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D'où Erre-Je ?

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Les Ex-Archivés

Amis visiteurs !

Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » !
Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance !
Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite !    
En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle !
Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…
6 novembre 2013 3 06 /11 /novembre /2013 04:46

Il y a tout lieu de s’inquiéter…

 

N’en déplaise aux inconditionnels de notre système d’assurances sociales (que le monde entier nous envie), les régimes de retraites complémentaires des salariés du privé (Arrco) et cadres (Agirc) sont au bord de l’asphyxie !

 

Ces régimes concernent près de la moitié des « Gaulois » et complètent celui de la CNAV : Au total 18 millions de salariés cotisent pour 11 millions de retraités…

Avec des déficits techniques de plus de 2 milliards chacun en 2012 et à force de puiser dans leurs réserves, ces deux régimes pourraient se trouver en faillite dès 2017 pour l’un (Agirc) et en 2020 pour l’autre (Arrco).

Signalons au passage que les régimes dit sur-complémentaires (d’abord facultatifs, puis devenus obligatoires par l’effet des conventions collectives) ont depuis longtemps disparu pour avoir été absorbés par l’Agirc…

Le sort des suivants ?

 

En mars 2013, les différents acteurs de ces régimes paritaires (syndicats salariés et patronaux) ont entamés des négociations. Il en est ressorti des mesures d’urgences pour franchir le cap de 2017 qui consistent à réduire les pensions (par la désindexation par rapport à l’inflation) et à augmenter les cotisations des actifs.

 

S’appuyant sur les études plus qu’optimistes du COR (Conseil d’orientation des retraites), que ce soit en terme de croissance du PIB ou de diminution du chômage, les mesures principales pour assurer enfin une évolution et une pérennité du système général des retraites, ont été de « lancer une réflexion » sur les cotisations des chômeurs, de « programmer des études » et de prévoir des réunions annuelles entre partenaires sociaux.

Un cautère sur une jambe de bois … !

À l’année prochaine si on est encore vivant, en somme…

 

Résumé de l’accord entre partenaires sociaux sur les retraites complémentaires du privé (Agirc et Arrco) :

« À la suite de la présentation de leurs résultats financiers déficitaires 2011, il est apparu aux régimes de retraite complémentaire (Agirc et Arrco) urgent d’agir et de s’accorder sur les réponses à apporter. Dans un contexte de crise financière et économique durable, les comptes font apparaître un résultat net global déficitaire pour les deux régimes.

La hausse des ressources (+ 2,9 % pour les deux régimes) n’ayant pas permis de compenser l’augmentation des charges  (+ 5,1 % pour l’Arrco, + 3,9 % pour l’Agirc) due au départ à la retraite des baby-boomers et à l’allongement de la durée de vie.

Selon le scénario le plus pessimiste, et si aucune mesure n’était prise, le déficit des régimes atteindrait 10 milliards d’euros en 2017 et les réserves financières seraient épuisées en 2016 pour l’Agirc et en 2020 pour l’Arrco. »

Cette fois-ci, ce ne sont plus les militants les plus alarmistes, hurlant de terreur de s’être fait bernés depuis toujours, mais bien des partenaires du paritarisme qui sonnent l’alarme…

 

Constat.

La crise économique et financière a accéléré la dégradation des comptes : La flambée du chômage limite les rentrées de cotisations alors que, dans le même temps, l’espérance de vie augmente, de nombreux baby-boomers partent à la retraite et que les départs dans le cadre des « carrières longues » entraînent de nouvelles augmentations des charges.

Dans ce contexte, les réserves financières des régimes diminuent plus vite que prévu.

 

Et en novembre les partenaires sociaux décident d’entamer un nouveau cycle de négociations pour prendre des mesures permettant d’assurer l’avenir des retraites complémentaires.

Ces négociations s’inscrivent dans un contexte de forte contrainte de retour à l’équilibre des finances publiques d’ici à 2017.

 

Le 13 mars dernier, après six séances de négociations menées de décembre 2012 à mars 2013, les partenaires s’entendaient sur un accord national interprofessionnel sur les retraites complémentaires.

Il devrait permettre aux deux régimes d’économiser un peu plus de 3 milliards d’euros d’ici à 2017. Les mesures adoptées permettent en effet de générer des ressources nouvelles, de freiner les hausses des charges et de maintenir les réserves à un niveau acceptable.

Les premières mesures prises par les partenaires sociaux le 13 mars 2013 ont donc été seulement des mesures « conservatoires », afin de redresser rapidement les comptes des régimes.

Elles atténuent les déficits futurs, repoussent les échéances et donnent ainsi plus de temps pour la réflexion de long terme, mais ne règlent rien au-delà de cet horizon.

 

Le volet technique des mesures « conservatoires » ?

Ces mesures, décidées pour 2013, 2014 et 2015 consistent, d’une part, à freiner pendant trois ans la progression des prestations en revalorisant les allocations moins que les prix tout en maintenant constant le rendement et, d’autre part, à augmenter les ressources par une hausse des taux de cotisation contractuels.

Au 1er avril 2013, la valeur de service du point est revalorisée de + 0,5 % à l’Agirc et de + 0,8 % à l’Arrco. Ces taux de revalorisation conduisent à des augmentations de point en moyenne annuelle de + 0,95 % à l’Agirc et de + 1,17 % à l’Arrco, donc inférieures à la prévision d’inflation gouvernementale pour 2013 égale à 1,75 %, revue à 1,2 %.

L’accord prévoit également qu’en 2014 et 2015, la valeur de service du point des régimes Agirc et Arrco évoluera en fonction de l’évolution moyenne des prix hors tabac, moins un point, sans pouvoir diminuer en valeur absolue.

Et l’augmentation de taux contractuel à l’Agirc et à l’Arrco sera de 0,1 point en 2014 et 2015.

 

Les taux de cotisation contractuels seront donc les suivants :

• Agirc : 16,34 % en 2014 et 16,44 % à compter de 2015 ;

• Arrco (taux contractuel obligatoire) :

– en tranche 1 : 6,1 % en 2014 et 6,2 % en 2015 ;

– en tranche 2 : 16,10 % en 2014 et 16,20 % en 2015.

Taux d’appel : 125 % !

Soit 20 % du montant cotisé, rien que pour la gloire…

 

Et pour l’avenir ?

Les partenaires sociaux ont décidé « d’engager, d’ici au deuxième semestre 2015, des négociations tripartites avec l’État et l’Unédic sur la prise en charge des droits relatifs aux chômeurs pour la part des droits qui leur sont ouverts sans contrepartie financière ».

Selon la réglementation actuelle, les droits à retraite au titre des périodes de chômage indemnisées sont intégralement validés par l’Agirc et l’Arrco, alors que les régimes reçoivent, en contrepartie de cette validation à 100 %, des contributions ne correspondant qu’à un peu plus de 50 % des cotisations des chômeurs s’ils étaient restés dans leur emploi.

Lamentable déni des pouvoirs publics et depuis de très nombreuses années…

 

Par ailleurs, un groupe de travail paritaire est créé pour étudier les possibilités d’évolution des régimes.

Enfin, l’accord prévoit des rencontres annuelles entre les partenaires sociaux, afin d’analyser la situation financière, le suivi d’impact des mesures prises et les nouvelles projections financières des régimes sur des bases actualisées.

 

En bref, « l’autisme-trisomique » ferme une fois de plus les yeux sur le régime proposé à nos gosses écrasés par le chômage, ceux-là mêmes qui cotisent pour les plus âgés et qui savent déjà qu’il vaut mieux travailler (et cotiser) ailleurs et de préférence pour soi et pas pour cette génération de « baby-boomers » qui aura tiré toute sa vie la couverture à elle.

 

Alors qu’après-demain, normalement et compte tenu des taux de natalité enregistrés, tous ces régimes aurait dû retrouver leur équilibre financier, même s’ils ont été durant des années et des années maltraités par les « politiques » et les « syndicaleux » de la génération au pouvoir.

Le vrai problème, c’est qu’à force de tirer sur la corde des « prélèvements obligatoires », elle a fini par casser la croissance sous un coup de vent international qui n’avait pas été anticipé.

Ce qui reste assez curieux, finalement : De par le monde, tous les régimes sont en danger, sauf chez ceux qui avaient assez de bon sens pour ne pas danser que sur un pied.

 

On va encore me dire que je fais du mauvais esprit et antisocial.

C’est faux, je n’ai fait qu’écouter mon « prof’ de Séku », un mek pas franchement « ultra-libéral », puisque il s’agissait de Dupeyroux, plutôt marqué « gôchiste ».

Mais un brillant juriste, qui avait aussi appris à compter… bien avant le livre blanc de « Roro-Card » des années 90 sur le sujet !

Depuis, tout cela a été oublié entre-temps…

 

Bien à vous !

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3 novembre 2013 7 03 /11 /novembre /2013 04:29

Le causeur

 

Encore un pied-de-nez !

Extrait :

 

« En matière de prostitution, nous sommes croyants, pratiquants ou agnostiques.

 

Certains d’entre nous sont allés, vont, ou iront aux « putes » – et n’en n’ont même pas honte.

 

D’autres, sans avoir été personnellement clients (pour des raisons qui ne regardent qu’eux), n’ont jamais eu et n’auront jamais le réflexe citoyen de dénoncer ceux de leurs proches qui ont recours à l’amour tarifé.

 

Homos ou hétéros, libertins ou monogames, fidèles ou volages, nous sommes des hommes. Cela ne fait pas de nous les frustrés, pervers ou psychopathes décrits par les partisans d’une répression déguisée en combat féministe. Qu’il nous arrive ou pas de payer pour des relations charnelles, nous ne saurions sous aucun prétexte nous passer du consentement de nos partenaires. Mais nous considérons que chacun a le droit de vendre librement ses charmes – et même d’aimer ça. Et nous refusons que des députés édictent des normes sur nos désirs et nos plaisirs.

 

Nous n’aimons ni la violence, ni l’exploitation, ni le trafic des êtres humains. Et nous attendons de la puissance publique qu’elle mette tout en œuvre pour lutter contre les réseaux et sanctionner les maquereaux.

 

Nous aimons la liberté, la littérature et l’intimité. Et quand l’État s’occupe de nos fesses, elles sont toutes les trois en danger.

 

Aujourd’hui la prostitution, demain la pornographie : qu’interdira-t-on après-demain ?

 

Nous ne céderons pas aux ligues de vertu qui en veulent aux dames (et aux hommes) de petite vertu. Contre le sexuellement correct, nous entendons vivre en adultes.

 

Tous ensemble, nous proclamons :

 

Touche pas à ma pute ! »

 

Premiers signataires : Frédéric Beigbeder, Nicolas Bedos, Philippe Caubère, Marc Cohen, Jean-Michel Delacomptée, David Di Nota, Claude Durand, Benoit Duteurtre, Jacques de Guillebon, Basile de Koch, Antoine (le chanteur), Daniel Leconte, Jérôme Leroy, Richard Malka, Gil Mihaely, Ivan Rioufol, Luc Rosenzweig, François Taillandier, Eric Zemmour.

Rappelons que Frédéric Beigbeder est à la tête du magazine « Lui » qui déshabille des volontaires rémunérées, que Basile de Koch, est l'époux de la désormais célèbre Frigide Barjot expulsée de son logment à loyer aidé du 15ème parigot, et qu’on y retrouve l'avocat de « Déesse-Khâ » Richard Malka, mais pas lui-même qui de toute façon ne paye jamais rien de sa propre poche…

 

C’est dans le numéro de novembre de « Causeur » !

« Nous nous mobilisons contre une proposition de loi visant à sanctionner les clients des prostituées, sans interdire formellement la prostitution.

Punir ce qui n’est pas interdit, ça laisse rêveur. »

Un cauchemar bien réel pour le juriste que je suis, dois-je rajouter…

 

Causeur a décidé de batailler par l’humour pour cette cause sérieuse.

Selon eux, « au-delà de la prostitution, les propos tenus par les « abolitionnistes » indiquent que, sous couvert de protéger les femmes, c’est une guerre contre les hommes, considérés comme des délinquants sexuels en puissance, qui a été ouverte ! »

« Les victimes sont presque toujours des femmes (….). Les clients sont toujours des hommes : ils achètent et imposent leurs propres désirs », peut-on en effet lire dans la « Pétition des jeunes pour l’abolition de la prostitution ».

 

« Nous ne défendons pas la prostitution, nous défendons la liberté. Et quand le Parlement se mêle d’édicter des normes sur la sexualité, notre liberté à tous est menacée. »

Ce qui est hélas vrai !

 

On rappelle, parce que nous en avons déjà parlé, que la proposition de loi qui doit être examinée fin novembre prévoit notamment la création d'une amende de 1.500 euros sanctionnant le recours à la prostitution, doublée en cas de récidive.

 

Une saine réaction anti-liberticide…

Qu’il convenait de relayer en cette trente et unième semaine de temps ordinaire dans la liturgie papiste !

C’est la Saint Hubert et … À la Saint-Hubert, les oies sauvages fuient l'hiver !

Ce en quoi, demain, doit normalement nous retomber sur la tronche le satellite GOCE, 5 m de long, une tonne, parce qu’à la Saint-Charles, la (dé)gelée parle…

 

Rien de hasardeux dans ces rapprochements, au contraire, c’est scientifique depuis mars 2009 où ce petit bijou de technologies était chargé d'étudier la gravité terrestre et la circulation océanique en régime stable avec une extrême précision grâce à son GPS embarqué.

 

Une fenêtre de retombée est prévue du 3 novembre 2013 à 15 h26 au 7 novembre 2013 à 06 h 49 avec une date de rentrée probable le 4 à 20 h 06. Ceux qui auront la chance d'observer ce bolide peuvent se rassurer : Seulement 250 kg (fractionnés en petits morceaux) atteindront la Terre.

Un spectacle presque banal puisque chaque semaine un objet de cette masse se crashe sur terre... (et oui, chaque semaine !)

Aujourd'hui son moteur est à sec… donc si vous observez une grande traînée lumineuse dans le ciel, suivie d'une fragmentation en plusieurs morceaux, faites donc un vœu, qu'on en devienne moins kon !

 

Bonne journée à toutes et tous !

 

I3

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29 octobre 2013 2 29 /10 /octobre /2013 04:13

Cour de justice de l’Union européenne, Luxembourg, le 3 octobre 2013

 

Arrêt dans l'affaire C-59/12 ; BKK Mobil Oil Körperschaft des öffentlichen Rechts / Zentrale zur Bekämpfung unlauteren Wettbewerbs eV

 

« L’interdiction des pratiques commerciales déloyales vis-à-vis des consommateurs s’applique également aux caisses de maladie du régime légal

Ni leur mission d’intérêt général ni leur statut de droit public ne justifient de les faire échapper à cette interdiction.

 

Après avoir jugé déjà à plusieurs reprises que la directive sur les pratiques commerciales déloyales (Directive 2005/29/CE du Parlement européen et du Conseil, du 11 mai 2005, relative aux pratiques commerciales déloyales des entreprises vis-à-vis des consommateurs dans le marché intérieur et modifiant la directive 84/450/CEE du Conseil et les directives 97/7/CE, 98/27/CE et 2002/65/CE du Parlement européen et du Conseil et le règlement (CE) n° 2006/2004 du Parlement européen et du Conseil (JO L 149, p. 22)), qui interdit de telles pratiques vis-à-vis des consommateurs, se caractérise par un champ d’application matériel particulièrement large (Voir, entre autres, arrêt de la Cour du 19 septembre 2013, CHS Tour Services / Team4 Travel GmbH, C-435/11 ; voir aussi CP n° 113/13), la Cour de justice précise pour la première fois qu’il en va de même en ce qui concerne le champ d’application personnel de cette même directive.

 

En effet, par arrêt rendu ce jour, la Cour dit pour droit que ladite directive s’applique à un organisme de droit public en charge d’une mission d’intérêt général, telle que la gestion d’un régime légal d’assurance maladie.

 

Malgré son caractère public et sa mission d’intérêt général, un tel organisme doit être considéré comme « professionnel » au sens de la directive, auquel l’interdiction de pratiques commerciales déloyales s’applique.

En effet, la directive n’exclut pas expressément de tels organismes de son champ d’application.

De plus, le but de la directive d’assurer un niveau élevé de protection des consommateurs contre les pratiques commerciales déloyales et, notamment contre la publicité trompeuse exige que cette protection soit garantie indépendamment du caractère public ou privé de l’organisme en cause et de la mission spécifique qu’il poursuit.

 

En l’espèce, la Cour répond à une question du Bundesgerichtshof (Cour fédérale de justice, Allemagne) qui doit trancher un litige entre la Wettbewerbszentrale, une association allemande de lutte contre la concurrence déloyale, et BKK, une caisse d’assurance maladie du régime légal allemand constituée sous la forme d’un organisme de droit public.

Selon la Cour fédérale, l’information que la BKK avait diffusée sur son site Internet, en 2008, selon laquelle ses affiliés risqueraient des désavantages financiers en cas de changement de caisse, constituait, ainsi que le faisait valoir la Wettbewerbszentrale, une pratique trompeuse au sens de la directive.

Elle se demandait, toutefois, si la directive et, dès lors l’interdiction qu’elle établit, pouvait s’appliquer à la BKK en tant qu’organisme de droit public en charge d’une mission d’intérêt général.

 

RAPPEL: Le renvoi préjudiciel permet aux juridictions des États membres, dans le cadre d'un litige dont elles sont saisies, d'interroger la Cour sur l'interprétation du droit de l’Union ou sur la validité d'un acte de l’Union.

La Cour ne tranche pas le litige national.

Il appartient à la juridiction nationale de résoudre l'affaire conformément à la décision de la Cour.

Cette décision lie, de la même manière, les autres juridictions nationales qui seraient saisies d’un problème similaire. »

 

Une décision qui s’applique naturellement à tous les États-membre de l’Union ! Notre sécurité sociale va-t-elle droit à l’effondrement ?

Les « Gaulois » ne le savent en général pas, mais leur modèle social que le monde entier nous envie aurait vécu.

 

Hormis une poignée de militants du mouvement de libération de la protection sociale (MLPS), l’immense majorité espèrent que notre « chère » sécurité sociale tant endettée survivra quelques temps encore.

Et les représentants de la nation s’apprêtent à voter des hausses considérables d’impôts sur l’épargne des ménages (pour y renoncer une fois de plus et partiellement) afin pour maintenir artificiellement encore en vie, au moins quelques temps la « momie-fossilisée » sous respiration artificielle.

Les « Gaulois » ont dans leur cœur avec les ordonnances des 4 et 19 octobre 1945 concoctées par Pierre Laroque (1907-1997), qu’ils auraient dû momifier et exposer sur la place de la Concorde tant est considérable l’influence de ce technocrate sur notre Nation.

 

Il semble désormais impossible de conserver un modèle fort généreux avec l’argent des riches dans un monde bâti sur la concurrence.

Pour perpétuer ce régime, que le monde entier nous envie, il aurait fallu fermer les frontières comme à Cuba ou Pyongyang.

La ratification de deux traités européens, l’Acte Unique parachevant le marché intérieur en 1986 et le traité de Maastricht en 1992 en sont la conséquence.

Notre énarchie trisomique de « sachants-autistes » s’est tiré une balle dans chaque pied.

Et les politiciens de toute tendance politique confondue auront menti jusqu’au bout à leurs électeurs en leur promettant que leur chère sécurité sociale ne serait jamais remise en cause.

Car jusque-là, l’État a résisté à tous les coups de boutoir de gens déterminés à faire appliquer les directives européennes dans notre pays !

 

Des milliers de médecins et de professions libérales, bientôt des artisans et demain des créatifs et artistes tout-court, sortent et sortiront de notre enfer fiscal et social pour s’assurer ailleurs à un moindre coût, puisque c’est la seule chose que notre loi peut exiger d’eux.

 

Dans ce différend opposant la Bundesgerichtsof (Cour fédérale de justice allemande) aux pratiques commerciales déloyales de la BKK (une caisse d’assurance maladie) qui avait été portée devant la Cour de Justice européenne, cette dernière a tranché en reconnaissant le « caractère professionnel » de la BKK malgré son statut de droit public selon la directive européenne, auquel l’interdiction des pratiques commerciales déloyales s’applique.

Ainsi, la Cour reconnaît explicitement que les assurés de la BKK ne sont pas des assujettis mais des « clients » à qui on propose une prestation de service et implicitement que le monopole de la sécurité sociale est abrogé dans tous les pays où il existe encore (« Gauloisie » et Royaume-Uni entre autres).

 

Le plus drôle de l’affaire, c’est que sans le moindre commentaire du gouvernement et des médias en général, cette importante jurisprudence a été reprise par le site legifrance.fr., rubrique droit européen/jurisprudence/jurisprudence 2013 sous le titre suivant :

« Rapprochement des législations, l’interdiction des pratiques commerciales déloyales vis-à-vis des consommateurs s’applique également aux caisses de maladie du régime légal. Arrêt de la Cour de justice dans l’affaire C-59/12 BKK Mobil Oil. Communiqué de presse n° 126/2013 du 3/10/2013 ».

Point-barre, fermez les guillemets et silence dans les rangs !

Bel aveu, s’il en est…

 

Invité par le journaliste Éric Brunet sur la chaîne de radio de Monte Carlo, Claude Reichman a débattu avec la députée socialiste Valérie « Rat-beau » en charge du financement de la sécurité sociale et avec l’ancienne ministre de la Santé « Rose-Lyne-Bache-l’eau ».

Les deux élues ont défendu, bec et ongles, la momie sans répondre à la question du jour qui est celui de la liberté de s’assurer contre le risque de maladie.

Il a fallu que le journaliste repose, à cinq reprises, la question si le monopole de la sécurité sociale est abrogé ou non dans notre pays, pour que la députée, poussée dans ses retranchements, concède à ses électeurs que cette liberté refusé depuis plus de vingt ans !

La députée a osé dire que « le gouvernement applique toutes les lois de la République. »

Énorme mensonge puisque les directives européennes pourtant transposées dans le droit de « Gauloisie-légitime » par les lois du n° 94-5 du 4 janvier 1994, n° 94-678 du 8 août 1994 et par l’ordonnance n° 2001-350 du 19 avril 2001 ratifiée par la loi n° 2001-624 du 17 juillet 2001, n’ont jamais été appliquées.

Tous les gouvernements, surtout ceux de la fausse droite de « Bling-bling », ont bafoué les lois en question en menaçant de poursuites judiciaires les gens qui osaient sortir de notre chère sécurité sociale.

Ce qui est assez extraordinaire : Le raisonnement de nos « juristes en herbe » de « sachants » est de dire : 1 – La loi vous oblige à vous assurer ; 2 – Si vous voulez cotiser deux fois, rien ne vous en empêche !

Fabuleux.

 

Pour les deux élues invitées par le journaliste qui ont passé leur temps à vanter les mérites de la momie, la crainte de disparaître l’a emporté sur toute autre considération.

« Pourquoi refuseriez-vous la concurrence si vous vous considérez le meilleur système du monde ? », ont dû se demander les auditeurs de RMC.

Un rapide sondage mené par Éric Brunet auprès de ces derniers fait apparaître que 65 % d’entre eux aiment l’idée de pouvoir s’assurer contre le risque de maladie où bon leur semble.

Nul doute qu’ils ne vont pas se contenter de l’existence de cette liberté, mais vont s’en servir.

 

C’est d’ailleurs ce que montrait en septembre dernier le sondage de l’institut de sondage Opinéa qui indiquait que 63 % des sondés souhaitent la fin du monopole de la sécurité sociale et que 57 % des même ne font plus confiance au régime de retraite par répartition.

 

Ce parfum de liberté qui commence à souffler sur notre pays.

Nous savions que l’empire soviétique avait perduré 72 ans (1917-1989) et que le régime collectiviste « Gaulois » ne pouvait survivre au-delà de cet âge fatidique en raison du poids de ses propres contradictions au-delà de 2017 (1945 + 72 ans)…

« On ne peut prétendre avoir le meilleur régime de santé collectiviste dans un environnement concurrentiel ».

C’est chose faite.

 

Le mammouth a reçu le coup de grâce à la veille de son soixante-huitième anniversaire, le 3 octobre 2013, par la volonté des vingt-sept juges de la CJUE.

C’est un gigantesque pied de nez à la génération soixante-huitarde qui aura bien profité du système jusqu’au bout et au détriment des cohortes de chômeurs et de pauvres générés par ce régime collectiviste tyrannique.

Moi, j’adore : Le « monde d’après » s’ouvre devant vous !

Bienvenus à son bord !

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24 octobre 2013 4 24 /10 /octobre /2013 04:04

Ces Nations sans État…

 

On les voit d’habitude aux « Journées indépendantistes » de Corte le premier week-end du mois d’août. Et ils viennent de partout, de « Corsica-Bella-Tchi-tchi » bien naturellement et au premier chef, mais aussi du pays basque, de Bretagne, de Kanakie, d’Écosse et encore d’ailleurs.

Et jusque-là, jamais depuis le Comté de Nice.

 

Pourtant, le dernier week-end, il n’a été question pour vous que de cette famille pseudo-kosovare qui s’est faite virer de « Gauloisie-d’accueil » après moult épisodes judiciaires (épuisés dans leur totalité) et la façon assez malheureuse où leur gamine s’est faite pincer à la sortie des ékoles-de-la République de la fraternité, au sus de tous.

Ce qui n’a pas manqué de provoquer un tollé dans le monde des « D’jeun’s », vous savez, celui de ceux qui savent tout en sortant de l’œuf et s’indignent de seulement quelques lois absurdes, quand elles sont appliquées dans toute leur rigueur (mais nullement des autres, notamment fiscales, sociales et liberticides).

Ce qui a provoqué quelques défilés perturbant la circulation automobile dans les quartiers « Rive-droâte » de la kapitale…

Et en aparté, entre le lonzu (charcuterie Corsa hallal, épicée et parfumée à base de sanglier), le score assez lamentable de SBC contre les parigots et quelques liqueurs de la même origine, j’en ai appris une excellente.

 

Nice est décidément la ville de toutes les folies, jugez-en !

Après Jean-Marie Bernard, qui avait projeté de se présenter à l'élection présidentielle de 2012 en sa qualité de « régent du comté », un autre énergumène tente de bousculer la tranquillité de la métropole sudiste et sa plage de galets.

Bien loin des préoccupations de la Kapitale, il vient d'être élu président de la « República de Nissa », proclamée en septembre 2010.

Cristoù Daurore – c'est son nom en patois-local – a ainsi fièrement prononcé son discours de victoire place Garibaldi il y a quelques jours.

En présence de quelques fidèles et en « nissart », sa langue locale au moins autant que la salade du même nom, dont il milite pour la préservation.

 

Son objectif ? Fédérer les cent sept communes du comté annexé à la « Gauloisie-trisomique » en 1860 autour d'un gouvernement et avancer, doucement mais avec conviction, vers l'auto-détermination.

N’en déplaise à « Est-ce-trop-z’y », le maire lui aussi local de leur kapitale à eux !

 

Professeur de niçois au lycée Sasserno, Cristoù passe la plupart de son temps au quartier de l'Ariane, où il est animateur dans un centre d'accueil de demandeurs d'asile-politique (des « anti-ber-lu-sconiens » voisins).

Conscient de la route qu'il lui reste à parcourir et du peu de soutien dont il jouit à l'heure actuelle, celui qui est aussi président de la République fédérale occitane se veut optimiste. « L'idée, c'est de s'impliquer dans les élections municipales de 2020 », assure-t-il.

Pas celles de 2014 ?

« Nous avons cinq ans pour parcourir les cent sept communes en question et les convaincre de faire partie de notre république. Toutes celles qui accepteront ne reconnaîtront plus la république française. »

Difficile ? « Oui, mais pas impossible. Il suffit de jeter un œil à l'exemple catalan », de Septimanie.

Trop drôle, n’est-ce pas ?

 

À première vue, il paraît bien délicat de prendre ce Président au sérieux.

Et pourtant…

Étranger dans sa propre cité, Cristoù n'a obtenu les faveurs que de 225 des 525.000 habitants de la contrée.

« La campagne n'a véritablement démarré qu'en mai. Les gens ont pu voter via Internet, par SMS et par courrier. Nous possédions également un bureau électoral à Nice et une urne, avec laquelle nous nous sommes déplacés dans quelques villages. Malheureusement, le temps et les faibles moyens dont nous disposions ne nous ont pas permis de faire connaître cette république autant que nous l'aurions souhaité » ai-je pu lire ici et là après m’être quand même renseigné sur les dires de mes invités.

 

Vainqueur de Jonathan Santili, son opposant de 24 ans membre du groupe de supporteurs-ultra de l'OGC Nice, Cristoù Daurore a d'ores et déjà nommé un Premier ministre chargé de constituer un gouvernement.

Une fois en place, cette assemblée d'une quinzaine de têtes se réunira régulièrement en conseils, tenus dans chacune des cent sept communes de l'ancien comté.

« Nous voulons rencontrer le maximum de personnes afin de recueillir leurs propositions et doléances. L'émancipation demande beaucoup de réflexion, mais nous devons les convaincre qu'une meilleure gestion est possible. Nous n'avons pas à dépendre de Marseille ou de Paris. »

Bien vu…

Le même discours que chez mes « cousins-natio », plastronnant un peu plus au sud-est, de l’autre côté de la mer…

 

Prévu à Nice, le premier conseil des ministres devait aborder les questions du tramway souterrain et de l'impact néfaste de la métropole, si chère au maire local.

« Un opportuniste », selon le nouveau président, qui estime que l'ex-ministre ne cherche qu'à élargir son électorat : « En août, il m'a dit qu'il voulait une Nice libre et indépendante. Foutaises ! Il se glorifie de l'ouverture d'une nouvelle classe bilingue français-nissart, mais c'est lui qui a fermé la précédente. Ce qu'il fait est très superficiel, très jacobiniste. »

Pan dans les dents !

 

Né à Nice d'un père originaire d'Eure-et-Loir et d'une mère d'origine italienne, Cristoù s'est rendu compte de son amour pour la capitale azuréenne après l'avoir quittée, à l'âge de douze ans.

« À l'époque, je suis allé vivre en Bourgogne avec ma mère », raconte-t-il.

« C'est à ce moment-là que j'ai décidé de traduire mon nom de naissance, qui était Christophe Duchesne. Il figure d'ailleurs sur ma nouvelle carte d'identité. » De retour dans sa ville trois ans plus tard sans avoir pu abuser des divins produits des vignes locales, il s'est très vite impliqué dans la préservation de l'identité nicéenne : « Ma famille ne voyait pas cela d'un bon œil. Elle pensait que le nissart était voué à mourir. »

Aujourd'hui, il défend même la thèse controversée selon laquelle Nissa ne serait plus française.

C'est d'ailleurs l'un des principaux arguments de sa pénible conquête : « À l'issue de la Seconde Guerre mondiale, l'ONU a obligé les pays signataires de la charte des Nations unies à faire enregistrer tous les traités passés entre les ex-belligérants s'ils souhaitaient les voir reconduits. Curieusement, la France a oublié de le faire pour Nice (Traité d'annexion dit « de Turin », signé avec l'Italie en 1860).

En droit international, l'État n'a donc aucune légitimité à administrer ou légiférer sur le territoire niçois. »

 

Soutenus par l'action du député UMP Yves Nicolin, qui a à trois reprises remis en cause la validité de ce traité devant l'Assemblée nationale, le président et ses compères misent sur dix à quinze années de procédure.

Et Cristoù Daurore de conclure : « Pour le moment, l'État français a les moyens de nous contraindre. Mais nous ne devrions même pas payer nos impôts, c'est illégal ! »

 

Voilà encore une bonne idée : Jamais le traité du Cateau-Cambrésis (3 avril 1559), qui a rendu la Corse aux Génois, n’a été enregistré par l’ONU.

Pas plus que le traité de Versailles, en juillet 1768, où Louis le XVème rachète à Gênes ses droits sur l'île en paiement de ses dettes…

Pire encore, il faut se rappeler que les troupes royales ont occupé rapidement le Cap Corse en 1768, et, un mois plus tard, le marquis de Chauvelin débarque avec de nombreuses troupes sous son commandement.

Notez que la brillante armée royale est vaincue à la bataille de Borgo en octobre par les patriotes menés par le Généralissime Paoli.

Et qu’au printemps 1769, il faut que le comte de Vaux débarque avec 24.000 hommes pour battre les mêmes patriotes le 9 mai à Ponte Novu…

Près d'un mois plus tard, les places fortes de Haute-Corse sont conquises sans qu’aucun traité n’ait jamais été signé…

 

Voilà un thème assez rigolatoire, finalement : Mes « potes du sud », ils ont bien fait de passer à la maison !

Et je tenais « à partager » dans ce tumulte quotidien des « gens-nés » pour votre propre bien avec votre propre-pognon…

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22 octobre 2013 2 22 /10 /octobre /2013 04:01

Non, ne rigolez pas !

 

Ce mardi 22 octobre 2013, mais oui, le protocole d’accord du gouvernement sur la prévention des risques psycho-sociaux dans la fonction publique, passé un peu inaperçu, a enfin été signé.

Seuls FO et Solidaires s’opposent à ce texte.

Un accord qui, selon « Marie-lise La-branchue », ministre de la Fonction publique, marque une « volonté commune » de développer dans les trois versants de la fonction publique une nouvelle prévention des risques professionnels.

 

Le texte place la prévention des risques psycho-sociaux parmi les priorités de la gestion des ressources humaines dans le secteur public !

C’est vrai, il était temps de s’en occuper, tellement nos fonctionnaires sont des maltraités !

Il fallait le dire.

 

Car les conséquences sont réelles, pointe même le gouvernement, puisque ces risques se traduisent par « du désengagement au travail, un absentéisme accru, des conflits entre les personnes ».

Personne n’en doute face à un guichet vide ou des injonctions hallucinantes : Ils n’ont plus toute leur tête, harcelés qu’ils sont par « les usagers » du service-au-public…

Et les statistiques sur l’absentéisme le confirme année après année, surtout dans la fonction hospitalière avec un pompon d’honneur toutes catégories confondues pour la fonction territoriale.

Surtout dans le Sud-Est.

 

Du côté des 6 syndicats signataires, les réactions sont positives.

« À la RGPP ont succédé d’autres réorganisations toujours sur fond de recherche d’économies », constate l’Unsa.

« Si le fondement politique des mesures ne peut être confondu avec celui de la RGPP, les effets continuent à être désastreux car les politiques RH ont peu changé. »

Il était donc urgent d’en tenir compte.

 

La FSU observe : « Des années de RGPP et de « new public management », de fusions et restructurations menées à la hussarde, ont non seulement aggravé les conditions de travail mais aussi amené à une perte d’identité professionnelle de nombreux agents, confrontés à des contradictions entre les valeurs du service public et les injonctions qui leur étaient faites. »

Tellement éperdu du service à rendre au public, les agents publics, vous l’avez bien lu, qu’ils en perdent leur identité … professionnelle.

On croit rêver, non ?

 

Alors, j’ai lu pour vous !

Réduire les « exigences émotionnelles ».

Euh, savent-ils ce qu’est vraiment que de travailler ? Parce que des émotions dans le boulot, normalement y’a pas le temps, même pour les « travailleurs-du-sexe »…

C’est justement le propre du travail nous expliquait déjà Pascal : Il distraie de Dieu.

 

De quoi s’agit-il ? Les employeurs publics sont invités à mener des politiques « contribuant à supprimer ou à défaut, réduire les tensions au travail et les exigences émotionnelles qui pèsent sur les agents » d’un poids tellement inhumain.

La bête est de retour…

Anticiper les réorganisations de services : Il faut anticiper les risques, particulièrement lors de bouleversements dans les services.

Les employeurs publics sont donc priés de faire preuve de « vigilance » dans « l’anticipation de l’évolution des organisations, en particulier les réorganisations ».

Tous les ministères sont concernés : Charge au secrétariat général du gouvernement de mettre en œuvre ces plans dans les directions départementales interministérielles.

Ils concernent aussi les agents territoriaux et hospitaliers et devront être achevés en 2015.

 

Les « cadres » à la manœuvre : Plus généralement, les cadres et les managers publics seront en première ligne.

Tous les « hors-cadres » sortis de l’ENA et des IRA devenus « RH » sans le savoir et sans formation !

Bonjour les dégâts…

L’accord souligne ainsi la nécessité de redonner « plus d’autonomie et de marge de manœuvre aux agents et notamment aux cadres ».

Cela suppose notamment de leur permettre de faire remonter les conditions de travail et les difficultés de leurs équipes à mettre en œuvre les décisions.

 

Morceau de bravoure de cet enfer que vous ignorez et qu’est la fonction-publique :

« Les principes généraux de la prévention qui incombent à tous les employeurs, établissements publics compris :

1. Éviter les risques ;

2. Évaluer les risques qui ne peuvent être évités ;

3. Combattre les risques à la source ;

4. Adapter le travail à l’homme, en particulier en ce qui concerne la conception des postes de travail ainsi que le choix des équipements de travail et des méthodes de travail et de production, en vue notamment de limiter le travail monotone et le travail cadencé et de réduire les effets de ceux-ci sur la santé ;

5. Tenir compte de l’état de l’évolution de la technique ;

6. Remplacer ce qui est dangereux par ce qui n’est pas dangereux ou par ce qui est moins dangereux ;

7. Planifier la prévention en y intégrant, dans un ensemble cohérent, la technique, l’organisation du travail, les conditions de travail, les relations sociales et l’influence des facteurs ambiants, notamment les risques liés au harcèlement moral, tel qu’il est défini à l’article L. 1152-1 ;

8. Prendre les mesures de protection collective en leur donnant la priorité sur les mesures de protection individuelle ;

9. Donner les instructions appropriées aux travailleurs. »

 

J’admire notamment le dernier point : Auraient-ils, eux aussi des « petits-chefs » plus kons que nature ?

De ceux qui gâchent le plaisir d’aller glander aux frais du kontribuable ?

 

Quant aux autres « nécessités de service », j’en reste sur le kul qu’il faille encore envisager de l’écrire après longue négociation : « Allo quoi ? » Ils n’ont jamais vu un inspecteur du travail en exercice, ce n’est pas possible autrement.

Que d’ailleurs, le même jour ces derniers défilent à Montparnasse pour refuser que les 2.350 et quelques se redéployent par « expertise »…

Bel exemple de « bouleversement » qui aurait dû et pu être évité par le grand « Y’a-ka » de ministre « Pas-sain » du Travail…

 

C’est tellement « torride », cet enfer public-là, tellement dangereux, tellement risqué, que le collège d’expertise a retenu six dimensions de risques à caractère psycho-social dans ses travaux préparatoires :

« - les exigences et l’intensité du travail ; (Arf ! Trop fort…)

- les exigences émotionnelles ; (Arf ! Trop dur…)

- le manque d’autonomie et de marges de manœuvre ;

- la mauvaise qualité des rapports sociaux et des relations de travail ;

- les conflits de valeur ;

- l’insécurité de la situation de travail. » (Arf : Vraiment trop dangereux !)

L’insécurité chez les fonctionnaires…

« Allo, quoi ? Tu parles des militaires, là, ou quoi ? »

 

S’il vous plaît, ne rigolez pas : C’est marqué dans le texte comme ça !

Vérifier donc au lieu de vous gausser bêtement…

Parce qu’à les en croire, finalement, ce pays que j’aime tant, il détruit ses propres « serviteurs-esclavagisés » après avoir persisté à ruiner tous ses citoyens.

J’adore vraiment ces délires-là !

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15 octobre 2013 2 15 /10 /octobre /2013 04:05

La guerre contre la fraude fiscale va-t-elle réellement commencer !

 

Le Foreign Account Tax Compliance Act (FATCA) est un règlement du code fiscal des États-Unis qui oblige les banques des pays ayant accepté un accord avec le gouvernement des États-Unis à signer avec le Département du Trésor des États-Unis un accord dans lequel elles s'engagent à lui communiquer tous les comptes détenus par des citoyens américains.

 

Il faut reconnaître qu’une des particularités du système fiscal américain est que cette notion couvre, outre les résidents aux États-Unis, les citoyens de cet État résidents à l'étranger, les titulaires d'une carte de résident permanent aux États-Unis, leurs conjoints et enfants, ainsi que toutes personnes, indépendamment de leur résidence ou nationalité, qui ont des biens substantiels aux États-Unis.

Ainsi, dans les pays où il existe une convention de double imposition avec les États-Unis, les personnes concernées sont susceptibles de payer un impôt plus élevé que dans leur propre pays de résidence, si le taux d'imposition américain est plus élevé.

 

Le droit américain est attaché non seulement « au sol », mais également à la citoyenneté.

Alors que chez nous, la Loi ne s’applique que dans les frontières politiques du pays, quelle que soit la citoyenneté.

Et plus particulièrement en matière fiscale, la loi fiscale ne s’applique à l’ensemble des revenus d’un foyer fiscal, dit aussi « imposition mondiale », que si les titulaires desdits revenus sont fiscalement domiciliés en notre hexagone national.

Avec bien des aménagements et applications de conventions internationales de non « double-imposition », mais qui concourent à ce qu’un citoyen « Gaulois », s’il n’a pas ni son foyer ou son lieu de leur séjour principal, si il n’exerce ni une activité professionnelle, salariée ou non, sauf à en justifier que cette activité y est exercée à titre accessoire, ni le centre de ses intérêts économiques, le quidam n’est imposé en « Gauloisie fiscale » que sur ses revenus d’origine gauloise selon le tarif des retenues à la source (art 4B du CGI).

Notez que du coup, le même article dispose que « sont également considérés comme ayant leur domicile fiscal en France les agents de l'État qui exercent leurs fonctions ou sont chargés de mission dans un pays étranger et qui ne sont pas soumis dans ce pays à un impôt personnel sur l'ensemble de leurs revenus. »

Ça vise globalement tous les diplomates, consulaires ou non.

Autrement dit, le citoyen « Gaulois » totalement « expatrié », sans le moindre lien économique avec son pays, s’il dispose bien du « droit de vote » des citoyens à l’étranger pour élire son député, s’il peut toujours recourir à nos représentations diplomatiques et même consulaires, voire à la force de nos armées, il paye queue-d’ale, rien, même pas un kopek au Trésor publik !

 

Je me suis déjà insurgé ici même contre cette situation en souhaitant l’institution d’un impôt citoyen, même symbolique, remboursé partiellement à chaque participation électorale…

Mais pisser dans un violon en espérant qu’il se transformera en saucisse de Toulouse à l’abricot, ça a eu le même effet…

 

Pas aux USA : Eux, ils sont moins kons. Sauf que leur problème, c’est qu’ils ont aussi des petits-malins qui planquent leurs « intérêts & avoirs » ailleurs qu’aux USA, parfois tout simplement là où ils vivent et bossent, d’ailleurs.

Qu’ils payent bien leurs impôts sur place, naturellement, pour disposer de tout l’attirail de la puissance publique sur place, mais pas forcément sur le solde ailleurs qu’aux USA…

Il suffit de ne pas déclarer, me direz-vous : Un « pousse-au-crime » si facile !

 

Or, le FATCA a été adopté dans le cadre de la loi du Congrès « Hiring Incentives to Restore Employment Act » signé par le président « Au-bas-Mât » le 18 mars 2010.

La date d'entrée en vigueur était initialement prévue pour le 1er janvier 2013, pour être repoussée au 1er janvier 2014. Et en juillet 2013, elle a été une nouvelle fois repoussée au 1er juillet 2014.

Dernier délai pour régulariser : 1er janvier 2015.

 

De quoi s’agit-il ?

De la mise en place d’un système prévoyant que les intermédiaires financiers (notamment les banques, agents de change, assureurs, gestionnaires de fortune, de trusts et de fonds de pension, fondations et association, mais pas tous), partout dans le monde traiteront, directement avec l'Internal Revenue Service (leur service fiscal, une agence fédérale qui collecte l’impôt fédéral sur les revenus) pour les « citoyens » et assimilés afin de délatter sur l’assiette réelle des impôts dus.

Autrement dit, tous ceux-là seront traités exclusivement selon le droit fiscal américain.

D’où la notion d’extra-territorialité du droit américain, qui s’étend au monde entier en pourchassant les « fuyards-fiscaux »…

 

Et sont prévues des pénalités pour les institutions financières ou les individus qui ne s'y conformeraient pas (« récalcitrants »), qui peuvent aller jusqu'à la clôture forcée du compte d'un particulier et/ou un prélèvement d'un impôt sur 30 % de la valeur d'un investissement aux États-Unis.

Bon, le ricain qui n’a rien, pas de souci.

Mais la multinationale britannique, helvète, batave, japonaise ou gauloise, la banque qui aurait des « agences ou comptoirs », bonjour les dégâts !

D’ailleurs, tous les « récalcitrants » pourraient être interdits de séjour aux USA…

Dans une seconde étape.

 

Oui, parce qu’entre-temps et le 1er juillet 2013 notamment, Bill Posey, un des représentants de la Floride, membre du parti républicain avait déjà déclaré que les promesses de réciprocité faites par le Département du Trésor aux pays étrangers n'engageaient pas le Congrès américain.

Il remettait d'autre part en question le droit du Département du Trésor américain de conclure des traités (IGAs) sans autorisation du Congrès…

Mais ça, c’était avant, selon la formule consacrée !

 

Car le 5 février 2012, les pays du G5 (Gauloisie, Allemagne, Italie, Espagne et Royaume-Uni) ont signé un protocole avec les États-Unis où ils s'engagent à faire appliquer ce dispositif à leurs propres banques.

 

Ça, c’est à la fois la conséquence des immenses trafics d’argent sale existant depuis des lustres, mais aussi des gains monstrueux planqués dans les paradis fiscaux et de notre « Bling-bling » national qui se la pétait au sommet du G20 de Londres il y a quelques temps, suite à la crise des subprimes dégénérant en crise de la dette souveraine.

Que tu penses bien que certains pays ont accepté de signer illico un accord avec le Trésor américain, (dits IGA), afin que leurs banques nationales puissent bénéficier partiellement ou totalement du droit de leur propre pays dans ce domaine.

À l'occasion de la publication de l'accord modèle (25 juillet 2012), les mêmes pays qui avaient signé la déclaration de février 2012 (Gauloisie, Allemagne, Italie, Espagne et Royaume-Uni) ont publié une seconde déclaration.

 

On dispose donc de deux modèles d'IGA.

Modèle 1 : Les banques traitent avec les autorités fiscales de leur État, qui traitera quant à lui avec l'IRS.

Modèle 2 : Les banques traitent directement avec l'IRS.

Sachant que les IGAs permettent de résoudre les conflits entre le droit national et le droit américain, tout va bien.

En contrepartie, les États signataires devront mettre leur législation en conformité avec le FATCA.

 

La « Gauloisie-du-black » a signé l'accord du G5 du 5 février 2012.

Le transfert des informations de mon pays vers les États-Unis concernerait notamment environ 100.000 Américains résidents, vivant et payant déjà leurs impôts chez nous et tous les Gaulois de double-nationalité Américaine.

Mais aussi les Gaulois vivant aux États-Unis (environ 200.000 personnes) leur conjoint et les membres de leur famille qui auraient des comptes en « Gauloisie-bancaire ». Ou à la caisse d’épargne…

Ainsi que les titulaires d'une « Green Card », permettant séjour et travail régulier aux USA.

 

Mais voilà, la « Gauloisie de François III » n'a pas encore signé d'IGA, alors qu’on m’a prétendu que le Ministère des finances de « Moscou-vicié » serait en « négociation active ».

D’autant que pour être appliqué, l'accord devra d'abord être ratifié par le Sénat et l'Assemblée nationale.

C’est là où l’on va les voir défendre ou non leurs dernières prérogatives de lessiveuse de l’argent public détourné.

Vont-ils exiger l’équivalence et a réciprocité à l’applaudimètre en applaudissant … bruyamment ?

Ou vont-ils traîner des pieds pour se donner le temps de transférer leurs avoirs dans des paradis fiscaux plus discrets et garantissant l’anonymat ?

 

Et pas question de rester en Suisse : La Suisse a signé une déclaration commune le 21 juin 2012. Le 14 février 2013, l'Exécutif suisse a signé un modèle d'IGA 2, avec une option pour la réciprocité.

Et le Conseil des États a ratifié l'accord en date du 20 juin 2013.

Quant au Conseil national il doit se prononcer rapidement avant décembre.

D’ailleurs, la Commission de l'Économie et des Redevances (CER) dudit Conseil national a déjà donné un préavis positif.

Eux, ils sont prêts après avoir fait le ménage vers des comptes encore plus exotiques dans des sous-sous-filiales !

 

Idem pour la Belgique : En juillet 2013, la Belgique était en négociation à propos d'un IGA sur le modèle des pays du G5.

 

Notez que la Chine a refusé toute collaboration. Et pour l’essentiel, il en est tout autant de tous les paradis fiscaux « submersibles » dont on parlait encore jeudi dernier en marge du post du jour membres de l’AOSIS, leurs voisins de voisinage et beaucoup d’autres en Afrique et ailleurs !

 

Notez que dès 2011, l'American Citizens Abroad (ACA), une association d'expatriés américains basée à Genève (qui représente les intérêts des Américains résidant en dehors des États-Unis), a lancé une campagne pour abroger FATCA.

L'ACA, sans rigoler, soutient que « la législation FATCA détruit les vies d'Américains moyens honnêtes et travaillant dur. Il est discriminatoire de devoir rapporter des comptes à l'étranger, plans de retraites, rentes viagères et propriétés immobilières uniquement parce que vous détenez ces avoirs à l'étranger. Les pénalités pour des manquements involontaires à faire des rapports ou des erreurs honnêtes d'omission peuvent rapidement monter à 50.000 dollars. »

Honneur aux comportements frauduleux, désormais pourchassés…

 

50.000 US$, c’est le seuil à partir duquel il faut remplir le formulaire 8938 (je suis allé voir sur le site de l’IRS) à joindre à la déclaration FBAR (formulaire 1040), mais aussi au cas où les avoirs détenus dépassent à un moment quelconque de l’année d’imposition le montant de 75.000 US$.

Ils ne rigolent plus, eux, devant la falaise de la dette, les ricains !

 

Ma question de béotien : Est-ce qu’enfin cette initiative anti-corruptrice, en fait de lutte contre la fraude fiscale, mais c’est la bonne direction, aura ou non un effet contagieux ?

À quand la saisie des avoirs-baladeurs et suspects comme ont si bien su le faire le juge et les douanes sur le pognon de notre « Nanar-national » qu’il planquait naturellement ailleurs et à l’abri le prix de son honneur ?

 

Car il pourrait aussi y avoir une troisième étape : Le pays « récalcitrant », il pourrait être interdit de « Forex » (le marché de compensation international des devises), comme l’a été depuis le 1er janvier 2012 l’Iran…

Et là, ça devient « très compliqué » de survivre pour toute une économie nationale.

D’ailleurs, les iraniens se sont donnés un « modéré » (c’est eux qui le disent…) comme président aux dernières élections.

Et celui-ci a immédiatement commencé à mettre de l’eau dans son vin son thé …

 

Voilà où il faut taper : Là où ça fait mal !

Aussi simple que cela.

Une initiative dont je me réjouis et dont il me fallait vous parler, parce que les échéances approches : Alors « faites le ménage » si vous être fraudeur-né !

Parce que tôt ou tard, on aura la même chose en « Gauloisie-de-la-triche ».

Une nécessité : L’évasion de la matière imposable coûte au moins autant que rapporte notre IR national.

Que ça devrait même être une priorité nationale… hélas oubliée par les fats qui nous gouvernent.

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14 octobre 2013 1 14 /10 /octobre /2013 04:03

La tartufferie de la Sécurité Routière et ses conséquences 

 

Parmi les 35 projets de relance industrielle, le gouvernement à décider la semaine dernière de confier à Renault le pilotage du projet de la voiture automatisée.

Mais PSA et les équipementiers devraient aussi participer aux études.

Une voiture qui analyse le profil de la route et adapte sa vitesse voire tourne le volant, c'est ce à quoi travaillent les constructeurs pour améliorer la sécurité routière.

Après la sécurité passive (équipements routiers, équipements des automobiles), on passe depuis quelques années à la « sécurité-active » permise par les avancées technologiques et l’électronique embarquée, et c’est tant mieux !

Voilà globalement à quoi va servir le pognon qui n’est pas encore rentré dans les caisses, mais que déjà, « ils » savent comment il va être claqué.

 

Oui, parce que votre sécurité n’a pas de prix et que comme vous êtes, vous là, assis devant votre écran, un tueur en série qui s’ignore dès qu’il est assis à la place du conducteur d’un véhicule à moteur, qu’il faut donc qu’on s’occupe de votre cas de toute urgence.

Non pas pour vous punir par avance, non, mais seulement pour vous empêcher de virer criminel irresponsable, jusqu’à vous ôter si nécessaire, la responsabilité de la conduite de votre automobile !

Demain, elle se conduira toute seule, ce sera « magique » et plus personne n’ira mourir sur nos routes et trottoirs.

Même pas de rire.

 

Monsieur le « sinistre du dressement reproductif », interrogé sur BFM TV, a expliqué le plus sérieusement du monde que Monsieur « Go-Ghosn » « portera le plan industriel de la voiture à pilotage automatique que les Américains sont en train d'imaginer. Ça intéresse aussi les Japonais. Donc la « Gauloisie du génie » se remet en première ligne, à l'avant-garde du progrès technologique, mais aussi à la nouvelle frontière énergétique », avec un métro de retard, a expliqué « Monte-et-bourre ».

À vrai dire, ce n'est guère une surprise après que l'on ait vu « Karlos Go-Ghosn » s'exhiber la semaine dernière dans une Nissan à conduite automatisée.

Plusieurs constructeurs ont leurs projets déjà développés de « voiture sans chauffeur » ou plus exactement d'une voiture capable de lire la route et ses obstacles pour se substituer valablement au conducteur et en plus de se garer toute seule « comme une grande » à réussir tous ses créneaux sans mollir.

Nissan pense d'ailleurs que son prototype pourrait déboucher après 2020. Le constructeur japonais faisant partie de l'Alliance, on imagine aisément qu'une feuille de papier carbone permettra de reproduire la même chose sur une Renault, du moment que ce sont des sous « Gaulois ».

 

Ce type de véhicule, avant de passer à la conduite entièrement automatisée, roule déjà avec une partie des équipements futurs. Les aides à la conduite vont croître pour suppléer aux « défaillances des conducteurs », et c'est déjà le cas depuis l'apparition des premiers antiblocages de freins (ABS) et contrôles dynamiques de trajectoires (ESP).

Combinés, ces deux systèmes, n'en déplaise aux détracteurs de l'automobile, ont beaucoup fait pour abaisser la mortalité routière.

 

Maintenant, ces aides à la conduite pilotent un freinage automatique si on se rapproche trop de la voiture qui précède, rectifient la trajectoire si elle dépasse les lignes au sol et maintiennent une vitesse constante et la distance de sécurité sur autoroute avec les régulateurs intelligents.

La lecture des panneaux, des lignes et même des obstacles, assiste le conducteur, jusqu'à intervenir sur la conduite du véhicule.

Magique, vous dis-je !

 

Reste à décoder, à la lumière de tout cela, l'enthousiasme volontiers exubérant du ministre.

Parce que si demain, on conduit « 100 % sûr », aujourd’hui on en est encore et toujours à faire pétocher le citoyen en lui expliquant qu’il est un danger public ambulant, pour tout public et même pour lui-même.

Et qu’il faut avant tout le brider.

 

Notamment sa vitesse qui va peut-être passer de 90 à 80 km/h sur route, comme le propose une commission de prétendus d’autres experts livrant toujours le même diagnostic : On sauverait des vies en procédant ainsi !

Les anglais avaient fait beaucoup mieux au moment de l’arrivée des premières automobiles mécaniques dans un monde d’hypo-mobilité : Ils avaient exigé, par la loi, la présence d’un piéton agitant un drapeau rouge devant la voiture pour annoncer l’arrivée de l’engin !

Résultat, y’a pas eu d’industrie mécanique aussi développée que sur le continent, en plein révolution industrielle naissante, n’est-ce pas.

Ils se sont recroquevillés sur le rail et en ont inventé le TGV plus tard

Question : À quoi sert donc la voiture, même ultra-sécuritaire, si elle est réputée tuer dès qu’elle bouge ?

On est tous d'accord avec ce postulat qui relève de nos cours de physique de 5ème : Plus on baissera la vitesse, moins on aura de victimes, c'est une évidence. Et c'est sans doute vers celle de l'escargot qu'il faudrait raisonnablement tendre si l'on entend bien ces Messieurs La Palice de la Sécurité Routière qui veulent, malgré nous, notre bien.

 

86 % d’exaspérés parmi « les usagers », ça a même donné l’idée à « 40 millions d'automobilistes » de lancer dimanche en 8 une pétition en ligne via un site internet dédié (www.nonalabaissedeslimitationsdevitesse.com).

« Ce site Internet permettra à chaque automobiliste d'envoyer en un clic un courriel à chacun des parlementaires de son département mais aussi au Président de la république, au Premier ministre, au ministre de l'Intérieur », explique l'association dans un communiqué.

De vous à moi, je n’ai pas encore essayé…

 

Par ailleurs, l'association a adressé le même jour une lettre ouverte au ministre de l'Intérieur « Menuet-Valse », assurant que les vitesses actuelles sur les routes secondaires ne représentent pas un danger mortel.

Après le projet d'abaissement de 80 à 70 km/h la vitesse sur le périphérique parisien, de 50 à 30 en ville, de 130 à 120 km/h sur les autoroutes, cette nouvelle offensive laisse clairement apparaître la ligne d'attaque des « autophobes ».

Ceux-là, qui sont d’ailleurs « au pouvoir » actuellement (notamment les « écolos-bobos » qui voudraient tous nous voir pédaler sur les pentes de Montmartre) s'emploient d'un coté à limiter l'usage de l'automobile, à submerger l'usager de taxes de toutes sortes et ensuite à se lamenter que l'industrie nationale du même nom, qui emploie encore une personne sur dix en « Gauloisie-industrieuse », se craquelle de toute part.

La sottise de la « crétine-attitude » et l'inconséquence de « l’autisme-trisomique » mènent hélas depuis des décennies, droite et gauche confondues, le débat sur la sécurité routière.

Quelques ayatollahs s'arrogent en plus la bonne parole et la répercutent régulièrement sur des ondes médiatiques volontiers complaisantes, pourtant payées en grande partie par la pub sur les voitures.

 

La réalité est tout autre et depuis des dizaines d'années, chacun peut mesurer que la baisse de l'accidentologie est à mettre à l'actif des immenses progrès de l'automobile elle-même dont on voit bien que l'automatisation est en marche. Bardée de systèmes de sécurité et tendant vers un pilotage automatique, elle compense, avec les dernières générations technologiques, l'impréparation des jeunes conducteurs les moins… expérimentés.

Les autres, comme moi, débranchent les automatismes après les premières frayeurs de l’ABS : En freinage d’urgence, on a vraiment l’impression que la voiture ne va jamais s’arrêter, comme sur du verglas.

Je ne vous dis pas la panique, alors que j’arrête, même sur de la glace, correctement mon véhicule en « dosant » la pression sur la pédale de frein…

 

Ayant renoncé à sa mission de formation des nouveaux conducteurs qui n'acquièrent une expérience que « sur le tas », au travers de la pratique qui suit la délivrance du permis, l'État n'a réellement agi que sur un seul poste : L'amélioration du réseau.

On voit bien que lorsque la voie est très sécurisée, la vitesse y est parfaitement possible et cela n'aggrave en rien les bilans de mortalité, bien au contraire.

Et que pour faire lever le pied aux tarés, il suffit de rétrécir la largeur de la voie publique…

 

Rêve pour certains, cauchemar pour d'autres, la conduite automatisée permettra au moins de rendre supportable la conduite soporifique sur autoroute.

Même mieux, puisque le réseau autoroutier sera « sécurisé », automatisé, avec des véhicules « intelligents » et circulant en réseau connecté, on pourra enfin rivaliser avec le TGV en toute tranquillité dès que nos moteurs accepteront de tourner autour des 300 km/h !

Au lieu de ralentir le trafic, on l’accélérera, allégeant la fatigue et multipliant le « flux passant » par trois sans aucune difficulté jusqu’à 10.000 véhicules/heure sur une trois voies !

Adieu les embouteillages !

Hélas, on tourne le dos à tous ces espoirs…

 

Un jour peut-être, il faudra réfléchir sérieusement sur l'incompétence de nos « sachants » et des analyses qu’en font nos « élus-représentatifs » d’eux-mêmes !

L'automobile a aussi l'apanage d'un contre-sens : C'est la seule à régresser dans son usage en dépit de performances décuplées !

La « vitesse » est en effet une notion de « performance » que toute l'activité humaine tend à améliorer, depuis la connexion Internet jusqu'au règlement de toute mission professionnelle en passant par les transports en commun.

La route est la seule qui régresse à des niveaux gelés depuis les années 70.

C'est comme si on vous demandait aujourd'hui d'utiliser les outils de l'époque, en dépit des progrès réalisés dans l'intervalle.

 

Cette simple notion de « performance positive » est définitivement jugée comme nuisible par quelques-uns, sans aucun débat démocratique, qui vous obligerait à reprendre une calculette (ou un boulier) alors que vous avez un ordinateur dernier cri sur votre bureau.

La différence, c'est que l'équivalent automobile des calculettes est encore en usage pour des raisons budgétaires. Il y a donc une sécurité à deux vitesses, celles des anciens modèles et celle des nouveaux.

 

Si nos élus voulaient vraiment se pencher sur un problème de vitesse, qu'ils regardent plutôt sur celle du renouvellement du parc. En aidant à acheter des voitures dernier cri, beaucoup plus sûres, ils accéléreraient ainsi l'amélioration des bilans de sécurité routière et, au passage, encourageraient l'activité industrielle et l'emploi du pays.

 

Et je ne raconte même pas les gains de CO2 avec une voiture « intelligente » jusqu’au fond de sa culasse et un simple régulateur de vitesse !

Perso, du temps de ma R5, un plein me faisait à peine 300 bornes (même en descente et vent-arrière !).

Du temps de ma 205, idem, mais le réservoir était déjà plus coûteux à remplir.

Du temps de ma R 21 automatique, pas loin de 10 l/100. Et encore, c’est un vaste progrès dans la mesure où « la tire », elle passe les vitesses toute seule telle qu’on ne peut jamais mettre le moteur en surrégime…

Ce qui n’était pas le cas de la Laguna qui a suivi avec sa boîte mécanique. À 6.000 tours/mn, elle avait des hoquets et boulottait tranquillement que 7 à 9 l/100 selon que je respectais ou non les limitations de vitesse.

La dernière, elle me fait Nice-Paris en 10 heures à 5,2 l/100 au régulateur de vitesse (même pas la peine d’envisager de s’arrêter refaire les niveaux sur le parcours), avec tout le barda dans le coffre et sous les sièges (livres, arbres, pinards, vaisselle, bagages, linge, bibelots, etc.)

Même sur les routes Corses (où il n’y a pas de limitation de vitesse, la faute aux radars qui servent de cible), elle assume tous les cols à 6,2 l/100.

Un chameau.

C'es simple, la première fois que je l’ai eue en main, j’ai ouvert le capot pour tenter de repérer la pile nucléaire d’appoint…

 

Bizarre, finalement ! Aucun d'eux n'a encore pensé à revoir les critères de la sécurité au filtre de la performance et des progrès techniques…

Je donne un exemple : 921 km du débarcadère du port de Nice jusqu’au pied de chez moi à « Paris-Plage » = un peu moins de 10 heures à vitesse limite de 130 Km/h (103 km/h de moyenne, sans les arrêts-pipi, pour cause d’encombrements à Lyon et à l’arrivée sur Bondoufle).

Alors que dans les temps archaïques, on pouvait faire le même trajet, en se tamponnant le bouchon de Montélimar en plus, en quelques 7 heures…

Si je passe à 120, je vais mettre « mécaniquement » 50 minutes de fatigue supplémentaire au compteur, mais, en ratant le créneau horaire accessible aux derniers 30 kilomètres, que je vais devoir mettre encore une heure de plus à lutter contre l’épuisement, alors que justement il n'y a plus d'aire de repos disponible, sauf sur la BAU.

12 heures de conduite, est-ce vraiment une « sécuritaire-attitude » ?

 

Naturellement : Penser, c’est parfois créer. C’est être libre.

Et ils redoutent tous notre Liberté.

Alors ils vous piquent du pognon pour payer des gens qui vont vous obliger à vous déresponsabiliser, jusque devant un volant et en attendant vous bride votre liberté de rouler à une « allure normale ».

Faudra vous habituer à devenir des acéphales, proches du pétoncle, finalement.

Parce que si ça continue, sans avertir personne, je file dans mon maquis me faire oublier et il ne vous restera que le choix de remercier vos maîtres ès-tartuferie de vous torturer ainsi pour votre bien !

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23 septembre 2013 1 23 /09 /septembre /2013 04:06

« Tour-haine » découvre soudain le suicide…

 

Si ! Non pas pour en faire un usage personnel, personne ne l’y pousse.

Quoiqu’après avoir découvert les effets gravissement létaux de l’huile de palme contenu subrepticement dans les petits-pots de pâte à tartiner Nutella, on aurait pu croire qu’elle se cachât au fin fond du pays ou des couloirs de son ministère de la santé, couverte de honte, rongée par le remord.

Pas du tout !

 

Le petit pot exquis a perduré au prix du racket d'une taxe de 300 euros la tonne… d'huile de palme – et sans obésité ajoutée aux enfants, comme elle le prédisait sinistrement.

Finalement, c’est le cochon de payeur qui paye ses propres frayeurs.

Ça tombe bien, pour une « soce », les cochons de payeurs, ils sont tous nés pour payer, justement.

Tout et n’importe quoi, finalement, même ceux qui s’ignoraient jusque-là « cochon de payeurs »…

 

Cette fois, elle convoque le destin et ses drames au tribunal de l’autisme socialiste.

Et elle ne doute de rien puisqu’elle a même créé officiellement et avec nos impôts (je ne dis plus « vos », parce que j’ai reçu ma doudoune annuelle, et là, je n’ai pu que constater qu’au lieu de me faire rembourser des acomptes déjà versés, comme tous les ans, je me fais lourdement rançonner), le 10 septembre dernier (c’est tout frais) « l’Observatoire des suicides » !

Fabuleux, n’est-ce pas ?

 

Une initiative que certains qualifieront de bienvenue (je n’en doute pas) qui a tout de même un fort côté pervers à caractère « voyeuriste » des plus désopilants pour un gouvernement de « progrès social » en marche.

Imaginez donc un « observatoire des travaux finis » de la décadence, de la déchéance d’un groupe social en souffrance…

Il paraît que certains nazis faisaient la même chose pour étudier les effets du gaz Ziklon-B sur leurs ouailles … même si d’autres estiment qu’il ne s’agit que d’un « détail » de l’histoire des opérations de la seconde guerre mondiale !

« Détail » tellement important et improbable qu’on nous le resservirait sous prétexte de connaissance d’un phénomène inexpliqué.

 

Existentialiste à souhait, elle s'attaque à un drame humain, philosophique, signe d'une souffrance intolérable, insoutenable de la crise essentialiste du genre humain, voyons donc.

Un phénomène incompréhensible pour une âme bien-née, plongée dans l’hébétude-trisomique, on n’en doute pas une seconde.

 

Parce que bon, le suicide, globalement, ce n'est pas un choix : C’est comme Dieu. Il s'impose.

Mais lui, il s’impose seulement comme unique choix lorsque la douleur dépasse la force de résister à celle-ci.

Comme d’une évidence, finalement.

Et la pudeur, le haut-pragmatisme ministériel, l’empêche de dire ce que tout le monde sait sur ce sujet.

Alors, dans sa propre crétine-attitude, elle veut seulement « améliorer la connaissance du phénomène » (ce que je viens d’en dire) et éventuellement « produire des recommandations dans la prévention ».

D’où des « voyeurs » réunis en observatoire subventionnés aux déficits publics !

Logique, quoi, pour une « soce » !

 

En fait, ce soudain intérêt pour la « viande-auto-refroidie » est vraisemblablement inspiré de l'espoir que le suicide mobilisera les pouvoirs publics au moins autant que la sécurité routière.

Notez que ... les pouvoirs publics, c'est elle ! Elle s'automobilis(t)e finalement !

C’est elle qui l’affirme, même si on ne voit pas trop bien le rapport, avant qu'elle ne dévoile ses propres chiffres.

Plus de 10.000 personnes mettent fin à leurs jours chaque année (plus que des femmes-battues à mort), et 220.000 tentent la chose.

Coût des suicides (ratés) : 5 milliards d'euros par an. Coût bien supérieur à celui des victimes de la route.

À 22,7 k€ le bout, on commence seulement à comprendre un peu mieux la préoccupation budgétaire qui se dessine derrière la logorrhée ministérielle.

 

Parce que là, deux solutions : On laisse faire et ça ne coûte plus que les frais d’obsèques (et fait la fortune des « pompes-funèbres ») et en quelques 3 siècles s’éteindra le dernier « Gaulois de Gauloisie », tout seul sur son vaste territoire déserté de tous ces traumatisés de l’âme qui se suicident.

Ou on s’inquiète un peu…

Elle, elle a donc instauré une instance où siégeront 51 institutions et membres désignés, associations, chercheurs, personnalités qualifiées, caisses d'assurance maladie, parlementaires et autres cumulards de la Républik défrayés à cet effet avec un budget à la hauteur des enjeux.

 

On se posera aussi la question du choix des « personnalités qualifiées » pour traiter du suicide et toucher des jetons de présence : Seront-ce des « ex », des repentis du suicide (loupé) ?

En revanche on aura déjà compris que les honoraires du cabinet « Technologia », expert dans la prévention des risques professionnels et qui, depuis longtemps, réclamait à « Ma Dame la Sinistre » cet observatoire où il se montre très actif pour le promouvoir, seront de la partie…

Ça mérite bien quelques encouragements sous forme d’émoluments bienvenus.

Parce qu’eux-mêmes, ils insistent pour en savoir plus sur le danger finalement hypothétique et de leurs propres aveux : « D'abord, il est important de remettre à jour les statiques sur le suicide, car celles dont nous disposons datent de deux ans. »

D’où donc sortent-ils le chiffre de 5 milliards d’euros/an et de 220.000 tentatives avortées ?

 

« Et puis, il convient de lancer des études thématiques sur des enjeux croisés comme suicide et surendettement, ou suicide et désindustrialisation. »

Et suicide et socialisme, par hasard ?

Non, bien sûr… excusez : Je tends le bout de mes doigts vers la règle en fer pour me les faire bastonner, bien sûr, ignoble que je suis !

 

Dans la foulée, la brave « sinistre de la santé », toute emportée dans son élan d’altruisme existentialiste et néanmoins socialiste, souhaite ainsi des « certificats électroniques de décès ».

Avec ou sans la case à cocher des mentions « chômage », « harcèlement », « dépression », « surendettement/insolvabilité-subie », « impôts indus », « divorce d’avec une garce » ou « divorce d’avec un marié pour tous », « a mangé de la viande impure », « contrôle Urssaf », etc.

Voire d’autres joyeusetés ayant mené au geste fatal.

Et cela afin d'améliorer la « précision des statistiques », n’est-ce pas.

 

Car elle ajoute que « des progrès considérables ont été faits dans l'imagerie du cerveau et des neurosciences. Cela ouvre tout un pan de recherche dont pourrait bénéficier la suicidologie ». Dixit la « suicidologie ». Un nouveau mot du francilien-natif pour les nuls...

Oui, oui : Creuser le déficit de la séku à faire des IRM sur l’encéphale plat des suicidés, la nouvelle méthode de redressement des comptes, n’est-ce pas.

Ou sur les déprimés avant autopsie ?

On ne sait pas encore.

 

Il est aussi question d'une mallette « pour détecter les premiers signes de la dépression » …

Un petit mot gentil de temps en temps à la future victime de soi-même devrait suffire à moins qu’un éthylotest soit pertinent, finalement.

 

Et endiguer le taux de suicide des plus de 85 ans, « qui est quatre fois plus élevé que pour le reste de la population ».

Là, il faut lire entre les lignes pour mesurer le phénomène : D’abord, ils sont les moins nombreux que tous les autres ; ensuite, à leur âge avancé, ils ont déjà tout vu ; et comme les choses se dégradent de plus en plus depuis le passage de « Bling-bling » au pouvoir et encore pire depuis l’arrivée de « François III », ils n’ont peut-être plus envie de voir la suite…

Moi, je peux les comprendre.

 

Mais globalement, l’initiative de la Miss, c’est presque du haineux. Vouloir faire le bien des gens malgré eux, leur bonheur sans leur demander leur avis, c’est quand même contradictoire avec l’idée de la charité envers autrui, même mal comprise.

Car c’est assez incroyable de pousser les gens au suicide tous les jours par des mesures liberticides et confiscatoires, jusqu’à haïr les gens heureux suspectés d'enrichissement frauduleux, et de s’inquiéter de leur geste suicidaire une fois l’objectif atteint.

Si ce n’est de la haine d’autrui, ce que je peux encore admettre, c’est que c'est de la naïveté, ou de la « crétine-attitude ». Au choix.

On pourrait même penser que ce serait une planification scientifique pour mieux connaître l’affect d’autrui et y plonger directement encore un plus grand nombre.

Surtout des opposants politiques, imagine-je…

 

Mais non, elle insiste dans le baveux lieu commun : « Bien des suicides pourraient être évités grâce à un soutien adéquat. »

C'est quoi, ce « soutien adéquat » ?

Tu leur organises « une mort digne » et « accompagnée » comme dans l’euthanasie-réformée ?

 

Mais non, suis-je kon ! « En cas de plan social, par exemple, le taux de suicide peut grimper, mais on ne possède pas de chiffres fiables sur cette question. Il convient donc d'en obtenir et de mettre en place un suivi des salariés concernés. » 

Ainsi donc, l'observatoire même pas créé a déjà livré des indications, jusque-là totalement ignorées sur les causes des suicides ?

Et y figureraient en bonne place la précarité, le chômage, les conditions de travail !

Gag, vous dis-je.

Bien des salariés suicidés ont laissé des lettres pour dénoncer le stress au rendement exigé par une politique dont les seuls objectifs sont les chiffres, ainsi qu'un climat de suspicion et de défiance.

Le problème est que les lettres ne sont prises en compte que si le suicidé a commis son acte sur son lieu de travail.

Et puis, laissera-t-on le nouvel observatoire reconnaître que la crise joue un rôle nocif et destructeur chez les suicidés.

Qui l'eût cru, d’ailleurs ?

 

Les remèdes préconisés ? Une année sans impôt, histoire de voir, pour relancer dans l’euphorie l’économie par exemple ?

Bé non !

Seulement encourager les chefs d'entreprise à ne pas nier le malaise.

Mettre en place des groupes de discussion.

Renforcer la convivialité entre les salariés.

Pendant ce temps-là, les clients iront voir ailleurs et l’usine se tournera les pouces…

J’admire le « dressement reproductif » que cela va nous procurer…

Finalement, ce sont encore et toujours les « patrons » qui sont responsables de tout dans le dogme « soce ».

Pensez donc au grabataire de 85 ans, 4 fois plus nombreux à se suicider, qui subit 20 ans après sa prise de retraite, le stress au travail !

Mais au moins on aura une réponse scientique au suicide des jeunes ... passé sous silence, qui n'ont jamais connu l'enfer construit par un ignoble patron de la lutte des classes !

Tout cela est tellement logique, n’est-ce pas…

 

Que ce soit dans une conversation de bistro ou de salon, tout le monde resterait franchement bouche bée devant un tel discours badigeonné de niaiseries dégoulinantes et de naïveté béate.

Pas sûr qu'il provoque des applaudissements, même en Conseil des ministres.

 

Enfin, cerise hilarante sur le gâteau, Madame « Tour-haine » assure qu'elle mettra en place un suivi des suicidés...

« Allo quoi ? » Tu veux suivre le suicidé dans sa tombe ou tu laisses faire les pompes-funèbres ?

 

Avouez qu’il y a de quoi adorer ce pays que j’aime tant.

Même les suicidés auront leur mot à dire, désormais.

Alors que chez nous, en « Corsica-Bella-Tchi-tchi », on est allé bien plus loin depuis des générations et des générations, puisqu’ils ont encore le droit de voter !

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19 septembre 2013 4 19 /09 /septembre /2013 04:03

Séku et rapport de la « Cour des Comtes » !

 

Cette année, le déficit du régime général de la Sécu (salariés du privé), devrait ainsi s'élever à 14,3 milliards d'euros, hors fonds de solidarité vieillesse qui en rajoute encore.

Pour la Cour, il « importe de mettre en œuvre des réformes structurelles seules à même d'infléchir durablement l'évolution tendancielle des dépenses ». Elle consacre ainsi cinq chapitres aux hôpitaux, privés ou publics, où des économies sont réalisables.

 

Et chacun de ne retenir qu’une seule chose (et de polémiquer sur le sujet) :

Se retirer de l’optique !

Décidément trop drôle…

 

Car elle suggère de réfléchir à ce que l'assurance-maladie se retire de l'optique, déjà peu remboursé et largement pris en charge par les complémentaires santés. « Dès lors que l'assurance maladie complémentaire serait généralisée, (...) pourrait se poser, s'agissant de l'optique correctrice, la question d'un réexamen de son articulation avec l'assurance maladie obligatoire englobant une réflexion sur un éventuel retrait de cette dernière du champ »

Hein ? Que quoi ?

Rien qu’une suggestion, toute symbolique, l'assurance maladie ne remboursant que 200 millions d'euros au titre des dépenses d'optique, quand les complémentaires les prennent en charge à hauteur de 3,7 milliards d'euros.

Et aussitôt, la ministre de la santé qui te nous causera aussi des « suicidés » (nous y reviendrons) de réagir : L'assurance maladie continuera à rembourser les lunettes, a-t-elle affirmé mardi coupant court immédiatement à la suggestion de la Cour des comptes.

« Il n'y aura pas de déremboursement », ajoutant avoir engagé « un processus », qui viendra à son terme « prochainement » pour voir comment « faire baisser les prix de certains produits » d'optique.

Là, c’est assez simple à faire : Il suffit de convaincre le client d’acheter du bas de gamme, et non pas les dernières technologies optiques et des montures de bijoutier…

 

La Cour des comptes insiste par ailleurs sur le développement de la chirurgie ambulatoire, c'est-à-dire les actes chirurgicaux pratiqués à l'hôpital permettant la sortie le jour même du patient. Quatre interventions sur dix sont pratiquées sur ce modèle, contre huit sur dix dans plusieurs pays « qui nous sont comparables ».

« À cet égard, le considérable retard de la chirurgie ambulatoire dans notre pays est préjudiciable. Le développement de cette pratique permettrait d'économiser 5 milliards d'euros. »

Qui ne paieront pas les frais des établissements, qui eux-mêmes pourraient mettre la clé sous la porte à défaut d’obtenir des subventions d’équilibre compensatrices…

Très drôle aussi et on ne cause même pas des conséquences post-opératoires sur les malades, bien sûr.

D’ailleurs, une de pistes d'économies possibles pour la Cour reste la permanence des soins la nuit, les jours fériés et les week-ends, où l'on assiste à une « explosion des dépenses de l'assurance maladie qui ont triplé depuis 2011 ».

C’est vraiment hallucinant tous ses malades-assurés qui oublient d’être en bonne santé du vendredi soir au lundi matin, faut-il reconnaître…

 

Des efforts peuvent également être réalisés dans les dépenses liées à la biologie médicale, dont le coût représente six milliards d'euros pour l'assurance maladie. La récente réorganisation des laboratoires « est encore bien trop timide pour faire baisser les coûts ».

L'objectif est d'agir à la fois sur la tarification des actes et sur leur nombre.

« Une économie de l'ordre de 500 millions d'euros (...) pourrait résulter rapidement d'actions résolues dans cette double direction », juge-t-elle.

Pourquoi pas ?

Il y a tant d’analyses prescrites qui ne servent strictement à rien, hors le « confort » du praticien qui voit ainsi son diagnostic confirmé…

Obligation de moyen obligeant à « de bonnes pratiques » !

 

L’industrie pharmacologique est également visée…

Mais là, le lever de boucliers a reçu moins d’audience. Il n'est « pas acceptable que le secteur du médicament qui pèse 15 % des dépenses de santé ait contribué, à hauteur d'un milliard d'euros, à 56 % des économies du secteur», a déclaré le président du Leem (Les Entreprises du médicament) fasse les frais d’une prochaine réforme.

Il a souligné que l'industrie pharmaceutique, qui est exportatrice, était « l'un des rares secteurs à représenter un véritable levier » pour l'économie avec « trois moteurs : croissance, compétitivité, emploi ».

 

Bon, bon : Tout cela est éculé, archi-connu, toujours évoqué, parfois et plus rarement, dénoncé… Même si ce coup-ci on cause peu des IJ des arrêts-maladie, des incapacités, des accidents de travail (branche qui dégage un bénéf’ : Vivement qu’on en massacre plus sur les chantiers, c’est bon pour le BTP !) et autres invalidités…

Ce qui vous a échappé dans ce rapport, hors quelques lignes d’ici-de-là, c’est la charge sur les mutuelles de fonctionnaires…

Faut dire qu’il y a de quoi !

 

La contrepartie financière accordée aux mutuelles qui gèrent l’assurance maladie obligatoire des fonctionnaires est « trop importante » relève la Cour des comptes.

En effet, les mutuelles du secteur public qui gèrent les bobos des fonctionnaires pour le compte du régime général, reçoivent en contrepartie, une « remise de gestion », c’est-à-dire une rémunération versée par la Caisse nationale d’assurance maladie. Et cette rémunération s’est chiffrée en 2011 à 270 millions d’euros.

C’est le constat de la Cour des comptes (chapitre 17, page 483).

« Les modalités de calcul des remises de gestion, très favorables, ne permettent pas d’exercer une contrainte suffisante en vue d’une amélioration de leur productivité. » Et d’insister : « Même si elles ont progressivement diminué, ces remises demeurent donc avantageuses pour les mutuelles, qui sont actuellement rémunérées à un prix supérieur à celui qui résulterait d’une gestion directe de l’assurance maladie obligatoire des fonctionnaires par le réseau des CPAM. »

Pan dans les dents !

Et c’est qui qui paye si cher le régime « des autres » ?

 

Le rapport recommande donc de « reconsidérer » le maintien de la gestion déléguée et d’aligner le niveau des remises de gestion sur les coûts de revient des CPAM pour des activités équivalentes et à qualité de service identique.

C’est d’autant plus nécessaire que les mutuelles, remarque la Cour, vont perdre des adhérents pour deux raisons : La baisse prévisible des effectifs du secteur public et celle des souscriptions des fonctionnaires auprès des mutuelles.

La gestion par les mutuelles est donc un modèle qui apparaît « à bout de souffle ».

En clair, l’influence des mutuelles pourrait reculer dans les années à venir.

D’autant plus si elles venaient à perdre la main sur la gestion de l’assurance maladie obligatoire des fonctionnaires.

Ou si les remises de gestion continuaient à diminuer.

Dans sa réponse à la Cour (page 606 du rapport), la Fédération de la mutualité Gauloise indique que celle-ci passe « sous silence une partie des réformes engagées par les mutuelles pour rendre plus efficiente leur gestion et optimiser leur coût ».

« La MNH ne bénéficie pas de remises de gestion « généreuses » et se situe parmi les organismes les plus faiblement rémunérés », assène de son côté la Mutuelle nationale des hospitaliers et des professionnels de la santé et du social (MNH), à la page 609 du rapport.

Pour comprendre, il faut aller « plus loin ».

 

Car tous de passer sous silence d’atroces réalités… des 22 régimes complémentaires du secteur public depuis la réforme de 2007.

Par exemple, à la Défense, trois organismes ont été référencés. Deux opérateurs pour les personnels civils – la Mutuelle civile de la défense (MCDef) et la Mutuelle nationale aviation marine (Mnam) – et un opérateur pour les personnels militaires, la mutuelle Unéo.

Une situation inédite qui s’explique par le statut particulier des militaires.

La Place Beauvau est le seul ministère à n’avoir référencé aucun organisme de protection sociale complémentaire.

Le dispositif est remplacé par un système plus souple de conventions pluriannuelles signées avec deux mutuelles de fonctionnaires, Intériale et la Mutuelle générale de la police.

 

« Un fonctionnaire peut être malade au Quai d’Orsay ou à Bercy. À l’Éducation nationale, il vaut mieux qu’il reste en bonne santé… » dixit un haut-fonctionnaire de la Rue de Grenelle.

Les importantes disparités de couvertures santé perdurent entre ministères.

Des différences parfois flagrantes qui s’expliquent par l’inégal soutien financier des administrations à la protection sociale complémentaire de leurs fonctionnaires.

Libres de participer comme ils l’entendent, les ministères se montrent diversement généreux : Le ministère de l’Éducation nationale a consacré en moyenne 6 euros, en 2012, à la couverture complémentaire santé et prévoyance de chacun de ses agents, contre 19 euros au ministère de la Justice, 24 euros à l’Écologie, 67 euros aux ministères financiers ou 120 euros au ministère des Affaires étrangères.

 

Dans un référé consacré à la protection sociale complémentaire des agents de l’État rendu public à l’été 2012, « les sages » de la rue Cambon pointaient déjà des « disparités de couverture », des pratiques peu homogènes et des efforts financiers inégalement répartis selon les ministères.

« Certains y consacrent par agent un montant jusqu’à 20 fois plus important que d’autres », écrivait la Cour.

Au-delà d’être inéquitable, l’effort financier de l’État employeur est modeste, mais estimé entre 50 millions et 100 millions d’euros.

 

Un état des lieux qui interpellait alors que l’univers de la santé traverse un profond bouleversement dans le secteur public.

Une mutation qui pourrait fortement s’accélérer dans les prochaines années, d’abord sous l’effet de la généralisation pour tous les salariés du secteur privé de l’accès à une complémentaire santé avant 2016, comme le prévoit l’accord national interprofessionnel sur la « flexi-sécurité » signé en début d’année.

« Les fonctionnaires auront la possibilité de rejoindre la complémentaire santé de leur conjoint travaillant dans le privé ».

« Il y a un vrai risque de voir les fonctionnaires quitter leur mutuelle ce qui pourrait remettre en cause le principe de la solidarité entre agents et entraîner des évolutions de prestations. » (FSU)

L’arrivée possible, à partir de 2015, des assurances privées sur le marché des complémentaires santés de l’État pourrait de plus dynamiter un paysage dominé depuis des décennies pas les mutuelles de la fonction publique.

 

Car dès septembre 2005, le Conseil d’État juge le dispositif d’aides des ministères à la protection sociale complémentaire de leurs agents contraire au principe d’égalité, puisqu’il réserve l’attribution des subventions aux seules mutuelles constituées de fonctionnaires.

L’arrêté Chazelle, vieux de septembre 1962, est abrogé. C’est la fin d’un système incompatible avec les règles du droit communautaire.

 

« Soyons clair, pour le remplacer, la loi de février 2007 de modernisation de la fonction publique (… a) élaboré un dispositif de nature à protéger les mutuelles », décrypte un professeur de droit public : Des principes de solidarité sont instaurés.

Un statu quo favorisé par des rapprochements et fusions de mutuelles.

Mais les inégalités s’aggravent… L’approche par ministère des complémentaires a en effet consolidé les disparités de couverture entre fonctionnaires, alertait la Cour des comptes. Pourquoi ?

« Les administrations et les mutuelles avaient chacune leur histoire et leurs pratiques. Peut-être le combat social était-il plus intense dans certains ministères… »

« Harmoniser les pratiques et les prestations entre ministères, c’est comme espérer harmoniser les primes entre les administrations. C’est très compliqué… »

« Certains ministères ont davantage les moyens de se montrer généreux. »

Jusqu’à l’ubuesque : « Dans certaines directions départementales interministérielles (DDI), des fonctionnaires issus d’administrations distinctes font le même travail, disposent d’une rémunération identique mais leurs disparités de couverture sont terribles ! »

 

La Cour des comptes suggérait de mettre fin au dispositif de référencement et de le remplacer soit par des contrats collectifs obligatoires sur le modèle du secteur privé, soit par une réallocation des ressources consacrées à la protection sociale complémentaire des agents à « d’autres formes d’action sociale ».

Le premier scénario : Quelque 2 milliards d’euros à la charge de l’État – dans un financement à 50 %.

Les syndicats sont également hostiles à la « remise au pot » à l’action sociale, c’est-à-dire le versement de chèques santé individuels. « Le danger serait de voir alors des agents aux faibles revenus se priver d’une couverture santé ».

 

La solution pourrait être intermédiaire. « Il faut instaurer les cahiers des charges les plus homogènes possibles entre ministères. C’est à dire des garanties à peu près égales partout. »

Un sujet qui devrait être inscrit à l’agenda social de l’automne ou du début de l’année 2014, c’est-à-dire après les discussions sur la qualité de vie au travail et sur les risques psycho-sociaux. La situation budgétaire déterminera alors les marges de manœuvre. En clair, pour espérer un soutien financier significatif des employeurs publics, il faudra, comme on dit, attendre un « retour à meilleure fortune »…

 

Et c’est bien là que le « bât blesse » l’animal !

Et à vous, de plus, de constater que personne, dans la presse « libre et aux-ordres », n’a abordé le sujet.

Il est explosif et coûtatif pour votre porte-monnaie, en pleine « pause-fiscale » d’ailleurs reportée à 2015…

Voire plus tard.

 

Et j’adore encore ce pays, qui se cache derrière son petit-doigt pour ne pas voir le désastre d’une remise en cause de son « modèle-social » que le monde entier lui envie mais que personne ne sait comment financer.

Sans rancune aucune,

 

I3

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9 septembre 2013 1 09 /09 /septembre /2013 04:04

Le Carlton de Lille et « Déesse-Khâ »

 

J’avais beau être « dans les choux » pour cause de décalage horaire entre la « Corsica-Bella-Tchi-tchi » et le continent (rendez-vous compte : Une demi-heure au moins d’avec la kapitale, moi qui souffre pendant des semaines quand on passe de l’heure d’été à l’heure d’hiver et vice-versa !), j’avais beau être à peine remis des embouteillages pour arriver jusqu’à mes montagnes de maquis, être noyé sous les difficultés locales de domaines qu’on ouvre après 11 mois d’absence…

Ils ont quand même réussi à me faire fendre la tronche !

 

Pensez, voilà qu’on me fait savoir que les juges d’instruction décident du renvoi en correctionnelle de « Déesse-Khâ » pour « proxénétisme aggravé » dans l'affaire précitée, excluant tout « libertinage » et parlant même « d'abattage » dans leur ordonnance citée par « Le Figaro-ci-Figaro-là ».

Alors que le sieur ainsi visé a toujours affirmé qu'il ignorait que les femmes présentes aux parties fines auxquelles il avait participé, notamment à Paris et Washington, étaient des prostituées rémunérées !

Rhôôô, les mauvaises langues…

 

Dans leur ordonnance de renvoi devant le tribunal correctionnel, les magistrats instructeurs lillois notent au contraire « qu'il n'était nullement question de libertinage, mais d'abattage et de commandes de prestations ».

Dur !

La présence à certaines soirées de couples extérieurs était davantage un « alibi », selon les juges, destiné à satisfaire l’invitant décrit en « roi de la fête ».

Pour les juges, « son ignorance n'est qu'un système de défense ».

 

L'ex-ministre « soce », ex-Dégé de la « Banque Internationale des Pôvres et autres États failliteux », ex-avocat de la MNEF, entendu comme « expert » en économie financière et bancaire par nos propres sénateurs-élus, lui qui n’a jamais écrit la moindre ligne sur un sujet économique (même pas par « nègre » interposé), « conservait la main sur la programmation des soirées, lesquelles ne s'organisaient qu'en fonction de ses disponibilités d'agenda », font encore valoir les magistrats.

Qui lui reprochent aussi la mise à disposition, pour ces soirées, d'un appartement dont il était « locataire de fait » : Il aurait ainsi « accompli un acte matériel de proxénétisme ».

Vous vous rendez-compte donc que le queutard, qui a échappé à plusieurs incarcérations pour tentative de viol et autres abus sexuels, la faute à la prescription extinctive de l’action publique, l’homme qui s’est payé une « affreuse » à 3 millions de dollars le coup foireux, dit-on, dans un hôtel new-yorkais, il serait aussi proxénète ?

Que je n’ai pas pu m’en faire ma sieste-réparatrice ce jour-là, tellement j’en rigolais…

 

Enfin voyons, les juges sont à côté de la plaque pour notre champion olympique national de la bite-en-érection, qui dispute le titre à « Berlu-Scamaroni », dit aussi « quéquette-sauvage-en-liberté ».

D’ailleurs dans un communiqué diffusé le 26 juillet, « Déesse-khâ » dénonce une « instruction exclusivement à charge », même s'il « s'attendait à cette décision et se présentera donc sereinement devant le tribunal ».

Le parquet, bien qu'ayant requis un non-lieu en sa faveur, a décidé de ne pas faire appel de ce renvoi en correctionnelle ainsi que pour des treize autres mis en examen.

 

Pourquoi sont-ils « à côté » ?

Parce qu’aucun n’a cherché à savoir d’où vient le pognon qui permet de « proxénéter » en toute liberté d’esprit.

En l’occurrence, « Déesse-Khâ » se comporte plutôt en « client », parce qu’en définitive, il « consomme », seul ou en bande-organisée, et les paiements de ses frasques se font par des « intermédiaires agréés ».

Pas de simples renvois d’ascenseur d’entreprises « redevables » : Celles-là ne sont que des réceptacles des fonds nécessaires… avec marges pour couvrir les risques fiscaux et judiciaires.

Allez donc plus loin et expliquez-moi comment un type qui gagne 800.000 dollars/an à la tête de sa banque, peut casquer 3.000.000 de la même monnaie pour « dédommager » une « Natte-fit-tas Dis-allo » ?

 

Son ex-femme, « Âne-aux-seins-clairs » est archimillionnaire vous a-t-on assené à longueur d’année.

Certes, mais un, elle n’est que l’héritière de son grand-père qui détenait quantité d’œuvres-d’art ramassées pendant guerre pour les extrader à l’abri des nazis, en Italie, Suisse et même outre-Atlantique.

On sait, puisque l’inventaire a été fait à plusieurs reprises… même si ces biens échappent à notre ISF national pour des raisons « inconnues ».

Aussi, si l’une d’entre-elle apparaissait sur le marché, pensez bien que dans ces milieux où tout le monde se connaît, le « village-planétaire » en bruisserait de tous les horizons dès le lendemain…

Ce n’est donc pas ça l’origine desdits fonds.

Deux, elle est même obligée de travailler pour assumer seule son train-de-vie de « cœur-à-prendre » et autres « faux-frais »…

Pas cohérent, finalement.

 

Pensez également que notre « bête-de-sexe » persiste à entretenir une cohorte de « spécialistes » à son service, pour sa com’, pour son intendance, ses problèmes judiciaires, et pas que des « bac - - », mais plutôt du niveau de l’expertise assumée.

Et il ne les paye pas « en nature » de ses exploits putatifs, naturellement.

Or, il n’a plus de revenus officiels, à part quelques rentes imagine-t-on, pas de quoi attirer « des belles » qu’on promène gentiment sous les « sunlights » des marches de Cannes ou dans les soirées huppées de la kapitale, histoire d’affirmer que la vie continue tout-à-fait normalement…

 

Forcément, il ne paye rien : C’est le propre des « SDF » (Sans Difficultés Financières), les « archi-riches », qui n’ont jamais un sou en poche (d’ailleurs elles sont cousues pour ne pas être déformées par les clés…), au point de parfois apparaître pingre au dernier degré et d’ignorer totalement le prix de la baguette de pain et du litre d’essence.

J’en connais comme ça, quand ils vous font cadeau d’un objet quelconque, c’est qu’ils l’ont reçu eux-mêmes en cadeau et n’en ont pas l’usage, comme quelques bottines célèbres.

Alors, ils vous le refilent et vous êtes priés de remercier et de renvoyer la pareille.

Quand il s’agit de leur faire payer vos prestations à leur égard, ce n’est jamais eux qui payent : Au mieux, c'est leur secrétariat après moult relances, parfois un tiers qui vous demandera une facture fictive pour récupérer la TVA…

Un classique !

Une fois, une fois seulement et puis vous rayez le « client » de votre carnet de contacts, c’est bien préférable, en serrant les fesses qu’aucun commissaire aux comptes ne vous « circularise » pour justifier de votre prestation ou de votre vente au quidam facturé qui vous a payé !

 

C’est le « paiement par procuration » mis en évidence dans l’affaire du Carlton ci-dessus évoquée.

Oui, mais l’origine véritable des fonds, qui financent ces blanchiments apparents ?

Eh bien les juges ont manqué d’à-propos, parce qu’ils ne sont pas allés plus loin.

Tout-au-plus, ils imaginent bien une chaîne de corruption, pense-je, partiellement mis-à-jour.

 

Pensez donc, dans ces conditions, à l’état d’esprit de « Déesse-Khâ » qui sait très bien d’où vient ce pognon, parce qu’après tout, c’est le sien, considère-t-il.

Eh oui, pour « corrompre », les gens ne sont pas fous, il faut beaucoup, beaucoup d’argent.

Et lui en dispose d’encore plus, forcément.

Alors qu’on puisse venir lui chercher des poux dans la tonsure et des morpions dans la foufoune, forcément, il prend ça de haut et parle de « procédure à charge » : On fait ce qu’on veut de « son » argent, dans la République, non ?

Y compris de se payer des putes en faisant semblant de ne pas savoir que ce sont des putes, mais uniquement des femmes tellement folles de son corps d’Apollon et de ses prouesses sensationnellement convoitées par toutes…

D’où ses prétentions et dires.

 

Cette affaire est vraisemblablement à rapprocher de celle de Boris « Bois-Lyon » qui se fait gauler à la gare du nord parigote en partance pour la Belgique avec 350.000 euros et 40.000 dollars en billets soigneusement empaquetés dans des petites mallettes.

Un « proche » de « Bling-bling », nous assure-t-on…

Mais aussi de l’affaire du siège de la rue Vaugirard de l’UMP.

Là, et je le tiens de source sûre, ils ont récupéré assez de pognon (et plein d’adhérents nouveaux : On parle de 30.000…) pour faire face sans difficulté.

Même pas eu à mettre en place un « lease-back » sur l’immeuble avec le concours des banquiers qui était près, au « cas-où ».

11 millions d’euros de dons en quelques mois !

 

J’expliquerai la manœuvre dans le prochain roman d’été. En fait, il fallait des noms, adresses, lieux et dates de naissance avec signatures (copie de la carte d’identité suffisant), pour recueillir des fonds « affectés » à ces « généreux donateurs » et blanchir ensuite les sommes manquantes.

D’où l’opération menée par ledit siège : Les permanents, ils ont aussi besoin d’être payés, n’est-ce pas, et tous les mois !

Et parce que vous n’êtes pas kons non plus, vous savez qu’à raison d’une moyenne « officielle » de 80 euros par don, ce n’est pas 30 ou même 60.000 donateurs qu’il faut, mais 137.500… !

Et si le fisc peut « traquer » facilement ces « Gaulois-là », sis au pays, ne serait-ce que pour vérifier que les crédits d’impôt délivrés ne dépassent les 7.500 € par foyer fiscal (limite fiscale, mais pas illégitime), il leur est impossible (et sans intérêt) d’aller suivre tous les « gentils sympathisants » qui ne sont pas fiscalement domiciliés au pays de la « bravitude-fiscale », d'où le choix du royaume des Belges (et autres...).

 

De même, dans l’affaire « Cas-zut-hack », il ne faut pas non plus prendre des gens pour des imbéciles…

Qu’un futur ex-ministre de la fraude fiscale ait, par un moment d’égarement dû à son jeune-âge, son inexpérience et à sa « peur du manque », épargné quelques honoraires sur un compte exogène à l’abri des yeux de son épouse, on peut comprendre.

D'ailleurs, dès qu'elle a commencé à comprendre, elle a fait accélérer la procédure de divorce...

Mais laisser pendant des années et des années dormir tout ce pognon qui représentent plusieurs décennies de la vie d’un smicard, sans même l’investir dans quelque chose, là ça devient éminemment suspect !

Et on veut nous faire avaler ça ?

 

D’ailleurs l’affaire est encore plus drôle sur ce sujet : D’après mes potes « trois-points » îliens, qu’il faut que je recoupe par ailleurs avec quelques-uns sis en Helvétie, le sieur aurait découvert, quand il a voulu en ouvrir un à Genève, qu’il avait déjà un compte dans ladite banque, crédité à millions…

Cadeau du ciel, dans lequel il aurait puisé sans se soucier de la provenance de ces fonds, ni des conséquences.

Un acte de pillage impardonnable, naturellement, aux yeux des véritables détenteurs des fonds ainsi blanchis par usurpation d’identité, dès lors qu’il n’est pas en mesure de les restituer…

Trop drôle, vous ai-je dis.

 

Fabuleux, parce que du coup, entre deux morsures de méduses de mes plages de Balagne, quand je descendais de ma montagne lire la presse locale, je me suis mis à recompter les « détails ».

D’où le thème du prochain roman en ce moment à l’écriture (quand j’ai le temps et je n’en ai pas assez à force de régler tous les problèmes de l’été et de la rentrée en même temps), dont la mise en ligne est prévue pour l’été 2014.

Il manque au bas mot 15 milliards.

Et le ministre, il nous a affirmé en juin, suite à la mauvaise humeur de quelques parlementaires, qu’il allait pouvoir en mobiliser 12, pas tout de suite quand même…

Juste le temps de les récupérer ?

D’où le petit décompte suivant : Il y en a 3 (des milliards) qui persistent à rester manquants pour avoir été blanchis, consommés, captés, par ailleurs.

Cibles toutes désignées, ces « ex », « présents aux affaires » en 91/92, qui oublient de compter leurs propres deniers, sans se rendre compte que ça aurait dû paraître suspect, même sans avoir à s’envoyer en l’air avec des putes-patentées…

 

Affaire à suivre : J’adapterai le scénario au fil des recoupements et de l'actualité, soyez-en sûr.

À moins qu’on veuille abréger mes jours entre-temps…

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