Nouveaux extraits…
Paul est toujours en tête-à-tête avec le Pape Benoît XVI…
Qui poursuit de lui lâcher ce qu’il a sur le cœur, comme d’une confession !
« Notre « Juge redoutable », dans son immense miséricorde, a été pris de pitié depuis juillet dernier, chacun peut s’en convaincre, pour ses faibles créatures pécheresses, touché qu’Il a été par toutes nos prières.
L’humanité se libère ainsi « par le haut » des écritures apocalyptiques : c’est le cœur même de la révélation promise, le sens premier et originel du mot « apocalypse », comme je viens de vous le dire.
La prière dans la Sainte-Évangile est bien plus forte que tous les sorts funestes promis au monde et ses pires présages ! »
« Pourquoi pas très Saint-Père si vous pensez qu’il est temps de bousculer les textes prophétiques ? »
« N’êtes-vous pas, mon fils, celui qui les a bouleversés ? »
Pardon ?
« Réfléchissez : vous portez le prénom de Paul, le premier converti du christianisme alors qu’il n’a pas connu notre Seigneur Jésus de son vivant. Il est tombé de son cheval et a dit : « Seigneur, qu’attends-tu de moi ! ». Et il a servi le Seigneur tout le reste de sa vie.
Mon prédécesseur a tellement prié pour le salut de notre Sainte-Église et de l’avenir de l’humanité toute entière, que nous-mêmes avons prié tant et tant pour implorer sa très grande miséricorde et sauver sa créature, l’Homme, qu’Il vous a envoyé ! »
Il ne faut pas exagérer…
« Au moment de « basculer » dans l’horreur, la douleur et le désastre, Il vous envoie vous, le lointain Paul pour renoncer à châtier sa créature pécheresse…
En somme, vous approuveriez cette décision ? »
De l’avis de Paul, Benoît XVI assumerait ainsi totalement l’épisode qui vient de se clore pour devenir seulement un « pape émérite ». Une nouveauté, vraiment…
Serait-ce aussi pour vraiment signifier au monde la rédemption et la recréation de l’Église romaine, universelle et apostolique comme il vient de le prétendre ?
Puis encore d’un coup, sans préparation : « Avez-vous déjà péché ? »
Plus qu’à son tour.
« Souhaitez-vous vous confesser ? »
La confession, c’est une chose, mais pour obtenir l’absolution, même papale, il faut pouvoir « regretter ».
« Très Saint-Père, sans vouloir vous offenser, j’ai beaucoup péché, mais je ne regrette rien ! Ce serait à refaire, je le referai ! A-t-on d’ailleurs le choix ? »
Et puis le pardon appartient à Dieu lui-même, pas aux hommes fussent-ils de grande foi !
On a toujours le choix entre le bien et le mal…
« Il y a pourtant des circonstances où on ne choisit pas entre le bien et le mal, mais entre deux maux, voire plus. Et parfois même, c’est la vie qui choisit pour vous ! »
Et puis, cet entretien prend encore un virage inattendu : « Croyez-vous en Dieu, mon fils ? »
Il serait temps qu’il s’en préoccupe un peu, là, le chef spirituel de la chrétienté.
« Sans doute moins que vous, très Saint-Père, s'il peut y avoir des nuances dans la foi. À la différence de vous, je ne suis pas aussi dévot ! »
« Votre destin est ailleurs, effectivement. Vous n’êtes pas un docteur de la Foi. Mais un soldat guidé par la « Main invisible » du Tout-puissant. »
Et voilà donc encore cette main invisible qui réapparaît pour être invoquée par le Pape lui-même !
Quelle récupération !
« Si vous doutez autant que moi, malgré tous les efforts de l’Esprit-Saint fait pour renforcer ma foi et mes convictions, dont vos exploits de l’été font partie, soutenus par nos prières, j’espère que votre sort n’est pas aussi lourd et cruel que le mien ! »
Décidément, entre les « mains invisibles » et la foi du premier des chrétiens-catholiques, Paul ressort bien perplexe de ce court entretien.
Benoît XVI se redresse et semble méditer quelques secondes.
« Un très bon choix, finalement, que cet Ordre Suprême de Notre Seigneur Jésus Christ ! Vous n’avez rien d’un saint, je l’imagine bien, mais vous êtes animé de sentiments forts qui correspondent bien à la hauteur d’âme nécessaire aux distingués. »
Encore les mêmes mots que ceux entendu de Harry Harrison Junior (n° 4) il y a quelques semaines de ça : Tous des « allumés », pas possible autrement…
« Sachez seulement que l’Ordre Suprême de Notre Seigneur Jésus Christ est issu des chevaliers du Temple partis en croisade pour reconquérir les Lieux-Saint et notamment Jérusalem, le tombeau du Christ.
Une nécessité, une commande de plusieurs de mes lointains prédécesseurs. Ils sont revenus, quand ils ont pu revenir, souvent plus riches, mais surtout plus savants. Et c’est toute cette connaissance que représente l’Ordre Suprême de Notre Seigneur Jésus Christ.
Essayez seulement de vous en souvenir et de le faire vivre. Parce que vous en êtes de toute façon digne.
Très bon choix, très bon choix… » termine-t-il son entretien avec un air encore plus malicieux qu’à son début.
Le 11, chacun aura pu découvrir l’inattendu, signé la veille :
« Frères très chers,
Je vous ai convoqués à ce Consistoire non seulement pour les trois canonisations, mais également pour vous communiquer une décision de grande importance pour la vie de l'Église.
Après avoir examiné ma conscience devant Dieu, à diverses reprises, je suis parvenu à la certitude que mes forces, en raison de l'avancement de mon âge, ne sont plus aptes à exercer adéquatement le ministère pétrinien.
Je suis bien conscient que ce ministère, de par son essence spirituelle, doit être accompli non seulement par les œuvres et par la parole, mais aussi, et pas moins, par la souffrance et par la prière.
Cependant, dans le monde d'aujourd'hui, sujet à de rapides changements et agité par des questions de grande importance pour la vie de la foi, pour gouverner la barque de saint Pierre et annoncer l'Évangile, la vigueur du corps et de l'esprit est aussi nécessaire, vigueur qui, ces derniers mois, s'est amoindrie en moi d'une telle manière que je dois reconnaître mon incapacité à bien administrer le ministère qui m'a été confié.
C'est pourquoi, bien conscient de la gravité de cet acte, en pleine liberté, je déclare renoncer au ministère d'Évêque de Rome, Successeur de saint Pierre, qui m'a été confié par les mains des cardinaux le 19 avril 2005, de telle sorte que, à partir du 28 février 2013 à vingt heures, le Siège de Rome, le Siège de saint Pierre, sera vacant et le conclave pour l'élection du nouveau Souverain Pontife devra être convoqué par ceux à qui il appartient de le faire.
Frères très chers, du fond du cœur je vous remercie pour tout l'amour et le travail avec lequel vous avez porté avec moi le poids de mon ministère et je demande pardon pour tous mes défauts. Maintenant, confions la Sainte Église de Dieu au soin de son Souverain Pasteur, Notre Seigneur Jésus-Christ, et implorons sa sainte Mère, Marie, afin qu'elle assiste de sa bonté maternelle les Pères Cardinaux dans l'élection du Souverain Pontife.
Quant à moi, puissé-je servir de tout cœur, aussi dans l'avenir, la Sainte Église de Dieu par une vie consacrée à la prière.
Du Vatican, 10 février 2013
BENEDICTUS PP XVI (Benoît XVI) »
Sans doute ce courrier était-il déjà signé au moment de la rencontre de Paul et de Benoît…
Ce sera « François », venu d’Argentine, jésuite de surcroît, premier du nom depuis 2000 ans, en référence au premier stigmatisé de l’Histoire de la chrétienté, en miroir de la dernière connue, Sarah qui a joué un rôle inattendu durant les derniers mois.
Pour entendre que les « murs de Rome » se sont bien abattus avec cette élection, puisqu’il s’agira du premier pape du « nouveau-monde », un « monde » qui n’existait même pas au XIIème siècle, époque de la prophétie.
Une nouvelle ère commence.
« Puisse-t-elle être celle de la paix et de l’harmonie des enfants du Seigneur dans la prière. »
Vous comprendrez que si quelques lecteurs vaticanais aient pu lire ces lignes avant leur mise en ligne, pour avoir, par exemple, pu pirater mon ordinateur ou quelques clés USB où traîne ce texte, il est assez logique que j’aille en référer à sa Sainteté-Papale.
À suivre donc la version définitive : Je serai peut-être même obligé « d’écraser » ces trois posts-là…
Bien sûr, inutile de vous dire qu’après ça, si demain il n’y a plus de post sur ce blog, soit un avion n’est pas rentré, soit, je ne suis plus pour une raison que j’ignore encore et pour toujours.
Premier post de cette micro-série.