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D'où Erre-Je ?

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Les Ex-Archivés

Amis visiteurs !

Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » !
Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance !
Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite !    
En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle !
Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…
15 décembre 2014 1 15 /12 /décembre /2014 07:00

Traité transatlantique : Parlementaires européens enfermés …

 

 

Habituellement, je suis plutôt « pour » une planète ouverte, aux hommes (et autres « aliènes »), notant pour ma part que des peuples qui échangent, font du commerce entre eux n’ont pas trop l’occasion de se faire la guerre.

Plus leurs intérêts sont « intriqués », emmêlés, soudés, moins ils ont proportion à s’entre-déchirer.

 

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27 janvier 2014 1 27 /01 /janvier /2014 05:05

D’ailleurs, je déprime déjà !

 

C’est « l’Ami-râle » qui m’a fait découvrir ce texte (et en fait « une suite » sous ce lien), sur un de ses nombreux blogs et sites. Je suis allé voir ici et là pensant d’abord à un HOAX.

Mais non.

Alors à mon tour, j’en reprends quelques extraits.

 

Il s’agit d’accord de libre-échange engagées en 2008. Se poursuivent des négociations « secrètes » avec le gouvernement américain, qui espère conclure un partenariat de ce type avec le Vieux Continent.

Officiellement, et à l’origine, ce nouveau régime à venir (d’ici 2 ans) devait servir à consolider la position des investisseurs dans les pays en voie de développement dépourvus de système juridique fiable.

Ce qui permettait de faire valoir leurs droits aux investisseurs, en cas d’expropriation.

On veut bien comprendre cette naturelle protection demandée par les détenteurs de capitaux dans ces pays.

Mais, que je sache, l’Union européenne et les États-Unis ne passent pas non plus précisément pour des zones de non-droit. Ils disposent au contraire d’une justice fonctionnelle et pleinement respectueuse du droit à la propriété.

 

C’est d’ailleurs un objectif légitime qui figurait déjà en toutes lettres dans le projet d’accord multilatéral sur l’investissement (AMI) négocié secrètement entre 1995 et 1997 par les vingt-neuf États membres de l’OCDE (1).

Divulguée in extremis, notamment par Le Monde diplomatique, la copie souleva une vague de protestations sans précédent, contraignant ses promoteurs à la remiser. Quinze ans plus tard, la voilà qui fait son grand retour sous un nouvel habillage.

 

L’accord de partenariat transatlantique (APT), négocié depuis juillet 2013 par les États-Unis et l’Union européenne, ne serait autre qu’une version modifiée de l’AMI. Il prévoirait notamment que les législations en vigueur des deux côtés de l’Atlantique se plient aux normes du libre-échange établies par et pour les grandes entreprises européennes et américaines, sous peine de sanctions commerciales pour le pays contrevenant.

 

Or, l’APT combine en les aggravant les éléments les plus néfastes des accords conclus par le passé. S’il devait entrer en vigueur, les privilèges des multinationales prendraient sans doute force de loi et lieraient pour de bon les mains des gouvernants.

Imperméable aux alternances politiques et aux mobilisations populaires, il s’appliquerait de gré ou de force, puisque ses dispositions ne pourraient être amendées qu’avec le consentement unanime des pays signataires.

Il dupliquerait en Europe l’esprit et les modalités de son modèle asiatique, l’accord de partenariat Trans-pacifique (Trans-Pacific Partnership, TPP), actuellement en cours d’adoption dans douze pays après avoir été ardemment promu par les milieux d’affaires américains.

À eux deux, l’APT et le TPP formeraient un empire économique capable de dicter ses conditions hors de ses frontières : Tout pays qui chercherait à nouer des relations commerciales avec les États-Unis ou l’Union européenne se verrait contraint d’adopter telles quelles les règles qui prévalent au sein de leur marché commun.

Et pourquoi pas, me demande-je, du moment que ça favorise tous les partenaires d’accords « gagnant-gagnant » pour la plus grande prospérité des peuples ? Quid novi ?

 

La puce à l’oreille qui vous démange imperceptiblement : Les délégations américaines comptent plus de six cents consultants mandatés par les multinationales, qui disposent d’un accès illimité aux documents préparatoires et aux représentants de l’administration.

Mais rien ne doit filtrer.

Instruction a été donnée de laisser journalistes et citoyens à l’écart des discussions : Ils seront informés en temps utile, à la signature du traité, lorsqu’il sera trop tard pour réagir…

Curieuse démarche, non ?

 

Et pourquoi de telles précautions ?

Officiellement, on explique, dans un élan de candeur admirable, que, et de la bouche de l’ancien ministre du commerce américain Ronald Kirk, on fait valoir l’intérêt « pratique » de « préserver un certain degré de discrétion et de confidentialité (2) ».

La dernière fois qu’une version de travail d’un accord en cours de formalisation a été mise sur la place publique, a-t’il été souligné, les négociations ont échoué – une allusion à la Zone de libre-échange des Amériques (ZLEA), une version « élargie » de l’Accord de libre-échange nord-américain (Alena).

Effectivement, le projet, âprement défendu par « Boubouche-junior », fut dévoilé sur le site Internet de l’administration en 2001. Et il a capoté.

Ce à quoi la sénatrice Elizabeth Warren rétorque « qu’un accord négocié sans aucun examen démocratique ne devrait jamais être signé » (3).

 

L’impérieuse volonté de soustraire le chantier du traité américano-européen à l’attention du public se concevrait donc aisément, selon cette double rhétorique.

Mieux vaut prendre son temps pour annoncer au pays les effets qu’il produira à tous les échelons : Du sommet de l’État fédéral jusqu’aux conseils municipaux en passant par les gouvernements et les assemblées locales, les élus devront redéfinir de fond en comble leurs politiques publiques de manière à satisfaire les appétits du privé dans les secteurs qui lui échappaient encore en partie.

Sécurité des aliments, normes de toxicité, assurance-maladie, prix des médicaments, liberté du Net, protection de la vie privée, énergie, culture, droits d’auteur, ressources naturelles, formation professionnelle, équipements publics, immigration, etc., pas un domaine d’intérêt général qui ne passe sous les fourches caudines du libre-échangisme institutionnalisé.

L’action politique des élus se limiterait à négocier auprès des entreprises ou de leurs mandataires locaux les miettes de souveraineté qu’ils voudront bien leur consentir.

Et il est d’ores et déjà stipulé que les pays signataires assureront la « mise en conformité de leurs lois, de leurs règlements et de leurs procédures » avec les dispositions du traité.

Nul doute qu’ils veilleront scrupuleusement à honorer cet engagement.

Car dans le cas contraire, ils pourraient faire l’objet de poursuites devant l’un des tribunaux arbitraux spécialement créés pour arbitrer les litiges entre les investisseurs et les États, et dotés du pouvoir de prononcer des sanctions commerciales contre ces derniers et à réparer de plusieurs millions d’euros au bénéfice des plaignants, directement piqués dans la poche des kontribuables !

 

En les plaçant sous la tutelle de tribunaux spéciaux, l’APT démontre que son objectif n’est pas de protéger les investisseurs, mais bien d’accroître le pouvoir des multinationales…

Imagine-t-on des multinationales traîner en justice les gouvernements dont l’orientation politique aurait pour effet d’amoindrir leurs profits ?

Se conçoit-il qu’elles puissent réclamer – et obtenir ! – une généreuse compensation pour le manque à gagner induit par un droit du travail trop contraignant ou par une législation environnementale trop spoliatrice ?

Si invraisemblable qu’il paraisse, ce scénario ne date pas d’hier et se réécrit dans l’ombre.

 

L’idée peut paraître invraisemblable ! Elle s’inscrit pourtant dans la philosophie des traités commerciaux déjà en vigueur. L’année dernière, l’Organisation mondiale du commerce (OMC) a ainsi condamné les États-Unis pour leurs boîtes de thon labellisées « sans danger pour les dauphins », pour l’indication du pays d’origine sur les viandes importées, ou encore pour l’interdiction du tabac parfumé au bonbon, ces mesures protectrices étant considérées comme des entraves au libre-échange.

Elle a aussi infligé à l’Union européenne des pénalités de plusieurs centaines de millions d’euros pour son refus d’importer des organismes génétiquement modifiés (OGM).

Et la nouveauté introduite par l’APT et le TTP, c’est qu’ils permettraient aux multinationales de poursuivre en leur propre nom un pays signataire dont la politique aurait un effet restrictif sur leurs profits commerciaux !

 

Sous l’empire de ces traités, ces entreprises seraient en mesure de contrecarrer les politiques de santé, de protection de l’environnement ou de régulation de la finance mises en place dans tel ou tel pays en lui réclamant des dommages et intérêts devant des tribunaux extra-judiciaires.

Composées de trois avocats d’affaires, ces cours spéciales arbitrales répondent aux lois de la Banque mondiale et de l’Organisation des Nations unies (ONU) et seraient habilitées à condamner le contribuable à de lourdes réparations dès lors que sa législation rognerait sur les « futurs profits espérés » d’une société.

Utopique ? Non ! En cours d’élaboration…

 

Ce système « investisseur contre État », qui semblait rayé de la carte après l’abandon de l’AMI en 1998, a été restauré en catimini au fil des années.

En vertu de plusieurs accords commerciaux signés par Washington, 400 millions de dollars sont passés de la poche du contribuable à celle des multinationales pour cause d’interdiction de produits toxiques, d’encadrement de l’exploitation de l’eau, du sol ou du bois, etc. (4).

Sous l’égide de ces mêmes traités, les procédures actuellement en cours – dans des affaires d’intérêt général comme les brevets médicaux, la lutte antipollution ou les lois sur le climat et les énergies fossiles – font grimper les demandes de dommages et intérêts jusqu’à 14 milliards de dollars.

 

L’APT alourdirait encore la facture de cette extorsion légalisée, compte tenu de l’importance des intérêts en jeu dans le commerce transatlantique. 3.300 entreprises européennes sont présentes sur le sol américain par le biais de 24.000 filiales, dont chacune peut s’estimer fondée un jour ou l’autre à demander réparation pour un préjudice commercial.

Un tel effet d’aubaine dépasserait de très loin les coûts occasionnés par les traités précédents.

De leur côté, les pays membres de l’Union européenne se verraient exposés à un risque financier plus grand encore, sachant que 14.400 compagnies américaines disposent en Europe d’un réseau de 150.800 filiales.

Au total, ce sont 75.000 sociétés qui pourraient se jeter dans la chasse aux trésors publics.

 

Et il va sans dire que les avocats qui composent ces tribunaux d’exception n’ont de comptes à rendre à aucun électorat. Inversant allègrement les rôles, ils peuvent aussi bien servir de juges que plaider la cause de leurs puissants clients (5).

C’est effectivement un « tout-petit » monde brassant beaucoup d’argent que celui des juristes de l’investissement international : Ils ne sont qu’une quinzaine à se partager 55 % des affaires traitées à ce jour.

Évidemment, leurs décisions sont sans appel.

 

Et ils sont déjà à l’œuvre : Ainsi l’investisseur peut revendiquer bénéficier d’un cadre réglementaire conforme à ses « prévisions » – par quoi il convient d’entendre que le gouvernement s’interdira de modifier sa politique une fois que l’investissement a eu lieu.

Quant au droit d’obtenir une compensation en cas d’« expropriation indirecte », il signifie que les pouvoirs publics devront mettre la main à la poche si leur législation a pour effet de diminuer la valeur d’un investissement, y compris lorsque cette même législation s’applique aussi aux entreprises locales…

On a pu voir récemment des sociétés européennes engager des poursuites contre l’augmentation du salaire minimum en Égypte ou contre la limitation des émissions toxiques au Pérou, l’Alena servant dans ce dernier cas à protéger le droit de polluer du groupe américain Renco (6).

Autre exemple : Le géant de la cigarette Philip Morris, incommodé par les législations antitabac de l’Uruguay et de l’Australie, a assigné ces deux pays devant un tribunal arbitral.

Le groupe pharmaceutique américain Eli Lilly entend se faire justice face au Canada, coupable d’avoir mis en place un système de brevets qui rend certains médicaments plus abordables.

Le fournisseur d’électricité suédois Vattenfall réclame plusieurs milliards d’euros à l’Allemagne pour son « tournant énergétique », qui encadre plus sévèrement les centrales à charbon et promet une sortie du nucléaire.

Il y a un an, l’Équateur s’est vu condamné à verser la somme record de 2 milliards d’euros à une compagnie pétrolière (7).

Même lorsque les gouvernements gagnent leur procès, ils doivent s’acquitter de frais de justice et de commissions diverses qui atteignent en moyenne 8 millions de dollars par dossier, gaspillés au détriment du citoyen.

Moyennant quoi les pouvoirs publics préfèrent souvent négocier dans l’ombre avec le plaignant que plaider leur cause au tribunal. L’État canadien s’est ainsi épargné une convocation à la barre en abrogeant hâtivement l’interdiction d’un additif toxique utilisé par l’industrie pétrolière.

 

En fait, l’objectif publiquement affiché, est d’éliminer ce qu’on appelle les « discordes commerciales » (trade irritants), c’est-à-dire d’opérer sur les deux continents selon les mêmes règles et sans interférence avec les pouvoirs publics.

« Convergence régulatoire » et « reconnaissance mutuelle » font partie des arguments brandis pour inciter les gouvernements à autoriser les produits et services contrevenant aux législations locales.

 

Lori M. Wallach, Directrice de Public Citizen’s Global Trade Watch, Washington, DC, www.citizen.org

Source : http://www.les-crises.fr/traite-transatlantique-typhon/

 

(1) Lire « Le nouveau manifeste du capitalisme mondial », Le Monde diplomatique, février 1998.

(2) « Some secrecy needed in trade talks : Ron Kirk », Reuters, 13 mai 2012.

(3) Zach Carter, « Elizabeth Warren opposing Obama trade nominee Michael Froman », Huffington Post, 19 juin 2013.

(4) « Table of foreign investor-state cases and claims under NAFTA and other US “trade” deals » (PDF), Public Citizen, août 2013.

(5) Andrew Martin, « Treaty disputes roiled by bias charges », Bloomberg, 10 juillet 2013.

(6) « Renco uses US-Peru FTA to evade justice for La Oroya pollution » (PDF), Public Citizen, 28 novembre 2012.

(7) « Ecuador to fight oil dispute fine », Agence France-Presse, 13 octobre 2012.

 

Les « maîtres du monde » s’organisent.

Pendant ce temps-là, vous savez quoi : Nos déficits et la pression fiscale s’aggravent, même que les « corps constitués » s’énervent déjà.

Et au café du commerce, on ne cause que des frasques de notre « François III ».

Décidément, j’adore ce pays d’autistes !

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18 décembre 2013 3 18 /12 /décembre /2013 05:04

Portiques et mouchards GPS embarqués, un danger pour nos libertés…

 

Vous l’aviez bien pressenti… Une taxe de plus, sur la « trace-carbone » des poids-lourds, mais également bien plus que ça !

 

Je reprends pour relayer intégralement ce petit-papier paru dans « Ouest-Transe ».

Source : Bretons du Monde – OBE : Porte-la-parole : Reun Allain.

Merci à lui de nous ouvrir définitivement les yeux sur les « défenseurs des libertés, égalités & fraternités » que sont nos gouvernements « Soces-de-progrès » dans leur « crétine-attitude » :

 

« Bretagne – Un jour peut-être les Français seront reconnaissants aux Bretons d'avoir mis un gros grain de sable (un gravier) dans une belle machine qui semblait pourtant bien huilée avant de démarrer en Automne 2013.

Tout était presque parfait ! Les portiques étaient déjà installés et seuls quelques camionneurs traînaient encore des pieds pour faire monter les boîtiers GPS dans les cabines de leurs camions.

 

Dans le même temps, le ministère de l'Intérieur annonçait un projet de réduction de 10 km/h de la vitesse maximale autorisée soit 80 sur petites routes départementales, 100 sur les 4 voies et 120 sur les autoroutes. Procédant ainsi, il était clair qu'on allait déclencher protestations et autres pétitions contre un projet qui allait restreindre des libertés de rouler, augmenter les risques de retraits de points, et surtout accroître les risques de litiges avec l'administration chargée de réprimer les infractions réelles ou présumées.

Appelons ce projet : plan A sachant qu'il y a un plan B autrement plus redoutable au cas où le petit peuple proteste de trop. Rien ne sera donc perdu car au pire le plan A ne sert qu'à détourner l'attention, un leurre en quelque sorte. Comme avait dit Confucius, « Quand le sage montre la lune, l'imbécile regarde le doigt ». De Gaulle avait dit que les Français étaient des veaux, donc ils regarderont le doigt.

 

Pendant donc que les braves automobilistes s'en trouveront soulagés d'une reculade programmée du gouvernement, celui-ci en profitera pour glisser un projet alternatif de boîtiers embarqués qu'on fera passer pour de véritables « Anges gardiens ». Ne protestons pas c'est déjà annoncé et personne ne dit rien. Pas encore sauf si les Bonnets rouges lèvent encore un autre lièvre ! Si la situation reste calme, Madame Chantal Perrichon, présidente de la Ligue contre la Violence Routière viendra nous expliquer le bien fondé de toutes ces mesures bienfaitrices. On y ajoutera un petit contrôle biniou anti-démarrage pour faire plaisir à quelques ligues subventionnées pour la promotion des eaux minérales et on trouvera bien une touche écologique pour avoir le soutien de la minorité verte du gouvernement. On nous annonce déjà que le boîtier ne servira qu'à garder des données de conduite enregistrées quelques instants avant et après un éventuel accident, les autres données seront effacées comme chacun feint de le croire. Tout va toujours bien jusque-là ? Oui ! C'est le ministre de l'Intérieur lui-même en personne qui l'affirme et il n'y pas de raison, n'est-ce pas, de ne pas de lui faire confiance.

 

Et on veut nous faire croire que ça pourra servir à réduire les accidents. Vrai ou faux ? Si ce boîtier est là et qu'il y a accident, c'est qu'il ne l'aura pas donc pas évité mais peut-être que la compagnie d'assurance, trouvera, elle, la bonne raison de ne pas vous couvrir après coup.

 

Ça s'appelle prendre les gens pour de c.ns car tout le hardware est déjà implémenté dans l'électronique du dispositif et notamment un GPS qui tracera votre parcours exactement comme les boîtiers écotaxes montés dans les camions. Les parcours seront tracés par un GPS intégré, et là aussi ce sera pour notre bien car s'il n'est pas utile au propriétaire, ça le sera à la police le jour où vous vous ferez voler votre véhicule. Donc vous ne pouvez qu'approuver de tels progrès. Mais diable, que vient faire l'écotaxe dans ce discours ?

 

À parler des boîtiers embarqués, on avait fini par oublier nos portiques ! À quoi servent-ils d'abord ? Ils sont équipés de capteurs recevant le signal d'identification du véhicule et si vous êtes un fraudeur ayant débranché le boîtier, votre plaque sera impitoyablement photographiée comme cela se passe avec les radars pour le contrôle de vitesse.

 

Donc vous voilà bien contraint d'avoir ce boîtier en service à moins que vous n'ayez pris la précaution d'installer une doublette frappée par exemple du numéro de votre voisin préféré qui poursuit votre charmante épouse de ses assiduités les plus dévouées.

 

Le portique ne sert pas qu'à contrôler la présence du boîtier, c'est aussi à ce moment-là que les données enregistrées seront transmises aux capteurs. On peut relever votre vitesse instantanée, calculer votre moyenne entre deux portiques, tracer tous vos parcours depuis le précédent relevé. D'ailleurs c'est bien ce qu'on attend de ce produit !

 

Si ça marche si bien pour calculer l'écotaxe des véhicules PL, on peut le faire pour un véhicule de tourisme et ainsi tout le monde utilisant sa voiture sera assujetti à un péage quel que soit l'itinéraire emprunté. Petit perfectionnement apporté au dispositif, pour vous être agréable, on pourra vous faire le prélèvement automatique, des péages, taxes diverses à venir, donc prélever les amendes, etc. Ceci est techniquement possible depuis un portique pourvu que le compte débiteur inscrit dans votre boîtier soit le bon.

 

On voit les multiples questions que cela pose. Nous connaissons la surdité de l'administration face aux réclamations des automobilistes victimes des doublettes. Tout le monde sait très bien qu'il n'est pas possible à un tracteur agricole de se retrouver flashé à 150 km/h sur une autoroute à 500 km du domicile, or les PV sont quand même adressés au propriétaire en dépit de toute vraisemblance et c'est quand même à la victime qu'on demande de prouver sa bonne foi. Voilà du grain à moudre pour les cabinets d'avocats et ça tombe aussi très bien car il y des quantités de politiciens qui se convertissent dans la profession lorsqu'ils perdent une élection.

 

Imaginez l'enfer dans lequel nous serons demain lorsque le même principe sera étendu au collectage des taxes et autres péages de nos routes. Comment se défendre lorsque nous serons victimes du vol de notre voiture ? Le problème va se poser dès maintenant avec l'écotaxe pour les camions avec d'autant plus de risques de litiges puisqu'elle doit s'appliquer en France dès 3,5 Tonnes, soit quasiment un peu plus que le véhicule de tourisme, comme un gros camping-car donc assez facile à conduire et à voler par n'importe quel conducteur.

 

Pour l'instant l'écotaxe n'est que suspendue, depuis la révolte des Bonnets rouges bretons, d'autres commencent à réfléchir aux libertés qu'ils vont perdre. Un article récent paru dans le Canard enchaîné pose la question sur les fonctions réellement « embarquées » dans les portiques et la CNIL saisie des questions sur les fichiers informatiques qui devaient prendre effet au 1er Janvier 2014 est en train de découvrir l'usine à gaz qui se cachait derrière l'écotaxe.

 

Interrogé à FR3 le 15 Décembre sur le devenir de ce projet, Stéphane Le Foll a déclaré que, quelque soient les décisions qui seront prises, ça ne fonctionnera pas comme cela était initialement prévu.

 

Si cette réflexion fait son chemin dans le bon sens, d'autre pourront dire MERCI ! Merci qui ?

 

Merci les Bretons. »

 

Hélas, l’écotaxe n’est que suspendue.

Hélas, les nouveaux modèles de voitures particulières sont toutes équipées de GPS. Et pas moyen de les débrancher…

Hélas, une simple prise permet au premier « garagiste » venu de « lire » dans la mémoire de votre ordinateur de bord qui gère toutes les fonctions de votre véhicule.

Le mien va jusqu’à m’indiquer si une ampoule électrique est ou non en panne…

Fabuleux : C’est pour ma sécurité, m’assure-t-on.

Hélas, quand j’ai pris la navette « Eurotunnel » pour me rendre en Angleterre récemment, j’ai été surpris d’entendre le robot d’accueil me souhaiter la bienvenue au portique de contrôle, en citant mes nom et prénom, les vrais !

 

Les ami(e)s, ce n’est qu’un début, demain, que dis-je, dès aujourd’hui, n’importe quelle « autorité » peut suivre toute votre vie en direct.

C’est désormais bien la dictature-numérique

Votre vie est déjà entre les mains de nos « dictateurs-sachants ».

Nos gosses sauront-ils se débarrasser de nos « autistes-trisomiques » ?

Une question qui n’a pas encore de réponse…

Mais je ne suis décidément pas fier de n’avoir pas su faire mieux.

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7 juillet 2013 7 07 /07 /juillet /2013 04:05

« We are Data » : Fascinant…

 

Le développeur de « Gauloisie-informatique»  de jeux vidéo Ubisoft, a lancé le 27 juin, un site Web révolutionnaire appelé « We are data », qui permet d’observer l’activité de trois capitales européennes (Paris, Londres et Berlin) en temps réel. « Notre objectif avec ce site est de montrer au public l’hyper-connectivité de nos sociétés, explique Emmanuel Carré, de chez Ubisoft. Toutes les données collectées sont des données publiques. C’est ça qui est extraordinaire » explique Emmanuel Carré, de chez Ubisoft.

 

Les développeurs d’Ubisoft ont décidé de montrer que le principe de « ville intelligente » entièrement contrôlée informatiquement n’était pas une simple utopie, mais qu’elle faisait déjà partie de nos vies.

Grâce à un système innovant d’open-data, ils ont réuni sur un même site Web un ensemble de données disponibles sur Internet, et les ont superposées sur la carte en 3D des différentes villes.

 

Ainsi il est possible de voir, en temps réel, la géolocalisation des caméras de surveillance, des relais Internet, mais aussi des personnes qui tweetent ou encore de celles qui envoient des photos par Instagram.

Il est aussi possible de suivre les rames de métro qui se déplacent le long des lignes, ou encore les emplacements de bornes « Velib’ » et le nombre de vélos disponibles.

Au-delà de son aspect utile, le but de ce site est d’immerger l’utilisateur dans l’« open world » de leur nouveau jeu « WatchDogs », sauf qu’il s’agit ici de la réalité.

 

Dans ce jeu, qui a rencontré un énorme succès à l’E3 – pour Electronic Entertainment Expo, le plus grand salon international du jeu vidéo – en 2013, le joueur prend le rôle de « Aiden Pearce », un hacker qui grâce à son Smartphone a la possibilité de contrôler n’importe quel élément de la ville de Chicago, aux États-Unis. Celle-ci reconstituée de manière ultra-réaliste, fonctionne comme une « ville intelligente », c’est-à-dire comme entièrement contrôlée par un système centralisé, le ctOS, que le joueur est en mesure d’infiltrer.

 

La récente actualité concernant les révélations d’Edward Snowden au sujet du programme secret de surveillance américain « Prism », met en perspective cette idée de contrôle centralisé des données qui organisent nos vies.

Comme dans le jeu « WatchDogs », se pose la question de la limite entre libre circulation des données et contrôle de celles-ci. Les équipes d’Ubisoft se sont renseignées auprès d’experts de la sécurité informatique pour rendre plus réalistes les méthodes employées par le hacker dans le jeu vidéo.

 

L’application « We are data » sera bientôt disponible sur tablettes et Smartphones, et permettra, en plus de se géo-localiser sur la carte interactive, et ainsi de voir tout ce qui se passe autour de soi d’invisible.

 

L’annonce m’a soufflé.

On avait déjà eu la série télévisée danoise de « UBot », nous faisant vivre les déboires de scandinaves aux prises avec des cyborgs à la recherche de leur identité.

On a eu « Prism », ce vaste programme « d’intelligence » (au sens anglo-saxon, à savoir seulement le renseignement, et non pas la capacité à relier deux notions nouvelles par un lien nouveau comme du temps des « anciens »), qui espionne toutes nos vies.

On a eu « Google Earth » qui nous plonge dans notre chez nous – et chez nos voisins.

On a eu cette série télévisée américaine – dont je ne me rappelle plus le nom – de ce génie de l’informatique qui aurait créé un logiciel espion capable de « sortir » le nom d’une personne liée à un crime à venir.

 

Bé nous voilà déjà dans la fiction la plus extraordinaire qui met au bout des doigts, par votre Smartphone ou tablette interposé, votre environnement immédiat en 3D.

 

Vous savez quoi, je garde mon vieux GMS (offert d’ailleurs par ma petite-sœur il y a bien presque 10 ans, celle qui si elle n’existait pas, il faudrait l’inventer), afin qu’on me foute la paix…

Et puis pensez à me faire régler mon anti-virus pour bloquer tous les cookies qui traînent : Pour l’heure, j’en suis à garder seulement sur le cloud mes courriels (la peur de saturer mon disque dur avec les centaines de courriels reçus et Outlook que je n’utilise pas) et efface toute trace de navigation internet quotidiennement et automatiquement.

Même mon ordinateur ne garde pas mes mots de passe, que je change régulièrement, des fois qu’on me pique mes identifiants pour mieux les pirater.

Mais est-ce bien suffisant, finalement ?

 

« Big-Brother » est déjà parmi nous et il ne sait plus quoi inventer pour nous faciliter la vie afin qu’on l’aime encore plus et plus fort.

Rappel de ce que vous lirez ici même le 6 août prochain :

 

« 31 – Lorsque ce sera le plein de l'An Mille qui vient après l'An Mille

Les hommes auront enfin ouvert les yeux

Ils ne seront plus enfermés dans leurs têtes et dans leurs cités

Ils se verront et s'entendront d'un point à l'autre de la terre

Ils sauront que ce qui frappe l'un blesse l'autre

Les hommes formeront comme un grand corps unique

Dont chacun d'eux sera une part infime

Et ils constitueront ensemble le cœur

Et il y aura enfin une langue qui sera parlée par tous

Et il naîtra ainsi enfin le grand humain »

 

Une prophétie qui date de 9 siècles et vers laquelle on marche à allure forcée.

Et après ça, vous me prétendrez qu’il n’y a pas « un plan » ?

 

Bonne journée quand même !

 

I3

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14 mars 2013 4 14 /03 /mars /2013 10:51

Totalement « bluffé »…

 

Préparant toujours le roman de l’été (je rame, je rame sur l’écriture de « Parcours Olympiques »), je vous avais fait un post sur la démission surprise de « B 16 ».

Ce qui a valu à ce blog d’être propulsé au 28ème rang de la plate-forme over-blog le soir même de l’élection de notre nouveau pape, apparu « au balcon » en plein JT de 20 heures, tellement les internautes se sont déchaînés sur divers thèmes… pour atterrir, pour les plus pugnaces, sur ledit post.

Le web me réservera toujours des surprises inédites…

 

Comme vous pouvez le relire, j’y faisais un portrait rapide des candidats les plus sérieux à la succession de « B 16 » dont il faut rappeler que le soir même de sa démission, la foudre s’est abattue sur le dôme de la basilique Saint-Pierre, alors que le jour même où il s’est installé à Castel Gandolfo, les sismographes ont enregistré une légère secousse tellurique … tout-à-fait inappropriée, sous le lac Albano voisin !

Passons : La vie est ainsi faite de nombreux hasards hasardeux !

Même si ce n’est pas suffisant pour me faire plonger, tête la première, dans « l’ésotérisme-ébouriffant » tout aussi aléatoire…

 

Dans la liste que je vous faisais des « papabile » les plus sérieux, ne figurait pas le nom du cardinal Jorge Mario Bergoglio, car il avait déjà été parmi les favoris du précédent conclave, le concurrent le plus sérieux de « B 16 ».

Aucun des deux hommes ne souhaitaient – on l’a appris par la suite – être élu pape, évêque de Rome. Dans leur immense sagesse (peut-on supposer), les cardinaux avaient logiquement choisi le plus âgé des deux, pensant sans doute qu’ainsi « la charge » de la fonction pèserait moins longtemps sur l’élu.

Une façon de se défausser du problème.

Et puis, conformément à son « sobriquet-malachiste », De gloria olivæ (de la gloire de l’olivier, première brindille rapportée à Noé par la colombe lâchée en éclaireur après le déluge biblique, devenu symbole de paix, pour orner le logo de l’ONU, et de prospérité), lui irait pas si mal, quand on aura découvert les « non-dits » de son pontificat, finalement : Il a bien bossé, quoiqu’en disent tous ses détracteurs (on verra ça aussi cet été).

Pour l’heure, on en reste à l’idée qu’il a été élu peu de temps après le dimanche des rameaux, qui célèbre l’entrée en gloire de Jésus à Jérusalem, avant sa passion et sur son âne gris (qui depuis et à travers toutes ses descendances en porte encore la trace sur son dos, comme d’une croix sombre).

 

En revanche, je vous avais glissé deux « Pierre » : Odilo Pedro Scherer, brésilien, et Peter Kodwo Appiah Turkson le ghanéen, tous les deux sexagénaires.

Et mon choix personnel se portait plutôt sur l’africain … si et seulement si, le conclave persistait une nouvelle et dernière fois à se conformer aux délices des prophéties diverses qui circulent encore un peu partout.

Mais le brésilien aurait été un choix tout autant … « correct » !

Et puis, ça pouvait nous donner un « pape de combat », assez jeune et souple du jarret pour affronter les délires suicidaires du monde.

 

Pour vous remettre dans la tête toute l’importance de ces « divers prophéties », il faut tout de même que vous acceptiez l’inacceptable et incontournable réamité, à savoir que toutes ces sommités du monde catholique ne sont plus des enfants-de-chœur, depuis bien longtemps à leur âge avancé, et aux autres très hautes fonctions qu’ils occupent tous.

Au contraire, ce sont des experts très pointus des « écritures », de toutes les écritures des religions du Livre.

Ils les connaissent toutes, les officielles depuis l’Ancien testament, en passant par les 4 évangiles retenus par le canon, plus les autres, ainsi que textes para-évangéliques comme les épîtres, mais également le Coran et tous les textes « parabibliques » et connexes (y compris de l’indouisme et du bouddhisme), jusqu’au moindre détail de l’histoire de l’église papiste retracée dans les travaux de leurs prédécesseurs et autres encycliques : Des très forts en thème !

Pas des ingénus, plus ou moins « illuminés » et allumés, loin de là…

 

Personnellement, je me considère à côté d’eux comme un « nain » en la matière. Enfin, plutôt un « microbe ».

D’ailleurs, ça ne m’intéresse pas : Je prends le « dogme religieux » seulement comme d’un fait (comme l’idée que le soleil se lève à l’horizon plutôt le matin que le soir, depuis toute éternité incontournable).

J’ai mon propre corpus de croyances qui diverge nettement d’avec le canon papiste, et la différence entre eux et mon « moi-même », c’est que je ne suis pas un prosélyte qui cherche à diffuser mes propres délires ou croyances … le contraire des « pasteurs de la foi », dont je me méfie, finalement.

De toutes les fois et religions, faudrait-il rajouter : Ce ne peut être qu’une démarche personnelle, intime même, qui ne regarde personne.

Les chrétiens papistes en disent qu’il s’agit de son « chemin de foi », justement.

En revanche, je suis baptisé « papiste » : Là encore, c’est un fait incontournable. Et comme conséquence directe, toutes les autres religions sont « hérétiques » de mon point de vue … même si je les respecte très largement : C’est mon dogme à moi et je m’en contente !

Passons.

 

Alors, des « docteurs de la foi papiste », réunis en conclave, naturellement qu’ils ont les mêmes « prérequis », les mêmes sources, les mêmes schémas de pensée et la même connaissance encyclopédique à partager.

Dans leurs sources d’inspiration, il y a les évangiles, dont celles de Matthieu et de Jean. Le texte de l’apocalypse de Jean, mais aussi le Talmud et ses côtés apocalyptiques, les textes coraniques et les leurs, les prophéties diverses, depuis Elie, Ali et jusqu’à celle de Jean XXIII en passant par Jean de Jérusalem, Malachie et les secrets de Fatima.

Et tous convergent vers un ensemble cohérent qui va vers la « révélation ».

Parce que si l’apocalypse a été interprétée comme la fin du monde (de la Jérusalem, de Rome, qui ne sont que « des mondes »), et par extension, la fin de l’humanité (et ses terreurs millénaristes), en fait apocalypse signifie d’abord et étymologiquement « révélation ».

Bref, ils sont rentrés en conclave avec ce corpus commun, dans la tête et dans le cœur, qui est un tout.

Un tout unique et solidaire, indivisible.

(Y’a qu’un juriste pour comprendre la notion, puisqu’elle s’applique aussi à la Loi, à toutes les lois pondues au fil du temps et accumulées par sédimentation fossilisante… Et ceux qui ne sont pas d’accord, qu’ils soient « Bling-bling », « François III », « Sicile-Du-Flot », « Monte-Bourre » ou « Air-Haut » à vouloir les « réformer » en permanence, ils n’ont rien compris à rien…)

 

Très logiquement, il devait en ressortir un « Peter », ou un « Pedro », d’autant que « B 16 » a pris soin d’annoncer sa démission le jour de la célébration de « Notre dame de Lourdes », se mettant ainsi sous la protection de celle-ci et qui fait référence à un site générant de grandes dévotions, pour un effet … le jour de la Saint-Romain !

Quoiqu’on fasse, le prochain pape sera donc « Petrus Romanus » annoncé par Malachie !

Et là encore, ceux qui pensent que ces choix sont le fait du hasard passent manifestement à côté de quelque chose … au moins assez drôle pour ne pas être innocente.

Bref, pourquoi autant de messages subliminaux, voire très ésotériques, dans un sens, et tout d’un coup un « Jorge Mario Bergoglio », encore assez âgé, argentin d’origine italienne, par-dessus tout ça jésuite de la Compagnie de Jésus, qui prend pour la première fois le nom de « François » (fondateur de l’ordre régulier – et de pauvreté – des Franciscains) premier stigmatisé historique de l’histoire de la chrétienté ?

 

Pour tout vous dire, j’étais ce soir-là chez la voisine (celle qui a la télé) et ma première impression a été celle d’un virage à 180°, doublée d’une certaine déception.

Et puis ce gars-là, que personne n’attendait, il te nous fait un « Pater Noster » et un « Ave Maria » dans le texte et en direct, avant de demander la bénédiction de la foule amassée sous sa fenêtre !

Chapeau-bas.

Bluffé !

Côté humilité, côté changement radical, côté « je suis (j’ai toujours été) votre humble serviteur », ça nous change radicalement des attitudes classiques et répétées en la matière.

Et c’est parfaitement conforme à celle du Christ Soi-même, vous rappelle-je, (hein … La « Compagnie de Jésus » !) dont on rapporte encore que pour signifier sa propre humilité de « Fils de Dieu », il a été jusqu’à laver les pieds de ses propres apôtres, crottés et dégueulassés par la poussière de la journée.

Dont acte.

 

Le dernier pape sera donc, et aussi, le premier et non pas « l’ultime » comme on a pu le croire jusque-là (moi le premier).

Et ça, c’est une bonne nouvelle : Nous sommes entrés, ou en train d’entrer dans une nouvelle ère, celle de la « révélation ».

L’apocalypse de destruction est passée (les effets de la Paix – relative il est vrai – de De gloria olivæ en marche) sans même que nous nous en soyons rendu-compte : Destruction, misère, lamentations, afflictions prévues et prophétisées par tous, c’est désormais du passé !

On va droit vers « autre chose », une « nouvelle Rome » (encore et toujours cette idée d’une « nouvelle Jérusalem », suppose-je).

Et les « jésuites » vont pouvoir nous expliquer toute la portée symbolique du sens des écritures apocalyptiques, puisque les faits prophétisés et redoutables pour l’humanité, prise dans sa chair et non dans son esprit, n’ont finalement pas eu lieu.

La force de la prière a évité au « JP2 » de mourir à l’occasion de l’attentat dont il a été victime, alors que le troisième secret de Fatima, révélé par la suite, était bien celle d’une vision de sang et de larmes, d’un carnage des croyants, où « un homme en blanc » s’écroulait sous le glaive de feu !

Et il faisait suite aux deux autres secrets, la guerre mondiale et l’autodafé des peuples… d’Europe, qui ont bien eu lieu, eux.

 

D’autres « forces » ont pu éviter le pire pour l’humanité toute entière, tels que les attentats de 2001 ont échoué dans leur objectif d’un embrasement généralisé de la planète (« l’an mille après l’an mille » de la prophétie de Jean de Jérusalem, texte lui aussi inclus dans le neurone des cardinaux).

Au contraire même, leurs initiateurs sont déjà tous morts, ou réduits à l’impuissance.

Comment en être sûr ?

Perso, j’ai bien une idée que je vous exposerai cet été, mais ce n’est qu’une « pure construction intellectuelle » sans grande importance.

Sinon qu’elle date de janvier 2012 (précoce l’Ignoble) alors que je finissais l’écriture du tome II de « Au nom du père ».

 

En attendant, le conclave a eu manifestement d’autres sources … concordantes elles aussi, auxquelles je n’ai pas accès (mais qui semblent se recouper), telles qu’ils n’ont pas hésité plus de deux jours, à sortir des chemins battus et rabattus pré-tracés !

Bravo et bienvenu à « F1 ».

(Notez au passage, comme d’un autre clin d’œil, qu’en « Gauloisie-historique », nous en sommes déjà au numéro 3… Toujours en avance, la fille aînée de l’Église !)

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22 septembre 2011 4 22 /09 /septembre /2011 04:06

À plusieurs reprises et mots couverts.

 

 

 

En relisant les posts-passés de cette rubrique, leurs dates (les deux premiers en février 2011, et l’avant dernier en juin dernier, les trois plus importants), je me demandais si je n’étais pas « manipulé » à mon corps défendant.

 

Disons « guidé »…

 

 

 

Y’a bien eu mon fameux épisode de « black-out » de décembre 2010 qui s’est traduit par « mes conversations exotiques » assez surprenantes entretenues avec mes « on ».

 

Ils ne se sont pas vraiment re-manifestés depuis.

 

Pourtant, pourtant, j’ai passé quelques heures cet été à regarder les étoiles filantes (quatre, les 9, 11 et 13 août dont une « très belle » avec un panache de fumée révélée par la lumière lunaire) et les satellites (4 aussi, dont l’ISS qui plongeait dans la nuit vers le nord-est au-dessus du Cap-Corse), à m’interroger sur mon sujet du bac philo (celui qui m’a valu la deuxième meilleure note de l’épreuve de l’époque et la mention…).

 

« Pourquoi le sage se tait-il ? »

 

Avec le recul (et l’âge avançant), je constate que j’étais hors-sujet et ne méritais pas cette note (ni d’être bachelier) : Il se tait, parce que personne ne l’écoute !

 

Aussi simple que cela et je ne l’avais même pas évoqué…

 

Et c’est pourquoi je persiste à dire : Je ne suis décidément pas un « sage ».

 

 

 

J’ai surtout lu et écouté, tout ce qu’on avait à me dire, souvent entre les lignes, entre les silences.

 

Bien sûr, nous avons causé « vie locale » avec mes « cousins Corsi ». Beaucoup de mes « îliens-locaux » sont impliqués dans la « vie de la cité », font donc de la « politique », comme d’un jeu « natif ».

 

On a blagué sur les frangins « trois points » dont je sais l’appartenance de quelques d’entre eux, et de leur « rentrée » fin août en « table » (19 obédiences, autant de « mouvements politiques » locaux, des réseaux « pas possible » et deux ministres qui venaient les brosser dans le sens du poil dans la perspective des échéances électorales)…

 

Vous savez que je reste à l’affût de « mes pirates », ceux des « posts du mois d’août 2008 », si étranges, si éloignés de mon imagination pourtant fertile.

 

Ce blog est lu et archi-lu par quelques-uns, et je cherche des indices.

 

Et on en profite pour me dire des choses incomplètes, morcelées, mais qui se recoupent au fil du temps, s’emboîtent comme dans une logique « underground » qui m’échappe : On veut me faire dire des choses que je suis censé ignorer, on me cache des choses que j’aimerai bien connaître…

 

Mais que je n’ai pas le droit de savoir.

 

 

 

Dernière synthèse du moment (parce que ça va forcément évoluer à un rythme et une cadence inconnue) :

 

Mes posts de février, « ils sont très bien ».

 

Le premier n’est pas mal du tout, mais « est incomplet » : Il lui manque une clé de voûte.

 

Le quatrième « est rigolo », mais pas totalement faux : C’est simplement un peu plus complexe que ce je décris.

 

Le second « est mieux », mais lui aussi est incomplet parce qu’il y a un niveau encore « supérieur ».

 

Les deux autres n’ont aucun intérêt, surtout le cinquième qui est hors-sujet.

 

Quel « niveau supérieur » ?

 

 

 

Pas de réponse immédiate, bien sûr.

 

Mais plus tard durant le séjour, quelques « informations » que j’avais déjà entendues avant et par ailleurs, qui se recoupent donc, quasiment avec les mêmes mots.

 

 

 

Le monde change « ses alliances ». Au gré des circonstances et des époques.

 

Il y aurait ainsi « 7 forces ». Parmi les deux des plus anciennes, l’une s’est subdivisée sans s’éparpillée et la première s’est fractionnées en mille pièces, qui se reconstruisent et se démantèlent.

 

 

 

1 – D’un côté les « forces noires » des ordres fascistes, nationalistes, recroquevillées et de pouvoir absolu, quasiment antédiluviennes.

 

Qui s’éparpillent aujourd’hui entre néo-nazis et regroupements du genre KKK (dont des illuminés font encore « massacre aveugle » jusqu’au tréfonds de la Norvège) et jusque chez mes « natio-Corsi ».

 

Globalement, elles ont une vocation « élitiste-aryenne », haineuse de « l’autre » et sont antisémites et forcément racistes.

 

 

 

Juste un aparté sur leurs « origines » : Au commencement, « l’homo-sapiens-sapiens » descendant de ses arbres, était un « chasseur-cueilleur ». Donc « nomade ».

 

Au fil du temps et de la pression de la « pousse de sa nichée », il s’est sédentarisé en devenant « agriculteur-éleveur ».

 

Sédentarisation entrainant forcément l’installation, et la défense, d’un territoire induisant elle-même une « communautarisation » plus ou moins évoluée.

 

 

 

Quand les uns ont commencé à se singulariser, sont nés les notions de « races » et de « peuple », assis sur un « territoire » qu’ils maîtrisaient.

 

Pendant que d’autres sont restés « nomades ». Et l’une de cette « tribu » semi-sédentarisée, pour se « singulariser », s’unifier, se « sceller » à son tour, a « inventé » Dieu, l’Unique, choisissant « Son » peuple parmi tous.

 

Vous connaissez la suite, Ismaël, Isaac et les fils de ses concubines postérieures au décès de Sarah.

 

 

 

2 – Car naturellement, de l’autre, des « sémites » originaux (« élitistes divins »), enfants d’Abraham, sont subdivisés entre ses fils.

 

Ismaël n’est pas encore « constitué » en groupe de pression, malgré la bannière du Prophète, mais la « normalisation » de groupuscules tels qu’Al-Qaïda restent les prémices de leur montée en puissance, nourris aux pétrodollars…

 

(Je densifie un peu, parce qu’on ne va pas refaire la genèse ici !)

 

 

 

Ce second groupe, s’est donc subdivisé entre trois sous-groupes : « Les sionistes », les « hébraïques » et les « financiers » (la « nébuleuse Rothschild »).

 

2.1 – Les premiers portent la « Terre promise » et son avenir.

 

2.2 – Les seconds constituent la diaspora disséminée partout dans le monde (un nomadisme tardif et « sédentaire »).

 

2.3 – Les troisièmes dominent aujourd’hui la finance mondiale derrière leur leader incontournable et sa propre diaspora qualifiée de « Rothschildienne » et Cie.

 

Une sorte « d’empire qualifié », construit au fil du temps.

 

 

 

3 – Puis, s’est constitué, un peu en amont des « lumières » les maçonneries, qui « transversent » l’essentiel des 4 « forces premières » déjà présentes partout dans le monde et dès l’origine, à travers les empires coloniaux.

 

 

 

4 – À la fin de la seconde guerre mondiale, a été abritée une « 6ème force », états-unienne, avec son bras armé qu’est la CIA, sur les ruines de l’OSS dissoute en 45, qui reste au service de la force « 2.3 » et des industries financées par celle-ci, sans perdre de vue les forces « 2.1 » et « 2.2 » au nom des intérêts américains.

 

 

 

5 – Enfin, dans la foulée et les années 50, a été fondé le groupe Bilderberg, en second relais des « transversales » existantes, notamment de la franc-maçonnerie (et quasiment sur le même modèle, hors « l’initiation »).

 

 

 

Rien de religieux, hormis les sous-groupes « 2 et suivants », rien de « philosophique » hors le premier groupe historique, de loin le moins actif.

 

« Et alors ? » m’enquière-je.

 

 

 

Tout le reste, absolument tout, tout ce qui est décrit dans les deux premiers posts notamment, n’est qu’une déclinaison de ces « 7 forces ».

 

Il n’y a rien de ce qui se passe dans le monde, de ce qui se fait, de ce qui doit se faire, sans qu’au moins trois, parfois quatre de ces « forces » n’en soient d’accord au préalable, jusque dans l’investissement dans la recherche, dans un territoire, dans un cénacle comme l’ONU, l’OCM, la Commission de Bruxelles, l’OTAN, l’Unesco, le BIT ou n’importe quelle autre organisme international, et y compris dans toutes les grandes entreprises transnationales, américaines notamment.

 

« Et pourquoi tu me dis ça ? »

 

 

 

Parce que les « alliances » sont réversibles. Bilderberg et la CIA sont en train de « diverger » d’avec les « Rothschildiens », suite aux déroutes financières de 2008 et 2011 qui les ont tous affaiblis.

 

Parce que les « sionistes » s’inquiètent du « printemps de Jasmin » qui peut déboucher sur des mouvements fondamentalistes repris par les « fascistes », et parce que les « maçons » et la diaspora juive sont déboussolés par ces « frictions » et « dissensions ».

 

« Le monde des soixante dernières années est en passe de se disloquer : Après tout, c’est la CIA qui a armé Ben Laden et que, dix ans plus tard, ce cancer, ce sida-là, n’est toujours pas totalement éradiqué. »

 

Et il veut que je publie ça ?

 

« Et pourquoi tu me dis tout ça ? »

 

 

 

Pour que je sache. Pour que j’en fasse un post.

 

Une plaisanterie ?

 

« Pour tâter de la réaction… dans les têtes et en amont ? D’accord, mais à condition que tu me dises ce qui va en accoucher ! »

 

Suit alors plusieurs soirées et rencontres nocturnes, vespérales et une diurne où l’on parle d’autre chose.

 

 

 

La « diurne », dans les allées d’un supermarché local, à la recherche du meilleur pinard… local (je suis reparti avec plusieurs cépages vers les caisses…) fut la bonne, avant le retour.

 

Et avec un énigmatique : « Tout va dépendre des élections américaines du 6 novembre 2012. Ce sera le come-back des « forces noires » ! Et elles vont prendre leur revanche. »

 

Comme déjà, je vois bien « Déesse-Khâ » prendre la sienne, l’homme anti-Rothschildien, anti-CIA, pro-diaspora et probablement « pro-sioniste », en devenant notre prochain premier ministre (juin 2012 et plus sûrement d’ici septembre 2013, sous la poussée des prochaines tempêtes financières), ça va tirer à hue et à dia entre les deux rives de l’atlantique.

 

 

 

En revanche, je ne lui ai pas dit (j’allais au parking avec mon caddie brinquebalant), mais pour d’autres raisons bien claires, d’autres causes, la « haute-finance » va également tout faire pour consolider son pouvoir presque tout neuf, sur les États & Nations, par le poids de l’argent donné par les kontribuables de tous pays à travers l’endettement stupide et manichéen, depuis les années faciles de l’argent facile dès 1980, représentant un pouvoir désormais politique, parce que géré par eux-mêmes, de « peser » sur la vie de chacun et les législations nationales et transnationales : La Grèce, l’Irlande, L’Espagne et demain la « Gauloisie ruinée », peut-être avant même l’Italie, vont être « broyées »…

 

Ce sera aussi l’apogée prévisible des sous-groupes de « type 2 », avant qu’ils ne s’effondrent ou se replient.

 

Je n’ai pas dit non plus que le « salut » passera par Pékin, provisoirement (comme en Grèce, en Afrique, en Amérique-latine) avec l’Inde en éclaireur (comme l’acier, les chantiers navals, le high-tech ou autre) jusqu’en « Gauloisie délocalisées »…

 

Avec leurs propres impériums.

 

 

 

« C’est bien, Infree, je vois que tu commences à comprendre ! », même si je n’ai rien compris du tout, finalement.

 

Et c’est un « cousin-frangin-trois-points », qui plus est nationaliste Corsu dans le civil, qui me dit ça ?

 

Ça valait bien un post, en effet !

 

Même s’il ne va pas être content…

 

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8 juillet 2011 5 08 /07 /juillet /2011 14:06

« Nous arrivions au bord d’un immense précipice, c’est alors que nous avons fait un grand bond en avant ! »

 

C’est un peu ce qui arrive une nouvelle fois à ce blog : La troisième !

On m’avait bien dit, « Jamais deux sans trois ! ». C’est fait.

Si c’est nettement moins menaçant que les deux fois précédentes (je ne compte même pas l’histoire arrivée au précédent blog, dans le lot : Là, il était question de se « frotter » à la cohorte des juristes du groupe TOTAL…), j’ai donc appris à vivre avec depuis.

 

Bon, il est vrai qu’entre mai 2010, où « trahi » par « l’Ami-râle » qui avait cru bon de dévoiler mes futurs posts d’août 2010 à une kyrielle « d’obscures », je me suis retrouvé avec un « service qui n’existe pas » planqué dans une camionnette immatriculée en Pologne, dotée d’une bardée d’antennes aux dimensions diverses, carrément garée sur un trottoir à proximité de mes bureaux parigots, sans que celle-ci ne prenne le moindre PV sur le pare-brise durant plusieurs semaines, alors même que mes « perruches-locales » ont la main plutôt leste en la matière, que j’en ai fui loin, loin, loin en peu de temps !

 

Évidemment, lesdits services, ou d’autres, m’ont finalement repéré en Polynésie.

On a gentiment fait savoir à mon « Momo » national (qui vit sur place depuis son accident cardiaque en compagnie d’une jolie-demoiselle-infirmière-et-autre-activité, d’origine locale), que j’avais l’imagination trop fertile et mal placée : On me « protégeait » en haut-lieu.

Ces posts-là devaient sortir…

Comme « instrumentalisés », finalement, après lecture et dépiautage, imagine-je.

 

Je suis donc rentré pour les mettre en ligne : « L’Ami-râle » en témoignera peut-être, mais fin juillet dernier, ces posts une fois mis en ligne pour le mois d’août, ont déclenché une vive activité des « robots internetiques » au point que le blog était devenu inaccessible, même pour son « administrateur », que je reste, pendant au moins 24 heures !

 

Je vous assure que je n’ai pas dormi chez moi ce soir-là et que je suis passé refaire le plein de « cartouches de 12 » chez mon marchand habituel (un « cousin ») et en vitesse.

Et puis c’est revenu.

Et puis j’ai pris la route des vacances les fesses bien serrées, les mains cramponnées au guidon, le regard virevoltant dans les rétroviseurs : Je ne les avais jamais autant usés.

 

Y’a bien eu ce « sabotage » impromptu d’une des pièces mobiles de mon « tas de boue à roulette », qui normalement aurait dû me faire perdre son contrôle à vive allure.

Par bonheur, j’avais déjà le pied sur le frein quand c’est arrivé et j’ai évité le pire grâce au frein-à-main : Un réflexe quasi-inné.

Quand votre voiture devient tout d’un coup « sous-vireuse »… le frein-à-main lui fait reprendre sa trajectoire initiale en jouant un peu avec le « guidon » de l’autre main !

C’est un peu brutal, ça sent la gomme surchauffée, ça « fume », mais c’est salvateur sur le moment.

Et j’ai pu, cahin-caha, me réfugier dans mes montagnes Corses.

Pour avoir « quelques assurances » à pouvoir rentrer sans dégâts par la suite.

Je suis donc revenu, un peu moins inquiet.

 

Là, on entre, grâce à l’ami « Liberté-chérie » (je change son nom à sa demande, ex-post) toujours hors-sujet, dans une autre tourmente qui s’est traduite par un courriel arrivé via le blog. La vie des délateurs-nés, quand ils n’y sont pas obligés par une prompte application du Code de procédure pénale et leur état de « fonctionnaire » cumulés, je ne comprendrais jamais, mais c’est comme ça.

Passons, c’est d’une autre époque, paraît-il révolue…

Mais il faut savoir que même le Code général des impôts organise encore des « commissions locales » de délation dans chaque commune…

Comme quoi, comme quoi, c’est bien une seconde nature assez courante.

 

Son auteur m’interdit de le citer sous peine des pires déboires judiciaires à venir et d’une saturation du blog jusqu’à l’étouffement (j’en sais tous les dégâts, mon « Conseiller très spécial », Jacques Heurtault en a été victime à une époque reculée : Depuis, il se tait et contrôle jusqu’à la place de la moindre virgule de chacun).

Bref, vous ne saurez pas, ni qui, ni quoi : Pas du tout envie de faire face à des « grincheux » anonymes-révélés qui se planquent derrière des groupes de pression « d’alternoiement » fort actif et nombreux.

Brassens nous le chantait déjà : « les gens n’aiment pas que l’on suive une autre route qu’eux », et ça se vérifie encore tous les jours.

 

J’aurai pu répondre : « Mon bon Maître, vos désirs vénérés sont des réalités !

Il n’est pas question que mon minuscule et unique neurone, tourné pour l’essentiel vers le sexe réputé faible qu’il qualifie de « si beau », puisse envisager de faire de l’ombre à la lumière si puissante du phare que vous êtes, éclairant l’Humanité des sublimes vérités éternelles qui illumine de votre nom  son avenir irrémédiable.

Même par quelques ragots hors de propos…

J’obtempère, j’obtempère, bien volontiers ! »

Vous priant mille et une fois de bien vouloir m’excuser de ces quelques outrecuidances déplacées, mises en ligne sous forme de ragots nécessairement absurdes, etc, etc.

« Veuillez croire à la sincérité de mon insondable repentir, votre immensément dévoué… » etc, etc.

 

Je n’ai pas rajouté qu’à ce jeu-là, ce n’est pas moi qui ait commencé : Les écrits en attestent.

En 1988, je n’existais même pas sur la toile ni encore moins dans les bouquins : Je ne « butinais » qu’un maximum, matin, midi, soir et à nocturne et c’était déjà pas mal !

Et on m’appelait déjà le « six-coups de la rive-gôche » : On a seulement les occupations que l’on mérite, finalement…

 

Première mesure : La censure ! Eh oui…

Certes, elle est patente et toujours en marche (le fameux « précipice » cité en sous-titre de ce post), alors plongeons-y avec allégresse !

Mode « modéré » dans les commentaires… depuis désormais et jusqu’à dorénavant.

 

Désolé de vous (et nous) « punir » ainsi (je sais, j’en ai horreur moi-même !), mais ce n’est plus de mon fait : Car il vaut mieux étouffer un début d’incendie que de se battre contre un grand feu bien nourri !

Idem quand il s’agit d’une voie d’eau sur un navire (même s’il est sans doute trop tard pour la « Gauloisie Galère »…) !

C’est juste une question de « bon sens ».

 

Naturellement, « Liberté-chérie » (je change son nom à sa demande, ex-post) et tes autres avatars (filentrop, dupont et quelques autres à venir ou déjà dépassés), même pas la peine d’essayer !

J’ai les moyens de les reconnaître.

 

Ce qui me navre profondément… Soyez-en sûrs !

D’autant, « Liberté-chérie » (je change son nom à sa demande, ex-post) que je reste persuadé que tu tiens un « truc », que si tu avais quelques ambitions de faire œuvre d’originalité en réfléchissant par toi-même, au lieu que de ne répéter, incessamment et comme un perroquet, que les dires d’autrui et questionnement délirant d’autrui, sans même parfois les comprendre, me semble-t-il…

Enfin… Passons !

Dans un autre univers, peut-être…

Même si c’est encore plus navrant pour tous les autres, bien sûr.

 

Deuxième mesure, les commentaires de « Liberté-chérie » (je change son nom à sa demande, ex-post) et nos échanges vont disparaître : Pas question de donner de la matière à procès « auxdits grincheux ».

Pour ceux qui auront eu le bonheur de les lire « avant », ils comprendront mieux les causes de ce post et l’origine des « patents des vérités absolues » dont il s’agit.

En même temps que les méthodes tout-à-fait avancées desdits, futurs « maîtres-du-monde » dont ils pensent encore pouvoir faire partie…

 

Non pas que je craigne de MA Justice nationale, mais je n’ai pas de temps à consacrer aux délires des égos d’autrui : J’en ai eu plus que mon compte, dans mes activités professionnelles, cette année, croyez-moi !

 

C’est chronophage au possible et moi je ne fais de pub pour aucun bouquin à vendre pour m’assurer des rentes pour mes vieux jours : La preuve, même le roman de l’été prochain (et celui de l’année dernière), il n’est pas à vendre, même si le « pote d’un pote » est venu à Pâques jusqu’à ma Kapitale depuis sa Californie pour me proposer d’acheter les droits filmographiques.

J’ai refusé, pensez-donc : Le dollar, ce n’est pas une valeur refuge, dans mon esprit.

Et puis je n’avais pas terminé le suivant…

 

Et comme la loi Hadopi (la I ou la II, je ne sais plus) laisse un mois à la plateforme pour faire le ménage et au moins autant pour le titulaire des pages (et commentaires) des posts en ligne pour se conformer à toutes les « premières demandes », je m’en occupe rapidement.

Pas la peine, « aux grincheux » d’envoyer LR avec AR ou autre mise en demeure, je me plie volontiers à la règle commune et avec une joie non feinte.

 

Troisième mesure : Je bloque tous les commentaires des posts passés !

Ça va prendre un peu de temps pour remonter jusqu’à décembre 2006 (plus de 1.500 à se tamponner la manœuvre), mais c’est promis, je le ferai.

Tant pis si une fois de plus, ça nuit au dialogue et à l’expression des opinions… même contraires.

Je me navre moi-même, là, moi qui ai une sainte horreur du masochisme appliqué.

C’est la conséquence du prix à payer, réclamé par les « Grincheux » et autres vils délateurs.

 

Quatrième mesure envisagée (envisagée seulement) : Supprimer les news aux « abonnés ». Fort nombreux et fidèles.

En fait j’hésite sur ce dernier point, parce qu’ils participent tous à la diffusion et l’écoute dudit blog (et de mes délires…)

Supprimer l’adresse du Vichyste potentiel-révélé, naturellement.

Même s’il niera toute connivence avec quiconque, bien sûr : « Il fallait un coupable, il a été désigné « volontaire d’office » !

Bref, j’hésite pour tous les autres…

 

Et cinquième mesure : Dès dimanche, je marque « la pause »… Vous n’êtes pas tous en vacances (vus les scores d’audience), mais tout de même…

 

Je comptais de toute façon « alléger » le rythme des mises en ligne (vus mes retards accumulés par ailleurs).

Mais l’actualité a été tellement débridée et dense ces derniers temps, que je n’ai pas vraiment pu.

 

Tenez, la Terre a tremblé en « Corsica-Bella-Tchi-tchi » hier soir et fort pour une fois : 5,3 sur l’échelle de Richter.

Elle réclame ma présence, la « Terra Corsa », pour l’apaiser…

Ou un danger plus grand, je ne sais pas encore.

Pas eu le temps d’en faire un post en attendant les répliques et le tsunami potentiel…

Je vous avais pourtant prévenu que ça tremblerait. Mais pas là où elle l’a fait !

Un coup de semonce de plus…

 

Et puis ce silence à s’imposer, c’est peut-être, une mesure salvatrice : On vient, par exemple et tout juste, d’apprendre que la BCE augmentait ses taux directeurs alors que la FED pourrait les baisser…

Quelle signification donner à cette divergence antagoniste ?

 

Bien sûr, le chômage peut prospérer aux USA et l’inflation gagner les foyers (+ 4 % anticipés dans un premier temps, vue la façon dont on a comblé les trous avec les « QE » depuis deux ans.)

Bien sûr elle gagne l’Europe (vous noterez l’augmentation mécanique du SMIC au 1er août prochain, celui du taux d’intérêt des Caisses d’épargne, la flambée des prix publics, passés et à venir).

Mais pourquoi deux réponses si antinomiques alors que ces banques centrales se sont nécessairement concertées ?

 

Elle participe manifestement à des « anticipations » qui sont déjà décrites dans mes posts récents : Ai-je à y revenir, finalement, si même les directeurs des banques centrales se laissent guider par mes « petites analyses » poussives ?

Ce serait bien le comble de l’absurde, non ?

Sujet de philosophie d’un baccalauréat ancien : « Pourquoi le sage se tait-il ? »

 

Bref, je n’en dis pas plus : Remercions ensemble et vivement « Liberté-chérie » (je change son nom à sa demande, ex-post) pour ses interventions intempestives et néfastes, jeté ainsi en pâture, peut-être à tort… nous ne le saurons jamais.

Grâce à lui, nous entrons dans une ère nouvelle, me semble-t-il.

À qui le tour désormais puisqu’on me force à devenir aussi « kon » ?

 

Bien à toutes et tous.

 

I-Cube.

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14 juin 2011 2 14 /06 /juin /2011 04:24

Dernier exemple en date :

 

On se souvient d’une Allemagne pour le moins très « frileuse » à l’idée d’aller jouer les pompiers en Grèce-économique à la finance failliteuse.

Là, il y a tout juste quelques semaines…

Alors que notre « Bling-bling » national eut été plus prompt à « sauver » les créances de nos banquiers nationaux exposés au risque « systémique » de défaillance de l’État Grec.

 

On se souvient donc, qu’il eut réussi à « retourner » l’Eurogroupe à son point de vue et (en « bon soldat » qu’il est), à y entrainer dans son sillage, le FDSE et le FMI, voire, mais pas encore la BCE qui renacle.

Bien.

Pendant ce temps-là, le cas de l’Irlande, celui du « candidat Islandais », et on ne cause même pas de Londres et son giga-plan d’austérité en demi-mesures, voire les Portugais et les Espagnols (on ne dira rien encore des Italiens…), tout le monde s’en tamponne le coquillard et le reste, naturellement…

L’important, c’était que les Grecs admettent qu’il faille faire des efforts et de vendre les « bijoux de famille »… ce qui a été consenti avec parcimonie entre-temps.

 

Oui mais voilà : C’est insuffisant décide-t-on un beau jour.

On a alors parlé d’échelonnement de la dette grec, d’allonger sa « maturation », autrement dit les échéances.

Les grecs eux-mêmes ne sont pas très chauds de rester comme ça, un peu plus longtemps que prévu de prime abord le kul entre deux chaises, sous la coupe et la surveillance étroite des « autorités financières mondiales » (et autres agences de notation américaines). Et puis ils râlent ferme qu'on leur impose toutes ces sortes de choses, eux qui avaient cru fermement au miracle européen...

On peut aussi imaginer que, dans la même logique, les Allemands aurait préféré retrouver assez rapidement des « marges de manœuvres » plus larges à récupérer plus vite leur pognon (en fait et pour l’essentiel, des garanties que dans le privé on qualifieraient « d’engagements hors bilan »).

Ce serait la bonne décision et non pas l’inverse (allonger les délais et les risques) ou de faire faire, comme « Bling-bling », une petite loi de finances rectificative pour assumer une autorisation « à en remettre » au cas où !

 

Se passe alors une chose vraiment terriblement étrange : Un « G8 » plus tard (où l’on finalise la vente de beaux bateaux militaires à la Russie et les jeux de commissions à se reverser sur le dos du kontribuable russe), un coup d’avion transatlantique rapide, aller-retour dans les 24 heures, un dîner à la Maison Blanche en grandes pompes pour Angela, le tout la semaine dernière (alors qu’elle venait de quitter « Haut-Bas-Mât » à Deauville) et hop, c’est « Mère-Quelle » qui, par la voix de son ministre de la finance, mange son chapeau jusqu’à la visière et soutient ardemment le rallongement de la « maturation » de la dette souveraine grecque…

Contre l’avis de la BCE, les hésitations de l’Eurogroupe, c’est mieux que mieux que « Bling-bling » !

 

Question : Que s’est-il passé de vraiment essentiel pour générer, « sui generis » hein, un tel « revirement doctrinal » allemand ?

Vous avez vu la manœuvre s’exécuter, là sous votre nez, en à peine une poignée de jours.

Vous pensez qu’il s’agit d’une « fine analyse » d’experts aux conclusions barbares imparables et imperméables ?

Vous devriez savoir, non ?

 

Et vous savez quoi ?

Qu’une petite bactérie opportune te se te met à germer et tue quelques « mangeurs d’herbe » allemands, pas grand-chose, d’autant mieux que « mutagène » ou non, elle n’avait rien à faire dans un concombre, mais prolifère plus volontiers dans les tourteaux de soja d'une exploitation « bio » locale (pas de chance, hein ! C'est terrible le « choix » du hasard, parfois...) au lieu d'être achetés sur le marché de Chicago

Curieux non ? De quoi mettre la panique sur les marchés européens, en plus...

Juste après le « Nein » au nucléaire civil et juste avant le « Ya » à la solvabilité grecque…

 

Ça me rappelle indéniablement cette affaire de « double tempête » de 99.

Mon côté « parano », tellement fou, qu’historiquement il se révèle être « vrai » au moins autant plus que de rationnel que ça, tu meurs.

 

Je vous raconte (mais c'est juste pour vous rafraîchir la mémoire, parce que vous l'avez aussi vécu) : « Tonton Yoyo » fait travailler une commission (dite « Cohen ») sur la future loi (de mars 2000) protégeant les libertés sur Internet.

Il y est question, notamment, de « codes sources », les modes d’emploi qu’utilisent Windows, par exemple pour faire tourner nos PC, ou ceux de Linux qui restent libres d’accès alors que ceux de Microsoft ne le sont pas (vous savez, l’affaire de la « propriété intellectuelle »), de stockage de données et de « cryptage ».

Les tenants « libertaires » sont pour un libre accès gratuit à tout pour tout le monde (ils ont changé d’avis depuis, même les « D’jack-Langue » et autres « grands artistes de gôche », Picoli en tête), et contre le cryptage des données de plus de « 86 bits » (qu’une machine est capable de « casser » avec un peu d’entêtement).

Ça c’est pour la feuille de route officielle.

 

Mais il n’y a pas que ça : Avant, « Tonton Yoyo » réaffirme à plusieurs reprises la primauté du politique sur l'économique (en bon crypto-trotskiste qu’il est).

La « Gauloisie Yoyo-tiste » de l’époque parvient même à influencer de manière décisive la position des autres pays de l'Union Européenne sur le dossier des OGM, contribuant à l'échec des négociations de l'OMC à Seattle.

Et surtout, en 1998, le pays se retire unilatéralement des négociations de l'AMI (Accord Multilatéral sur l'Investissement), provoquant l'échec de ce projet-clé du processus de mondialisation.

 

Passe là-dessus deux tempêtes, qui contrairement à leurs cheminements habituels déferlent non pas depuis le suroît et le Golfe de Gascogne comme en 1987, mais directement du noroît en suivant le circuit optimal du « jet-stream » de haute altitude.

En général, ce sont les « queues » des ouragans tropicaux qui arrivent par-là et mettent une quinzaine de jours pour venir mourir aux abords du continent européen, quand les conditions sont bonnes (c’est-à-dire que les eaux de l’Atlantique nord ne sont pas trop froides).

Or, le dernier ouragan date de novembre 99 et on est en hiver : Le chemin des dépressions tournent donc, normalement, autour de l’anticyclone des Açores qui prend ses quartiers d’hiver plus au sud qu’aux beaux jours, la dépression de l’atlantique-nord tournant dans le sens inverse des aiguilles d’une montre dans notre hémisphère planétaire, venant prendre sa place.

Là, pas du tout !

Et on se tamponne des vents plus que violents, qui n’ont été prévus que la veille par Météo-France.

Pourquoi tant de retard ?

Parce que la tempête traverse le pays à la vive allure de 100 km/h pour son front (vents de plus de 150 km/h, ça tourne et gigote là-dedans), là où un ouragan ne se déplace qu’à quelques dizaines de km/h (une ou deux, exceptionnellement trois !).

 

On aurait pu croire que quoi ?

Un phénomène naturel « exceptionnel », naturellement.

 

Or, après les « tempêtes », la loi de « Gauloisie de gauche » protégera encore mieux les « droits d’auteur » sur Internet (on y est encore…), donc les « codes-sources » de Microsoft (vous savez, l’industriel major des USA dans son métier) par la même occasion.

Et elle autorise les clés de cryptage de 128 bits… (Incassables avec les moyens actuels), mais à accès réservé (genre le canadien BlackBerry…).

En revanche, plus tard elle autorisera à lever l’anonymat des IP dans le cadre d’affaires saisissant la Justice, rendant pénalement responsables les fournisseurs d’accès et autres hébergeurs…

Plus fort, « Tonton Yoyo » déclare même que ce n'est pas le rôle de l'État d'intervenir dans les affaires économiques privées, même en cas de licenciements massifs provoqués par les délocalisations d'entreprises !

Son gouvernement autorise dans la foulée les cultures d'OGM dans le cadre de la « recherche scientifique ».

Le même émet un avis favorable sur le clonage humain « à des fins thérapeutiques ».

(Une décision du Conseil d'État de Juin 2001 a finalement cassé cette autorisation : Il a fallu remettre le couvert et qu’on n’en a toujours pas terminé avec la « loi Bioéthique » qui vient de subir un échec-fort devant le Sénat qui n'autorisera pas la recherche sur l'embryon : Décision arrachée de justesse jeudi dernier...).

Les négociations de l'AMI n'ont pas repris, mais le gouvernement de « Tonton Yoyo » a accepté la modification de l'article 133 du traité d'Amsterdam, en vue de permettre à la Commission Européenne de négocier à la place des États les futurs accords multilatéraux de type AMI.

Et l’on sait depuis qu’à l'insu des médias et du public, le gouvernement de « Tonton Yoyo » préparait depuis début 2000 la privatisation d'EDF, afin d'offrir au secteur privé le marché de l'électricité.

Les médias n’avaient commencé à parler du projet qu'en Février 2002, pour préparer l'opinion, et sans dévoiler l'objectif final, en parlant seulement d'une privatisation partielle (encore à venir, sauf pour les gaziers qui ont été avalés tout cru par Suez en manque d’activité industrielle : Je te rappelle qu’à l’origine, si c’est une société qui exploitait le canal éponyme, suite à la nationalisation de Nasser, c’est devenu un puissant « établissement financier » en passant par la case « Paribas » refourgué depuis à BNP…).

 

Plus tard, en saisissant le prétexte des attentats du 11 Septembre 2001, et à l'unisson avec les États-Unis, le gouvernement de « Tonton Yoyo » s'est empressé d'adopter des mesures sécuritaires contraires aux droits de l'homme et à note Constitution.

Le gouvernement de « Tonton Yoyo » a également légalisé le gigantesque fichier policier « STIC » sur chaque citoyen, un fichier qui existait depuis 5 ans en toute illégalité. Depuis, on a eu « Edvige », encore plus imposant.

 

Mieux que mieux, et pour vous dire toute la « conversion » du bonhomme, à l'occasion de sa candidature aux élections présidentielles, « Tonton Yoyo » a été très clair sur sa vision de la mondialisation libérale : « Je suis socialiste d'inspiration, mais le projet que je propose au pays n'est pas un projet socialiste. Il est une synthèse de ce qui est nécessaire aujourd'hui, c'est-à-dire la modernité. Il faut épouser son temps »…

Vous connaissez la suite.

 

C’est magnifique, non, d’être ainsi « inspiré » par deux coups de vent !

Vous me direz, il n’y a sans doute aucun rapport.

 

Ce serait oublier un peu vite le « projet Haarp » : Je vous laisse découvrir les belles photos : http://www.bibleetnombres.online.fr/haarp.htm ;

Le site officiel : http://www.haarp.alaska.edu/ ;

Et puis un autre délire : http://conspiration.ca/haarp/arme_ultime.html !

Juste pour mieux que vous sachiez…

 

Parce que personnellement, faire croire à tous qu’on peut faire « un 180 », que dis-je, carrément un 1.260° sur soi-même, là comme ça sans en expliquer l’évolution, ne serait-ce qu’à titre pédagogique, et sans même expliquer pourquoi et comment on considère qu’on s’était pertinemment trompé jusque-là, y’a comme un parfum de mystère qui fleure-bon la « manip ».

« Manip » autour d’un microbe qui n’a pas sa place dans une cucurbitacée, n’est-ce pas, même espagnole ou allemande !

 

Mais vous avez le droit d’en penser ce que vous voulez : Je n’oblige à rien, hein, bien entendu !

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10 mars 2011 4 10 /03 /mars /2011 10:49

 

Car il est urgent de l’ouvrir aux navires de soutien logistique de la 6ème flotte US.

 

On entend ici que le Conseil de sécurité de l’ONU envisage un embargo du ciel libyen.

Interdisant de vol son propre espace aérien aux avions chasseurs du dictateur local accueilli sur le « tarmac d’Orly » par notre ex-secrétaire d’État aux droits de l’homme, avec les honneurs dus à son rang de chef d’État, il n’y a pas si longtemps…

Une avancée fantastique du « droit international public», qui s’ingérerait dans les affaires intérieures d’un État membre !

Une petite révolution juridique faite au nom du pétrole libyen, qui piétine allègrement tous les principes de la « Chatre fondatrice de l’ONU » pour des « motifs » humanitaires, conséquence du « droit d’ingérence » inventé après coup, de façon sui generis par quelques dictateurs de la « pensée unique ».

 

Mais principe à application restrictive et à géométrie variable : Verrait-on les casques bleus envahir le port de Marseille quand le GIGN menottent des grévistes manu-militari ?
Je m’en étouffe de rage.

Non pas pour les bloqueurs de port : Qu’ils scient la branche de leur propre outil de travail quidonne à becqueter à « leur nichée », je m’en tamponne.

Y’aura toujours des ports où l’on pourra circuler pour aller en « Corsica-Bella-Tchi-tchi », même s’ils sont italiens.

Non pas pour les salariés-grévistes de Véolia/SNCM : Ils font ce qu’ils veulent, puisque le service étant lamentable à bord et depuis tant d’année, voilà bien longtemps que je passe mon « tas de boue à roulette » par ailleurs, payant mon passage à d’autres gens que ceux qui ne me prennent que pour du « kaka-sur-patte » quand je suis à leur bord !

Mais parce qu’il a fallu deux guerres mondiales, particulièrement saignantes et meurtrières, dont on rappelle qu’elles se sont déroulées toutes les deux dans les campagnes de « Gauloisie martyrisée » pour aboutir à la notion d’autodétermination, ou « droit des peuples à disposer d'eux-mêmes ».

 

Principe selon lequel chaque peuple dispose d'un choix libre et souverain de déterminer la forme de son régime politique.

Il a été proclamé, pendant la Première Guerre mondiale, dans les Quatorze points de Wilson, légitimant après-guerre les nouvelles frontières de l'Europe.

C'est, en droit international, le principe selon lequel un peuple doit avoir le droit de déterminer sa propre forme de gouvernement, indépendamment de toute influence étrangère.

Il a été réaffirmé, après la Seconde Guerre mondiale, dans la Charte des Nations-Unies, signée en 1945, qui inclut, parmi « les buts des Nations-Unies », celui de « développer entre les nations des relations amicales fondées sur le respect du principe de l'égalité de droits des peuples et de leur droit à disposer d'eux-mêmes » (article 1, alinéa 2).

Même si aucun texte ne définit clairement la notion de « peuple », de sorte que tant les États existants, que les partisans des autodéterminations locales, peuvent contester mutuellement leurs arguments respectifs.

 

Les Quatorze Points de Wilson furent initialement formulé par le président des États-Unis d'Amérique Woodrow Wilson.

Il fut une des bases du traité de Versailles pour la définition des frontières de l'Europe centrale et pour mettre en place la décolonisation.

Il ne fut toutefois pas appliqué aux « peuples vaincus », ce qui entretînt des tensions qui, attisées par les suites la crise économique de 1929, débouchèrent sur la Deuxième Guerre mondiale.

Ce concept ne fut pas non plus appliqué à l'issue de cette dernière, mais il fut introduit dans les règles du droit international public et de la diplomatie par les signataires de la charte des Nations-Unies, en 1951.

 

Dans le monde de 1945, la « Charte des Nations-Unies », reprend le principe de celle de San Francisco de 1942, réaffirmant ce droit des peuples à disposer d'eux-mêmes.

Même si au sortir de la Seconde Guerre mondiale, et malgré ces déclarations d'intention de la communauté internationale, nombre de pays et de peuples sont encore et alors sous la sujétion coloniale.

Le mouvement de décolonisation, déjà commencé avant la guerre (la fondation du Parti du congrès indien date de 1885, tandis qu'en Algérie, l'Étoile nord-africaine a été fondée après la Première Guerre), s'accélère après.

Au vu de ces mouvements, l'Assemblée générale de l'ONU vote le 14 décembre 1960 la Résolution 1514, dite « Déclaration sur l'octroi de l'indépendance aux pays et aux peuples coloniaux » qui réaffirme avec vigueur le droit à l'autodétermination, en refusant tout retard dans l'accession ou l'octroi de l'indépendance, sous quelque prétexte que ce soit.

Un vaste progrès.

 

Le principe d'autodétermination stipule que tout peuple, lorsqu'il est victime d'une oppression, a le droit de se défendre.

Il est notamment défini dans l'article premier du Pacte sur les droits civils et politiques du 16 décembre 1966 : « tous les peuples ont le droit de disposer d'eux-mêmes. En vertu de ce droit, ils déterminent librement leur statut politique et assurent librement leur développement économique, social et culturel. »

 

Un tel peuple, soulevé contre ce que ses leaders définissent comme une « oppression », se heurte toutefois à deux autres principes du droit international, qui, en théorie, empêchent qu'il puisse bénéficier d'aides extérieures, « autres qu'humanitaires ».

Le premier est le principe de l'intégrité territoriale et de l'intangibilité des frontières, depuis longtemps consacré par le droit international.

La résolution 1514 admet cette limite et lui consacre le paragraphe 6 qui stipule clairement que, « toute tentative visant à détruire partiellement ou totalement l'unité nationale et l'intégrité territoriale d'un pays est incompatible avec les buts et les principes des Nations-Unies ».

La Résolution 2625 relative aux principes du droit international touchant aux relations amicales et à la coopération entre les États conformément à la Charte des Nations-Unies, adoptée par l'Assemblée générale de l'ONU le 24 octobre 1970, a réitéré la condamnation de la sécession en précisant que le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes ne peut être interprété, « comme autorisant ou encourageant une action, quelle qu'elle soit, qui démembrerait ou menacerait, totalement ou partiellement l'intégrité territoriale ou l'unité politique de tout État souverain et indépendant ».

 

Toutefois, il faut reconnaître qu’à partir de 1990, les résolutions 1514 et 2625 furent l'objet de nombreuses transgressions avec la reconnaissance internationale de l'indépendance de l'Érythrée et de la dislocation de la Yougoslavie ou de l'URSS.

 

Le second est le principe de « non-ingérence », défini dans le Chapitre I, Article 2.7 de la Charte des Nations unies : « Aucune disposition de la présente charte n'autorise les Nations-Unies à intervenir dans les affaires qui relèvent essentiellement de la compétence nationale d'un État. »

Seules deux exceptions contournent cette règle de droit : Dans le cas de menace contre la paix ou de non-respect des droits de l'homme, le droit international autorise de façon partielle et contrôlée l'intervention internationale dans les affaires d'un État souverain (la prénommée « ingérence humanitaire »).

La communauté internationale vise à protéger les peuples via des règles impératives interdisant « la ségrégation, la discrimination raciale ou encore l'esclavage », et uniquement dans ces cas.

Ce n’est qu’en cas de manquement grave à ces règles, que l'emploi de mesures coercitives dans le cadre d'une intervention internationale est justifié.

Ce que ne justifie aucunement l’embargo aérien sur la Lybie d’un point de vue juridique, même si la répression reste « hors norme » au pays de Kadhafi, reçu en si « grandes pompes » par chez nous pour y rencontrer notre « Ô combien vénéré Président ».

 

Notez qu’en 2010, que la « Gauloisie rétive » n'a pas ratifié la Convention 169 de l'Organisation internationale du travail relative aux peuples indigènes et tribaux de l’Organisation Internationale du Travail, seul instrument juridique international contraignant relatif aux peuples indigènes et tribaux, qui reconnaît notamment leurs droits collectifs à la terre et leur droit à l’autodétermination.

D’ailleurs, dans un rapport publié le 27 août 2010, les Nations-Unies appellent le gouvernement français à ratifier cette convention…

 

Ceci étant dit, je ne suis pas contre une « avancée » du droit public international, m’étonnant un peu du sort réservé aux libanais, aux palestiniens, aux chrétiens d’orient (« mes frères » non-papistes) dans silence assourdissant, comparée à l’impétuosité réactive quant au sort des Libyens : Deux poids, deux mesures ?

 

Et curieusement, ça retombe sur le coin de la tronche de nos grévistes marseillais : C’est que la 6ème flotte, ça a besoin d’avitaillement sécurisé pour mener à bien ses opérations de « maintien de l’ordre aérien ».

Genova, c’est bien, mais il faut franchir les Alpes depuis l’Atlantique.

Barcelone, c’est mieux, mais il faut franchir les Pyrénées ou le dangereux détroit de Gibraltar.

Marseille, c’est mieux et en plus, c’est un port OTAN, même si Toulon reste encore « The Best », à condition de ne pas y dérouter en permanence le trafic civil et commercial.

Et même si c’est « casse-gueule ».

(cf. cette petite vidéo rigolote : http://video.fr.msn.com/watch/video/marseille-le-port-en-eaux-troubles/13q6f9elr )

 

Donc exit les « bloqueurs » !

Ce qu’a pu enfin faire le GIGN, entouré de plusieurs compagnies républicaines (eh oui !) de sécurité, ce matin aux aurores…

La voie est désormais « nettoyée » pour les navires de support de la 6ème flotte US.

Un effet collatéral de l’aspiration des peuples et syndicats à disposer d’eux-mêmes !

J’en rigole, une fois de plus.

 

Ça méritait d’être salué jusqu’ici, même si l’inquiétude sournoise naît quant aux pouvoirs que s’auto-octroient, en contravention de sa propre charte, ces « maîtres du monde » là !

Au nom de quel « impérieux pouvoir démocratique » au juste ?

Et puis, et puis…

À quand l’intervention des casques bleus américains en « Corsica-Bella-Tchi-tchi » contre l’oppression d’un peuple dont aucune terre n’est à vendre et dont on tue à « petit feu » la langue, ses confitures figue et ses fiadones ?

Ah oui : En Corse, on n'a pas de pétrole, juste des idées, du soleil, des plages et beaucoup de vent...

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27 février 2011 7 27 /02 /février /2011 08:21

 

Existe-t-il vraiment ?

 

Au pouvoir déclinant des gouvernements des états-nations s'est substitué un nouveau pouvoir, planétaire, global, et échappant au contrôle de la démocratie.

Les citoyens continuent d'élire des institutions nationales alors que le pouvoir réel a été déplacé vers de nouveaux centres.

 

Force est de constater que la planète est aujourd'hui dirigée par une constellation d'organisations au rôle exécutif ou politique.

On peut résumer ainsi que les organisations exécutives de ce pouvoir planétaire semble se répartir en 3 sphères de pouvoir :

– La sphère du pouvoir économique et financier ;

– La sphère du pouvoir militaire et policier ;

– La sphère du pouvoir scientifique.

C’est une approche « transverse ».

 

Le pouvoir politique du système est exercé par une quatrième catégorie d'organisations : les « clubs de réflexion », réseaux d'influence, ou réunions de « global leaders » comme le « Groupe de Bilderberg » ou le « World Economic Forum » de Davos.

Toutes ces organisations ne sont pas concurrentes mais étroitement liées et complémentaires.

Elles forment un ensemble dont la cohésion est assurée par l'appartenance simultanée de certaines personnalités à plusieurs organisations.

Ces personnes-clé peuvent être considérées, d’une certaine façon, comme les véritables « Maitres du Monde ». Quelques-uns sont des leaders politiques de premier plan, comme George Bush (le père) ou Henry Kissinger.

Mais la plupart d'entre eux sont inconnus du grand public.

 

En observant le diagramme de ces organisations, ceux qui connaissent la cybernétique verront à quel point ce système a été ingénieusement conçu. Structurées en réseau, plusieurs organisations se partagent la même fonction, et les centres ainsi que les « circuits de commande » ont été doublés ou triplés, afin d'assurer plus de sécurité et de stabilité à l'ensemble.

Ainsi, au cas où une organisation ou un lien devient inopérant, le contrôle global n'est pas menacé. Exactement comme Internet : Un système sans centre unique, dont les flux d'information peuvent « contourner » un centre local hors service.

 

On retrouve ainsi plusieurs instances exécutives.

 

– L'OCDE, l'organisation initiatrice de l'AMI, conçoit les règles du commerce mondial et influence de très près la politique économique des pays occidentaux.

Elle rassemble 30 pays développés qui « partagent les principes de l'économie de marché »…

– Le Fond Monétaire International (FMI) et la Banque Mondiale dessinent l'économie et l'environnement de la planète par le biais des prêts accordés aux états du Tiers-Monde à condition qu'ils appliquent une politique économique d'inspiration ultra-libérale, au mépris des réalités humaines et écologiques.

– L'Organisation Mondiale du Commerce (OMC, ou WTO en anglais) fixe les règles du commerce mondial, en réduisant considérablement la marge de décision des états dans le domaine de l'économie ou de l'environnement.

– La Commission Européenne (ou « Commission de Bruxelles ») est le gouvernement de l'Union Européenne.

Ses membres ne sont pas élus, et le public n'est que rarement informé de leurs décisions et de toute façon, après-coup.

Des parts croissantes du pouvoir des États sont transférées à cette Commission qui n'est soumise à aucun contrôle démocratique. (La législation européenne représente déjà 80 % des lois appliquées par les États de l'Union.)

 

Ces transferts de souveraineté ont été réalisés par des politiciens de droite et de gauche, dans le but de faire échapper au débat public l'essentiel des décisions économiques, sociales, et environnementales.

De plus, la Commission Européenne est entièrement sous l'influence des lobbies industriels qui sont les grands inspirateurs de la réglementation européenne.

La politique européenne est ainsi élaborée en étroite collaboration avec « l'European Round Table » qui rassemble les dirigeants des grandes multinationales européennes.

« L'European Round Table » est associée à toutes les grandes décisions en matière économique, financière, sociale, ou environnementale.

Enfin, beaucoup de Commissaires Européens sont très liés à des multinationales ou à des réseaux d'influences favorables au libéralisme et à la mondialisation.

 

Par ailleurs, de nombreux commissaires européens sont membres du très puissant « Groupe de Bilderberg » :

– Jose Manuel Barroso (actuel président de la Commission Européenne, ancien premier ministre du portugais) ;

– Frits Bolkestein (le commissaire européen auteur de la « directive Bolkestein » qui est désormais « de droit positif ») ;

– Romano Prodi (ancien président de la Commission Européenne, premier ministre italien) ;

– Jacques Santer (ancien président de la Commission Européenne, ancien premier ministre du Luxembourg) ;

– Sir Leon Brittan (vice-président de la Commission, ardent promoteur des traites AMI et NTM, ancien négociateur européen pour le GATT) ;

– Pascal Lamy (fervent partisan de l'AMI, et responsable de la modification de l'article 133 du Traité d'Amsterdam afin que les États donnent définitivement les pleins pouvoirs à la Commission pour la négociation et la signature des traités économiques de type AMI) ;

– Édith Cresson un temps (ancien membre de la Commission, ancien premier ministre français, ancien ministre du commerce, ancien membre de la direction de Schneider) ;

– Emma Bonino ;

– Mario Monti (ex Banca Commerciale Italiana) ;

– Hans Van Den Broeck ;

– Karel van Miert ;

– Erkki Liikanen ;

– Ritt Bjerregaard ;

Et tant d’autres « parfaits inconnus »…

 

À la BCE, la Banque Centrale Européenne, on retrouve encore d'autres participants au « Groupe de Bilderberg » :

–  Jean-Claude Trichet (président encore un temps de la BCE) ;

– Wim Duisenberg (ancien président du directoire la BCE, ancien président de la De Nederlandsche Bank) ;

– Otmar Issing (membre du directoire) ;

– Tommaso Padoa-Schioppa (membre du comité exécutif)…

 

Le « Groupe de Bilderberg », fondé en 1954, est sans doute le plus puissant des réseaux d'influence.

Il rassemble des personnalités de tous les pays, leaders de la politique, de l'économie, de la finance, des médias, ainsi que quelques scientifiques et universitaires.

Pour ceux qui enquêtent sur les réseaux de pouvoir, le « Groupe de Bilderberg » serait « le » véritable gouvernement mondial.

Le président et co-fondateur du « Bilderberg Group » n’est autre que David Rockefeller.

 

Le « Word Economic Forum » est par ailleurs une organisation qui rassemble les hommes les plus puissants et les plus riches de la planète.

Le critère d'admission au sein de ce réseau est le niveau de pouvoir, de richesse, et d'influence du candidat, dans le domaine de l'économie, de la politique internationale, de la technologie, ou des médias.

La principale réunion du « World Economic Forum » a lieu chaque année à Davos, en Suisse, à la fin du mois de Janvier.

Tout au long de l'année, les membres les plus importants de cette organisation sont reliés par un super-réseau de vidéo-conférence, « Wellcom », qui leur permet de se concerter à tout moment sur les décisions mondiales importantes.

 Exactement comme dans le film « Rollerball », et ce n’est pas un hasard, qui décrit un monde futur où les cartels économiques ont pris le pouvoir et où une élite planétaire prend ses décisions lors de vidéo-conférences similaires.

 

La « Trilateral Commission » est un organisme de réflexion international cofondé en 1973 par David Rockefeller et Zbigniew Brzezinski (ancien conseiller du président Jimmy Carter).

Il réunit des dirigeants des 3 zones économiques principales : Amérique du Nord, Europe de l'Ouest, Japon. 

 

Le « CFR » (Council on Foreign Relations) est une organisation américaine qui rassemble des leaders politiques ou économiques de haut niveau (comme George Bush père, Henry Kissinger, ou David Rockefeller, le président du CFR).

Depuis le début du 20ème siècle, presque tous les présidents américains sont des membres du CFR.

Le Comité consultatif du CFR comprend des représentants étrangers, comme Michel Rocard (ancien premier ministre français, ambassadeur pour l’arctique et l’antarctique), Otto Lamsdorf (ancien ministre des finances allemand), Brian Mulroney (ancien premier ministre canadien), ou Lord Conrad Black (président du groupe de presse Hollinger, et par ailleurs proche de l'administration Bush). 

 

« Le Siècle » est un club de réflexion qui rassemble les membres les plus puissants et influents de la classe dirigeante française : Responsables politiques, présidents de grandes entreprises, et journalistes des médias qui « font l'opinion ».

 

La « Fondation Saint-Simon » est une organisation très similaire au « Siècle ». Elle s'est dissoute en 1999 après avoir beaucoup contribué à la conversion idéologique de la gauche française au libéralisme.

 

« L'IFRI » (Institut Français des Relations Internationales) est une sorte de CFR à la française.

On y retrouve des politiciens de droite et de gauche, des patrons de grandes entreprises, des journalistes, et quelques universitaires.

 

Le « Club de Rome » est également un « club de réflexion » de leaders politiques et économiques, principalement européens.

On lui doit son fameux rapport du « MIT » sur la croissance mondiale en 1972, prophétisant une crise mondiale majeure qui s’est avérée à l’occasion de la guerre du « Yom Kippour » et l’embargo pétrolier de 1973.

Nous n’en sommes pas vraiment sortis…

 

 

Mais on peut également repérer des « sociétés secrètes »…

 

« Le Bohemians Club ». Une société secrète où les puissants de ce monde se retrouveraient pour d'étranges cérémonies au parfum de satanisme…

 

Les « Illuminati » qui sont une espèce d’« élite dans l'élite » et se réunit au sein d'une organisation secrète fondée sous sa forme actuelle au 17ème siècle.

Originellement, leur projet était de changer radicalement le monde, en anéantissant le pouvoir des régimes monarchiques qui, à cette époque, entravaient le progrès de la société et des idées.

La Révolution Française et la fondation des États-Unis auraient été des résultats de leur stratégie.

Ils se sont soi-disant auto-dissout, une fois leurs buts atteints.

Quoique, pour les « Illuminati », la démocratie politique était un moyen et non une fin en soi.

Selon eux, le peuple est par nature ignorant, stupide, et potentiellement violent.

Le monde doit donc être gouverné par une élite éclairée.

Un leitmotiv des Léninistes et Trotskistes…

Au fil du temps, les membres de ce groupe seraient passés du statut de conspirateurs subversifs à celui de dominateurs implacables dont le but essentiel est de conserver leur pouvoir.

 

Le terme « Illuminati » signifie littéralement « les Illuminés » (du latin « illuminare » : illuminer, connaître, savoir). Leur symbole (historiquement bien antérieur) est présent sur les billets de 1 dollar : Une pyramide dont le sommet (l'Élite) est éclairé par l'œil de la conscience et domine une base aveugle, faite de briques identiques (la population).

Les deux mentions en latin sont très significatives. « NOVUS ORDO SECLORUM » signifie « nouvel ordre pour les siècles ». En d'autres termes : Nouvel ordre mondial.

Et « ANNUIT CŒPTIS » signifie « notre projet sera couronné de succès ».

Mais la version « Dollar » signifie aussi que la Nation américaine naissante (en 1779) devait survivre aux projets de colonisateurs britanniques…

 

Alors, des « Maitres du Monde » ?...

Oui et non.

Non parce que je ne pense pas qu’une « poignée » puisse abolir la « multitude », même si nous avons vu qu’elle peut se donner les moyens techniques pour le faire.

Non parce que je ne suis pas assez « allumé » pour concevoir la finalité d’un monde d’absolutisme.

Les « révolutions » de la zone sud de la méditerranée, actuellement en pleine effervescence, démontrent à l’envi que rien ne peut être totalement figé : Il faudrait un univers façonné « à la Huxley ».

 

Oui parce que « ces forces » sont à l’œuvre sous notre nez : On en détecte les traces ici et là et encore ailleurs en fonction des conjonctions d’intérêts… conjoncturels.

Et c’est bien ce qui est inquiétant, finalement.

À nous d’être vigilant et de mieux connaître, pour mieux les appréhender, leurs desseins impérialistes et totalitaires.

C’est ce que nous allons faire au fil des semaines dans cette rubrique…

Juste pour en rire, naturellement !

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