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Les Ex-Archivés

Amis visiteurs !

Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » !
Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance !
Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite !    
En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle !
Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…
23 décembre 2014 2 23 /12 /décembre /2014 07:20

Encore une information passée presque inaperçue.

 

L’Irlande, ce pays où la bière supporte 23 % de TVA, renonce à son régime fiscal le plus controversé, nous avait-on affirmé à la mi-octobre dernier.

Ce qui ne changera pas grand-chose au niveau de ses recettes fiscales.

Je vous explique pourquoi un peu plus loin.

 

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27 novembre 2014 4 27 /11 /novembre /2014 10:55

Des hélicoptères cloués au sol !

 

Dans mes nouvelles fonctions monégasques, j’ai un « chauffeur » un peu particulier : Il est pilote d’hélicoptère.

 

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24 novembre 2014 1 24 /11 /novembre /2014 10:53

Les « vigies » nous le signalent avec insistance.


La partie visible de ce changement sur lequel tout le monde s’accorde désormais, c’est l’apparition de nouveaux très gros acteurs internationaux remettant en question l’ordre mondial instauré par les États-Unis autour de leur dollar, lors de l’effondrement du bloc soviétique.


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30 avril 2014 3 30 /04 /avril /2014 05:04

C’est le dernier opus de « Tome-as Pi-ket-t’y-dans-ton-assiette »

 

Y’a un gros malin qui a cru bon de me l’offrir – pour que je le lise, naturellement – avec ce bon mot : « Lis et tu vas comprendre, au lieu de raconter des konneries sur ton blog » !

Piqué au vif, j’ai donc fait la grimace, j’ai pris le bouquin et je me suis installé dans la cuisine, un bol de glaçons à portée de main, une bouteille à portée de l’autre et un verre à portée de lèvres, pour lire.

Enfin, feuilleter, parce que pour une analyse plus poussée, dont je ferai vraisemblablement un jour ou l’autre un « post » à vous mettre entre les dents, faudra attendre : C’est un gros, très gros pavé.

 

Globalement, je n’avais pas aimé son premier opus relatant la « révolution-fiscale » que « François III » et son clergé réuni autour de l’évêque « Air-Eau » ces deux dernières années ont tenté de mettre en place.

Vous avez pu remarquer qu’au lieu d’apporter bonheur, bien-être, développement et tout plein de bonnes choses absolument extraordinaires et paradisiaques à mon pays et ses résidents, cette politique-cléricale n’a juste qu’accélérer la « désindustrialisation » de mon pays, plongé encore plus de monde dans la trappe à chômage, appauvri « les riches » sans enrichir « les pôvres » devenus encore plus « pôvres » et dont le nombre a pu grandir.

Du coup, au lieu de résorber l’écart de train-de-vie en terme de revenu voire de patrimoine, en fabricant des « pôvres », on a creusé les déficits tout en augmentant les écarts de patrimoine.

La politique est une arme inefficace contre la pauvreté quand il s’agit … d’argent !

Il n’y a rien à faire, hélas.

Mais le reconnaître enfin, reconnaître même que toute politique fiscale « agressive » pour être « non-neutre », reconnaître cette inefficience, serait reconnaître que la « religion officielle » est fausse, là où « Pike-t’y » dit qu’elle est juste et fondé scientifiquement.

 

Pour quelle raison ce « grand écart » entre théorie « économique » scientifique et réalité, « économique » ?

Oui, parce que le bonhomme s’est auto-réputé « économiste », au moins autant que les « déclinistes » dont on causait encore il y a quelques jours

Tout simplement parce qu’à comparer des choux avec des chèvres, tout ce qu’on démontre, c’est qu’on est incompétent à traiter d’économie et plus encore à théoriser dessus.

C’était déjà marqué, imprimé comme ça dans son premier opus, où flux et stock, carotte et fromage, étaient bien mélangés de façon « à démontrer » l’indémontrable.

D’ailleurs, je n’ai pas souvenir d’avoir fait un post sur ce premier volume, laissant plutôt le soin à l’actualité quotidienne de démontrer toute seule que ce n’était qu’un ouvrage d’illettré qui ne sait pas compter…

Passons, même si j’ai finalement eu raison.

 

Le problème, c’est que le sieur, au lieu de demander l’asile politique au gouvernement de « Coconuts-Islands », il nous remet donc ça avec l’ouvrage précité.

Et puis pas culotté pour un sou, il s’en va aux USA faire la promotion de son pavé…

Je vous demande un peu.

Et que même la presse hexagonale en relate par bribes qu’il y reçoit un formidable succès !

 

Je cite, parce qu’il y en a qui ne manque pas d’air : « Son livre est en tête des ventes aux États-Unis. L'ouvrage a été salué par le Nobel d'Économie Paul Krugman comme « l'un des plus importants de 2014, voire de la décennie ». » !

Magnifique, n’est-ce pas ?

 

L’auteur aurait même été reçu par le secrétaire américain au Trésor et des conseillers de « Baraque-Au-Bas-mât ».

Sans surprise, n’est-ce pas !

Mais qu’on nous raconte quand même que si le bonhomme fait un tabac, naturellement, il fait « caguer » quelques-uns taxés immédiatement de sales types affreusement « conservateurs ».

Logique pour la « pensée unique » de mon pays (celui que j’aime tant) peuplé de trisomiques du « progrès en marche » !

 

Qu’est-ce qu’il dit, le « Tome-as ».

Il épluche 200 ans de données pour prouver que l'ADN même du capitalisme creuse les inégalités sur le long terme.

Réplique des affreux-capitalistes sauvages :

 

– C’est un marxiste !

C'est l'accusation la plus facile, et celle qui revient le plus souvent. Forbes, le Wall Street Journal, les blogs Red State et The Weekly Standard, tout le monde emploie le même gros mot : Marx !

Il faut dire que le titre du livre lui-même est un clin d’œil volontaire au « Das Kapital ».

Fallait donc s’y attendre…

 

Dans leur ensemble, les critiques zappent les 500 premières pages de données.

Et c’est dommage, parce que c’est là que l’auteur est, et de façon la plus flagrante, contradictoire avec lui-même, trompant son lecteur (où ayant oublié de se relire, je ne sais pas…).

Ils s'attaquent principalement à la dernière partie du livre, dans laquelle l'auteur expose les solutions politiques, selon lui, nécessaires pour réduire les inégalités.

Le WSJ ironise sur un impôt à 80 % pour les plus riches, soulignant que la perspective des 75 % de « François III » a suffi à faire fuir « Gérard Deux-par-deux ».

« Ces méthodes de redistribution ont déjà été essayées dans des pays où vous ne voudriez pas vivre », enfonce The National Review.

Pourtant l’auteur s’attaque à Karl Marx et à Milton Friendman (le conseiller de Ronald Reagan) avec la même ferveur : Il leur reprocherait d'avoir basé leur théorie sur leurs a priori et pas sur des données, nous fait-on savoir dans la presse « Gauloise ».

Un reproche parfaitement justifié pour lui-même d’ailleurs, mais que personne ne relève !

 

– Sa méthode ne serait pas rigoureuse.

Il faut dire qu’il s'est principalement concentré sur l'analyse de documents des impôts.

Or, selon le gérant de portefeuilles Mac Robertson, « unifier des agrégats de différentes sources de revenus écrase le dynamisme de la distribution ».

Beaucoup de conservateurs rétorquent aussi que le modèle des « 1 %/99 % » n'est pas statique, ce qui n’est pas faux.

Aux USA, il y a un va et vient, tel que selon une étude de l'université de Washington, sur un demi-siècle, plus d'un Américain sur deux passera au moins une année dans le top 10 % des revenus annuels.

Et si les inégalités se creusent, le niveau de vie global a progressé pour la majorité (espérance de vie, accès à la technologie etc.), souligne Red State.

 

Nous verrons, parce que j’ai déjà lu pour partie cette partie-là, qu’en définitive, le modèle américain réduit la masse des « exclus » économique sur une longue période bien mieux que nulle par ailleurs, et plus rapidement.

Nous y reviendrons, bien sûr.

Ce qui me semble important de dire, c’est que pour un économiste, la démarche consistant à partir principalement des données fiscales est une erreur : On fait dire ce qu’on veut, et seulement ce qu’on veut, aux « données du fisc ».

Qui sont fausses par ailleurs et à tous les étages…

J’en notais d’ailleurs la récurrence durant mes années d’étude entre deux sources « officielles » sur l’état des revenus et des patrimoines des « Gaulois » dans les années 80/90.

« Lyne-sait » nous faisait déjà des études sur le sujet. Et je travaillais comme vacataire au « Centre d’Études des Revenus » (un « machin » repris sous son aile par « Roro-card », alors ministre du plan… Le dernier, je crois), qui faisait une étude annuelle sur ces deux points et analysait les évolutions au moins aussi finement que « Lyne-sait ».

Bé, systématiquement, les deux organismes ne disaient pas la même chose, aussi incroyable que cela pouvait paraître…

Alors quant aux données du fisc « Gaulois », je ne vous raconte pas non plus : Il y a trois services distincts qui font le même boulot à Bercy, et leurs conclusions font systématiquement le grand-écart depuis toujours !

Il suffit de faire son choix, ou de ne piquer que ce qui intéresse ignorant le reste, et le tour est joué.

 

– Naturellement, les conclusions sur l'origine des inégalités sont fausses, vous diront les plus censés.

C'est d’ailleurs la critique la plus intéressante qui circule.

Le raisonnement de l’auteur de l’opus se fait en trois temps :

Le constat n° 1 : Les inégalités se creusent.

Le constat n° 2 : À l'exception d'une anomalie de 30 ans après la Seconde Guerre mondiale (totalement ignorée quant à ses causes « théoriques »), les revenus du capital R (immobilier, actions, dividendes etc.) ont été supérieurs à la croissance C.

Conclusion : le capitalisme aggrave les inégalités par un effet boule-de-neige.

Puisque quand R > C, ceux qui ont de l'argent investissent, deviennent plus riches et transmettent leur fortune par héritage pendant que la classe moyenne et les plus pauvres font du sur-place avec leur salaire qui stagne.

 

Pour le conservateur Andrew Breitbart, qui ne discute même pas ces deux constats, il serait peut-être plus fertile de s'interroger sur l'origine des inégalités.

Globalement, elles font partie de « tout système humain » et pas simplement du capitalisme : « Il y a des inégalités financières, génétiques et technologiques », écrit-il.

Pas seulement : Il y a des grosses, des blondes et des cageots !

Et selon un rapport de The Economist, on arrive à un stade du développement de nos sociétés et économies où seules la science et la technologie génèrent une forte croissance.

Une majorité d'emplois (fermier, ouvrier, analyste financier) sont déjà occupés par des robots ou machines et tout le monde n'a pas les capacités pour devenir ingénieur ou chercheur.

Parfois même de surveiller (ou valider) le travail de la machine.

Conclusion véritable : « Les nouveaux super-riches ne sont pas des rentiers mais des innovateurs ».

« La solution n'est pas d'augmenter les impôts. Il faut investir dans l'éducation. »

 

Sauf que si sur ce point-là, ils sont tous d’accord, il se trouve que c’est encore bien plus compliqué que ça et que naturellement, ça ne peut pas se dissoudre ou se restituer seulement que par l’impôt, voire au contraire…

J’entends que je trouve naturellement beaucoup plus intelligent un type qui réussit en quelques années à devenir milliardaire dans mon pays (je ne le cite pas, parce qu’il a emprunté une partie de mon nom d’InFREEquentable pour nommer sa boutique sans ma permission), qui peut optimiser ce qu’il veut pour croître encore et encore, mais qui a la bonne idée de « restituer » en créant une université des technologies-avancées d’accès gratuit !

Ça, c’est franchement génial, au moins autant que l’ont toujours fait les « multimilliardaires-américains » et même, maintenant, chinois.

 

Chez nous, on écrase d’impôts et de charges les start-up, on réglemente l’activité des « jeunes-pousses » innovantes et créatrices qui ont pourtant besoin de liberté.

Autrement dit, en taxant les rentes et les futures rentes, on tourne le dos au développement, à la croissance, à l’emploi et en définitive à l’impôt et aux revenus de substitution : Chapeau « Tome-as » !

Et tout ça parce que le diagnostic est faussé par un dogme prérequis…

C’est quand même dommage, finalement, pour ce pays que j’aime tant, même si les trisomiques y croient encore…

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29 avril 2014 2 29 /04 /avril /2014 05:08

J’ai la tête sous l’eau…

 

Normal à pareille époque.

Et puis je vieillis, je récupère moins facilement, je « travaille » plus lentement.

Alors, je vous reprends un petit « billet » que j’ai bien aimé, à l’époque où j’ai pu encore m’en inspirer…

Et que je n’avais pas eu le temps de mettre en ligne jusque-là.

 

La monnaie : Avant, la monnaie était une marchandise, métallique, en général or ou argent. Pour commercer, échanger, il fallait avoir de cette marchandise.

Les déséquilibres étaient donc limités et la question de la monnaie forte ou faible ne se posait pas.

Maintenant, la monnaie est une reconnaissance de dette, une inscription dans une mémoire d'ordinateur.

Lorsque quelqu'un dépense, vous ne savez pas s'il a véritablement les moyens de dépenser (s’il a déjà gagné l'argent) ou bien s'il dépense à crédit (il n'a pas l'argent ; il espère, peut-être, l'avoir un jour).

 

Les réserves monétaires : Avant, les réserves monétaires d'un pays étaient de l'or ou de l'argent. Lorsque les caisses étaient vides, les prêteurs se méfiaient.

Les dirigeants de ces pays devaient alors taxer pour lever l'impôt et remplir les caisses du Trésor avant de s'engager dans des grands projets coûteux.

L'autre solution consistait à aller faire une guerre en expliquant à des mercenaires qu'ils se paieraient sur les pillages.

Ça reste encore parfois une réalité, d’autant si les filles sont moins rétives qu’à la maison…

Maintenant, les réserves monétaires sont des prêts, des reconnaissances de dettes (des obligations souveraines) de grands pays supposés infaillibles avec lesquels le pays détenteur de réserves commerce.

Je te prête l’argent pour que je puisse te vendre ma camelote avec…

 

Les prêts : Avant, la banque prêtait une partie des dépôts de ses clients.

Ses clients étaient des riches qui entendaient faire fructifier l'argent dont ils n'avaient pas immédiatement besoin.

Le banquier mettait de l'argent (son propre argent) de côté au cas où un prêt ne serait pas remboursé pour pouvoir rembourser son déposant. Manquer à une telle obligation ne serait-ce qu'une seule fois mettait la banque en faillite.

Les prêts étaient réservés à l'investissement. On disait que « les dépôts font les crédits ».

Maintenant, la banque prête les dépôts de ses clients mais aussi de l'argent qui n'existe pas. On dit que « les crédits font les dépôts ».

Si un prêt est accordé, l'argent – qui n'existait pas – est créé au crédit du compte de l'emprunteur.

La réglementation impose aux banques de mettre de côté en fonds propres 3 % du montant des prêts qu'elles accordent et au minimum 1 % des dépôts qu'elles reçoivent doit être mis à la banque centrale.

Ce sont les réserves obligatoires.

 

Dès qu'une banque devient trop grosse, elle ne peut plus faire faillite.

Comme on a obligé tout le monde à avoir un compte bancaire, cela ferait trop de victimes.

 

Les banques peuvent accorder des crédits à la consommation – ce qui fait croire aux gens qu'ils sont riches puisqu'ils peuvent consommer de l'argent qu'ils n'ont pas gagné.

Les banques n'assument pas leurs risques puisqu'elles peuvent revendre leurs prêts (la titrisation) à des fonds et à des investisseurs institutionnels (votre compagnie d'assurance vie, par exemple).

 

Le « vrai argent » – les dépôts provenant de l'épargne, ce qui a été légitimement acquis grâce à du travail et de l'épargne antérieurs – ne se distingue plus de l'argent qui n'existe pas, « les dépôts créés par le crédit ».

L'expansion du crédit est de plus identifiée à de la croissance pour se compter dans le PIB : Plus on dépense, mieux c'est.

Et tout le monde est ravi !

 

Les banques centrales : Avant, les banques centrales n'existaient pas.

Maintenant, comme les banques commerciales prêtent de l'argent qui n'existe pas, il faut une banque centrale pour contrôler combien les banques prêtent.

La banque centrale fixe le taux directeur qui permet de contrôler le niveau possible de création du crédit.

Plus il est élevé, plus le crédit devient cher. Plus il est faible, plus le crédit devient bon marché.

La banque centrale sait toujours quel est le bon niveau.

Ne me demandez pas comment elle le sait, mais elle le sait.

 

Les économistes : Avant, les économistes étaient rares. Deux ou trois par siècle et encore.

Maintenant, les économistes sont partout et ont des idées sur absolument tout.

Personne ne comprend réellement ce qu'ils racontent, leurs diagnostics sont étranges et leurs résultats ne sont pas vraiment probants, voire nuisibles.

Mais comment contredire des gens qui assènent comme des vérités des croyances mystérieuses et occultes ?

 

Les crises : Avant, il y a eu 19 crises monétaires et financières en 325 ans, soit une crise tous les 17 ans.

Maintenant, on décompte 27 crises en 43 ans, soit plus d'une crise tous les deux ans.

 

Avant, c'était quand ?

Avant, c'était avant 1971 et l'abandon du système du Gold Exchange Standard, remplaçant de l'étalon or lui-même abandonné en 1931.

« Avant, c'était mieux » est en général un discours de fossile inadapté.

Mais quand les crises se multiplient, les fossiles inadaptés peuvent se poser des questions.

D'autant plus que les victimes sont de plus en plus nombreuses et surtout jeunes et inexpérimentées.

Certains économistes préconisent toujours plus de régulateurs.

Lorsqu'une machine fonctionne mal, pourquoi vouloir lui rajouter de multiples sécurités ?

 

Les banques commerciales prêtent moins car on ne fait pas boire un âne qui n'a pas soif.

L'économie n'a plus soif de crédit car il y en a trop.

L'expansion du crédit ne garantit pas la croissance des activités rentables.

Nul besoin de mots compliqués pour le comprendre.

 

Beaucoup d'encre coule actuellement sur l'inflation, la déflation, un possible changement de politique monétaire de la Banque centrale…

La nouvelle trouvaille de « Cricri-la-Garde-meurt-mais-ne-se-rend-pas », après le concept fumeux de « rilance » (rigueur-relance, un pied sur le frein, un autre sur l’accélérateur), mère fabuleuse de la « croissance négative » et du « faites donc du vélo », est désormais la « basse-flation ».

Pour la combattre, il faut obliger les banques à prêter, dit-elle.

Fabuleux, n’est-ce pas ?

 

Tout ceci est le résultat d'un système monétaire et financier corrompu sous-tendu par des postulats qui apparaissent comme faux.

Ce système survit exactement comme la médecine sous Molière, en rendant les choses incompréhensibles donc mystérieuses, en jargonnant, en enfumant.

Ses victimes penaudes et muettes n'osent avouer leur incompréhension et incompétence.

 

En bref, un système monétaire et financer corrompu qui nous enfume largement.

Et pour quelle raison donc ?

Cherchez bien : Seulement pour masquer la propre incompétence des « maîtres du monde » et de ceux qui les servent, face à leur propre création !

Une époque vraiment formidable où tout est possible sans que ça ne se voit !

Qui va peut-être toucher à sa fin prochainement…

Par où il pèche : La corruption généralisée justement !

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7 avril 2014 1 07 /04 /avril /2014 05:03

Je mets les pouces !

 

Je suis complétement débordé par quelques urgences du moment, imparables et qui vont nécessiter que j’aille, moi le « boss », plonger avec masque et tuba dans la poussière des archives dès ce lundi matin, alors je prends la précaution de mettre en ligne ce « billet » en avance, dès fois que je n’aie pas le temps de bien comprendre des conséquences du scrutin de dimanche en huit pour en faire un commentaire pas trop stupide.

Ça tombe assez bien, de toute façon, j’ai dans « mes archives » un petit post que j’aurai mis en ligne tôt ou tard…

 

Il s’agit de l’exemple japonais, dont on a d’ailleurs déjà parlé il y a longtemps. Lui et sa déflation.

Dans les années 1970 et 1980, la hausse généralisée et auto-entretenue des prix ressemblait à un dragon indomptable.

Aujourd'hui, dans les pays avancés, c'est devenu un petit chien que l'on essaie désespérément de faire sortir de la niche pour ronger l'os de la dette, qui reste immense.

La seule façon de la rembourser, d’ailleurs.

Et l'Europe craint de ne pas y parvenir.

C'est même le souci premier de la Banque centrale européenne après le feu-vert implicite lancé la semaine dernière par le patron de la Bundesbank qui n’a échappé à personne, élections locales ou pas.

 

L'Amérique, elle, semble mieux faire. Il faut dire que c'était l'obsession de longue date de Ben Bernanke : Celui qui présidait la banque centrale jusqu'en janvier dernier avait prononcé dès 2003 un discours très remarqué sur les moyens de lutter contre la déflation.

Mais c'est au Japon que cette lutte est la plus spectaculaire.

Le Premier ministre, Shinzo Abe, a même donné son nom à cette politique : « Abenomics » !

Le gouvernement et la banque centrale ont engagé des moyens sans précédent pour sortir de la déflation qui fait enfler la dette de façon aberrante.

Hélas sans garantie de réussite jusque-là.

 

Ce lundi, Tokyo a mis en place une mesure simple pour soutenir la hausse des prix : Un relèvement de la TVA.

Ceci peut bien sûr nous sembler familier, alors que nous venons d'en subir une au 1er janvier, qui vole les « Gaulois » directement au porte-monnaie, par entreprises intermédiaires… chargées de la collecte généralisée.

Ou aux Espagnols, aux Hongrois, aux Italiens qui y ont déjà eu droit.

 

Sauf que les Japonais y vont beaucoup plus fort. La TVA va passer d'un coup de 5 à 8 %. Les recettes publiques devraient ainsi progresser de 1,5 point de PIB – cinq fois plus que le petit coup de pouce de « Gauloisie-failliteuse ».

Les prix vont donc fortement accélérer.

La hausse devrait atteindre de 2,5 à 3 % sur l'ensemble de l'année 2014, un rythme jamais observé depuis plus de trente ans chez eux !

 

Les salaires semblent aussi repartir de l'avant. La négociation salariale de printemps, le fameux « shunto », a débouché début mars sur des augmentations, pour la première fois depuis six ans.

Sous la pression de leur gouvernement les grandes entreprises ont cédé, comme en Allemagne d’ailleurs, même si ça reste plus « consensuel ».

« Nous voulons contribuer à la création du cycle économique vertueux prôné par le gouvernement », a ainsi soutenu l'un des dirigeants du géant de l'électronique Toshiba.

Qui a royalement accordé des augmentations de… 7 à 14 euros par mois !

Le constructeur automobile Toyota a poussé jusqu'à 19 euros.

Des hausses de salaires symboliques qui ne compenseront même pas le relèvement de la TVA !

De plus, les grandes entreprises pourraient tenter de demander à leurs fournisseurs des baisses de tarifs pour compenser la hausse salariale…

Un peu comme savent si bien le faire nos « distributeurs » qui veulent récupérer une forte partie du CICE de leurs propres fournisseurs.

Les économistes les plus optimistes espèrent toutefois que le « shunto 2015 », se déroulera sur un marché du travail plus tendu, plus favorable aux salariés.

 

Shinzo Abe avait employé une autre arme pour relancer l'inflation, dès son arrivée au pouvoir fin 2012 : Une dévaluation brutale du yen.

Il avait imposé à la Banque du Japon un virage sur l'aile de sa politique monétaire, en menaçant ses dirigeants de faire passer au Parlement une loi annulant son indépendance. Comme quoi, l’indépendance des banques centrales, ça reste du vent !

La banque centrale a désormais un objectif d'inflation à 2 % en 2015, comme sa consœur européenne.

 

Mais contrairement à la BCE, elle a aussi annoncé une création monétaire massive pour acheter des obligations d'État. Ce changement s'est traduit par un effondrement du yen. L'euro, qui valait à peine plus de 100 yens à l'automne 2012, en vaut désormais autour de 140.

Les coûts des importations se sont envolés (tout comme les marges des entreprises, alimentées par les profits rapatriés de l'étranger).

Les prix à la consommation sont repartis à la hausse l'an dernier, après quatre années de déclin.

Mais cet effet commence déjà à se dissiper. Et il sera difficile à renouveler.

 

Impôts, salaires, taux de change : Le gouvernement Abe a actionné tous les leviers de l'inflation sans réussir à enclencher une mécanique haussière des prix.

Deux économistes américains, Joshua Hausman et Johannes Wieland, ont présenté la semaine dernière une analyse détaillée des « Abenomics ».

Ils estiment que cette politique a vigoureusement stimulé l'activité l'an dernier (la politique monétaire expliquerait à elle seule les deux tiers de la croissance de 1,5 %). Mais elle est trop faible pour faire tourner l'économie japonaise au maximum de ses possibilités, et donc amorcer une inflation durable.

 

Ce qui est peut-être une bonne nouvelle au moment où la BCE se prépare et nous prépare à des « QE » européens.

Dans un pays où la dette publique approche deux années et demi de PIB, le redémarrage de l'inflation pourrait devenir une catastrophe, en provoquant une envolée des taux d'intérêt.

Bien sûr, la dette nippone est surtout détenue par des Japonais, que le gouvernement peut forcer d'une manière ou d'une autre à détenir des titres.

Mais dans quelques années, « l'acheteur marginal de dette japonaise sera un étranger », souligne l'un des économistes les plus influents de la planète.

 

En attendant, la Banque du Japon va sans doute annoncer d'ici à l'été qu'elle va fabriquer encore plus d'argent pour atteindre son fameux objectif de 2 %.

Avec cet argent, elle va acheter encore plus d'obligations d'État.

Un jour peut-être, elle annoncera qu'elle annule ces obligations, comme le suppose l'économiste anglais Adair Turner, qui a dirigé l'Autorité britannique des services financiers.

C'est non dans la lutte contre la déflation mais dans le combat de la dette publique que le Japon pourrait donner une leçon passionnante au reste du monde.

 

Et notre problème sera de veiller à en tirer les leçons. Parce que pour l’heure, le capitalisme tant décrié chez nous, il fait son boulot avec succès : Produire plus et mieux pour un prix toujours plus concurrentiel !

Magnifique d’efficacité…

 

Ne pas oublier que trop d’inflation tue l’économie en volant les épargnants (qui sont poussés à anticiper leurs achats de peur de payer « hors de prix »), ce qui est bon pour l’économie selon les canons keynésiens.

Sauf que…

Trop d’inflation augmente le prix de l’argent et fait enfler le coût des dettes à refinancer ;

Sauf que … trop d’inflation dévalue une monnaie par rapport à d’autres monnaies, défavorisant les importations et favorisant les exportations, donc créerait de l’emploi… seulement quand l’appareil de production est capable d’y répondre, donc avec des investissements soutenus, payés à des crédits plus cher !

 

Personnellement, je reste très inquiet : Les dernières fois que nous avions réalisé des « dévaluations compétitives » via l’inflation dans notre pauvre pays, ça s’est traduit par des vagues de chômage importantes et un accroissement de l’endettement public massif.

Ont-ils oublié ?

En bref, une politique inflationniste, ça peut marcher, mais à condition d’avoir des équilibres sains, au moins dans la finance publique.

Et on en est très, très loin.

D’autre part, de l’argent, il y en a par montagnes entières. Bien plus que jamais dans l’histoire de la planète.

Et nulle part d’inflation…

Constat navrant, mais bien réel : Les fameuses « montagnes d’argent » renforcent seulement les fonds propres des banquiers, qui ne font plus leur métier de redistribuer du crédit : La pompe est grippée !

La faute aux réglementations qui les enserrent étroitement : Un métier des plus réglementés, finalement, dans un univers qui est dénoncé par des nains comme étant « ultra-libéral ».

Bé non, on vit dans une économie certes ouverte, mais qui n’a strictement rien de libérale !

Et du coup, plus personne ni plus rien, ne dérape !

 

D’ailleurs, est-ce vraiment sain de voler les « pôvres-gens-heureux », par l’inflation, par l’impôt, par des lois liberticides ?

Personnellement, je ne le crois pas, bien au contraire.

C’est même de là que va émerger le « monde d’après » dont je vous serine les pupilles à longueur de billets, qui éclatera dès que toutes ces chaînes seront devenues invivables.

 

Et plus ça va, plus on y va.

Curieux comme cécité appliquée.

Et le monde d’après se dessine : Une monnaie mondiale unique, portée par un panier de devises représentatif des poids économiques, jusqu’à les faire disparaître dans une étape ultime.

Géré par le FMI, comme on l’a entendu à plusieurs reprises ces dernières années ?

En tout cas par une autorité incontestable qui mettra fin aux désordres actuels et à venir.

Pour l’heure, ce ne sont que des spéculations, car il y a encore beaucoup de chemin à parcourir.

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18 mars 2014 2 18 /03 /mars /2014 05:08

Karl Marx !

 

Il se trouve que mon « conseiller-omnipotent », pour avoir été conseiller-municipal d’une commune de la région parisienne qui n’est pas la mienne, mais que je connais bien par ailleurs pour l’avoir parcourue en tous sens dans une « autre vie », a des idées bien arrêtées sur tout.

Y compris, sur Marx (Karl, pas Groucho … quoique…) !

Ce qui m’étonne toujours dans la mesure où à celui-là, on lui fait dire parfois absolument n’importe quoi.

D’ailleurs, il en est même capable d’en faire une description mathématique, soutient-il.

 

Alors, comme nous sommes en période pré-électorale « proche », cette semaine on va parler d’autre chose de de l’immense fatuité de nos prétendants locaux à briguer un mandat rémunéré par vos impôts pour s’occuper de vous en piquer toujours plus.

Parce que vous aurez noté que pas un seul espère vos bulletins en promettant de les réduire, vos impôts ! Et puis quoi encore, non mais !

C’est le « toujours plus » qui compte. Où l’attrait du pouvoir du type qui « dépense », surtout quand ce n’est pas à lui : C’est pour cela que vous allez voter pour lui.

 

Tout au mieux, les plus hardis causent de les « geler », les dépenses « obligées »…

Et encore, pas tous, car dès qu’ils seront « aux manettes », il faudra bien qu’ils équilibrent les comptes de leurs municipalités en les augmentant, vus les montants drastiquement réduits et autres charges que le mille-feuille administratif va mettre sur le dos des finances locales !

Dramatiquement abject, finalement.

Ou totalement inconscient…

Sont-ils compétents, d’ailleurs ?

Nous y reviendrons peut-être dans la foulée.

 

Donc, pour en revenir à Karl Marx (1818-1883), c’est une personnalité dont la pensée a fortement influencé l'Histoire du XIXème et du XXème siècle.

En effet, il est « l’économiste » de référence pour la pensée communiste !

C’est dire, d’autant qu’il s’agit plus d’un philosophe allemand qui se demande alors – c’était encore un des débats de son époque – si l’Histoire a un sens, et si oui, quel est-il.

Reconnaissons qu’il est du coup le fondateur du « socialisme scientifique », dans le sens où il n’y a absolument rien de scientifique dans sa pensée et ses écrits, tout juste une opposition au « socialisme utopique » du siècle précédent.

Et encore, ce « socialisme-là », il tient son nom (et qualificatif) que parce qu’un type … « socialiste » s’est permis de le décrire à travers la cité « Utopia » !

C’est dire les délires…

Mais comme les gens sont nés au moins aussi kon que moi, ils ont avalé l’idée que si c’est « scientifique » et comme la science ne peut pas se tromper, eh bien, c’est comme si c’était irréfutable.

Même moi, je suis tombé dans le panneau quand j’eu été plus jeune… C’est-à-dire, il y a bien longtemps de ça.

 

Marx est finalement plus un « penseur », un philosophe et un historien qu’un économiste.

De plus, et contrairement à l'idée communément reçue et véhiculée, ses écrits ne portent en réalité pas sur le Communisme en tant que tel (l’utopie précité et reprise plus tard par d’autres illuminés qui massacreront plus de 100 millions de personnes dans ce but à travers tout le XXème), mais paradoxalement sur le « Capitalisme », comme en atteste d'ailleurs l'intitulé de son œuvre majeure : « Le Capital ».

Curieux, les détours de la « pensée-humaine ».

Passons.

 

Personnellement, je n’ai pas pu lire moi-même aucun de ses ouvrages, puisque si c’était une lecture imposée par mon prof’ d’histoire-géo de terminale (un encarté PCF et on le lui rendait bien…), en version originale (le Russe… !), qui avait commencé son cours de l’année par cette brillante démonstration, je cite (de mémoire marquée à jamais) : « La partition de l’Allemagne en 1945, c’est 10 millions de fugitifs de l’Est vers l’Ouest, d’où la nécessité d’un mur… Bon, la plupart était avocat et médecin » …

Et la réplique-réflexe qui m’a valu un zéro sur le carnet du Bac : « Punaise ! 10 millions d’avocats et de médecins concentrés en Allemagne de l’Est ? La vache ! »

C’est historique.

S’il lit un jour ce billet, il se reconnaîtra.

 

Et à propos d’histoire, mon pote d’alors (avec qui je bataillais aux morceaux de craie à la récrée), lui aussi se reconnaîtra parce qu’il est devenu ingénieur en sécurité informatique et qu’il lit ce blog, il a eu justement traité le sujet correspondant à la « Révolution d’Octobre » le jour du Bac.

Et dans son introduction, il a commencé par dire qu’il s’agissait d’une « erreur-historique », puisqu’elle a eu lieu en novembre…

Zéro pointé, redoublement imposé.

C’est dire la puissance du dogme des autistes touchant à la trisomie-appliquée, même dans « les Ducs-Nationale » du moment.

 

Personnellement, j’y suis retourné plus tard puisque je bossais dans une boutique qui faisait des étanchéités indestructibles (ils avaient le culot de montrer des photos de zones de guerre ou de tremblements de terre, où tout était par terre en mille morceaux, sauf leurs étanchéités…) qui se situait à proximité de la bibliothèque du parti, boulevard A. Blanqui à Paris 13ème.

La bibliothécaire rousse, qui s’emmerdait fermement toute la journée, m’autorisait à pique-niquer dans ses locaux et me guidait dans mes interrogations du moment.

(Je reprendrais d’ailleurs son portrait dans le prochain roman d’été, « Mains Invisibles », parce que là aussi, c’était un cas ! Dès le premier jour où j’ai pris mes quartiers méridiens, elle m’a fait : « Je vous préviens tout de suite, je baise pas, je suce pas et j’embrasse pas ! »

Étonnante : Je n’étais pourtant pas venu pour ça !)

En fait, il me semble que la pensée de Marx est rarement comprise et souvent travestie. Et on persiste à répéter au génie économique et politique, voire philosophique.

Hélas, c’est bourré d’erreurs plus grosses que le Mont-Blanc !

 

Ce que j’ai pu en retirer c’est que l'économie politique traite en général de la façon dont les hommes se procurent les biens dont ils ont besoin pour vivre.

Les hommes se procurent uniquement ces biens, dans nos sociétés post-modernes, par l'achat et la vente de marchandises et de services ; ils entrent en possession de celles-ci en les achetant avec l'argent qui constitue leur revenu.

Et il existe des formes très diverses de revenu, que l'on peut cependant classer en trois groupes : Le capital rapporte chaque année au « capitaliste » un « profit », la terre rapporte au propriétaire foncier une « rente foncière » et la force de travail – dans des conditions normales et tant qu'elle reste utilisable – rapporte à l'ouvrier un « salaire ».

 

Pour le capitaliste, le capital ; pour le propriétaire foncier, la terre ; et, pour l'ouvrier, sa force de travail, ou plutôt son travail lui-même, apparaissent comme autant de sources différentes de leurs revenus, profit, rente foncière et salaire.

Simple.

Et ces revenus leur apparaissent comme les fruits, à consommer annuellement, d'un arbre qui ne meurt jamais, ou plus exactement de trois arbres ; ces revenus constituent les revenus annuels de trois classes : La classe du capitaliste, celle du propriétaire foncier et celle de l'ouvrier.

C'est donc du capital, de la rente foncière et du travail que semblent découler, comme de trois sources indépendantes, les valeurs constituant ces revenus et la création de toute « valeur-ajoutée » (dès lors qu’elle a pu être vendue à un acheteur-consommateur solvable).

 

Le montant du revenu des trois classes joue un rôle essentiel pour déterminer la mesure dans laquelle les hommes ont accès aux biens économiques, mais il est clair que le prix des marchandises et services n'est pas moins essentiel.

Plus tard, j’ai découvert qu’une chose a un prix, parce qu’il y a une demande de cette chose, et, et, et… une « pénurie » au moins relative de cette chose.

Si elle existait de façon très abondante, comme l’air ou le soleil sous les tropiques, voire la neige en arctique, le sable au Sahara, elle n’aurait aucun prix marchand.

 

En revanche, un point incontournable du marxisme, au lieu de faire de l’économie, même politique, a été de classer les deux premiers en « bourgeois », titulaire de rentes de situation et des « prolétaires » qui ne possèdent rien hormis leur force de travail, usant des biens des premiers pour transformer les choses justement par leur « labeur ».

Et du coup fournissant des rentes aux premiers.

Comme Marx semblait obnubilé par une évidence, il s’est arrêté là, considérant que les « prolos » étant plus nombreux que les rentiers, s’il y avait « lutte des classes », elle serait gagnée par les plus nombreux.

C’est comme pour les sudistes : S’ils avaient plus nombreux que les nordistes, ils auraient gagné la guerre de sécession…

 

Ce qui répondait à sa question première : S’il y a un sens de l’Histoire, il était là. Et de faire ce travail de reprise de toutes les luttes des peuples dans le passé, qui pouvaient se lire à travers ce seul filtre-là : CQFD !

Le problème, c’est qu’il s’est trompé…

 

D’abord du point de vue historique, la, les luttes des peuples sont le faits de dominants et dominés en plus de considération géopolitique et non pas de classes s’opposant.

D’ailleurs, quand elles s’opposent, il n’y a plus de production, plus de rente, plus de salaire et c’est la ruine des peuples et Nations.

D’autant que contrairement à ce qu’on croit souvent, un « dominant » ne s’impose jamais seul sur des « dominés », mais il est trop souvent « désigné » par ceux-là pour les porter plus loin.

Bon, ça se passe plus ou moins bien, et rarement sans heurts même dans nos démocraties modernes, et les modes de désignation sont en nombre immense.

Mais c’est comme ça : Même Théodore de Neuhoff n’aurait jamais été roi des Corses, si ceux-ci ne l’avaient pas élu !

 

Deuxièmement, Marx s’est trompé sur le plan économique à un double titre (là, il faut le faire quand même) :

 

– D’abord « collectiviser » les moyens de production, les « rentes » (mais c’est plus le fait des « postmarxistes et des léninistes ») ne fait jamais rien que de changer le mode de gestion des rentes, mais n’enrichit nullement le prolétaire au nom duquel est faite cette collectivisation…

Ce n’est pas évident à comprendre, mais c’est un fait avéré et incontournable : La collectivisation, même rampante (via l’impôt dans nos pays modernes et très actuellement), n’amène au mieux qu’une nouvelle classe de dirigeants.

Or, ils ne sont pas plus compétents, et trop souvent moins d’ailleurs, pour entretenir et exploiter au mieux le « capital » ainsi récupéré, spolié.

Résultat, les rentes se détruisent et au-delà appauvrissent le prolétaire !

 

Non seulement c’est le cas dans tous les pays du bloc communiste du XXème siècle, mais c’est également le cas quand l’impôt devient confiscatoire de nos jours.

En bref, ce n’est sûrement pas depuis un bureau de Moscou ou de Paris qu’on peut décider quel est le meilleur moment d’une vendage !

En revanche, celui qui en vit, qui paye fermage et main-d’œuvre, lui il sait ou il change de métier !

 

– Ensuite, il faut ouvrir les yeux : Les prolétaires ce sont embourgeoisés et les bourgeois se sont prolétarisés.

 

Dans le sens où pour les premiers, ils ne bossent finalement que pour se nourrir et « capitaliser » dans la formation de leurs gamins, la leur également – jusqu’à en devenir « technocrate » (le pouvoir de la technicité, de la compétence technique). Dire qu’il y a un peu plus d’un siècle, il fallait les gendarmes pour emmener les enfants à l’ékole-obligatoire de 7 à 16 ans, et encore en les laissant faire les moissons l’été, et qu’aujourd’hui, la plupart de nos jeunes passent presque tous le bac et poursuivent parfois jusqu’à bac + 5 ou 6 jusqu’à l’âge de se reproduire (qui est repoussé d’autant), entre 25 et 30 ans !

Mais surtout dans la promesse d’une retraite à venir. Or, la retraite, qu’est-ce sinon une « rente » d’inactif financée par les actifs : Ils deviennent rentiers d’un système de Ponzi mis en place dès Bismarck… presque du vivant de Marx !

Quoique, depuis que le gel des rentes ait été décidé, d’abord pour les retraites complémentaires pourtant les plus chères à « acheter », on se demande si le procédé a encore un avenir…

 

Quant aux bourgeois disposant de rente de situation, c’est désormais un métier à part entière que de les « gérer », qui nécessite de hautes compétences (technocratiques tout autant) : Il ne s’agit plus d’encaisser ses loyers, dividendes, intérêts ou fermages. Il s’agit de démultiplier.

Le capital n’est plus seulement un investissement « immobile » qui produit des fruits au fil du temps.

Mais bien un « stock » qu’il s’agit de faire « tourner » de plus en plus rapidement pour engranger les effets de levier.

Non seulement c’est vrai de toute chose (stock de barils de pétrole en mer, qu’immeubles de rapport ou ballots de laine sur pied ou tourteaux de soja, voire de récolte future), mais également de l’argent lui-même ou autre valeur devenus « stock », notamment à travers le « speed-trading » qui en est la caricature !

 

Ces transformations de l’économie-politique, c’est assez curieux mais c’est comme ça, qui font notre monde d’aujourd’hui, eh bien les visionnaires pseudo-marxistes, ils sont passés complétement à côté !

Mais alors dans les grandes largeurs et longueurs.

Si encore ils n’avaient fait qu’entraîner leurs peuples vers une régression économique, mais non, ils ont tué, massacré, déporté sans faiblir pendant tout un siècle !

C’est quand même dommage, y compris pour « mon Jacques », d’être autiste à ce point-là, de ce que j’en dis.

 

Bon, ne lui jetons pas non plus la pierre, parce que l’utopie de la phase supérieure du communisme, celle qui vient après la dictature du prolétariat, celle du « à chacun selon ses besoins » (et non plus selon ses moyens) curieusement, j’y crois encore.

D’ailleurs, elle se met en marche doucement vers l’avenir.

C’est la transformation qui se met en place tous les jours sous nos yeux, et pas seulement pour quelques poches de « richesses », mais bien pour l’humanité entière (globalisation et mondialisation obligent) qui bénéficie de plus en plus des progrès techniques et médicaux.

Ô certes, avec des hauts et des bas, j’en conviens !

 

700 millions de personnes sont sortis de la famine en quelques décennies, l’espérance de vie augmente partout autour de la planète, et déjà, n’importe qui est au courant qu’un avion n’est pas tombé là où on le croyait, quasiment instantanément.

Je ne sais pas si mes ancêtres qui ont participé à bâtir des empires coloniaux sur lesquels le soleil ne se couchait jamais auraient pu imaginer ça !

Mais les proto-post-néo-marxistes et autre « alter » passent encore à côté : C’est quand même dommage…

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17 mars 2014 1 17 /03 /mars /2014 05:02

C’est l’en-cours de dette mondiale

 

Il a été multiplié par 2,5 en à peine douze ans.

Un niveau explosif qui risque de peser sur la croissance et qui complique la tâche des banques centrales.

Au moment même où la guerre se prépare sur les rives de la mer noire…

L’étincelle qui mettra le feu à ce baril de poudre qui détruira la planète-finance ?

Je ne veux même pas y croire, et pourtant.

 

Mi-2007, avant la crise, la dette mondiale était de 70.000 milliards de dollars. Elle n’était que de 40.000 milliards en l’an 2000, selon les chiffres qui seront dévoilés aujourd'hui par la Banque des règlements internationaux (BRI).

À 100.000 milliards de dollars, c’est plus de quatre fois le PIB réuni de la Chine et des États-Unis.

Et c’est le montant de la dette mondiale.

Cela inclut les obligations des États, les dettes cotées des entreprises et des sociétés financières, mais pas celle des ménages.

 

« Cest une conséquence du ralentissement économique et de la façon dont il a été compensé, » explique les économistes-sachants.

Il y a d’abord eu les aides à la finance aux États-Unis pour éviter l’effondrement du système après la crise des « subprimes ».

Ensuite, le phénomène est venu se lier à la montée de la dette publique.

Il y a eu moins de croissance, moins de rentrées fiscales et, à l’inverse, beaucoup plus de mesures d’aide et de soutien à l’économie et donc plus de déficit.

« La montée de la dette mondiale, c’est le prix de la crise.»

 

L’en-cours des titres de dette souveraine a bondi de 80 % en six ans, à 43.000 milliards de dollars en juin 2013. Autrement dit, la dette publique de chaque humain se monte à 6.142 dollars.

Un exemple parmi d’autres, l’endettement public espagnol est passé de 36 % du PIB à 84,1 % entre 2006 et 2012.

 

Le montant des dettes des entreprises non financières a progressé à un rythme comparable, pour dépasser les 10.000 milliards de dollars, constatera la BRI, même si « elles étaient parties dun niveau plus bas». Dans un contexte de crise financière, les banques mondiales ont en effet réduit le crédit aux grandes entreprises, qui se sont tournées vers les marchés financiers pour trouver du financement.

Quant aux plus petites qui n’ont pas accès à ces marchés directement pour ne pas être cotées, elles tentent d’autofinancer leurs investissements en tirant les marges vers le haut sur des marchés rétrécis par la crise du pouvoir d’achat, conséquence du gel des progressions salariales qui vont de pair.

C’est long, coûteux en impôt sur les résultats et difficiles pour être laborieux.

 

À 43.000 milliards de dollars, le montant de la dette d’État dépasse 72 % du PIB mondial estimé pour cette année. Certains franchissent allégrement le cap jugé fatidique de 90 %. « Des études du FMI et de la BCE montrent que lon peut vivre avec 90% de dettes » nous rassure-t-on.

Je ne sais pas comment…

 

Il y a une condition : Accepter une croissance et une inflation modestes pour que les taux d’intérêt ne remontent pas trop, pour ne pas asphyxier la reprise.

C’est la stratégie de la Fed.

« Quant à la BCE, elle a réussi à faire baisser les taux des pays les plus fragiles, comme l’Espagne ou l’Italie. Pour eux, c’est un phénomène beaucoup plus important que la hausse de l’euro. » Mais, pour cela, il faudra faire en sorte que le loyer de cette dette soit le plus bas possible sur une longue période.

Un « pilotage » délicat pour les banques centrales : Appuyer légèrement sur le frein en même temps que sur l’accélérateur, pour faire déraper légèrement dans les virages, tout en gardant le contrôle de la trajectoire sur sol gelé !

Pas facile…

On en est là : Du « bricolage » de quelques spécialistes.

 

Dans le même temps, les États, notamment en Europe, sont incités à être plus efficaces, à diminuer les dépenses publiques pour réduire petit à petit la dette dans la durée. « Limportant, cest que ce niveau se stabilise. On le voit aux États-Unis, mais aussi en Europe. ».

Ce que va réussir l'Allemagne en 2015, demain.

« Nous n’avons pas fini de payer cette crise, mais c’est préférable à une solution d’effacement de la dette, qui serait synonyme de crises, de tensions sociales, etc.»

Et pourtant on y vient avec la déferlante programmée de violence en Ukraine.

J’ai toujours affirmé que son cas est « bien plus complexe qu’il n’y paraît ».

 

100.000 milliards de dollars, c'est aussi le double de la valorisation de toutes les entreprises cotées dans le monde.

Des chiffres qui dépassent notre entendement, et qui dépassent de plus nos capacités financières. C'est bien là tout le problème car la dette publique n'est pas « la dette de personne ».

La dette publique correspond à de l'argent que l'État n'a pas et comme l'état ne gagne pas d'argent, il lève des impôts…

Cette dette représente donc des impôts en devenir pour nous, à moins, bien sûr, que les États décident de ne pas la rembourser…, comme l’Islande.

Un pays qui déciderait de ne pas rembourser ne pourrait plus emprunter… comme l’Islande.

Ce qui oblige à d’autant plus de prudence dans la gestion des comptes publics, … comme l’Islande.

Un peu l’inverse de ce que nous fait « François III » et « Moscou-vicie ».

 

Pour ciseler plus finement qu’à coups de hache ce tableau économique, nous avons donc 100.000 milliards de dettes, au passif, pour 150.000 milliards de dollars d'actifs financiers, hors ces mystérieux produits dérivés qui errent dans le monde étrange du « shadow banking », de la finance de l'ombre.

Un tiers représente des actions d'entreprises confrontées à une conjoncture économique morose, la croissance étant essentiellement obtenue à coup de replâtrages statistiques.

Un autre tiers, c’est de la dette adossée à la capacité de contribuables vieillissants à payer de plus en plus d'impôts.

Un troisième tiers est de la dette d'établissements financiers qui ont trop prêté soit à des démocraties surendettées, soit à des ménages confrontés au chômage et à une baisse de leurs revenus.

Il est évident que toute cette dette devient de plus en plus pourrie mais il est très difficile d'y échapper. S'en défaire mettrait le système actuel en péril, ce que ne souhaitent pas nos autorités bienveillantes qui n'ont que le souci de notre bien-être de la crèche à la tombe tout autour de la planète.

 

Et depuis quelques temps déjà, les banques centrales nous disent qu'une petite inflation serait nécessaire à une économie florissante.

Or, le but du capitalisme honnête est de produire plus ou mieux, pour moins cher.

Par conséquent, le capitalisme honnête conduit à baisser les prix, il est déflationniste par nature et ne se maintient qu’en gérant la pénurie de biens et de services, son côté « inflationniste » pour l’heure bien mesuré !

C’est dire qu’il est efficace, actuellement, n’en déplaise à tous les nains de la pensée économique qui se la pètent avec leurs incantations politiques d’un autre univers décidément décédé.

 

Mais les banques centrales et les gouvernements ont aussi besoin d'une petite inflation pour capter votre argent et le faire travailler à leur profit.

Si vous gardiez sous votre matelas vos économies, elles se feraient ronger. À 2 % par an de hausse des prix, vous perdez la moitié de votre épargne en trente-cinq ans. Vos solutions alternatives ce sont donc le livret A (de la dette d'état), les livrets rémunérés de votre banque (de la dette des banques).

 

Savez-vous aussi que les fonds d'investissement n'ont pas le droit d'avoir de la trésorerie en vrai cash ? Si vous versez 100 dans un fonds qui décide sur le moment de n'en investir que 10, les 90 restant devront être placés dans de la dette bien notée (celle des États et des banques).

Ainsi le veut la réglementation financière.

 

« Si nous identifions une inflation approchant de niveaux très bas de manière durable et menaçant de tomber sous les 1 %, alors bien sûr nous devrions être très inquiets ».

Pas d'inflation = pas de raison de souscrire à ce monceau de dette.

Or, en 2014, le besoin de financement net des États est de l’ordre de 2.800 milliards de dollars ce qui veut dire qu'il faut rajouter 6,7 % au stock, au tas déjà existant de dettes publiques alors que la croissance de l'activité économique est très largement inférieure.

 

« Foin de tout cela, point de livrets et autres dettes malsaines, je garde mon cash, du vrai ». Le FMI a déjà la riposte si vous succombiez à ce comportement incivique : Vous serez « chypriotisé ».

En cas de besoin, une taxe sur les dépôts en espèces sera levée.

« Mais alors, il me faut de l'or, ce truc jaune qui n'est la dette de personne, qui ne dépend d'aucune vague promesse de quelque politique ».

Cela devient de plus en plus difficile d’en trouver, il en est beaucoup parti en Asie, l'Allemagne aimerait bien remettre la main sur le sien, et même l'Ukraine s'est récemment fait piquer sa réserve.

 

À l'issue de cette crise monétaire, certains auront de l'or et d'autres auront des « actifs financiers »… jusqu'au moment où personne ne voudra plus desdits actifs financiers car il y en aura trop.

En attendant, nous sommes entrés dans la phase « extend and pretend » : Les banques centrales prolongent les prêts et les gouvernements font semblant de croire qu'ils peuvent être remboursés.

Ceux qui ne sont pas dupes en profitent pour s'en débarrasser en douce, avant qu'il ne soit trop tard.

Et ils achètent autre chose.

 

J’en profite pour passer une petite-annonce : « Ma môman à moi », auteuse de mes jours dans les souffrances apocalyptiques et bibliques de la « mise-à-bas », souhaite se défaire de son épargne et investir dans une série de lot de parkings.

Pas des concessions, mais de vrais emplacements de parking. Peut-être même des box, mais c’est plus cher.

D’autant que si l’on survit à la prochaine guerre qui chauffe en Ukraine, les voitures risquent de devenir plus grosses et les parkings existants seraient alors inutiles ou inaccessibles.

Pire encore pour les box.

Si vous en entendiez parler, elle vous le reloue aussi sûrement avant de revendre quand elle en aura besoin : À vous le loyer modéré, à elle les plus-values… plus tard.

 

Je lui ai conseillé d’attendre les élections municipales : La « gôche » n’aimant les voitures autre que de fonction, ça pourrait faire monter les prix.

Et si la « droâte » aime autant les voitures de fonction, tôt ou tard, elle se rendra compte qu’il faut créer des places nouvelles sous les constructions pour libérer de la place en surface à la circulation et aux enfants-piétons

En attendant, on surveille de près la frontière Ukrainienne : L’explosion finale du « monde d’avant » pourrait bien venir de là dans les prochaines semaines.

Comme je le dis encore et encore à leur propos, « c’est bien plus compliqué et complexe qu'il n'y paraît ».

 

Bon début de semaine à toutes et à tous tout de même !

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20 février 2014 4 20 /02 /février /2014 05:03

Absolument scié !

 

Là, il se passe des choses graves…

Qu’un avionneur européen se dispute le leadership d’avec ses concurrents d’outre-Atlantique sur le marché de la construction (et de la vente) d’avions, en attendant l’arrivée des chinois, passe encore.

 

Qu’un constructeur de « tas-de-boue-à-roulette » (Pigeot, pour ne pas le nommer) fasse une banque-maison pour financer ses clients avec « PSA-Bank », je veux bien encore.

 

Mais qu’un avionneur leader sur son marché en vienne à se payer une mini-banque (50 salariés, 350 millions d'euros d'actifs…), sans réseau d’agences, au fin fond de l’Allemagne de « Mère-qu’elle », là je deviens inquiet.

 

J’explique : Dans une « autre-vie » quand je faisais esclave-salarié et « jeune-kon » qui n’avait peur de rien pour un « big-boss » qui s’en mettait plein les fouilles de mes idées de génie, un jour, je lui ai fait racheter un établissement financier (donc pas une banque : c’était une époque où il y avait des nuances dans les métiers de la finance, qui n’existent plus de nos jours, puisqu’ils sont tous devenus « universels » nonobstant les promesses de « François III »), pour le franc-Pinay symbolique.

L’idée était simple : Puisque les banquiers de nos clients freinaient des quatre-fers à financer leur expansion, donc et par contrecoup, freinait l’expansion de la boutique de mon « big-boss », que de se payer un établissement financier à  transformer en société de caution financière, c’était à mes yeux une bonne idée.

Nos clients, en devenant client, prenait derechef un avantage décisif sur la concurrence (la leur et donc la nôtre) en finançant plus facilement les investissements indispensables à la croissance de leurs affaires (et donc à celles de mon « big-boss »), puisqu’ils étaient capables de rassurer leur banquier avec une société de caution réputée solvable selon les canons du risque-financier de l’époque.

Et pour acquérir ces « réputation-là », c’était assez facile : Il fallait juste 250 millions de francs et rendre des bilans certifiés tous les trimestres à la COB.

 

Bon, 250 millions, ce n’était pas la mer à boire, il suffisait de piocher dans la caisse de la boutique. Comme à l’époque, on pouvait n’appeler que 10 % de capital social pour « fonctionner », 25 millions suffisaient : Tout juste 9 jours de trésorerie quand on est milliardaire en CA.

Un godet sans glaçon, en somme.

Et avec ça, non seulement on mettait le client à poil, business-plan total, financement, marge, ratio investissements/rendement prévisionnel, garanties personnelles et tout le reste : Je savais tout de lui, y compris avec qui il couchait et dans quelles positions préférées, mais on le fidélisait à jamais et en plus il disait merci après que toutes les autres banques lui ai claqué la porte au nez !

Naturellement, derrière, on prenait les marges qu’on voulait, juste assez pour le laisser vivre et rembourser son salopard de banquier…

L’important, c’était de piquer le business à notre concurrence, tassant ses volumes et progressives, et de ne pas perdre d’argent sur ces coups-là : Autant dire, que des garanties, j’en avais des kilomètres, jusqu’à savoir qui couchait avec qui vous dis-je, ce qui forme le caractère du mek à la manœuvre !

Un truc important, de savoir qui finance pour de vrai, derrière tout ça : Et ça en passe par le pieu une fois sur deux !

 

Je ne vous dis pas les affaires qu’on a ainsi pu détrousser à la concurrence avec ce dispositif à la noix, lui laissant les « réputés » insolvables, ou qui allaient le devenir : De quoi laisser des traces indélébiles dans les esprits les mieux formés.

Bon, quand je me suis tiré, je crois qu’ils ont revendu la boutique à cautions à leur banquier (qui n’appréciait pas trop) et depuis ils vivotent sur leurs acquis de cette époque-là avec des progressions de 1 à 2 %/l’an, alors que je cartonnais à 15 %/l’an les mauvaises années, et parfois 25 % les meilleures.

Et 25 % sur un volume déjà doublé, il fallait s’en occuper, hein !

 

Bon, que Peugeot (Renault et les autres) ai donc une société de caution, de leasing, le location, c’est normal : C’est une façon intelligente de financer les besoins de clients qui se précipitent pour acheter le dernier « tas-de-boue-à-roulette » sorti des usines, protégeant ainsi les marges et marchés.

Le tout refinancé par les reventes d’occasion et l’épargne-forcée des remboursements effectués par les clients…

En deux ans d’annuité, la bagnole est payée, le reste, c’est l’intendance qui se paye.

(Pareil pour une machine : Trois ans. Pour un fonds de commerce, il faut 5 ans minimum. À plus, je ne faisais pas…)

Client qui est content-content comme tout de rouler en véhicule flambant-neuf !

De là à se procurer une banque « pro-domo », pourquoi pas si ça permet de se refinancer facilement avec une introduction en bourse à la clé.

Quoiqu’il faille aussi faire des résultats, et pour « PSA-Bank » ils n’ont pas été au rendez-vous, ce qui a failli faire fermer les usines.

Toutes les usines.

 

Souvenez-vous, même « Hard-no-Monte-et-bourre-la » a été appelé à la rescousse en pleine crise des pneus-Titan, et a recapitalisé la banque-pigeot sans pinailler en attendant de refiler, là, ça s’est passé cette semaine, le canard-boiteux au chinois !

Bon, pour un petit-bout pour le moment, sans fermeture d’usine en « Gauloisie-mécanique » nous affirme-t-on et sans un rond pour les caisses « pue-blie-ques », nous assène-t-on.

Une affaire à suivre, car il y a au moins deux scénarii possibles et l’un ne va pas plaire aux fats de « sachants » qui vous gouvernent avec impudence et suffisance du haut de leurs incompétences avérées.

L’autre, c’est un pari audacieux à réussir sur un avenir incertain : Il est donc moins sûr.

 

Mais alors que l’avionneur se mette à faire comme les « rigolos » de petits-frères sans ailes d’industriels de la mécanique, j’en suis resté coi !

Parce qu’on ne parle pas du tout des mêmes valeurs. Une bagnole, c’est quelques milliers d’euro, une ou deux dizaines, pas plus par unité.

Un avion, ça se compte en centaine de millions d’euros…

Que même seulement un cautionnement sur ce genre de cargos qui pourraient avaler plusieurs camions et promènent en haute altitude plusieurs autocars de touristes d’un seul trait, ça n’a plus rien à voir.

Et ce n’est pas la Salzburg München Bank de 50 personnes qui peut faire vivre la moitié du marché aérien, faut pas non plus dékonner.

Moi, je pouvais fonctionner avec une comptable et une secrétaire pour plusieurs centaines de comptes à suivre, mais pas eux avec plusieurs dizaines de compagnies, des dizaines de milliers de contrats de maintenance, d’assurances et de leasing.

Pas possible !

Même que ça cache forcément autre chose.

 

Pourtant dans un communiqué, l'entreprise annonce vouloir « élargir les capacités de financement du groupe ».

Vous rigolez aussi, imagine-je !

 

La Salzburg München Bank, détenue à 100 % par le Raiffeisenverband Salzburg, est une banque basée à Munich, disposant d'une licence bancaire à part entière et servant une clientèle de PME ainsi qu'une clientèle privée…

Et « Airbus Group Bank » aura pour fonction de fournir des solutions de financement à toutes les activités du groupe européen d'aérospatiale et de défense ?

« L'acquisition de la Salzburg München Bank nous offre une base de lancement solide pour notre projet de banque de groupe », a déclaré le directeur financier d'Airbus Group, « à l'avenir, l'ensemble du groupe bénéficiera ainsi d'une plus grande flexibilité financière ».

Avec quels fonds propres ?

 

En fait, ce n’est pas ce qui est visé, quand on y réfléchit deux secondes.

Avec une banque complète, Airbus pourra surtout emprunter directement auprès de la Banque centrale européenne sans passer par ses « refinanceurs » habituels et surtout y mettre sa trésorerie à l'abri en qualité de prêteur à la BCE…

Parce que l'ex-groupe EADS envisageait déjà et depuis plusieurs années de se doter de sa propre banque, comme l'ont fait déjà d'autres grands groupes industriels avant lui.

Le projet avait notamment resurgi lors de la crise financière de 2008 et durant la crise de l'euro de 2011, quand le groupe craignait l'asséchement des crédits bancaires pour les clients d'Airbus ou s'inquiétait de voir sa trésorerie disparaître dans la faillite du système bancaire.

 

En récupérant la licence bancaire de la Salzburg München Bank, Airbus pourra ainsi gérer lui-même au moins une partie de son énorme trésorerie, estimée à 8,3 milliards d'euros à fin 2013, ainsi que ses couvertures de change.

Comme tout établissement bancaire, Airbus Group pourra également accéder aux prêts à très faible taux de la Banque centrale européenne.

Ce qui lui permettra d'offrir à ses filiales, ainsi qu'à des fournisseurs clefs, des solutions de financement avantageuses.

À plusieurs reprises, ces dernières années, le groupe avait dû racheter des petits fournisseurs à court de trésorerie et lâchés par leurs banquiers, afin d'éviter une éventuelle rupture de sa chaîne de sous-traitance.

 

En revanche, le futur Airbus Bank n'est pas destiné à faire du financement d'avions, souligne-t-on en interne.

Contrairement aux craintes de 2008, les capitaux privés désireux de se placer dans les financements d'avions n'ont jamais été aussi abondants. Pour preuve, les ventes record d'Airbus et de Boeing et la part très faible des crédits garantis par les agences de crédit export, passée de 35 % à moins de 20 %.

Airbus Group n'a donc aucune raison de venir concurrencer les multiples établissements financiers, qui se bousculent pour proposer aux compagnies aériennes les meilleures solutions de financement.

 

Cependant, rien n'empêchera Airbus Bank d'aider occasionnellement un client particulier à boucler son financement. Airbus, comme Boeing, a toujours réservé une enveloppe plus ou moins importante pour ce genre de « coup de pouce » qui peut permettre de remporter un gros contrat.

Ce fut notamment le cas de la commande record de 260 appareils par American Airlines en 2011, largement financée grâce à un chèque d'EADS.

 

Mais surtout, ce qu’on vous dira moins, c’est qu’en cas de nouvelle crise financière en Europe, le groupe aura la possibilité de mettre sa trésorerie à l'abri, directement dans les coffres de la banque centrale !

Et dans cette perspective, le fait que le futur Airbus Bank soit situé en Allemagne, dans le pays le mieux noté de la zone euro, offrira aussi une protection supplémentaire.

 

Vous admirerez la manœuvre : Vous entendez partout que « la crise est finie », tout va bien braves gens, dormez tranquille, le système bancaire est très solide, la courbe du chômage s’inverse ou s’inversera très prochainement.

Bref, tout est présenté et affiché comme étant des bonnes nouvelles.

Dernier exemple en date, la croissance « Gauloise » qui fait du surplace à 0,3 % du PIB au lieu de 0,1 % prévu le tout avec un inflation supérieure à 1,5 %, ce qui entraîne un concert d’auto-satisfecit de nos autorités politiques et de nos journalistes qui reprennent en cœur cette belle et grande nouvelle, omettant juste au passage de vous faire le lien avec le dernier rapport de la Cour des comptes qui pointe une augmentation bien pire que prévu du déficit budgétaire.

3 %, c’était l’objectif théorique.

3,6 %, c’était l’objectif du gouvernement dans ses documents budgétaires.

La réalité sera proche de 4,2 %…

Alors certes, la croissance est de 0,3 % du PIB mais elle n’a été obtenue qu’en nous endettant de 4,2 % de PIB supplémentaires qu’il faudra bien payer un jour…

Et c’est finalement un effet de « levier-keynésien » particulièrement négatif (là où tout le monde vous a assuré qu’il ne pouvait être que largement positif).

C’est dire si finalement, les choses vont de plus en plus mal…

 

Et le DAF-group, lui, il a pigé.

(Comme la plupart de tous les autres qui ont oublié d’être autiste, d’ailleurs).

Puisque la future banque d’Airbus risque de faire fort peu de crédit pour vendre ses avions, d’une part parce que cela va la forcer à mobiliser beaucoup de fonds propres pour capitaliser suffisamment cette structure bancaire, ensuite parce qu’il existe déjà des spécialistes de ce métier… c’est qu’elle fait autre chose !

Et si vous étiez persuadé que l’euro pourrait exploser ou les systèmes bancaires s’effondrer par inadvertance, que feriez-vous pour mettre à l’abri les quelques milliards d’euros de trésorerie à protéger… ?

 

Eh bien, en « bon responsable » et pour quelques dizaines de millions d’euros, vous achetez une non-banque, c’est-à-dire un petit établissement, créé en 1990 et étant au départ une vague petite filiale d’une autre non-banque plus ou moins autrichienne…

Capable d’aller prêter son pognon directement à l’émetteur de la monnaie dont on cause.

Acheter sa propre banque, c’est la meilleure des assurances qui soit, finalement !

Et, de plus, en cas d’explosion de l’euro en vol, mieux vaut avoir ses sous en futurs marks qu’en futures lires italiennes si l’on ne veut pas voir sa trésorerie dévaluée de 50 % en une seule journée…

 

Eux, ils ont anticipé pour une mise en place définitive fin 2014 : Vous voilà prévenu, après ce délai, tout redevient possible.

Mais les avions d’Airbus pourront sortir des chaînes de montages de leurs sous-traitants sans souci de financement.

La superbe perspective.

Bien peu encourageante pour être totalement à contre-courant de la « pensée-unique », n’est-ce pas ?

 

En tout cas, ce « grand-écart », un de plus, m’a proprement scié, je vous assure.

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14 novembre 2013 4 14 /11 /novembre /2013 05:07

L’État obèse = La France meurt du poids des prélèvements !

 

La relation entre le poids de l’État et la prospérité fait partie des débats d’économie politique les plus controversés.

L’État continuera de s’alourdir durant les années à venir. Aucun changement de tendance n’est en vue.

 

Se fondant sur les travaux les plus vastes analysant le lien entre le poids de l’État et la prospérité, mesurée notamment par la croissance économique, on observe que la relation négative entre le poids de l’État et la prospérité est avérée au plan empirique : En observant un grand nombre de pays sur une longue durée, ce constat n’est guère réfutable.

Par ailleurs, contrairement à certaines affirmations, les travaux scientifiques de l’OCDE, à l’inverse de ses déclarations politiques, confirment cette observation.

L’impact du poids de l’État sur la prospérité fait partie des questions les plus brûlantes et les plus contestées. Avec la croissance ininterrompue des dépenses publiques et de la densité réglementaire, le débat sur la « quote-part de l’État » (et de collectivités territoriales) a pris une signification sans précédent en France.

 

Bien que la plupart des économistes mettent en garde contre l’évolution défavorable de la proportion du secteur étatique, il n’existe a priori aucune unanimité sur l’analyse de la relation entre cette évolution et la prospérité.

Même les économistes les plus critiques vis-à-vis de la croissance de l’État tendent à défendre la thèse que l’affectation des dépenses importe plus que leur ampleur.

Les recherches empiriques les plus vastes, celles réalisées sur une longue période et englobant un large échantillon de pays, trouvent une relation claire entre le poids de l’État et la prospérité.

En comparant les taux de croissance du PIB réel au niveau des dépenses étatiques des 30 pays actuels de l’OCDE sur la période de 1960 à 2005, le lien adverse entre l’ampleur des dépenses étatiques et la croissance économique est tout à fait apparent. Certes, le poids de l’État dans ces pays avancés n’empêche pas l’économie de progresser, mais cette progression se fait à un niveau moindre qui peut se traduire par des effets secondaires, outre des revenus moins élevés, comme le chômage ou une espérance de vie inférieure.

 

Même en admettant que l’État puisse jouer un rôle positif jusqu’à un certain point, notamment en ce qui concerne la protection des droits de propriété, l’administration de la justice et la sécurité, il est clair que dès que ses fonctions et leur ampleur dépassent un niveau minimal, l’impact de l’activisme étatique se traduit rapidement par un ralentissement du progrès économique.

James Gwartney, Randall Holcombe et Robert Lawson ont analysé 23 pays de l’OCDE sur la période de 1960 à 1996 et 60 pays incluant des nations à des stades moins avancés de développement sur la période de 1980 à 1995 pour arriver à cette conclusion.

Et cette conclusion vaut également pour les domaines où les dépenses de l’État sont réputées productives, en particulier la formation, la recherche et les infrastructures bien qu’il n’existe aucun effet positif identifiable des dépenses étatiques dans la recherche et le développement.

(Ce qui me semble logique quand il s’agit de recherche appliquée et « solvable »…)

 

La référence au « modèle nordique » constitue l’opposition la plus persistante à la reconnaissance de la relation empirique négative entre le poids de l’État et la prospérité, d’où la nécessité de s’y attarder.

Les pays du nord de l’Europe montrent-ils réellement qu’une part élevée du secteur étatique dans l’économie peut être compatible avec une croissance dynamique ?

Ce qui est vrai à propos des pays nordiques, c’est que l’État y pèse particulièrement lourd : Entre 1990 et 2005, la charge fiscale totale représentait en moyenne 55 % en Finlande, 58 % au Danemark et 61 % en Suède.

Sur la durée, cependant, les pays nordiques ont vécu un long déclin relatif. Depuis 1970, la Suède a passé du cinquième au quatorzième rang du classement du revenu par habitant de l’OCDE. Sur la même période, le Danemark, autre fleuron du « modèle nordique » a passé du troisième au septième rang. Depuis 1989, la Finlande a passé du neuvième au quinzième rang.

Avec l’Italie, ces pays sont ceux qui affichent la performance la plus faible sur une période prolongée.

Au niveau de l’emploi, la Suède et la Finlande n’ont globalement pas créé d’emplois additionnels depuis 1970, alors que le Danemark a bénéficié d’un marché du travail plus flexible.

Le modèle nordique repose donc largement sur un mythe, sur une affirmation infondée qui ne devient pas plus vraie en la répétant.

 

Même mesurée par la croissance économique sur la dernière décennie, la performance des pays nordiques s’avère beaucoup moins spectaculaire que prévu : La Suède a crû de 2 % par an en moyenne, le Danemark de 2,1 % et la Finlande de 1,8 % – nettement moins que la moyenne de 2,6 % pour l’ensemble de l’OCDE.

Les libéralisations et les privatisations entreprises par ces États après la récession profonde qu’ils ont vécue au début des années 1990 ont eu un effet favorable sur la prospérité. Mais cet effet n’illustre aucunement la viabilité de l’État providence à la nordique.

Or, l’inverse est vrai : Ce n’est que lorsque ces pays ont pris la direction opposée qu’ils ont obtenu des résultats !

 

En France la situation est particulièrement préoccupante au niveau de la dépendance sociale 57 % du PIB accaparés par les dépenses publiques (vs 45 % en moyenne européenne),  plus de 30 ans de budgets en déficit ininterrompu, toujours plus d'impôts année après année : Si ce n'est pas de l'obésité, qu'est-ce que c'est ? De la paralysie ? Comment en est-on arrivé à cette situation ?

En fait, il faut faire un zoom arrière, et rappeler que les intellectuels en France ont à 80/90 % été socialistes tendance PCF ; et que si certains critiquaient la politiques des pays socialistes, on a toujours approuvé l'économie socialisée.

Depuis il y a eu les révolutions.

Et logiquement il y aurait du y avoir introspection, autocritique et même repentance de nos intellectuels : Comment a-t-on pu être aussi aveugles ?

Ignorer qu'une société étatisée se dégrade forcément, qu'elle a même certains traits de la barbarie. « La barbarie à visage humain »…

C'est quand même une question qui aurait du être posée : Car notre Etat à nous avait peu de choses à envier à celui des pays de l'Est.

En revanche, le mythe du « modèle nordique », qui montrerait qu’un poids élevé de l’État serait conciliable à une croissance économique soutenue, ne résiste pas à lumière des faits : Les pays nordiques se sont considérablement appauvris en termes relatifs et ce n’est qu’une fois qu’ils se sont distanciés de leur modèle supposé qu’ils ont obtenu des résultats.

Ce qu’illustre le lien positif également avéré entre la liberté économique et la prospérité.

 

Mais le fait est là. Pas de question, silence radio. Ni la France ni ses intellectuels ne se sont interrogés. Et l'on a laissé les mêmes professer dans les universités, se reproduire. Eh bien voilà : Une grande partie de nos profs d'économie ignorent toujours ce qui se passe quand l'État décide de tout, se mêle de tout !

Ils ignorent encore les signes de sa déliquescence.

La France aujourd’hui voit ses ressources confisquées, non pas pour son développement mais pour combler les erreurs du passé : Une dette et quelle dette ! Et surtout le train de vie d’un état obèse devenu inacceptable et qui rend la gestion de notre pays déplorable.

Comment la France a-t-elle pu se tromper à ce point, sur le choix de ses dirigeants ?

Tout simplement parce que les Français n’ont pas compris, que notre système politique permettait à ses dirigeants de commettre impunément toutes les actions démagogiques au détriment du pays, car il n’y a pas de contre-pouvoir citoyen.

La seule possibilité offerte, c’est de, tous les 5 ans, signer un chèque en blanc à un nouveau menteur, qui a son tour, utilise à son profit et celui de ses amis, un système pervers, qu’il ne change surtout pas.

 

L'Etat central s'est défaussé de certaines de ses missions au profit des collectivités locales, mais la forte croissance de la fonction publique territoriale s'explique tout autant par le clientélisme et la folie des grandeurs qui règnent dans nombre de collectivités locales. Le mal français auquel aucun homme politique ne veut réellement s'attaquer, mais qui est à l'origine de toutes les dérives.

On revient au temps des seigneurs : Il y avait trois ordres (la classe productive, les nobles et le clergé) et deux vivaient sur le dos de l'une.

Aucune croissance possible dans ces conditions.

Rien ne sert d'être plus efficace pour produire plus quand on vous prélève le surplus... On est quasiment revenu à cette situation.

 

Voici comment l’État obèse dépense nos impôts :Pour 100 euros d’impôts (source : http://www.contribuables.org/2013/09/25/voici-comment-letat-obese-depense-vos-impots/) :

42 euros vont aux salaires et pensions des fonctionnaires (salaires = 27 euros pensions = 15 euros) ;

6 euros pour leurs frais de fonctionnement ;

22 euros pour les aides sociales ;

4 euros pour les investissements (routes, infrastructures…) ;

16 euros pour les intérêts de la dette contractée par l’État obèse qui dépense toujours plus que ce qu’il encaisse.


Et comme l’État obèse dépense plus que ce qu’il encaisse, en 2014 il y aura encore un déficit qui portera les dépenses publiques à 126 % des recettes
 !

(Si je compte bien je paierai bien 100 pour avoir 22 d’aides sociales et 4 d’enrichissement réel ? … Plus des trois-quarts me sont donc volés pour « disparaître » !)

 

C'est l'histoire d'un rapport qui dérange l'Élysée. François Hollande avait commandé une expertise sur la compétitivité de la France à l'Organisation pour la coopération et le développement économique (OCDE), il y a plus d'un an.

Finalisé au printemps 2013, ce document épais de 100 pages n'a encore jamais été rendu public. Et pour cause : L'Élysée s'est opposé à sa publication, en mars, estimant que l'étude annuelle sur la France, déjà peu amène, suffisait.

 

L’État n’a donc jamais entrepris d’économies à proprement parler. Tout au plus la hausse planifiée des dépenses a-t-elle été modérée.

La confusion qui résulte de la rhétorique des « économies » laisse entendre le contraire, mais jamais jusqu’ici l’État n’a réduit l’ampleur de ses dépenses dans leur globalité ; il n’a fait qu’ajuster à la baisse des hausses envisagées encore plus fortes !

 

Alors qu’il est par conséquent démontré (empiriquement)que plus un pays, quel que soit le poids de son État à un moment donné, s’ouvre au libre-échange mondial, déréglemente son économie interne, baisse ses impôts, remplace les choix collectifs par les choix individuels, sécurise les droits de propriété, privatise les entreprises publiques, plus ce pays connaîtra une progression rapide de son bien-être économique.

Cette relation ne fait que souligner le lien adverse entre la prospérité et le poids de l’État, lequel, dans ses formes les plus extrêmes, a abouti aux catastrophes humaines des socialismes nazi et communiste durant le XXème  siècle et dont Cuba et la Corée du Nord servent encore de tristes réminiscences aujourd’hui.

Le lien positif entre la prospérité et la liberté économique en général – non seulement mesurée selon la modestie des dépenses étatiques, mais aussi selon le degré de choix personnel, d’échanges volontaires coordonnés par les marchés, de libre entreprise, de libre concurrence et de protection des personnes et de la propriété – est tout aussi bien documenté empiriquement.

L’indice de liberté économique des pays, confronté aux chiffres du PIB par habitant de la Banque mondiale corrigés selon les parités de pouvoir d’achat, montre une relation claire.

 

La plus grave méprise actuelle consiste à croire que si l’État ne fait pas une chose, personne ne peut la faire à sa place. Les libéralisations et les privatisations déjà réalisées jusqu’ici, bien que souvent partielles et approximatives, suggèrent à quel point la notion d’indispensabilité de l’État est erronée dans la plupart des secteurs économiques.

La privatisation n’est rien d’autre qu’un acte de restitution : Elle tourne le dos aux erreurs du passé et en particulier à l’idéologie collectiviste courante il y a plus d’un demi-siècle pour restaurer la dignité et la liberté de choix des individus.

En ce sens, elle n’est pas seulement profitable au plan utilitaire, mais moralement fondée.

Il en va de même de la déréglementation ou du rétablissement de la concurrence dans des secteurs protégés : Ils réinstaurent la souveraineté du consommateur.

 

« Est-ce qu’une amélioration substantielle de nos voisins est en vue ? Non ! La France a non seulement un gouvernement faible, mais aussi une population rétive à toute réforme. Même les plus petits changements provoquent de vives protestations. La fonction publique doit demeurer pléthorique. Les coûts élevés de main-d'œuvre, la faible capacité d'exportation et la rigidité du marché du travail ne devraient pas non plus changer dans un avenir plus ou moins rapproché. Ce sont de mauvaises perspectives non seulement pour la France, mais aussi pour l'Allemagne et l'Europe » Christoph B. Schiltz Die Welt.

 

VCRM

 

(Merci à toi VCRM ! Tu vas encore – et moi aussi – t’en prendre des vertes et des pas mûres à travers la tronche de la part des tenants de la pensée-unique.

Je noterai seulement, pour ma part, que les trois-quarts de 56 % du PIB, soit 42 % de toutes les créations de richesses de mon pays, ne servent finalement à rien pour celui-ci…

Un chiffre à retenir pour des lendemains meilleurs !

 

I3)

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