Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

D'où Erre-Je ?

  • : L'ignoble infreequentable
  • : La seule question à laquelle personne ne sait répondre reste : la place de l'Etat. Quel est son rôle ultime ? Le reste n'est alors que dérives quotidiennes pour soi-disant, le "bonheur des autres" avec "le pognon des autres". Bonne lecture
  • Contact

Pas de quoi rire

Pauvre Marianne...

Un peu de pub :

Référencé par
Meta-Referencement
http://www.meta-referencement.com

BlogueParade.com - Annuaire des Blogues francophones

Recherche

Infreequentable en autochtone


Albanais :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=sq

Anglais :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=en

Allemand :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=de

Arabe :
http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=ar

Bulgare :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=bg

Catalan :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=ca

Chinois simplifié :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=zh-CN

Chinois traditionnel :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=zh-TW

Coréen :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=ko

Croate :
http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=hr

Danois :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=da

Espagnol :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=es

Estonien :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=et

Finnois :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=fi

Galicien :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=gl

Grec :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=el

Hébreu :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=iw

Hindi :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=hi

Hongrois :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=hu

Indonésien :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=id

Italien :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=it

Japonais :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=ja

Letton :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=lv

Lituanien :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=lt

Maltais :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=mt

Néerlandais :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=nl

Norvégien :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=no

Polonais :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=pl

Portugais :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=pt

Roumain :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=ro

Russe :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=ru

Serbe :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=sr

Slovaque :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=sk

Slovène :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=sl

Suédois :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=sv

Tagalog :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=tl

Tchèque :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=cs

Thaï :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=th

Turc :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=tr

Ukrainien :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=uk

Vietnamien :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=vi

Les Ex-Archivés

Amis visiteurs !

Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » !
Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance !
Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite !    
En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle !
Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…
19 septembre 2012 3 19 /09 /septembre /2012 04:08

D’affreuses réparties !

 

C’était journée du patrimoine… J’en ai profité pour faire le tour du mien, à savoir le total des factures impayées. Mazette, si vous saviez !…

Et le dimanche, pour m’en remettre, j’ai accepté une invitation à la campagne pour que « ma nichée » foule un peu de « gazon au soleil » en tong.

Et si le précédent de la sorte était assez sympathique, passé avec des gens quasiment « normaux », c’est-à-dire bourrés aux as, dans leur propriété pluri-centenaire éblouissante (y’a vraiment que l’escalier, qui ne manque pas de charme pour longer la tourelle en rond de ce qui était un temps le donjon de relais de chasse, que je trouve ridicule par sa taille accueillant difficilement ma haute et volumineuse carcasse), autant je changeais du tout au tout.

 

Les « bourges » précédents ont bâti leur fortune sur un brevet et, même si celui-ci est tombé dans le domaine public depuis la fin de la dernière guerre mondiale, il persiste à générer encore des royalties au titre des « droits d’auteur » relatifs aux manuels d’utilisation remis à jour et enrichis régulièrement…

C’est même ce qui m’a donné l’idée de publier les « Histoires de Jean-Marc », comme d’un recueil de blagues éhontées : Un truc qui trouvera bien ses lecteurs… Je ne suis pas le premier à envisager de le faire !

 

Le suivant, dans l’ordre d’apparition dans mon horizon visuel, c’est-à-dire le week-end dernier, avait comme un aspect affreux et insupportable.

C’est dire mon humeur du lundi matin, où je découvrirai de nouveau que des kons claquent du pognon qui n’est même pas à eux sans se soucier de savoir ce qu’il ne pourra plus être financé avec…

Il faisait beau pourtant. Le rosé était frais (un peu « jeune », ce qui est normal pour un rosé) et la bectance des plus correctes, voire abondante.

Mais le seul autre qui n’était pas « soce », il s’était levé à 4 heures du matin pour faire les marchés (c’est un marchand, un vil et affreux spéculateur qui achète des biens meubles en pensant pouvoir les refourguer nettement plus cher à de « pov’-gens-z’heureux » qui fréquentent eux-aussi les marchés et les foires pensant dénicher l’affaire du siècle, qu’on se demande encore pour quelle raison ce genre de « client-gogo » fréquentent ces lieux hautement spéculatifs pour leur propre confort. Et ont encore du pognon destiné à cette activité : Peut-être qu’il s’agit d’un recyclage de celui qu’on a piqué à une des structures que je dirige ?)

Et il n’est arrivé que longtemps après le digestif, passablement fatigué, traînant une angine pas soignée, stand démonté-rangé, stock planqué.

Et en plus, il en pince pour « Marinella-tchi-tchi » !

C’est dire si j’étais le seul être « normal », de droâte quoi, de toute la journée à arpenter ladite pelouse…

Une misère.

 

Parce que tous les autres étaient « soce-de-naissance », faisant ou ayant fait carrière uniquement dans la fonction publique, celle qui connaît tout de tout du bonheur d’autrui et du bon fonctionnement des entreprises laborieuses, la « puissance invitante » elle-même ne travaillant que 36 semaines par an et que 25 heures par semaine et encore, pas tous les ans.

 

Cette sublime konne, elle est tellement bien portante qu’elle revient d’un séjour aux Seychelles d’avec ses marmots, où je n’aurai jamais les moyens d’aller, qu’on a dû se taper ses photos une bonne partie de la journée, en compagnie de « son troisième », comment dit-on, déjà dans cette « secte » … « compagnon » ; qu’elle s’est déjà reproduite avec les deux autres qui n’en pouvaient plus de la supporter elle et son arrogante et flamboyante fatuité satisfaite d’électeur de « gôche » de progrès.

D’autant qu’elle a encore les moyens de se payer le dernier modèle hybride de chez PSA (comme quoi, ils en construisent déjà, prime ou pas prime).

Y’a parfois des coups de pieds au kul qui se perdent dans la nature…

Et c’est moi qui devrais payer ?

Fume ma poulette : Pas un kopek !

D’ailleurs, j’envisage d’aller faire des crèches au Canada, ça me changera d’horizon.

 

En bref, je devrais presque m’excuser d’exister et si on me tolère, c’est que je suis leur unique « alibi-démocratique » (avec l’autre facho) du progrès social en marche qu’il convient de convertir à la réussite populaire de « François III », aucun n’en doute.

Car il est bien là, droit dans les yeux et dans les bottes à avoir enfin démarré, manettes à pleine pogne, que demain ce sera le paradis incontesté du « socialisme-avancé » pour tous, même les grincheux de mon espèce et malgré moi-même en plus !

Je demande à voir, n’est-ce pas.

 

Évidemment, en arrivant, je lui fais le coup du : « Je ne te dis pas que tu es ravissante, toute bronzée dans ta robe à fleur si sexy, tu vas me faire interner pour harcèlement sexuel abusif et répétitif en application de la dernière loi. »

La tronche du sourire figé en une grimace imbécile : Un régal !

« Donc je vais te dire que tu as drôlement flétris de la caouane sous les rayons du soleil tropical. Continue comme ça et tu vas finir en curiosité de foire aux monstres ! Au moins, je pourrai venir fantasmer. »

Toujours aimable, l’Infeequentable !

 

Et ça continue : « Tu achètes PSA, toi » ?

C’est pour mieux soutenir les « travailleu(se)rs » qui vont être licenciés.

Voilà qui leur fera une belle jambe dans les locaux de « Paul-en-ploie » : Je leur en causerai.

En attendant, qui c’est qui va se faire des plus-values sur les sites à fermer et les retrouver dans les dividendes l’année suivante ?

Décidément, le « prolo », il est né pour se faire tondre, même quand il en profite pour râler : C’est vraiment sa raison d’être.

À part ça, à écouter mes « potes-coco », les « classes » ça n’existe plus. Donc la lutte des classes non plus : Aucun, mais alors pas un seul, n’a compris qu’elle s’était seulement déplacée !

 

Là encore, il faut entendre le délégué syndicaliste de la bande derrière le barbecue la ramener en rouspétant…

« T’es pas à la fête de l’Huma toi ? »

Il y était hier avant d’aller à la « techno-parade » : La totale, ce gars-là.

Il devait y être au matin du dimanche, mais là, il s’était vraiment couché plus tard que prévu la veille au soir.

« Oui, moque toi des « travailleu(se)rs » qui ont donné toute leur vie, leur sueur et leur jeunesse à la famille Peugeot et qu’on jette comme des malpropres et des bons-z’à-rien ! »

Z’avaient qu’à pas y aller, hein !

Je me suis encore fait un ami à ce moment-là.

 

« On fera payer les riches et les profiteurs ! » sous-entendu de la haute-finance et des rentiers – genre les types que j’avais vu 8 jours auparavant…

À peine des roupettes de sansonnet, pour l’heure. Et encore, ils sont si peu nombreux qu’ils seront vite sur la paille à en être à pointer au RSA ou auront mis une frontière entre eux et ces délires.

On peut même dire un océan, puisque nombre de redevables de l’ISF sont déjà fixés dans les DOM : Il n’y a pas de hasard.

Et ceux qui ont domicile à « Neuilly-sur-la-Seine », ce sont aussi ceux qui disposent d’une flottille d’avions privés pour débarrasser le plancher … des vaches.

 

Mais ce n’est pas ce qui me fait marrer le plus.

« On fait le point l’année prochaine, comme tous les ans, tu veux bien ? Peut-être que tu rigoleras moins ! »

Parce que ça devient de plus en plus évident : Le printemps sera chaud, si ce n’est pas le début de l’hiver.

Que je lui parie qu’on va encore parler de l’Île-de-Ré, mais en là-majeur d’ici à sous-peu…

Tant qu’il n’aura pas mis les œuvres d’art dans son ISF, je ne croirai de toute façon pas à « une gôche » autre que caviar.

Vraiment un « investissement » qui aide typiquement le « prolo » à bâtir les empires industriels qui nous manquent, qui ne rapporte rien que le plaisir de les posséder à quelques nantis « amis des arts » et de la culture « soce-avancée-et-triomphante ». Mais en revanche, ils fournissent quantités de plus-values exonérées rapidement et autres avantages comme les dations en paiement de droit de donations ou successions.

Quand ça ne change pas de domicile en douce…

Un « truc » à évasion fiscale, là où on a besoin de fonds pour créer de l’embauche et boucher les trous de la finance publique…

Il en reste le neurone coincé le délégué syndical !

 

On me laisse un temps siroter tranquillement, puis une « minette » un peu plus chaude … de l’intellect, que les ramassis de chair grasse & molle qui se baladent sur le gazon, s’essaye à nouveau à ma « conversion ».

Il faut que je sois raisonnable : Avec « Bling-bling », « nous avons eu 5 ans de régression sociale »…

Hop, à la trappe la « réduction de la fracture sociale » ratée du « Chi-finissant » !

Remarquez, elle n’était peut-être pas encore née, en cette époque reculée.

Ou pas déniaisée … sur le plan « socio-politique », entends-je !

Avec « François III », « au moins c’est du solide ! »

L’affreux « bas-du-kul » qu’il doit en bander-mou ? Du solide ?

« Ah oui, c’est sûr. On va solidement dans le mur, tellement il est désorienté par les circonstances ! »

On l’avait pourtant prévenu…

Mais il faut dire qu’entre la peste et le choléra, l’électeur de base, il n’a pas eu trop le choix.

 

Cinq ans d’immobilisme et de nanisme à la fois pragmatique et dogmatique avec le « Chi » ;

Cinq ans de délires tous azimuts avec « Bling-bling » ;

Maintenant 5 ans de nullité à prévoir. Normalement, il ne devrait plus rien rester de vaillant en 2017 : On aura tout essayé !

« Peut-être même avant », fais-je.

Pourquoi nullité ? « Laisse-lui le temps d’essayer au moins », puisque je reconnais que décidément, « Bling-bling » le grand causeur, il n’a rien fait d’utile pour le pays…

 

Pour 2007, chacun connaît mon point de vue : Entre la « Cruchitude » et le « Sarkoléon 1er » qu’on espérait comme d’une nécessité, y’avait pas photo.

Mais « Sarkoléon 1er », il s’est transformé en « Bling-bling » dès les premiers jours, mutation génétique confirmée durant l’été 2007 et suivants.

Résultat, « Flanby-le-flamboyant », il n’en a fait qu’une bouchée. D’ailleurs, n’importe lui à part « Marinella-Tchi-tchi » et « Mets-l’an-Chon » n’en aurait fait qu’une bouchée.

 

« Je vais te dire : Un mek qui a devant lui presque 2.000 milliards de dette courante sur le dos d’ici l’année prochaine, qui te promet de parvenir à l’équilibre, soit zéro de plus, dans 5 ans, en commençant par distribuer à tout va, même quand c’est pas lui qui paye – notamment l’augmentation du SMIC -, soit c’est un escroc, soit c’est un dingue qu’il faut vraiment interner rapidement ! »

Enfin quoi, même le SMIC, « ça s’appelle pourtant salaire minimum interprofessionnel de CROISSANCE, non ? Alors quand la croissance est nulle ou négative, on ne l’augmente surtout pas ! On le diminue. Le type qui l’augmente, c’est un dangereux oxymoron ».

Ne cherchez pas la signification de ce mot-là, c’est le même « qu’oxymore », sauf qu’elle n’a pas compris…

La preuve elle m’a repris.

Que je l’ai invitée à aller chercher dans un dico.

Et comme le dico du lieu, je le sais parce qu’ils leur arrivent de jouer les intellectuels (de « gôche ») avec un kon de Scrabble quand ils ne savent plus quoi dire, il est en deux volumes et il y a peu de chance qu’elle trouve.

 

« Mais ça sert à quoi de taxer des stocks d’essence en espérant que le prix au litre diminue ? »

Il y est bien arrivé…

« C’est qu’il vole quelqu’un qui ne veut pas le dénoncer ! »

Cherchez chez qui les abandons de redressements fiscaux vont pleuvoir…

Car un crime ou un délit, ça profite toujours à quelqu’un !

 

Mais le « must » de la journée, c’était à l’apéritif…

Y’a un « vélocipèdiste » (pour ne pas polluer : « Et quand tu te douches pour ôter toute la poussière et la sueur que tu as partout, tu n’as pas l’impression d’abuser de la nappe phréatique ? »), qui est en « peine de cœur ».

Il fait vraiment une triste mine que j’en ai presque mal pour lui : « Son pote », qui est « gay » comme lui depuis des années, il s’est tiré dès qu’il a commencé à parler de mariage !

Je ne rigole pas…

Un vélocipède et deux grognasses de chez « Lesbos », une mignonne et l’autre toute vérolée avec pourtant un joli sourire pour compenser, toutes les deux font « artistes » dans le civil, l’une peintre l’autre sculptrice.

Si la première à un joli accent péruvien-naturalisé et une frimousse carrée, l’autre à une paire de lunettes noire, de celle dont Bilal affuble ses « méchants » : Un repoussoir ambulant.

« Nous on va se marier, et on aimerait avoir un gosse. Mais la FIV nous ait encore interdite ! C’est un scandale ! »

Bé heureusement pour elle que c’est interdit !

Ah oui ? Et pourquoi ?

« Parce que c’est un acte médical. Donc réservé aux « malades ». Jusque-là, tu pouvais encore espérer passer pour une cinglée dans la tête de quelques z’abrutis. Maintenant, avec la légalisation de ta supposée « déviance-sexuelle » qui n’en est plus une, t’es considérée irrémédiablement comme saine et bien portante ! »

Donc exit l’activité médicale procréatrice à son égard.

Et qu’elle en râle.

« Il faudrait savoir un peu dans ta tête ce que tu voulais, avoir le droit de te marier avec qui tu veux ou non ! Tu l’as, alors essaye de sourire, espèce d’ingrate ! »

 

Naturellement, je ne lui ai pas proposé de la lui faire par les voies naturelles, sa FIV (Fécondation In Vivo) : J’ai déjà « une nichée », qui me les casse assez « menu-menu » comme ça pour être effrontée à un haut degré à vous dégoûter d’avoir des gosses et envisager de me casser faire des crèches au Canada.

Pas besoin d’une seconde, surtout avec la « Bilal » : J’aurai trop peur, même dans le noir !

D’autant qu’on ne lui voit sans doute pas le sourire, dans ces conditions…

Bref, week-end de m… (étron) et la semaine ne s’annonce pas plus réjouissante.

Partager cet article
Repost0
17 septembre 2012 1 17 /09 /septembre /2012 04:21

Y’a pas à dire…

 

On avait prévenu qu’avec « François III », ça décoifferait. Eh bien ça décoiffe.

Voilà que le bonhomme, qui comme il l’avait promis dans ses promesses de campagnes, il nous proposera un mix, qui ne veut plus rien dire, s’attaquant à la vénérable institution (lui qui s’y connaît mieux que d’autres en la matière), en te nous faisant un « mariage à la carte ».

J’entends « à la carte » du choix du sexe des mariés.

 

Depuis toute éternité, le mariage est la konnerie imposée par la société à des gens normaux qui ont envie de baiser – certains diront « faire l’amour », mais ce sont des nuances sémantiques toutes imprégnées de romantisme-féministe débridé – en toute légitimité, quand l’urgence du besoin devient irrésistible.

La faute aux poussées d’hormones, mais ça se tasse avec l’âge !

Il est défini traditionnellement comme l'« union légitime d'un homme et d'une femme ».

Il est aussi l'acte officiel et solennel qui institue entre deux époux une communauté de patrimoine et de renommée appelée « famille » (ou foyer, feu, ménage... des notions pour le moins désuètes) dont le but est de constituer de façon durable un cadre de vie commun aux parents et aux enfants nés de leurs fornications répétées et fécondes, pour leur « bonne-éducation ».

Un « petit-d’homme », je me souviens encore, ça a besoin d’un « papa-chasseur » qui ramène assez de gibier le soir pour dormir sans crampe d’estomac, et d’une « maman-câlin » pour soigner les « bobos-à-l’âme » du moment et tout le reste qui va avec : Les « pipis-cacas », l’orthographe, le calcul-mental, les vêtements repassés et raccommodés, la vaisselle propre, une litière de paille fraîche, etc. etc…

Je me souviens encore, je vous dis !

Bref, ne pouvant être à la fois à la foire et au moulin, à deux c’est plus facile.

 

Plus prosaïquement, Claude Lévi-Strauss en disait que c’était un socle pratiquement universel de la famille : « La famille, fondée sur l'union plus ou moins durable, mais socialement approuvée, de deux individus de sexes différents qui fondent un ménage, procréent et élèvent des enfants, apparaît comme un phénomène pratiquement universel, présent dans tous les types de société ».

Les époux « sont des individus de sexes différents et (…) la relation entre les sexes n'est jamais symétrique ».

Oui, il y a une relation de … pénétration, avec un pénétrant et une pénétrée, rien de plus asymétrique : J’ai appris ça par la suite.

Et c’est assez sensationnel, finalement.

D’ailleurs, ça n’existerait pas, ce côté sublime, qu’aucun d’entre nous ne serait là, qui à écrire ces lignes, qui à les lires (voire les commenter cf. infra).

 

Notez qu’on peut coïter tranquillement hors les liens du mariage.

Le concubinage par exemple, qui est une institution aussi ancienne que le mariage, est actuellement « une communauté de fait résultant de la cohabitation notoire et durable », tandis que l'union civile appelée aussi Pacte Civil de Solidarité offre une officialisation du couple avec des effets généralement plus limités que le mariage. Mais globalement, même les questions de protection sociale, d’héritage, de fiscalité et de filiation y sont désormais assimilées et identiques.

Le mariage est donc une institution qui a pris de multiples formes selon les peuples et au cours de l'Histoire. Et il vise universellement et uniquement à sanctionner un cadre solennel voué au développement de la famille.

Il ne fait que rajouter le caractère personnel de l’engagement pris à l’égard d’autrui en rajoutant un caractère public, comme d’un acte social.

Il a donc une portée mixte, à la fois institutionnelle et contractuelle.

 

Vous me direz, c’est une histoire débile, qui finit toujours assez mal (divorce ou décès, toute situation et procédé assez traumatisants et stressants), alors que la rupture d’un PACS reste simplifiée et que mettre fin à un concubinage reste des plus faciles.

Mais y’en a qui aime. C’est vrai que c’est l’occasion de faire la fête, de constituer parfois un trousseau, et de faire quelques bonnes affaires fiscales : Je vous renvoie à mes lointains dires passés sur le sujet.

Allez-y, ce n’est pas triste non plus, même s’il faudrait remettre à jour.

 

On ose espérer quand même que ce n’est pour point de vulgaires affaires d’argent, de fiscalité ou de statut social qu’on se marie encore de nos jours, mais bien pour se « sexer » mutuellement.

Le fameux rapport « pénétré(e)/pénétrant » !

Dieu ou Dame-Nature, nous ont fait comme ça : Nous sommes des êtres sexués et il faut que ça serve.

Alors pourquoi pas le mariage ?

 

Le problème – mais en est-ce encore un ? – dont on va nous bassiner un moment, c’est que d’aucunes s’interpénètrent avec des artifices et autres objets hallucinants, pendant que d’autres « s’enfilent » par les orifices disponibles qui n’ont plus rien, ni les uns ni les autres, ni de naturel ni de sexuel, sans pouvoir « se marier ».

Je n’ai rien contre : Chacun vit sa vie comme il l’entend, bien entendu.

Loin de moi toute idée d’homophobie, quand je ne suis pas directement concerné.

J’ai juste un peu de mal à admettre le bien-fondé de la « théorie du genre », où les petites-filles s’habillent en rose et les petits-garçons en bleu et quand ça ne leur convient pas, ils changent de couleur et donc de sexe.

Il faut vivre avec son temps et accepter la « normalitude » de la « transsexualité » chez les « petits » z’et grands.

Théorie qui, me semble-t-il, est fondée sur une idée « pervertie » (au sens de « vicié », pour avoir un vice parfois caché qui rend la chose inutilisable à l’usage qu’on lui prédestinait, en termes de droit civil) de l’Humain par quelques probables asociaux qui veulent imposer leur façon de voir le monde tel qu’il n’est pas, à tout le monde dans une absurde tentative sectaire et ayatollesque. Mais … Passons : Ce n’est qu’une opinion de ma part !

Pour le reste, je m’en bats l’œil et le coquillard dans le même geste : Je reste parfaitement indifférent aux us d’autrui quand ils ne me gênent pas !

 

Donc, on se marie pour copuler. Or, la copulation c’est strictement réservé (c’est comme ça, je n’y peux rien, la faute à « Dame-nature ») à des sexes opposés (et qui « s’emboîtent »). Le reste, tout le reste, c’est du « faire-semblant ».

Car on a déjà inventé d’autres procédés pour se reproduire, les inséminations artificielles, les fécondations in vitro, les mères-porteuses remplacées demain par l’utérus artificiel.

Et puis on peut toujours adopter, en droit voire en fait, sans demander rien à personne dans le dernier cas.

 

Et « Bas-du-kul », il nous l’avait promis, il te va nous faire un mariage pour homo !

La grande joie pour ceux-là qui s’estiment exclus par leurs amours pour n’avoir pas accès audit statuts d’époux.

Franchement, je suis content pour eux.

Ils vont pouvoir, dans la joie et le bonheur qu’on leur souhaite profonds, se « sodomiser » ou se « cunnilinguer » comme « papa/maman », dans les liens institutionnels (je n’ose pas dire « sacré ») du mariage authentique (par acte notarié et/ou par intervention d’un officier public), avec la bénédiction des autorités kon-pétantes sous le regard sidéré et médusé de Marianne.

Ça manquait à leur « citoyenneté », et bien « François III » le leur donne.

Merci pour lui et pour eux.

 

Du coup, ils vont pouvoir se reproduire entre eux, adopter s’ils n’y parviennent pas, des « petit-d’homme » futurs citoyens parfaitement normaux, transmettre leurs héritages et calculer comme tout le monde les quarts de parts fiscales des foyers recomposés avec « nains » à supporter !

Franchement, que c’est-y bête de ne pas y avoir pensé plus tôt !

C’était si simple.

 

Le must, c’est qu’ils vont même pouvoir « divorcer » devant un JAM (qui en a déjà par-dessus la tête avec les « hétéros ») comme « papa/maman », à l’ancienne.

Quoique « l’ancienne », c’est à l’italienne, il ne faut pas oublier.

C’est d’ailleurs ce qui a failli arriver à notre bon maire-parigot, « notre-drame-de-Paris » dit aussi « De-la-nuée » !

Mais lui n’était pas encore marié, il faut dire.

 

En bref, on donne leur joujou à quelques électeurs, quitte à casser celui de tous les autres (on s’en contre-cogne, ce sont tous d’affreux réac !), qui ne savaient déjà plus pourquoi ils avaient pu tomber dans le panneau du passage devant le maire, et tout le monde est content.

Question stupide : On supprime le pacs au passage, ou non ?

Parce qu’il ne sert plus à rien.

Et la déclaration de notoriété de concubinage consécutif aussi ?

Bref, on en reviendra tôt ou tard à ne plus tolérer que « des droits » s’acquièrent autrement que par le mariage new-look, ça devrait être la conséquence immédiate.

Et ça ne tardera pas : Les associations pour la protection de l’enfance veilleront à la stabilité du foyer et poseront naturellement la question du mariage ou du non-mariage…

J’en ai même rencontrée une qui ne veut pas d’enfant avec son mek, de peur qu’il se casse, alors qu’elle en meurt d’envie (qu’elle en est devenue toute maigre, d’ailleurs). Parce que lui, parler de mariage ou de pacs, ça lui donne des boutons qui dégénèrent en épisodes dépressifs.

C’est qu’elle y tient à son kouillu ! C’est dire si ça va loin, dans la tête de tous ces gens d’une « normalitude » désarmante.

 

Non la vraie réforme à faire, c’est le rétablissement du droit gaulois.

Rappelez-vous Jules César dans « La guerre des Gaules » (V, 14) qui dit en parlant des Gaulois : « Leurs épouses sont communes à des groupes de dix et douze hommes, particulièrement entre frères et entre pères et fils ; mais les enfants, qui naissent de ces unions, sont réputés appartenir à celui qui a amené, le premier, la femme encore vierge, à la maison. »

Et de Xiphilin qui écrit également au sujet des Gaulois : « Ils passent leur vie sous des tentes, tout nus, sans chaussures, usant des femmes en commun et élevant tous les enfants qui leur naissent. »

Montesquieu nous apprend de son côté que ce serait l'Empereur Romain Valentinien II qui autorisa les sujets de l'Empire à se marier avec plusieurs femmes (le kon, comme si une seule ne suffisait pas !).

Il faut dire aussi que les meks, ils avaient l’avantage de faire la guerre et de ne pas tous revenir, libérés qu’ils étaient ainsi (le divorce à l’italienne… déjà !) des devoirs conjugaux.

Car la polygamie est commune à toutes les civilisations primitives du fait que les hommes mouraient au combat et que le nombre de femmes était constamment supérieur à celui des hommes.

Et qu’elles ont de l’appétit (qu’il en est parfois difficile de ne pas satisfaire en toute chose).

Vous comprenez mieux pourquoi ils se faisaient la guerre : Une à la maison, ce n’est déjà pas facile, mais en plus devoir en assumer plusieurs, c’était un coup à devenir moine (mais plus tard dans l’Histoire des civilisations) ou aller construire des empires coloniaux gigantesques par ailleurs.

 

Voire de supprimer purement et simplement le mariage, le pacs et autres billevesées de même nature, désengorgeant ainsi les tribunaux de toutes les instances en divorce et laissant libre chacun de forniquer comme il l’entend (ce qui est déjà le cas) en supprimant tous les avantages fiscaux liés à ce type de situation, parce qu’il s’agit de ça uniquement, bien sûr…

D’autant que c’est déjà en cours : La tranche à 75 % sur le revenu supérieur à un million, elle s’appliquera individuellement et pas « en couple ».

Si en plus elle est prélevée à la source, pas de souci, on y passera tous !

 

Bref, il me semble, il me semble seulement et ce n’est qu’une opinion, qu’on régresse de plus en plus vite, dans ce pays.

Et je ne sais pas pourquoi…

Mais ce n’est pas grave tant qu’on appellera ça le « progrès-social » des forces de progrès, même s’il y a d’autres urgences plus urgentes…

Laissons donc les crétins de « soces » copuler à leur guise avec la bénédiction des générations futures et l’autorisation administrative qu’ils souhaitent !

 

Post le script : Dans vos commentaires, pas une seule allusion à l’ombre d’un propos homophobe (et même homophile) : Je censure immédiatement !

Et je balance des virus létaux dans les boîtes mail de son auteur.

Vous êtes prévenus.

Partager cet article
Repost0
10 septembre 2012 1 10 /09 /septembre /2012 04:15

D’autres n’en finissent pas de dékonner.

 

C’est assez effarent la façon qu’ils ont tous de s’occuper de l’avenir de mes gosses.

 

Chez les « soces », c’est cette semaine que « Titine Eau-brie » va désigner son successeur à la tête du PS.

Peut-on parler de « fait du prince » ?

Au regard des statuts, non, les procédures sont respectées. Mais comme tous les électeurs ne sont pas des docteurs en « solférinologie-appliquée », dans les faits, le caractère opaque du mode de désignation du premier secrétaire saute aux yeux.

Un processus « à la nord-coréenne », une méthode « mi-soviétique, mi-vaticane » en disent quelques-uns des dirigeants « soces ».

 

En fait, il y a aujourd’hui deux candidats : « Harlem-Davidson-Désir-d’avenir », qui avait assuré l’intérim avec efficacité durant la primaire, et « J’y-sais Camp-Bas-Délisse », l’un des artisans de la majorité constituée au congrès de Reims.

Le renversement est saisissant : Il y a un an, près de 3 millions d’électeurs pour désigner le candidat du PS à l’Élysée ; un an plus tard : Une personne qui désigne le premier secrétaire.

Le contraste est d’autant plus sévère que l’UMP découvre de son côté les charmes d’une vraie compétition arbitrée par les adhérents.

 

Comment expliquer cette impression de verrouillage à la tête du PS ?

Il y a deux raisons. La première, c’est que le PS est au pouvoir et que l’exécutif recherche la tranquillité et l’efficacité. Pas question de revivre les traumatismes du congrès de Reims. D’où le choix d’une seule motion commune parrainée à la fois par le premier ministre et la première secrétaire. Et c’est parce qu’une motion ne peut présenter qu’un candidat au poste de premier secrétaire qu’il n’y aura pas de compétition devant les adhérents.

La seconde, c’est la volonté de « François III » de ne pas voir « Titine Eau-brie » jouer les prolongations. Et il sait que le meilleur moyen d’obtenir son départ est de la laisser elle-même l’organiser et surtout, surtout, ne rien faire qui la contrarie.

En échange, « Titine Eau-brie » obtient la garantie de se retirer en beauté, sous les applaudissements féeriques de tout le monde.

Finalement, entre la paix et la démocratie au PS, il fallait cette fois choisir. Même si ça suscite les sarcasmes à l’extérieur, en interne on juge que la paix et les honneurs sont nettement préférables : Tant pis pour la démocratie !

Bref, on aura donc « Touche pas à mon pote » comme patron des « soces » : Une bonne nouvelle pour « ma droâte », même si, même si…

 

Car en face, ils vivent tous tétanisés dans l’ombre tutélaire de « leur Grand-Homme », celui qui les a conduits à la défaite écrasante…

À quinze jours de la date limite du dépôt de candidatures pour la présidence de l’UMP, plusieurs prétendants sont officiellement déclarés, d’autres laissent planer le doute, sachant que les 7.924 parrainages requis par les statuts ne sont pas encore atteints pour tout le monde.

 

« J’y effe Coopé-rateur » reste le chantre d’une droite « décomplexée » et il se considère comme l’héritier direct de « Bling-bling » : Qu’il assume les konneries, je m’en bas l’œil, parce que je ne le supporte même pas en photo !

Car contrairement à d’autres, il clame sa fidélité totale à l'ancien président. Et s’il a la majorité des cadres avec lui (c’est vous dire qu’ils ont de la semoule dans les yeux), il dispose d’une très « mauvaise image » dans le public qui le lui rend bien.

« Fifi-le-déchu » durant cinq ans de ratages, il s’est constitué « une stature » et dispose lui d’« une bonne image auprès du peuple de droite ».

Je ne comprends pas comment après avoir joué à la « crottinette » pendant 5 ans à ramasser les étrons de « Sarkoléon 1er » dans son sillage…

Passons.

Il se pose en rassembleur, voire en sauveur du pays après l’avoir bien défoncé, dans une posture gaullienne assumée. En plus, il plane dans les sondages (62 % de souhaits de victoire contre 21 % pour son rival).

En revanche, son entourage est moins solide que celui de son principal rival et les candidatures de « Haine-K-Aime » et de « Monsieur Le Maire », plutôt proches de sa ligne, pourraient lui coûter des voix.

« Haine-K-Aime », justement, veut incarner une « troisième voie » entre les deux « majors » et a pour elle « son parcours gouvernemental sans faute, sa jeunesse et son ouverture ».

En plus, elle est « mimi » pour ceux qui aiment son genre de beauté.

Mais, diplômée de l’X et d’un tas d’autres trucs brillants par équivalence, elle ne sait pas « parler aux catégories populaires ». De plus, sa liberté de parole et ses conséquences lors de la campagne présidentielle ont été diversement appréciées au sein de l’UMP.

« Bé-elle-Aime » dit « le-mère », ancien ministre de l’Agriculture est lui un travailleur brillant, un nouveau « jupette », paraît-il.

Comme « Haine-K-Aime », « son expérience gouvernementale est un sans-faute, c’est un marathonien à la pensée très structurée ». Lui aussi est dans l’esprit de la « troisième voie » et l’idée de « renouvellement politique ».

De plus, il pourrait même obtenir le soutien de « Vil-pain » dont il fut le directeur de cabinet.

Il sait pourtant qu’il a « un retard important de notoriété » et un réseau trop faible de soutiens parmi les parlementaires.

« H. Guano », lui « souhaite passer du statut de conseiller (merdeux) de l’ombre à celui d’homme politique existant de lui-même », qui loue son« courant idéologique propre », notamment sur les questions européennes sur lesquelles il se présente en souverainiste débile.

Il a certes un capital symbolique à utiliser, mais il lui sera malgré tout difficile de sortir de l’ombre, d’autant plus qu’il joue globalement sur la même ligne que d’autres.

Le frère « Cri-cri Est-ce-trop-z’y » a pour lui son bon bilan à la tête de sa ville et dispose du réseau local qui va avec. Il s’est particulièrement mis en avant en accueillant la première réunion des Amis de « Bling-bling » dont il est le secrétaire général.

Mais pourtant, il n’essaye guère que d’exister au travers de cette association.

L’autre frangin, « Xav’ Berre-trans » pourrait apporter un peu de social au débat. Pourrait seulement.

Mais sa candidature n’est que tactique, afin d’évaluer son « capital sympathie » dans les loges Umpéistes.

 

Notez que « J’y effe Coopé-rateur » et nombre de ses partisans appellent « Fifi-le-déchu » à se déclarer candidat à la mairie de Paris : « Dans les sondages, il est à trois points de « Âne-Hidal-go » sans avoir bougé le petit doigt, ça nous rassurerait qu’il soit tête de liste ».

Et elle, elle capitalise un maximum sur son charisme et sa très bonne connaissance des dossiers locaux.

Des appels du pied destinés visiblement à embarrasser « Fifi-le-déchu », pas du tout disposé à évoquer la question.

 

Bref, chez les uns, on pousse ses pions dans le désordre et chez les « autres » on joue les « kreminologues » comme au PCC : Drôle d’époque.

La machine à perdre est donc en marche chez les uns, mais pas encore chez les autres.

En tout cas, chez les uns, ça influe sévère sur la vie locale de la Capitale.

 

Car à l’UMP de Paris, le fossé entre fifillonistes et coopéistes semble ne jamais avoir été aussi large !

Ils sont d’accord seulement sur un point : Ils se détestent.

Malgré la fin du feuilleton de la guerre « Rachida-Fifi » aux législatives, ils remettent le couvert : « Cette guerre a été hystérique d’un côté comme de l’autre et se poursuit aujourd’hui avec d’autres qui affûtent leurs couteaux », regrette « Nanar-Deux-Braies », fifilloniste patenté, qui se dit « un peu désespéré des querelles permanentes entre des personnes qui ne pensent qu’à leur nombril ».

Je veux, oui !

Qu’il se rassure : Quand la loi sur le non-cumul des mandats sera passée en 2014, ils seront bien obligés de se mettre d’accord pour partager les indemnités attachées à leurs mandats.

Qu’il note aussi que quand la mienne sera adoptée, cette loi qui interdira plus de deux mandats d’affilée dans une carrière politique, ils seront encore plus nombreux à lâcher prise !

Mais ce n’est pas pour demain.

 

Premier acte de cette confrontation : L’annonce par « J-F. l’Amour », le champion olympique du sabre, la semaine dépassée, qu’il renonçait à se présenter à sa propre succession à la tête du groupe UMP au conseil de Paris.

Voilà une bonne chose : « La seule bonne nouvelle récente dans la droite parisienne, c’est le départ de L'Amour », talque « Peter Charogne ».

Il exagère un peu : Je le préfère à « Goût-jonc », tout en regrettant vivement mon « cousin » Tiberi. Lui au moins, avec tout le clan Corse, il savait tenir la fédération !

 

En cause : les « coups bas répétés » orchestrés par un « petit groupe d’élus ». Dans sa ligne de mire, 20 élus coopéistes et frondeurs qui s’étaient opposés au parachutage pour les législatives de « Fifi-le-déchu » dans le 7ème arrondissement tenu par « Rachida-Mimi ».

« Mais bon, tout le monde ne sait pas partir avec élégance », persifle celui qui appelle à reporter l’élection du nouveau président du groupe UMP du conseil de Paris, prévue le 13 septembre, après la primaire nationale de l’UMP. « S’ils refusent ce report ou si ce n’est pas l’un de nos amis qui prend la tête du groupe, on se quittera et nous créerons un nouveau groupe », menace-t-il.

Danger de sécession ?

Gros gag, va !

 

Les frondeurs, parmi lesquels « Rachida-Mimi », ou le maire du 6ème arrondissement « J’y-Pet-le-Coke » et quelques autres, devaient se retrouver en fin de semaine (je ne sais plus laquelle) pour en discuter. En cas de scission, un groupe fifilloniste et un autre, coopéiste, existeraient au conseil de Paris…

Que du bonheur pour la « soce » « Âne-Hidal-go », la parigote.  

Pour l’heure, seuls les conseillers « J-F. L’égaré », « Cath Du-mât » et « Lolo Doux-vin » sont candidats à la présidence du groupe. Tous sont fifillonistes.

 

En bref, je ne sais pas encore lesquels m’amusent le plus :

Les « démocrates-soces » qui se la jouent Kim-Jong-Un en toute ambiguïté totalitaire, ou les « mauvais-perdants » qui n’en ont pas encore fait leur deuil d’avoir perdu leur « führer » après cinq ans de couleuvres avalées !

Une drogue à addiction, semble-t-il…

Car franchement, je crois qu’il vaut mieux en rire que d’en pleurer … de rage…

Partager cet article
Repost0
18 juillet 2012 3 18 /07 /juillet /2012 22:00

Les dix ans de « ZEP sciences po »

 

Je me souviens encore de la découverte de la rue Saint-Guillaume, l’unique « école science-po » de mon époque : Un autre millénaire.

J’y suis allé sur les conseils du chargé d’orientation de mon « bahut-pourri », histoire de me remotiver en vue du bac, et de découvrir ce que j’allais rater !

Tu parles : J’en suis revenu avec en tête l’image « de filles » que même les moines ils en auraient confirmé leurs vœux de chasteté.

Quant aux « meks », que des « fins-de-race », secs débordant d’insolence et de fatuité, par tous les pores de la peau : Bref, l’horreur.

 

Il y avait deux années de préparation à se farcir dans ces conditions-là, puis trois ans de « post-concours » dans une des quatre spécialités proposées avec un cours séjour à l’étranger, Londres ou les USA dont je n’avais pas les moyens.

Journalisme (mais j’ai le talent d’écriture d’un plumitif que vous pouvez vérifier tous les jours !) ; droit public, l’antichambre de l’ENA ; Langues-Ô avec la perspective de faire carrière dans la diplomatie pour ceux dotés d’une particule (que je n’avais pas) ; et « éco-fi » (pour les « matheux » qui auraient échoué à concours plus prestigieux) dont je n’étais pas non plus capable.

Moi, à part les régressions linéaires, à condition d’avoir le bouquin à côté, je me contente de faire des additions…

 

Du coup, j’ai fait « chef de bord » autour de la Corsica-Bella-Tchi-tchi » au moment de passer le concours d’entrée en prépa, puis les vendanges en Bourgogne, puis droit parce que la fac n’était pas loin et que la rentrée c’était un mois plus tard, même si j’avais une inscription en philo à la Sorbonne : Au moins, il y avait « Moraline de Conac » et quelques pucelles qui l’entouraient du meilleur effet visuel !

Plus tard, j’ai fait un peu de comptabilité, jusqu’à l’expertise, et de la fiscalité jusqu’au doctorat, plus deux ou trois trucs « élitistes-absolus » où les promos de diplômés se comptent sur les doigts d’une ou de deux mains, tellement ça peut devenir complexe au bout du bout !

Car il y avait la filière « publiciste » à la fac, qui préparait aux concours (ENA, IRA et quelques spécialités administratives).

Là encore, si j’ai fait « fiscalité », cette « chose ignoble du droit gâchée par la proximité de l’argent », c’est parce qu’au concours, je ne sais pas pourquoi, les filles étaient encore plus gâtées que deux ans auparavant dans les mêmes antichambres.

Alors qu’en expertise-comptable, la « petite-blonde », elle aimait les « cours du soir » !

Une allemande de l’est qui avait passé le mur dans un bateau de pêche avec ses parents !

J’aime bien les gens qui aiment la Liberté…

Vous en retrouverez d’ailleurs la « trace-romancée » un peu plus tard dans mes posts du mois d’août : Je m’en suis inspiré pour créer le personnage de la DRH d’EADS.

 

Je ne regrette pas : J’ai ainsi pu suivre les cours de fiscalité de Maurice Cozian, mon « pape-à-moi » !

Du chinois pour mes petits-potes de juriste. De l’eau de source-sous-glacier pour mon unique neurone. Mention bien.

Et j’ai poursuivi après l’armée en troisième cycle, avec des Kaufmann, Bruno, David et Cie (un peu plus compliqués). Des brillants. Re-mention bien.

Puis la soutenance de thèse dont s’est largement inspiré David pour réécrire son bouquin. Dernière mention : Normal, c’était lui le directeur de thèse !

Et bien avant, la vie active, les obligations d’un foyer et encore quelques formations de fou où je replaçais toujours mes mêmes travaux de recherche sur l’impôt de « Gauloisie fiscale » : Fastoche !

Sauf pour les traductions des « droits comparés »… Là j’ai ramé, parce qu’à Chicago, essayer de faire comprendre que la « Cotisation Sociale Généralisée », ce n’est pas une cotisation sociale mais un impôt, ce n’est pas simple.

 

Bref, depuis, la fac a évolué sous la réforme « LMD », puis celle de l’autonomie. Et « Science-po » s’est ouverte un peu plus sur les étrangers, et s’est rajouté quelques « sites déconcentrés » en province de gens qui avaient échoué à Paris !

Plus récemment (10 ans quand même) au ZEP.

J’y tenais parfois, dans quelques-uns de ces même bahuts et collèges, des conférences sur « le droit et la citoyenneté », à des mômes boutonneux et chahuteurs, tel que ça faisait une matinée de vacances à leurs profs !

Marrant l’accueil et fameux l’intérêt de ces « jeunes-kons » pour des choses qu’ils ne comprennent pas parce qu’on les leur a jamais expliquées.

Alors, quand maintenant depuis 10 ans, l’ékole d’élite s’est ouverte sur les même ZEP de nos banlieues, j’y ai vu comme des fleurs qui poussent au milieu de jachères industrielles et culturelles, de celles dont j’avais, avec d’autres, planté moi-même les graines !

 

À la prochaine rentrée, un millier de jeunes (10 % de l’effectif), toutes promos confondues, issus de zones défavorisées, auront intégré « Sciences-po-sans-concours ». Les lycéens candidats passent leur oral d'entrée à Science-po, dès les résultats du bac prononcés, après avoir passé des épreuves d’admissibilité dans leurs bahuts respectifs.

Aujourd'hui, 95 lycées ont signé une CEP avec l'institut ; environ 1.000 jeunes se présentent chaque année à la pré-sélection de leur lycée, 420 sont retenus et 130 sont admis en première année.

En 2001, ils étaient 96 candidats issus de 7 lycées, 35 avaient été présélectionnés et 17 retenus par l'école : Une goutte d’eau.

« On va maintenant s'attaquer aux zones rurales. Il faut partout faire émerger les gens brillants dont la société a besoin ».

« Les étudiants sont dans leur grande majorité fiers de ce dispositif qui fait désormais partie de l'ADN de Sciences-po. Il constitue même un signe d'ouverture qui attire les étrangers ». Et il est vrai qu'avec l'impressionnant gonflement des effectifs (bientôt 10.000 étudiants) et l'ouverture de nouvelles voies d'accès qui a notamment permis l'arrivée massive d'étudiants étrangers, moins de 40 % des étudiants passent désormais par le concours...

Les ZEP se sont fondues dans la masse et dans cette diversité nouvelle.

Un monde à part, sectaire derrière l’emblème et le discours d’ouverture de feu « Des-coins » son promoteur, décédé « naturellement » dans son hôtel New-yorkais à la fin de cet hiver (3 avril local), à poil, portable et attaché-case balancés dans la rue.

 

Le projet avait fait l'effet d'une bombe il y a dix ans. « Le concours n'est pas égalitaire. Il discrimine socialement », avait affirmé son porteur.

Je veux oui : Il s’agit d’un concours, quand même !

La surreprésentation des catégories sociales les plus favorisées était de fait patente : Les enfants des fameuses catégories « CSP++ » avaient progressé pour atteindre 82 % des effectifs de l'école en 1997, au lendemain de son arrivée à la direction de l'institut.

Exemple de barrière sociale : L'épreuve de langue du concours, éliminatoire, éjectant d'emblée des jeunes dont la famille n'avait jamais pu financer un stage linguistique à l'étranger. « On voyait bien que l'examen d'entrée, canon de l'égalité formelle, aggravait la situation », observait-on.

Et tout autour, l'ascenseur social était visiblement en panne.

 

Partisan d'une « accessibilité universelle », le bouillonnant directeur définit des principes nouveaux permettant de « révéler et d'exploiter le potentiel des élèves au lieu de les juger sur leurs seuls résultats scolaires ».

Un peu comme dans une entreprise, prétend-on.

Pas bien sûr, pour ceux qui connaissent un peu, mais passons !

Les lycéens de banlieue eux, révèlent de fait des qualités singulières : Conscience (de classe) sociale (aigu), pragmatisme (aiguisé), débrouillardise (performante qui chevauche la ligne-jaune), don pour l'oral (et la « tchatche »), maturité (sexuelle avancée), sens des réalités (hors du commun et de la norme), affirmation de soi (et dealer-ship assumé) et capacité d'adaptation (à toute situation embarrassante) font généralement partie de leur boîte à outils.

Et c’est d’ailleurs ce qui fait qu’on les reconnaît dans les amphis, rien qu’au premier coup d’œil…

 

« Des grands groupes du CAC 40 ont d'ailleurs vite participé au système de bourses de l'école ; C'est pour elles un investissement, car elles ne veulent pas de clones dans leurs bureaux ».

Là, je demande à voir…

Disons que « c’est bon pour l’image sociale ».

 

Immédiatement taxé de « discrimination positive » aux relents américains, l’initiative dû affronter la levée de boucliers de l'élite et des étudiants eux-mêmes : « Sciences-po n'est ni Aubervilliers ni La Courneuve », pouvait-on lire sur les murs des toilettes de la rue Saint-Guillaume.

Un lieu d’expression comme nulle part ailleurs !

Pour voir le jour, le mode de recrutement dérogatoire aura même dû en passer par le blanc-seing de l'Assemblée nationale, du Sénat... et du Conseil constitutionnel.

Ce qu’on ne vous dit pas, c’est que les jeunes venus des ZEP doivent s'adapter à un monde totalement nouveau pour eux. « Le fossé est immense, en termes de connaissances, de culture et de codes sociaux. On manque de clefs quand nos parents ne sont pas de ce milieu », explique un ancien étudiant de la deuxième promotion ZEP.

Un manque de méthodologie et un rien de complexité « d'être entré sans concours » conduisent à une mise à niveau pour le moins « violente » et à travailler beaucoup plus que les autres la première année, expliquent unanimement ces étudiants.

Conscient de ces difficultés au cours des premiers mois, l'école a d'ailleurs dès le début mis un système de tuteurs à leur disposition.

En revanche, faire émerger un lycéen peu favorisé et le porter jusqu'à un diplôme prestigieux, c'est pourtant briser bien des barrières.

 

D'abord, en amont, celle « de la méconnaissance et l'autocensure ».

L'IEP ne fait pas partie du paysage des ZEP et des zones sensibles : Les parents n'ont souvent jamais fait d'études et le bac y constitue le seul horizon.

« Et même si on avait entendu parler de l'école, on ne s'autorisait pas à y prétendre ! »

« Le conseiller d'éducation de mon lycée m'a dit : « Sciences Po, ce n'est pas pour vous ! », alors que j'étais un bon élève. »

En revanche, le succès de la formule a des retombées directes sur les lycées eux-mêmes. « L'exemplarité a augmenté les taux de réussite au baccalauréat ».

 

Comme dans toute « grande ékole » de la République, il n’y a pas d’échec possible à la sortie du cursus, en revanche il y a des redoublements et des abandons !

Or, les taux d'abandons sont marginaux - « même pas un par an » -, souligne-t-on à Sciences-po, mais « on a un peu plus de redoublants en première année que dans les autres filières - environ 10 % -, mais ils n'ont fait aucune classe préparatoire ! », et leurs performances sont comparables à celles des autres, démontrent des études « pro-domo ».

Cerise sur le gâteau, certains « ZEP » sont majors de promotion dès la première année…

Pas les suivantes…

 

Alors oui, l’excellence peut se partager avec le plus grand nombre : Il n’y a pas d’acquis innés en la matière !

Je fais bien « fiscaliste de pointe » dans le civil, alors qu’en principe je n’y comprends rien pour être né avec un seul neurone et celui du nerf honteux en plus…

C’est d’ailleurs un de mes arguments quand je lis des interrogations insondables sur le visage de mes étudiants : « J’arrive à piger ça, alors pourquoi pas vous ? »

 

Même si, même si, il y avait déjà de grandes différences de niveau entre le major et le culot, entre les effectifs parisiens et ceux de province.

Un diplôme à la ramasse ?

Sans doute jamais si demain encore le « niveau d’exigences » est maintenu assez haut !

En revanche, la « discrimination » à 13.500 euros de droit d’inscription pour l’année de Master (9.800 € pour les années de « collège »), certes à barème dégressif selon le revenus de référence du foyer fiscal de rattachement de l’étudiant, reste à comparer avec les tarifs pratiqués par HEC (11.900 €), l’ESSEC (16.000 €) et à ceux d’ékoles bien plus prestigieuses, comme, Centrale, Ponts & Chaussées, (environ 6.700 €) ou « polytechnique », ENS, ENA qui … « indemnisent » leurs étudiants !

Bref, le génie de « Des-coins » après tout, ce n’est jamais que du marketing-appliqué à une affaire de pognon à soutirer aux parents des « chères têtes-blondes ».

Pas mal pour un énarque qui n’a été admis qu’à la troisième tentative !

Partager cet article
Repost0
9 juillet 2012 1 09 /07 /juillet /2012 04:30

Rapport de la Cour des comptes sur les finances publiques 2012

 

 

Un rapport qu’on avait supposé « explosif » et qui confirme seulement ce qu’on savait déjà : La « Gauloisie républicaine » « s'est engagée sur une trajectoire de retour à l'équilibre de ses comptes publics », grâce aux efforts des français et du précédent gouvernement de « fifi-le-déchu », qui aura quand même mis 4 ans et demi à en décider, alors même qu’il était arrivé à la tête d’un État en faillite en 2007.

Je m’en souviens, il avait lâché ça entre deux avions en « Corsica-Bella-Tchi-tchi » pensant sans doute que cette île est « si loin » (à pédale-eau) qu’on n’aurait su l’ouïr !

 

Mais le pays doit pour les années 2012 et 2013 fournir un effort supplémentaire évalué à près de 40 milliards d'euros, pour ramener le déficit public à 3 %.

Notons que ce rapport inclut l'audit demandé par le Premier ministre en vue d'évaluer la situation actuelle des comptes publics et les risques pesant sur la réalisation des objectifs de finances publiques pour 2012 et 2013.

 

En conséquence, réduction des dépenses et hausse des impôts devraient être prévues par le Gouvernement de « J’y aime II » dès l'automne, si ce n'est dès juillet.

En effet, le projet de 2ème loi de Finances rectificative pour 2012, présenté en Conseil des ministres mercredi 4 juillet, prévoit déjà prévoir le tour de vis.

Vous étiez prévenus avant même que ça eut été annoncé.

Et qui aurait pu croire l’inverse, d’ailleurs ?

Soyons sérieux.

 

Pour l'heure, l'ancien Gouvernement semble avoir fait preuve d'une « gestion saine des comptes publics », hormis une ardoise de 1,5 milliards de dépenses non financées (dues à la prime de Noël aux allocataires du RSA et à diverses mesures de solidarité), dérisoire aux dires de l'ancienne majorité compte tenu du volume du budget de l'État et d'une cagnotte de 4 milliards prévue pour provision.

Donc, pas de cadavre dans les placards…

 

Le premier Président de la Cour des comptes a insisté sur le fait que le respect de l'équilibre des comptes publics était « essentiel pour assurer la crédibilité de la France, la maîtrise de son destin et pour continuer de peser dans le concert européen ».

Un peu comme si il avait écrit lui-même cette partie-là du discours de politique générale de « J’y aime II » pour le lendemain…

 

Pour l'année 2012, le respect de l'objectif de déficit public fixé par le précédent Gouvernement à 4,4 % « exige sans tarder des mesures correctrices, afin de compenser le risque de manque à gagner sur les recettes que la Cour évalue à ce stade dans une fourchette de 6 à 10 milliards d'euros », compte tenu du faible taux de croissance (révision à 0,4 % pour 2012 et 1,3 % pour 2013) et de la hausse du chômage.

Comme d’un côté on cherche 19 milliards de recettes en plus en année pleine et qu’on annonce 16 milliards de dépenses en moins l’année prochaine, on est « dans les clous » !

 

Des amendements au second projet de loi de Finances rectificative pour 2012 examiné par le Parlement convoqué en session extraordinaire prévoient, outre la fin de l'exonération fiscale sur les heures supplémentaires, une série de mesures d'économies (fin de certaines niches fiscales).

Comme il y en a pour 77 milliards sous le pied… y’a de la marge.

La bonne idée serait, si au lieu d’en suspendre les effets dans le temps pour des jours meilleurs, il s’agit seulement de plafonner à 10.000 euros par foyer fiscal leurs effets immédiats, à raison de 33 millions de kontribuables, ça donne déjà une belle addition de 300 milliards…

Nettement bien plus qu’il n’y en a !

 

En tout état de cause, la loi de Finances pour 2013 devra réduire les dépenses et augmenter les recettes fiscales.

Et ça, quel que soit la « couleur-politique » du gouvernement…

Les efforts à fournir devront être « beaucoup plus important » met en garde la Cour en raison notamment d'une hypothèse de croissance de 1 %.

 

D'ores et déjà, la Cour des comptes estime indispensable de stabiliser la masse salariale de l'ensemble des administrations. Ce qui veut dire « un gel » si par hasard les effectifs sont constants…

C’est marrant comme même à la Cour, personne n’envisage de plafonner les rémunérations nettes de la haute-fonction publique, comme il va être question des pédégés d’entreprises publiques du secteur « concurrentiel »…

 

Quant aux dépenses d'intervention, elles devront être systématiquement passées au tamis de l'évaluation afin de dégager des marges de manœuvre.

Des priorités devront être fixées dans la réalisation des investissements publics, notamment en matière d'infrastructures ferroviaires.

Parce qu’on va se priver de TGV nouveau ?

Voilà qui est nouveau…

Et nos passages-à-niveau réputés mortifères ?

 

La consolidation budgétaire « ne pourra éviter un relèvement mesuré des prélèvements obligatoires. Des ressources nouvelles peuvent être dégagées d'un réexamen de la fiscalité dérogatoire, qui provoque des pertes de ressources pour l'État et pour la sécurité sociale, à travers les niches fiscales et les niches sociales. Si une règle de conduite, visant à stabiliser le coût de ces dispositifs, a été récemment fixée, il est nécessaire d'aller au-delà, en remettant en cause les dispositifs dont l'efficience est la plus contestable », estime la Cour des comptes qui suivra de près le prochain budget de l'État.

Et pourtant, et pourtant : Une « niche », ça sert d’abord à faire dépenser de l’argent par des particuliers là où l’État soi-même n’en a pas pour rendre le même service à l’économie…

C’est incroyable que tout le monde l’oublie !

 

« La situation de nos comptes peut rendre nécessaires la hausse d'impôts de rendement à assiette large, TVA ou CSG, hausse qui peut être décidées à titre temporaire. Les mesures arrêtées devront en tout état de cause tenir le plus grand compte de la perte de compétitivité que notre économie a subi ces dernières années et que reflètent le déficit de nos comptes extérieurs, l'effondrement du taux de marge des entreprises et la dégradation de la situation de l'emploi », met en garde la Cour contre une tentative de trop taxer les entreprises, pourtant moteur d'emploi et de croissance.

Et là hélas, c’est bien ce qui préoccupe le monde de l’entreprise qui a vu revenir ses taux de marge nette au niveau de 1985, après la catastrophe de 1983…

 

Enfin, le rééquilibrage des comptes de la sécurité sociale apparaît pour la Cour des comptes comme « prioritaire et suppose de poursuivre la réforme du système de retraites et du système de soins qui restent lourdement déficitaires ».

 

En résumé, les points marquants du rapport de la Cour des comptes sont :

-      En 2011, les engagements du Gouvernement « fifi-le-déchu » ont été tenus ;

-      De nouvelles mesures d'économie doivent être prévues dès 2012 ;

-      À partir de 2012, des efforts doivent être amplifiés car le retard du pays dans le redressement de ses comptes n'a pas été résorbé ;

-      Les effectifs de l'administration doivent être stabilisés ;

-      Les collectivités et l'État doivent faire un effort pour réduire leurs dépenses ;

-      Un nouveau coup de rabot et la suppression de niches fiscales et sociales sont indispensables ;

-      Le rééquilibrage des comptes de la sécurité sociale est nécessaire ;

-      La poursuite de la réforme des retraites doit permettre le rééquilibrage des comptes ;

-      La poursuite de la réforme du système de soins doit réduire le déficit de la sécurité sociale.

 

Ou l’art d’enfoncer les portes ouvertes…

Parfois, je me demande à quoi ils sont payés, alors que missions avait été officieusement donné de repérer les loups, chausse-trappes et autres cadavres laissés dans les placards.

Eux, ils n’ont rien vu, alors que l’enfer est pavé de bonnes intentions, chacun sait cela.

Bref, déception généralisée.

Partager cet article
Repost0
25 juin 2012 1 25 /06 /juin /2012 04:29

Comme prévu,

 

Que ça en devient lassant, toute la semaine dernière, les couloirs bruissaient de rumeurs : Le gouvernement cherche 10 milliards pour boucler le budget 2012 !

Une paille !

Et d’annoncer la re-fiscalisation des heures supplémentaires qui seront soumises aux régimes de cotisations de droit commun, la remise en vigueur du régime de l’ISF ex-ante, de celui des succession-donation, la taxation de 3 % des bénéfices distribués, etc.

Et par « distributions », il convient non pas de se contenter des dividendes mis en paiement, mais tout autant des charges réputées non-déductibles ou « redressées », des plus-values sur les stock-options et autres billevesées à régimes spéciaux…

Ils vont les trouver au fond des poches : Pas de problème !

 

Sauf que, sauf que, ça tombe assez mal !

On note ici que le « taux de marge » des entreprises non-financière est tombé à 28,6 % l'an dernier, d’après « Lyne-sait ».

Depuis 2009, la crise aurait engendré un manque à gagner pour l'économie de 140 milliards d'euros par an !

L’État ne se tire-t-il pas une balle dans le pied dans sa lutte contre le chômage en prenant le risque d'affaiblir les « créateurs de richesses » et de dissuader les investisseurs étrangers, au lieu de tailler à la tronçonneuse dans ses dépenses et train-de-vie, telle est la question ?

 

Les données que « Lyne-sait » publiées mercredi dernier montrent pourtant que rarement les entreprises ont été aussi contraintes. Malgré la reprise de l'activité en 2011, elles manquent cruellement de latitude financière.

Leur valeur ajoutée a certes progressé l'an dernier ; mais lorsque l'on en retire les salaires et les impôts, l'excédent brut d'exploitation, il recule.

Ainsi, le taux de marge des sociétés non financières a baissé à 28,6 % en 2011, après 30,1 %, en 2010 qui n’était pas terrible et 29,1 % en 2009, en pleine crise mondiale.

L'an dernier, il a atteint « son plus bas niveau depuis le milieu des années 1980 ».

 

Sur la période récente, c'est la hausse des prix de l'énergie mais aussi celle du taux moyen des cotisations sociales, qui ont le plus lourdement pesé.

En particulier, le mode de calcul moins favorable des allégements de charge sur les bas salaires, instauré l'an dernier, se ressent.

Les résultats sous pression annoncés par les grandes entreprises qui doivent faire face à la concurrence – comme Danone, PSA, Air-Transe ou encore Arcelor-Mittal – qui en réduisent leurs activité les unes et les autres pour faire-face, témoignent de cette érosion de la rentabilité.

La marge mesurée par le « taux de marge » permet, certes, de rémunérer les actionnaires, d’après les spécialistes. Mais elle sert aussi et d’abord à financer des investissements (les remboursements des emprunts contractés antérieurement), des innovations, des emplois.

Cette dégradation de la rentabilité finira forcément par se retrouver dans les chiffres de la croissance et de l'emploi.

La croissance sera inférieure à l’inflation, donc négative en volume, c’est clair, et le chômage « officiel » dépassera forcément le seuil psychologique de 10 % dans les mois qui viennent.

 

Plus globalement, on peut affirmer que le pays ne s'est pas remis de la période de récession qu'il a traversée en 2008-2009. Selon les calculs, par rapport à la tendance d'activité qui se dessinait avant la faillite de Lehman Brothers, la crise a conduit à un manque-à-gagner de près de 140 milliards d'euros annuels depuis 2009 (environ 7 points de PIB).

 

Et c'est dans l'industrie que la situation reste aujourd'hui la plus inquiétante. La production manufacturière, « qui a particulièrement souffert » (– 11,3 % en 2009, + 4,7 % en 2010 et + 3,2 % en 2011), « reste encore nettement en deçà » de ce qu'elle était avant les turbulences économiques et financières de 2008.

« Depuis un mois (nous notons) un affaiblissement des carnets de commandes de nos entreprises », et « une fragilisation des trésoreries », indiquait encore le MEDEF.

 

La production industrielle s'est même ralentie en mai, notamment dans l'automobile. Et pour cause, les ventes de voitures neuves ont reculé de 16 % le mois dernier. L'activité a été perturbée par les jours fériés, les ponts et les rendez-vous électoraux. Au-delà de l'Hexagone, les constructeurs français sont victimes de l'érosion du marché européen, qui pourrait reculer de 7 % cette année selon les professionnels.

Résultat, la cadence des usines françaises diminue pour réduire les stocks. Ainsi PSA-Peugeot-Citroën va poursuivre ses mesures de chômage partiel dans la plupart de ses sites en juin.

Quant à Renault, il a annoncé des journées non travaillées sur son site de Sandouville le mois prochain.

Les uns et les autres attendent avec anxiété la période de « non-activité » estivale…

 

En toute logique, les fournisseurs en subissent les conséquences. « Après une baisse d'activité de 8 % au premier trimestre, les équipementiers automobiles sont préoccupés par l'évolution des immatriculations », souligne la Fédération des industries des équipements pour véhicules (Fiev).

Dégât collatéral, Saint-Gobain s'attend à un premier semestre « en retrait par rapport à l'an dernier » en raison notamment d'une « évolution défavorable des résultats du vitrage ». Le groupe est en effet un grand producteur de pare-brise pour l'automobile.

 

De son côté, le tourisme connaît également une évolution préoccupante. « Nous observons un retournement très net ces dernières semaines, qui nous a surpris, car jusqu'à mars encore, les perspectives semblaient positives », note le directeur du cabinet Protourisme.

Le printemps est « très mauvais », à cause « des élections, de la météo, et du ralentissement très net de la consommation », poursuit-il.

L'activité des métiers de bouche dans les destinations balnéaires a notamment baissé de 30 % sur avril-mai par rapport à la même période en 2011, précise-t-il. Le nombre de réservations de nuitées touristiques pour juillet-août est actuellement en retard de 7 % par rapport à l'an dernier et pour la saison d'été, les réservations du Club Med affichent d'ailleurs une baisse de 2,7 % en Europe sur les quatre dernières semaines.

 

Autre secteur touché, l'habillement. Après un premier trimestre stable, la consommation de vêtements a plongé de 17 % en avril en valeur, plombée par « une météo épouvantable », explique l'IFM (Institut français de la mode). « La consommation globale est atone, les dépenses de mode reculent ».

 

Dans le bâtiment, enfin, « nous assistons à un fort ralentissement depuis quelques semaines », fait savoir la Fédération du bâtiment (FFB), qui s'explique par « l'attentisme lié à la période électorale et à la crise en général, qui touche notamment les collectivités locales ».

Le ralentissement des commandes publiques se fait sentir. Le bâtiment souffre. « L'essoufflement a commencé au printemps. Les signes d'un ralentissement sévère se sont accélérés ces dernières semaines. Personne ne s'attendait à une chute aussi forte. Elle s'explique par la fin du Scellier et d'autres dispositifs de soutien. Mais l'industrie n'est pas dans la même situation qu'en 2009, quand ses carnets de commandes avaient chuté de 30 %. La baisse est aujourd'hui de 5 à 15 %, selon les secteurs. Si la reprise n'est pas là rapidement, je redoute un mouvement de ralentissement long et douloureux », explique le président du directoire de « Poujoulat » (180 millions d'euros de chiffre d'affaires, 1.300 salariés), numéro un européen des conduits de cheminée.

 

Selon l'Acoss, le nombre de déclarations d'embauche de plus d'un mois en dehors de l'intérim a continué de baisser de 4,6 % en avril. « Les mauvais chiffres de l'intérim font craindre à nouveau un cycle de destruction des contrats courts puis des CDI. Le plus grand plan social qui concerne des milliers de TPE-PME se poursuit dans l'indifférence générale », observe le secrétaire général de la CGPME.

 

Les entreprises constatent un durcissement de l'attitude des banques. Selon la treizième édition du baromètre de KPMG et de la CGPME, 27 % des patrons de PME estiment que la situation économique a des impacts négatifs sur leurs conditions d'accès au crédit. « Il y a une certaine atonie du financement des PME par les banques », analyse le président de la chambre de commerce de Paris.

 

Selon une enquête réalisée par Altares, le nombre d'entreprises qui ne respectent pas les délais de paiement augmente légèrement.

36 % des sociétés décalent leur règlement de 1 à 15 jours.

 

Quant aux défaillances d’entreprises, elles sont reparties à la hausse.

Petroplus, Sernam, Surcouf, Doux ont déjà jeté l'éponge ces derniers mois.

« Le nombre de défaillances va augmenter de 4 % cette année pour atteindre les 62.000 à 63.000 défaillances. Les entreprises réalisant au moins 15 millions d'euros et employant une centaine de personnes sont les plus touchées depuis le début de l'année. Leurs défaillances ont progressé de 15 % depuis le début de l'année. Ces groupes sont usés par quatre années de crise. Cette tendance va s'amplifier dans les prochains mois », constate le président du directoire d'Euler Hermes France.

 

J’attends avec impatience de connaître les chiffres, en volume, d’hectolitres d’essence vendue, les kilomètres de trottoirs livrés et le cubage produit des cartonniers, trois « critères avancés ».

Car effectivement, sur mon bureau commence à arriver des dossiers de redressements à prendre en main : Comme je suis au bout de la chaîne, pour ne prendre que les cas réputés « impossibles », c’est que tout a été essayé avant !

Et la plupart des dossiers, quand je les ouvre, ils sont déjà cuits, recuits et archi-cuits : Aucun ne vaut qu’on s’y attache !

C’est la fin d’un de mes métiers qui approche…

 

Donc si tous les signaux virent au rouge, que va faire le gouvernement ?

Hé bien assez « autistement », il va chercher 10 milliards de plus dans la poche d’autrui pour combler ses propres déficits non-budgétés, incombant à son prédécesseur : « C’est pas moi, c’est l’autre ! »

Vous allez voir… et entendre.

Et parce qu’il n’est toujours pas et surtout pas question de « tailler » dans le format de la dépense publique ni dans les missions de l’État, ça va être une hécatombe pas croyable cet été et cet automne … au pays !

Au moment même où ça va l’être ailleurs sur le reste de la planète.

 

Au moins, vous ne pourrez pas dire que vous n’étiez pas prévenus…

Mais comme tout le monde s’en contre-cogne, je resterais bien tout seul à le gueuler dans mon « grand désert du bon sens » !

Une fois de plus.

Partager cet article
Repost0
4 juin 2012 1 04 /06 /juin /2012 04:27

« Pet-Quand-Tchin-tchin » soi-même

 

En cette campagne des législatives, y’en a qui s’occupent de ma santé pulmonaire et te nous prépare une énième démonstration du « Trop d’impôt tue l’impôt ».

Il s’agit de mon tabac personnel, celui que je ne cultive pas encore sur mon balcon, mais je sens que ça va venir…

 

En effet, affirme-t-il, les États se sont engagés – sous l'impulsion notamment de la convention-cadre de la lutte antitabac de l'OMS entrée en vigueur en 2005 –dans une logique de « dénormalisation » et de pénalisation croissante du marché officiel du tabac.

En plus d'une fiscalité de plus en plus lourde, un véritable « arsenal réglementaire » est également déployé depuis les lois « Ève-hun » d’une incommensurable débilitée, qui en « délocalise » même nos meilleurs œnologues jusque dans « l’empire du milieu » (la Chine).

Si bien qu'on voit clairement – face à une demande qui « refuse » de disparaître – se profiler le fantôme de la question pure et simple de sa prohibition totale et radicale.

 

En Finlande, l'objectif serait de rendre le pays « sans fumée » en 2040 et, en Islande, on propose d'interdire la vente de tabac, sauf en pharmacie et, après quelques années, seulement avec une ordonnance.

Quel est le « kon-de-toubib » qui délivrera de telles ordonnances ?

En tout cas, sa fortune personnelle sera faite, mieux que pour des arrêts de travail, dès qu’il sera identifié.

Le Bhoutan quant à lui, en Asie, a même franchi le pas, en interdisant totalement la vente de tabac depuis 2004.

Depuis, leurs fumeurs font comme les nôtres : Ils s’approvisionnent par voie postale le plus parfaitement légalement du monde en quelques clics…

 

La politique proposée engagerait la « Gauloisie fumiste » sur cette même voie.

Elle préconise ainsi de nouvelles hausses de prix, une nouvelle taxe sur le chiffre d'affaires des compagnies de tabac, mais aussi l'imposition d'un paquet générique (comme en Australie) et l'obligation d'une vente « sous le comptoir », entre autres choses.

Si l'ambition n'est pas encore de rendre le pays « sans fumée », comme en Finlande, les conséquences de la nouvelle politique seront les mêmes.

Car qu'il s'agisse d'une prohibition de jure comme au Bhoutan ou de facto via une politique de « dénormalisation » consistant à « étouffer » (et pas seulement dans des fumées irrespirables) graduellement l'offre légale de tabac, il convient de noter que de telles politiques ignorent les principes économiques et sont même pires que le mal.

Mais pas trop quand même, histoire d’encaisser au passage taxes sur les tabacs et TVA sur la taxe sur les tabacs…

 

Elles sont toutes impuissantes à faire disparaître les raisons pour lesquelles le tabac est au fond désiré, recherché et demandé.

L'expérience – que ce soit celle du Bhoutan ou celle des États-Unis lors du « régime sec » de l’époque de la prohibition de l’alcool dans les années 20 – confirme que les politiques de prohibition ne font pas disparaître la consommation du produit interdit. Au contraire : Le « petit-goût » de la transgression ne fait qu’en rajouter.

 

D’ailleurs, les « néo-prohibitionnistes » semblent préférer ignorer que tant que cette demande persiste, il existe du coup des opportunités de profits considérables.

Ainsi, mettre l'offre légale de tabac « hors-jeu », c'est forcément ouvrir toute grande la voie au marché noir.

Et celui-ci prend systématiquement le relais pour satisfaire la demande, partout dans le monde, à toutes les époques.

Pas étonnant qu'au Bhoutan, comme le souligne une étude, « du fait de l'interdiction, la contrebande de tabac illégal et le marché noir restent solides ».

 

Un marché noir qui est déjà très dynamique et bien organisé au niveau mondial : Il est estimé à 11 % du marché mondial, nourri par une fiscalité écrasante, qui atteint par exemple en « Gauloisie tabatière » 80 % du prix de détail d'un paquet !

Depuis je suis passé au « tabac à pipe », trois fois moins taxé !

Sur un marché illicite, les consommateurs font face à un manque d'information chronique et à des produits de moindre qualité, parfois plus puissants et plus dangereux pour la santé.

Par exemple, il a été constaté que les cigarettes de contrebande, produites dans l'illégalité, pouvaient avoir des niveaux de cadmium et de plomb – des métaux nocifs pour la santé – 6,5 à 13,8 fois plus importants que dans les cigarettes originales de marque.

De plus, les politiques « néo-prohibitionnistes » aggraveront immanquablement la situation des finances publiques.

En plus de supprimer les recettes fiscales de la filière légale (environ 13,2 milliards d'euros sans compter les recettes liées à la fiscalité des entreprises telles que l'impôt sur les sociétés, etc.), elles génèrent des coûts supplémentaires pour lutter contre les trafiquants.

La population dans son ensemble risque également de souffrir de l'augmentation du crime organisé avec son lot de violence et de corruption qui l'accompagne habituellement : « Tuerie pour un paquet de tabac sur les boulevards » voilà qui risque d’être chaud…

La présence d'une offre légale de tabac est ainsi paradoxalement le seul « rempart » contre les effets pervers de la prohibition.

 

Et très curieusement, c’est justement l’argument de caciques et autres suppôts de « François III » quant à l’attitude à tenir face aux usagers d’opiacés et autres substances hallucinogènes.

Ce serait quand même curieux que les mêmes autorisent, décriminalisent la « consommation personnelle » de drogues ET, interdisent l’usage quand même moins nocifs parce que moins durables de la nicotine.

C’est un de nos commentateurs qui nous l’avait brillamment exposé jusqu’ici : La nicotine et soluble dans l’eau et file dans les urines, alors que les principes actifs de drogue ne sont pas hydrosolubles, mais liposolubles à se disséminer plus durablement dans les graisses, y compris le cerveau qui n’est pas du muscle ni même un os…

(Bon, il est vrai que pour mon « nerf-honteux », parfois j’ai un doute : Il se comporte bizarrement trop souvent comme un os…)

 

Personnellement, je m’en contre-cogne : En « Corsica-Bella-Tchi-tchi », le régime fiscal allégé et la vente libre de tabac, totalement libre (n’importe qui peut en faire commerce sur simple déclaration et sans payer les cautions habituelles) divise par pas tout-à-fait par deux le prix d’un paquet de « continental ».

Ce n’est pas pour autant que les « Corsi » fument plus ou fume moins que le reste de la population des « pinzuti ».

En revanche, ce « statut » spécial et ancestral (puisque chacun peut cultiver dans son jardin ses feuilles de tabac à l’air pur de la mer et au soleil de nos montagnes et depuis toujours), si par hasard y’a un « poli – tique » qui s’amuse à venir appliquer des lois européennes débiles sous nos cyprès, châtaigniers, figuiers et arbousiers, ce serait une cause supplémentaire de plus pour exiger l’indépendance immédiate !

Pour l’heure, on y est abrité par le « statut spécial » de la « communauté territoriale » et c’est bien ainsi.

 

Bref, tout cela pour nous rappeler qu’on va sans doute augmenter la taxe intérieure sur la consommation de cigarettes dès après les opérations électives terminées : Une occasion de plus pour passer à la pipe ou au cigare (qui sont quand même meilleurs, puisque l’essentiel des nocivités tient dans le papier des cigarettes, trafiqué, en plus, pour s’éteindre tout seul : Que du poison, le papier à cigarette !).

Partager cet article
Repost0
1 mai 2012 2 01 /05 /mai /2012 04:11

Que fait un « prolo » quand il fête son patron ?

 

Curieusement, il ne bosse pas !

Avec son travail, il « produit » pour autrui qui le paye et avec sa paye, il survit dans un monde où tout est payant…

Là, miracle mondial, il est payé à ne pas travailler.

C’est dire s’il aime son « patron », ce jour-là !

 

J’ai un « cousin-corse », qui fait « natio » dans le civil, pour lui, c’est tous les jours le 1er mai.

Un « emploi-protégé » comme sait en inventer à foison la fonction publique de mon pays : On le paye, à condition qu’il ne vienne surtout pas mettre le boxon dans « sa boutique » par son incompétence notoire et sa grand-gueule que plus personne ne supporte.

Ce n’est pas le même, mais ça aurait pu, qui revend sa voiture après 10 années de loyaux services avec seulement 500 kilomètres au compteur, pas encore finie d’être rodée, parce que … c’est la voiture dont il se sert exclusivement pour aller au boulot !

 

Eh bien ce jour, ils vont défiler en récompense de ce jour « férié-chômé-non-carillonné » : Pas question de rester inactif en pareilles circonstances.

 

Comme d’habitude, les syndicats-ouvriers récupèrent à leur avantage le mouvement commémorant les tueries répressives d’outre-Atlantique, que l’on doit à la seconde internationale prolétaire, celle qui est morte avec la guerre, la première-mondiale, où tous les prolos devaient refuser d’aller « au front » dans une grande solidarité transnationale & prolétaire.

 

Comme d’habitude, les « forces nationalistes » iront fleurir la statue de Jeanne-d’Arc au pied du Louvres, en espérant qu’aucun n’ira mourir bêtement en Seine.

 

En revanche, ce qui est nouveau, c’est que j’ai appris que même « Bling-bling » souhaitait organiser un grand rassemblement Umpiste à la gloire du travail et de son « culte de la personne », au Trocadéro, pour le « travailler plus » d’antan !

Si ce n’était à la veille de sa déculottée prévisible de dimanche prochain, s’il l’avait proposé depuis 5 ans avec constance, on aurait vraiment pu croire que c’était un génie.

Là, c’est seulement l’apogée d’un cynique un peu à court d’idée … voire très « court d’idée » !

 

Ce gars-là est pourtant génial : Il est le seul « Ô combien vénéré Président » à avoir perdu toutes les élections durant son mandat, à réussir à fournir tous les pouvoirs et contre-pouvoirs à ses adversaires politiques, sans se rendre compte qu’il lui fallait avoir « une ligne » et s’y tenir, pour être finalement le seul « sortant » vraiment sorti !

Qu’on y réfléchisse : Depuis que le Président est élu au suffrage universel direct – chose dont on avait un peu perdu le goût depuis la seconde République qui a débouché sur le coup d’État du « cousin » (le neveu de celui qui pionce aux Invalides), aucun n’a été battu hors « Giskard-A-la-barre » : Et encore, c’était de justesse ! À peine une poignée de milliers de voix.

De Gaulle s’est trouvé tout d’un coup « trop vieux » ;

« Pompon-Pie-doux » est mort à la tâche ;

« Giskard-A-la-Barre » s’est donc fait battre par son propre camp ;

« Mythe-errant » était à l’article du trépas et ne s’est même pas représenté ;

« Le Chi » a fait pareil, même s’il n’est pas encore mort…

 

D’ailleurs, « Le Chi » en perd l’esprit, mais pas le nord : J’ai trouvé curieux qu’il soit exilé par sa propre épouse jusqu’au-delà de la Méditerranée après lui avoir piqué sa procuration !

Un grand sénile ?

Bé oui, il est le seul à appeler à voter pour « François III » dans son propre foyer.

C’est dire si son « autorité » de vieux singe ne compte guère…

En fait il appelle à voter contre « Bling-bling » : Il avait déjà fait le coup en 81, me souvins-je !

Deux fois : Une contre « Chat-banc le gagneur » et une autre fois contre « Giskard-A-La-Barre ».

Jamais deux sans trois : Il en aura fait et défait des prétendants, celui-là !

 

Et on a eu 4 ministres cocos au gouvernement en 81, ce qui n’était pas arrivé depuis le CNR de … De Gaulle !

L’UMP, le RPR, cette « drôate » si bête d’elle-même…

Même le « cousin Jean » avait refait le coup du « faux-frère » aux municipales parigotes contre l’espiègle « Sait-Gain » : Une manie !

Je me console : Si « François III » est vraiment gagnant dimanche, « Paris-Kapitale » se débarrassera de la clique à « De-la-nuée » : 13 ans de règne sans partage, ç’aura été épuisant.

Parce que Paris ne fait jamais rien comme le reste du pays ;

Parce que Paris vaut plus qu’une messe (et le regard parfumé de sœur Anne) ;

Parce que Paris libéré, c’est le commencement de la reconquête … qui sera longue et difficile, surtout si c’est « Fifi le champion » qui mène la bagarre.

Le seul qui vaudrait la peine, ça serait « L’Amour », à mon sens.

Mais, 1 – Il est écrasé par « Goût-Jonc » ; 2 – Le front anti-fifi n’est pas soudé ; 3 – Il n’y a que des généraux d’empire dispersés un peu partout dans la fédé-parigote, et tous dotés d’egos-hypertrophiés !

 

Bref, un 1er mai un peu particulier, où cela fait des années que les clochettes de muguet ne sont plus fournies par les militants du PCF (y’en a-t-il encore qui n’ont pas perdu leur âme dans le « front de gôche » de « Mélangeons-zoukons » et son 11 % ?), mais par des Roms (j’en ai déjà vus sur les marchés…) !

 

À tous, je vous souhaite donc un bon premier mai : On y fait ce qui nous plait, dit le dicton…

Moi, je finis la compta et attaque les déclarations d’IR…

À chacun ses bonheurs-utiles !

Partager cet article
Repost0
24 avril 2012 2 24 /04 /avril /2012 04:30

De Jacques Delpa :

Une solution à la crise : Payer les salaires en dette !

 

Lui, il est membre du « Conseil d'analyse économique », sans doute payé pour « réfléchir » à ma place. Normal, moi je ne sais pas réfléchir pour n’avoir qu’un seul neurone en état de fonctionner (celui du nerf honteux), alors que chez lui, ce dernier est sans doute phagocyté par d’autres fourmillant d’idées géniales, imagine-je.

Vous le savez, j’erre actuellement en péninsule ibérique, réduit à l’incapacité de mettre en ligne tout le sel de mon imagination fertile, torride, et érotique…

Mais contrairement à ce que j’affirmais un peu vite cet après-midi (vendredi 20 avril dernier) en mettant en ligne les posts de samedi à lundi suivants), je fais des heures sup ce soir avant de prendre mes dispositions vagabondes : J’ai des factures en retard à fournir et j’en profite pour vous mettre trois posts « à prendre ou à laisser », dont celui-ci.

Donc, je vous laisse ce monument de la pensée contemporaine économique, à vous tous mais surtout à Michel et sa « Solidarité participative », parce que là, on n’en est pas loin, me semble-t-il :

 

« Je suggère ici, pour l'Europe du Sud (pas du nord), de payer une partie des salaires et retraites en dette.

La crise de la zone euro est d'abord une crise de graves déficits de balance des paiements de l'Europe du Sud par rapport au Nord, avec des écarts de compétitivité d'environ 10 % pour la France et l'Italie, 20 % pour l'Espagne, de 30 % à 35 % pour la Grèce et pour le Portugal. Il faut que les pays du Sud fassent des « dévaluations internes », tout en restant dans la zone euro. »

Un trait commun à tous les « penseurs » de notre bonheur à nous : Être payé de nos labeurs avec des nèfles !

 

« La solution adoptée par les dirigeants européens est de forcer à un ajustement budgétaire majeur, comprimer massivement la demande pour réduire les importations et faire baisser prix et salaires au moyen d'une gigantesque récession et d'un méga-chômage. Àce jeu, l'Europe va perdre sur tous les tableaux : les dettes ne seront pas remboursées, le chômage de masse forcera ces pays à quitter l'euro, l'euro implosera (et l'UE avec) et les démocraties chancelleront. Nous connaissons déjà ce film : c'est l'Europe de 1930-1935, où les politiques contractionnistes et déflationnistes ont jeté des peuples vers le fascisme. »

Notez que de mon côté, je vous ai conté l’histoire économique récente de l’Argentine, mais on peut aussi évoquer celle du Chili : Entre Pinochet et Perón, les exemples de catastrophes démocratiques imputables au « Chicago-boys » et au FMI, sont légion.

Que même le retour des colonels grecs voire des militaires chez leurs voisins turcs n’est pas un scénario si tiré par les cheveux que cela…

 

« Quelle autre solution ? Je suggère ici, dans les pays à retard de compétitivité, de payer partiellement les salaires et prestations sociales en dette et non en cash. La moitié des salaires, retraites et prestations sociales au-dessus du salaire minimum seraient payées en dette. Dans le secteur public, celle-ci serait longue (30 ans), payant des intérêts égaux à ceux que l'Europe facture aux Grecs ou Portugais (3 % à 4 % par an), qui ne seraient versés que quand le pays commencerait à rembourser sa dette à l'Europe.

Dans le secteur privé, ce paiement serait en dette de l'entreprise même. Cette dette serait junior (risquée), contingente convertible (Coco) : elle ne paierait d'intérêt que si l'entreprise verse des dividendes, elle se transformerait en actions de l'entreprise si celle-ci venait à avoir des fonds propres insuffisants. »

Résultat, si j’échange ma baguette de pain avec de la dette privée de mon usine de préservatifs tricolores, je vais me prendre des claques de la part de la boulangère (qui reste une femme fidèle à son « barbu » d’époux) !

Mais vous sentez bien qu’on est en plein dans une « économie du troc » avec création d’unités de compte à la vie autonome qui se substituent à la monnaie…

C’est un peu comme ça que le « bloc de l’est » a fini par exploser sous Gorbatchev, à force de payer les « laborieux » avec la production de leurs ateliers, à charge pour eux de l’écouler en … « troquant à donf’ » !

 

Ce n’est pas fini : « Cette solution a de nombreux avantages. Politiquement, elle est plus acceptable : les gens reçoivent nominalement le même salaire. Économiquement, elle permet de baisser les salaires immédiatement, comme pour une dévaluation. Un salaire mensuel de 2.000 euros, avec cette méthode, sera réduit de 12,5 % au Portugal et de 20 % en Grèce (en utilisant la décote sur les marchés des dettes publiques de ces pays). »

Là, franchement, je trouve assez génial cette conséquence : On va ainsi collecter de la cotisation sociale et de l’impôt en « monnaie de singe », à savoir avec de la dette publique ?

J’adore l’idée…

 

« Surtout cette réforme serait une révolution des incitations. Elle « renationalisera » la dette publique : celle-ci étant de plus en plus détenue par des nationaux (et électeurs), les dirigeants politiques auront beaucoup moins d'incitations à faire défaut sur leur dette souveraine. Cette réforme changera radicalement les incitations des fonctionnaires du secteur public et des retraités : jusqu'ici ils ont un intérêt objectif à faire augmenter les dépenses publiques et les déficits publics. Avec cette réforme, on a créé une grande base électorale favorable à la réduction crédible des déficits publics et au remboursement de la dette. »

Et d’imaginer très bien la tronche de nos fonctionnaires, repayés en dette publique émise par leur propre administration et allant au supermarché hebdomadaire pour remplir leur caddie avec ça !

J’en rigole d’avance, je vous assure.

 

« Dans le secteur privé, cette réforme changera aussi les incitations. Actionnaires et salariés auront un intérêt commun à renforcer les fonds propres de leurs entreprises, ce qui est exactement ce que l'on veut (dans les pays périphériques, les entreprises sont sous-capitalisées) ; les salariés auront intérêt à ce que leur entreprise verse des dividendes (et donc qu'elle se porte bien). »

Sûr : Ils vont apprécier de pouvoir compenser civilement dettes et créances !

 

« Pour l'Italie et la France, je suggère au Premier ministre Mario Monti et au futur président Hollande qu'un tiers des salaires au-dessus du SMIC soient versés en dette. »

Et pof, en trois ans, y’a plus de dette nulle part, ni privée ni publique…

Bon, au passage, nous serons tous en commission de surendettement, mais ce n’est pas bien grave !

 

Merci, merci d’avoir lu jusque-là : Mais ne serait-ce pas la base « théorique » de « l’économie solidaire & participative » chère à notre ami « Michel » ?

En tout cas, on n’en est très pas loin, me semble-t-il…

 

Chris – ou un autre – aura remarqué aussi que décidément, les « penseurs de notre bonheur », y’a des fois ils devraient se taire : Tout ce qu’ils parviennent à démontrer en se faisant publier dans « Les Échos » et autres tribunes, c’est leur insondable ignorance économique…

Partager cet article
Repost0
11 avril 2012 3 11 /04 /avril /2012 04:24

Ce gars-là est-il cinglé ?

 

Je vous raconte l’histoire : C’est un bel institut « tout neuf », créé sui generis avec le pognon du « Grand emprunt » (que nos gosses rembourseront peut-être quand nous serons morts) au titre des pôles d’excellence et dans le cadre du « Labex Ose », lauréat du programme d'investissements d'avenir : Merci pour eux à « Juppette-Roro-Card » !

 

Et ils te nous racontent une belle histoire il y a peu dont tout le monde se contre-cogne au moment où elle est diffusée.

À savoir que depuis 2002, les très aisés ont profité de baisses d'impôt six fois supérieures à la moyenne !

En effet, les impôts et charges se sont réduits de 0,6 point du revenu national pour l'ensemble de la population…

J’en reste quelque peu dubitatif, parce que globalement, sur le terrain, ce n’est pas vraiment ce que j’ai pu constater.

 

Mais il faut dire que la baisse a atteint 3,6 points pour le 1 % des plus aisés, selon cette étude publiée par « l'Institut des politiques publiques », rattaché à l'École d'économie de Paris et au Crest.

Voilà l’explication : Sauf pour un de mes clients (mais lui je me suis occupé personnellement de son cas, donc je sais…), tous les autres ont vu au mieux leurs « prélèvements obligatoires » stagner et nombre d’autres augmenter…

Ce qui fait une « petite-baisse », moyenne-nationale, de 0,6 %.

Chercher l’erreur !

 

Selon cette étude, l’explication tient en ce l'impôt des plus aisés a beaucoup augmenté depuis deux ans (Ah bon ?) : Prélèvements sur le capital, taxe spéciale sur les très hauts revenus, etc., mais n'efface pas les baisses qui leur ont été accordées au cours de la dernière décennie (2002-2012) : Ouf, je veux !

 

C'est d’ailleurs l'un des principaux enseignements à tirer de ce rapport sur la « fiscalité et la redistribution en France », qui conforte largement les travaux déjà publiés par l'économiste de gauche Thomas Piketty et sa révolution fiscale.

 

Et de préciser que sous le second quinquennat du « Chi » et celui de notre « Ô combien vénéré Président » le 1 % des « ménages les plus aisés » se retrouve avec un taux d'imposition (charges et impôts) réduit de 3,6 points, alors que la baisse générale a été de 0,6 point du revenu national pour l'ensemble de la population en dix ans : On raisonne en pourcentage des revenus disponibles.

Ce qui biaise un peu la lecture, parce qu’en masse, ce n’est pas tout-à-fait ça…

Mais peu importe : C’est une façon comme d’autres d’appréhender les réalités.

 

La décennie de « droâte au pouvoir » a beau avoir accentué le phénomène, elle n'est toutefois pas responsable du fait que, au plus haut de l'échelle, les ménages paient proportionnellement moins d'impôt que ceux situés juste en dessous (le basculement se situe après le dernier centile), nous précise-t-on.

« Cette régressivité existait déjà en 1997. Elle est de nature structurelle », estiment les auteurs.

Elle est en fait « mécanique » par l’effet de la progressivité des barèmes plus l’envie de « la gagne » à travers quelques les niches fiscales…

D’ailleurs, « l’UMPPS » n'a jamais réellement mis en cause le fait qu'une majorité des revenus du capital échappait à l'impôt, à l'instar de l'assurance-vie (et quelques autres qu’elles ont soutenu vaille que vaille).

Même si les politiques menées n'en restent pas moins très différentes, poursuivaient les auteurs, qui comparent les effets des deux derniers quinquennats à ceux produits par le gouvernement de « Tonton Yoyo » (1997-2002).

Les mesures prises par ce dernier ont été plutôt favorables aux ménages modestes, nous a-t-on dit, grâce notamment à l'instauration de la prime pour l'emploi, de la baisse de 1 point de la TVA et des allégements de charges sur les bas salaires.

Les mesures prises ensuite ont « plutôt eu l'effet inverse », nous assurait-on.

 

C'est particulièrement le cas du quinquennat 2002-2007, marqué par une forte baisse de l'impôt sur le revenu. « L'essentiel de l'accroissement de la régressivité fiscale au cours de ces quinze dernières années a eu lieu pendant cette période », estiment les auteurs.

 

En revanche, d’après les mêmes auteurs, le quinquennat de notre « Ô combien vénéré Président » est plus difficile à qualifier : Car, pour mesurer l'avantage qu'en ont tiré les ménages aisés, il faut distinguer les hauts patrimoines et les hauts revenus.

« Les gagnants du quinquennat sont avant tout les contribuables ayant de hauts patrimoines mais de faibles revenus et les perdants les contribuables ayant de faibles patrimoines mais de hauts revenus », résument ces « sachants-là ».

La réforme de l'ISF a conduit à une baisse de l'imposition des hauts patrimoines plus forte que la suppression du bouclier fiscal qu'elle était censée remplacer.

Les très hauts revenus (le meilleur centile) ont subi l'effet inverse : Leur taux d'imposition effectif s'est accru de 1,7 point.

C’est effectivement conforme à ce que je peux en remarquer sur « le terrain », et ce qui me fait rager.

 

Qu’on comprenne pourquoi : Taxer la détention d’un patrimoine oblige son détenteur à le faire fructifier (C’est l’effet qu’on a vu de la mise en place du cadastre entre 1804 et 1848 : Oui, il a fallu plus de 40 ans pour en faire le tour ! Et ça a favorisé la « Révolution industrielle » naît sous second empire…)

Mais ça a une limite : Le plafond « spéculatif » !

Quand un bien vaut plus qu’il ne pourra jamais rapporter du fait de sa rareté et de l’abondance de monnaie, économiquement c’est une catastrophe puisque le bilan financier est négatif durant plus d’une génération.

C’est ce qu’on note dans l’effet de « l’ISF de l’île de Ré ».

De même, taxer av ec une progressivité accélérée des revenus contrarie la formation de « capital-nouveau ». Or, là aussi les effets sont néfastes à une économie dynamique qui a besoin de toujours plus de « capital » pour progresser.

 

Ainsi, un « prolo », quoi qu’il fasse, ne sera jamais en mesure de devenir « capitaliste », justement par l’effet de progressivité rapide des impôts et charges sur ses revenus.

Autrement dit, plus on taxe les revenus, plus on appauvrit le prolétaire cantonné dans sa lutte des classes à lui.

Et plus on taxe le patrimoine, moins il y a de « capitalisation », moins d’outil de travail du « prolo ».

En bref, l’impôt crée du chômage et de la pauvreté !

 

Mais bon, ça, c’est une remarque ressortant du « politiquement incorrect » d’un constat pluriséculaire : La réponse de « l’UMPS » a toujours été de taxer plus encore pour financer le « capital publik » générateur d’emplois « publiks et para-publiks » (ah que, ils nous bassinent tous avec leurs champions nationaux … qui sont essentiellement publiks, hors Michelin).

C’est l’effet de « l’économie-mixte » créée de tout pièce après-guerre, où « l’économie privée » est dépendante du « pouvoir publik » et de sa capacité d’achat, en toute opacité.

Ce que VCRM appelle intelligemment la « nationalisation rampante » de tout un pays qui procure jusqu’à des logements et des emplois, des places d’ékole et de krèche, à ses seuls électeurs-affidés, et uniquement eux.

Venez faire un tour en province, vous comprendrez, jusque et même à Calvi-sur-plage : Je peux en témoigner (ce que j’ai déjà fait ici !)

Une « nationalisation rampante » de nos vies économiques, nés que nous sommes tous pour trimer toujours plus et consommer juste ce qu’il faut pour nous maintenir en vie…

 

Des conclusions « formellement contestées » par « Bling-bling » depuis peu sur RTL et en direct l’autre jour, ce dernier n'hésitant pas à qualifier l'institut des politiques publiques, d'« organisme Théodule dont personne ne connaît l'intérêt, ni l'importance, ni la crédibilité ».

Trop drôle, n’est-ce pas !

Ça valait bien un post…

 

Si l'Institut des politiques publiques est effectivement peu connu du public puisqu'il a été créé en septembre dernier et a publié ses premiers travaux la semaine précédente, il a pourtant été lancé grâce au soutien du « Grand emprunt », de fin 2009 par le chef de l'État afin de financer « les investissements d'avenir ».

L'Institut des politiques publiques est en effet développé dans le cadre du « Labex OSE » comme indiqué ci-avant, un laboratoire d'excellence destiné à « ouvrir la science économique ».

Porté par l'École d'Économie de Paris, ce « Labex » fait partie des lauréats retenus par le Commissariat général à l'investissement, chargé de piloté le grand emprunt sous la responsabilité de Matignon.

Sur les 35 milliards du grand emprunt, 1 milliard est consacré à ces « Laboratoires d'excellence ».

« Par cette action, des laboratoires ou des groupes de laboratoires et d'équipes, de très haute qualité, pourront disposer de financements, notamment pour le recrutement ou le maintien en France de scientifiques de très haut niveau ou à fort potentiel », expliquait l'appel à projet.

 

Sélectionné par un jury d'experts internationaux, le « Labex OSE » s'est ainsi vu attribuer 8 millions d'euros (dont une dotation de 800.000 euros directement consommable).

Également soutenu par le Crest (Centre de recherche en économie Statistique), l'Institut des politiques publiques (IPP) repose sur des engagements fermes en matière d'indépendance scientifique.

« L'Institut défend une approche non partisane qui respecte le primat du politique sur l'apport de l'expertise. Son rôle est de faciliter la compréhension par les citoyens des enjeux qui sous-tendent les politiques publiques », est-il écrit sur son site (www.ipp.eu).

 

Autrement dit, jeunes-gens, quand « Bling-bling » emprunte du pognon que personne ne remboursera, sauf peut-être nos gosses quand nous seront morts, c’est pour financer des « organismes Théodule dont personne ne connaît l'intérêt, ni l'importance, ni la crédibilité ».

À 8 millions d’euros le bout, on se demande s’il n’est pas nés, comme les autres, pour jeter de l’argent qui n’est pas à lui par les fenêtres !

 

Quand on vous dit qu’ils restent « irrésistibles » à faire n’importe quoi…

Parce qu’il aurait pu faire « la leçon » de politique économique, comme je viens de vous le rappeler : Mais ce n’est pas « politiquement correct », vins-je de vous dire.

Dommage !

Partager cet article
Repost0