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Les Ex-Archivés

Amis visiteurs !

Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » !
Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance !
Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite !    
En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle !
Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…
29 novembre 2014 6 29 /11 /novembre /2014 05:05

Sommaire :

 

Prologue (1/5) : Entretiens … surréalistes !

Closerie des lilas, dimanche 13 juillet 2014

Prologue (2/5) : Entretiens … surréalistes (suite) !

Prologue (3/5) : Entretiens … surréalistes (suite) !

Prologue (4/5) : Entretiens … surréalistes (suite) !

Prologue (5/5) : Entretiens … surréalistes (fin) !

 

Chapitre I.1 : Paris, août 2012 (1/2)

Chapitre I.2 : Paris, août 2012 (2/2)

 

Chapitre II.1 : Escale Gersoise (1/4)

Chapitre II.2 : Escale Gersoise (2/4)

Chapitre II.3 : Escale Gersoise (3/4)

Chapitre II.4 : Escale Gersoise (4/4)

 

Chapitre III.1 : Partie d’échecs (1/3)

Chapitre III.2 : Partie d’échecs (2/3)

Chapitre III.3 : Partie d’échecs (3/3)

 

Chapitre IV.1 : Putsch en perspective (1/2)

Chapitre IV.2 : Putsch en perspective (2/2)

 

Chapitre V : Détour de Jacques

 

Chapitre VI : Denis Lespoix

 

Chapitre VII : Gabrielle.

 

Chapitre VIII.1 : Paul à Paris (1/2)

Chapitre VIII.2 : Paul à Paris (2/2)

 

Chapitre IX.1 : Rencontre d’un nouveau type (1/2).

Chapitre IX.2 : Rencontre d’un nouveau type (2/2).

 

Chapitre X.1 : Fin 2012, deux mois chargés (1/5)…

Chapitre X.2 : Fin 2012, deux mois chargés (2/5)…

Chapitre X.3 : Fin 2012, deux mois chargés (3/5)…

Chapitre X.4 : Fin 2012, deux mois chargés (4/5)…

Chapitre X.5 : Fin 2012, deux mois chargés (5/5)…

 

Chapitre XI : Affaires de famille…

 

Chapitre XII : Démarches spirituelles ?

 

Chapitre XIII.1 : Contrôle fiscal… (1/2)

Chapitre XIII.2 : Contrôle fiscal… (2/2)

 

Chapitre XIV : L’affaire « Kakazucack »

 

Chapitre XV.1 : Cité des Doges (1/2)

Chapitre XV.2 : Cité des Doges (2/2)

 

Chapitre XVI : Harry Harrison

 

Chapitre XVII : Eurydice

 

Chapitre XVIII : Soirée-gala surprise au palais des Doges…

 

Chapitre XIX.1 : Déjeuner sur lagune (1/5)

Chapitre XIX.2 : Déjeuner sur lagune (2/5)

Chapitre XIX.3 : Déjeuner sur lagune (3/5)

Chapitre XIX.4 : Déjeuner sur lagune (4/5)

Chapitre XIX.5 : Déjeuner sur lagune (5/5)

 

Chapitre XX.1 : Comité Libecciu (1/3)

Chapitre XX.2 : Comité Libecciu (2/3)

Chapitre XX.3 : Comité Libecciu (3/3)

 

Chapitre XXI.1 : Rome (1/5)

Chapitre XXI.2 : Rome (2/5)

Chapitre XXI.3 : Rome (3/5)

Chapitre XXI.4 : Rome (4/5)

Chapitre XXI.5 : Rome (5/5)

 

Chapitre XXII : Londres

 

Chapitre XXIII : Monsieur Robert

 

Chapitre XXIV : Le transstockeur assassin

 

Chapitre XXV : L’astuce financière…

 

Chapitre XXVI.1 : Montée des périls ? (1/3)

Chapitre XXVI.2 : Montée des périls ? (2/3)

Chapitre XXVI.3 : Montée des périls ? (3/3)

 

Chapitre XXVII : Démantèlement du « Comité Libecciu »

 

Chapitre XXVIII.1 : À l’assaut des comptes DLK (1/2)

Chapitre XXVIII.2 : À l’assaut des comptes DLK (2/2)

 

Chapitre XXIX.1 : De Hong-Kong à Kiev en passant par Washington (1/2)

Chapitre XXIX.2 : De Hong-Kong à Kiev en passant par Washington (2/2)

 

Chapitre XXX.1 : Kiev (1/2)

Chapitre XXX.2 : Kiev (2/2)

 

Chapitre XXXI.1 : Commando « Sergent Guy Proudhon » (1/2)

Chapitre XXXI.2 : Commando « Sergent Guy Proudhon » (2/2)

 

Chapitre XXXII : Massage de Basanix.

 

Chapitre XXXIII.1 : Au large de Toulon (1/3)

Chapitre XXXIII.2 : Au large de Toulon (2/3)

Chapitre XXXIII.3 : Au large de Toulon (3/3)

 

Chapitre XXXIV.1 : 14 Juillet 2014 (1/4)

Chapitre XXXIV.2 : 14 Juillet 2014 (2/4)

Chapitre XXXIV.3 : 14 Juillet 2014 (3/4)

Chapitre XXXIV.4 : 14 Juillet 2014 (4/4)

 

Chapitre XXXV.1 : La tragédie du MH17 (1/2)

Chapitre XXXV.2 : La tragédie du MH17 (2/2)

 

Chapitre XXXVI : Charlotte, la vraie…

 

Chapitre XXXVII : Rene Van Molenbeek

 

Chapitre XXXVIII : Escale à Vlichada

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18 septembre 2014 4 18 /09 /septembre /2014 05:04

Avertissement : Ceci est un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est purement, totalement et parfaitement fortuite !

 

Escale à Vlichada

 

Santorin est une île extraordinaire de la Grèce, située en mer Égée. Au sud des Cyclades. C’est l'île la plus grande et la plus peuplée d'un petit archipel volcanique comprenant quatre autres îles, auquel on donne parfois son nom.

L’archipel est situé à 75 kilomètres au sud-est de la Grèce continentale.

Elle constitue l'un des principaux lieux touristiques de la Grèce, avec ses villages blancs à coupoles bleues perchés au sommet de prodigieuses falaises qui vous accueillent, ses panoramas sur les autres îles, la caldeira et ses sites archéologiques, notamment ceux des villes antiques de Théra et d'Akrotiri où furent retrouvées des ruines minoennes.

Son nom est donné à l'île par les Vénitiens au XIIIème siècle en référence à Sainte Irène, la Aghia Irini que les marins étrangers appellent Santa Irini.

Ce nom est conservé et évolue en Santo Rini puis Santorini.

 

Après le rattachement de l'archipel à la Grèce en 1840, celui-ci reprend officiellement le nom antique de Théra mais le nom de Santorin est toujours largement utilisé. Le nom officiel d'une des anciennes capitales de l'île, Pyrgos Kallistis, en français « Tour-de-Kallisté » fait référence à l'ancien nom de Kallistē (la plus belle) de l’époque archaïque, qui sera attribuée ultérieurement à la Corse.

Une île en forme de croissant ouvert vers l'ouest et au profil dissymétrique : son littoral occidental est constitué de hautes falaises et l'altitude décroît progressivement vers la côte orientale qui est généralement basse et y accueille quelques plages de pierres ponces, graviers et poussières noires.

L'île actuelle de Santorin est née de l'éruption minoenne survenue vers 1600 av. J.-C. qui détruit partiellement l'ancienne île dont elle est un fragment, de même que les îles de Thirassía et Aspronissi.

D'après Hérodote, l'île est habitée par les Phéniciens lorsque le héros Théras fonde la colonie dorienne de Théra, à l'époque archaïque.

Par la suite, elle est occupée par différentes puissances : la ligue de Délos, l'Égypte ptolémaïque, les Romains, l'Empire byzantin, le duché de Naxos et les Vénitiens de 1204 à 1579, les Turcs jusqu'en 1821 et enfin la Grèce après le traité de Londres de 1840.

 

En 1956, l'île est touchée par un tremblement de terre qui fait une cinquantaine de victimes et détruit plus de 2.000 habitations.

En 1970 sont mises au jour les fresques d'Akrotiri dont les plus connues sont celles dites des « enfants-boxeurs », du « pêcheur » et des « singes bleus », témoins de la civilisation minoenne remontant au IIème millénaire avant notre ère. D'importantes collections de céramiques ont été aussi dégagées du champ de fouilles. Ces œuvres d'art ont été épargnées par l'éruption minoenne et ensevelies sous les cendres volcaniques et la ponce.

L'eau douce y est précieuse pour une île quasi-désertique qui n'a que très peu de réserves et aucune source naturelle. Jusqu'au XIXème siècle, les habitants récupéraient dans des citernes l'eau de pluie tombée sur les toits. Aujourd'hui, une usine de désalinisation d'eau de mer produit l'essentiel de l'eau courante, maintenant potable.

De nombreuses piscines ont d’ailleurs été construites depuis, suite au développement touristique.

 

La pauvreté du sol recouvert d'une épaisse couche de cendres et son acidité ne permet que quelques cultures d'une variété spécifique et très ancienne de vigne, l'Assyrtiko, au rendement très faible (10 à 20 % du rendement de la vigne française ou californienne) mais naturellement très résistante au phylloxéra.

Poussant à même le sol sans aucun tuteur, les pieds sont plus espacés que partout ailleurs à cause de la sécheresse du sol, la principale source en eau étant celle de la rosée et la brume marine.

Les branches sont seulement disposées en anneau spiralé et les grappes pendent au centre à l'abri du vent. Elle donne un vin recherché très sec, à l'acidité prononcée, liée à la nature du sol, comparable au Visanto avec en plus des arômes citronnés.

Il laisse au fond des verres d’importants dépôts noirs.

 

Haut-lieu du tourisme en Grèce, l'archipel de Santorin et son île principale sont accessibles par des navires de tout gabarit qui peuvent mouiller dans la baie mais seul le port d'Athinios, où accoste la majorité des visiteurs, permet le débarquement de véhicules. Un aéroport construit dans l'est de l'île, près des plages de Kamari et de Périssa, permet aux petits porteurs de s'y poser et assure l'été une relation quasi-permanente avec Athènes.

Les villages situés sur la falaise, Fira, Oia, disposent chacun d'un petit port dans la caldeira auxquels ils sont reliés par un chemin escarpé permettant de les rejoindre à pied ou à dos d'âne, ou encore par un petit téléphérique à Fira.

 

C’est au sud, après avoir caboté dans l’ancien cratère de l’impressionnant volcan de huit kilomètres de diamètre, qui en explosant mis fin à la civilisation Minoenne et participa aux « 10 plaies d’Égypte » à l’époque de Moïse, au petit port bien abrité de Vlichada que Paul décide de mouiller Eurydice.

Pour s’y poser quelques jours et faire un peu d’avitaillement avant de rejoindre la Crète et Héraklion, cap au sud.

 

Et c’est là qu’Irina Dichnikov a choisi de rencontrer « son » Paul, en service commandé, pour lui faire part d’une série d’informations « abracadabrantesques ». Au troisième jour de l’escale. Matilda et Florence, très sur leurs gardes, face à cette femme toute rose et blonde, soufflée comme un bout de guimauve à la fraise, au large sourire et aux yeux d’un bleu délavé intense affublée de son accent à couper à la tronçonneuse : une concurrente, évidemment que Paul qualifie même de « chère sublime » à plusieurs reprises !

Et à qui il fait les honneurs du bord avant qu’ils ne cassent tous la croûte sur le pont arrière, sous l’immense taud capelé en travers de la bôme de grand-voile.

C’est plus un pique-nique de salades-crudités et les célèbres tomates-cerises locales, avec charcuterie, qu’un vrai repas. Même si le vin est frais et les glaçons nombreux dans quelques verres d’ouzo autochtone à la limpidité ainsi troublée.

 

« Et tu viens jusqu’ici pour m’enlever au profit de tes patrons de chez Sukhoï, dis-moi ? Tu ne vois pas que je suis en vacances ! »

Il ne s’agit pas de ça, même si on dit qu’Allen a des soucis avec le « mur de la chaleur » pour ses prototypes.

Paul n’en sait rien : « J’ai rencontré le bonhomme à Washington et New-York en février dernier. Il ne m’en a pas parlé. Je l’ai juste invité à Aubenas si nos présidents et administrations réciproques en sont d’accord… »

Et les ingénieurs de chez Sukhoï, n’ont-ils pas le droit aux mêmes égards ?

« Si ! Et aux mêmes conditions : avoir l’accord de nos ministères réciproques. Mais là, je ne suis pas bien sûr qu’en ce moment vous soyez en odeur de sainteté dans les dits ministères après le crash du MH17… »

Ils ont pourtant 300 « apprentis » marins autour du Mistral à leur livrer, à Saint-Nazaire…

 

Qu’il ne lui en parle pas : « Au Krrrremlin, ils sont au borrrrd de la crrrrise de nerf avec la crrrrise ukrrrrainienne ! »

Alors, devoir gérer en plus un tir au pigeon sur des civils par des moujiks ruinés par les alcools forts…

Mais n’est-elle pas russe, et donc prorusse, pour parler ainsi de la sorte, à revers des thèses officielles de ses autorités ?

« J’ai la double nationalité pour être née Ukrainienne, à l’époque de l’URSS. » Donc avant la création de l’État de Kiev. Elle connaît les « gens de là-bas » et sait de quoi elle parle.

« Justement, mon ami Paul. Sais-tu qui était à borrrd ? »

Et comment le saurait-il : il était en mer adriatique, pas dans l’avion.

Un certain Van Molenbeek. « Trafiquant d’armes et gérant d’un hedge-fund berrrrmudien arrrchi-milliarrrdairrre… Ça ne te dit rrrrien ? »

Paul feint de ne pas réagir… « Trafiquant d’armes ? Je ne les fréquente habituellement pas. Tu sais, je connais plein de monde, même des milliardaires, mais je crois que c’est surtout plein de monde qui me connaît ou se vante de me connaître… même des milliardaires ! »

Qu’elle en rit de bon cœur.

Alors que la mine de Matilda se fige : une « couverture » qui saute, au moment où la BES se bat pour éviter d’être entraînée dans la faillite de son plus gros actionnaire devenu « indélicat » !

Voilà qui pourrait faire désordre.

Et celle de Florence reste impassible à tenter de repérer quelques marsouins qui les avaient pris d’amitié depuis quelques jours tout en guettant d’une oreille distraite les gazouillis d’Annabelle qui est censée faire la sieste dans le carré.

 

« Nos serrrvices ont fait le rrrrraprrrrochement, figurrrre-toi ! »

Quels rapprochements ?

« On dit que Molenbeek a détourrrrné de l’arrrrgent sale au prrrrrofit du gouverrrnement frrrrançais ! »

Encore des histoires de corruption ? 

« Je n’y crois pas. Tu sais, mon pays est ruiné et tout le monde suspecte tout le monde de tout et de n’importe quoi, quand il s’agit d’argent, que ça en devient vraiment pénible et invivable… »

Et puis tout d’un coup : « Dis donc et ton prrrrototype, quand l’as-tu piloté pourrrr la derrrrrnière fois ? »

Le Nivelle ? La dernière fois ? « Normalement je n’ai pas à te le dire, puisque c’est un secret d’État. Mais à toi qui est un agent de grand talent qui doit forcément rentrer avec des « petits-beurre » à se mettre sous la dent, je peux t’avouer que la dernière fois, c’était le 14 juillet dans la matinée pour le convoyer de Cambrai à Évreux. Mais je ne te dirais pas pourquoi. Un vol de même pas 20 minutes, pour un avion qui aurait dû se trouver au secret sur une autre base militaire secrète. »

Fin juin, n’était-il pas à Orange ?

« Qui ? Moi ou l’avion ? Si je ne m’abuse, on était entre la Normandie les week-ends et l’usine ardéchoise en semaine, ma chérie… » répond Paul en s’adressant à Florence qui a cessé de scruter l’horizon et atterrit enfin.

«  Oui… enfin, je ne sais plus. Si tu le dis…

– Je confirme de mon côté, Irina : nous étions tous en Normandie. Pourquoi ? » intervient Matilda.

« Oui, ce n’est pas ce que je voulais dire. Tu étais avec nous, non ?… » acquiesce Florence de son côté.

« Quant au prototype, il aurait dû y être si je ne l’avais pas retrouvé 15 jours plus tard à Cambrai, justement. Pourquoi cet interrogatoire ? » complète Paul.

Parce que la flotte de Mourmansk en transit n’a pas apprécié qu’on lui casse de la vaisselle à bord d’un destroyer qui patrouillait au large de Toulon, avec ce prototype dans une manœuvre audacieuse et pour le moins « inamicale ».

« Tu patrouilles au large de Toulon, toi maintenant ? Et pourquoi tu n’y fais plus escale ? Tes matelots auraient pu apprécier et auraient été accueillis avec joie par les filles du même nom dans les bordels locaux… »

Guidés par la fraternité d’arme des porteurs de pompons de la flotte de Méditerranée tricolore, cela va sans dire.

 

« Et en févrrrrier, au moment du putsch des séditieux ukrainiens, tu étais où ? »

À Washington vient-il de lui dire. « Peut-être à New-York aussi… »

Matilda confirme : « J’assurai sa protection rapprochée, comme aujourd’hui ! »

Il a besoin d’une protection rapprochée, maintenant ?

Une si « petite-chose » chargée de faire barrage à des projectiles divers lancés sur une si « grande-carcasse » musculeuse ? Il y a de quoi en rire !

« Non pas vraiment, mais d’autres estiment que si. Tu comprends, tout le monde veut savoir de quoi sont faites les céramiques du Nivelle 001. Même les chinois. Les cons, s’ils savaient que ce sont eux qui ont inventé le procédé dans l’antiquité… Enfin passons. Comme Matilda est sympa et pas trop emmerdante, elle est donc montée à bord. »

Merci pour le « pas trop emmerdante »…

« Je ne dirai pas comme toi… Pas si chiante que ça… Enfin, ce n’est pas vraiment ce que je voulais dire non plus. »

Elle cuisine aussi parfaitement le poisson… Enfin, là non plus, ce n’est pas ce qu’elle voulait dire. Florence et ses cafouillages, tout un poème, décidément !

Et si Irina était venue abattre Paul, saurait-elle le défendre ?

« Vous seriez déjà morte ! » fait Matilda en sortant un petit 6,35 de dessous de sa fesse habillée pourtant d’un si petit maillot de bain noir…

Surprenante !

« Tu n’es pas venue pour me tuer. Une équipe de « spetsnaz » aurait débarqué et se serait faite arrêtée ou l’aurait déjà fait. Aucun ne viendra. Parce que tu es comme tous les autres à espérer que je vienne vous refiler quelques petits secrets de fabrique. Persuadés que vous êtes qu’il y en a au moins un. Je vous ai pourtant dit à tous que ça tient uniquement dans le procédé de cuisson et de frittage. Pas dans la composition chimique. Quoique, l’un ne va pas sans l’autre non plus… »

Mais c’est tellement facile : « Il suffit de lire les bons ouvrages en la matière et je te jure que même les américains font mieux avec les tuiles de leur navette ! »

Qu’il n’en est même pas parvenu à égaler les performances.

 

Pourtant ils ont tué Van Molenbeek et pas de façon très discrète, avec le vol MH17.

« Mais c’est qui ce gars-là ? Et qu’est-ce qu’il a à voir avec l’aéronautique spatiale et les céramiques ? »

Il doit y avoir une confusion quelle que part…

« Peut-êtrrrre as-tu rrrrraison, Paul. Mais si je suis z’ici, c’est qu’au moins un de mes chefs pense qu’il y a un rrrrapporrrrt étrrroit. »

Qu’il se méfie donc : « Ils ont essayé une fois, ou n’ont rrrrien fait pourrrr l’empêcher. Pourrrquoi pas deux fois ? »

On ne fait pas sauter un avion de ligne avec 300 personnes à bord pour un seul gars puisqu’il est tellement facile de l’attendre au pied de chez lui pour l’allumer discrètement : « Si c’est le cas, ils déjantent totalement, chez toi ! L’abus de vodka, décidément… Et puis tu vas me dire qu’ils ont remis ça pour le vol d’Air-Algérie, tant qu’on y est ! C’est de la folie, Irina ! »

Effectivement…

Alors elle revient à la charge en parlant d’un Canadair aux couleurs de la sécurité civile française aperçu fin février au-dessus de Kiev.

« Tu plaisantes, là, Irina ! Tu me vois en pilote de bombardier à eau ? À éteindre la guerre civile là-bas à grands coups de largages dans les rues pour calmer les esprits et rafraîchir les idées de tout le monde ? Sois un peu sérieuse et adresse-toi plutôt aux responsables de la sécurité civile si c’est vrai, s’il te plaît ! »

Ok. Paul n’a manifestement pas besoin d’en savoir plus sur ces snippers de la place Maïdan : il pourrait se faire des idées…

N’en parlons plus !

 

Elle s’est baignée, a séché à faire le lézard avec ses masses molles dénudées et étalées sur le pont avant, au soleil grec qui cogne quand il s’y met dans son ciel d’un bleu si profond, jusqu’à en devenir rose-crevette trop cuite. Puis elle est repartie prendre son car pour un vol sur Athènes.

En attendant, l’assassinat d’un Van Molenbeek apparaît comme une large bévue.

Mais qui en est à l’origine ?

Si c’est une autre histoire, qui ne doit être ébruitée par quiconque, de toute façon il va falloir que Paul retrouve un nouveau nom d’emprunt. L’ancien nom, ou ce qu’il en reste, venant d’être définitivement jeté en fosse-commune.

Et un nouveau gérant de cet argent qui pourrit décidément tout et tout le monde depuis plus de deux décennies jusqu’à en devenir follement criminel.

Une opportunité à saisir ?

 

I3 ; Palerme ; jeudi 24 juillet 2014.

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17 septembre 2014 3 17 /09 /septembre /2014 05:01

Avertissement : Ceci est un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est purement, totalement et parfaitement fortuite !

 

Rene Van Molenbeek

 

À son retour avec quelques contrats à exécuter dans les mois à venir, le bonhomme reçoit la visite d’un « émissaire » qui l’intercepte sur le chemin entre son domicile, rue des Trois-glands, du nom du bois attenant, et son marchand de presse situé rue Vauban à Lëtzebuerg, rive droite de l’Alzette-Uelzecht qui traverse le Grand-Duché du sud au nord.

C’est un homme obèse, suant sous la fraîcheur matinale qui le prend à parti sur un ton aimable, s’exprimant en allemand.

« Herr Molenbeek, il va vous falloir rendre l’argent. »

Quel argent ?

« Les deux milliards que vous avez volé à Hong-Kong. »

Rene pense que l’autre affabule totalement. Et s’il n’y avait pas cette trace de détermination dans le regard, ni le fait que l’inconnu connaît son nom, le vrai, il aurait pris cette intervention comme d’un gag pour mieux en rire.

« Je ne suis jamais allé à Hong-Kong… »

Ce qui est faux, mais c’était il y a très longtemps, « même qu’il a oublié, ou qu’il ne sentait pas bon » sur le moment.

« Nous avons des photos. Mon commanditaire ne peut pas faire un trait sur ces deux milliards de dollar qui lui appartiennent. Vous comprendrez. »

Des photos ? Il voudrait bien voir ça…

L’homme lui ressort de sa poche le cliché pris par la caméra de sécurité de la banque.

« Vous voyez bien que ce n’est pas moi ! Vous faites erreur. »

Normalement, l’entretien aurait dû s’arrêter là.

« – Nous ne nous trompons pas. Vous êtes gérant d’un hedge-fund situé aux Bahamas et valorisé à hauteur de presque 14 milliards d’euro. Vous avez huit jours pour restituer l’argent volé.

– Comment ? 14 milliards ? Vous rendre quelque chose que je n’ai pas ? Vous délirez, mon ami ! 14 milliards : il n’y a pas écrit reine d’Angleterre sur mon front, non plus !

– Passé ce délai et même si continuez de prétendre que vous ne les avez pas ou plus, votre sécurité ne sera plus assurée…

– Parce que vous comptez m’abattre, là comme ça, dans la rue et abandonner votre pactole ? Mais vous délirez complétement, Monsieur ! On ne tue pas des gens sans raison, dans ce Duché !

– Nous, non ! Mais mon commanditaire si !

– Vous êtes qui ? La pègre pour parler comme ça ? Mais je vais de ce pas m’enquérir de la maréchaussée, figurez-vous !

– Comme vous le voulez. C’est vous qui avez votre sort entre vos mains.

– Vérifiez vos informations, Monsieur, avant de lancer n’importe quel fatwa sur n’importe qui : si je disposais de 14 milliards de dollar, je vivrais sous les tropiques, pas ici ! »

Un argument qui laisse froid son interlocuteur qui se détourne et s’en va, non sans laisser tomber un : « Huit jours. Vous aurez été prévenu ! »

 

Évidemment, quand on a une activité telle que la sienne, on ne va pas voir la police même ducale pour se faire protéger. Le mieux à faire dans ces cas-là, c’est de fuir, de disparaître.

Il dispose d’ailleurs pour se faire d’un bungalow plutôt cossu sur une des îles de l’archipel San Bernardo sur la côte atlantique de la Colombie.

Un endroit assez isolé où il comptait passer ses vieux jours, une fois fortune faite.

Ce qui est loin d’être le cas, avec ses seulement quelques centaines de milliers d’euro disponibles, mais prudence oblige.

Il vend sa voiture et quelques meubles encombrants, résilie son bail et part pour Bogota, si non par le premier avion, au moins par le second, la trouille collée aux fesses…

Mais il arrive à destination sans rien de fâcheux à noter.

 

Une fois arrivé sur place après un voyage impossible par les routes improbables de la région à travers la forêt pour ne pas laisser de trace par la voie des airs, il réactive son compte Facebook.

« De retour aux affaires après quelques trop peu nombreux jours de vacances bien méritées… »

Les « commanditaires » repèrent naturellement cette « news », furieux d’avoir pu trouver le nid vide la huitaine précédente.

Une équipe de deux slaves avait même été recrutée entre temps, en vue de « corriger » l’impétrant pour une séance de « brutalisation » aux petits-oignons en lui cassant quelques doigts, côtes ou os de la jambe.

Juste assez pour lui faire rendre l’argent.

Elle est repartie en Ukraine se battre pour les séparatistes « antifascistes » et prorusses, pour être de nouveau mobilisée par la suite.

Mais d’une façon totalement inattendue.

 

Parmi les « amis » de Facebook, un « chef de guerre » nigérian avait introduit un pseudo relatif à un second couteau de Boko Aram. Pseudo inactif et depuis assez facilement piraté par un homonyme qui contacte « Monsieur John » pour une commande d’AK 40 et son lot de munition.

Pour y faire face avant que la commande n’échoit à un concurrent déjà doté, il faudrait faire en urgence un détour par Londres, récupérer assez d’argent pour « opter » et filer en Malaisie pour contacter l’armée qui a des stocks pris sur les terroristes à ne plus  savoir qu’en faire et être capable de faire une « cotation ».

Soit l’offre était acceptée et il fallait trouver le moyen de convoyer le lot par la mer jusqu’au milieu de l’Afrique, soit elle était rejetée et il pourrait regagner la Colombie par la Nouvelle-Zélande et Polynésie française, n’étant pas très bien vu des autorités américaines…

C’est comme ça qu’il est repéré à Heathrow, puis à Schiphol et embarque sur le MH17 de la compagnie qui a perdu un avion au-dessus de l’océan Indien-sud dans d’étranges circonstances.

Un vol qui n’arrivera jamais à destination. Van Molenbeek non plus, dont les restes en décomposition retourneront aux Pays-Bas éparpillés dans plusieurs « body-bag ».

Comme personne ne réclamera sa dépouille…

 

Une équipe vite mobilisée attend le bonhomme à Kula-Lumpur, histoire de se rappeler au bon souvenir des « commanditaires », pendant que celle qui a été promptement renvoyée dans ces foyers en Ukraine se remobilise toute seule.

Pour un million de dollar, si le vol passe à portée des zones séparatistes, ils se font fort de saouler assez les membres d’une batterie de DCA prorusse postée en zone tenue par les rebelles et de faire feu sur l’avion au moment de son passage au-dessus de leur tête.

Ils reçoivent un « oui » de principe, tellement c’est complétement improbable : l’opération est très hypothétique pour plusieurs raisons.

Il faut que l’avion passe dans le couloir aérien habituel. L’avion aurait pu passer plus au nord, au-delà de la frontière russe ou plus au sud vers la mer noire… ce qui n’a pas été le cas pour suivre le couloir aérien habituel, à une embardée près.

Il faut pouvoir l’identifier à coup sûr parmi les autres vols internationaux qui passeront dans le secteur pendant la fenêtre horaire probable : le code de la balise du transpondeur y pourvoira, notamment grâce à une écoute des fréquences du centre de contrôle de la circulation aérienne de Kiev.

Il faut maîtriser une escouade prorusse et les techniciens russes au bon moment : quelques cartons de bouteilles de vodka y suffiront dès la veille.

Il faut aussi savoir se servir de la batterie, ce qui de premier abord n’a rien d’évident, sauf que les deux hommes ont reçu une formation ultra-rapide et sommaire sur le sujet, en mars dernier en Crimée.

Et il faut aussi la confirmation que « la cible » est bien embarquée à bord. Ce qui sera fait dès après le décollage par un « agent » qui aura pu consulter la liste des passagers derrière le comptoir d’embarquement de la charmante hôtesse de contrôle au sol de la compagnie malaisienne et contre un billet.

Tous ces obstacles surmontés, ce sera alors un jeu d’enfant : juste appuyer sur un bouton !

 

Et pour donner le change, ce petit message au colonel commandant la compagnie : « nous venons d'abattre l'avion ». Pas « un avion », mais l’avion.

Quel avion ? Un Mig ? Un Sukhoï ?

« Il y a des armes à bord ? » sous-entendu des bombes ou des missiles air-sol ?

Réponse : non ! Alors même que personne dans le haut commandement n’a encore la moindre idée de ce qui s’est passé.

Ce n’est que plus tard que le colonel Gueranine, l’officier du renseignement militaire russe qui stationne dans la région, comprend qu’il s’agit d’un avion civil étranger.

Ces soudards de жулик (voyous) des bas quartiers qui font office de mercenaires et de « libérateurs » des russophones d’Ukraine, sortis tout droit des prisons de droit commun, qui tuent, pillent, volent et violent à en faire s’enfermer les populations civiles terrorisées dans les caves, ont encore fait des leurs sans en avoir reçu l’ordre !

Il est effondré et en informe immédiatement sa hiérarchie par radio cryptée pendant qu’il envoie une colonne de reconnaissance sur les lieux présumés du crash.

Confirmation un peu plus tard : « Il y a des vêtements partout, des bagages, des corps disloqués en civil, des papiers, des passeports, des jouets d’enfant… »

La voix est tendue dans les écouteurs.

« Y’a-t-il des armes ? »

Non, aucune…

On est bien sur les lieux d’une catastrophe provoquée par deux irresponsables qui auront été arrêtés et abattus sans sommation, dont les dépouilles auront été brûlées et enterrés rapidement, qui va déboucher sur une crise diplomatique sans précédent, augmentant encore un peu plus la pression internationale sur cette région à feu et à sang depuis plus de 7 mois et dont les responsables politiques ne savent pas encore comment en sortir avec ou sans les honneurs…

 

En notant qu’avec le foyer des tirs et bombardements de la bande de Gaza, les affrontements en Irak et en Syrie qui enflamment le Proche-Orient, les caméras de l’actualité auront eu aussi l’occasion de se braquer sur un avion espagnol affrété par Air-Algérie en provenance de Ouagadougou, vers Roissy avec escale à Alger, bourré de français, qui s’écrasera dans les orages tropicaux du nord-Mali dans la nuit du 23 au 24 juillet.

Ce qui laissera perplexe bien des services de renseignement : les rebelles de la région ne sont pas réputés avoir des SAM 11.

Encore moins savoir les mettre en œuvre…

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16 septembre 2014 2 16 /09 /septembre /2014 05:03

Avertissement : Ceci est un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est purement, totalement et parfaitement fortuite !

 

Charlotte, la vraie…

 

… Celle dont le bout du nez bouge de haut en bas et de bas en haut quand elle parle, est rentrée des USA avec Aurélie « la géante » il y a quelques mois après le flop des expositions de photos de cette dernière à Los Angeles.

Charlotte, et ses taches de rousseur, est actuaire de formation et s’était fait salement lourdée pour une cotation « mal-faite » du risque lié de vol des collections exposées lors de la « Biennale des Joailliers » organisée par Salomon Veyle à Calvi, il y a quelques années de ça.

En tout cas assez mal pour que la cotisation d’assurance demandée aux assurés ne couvrent même pas les frais de réassurance, tel que quand les 50 millions de dollar de pierres et bijoux se sont envolés, son employeur a vu se profiler le spectre du dépôt de bilan venir fondre à la vitesse d’un rapace en chute libre sur sa boutique à lui…

 

À ce moment-là, elle s’est mise en tête de retrouver le butin et s’est déplacée jusque sur place, sans un rond et sans même une réservation d’hôtel, pour le récupérer au nez et à la barbe des forces de police.

De toute façon, même les campings de toute la région affichaient complet.

C’est à cette occasion qu’elle a rencontré Aurélie, qui logeait déjà, en qualité de « bateau-stoppeuse », sur le ketch de Paul de Bréveuil, le « Lisbeth », amarré sur les pontons du port Xavier Colonna, un ancien édile local, lointain successeur du ministre et député-maire de la ville de 1910 à 1930, avant d’avoir été sénateur à partir de cette date, à qui on doit la création des allocations familiales en France, Adolphe Landry.

Et Charlotte n’a eu aucun mal à se faire admettre à bord, alors que l’homme qui avait accueilli Aurélie était en garde-à-vue entre les mains de l’inspecteur principal Scorff, détaché du SRPJ de Marseille pour enquêter sur ce cambriolage monumental et surtout la série de meurtres l’entourant.

 

Aurélie a toujours eu un problème avec les hommes du fait de sa très grande taille : 2,05 m sans talon, alors qu’elle reste mignonne avec une silhouette « attractive », des formes là où il faut. La plupart fantasment tout en étant largement intimidés à « la sortir » accrochée à leur bras !

Paul n’a pas fait de difficulté, parce que bel homme et courtois, il est presqu’aussi grand qu’elle à quelques centimètres près.

Et, comme il dira plus tard, de toute façon, il ne l’a pratiquement vue qu’allongée…

Une proie facile pour Charlotte, née lesbienne et « grassouillette », c’est comme ça, lui rendant bien 35 à 40 centimètres de moins.

Charlotte a aussi un problème avec les hommes pour répugner les « bêtes à poils ».

Et le trio réussit là où tout le monde pataugeait. Aurélie et ses photos, Charlotte et ses déductions et inductions limpides, Paul et ses informations de premières-mains pour avoir été le délégué général de l’exposition, plus ses connaissances et lectures des cartes maritimes dont le poste du bord débordait.

Ils ont pu retrouver et repêcher les bijoux : c’est dire si Scorff a pu être plus que méfiant à son égard.

En revanche, ça a été leur « premier coup », rémunéré par la récompense de la compagnie d’assurance… Comme justement, le trio courait aussi à faire les fin de mois régulièrement…

Prime qu’ils ont ensuite investi dans une société commune « CAP-Investigation » (pour Charlotte-Aurélie-Paul, qui était déjà une « vedette » chez les porteurs d’uniforme) de recherche, enquête, contre-enquête, « filochage » et protection de VIP, un métier nouveau pour eux trois en recherche d’une activité rémunératrice pérenne.

Et après un démarrage en fanfare vite transformé en galère, les affaires ont fini par affluer, activité soutenue il est vrai par Paul et son carnet d’adresses.

 

Celui-ci devenant ensuite la « propriété » de la famille Nivelle en Ardèche, pour diriger une entreprise sous-filiale d’un major de l’aérospatial européen à l’occasion d’une de leurs enquêtes, les deux filles, enfin surtout Charlotte, ont réorienté partiellement l’activité de leur boutique vers la télésurveillance de sites commerciaux et industriels, secteur où la concurrence est pourtant sévère.

Un métier éreintant, mais parfois rémunérateur, jusqu’à l’attentat du siège aux Halles en 2010.

Aurélie a eu envie d’aller faire des photos aux USA. Charlotte l’a suivie. Quant à Paul, c’est lui qui leur a conseillé, ordonné plutôt, d’évacuer, tellement il se sentait menacé de toutes parts à ce moment-là.

Sur la côte Ouest, elles ont été accueillies par Florence croisée à Calvi pour être l’architecte qui avait conçu et construit les salles d’exposition de la biennale des joailliers. Elle s’était expatriée pour suivre « l’amour de sa vie » du moment, qui l’aura « plantée » un peu plus tard pour quelques tours de poitrine et paires de fesses plus séduisantes à son goût.

Charlotte n’a pas pu la dévoyer, pour être une hétéro pur-sucre, mais elles sont devenues amies toutes les trois à force de travailler sur la mise en scène de l’expo d’Aurélie sur place.

 

Pendant ce temps-là, le quatuor se recroise à plusieurs reprises et dans le désordre, Charlotte montant une boîte de sécurité informatique dans le sillage des majors locaux, sur un petit créneau oublié dans le civil, celui du cryptage de données commerciales sensibles et de la télédétection d’attaques informatiques : c’est une douée en maths.

Un peu plus d’un an plus tard, elle se faisait racheter par une mégastructure de la Silicon-Valley située à Fremont pour un énorme paquet de dollars, l’occasion de rentrer en France, étreintes toutes les deux par le mal du pays et les échecs successifs d’Aurélie…

Quoiqu’Aurélie soit rentrée de son côté avec quantité de clichés à retoucher pour fournir aux agences de photographie de presse des photos qui illustrent quantités de publications…

Tout un métier à part entière, avec ses spécialistes et ses spécialités.

 

Pour éviter de sombrer dans les affres de la dépression pour cause d’amours incendiaires et passionnels avec Aurélie, bisexuelle dans l’âme et nettement moins « sage » et exclusive que Charlotte, celle-ci se décide à recréer une agence de détective.

En visant à la fois les généalogistes et un nouveau créneau né de la suppression, le 26 avril 2013 via une simple circulaire du ministère de l'Intérieur abrogeant celle n° 83-52 du 21 février 1983, organisant le service de recherche dans l'intérêt des familles (RIF), elle-même née après première-guerre mondiale.

C’était une procédure administrative grâce à laquelle une personne signalait être sans nouvelle d'une ou de plusieurs personnes majeures apparentées, et souhaitait la ou les retrouver dans son intérêt propre.

L'enquêteur ne pouvait donc communiquer les nouvelles coordonnées de la ou des personnes disparues sans leur accord.

Dans certains cas, cette requête permettait d'avoir a posteriori un premier acte de procédure dans un dossier d'instruction de disparition.

Cette abrogation a été vivement critiquée entre autres par l'association Aide aux parents d'enfants victimes (ADEV), qui a estimé qu'elle desservait l'intérêt des personnes souhaitant se séparer de leur famille, et par le criminologue Stéphane Bourgoin, pour lequel elle devrait retarder le déclenchement d'enquêtes sur des « disparitions inquiétantes ».

 

Un dépôt de nom sur internet, un bail commercial en poche dans un « deux-pièces-bureaux » à Issy-les-Moulineaux et la création d’une association support plus tard, Charlotte, la vraie dont le nez bouge quand elle parle, venait de retrouver un boulot dans ses cordes et de recruter à nouveau sa « DD » (pour « Disque-Dur ») pour l’assister.

C’est là que croisant Paul à un dîner chez Florance et lui, elle lui avait affirmé qu’avec un nom ou un numéro de téléphone, elle pouvait retrouver n’importe qui.

Et c’est ainsi qu’elle l’avait lancé sur la piste de l’épouse de « Monsieur Robert ».

Une quête qui s’est terminée dramatiquement pour deux gamins à peine sorti de l’adolescence d’une cité de la banlieue sud de Paris.

Sa première enquête, c’est naturellement l’abandon d’un père de sa famille, relayé par une autre association.

Forfait de 300 euros/jour de 10 heures, plus les frais de déplacement et de séjour au tarif fiscal. Pas cher, mais elle peut facturer plusieurs « enquêtes » par jour en comptant les travaux de « DD », la « boule de suif ».

Et celle-là, elle s’y entend à fureter sur internet…

Et puis ça la changeait que de faire caissière avec des horaires impossibles pour une mère de famille, dans un supermarché de banlieue-nord.

Cette cliente-là pensait se faire payer sa pension à laquelle elle avait réussi à faire condamner le père de ses enfants : elle a récupéré une épave dans un centre Emmaüs…

 

Le second client était un père de famille inquiet pour sa fille de 18 ans, partie travailler pour une ONG en Inde…

Pas du tout, pas du tout. D’abord l’ONG n’était pas une secte comme il a pu le penser de prime abord, mais en plus, la fille faisait un « break » avec de l’argent reçu de son grand-père dans un héritage récent !

Et ainsi de suite : un acteur connu qui ne donnait plus signe de vie à son agent pour être retrouvé dans un couvent de bénédictins, en pleine méditation et prière ;

Un autre qui s’était perdu dans la garrigue du Vaucluse et qui ne connaissait plus son nom pour avoir abuser de quelques substances illicites qui vous vident la tête et avoir fait une petite-chute sur la boîte crânienne ;

Une chanteuse partie incognito avec un banquier ; un banquier parti avec la caisse et la caissière aux antipodes, qu’il a été plus facile de « pister » la caissière que le banquier…

Sans compter les personnes qui fuient leurs soucis du quotidien, juste pour quelques jours et qui reviennent affronter leurs difficultés un peu plus tard.

Dans le lot, il y a le fils de l’héritier sous curatelle dont il ne faut surtout pas ébruiter la disparition sous peine de pénaliser le titre du groupe d’usines en bourse, alors qu’il est « à la campagne » à butiner une donzelle ; la carambouille classique de l’escroquerie à l’assurance-vie du gars qui se fait passé pour mort pour récupérer son pognon via ses enfants et son épouse…

Le type qui laisse une ardoise dans un casino ; celle qu’on retrouve mariée à un héritage à l’étranger en oubliant d’avoir divorcé ;

Les héritiers de domaine agricole qui veulent des preuves du décès de leur paternel, sans compter les héritages en déshérences qui cherchent un cousin éloigné…

Autant d’histoires abracadabrantes de la vie de tous les jours, telles que quand « on » lui demande de retrouver un certain Julius Van Molenbeek, citoyen flamand ou belge, « l’affaire » passe inaperçu dans le lot hebdomadaire.

 

« DD » qui reçoit la « commande » et envoie un devis et la première facture d’acompte, identifie tout de suite 4 personnages portant ce patronyme mais pas forcément le même prénom.

Le premier, le seul à porter ce curieux prénom, est décédé il y a quelques mois, presqu’une année, dans un accident de voiture en Belgique.

Le second à 16 ans et vit avec ses parents en Argentine. Le troisième sera centenaire dans deux ans et vit en Suisse dans la maison de son fils qui héberge son fauteuil-roulant.

Et le quatrième a 42 ans, est de nationalité néerlandaise, célibataire endurci, vivrait au Luxembourg, a un compte Facebook et est fiché par Interpol comme trafiquant d’armes.

Avec une particularité, celle de toujours se faire payer en diamant ou lingot d’or !

Pas de photo connue hors l’annuaire des anciens élèves d’une promotion de vétérinaires belges datant d’une vingtaine d’année. Pas de casier judiciaire hors le signalement Interpol. Terrain d’activité supposé : l’Afrique sub-saharienne, le Moyen-Orient, le Sri-Lanka, l’Éthiopie, l’Indonésie, la Malaisie, la Thaïlande, les zones tribales du Pakistan…

Il achète des armes légères aux russes, aux chinois à quelques troupes africaines et les revend à des rebelles.

Un marchand de mort assez classique parmi la quinze répertoriés dans les fichiers, qui fait très attention à ses clients pour ne pas être hors la loi, n’enfreindre aucun embargo ni avoir le moindre lien avec la pègre ou les narcotrafiquants et qui travaille sans doute avec de fausses identités.

C’est plutôt un « demi-grossiste » qui bosse à la commande. Son métier, c’est de trouver armes et munitions disponibles pour les livrer sur demande.

Sans aucun doute le bonhomme recherché pour une raison que veut ignorer Charlotte, « la vraie ».

La dramatique méprise !

 

Facture payée, la commande suivante arrive mi-avril : il faut « loger » le quidam. Chose un peu plus compliquée, naturellement.

« DD » fait tourner internet pour finalement attraper une dizaine de numéros de portables de personnes « faisant des transactions de tous genres » en Europe occidentale.

Celui installé au Luxembourg sera le bon après avoir visité quelques pays en express…

Quand Charlotte remet les photos prises des personnes potentiellement « intéressantes » à la « petite-brune » anonyme chez Lipp boulevard Saint-Germain, celle-là retient le seul moustachu.

« Comparez-moi, s’il vous plait, ces deux clichés-là avec un logiciel de reconnaissance faciale. »

Il y aura un supplément.

La photo remise est une copie de caméra de surveillance de l’agence de Hong-Kong de la BoC : il n’y aura aucun logiciel pour attester d’une identification formelle.

Ce qui n’empêche pas la « correspondante » de commander une surveillance rapprochée du bonhomme.

C’est nettement plus cher et Charlotte délègue ce boulot-là à un confrère belge qui peut mettre du monde sur place sous 48 heures et pendant huit jours.

Jusqu’au moment où « la cible » part pour l’Ouganda avec un passeport britannique au nom de John Smith.

Elle n’entendra plus parler Rene Van Molenbeek.

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15 septembre 2014 1 15 /09 /septembre /2014 05:03

Avertissement : Ceci est un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est purement, totalement et parfaitement fortuite !

 

La tragédie du MH17 (2/2)

 

Et on apprendra plus tard qu’il y en aurait eu deux missiles tirés, sur une cible éclairée par un seul radar de poursuite, comme en attesteront des photos prises derrière la frontière russe d’une batterie rapatriée et partiellement vidée de ses engins de destruction.

Les russes auront publié le 21 juillet 2014 des photos satellites montrant l'emplacement de batteries de missiles sol-air de la seule armée ukrainienne à proximité de Donetsk, notant au passage que si elles étaient présentes le 14 juillet, elles n’y sont plus le 18.

En « effaçant », oubliant de montrer la présence de celles des séparatistes…

 

Le chef du commandement opérationnel de l’État-major général de l'Armée russe Andreï Kartapolov affirme également ce jour-là que la vidéo montrant un camion porteur de missiles donné comme preuve, comporte un panneau publicitaire pour un concessionnaire automobile de la ville de Krasnoarmiysk, alors sous le contrôle de l'armée régulière, contrôlée par le gouvernement de Kiev.

Mais l’analyse de l’image montrera toutefois qu’elle a été prise à Lougansk.

Plus tard, on apprendra que selon les russes, un chasseur Su-25 de l'armée régulière ukrainienne se trouvait de 3 à 5 km du vol MH17 et qu’il est doté en standard d'un missile air-air R-60 d'une portée de 12 km donc pouvant atteindre cette cible.

Ce qui reste assez curieux pour un appareil des années 70, destiné à l’attaque au sol de blindés…

Le R-60 est plutôt un missile d’auto-défense de combat tournoyant de 2 mètres de long à guidage infra-rouge, portant une charge de 3 kilos. Il est donné pour 8.000 mètres de portée, mais n’a jamais touché une cible au-delà de 4 km.

Et quatre kilomètres, quand on vole à 850 km/h, ce n’est même pas une minute…

En revanche, dans un rayon de 2 à 3 km, il détruit sa cible dans 100 % des configurations, même s’il est dépourvu, en principe, de charge de type « Shrapnels »…

 

Selon un article du 18 juillet journal russe Politikus l'avion aurait été touché par un missile air-air, au vu des déchirures horizontales trouvées sur ses ailes. La chaîne de TV russe Russia Today rapporte que des témoins ont vu des avions de chasse ukrainiens poursuivre l'avion malaisien. À 10 km d’altitude, ils ont de bons yeux… alors même que personne n’aura vu ni l’explosion du 777, ni la moindre traînée d’incendie aérien !

La manœuvre d’intoxication vise en seconde version à faire croire que les avions ukrainiens se seraient « abrités » comme d’un plastron de la proximité du Boeing : une manœuvre des plus classiques.

Sauf que l’engin va à peine plus vite qu’un avion de commercial, ce qui rend compliqué la manœuvre, mais est de toute façon plafonné à 7.000 mètres d’altitude : il ne peut pas monter jusqu’à 30.000 pieds, loin de là, pour ne pas avoir été conçu pour ça !

Selon une source citée par l'agence Interfax le 17 juillet, leur objectif aurait été d'abattre l'avion du président russe Vladimir Poutine, qui, revenant du Brésil, aurait traversé le même secteur en même temps et portait des couleurs semblables au Boeing malaisien.

Ce qui est totalement faux jusqu’à la désinformation gratuite, puisque l'avion présidentiel russe a survolé la Pologne et non l'Ukraine.

Le Garofi note que cette hypothèse relève de la « théorie du complot ».

Ce qui ne fait qu’aggraver l’impression de tentatives de « manipulations » des médias occidentaux par les autorités moscovites.

 

Pour prolonger la bataille de désinformation et d’intoxication, le 21 juillet 2014, le chef du commandement opérationnel de l’État-major général de l'Armée russe Andreï Kartapolov s'interroge sur la présence supposé de l’avion SU-25 de l'armée ukrainienne volant dans le couloir aérien de l'aviation civile, près de cet avion, et s'étonne qu'un avion armé pour le combat aérien soit utilisé dans une zone de combat ou les opposants n'ont pas d'aéronefs. Il exprime devant les journalistes son souhait de connaître les objectifs de cet avion et posera 10 « questions simples ».

Ce qu’il oublie de dire, c’est que le SU-25 n’est pas un intercepteur, pas même un avion de supériorité aérienne, mais un « camion à bombes », comparable au A10 américain, mais en plus petit, dépourvu de radar d’attaque.

 

Les forces ukrainiennes et les séparatistes pro-russes s'accusent ainsi mutuellement d'avoir abattu l'avion. Sur sa page VKontakte, le commandant séparatiste Igor Strelkov (Guirkine), également ministre de la Défense de la République populaire de Donetsk, a indiqué vers 13 h 37 GMT qu'ils « v[enaient] d'abattre un An-26 près de Snijné », localité proche de l'endroit où l'avion malaisien s'est écrasé.

Ce qui reste hautement débile, parce que confondre un Antonov 26 de 15 tonnes au décollage et de 23 mètres d’envergure et un « monstre » transcontinental de 63 mètres, ça en devient « loufoque »…

C’est dire s’ils sont myopes jusqu’en Ukraine !

Le service de sécurité d'Ukraine publie alors sur YouTube un enregistrement qu'il présente comme une discussion au sein du groupe de « Bes » (Igor Bezler), ressortissant russe et activiste du Donbass. Ce dernier y fait un rapport oral à son supérieur, le colonel Gueranine, officier du renseignement militaire russe, durant lequel il déclare : « nous venons d'abattre l'avion ».

Pas un avion, mais « l’avion » ! Tout est dans la nuance et n’est pas qu’une erreur de traduction ou de diction…

 

À ce moment-là et selon Alexeï Makarkine, vice-président du Centre des technologies politiques, « il y a 95 à 97 % de chances que les séparatistes aient abattu l'avion. Mais tant qu'il restera une infime marge d'erreur, le Kremlin ne condamnera jamais les siens ».

Pour l'expert militaire Pavel Felgenhauer, « la réaction russe est enfantine : on ment et on s'offense. Le mensonge est devenu la norme. Il est clair que l'avion a été abattu par erreur par les séparatistes, il ne sert à rien de couvrir les responsables, car de toute façon la vérité sera établie ».

A contrario, Igor Korottchenko, directeur de la revue russe Défense nationale, estime que les « preuves » détenues par les Américains et les Ukrainiens ne reposent que sur des informations de réseaux sociaux, dont la date et la source ne sont pas vérifiées. Seuls les pays disposant d'un groupe spatial peuvent fournir des photographies de l'origine du tir.

Justement, un satellite américain survolait la zone, mais aucune photo de ses observations n’aura été publiée les premiers jours.  

Le président français Francis Landau, après une conversation téléphonique avec le patron du Kremlin, estime le 20 juillet 2014, jour où l’amiral Gustave Morthe de l’Argentière est éconduit sèchement de l’Élysée, qu'il faut travailler sur des preuves et non des hypothèses et que l'enquête des experts ne doit pas être entravée, dans un contexte de « guerre médiatique ».

 

Dans un contexte de crise diplomatique, plutôt, sous la triple pression des combats en Irak et dans la bande de Gaza, et des mesures de sanctions à prendre contre la Russie, il sera établi que le vol MH17 a peut-être été abattu «par erreur» par des séparatistes prorusses mal entraînés.

«Lexplication la plus plausible cest quil sagit dune erreur» et que le missile a été tiré «par un équipage mal entraîné», alors que le système utilisé demande un certain savoir-faire et de lentraînement, aura indiqué un haut responsable du renseignement américain qui a requis lanonymat.

En revanche, même si le missile a été tiré d’une zone contrôlée par les rebelles, il est pour l’heure impossible de dire qui «a appuyé sur le bouton» et pourquoi, a ajouté ce responsable.

Ces responsables ont d’ailleurs souligné que ce type d’erreur, heureusement bien que rare, s’est déjà produit par le passé.

En 1983, un chasseur soviétique avait abattu un avion de ligne coréen au large des îles Sakhaline et cinq ans plus tard c’est un navire de guerre américain qui a abattu un Airbus iranien dans le Golfe-Persique.

Ces responsables américains ont de plus souligné que leurs services de renseignement n’étaient pas en mesure de dire si des Russes étaient présents sur la batterie au moment du tir ou non. Les services n’ont pas non plus de preuves que les Russes aient formé les séparatistes à l’usage du Buk, le système anti-aérien mis en œuvre et relativement sophistiqué à manipuler correctement.

 

Ils ont également affirmé que l’explication des Russes de la catastrophe, qui suggère fortement la responsabilité de l’Ukraine, «ne tient pas la route». Cest une des raisons justifiant lorganisation d’un point de presse le mardi 22 juillet, par des responsables du renseignement militaire américain, visiblement agacés par la «désinformation» pratiquée par les autorités russes et les médias dÉtat : les soldats ukrainiens auraient dû reprendre le terrain aux rebelles pour y installer la batterie anti-aérienne, tirer le missile et ensuite repartir.

Et qui plus est, le gouvernement ukrainien aurait ensuite dû manipuler des séparatistes de telle sorte qu’ils revendiquent avoir abattu l’avion. «Ce scénario ne tient pas la route» une seule seconde !

Évidemment !

 

Il faudra plusieurs mois et quelques concours de circonstances pour avoir une version officielle « confortée » et… une seconde version « ostracisée » qui se recoupent toutes les deux, celle dont personne ne doit parler.

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14 septembre 2014 7 14 /09 /septembre /2014 05:05

Avertissement : Ceci est un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est purement, totalement et parfaitement fortuite !

 

La tragédie du MH17 (1/2)

 

Alors qu’Eurydice fait du cabotage le long des côtes d’Albanie, Gustave Morthe de l’Argentière reçoit une convocation officielle de l’Élysée pour le dimanche matin suivant, en marge de la cérémonie de remise de médaille à Serge Klaque-Verde et Madame Beatles, au nom du « devoir de mémoire ».

C’est juste après les émeutes de Barbès et de Sarcelles… Une manifestation interdite qui dégénère, alors que le mercredi suivant, le 23 juillet, une autre manifestation de soutien à la cause palestinienne, autorisée celle-là, se tiendra entre Denfert et l’esplanade des invalides, le long notamment de la rue de Varenne, presque dans le calme en réunissant les partis de gauche (PCF, FdG, etc.), et paradoxalement, également des juifs orthodoxes pour qui Israël n’a aucune raison d’exister sans l’arrivée du Messie…

Ce jour-là, le sionisme n’était pas antisémite, un peu comme dans les propos du sulfureux « comique » « Dieu-a-donné » !

 

L’amiral savoure avec délectation « sa » revanche d’avoir eu raison, une fois de plus, contre tous dans l’antichambre du chef de cabinet de Francis Landau, à l’Élysée.

Il est venu en grand uniforme bardé de toutes ses médailles, accompagné d’un aide de camp de la marine détaché par l’amirauté, et il imagine encore rencontrer le président en personne pour recevoir quelques congratulations et chaleureux remerciements d’avoir fait son devoir et d’éviter in extremis une mort certaine et atroce, celle de la merguez sur un barbecue cramée dans son jus et sa graisse, au locataire du palais six jours auparavant.

C’est la moindre des choses, habituellement et en pareilles circonstances.

D’autant que du même coup, les institutions n’auraient pas survécu à un « putsch des colonels », qui sont par ailleurs « sous contrôle » avant de décider de ce qu’on va en faire…

Quoique, entamer une procédure officielle à leur encontre reste peu probable : ce serait révéler « l’affaire », d’une façon ou d’une autre au public qui doit pourtant rester ignorant des événements qui « n’ont pas eu lieu ».

À l’armée de vraisemblablement faire le ménage en interne, par quelques « mises à la retraite » anticipées…

Et les camarades de l’amiral, déjà retraité, l’avaient assez brocardé à l’occasion de cette invitation : « Tu l’as eu, finalement, ton putsch ! Félicitations ! »

 

Un homme qui ne se présente même pas l’entretient abruptement :

« Bonjour Amiral. Vous êtes venu sans « Charlotte » ? »

Le ton est au reproche à peine voilé.

Et la convocation n’en faisait pas mention.

En fait, elle aura été envoyée à Madame Nivelle, à Aubenas, qui était sur Paris avant de rejoindre sa fille à Londres pour un petit voyage d’agrément et d’emplettes féminines à New-York…

« « Charlotte » est en mission aux antipodes, à cette heure-ci… » invente-t-il.

Sachant que de toute façon, Paul de Bréveuil n’aurait pas accepté de dévoiler sa véritable identité même au président lui-même, en venant en personne.

« Elle est repartie vendre ses missiles ? »

Avec l’emploi du féminin, Morthe de l’Argentière comprend tout de suite qu’il y a de la méprise dans l’air…

« Désolé, mais dans ces conditions, il nous faut reporter ce rendez-vous à une date ultérieure. »

Quel grossier personnage en pense l’amiral !

« Comprenez, on attend des images américaines sur le crash du MH17 et une communication avec Moscou. La situation diplomatique ne s’améliore pas… »

Le cuistre ! S’il n’avait pas été là à outrepasser les consignes ministérielles le 14 en matinée, le petit-merdeux qui fait office de chef des armées ne serait pas là à attendre des photos satellitaires américaines ou de lécher les semelles des bottes du tsar russe !

« À vos ordres ! »

Pour un affront, s’en est un et un gros ! Énorme, même…

 

Le vol MH17 de la Malaysia Airlines, en provenance d'Amsterdam et à destination de Kuala-Lumpur, capitale de la Malaisie, s'est en effet écrasé dans l'est de l'Ukraine, près de la frontière avec la Russie le 17 juillet dernier : tout le monde en parle depuis.

Les 283 passagers dont 80 enfants, plus trois en bas-âge qui n’ont pas pris de billet, et 15 membres de l'équipage à bord en sont tous morts.

L'avion, après avoir dévié de sa trajectoire vers le nord du couloir aérien qui lui était assigné et perdu vitesse et altitude, pour revenir ensuite se positionner vers sa route normale comme si il avait pu récupérer l’usage de son moteur gauche, s'est abîmé dans une zone séparatiste prorusse où des affrontements récents ont opposé insurgés prorusses et forces gouvernementales ukrainiennes en plein contexte de la crise ukrainienne de 2013-2014.

Deux avions militaires ukrainiens auront d’ailleurs été abattus dans la même zone le 23 juillet suivant…

 

Le Boeing 777-200ER est un avion de ligne gros porteur immatriculé 9M-MRD, ayant accumulé plus de 43.000 heures de vol en 6.950 cycles depuis le 29 juillet 1997, date de son premier vol. Il a décollé d'Amsterdam-Schiphol à 12 h 14 heure locale pour une arrivée prévue le lendemain pour 06 h 09, heure locale.

Tandis qu'un positionnement du vol MH17 est fourni à chaque minute depuis son départ d'Amsterdam, son signalement disparaît à l'entrée de l'espace aérien ukrainien à 15 h 11 locale à la verticale de la ville de Kovel.

Il est relocalisé plus d'une heure après, et pour la dernière fois, à 16 h 19 heure locale d'Ukraine entre les villes de Chakhtarsk et Hrabove, approximativement à 50 kilomètres de la frontière avec la Russie.

Flightradar24.com a indiqué qu'à ce moment-là, un Boeing 777 appartenant à la compagnie Singapore Airlines et un Boeing 787 d'Air India étaient à seulement 25 kilomètres de l'endroit où l'avion avait disparu des radars ukrainiens.

 

L'avion s'est écrasé à côté du village de Hrabove, à l'est de la région de Donetsk, proche de la frontière séparant les deux oblasts sécessionnistes de Donetsk et de Louhansk, près de la ville de Chakhtarsk.

Des photographies du site de l'accident montrent des morceaux épars de fuselage et des pièces de moteurs cassés, ainsi que des dizaines de corps carbonisés et des passeports. Une partie de l'épave a été retrouvée à proximité des maisons dans le village de Hrabove. Des dizaines de corps sont tombés dans des champs, certains sur des toits. Les décombres s'étalent sur un périmètre de plus de 10 kilomètres, autour de la commune.

 

Plus des deux tiers des passagers sont néerlandais, 28 passagers sont malaisiens et les passagers restants sont de onze nationalités différentes.

Parmi les victimes, se trouvaient des experts de la lutte contre le sida qui se rendaient à la 20ème conférence internationale sur le SIDA à Melbourne, notamment Joep Lange, chercheur néerlandais spécialisé dans le traitement du VIH, le sénateur travailliste néerlandais Willem Johannes Witteveen, l'écrivain australien Liam Davison et l'actrice malaisienne Shuba Jaya.

Réaction de Florence quand elle entend à la radio du bord que le congrès anti-sida est décimé : « Mauvaise nouvelle : l’épidémie de Sida va repartir de plus belle… non, enfin, ce n’est pas ce que j’ai voulu dire ! »

Ouais, on peut faire mieux et proposer de boucler l’espace aérien des états responsables, en pense Paul, en interdisant tout atterrissage et tout décollage des avions à destination ou en provenance desdits pays.

Si maintenant on tire sur n’importe qui, où va le trafic aérien mondial ?

Mais plus sûrement, selon une correcte application de la « loi des séries » après la disparition du vol MH310, traduite en langage populaire par l’adage « jamais deux sans trois », y’a plus qu’à attendre la troisième catastrophe de l’année concernant ladite compagnie pour qu’elle dépose le bilan…

 

Selon Interfax, l'appareil volait à une altitude de 33.000 pieds (10.100 m) lorsqu'il aurait été abattu par un missile comme l'atteste la présence de shrapnels observés notamment sur un débris de la partie supérieure avant gauche du cockpit.

Les shrapnels, du nom de son inventeur, équipent encore quelques munitions : il s’agit de billes d’acier ou de titane propulsées au dernier moment en avant, avant d’atteindre la cible qui la « découpent » comme le ferait du plomb de chasse.

Les dégâts sont peut-être plus légers qu’une charge explosive, mais l’inconvénient devient nul en altitude sur un avion pressurisé et l’avantage, c’est qu’en explosant à proximité, ils infligent des « blessures » de façon plus certaine qu’une explosion qui n’a d’effets destructeur seulement que dans le périmètre du blast.

Selon les occidentaux, cela proviendrait d'un missile sol-air Buk-M1 (code OTAN SA-11) ou 9K38 Buk-M1-2 (Code OTAN SA-17 « Grizzly »), voire un S-300 de fabrication russe qui sont équipés de ces charges.

Le SA-11 équipe les forces armées ukrainiennes et russes, les SA-17 et S-300 les forces russes. Son maniement n'est pas jugé à la portée des séparatistes prorusses, selon plusieurs experts militaires, même si les forces séparatistes comportent plusieurs anciens militaires ayant servi dans des unités anti-aériennes.

Si un missile a causé l'accident, c'est probablement un Buk car c'est la seule installation de missiles sol-air dans la région capable d'atteindre l'altitude du trafic aérien commercial.

En effet, celui-ci est un projectile autopropulsé et guidé par récepteur radar-passif capable d'atteindre des cibles aériennes volant jusqu’à 35 km de distance et 22.000 mètres d’altitude.

Il suffit d’éclairer la cible avec un radar de suivi resté au sol, l’engin de mort s’aligne tout seul sur l’écho électromagnétique ainsi créé.

Selon un expert britannique, la pressurisation de la cabine de l'avion fait qu'elle a explosé instantanément sous l'effet des shrapnels du missile SA-11 et la réserve de carburant s'enflamme aussitôt même si les témoignages et les premières images du crash ne montrent pas de flamme ni de fumée lors de la chute de l'avion, incendie qui aura été étouffé tout de suite après l’explosion dans l’air raréfié des hautes altitudes.

Une hypothèse qui explique le large périmètre dans lesquels sont tombés les débris.

 

Selon le Wall Street Journal, les organismes américains seraient divisés sur le fait de savoir si l'avion a été abattu par l'armée russe ou par des séparatistes prorusses. Ils insistent sur le fait que « toutes les routes mènent aux Russes dans une certaine mesure », de toute façon.

Il a également été mentionné, qu'un satellite américain a localisé la signature infra-rouge d'un missile sol-air juste avant que le Boeing se soit écrasé. D'après le Wall Street Journal, les services de renseignements américains pensent que la Russie ont introduit clandestinement en Ukraine les systèmes de missiles responsables de la catastrophe et que ceux-ci ont été ensuite ramenés en Russie pour ne pas laisser de preuves sur place.

Hypothèse un peu tirée par les cheveux : quel intérêt pour les russes d’une telle manœuvre, juste pour abattre un avion civil, alors que des batteries existent déjà en région séparatiste pour se protéger des attaques aériennes de l’armée régulière d’Ukraine, avant et après la catastrophe ?

 

Le 17 juillet, les systèmes de radiodétection russes ont enregistré le fonctionnement du radar Koupol d'une batterie de Buk-M1 déployée près du village de Styla (30 km au sud de Donetsk, en zone sous contrôle ukrainien), annonce un communiqué du ministère de la Défense russe.

« Les caractéristiques techniques des Buk-M1 permettent de procéder à un échange d'informations sur les cibles aériennes entre toutes les batteries d'une même division. Cela signifie que le missile aurait pu être tiré par chacune des batteries déployées à Avdeïevka (8 km au nord de Donetsk) ou à Grouzsko-Zorianskoïe (25 km à l'est de Donetsk). ».

Et de poser la question : « À quoi servent ces batteries de DCA contre des insurgés qui n’ont pas d’aviation ? »

Question idiote : à prévenir toute attaque de l’aviation russe elle-même, n’est-ce pas !…

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13 septembre 2014 6 13 /09 /septembre /2014 05:02

Avertissement : Ceci est un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est purement, totalement et parfaitement fortuite !

 

14 Juillet 2014 (4/4)

 

« De toute façon, leur putsch a déjà échoué… Ils n’ont plus l’avion ! »

Ils restent dangereux tant qu’il y a des obus qui ne sont pas sous la garde des troupes loyales à la République.

« Mais vous savez qui c’est, au moins ? Vos capitaines comme vous le présumiez un temps ? »

On est passé aux officiers supérieurs : « Un coup de force des colonels… »

Comme à Athènes, il y a bien longtemps.

« Guy Proudhon, c’est un sous-officier « suicidé » d’avoir été intoxiqué pendant la première guerre du Golfe avec des poussières d’uranium appauvri. Vous n’étiez pas né, vous ne pouvez pas savoir. En revanche, on surveillait son blog et son association de vétérans quand j’étais patron de la DRM.

Un jour, il a été retrouvé pendu dans sa maison. Sans un mot d’explication, après s’être battu pendant des années et des années auprès du ministre des anciens combattants pour qu’on reconnaisse officiellement son état de santé.

Un décès suspect, mais il n’a pas été possible d’en faire plus : les gendarmes, peut-être sur ordre ou parce qu’ils étaient trop cons, ont convaincu sa famille de le faire incinérer rapidement, faute de pouvoir lui acheter un cercueil et une concession.

Comme si la sœur ignorait que les frais d’obsèques, dans ces cas-là et pour nos vétérans les plus démunis, sont pris en charge par le ministère !

Autrement dit, c’est signé du régiment d’infanterie de marine, qui est justement à dissoudre aux dernières nouvelles du gouvernement, engagé dans la première guerre en 91/92. »

Une mesure de rétorsions ?

Pas besoin d’en savoir plus : Paul avait compris.

 

La radio grésille : les canons sont repérés dans la plaine de France, derrière Garonor, entre deux autoroutes, à mi-distance entre Roissy Charles-de-Gaulle et Le Bourget.

« Si on décolle, on est sur zone en combien de temps ? »

7 à 8 minutes.

« 9 heures 00 … On a donc 95 minutes. Il faut qu’on ait une position GPS, que l’on puisse calculer une route. »

Qui va presque tout droit dans le prolongement de la piste et jusqu’à Évreux.

« Euh, Amiral … Il n’y a pas moyen de les pousser à la reddition, plutôt que d’aller es anéantir sans coup de semonce ? »

Paul a raison : il y a les pelotons du dispositif « Vigipirate » de Roissy-CDG et les troupes de soutien logistique à Satory qui restent mobilisables.

« Faut les autorisations ! »

Paraît qu’il s’en passait, jusque-là l’amiral.

 

Le temps passe, comblé par des appels radio. Les tireurs des toits de la place de la Concorde ont été maîtrisés et mis aux arrêts.

Le Président Landau sort tendu, sans rien en laisser paraître, de son palais pour remonter la rue du Faubourg Saint-Honoré et déboucher sur la place de l’Étoile par la rue Friedland.

Un parcours « normal ».

Même pas applaudi, aucun petits-drapeaux tricolores aux fenêtres.

Il est accueilli par son chef d’état-major où ils grimpent dans son véhicule militaire piloté par son chauffeur personnel en uniforme, médailles au vent et le général gouverneur de Paris.

« – On m’a dit que des troupes hostiles manœuvrent à proximité de Paris…

– Ne vous inquiétez pas Monsieur le président. Le périmètre a été sécurisé ! Et nos derniers éléments suspects sont actuellement cernés en vue de leur neutralisation.

– Bien, bien. On m’a parlé aussi d’une éventuelle attaque aérienne…

– Oui, Monsieur le Président. On l’a découverte dans la nuit. Mais le ciel de Paris est sécurisé par nos batteries de missiles anti-aériens et le seul avion capable de les franchir est de nouveau sous le contrôle de « Charlotte » depuis une demi-heure au moins.

– Ah, « Charlotte », décidément… Il faudra vraiment l’inviter à déjeuner à l’Élysée, celle-là ! »

Le président se souvient encore de sa trop brève entrevue avec l’industrielle ardéchoise à Washington.

Moment de solitude du général « Deux-Villes-Liées »…

« – Si vous le souhaitez… »

 

9 heures 15. Les troupes sont au contact visuel avec les artilleurs :

« – Charlotte ? Ici « big-bougie ». En position. J’illumine les cibles pour un tir en piqué. Mais nous avons des gars qui cernent notre cible et s’en approchent et des commandos héliportés en approche.

– « Charlotte » à « big-bougie » (quel nom de code, qui fait penser immanquablement à un phallus et quelques positions du Kâma-Sûtra, dont celle de la « bougie ardente » à Paul !), Bien reçu décollage dans 5 minutes. Après vous faites évacuer vos gars assez loin…

Je vous préviens, Amiral, dès qu’on mettra les gaz, ça décoiffe. Alors accrochez-vous à votre casque et votre viseur et laissez-moi piloter le bazar sans ne rien toucher à quoique ce soit d’autre. »

Normalement, il y a une escouade d’hélicoptères d’attaque au sol qui se précipitent au nord de Paris, détournés du défilé de clôture : ils passent faire les pleins en urgence à Satory et s’équipent de missile air-sol de courte portée et de munitions de 20 mm.

 

Tension des dernières minutes d’attente.

« On y va, Capitaine ! »

C’est trop tôt, mais un ordre con, ça reste un ordre con, même dans les opérations.

L’Atar ronfle et ébroue la machine. La postcombustion est allumée.

Puis c’est le lâcher de freins. La piste est avalée rapidement avant d’arrondir presqu’au bout !

L’avion monte, Paul rentre les ailerons et là, c’est l’accélération dès que Mach 0,4 est atteint : les portes de la veine d’alimentation d’air se referme sur le turboréacteur qui s’étouffe pour venir gaver les deux statoréacteurs de comburant.

La montée est vertigineuse et Paul ouvre en grand toutes les buses d’admission de kérosène dès qu’il est capable de tenir son avion à la verticale, sans embardée, manche à balai au point mort…

Sportif.

« Vous faites toujours cet effet-là pour emballer les filles ? »

Que l’amiral s’occupe de la radio, dans le boucan, et de ses viseurs.

« Je vais monter à 80.000 pieds, au-dessus des nuages. On ne va pas voir grand-chose. Mais à la verticale du point GPS, je coupe les réacteurs et déploierai les ailerons en grand. Ça va ralentir sévère à nous envoyer en voile rouge et j’arrondirai la trajectoire jusqu’à être en piqué à 100/120 nœuds, aérofreins déployés.

On aura alors environ 80 à 90 secondes pour ajuster la cible et tirer nos engins avant de s’écraser au sol ou de faire une ressource. Bien sûr, le plus tôt sera le mieux. »

Et ensuite, ils mettront le cap sur Fauville. Tout droit.

Manœuvre qui manquera de faire vomir Gustave, tellement l’estomac et son contenu remontent à la gorge.

Mais quelle galère !

 

« « Charlotte » à « Bougie-ardente » : vous en êtes où au sol. Je suis à votre verticale dans moins de 2 minutes… »

Silence radio en réponse. « Allo ? Bougie-ardente ! Vous êtes toujours de ce monde où vous vous êtes fait bouffer par les « méchants » ? »

« Mon commandant, ici « Big-bougie », pas bougie-ardente si c’est à nous que vous parlez ! »

Fou rire de l’amiral qui écoutait et se remet de la décélération pour le moins vigoureuse : il n’a plus 20 ans.

« – Charlotte à big-bougie : excusez. Suis à votre verticale et entame mon piqué.

– Attendez encore 30 secondes pour confirmation de la reddition de la cible. C’est marrant, je ne vous vois pas et ne vous entend pas…

– Ne soyez pas con lieutenant, je suis trop haut et moteur coupé pour une descente aux aérofreins…

– Ah bon… »

Eh oui !

« – Ça y est, je les ai repérés et verrouillés… Mais curieusement, l’illumination laservient de faire défaut…

– Allons bon… un contre temps ?

– Big-bougie à Charlotte. Attaque annulée. Cible neutralisée. Vous pouvez rentrer.

– Reçu Big-bougie. Vous êtes sûrs, qu’on n’y revienne pas ?

– Affirmatif mon commandant ! Opération terminée !

– Content que ce se soit bien passé : on rentre ! Protégez vos tympans, je rallume la bestiole. »

 

10 heures 30 : on peut voir au loin les fumigènes de la PAF qui survole Paris en ouverture du défilé aérien.

Cette année, ils sont neuf, alors que d’habitude ils ne sont que huit.

Un défilé normal, puisque même les sifflets et les huées auront accompagné le véhicule du président sur son parcours jusqu’au rond-point des Champs-Élysées.

Mais pas de bonnets-rouges, cette année. Pas de pancarte ni de banderoles non plus.

Rien que du « très normal ».

Tout juste un petit rappel télévisuel après 13 heures, sur le respect dû à la fonction présidentiel.

 

Il ne se sera rien passé d’extraordinaire ce 14 juillet-là, sauf un hommage aux sacrifiés d’une guerre mondiale, qui 100 ans avant n’avait pas encore commencé et une météo qui se sera dégagée en fin de journée.

Naturellement, « Black-out » total dans la presse et « gueule de bois » chez les apprentis insurgés.

Mais ne serait-ce que partie remise ?

Juste quelques 75 posts comme d’une ultime trace sur deux blogs quelconques, comme il en existe des millions, racontant « ce qui ne s’est jamais passé ».

 

Paul sera à Kotor au soir, avec 24 heures de retard.

Eurydice prendra la mer le lendemain vers le canal de Corinthe, une « construction » antique des plus époustouflantes…

Et ce n’est pourtant pas une des 7 merveilles du monde.

 

I3 – Bonifacio ; le jeudi 17 juillet 2014

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12 septembre 2014 5 12 /09 /septembre /2014 05:02

Avertissement : Ceci est un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est purement, totalement et parfaitement fortuite !

 

14 Juillet 2014 (3/4)

 

À six heures du matin du 14 juillet, Morthe de l’Argentière se fait déposer par un hélicoptère civil sur le parking du Mercure du coin pour redécoller avec « Charlotte » à bord.

« Niergnies est cerné par une compagnie de commandos de marine mobilisés cette nuit. On attend mon arrivée pour mener l’assaut. »

Comment a-t-il réussi à faire ça, le « banni » des ministères à la retraite ? Il a dû se démener comme un beau diable pour mobiliser dans l’urgence de la troupe un dimanche.

« Les effectifs disponibles ne sont en effet pas très nombreux. Quant à avoir les autorisations nécessaires du ministère ou de l’état-major, on attendra mardi, parce qu’ils sont tous aux abonnés absents ! »

Par ailleurs, il a lancé le capitaine de frégate Guigou à l’assaut de l’amirauté.

« – Pardon ? L’amirauté ?

– Oui. Depuis hier-soir, les toits qui surplombent la place de la Concorde ont été investis par des tireurs d’élite d’un détachement inconnu qu’il s’agit de déloger. Idem au Crillon : il y a bien un attentat grave qui se prépare pour le défilé.

– Un 14 juillet normal pour un président normal, en somme ! » en rigole Paul.

Si celui-là se contentait de se faire siffler par la foule… Mais non : il aura dressé un double barrage de cavaliers de la garde-montée, sabre au clair autour de son command-car pour passer les troupes en revue.

Un tireur embusqué depuis les trottoirs n’a aucune chance de faire un carton, comme ç’aurait pu être le cas en 2002 contre Rackchi. Tous les toits de l’avenue des Champs-Élysées ont été investis par des tireurs d’élite du GIGN et plusieurs milliers de policiers surveillent la foule et les façades des immeubles : ambiance garantie !

 

Comment a-t-il été averti ?

« Si vous saviez… les effets d’une « main invisible », peut-on dire. »

C’est quoi encore ce nouveau délire ?

Décidément, « les mains invisibles » auront été évoquées partout et tout le temps depuis des mois et des mois pour expliquer l’inexplicable, même le Pape !

Alors, si maintenant l’amiral s’y mettait aussi, où allions-nous donc ?

« Pour tout vous dire, hier je déjeunais avec « I-Cube », vous savez, celui qui raconte sur son blog vos « petites affaires ». »

Il se souvenait de leur conversation d’août 2012 sur ce sujet et d’avoir lui-même été lire « Opération Juliette-Siéra », son premier « roman ».

« Parce que vous avez enfin compris que ce n’était pas moi ? »

Probablement…

« Il m’a averti et expliqué à peu près comment ça doit se passer. Et de rajouter qu’on va trouver votre avion armé de bombes au napalm qui doit aller faire un joli barbecue sur la tribune officielle. Heureusement, il n’y a aucun chef d’État à part le nôtre, là-dedans… »

Oui mais, si on empêche le décollage du Nivelle en mettant un ou deux véhicules en travers de la piste, ça sera largement suffisant pour l’empêcher de décoller.

 

« Ce que je n’arrive pas à comprendre, c’est comment il est arrivé là. Vous m’aviez pourtant dit, ou si ce n’est pas vous, quelqu’un d’autre, qu’il avait été dé-motorisé… Je ne comprends pas. Parce que ce n’est pas un transport en camion, puisqu’il y avait deux pilotes samedi à bord… »

En voilà qui ont dû se faire caguer à compulser le mode d’emploi, se félicite Paul.

Parce que c’est un avion compliqué à piloté. « On la re-motorisé il y a environ 15 jours pour une mission idiote… »

C’est quoi cette histoire, questionne l’amiral ?

« Je ne me souviens plus… Êtes-vous ou non habilité « défense », déjà, dans votre situation de retraité ? »

Il ne va pas recommencer : « Même secret d’État depuis quelques mois… Mais je suis devenu comme vous : totalement amnésique sur ce qui n’existe pas ! »

Une bonne école, son capitaine de frégate.

« Alors je peux vous raconter : la mémoire m’est revenue d’un coup… »

Mais ils arrivent déjà à proximité du terrain de Niergnies.

Le commando de choc de la marine est déjà sur le pied de guerre, prêt à intervenir, commandé par un lieutenant de vaisseau.

Le plan est simple : ils foncent à travers la porte d’entrée et maîtrise tout le personnel au bivouac à travers champ.

« Euh, j’aimerai qu’on ne tire pas trop du côté du prototype… Ses céramiques résistent bien à Mach 5, mais vos neuf millimètres, je ne suis pas sûr. »

Et puis ils mettront des camions en travers de la piste pour en interdire l’usage provisoirement.

« Le tout, c’est de se saisir aussi des pilotes. »

Oui, mais ils sont où ?

« À bord de l’appareil, peut-être… »

 

En dix minutes à peine, la première compagnie du Commando « Sergent Guy Proudhon » et son escorte de gendarmes sont maîtrisées, avec seulement une ou deux courtes rafales de sommation tirées en l’air…

Aucune résistance.

Les gendarmes sont d’ailleurs les premiers à se « désister » de toute tentative séditieuse.

« On n’a reçu l’ordre que de prendre position et de fermer les accès aux civils… »

En attendant, ils sont aux arrêts, sauf un qui a pris la poudre d’escampette à poursuivre son chien qui s’est fait la malle à courir après un lièvre affolé par la première courte rafale de Famas…

Les pilotes, un allemand et un tchèque tous les deux maîtrisant un français sommaire, sont plus diserts. Ce sont des mercenaires recrutés il y a un bon mois et arrivés en France il y a moins d’une semaine.

« La mission consistait à bombarder Paris à 10 h 35 et à envoyer le zinc à la flotte dans la Manche à proximité de l’Angleterre… Un sacré engin que vous avez là ! »

Pas facile à piloter, sauf ailerons déployés et à basse vitesse… Ce comment ils sont arrivés jusque-là sans encombre.

« Je vous garantis qu’il peut faire du Mach 2,3 au niveau de la mer et du 5 à haute altitude. Mais c’est vrai qu’il est assez fantasque, tel que vous auriez eu du mal au-dessus de Paris. »

Soit ils volaient à petite allure, et ils auraient été interceptés par la chasse ou les missiles anti-aériens déployés à tout hasard si l’alerte avait été donné, soit ils filaient à haute vitesse et ils se seraient retrouvés en voile noir et dans la stratosphère en moins de temps qu’il ne faut pour arriver à Paris…

À ce jeu-là, le premier pilote d’essai, il avait failli y laisser sa peau pour atterrir finalement en urgence à Solenzara.

Mais à grande vitesse, aucun missile ni même aucun avion ne peut plus l’intercepter, sauf à croiser sa route par inadvertance.

 

« On fait quoi maintenant ? »

On sait qu’il y a un peloton d’artillerie de campagne du côté de Satory…

« Toujours votre « main invisible » ? »

Oui. « J’y ai envoyé un peloton avant notre départ d’Arras, mais la place est vide. Un patrouilleur aérien circule autour du Bourget et de Roissy pour vérifier. S’il le repère, une compagnie de la police de la flotte est censée se rendre sur place et les neutraliser. Sans ça, on fait un passage et on largue les munitions destinées à la place de la Concorde sur eux » sans coup mollir.

« Vous feriez feu sur des inconnus sans en avoir reçu l’ordre ? »

C’est lui qui les donne, les ordres.

« Donnait, plutôt. Mais au moins, avez-vous un pilote qui sait se servir de cet avion et un co-équipier qui sait se servir du système d’arme ? »

Le pilote ? Il l’a en face de lui.

« – Eh dis donc, je ne suis plus sous vos ordres. Et je n’en reçois plus depuis bien longtemps. J’ai passé l’âge !

– Le jeune chien-loup prêt à mordre pour défendre les institutions du pays se dégonflerait-il ? C’est le moment, pourtant.

– Je ne suis plus votre « petit-vieux » ? Et puis vous l’avez dit vous-même : en voie d’être marié, père de famille, du plomb dans la tête, quoi…

Mais si vous m’en donnez l’ordre, pour une fois, je veux bien monter à bord et tirer vos munitions !

– Et c’est qui qui pilote ?

– Bé vous, Amiral !

– Je préférerai l’inverse… pour la réussite de ce raid.

– Parce que vous savez vous servir de ce système d’arme-là, vous ?

– Non, mais je vais apprendre !

– Et pourquoi ne pas apprendre directement à piloter le « 001 » ?

– Parce que vous ne sauriez pas vous servir du viseur des bombes, mon « petit-vieux »… »

La pitié qui se fout de la charité…

Pendant qu’ils se disent tout ça, ils s’avancent vers le prototype et grimpent à bord en faire la visite et la check-list, bien décidé à aller neutraliser les artilleurs du Commando « Sergent Guy Proudhon » séditieux et apprenti putschiste…

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11 septembre 2014 4 11 /09 /septembre /2014 05:04

Avertissement : Ceci est un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est purement, totalement et parfaitement fortuite !

 

14 Juillet 2014 (2/4)

 

Et puis cette rencontre entre I-Cube la veille du 14 juillet et l’amiral Gustave Morthe de l’Argentière à la Closerie des Lilas, en face de la sortie du RER station Port-Royal :

« Je serai vous, j’appellerai pour confirmer. Et puis je joindrais Paul de Bréveuil. Il est en principe en Normandie dans ses gravats. Avec une escouade d’hommes sûrs, vous pouvez encore héliporter tout le monde jusqu’à Cambrai et reprendre le prototype. Mais méfiez-vous des gendarmes. »

C’est à ce moment-là que le portable de Gustave Morthe de l’Argentière vibre le long de sa cuisse, dans la poche du pantalon…

I-Cube fait signe de lire le message.

« Comment saviez-vous ? »

C’est lui qui écrit, qu’il n’oublie pas non plus.

« Allez-y, amiral. Mais pensez que demain il y a un régiment d’artilleurs stationné à Satory qui ne défilera pas et va ouvrir le feu sur la même cible. C’est comme ça que c’est prévu. Paul peut empêcher ça en larguant les munitions sur eux. »

Aucun régiment appelé à défiler, pas même un avion ou un hélicoptère ne porte la moindre munition.

« Eux les ont reçues par voie terrestre. Et méfiez-vous des tireurs d’élite du peloton des services spéciaux : ils seront postés sur les toits de l’amirauté et de l’hôtel Crillon. Chargés d’éliminer les survivants éventuels du massacre. »

Sidérant !

L’amiral compose un numéro… « Un petit pousse-café ? » questionne son vis-à-vis…

Ce n’est décidément pas le moment.

« Nath’, tu es au courant pour le prototype de notre Paul ? »

Manifestement non…

Il recompose un autre numéro. Pas de réponse.

Puis un troisième alors que le verre de Cointreau sur son lit de glace-pilée maison arrive devant « I-Cube. »

« Vous êtes sûr ? »

« I-Cube », rafraîchit son breuvage en tournant le verre, le pied dans sa main, un sourire en coin.

 

Le texto qui a vibré, émane d’un « cinq sardines » de capitaine de vaisseau de ses amis encore en poste à l’amirauté. Le « puni du dimanche » de la vaillante « obligation de continuité du service public »…

« Gus, t’es au courant, putsch des colons ? Stéph. »

Mais le numéro de Stéphane ne répond plus…

Son appareil vient d’être confisqué par une équipe du peloton spécial des paras qui prend position discrètement sur les toits surplombant la place de la Concorde, aux lieux et place des tireurs d’élite du service de sécurité de la gendarmerie prévu pour le lendemain.

Ils viennent de faire « prisonnier » tout le personnel de « punis », faisant la permanence en petit nombre dans le bâtiment.

Son second appel est pour Nathalie, sa fille naturelle, qui explique à son supérieur qu’elle est dans le Var en vacances…

« Je vais me renseigner », répond-elle.

Gustave appelle la base d’Orange. Pas de réponse.

Puis le standard de Cambrai. Sans succès.

« Vous êtes diabolique, cher ami. Je vais devoir prendre congé : le devoir m’appelle. »

Personne n’en doute autour de la table.

 

Comment ce gars-là, qui ne paye pas de mine, fait-il pour savoir mieux que quiconque ce qui se passe dans ce pays ?

Faute de taxi sur le boulevard Saint-Michel, Gustave se décide à reprendre le RER par où il était arrivé d’Orly, via le VAL.

Mais dans l’autre sens que celui du retour prévu.

Il a gardé un jeu de clé des locaux du Kremlin-Bicêtre et croit se souvenir que le code de l’alarme c’est « 98765987 »… à moins que ce soit autre chose, finalement !

En chemin, il réussit à joindre Paul qui peste à l’idée de retarder son décollage pour Kotor.

« Bonjour Amiral ! Qu’est-ce que vous devenez ?

Quoi, le Nivelle volé par des malotrus ? Mais ils font quoi, à Orange quand on leur confie la garde d’un prototype secret ?

Non, ce soir je suis à Kotor. Indisponible pour plusieurs semaines ! Démerdez-vous et récupérez mon avion avant que je n’aille le chercher à Moscou ou jusqu’à Pékin ! »

Après tout, le dernier vol du prototype au nez des navires russes faisant « l’hippodrome » devant la rade de Toulon, ça aurait très bien pu donner des idées vengeresses au GBU ou au FSB…

Leur faire un coup pareil.

Avant son décollage, il prend soin de mettre en alerte ses « gardes de son corps », seul la lieutenante Matilda ayant l’immense privilège d’avoir été acceptée par Florence pour les accompagner pendant 6 semaines : Paul en avait surtout besoin pour avoir un œil du SIV sur les activités d’Anjo avec le pognon de la République, via l’IOR et le Vatican !

S’agissait d’être prudent avec sa banque, à celui-là, après les carambouilles et embrouilles de la filiale internationale de « la famille » de la semaine passée…

Shirley est restée postée en Normandie avec Miho, mais devait prendre des congés d’été la semaine suivante, alors que cette dernière restait sur place garder la maison.

Quant à la « Dominiquette », elle partait demain en « colonie de vacances » dans le cadre de son stage du BAFA, sa future reconversion.

 

Que faire ? Prévenir l’amirale Caroline qu’il ne rentrerait pas ce soir, ou en tout cas avec du retard…

« Mon pauvre ami ! Comme si vous me surpreniez ! Elle s’appelle comment, cette fois-ci, votre nouvelle pouliche ? »

Les femmes, décidément…

Et puis il fouille sa mémoire et réussi à contacter quelques officiers généraux qui se font tirer les oreilles pour vérifier les délires de Gustave, le banni des ministères depuis plus d’un an.

« Pas encore à la retraite ? … Oui, oui, le « putsch des capitaines », je sais. Il est en route, comme d’habitude »,se moque-t-on de lui à plusieurs et de nombreuses reprises, ce dimanche-là.

Et si « I-Cube » l’avait mené en bateau ?

« Non ! Là il s’agirait d’un coup de force des colonels. »

Oui, bien sûr…

 

Il est assailli de profonds doutes, jusqu’à se décider à rentrer dans le Gers par la dernière navette sur Toulouse, quand, le soir arrivant, l’officier de garde d’Orange-Caritat confirme que le prototype n’est plus dans son hangar.

Des gendarmes sont venus avec deux pilotes pour le convoyer sur Évreux-Fauville, vendredi matin avec des ordres en règle.

« Donnez l’alerte à l’aviation civile et le PC de Taverny : il faut le retrouver ! C’est grave ! »

Très grave.

Un avion qui ne sait pas voler sans un réacteur d’appoint dont Gustave ne sait pas qu’il en a été récemment équipé pour aller faire peur aux Russes au large de Toulon.

Que les russes ne se seraient pas déplacés jusque-là, si et seulement si Paul n’avait pas été récupérer un commando de SAS britannique parachuté à Kiev.

Qui d’ailleurs aurait sans doute été évacué autrement si le président Landau n’avait pas dit « oui », sans même y réfléchir, à son hôte de Washington du mois de février précédent, qui l’avait si bien reçu…

On prend plaisir à être honoré de la sorte, et jusqu’à l’aveuglement, par les puissants du moment : la flatterie, c’est aussi un « mécanisme de corruption » actif et depuis toujours.

Son seul regret, c’est que « Charlotte », la fausse pour être en fait Isabelle Nivelle, la patronne de la MAPEA, où « Charlotte » en la personne de Paul fait office de secrétaire-général, rencontrée dans les salons de la Maison-Blanche, avait faussé compagnie au président au moment de « conclure ».

Les petites vanités de ce monde-là…

 

Coup de fil à Fauville, BA 105 : pas vu de prototype dans le trafic des unités à recevoir pour le défilé aérien du lendemain…

Et l’ex-BA 110, devenu « 103 » qui ne répond toujours pas au téléphone.

Paul est en ascension pour Kotor quand son téléphone sonne une énième fois…

« J’ai besoin de vous ! Il se passe des choses pas très normales… Pouvez-vous faire un détour par Cambrai pour un visuel ? »

Ce n’est pas sur son chemin, mais il a assez de carburant pour faire le détour. Il prévient Rouen-approche par radio de son déroutement…

Le soleil décline dans son dos quand l’hydravion de Paul passe au-dessus du terrain : rien.

Il s’apprête à téléphoner à Gustave, si en descendant assez bas il chope un réseau, pour lui dire son observation, et reprendre sa navigation vers le sud-est.

Ce qui le fait passer à proximité de Cambrai-Niergnies, à 5 km de là.

La silhouette du « 001 » se dessine en bout de piste 26.

Le téléphone le surprend : il y a du réseau et c’est l’amiral qui s’inquiète.

« Il est à Niergnies. Je fais demi-tour et vais me poser à Roclincourt (Arras) pour y passer la nuit. Venez me chercher ! »

Projet qui n’enchante pas vraiment Florence, et qui fait également râler Annabelle… calmées par Matilda qui sent bien de son côté que des événements graves se précipitent à l’horizon.

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10 septembre 2014 3 10 /09 /septembre /2014 05:02

Avertissement : Ceci est un roman, une fiction, une « pure construction tout droit de l’imaginaire de son auteur. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est purement, totalement et parfaitement fortuite !

 

14 Juillet 2014 (1/4)

 

S’il n’y avait pas eu cette incroyable mise en examen de l’ex-président Krasoski, après 24 heures de garde-à-vue et sa riposte télévisuelle pour le moins extraordinaire dans la mesure où deux journalistes vedettes du petit-écran acceptent de jouer le scénario de « Monsieur mon bon maître », dans une mise en scène pitoyable de la prétendue victimisation de l’interviewé, ç’aurait pu être un mois normal.

Excepté pour la météo capricieuse…

 

S’il n’y avait pas eu cette idée complétement incroyable du président Landau de vouloir reporter les cérémonies du 14 juillet, la fête nationale de plus de 60 millions de personnes, au 15, le lendemain en cas de qualification de l’équipe de France à la finale du mondial de foot, pour lui  permettre d’être personnellement invité dans le stade parmi les supporteurs, ç’aurait pu être un mois normal.

Excepté pour la météo capricieuse…

 

Notant par ailleurs, que le premier ministre avait insisté pour remplacer le Président pour ce voyage aux frais de la princesse qui ne devait rien à leur amour personnel pour le ballon rond, mais bien l’absolue nécessité des devoirs de leurs charges réciproques…

Parce que déplacer une fête nationale pour un match de foot, faut oser le faire !

Tout en notant aussi que l’hypothèse d’un mondial victorieux a donné au gouverneur militaire de Paris, au général chargé d’organiser le défilé et au chef d’état-major personnel du président, quelques cheveux blancs : comment vider les supporteurs en folie dans cette éventuelle nuit de victoire, étalés sur la plus célèbre avenue du monde, nettoyer la chaussée et préparer les troupes à défiler en seulement quelques heures ?

Finalement, tout est rentré dans l’ordre, la tribune officielle n’a pas eu à être déménagée dans l’urgence place de la Nation, les bleus ayant eu la bonne idée de se faire sortir par la « Mannshaft » et ça a été un défilé presque normal.

Excepté pour la météo capricieuse…

 

S’il n’y avait pas eu quantité de « peaux de banane » glissées sous les pieds de tous les barons de la droite républicaine, depuis déjà de nombreuses semaines, mais surtout depuis la publication de l’audit du parti que Paul et Anjo, sur ordre, avait réussi à sauver une première fois il y a de ça moins de 12 mois, ç’aurait pu être un mois normal.

Excepté pour la météo capricieuse.

 

Financer des voleurs pris la main dans le pot de confiture, avec de l’argent « pas à soi » et qui une fois de plus sert à corrompre, il y a de quoi être écœuré.

Heureusement, personne ne l’a su dans le public ni dans la presse.

En revanche, sûr que quelques personnes, dans le secret, sauront s’en souvenir et même menacer de le faire savoir.

C’est comme ça que la corruption nourrit la corruption…

Par effet mêlé de retour de bâton et d’ascenseur !

 

S’il n’y avait pas eu la défaillance de la famille majoritaire dans la « BES » portugaise, Paul aurait pu passer un mois de juillet « normal » (hors la météo capricieuse) à mettre l’usine d’Aubenas en mode « veille estivale » et préparer tranquillement son tour en mer Égée depuis l’hôtel de Kotor, avec sa famille et quelques-uns de leurs invités…

Mais quand il a appris que la filiale internationale de la Banque de l’Esprit Saint ne faisait pas ses échéances, d’environ 1,6 milliard d’euros, soit à peu près les 2 milliards de dollars détournés de la Bank of China, agence de Hong-Kong, au moment où « Nathalie-la-rouquine », reçoit instruction de venir souscrire à l’émission du jeudi 17 juillet pour les titres à échéance de 10 ans, justement de quelques 1.000 à 1.500 M€, il aurait pu ne pas s’affoler.

Et ne pas penser que décidément ce paquet de pognon était maudit !

 

Dans la seconde semaine de juillet le cours de l’action de la banque s'est effondré de 17,24 % en deux séances avant d'être suspendu par l’autorité portugaise des marchés boursiers, et a encore plongé de 5,5 % vendredi après la reprise des cotations, avec interdiction des ventes à découvert et reperdre 20 % la semaine suivante pour ne valoir plus qu’une poignée de centimes d’euro par action un peu plus tard.

Et puis d’1,6 milliard, la dette « à découvert » n’avait été plus que de 1,3 Md€ garanti par 2,1 Md€ d’actifs disponibles en contrepartie, sous forme de fonds propre.

Une erreur de gestion de trésorerie, tout au plus ?

Les « vautours » des agences de notation se sont précipités pour dégrader la note de la dette de la banque, au niveau des fonds spéculatifs.

Et le Portugal a pu émettre 1,25 Md€ sur 6 à 12 mois, les 13 et 16 juillet dans un climat où le taux à 10 ans s’est à peine tendu, reculant même à 3,866 % contre 3,985 % la veille, une détente également perceptible pour l'Espagne et l'Italie.

Ce sera d’ailleurs également le cas pour l’émission française du 17.

Anjo n’avait pas « carambouillé ». Toutefois, il a paru plus sain à Paul de ne pas mettre tous ces œufs dans le même panier et sur les conseils de Barbara et de Nathalie, il s’apprête à ouvrir d’autre comptes avec sa fausse-identité belge.

Après tout, le « bail-in » voté par les parlements européens lui commanderait, en « bon père de famille avisé », de diversifier hors l’euro-zone les avoirs du trésor Français.

 

Si le 14 juillet, le ministre de la défense n’avait pas fait savoir que l’opération Serval se prolongeait dans le Sahel par l'opération Barkhane pour lutter contre le terrorisme dans l'ensemble de la région, avec « 3.000 militaires en tout », prétendant que « le président de la République a souhaité qu'il y ait une réorganisation de nos forces dans la zone », ç’aurait pu être un mois normal.

Excepté pour la météo capricieuse…

« L'objectif est essentiellement du contre-terrorisme ».

Après la réussite de Serval, « il y a le souci pour nous et pour les pays de la zone de veiller à ce qu'il n'y ait pas de recrudescence » du terrorisme, car « il y a toujours des risques majeurs de développement de djihadistes dans la zone qui va de la Corne d'Afrique à la Guinée-Bissau », a-t-il insisté.

 

L'opération Barkhane se fera en partenariat avec les cinq pays de la zone sahélo-saharienne, ce qui fait à peu près 3.000 militaires en tout.

« Le but, c'est d'empêcher que ce que j'appelle l'autoroute de tous les trafics ne devienne un lieu de passage permanent, de reconstitution des groupes djihadistes entre la Libye et l'océan Atlantique, ce qui entraînerait ensuite des conséquences graves pour notre sécurité. C'est notre sécurité qui est en jeu ! ».

C’est surtout la promesse du paiement des primes d’opération assuré pour plusieurs années de personnel en OPEX, au moment même où les derniers effectifs, du personnel sanitaire, cède les clés de leur hôpital militaire aux américains restés sur place en Afghanistan.

Il y avait comme « une urgence » à rouvrir le porte-monnaie pour calmer les esprits dans les casernes.

 

Le 18 mars 2010 la France avait pris la responsabilité de l’hôpital installé sur l’aéroport international de Kaboul depuis 2009.

Avec des équipements techniques d’une très grande qualité, cet hôpital a permis de disposer d’une structure permettant la prise en compte optimale des blessés de la coalition, avec un dispositif allant de leur prise en charge sur la zone des opérations jusqu’à leur éventuelle évacuation, après intervention médicale, vers leur pays d’origine.

C’est 2.000 militaires français, dont 600 médecins, et 500 militaires alliés qui se sont relayés pour le fonctionnement de cet hôpital qui auront effectué 55.000 consultations dont 70 % au profit de la population afghane ; 200 hospitalisations par mois depuis 2009 ; 5.000 interventions chirurgicales ; 900 patients évacués.

À la fin du mois de juillet 2014, après le retrait des français de cet hôpital, ce ne sont plus que 250 militaires qui resteront encore un temps en Afghanistan.

Avec Barkhane qui débute et Sangaris qui se poursuit, la rumeur d’une troupe qui renâclerait à la fin des OPEX semble devoir fondre comme neige au soleil et faire revenir à des niveaux moins inquiétant le fameux baromètre du moral des troupes de la DRM…

L’état-major n’en est que plus rassuré : le rôle de gendarme de l’Afrique qu’endosse la France n’est pas pour déplaire, assuré d’avoir du travail pour quelques années encore.

 

Si cela n’avait pas été le centenaire du début d’une guerre mondiale épouvantable, ç’aurait pu être un mois de juillet normal.

Excepté pour la météo capricieuse…

80 délégations étrangères auront été invitées, y compris algérienne ainsi que celles du « camp des perdants » et 77 seront notamment présentes, mais sans aucun chef d'État étranger, contrairement à ce qui avait été envisagé…

Juste quelques drapeaux et une tribune officielle dédoublée sur la place de la Concorde pour accueillir quelques ministres envoyés en délégation.

Une « parade des emblèmes » avec des délégations étrangères inaugurera le défilé sur les Champs-Élysées. Celles-ci seront encadrées par des « Poilus » en tenue d'époque.

Outre le défilé aérien qui comportera 54 avions, avant que 3.752 militaires, à pied, ne prennent place sur la plus belle avenue du monde, suivi par le défilé des hélicoptères, avec 36 engins, puis le défilé des troupes motorisées et leurs 285 véhicules, 241 chevaux et leurs cavaliers de la Garde républicaine défileront.

Cette année, une chorégraphie avec 250 jeunes étrangers de 18 à 25 ans clôturera cette célébration. Sur une composition de Mozart, ces jeunes danseront avant de lâcher des colombes. La chorégraphie de sept minutes est signée José Montalvo, artiste permanent au théâtre national de Chaillot.

 

Si à l’occasion du défilé aérien ce n’était pas le dernier vol de 2 Mirage F1 sous les couleurs tricolores, après tout juste 40 ans de bons et loyaux services, ç’aurait pu être un mois normal.

Excepté pour la météo capricieuse…

Ce qui d’ailleurs donnera à Paul l’envie d’acheter un biplace démilitarisé pour son usage personnel : il avait une affection toute particulière pour ce chasseur léger, capable de voler vite et loin, d’atterrir sur des pistes sommaires et de se contenter d’une maintenance allégée au sol.

Mais c’est cher et il lui faut aussi de l’argent pour développer la série des prototypes spatiaux Nivelle.

 

Mais ça n’a pas été un mois de juillet « normal » loin de là.

D’abord, il y a le premier post de l’ignoble infreequentable, d’une série baptisée du vocable improbable de « Mains invisibles ». Sur deux blogs différents, l’ancien et un nouveau, se déroulant jour après jour du 1er juillet jusqu’au mois de septembre, de cette histoire incroyable narrée avec une précision étrange, des nouvelles « aventures de Charlotte ».

Une année de plus !

(http://flibustier20260.blogspot.fr/2014/07/prologue-15.html et suivants)

I-Cube se démultipliait…

Heureusement, sur l’un et comme sur l’autre, ces posts restent assez peu lus et aucun ne sera repris dans la presse !

Parce que la journée du 14 juillet, la vraie, ne doit être racontée nulle part.

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