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Les Ex-Archivés

Amis visiteurs !

Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » !
Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance !
Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite !    
En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle !
Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…
7 janvier 2013 1 07 /01 /janvier /2013 11:07

À signer une tribune favorable à une hausse d’impôt !

 

C’était en 2011, souvenez-vous !

« Taxez nous » qu’ils exigeaient presque, dont notamment Stéphane Richard (France Télécom), Marc Simoncini (Meetic), Jean Peyrelevade (ex-Crédit Lyonnais), Philippe Varin (Peugeot), Frédéric Oudéa (Société générale), Maurice Lévy (Publicis) ou encore Christophe de Margerie (Total) et Jean-Paul Agon (L’Oréal).

Que des gens de grand-talent, reconnus selon leurs mérites avérés…

Un véritable concentré de neurones hautement performants, dites-donc !

 

Depuis, comme par hasard, ils se font beaucoup plus discrets...

Parmi les rares à s'être exprimés récemment, Stéphane Richard, le PDG de France Télécom, a confié qu'il ne trouvait pas la taxe de 75 % « choquante » si elle était provisoire, mais a indiqué au journal « Le Monde » que « si j'osais, je dirais que le résultat (de la pétition « Taxez nous ! ») est allé au-delà de nos espérances ! »...

Arf, le prétentieux !

 

Il s'est aussi inquiété de l'accumulation des mesures d'alourdissement de la fiscalité des « Gaulois-patriotes » les plus aisés : Hausse de l'ISF, alignement de la taxation des revenus des capitaux sur ceux du travail partiellement remanié par les « pigeons », traitement des dividendes...

 

Et voilà qu’un nouveau soutien de poids rejoint la liste des « patrons-patriotiques » opposés à la taxe de 75 % sur les très hauts revenus...

Le PDG de L'Oréal, Jean-Paul Agon, estime ainsi, dans un entretien publié par le « Financial Times », que si cette taxe sera réellement mise en œuvre, il sera « presque impossible » pour les entreprises de « Gauloisie-patriote » de recruter des chefs d'entreprises de talent.

Parce qu’il en a, lui, du talent, soyez-en sûr : Et il en faut pour vendre dans le monde entier de la poudre de perlimpinpin hautement technologique et avancée à s’étaler sur l’épiderme !

Même si c’est plus « sexy » que de vendre de la poudre à laver en baril.

 

Pour une mesure qui touchera en priorité les grands patrons, les sportifs de haut niveau et les artistes les mieux payés... c’est une réussite !

Jean-Paul Agon dit aujourd'hui avoir signé ce texte parce que « je pensais qu'en ces temps difficiles, les gens touchant de gros salaires devaient apporter leur contribution », mais qu'il n'envisageait pas un taux aussi élevé de 75 % auquel il dit : « Non, clairement non ! »

Trop tard l’ami : Personnellement, moi je m’en contre-tamponne, je ne suis pas concerné, mais toi qui « pense-un-peu » (enfin espère-je quand même pour les intérêts bien compris de Madame « Bête-en-cour »), tu as encore perdu une occasion de te taire et gagner une autre de te mordre les doigts et te ronger les ongles !

 

En 2011, Jean-Paul Agon était le deuxième patron le mieux payé du « Caka-40 », après Bernard Arnault (LVMH), avec un revenu de 3,9 millions d'euros, dont 2,1 millions d'euros de salaire fixe et 1,8 millions d'euros de part variable.

De son côté, Bernard Arnault, qui a touché 4,5 millions d'euros en 2011, a récemment déclenché une vive polémique après des informations révélant qu'il avait demandé la nationalité belge...

Le dirigeant a fermement démenti vouloir s'exiler « fiscalement », et a juré qu'il paierait ses impôts en « Gauloisie-patriotique » comme tout le monde.

 

Pour sa part Marc Simoncini, fondateur du site de rencontres sur Internet Meetic, rejoint le diagnostic de Jean-Paul Agon.

Il estime que « contrairement à l'appel que j'ai signé, la taxe de 75 % n'est pas calculée dans des proportions raisonnables. Elle peut avoir des effets économiques indésirables et accélérer la fuite de talents utiles » du pays.

Il oublie de dire que même avec un taux inférieur sur des bases inférieures, c’est déjà « confiscatoire » du talent… et des mérites.

On en causait déjà ce matin !

 

Plus indulgent, Xavier Huillard, le PDG de Vinci, non signataire de la pétition, a déclaré récemment qu'il n'était pas hostile à la taxe de 75 % « du moment qu'elle reste provisoire ».

Ce qu’il va apprendre à ses dépens, c’est qu’en « Gauloisie-Patriotique », le provisoire est appelé à durer longtemps et même s’alourdir au fil du temps !

Les exemples sont si nombreux…

 

En revanche, Henri de Castries, le PDG d'Axa a confié récemment au même « Financial Times » son inquiétude concernant les projets du gouvernement « soce-sectaire ».

Le pays « court le risque de devenir si inamicale pour les entreprises ("business unfriendly") que cela deviendra insoutenable ».


Mais non, mais non, même « Camé-Rhône » aime « François III » : Il l’a dit.

Il n’y a aucun problème pour accueillir, crise du logement à Londres ou non, toutes les bonnes volontés et même les meilleurs talents z’aussi !

Et moi, permettez-moi de rigoler en douce et même en grand : Quand on ne naît pas « jeune-kon », parfois on devient « vieux-kon » !

 

Là-dessus, j’accepte de devenir le « consultant en optimisation fiscale et sociale » de tous ceux-là dans les jours qui viennent…

Mais je taxe au forfait plus – je fais une exception exceptionnelle pour ceux-là – un pourcentage à négocier du rendement maximum d’une seule année !

Et j’arrête de bosser définitivement à Pâques …

Peut-être même avant !

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7 janvier 2013 1 07 /01 /janvier /2013 05:09

Y’a-t-il une « justice fiscale » ?

Quelle frontière entre impôt et spoliation ?

 

Et d’aucun d’argumenter savamment autour des quelques bribes de réponses apportés par le Conseil constitutionnel dans sa décision relative à la loi de finances pour 2013, le 29 décembre dernier.

Or, qu’on se le dise « urbi et orbi » : L’impôt, même consenti, a toujours été confiscatoire !

Dès le premier euro.

Mais bien des gueux estiment qu’il y a des nuances dans le « racket légal » : Confiscatoire, un peu, beaucoup, passionnément même jusqu’à la spoliation…

 

Attends, mek ! Tu n’as rien vu des conséquences d’une décision « ultra-petita » sur l’article 14 de la loi de finance pour 2013, ni été lire l’article 1605 sexies du CGI, qui te raconte tranquillement que depuis la loi Royer que « Un prélèvement spécial de 33 % est perçu sur la fraction des bénéfices industriels et commerciaux imposables à l'impôt sur les sociétés ou à l'impôt sur le revenu qui résulte de la production, de la distribution ou de la représentation de films pornographiques ou d'incitation à la violence. »

Il a été même de 50 %, délocalisant de facto toute l’industrie du téléphone-rose et autre sites de rencontres vers des plates-formes exotiques, même si les « sièges » sont encore cotés au « Caka-quarante ».

Et pour combien de temps encore ?

Car bien sûr, le prélèvement de l’article 1605 sexies n’est pas déductible des résultats imposables. Et même si l'IS a l’avantage de ne porter que sur les résultats et non pas sur le chiffre d’affaires, la recette assume aussi de la TVA à 19,6 %, l’IS lui-même au même taux de 33 %, la contribution sur l'impôt sur les sociétés de 10 % calculée sur l’IS, l’éventuelle contribution exceptionnelle sur l'impôt sur les sociétés de 5 % si par hasard le gusse fait plus de 250 M€ de CA, la contribution sociale sur l'impôt sur les sociétés au taux de 3,3 % et peut-être aussi la Contribution additionnelle à l'impôt sur les sociétés au titre des montants distribués, de 3 % quand elle rentre dans le champ d’application de l’article 235 ter ZCA du CGI !

Ça fait beaucoup, non ?

Et je ne raconte pas l’article 235 ter M, sur le prélèvement spécial sur les bénéfices résultant de la vente, la location ou l'exploitation d'œuvres pornographiques ou d'incitation à la violence qui va pour tout autre support…

Y compris les théâtres : Et la frontière est mince entre le « Crazy-horse-saloon » des beaux quartiers à touristes et les salles ténébreuses d’autres lieux de perdition aux mêmes touristes, suppose-je !

 

En bref, dans ce type « d’activité-joyeuse », tu prends 100 vendus. Ça te fait 83,61 net encaissé.

Mettons que tu n’aies aucun frais (chose exceptionnelle), on t’en pique 27,59 au titre du 1605 sexies, puis autant au titre de l’IS, puis 2,76, puis encore au minimum 0,91 pour le reste, soit un total de 58,85.

Si par hasard, le « petit restant » de 24,76, tu as le malheur de te le distribuer au titre d’un dividende, tu vas repayer de l’IR dessus (après abattement), soit environ 6 pour peu que tu sois dans les hautes couches d’imposition.

Avec tes 18 restant, tu vas bien t’acheter un « petit-quelque-chose » en pouvoir d’achat avec un taux de TVA de 19,6 % (pas de la gazoline pour ta toto, ce serait du gâchis), soit un net d’à peu près 15 !

Tu réfléchis deux secondes : Pour avoir 15 à dépenser, tu as généré un PIB de 100 au démarrage, soit 6,66 fois plus et 85 sont passés en impôts et taxes et même aucun point pour ta retraite…

Et jusque-là, ça ne gênait personne !

 

Alors, qu’est-ce qu’on va nous les casser menu-menu parce qu’un cinglé veut taxer à 75 % un petit-bout au-dessus du million d’euros ?

Personne ne se sent concerné et ils sont bien plus nombreux à se frotter les mains d’avoir disparu du territoire depuis fort longtemps, que les quelques-uns qui se croyaient encore de « gôche » à envisager de les z’y rejoindre !

 

Parce que bon, les medias ont insisté surtout sur l’annulation de la contribution dite « exceptionnelle de solidarité sur les très hauts revenus d’activité » s’appliquant aux revenus d’activités pour la fraction supérieure à 1 million d’euros par personne physique au taux de 18 %, permettant ainsi un prélèvement total de 75 % sur cette même fraction (article 12 de la loi de finances pour 2013 – projet article 223 sexies A du CGI censuré).

Mais, eh oh !

Le Conseil ne s’est jamais prononcé sur le taux de 75 %, mais sur l’assiette de la taxe !

Donc, « François III » y reviendra, soyez-en sûr…

 

Le fait que la taxe soit par tête et non par foyer fiscal comme l’impôt sur le revenu a été jugé comme méconnaissant le principe d’égalité devant les charges publiques : « deux foyers fiscaux bénéficiant du même niveau de revenu issu de l'activité professionnelle pourraient se voir assujettis à cette contribution ou au contraire en être exonérés, selon la répartition des revenus entre les contribuables composant ce foyer ; qu'ainsi, en soumettant à cette contribution exceptionnelle les revenus des personnes physiques, sans tenir compte […] de l'existence du foyer fiscal, le législateur a méconnu l'exigence de prise en compte des facultés contributives ; qu'ainsi, il a méconnu le principe d'égalité devant les charges publiques. »

 

Quoiqu’il prévient quand même.

S’il ne s’est pas prononcé concernant cette contribution sur le taux de 75 %, cela ne signifie pas qu’il ne l’aurait pas jugé comme excessif et contraire à la Constitution : « Il résulte de ce qui précède, et sans qu'il soit besoin d'examiner les autres griefs, notamment ceux tirés de ce que les « effets de seuil » et le caractère confiscatoire de cette imposition méconnaîtraient le principe d'égalité devant les charges publiques, que l'article 12 doit être déclaré contraire à la Constitution. »

Autrement dit, il botte en touche sur le sujet : À la revoyure !

 

Mais y’en a qui se mettent à rêver, parce que d’autres dispositions ont été annulées en raison du taux d’imposition marginal total jugé excessif, « confiscatoire », qu’elles auraient engendré :

– Le taux marginal de 45 % du barème de limpôt sur le revenu est jugé conforme en tant que tel, mais le taux marginal de 21 % de la taxe à la charge des bénéficiaires d’une retraite supplémentaire à prestation définie dite « retraite chapeau » ou « article 39 » est annulé car le taux global aurait été de plus de 75 %...

– Le taux du prélèvement sur bons anonymes porté à 60 % (article 9 de la loi de finances pour 2013) aurait entraîné une taxation globale au taux de 90,5 % : Contraire à la Constitution ;

– Le taux de la contribution salariale sur stock-options et attribution gratuite dactions porté à 17,5 voire à 22,5 % pour les plans attribués à compter du 28 septembre 2012 (article 11 de la loi de finances pour 2012) aurait porté le taux global de prélèvement à plus de 68 %, 72 %, 73 % ou 77 % selon les cas : Censuré !

– La soumission au barème progressif des plus-values de cession de terrains à bâtir pour les cessions réalisées à compter du 1er janvier 2015 aurait porté le taux de taxation marginale totale à 82 % : Idem, à la trappe !

 

Si le Conseil constitutionnel ne fixe pas de montant marginal maximal, des taux dépassant les 65-70 % apparaissent alors comme étant la frontière entre une fiscalité respectant la lecture de la Constitution par le Conseil et la spoliation-confiscatoires via une progressivité trop débridée, analysent-ils.

 

Car il leur semble alors tout-à-fait positif que le Conseil constitutionnel pose une limite au taux marginal de prélèvement, sans pour autant se soucier des taux pratiqués sur les produits de l’industrie du porno : Quand même un comble dans une « Gauloisie-sexeuse » que le monde entier nous envie.

 

Mais pour ceux qui pensent que j’ai « le » neurone tordu, qu’ils comptent combien il y a de taxes sur le litre de super : On approche les deux tiers !

Par ailleurs, on peut estimer « rassurant » que le Conseil fasse une appréciation du taux de prélèvement en globalisant plusieurs prélèvements (prélèvements sociaux fortement augmentés par le gouvernement de « Fifi-le-déchu », contributions sociales en tous genres, et même contribution exceptionnelle sur les hauts revenus introduite par le même gouvernement… Parce que ce n’est pas une nouveauté de « François III » : Ils oublient si vite, les « gueux »…).

 

Et quand on rajoute les nombreux prélèvements indirects qui obèrent également le fruit du travail et de l’épargne, les taxes sur les taxes, les cotisations sociales et les taxes sur des cotisations sociales obligatoires, dont désormais une grande part ne sont pas génératrices de droits sociaux présents ou futurs ou même éventuels, voire les taxes sur la consommation (TVA, TIPP, et autres taxes), le 100 % n’est pas loin.

D’ailleurs, entre les nouveaux taux, les nouvelles taxes et même le déplafonnement de la contribution supplémentaire de l’ISF voté cet été, il est dépassé dans quelques hypothèses.

Si on rajoute les droits de mutation à titre onéreux (droits d’acquisition d’immeubles, de parts sociales…), ou à titre gratuit (droits de donation et de succession), et des taxes d’habitation et foncières, c’est assez facile d’atteindre des sommets !

Et on s’étonne que les « Gaulois » rachètent leurs contrats d’assurance-vie libellé en dette publique ?

Moi pas ! C'est pour payer leurs impôts…

 

Bon et alors ?

Combien même on atteindrait systématiquement 70 %, voire 90 % en comptant tout, peut-être même 100 % et au-delà, ce n’est quand même pas compliqué d’éviter la fuite fiscale et son exil infâmant : Il suffit de gagner moins d’argent … imposable !

D’une simplicité biblique : On veut des pôvres au pays ?

Mais fabriquons-les en attendant des jours meilleurs : Il y a quantité de moyens pour ça.

 

Ou alors, si dans l’hypothèse de mon gars qui fait dans le « service porno », et n’hésitera pas à « tomber dans l’infamie » d’une désertion retentissante, jouons sur les délais : Je fais 100 et tu me taxes à 100 % l’année suivante ?

Mais pas de problème, demain, je suis obligé de faire 200 pour « te-nous » payer tous les deux, que tu me re-taxeras 200 le coup d’après, pour me pousser à faire 400 et ainsi de suite : C’est bon pour le PIB !

Et puis le jour où j’en suis à 10.000 ou 100.000 à ce jeu-là, je me casse avec la caisse : Après tout, elle est à moi !

 

Ça a au moins le grand mérite d’expliquer encore un peu mieux aux gens que quel que soit le niveau des taux, de toute façon c’est du vol en bande organisé par autorité-constituée.

Un grave délit…

 

Mais soyons honnête : Comme d’habitude aux pays de « Gauloisie des certitudes », on balance toujours entre deux extrêmes, incapables de faire « consensus-mou » sur une modération appropriée.

Les cycles longs de Kondratiev nous ont imposé de vivre les « trente glorieuses » de 1944 à 1974.

Très bien : On savait qu’après il y aurait les « Trente déprimées » avec taux de croissance nul (quand on retire l’inflation).

C’était marqué comme ça dans le rapport du MIT au « Club de Rome » en 1972.

On devait reprendre « Trente déchaînées » en 2004, qui devait apporter leur lot de solutions : On a loupé le coche et on a continué à dépenser sans compter espérant que l’endettement (qui finançait nos excès de « trop d’État », trop de « dépenses-publiques ») s’effacerait de lui-même d’ici 2034.

Peut-être qu’il serait temps d’imaginer, peut-être même dans le texte d’une constitution (c’était le projet de « Bling-bling » arrivé trop tard) d’une « règle d’or », non pas sur les déficits, mais sur le fait de prévoir un taux maximum global de prélèvements obligatoires en % PIB, de façon à se forcer à un régime minceur : Si ce n’est pas nous qui le ferons, personne ne le fera !

Mais également un taux maximum individuel.

 

Et ces taux doivent être de l’ordre de 15 à 20 % pour la charge publique et autant pour la charge sociale.

Soit 40 % grand maximum.

Mesurez donc le chemin à parcourir : On en est à près à 60 %, plus de 50…

 

C’est à portée de main pour qui le veut bien (d’autant que d’autres ont su faire ou s’y attellent) et c’est encore l’époque des « bonnes résolutions », mais je ne vois personne les formuler…

Alors, et alors seulement, on pourra gloser utilement sur la notion de « justice fiscale » et de « justice sociale ».

Et encore, seulement « peut-être ».

Pour le « monde d’après », en somme !

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2 janvier 2013 3 02 /01 /janvier /2013 05:05

Non, ce n’est pas le classement de ce blog.

 

Dont tout le monde se tamponne, d’ailleurs. Ce sont les personnalités publiques qui nous auront le plus « agacés », pour ne pas dire autre chose et rester poli et correct, l’année dernière, en 2012.

Perso, j’en ai un bon camion en tête. Mais comme je ne suis pas le seul sur cette planète à avoir des « opinions et des humeurs », je vous ai payé un petit sondage que j’ai refourgué à quelques « journaleux » qui vous en ont fait une synthèse.

Que je vous livre à mon tour…

 

Enquête réalisée par Internet du 28 novembre au 5 décembre 2012 auprès d'un échantillon de 1.000 personnes représentatives de la population âgée de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas, la moins coûteuse : Je ne dispose pas non plus de moyens illimités, ni des services élyséens de vos bons impôts.

Notez que les jeunes kons de moins de 18 balais, ceux qui ne sont pas encore recensés, on s’en tape dans ces moments-là : Trop coûteux de faire les fichiers !

Et puis ils ne feront l’opinion que plus tard…

Et plus tard, on sera tous morts, selon le bon mot de Keynes :

 

« J’y-effe Coopé », « Radine Mord-ano », « Ségololo », « Ben-Jasmin Caste-al-dit », « Franche Riz-béry-béry », « Diam's » et « Valy Rotterweiler » sont dans le septé+ des personnalités qui nous agacent le plus, selon mon fournisseur Harris-Interactive.

 

Mais les politiques arrivent en tête.

« Parmi les dix-huit hommes et femmes politiques testés dans cette étude, dix agacent plus d'un répondant sur deux, ce qui conduit à un « taux d'agacement » moyen de 52 % dans cette catégorie », souligne mon commanditaire, repris dans la presse.

 

« J’y-effe Coopé » arrive largement en tête avec un taux de 81 % d'agacement (+ 24), un record jamais vu pour une « tête-à-claque ».

Suivi de « Radine Mord-anneaux » (68 %), autre « tête-à-claque » qui te la ramène sans avertir qui que ce soit.

Et « Ségololo » (63 %, – 5), la pôvre-chérie de madone du Poitou qui se voit encore ministre pour bientôt, après avoir tout raté la marche en 2007.

Y’en a, ils ont vraiment tout loupé dans leur destin…

C’est aussi un de mes tiercé-placé !

Mais j’aurai mis aussi « Fifi-le-déchu » dans le quarté et « Bling-bling » en tête de liste de mon quinté+.

Comme quoi, je ne suis pas un « Gaulois-moyen normal de Gauloisie »…

Et dire qu’ils ont eu ou ont encore vocation à se faire aimer des foules de votants-béats, je n’en reviens pas moi-même !

 

Bien fait pour leur tronche aux deux recordwomen « d’imbaisabilité » du moment. Même s’il manque « Marinella-tchi-tchi » dans ce beau paysage des « imbaisables » et de mon tiercé : Pensez, elle en a déjà consommé trois !

Mais « en famille » : « Franck Chaud-froid », dirigeant d'entreprise ayant travaillé pour le FN, dont elle a eu trois enfants ; divorcée en 1999, elle s'est remariée avec « Riton L’eau-rio », ancien secrétaire national du FN aux élections et ancien conseiller régional du Nord-Pas-de-Calais, dont elle est divorcée également ; son « compagnon » de « PIB » (Plaisir Intérieur Brut) perso du moment est aujourd'hui « Luis Aïe-yi-Aliot », vice-président du… FN…

Et y’en a qui veulent du « mariage pour tous » avec ça !

 

Chez les animateurs de télévision, « Ben-Jasmin Castel-a-dit » (61 %, – 5 points) et « Niko Ayayayas » (48 %, – 1 point) conservent leur score élevé.

Là encore, on se demande pourquoi ils polluent le PAF avec le prix de la redevance…

« J’y-aime Mort-rang-dit-nie » fait son entrée dans le baromètre avec un score de 45 %.

Celui-là, je ne le connais pas.

Sa femme non plus. Donc je n’ai rien à en dire…

En moyenne, tous les animateurs de télévision agacent un tiers de la population de plus de 18 ans.

 

La première femme de la catégorie, c’est l’ex à machin, « Audrey Plumard », qui arrive en cinquième position, agaçant quatre de mes compatriotes sur dix.

Un record « d’imbaisabilité » elle aussi dans son style : Comme quoi, le bonhomme, il a quand même mauvais goût dans sa tête à lui.

Mais j’avoue que pour ma part je suis déçu que l’ex à « Barre-oint », « Carcasse-drue-Caire », que je ne pouvais plus la sacquer même en photo, ne soit pas dans le top-classement.

Celui-là aussi, il se tamponne « Valy Brode-kiss » à qui il fait trois gosses, s’envoie en l’air avec « Marie-si-tu-savais » et maintenant fornique régulièrement avec « La-Rock », dit-on…

Une divorcée du père de sa fille, mais qui a eu le mérite de mettre fin à son « exil fiscal » aux États-Unis en 2010 : Lui au moins, l’ex ministre du Budget, même s’il a mauvais goût, il a mis deux ans et payé de sa personne pour faire rentrer de l’impôt.

Et personne ne l’en a félicité.

 

Parmi les sportifs, les principales sources d'agacement sont les footballeurs, au premier rang desquels et pour la troisième année consécutive, « Franche Riz-béry-béry », (69 %, stable), le converti mahométan qui s’envoie des putes dans les bordels en tournée.

Il devance « Nikos Annelle-kaka » (60 %) et « Car-in Ben’ eczéma » (49 %, + 14 points).

Les représentants d'autres disciplines suscitent moins d'agacement : Tous sports confondus, la moyenne se situe autour de 32 %.

On se demande bien pourquoi ?

Ce qui m’épate, c’est que « L’or-Mal-au-cou » ne soit plus dans le tiercé…

Peut-être qu’elle n’a pas été « sondée », je ne sais pas.

 

Enfin, parmi « les personnalités des arts et du spectacle », trois personnalités obtiennent un score d'agacement supérieur à 50 % contre une seule l'année dernière : La rappeuse « Diam's », qui s'est illustrée par la sortie de son autobiographie (58 %), devant la Première dame « Valy Rottweiler » (57 %) et l'écrivain et philosophe « bé-hache-elle » (54 %).

Et il n’a même pas la honte, celui-là ?

 

Côté « saltimbanque à chansonnette », il faut élargir l’horizon pour mesurer l’impopularité de quelques stars de l’année qui ont particulièrement déçu leur public de vaniteux-écervelés :

Mardi en huit, 650 fans chiliens ont porté plainte contre Madonna pour « engagements non tenus ». Le concert de sa tournée avait été raccourci de 40 minutes. Alors que la star avait débarqué comme une fleur avec deux heures de retard.

Mais les fans se souviendront surtout du concert éclair de l’Olympia, fin juillet, dont Madonna, complétement déconnectée, dira plus tard qu’il a été « une merveilleuse expérience » : Quarante-cinq minutes de concert et rideau, sans un au revoir.

 

En novembre dernier, tous les fans des Rolling Stones ont été agités par un même grand huit d’émotions. Joie et bonheur ! Pour leurs 50 ans, ils vont donner quatre concerts exceptionnels. Puis aussitôt, déception et colère : La place la moins chère coûtait 130 euros.

 

On se souvient aussi que Britney, en 2009, avait fait très fort. Incommodée par l’odeur de cannabis qui flottait dans une salle de concert de Vancouver, la star était sortie de scène à peine 15 minutes après son arrivée. Les fans qui avaient poireauté une heure et demie sans aucune explication avaient fini par créer un site pour exiger le remboursement des billets.

Quelques mois plus tard, de l’autre côté de l’Océan Pacifique, en Australie, d’autres de ses fans vengeaient les premiers en quittant la salle au bout de trois chansons, dépités par la médiocrité du show de la chanteuse abonnée au play-back.

Ce qui avait mis la chanteuse « très en colère », affirmait alors son agent.

 

Aussi ce grand moment de solitude pour notre « Johnny-national-expatrié-fiscal » quand celui-ci a tout simplement oublié où il donnait son concert cette année. Au public de Saint-Etienne en délire, le rockeur a lancé un enthousiaste « Salut Clermont-Ferrand ! ». 

 

En bref, les uns comme les autres, ils ne valent décidément pas grand-chose : Agaçant ou insolent, crachant dans la soupe ou mettant les nerfs en pelote, ils feraient bien de se respecter eux-mêmes.

Et comme disait ma grand-mère, d’apprendre un vrai métier…

Hélas, on les reverra tous cette année encore !

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27 décembre 2012 4 27 /12 /décembre /2012 05:05

On n’en parle peu, voire pas du tout…

 

Et pourtant, il y a de quoi en rigoler depuis que notre ministre des droits de la femme s’est exclamée et engagée à vouloir abolir la prostitution en notre pays de la « Gauloisie de joie-dans-les-yeux » !

Je me suis toujours demandé à quoi ça servait que de jouer les abolitionnistes : Peut-on décréter, ou légiférer sur les horaires des marées ?

Que fait donc le gouvernement pour enfin nous libérer de la dictature des horaires des marées.

Rien !

En revanche, pour ce qui est de nos déplacements privés, il est champion pour nous imposer le « collectif ».

Par tous les moyens.

 

Idem pour la prostitution ?

Parce qu’à l'occasion de la remise du rapport de l'Inspection générale des affaires sociales (IGAS), « Prostitutions, les enjeux sanitaires », le ministre chargé des droits des femmes, « Nagea-Val-haut-Belle-k’a-sème », a affirmé que le délit de racolage passif était « fortement préjudiciable » aux personnes qui se prostituent.

Ah bon ?

Et en quoi ?

On ne saura pas…

 

Petit rappel de la loi : L'article 225-10 al. 1 du code pénal a été introduit dans le droit positif par la loi sur la sécurité intérieure de 2003, à l'époque où « Bling-bling » n’était pas encore « Bling-bling » mais simplement ministre des cultes et de l’ordre intérieur.

Elle punit de deux mois d'emprisonnement et 3.750 € d'amende « le fait, par tout moyen, y compris une attitude même passive, de procéder publiquement au racolage d'autrui en vue de l'inciter à des relations sexuelles en échange d'une rémunération ou d'une promesse de rémunération ».

Dans sa décision du 13 mars 2003, le Conseil constitutionnel a estimé que ce délit est défini en termes suffisamment clairs et précis pour satisfaire au principe d'intelligibilité de la loi…

Quoique les juges du fond aient un peu de mal à estimer ce qu’est un « attitude même passive », qui constitue le cœur de l'incrimination.

Doivent être moins intelligents que les « Sages » du Palais royal !

 

D’ailleurs, à bien des égards, ils se montrent parfois particulièrement « impressionnistes » et utilisent essentiellement trois critères pour définir ce délit.

Le premier est la tenue générale de la personne poursuivie. Par exemple, la Cour d'appel de Paris, dans une décision du 9 février 2005, mentionne ainsi que la prévenue a été interpellée, alors qu'elle était au volant d'un véhicule, « vêtue d'une nuisette non fermée et transparente, de couleur rose, laissant apparaître un body en dentelle ».

De quelle couleur, la dentelle ?

Quand je vois parfois pour les fêtes ma « cousine » octogénaire, propre sur elle pour être issue des « beaux-quartiers » rive-droite, promener sa silhouette qu’elle pense « bien conservée » en bas résille-talon aiguille, jupette-courte à string rose et dentelle noire, le tout avec profond décolleté sur soutif-pigeonnant assorti, qu’est-ce donc ?

J’imagine son époux de mari, mon « cousin » ex-directeur central d’administration, se faire arrêter pour proxénétisme aggravé, en promenade au bois de Boulogne escorté par … ma « cousine » !

 

Le second est le lieu dans lequel l'interpellation a eu lieu : Le fait d'arborer une ombrelle multicolore pour attirer le client, dans une rue notoirement connue pour l'exercice de la prostitution est ainsi constitutif de racolage passif, aux yeux de la Cour d'appel d'Amiens, dans une décision du 30 mars 2005.

Un parapluie dans les couloirs du métro, ça « arracherait-il » mieux ?

 

Enfin, le dernier critère est celui de l'heure, car il y a manifestement une heure où les honnêtes femmes sont rentrées chez elles (toute égalité des sexes et non-discrimination sociale bues) et toutes les autres des putes à la recherche du micheton.

Un peu court, mais c’est comme ça !

Celle qui se tient à deux heures du matin dans les parties communes d'un immeuble connu pour être un lieu de prostitution commet le grave délit de racolage passif, d'autant qu'elle propose manifestement ses services aux passants qui passent (CA Toulouse, 15 février 2007).

Si on n’a plus le droit de faire la fête de ses sens qu’en solitaire, où va-t-on ?

 

Heureusement, la Cour de cassation se montre beaucoup plus attentive au respect du principe d'interprétation stricte de la loi pénale et s'efforce d'imposer aux juges du fond une définition plus étroite.

Dans une décision du 25 mai 2005, la Chambre criminelle énonce ainsi qu'une femme qui se trouve à minuit sur le bord d'un trottoir, légèrement vêtue, dans un quartier connu pour la prostitution, ne commet pas nécessairement le délit de racolage passif : Elle profite du ciel étoilé !

Le juge de cassation rapproche finalement clairement le racolage passif du racolage actif, estimant que l'élément essentiel de l'incrimination est le contact avec le client, qu'il soit à l'initiative de la personne prostituée (racolage actif) ou à celle du client (racolage passif).

Et quand je demande du feu à une passante qui fume, elle est active ou passive ?

Et moi, je racole avec mon double quintal monté sur du 47 fillette ?

 

Cette jurisprudence qui se dessine illustre à tout le moins un malaise vis-à-vis d'un délit bien difficile à définir, tant dans l'élément matériel que dans l'élément moral de l'infraction.

Contrairement aux sages de la Cour de Cassation…

Qui eux savent mieux que d’autres de quoi qu’on en cause, manifestement.

 

Comme quoi, sur le plan « pratique », le délit de racolage passif a donc été jusque-là d'une utilité pour le moins très limitée, car il n'est utilisé que lorsque le dossier ne permet pas de prouver le racolage actif et que les flics ne savent plus comment faire pour faire cesser le trouble à l’ordre public.

Qui veut qu’on ne puisse même plus « draguer » tranquillement sur les bancs-publics chers à Brassens…

Bande de « jalouseux », va !

Quand on naît « beau », comme moi, c’est tous les jours qu’on se fait racoler sur les trottoirs, balafré ou non : C’est comme ça !

 

Sur un plan plus sociologique, ce délit aurait cependant des conséquences graves.

À l'époque, il avait été voulu pour éloigner les prostitué(e)s trop visibles du centre des villes ou des parcs fréquentés par des enfants.

Cet objectif a été rempli, au-delà des espérances, comme le montre le rapport de l'IGAS, car la prostitution s'est effectivement déplacée, dans des quartiers périphériques, voire au milieu des bois, sur les plages, voire enfin sur internet.

Surtout sur internet, paraît-il…

Il ne se passe pas une journée sans que je reçoive un spam sur mon portable qui m’invite à prendre contact avec une belle dénudée à louer le … la plastique…

Par malchance, j’ai une antiquité d’engin téléphonique qui a déjà du mal à afficher les SMS… Les images ou les vidéos, même pas en rêve !

De toute façon, je ne m’en sers même pas pour appeler : J’ai les doigts trop gros pour les touches : Infernal !

 

Dans tous les cas, ces espaces nouveaux de la prostitution sont difficilement contrôlables par la loi, et la sécurité des personnes qui s'y livrent ne peut plus être assurée par tous ceux qui pensent votre bonheur à votre place : La prostitution devient clandestine, ce qui rend également plus difficile les actions de prévention et de suivi sanitaire, notamment celles engagées par les associations actives dans ces domaines et archi-subventionnées par de l’impôt-malin.

 

Présenté sous cet angle, le délit de racolage passif apparaît comme le pur produit d'un fantasme politique dont l'objet n'était pas lutter contre le proxénétisme ou le travail forcé, et pas davantage de garantir la sécurité à la fois physique et juridique de ceux et celles qui se livrent à la prostitution, mais bien de l’encourager !

Le seul objectif de la loi de 2003 était donc de cacher la prostitution, de la rendre invisible, même aux autorités publiques…

Par ailleurs, on sait que depuis, une proposition de loi déposée au Sénat par « Esther-Ben-bas-sa » et plusieurs sénateurs (EELV), visant à abroger le délit de racolage passif, a été retirée, car « Nagea-Val-haut-Belle-k’a-sème » envisage un texte plus global sur la prostitution.

Alors on retire ou on renforce ?

 

Il conviendrait en effet de remettre en cause un système juridique absurde qui considère les personnes prostituées comme des contribuables, mais pas comme des citoyens.

Enfin … un jour peut-être !

 

La démarche abolitionniste est-elle pour autant une solution ?

Certainement pas, car l'abolition de la prostitution ne se décrète pas, au moins autant que les horaires des marées, et une telle décision conduirait tout simplement à la déplacer dans des lieux encore plus obscurs, espaces encore plus clandestins où le seul droit applicable serait celui des proxénètes…

 

Personnellement, j’aurai bien une solution « fiscale » : On taxe comme la pornographie tout acte sexuel commis hors les « liens sacrés » du « mariage pour tous ».

Tu as des revenus inconnus dont tu ne peux pas justifier la provenance comme d’une source « légitime » de ton labeur ou de ton patrimoine ?

(Les services savent parfaitement faire une balance des encaissements/décaissements juste en rapprochement de leurs fichiers bien garnis : On sait absolument tout de vous, y compris et surtout de vos dépenses…).

La loi à pondre présumerait qu’il s’agit (y compris pour les « commissions occultes ») que c’est le produit d’activité de prostitution, imposables aux BNC (et cotisables au TNS) : Sauf preuve contraire, je te prélève la TVA, la CET, la taxe pour « passes-porno », 30 % des recettes si je me souviens bien, et toc, sur le reliquat, l’impôt sur le revenu…

Au moins, nos prostitué(e)s auraient à cœur de devenir « citoyen(ne)s » (à moins du choix pour un « exil-fiscal » bienvenu), participant ainsi au redressement viril et … (?) productif du pays !

Idem pour tous les malfrats de proxénètes et autres voyous, y compris du monde « politique » : Un même traitement pour tout le monde, tiens donc !

Et ma « cousine » ne risquerait pas d’être accusée de racoler son mari-d’époux, malgré ses tenues provocatrices d’un goût douteux et d’un autre millénaire…

 

Après tout, chacun se souvient qu’Al Caponne a été piégé par ses déclarations d’impôt…

Il serait temps de passer à l’ère « post-« Deux-par-deux », non ?

À savoir le « monde d’après »…

Mais comme ce que j’en dis ou rien, et qu’en plus je reste de « droâte », ce n’est pas moi qui vais aider un « gouvernement de gôche » à renflouer les caisses du pays (quoique … il en a besoin quand même) et de mettre de l’ordre sur mes trottoirs !

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18 décembre 2012 2 18 /12 /décembre /2012 10:52

Reçu ce matin aux aurores…

 

Ce courriel que l’auteur m’autorise (préalablement) à mettre en ligne.

Pour votre bonne information, naturellement.

Naturellement aussi, je reprendrais le détail un peu plus tard.

Le texte : « 

 

 

Messieurs Dupont et Dupond ...

 

STOP à l’arnaque et aux manipulations ...

maintenant sur MEDIAPART depuis qqs jours !

 

Vous ressortez bêtement encore sur la toile des informations qui vous dépassent totalement ... et qui vont encore me miner l’existence (*).

 

Il va falloir peut être apprendre à lire quand tout comme Pierre Péan vous vous contentez de faire du copier collé.

 

NON CE RAPPORT EST LOIN DE ne PARLER QUE DES FRÉGATES

*Il parle d’un système de blanchiment énorme généralisé qui a causé le crash de 2008 !

 

C’est l’utilisation du système des opérations de change à terme qui permet de diluer les opérations financières comptabilisée dans le temps et bien plus tard.

 

Alors avant de remettre sur la place publique cette affaire éculée et classée vous feriez mieux d’apprendre la base de la comptabilité du hors bilan où l’on classe les opérations dites à terme à l’opposé du comptant.

 

On ne doit pas parler de systèmes nocifs sans les comprendre !

 

Eux perdurent et EUX doivent faire l’objet de publications (**). SVP ne faites pas diversion et n’éclairez pas ailleurs comme Denis Robert l’a fait.

 

Ce rapport m’a causé d’énormes ennuis et mes documents sont gardés en partie par Me E Martial de Bordeaux qui stupidement les garde depuis le 15 août dernier en prenant tous les prétextes pour ne pas me les rendre.

 

J’ai porté plainte :

·         Contre lui, P Péan, C Nick Producteur Yani 2 qui avec leurs “œuvres” m’ont pollué la vie.

·         Contre les Policiers qui m’ont placé en garde à vue abusivement dans un commissariat où j’ai failli mourir pour cela.

·         Contre C Barrault du groupe Banque Populaire du Sud-Ouest

 

Joël Bucher excédé. Les liens soulignés sont actifs !

 

http://tycoon2000.free.fr/

 

Lisez ce qu’est le terme expliqué dans boom2000 écrasé qui dérangeait

(…) »

 

Oui, lisez… tous !

Pour ma part j’avais lu pour préparer le tome II de « Au nom du père ».

J’en ai fait quelques chapitres qui ressortent un peu du « copitage/collage » et deux de mon cru (celui-là et le suivant … que Joël n’a pas pris le temps de corriger malgré mes demandes pressantes), sur les opérations à terme de changes de Paul de Bréveuil.

(Et que je me suis fait ch… pour que ça fasse « vrai » : Mais comme dans un de mes anciens métiers – du temps où je faisais « esclave-salarié » – j’en avais déjà faites plein sur le Hong-Kong-Dollar, mon patron m’ayant expliqué tranquillement devant un sandwich comment « ça marche », j’avais « un peu » d’avance).

 

Pour tout vous dire, le reproche sous-jacent de Joël m’agace.

Certes, les opérations de change à terme, ce n’est pas mon métier de base (ni le vôtre). Mais je sais encore lire entre les lignes d’un bilan et ses annexes (pas « expert-comptable » pour rien non plus après un double cursus aux cours du soir : Mais il faut dire aussi que la « blondinette » du moment était … « attractive », assez pour que j’y sois assidu).

D’autant que j’en sais encore assez pour ne pas paraître trop kon sur le sujet dans les cénacles de « sachants » qui m’invitent encore à « faire gourou » de temps à autre et dont c’est leur pain quotidien.

 

Oui, nous savons que le travail de la commission Parlementaire de 2001 portait sur les réseaux et mécanismes de blanchiment d’argent « qui n’existe pas ».

Et exclusivement sur ça.

Il suffit de lire le rapport lui-même (et pas les PV d’audition).

Pas sur les montages de rétro-commissions et les quelques « affaires » de l’ère « mythe-errant-dienne » et autres « Clearstream » (qui n’est jamais qu’un gros ordinateur qui gère seulement les transferts sans se tromper) : D’ailleurs, il y en a eu d’autres, des affaires, beaucoup plus énormes, tellement énormes que personne n’ose y plonger le regard tellement c’est terrifiant…

 

Non, la crise de 2008 n’est pas QUE de la spéculation sur les termes : À la base, il y a eu d’abord la volonté à peine cachée de se débarrasser du mistigri de la défaillance des ménages américains sur les prêts hypothécaires (qu’on a failli introduire en « Gauloisie bancaire » avec le dispositif de la maison à 100 euros/mois), via les dérivés. Ce qui s’est révélé assez facile à organiser.

Et que le mécanisme a permis de « diluer » les risques en intoxiquant toutes les relations interbancaires planétaires au point de geler jusqu’au marché « au jour le jour » !

C’est là le vrai « nœud », la faute génétique de consanguinité des agences de notations qui n’ont pas joué leur rôle d’avertisseur, alors qu’aucun garde-fou n’avait pu encore être imaginé…

Et pourtant, mes « modélisations » personnelles l’avaient annoncé dès les années 90, mais s’étaient plantées sur l’échéance majeure : C’était prévu pour 2004 et la seconde guerre du Golfe a retardé l’échéance. Depuis, elles pataugent « grave ».

Une partie seulement de ces « garde-fous » sera en place début janvier 2013 : 5 ans plus tard !

 

D’où la suite dont on ne sort pas encore.

Et puis, les anglo-saxons ont également spéculé à fond contre l’Euro dans l’intervalle, prenant l’Euroland pour une poubelle de leurs propres « déchets » toxiques.

Qu’il a fallu recycler en inondant les marchés « d’argent-inventé », noyant la pollution des titres toxiques en les diluant avant destruction, par arrivée des échéances (les « termes »).

Nous comprenons tout ça aussi.

 

D’accord, peut-être pas tout le monde, mais il ne faut pas non plus être « grand mathématicien » ni même « gourou », ou avoir fait des études « ++++ » pour piger les grandes lignes de ces « trafics-là ».

La preuve pourrait-on dire, les quelques ouvrages de quelques auteurs cités ci-avant, et on peut aussi dire « la machine judiciaire » d’une façon générale, sont parfois, souvent « passés à côté », sans même le savoir.

Sans rien voir, ou sans rien vouloir voir, je ne sais pas.

Car ça n’a pas été évoqué avec toute la conviction et pertinence nécessaire non plus.

Juste effleuré, et c’était suffisant pour quelques-uns.

 

Alors bien sûr que nous avons un « devoir de mémoire » : Pas pour jeter l’opprobre sur les uns ou les autres, ni même pour juger qui que ce soit !

Faire « buzz » ou salir quiconque, voire « faire du pognon » en noircissant du papier (pour ma part, je ne touche pas un rond, pas un seul, sur mes écrits sis sur ce blog : C’est dire si je pousse assez loin la notion de « bénévolat » de citoyen en état d’alerte permanente, avec des hauts et des bas, il faut bien le dire !).

D’abord nous n’en avons aucune légitimité pour ce faire, ensuite la justice est passée sur quelques comportements et errements : Ce n’est pas à nous de la contredire, sûrement pas (je suis né « juriste » depuis plusieurs générations, donc je suis « légaliste » dans l’âme).

 

En revanche, on se doit de dire, et de redire s’il le faut, seulement pour que les enfants sachent !

Pour plus tard, quand ce sera à leur tour d’être vigilants… ou dirigeants.

Il faut pouvoir, que dis-je, il faut « devoir » les former et pour ça les informer.

Et c’est le grand mérite de nos institutions démocratiques et de notre monde « inter-nautique » de pouvoir encore le faire : Et j’y tiens.

 

Bref, ni de la part de Dupond, et j’imagine de Dupont également, il ne s’agit « d’arnaques ou de manipulations ».

Loin de là !

Il s’agit tout juste de rapporter des dires, des faits ou des opinions (ce que je fais à l’instant même et en toute honnêteté), sachant qu’une opinion se distingue facilement d’un fait pour ne pas pouvoir être confondus :

L’une ne vaut pas plus qu’une autre ;

L’autre est intangible dès qu’il est avéré (et dépassé… par le temps qui passe).

Or, une publication des JO, en soit c’est un fait, même quand il exprime des opinions, des analyses et d’autres opinions et faits.

 

Parce que j’ai l’esprit « rachitique » (pour n’avoir qu’un neurone), je m’en contente largement.

 

Joël …

Merci pour tout ce que vous avez encore à dire (et autres « contributions » à venir).

Mais sachez que je n’apprécie pas d’être « instrumentalisé »…

 

I3

 

(*) Si mes posts vous mettent « en danger », sachez que je le regrette profondément.

En revanche, vous auriez pu m’en avertir et vous opposer à ce que je mette en ligne ces textes.

Ce que je vous ai proposé, d’ailleurs… avant !

J’aurai compris et me serai abstenu.

 

(**) Je l’ai fait à plusieurs reprises, et encore hier : http://infreequentable.over-blog.com/article-prochaine-facture-589-524-milliards-113395860.html

Là, il m’a pourtant fallu éplucher le rapport du BRI pour faire quelques additions.

Bref, je ne me contente pas d’une seule source, et quand je peux, je recoupe.

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18 décembre 2012 2 18 /12 /décembre /2012 05:04

L’autre jour, j’ai quand même été estomaqué.

 

J’apprends, par la bande (un comble : Elle n’est même pas Corsa !), que Gérard « Deux-par-deux » vivait dans mon quartier : On était voisin et je ne le savais pas !

J’ai bien « De-la-Nuée », « Bord-un-jet », et quelques autres « bobos-rive-gôche » que je croise et salue parfois, le premier à potron-minet, le second au marché quand il a les yeux en face des trous. J’ai, pas loin, « Tonton Yoyo » et sa voiture de fonction (quelle fonction au juste ?) qui passe de temps à autres sur son vélo.

Plus plein d’autres, plus ou moins connus, y compris « Roberto » (que vous ne connaissez pas), mais qui est chargé de m’éliminer, un jour ou l’autre.

Pour l’heure, il cerne « mes habitudes » en bon professionnel qu’il est, l’air affable, après avoir tout fait pour tenter de « m’identifier » : Pensez donc, je le laisse avec ses doutes et brouille consciencieusement « ses » pistes.

Pas à un vieux singe qu’on apprend à faire des grimaces.

D’ailleurs, comme il est désormais démasqué, je pense qu’il va disparaître soigneusement de mon environnement : Ce n’est pas encore l’heure, même si mon prochain roman d’été fait peur à quelques-uns…

Qu’ils ne s’en fassent pas trop : Ce n’est qu’un roman !

 

Mais alors que « Deux-par-deux », que j’ai eu l’occasion de croiser sur la croisette à Cannes il y a quelques années (il est comme dans ses films : Moche, la tignasse un peu douteuse, le nez en patate et de travers, le rire gras, mais contrairement à ce qu’on peut en penser, moins gros que moi et nettement plus petit, je le domine d’une bonne dizaine de centimètres. Pas un nain, mais pas un « grand » calibre), vende son loft de 1.800 m² à 50 patates d’euros, là, ça m’en bouche un coin !

D’abord, dans le quartier, le m² s’échange à 12.000 euros, et encore, que quand c’est nickel !

Autrement dit 2,3 fois moins cher.

Et ce n’est pas la proximité du « Bon Marché » (qui porte si mal son nom), ni même celle de « Nanar-Ta-pie » (beaucoup plus loin vers l’annexe de la fac de médecine) qui y changera quelque chose.

D’autant que si les kons estiment qu’on est encore « au cœur du quartier Saint-Germain », ils feraient mieux d’aller jeter un œil au n° 95 : La tour Montparnasse est nettement plus proche, et c’est sans doute moins « glamour »…

 

Et puis là, d’un coup, tout un tintouin qui emplit le PAF et les journaux des « journaleux » (même sur les blogs qui saturent sur le sujet) sur les exilés fiscaux, la douloureuse qui fait peur, « les riches » qui se gaussent discrètement, les suppôts de « droâte » qui se déchaînent, ceux de « gôche » qui s’insurgent, tout ce beau monde qui vilipendent, qui insultent presque !

Mais pour quelle raison grands dieux ?

Parce qu’on paye aussi des impôts en « Gauloisie fiscale » ?

Mais ça a toujours été le cas et quand on enfonce le clou plus profondément dans la plaie, il n’y a pas à s’indigner : C’est une réaction parfaitement normale que de tenter d’y échapper.

Et puis « Deux-par-deux », il était temps qu’il s’aperçoive qu’il en paye aussi, remarquez.

Il aurait mieux fait de passer dans mon cabinet avant de s’attirer les quolibets du peuple de ses fans qui vont rester bien seuls à assumer la machine à bouffer du « pognon qu’on n’a pas ».

 

Le temps donc a passé pour lui depuis qu’il butinait, désargenté, « Miaou-Miaou » sous l’œil de la caméra avec « Patrick Deux-verres » en appelant la collégienne « Zaza Up-perd » à larguer ses vieux cons de parents au milieu de rien pour découvrir les folies du sexe débridé dans un pur esprit post-soixante-huitard !

J’imagine qu’à l’époque, il n’y avait pas le sida et qu’il rêvait sans doute de payer des tas d’impôts, comme autant de rançons républicaines d’une réussite espérée, après une jeunesse « difficile ».

Maintenant, il se prépare à singer « Déesse-khâ »…

Tout est dit.

 

C’est ça, la jeunesse, l’insouciance, l’inconséquence !

Je vois à peine le bout de mon nez… et encore : Je sais, j’en ai été.

Quel destin : Quelques décennies plus tard, il pisse dans les couloirs des avions, il appelle à voter pour son frangin « Bling-bling » après avoir soutenu « Mythe-errant » (alors qu’on ne lui demandait rien, finalement) et financé « Fraîche » et le PCF. Il se vautre au passage en scooter avec un score à l’éthylomètre qui défie les convenances équilibristes, alors qu’il avait déjà failli faire foirer un film de Zidi, en moto cette fois-là, mais avec un taux d’alcool nettement plus lourd.

Dur de vieillir…

Pis encore : De vieillir pauvre !

 

Il a eu peur de se retrouver à la rue du jour au lendemain, quand on lui aura tout prit par nationalisation souhaitée par ses « potes d’antan » d’archéo-stalinien.

Quand on n’a plus que des vignobles, avec un vrai château de la Loire dessus, des grosses maisons ici et là-bas, un bar à vin, des restaus (de foie landais), divers petits commerces et une poissonnerie, qu’on est le « beauf’ » le mieux payé du box-office, bé oui, il se trouve qu’on devient imposable.

Et comme il est vraiment mal conseillé (du point de vue fiscal s’entend), personne ne lui a dit que « ses biens » sis en « Gauloisie-soce » et ses ressources issues du même pays de cocagne, resteront imposables chez nous !

Se tailler comme un misérable (qu’il a joué) vers des ailleurs prometteurs n’y change rien (ou pas grand-chose, hors l’ISF, et encore… ça va changer).

Le pire, et c’est quand même pas de bol, c’est que vendre un hôtel, fut-il « de Chambon », quand on est exilé fiscal, c’est-à-dire « non-domicilié », bé on se jette dans la gueule de la taxation des plus-values immobilières à long terme, alors que s’il était resté domicilié à cet endroit-là, sa plus-value aurait été exonérée en totalité !

C’est dire si je me marre…

Il va devoir repasser les plats : Aux jeux olympiques des « nuls », il a des chances pour une place sur le podium !

 

Bon, mais ce n’est pas tout ça, parce qu’en fait, son sort fiscal m’indiffère (comme le bonhomme : Ce n’est pas mon client et je ne l’ai jamais vraiment apprécié en tant qu’acteur…) totalement.

En revanche, j’ai comme l’indignation qui enfle à écouter les uns et les autres s’indigner, dégainant avec un cynisme dément, qu’on aurait encore trouvé intolérable il y a vingt ans, laissant croire qu’il y a 5 millions de feignasses qui le jalousent, et deux fois plus de « classes moyennes » qui restent au mieux indignées, au pire tétanisées par l’addition de « François III », en fait envieuse de son exil.

On aurait d’un côté les riches et décomplexés, fiers d’être détestés, en attendant « la revanche » des urnes.

Parce que j’en rigole encore, quand la ministre de la santé garantit de son côté à de jeunes médecins 4.600 euros de revenus mensuels nets (2 fois le salaire médian net par ménage !), on se gausse, on se moque à en entendre les syndicats de toubibs : Pour eux, c’est que dalle !

Une misère…

C’est oublier quand même un peu vite qu’ils sont nombreux à survivre avec 4 fois moins…

 

Ensuite, « François III » boit la tasse au passage, lui qui nous a dit « détester les riches » (moins depuis qu’il gagne plus de 4.000 euros/mois, évidemment… lui aussi !)

Mais surtout parce qu’en face, personne ne dénonce que le mépris que suscite cette mesure, en réalité généreuse et peut-être efficace !

Personne dans la presse, personne au gouvernement…

Tout le monde laisse à penser que 4.600 euros, tous les mois, pour aller s’enterrer vivant dans un désert médical de province, ce sont des nèfles !

Pensez-donc, autant d’études supérieures pour si peu, là où tous les carabins rêvent d’être payés autant que « Deux-par-deux » sans trop se booster.

Z’ont tout faux au passage : Pour bien gagner sa vie, faut vivre pharmacien en bord de mer… (J’y reviendrai).

C’est là une des grandes faiblesses de « François III » qui m’inquiète.

 

Elle est grave, car laisser son gouvernement sans réaction face à ces attaques surréalistes, ça démontre « une nature » : Un gros tas de mous.

La « police-politique » de la « droâte » profite de cette mollesse et elle parvient à faire oublier qu’il y a de la misère dans ce pays, et que « Bling-bling » en est largement responsable (tout comme le « Chi », faut-il rajouter).

L’UMP, par exemple, s’indigne d’avance d’une éventuelle augmentation salariale des instits : Or, on oublie facilement qu’un prof débutant à bac + 5 (donc vers 25 ans) gagne 1.680 euros, à peu près la même chose qu’un soudeur non-qualifié, et la moitié d’un collègue allemand.

Nettement moins qu’un « cheminal » ou un « traminaux » avec un peu de bouteille…

Et ceux-là ne s’exileront pas avant des lustres…

 

Si encore il n’y avait que ça, mais en-dessous, il y a tous les laissés pour compte, entre huit et douze millions de pauvres et de très pauvres, parmi lesquels 25 % des jeunes, qui ne sont pas tombés dans la pauvreté que depuis le 6 juin 2012.

Ce qui me semble changer sans que personne ne réagisse, c’est qu’en larmoyant sur la haine qu’on est supposé porter aux « riches », ils réussissent tous à masquer jusqu’à le nier le blocage social qu’a généré l’aggravation des inégalités dans mon pays.

Et le bon peuple crédule de s’indigner à son tour sur le sort de leurs idoles : Assez fabuleux, finalement !

 

Crise ou pas crise, pendant les vingt dernières années, quelques segments de la population se sont plus ou moins fortement enrichis (la majorité des professions libérales, les forts patrimoines immobiliers urbains, les rentiers fortunés, mais aussi les entrepreneurs et investisseurs dans les technologies nouvelles), tandis que le pouvoir d’achat réel (incluant, par exemple, l’accès à la propriété) de la classe des salariés progressait faiblement ou stagnait.

Les autres (et demain les retraités), ils s’appauvrissent tous les jours : C’est fin de mois dès le 5 du mois … précédent !

Or, cette seconde catégorie, celle du milieu, a subi les effets du chômage, qui ne concerne pas les « super-riches », mais sévit à fond sur les métiers à petits salaires et à faible qualification, y compris dans le secteur tertiaire.

En haut, ça monte, en bas, ça descend.

Au milieu … on est fonctionnaire de père en fils !

Le bel avenir !

 

Le fond de l’affaire, ce n’est pas qu’un « Deux-par-deux » s’en aille traîner son spleen-vieillissant outre-Quiévrain, c’est qu’il y a des dizaines de « Deux-par-deux » qui sont prêts à profiter d’une aubaine fiscale désolante et opportune générée par « François III »…

Mais aussi déshonorante car c’est depuis leur berceau qu’ils ont profité sans retenue de la « Gauloisie des lumières », de ses services publics, de ses écoles, parfois prestigieuses, de ses routes, de ses hôpitaux : 5 pontages, pour le monsieur !

Et ils marchent la tête haute, affichent même leur arrogance vis à vis d’un pouvoir politique élu démocratiquement, et donc souverain, en attendant l’heure de « la revanche ».

 

La plus triste misère, c’est celle qu’on laisse se perpétuer et s’aggraver par manque de couilles est lamentable : On s’enlise ici dans des faux débats sur le Nutella ou la fiabilité de Mittal, on tarde à réquisitionner les casernes désertes et les appartements vides en visant les seules églises temples, synagogues, mosquées, mais on écoute les chiens aboyer et les crocodiles pleurer : Est-ce vraiment gouverner pour le bien du peuple, vous demande-je ?

Par ailleurs, les syndicats demandent des indemnités mirobolantes devant les tribunaux à des magasins ouverts le dimanche (qui le seront tous d’ici cinq ans parce que les clients le souhaitent et que les employés ne s’en plaignent pas), mais mêmes ne voient plus les millions de salariés qui bossent déjà les dimanches et jours fériés, dans les commissariats, les hôpitaux, les transports, la restauration, la sécurité, les musées, les cinémas, la péages autoroutiers et autres lieux de divertissements … et j’en passe !

On laisse une région jadis métallurgique s’enfoncer dans la misère à la fois pécuniaire et morale en laissant croire que la métallurgie y a un avenir…

Pas plus ici aujourd’hui qu’ailleurs hier, pas plus que n’en a eu le textile, les mines de potasse ou de charbon, la construction navale à La Ciotat et La Seyne, la filière-pêche, la viticulture du tout-venant…

En s’accrochant au mensonge des promesses creuses fondées sur des compromis et de l’autisme, on perd des milliards (qu’on n’a même pas) et des années, au lieu d’engager une reconversion vers des industries d’avenir en cessant de bricoler des soins palliatifs à deux hauts-fourneaux !

 

Peut-être serait-il temps qu’on ait une « vraie opposition » constructive (mais ceux-là persistent à se déchirer), un « vrai gouvernement » qui gouverne.

Et ne pas laisser la place vide où s’engouffre « Marinella-Tchi-tchi », ou même « Mélangeons » qui opposent les uns contre les autres : Exactement ce que laisse faire « François III » et ses sbires.

Sacré pouvoir en place : Se moquer du peuple de ses électeurs et de leur avenir, franchement, c’est bien de la sauce de « soces », finalement !

En attendant, je perds « un voisin » et finalement, l’époque en profite pour me gâter en tartuferies hyperboliques…

Quelle misère misérable du neurone et du bon sens !

J’admire, j’admire.

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13 décembre 2012 4 13 /12 /décembre /2012 10:24

C’est le cocktail détonnant qui nous menace tous

 

Comment dépenser plus avec encore et toujours moins d’argent ?

Quand on est un particulier, ce n’est pas possible, sauf à faire du revolving sur le dos de votre banquier…

Voire à multiplier les banquiers quand vous pouvez encore le faire.

Mais ça ne dure qu’un temps…

 

Et quand vous un opérateur bancaire ?

C’est assez facile : Vous anticipez des recettes que vous cantonnez sur des supports à terme. Vendez comptant ce que vous vous engagez à racheter à terme…

C’est d’autant plus facile que tous les termes sont des engagements « hors-bilan », qui ne sont jamais « audités » et n’apparaissent même pas dans vos avoirs ou dettes dans … les bilans (on en reparlera lundi prochain).

Et au cas où ça ne suffit pas, vous pourrez toujours vendre comptant des termes nouveaux pour payer les échéances venues à terme.

On peut même faire ça sans argent, juste une garantie de 5 % desdits montants et encore, pas nécessairement, mais seulement sur certains marchés.

Pour peu que le « support » ait aussi un cours variant du jour au lendemain sur le marché « au jour le jour », il est fréquent de faire de la marge positive.

Si elle est négative, on reporte l’échéance de la même façon.

C’est d’ailleurs pour ces raisons que les cycles boursiers existent…

 

Et quand vous êtes un État ou une collectivité publique ?

Tout le monde surveille votre dette, donc il faudrait être prudent, non ?

Pas du tout, pas du tout !

Pour cacher sa dette, l'État a recours aux « partenariats public-privé, » du hors-bilan en somme, exactement ce qu'il reproche aux banques !

 

Car l’appétit de dépense de nos élus, de la Nation ou des collectivités locales est véritablement insatiable, on le sait.

Alors comment continuer à dépenser lorsqu’il faut réduire les déficits publics au risque de perdre la confiance des marchés et des agences de notation ?

Les « sachants », toujours très imaginatifs dans ce domaine, ont inventé pour cela le « PPP », le Partenariat public-privé.

 

La construction d’un équipement public oblige l’État ou la région et devrait accroître son endettement, ce qui est de plus en plus mal perçu.

Par ailleurs, ne pas dépenser, c’est se contenter d’un statu quo consternant (ou vendu comme tel).

Alors que dépenser, c’est exister et justifier de son activité « au service du public ».

Il n’y a donc pas à hésiter une seule seconde et mettre une structure juridique dédiée à un projet en place : Le « PPP ».

Qui réunit les entreprises concernées et des représentants de la puissance publique.

Et c’est ce « PPP » qui s’endette, et se remboursera plus tard en percevant des versements de l’État, pendant une ou plusieurs décennies. Des versements de subventions plutôt qu’un emprunt, pour l’État l’avantage est évident : Sa dette n’augmente pas !

 

L’État utilise ici exactement le même procédé que les banques, le hors bilan, en l’occurrence un SPV (Special Purpose Vehicle), qui permet d’isoler des risques dans une structure opaque.

Car les versements vont bien sûr peser sur les dépenses publiques futures, et surtout les termes du contrat indiquent systématiquement qu’en cas de recettes moindres que prévues, c’est l’État qui doit compenser le manque à gagner.

On a pu ainsi le voir récemment – parce qu’avant ça n’avait pas été rendu vraiment public à le clamer sur les toits – avec Dassault et le Rafale : Pour le développer et maintenir une chaîne de fabrication et des sous-traitants en activité, l’État s’est engagé à en acheter 18 par an… Sauf vente à l’export !

Voilà une des explications à l’envoi de VRP ministériel, au Maroc, aux EAU, en Arabie Saoudite, en Inde plus récemment, Brésil et même Helvétie avec les succès que l’on sait…

 

Le Royaume-Uni fait figure de précurseur dans ce domaine, et il a pu constater la dérive de ses coûts, ce qui l’a amené à restreindre son utilisation des PPP.

Pas en « Gauloisie de l’impôt » où, depuis 2004, 41 milliards d’euros ont été engagés de cette façon, par l’État et les collectivités locales.

Les dérapages hélas sont déjà nombreux.

 

Par exemple, le Musée des Civilisations de l’Europe et de la Méditerranée (Mucem) de Marseille, a été audité par la Cour des comptes : Coût de la construction : 30 millions ; charges financières : 26,7 millions, maintenance : 34 millions !

 

Faut-il ralentir la cadence ?

Au contraire, le rythme s’accélère puisque le métro du Grand Paris (20 milliards d’euros) et les éoliennes en mer (10 milliards d’euros) seront financés de cette façon.

L’État prévoit même de construire 2.000 kilomètres de voies TGV supplémentaires, soit une facture globale de 80 milliards d’euros, et ce sont encore les « PPP » qui seront sollicités.

En toute bonne logique, il faudrait rajouter le montant total de ces « PPP » à la dette publique « officielle » de notre pays (soit 1.832,6 milliards d’euros) !

Mais juridiquement, ce n’est pas le cas.

 

Pourquoi une telle fuite en avant ?

Devinez : Les intérêts des responsables politiques sont liés à ceux des grands groupes de construction publique et autres industriels.

Et qui sont comme par hasard, en mon pays beau pays des Libertés, également présents dans les medias, sans lesquels aucune carrière politique ne peut pas se faire...

 

C’est ça la réalité qui compte bien plus que la bonne gestion des comptes publics.

Et nous n’en sortirons pas : Ne pas faire « tourner » le BTP par des grands chantiers publics, ce serait asphyxier le secteur, priver de « termes » nos banquiers, mettre au chômage des dizaines de milliers de personnes.

Ce serait ainsi ébranler les assises financières de grands-groupes pourvoyeuses d’impôt, de cotisations sociales, toute autant que du soutien de la consommation.

Pire peut-être, aucune enveloppe ne pourrait jamais plus circuler sous les tables et tapis, faute de matière à faire.

Autant dire la mort de tout « politique » qui se respecte.

Pourquoi pensez-vous que nous ne sommes classés que 9ème européen des pays les moins corrompus ?

Et que la « corruption » gangrène les pays en crise économique ?

Plus forte est la pression, plus l’appareil d’État et des collectivités publiques sont soumis au racket de quelques-uns, moins l’argent rentre, plus il en sort !

C’est la spirale du déclin.

 

Nous y sommes et n’en sortirons qu’en douceur : Les hauts-fourneaux sont morts des commandes publiques. Le BTP s’oblige à s’exporter pour échapper à cette faillite annoncée. L’industrie mécanique est en passe de chavirer, faute d’aller jusqu’à l’étranger.

Les contrats d’armements et l’industrie nucléaire sont sous tension permanente, dirigée par les mêmes castes de « sachants », prolongeant l’agonie.

Même la grande distribution peine à garder ses positions « domestiques », n’ayant jamais réussi à percer durablement dans son « exception à la Gauloise » ailleurs que dans l’hexagone…

Le tout pour sauver l’emploi de gaulois au nom de l’intérêt supérieur de la nation.

Le même intérêt qui fera qu’on tracera un aéroport inutile (ce ne sera pas le premier) en province, quitte à subventionner les compagnies « low-cost » qui vous vendent le ticket pour le prix de son impression, là sur 1.500 hectares au lieu d’envisager le troisième parisien… enterré depuis belle lurette.

Qu’on ouvrira un tunnel supplémentaire sous les alpes, qu’on préemptera les emprises foncières pour le métro du Grand Paris sans même songer à financer les gares…

 

Vous n’en avez pas un marre que tous ces gens-là, obèrent aussi profondément l’avenir de tous nos enfants ?

Combien de temps espèrent-ils que ça puisse durer ainsi, au juste ?

Moi, si : J’aspire décidément à autre chose…

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13 décembre 2012 4 13 /12 /décembre /2012 05:01

Les addictions du boulot…

 

Il paraît que cela commence tôt, et que ce n'est pas nouveau.

En période d'examens, qui parmi des générations de lycéens et d'étudiants n’a pas tourné au Cogitum, au Maxiton ou au Guronsan sans que personne n'y trouve à redire ?

Moi : Ça me donnait des nausées !

C’est dire les handicaps que j’ai eu à surmonter toute ma vie…

Car, depuis, les cocktails énergisants ont inondé les pharmacies « en s'adressant à une clientèle plus large, et surtout plus âgée », explique ce pharmacien ; le Red Bull a quitté le confinement des boîtes de nuit ; et les cafétérias ne désemplissent pas de salariés se dopant à l'expresso.

Perso, je trouve ça infect, mais à chacun ses goûts, si ça ne donne pas soif en plus.

C’est simple j’évite même sur de longs trajets autoroutiers, parce que si ça me rend impitoyable envers les « conducteurs du dimanche » et aggrave ma signature-carbone, tout le temps gagné sur un parcours et reperdu à faire des « haltes-pipi » plus réquentes que de raisonnables…

 

Néanmoins, licites ou non, en vente libre ou sur prescription, la panoplie des produits permettant de plus – ou mieux – travailler est large.

De la caféine aux drogues illicites, en passant par l'alcool ou les psychotropes, les pratiques dopantes se généralisent dans les entreprises.

On parle souvent des seringues d’EPO ou de stéroïdes sur le Tour de « Gauloisie », mais il n’y a pas que ça pour repousser les limites des performances de nos « prolos-du-quotidien ».

Ouvriers, employés, cadres, même combat !

Même s’ils sont largement passés sous silence lorsqu'ils composent avec l'alcool, la caféine, les amphétamines, les antidépresseurs, ou même la cocaïne, pour faire face aux exigences de leurs fonctions.

« Ce qui est demandé à l'homme est tout bonnement surhumain. (...) On ne fait plus de différence entre le sportif de haut niveau et le salarié. À cette différence près que le salarié dispute un match chaque jour », explique sans rire le psychiatre-addictologue du centre médical Marmottan.

Besoin d'un dépassement de soi + banalisation des « béquilles chimiques » + facilité du « à chaque problème sa molécule ! », ont fait de l'homme moderne un véritable « homo-syntheticus ».

Au travail, les adeptes des « conduites dopantes » (le terme « dopage » est réservé aux sportifs) constituent ainsi aujourd'hui un vrai problème de santé publique, estiment les experts.

 

Ce type de consommation a finalement glissé vers l'entreprise tout en se diversifiant et se complexifiant. Pour les professionnels de santé, un « bricolage chimique » a fait tache d'huile en s'appuyant sur une très large panoplie de produits. On a ainsi changé d'échelle, jusqu'à toucher à l'addiction. « Le centre Marmottan est proche du quartier de la Défense et, au début des années 2000, des gens de la finance, de l'informatique ou des assurances ont commencé à venir en nous disant : "Je prends des produits, dont je ne peux me passer, uniquement sur mon lieu de travail"... ».

Gag !

Était ainsi né ce qui est devenu un vaste supermarché du coup de pouce, où se côtoient d'un côté les stimulants destinés à améliorer la performance, et de l'autre des produits psychoactifs – dans le sillage de l'alcool, toujours en tête du palmarès – permettant de mieux supporter le travail.

Et dire que Caterpillar France a failli supprimer ces usages dans ses loacaux : Heureusement que les juges du Conseil d’État veillaient … aux libertés de se shooter !

 

Au rayon des stimulants se bousculent la caféine (sous forme de gélules, des employés de La Poste absorbent ainsi jusqu'à l'équivalent de 75 expressos par jour, témoignent des médecins), les vitamines, les compléments alimentaires, les amphétamines et les psycho-stimulants (qui empêchent de dormir), le DHEA, la créatine, les anabolisants, les stéroïdes, la cocaïne... auxquels internet a ouvert la porte à tous les approvisionnements hors contrôle et à tous les détournements.

Au rayon des « béquilles », les psychotropes, qui gomment le stress et sa souffrance et sont de loin les plus pratiqués : Antidépresseurs (qui sont également... des stimulants), anxiolytiques, somnifères, bétabloquants, antidouleurs, cannabis, héroïne, etc.

 

En ce début de IIIème millénaire, on en est presque à « chaque secteur sa drogue » : Pour la première fois, en 2010, l'Inpes (Institut national de prévention et d'éducation pour la santé) a publié un baromètre sur ce thème.

On y apprend que la plus forte consommation d'alcool se trouve dans les secteurs de la construction, de l'agriculture et de la pêche, de l'industrie et de l'hébergement-restauration ;

Celle de cannabis dans les métiers des arts et spectacles, mais aussi encore dans la construction et l'hôtellerie-restauration ;

Que la consommation d'autres drogues illicites (cocaïne, ecstasy, poppers, champignons hallucinogènes) touche surtout les arts et les spectacles, l'information-communication, la restauration et la construction.

 

Professionnels et médecins précisent le tableau : Les antidépresseurs sont populaires chez les administratifs et les enseignants ;

Les anxiolytiques dans l'encadrement ;

La cocaïne dans la finance, la médecine et toujours la pub ;

L'héroïne, qui donne calme et distance émotionnelle, dans le corps médical et chez les avocats, et sont globalement très concernés les métiers à haut risque, à forte pénibilité, à responsabilités importantes, ou simplement soumis à une forte pression !

« Les coursiers livreurs de pizzas sont réputés comme ceux qui se dopent le plus », s'accordent les experts.

C’est sans doute pourquoi ils s’en tuent toujours plus sur les chaussées…

 

Un rien exotique, cette réalité est difficile à cerner par l'entreprise du fait de ses multiples portes d'entrée et dénis.

La faute à une forme de tolérance, d'abord : Les « pots » sur les lieux du travail sont un fait culturel, et le Code du travail lui-même autorise le vin, la bière et le cidre dans l'entreprise...

Difficile, ensuite, de faire la part du « personnel » et du « trouble psycho-social » : Le salarié importe-t-il son malaise depuis sa sphère privée ?

Ou est-il dû aux vertus anxiogènes du fonctionnement de l'entreprise ?

L'absence de statistiques révèle de surcroît un tabou considérable. « Il n'y a pas d'études sur les situations d'addiction en entreprise », indique le cabinet Technologia, spécialisé dans l'évaluation et la prévention des risques professionnels en entreprise.

« On ne se donne pas les moyens de cerner le problème », ajoute ce médecin : Les entreprises ne bougent pas tant que cela ne touche pas leur image.

Les substances psychotropes seraient pourtant à l'origine de 15 à 20 % des accidents mortels du travail et posent aux entreprises autant de problèmes de responsabilité civile et pénale, de prévention, voire de dépistage.

 

Le phénomène touche toutefois par son amplitude. Au « doigt mouillé », mais en ligne avec d'autres pays européens, on compterait entre 5 et 20 % des salariés consommateurs de substances pour être en forme au travail.

Personnellement, j’aurai tendance à grossir un peu l’estimation : Même dans les cénacles de « sachants » qu’il m’arrive encore de fréquenter, le mek qui laisse son verre de vin plein à table, c’est celui qui sait qu’on ne mélange pas Mogadon ou autre saloperie avec de l’alcool…

Pour savoir ça, c’est qu’il en a fait l’expérience (ou se méfie), pour avoir dû conduire en zigzag sur une route de plaine.

J’ai comme ça eu un pote qui découvrait le phénomène. À l’arrivée d’une de mes routes de montagnes « Corses », il me fait : « Eh bien heureusement que la route avait des tournants nombreux ! Je n’avais pas du tout envie de conduire tout droit ! »

Du vécu, je vous dis !

 

Les médecins du travail tirent pourtant régulièrement la sonnette d'alarme. Depuis 2007, les pouvoirs publics s'en inquiètent même et mobilisent la MILDT (Mission interministérielle de la lutte contre la drogue et la toxicomanie).

Et les conférences internationales et forums régionaux abondent et se multiplient sur le sujet.

Souvent en cause : La souffrance au travail, relèvent médecins et sociologues.

« Le travail peut être aussi bien un facteur qui construit et soutient l'individu qu'inversement être pathogène », souligne une ethnologue du Laboratoire de recherche en sciences humaines.

« Le vrai poison, ce sont les conditions de travail », insiste un autre.

Avec à la clef stress, dépressions et burn-out.

« On constate une montée en puissance depuis 2006-2007, et la crise n'arrange rien, témoigne ce médecin du travail parisien. Je n'ai jamais vu autant de souffrance dans l'entreprise et les salariés en parlent désormais spontanément. ».

 

Les risques psycho-sociaux sont ainsi aujourd'hui, selon les sources, la première ou deuxième cause de consultations des pathologies professionnelles, et les suicides à Transe-Télécom, chez Renault, à La Poste ou à l'ONF (Office national des forêts), qui ont récemment marqué l'opinion, ne constituent que la pointe de l'iceberg.

 

C'est que, depuis la révolution managériale des années 1990, soulignent les sociologues, le travail est devenu un lieu de compétition, où il faut aller vite et « tenir », où sont apparus le management par le stress, la précarité, la densification du travail, les « open space » et le culte de la performance, favorisant du même coup les drogues de dépassement ou de sociabilisassions aidant à mieux s'intégrer, à survivre, ou tout simplement à rester dans la course.

La « Gauloisie du labeur », « est en tête de la productivité horaire, et la première en termes de consommation de psychotropes. Tout est dit ! Les salariés sont des athlètes du quotidien dans l'invisibilité la plus totale », estime une doctoresse en psychologie et experte auprès de la Cour d'appel de Versailles.

Le lien entre organisation du travail et dopage est devenu patent.

Encore une impasse faite par « Galle-oie » dans son rapport sur la productivité industrielle…

 

Ces « dopés » ne sont pourtant pas des toxicomanes. « Il s'agit davantage d'une conséquence d'un problème de management que d'une addiction », estime le secrétaire national de la CFE-CGC.

« Les stupéfiants coupent de la réalité, mais ils sont ici au contraire utilisés pour s'accrocher à la réalité et la surmonter. La cause du comportement d'ajustement et d'adaptation est en amont, ce qui permet le plus souvent de s'arrêter du jour au lendemain », confirme un chercheur en sociologie associé à l'université de Lorraine.

Autre gage d'optimisme – et un paradoxe en période de crise et vu la timidité des DRH et du patronat –, les entreprises ont commencé à bouger.

Sont peut-être passés par là les suicides à répétition, le rapport « Bien-être et efficacité au travail » (rapport Lachmann) remis à « Fifi-le-déchu-pas-encore-battu » en 2010... ou tout simplement un très actuel souci de compétitivité.

 

« Une partie du monde patronal a pris conscience des limites de l'engagement des salariés. Car la plus grande grève, c'est bien quand les salariés sont là... sans être là ! Nous-mêmes, syndicats, nous nous étions éloignés de l'individu et du travail », reconnaît un conseiller confédéral santé de la CGT.

« Les patrons ont évolué et acceptent de parler de la qualité de vie au travail. Ils ont compris qu'un salarié impliqué est plus motivé et donnera davantage », ajoute le secrétaire national CFDT chargé des questions du travail. « Travaillez mieux pour travailler plus », en quelque sorte...

 

En attendant, travailler plus ou mieux, le travail démontre bien lui-même que si ce n’est pas une maladie en tant que telle (quoiqu’il y ait justement des médecins du travail, une spécialité difficile), c’est quand même un truc qui rend dingue et … malade.

On finit parfois par en mourir, d’ailleurs.

Toute chose qu’on sait en naissant, quand on a un peu de sang Corse dans les veines.

Les Pinzuti, ils découvrent : C’est bien. C’est le progrès.

En attendant, je fais bosser les autres et j’ai arrêté depuis fort longtemps le café à toute heure.

La dernière fois, c’était quand je faisais secrétaire général-esclave dans une boutique à redresser… Il n’y avait que devant la cafetière que je pouvais rencontrer « mon » personnel.

Quand je suis parvenu à m’extraire de ce merdier après les avoir remis au boulot, je me suis sevré d’un coup : Trois jours de nausées !

À d’autres, hein…

Travailler … peut-être. Mais se droguer pour aller travailler, c’est franchement n’importe quoi !

 

Quant à nos élus, eux ils ne bossent pas : Ils ont des esclaves de fonctionnaires à leurs ordres pour ça (et c’est déjà épuisant en soi, je l’admets).

En revanche, ils sont tous camés à la dépense publique.

Et quand il n’y en a pas assez, ils en rajoutent : Nés que pour ça, vous dis-je !

Une vraie drogue hyperpuissante qui les fait jouir…

On a les plaisirs qu’on peut, n’est-ce pas ?

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7 décembre 2012 5 07 /12 /décembre /2012 05:09

Y’a-t-il eu quelques précédents ?

 

Parce que bon, si c’est la solution, même à raison d’1 million d’Euros par emploi sauvé et que nous ayons les moyens de sauver une industrie qui n’a pas su s’adapter aux destructions-créatrices de Schumpeter, pourquoi pas ?

À condition que ce soit justement pour accompagner les mutations technologiques et tirer la filière vers « le haut »…

 

Rappelons quand même que mêmes les « maîtres des forges » et autre familles Wendel qui ont su faire leur fortune sur les hauts-fourneaux, ils ont jeté l’éponge depuis longtemps…

Et que demain on en vienne à couper les feux, ce serait la fin définitive des équipements sis à Florange…

Les reliquats d’acier se figeraient à jamais au fond des cuves.

Eh bien, c’est ce que nous préparent donc « François III » et son super ministre du redressement productif !

Une vraie rigolade…

 

La première nationalisation à caractère économique dans notre pays a eu lieu en 1907. L'État vole au secours de la « Compagnie ferroviaire de l'Ouest », au bord de la faillite.

Quant au « fonds de pension » de futurs retraités cheminots, il n’est déjà guère brillant sans le sauvetage par l’impôt de mes grands-parents.

Mais avant-guerre, on ne savait pas tout de l’avenir…

 

En 1919, l'État prend le contrôle des mines de potasse d'Alsace. Ces premières nationalisations sont exceptionnelles, voire accidentelles et ont les mêmes raisons financières.

Aux mines, ce qui allait devenir la CGT-Mine et industries énergétiques, bouffait déjà la baraque sans le savoir.

 

Car mise à part une mince fraction de la gauche politique et syndicale, la nationalisation n'est pas une revendication majeure avant les années 1930.

 

Le Front populaire nationalise quelques usines d'armement (11 août 1936) et les Chemins de fer dans sa totalité (là, les fonds de pension avaient bien fait faillite dans le crash de 1930) en créant la SNCF (31 août 1937).

Le secteur de la construction aérienne est également partiellement nationalisé et décentralisé à Toulouse (1937).

 

À noter que le programme de nationalisations du Front populaire était beaucoup plus important que celui effectivement réalisé.

Mais la Banque de France n'est pas nationalisée, pas plus que les « 200 familles ».

Les freins à ces nationalisations sont de trois types : D'abord, la résistance patronale. Mis à part les sociétés très déficitaires comme celles des chemins de fer, les patrons sont très hostiles à ces nationalisations.

Si les socialistes de la SFIO apparaissent favorables aux nationalisations, c'est moins vrai pour les radicaux et les communistes.

Les radicaux se méfient de l'interventionnisme de l'État, tandis que les communistes rejettent une solution réformiste renforçant le système capitaliste.

Dernier frein, enfin, les événements : Les réformes monétaires et les réformes de structure accaparent les gouvernements du Front populaire entre 1936 et 1938.

Et cette période a le mérite d'ouvrir le débat concernant les nationalisations : Qui, pourquoi et comment.

Avant 1936, ce type de débats ne concernait seulement que quelques initiés.

Il est désormais sur la place publique.

 

Durant l'occupation allemande, le gouvernement de Vichy nationalise l'agence de presse Havas qui devient l'AFP à la libération.

Le Programme du Conseil national de la Résistance (ou programme du CNR) réclame dès 1944 le « retour à la nation de tous les grands moyens de productions monopolisées, fruits du travail commun, des sources d’énergie, des richesses du sous-sol, des compagnies d'assurance et des grandes banques ».

Quatre raisons majeures expliquent ce choix : La sanction pour collaboration, la mise en place d'une « démocratie économique et sociale » (on aura rajouter depuis « solidaire et durable »), mais surtout la rationalisation de l'économie et l'urgence de la reconstruction.

 

À la Libération, trois vagues de nationalisation se succèdent :

Du 13 décembre 1944 au 16 janvier 1945, le général de Gaulle nationalise par ordonnance, notamment, les houillères (14 décembre 1944), Renault (16 janvier 1945, sans compensation financière pour collaboration avec l'ennemi, qui devient une régie).

Du 29 mai 1945 au 17 mai 1946, par une série de lois, les transports aériens (juin 1945), la Banque de France et les quatre plus grandes banques françaises (2 décembre 1945) suivent.

Après le départ du général de Gaulle, le gaz et l'électricité (loi du 8 avril 1946) et les onze plus importantes compagnies d'assurance (25 avril 1946) sont également nationalisés.

Enfin du 23 février au 16 juin 1948, une troisième vague de bien moindre ampleur suit : La nationalisation des banques s'est effectuée de manière rapide, afin d'éviter des mouvements spéculatifs. Le projet de loi a été déposé le vendredi 30 novembre au soir, après la fermeture de la bourse, pour être voté le 2 décembre et publié au Journal Officiel dès le lendemain.

 

Des années 1950 à 1981, le secteur nationalisé change peu.

En revanche, l'État accroît ses participations minoritaires dans un nombre important d'entreprises au cours de cette période.

En avril 1967, le Rapport Nora dénonce la centralisation économique de l'État.

Il préconise une orientation plus commerciale et moins politique des entreprises nationalisées.

La télévision est exemplaire : Jugée stratégique, la télévision est alors sous la coupe directe et pesante du Ministère de l'Information. Ce carcan se desserre progressivement : 1968, introduction de la publicité ;

1969, suppression du ministère de l'information puis décret libéralisant le statut des personnels ;

1975, éclatement de l'ORTF en sept sociétés (TF1, Antenne 2, FR3, Radio France, INA, SFP, TDF) ;

1984, création de Canal+, première chaîne privée payante.

 

L'élection du président de la République de 1981 s'accompagne d'une nouvelle vague de nationalisations indemnisées à hauteur de 39 milliards de francs avec du bon impôt, celui de mes parents, que le régime essayera de compenser maladroitement par l’IGF et la taxe sur les frais généraux.

Plus plein d’autres choses…

 

Ce plan de nationalisation figure au « programme commun de gouvernement » signé le 27 juin 1972 entre le Parti socialiste, le Parti communiste « Gaulois » et les Radicaux de gauche et repris parmi les « 110 propositions » du candidat « Mythe-errant » en 1980-81 : Il ne faisait que tenir ses promesses…

 

La loi de nationalisation devient effective le 13 février 1982 et touche de nombreux secteurs : Industrie (Thomson, depuis absorbé, Saint-Gobain-Pont-à-Mousson, éclaté, Rhône-Poulenc dépecé, Pechiney-Ugine-Kuhlmann dont il ne reste que quelques bribes, Sacilor, devenu Mittal, Usinor, absorbé) ou finances (Paribas, recédé, Suez, absorbé, CIC, avalé, Crédit du Nord phagocyté, Crédit commercial de France devenu un bout d’HSBC, Banque Rothschild qui n’existe plus en l’état, Banque Worms faillitée, Banque La Hénin, en fumée...) tout particulièrement.

De bonnes affaires, n’est-ce pas pour des joyaux…

En 1983, un salarié sur quatre travaille dans le secteur public.

 

Ces entreprises qui jouent la carte de l'économie mixte en introduisant notamment des filiales sur le marché privé dès 1983, sont privatisées suite au retour aux affaires de la droite après leur succès aux élections législatives (16 mars 1986).

C'est la première fois qu'un gouvernement pratique des « dénationalisations ».

 

Le krach de 1987 met un terme à cette politique de privatisation. La réélection de 1988 donne naissance à la politique du « ni-ni » : Ni nationalisation, ni privatisation.

La victoire de la droite aux élections législatives de 1993 change la donne et une nouvelle vague de privatisations à partir du 19 juillet 1993 rend au secteur privé plus d'un million d'emplois.

À la surprise de beaucoup, ce programme est également suivi par le gouvernement de la « gauche plurielle » dirigé par « Tonton Yoyo » entre 1997 et 2002.

On peut y voir, déjà, l'impact des problèmes croissants posés par la dette publique.

 

Au retour de la droite aux affaires en mai 2002, le mouvement de privatisations est ralenti en raison de la crise économique marquant la fin de la « bulle internet » et des résistances fortes de certains employés du secteur public (EDF-GDF, par exemple).

Les privatisations reprennent les années suivantes : Vente de la majorité du capital de Transe-Télécom qui survit désespérément en rackettant ses clients, réduction à 15 % des parts dans Renault, ouverture du capital du Gaz national, de la SNECMA, procédures d'ouverture pour Électricité nationale, privatisation des sociétés d'autoroutes.

 

Avec la nationalisation d’usines d’ArcelorMittal assistera-t-on à un retour de balancier ?

Rien n’est moins sûr, car qui peut croire qu’un État surendetté puisse trouver d’une  part  les moyens de nationaliser des entreprises en difficulté et d’autre part les relancer sans que cela ne coûte au contribuable…

Faut s’appeler « Monte-bourre » pour y songer !

Et le pire, c’est qu’ils sont 48 % de mes kon-citoyens à le soutenir dans sa démarche…

Comment voulez-vous faire confiance « au peuple » quand on le baratine toute la journée à lui faire prendre des vessies pour des lanternes ?

 

Parfois j’envie les staliniens : Au moins, c’était clair, quand on est contre la ligne du parti, c’est qu’on était fou et on vous déportait en camp de redressement au fond de la Sibérie…

Mais je reste un démocrate : Si le peuple veut ses joujoux, pourquoi ne pas lui donner afin qu’il s’enfonce une fois pour toute dans le crâne qu’il se fait « entuber » ?

Après tout, c’est bien dans l’air de l’époque, puisqu’on veut même marier des meks ensemble…

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4 décembre 2012 2 04 /12 /décembre /2012 05:02

Ils sont vraiment extraordinaires…

 

De retour du week-end, on m’annonce un recul historique du nombre d’immatriculations d’automobiles, de l’ordre de 20 %, pour un niveau de retour en arrière de plus de 15 ans, dont près de 30 % rien que pour Renault-Nissan.

Heureusement moins pour PSA sur lequel les « bonnes fées » du ministère du redressement productif se sont penchées encore récemment…

 

On m’annonce que ledit ministre-productif, il a failli démissionner, parce que parler de « nationalisation » d’un des fournisseurs des industries mécaniques, c’est « contre-productif »…

Faut dire qu’on n’a pas un rond pour ça, non plus.

Mais finalement, il a reçu les félicitations de « J’y-aime-air-haut »…

 

Qui lui à des bas et se débat sur un dossier bouclé et archi-bouclé dans la plus grande concertation menée depuis des mois et des années autour d’un aéroport de province : Même le tracé du TGV, des autoroutes environnantes et des zones de fret et de manutention sont déjà préfinancés.

Mais tout d’un coup, y’en a qui oublient ce qu’ils ont accepté auparavant et te le font dans la plus grande ébullition d’une rébellion locale…

Si on ne peut plus compter sur ses alliés en politique, où va-t-on ?

 

On m’annonce que dans la foulée, « Miss-écolo-du-Flot » et autres estrans, elle va pour réquisitionner les églises temples, synagogues et mosquées pour les sans-abri dès bientôt sous-peu, bref tous ces lieux inutilement désertés qui pourraient servir de logements occupés.

Elle n’a pas le premier euro pour chauffer tout ça, mais se moque éperdument de filer la crève à tout ce beau monde et leurs gamins tenus au chaud dans des lieux de misère et indécents, au nom de la solidarité bien nécessaire et bien comprise.

Belle initiative, s’il en est !

 

On m’annonce que « Mon-Ti » et « François III » se te nous signent un accord à 8 milliards pour passer sous les alpes en TGV : Les deux nations ruinées et voisines qui sortent leurs chéquiers pour payer des « travailleurs » en « grands-travaux » de redressement.

Le projet date d’une vingtaine d’année verra peut-être le jour d’ici… 20 ans.

 

Et alors la meilleure, ça eut été quand j’ai appris que mon neurone s’était envolé samedi.

Je n’avais rien remarqué sortant de l’ordinaire, en tout cas dans l’envol de mon « nerf honteux » (et unique neurone).

Et le tout pour un demi-milliard prépayé…

Imaginez la dépense si vous deviez en faire tous autant !

À croire que je sois le seul à savoir m’en servir… plutôt à en être asservi.

 

Mais non, mais non, il ne s’agit pas de ça, mais du Neuron. Un « truc » que j’avais remarqué en maquette au salon du Bourget d’il y a 5 ans et ressemblant furieusement à un B2, sauf qu’il a une seule entrée d’air sur l’intrados et non pas deux. Parce qu’il n’est équipé que d’un seul Rolls-Royce Turbomeca Adour Mk. 951, avec postcombustion de 4 tonnes de poussée, pour une masse de 7 tonnes prévue en charge (4,9 tonnes à vide), sur 12,5 mètres d’envergure et 9,2 mètres de long.

En principe assez pour monter à 40.000 pieds à l’allure de Mach 0,8 en emportant au moins deux bombes guidées au laser de 250 kg chacune, histoire de faire des gros trous ici ou ailleurs, ou quelques missiles anti-aériens (ultérieurement).

 

C’est notre premier gros-drone de combat, qui a l’avantage d’être de conception « Gauloise de chez Dassault », de fabrication européenne (hors les britanniques et les allemands, comme toujours) et d’avoir une signature radar équivalente à « celle d’un moineau »…

Pour être parfaitement furtif !

Je salue la performance, naturellement.

Quoiqu’un nerf-honteux qui devient furtif, je n’en vois pas trop l’intérêt, à titre personnel, puisque l’objectif de son usage, finalement, c’est d’en « mettre plein partout » !

 

Les objectifs qui sont assignés au nouveau-venu sont d’ailleurs de pouvoir exécuter une mission air-sol automatisée insérée dans un réseau « C4I » d'une durée de 100 minutes à 100 km de sa base d'opération ; d’être une plate-forme furtive, tant dans le domaine de la signature radar que dans celle de la signature infra-rouge, et de pouvoir tirer ses munitions à partir d'une soute interne dans des délais très courts.

Un moyen comme un autre de se foutre sur la gueule avec un minimum de risques : On n’est pas décidément prêt d’inventer la paix et la fraternité sous aucune des frontières existantes…

 

À travers ces missions, l'objectif est également de démontrer la validité de technologies de commandement et de contrôle d'un véhicule sans pilote d'une taille équivalente à celle d'un avion de combat, en assurant le haut niveau de sécurité requis.

Ainsi, une dizaine de nouvelles technologies doivent être développées sur le programme : La furtivité, le décollage et l'atterrissage automatique (plus le « roulage ») et l'insertion dans le trafic aérien.

 

En fait, les états-majors visent à prospecter une alternative à l'utilisation unique de l'avion de combat piloté à l'horizon 2025. Le Neuron est donc développé sous l'égide de la Délégation Générale pour l'Armement (DGA) à travers une alliance industrielle européenne comprenant les Dassault Aviation (maître d'œuvre d’un pays ruiné) et Thales (installée dans plusieurs pays partiellement ruinés), le suédois Saab (pas encore au bord du gouffre), le grec HAI (pays ruiné), l'espagnol EADS-CASA (autre pays ruiné), l'italien Alenia Aeronautica (pays ruiné) et le suisse RUAG (pays où le fric dégouline de partout).

 

Il a été présenté pour la première fois à Istres au mois de janvier dernier et il est en période d’essai durant 2 ans d'essais en « Gauloisie-militaire », en Suède des nobélisés et en « transalpie-guerrière ».

L’aboutissement de travaux qui ont commencé au dernier millénaire et lancés par « Mama » au Bourget 2003. Il prend le nom de Neuron à Satory-2004 pour signifier, selon la ministre, qu'il est « d’emblée très ouvert à la coopération d’autres pays européens. La Suède et la Grèce se sont déjà engagés à y participer, et pourraient prochainement être rejoints par d’autres partenaires ayant manifesté un grand intérêt pour ce projet. »

 

Pour Dassault, le programme est « un moyen de mettre en œuvre un processus innovateur en termes de gestion et d'organisation de programme de coopération européenne », visant à éviter les dilutions de responsabilités (absence de maître d'œuvre) qu'ont connu depuis 30 ans les projets d'avions de combat européens MRCA (Panavia Tornado) puis ACA (Eurofighter Typhoon) dont il n'était pas acteur.

Selon l'avionneur, « pour être efficace, la gestion d'un programme de coopération doit se faire à travers un point unique de décision et un point unique d'exécution. »

 

À ces fins, ce démonstrateur est le seul aéronef militaire à être entièrement conçu et développé sur un plateau virtuel de 300-350 personnes (500 selon certaines sources et 1.000 à terme), dans un environnement « Product Lifecycle Management » (PLM) permettant aux six équipes partenaires de travailler simultanément et en temps réel sur la même base de données informatique, quel que soit le lieu d’exécution des travaux.

 

Pour l'Europe de la défense, il s'agit en réalité d'une vitrine technologique, au moment où les développements du Dassault Rafale et du Saab JAS 39 Gripen prennent fin, les deux avionneurs travaillant désormais sur l'amélioration des systèmes d'arme intégrés à des cellules déjà existantes (Rafale F3+ et Gripen C/D).

Selon son maître d'œuvre Dassault, le programme permet aux bureaux d'études « de garder des compétences en technologies stratégiques dans un secteur que les États-Unis possèdent et qui ne seront jamais transférées à l’Europe. » Par ailleurs, Neuron permettrait « le maintien de ses pôles d'excellence. L'industrie européenne a en effet développé des niches technologiques dans plusieurs domaines et, par faute de plan de charge, ce savoir-faire risque de disparaître. »

 

En 2012, plusieurs campagnes d'essais en vol (un seul prototype) auront lieu aux centres d'essais de Vidsel (Suède), qui possède une piste de 2,3 km, et de Salto di Quirra (Sardaigne). Des tirs d'armement sont prévus.

Le samedi 1er décembre 2012 à 8h20, le Neuron effectue donc son premier vol en survolant les zones peu habitées proches des étangs de Berre avant de revenir à son point de départ sur la base aérienne 125 d’Istres-Le Tubé.

L'appareil a volé tout seul pendant 25 minutes sous la surveillance de deux pilotes d'essai, installés dans une station au sol.

Tous les tests ont été réussis : Simulation d'approche, haute vitesse, virages, capacité à s'aligner sur la piste et à se poser automatiquement. Ces tests ont démontré notamment la maîtrise des commandes de vol dont certaines parties sont issues du jet d'affaires, le Falcon 7X, me précisera-t-on un peu plus tard au téléphone.

À terme « 30 % des missions menées par l'aviation pourront l'être par des avions de combat non pilotés » : La fin programmée des faucheurs de pâquerettes ?

 

« L'UCAV n'a pas vocation à se substituer à l'avion de combat habité, qu'il n'est donc pas nécessaire de lui en faire acquérir toutes les capacités et, surtout, ne pas chercher à le rendre intelligent et créatif ».

Encore très récemment, Dassault ne cachait pas qu'il verrait bien un Neuron (ou son successeur) être télé-piloté à partir d'un Rafale biplace, une initiative à laquelle Saab n'est toujours pas acquise.

Les accords signés sur le Neuron se terminent en 2013 avec remise d'un rapport des industriels à la DGA. Et il est peu probable, qu'à cet horizon, un engin de série voit le jour puisque les ultimes versions des avions de combat multi-rôles de 4ème génération de type Rafale F3+, Gripen C/D et Eurofighter Typhoon n'en seront qu'à leur adolescence opérationnelle.

Cependant, on pense d'ores et déjà aux développements ultérieurs qui pourraient être l'intégration rapide d'une liaison satellite, puis l'intégration d'une suite de contre-mesures électroniques, ainsi que la possibilité de tir de missile air-air.

 

En un mot comme en cent, il ne s’agissait pas de mon « unique neurone », le seul en état de fonctionner correctement, à savoir celui du nerf honteux.

Il n’empêche, je la trouve très forte : Si je comprends bien (et admets) que l’on fasse bosser des ingénieurs de haut-niveau pour maintenir les savoir-faire de notre glorieuse industrie aéronautique, qu’il en faille encore passer par des dépenses de défense-assumée, je constate quand même que dans ce pays, il n’y a que l’argent public qui compte !

Quand même pas croyable qu’il s’agisse toujours d’impôts et de taxes qu’on n’a pas pu forcément payés, qui financent le « redressement productif » (tunnel, aéroport et drone dans la même journée)

Et qu’on en soit rendu à réquisitionner les synagogues, temples, mosquées et églises pour affronter les hivers rigoureux qui avancent tous les ans un peu plus.

Ce n’est quand même pas banal…

Un pays de « sachants » vraiment extraordinaires !

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