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D'où Erre-Je ?

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  • : La seule question à laquelle personne ne sait répondre reste : la place de l'Etat. Quel est son rôle ultime ? Le reste n'est alors que dérives quotidiennes pour soi-disant, le "bonheur des autres" avec "le pognon des autres". Bonne lecture
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Les Ex-Archivés

Amis visiteurs !

Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » !
Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance !
Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite !    
En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle !
Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…
29 décembre 2014 1 29 /12 /décembre /2014 07:07

La semaine dernière, celle d’avant Noël, 

J’ai pu suivre, de loin, l’agonie annoncée (et plus que prédite par moi-même depuis quelques années) de la SNCM, la compagnie délégataire du « service-pue-blique » entre le continent et la « Corsica-si-Bella-Tchi-tchi ».

 

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15 mai 2014 4 15 /05 /mai /2014 05:05

« Du-four », enfin débarqué de la SNCM…

 

Le mandat du président du directoire de la compagnie de ferries n’a pas été renouvelé. Une décision qui sonne comme une reprise en main de l’actionnaire majoritaire, Transdev.

Un nouveau conseil de surveillance est convoqué le 28 mai, nous annonce-t-on.

 

Ils étaient pourtant prévenus depuis plus de trois ans

J’admets m’être planté sur le délai : Je donnais à peine deux ans à « la boutique » pour mettre les clés sous le paillasson et virer les 2.000 salariés encartés (CGT ou STC).

L’agonie aura duré plus longtemps à coups de millions supplémentaires et n’est pas encore terminée, d’ailleurs.

Il faut dire qu’entre les campagnes de calomnie et le monstrueux tas de pognon racketté au kontribuable local et national, dont l’Europe exige d’ailleurs quelques restitutions au moins partielles mais devenues urgentes, ils auront mis le temps à se décider…

 

L’État a finalement tranché : Non, avec 25 % du capital de la SNCM il n’avait pas l’intention d’être accusé de gestion de fait de la compagnie de ferries marseillaise. C’était le risque auquel il s’exposait, avec les incidences financières qui vont avec, s’il avait été à l’encontre de la position de l’actionnaire majoritaire à 66 % Transdev lors du conseil de surveillance sous haute tension qui s’est tenu lundi dernier.

 

Alors que le mandat du directoire de la société, en difficulté depuis des années, arrive à échéance le 31 mai, Jean-Marc Janaillacn, un HEC passé par la RATP et syndicaliste-patronal pour avoir élu à la tête de l’UTP, l’homme-lige de la CDC et donc PDG de Transdev, soutenu par ses deux actionnaires, la Caisse des dépôts et consignation (CDC) et Veolia Environnement, n’avait pas caché son souhait de ne pas le voir renouveler à son poste son président.

Et là, je n’y suis pour rien : Le bon sens a suffi.

 

Mais, mais, mais, avec 6 des 7 voix de ses représentants (Gérard Couturier, président du conseil de surveillance, soutenant son propre président), Transdev n’était pas sûr d'avoir la majorité si, aux 4 voix des représentants des salariés et actionnaires salariés s’ajoutaient – comme cela avait pu être le cas auparavant – celles des 3 représentants de l'État.

 

Et finalement, surprise-surprise, ces derniers se sont abstenus, avec ce commentaire fabuleux : « Il ne sagit ni dun vote de défiance ni d’un vote d’indifférence à l’égard du directoire sortant » que le ministre tient à remercier pour le travail effectué (il ose…), « mais il était important de mettre un terme à la quasi paralysie qui menaçait la société. Un conseil de surveillance se tiendra le 28 mai 2014 pour nommer le nouveau directoire », a communiqué le secrétariat d’État aux transports.

Paralysie, pas tant que ça, puisqu’il est prévu que l’État-national remette au pot pour racheter plusieurs navires « tout-neuf » à hauteur de 800 M€…

Merci les « Gaulois-pinzuti » !

 

De son côté, Transdev a fait savoir dans un autre communiqué qu’il «fera connaître rapidement le nom du remplaçant quelle proposera ».

À l’issue du conseil, son PDG déclare : « Nous souhaitons permettre à la SNCM de se construire un avenir, qui ne soit ni la liquidation, ni la fuite en avant. Nous allons donc désormais pouvoir travailler sereinement dans l’intérêt de la compagnie, de ses salariés et de ses clients ».

Faudrait déjà envisager de faire la « paix des braves » avec les « syndicaleux-pro-domo », s’assurer la neutralité des « dockers-CGT-Marseille », le soutien des élus Corsi du CTC et remettre tout le monde au travail !

Pas évident. Mais on veut y croire…

 

Quant au nouvel « ex » (qui n’aura pas pu renouveler son exploit de chez « Air-Li-tot-râle » : Déposer le bilan et mettre en très grande difficulté tout un aéroport), il a exprimé à sa sortie du conseil son « inquiétude pour l'avenir de la SNCM » !

Faut le faire : L’inquiétude, c’était lui, non ?

 

On retiendra que le « CGT-marin », « Freddie Al-Pozzo-di-pas-Borgo », affirmait « navoir eu aucune réponse concernant les solutions de financement et le plan long terme ».

Attends pépère, personne ne sait encore qui va les élaborer…

 

« Les conséquences sociales en terme d’emplois seront catastrophiques pour le port de Marseille et pour l’ensemble de la filière maritime française », a estimé de son côté « Bébert Martini-ti » de façon un peu prématurée, président du collectif des entreprises sous-traitantes de la SNCM qui représentent 1.200 emplois induits.

Dans un communiqué, il demandait il y a quelques jours au gouvernement « d’agir en cohérence avec les engagements donnés ».

D’aucuns estiment qu’il n’aura pas été entendu.

Quant au secrétariat d’État aux transports, il explique de son côté qu’il « continuera à œuvrer pour créer les conditions de la préservation de l’emploi et des activités de la SNCM, fondée sur un projet industriel viable ».

Jusque-là, c’est justement ce qu’il manquait…

 

De mon côté je suis ravi :

 

1 – D’avoir eu raison, bien sûr et une fois de plus (et ça fait toujours plaisir, même si ça ne sert à rien), contre tous les « sachants » qui se sont penchés sur ce dossier, avant tout le monde et avec presque 4 ans d’avance.

Un peu fâché tout de même qu’on ait pu perdre autant de temps et d’argent.

 

2 – D’ouvrir la voie à une solution où deux compagnies proposent le même service, gage de « compétitivité » et de tarifs « normaux », c’est-à-dire concurrentiels et non pas fixés « au plus cher » pour aller fleurir les tombes de mes ancêtres locaux…

 

3 – De conserver un volume d’offres suffisant.

On rappelle que depuis l’arrivée de « Corsica Ferries » sur la desserte de l’Île de Beauté, le nombre de touristes a plus que triplé : C’est bon pour l’économie insulaire et tous mes « cousins-Natio » !

D’autant que les touristes, ils ne sont pas chiants : Ils viennent et repartent aussi sûrement qu’ils claquent du pognon sur place.

Faut dire aussi qu’ils en ont « plein les yeux » en échange quand ils rentrent chez eux.

 

En revanche, il faut rester vigilant :

 

– Sur le choix du bonhomme qui va prendre la succession et du comment il va aborder le problème.

Je le préviens de suite, il a toutes ses chances de se manger une « grève d’avertissement » à peine nommé !

Peut-être même qu’il n’aura pas eu le temps de poser ses valises sur la Canebière !

Pas grave : S’il a de la trempe et du caractère, ça va l’amuser : Faut dire que c’est toujours très drôle ce genre d’épisode !

« Vous avez des revendications ? Lesquelles ? Venez en parler avec moi, je suis là pour ça ! »

Et normalement de répondre à toutes revendications loufoques : « On verra ! Je ne suis pas venu pour licencier, mais pour redresser la boutique et sauvegarder l’outil et le travail ! »

(Ne pas trop insister sur la notion de « travail » avec les STC…)

 

– Et puis y aller, faire tourner les navires au mieux et garnir l’offre de traversées en l’étoffant, proposer des départs depuis Marseille, bien sûr, mais aussi Toulon, Gênes, Pise, Nice…

Et forcer un peu au niveau commercial en travaillant des prix attractifs depuis la Belgique, l’Allemagne, la Suisse, l’Autriche et même l’Angleterre !

Bref, « remplir », faire tourner…

Ça, ça serait formidable !

Pour les « montagneux » autrichiens ou bavarois, y’a de la « haute montagne » en Corsica-bella-Tchi-tchi » à nulle autre comparable, avec en prime la mer « toujours pas loin ».

Pour les autres, il y a le soleil garanti sur facture.

Et pour les plus difficiles, on a aussi une hostellerie de luxe de qualité.

Quant aux paysages et aux odeurs de maquis…

 

– Et pourquoi ne pas forcer le trait et organiser avec la filiale-fret (la CNM ou une autre « à monter ») des croisières tour de Corse-tour de Sardaigne (Sicile, Baléares, etc.) avec des navires spécifiques…

Il en vient déjà de partout, alors pourquoi pas ceux de la SNCM ?

Élargir l’offre, l’étoffer en départs et en profondeur, faire de tout, low-cost ET haut de gamme en même temps sur des navires dédiés…

 

Voilà le futur qui pérennisera la délégation de service publique de la desserte et sauvegardera des emplois.

Peut-être même en réduisant finalement la contribution des kontribuables.

Quel avenir radieux, loin des « fossoyeurs-passés », des « gagnes-misères », que l’on peut espérer.

Et j’en suis ravi, figurez-vous.

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26 janvier 2014 7 26 /01 /janvier /2014 05:02

Noté pour vous :

La « Corsica-Bella-Tchi-tchi » championne de « Gauloisie-frénétique » pour la consommation de Viagra !

 

Qui l’eût cru ?

Selon une étude menée par la société Celtipharm, basée en Bretagne, la Haute-Corse est le premier département pour la vente de médicaments contre les troubles érectiles, suivi par la Corse-du-Sud.

 

En son temps, il suffisait à Brassens de penser à une certaine Fernande… « La bandaison », comme disait le poète, « ça ne se commande pas ».

Maintenant, la chimie prend le relais.

Plus de quarante ans après la sortie de cette célèbre chanson, certains hommes ont davantage besoin de substances chimiques que de refrains pour arriver à leur fin.

Peut-être que leurs femmes n’apprécient pas d’avoir à les « stimuler » par quelques lingeries, postures ou caresses aguichantes.

Voire, elles sont toutes les sœurs jumelles de « Lulu »…

Et si les Corses « pensent à Lulu et du coup… », ils ne reprendraient du Viagra que pour « faire plaisir à Léonore ».

 

En bref, des produits tels que le Viagra ou son générique Cialis ont été inventés par des chercheurs pour vaincre les troubles érectiles et le ridicule des « choses molles » en pareilles circonstances.

Des médicaments « miracles » délivrés uniquement sur ordonnance.

Pourtant, un peu partout sur l'île, il n'est pas non plus rare d'entendre des jeunes parler de leurs performances surmultipliées par la prise de ces médicaments.

 

Pour mener à bien son étude, la société Celtipharm a compilé les statistiques anonymes de 4.600 pharmacies « Gauloises & îliennes ».

« Nous avons étudié les ventes de tous les produits liés aux troubles érectiles à savoir des substances issues de sildenafil, vardenafil et tadalafil.

Nos statistiques portent sur cinq ans.

Nous avons étudié plusieurs facteurs (prix, volume de boîtes écoulées et doses journalières conseillées).

Les données ont été actualisées à la fin décembre 2013.

Nous observons une augmentation des ventes en doses journalières conseillées (DDD) de 23 % entre 2009 et 2013.

En Corse, nous sommes à un indice DDD de 220.

Par rapport à 2008, l'année de référence, les chiffres ont été plus que multipliés par deux », a expliqué la chère « Amandine Gars-liou », responsable de la communication au sein de la société Celtipharm et les yeux allumées de mille brillants, veut-on croire, pour nos bergers Corses.

 

Le classement par région (et passé sous silence partout ailleurs) ?

1- « Corsica-Bella-Tchi-tchi »

2- Alsace

3- Île-de-France

4- Provence-Alpes-Côte d'Azur

5- Franche-Comté

6- Lorraine

7- Rhône-Alpes

8- Languedoc-Roussillon

9- Bourgogne

10- Midi-Pyrénées

11- Haute-Normandie

12- Bretagne

13- Aquitaine

14- Centre

15- Pays de la Loire

16- Champagne-Ardenne

17- Poitou-Charentes

18- Nord-Pas-de-Calais

19- Basse-Normandie

20- Picardie

21- Auvergne

22- Limousin

 

Dur constat pour ces ramollos de la verge…

Bref, il est quand même difficile d'expliquer une telle inflation et de tels écarts.

D’ailleurs la miss ne s'aventure pas à trouver une réponse à ces questions.

Elle a cependant mis en avant une saisonnalité de consommation comme l'a précisé l’épidémiologiste chargé de l'analyse de cette étude : « Il y a une réelle saisonnalité de la consommation de ces médicaments contre les troubles érectiles. Il y a une pointe estivale indéniable. Et la consommation est davantage urbaine que rurale. »

Comme partout ?

Les nombreux touristes qui fréquentent les côtes de l'île de beauté feraient-ils ainsi grimper les statistiques de cette augmentation de vente de Viagra ou de Cialis en Corse ?

 

Un avis partagé par Jean Toma, président de l'ordre des médecins de Haute-Corse : « Je ne pense pas que les Corses aient davantage besoin de ces médicaments que les autres. Tout comme je reste persuadé que mes confrères ne prescrivent pas ces produits sans raison valable ni de manière excessive. Il doit y avoir à mon avis des touristes qui arrivent du Continent avec des ordonnances toutes prêtes et ils se font délivrer sur l'île ce type de médicaments. Il faudrait affiner cette analyse en épluchant les prescriptions pour savoir d'où elles émanent. »

Ah la vie des bêtes d’estive…

 

D'un autre côté, dans une île où le salaire moyen est le plus bas de « Gauloisie-sexuelle » et où la crise n'épargne personne, le prix de ces médicaments, non remboursés par la sécurité sociale, qui avoisine les 72 euros, ne semble pas être un frein à la consommation.

Bien au contraire.

Touristes ou insulaires mettent donc le prix pour ce genre de chimie…

 

L'université de Corse devrait sans doute se pencher sur cette question mais sous l'aspect sociologique afin de tenter de percer les mystères de la consommation de médicaments contre les troubles érectiles.

 

Perso, j’aurai conjointement fait une étude sur la vente de préservatifs en parallèle…

Histoire d’y voir plus clair.

Mais ce que j’en dis ou rien, n’est-ce pas…

 

Bon dimanche quand même à toutes et à tous.

Et pensez à vos pilules… pour la sieste (coquine) si vous le pouvez encore !

Perso, je m’en passe fort bien.

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1 décembre 2013 7 01 /12 /décembre /2013 05:02

Qui nous vient de Bastia !

 

127 logements sociaux sont mis en vente sur Bastia !

Comme quoi, mes « bonnes idées » pour réduire le problème du logement, peuvent être reprises par quiconque.

Personnellement, j’adore.

Et vous le fait savoir, bien sûr !

 

C’est la première fois en Haute-Corse où le bailleur social « Logirem » propose à ses locataires de devenir propriétaire sur deux résidences.

L'accession à la propriété est souvent perçue comme un luxe par de nombreux ménages contraints de jouer les équilibristes avec leur budget.

Un coup d'œil régulier sur le marché de l'immobilier et les locataires mettent vite un mouchoir sur leur projet de devenir propriétaires.

 

Or, le bailleur social « Logirem » a souhaité s'inscrire dans une démarche où l'accession à la propriété redeviendrait enfin … accessible !

Dans cette logique, seulement 1.000 appartements sociaux ont déjà été mis en vente sur l'ensemble de l'Hexagone et son parc de plusieurs centaines de milliers de logements.

« 240 logements sont déjà vendus et nous n'avons à ce jour, rencontré aucune difficulté particulière », a souligné Nathalie Dutheil, directrice de la stratégie et du développement de Logirem qui s'est rendue jeudi à Bastia, pour lancer officiellement la vente des premiers logements du parc départemental.

En présence d'Émile Zuccarelli et d'Ange Rovere, adjoint délégué aux finances, elle a rappelé les conditions d'acquisition et détaillé le programme de ces cinq prochaines années.

 

« Au total, 127 appartements sont concernés sur Bastia aux résidences Agliani à Montesoro, qui comptent 101 logements et Sémaphore, située au-dessus de San Gaëtano, qui représente 26 biens.

Et comme nous tenons à ce que l'accession soit une réussite, nous nous engageons à maintenir la qualité des services en assumant le rôle de syndic de copropriété. »

Un nouveau métier pour eux, qui n’en est en fait et dans les faits pas un…

 

Autre garantie présentée par le bailleur social : La prise en compte des accidents de la vie.

« Si le propriétaire se trouve dans l'impossibilité d'assumer le logement, nous pouvons lui proposer de le racheter pour l'y reloger », précise Nathalie Dutheil.

 

Mais pour que ce programme fonctionne, il a été nécessaire de revoir les valeurs à la baisse.

« Pour le locataire de la résidence, puis du Logirem qui est prioritaire, le prix au m² est inférieur à près de 30 % de celui du marché. »

De toute façon, ça couvre largement les frais « historiques » de la construction, pour des immeubles partiellement amortis, sans même compter les revenus procurés par les loyers…

Largement gagnant-gagnant.

Du « Thatchérisme-appliquée » jusque sur la première sous-préfecture libérée de l’occupation, que ne me réjouis-je pas !

 

Ainsi, il faut compter entre 81.000 et 87.000 euros pour un T3 et le montant oscillera entre 92.000 et 98.000 euros pour un T4.

« Et ce, seulement pour les locataires. Si l'appartement reste sur le marché deux mois sans être vendu, une personne extérieure pourra faire la démarche pour devenir acquéreur mais le prix sera alors différent. »

 

Les deux résidences bastiaises retenues par Logirem n'ont pas été choisies au hasard. La configuration et l'état des lieux, avec des bâtiments séparés et réhabilités, ont pesé dans la balance mais le faible turnover a également été pris en compte.

« Il ne dépasse pas les 4 % par an ce qui témoigne que les locataires ne veulent pas quitter leur logement. De plus, il faut rappeler que l'accession à la propriété est une opportunité et non une obligation. Les locataires en place, le resteront autant qu'ils le souhaitent. »

 

Demeure une question somme toute essentielle : Dans ce programme en quoi le bailleur social y gagne tel que ça motive le déclenchement de l’opération ?

Pour la directrice de la stratégie, « les fonds de ces ventes permettront d'être réinvestis sur le parc » en gestion, sur place et partout ailleurs.

Pour entretenir les logements comme pour construire de nouvelles résidences. « Sur la communauté d'agglomération de Bastia, en quatre ans, nous avons d'ailleurs augmenté de 20 % notre patrimoine immobilier et deux autres projets sont à l'étude. »

En bref, ils ont besoin de fonds propres pour se développer, comme tout le monde.

 

Il faut dire que ce bailleur-social-là n’en est pas à sa première opération de refinancement : La commune de Propriano (en Corse-du-Sud) a été la première de l'île à l’innover !

En 2009, des logements sociaux avaient déjà été mis en vente par Logirem. Mais à ce jour, excepté Bastia, aucune autre ville de Corse n'est concernée.

 

Les locataires bastiais de logements sociaux sauront-ils apprécier cette opportunité ?

Présenteront-ils les conditions requises pour en bénéficier ?

Une grande réunion d'information a été organisée, pour leur présenter la démarche et les accompagner dans la constitution éventuelle de leur candidature.

Car il va leur falloir emprunter, donc présenter un dossier où leurs loyers, jusque-là refinançant la construction originelle, va servir à un deuxième financement des résidences…

De la bonne création de monnaie, dans la mesure où ça repart dans « l’économie-réelle », en logements sociaux nouveaux…

Quitte à ce que les cessions ultérieures soient génératrices de plus-values imposables, d’ailleurs…

Magnifique !

En fait, le fisc n’étant jamais perdant quand l’argent tourne, les éventuels cocus de l’opération pourraient être les successeurs-héritiers des nouveaux accédant-proprios.

Mais il en restera toujours plus que si leurs géniteurs étaient restés locataires.

 

Quand donc m’élirez-vous Maire de Paris, pour que je puisse envoyer toute la capitale en fusion avec la zone-franche bastiaise (histoire de réduire les impôts et charges sociales de tous les employeurs-parigots) et commencer à vendre le parc de HLM parigot pour te nous en financer de nouveaux dans le strict respect des intérêts « sociaux » des populations de « prolo-propriétaires » ?

Ah oui : Il faudrait que je me présente, et je n'en ai pas envie.

Mais pensez-y de votre côté, si par hasard vous faites acte de candidature dans vos propres contrées en mars prochain.

 

Bon dimanche à toutes et à tous !

 

I3

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24 novembre 2013 7 24 /11 /novembre /2013 05:03

Fabuleux… la « Corsitude » appliquée.

 

– Alors que les équipements spéciaux sont indispensables pour franchir les cols de l’Île de beauté, prise sous un épais manteau de neige, fouettée par un vent violent (Nice, vue de Calvi…Vous pouvez vérifier en direct !) ;

 

– Alors que Bruxelles assigne Paris en justice pour non-recouvrement de subventions illégales versées à la Société nationale Corse Méditerranée (SNCM) portant sur 440 millions d'euros, montant des aides publiques que devra rembourser la compagnie maritime moribonde, parce que confrontée à une exploitation déficitaire aggravée par le non-paiement de certaines subventions…

Je rappelle à l’occasion que la SNCM avait été condamnée en mai par Bruxelles à rembourser 220 millions d'euros d'aides versées dans le cadre de la délégation de service public pour 2007 et 2013 et que les « soces » n'ont pas mis en œuvre cette décision dans le délai de quatre mois ;

Qu’elle a en outre expliqué que les 220 millions d'euros supplémentaires que devra rembourser la SNCM correspondaient à des aides publiques versées en 2006 lors de la privatisation de la société ;

Que « la Commission a conclu que le plan de restructuration accompagnant ces aides ne permettait pas à la SNCM de rétablir sa viabilité à long terme sans recours à de nouvelles aides publiques »…

(La SNCM, environ 260 M€ de CA, est détenue à 66 % par Transdev – co-entreprise de transports publics de Veolia Environnement et de la Caisse des dépôts –, à 25 % par l'État et à 9 % par ses salariés.

Veolia, dont le projet de désengagement de Transdev est bloqué par le dossier SNCM, a fait savoir début novembre que ni lui ni Transdev n'étaient « solidaires des engagements de la SNCM ».

La compagnie maritime emploie 2.600 personnes. La direction de la société a signé en juillet un accord de compétitivité avec les syndicats, et ses actionnaires ont validé son projet industriel, avec la commande de quatre nouveaux bateaux et la suppression de 500 postes sans licenciement…) ;

 

– Alors que « Mary-lise-La-Branchu » et « Menuet-Valse » reçoivent une délégation d'une trentaine d'élus au ministère de la Réforme d'État et de la décentralisation (80, rue de Lille, à l'hôtel Seigneley, siège du ministère de la Décentralisation et de la fonction publike) ;

Tel qu’ils seront tous là (même ceux du sud disait la chanson) : Le président de l'exécutif, le président de l'assemblée de Corse, Nicolas Alfonsi, Camille de Rocca Serra, Sauveur Gandolfi-Scheit, Laurent Marcangeli, les parlementaires corses, quatorze élus représentant les sept groupes de la CTC, Joseph Castelli et Jean-Jacques Panunzi, les présidents des conseils généraux de Haute-Corse et de Corse-du-Sud et les maires d'Ajaccio et de Bastia… pour une discussion à 30 au lieu des 20 prévus…

Et encore, les représentants du gouvernement ont dû « fermer les frontières ». Résultat : Quelques élus restent sur le tapis. Ne faisant plus partie d'un groupe politique – constitué d’au moins de deux personnes – et siégeant comme « non-inscrits » au sein de l'assemblée de Corse, Paul-Felix Benedetti (U Rinnovu) et François Tatti ne participeront pas à ce premier rendez-vous sur le futur statut de l’Île.

Tout comme les conseillers exécutifs.

Il s'agit en fait d'une rencontre et non pas d'une réunion. Et nul besoin d'être devin pour dire que ce tour de table sera centré sur la forme, plus que sur le fond.

Dominique Bucchini l'a d'ailleurs confirmé lors de la dernière session de l'assemblée de Corse : « Nous allons commencer à réfléchir à l'organisation des premières réunions », avait-il annoncé.

« C'est une réunion cruciale pour mettre en place la méthode d'échanges », avait ajouté Paul Giacobbi.

Le tout pour aborder des sujets « cruciaux » tels que la gouvernance territoriale, la réforme institutionnelle, l'adaptation des pouvoirs normatifs et surtout la réforme de la Constitution avec en toile de fond des thèmes tels que la co-officialité de la langue corse, le statut de résident pour régler le problème du foncier dans l'île, qui seront abordés… plus tard !

Il s'agit d'acter un accord de principe formalisé par 46 des 51 élus de l'assemblée de Corse.

Seule une minorité d'élus de gauche, PRG et une partie des communistes, n'adhère pas à ce socle du consensus autour de la réforme de la Constitution. Car tous savent que rien n'est acquis, surtout à la veille d'un scrutin municipal ;

 

– Alors que…

Hé bien les responsables de l'entreprise Solar Euromed, qui pilote le projet de HLS en charge de sa construction, ont expliqué le concept « Alba Nova » samedi en huit à Ghisonaccia, en présence de Cyril Monti, représentant Maria Guidicelli et la direction déléguée à l'énergie de la CTC.

 

« Alba Nova » sera opérationnelle en juillet 2015. Le projet, porté par les agriculteurs du domaine, est piloté par le leader gaulois « Solar Euromed ». Le groupe mondial HLS se charge de la construction.

Pas une voix discordante. Assez peu de questions. Et beaucoup de louanges !

Car il s’agit du projet de centrale solaire thermodynamique qui fait visiblement l'unanimité en Plaine orientale.

Et pas seulement puisqu'on se souvient que les élus de l'assemblée de Corse l'avaient également adopté comme un seul homme en mars 2011.

Et pour cette présentation officielle, les chefs d'entreprise de la microrégion étaient invités.

 

Aujourd'hui, le calendrier s'accélère. La procédure d'appels d'offres est déjà lancée. Le début de la construction est prévu en février 2014 pour des travaux qui devraient durer un peu plus d'un an.

Sauf aléas, ils se termineront en juin 2015 et l'ouvrage sera opérationnel en juillet de la même année.

Un ouvrage qui aura même valeur d'exemple puisque la « centrale solaire thermodynamique à concentration avec injection directe de vapeur » – c'est sa dénomination complète – est la première de ce type construite en « Gauloisie de l’énergie-durable ».

N’en déplaise à tous les « écolos-bobos » du pays aux 1.000 fromages !

 

Baptisée « Alba Nova », elle sera également dotée d'un petit laboratoire de recherche appelé LSR 500. Après quelques années de procédures et d'instruction de différents dossiers, l'idée, lancée par les agriculteurs exploitant le domaine de Pinia, devient donc réalité.

Pour piloter et construire ce projet, ils n'ont pas hésité à viser très haut puisque c'est le leader gaulois du solaire thermodynamique, Solar Euromed, qui a été choisi.

L'implantation de cette structure de haute technologie sur la commune de Ghisonaccia est à n'en point douter une bonne nouvelle pour la microrégion. Et pour la « Corsica-Bella-Tchi-tchi » en général.

D'abord parce que le concept « Alba Nova » va produire de l'énergie à partir des rayons du soleil en utilisant le liquide le plus simple : L'eau.

« Par le biais de miroirs orientables qui vont refléter la lumière vers le fluide, les rayons du soleil seront convertis en énergie thermique. Une énergie qui sera ensuite transformée en électricité » a notamment expliqué Marc Benmarraze, président de Solar.

 

Si les aspects techniques sont assez complexes pour l'auditeur lambda, tout le monde a bien compris – même quand le PDG de HLS s'exprimait en anglais – qu'Alba Nova aurait aussi des retombées économiques. D'abord parce que les entreprises locales seront associées à la construction. Pour la fabrication de certains éléments de la centrale notamment.

On parle aussi de créations d'emplois pour le fonctionnement et la maintenance de la structure. « Nous estimons que les retombées directes seront de l'ordre de 30 à 35 millions d'euros. Et à 200 le nombre de personnes qui travailleront sur ce chantier entre février 2014 et juillet 2015. Ensuite, une vingtaine d'emplois seront créés », a précisé le président de Solar Énergie.

 

Les retombées induites ne seront pas négligeables non plus puisque cette centrale sera la vitrine de l'entreprise en « Gauloisie-écolo ». Une vitrine qui fera de la Plaine orientale et de la Corse des pionnières en matière de technologie, d'énergies renouvelables et d'empreinte environnementale.

Un projet exemplaire donc, que n'ont pas manqué de saluer les personnes présentes à la réunion de Ghisonaccia.

Lors de cette rencontre à laquelle assistaient les membres du conseil municipal de Ghisonaccia autour du maire Francis Giudici et de nombreux chefs d'entreprises de la microrégion, on remarquait notamment la présence de Gilles Simeoni et Emmanuelle de Gentili, conseillers territoriaux et plusieurs maires et élus de la plaine orientale.

 

Sachez qu’ainsi, avec les parcs d’éoliennes, la future centrale solaire à hydrogène (elle le fabrique pour le brûler dans des turbines électriques), la « Corsica-Bella-Tchi-tchi » produit 30 % de son électricité en énergie non-polluante !

Et sans nucléaire…

Ce ne sont pas les « écolos-pinzuti » qui peuvent en dire autant.

D’ailleurs, en « Corsica-Bella-Tchi-tchi », il n’y a pas d’écolos, seulement des amoureux de leurs terroirs, chasseurs, pêcheurs, agriculteurs, artisans, industrieux, tous locaux et parfois … « natios » !

 

Fabuleux, non ?

Ca méritait un petit-post d’encouragement pour cette initiative-locale, ou quand le citoyen se prend en main, il est capable de beaucoup mieux que ses propres élus.

Post-dominical, en l’occurrence…

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15 septembre 2013 7 15 /09 /septembre /2013 04:05

Chez les « pinzuti », mais encore mieux chez mes cousins !

 

Vous allez voir pour quelles raisons.

« Marinella-Tchi-tchi », elle est passée par Marseille…, non pas pour causer de l’insécurité de la ville, championne européenne incontestée au nombre des assassinats avec violence, loin devant la « Corsica-Bella-Tchi-tchi ».

Même si certains diront que ce n’est qu’une grande ville alors que l’Île-de-Beauté, ce n’est que deux départements entiers : On ne boxe pas dans la même catégorie, manifestement.

Mais sur les questions « sociales »…

 

Oui parce que selon elle, la droite est durablement piégée analyse-t-elle, c'est donc la gauche qu'il faut déstabiliser.

Même pas un mot sur des débats autour de la loi pénale.

Si elle choisit les questions sociales pour sa rentrée c’est que ses « marges de progression sont sur ces sujets-là », affirme-t-elle.

Objectif, siphonner les voix de gauche, comme « Bling-bling » l’avait fait avec celles du FN, pour les élections municipales et européennes de l'an prochain.

 

Le paysage est vite dépeint : Les syndicats « sont complices de la politique de libre-échange et de la désindustrialisation ».

Le monde politique est coupé en trois, dit-elle, ceux qui ne parlent que d'eux – l'UMP avec sa souscription et le droit d'inventaire –, ceux qui font diversion – le PS avec la Syrie – et le Front national, qui parle aux Gaulois.

Elle s'alarme des conséquences d'un changement de politique monétaire de la Fed et ne croit pas une seconde aux signaux de reprise économique.

Pourrait-il en être autrement avec la politique « identique » menée par « François III » et « Bling-bling » ?

« C'est la compétition du pire : Plus de guerre, plus d'impôts, la fabrique de plus de chômeurs. »

Davantage que sur le pouvoir d'achat, elle veut mettre l'accent sur la précarité de l'emploi.

À commencer par les emplois aidés sollicités pour inverser la courbe du chômage : « La réalité, c'est qu'on paie pour inverser la courbe. On mise sur l'apparence, à défaut de retrouver un cycle vertueux. »

 

Et à ceux qui, à gauche comme à droite, promettent de la freiner en « décortiquant » son programme, elle répond : « Je n'attends que cela, qu'ils débattent avec moi ! »

Et pas question de remiser sa proposition de sortie de l'euro, au motif que la dévaluation qui suivrait augmenterait les déficits. « C'est totalement faux », défend-elle en promettant d'en faire le cœur de sa campagne européenne.

 

Je demande à voir, finalement, ce que peut bien faire une eurosceptique dans une institution européenne…

Enfin passons.

La crise économique est son terreau. Et elle n'a pas forcément intérêt à ce qu'elle s'achève trop vite, en tout cas pas avant deux scrutins où elle promet encore de bousculer le « système », en Cassandre obligée.

 

Et puis à 30 minutes de vol d’un « tortillard » des airs, comme en appui local les fédérations FN (bé oui, il y en a même là-bas !) écrivent à « Dumé Bout-Kini » et « Bol-Djiacob-bi », leur opposition au mariage gay.

Elles réclament... une adaptation des lois de la République aux spécificités de la Corse !

Fabuleux.

 

On le sait, des mariages-gay ont été célébrés discrètement dans l'île depuis que la loi est passée. Mais ici, l'opposition au mariage et à l'adoption des couples homosexuels est plus tenace qu'ailleurs.

Le débat anime régulièrement les discussions de comptoir.

Et à six mois des municipales, le FN, toujours à l'affût des oppositions de la base, a donc trouvé une astuce pour relancer la polémique.

 

Lundi dernier, les fédérations « FN-Fiamma corsa », de Corse donc, sont montées au créneau. Elles n'appellent pas à la « désobéissance civile des maires », mais contournent le problème en s'adressant directement aux présidents de l'Assemblée de Corse et de l'exécutif territorial.

Charge à eux d'intervenir pour interdire le mariage et l'adoption de couples homosexuels en Corse.

Rien que ça.

Arborant le drapeau de la défense des valeurs de notre civilisation, le FN s'oppose également, avec force, à l'adoption des enfants corses par les couples homosexuels.

 

« Cette dénaturation de la famille, imposée par l'actuel gouvernement malgré le refus d'une majorité de la population, représente une régression majeure et une atteinte grave à la cohésion sociale et à la culture de notre nation. Elle est indigne du grand pays qu'est » la « Gauloisie-séculaire ».

Les Frontistes considèrent que l'institution du mariage, « qui a uni nos parents, grands-parents et tous nos ancêtres ne saurait être détournée du but pour lequel elle a été créée, à savoir l'union d'un homme et d'une femme. En particulier en Corse, où le respect du père et de la mère fait partie des valeurs les plus fondamentales ».

Quant à l'adoption par des couples de même sexe, le Front National considère que cette loi « constitue une mise en danger reconnue de l'équilibre physique et mental des enfants et ne doit en aucun cas menacer les enfants de Corse ».

Dont on présume que l’hérédité est plus « chargée » qu’ailleurs, c’est ça ?

 

Les fédérations FN leur demandent d'intervenir auprès du gouvernement afin de demander que le mariage gay et l'adoption des couples homosexuels ne s'appliquent pas en Corse.

Et, là, tout en finesse et pour obtenir gain de cause, elles osent mettre en avant la spécificité du statut corse :

« Cette prérogative vous est accordée par les lois de décentralisation qui vous autorisent à adapter les lois de la République aux spécificités de notre région », écrivent-ils.

Pan sur la tronche !

 

Poussant plus loin encore le raisonnement jusqu'à faire le lien avec un débat récent : « C'est d'ailleurs ce que vous avez fait lorsque vous avez proposé à l'État (colonisateur) de modifier la Constitution pour autoriser la coofficialité de la langue corse, affirmant ainsi votre volonté de protéger nos traditions et notre mode de vie. Vous avez même proposé que cette coofficialité soit appliquée sans plus attendre. »

Et même l’instauration d’un statut de résident, on en causait encore jeudi en huit.

 

Les présidents de la collectivité territoriale de Corse sont donc invités à lancer le débat lors d'une prochaine session de l'assemblée de Corse.

Faut-il proposer au gouvernement la non-application immédiate du mariage et de l'adoption homosexuels en Corse, au nom de la désormais célèbre « exception corse » ?

Le FN en est convaincu. « Vous ferez une action concrète, à fort consensus populaire, en faveur de la famille traditionnelle corse et vous prouverez ainsi que votre volonté de protéger nos coutumes et nos enfants est sincère et véritable. »

Sans sourciller, le Front National de Corse demande alors aux élus de mettre en œuvre les pouvoirs d'adaptation législative prévus par les lois de décentralisation, afin que :

« 1/Aucune autorité siégeant en Corse ne puisse célébrer un mariage entre personnes de même sexe.

2/ Aucune autorité siégeant en Corse ne puisse autoriser une adoption par des personnes de même sexe.

3/ Ces interdictions soient immédiatement déployées sur le territoire corse, en attendant l'autorisation gouvernementale ».

 

Et d'ajouter, « les Corses vous ont fait confiance quant à la défense de leur mode de vie et de leurs traditions. Ne les décevez pas ».

Que j’ai hâte de lire les réponses qui seront apportées à cette injonction...

En attendant, le café du commerce s’en donne à cœur-joie.

 

Quelques réactions bruissantes et à chaud :

 

« La demande de respect de « l’identité spécifique Corse » par le « Front National » me trouble un peu… Passons… »

 

« Opposer mariage gay, adoption et défense des valeurs du peuple corse, c'est reconnaître implicitement un des nombreux marqueurs de la société « Gauloise ».

C'est aussi une façon originale de mettre en avant l'inapplication de l'adaptation législative...

Pour une fois il aurait raison sur le fond et la forme. »

 

« Bientôt, un farfelu demandera à la CTC (qui serait capable de le voter) la reconnaissance de l’appartenance de l'Amérique à la Corse parce que Christophe Colomb est né à Calvi... »

 

« Ne jamais oublier que chaque citoyen d'un même pays doit disposer des mêmes droits et des mêmes devoirs.

Faire le contraire, comme au temps de l'Algérie (gauloise) en admettant la coexistence de deux communautés différentes chacune vivant chez elle avec des lois qui lui sont propres, conduit tout simplement, un jour ou l'autre, à des affrontements et à la haine d'une gravité tenace.

Ainsi, le peuple a le devoir impérieux de lutter contre tous ceux qui voudraient faire des exceptions dans l'application par nos compatriotes de notre droit !

Des sujets aussi explosifs que le mariage entre personnes du même sexe ou encore la reconnaissance d'une langue régionale comme langue officielle doivent faire l'objet exclusif d'un referendum à la mode Suisse ! … »

 

« Ce serait bien si on pouvait tous choisir les lois que l'on souhaite voir appliquées… »

Un grand rêveur, là, puisqu’il est déjà censé les choisir lui-même par élu interposé !

 

« Encore une ineptie de plus de la part du FN… Vivement qu'ils arrivent au pouvoir, on n'aura pas fini de se marrer… »

 

« Si jamais il y avait une guerre, je sais que en tant que coco, petite, grosse, je serai dans les premiers rangs des « expatriés ». »

 

« La loi à la carte cela n'existe pas fort heureusement ! »

 

« Et oui, Paul Giacobbi et consorts ont ouverts la boîte de Pandore … »

 

Où tout cela va-t-il donc se nicher ?

En tout cas, je me devais de vous informer de l’initiative, parce qu’évidemment, avec la presse nationale, motus et bouches cousues

Et ça aurait été dommage, tellement c’est bidonnant !

 

Bon dimanche à toutes et tous…

N’oubliez pas d’aller écouter « l’archiprêtre qui crèche au couvent »…

Même si vous n’êtes pas que des flamandes.

 

I3

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5 septembre 2013 4 05 /09 /septembre /2013 04:05

Mes « cousins-Corsi » !

 

Un vrai feu d’artifice de konneries, plus fort que ceux de tous les 15 août réunis de l’année !

Vous rendez-vous compte, à peine arrivé avec mon « tas de boue à roulette » tout crotté, encore fumant d’avoir dû affronter une journée « classée verte » dans le sens des départs, chargée de ses 400 kilomètres de bouchon, que déjà j’ai les retours des journées internationales indépendantistes auxquelles je pensais avoir échappées…

 

Après les promesses, les actes, qu’ils y disaient !

Je résume, naturellement, parce que c’est plus compliqué que ça…

Beaucoup plus compliqué.

Voilà donc que tous leurs frangins-trois-points sont au pouvoir, à se pavaner comme des fats outrecuidants sous les ors des palais de la République des « pinzuti », à énoncer projets délirants sur projets délirants.

Je n’en fais pas la liste, elle déborderait des capacités de la plate-forme Overblog.com.

Vous vous rendez-compte que ceux-là, ils ne voient pas encore arriver les lendemains qui déchantent, rendus « tout chose » par des indicateurs moins mauvais que prévu, que déjà ils travaillent sur 2025 !

Enfin passons, nous auront l’occasion d’y revenir…

En attendant, mes cousins se rappellent à leur bon souvenir.

La lingua-Corsa, un incontournable.

Et « le must », le statut de résident indispensable pour devenir l’heureux propriétaire d’un lopin de terre où crécher à tous les « divagants » qui tombent sous le charme du pays.

 

Jusque-là, rien de vraiment nouveau, même pas la promesse d’action émouvante et explosive pour la libération des « prisonniers politiques ».

D’abord, il n’y en a plus sous les verrous, ou alors on les déplace sans leur consentement. Ensuite il ne reste que des mafieux-criminels encore enfermés, et encore, ce kon de « François III » discutaillant toujours de sa loi d’amnistie, aucun lâcher de voyous n’est prévisible : La « garde-des-sots », la bien nommée, préfère les virer au motif qu’il n’y a plus de place.

Ça c’est pour aujourd’hui, et pour demain, on les remettra dehors sitôt jugés, avec des peines de substitution…

Au lieu de rouvrir le bagne de Cayenne : Trop cher pour la « Gauloisie-failliteuse ».

Si c’est une idée qu’elle devait être la bonne, depuis la haute antiquité on aurait déjà compris…

Mais non, pas eux !

 

Pour l’heure, c’est mise en liberté même pas conditionnelle, là comme ça, sans même une mesure d’accompagnement, une petite obligation de mise en résidence surveillée avec pointage quotidien au commissariat du coin, ou quelques bracelets électroniques à la cheville, ou encore le moindre gage de réinsertion social en main, histoire d’aller emmerder leurs victimes dans leur quotidien.

Comme encouragements donnés à la délinquance, y’a pas mieux.

Tout va bien madame la Marquise : Ce pays ne peut même plus garder au frais sa lie de l’humanité, qu’on se demande même à quoi servent les tribunaux correctionnels, finalement.

Passons aussi, nous aurons l’occasion d’y revenir, parce que ce n’est pas le sujet de mes cousins « natio ».

 

Les « journées de Corti », c’est la messe annuelle : Rien de traumatisant.

En revanche, là où ça devient très drôle, c’est quand le Président de l’Assemblée Territoriale locale, de gôche naturellement, bon teint bon genre, bien dans la perspective des municipales, se met dans leur sillage et d’enfoncer le clou du « statut de résident ».

Attention pépère, il décoiffe avec un argument béton : les princes arabes, avec 250 millions de dollars, ils pourraient se payer toute l’île rien qu’en claquant dans les doigts, là, du jour au lendemain.

Une invasion mauresque qu’il faut empêcher à tout prix, naturellement !

Imaginez donc un peu le flot de dollars et hop, tout plein d’enrubannés qui viendraient profiter des si beaux paysages à la place des autochtones pour y planter des minarets…

De quoi faire frémir, non, sur une terre chrétienne depuis les premiers siècles de notre ère, puisque les romains y expédiaient les leurs ?

 

Comme argutie stupide, marquée au fer rouge de la konnerie humaine, on ne peut pas faire mieux, trouve-je.

Le plus drôle, c’est que ça a pris dans l’esprit des locaux, figurez-vous.

Ce en quoi ça confirme mon dire, à savoir que face aux exodes économiques des siècles passés, finalement, ce sont les plus kons qui sont restés sur place !

Et ils sont nombreux, parce que tout le mois durant, ils ont glosé à pleines pages et pleins tubes sur le « je suis pour, mais… », « je suis contre si… », chacun y rajoutant sa pierre à l’édifice du sectarisme façon « Marinella-bella-tchi-tchi », qu’on n’a d’ailleurs pas entendue sur le sujet.

Globalement et localement, y’en a de gôche qui sont « pour » le statut de résident, parce que le chef, il est de « gôche ».

L’ultra-gôche, genre « PCF et ++ », sont contre, mais pas tous…

Pareil à droâte : Y’en a qui sont pour, mais pas beaucoup, histoire de se placer pour les prochaines élections municipales, et d’autres contre, pour les bonnes affaires à réaliser.

 

Et moi d’expliquer que tout cela n’empêchera rien : Si je ne peux pas vendre mes biens fonciers ancestraux à des impatriés-Corsi, ça ne m’empêchera pas de leur refourguer au prix fort pour leur céder l’usufruit via des contrats de location à très longue durée (emphytéose à 99 ans), avec ou sans option d’achat la 100ème année… même si 10 ans seraient alors suffisant.

Comme quoi, permettez-moi d’en rigoler fermement…

 

Donc voilà le président de l’Assemblée Territoriale Corsa justifiant ainsi de la création d’un statut de résident, de dix ans sans discontinuité, indispensable pour avoir le droit d’acquérir un bout de maquis.

Et de prétendre que ce n’est absolument pas contraire aux principes constitutionnels ni européens de la libre circulation des hommes et des capitaux.

 

Le pire c’est qu’au lieu de laisser passer le délire rejoignant ainsi les déchetteries de l’Histoire, je reste encore stupéfait de l’écho que l’hypothèse reçoit sur le continent.

Tous y ont été de leurs dires au regard de la vieille lune rancie.

Alors qu’aucun ne semble avoir compris qu’il s’agissait seulement d’une opération de communication locale, à l’avant-veille d’élections municipales qui auront un impact direct mais retardé sur la composition du futur Sénat (puisqu’on élit ainsi et aussi quelques-uns de nos « grands-électeurs »).

Y’a même eu des sondages nationaux sur le sujet, que j’ai vu quand je suis descendu en ville chez les marchands de journaux…

C’est dire que les gaulois, ils ont de la semoule dans la caboche quand ils glandent sous le soleil.

 

Perso, puisque nous avons eu « tempête » (toits envolés, arbres arrachés, épisodes de grêle, routes coupées, coupures de courant, pompiers dans les ravins, etc.) tout de suite après ces envolées lyriques, j’avais cru que ça calmerait, les idées fumeuses.

Bé pas trop, en fait.

Au contraire, y’a même eu l’épisode ou « Xav’ Berre-trans », l’ex-ministre de « Bling-bling », un « local » de Balagne pour avoir épousé une fille du pays qui glande à Monticello, tout contre Isola-Rossa la cité Pasqualienne, il est même venu jusqu’à Lumio (la cité de Lætizia Casta, qui accueille aussi Miss « Mumu-Rielle-Robe-hein » qui annonce son mariage pour tous avec « sa belle », Mister « Beu-d'os » qui râlent à unisson des « natios » sur le sort de Colonna et le premier Club Med’ de Sant-Ambroggio), qui a donné la réplique … au moins locale.

 

Comme j’étais invité et que les boissons et la climatisation étaient offertes au tout venant – à vrai dire je cherchais un plombier qui était supposé y être aussi – je suis allé saluer et j’ai fuis.

Ces meks-là, même quand ils font « has-been » dans le civil, ils causent à côté de la plaque.

C’est comme « Fifi-le-déchu » quand il faisait campagne pour sa députation dans le 5ème-6ème-7ème réunis-parigot : Incapable de parler des problèmes locaux (qu’il ne connaît pas) mais alors très fort sur les thèmes de la lutte contre le Sida au « Patou-Chistan-des-hauts-plateaux » et autres thèmes de la vie de la planète-mondiale, que tu ressors de là, tu n’as rien compris mais tu as l’impression d’être drôlement plus intelligent…

Sans intérêt, quoi.

 

Même pas eu à aborder la « Scie-Rit », j’y va ou j’y va pas…

En attendant, la légion du 2ème REP, elle soldait les permissions de ses pensionnaires. Que s’en est fort drôle aussi : Même en civil, ils sont en uniforme, mêmes chaussettes, même polo-kaki, même short beige, même ceinture en toile, même coupe de cheveu, même sac-à-dos, même accent russe qui s’essaye au francilien-natif !

 

Ce qui m’étonne de tous ces fats-qui-se-la-pètent, avec vos impôts d’ailleurs, même que « Gué-no », il dit qu’il n’est pas assez payé pour raconter les mêmes konneries sur le continent…, c’est qu’aucun ne dit la réalité des choses Corses.

Le foncier, c’est un gros tas de rochers plongé dans l’eau de deux mers qui baignent les côtes : La Tyrrhénienne et la Méditerranée.

Dedans, du maquis ou des ruines.

Rien quoi.

 

N’empêche, c’est beau et ça sent bon et les « ruines-bâties », il y en a de toute époque depuis plusieurs millénaires. Certaines sont perdues à jamais, d’autres, il faut les entretenir pour qu’elles restent habitables et utilisables à l’usage pour lesquelles « les vieux » les ont montées.

Et le problème de l’entretien avait empiré avec les arrêtés Miot qui rendaient toutes « propriétés » inaccessibles au « pinzuti », tellement les indivisions séculaires pouvaient être nombreuses.

Résultat, le maquis est resté maquis et les ruines des ruines : Une vraie protection efficace contre la bétonisation.

Mais pas très écolo-durable : Le tout-à-l’égout n’est installé que dans quelques cités et le gaz-à-tous-les-étages, c’est en bouteille de butane ou bombonne de propane…  

 

Ces kons-là, ils ont voté pour « Tonton-Yoyo » qui a imaginé abroger lesdits arrêtés en les dissolvant dans un régime temporaire qui touche à sa fin…

Pas contents, ils ont voté pour « Bling-bling » … qui a persisté.

Alors ils votent pour « François III » et celui-là se fait retoquer la prolongation du régime spécial par le conseil constitutionnel : Un nul, je vous dis !

Que par ailleurs, ils sont comme le « cousin-Ange », qui n’a toujours pas reçu la balle qui doit mettre fin à sa carrière de façon anticipée (même qu’il en a retiré le gilet pare-balles, parce que ce seraient les deux genoux qui seraient visés, désormais…), et s’est arrangé pour ne pas avoir de successeur à la Mairie de Calvi tant qu’il ne pourra pas construire sous la pinède, dans son carré-camping, tellement il a fait le vide autour de lui…

Dans l’attente, il remblaie bout par bout, histoire de dire dans dix ans que ce n’est plus une zone inondable … à fleur de nappe phréatique !

Je sais, j’ai vu après le premier orage…

Là, il pourra enfin « revaloriser » et entretenir le reste de ses biens fonciers avec des moyens légaux.

 

Car voilà que les uns et les autres, une minorité, ils se rendent compte petit-à-petit que faute de moyens, tout part à vau-l’eau.

Et pour avoir « des moyens », il faut compter soit sur la puissance publique, qui les a de toute façon quasi-illimitése soit avoir des revenus conséquents.

Donc vendre ce qui peut l’être pour exploiter ce qui peut l’être par ailleurs.

À force de ne pas avoir compris cela, les Corsi s’enferment dans un choix diabolique : Se casser ou vivre pauvrement, alors qu’ils ont tout pour réussir à vivre « normalement » sur leurs terres !

Mers, soleil, paysages extraordinaires, riches cultures locales, culinaires, artistiques, et même, pour peu qu’ils en aient envie, des industries industrieuses.

D’accord pas de quoi installer des usines Dacia (personnes n’en voudraient), même si le statut fiscal est sans doute plus avantageux que d’aller au Maroc et de payer des droits à l’export et à l’importation, mais bien des industries électroniques, soft & hard, par exemple…

Les majors parviennent bien à envier les brasseurs locaux, qui te distillent en toute liberté de la Vodka-Corsa, du Whisky made-in-Corsica, sans parler des quelques liqueurs traditionnelles îliennes qui n’existent que là-bas, comme le Cap-Corse ou la Cédratine…

 

En bref, je me suis donc bien marrer à les écouter faire l’âne pour avoir du son à surenchérir tous pour rester invariablement pôvres et subventionnés.

Bien un idéal de gôche, ça, même s’il reste définitivement antihumaniste.

Mes vacances commençaient bien : J’ai même eu droit à « ma » méduse dès le premier bain. Trois « baisers-urticants » dans la même étreinte : Je lui manquais, n’est-ce pas !

Et puis ses copines se sont relayées : Y’a encore des « crocs » accrochés dans le derme, un mois après, que ça fait de jolis boutons noirs des plus sexy !

Que quand le beau temps est revenu, finalement, il y a comme d’habitude d’autres sujets de rigolades locales, qui me feront y revenir.

 

En attendant, c’est quand même kon d’être ainsi sectaire au plus haut point. Vous imaginez un peu d’obliger le quidam à résider-locataire ou SDF 10 ans sous les ponts de Paris-sur-Seine de Bastia pour accéder à un logement « à soi » et après avoir fait valoir son droit au « logement pour tous » aux frais du kontribuable local, ruiné faute de pouvoir faire fructifier son bien et son travail (la faute au manque de débouchés locaux, puisqu'il n'y a pas de financement locaux)…

Y’en a, décidément, qui n’ont rien dans la tête !

Ainsi va la vie des fats…

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16 juin 2013 7 16 /06 /juin /2013 04:04

Première étape :

 

Avis de grève pour le départ du Tour de France en « Corsica-Bella-Tchi-tchi » !

         

Selon son maire, Porto-Vecchio, ville de départ du Tour de France bénéficiera de « 15 millions d'euros de retombées économiques immédiates et on aura plus de 5.000 heures de direct. »

Sûr que ça ne laisse personne indifférent !

 

Et du coup, cinq syndicats ont déposé un préavis de grève pour le 27 juin prochain, soit deux jours avant le départ du Tour prévu à Porto-Vecchio.

Alors que la Corse-du-Sud et la Haute-Corse étaient jusqu'alors les deux seuls départements de « Gauloisie-métropolitaine » à ne jamais avoir accueilli le Tour de France, ce ne sera peut-être pas encore le cas cette année.

 

Prévu le 29 juin à Porto-Vecchio, le départ de la Grande Boucle pourrait être compromis par l'annonce d'un préavis de grève de la CFDT, la CGC, la CFTC, la CGT et de Force Ouvrière, auprès de la SNCM et de La Méridionale (CMN), les compagnies de navigation vers la Corse.

Mais le STC (ne vous marrez pas : Syndicat des Travailleurs Corses), ne s’est pas encore prononcé : C’est qu’ils y vivent aussi sur place et savent les enjeux pour l’économie îlienne-locale.

 

Le préavis – lancé en réponse aux inquiétudes concernant le Plan B de Veolia visant à réduire le nombre de traversées entre l'île et le continent – concerne le 27 juin.

Deux jours avant le départ du Tour. Ce mouvement social, au-delà de la compétition cycliste, perturberait grandement la saison d'été, d'habitude épargnée.

 

Le secrétaire du syndicat CGC de la SNCM, Maurice Perrin, expliquait le 4 juin dernier dans les colonnes de Corse-Matin que : « Ce nouveau plan veut nous faire abandonner le Napoléon-Bonaparte (enfin réparé de ses avaries de l’hiver dernier au port) et le Danièle-Casanova. Tout comme il supprimerait la liaison sur Toulon. Il parle de nous faire descendre la part de marché à 15 % du trafic sur la Corse ! Quand on est à 35 % aujourd'hui. »

Faut dire aussi que quand on constate que finalement on perd moins d’argent à laisser les navires à quai, l’abruti qui fait « dégé » de la boutique, il se gorge de sacrés arguments…

Au lieu de se poser les bonnes questions de sa propre gestion et de sa capacité à redresser le paquebot.

Dire que c’était pourtant si simple…

 

De son côté, Amaury Sport Organisation (ASO), l'organisateur du Tour n'a pour le moment pas commenté cette annonce.

Normal : Eux, ils affréteront un paquebot complet pour accueillir les équipes, les sponsors, la caravane et les journalistes : 2.500 places qui voyageront d’étape en étape par la mer.

Luxueux et en plus, c’est une grand première…

Sans compter les dizaines d’avions qui feront les rotations !  

 

Deuxième étape :

 

Le 12 juin dernier, les députés se décident enfin à enquêter sur le « scandale » de la privatisation de la compagnie.

À l’initiative de Paul Giacobbi, ce sont les conditions « troublantes » de la privatisation de la compagnie maritime qui vont faire l’objet d’investigations parlementaires poussées.

 

Pas un seul député, à 16 h 50 ne s'y est opposé.

La proposition de résolution, portée par Paul Giacobbi et douze de ses collègues, a été adoptée après avoir été soutenue par les groupes parlementaires de l'UMP, par la voix de Camille de Rocca-Serra, de l'UDI et des Écolos : Une commission d'enquête sur les conditions de privatisation de la SNCM en 2005 a enfin été officiellement acceptée par la représentation nationale, alors qu'elle avait été rejetée deux ans plus tôt…

 

L'exposé des motifs décline une succession « d'erreurs troublantes », à commencer par le contexte de l'époque où il était décidé de privatiser la compagnie après que l'État ait étrangement lancé « une véritable campagne de torpillage de la société » en évoquant notamment un déficit chronique alors qu'elle était encore bénéficiaire en 2003.

Ça, c’est à voir, parce que les subventions pleuvaient jusqu’en 2003.

Moins fort par la suite…

 

Ensuite, le gouvernement de l'époque s'était « accommodé » que les seules offres émanaient de fonds d'investissement, ce qui soulignait le manque d'intérêt d'un vrai capitalisme industriel spécialisé dans le domaine des transports.

D'ailleurs, l'offre de la Connex (futur Veolia), qui proposait une entrée progressive au capital ainsi qu'un apport de 75 M€, a été écartée au profit de celle de Butler « qui apportait 40 millions de moins et exigeait de l'État 10 millions de plus ».

Curieux en effet

 

Par ailleurs, cette opération de privatisation serait intervenue sans concertation formelle avec la Collectivité territoriale de Corse pourtant légalement responsable de la continuité territoriale maritime.

Ce qui est encore plus curieux des méthodes du gouvernement de l’époque.

 

Enfin, en l'espace de trois ans, le fonds d'investissement Butler Capital Partners, au pied duquel le gouvernement avait déroulé le tapis rouge, a revendu ses parts en réalisant une plus-value de 60 M€ « sans que l'on puisse comprendre quelle a été son utilité dans la privatisation ».

 

Paul Giacobbi rappelle qu'à l'époque, « l'État a exercé toutes les pressions possibles pour obliger l'assemblée de Corse et son office des transports à offrir à la SNCM une délégation de service public faite sur mesure en lui garantissant une exploitation excédentaire.

Et, de surcroît, l'État a financé intégralement un plan social qui fut probablement un des plus coûteux par salarié de la décennie ».

 

Dans son blog, le député de la Haute-Corse avait d’ailleurs écrit à l’époque que « la privatisation des entreprises soviétiques au profit du clan Poutine n'a finalement pas été plus scandaleuse que ce à quoi nous avons assisté en France. Il fallait sans doute privatiser, mais il n'était pas interdit de le faire sans que le contribuable ne se fasse voler au coin d'un bois ».

Dans une chronique intitulée « Le braquage de la SNCM », le député se demandait dès 2006 pourquoi le ministère public n'avait pas encore mis en œuvre une procédure d'information judiciaire pour délit de favoritisme et détournement de fonds publics.

Rien que ça !

 

Une fois installée – Paul Giacobbi en sera le rapporteur – la commission d'enquête disposera d'un grand pouvoir d'investigations.

Elle aura six mois pour mener l'enquête et faire toutes les auditions qu'elle souhaite.

Si les doutes étaient fondés et des délits avérés, elle transmettra le dossier à la justice.

 

Après le vote, Paul Giacobbi s'est dit très satisfait :

« La proposition de résolution a fait l'objet de l'adhésion unanime de tous les groupes parlementaires tant sur sa recevabilité que sur son opportunité. Il y a également eu un consensus sur l'objet de cette commission, à savoir les conditions de la privatisation opérée en 2005 et non pas les voies à emprunter pour sortir de la situation difficile que connaît actuellement la compagnie, ce qui appartient au gouvernement en qui je fais entièrement confiance.

Sur le plan humain, c'est un enjeu de 1.500 emplois directs et des centaines d'emplois induits.

Sur le plan financier, les montants se chiffrent en centaines de millions d'euros.

Le rapport de la commission d'enquête devra faire la lumière sur les raisons pour lesquelles ni le Parlement qui représente le peuple actionnaire, ni la CTC, n'avaient été associés dans cette affaire ».

 

Cette enquête, c'est un coup dur de plus pour la SNCM sur laquelle pèse une obligation de remboursement d'un total de 450 M€, soit une fois et demie son chiffre d'affaires annuel :

– 230 millions réclamés par le tribunal de l'Union européenne, qui a jugé illégale les conditions de recapitalisation-privatisation.

– Et 220 millions que Bruxelles lui somme de restituer à l'office des transports de la Corse pour les subventions indûment perçues au titre du service complémentaire dans le cadre de la DSP.

 

Si l'on ajoute le plan drastique consécutif à la réduction du périmètre de service public, on peut dire que la SNCM n'est pas arrivée à bon port et que les 5.000 heures de « visuel » sur trois jours d’étape locale, n’a pas fini de vous prendre la grappe.

Vous êtes prévenus, jeunes-gens !

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26 mai 2013 7 26 /05 /mai /2013 04:07

100 ans !

 

Et à cette occasion, pour la première fois de son histoire, le « Tour de Gauloisie » à vélo démarrera, et fera 3 étapes, en « Corsica-bella-tchi-tchi »

 

Pour quelques images de ravissement : Cliquez ici !

 

Parce qu’en ce moment, c’est le tour de Corse à vélo, après celui du Rallye du même nom, celui au « mille virages » et somptueux rivages…

 

Bon dimanche à vous toutes et tous !

 

I3

 

 

PS : Merci à toute la « chaîne d’amitiés anonymes » qui me permet ainsi de vous faire voyager…

 

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28 avril 2013 7 28 /04 /avril /2013 04:09

Peut-être y rencontrerai-je « l’ami Triangle »

 

Celui qui vient de « là-bas » pour commenter jusqu’ici…

De quoi s’agit-il, sinon du très ancien projet du Maire de Calvi, ex-pédégé du CTC et toujours Président d’une des communautés de communes Balanines…

 

Le collectif d'information et d'action sur les golfs organise sa première réunion publique ce dimanche 28 avril à 18 heures à Calenzana dans la salle du « Préau », deux jours avant la visite de la présidente de l’Agence du Tourisme (ATC) qui se rendra mardi au Reginu pour rencontrer des responsables politiques locaux.

 

Cette « mobilisation citoyenne » fait suite à l'annonce d'un rapport commandé par le Conseil exécutif de la Collectivité territoriale de Corse (CTC) concernant deux projets golfiques en Balagne, à Calenzana et au Reginu, dont le coût est estimé à environ treize millions d'euros d'argent public.

 

Car plusieurs responsables de la CTC sont allés mardi dernier à la rencontre d'élus et personnalités de Balagne, afin de répondre aux interrogations suscitées par un rapport sur l'implantation possible de deux golfs dans la microrégion.

La réunion s’est tenue au Golf du Reginu à Speloncato pour éclaircir certaines interrogations

But de la rencontre : Éclaircir certains points qui avaient suscité la polémique quant au rapport portant sur la création de deux dix-huit trous en Balagne estimés à près de treize millions d'euros – une extension du Reginu et la création d'un nouveau parcours à Calenzana au pied des montagnes, pas loin de l’aéroport, sur des terrains pour l’heure couverts de maquis et de vignes.

 

D'entrée de jeu, la présidente de l'agence du tourisme (ATC) a voulu faire un mæ culpa au niveau de la communication sur ce dossier. Ensuite, le rapport en question, qui devait être présenté fin avril à l'assemblée de Corse avant d'être repoussé « probablement à mai ou juin », n'aurait pas entraîné « l'arrivée de pelleteuses dès le lendemain » s'il était adopté.

C'était une « délibération de principe » d'une étude évoquant des « pistes de réflexion », et « le président Giacobbi (du conseil exécutif) avait choisi d'inscrire ce sujet le plus tôt possible à l'assemblée pour que les élus puissent en débattre », explique Vanina Pieri.

 

Dans la foulée, la présidente de l'ATC a réfuté les accusations des dernières semaines laissant entendre qu'il y a eu une volonté de passer en force avant l'élaboration du Schéma de cohérence territoriale de Balagne (Scot) et du Plan d'aménagement et de développement durable de la Corse (le fameux « Padduc » retoqué par Santini lui-même, quand il était « aux manettes »).

« Si nous avions voulu passer en douce (…) on aurait pu continuer en sous-marin, avancer (...) et commander d'autres études », réplique-t-elle.

Drôle de façon d’être « de gôche », en effet…

Sur ce point, celle-ci rappelle que le débat sur la possibilité de créer cinq à six golfs de dix-huit trous en Corse ne pouvait pas attendre. « Il fallait en parler dès maintenant pour l'inclure dans la réflexion du Padduc. »

 

Visiblement satisfaits par ces précisions – ou en partie pour certains –, des élus et responsables locaux ont insisté sur le « besoin de transparence ».

Une fois la « forme » du dossier abordée, les débats ont tourné autour du « fond ».

La spéculation qui pourrait toucher les golfs à court ou long terme ?

« Hors de question », précise Vanina Pieri.

Les possibles menaces pour le secteur agricole ?

« Aucun agriculteur ne sera spolié », ajoute Attilius Ceccaldi, président du syndicat mixte du pays de Balagne, qui précise le besoin de faire des études sur la potentialité d'implanter des golfs dans la microrégion pour bien s'informer sur ce type de projets « techniques ».

 

Pour rassurer les personnes ayant des doutes, la présidente de l'ATC assure que la CTC, si elle vote en faveur de l'implantation de golfs, sera « maître d'ouvrage public » afin notamment de « garder le contrôle sur la stratégie touristique ».

Mardi, deux responsables de la Fédération française de Golf (FFG) avaient même fait le déplacement de Paris afin d'éclaircir quelques interrogations.

 

L'eau, par exemple ? Qu'en est-il réellement ?

« Aujourd'hui, un golf consomme 25.000 m3 par an selon la moyenne nationale », assure Pierre Lasfargue, directeur notamment de la section du développement et de l'environnement.

« Un neuf trous équivaut à la consommation d'une commune de 350 habitants », indique-t-il en précisant que « 90 % des golfs utilisent de l'eau impropre à la consommation ».

Oui, mais chez nous, elle a tellement peu de nitrate, sans même être traitée, que l’eau est potable même quand les mouflons pissent dans les rivières…

 

À ses côtés, le vice-président de la fédération, Pascal Grizot, n'a pas nié la mauvaise image des golfs, construite au fil des ans et des « mauvais projets ». Mais il a insisté pour dire qu' « un golf est un investissement durable », qui crée « des richesses au niveau de l'agglomération ».

Pour friqués qui se font des tours de rein.

 

Sur le sujet, la présidente de l'ATC avait déjà annoncé la couleur.

Les projets golfiques en Corse chercheraient l'équilibre budgétaire, avec comme mission première de valoriser le territoire, d'étaler la saison touristique.

Enfin, après environ trois heures d'échanges, la directrice du Reginu a conclu la réunion par une note à la fois cocasse et porteuse de questions.

Contrariée par des « problèmes » financiers – fin de contrats aidés, etc. –, Christiane Lanzalavi a indiqué rencontrer aujourd'hui des difficultés à faire fonctionner ce golf associatif, réalisé « sans moyens ni aides » et composé d'une centaine de membres.

Elle dit avoir fait une demande d'aide au conseil général de Haute-Corse pour l'achat d'une tondeuse usagée, sans avoir obtenu de réponse.

De quoi en rigoler…

Franche, elle a esquissé un paradoxe : « J'entends aujourd'hui que l'on veut investir des millions dans le Reginu (...) alors que je n'ai toujours pas reçu de réponse à ma demande » de tondeuse.

Sous-entendu : Avant de penser en millions, « aidez-nous à survivre ».

 

Bref, voilà bien de l’argent public qui va encore être investi pour de verts pâturages dont on peut douter de l’utilité.

À suivre.

Mais en attendant, je suis au soleil avec mes « cousins » juste pour la journée, comme de « pré-vacances » à venir, sans même à « ouvrir la maison »…

Et c’est toujours ça de pris.

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