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Les Ex-Archivés

Amis visiteurs !

Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » !
Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance !
Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite !    
En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle !
Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…
30 juin 2013 7 30 /06 /juin /2013 04:01

Et pas après-demain…

 

C’est l’exercice auquel se sont attachés les « experts » du LEAP 20 dont je reprends, sans encore leur permission pourtant sollicitée, grâce notamment à la bonté d’âme « hors-norme » de « l’Ami-Râle ».

J’avoue avoir été impressionné.

 

 

(Retour au premier post de la série).

Je vous le livre (à mes risques et périls), pace qu’il en vaut la peine, pour aborder un point-clé, justement :  

 

« 

III – LA QUALITÉ DU SYSTÈME ÉDUCATIF DE MASSE : PAIX SOCIALE ET DYNAMISME ÉCONOMIQUE A LA CLÉ

 

Il existe un autre type « d’infrastructure », c’est l’éducation des populations. Là encore le fruit des investissements dans ce domaine se récolte une génération plus tard, c’est-à-dire un quart de siècle au moins, et les dysfonctionnements se paient en retard de la même façon.

Réussir à former une population est un enjeu primordial sur le long terme et cet enjeu était clairement compris lors de la guerre froide quand Est et Ouest étaient en compétition pour avoir les meilleurs cerveaux, notamment dans les domaines scientifiques.

Depuis, cette compétition s’est élargie aux pays du monde entier.

(…)

Les ex-pays communistes avaient bâti un système éducatif de masse très performant, dont la dégradation depuis 20 ans ne doit pas cacher les succès : rapide élévation du niveau moyen de la population, formation de nombre de scientifiques de tout premier plan, etc.

(…)

 

Parmi les missions d’un système éducatif efficace, les deux suivantes sont importantes : amener toute la population au niveau nécessaire pour le meilleur fonctionnement de la société d’une part, et d’autre part détecter puis former parmi l’ensemble de la population les éléments pouvant aller au plus haut niveau possible.

La première garantit que chacun puisse jouer son rôle de citoyen et améliorer le niveau moyen, tandis que la seconde permet de former une base et des élites scientifiques, artistiques, politiques…, larges, diversifiées et de qualité.

 

Ces « élites » doivent idéalement refléter la diversité du pays et ne pas « s’auto-reproduire ». Un pays ou une région a besoin de repérer et mettre à son service les meilleurs cerveaux et talents de l’ensemble de sa population pour garantir sa performance, et doit éviter de ne pouvoir compter que sur les talents et cerveaux les mieux formés parmi le petit groupe d’élites déjà établies.

C’est là un enjeu majeur et les périodes fastueuses des pays correspondent toujours aux suites d’un effort d’éducation des masses.

 

Mais cet objectif nécessite méthode et investissement pour aller chercher dans toute la population les compétences requises et donner accès à une éducation de qualité à tous, et non seulement aux classes aisées pouvant payer des études à leurs enfants. Et c’est là le problème des États-Unis : avec une privatisation à outrance de leur système scolaire, les classes défavorisées sont exclues d’un enseignement de qualité.

(…)

 

Ne plus parvenir à offrir une éducation de qualité pour tous et au contraire la réserver aux familles les plus aisées comme aux États-Unis et ailleurs en Occident, est un danger à plusieurs titres.

D’une part, lorsqu’une partie de la population ne possède plus les connaissances et le raisonnement minimaux pour son rôle de citoyen, on aboutit à une lente déchéance de la démocratie, du sens du bien commun ou de la compréhension de l’intérêt du pays, accompagnée d’un repli sur plus d’individualisme.

D’autre part, lorsque la rupture est consommée entre des élites privilégiées et la base de la population, c’est la paix sociale qui est menacée par des mouvements de défiance d’une jeunesse en particulier qui se sent trahie et réclame in fine les mêmes privilèges d’accès à une formation de qualité.

 

L’effort inverse est entrepris depuis longtemps déjà en Asie, où l’accent est mis sur une scolarité extrêmement poussée et compétitive qui se traduit par les meilleurs résultats aux différentes évaluations internationales (PISA notamment), et par un développement rapide de leurs universités.

La Chine, la Corée du Sud, le Japon… ces pays jouissent d’une progression impressionnante en mettant leurs forces dans la bataille de l’éducation car ils savent qu’il s’agit de leur avenir.

Dans le classement PISA 2009, Shanghai, la Corée du Sud, Hong-Kong et Singapour se démarquent nettement au-dessus du lot avec la Finlande, tandis que le Japon n’est pas loin derrière.

De même, l’Inde exporte maintenant énormément de services informatiques, son taux d’alphabétisation augmente fortement, signe d’un enseignement de masse efficace.

 

Au contraire, à ce classement PISA, la plupart des pays européens (à l’exception notable de l’Allemagne), et plus généralement le monde occidental, ont vu leur score baisser. L’Europe se trouve en effet dans une position intermédiaire, avec un système encore relativement performant et accessible à la totalité de la population sans distinction de ressources, mais avec une nette dégradation ces deux dernières décennies

 

Mais la situation n’est pas uniforme en Occident : l’effondrement de l’effort d’éducation datant de plus de 40 ans aux États-Unis, contre 20 ans en Europe, c’est à une pénurie de formateurs potentiels que l’Amérique est confrontée aujourd’hui, pénalisant ainsi tout espoir de reconstruction rapide d’un système éducatif performant.

L’Europe quant à elle a encore tous les atouts en mains pour rebondir… si elle parvient à se débarrasser des militants de la privatisation de l’éducation, voire de la commercialisation de l’enseignement supérieur (la loi française en faveur de l’anglais dans les universités en fournit un exemple), du dé-financement de l’instruction au profit d’un système de reproduction des élites appuyé sur une image de performance uniquement due à un phénomène d’attractivité internationale polarisée autour de quelques établissements-phares.

 

Actuellement, aidé par la crise, tout cela se traduit malheureusement par une grande quantité de jeunes de piètre formation qui viennent grossir les rangs du chômage. En forçant le trait et en étant volontairement provocateur, une part des étudiants actuels sont devenus économiquement « inutiles » car mal formés et nourriront en outre les manifestations antisystème car, avec l’impact supplémentaire de la crise, ils constituent une « génération sacrifiée ».

Pour éviter d’amplifier le phénomène, cela montre en particulier que l’austérité ne saurait être acceptable que lorsqu’elle préserve les fondamentaux sociaux-économiques tels que l’éducation et les infrastructures.

 

Afin de relever les défis d’avenir, d’éviter des émeutes de générations sans formation solide, et de créer les conditions d’une démocratie européenne vivace, une éducation de masse et de qualité est indispensable.

Et l’Europe dispose d’un atout avec le programme Erasmus qui permet de bénéficier de toute la diversité européenne et d’apprendre des autres pays. Une coopération renforcée au niveau européen sur ce sujet, avec une émulation bienvenue entre pays, pourrait permettre de redresser la barre.

 

Bref, il ne faut plus attendre pour se lancer dans la course à l’éducation, les pays émergents sont déjà partis. »

 

Voilà qui est parfaitement juste, bien vu et, pour ne rien gâcher, bien documenté.

Merci !

 

Merci parce que c’est bien ce que nous voyons jusque dans nos rues, où s’entre-tuent des jeunes générations pro ou anti (faf ou mariage pour tous), parfois « éliteuse » (le jeune Clément par exemple), sans avoir pour autant les prérequis d’une intégration réussie dans un tissu social fait traditionnellement de respect et d’esprit d’ouverture.

Lui en est mort, d’autres s’enferment, s’isolent.

 

Je résume : Songer (parce que tout est lié),

À diversifier l’activité économique ;

À préserver les infrastructures ;

À former sa jeunesse (et les futurs formateurs).

Les trois clés des succès d’après-demain.

 

Et que fait-on donc dans mon beau pays que j’aime tant ?

 

– On ferme les PME à tour de bras, on écrase les TPE sous la bureaucratie, on étrangle les consommateurs par l’impôt et on ne jure que par les ETI et les Grandes-entreprises…

Quinze ans qu’on n’exporte pratiquement plus rien que du vin et des produits de luxe, avec quelques avions et quelques armes & munitions…

En revanche, même nos chaussettes sont importées, notre acier ne nous appartient plus, notre industrie mécanique est cernée de toutes parts par des normes « hors-norme ».

Et la seule chose qui nous tue mais qu’on ne parvient pas à exporter, c’est notre administration pléthorique : Personne n’en veut pour son propre bonheur !

C’est qu’il doit y avoir une raison.

 

– En revanche, on tue aussi nos infrastructures avec des délires non-financés (ces ronds-points inutiles, ces radars-automatiques, qui feraient mieux d’aller financer des logements sociaux neufs) par des normes absurdes comme ces bâtiments publics à rendre accessibles à tous les handicaps.

L’autre fois, je me suis bidonné : 2 millions de travaux pour poser 2 ascenseurs dans un lycée vétuste de la région et recevoir, parmi les 1.200 lycéens 6 personnes à mobilité réduite à la prochaine rentrée.

Merde, ils ne pouvaient pas prévoir de déplacer les classes concernées au rez-de-chaussée et refaire la plomberie et l’éclairage vétuste pour ce prix-là ?

 

– Quant à la formation de notre jeunesse, non-contant de remettre 60.000, « personnel » et non pas professeurs, financés sur les réductions d’effectifs des missions régaliennes (défense, diplomatie, administrations centrales déconcentrées), plus 10.000 postes supplémentaires pour libérer 1.891 ETP de temps syndical en vue de faire passer la pilule, à la fois de la réforme des rythmes scolaires et de la nouvelle « morale laïque & Républicaine » imposant la « théorie du genre » comme d’un évangile sacré, on en verra les dégâts dans 20 ans !

Parce qu’il faut vous dire, que non seulement, 200.000 enseignants ne sont jamais devant leurs élèves, que même « Luke-Ferrite », qui en était un, parlait déjà de plusieurs dizaines de milliers dans son cas payés à « glander » … ailleurs !

Lui s’est fait virer de son statut « payé-à-ne-rien-foutre », mais il est le seul, jusque-là.

 

Je vous demande un peu : Quand tous ces braves gens-là arriveront devant leurs propres élèves de la génération suivante, ils vont leur apprendre quoi pour n’avoir rien appris eux-mêmes ?

Ah si ! Qu’on peut être « homme-bio », mais « femme-dans-sa-tête » et avoir des tendances « lesbiens » pour n’aimer que les femmes-homos-dans leur tête !

 

Et on veut que ça roule mieux ainsi ?

Vivement les vacances, tiens !

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29 juin 2013 6 29 /06 /juin /2013 04:04

Et pas après-demain…

 

C’est l’exercice auquel se sont attachés les « experts » du LEAP 20 dont je reprends, sans encore leur permission pourtant sollicitée, grâce notamment à la bonté d’âme « hors-norme » de « l’Ami-Râle ».

J’avoue avoir été impressionné.

 

(Retour au premier post de la série).

Je vous le livre (à mes risques et périls), car il en vaut la peine :  

 

« 

II – ENTRETIEN ET MODERNISATION DES INFRASTRUCTURES : CONDITIONS SINE QUA NON DU REBOND ECONOMIQUE

 

Roosevelt ne s’y était pas trompé avec une partie de son New Deal orientée vers l’amélioration des infrastructures. Des infrastructures de qualité sont en effet un préalable pour un avenir économique radieux. Notre propos concerne en particulier les pays « développés » qui pourraient être tentés de se reposer sur leurs lauriers et de se satisfaire de leurs équipements souvent issus des Trente Glorieuses, tandis que la croissance économique des pays émergents s’accompagne naturellement d’une amélioration de leurs infrastructures. Et nous entendons le terme « infrastructure » au sens large, des routes aux centrales électriques, des aéroports aux habitations ou aux usines.

 

De même que l’Angleterre, en tant que première puissance industrielle, s’est retrouvée handicapée par des infrastructures vétustes à partir de la moitié du XXème siècle, les États-Unis, l’Europe en général, la Russie et la Chine courent le risque, s’ils n’y prennent pas garde en maintenant l’effort d’entretien et de modernisation de leurs infrastructures, que de facteur de développement à la seconde moitié du XX ème siècle celles-ci deviennent un frein à leur dynamisme économique au XXIème siècle.

 

Bien sûr, il est naturel que la construction d’infrastructures soit facilitée en temps de vaches grasses comme les Trente Glorieuses, grâce à des investissements abondants. Et c’est un signe fiable que la forte croissance de la période 1990-2005 aux États-Unis a été « virtuelle » (tirée par la finance, pour la finance), car celle-ci s’est accompagnée d’une nette dégradation des infrastructures américaines. En effet, leur état est aujourd’hui préoccupant et n’augure rien de bon pour l’avenir du pays. C’est un avertissement clair en direction des pays européens qui n’ont pas connu cette dégradation mais pourraient être tentés de sacrifier leurs infrastructures sur l’autel de l’austérité.

 

Aux États-Unis, (…) 75 % (des centrales nucléaires) présentent des fuites radioactives, ou l’effondrement d’un pont défectueux dans l’État de Washington, ou encore l’explosion d’une usine au Texas, les exemples récents ne manquent pas pour souligner le piètre état des équipements US.

Cela résulte d’une absence d’entretien depuis de longues années, au point que la sonnette d’alarme est tirée par de nombreuses personnes.

Dans le seul État de Washington, plus de 700 ponts sont dans un état pire que celui qui s’est effondré en mai ; selon la Federal Highway Administration, le quart des 600.000 ponts des États-Unis sont déficients.

Des études datant de 2011 montrent que le coût de ces infrastructures déficientes aux États-Unis est d’au moins 200 milliards de dollars par an. »

 

Aucun réacteur n’a moins de 10 d’existence aux USA et 15 ont plus de de 40 ans d’âge.

(…)

 

« En Europe des plans de rénovation de l’immobilier sont sur les rails depuis longtemps, notamment au niveau de l’efficacité énergétique des bâtiments (mais vont connaître un coup d’arrêt en « Gauloisie-trisomique » avec les mesures présentées par « Sicile-le-Flot-Vert », nous y reviendrons…).

 

Rien de similaire n’existe au niveau national aux États-Unis et la qualité du bâti laisse souvent à désirer. Le réseau électrique n’est pas en meilleur état, où est en cause la multiplication des acteurs privés pour lesquels l’entretien des lignes est un coût à éviter.

On pourrait multiplier les exemples, et rappeler que les tristes chocs de Katrina et Sandy auraient été moins dévastateurs si l’on s’était occupé de construire les infrastructures adéquates (digues à New York, fils électriques enterrés, etc.).

(…)

Les coupes budgétaires automatiques ont encore réduit le budget alloué à l’entretien des infrastructures, tandis que le blocage politique à Washington et la piètre situation économique ne laissent pas de place pour une embellie dans un avenir proche. Les municipalités qui ne sont pas en faillite doivent resserrer leur budget.

Dans un pays où l’initiative privée est primordiale, les ménages n’ont plus l’argent nécessaire pour pallier les déficiences publiques, ou ne serait-ce que pour rénover leur habitation.

(…)

 

Le chiffre cité ci-dessus de 75 % de réacteurs ayant des problèmes aux États-Unis est en effet éloquent pour un pays jugé comme l’un des plus avancés. Ce sont des équipements qui, une fois construits, doivent être régulièrement entretenus, ce qui coûte très cher.

Se posent alors plusieurs questions : si les États-Unis ne sont pas capables d’entretenir leurs centrales, quid des autres pays moins riches qui en construisent ou en ont construit récemment ?

Quel est ce pari que tout le monde fait sur un avenir à plusieurs décennies dans lequel aucun risque de dégradation de l’efficience des États n’est envisagé ?

Est-il raisonnable de couvrir un pays émergent comme l’Inde, dont l’avenir reste tout de même largement incertain (comme pour tout le monde quand on parle en décennies, voire en siècles), de centrales nucléaires ?

Avec une crise qui réduit les marges de manœuvre financières, peut-on poursuivre un entretien de qualité ?

Tchernobyl puis Fukushima ont montré qu’un problème survenant dans un pays a des conséquences mondiales.

Quelle est alors la pertinence des législations nationales ?

À défaut de percée technologique, une instance de régulation mondiale semble ainsi indispensable.

Se pose aussi le problème de la responsabilité en cas d’accident : Fukushima l’a montré, un exploitant privé n’a pas les reins assez solides et doit être secouru par l’État, est-il donc légitime de laisser l’exploitation à une entreprise privée ?

Tant de questions qui montrent les défis que pose la nécessité d’un entretien de haut niveau d’infrastructures complexes.

 

Une dégradation trop prononcée des infrastructures, signe d’un pays qui vit sur ses acquis (…), limite fortement la possibilité de se réindustrialiser correctement ; or la capacité productive doit être le vrai moteur de l’économie depuis que la crise a remis la finance à sa place.

Mais c’est un investissement de long terme dont l’échelle de temps se mesure en décennies, de même que la dégradation des infrastructures est un mal sournois qui ronge une économie en plusieurs décennies.

 

Le cas des pays émergents est singulièrement différent puisque leur dynamisme économique leur permet « naturellement » d’améliorer leurs infrastructures, condition nécessaire pour poursuivre leur développement.

On notera de plus qu’un effet secondaire, celui-là éventuellement positif, de la « bulle des émergents » pourrait être d’avoir apporté l’argent nécessaire pour investir dans les infrastructures.

Lorsque ce ne sont pas des centres commerciaux ou des immeubles sans valeur qui ont été construits, mais des routes, des chemins de fer ou des usines, ce sont des équipements utiles.

Sans doute ceux-ci ne sont-ils pas encore pleinement utilisés à cause de la crise, mais ils seront prêts à servir dans les cinq à dix ans qui viennent. Dans le même registre, on peut penser par exemple à l’Espagne où le réseau ferré à grande-vitesse, le réseau d’éoliennes, les routes et autoroutes ultra-modernes, etc., construits en plein boom économique, sont actuellement surdimensionnés, mais pourront servir de plate-forme de relance économique au pays au cours de cette décennie… si tout cela a été entretenu d’ici là.

L’Afrique bénéficie aussi des investissements chinois (certes non désintéressés) qui permettent d’améliorer utilement les infrastructures de ce continent. »

 

Là encore, le retournement de veste reste assez spectaculaire : Pour être des « spécialistes » de l’analyse systémique appliquée, les « experts » du LAEP 2020, artisans, théoriciens et courtisans d’un « libéralisme-économique » de bon aloi, s’en retournent vers un keynésianisme Rooseveltien « pur-jus » !

Assez extraordinaire, finalement.

 

Car globalement, l’analyse systémique s’accommode parfaitement de la Liberté des acteurs économiques, sociaux, politiques et même syndicaux, et vous explique, en long, en large, en travers et dans les grandes-profondeurs, que tout système « contraint » finit par soit exploser en plein vol, soit distille ses « contrepoisons » pour se libérer et reprendre son allure et cap « naturel ».

Je résume, n’est-ce pas : C’est plus compliqué que ça, bien évidemment.

 

Eh bien, pas du tout, pas du tout.

Non seulement, il faudrait veiller à se diversifier, mais il faudrait aussi veiller au renouvellement des infrastructures…

Sous l’autorité de quel Léviathan ?

Et avec quel argent ?

 

Bé justement, la faute au monde de la finance d’où il ne ressort rien pour l’économie réelle (ce qui d’ailleurs est strictement la conséquence des réglementations coercitives et empêche l’inflation de dévorer ses enfants) !

Attendez, mais c’était anticipé, justement et les allemands ont encore peur que ça dérape sauvagement sans prévenir…

 

Suite à plus tard…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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27 juin 2013 4 27 /06 /juin /2013 04:04

Et pas après-demain…

 

C’est l’exercice auquel se sont attachés les « experts » du LEAP 20 dont je reprends, sans encore leur permission pourtant sollicitée, grâce notamment à la bonté d’âme « hors-norme » de « l’Ami-Râle ».

J’avoue avoir été impressionné.

 

Je vous le livre (à mes risques et périls), mais il en vaut la peine :

 

« Le monde en 2030 – Diversification économique / Entretien et modernisation des infrastructures / Éducation de masse :

Trois critères pour anticiper la capacité de rebond post-crise d’une économie et son avenir à moyen-long terme

 

(…) Il est important de ne pas oublier les tendances de fond qui façonnent une société sur le long terme, c’est-à-dire sur plusieurs décennies (20 à 30 ans).

(…)

Trois critères importants pour les décennies qui viennent :

– La diversification de l’économie des pays qui permet d’être moins dépendant de la conjoncture mondiale et plus robuste (nous pensons notamment aux pays exportateurs de matières premières) ;

– La qualité des infrastructures, condition nécessaire pour accompagner un développement économique soutenu ;

– La qualité du système éducatif qui se concentre sur l’essentiel d’un pays, à savoir sa population, et qui est primordial quand on envisage l’avenir à 20 ou 30 ans.

(…)

 

I – DIVERSIFICATION ÉCONOMIQUE : GAGE D’AVENIR ECONOMIQUE CONSOLIDÉ

 

De nombreux pays émergents essaient de diversifier leur économie pour être moins dépendants des variations de certains secteurs (matières premières notamment), tandis que d’autres se voient contraints d’opérer un étrange recentrage de leur économie sur un secteur principal.

 

C’est en général la présence de matières premières qui est la source d’une absence de diversification. Les pays pourvus en pétrole, gaz ou autre matières premières, comme par exemple l’Australie, le Nigéria, le Brésil, la Russie, le Venezuela, l’Algérie, ont souvent choisi la solution de facilité au cours des dernières décennies et ont développé presque exclusivement ce secteur aux dépens d’autres secteurs économiques. Tant que la demande internationale est soutenue et les prix intéressants, c’est en effet une solution très lucrative.

Mais les finances du pays souffrent lorsque les prix baissent, au point de mettre en danger les économies nationales. De plus, ce sont des investissements lourds et, lorsque la situation internationale est moins propice, changer d’orientation demande des efforts et un temps considérables.

Plus généralement, c’est même une certaine dépendance aux exportations qui peut être dangereuse lorsque la conjoncture mondiale se retourne, comme en témoignent par exemple le Nigeria, où le pétrole représente 80 % des revenus fiscaux, le Venezuela il représente 85 % des bénéfices à l’exportation, ou en Algérie les secteurs pétrolier et gazier constituent 98 % des exportations, etc.

Voire les exportations de biens par la Russie en 2010 : le pétrole et le gaz sont à la base des deux tiers des exportations.

 

Même lorsque les dollars coulent à flot, comme actuellement grâce à la Fed, cette dépendance aux exportations a l’inconvénient de transférer à ces pays des bulles de crédit en tout genre, formant ce qui est désormais appelé la « bulle des émergents », notamment en Malaisie, en Thaïlande, au Chili, au Venezuela et dans les BRICS (Chine principalement mais aussi Russie),

Ainsi, une trop forte dépendance met à mal la stabilité d’un pays qui se retrouve à la merci de la demande internationale, des immenses variations des prix sur les marchés et des variations du dollar tant que celui-ci reste la devise de paiement pour ces matières premières.

Ces secousses, dues notamment au (non-)système monétaire international qui est le cœur du problème mondial et qu’il faut absolument abandonner un pilier unique constitué par le seul dollar, anéantissent tout espoir de stabilité sur le long terme dans les pays concernés.

On le voit d’ailleurs aux tensions et dissensions qui se font jour au sein de l’OPEP et qui hypothèquent la raison d’être de l’organisation : s’accorder entre pays producteurs de pétrole pour pouvoir peser sur le marché.

 

C’est la raison pour laquelle la Chine, l’Inde, l’Afrique et l’Amérique du Sud, en particulier, cherchent actuellement à sortir de ce « piège » en diversifiant leur économie.

La Chine qui est encore très dépendante de ses exportations, sait que la stabilité sociale du pays repose fortement sur la capacité du gouvernement à faire profiter la population de la croissance économique du pays, c’est pourquoi elle a entamé une diversification de sa production afin de la tourner aussi vers la consommation intérieure et non seulement vers l’exportation.

 

À la lecture de ce qui précède, on pourrait croire que ce problème est l’apanage des pays émergents. En réalité, si ceux-ci essaient de se sortir de cette situation, les deux superpuissances du monde d’avant 1990, les États-Unis et la Russie, ont étrangement pris le virage inverse.

La Russie ces dernières années a misé de plus en plus sur le gaz et le pétrole pour dynamiser son économie. Et, avec la remise en place graduelle d’une finance désormais incapable de tirer l’économie, les États-Unis eux aussi misent tout sur la « révolution » du gaz de schiste, n’ayant plus pour seul « rêve » désormais que de devenir une nouvelle Arabie Saoudite… sans avoir les mêmes atouts.

 

Pour suivre ce critère sur la décennie à venir, il s’agit donc de surveiller les efforts entrepris par les différents pays pour diversifier leur économie afin de la rendre plus robuste et moins dépendante de l’extérieur.

(…) »

 

Voilà une bonne façon de prendre « un peu de hauteur ».

Ce qui est particulièrement comique, de mon seul point de vue pour l’heure, c’est qu’il me semble que l’on prend ainsi à contre-pied, dans une belle girouette, la pensée unique du moment pour se retrouver, à peu près exactement sur des positions « antimondialistes » !

 

Halte au commerce international, pourrait-on presque lire entre les lignes de ce beau laïus, non dénué de bon sens.

Assez extraordinaire, finalement, alors que les mêmes n’ont pas cessé de vanter la « globalisation » durant plus d’une demi-décennie.

 

Retournons « cultiver nos jardins » à la mode de Candide (celui de Voltaire), cessons de tenter de nous enrichir en spéculant sur les besoins d’autrui (et de pays tiers) : Il n’est pas bon de ne « tirer » son économie que ce sur quoi on est le meilleur (en l’occurrence l’exploitation des matières-premières) : DIVERSIFIONS !

 

Et pour la seule raison que le monde de la finance et des devises n’a pas fait sa révolution copernicienne en restant, encore et encore au stade d’un vaste marché de dupes autour du « roi-dollar ».

 

C’est vrai que pour ceux qui étaient nés à l’époque, souvenons-nous du premier choc pétrolier : Les prix du brut triple d’un seul coup (+ 70 % de la valeur nominale du baril à l’export et diminution de 5 %/mois de la production, le tout après le pic de production des USA de 1971 et l’abandon du système de Bretton Woods) et un embargo total vers les pays « ennemis », en vue de libérer le « Golan ».

Personne n’a tenu, plus de 5 mois et il a fallu rouvrir le robinet du pétrole rapidement après coup.

Payer le triple ?

Pas de problème, mais en monnaie de singe.

Résultat, il n’y aurait pas l’avalanche de taxes à la pompe, le litre de super coûterait deux fois moins cher aujourd’hui dans mon pays qu’en 1972.

 

Il fallait environ 15 minutes de SMIC brut pour acheter un seul litre de carburant raffiné TTC, il en faut désormais à peine 11, toujours TTC largement augmentées, et sur autoroute…

Cherchez donc qui est dupe de qui !

 

 

 

Suite à plus tard…

 

 

 

 

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16 septembre 2012 7 16 /09 /septembre /2012 04:02

Doit-il être décliné en « Gauloisie-feignasse » ?

 

Après nous avoir fait un peu trembler, un peu seulement, durant la semaine, je reviens sur quelques réflexions personnelles nées cet été.

L’Allemagne et son insolent modèle dont on nous a bassinés les oreilles durant un demi-quinquennat – après nous avoir bassinés avec celui de l’Angleterre au bord de la faillite juste avant – mérite-t-il tous les éloges dont on l’encense ?

C’est la question du week-end qui m’a taraudé durant « mes estives », face à mes levers de soleil-sur-golfe estivaux.

 

C’est que les succès de l'Allemagne à l'exportation sont prodigieux, rivalisant pour la première place avec la Chine.

Sa réussite économique et sociale est admirable, avec un taux de croissance plus élevé et un taux de chômage plus faible que celui des partenaires européens et nord-américains du G7.

La baisse spectaculaire du coût du travail dans le cadre des réformes Hartz du chancelier Schröder en 2003-2005 a été pour beaucoup dans cette performance nous a-t-on raconté.

Aussi comprend-on que les Allemands passent volontiers de ce constat d'excellence à la proposition qu'il s'agit d'un modèle économique et social, voire moral, d'un « faites comme nous », dont le nouveau traité européen MES est en partie la traduction.

 

Pourtant, l'Allemagne ne semble pas être un modèle dans le sens habituel de ce mot, car la politique suivie par ce pays depuis moins de dix ans n'est ni reproductible à grande échelle, ni enraciné dans la durée.

D’abord, ils reviennent de très, très loin avec la disparition de la République Démocratique et populaire de l’Est.

À devoir absorber quantité de « grands-écarts », économiques, sociaux, démographiques et autres, tout seul comme des grands.

 

Et puis quand l’opération fut terminée, lorsque le chancelier Schröder a engagé le processus de flexibilisation du marché du travail, de modération salariale et de réforme de la sécurité sociale, l'Allemagne, avec l'appui de la « Gauloisie-du-Chi », elle a combattu les effets immédiatement récessifs d'une politique d'austérité en s'affranchissant dès 2002 du pacte de stabilité européen limitant le déficit budgétaire à 3 % du PIB.

Il ne faut pas l’oublier : Leurs « vertus » budgétaires ont eu des limites…

Dans les quatre années suivantes – avant donc la crise de 2008 –, la dette souveraine allemande passe ainsi à près de 70 % du PIB.

Inutile de s'étendre sur l'impossibilité actuelle de renouveler ce « donnant-donnant » entre ajustement structurel dur et augmentation rapide des dépenses publiques.

Ce n'est d'ailleurs pas ce à quoi nous invite l'Allemagne actuelle qui préfère oublier le manque de vertu budgétaire qui a sous-tendu le succès des réformes Hartz.

D’autant que le succès « macro-économique » s’est aussi traduit par une fragilisation « micro-économique » en laissant nombre de citoyens sur les bas-côtés.

Mais de ça, on n’en parle pas trop, ne voulant voir et montrer que le meilleur profil…

 

De façon plus large, l'Europe, comme la planète, ne peuvent portant pas viser la généralisation d'économies tirées par les seules exportations : Il faut bien qu'il y ait des pays commercialement déficitaires qui achètent les productions excédentaires, chinoises ou allemandes pour que ça fonctionne. Cela n'empêche pas que tel ou tel pays de l'Union reprenne le schéma allemand, mais il serait déraisonnable de tenter d'en faire le modèle unique pour la zone euro.

 

La durabilité du choix allemand est également sujette à caution.

Le Japon, naguère hyper-exportateur, montre ce à quoi l'Allemagne pourrait ressembler dans dix ou quinze ans.

En témoigne d’ailleurs une démographie défaillante avec une réduction graduelle de la population active au profit des retraités (avec un taux de fécondité d'à peine 1,4 dans les deux pays), qui ressemble si fort à notre situation des années 80 à 2000 et plombe comme ailleurs, le « modèle social » à moyen terme.

En parallèle, l'avantage comparé manufacturier est érodé à la fois par le poids de la démographie et par la montée des émergents dans la chaîne de valeur, mouvement aggravé par les choix énergétiques des deux pays.

Je rappelle que tous les deux, désormais et unilatéralement, tournent le dos aux « énergies d’avenir » (en tout cas vues de ce côté-ci du Rhin) que sont les chaudières nucléaires, faisant redouter une récession malthusianiste en terme d’énergie pourtant indispensable à la bonne santé d’une économie triomphante, ses entreprises et ses foyers…

 

Plus fondamentalement, certains font remarquer que l'Histoire tend à donner le premier rang aux ensembles commercialement déficitaires, financièrement et culturellement excédentaires : L’empire britannique au XIXème siècle, États-Unis au XXème.

Notez aussi que c’est également une question de « monnaie dominante » du moment.

Les pays dont le bien-être et la puissance dépendent de la propension d'autrui à importer leurs biens n'ont pas connu le même succès : Allemagne de Guillaume II avant 1914, Japon de Hiro-Hito avant Pearl-Harbour, pour cette raison... monétaire.

Or, nous avons désormais une monnaie en voie de domination, l’Euro, qui résiste aux attaques féroces du monde anglo-saxon depuis une décennie…

 

En somme, l'Allemagne ne devrait peut-être pas présenter ses performances remarquables comme un « modèle de réussite » et de « vertu à imiter », mais se considérer comme un pays dont l'économie et la société sont très largement sui generis.

Pour éviter tout malentendu, qu’on n’en déduise surtout pas que l'absence d'exemplarité de l'Allemagne dispense notre pays des réformes qu'appelle sa périlleuse situation économique face aux défis de la mondialisation.

 

Mais peut-être conviendrait-il plus certainement que nous ayons une démarche similaire, à savoir sui generis.

 

1 – L’Allemagne pourrait nous inspirer, peut-être et néanmoins, quant aux divers échelons du pouvoir, fortement régionalisé chez eux, fortement centralisateur chez nous.

Mais il faut noter que nous sommes « plombés » par nos 36.000 communes qu’il en devient infernal de sauter le pas des « communautés de communes » et même des pôles transverses interdépartementaux …

Le département, cette institution napoléonienne remarquable quand on se déplaçait à cheval, est devenue parfaitement désuète à l’ère du TGV ou de l’automobile.

Quoique si l’on suit les « Déclinistes » décriés au printemps dernier ici-même, on finira tous sur un vélo…

 

Notez que la tentative de réforme de la fiscalité locale, laissée au milieu du gué par « Bling-bling » qui n’a vraiment qu’à peine transférer de la Taxe professionnelle sur deux âneries, sans toucher au reste (taxe d’habitation, taxes foncières, taxes sur les transactions immobilières, les surfaces commerciales, imperméabilisées et tant d’autres), étaient peut-être la bonne voie, mais est restée largement insuffisante.

Il faudrait à « François III » et ses équipes de reprendre le chantier.

Comme ceux-ci n’ont pas vraiment de « vision », on risque de perdre quelques années.

 

2 – Les dépenses publiques : On ne le dit pas assez, mais outre la simplification de l’impôt en Allemagne, antérieure aux réformes Hartz, l’essentiel des « gains » de performance a été gagné sur les efforts d’économie sur les dépenses.

Dans les entreprises, certes et c’est surtout ce qu’avance notre patronat, argutie reprise dans les discours sur la « compétitivité », mais aussi dans les budgets des länder et au niveau fédéral.

Et là, tout le monde oublie…

On se contente de « geler » les budgets !

La réduction du périmètre d’intervention du secteur public a été pourtant le pivot dogmatique qui a conduit à la victoire la chancelière « Mère-Quelle ».

À l’inverse de chez nous et que même ce n’est pas fini !

 

Serions-nous capable vraiment de nous engager dans ces deux voies ?

Une réduction comptable de la dépense publique, fortement encadrée, associée à une délégation générale de compétence vers les régions de tout ce qui n’est pas « régalien » ?

Sur place, ils savent mieux que quiconque où sont les nécessités et priorités, normalement.

En Alsace, on a même un système de sécurité sociale mutualiste qui survit à l’équilibre et à la grande satisfaction de tous depuis la fin de la première guerre mondiale, pendant que le nôtre, bâti après le fin de la seconde guerre mondiale accumule les déficits depuis de nombreuses années !

À quoi sert la solidarité-nationale, dans ces conditions-là, au juste ?

 

Des pistes qu’il me semble pouvoir être empruntées à nos voisins pour créer un « modèle » nouveau « que le monde entier nous envierait ».

Mais je crains qu’il faille patienter un ou peut-être deux quinquennats tellement la culture du centralisme de « Gauloisie » tente désespérément d’imposer une culture égalitaire jusque dans ses moindres normes, là où le fédéralisme allemand joue des cultures transverses et s’accommode fort bien des « différences ».

 

Un modèle ?

Oui.

Allemand ?

Je ne crois pas, parce qu’on peut faire mieux pour nos gamins…

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5 septembre 2012 3 05 /09 /septembre /2012 04:32

Comme tous les ans,

 

J’emmène « ma nichée » sur la terre de ses ancêtres, en « Corsica-Bella-Tchi-tchi ». Disons que c’est un rite parmi quelques d’autres.

Qui vaut ce qu’il vaut, mais pas plus. Ni moins d’ailleurs.

Comme tous les ans, je me tamponne plusieurs voyages depuis les étages pour remplir mon « tas de boue à roulettes » d’un bon mois de « nécessités-indispensables », à en mettre partout, même dans les endroits les plus improbables : J’ai ainsi découvert un nouveau vide-poches en voulant régler mes phares avec la molette adéquate…

Ça ne fait que deux ans que j’ai mon nouveau « tas de boue à roulettes » et je ne maîtrise pas encore totalement le régulateur de vitesse, ni manifestement découvert tous ses secrets, mais je ne désespère pas pour autant…

Cette année, j’ai pris la précaution d’envoyer « ma petite sœur » dans sa belle-famille à elle, assez loin de tout, aux confins de la civilisation grecque, là où le câble ne passe pas et les téléphones portables coûtent la peau du dos, face à la Turquie, histoire d’éviter qu’elle rameute toutes ses copines sur les routes et justement sur mon parcours putatif : Je me méfie, elles sont toutes folles de mon corps !

C’est comme ça.

Et ça provoque des embouteillages, puisque chacune pousse ses propres copines sur les mêmes routes, et leurs chauffeurs attitrés prennent assez bêtement la même route à des horaires variables : Il doit y avoir un pari avec quantité d’argent en jeu pour celle qui ramène un autographe ou une empreinte digitale sur un bout de papier qui attesterait qu’elle m’a croisée, je ne sais pas.

Bref, comme tous les ans, un monde fou et pas loin de 750 km d’embouteillage.

En plus, ça a eu commencé dès trois heures du matin, m’a-t-on affirmé…

 

D’ailleurs, cet été, ça a eu été l’enfer : Avec mon physique exceptionnel de jeune-premier à l’œil lubrique, ce n’est déjà pas commode de ne pas provoquer d’émeutes sur la voie publique, au point que je suis obligé de me taillader la caouane tous les matins en me rasant, mais là, ce fut dantesque.

Figurez-vous que ma ressemblance physique (en mieux) avec « François III », en mieux parce que je suis plus grand, plus beau, plus gros, plus intelligent et plus tout, à chaque « étape-pipi », je me suis fait agresser par les regards de tout l’alentour et j’ai dû serrer quelques pognes en recevant les encouragements de la population hagarde de « normalité » : Je ne comprends pas, ils savaient tous que « j’étais » en partance par le TGV à Fort-Brégançon et sans bagage à la main en plus !

Du coup, j’ai acheté une pipe du côté d’Avalon, ostensiblement portée entre les dents derrière mon volant : « L’autre », le capitaine de pédalo, il ne fume pas !

Bé ça n’a pas suffi.

Alors pour le retour, j’ai décidé de me laisser pousser la moustache – qui se trouve être au moins aussi rousse que celle de « mon gardien », invraisemblable ! – et ça eut été plus facile de rouler, quoique ma petite-sœur harcelée par ses copines, elle a eu le temps de rentrer au bercail, ce qui ne m’a pas simplifier la vie…

Comme en plus, les deux derniers jours, j’ai eu droit à des ondées démentes sur le sol et sous le ciel des ancêtres de « ma nichée », même qu’il a neigé sur le Monte Cinto (et veuillez prononcer « Tchine't »), la traversée du retour, ça a eu été orage, tangage, roulage et donc « vomissage ».

Pas frais le lendemain pour faire 947 km avec des dingues tout du long de la route.

L’avantage des « dingues-sur-la-route », c’est qu’ils créent des accidents. Du coup, ils créent des bouchons et toutes les « folles-de-mon-corps », elles ont été coincées dans pas loin de 100 km de bouchon. Et leurs chauffeurs attitrés ne sont pas venus m’enquiquiner devant mon pare-chocs : Impeccable !

L’inconvénient, c’est qu’il vaut mieux les avoir derrière soi que devant. Donc filer plus vite que le vitesse réglementaire.

Y’a bien un kon que je laissais de temps en temps prendre un peu d’avance quand il tentait de me rattraper, mais pas dix fois, mais bien 20, ça ne loupait pas, il se rabattait sur ma file autorouristique et ralentissait qu’il fallait que je le dépasse à nouveau.

Dukon de 75, va !

 

Bref, comme tous les ans, j’ai le plaisir le passer la Gariglia avant que le soleil ne se lève depuis l’Italie.

Pas comme tous les ans, je sors pour une fois dans les premiers du garage du ferry. Et ça a eu roulé tel que pour 102 kilomètres, je me suis retrouvé arrivé avant même que les rues ne s’animent sous l’écrasante chaleur locale (18 à 22°C dans la nuit, 31 dès le soleil levé, 35 à 39 dans la journée, pas un pet de vent, pas un nuage sauf durant 3 jours et de l’eau de mer entre 26 et 28° C : Une merveille !).

Alors que d’habitude, il faut pas loin de trois plombes…

Ce qui fait que j’ai assez peu profité du jeu des nuées de l’aurore sur les montagnes.

Mais en revanche, les forêts de grues, les bâtiments nouveaux qui ont poussé durant l’hiver, je n’ai pas eu le temps de les compter : Trop nombreux.

(Mais j’ai pu repérer 5 étoiles filantes superbes et autant de satellites…)

Car ça bétonne sévère le long des côtes.

Même devant mes fenêtres, ils ont réussi à bâtir une sorte de prison, murs gris bétonnés, petites lucarnes et barreaux nombreux aux terrasses, qu’ils prénomment « résidence de prestige » !

Et ça gâte la beauté du paysage en plus…

Infâme.

 

C’est que lois montagne et littorale obligent !

Il faut vous rappeler du passage de « Tonton Yoyo » à l’hôtel Matignon, lors d’une époque reculée : C’était il y a longtemps, vous n’étiez peut-être pas nés, mais moi je me souviens.

Peu avant, « Le meilleur d’entre nous », celui qui a raté son destin, à savoir « Jupette », il est le premier ministre de ce pays-là. Le rythme des réformes va bon train pour « détricoter » 14 ans de « mythe-errant-disme », heureusement hachés-menus par deux cohabitations du RPR.

Pépère, il nous dissout à froid l’Assemblée Nationale, estimant que pire que pire, il n’avance pas et que ça ne va pas s’améliorer : Reculade sur la réforme des retraites (déjà), de la séku, de l’enseignement, des territoires etc. C’est la rue qui gouverne et quand il nous fait faire des économies sur l’impôt sur le revenu, en réalité elles sont effacées par les fiscalités locales : L’État enfle toujours et encore démesurément…

On a l’habitude.

Du coup, « Tonton Yoyo » se retrouve aux manettes du pays et commence son œuvre de sape de l’économie du pays qui poussera tant d’entreprises à fermer et beaucoup d’autres à aller faire des profits sous d’autres horizons : C’est marqué comme ça dans les livres d’Histoire, je n’y peux rien.

 

Mais entre deux, il promet aux élus Corsi un « statut spécial » et local, réforme de réformes d’un délire qui date de 40 ans et initié par « Gastounet-de-Faire » (on en a eu des pleines pages du 40ème anniversaire dans les journaux locaux, rappelant même que l’ATC a été obligé un temps de demander sa dissolution pour cause de scrutin à la proportionnelle, rendant l’institution incapable de voter quoique ce soit, même pas son propre budget : Avis aux konnos qui ne jurent que par la proportionnelle !).

À condition que les mêmes, ils soient capables de pondre un laïus cohérent sur le développement de l’Île de Beauté et de rentrer dans le rang des lois de la République avec de larges aménagements.

On se souvient ainsi des fameux débats, non pas sur la Burqa, mais sur les limites de compétence de l’ATC et du CTC (l’assemblée et l’exécutif locaux).

Globalement, trois forces politiques en place : Les bétonneurs de droâte, les bétonneurs de gôche et les nationalistes, traditionalistes, pastoraux, écolos et racketeurs de l’impôt nationaliste sur les bétonneurs…

Ces derniers ont tendance à réclamer la corsisation du pays, les emplois réservés, la langue, les traditions et la défense des espaces exceptionnels et traditionnels. Et d’en empocher les dividendes du racket local aux bétonneurs.

 

Les premiers ont quelques perles en portefeuille et s’opposent aussi aux autorités étatiques quand il s’agit de « bétonner-riche », adeptes qu’ils sont d’un tourisme « d’élite et de luxe » dégoulinant.

Quant aux autres, ils sont adeptes du « bétonnage de pôvre », de masse, histoire de faire vivre les locaux pendant une seule saison, mais qui assure des emplois pérennes et une vie locale qui ne se délocalise pas trop massivement.

Je simplifie, naturellement, parce qu’il y a mille « nuances » entre camping et bungalow, entre emprise légal ou non sur le littoral, entre partis politiques et clientélisme.

Au moins autant de parti spolitiques que sur le continent, plus au moins autant de « sensibilités » entre nationalistes et indépendantistes, entre autonomistes et décentralisateurs.

Sans compter quelques spécificités locales du style « bonapartistes » et la myriade d’obédiences franc-maçonnes…

Le tout se mélangeant allégrement avec un quatrième acteur qui préempte environ un cinquième des 1.000 km de côte et gère les espaces naturels décrétés à Paris, à savoir le conservatoire national du littoral et un bon tiers quand on rajoute l’office des parcs naturels.

Et des mafieux y viennent blanchir leur pognon depuis le monde entier…

Y’avait beaucoup de russes cette année et très, très peu d’italiens : Il paraît que 60 % d’entre eux se privaient de vacances pour cause de crise économique chez eux.

Ce qui faisait faire la gueule à bon nombre de commerçants pour pôvres !

Bref, un cocktail détonnant qui ne manque pas de détonner régulièrement d’ailleurs.

 

Entre-temps, tous les Plans Locaux d’Urbanisme (PLU) sont gelés et c’est souvent la préfecture qui gère les demandes de permis de construire, pression démographique oblige.

À la « va-que-je-te-pousse », comme peuvent le faire des fonctionnaires punis parachutés là, loin de leur culture parigote des « grandes-ékoles ».

Ce qui donne des choses pas tout-à-fait harmonieuses, voire assez agressives au sens de l’esthétique, mais on fait avec ce qu’on a.

 

Là-dessus, il y a une « technique locale » de valorisation du foncier assez surprenante.

On prend un terrain inculte, avec une vue à couper le souffle (y’en a partout en « Corsica-Bella-Tchi-tchi » et pour tous les goûts : Pas trop difficile !), en zone inondable, ou inconstructible pour une raison ou pour une autre. Ça ne rapporte rien à personne et c’est souvent en indivision.

Là, le maquis y pousse sauvagement, et boum, on y fout le feu histoire de « mobiliser des moyens » et de « classer » la parcelle.

C’est le cas devant chez moi, j’aurai dû me méfier : Il y avait une grande marre où la nappe phréatique affleurait le sol l’été, avec force grenouilles bruyantes et noria de moustiques !

Bé ils ont réussi à faire cramer l’ensemble il y a deux ou trois ans !

Idem chez mon cousin perché sur les rochers : Le tas de ronces en bas le long du muret, il a pu brûler en toute tranquillité. Maintenant, il y a un rond-point qui ne mène nulle part, mais ça ne va pas tarder à se construire.

 

Car le coup d’après, ou même avant, bien sûr, l’autorité locale aura fait injonction d’écobuer. Mais pas tout le temps : C’est en principe interdit en été (pas kon !) et les jours de grands vents…

Que fait l’indivision concernée ?

Elle fait passer un bulldozer qui arrache tout en quelques heures et pour pas cher, là où les mouflons et les moutons mettent des semaines à manger l’essentiel.

Bon, une fois que c’est « aplani », qu’est-ce qu’on en fait ?

Bé on dépose un permis de construire, tiens donc.

Comme y’a pas de Padduc cité plus haut, donc pas de PLU valide non plus, le permis ne peut pas être refusé.

Et l’année suivante, on creuse pour faire des parkings inondables et avec les déblais, on isole les nappes phréatiques pour éviter qu’elles n’enflent en aval ou en amont, ce qui rend les parcelles « non-inondables », donc constructibles et bon pour la bétonisation locale.

Une façon comme une autre de régler les problèmes d’indivision, dès lors que l’argent des touristes coule à flot.

 

Résultat navrant : Les côtes se couvrent d’habitations estivales vides 11 mois sur 12.  

Mais les équipements ne suivent pas : Les routes et chemins qui cheminent sont à peu près bien dimensionnés pour 300.000 habitants. Mais quand il y a 3 millions de passagers qui les empruntent, c’est le boxon !

Par ailleurs, quand ils ne sont que 300.000 à « étroner » régulièrement, ça roule, mais quand ils sont 10 fois plus, ça engorge !

Résultat, ça se déverse sauvagement en mer… le long du littoral que par endroit, je ne vous raconte même pas les odeurs.

 

Enfin, les côtés tragiques apparaissent : D’une part, en imperméabilisant quantité de surfaces, l’eau ruisselle à la mer, la polluant d’innombrables débris ramassés sur son chemin, rendant impraticables les « sables fins » durant trois ou quatre jours après un orage. Et puis nager entre les détritus végétaux, les serviettes hygiéniques et étrons parfois à demi-métabolisés, c’est une expérience toujours intéressante.

Bref, vaut mieux éviter les orages ;

Et bien pire, les gamins locaux, tous avec leur moto ou mobylette-gonflée, ils conduisent « normalement » comme si la circulation était « normale ».

Résultat, rien qu’en Balagne, où je reçois le journal, 5 morts en moins d’un mois quand la circulation est multipliée par 10 !

 

D’où des contrôles de flics, avec proc’, sous-préfet et colonel local même avant mâtines, ce qui a tendance à en rajouter dans l’engorgement circulatoire, qui ne peuvent que constater que les équipements locaux ne sont décidément pas à la hauteur des enjeux, faute de budget.

Ça m’a un peu donné l’impression que toute une économie-locale se suicidait collectivement pour s’enrichir parcimonieusement.

Je ne suis pas contre la bétonisation même à outrance – sauf quand c’est devant mes yeux, bien sûr – mais à condition d’en assumer les charges corrélatives.

Ce qui n’est pas le cas en « Corsica-Bella-Tchi-tchi ».

Et le Padduc, il ne sort toujours pas avec la nouvelle majorité des dernières élections territoriales : Normal, c’est l’adjointe pseudo-trotskiste d’un président communiste qui en a la charge. Et elle « consulte » encore.

 

Marrante la « Corsica-Bella-Tchi-tchi » : Ils ont voté beaucoup « Bling-bling » et un peu « Marinella-tchi-tchi » en mai dernier. Mais quand il a s’agit d’envoyer leurs députés à Paris en juin, globalement, ils ont voté « clientélistes », à savoir à « gôche ».

Si vous, vous n’y comprendrez jamais rien, eux, ils savent pourquoi !

Des malins qui sont en train de renégocier les échéances de leurs « statuts spéciaux » et autres spécificités insulaires.

Mais je vous raconterai ça une autre fois.

 

En attendant, sur la route du retour, j’avais plein de belles images dans les yeux. Là aussi, je vous montrerai ça une autre fois.

Et personne ne m’a « encouragé » sur les aires d’autoroutes, avec ma moustache toute neuve et ma « pipe-au-bec » : Comme ils étaient « nombreux », ma petite-sœur était bien rentrée et avait encore battu le rappel, laissant espérer l’inespérable que de croiser enfin l’Ignoble pour toutes ses copines…

Pour faire bon poids, j’ai ramené aussi les nuages et les températures fraîches, ce qui ne manque pas de faire lever tous les regards sur ma physionomie actuelle : Vous voyez la couleur ambre-sombre des miels de châtaigniers ?

Non ?

Bé je suis noirci façon « bronzage agricole » exactement de la même couleur.

Pourtant, je me lave !

Et « ma nichée », elle est couleur abricot trop mûr !

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14 septembre 2011 3 14 /09 /septembre /2011 04:22

Ça ne loupe jamais !

 

Je ne sais pas comment les gens font, mais c’est globalement toujours la même chose : Ils ont de l’argent, alors ils s’achètent du soleil.

Ce n’est pas un reproche, je fais tout pareil… même quand je n’ai pas d’argent !

Et il faut le dire : Que c’est bon !

 

Donc, donc, c’est par troupeaux entiers qu’ils déboulent vers la grande-bleue. Là, où le soleil est au rendez-vous.

Je ne sais pas chez vous en début du mois d’août, mais en « Corsica Bella Tchi-tchi », c’est 29° au petit matin, 10 de plus en début d’après-midi, un petit zéphyr pour faire rendre agréable la température ambiante, beaucoup d’humidité dans l’air pour absorber les UV et une eau de baignade que je trouve froide à … 24°/27° !

Bon, ce n’est pas Roscoff, je le sais bien, mais quand même : C’est frais quand on quitte le sable chaud qui vous brûle les pieds.

 

Étonnamment, l’île est toute verte ! Pas un coin cramé par le manque d’eau. (Y’en a eu un peu du côté de Bastia, mais à peine de quoi justifier l’existence d’un corps de pompier, présent partout : Z’ont tellement de kérosène à brûler, que leurs avions patrouillent sans discontinuer).

Les arbres ont poussé, le maquis a ses belles couleurs verdoyantes, même pas apte à brûler sur un coup de mistral avec l’aide de quelques malades de l’allumette.

Étonnamment, d’une année sur l’autre, ça s’est construit un peu partout. Oh, pas des masses, mais quand même nettement, dans le strict respect des « lois-montagne » et « lois-littoral », c’est-à-dire dans le « prolongement des constructions existantes ».

Juste au moment où un des décrets relatifs à la loi « Grenelle II » vient de sortir : Les communes vont pouvoir taxer 1 euro du m² les « surfaces imperméabilisées » tous les ans !

Il parait que ça va financer les « orages »…

Si !

Parce que hein, l’eau tirée des océans, elle finit par y retourner. Alors, quand c’est en pluie fine, ça va, elle « accumoncelle » toutes les « crottes divagantes » qu’elles trouvent sur le passage, à « petit rythme », ce qui laisse le temps de filtrer et recycler aux humains les divers limons charriés.

Mais quand c’est par vagues orageuses, les stations d’épuration, elles n’en peuvent plus et on retrouve du grand n’importe quoi sur les littoraux.

Donc, 1 euro du m².

Il nous l’avait promis, n’est-ce pas : « Je ne suis pas là pour augmenter les impôts ! »

Non, non !

Juste pour en inventer de nouveau…

 

Et tous les mois d’août, les trésoriers d’entreprises, qui ont accumulé de la trésorerie durant tout le premier semestre, ils ont été « acheteurs » de valeurs à refourguer en été pour payer les charges fixes des périodes de « basse activité ».

Donc, les bourses montent.

Et puis, ils se cassent vers la grande bleue au mois d’août en laissant des consignes à leurs « substituts », ceux-là même qui ne sont pas « assez bons » pour être chef à la place du chef et ne sont partis qu’au mois de juillet aller épuiser leurs droits à congés-payés sous la flotte des « juilletistes ».

Juillet, il pleut toujours, le temps est parfois tellement moche qu’il faut envisager d’en rentrer plus tôt.

Et que trouvent les « substituts » ?

Une situation « dégradée », dans laquelle les recettes plongent alors que les « dépenses prévisionnelles » restent ce qu’elles sont, à « haut niveau ».

Un grand classique aussi : Août, c’est bon pour l’industrie touristique, mais c’est un mois d’étron pour l’activité économique.

Donc le « marché » (des « bas de laine » et autres « valeurs refuges ») devient vendeur.

Et quand ça va trop vite, tout le monde anticipe avant que « de ne pas y arriver » (à boucler août).

 

J’avais un patron, comme ça (dans une autre vie…), son métier consistait à acheter de la camelote pour mieux la revendre : Un pur métier de commerçant.

Et sa « boutique » gagnait bien sa vie. Bé, du temps où je faisais « esclave » pendant qu’il claquait son pognon piqué sur sa boîte sous les tropiques, je faisais systématiquement la tournée des banquiers pour avoir des autorisations exceptionnelles de découverts au mois d’août !

Ce kon, pire que pire, au lieu d’acheter de la camelote à revendre pour soutenir l’activité à marge estivale, il préférait se payer des studios destinés à la location estivale dans les stations balnéaires qu’il traversait. Pas pour lui, juste pour assurer ses vieux jours.

Je ne dis pas les trous de trésorerie qu’il mettait un bon trimestre à couvrir, à des taux d’intérêt à deux chiffres…

À ce jeu-là, il en perdu de l’argent : Des dizaines de studios-pour-ses-vieux-jours !

Passons !

 

Parce que j’ai à peine le dos tourné, que déjà c’est 10 séances de vente qui s’alignent. Et que au passage, « Baraque Haut-bas-mât », il en perd son triple A + !

On a estimé à 1.500 milliards de dollars américain de « détruits » en quelques jours : Il en reste encore, dix fois plus, donc ce n’est pas fini !

D’ailleurs, ça perdure depuis que je suis rentré…

Et notre « Ô combien vénéré Président » de se féliciter d’avoir gardé sa « super-note » de bon élève…

Bouge pas coco ! Pour toi (et donc nous tous), c’est promis, on se te dégrade la note entre février et mars 2012. C’est déjà marqué comme ça dans les livres…

Il suffit de lire la presse américaine, celle que je parviens encore à déchiffrer, tellement il y a d’images.

Et qu’il va devoir nous expliquer qu’un « A » en moins, c’est pas bien grave.

Je veux mon neveu : Y’a une vie après les catastrophes, même financières !

 

D’ailleurs, du côté de la Balagne, on entendait bien le lui rappeler à l’approche du vendredi 12 août.

Normalement, il était prévu que l’hommage des deux légionnaires du 2ème REP tombés sous des « tirs amis » en Afghanistan le 7, se passe en sa présence sur leur « voie sacrée » au camp Raffalli.

D’ailleurs, au matin il était en compagnie de « Long-guée » sur le Porte-avions CDG, à faire le malin au large de Cap Nègre.

Que les balaninais, ils ont dévalisé les marchands de peintures pour faire des banderoles tout du long de la route de l’aéroport et de la portion de N 197 qui va jusqu’aux casernes des légionnaires parachutistes.

Parce qu’on se rappelle par ici qu’en « Corsica-Bella-Tchi-tchi », ils ont été plus de 60 % à voter pour lui en 2007…

 

Eh bin dites donc, la Préfecture a fait savoir très tôt qu’il retournerait se dorer la pilule sur les terres de sa belle-famille, sans faire le détour.

Donc, pour soutenir « Long-guée », y’avait « Berre-trans », qui passe ses vacances dans la maison de sa belle-famille à lui du côté de Monticello (c’est un « local » avec sa moto) et « Jupette » qui a fait le déplacement en avion de l’ex-GLAM : Je sais, je l’ai vu atterrir et repartir…

Ici, ils aiment bien « Jupette »… depuis qu’il fait les éditos du « Nouvel-obs », je ne sais pas pourquoi.

Bref, pas de « Bling-bling » dans le coin, trop la peur au ventre (de se prendre une balle perdue, comme ce varois failliteux au large de Porto-Vecchio dont la presse locale s’est fait l’écho toute une semaine ?) !

Bref, les CRS mobilisés pour l’occasion sont repartis fissa surveiller leurs radars routiers : Des cibles de choix pour les tireurs noctambules !

 

De tout ça, il faut quand même retenir une chose : Dès le début du mois d’août, j’ai vu passer un « édito » d’un éminent économiste professant dans une université prestigieuse de la côte-est, déclarer qu’en fait, on est en pleine « crise de la dette » !

Une formule qui a été reprise par beaucoup.

Mais comme d’habitude, les « journaleux » n’y comprennent jamais rien pour mieux « formater » l’opinion des barbaques étendues sur mes plages sous le soleil ardent.

Parce que lui, il insistait sur la dette des ménages (américains), qui s’est traduite par la crise des « subprimes ».

Après tout, les « actifs toxiques » avaient été disséminés un peu partout sur n’importe quels supports (pourtant archi-réglementés : Merci les énarques du monde entier), mais à la base, ça reste quand même des « ménages américains » devenus insolvables pour cause de ralentissement (très relatifs) de l’activité économique.

61 % du PIB…

 

Alors évidement, quand on se tamponne en plus du 100 % du même PIB en dette publique, ça fait cher le risque d’insolvabilité pour un même pays.

Et en plus, ces « kons-de-ricains », ils ont continué à emprunter (2.500 milliards rien que pour la période 2010/premier semestre 2011) !

C’est qu’il faut faire les fins de mois, tous les mois, hein !

Et parfois dès le début du mois précédent : Perso, je suis passé expert en la matière… Un vrai cas d’école à moi tout seul !

 

Et c’est là que je veux en venir : « Bling-bling » a été élu en 2007 pour réduire la dette publique.

On était prêt à payer plus que nécessaire pour ça !

C’était l’urgence du moment après des décennies de laisser-aller électoraliste !

Et il avait 5 ans.

Eh bien, en 4 ans, il a réduit les recettes fiscales (et pas forcément là ou chez qui il le fallait), et nous a endetté comme jamais.

Enfin, « nous », nos gosses surtout !

Pour un résultat totalement nul quant au traitement du chômage ou de l’activité de nos entreprises.

Et ce n’est que 4 ans plus tard qu’on parle de « crise de la dette » !

 

Pire de pire, la « girouette Bling-bling », finalement, on lui a donné tous les boutons et leviers. Et il en a joué et abusé à sa guise durant 4 ans.

Tous, hein, de l’économie en passant par les impôts, par la TEPA, la LME, la LMT, la carte judiciaire, la réforme des collectivités, des syndicats, du pôle-emploi et tout le bazar jusqu’au format des armées, des hôpitaux, de la retraite des prolos et de la police…

Eh bien, dans les 12 derniers mois, il défait tout ce qu’il nous a vendu pendant 4 ans à longueur de tirades excédées qu’on puisse douter de son « génie personnel »…

Et avec le culot d’espérer être réélu par le « bon peuple »…

La presse nous prépare même à cette éventualité incontournable !

 

C’est vraiment se foutre de sa gueule, au « bon peuple » !

Dommage qu’on ait fermé Cayenne : Y’en a qui aurait pu profiter du soleil des tropiques sous le vent des alizées pour pas un rond, et à vie !

 

Et vous voulez que je vote pour en reprendre 5 ans comme ça ?

Vous délirez, « droits dans vos bottes et les yeux grands-ouverts » en plus !

Du coup, je ne suis pas dans le « kaka » pour les prochaines élections présidentielles : J’ai dit que voterai pour « Vil-pain » (que je déteste, mais pour faire plaisir à ma « petite-sœur »)… au premier tour.

Que vais devoir faire au second tour ?

À moins qu’il n’y a pas de second tour…

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7 septembre 2011 3 07 /09 /septembre /2011 05:59

À l’ombre de « mon » arbousier noueux et séculaire,

 

Me parviennent des nouvelles effarantes en provenance du continent. Il paraît qu’on est en crise, que depuis 4 ans, à l’occasion d’un passage de « Fifi » alors 1erdans mes horizons voisins, celui-ci avait annoncé que l’État – vous savez, celui qui m’a formé et à qui je dois tout et même le reste – était en faillite avancée.

C’était en 2007.

Demain, devenu le quatorzième par le fait du Prince, il nous délègue deux ministres, dont « Nath-Ko-suce-ko-elle aime », venue rencontrer des associations de la protection de la nature qui ont décliné l’invitation, et le ministre des Fainéants Fonctionnaires publics dans deux avions différents et les choses ont empiré…

Un vrai désastre.

Une dette passée de moins de 1.200 mignards en 2007, à plus de 1.650, jour pour jour, 4 ans plus tard.

+ 40 % !

Jamais on a « pété » aussi haut que ça, loin au-dessus de son kul, dans ce pays !

Et qu’est-ce qu’on me raconte à me perturber le début de ma digestion ?

Vous êtes assis ?

 

Que tout va s’arranger dès qu’on aura fait 11 milliards d’économie sur les dépenses publiques… l’année prochaine.

J’adore, j’adore.

Un peu moins que le tiers du « grand-emprunt », un peu moins que la moitié du « plan de relance » de « Dévide-gens », celui qui avec « 26 devait en faire comme d’une centaine », effet de levier keynésien assumé avec son coefficient multiplicateur présumé de 3…

Qu’on compte bien : C’est 1 milliard tout de suite, et 11 l’année prochaine et on ose parler de « rigueur » ?

Attend coco, 11 sur 286,4 de prélèvements obligatoires annuels, c’est 3,8 %, même pas un « pet-de-lapin » !

Quand ta baguette de pain passe de 55 centimes à 57, c’est tout juste si ça se remarque….

De qui se moque-t-on ?

 

M’enfin j’imagine que de tailler dans la dépense, de fonctionnement ou de retarder quelques investissements, comment dire, de différer la mise en place de quelques ronds-points ou d’attendre un peu pour se payer un A 330, voire quelques obus pour les chars Leclerc, ou des voitures de fonction toutes neuves à l’adresse de la haute-fonction publique cadre  (et hors-cadre), ça peut éventuellement paraître insurmontable à nos « sachants » qui conseillent tant et si bien nos « gouvernants ».

C’est bien la seule explication qui me vient à l’esprit.

Alors, fébrile, je tourne les pages du papelard pour voir s’ils « compressent » encore plus dans les effectifs du « petit-personnel », qui ne coûte qu’à peine que la moitié des dépenses, ou si enfin on va « tailler » dans les dépenses somptuaires ou inutiles, de celles qui peuvent attendre un peu que les choses s’améliorent.

Eh bien heureusement que j’étais en chaise-longue et qu’un doux zéphyr me tenait au frais – très relatif – de la tiédeur estivale mon pauvre « petit et unique neurone ».

 

Il ne s’agit pas de baisser les frais de « petits fours » et autres « amuse-la-gueule », mais de piquer encore et encore plus de pognon à autrui !

Revue de détail :

 

– Les « très riches », de ceux qui gagnent plus de 500 K€/an (mais depuis le seuil a été baissé sans arriver au 4 K€/mois du « Haut-Landais-de-la-synthèse »), ils seront taxés de 3 % supplémentaires.

Pourquoi eux, si peu nombreux (moins de 10.000 sur 33 millions de foyers fiscaux), on ne saura pas !

Faut dire qu’il faut vraiment être « trop kon » pour attirer l’attention sur son cas avec de pareil montant sur la déclaration : Le droit fiscal propose mille façons de s’enrichir (eux, les « sachants » n’en ont vu que 584) sans passer par la case « impôt sur le revenu », que finalement, ils méritent de se manger cette « Taxe des Konnards ».

La prochaine fois, ils réfléchiront un peu plus à « optimiser » correctement (et même sans passer par les « niches vilipendées »).

Tant pis pour eux.

Malheureux quand même d’être à la fois aussi riche et aussi kon !

 

– Les très pauvres, seront aussi mis à contribution. Les ceux-ce qui ont cru qu’on pouvait travailler plus pour gagner plus à en faire des heures supplémentaires autant que possible, le tout en exonération d’impôt et de charges sociales, bé leurs boss ils vont y mettre le holà.

Plus d’exonération spécifique patronale, plus d’heures sup. Seules les nécessaires et sollicitées seront envisageables.

Ce sont d’ailleurs celles-là qui rapportent le plus à une entreprise : Parce que quand le boss décide de faire faire des journées supplémentaires, c’est qu’il a de la « production déjà vendue » sous le pied.

Et comme celle-là est vendue à « prix marginal », c’est de la marge brute en plus (et parfois inespérée).

 

– Pour les moins riches, nouveau coup de rabots sur « les niches ». En 2013, pour concerner l’IR de 2012.

Je ne comprendrais jamais comment les « sachants », les ceux-ce qui inventent « les niches » parce qu’ils n’ont pas d’autres moyens de financer les investissements jugées utiles ou nécessaires, brûlent leurs vaisseaux… plus tard !

J’en viens à penser que pour réussir le concours d’entrée à l’ENA (ou dans une des IRA du pays), faudra un jour justifier d’au moins trois ou cinq année de psychanalyse préalable : Ça évitera d’avoir à embaucher des schizophrènes.

Parce monter et démonter ce qu’on estime indispensable à chaque fois, quand il s’agit de la même chose, y’a un problème…

 

– Pour les « riches anonymes » et leurs sociétés éponymes, moins de report fiscal sur l’IS. Un impôt que quand on en a payé trop les années précédentes, on peut imputer les pertes de l’année et se faire rembourser. Et quand on n’a pas eu à payer d’IS au cours des années précédentes, on peut y imputer les pertes sur les bénéfices des années suivantes.

Un « truc » copié par « Mythe-errant » sur le système allemand.

Bé il s’agit « d’harmoniser » avec les mêmes « teutons-huguenots », ni plus ni moins !

Juste sur les gros montants, histoire de faire disparaître un « avantage compétitif » de la fiscalité de Gauloisie  pour les entreprises transnationales et européennes.

Je ne vois pas l’intérêt, mais admettons : L’IS payé en sus, de toute façon, on le retrouvera dans l’assiette de chacun, à un moment ou à un autre.

 

– Pour pas encore trop pauvres, moins d’abattement forfaitaire (de 3 % qui passe à 2 %) pour frais professionnel sur la CSG et la CRDS.

Ça ne coute plus rien de « travailler », c’est bien connu.

Et puis bon, pour les ceux-ce qui se la coulent douce parce qu’ils vivent auprès de leur nouveau-né, les allocations parentales seront soumises à la CSG, au taux du revenu remplacé.

Ça, c’est bon pour la « collectivisation » des tout-petits, avant l’entrée à l’ékole…

 

– Plus d’abattement pour « année de détention » en cas de cession d’un bien immobilier, pour le calcul de la plus-value.

Voilà une mesure qui va encore un peu plus figer le marché immobilier.

Faut imaginer le « prolo-post-moderne » qui débarque de sa cambrousse à 20 ans avec son CAP de soudeur-zingueur en poche dans l’usine en banlieue de la capitale.

Il trousse une « Germaine » de passage dans une boîte de nuit qui se retrouve en cloque et qu’il marie pour la pieuter dans son HLM F3 à pas cher, dans une banlieue à racaille, pas très loin de « l’usine-à-papa ».

20 ans plus tard, les gosses sont en voie de se caser. La première a laissé tomber ses études et fait des passes occasionnelles pour mettre du beurre dans les nouilles, le second fait rappeur comme son père biologique qu’était saltimbanque, et le petit-dernier fait escroc-amateur en jouant au chat et à la souris avec les keufs locaux.

Tu te décides à t’endetter jusqu’au cou pour te payer un deux pièces dans une banlieue tout aussi pourrie, mais avec l’idée que quand tu la revendras, tu pourras peut-être te payer un petit deux pièces sous les pins au soleil pour y finir tes vieux jours.

Passe les 15 ans qui te mettent à la retraites bien méritées, efface la dette du banquier, et rend tout d’un coup exonérée ton éventuelle plus-value sur la vente de ton « immeuble de rapport ».

Mauvais calcul : Avec 1.000 euros, tu pouvais te payer 110 m², il y a quinze ans. Pour le même prix, tu n’auras plus que 73 m², pour commencer.

Mais comme d’un autre côté, le m² valait 1.266 € il y a 12 ans, il vaut désormais, toujours en moyenne, 2.169 €.

Avant, tu pouvais donc espérer retrouver tes 104 m² ailleurs, en comptant les frais d’acquisition, désormais, il te faudra compter avec un IR sur la différence de prix, déflatée de l’inflation qui est, disons de 2 % l’an sur 15 ans, qui va te générer un IR de l’ordre de 140 €/m².

Avec un peu de chance, ton 110 m² en sera réduit à 95, toutes choses égales par ailleurs.

Merci qui ?

 

– Tu faisais confiance aux banquiers pour qu’ils te placent tes petites économies en livret divers plus ou moins exonérés de tout hors les 12,3 % de CSG, les 2,2 % de contribution de solidarité pour l’autonomie et les 1,1 % de Hirsch pour financer le RSA.

Et sans compter les retenues à la source précomptées.

Bé le 12,3 passe à 13,5 % et le reste pourrait augmenter également, mais plus tard.

 

– Ton banquier et ton assureur, eux ils vont te refacturer, d’une façon ou d’une autre sa C3S au taux de 0,13 %, dont ils étaient jusque-là exonérés.

 

– Ta participation, ton intéressement, ton PEE, qui supportaient déjà la CSG et la CRDS défalquées de ton compte, ça supportait aussi un « forfait social » de 6 % qui venait plus ou moins s’imputer sur « tes droits » à toi !

Ça passe à 8 % avec une belle augmentation de 33 % d’un coup…

Autant de plus qu’il y aura en moins dans l’assiette en fin de mois.

 

– Tu avais une mutuelle santé par ta boîte (ou par cotisation article 82) ?

Ça « se mangeait » du 3,5 ou du 7 % de « taxes spécifiques ».

Ça passera à 7 ou 9 %...

 

– Tu fumes et tu picoles ? Pas de souci, y’a pas de raison qu’après avoir participé avec la « vignette sécu » au soi-disant surcoût que ton comportement suicidaire induit, tu ne participes pas au redressement des finances du pays…

 

– Tu aimes les DOM-TOM pour leur abattement de 30 % sur l’assiette de l’impôt des entreprises ? C’est terminé : Tu rentres dans le rang.

On en respire mieux en « Corsica-bella-Tchi-tchi » : Ce n’est ni un TOM, ni un DOM !

 

– Privé de tabac et d’alcool tu te rabats sur les boissons sucrées ? Pas de problème, la TVA va être multipliée par 3,56.

Idem si tu fréquentes Disneyland (mais ça eut été abandonné au passage pour éviter la faillite du Futuroscope, le « truc » à « raf-la-main-sur-le-cœur ».

 

– Etc. etc.

 

Vous aurez noté qu’à aucun moment on a imaginé réduire, même marginalement, les « indemnités » ministérielles, présidentielles ou parlementaires.

Pas un mot sur les « frais de bouche » et autres futilités de la haute fonction publique qui pensent votre bonheur à votre place jusque dans le moindre détail.

Jamais on ne vous a expliqué qu’on pourrait imposer des « voitures de fonction » moins onéreuses, voire en inclure l’avantage dans les assiettes imposables, autrement que comme d’un forfait minable de miséreux quand il s’agit de « logement de fonction »…

Ils ne savent pas.

 

Comment c’est marqué, déjà, dans le préambule de la constitution de notre pays ?

Vous savez ce texte de référence qui dit quelle que part que c’est le devoir des peuples de s’opposer à l’oppression (des tyrans)…

Mais je vous rappelle, en bon juriste, que la « grève de l’impôt » est absolument interdite et punie de déportation au « bagne & travaux forcés » !

 

Bref, ce jour-là, j’ai mal digéré, je n’ai pas pu « souffler les bougies » sur la plage, alors j’ai fait ce post à votre intention.

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5 septembre 2011 1 05 /09 /septembre /2011 07:13

S’il y a eu un truc « étonnant » cet été, c’est notre « héros » incontournable : « Déesse-Khâ » !

 

Ce gars-là, il est franchement sublime… faut reconnaître.

Non seulement il est adulé par une large majorité des « soces » (et d’ailleurs), lui qui évite de payer l’ISF (l’Impôt des Socialistes Franco-gaulois) en planquant sa fortune, enfin celle de sa femme légitime du moment, dans les coffres de banques italiennes et d’outre-ailleurs sous forme de tableaux de maître, le même qui égare les « cassettes à Méry » au fond d’un tiroir, celui qui parvient à se faire payer même sans facture ni prestation par une mutuelle étudiante, tellement intelligent qu’il est capable de devenir « banquier mondial » des « pôvres-indigents », sans compter ses affaires de puits de pétrole en feu… le voilà devenu champion du monde !

Et accueilli en grandes pompes, avec compagnies de CRS, non pour l’appréhender comme tout héros national digne du Panthéon, mais pour assurer sa sécurité…

Un peu comme moi dont le juge et le Préfet de police de ma bonne Ville Parigote, qui exigent que je ma balafre au rasoir tous les matins avant de sortir, tellement je suis « trop beau » que ça en provoque des émeutes sur les trottoirs.

Maintenant, ils m’ont même mis deux paniers à salade pas très loin de ma porte : On aura donc tout vu dans mon quartier…

 

Bref, revenons à notre héros national susnommé « Déesse-Khâ » : Oui, oui ! Un héros de « champion du monde !

Comptez bien : En à peine huit minutes chrono, pas plus, il est maintenant évident qu’il est capable :

– De séduire une parfaite inconnue, qu’il n’avait jamais vu auparavant, et elle non plus,

À la rendre apte à recevoir de lui les premiers hommages et les derniers outrages dans la foulée, convaincue qu’elle est que si elle n’est pas « non-consentante » à ses brutaux assauts de sensualité, c’est qu’elle y consent sans discussion, admirative et honorée par tant d’assiduité,

À la trousser, la culbuter, la pourfendre de telle sorte qu’il puisse la tringler utilement,

À en juter partout jusque sur la moquette et les murs,

– Et le tout sans même l’avoir payée avant ou après !

Huit minutes…

Même pas le temps de se faire cuire un œuf dur.

Fabuleux non ?

 

Je ne sais pas vous, mais en huit minutes, personnellement je ne suis pas sûr de parvenir à en faire autant, même avec une poupée gonflable et consentante et armé d’une pompe à vélo !

Champion du monde, du « speed-sex-in », le gars.

Enfin… « in », pas si sûr : Il en a manqué.

Chapeau, en tout cas !

Il met décidément la barre très haute.

 

Le mieux dans cette histoire-là, c’est qu’après coup, la victime, une fois remise de son aventure fabuleuse, retrouve ses esprits une heure plus tard et passe aux yeux du monde pour une salope incurable en une pincée de semaines plus tard !

La reconnaissance du ventre n’est plus ce qu’elle était, décidément.

 

Même « Marie-George Bu-fait », elle s’en est étranglée : « (…) en revenant au temps où les victimes de viol étaient a priori coupables, au temps où le viol n’était pas considéré comme un crime… »

Elle rêve, là, puisqu’il n’y a pas eu viol, c’est même marqué dans le texte qu’on n’en sait rien, même que c’est « Déesse-khâ » qui se dit victime d’un cauchemar !

Faut savoir lire (Je sais : Ce n’est pas si facile avec un marteau et une faucille quand c’est écrit en braille) !

 

Personnellement, j’admire, j’admire, parce que comme ça, on apprend plein de choses avec cette histoire-là :

 

1 – Tout d’abord que « Déesse-khâ » est un éjaculateur précoce.

On s’en doutait un peu, mais ça devient une certitude de plus en plus certaine et évidente.

La hantise des « dames bien nées ».

Parce que même en huit minutes de « travaux forcés », perso, je ne suis sûr de rien.

Moi, il m’en faut d’abord un gros paquet « dans la tête ».

Il me faut voir, sentir, frémir la dame, lui provoquer des soubresauts, la faire trembler et trémousser de toutes ses masses molles, la laisser se « lubrifier » à souhait avant quoique ce soit, regarder ses yeux révulsés qui disent « encore, encore » et vous font comprendre qu’elle est née et a survécu jusque-là rien que pour ce moment-là, dans vos bras, succombant à vos étreintes.

En revanche, après, je ne réponds plus de rien.

Conséquemment, « Mamounette Âne-Lise » n’est pas une dame « bien-née ».

On s’en doutait un peu, mais bon, une pareille égérie, refaite à la perfection, on se disait qu’elle pouvait avoir du charme, finalement.

Ou un « sexe-à-piles » attractif.

En fait, chez elle ça doit peut-être être « le plus court possible ».

Parce que si on la secoue trop fort, peut-être, peut-être, les « coutures » risquent de péter.

Samedi, j’en ai vu une comme ça (pas une réussite de la chirurgie esthétique…), quatre gamins, mais qui m’a dit avoir été victime d’une « éventration » cet été !

 

2 – Parce que finalement, « Mamounette Âne-lise » adore les éjaculateurs précoces : Elle a payé, payé et repayé pour récupérer le sien.

Il doit y avoir quelques satisfactions personnelles à être une cocue « notoirement et mondialement célèbre », à l’égal de Lady-Di, peut-être !

Je ne sais pas laquelle.

Ce sont ses « co-pines » qui doivent rigoler sous cape.

 

3 – L’un et l’autre seraient-ils totalement « immatures » en matière affective, puisqu’ils semblent ignorer que dans le « jeu de la séduction » réciproque, ce n’est pas tant l’orgasme qui compte (même en huit minutes tout compris et sans la douche), d’autant qu’on peut quand même douter que madame ait pu prendre son pied : En général il leur en faut plus.

L’orgasme, si je me souviens bien, de toute façon, ça se termine toujours de la même façon : On n’a plus rien inventé depuis l’aube de l’humanité à ce sujet-là.

En revanche, au jeu des « approches », de la séduction, des prémices, etc. ce n’est jamais la même chose, et c’est justement tout ce qui fait le sel de « l’amour », monogame ou pluriel, même quand ça dure des années !

Mais il semble qu’ils n’en soient pas encore conscients, ces deux-là.

Z’ont donc à « mâturer »…

 

4 – Tout autant, et sur un autre plan, manifestement la Police de New-York, la série « Les experts », « Police criminelle » et toutes les autres Âneries du même genre, qui nous vantent l’exemplarité américaine et ses mérites à longueur d’année, c’est du pipeau-total : Même aux USA, il y a bien une justice des riches et une pour les « pôvres ».

Et les deux n’ont rien à voir l’une avec l’autre.

Pas mieux que la nôtre, vous verrez ça plus tard en ce qui le concerne.

Le reste c’est « fantasmes et faux-nez » populaires et outrecuidants…

Tout de même, on aura remarqué que la « présomption de culpabilité », ici (on se rappelle de l’affaire d’Outreau) ou là-bas, elle passe souvent avant la « présomption d’innocence ».

Avec les mêmes dégâts collatéraux !

 

Je préviens, le monde entier, parce qu’en « Corsica-Bella-Tchi-tchi », on a quand même un peu d’avance sur le reste de l’humanité pour avoir une longue « pratique populaire & démocratique » lus que millénariste, la conséquence multiséculaire observable, c’est que quand la justice démissionne, c’est l’autorité étatique qui se fait la malle et au bout du chemin, c’est du grand n’importe quoi ensuite, qui peut aller jusqu’à la pratique de la Vendetta (et sa spirale infernale et sanguinaire).

(Au passage, que « Inco » se rassure, il n’y a eu que 16 meurtres de sang en « Terra Corsa » depuis le début de l’année, des affaires de grand banditisme ou des « drames familiaux », dont les « 4 suicidés » isérois d’Aghajola…

Mais on pourrait dépasser les 17 crimes de 2009, d’après le proc’ à la Cour d’Appel de Bastia, ce qui est déjà trop par rapport au chiffre 2010 : 10 crimes seulement sur une année et le tout pour 300.000 habitants.

Et comme m’a dit mon « cousin Dumè » : « Au moins en Corse, tu ne risques pas de te prendre un coup de couteau parce que tu te balades innocemment dans un quartier un peu désert ! Ça se passe entre voyous, chez nous ! »)

D’ailleurs, on le voit bien : Le long « printemps des peuples », de la façade sud de la méditerranée, en passant par l’Italie, la Syrie et jusqu’en Inde, en témoigne finalement, puisque la violence trouve sa source dans la corruption locale, les injustices et injures à la bonne foi faites « au peuple ».

Et que finalement, le peuple, c’est lui qui décide que quand c’est trop, c’est trop !

 

Avec ce mot sublime des « Mouflons » locaux, en soirée d’ouverture de leur « giro » local à Bastia (un truc à retenir) : « La violence est certes préférable à la lâcheté. (On est en « Corsica-Bella-Tchi-tchi », hein, juste après les journées internationales indépendantistes de Corte). La non-violence sera l’arme du XXIèmesiècle ! »

J’y reviendrai, parce que ça m’a scié.

 

5 – Que « Déesse-Khâ », victime non-consentante et abasourdie d’une succession d’horreurs procédurales, d’un acharnement médiatique gigantesque jusqu’à être mondial, il se doit de sortir de son cauchemar personnel, non pas en se « soignant » (juste un peu de bromure dans sa flotte ou son pinard suffirait, à moins qu’il ne préfère quelques séances d’analyse psy, ou que « Mamounette Âne-Lise » lui offre un harem de volontaires comme d’autres des trains électriques), car il est désormais interdit d’évoquer une possible « maladie mentale » depuis l’envolée de « Ro-rocard », mais en prenant sa revanche.

 

Il ne sera pas Président des « Gaulois » (quoique…), mais le prochain premier ministre, histoire « de faire pleurer » un peu plus ses copains ricains !

Vous verrez !

Au passage, c’est nous qui allons pleurer notre « beau modèle », notre « exception que le monde entier nous envie ».

Mais ça, c’était déjà prévu, et les « ricains de la CIA », ils savent qu’ils n’auront même pas à en rajouter pour que le mythe de l’homme, champion du monde du « speed-sex-in », soit déchu de son piédestal rapidement par notre propre opinion publique : C’est déjà marqué comme ça dans les livres d’Histoire !

 

Reste, reste une question : Combien de victimes consentantes et de « salopes-vénales » (parce que ça se finit toujours comme ça : L’argent sèche vite les larmes), entre-temps, finalement ?

Parce que même la mère de la fille, elle a succombée à l’incandescence des étreintes d’un éjaculateur précoce et immature, et avec bonheur en plus, semble-t-il, elle a laissé faire comme d’un ultime et sublime « cadeau » les « avances » du Monsieur à l’égard de sa propre fille : Même pas jalouse !

Demain la petite-fille tant qu’on y est, ou la grand-mère ?

Ou les deux ?

 

Bon, le gusse, je le préviens, faudrait pas qu’il s’approche de trop près de « ma nichée » et encore moins de ma mère : Ça se respecte, une mère en « Corsica-bella-Tchi-tchi ».

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30 juillet 2011 6 30 /07 /juillet /2011 04:32

Tino Rossi à tue-tête.

 

Les « lieux de perdition » étaient rares dans nos montagnes, et les juke-boxes encore plus. Alors le « cousin », celui qui tenait l’unique estaminet cantonal, il passait en boucle du matin au soir cette chanson-là !

Et ça raisonnait sévère dans les vallées.

 

Désormais, on chante plutôt comme ça autour de « mon » île « à-moi » (Toujours sur la musique des « Mouflons » locaux).

À couper le souffle, non ?

Le pire, c’est que je pourrais vous situer sur une carte à peu près d’où tous ces clichés ont été pris, à un ou deux près !

En fait je cherche des photos du « village » de mes ancêtres, et je ne trouve pas…

 

Pour vous faire saliver, celle-là n’est pas mal non plus (suivez le lien : 8 minutes de bonheur, même si j’aurai mis personnellement du Pink-Floyd, l’extraordinaire Echoes, par exemple, sur ces images-là), d’autant qu’on comprend mieux tous les charmes de l’avion.

L’aviation de tourisme, pas les gros autocars volants que pilotait notre « Capitaine Haddock » national, de ceux qui tombent…

 

Un peu plus longue et plus ancienne, et pour aussi ceux qui aiment les gros tas de « cailloux » en folie, cette vidéo-là a le mérite d’y avoir inscrit en image mon « tas de boue à roulette » de l’époque… à la minute 6’30’’ !

Je fais pèlerinage tous les ans, à « Notre Dame de la Serra ».

Même pas un kilomètre à vol d’oiseau de là où je pose « ma nichée », mais une bonne heure de marche ou 20 minutes en voiture…

Parce que bon, en « Corsica Bella Tchi-tchi », la mer n’est jamais très loin, même si on compte les distances plutôt en « heure » qu’en kilomètre.

 

Tenez, pour la bonne bouche, et avec un i-phone entre les dents, un petit décollage de Calvi. C’était l’année 2009, où il a flambé aux abords de la nationale.

 

J’y retourne, j’y retourne, VITE !

Dans une semaine, si j’ai réglé tous mes « petits problèmes » d’intendance à la « kon », j’y suis !

Rien qu’à cette perspective, je suis dans un état, je ne vous dis même pas…

 

Bon week-end à toutes et tous !

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19 juillet 2011 2 19 /07 /juillet /2011 07:57

Mi-août, je veux bien, mais si tôt dans la saison, là, c’est curieux…

 

C’est un arbre toujours en avance de floraison : Il fait « sa pousse » avec les jours les plus longs et roussit quand il a « pondu » ses bogues, avant la fin de l’été : Les places n’y sont pas encore prises pour une prompte « mise en terre ».

Cette année, c’est comme les hirondelles : Tardives à arriver, premières reparties. Les bogues de marrons, c’est tout juste si j’en ai vus. Même les platanes perdent leurs akènes regroupés en glomérules sphériques typiques.

Vous aviez dit réchauffement global ?

On va plutôt vers un refroidissement anticipé !

 

C’est comme la bourse, ça : Plus ça chauffe dans les têtes, plus ça déprime dans les cours.

La séance d’hier a été magistrale : Toutes les places occidentales ont encore vu partir en fumée des milliards.

Pensez, 2 % sur la CAC 40, c’est 30 milliards d’euros qui disparaissent en une journée, comme par magie (valeur de référence mars 2011).

Mais ils peuvent revenir demain. Voire aujourd’hui.

Sur 5 ans, c’est ainsi 23 % qui ont fondu.

Sur 3 ans, presque 8 % qui ont disparu des écrans (et des porte-la-monnaie).

Mais sur un an, on peut encore « frimer » avec un + 5,79 % !

– 4,33 % en 6 mois, – 5,14 % en une semaine, – 2,04 % hier.

C’est sans doute mieux que si on cotait les « Valeurs Morales » du pays, n’est-ce pas !

 

Reste à savoir ce qui va se passer dès aujourd’hui : Est-on dans un schéma « W », ou au contraire dans celui d’un « M » ?

J’explique de ce que j’ai compris des « chartistes » : Les pointes basses du « W » annonce des reprises à la hausse. Or, après un recul depuis quelques semaines, on a bien eu une hausse (modeste, il est vrai, mais quand même : + 0,51 % le 13 juillet), suivi de séances à la baisse qui annonceraient de nouvelles hausses à venir.

Dans le schéma du « M », la dernière pointe haute du « M » c’était justement le 13 juillet.

Ce qui annonce un retrait des marchés devenant durablement vendeurs.

Faut dire aussi que le plus haut de l’année, c’est 4.169,88 points…

L’ouverture, au moment où j’écris ces lignes, est à la hausse (+ 0,4 %). Une correction technique ?

On approche de la date de livraison du marché à terme mensuel, dernier vendredi du mois, le 29.

Liquidation lundi prochain…

À suivre donc et de très près : Les prochaines échéances sont pour le 26 août !

 

Entre deux, aura-t-on retenu les leçons des agences de notation ?

Car c’est quand même assez curieux, et c’est là que ça chauffe sévère du ciboulot !

D’un côté, les autorités américaines, mises sous surveillance négative en ont tiré aussitôt argument pour presser le Congrès de trouver un compromis permettant de relever le plafond de la dette fédérale.

De l’autre, en Europe, la dégradation du Portugal a été perçue comme un coup de poignard dans le dos...

Pourtant, le raisonnement des agences est assez simple : Si, dans une situation donnée, un événement peu probable se produit, la probabilité qu'il se reproduise dans une situation semblable est forcément révisée en hausse.

Par exemple, si la Grèce fait défaut, la probabilité que d'autres pays aujourd'hui en situation difficile fassent de même s'élève.

Pourquoi dégrader le Portugal au moment précis où les autorités européennes cherchent justement le moyen d'éviter un défaut grec ?

Parce que comme la Grèce, le Portugal risque bientôt de demander une nouvelle aide à l'Europe.

Parce que ses perspectives de progression étant faibles et l'endettement des agents privés déjà élevé, l'austérité fiscale va, au Portugal comme en Grèce, asphyxier la croissance.

Or, sans croissance, ces pays n'ont aucune chance de se financer à des taux soutenables sur les marchés.

Dès lors, en dégradant la note du Portugal, Moody's prévient simplement les détenteurs d'obligations portugaises qu'ils ont de bonnes chances d'être appelés demain à aider « volontairement » le Portugal à se financer.

Ça ne va pas plus loin que ça !

 

Conséquemment, si les investisseurs privés doivent finalement participer au nouveau plan grec, on ne pourra les empêcher de penser qu'il en ira de même pour d'autres pays.

Plus subtile, demander à un pays de rétablir, à marche forcée, l'équilibre de ses finances publiques ne lui permettra de retrouver la confiance des marchés que si sa croissance y résiste.

Dans la mesure où ce rééquilibrage déprime la demande intérieure, son rythme doit être adapté à la capacité du pays à trouver dans la demande suffisante à un soutien à son activité.

Cela n'a pas été fait pour la Grèce.

Ce qui rend nettement plus probable que ce ne soit pas fait non plus pour les autres...

D’où la « dégradation ».

 

En bref, il faudrait que les « autorités monétaires » européennes soient plus réactives.

Parce que n’oublions pas non plus que l’essentiel des obligations émises sont indexées sur les prix.

Et qu’on vient de nous calculer que l'inflation de 2011 vient d’accroître de plus de 1 milliard la charge de notre dette publique !

Rien que ça !

 

C’est la Cour des comptes qui nous avait indiqué à la fin du mois dernier que la charge des emprunts indexés sur l'inflation serait réévaluée d'au moins 600 millions d'euros cette année. Le surcoût devrait finalement dépasser 1 milliard d'euros, de sources concordantes.

En effet, chaque année, la part de la dette publique de la « Gauloisie endettée » correspondant à des titres (OAT, BTAN) indexés sur l'inflation, soit un stock d'emprunts d'un peu plus de 170 milliards d'euros, qui fait l'objet d'une provision pour indexation, index qui évoluent fortement en raison de l’augmentation des prix.

Dans le budget 2011, le gouvernement avait tablé sur une provision de 2,5 milliards d'euros, sur la base d'une inflation à 1,5 %.

Mais de mai 2010 à mai 2011, période de référence pour les obligations indexées, les prix ont progressé de 2 % selon l'Insee.

En outre, l'inflation en zone euro est aussi prise en compte et celle-ci a encore plus flambé, à 2,7 % à fin mai, vu tout le pognon déversé sur les marchés pour sortir de la « crise des liquidités » et qui n’a pas entièrement été « lessivé » : celui-là se retrouve sans contre-valeur, qui mécaniquement se retrouve dans l’augmentation des prix…

Logique !

Voilà pourquoi les provisions pour les titres indexés vont dépasser d'un peu plus de 1 milliard le montant qui était inscrit dans le budget (2,5 milliards).

Notez qu’en 2008, le dérapage avait dépassé 2 milliards (pour un total de 4,6 milliards de provisions), en raison d'un pic d'inflation inhabituel.

Inversement, en 2009 les provisions avaient été quasiment nulles, à l'instar de l'évolution des prix, ce qui avait réduit la charge de la dette.

 

Pour 2011, nos « sachants » avait anticipé 45,4 milliards d'euros, après 40,5 milliards en 2010 et 37,9 milliards en 2009.

Le taux des obligations à 10 ans s'établissait hier à 3,34 %, le différentiel avec l'Allemagne (« spread ») restant proche de 70 points de base.

Un dérapage de la charge de la dette cette année « compliquerait » le respect du gel des dépenses de l'État.

Car deux règles sont en vigueur : Les dépenses des ministères sont gelées en valeur absolue (« zéro valeur »), les dépenses globales de l'État (en ajoutant les retraites et la charge de la dette) ne doivent pas quant à elles augmenter plus vite que l'inflation (« zéro volume »).

« Ces règles sont intangibles », assurait-on au ministère du Budget. « En dépit de l'effet de l'inflation sur la charge de la dette, le "zéro volume" sera respecté. »

À voir… D’autant pire que l’argent rentre mal dans les coffres du Trésor public signe que l’activité est en berne (effet sur la TVA), préjugeant assez bien une baisse des « impôts-directs », IS en premier lieu, IR l’année prochaine.

 

Il conviendrait de considérer que l’endettement public est devenu le sida de la finance publique en quelques années : Et qu’on n’a toujours pas découvert la bonne trithérapie !

Pendant ce temps-là, les hirondelles laissent le paysage aux corbeaux et aux mouettes, ces charognards, jusque sur « Paris-sur-la-Seine », il y flotte à qui mieux-mieux et les marronniers en laissent tomber leurs feuilles par anticipation.

Comment voulez-vous avoir « le moral » au beau-fixe, avec tout ça ?

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