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D'où Erre-Je ?

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Les Ex-Archivés

Amis visiteurs !

Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » !
Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance !
Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite !    
En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle !
Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…
7 mai 2014 3 07 /05 /mai /2014 05:05

Le quai d’Orsay s’occupe de tourisme !

 

Il y a même un site dédié que j’ai pu consulter le week-end dernier chez des amis qui me l’ont vivement recommandé.

Faut dire que je pars pour Rome – vous le saviez déjà – convoqué par « François Ier » via l’évêché parigot, à que comme je le suppose, on lit mes futurs posts d’été directement sur mon disque dur vraisemblablement piraté.

Faut dire aussi que l’anti-virus du bord, il a tendance à s’affoler en rafales diverses et variées, que parfois j’en arrache les fils « à la sauvage » et dans l’urgence pour le calmer.

Passons.

 

Que donc, pour aller au Vatican, il faut en passer par Rome et donc par l’Italie.

Première surprise, sur le site-à-tourisme de « Fafa l’empoisonneur », aucune mention de mon pays à moi, la « Gauloisie-splendide »…

Des fois que le tableau des risques soit trop noir pour les « touristes-étrangers » ?

Curieux…

 

Bon je vais quand même jusqu’à l’onglet « Europe » pour… ne pas trouver le Vatican…

Ce n’est pas un pays répertorié !

Malgré les accords de Latran de 1929, notre diplomatie ignore superbement, n’est-ce pas…

Même que « Menuet-Valse », il est allé nulle-part, n’est-ce pas…

En revanche « Italie », ça existe.

Et là au fur et à mesure que je lis, je suis tétanisé d’effroi ! Je cite :

 

– Les risques liés à la délinquance

Le nombre de vols à l’arraché dans les plus grandes villes, près des sites historiques, dans les transports en commun (trains-couchette ou autobus urbains) ou les musées, reste important.

 

Les aires de stationnement et les routes à proximité du littoral sont des zones particulièrement exposées. Les propriétaires de camping-cars doivent y être tout spécialement vigilants. On signale aussi des vols dans les véhicules, après que l’attention des occupants a été détournée sous un prétexte quelconque (par exemple, crevaison prétendue ou réelle et intentionnellement provoquée). Les délinquants peuvent être à pied ou plus fréquemment en vélomoteur.

 

– Les précautions à prendre

Fermer les portières et les vitres de son véhicule, même lorsque l’on circule en ville ; ne rien laisser de visible dans un véhicule en stationnement ; pour les voitures en général et les camping-cars en particulier, privilégier les espaces gardés, pour les stationnements temporaires comme longs.

Ne pas porter sur soi de fortes sommes en liquide ; circuler si possible avec des photocopies des documents d’identité ; se reporter à la rubrique « compléments » pour toutes les informations sur les modes de paiement ; privilégier les sacs en bandoulière aux sacs à dos ; à la plage, privilégier (même s’ils sont payants) les « lidos », qui offrent un emplacement, souvent à l’ombre, et qui permettent d’éviter les plages « libres », non surveillées (plage comme baignade) et souvent sales.

En cas de vol, il faut s’orienter vers les Carabiniers. En cas de vol de papiers et préalablement à toute démarche auprès des autorités consulaires, il faut effectuer une démarche auprès des Carabiniers.

 

Par ailleurs, certaines manifestations peuvent impliquer des groupes violents. Il est conseillé par conséquent aux ressortissants français de se tenir éloignés des cortèges.

 

Là, déjà, on a comme une envie pressante de rester chez soi, n’est-ce pas.

Et encore…

 

– Situations locales particulières

À Rome, les places (Fontaine de Trevi, Campo dei Fiori, Place Navone, Vittorio Emanuele) et les lieux très fréquentés (Via del Corso, marchés, abords de la gare Termini), les lignes de métro (notamment la A, la plus touristique) et les lignes autobus qui partent de Termini (64, 40) sont des endroits où la vigilance doit être accrue.

À Naples, il est recommandé de faire preuve d’une vigilance particulière dans le centre historique, le quartier espagnol, aux abords de la gare, ainsi qu’aux abords du site archéologique de Pompéi. Éviter le port ostentatoire de bijoux ou d’objets de valeur.

 

– Le risque sismique (Mais si !)

Le risque sismique est élevé dans de très nombreuses régions, l’ensemble du pays étant soumis à des mouvements tectoniques. Le tremblement de terre de L’Aquila (2009) n’est qu’un épisode de plus dans l’histoire des catastrophes qui ont touché le pays (Sicile et Calabre : 1908, Toscane : 1920, Campanie : 1930, Sicile : 1968, Frioul : 1976, Campanie : 1980, Ombrie : 1997, Émilie-Romagne : 2012).

 

– Les volcans

Les risques d’éruptions volcaniques dans le sud de l’Italie (Vésuve), en Sicile (Etna) et aux îles Éoliennes (Stromboli) sont extrêmement surveillés par les autorités locales de veille volcanologique.

 

– Les marées hautes vénitiennes

Le phénomène des marées hautes (acqua alta), qui intervient durant certaines périodes de l’année et provoque l’inondation de la zone urbaine de la lagune de Venise, peut rendre difficile les déplacements par les rues et les espaces ouverts de la ville. À cet égard, avant de vous rendre à Venise, il est conseillé de consulter le calendrier des marées disponible sur le site de la ville lagunaire.

 

Le faites-vous quand vous allez à Marseille (et ses marées dantesques, n’est-ce pas…) ?

 

– La montagne

L’accident du 29 avril 2008 (cinq morts) dans le massif du Grand Paradis (Piémont) rappelle que la montagne, notamment au printemps, est un milieu particulièrement dangereux et réservé à des personnes expérimentées. Il faut signaler ses déplacements, prendre des informations météo auprès des services locaux et respecter les consignes de sécurité.

 

– Les feux de forêt 

L’Italie, comme la France, est sujette à d’importants feux de forêts qui doivent rendre vigilants campeurs et randonneurs.

 

Me voilà rassuré : Ici ou là, c’est enfin du pareil au même…

 

– Le risque terroriste

Comme la plupart des autres pays européens, l’Italie est exposée au risque terroriste d’inspiration islamiste.

Le terrorisme politique d’extrême-gauche ressurgit de façon sporadique mais n’a jamais constitué, jusqu’ici, une menace pour les étrangers.

 

Ouf !

 

– Infos utiles

Législation locale : À Rome, les baignades dans les fontaines sont sévèrement sanctionnées (les amendes peuvent atteindre 516,50 €).

Dans les débits de boissons, la consommation est autorisée à partir de l’âge de 18 ans.

Le trafic et la détention de stupéfiants (y compris de drogues dites « douces ») sont interdits par la loi et dans tous les cas sévèrement réprimés. La détention est le plus souvent assimilée au trafic, les sanctions maximales encourues vont jusqu’à 20 ans de prison et les amendes atteignent 25.823 €.

 

La vente de produits de contrefaçon est particulièrement développée et visible dans les principales villes touristiques italiennes (Rome, Florence, Venise et Naples). Dans ces villes, de faux articles de mode ou de luxe (sacs à main en particulier, mais aussi lunettes de soleil, stylos, montres et autres produits contrefaisants ou piratés) sont très fréquemment exposés dans la rue, et directement proposés aux touristes, parfois avec insistance. Au-delà des dommages que cette production parallèle cause à l’économie et à l’emploi licites, il faut savoir que la contrefaçon est devenue en Italie une activité de tout premier plan et très lucrative pour les réseaux de criminalité organisée italienne et étrangère.

La loi italienne punit très sévèrement l’achat de produits de contrefaçon : Outre la confiscation systématique du produit, un acheteur risque jusqu’à 10.000 € d’amende.

En France, un consommateur peut faire l’objet d’un contrôle douanier aux frontières mais aussi sur le sol français et la loi prévoit, pour simple détention d’un faux, jusqu’à 300.000 € d’amende et 3 ans d’emprisonnement.

Services français et italiens ont récemment renforcé leurs contrôles et opérations communs dans la zone frontalière.

 

Modes de paiement : Il est fortement conseillé aux voyageurs de disposer de l’adresse en Italie du correspondant de leur banque et du standard permettant de faire opposition à tout moment sur sa carte bleue.

Les distributeurs de billets sont répandus et le paiement en liquide est le mode le plus courant en Italie.

Il faut éviter les paiements par chèque, pratique d’ailleurs peu répandue dans la péninsule.

 

L’acceptation de la carte bancaire s’est généralisée mais de nombreux commerçants (à Naples par exemple) la refusent encore. Pour les retraits, les consignes habituelles de prudence s’appliquent. Il convient toutefois d’être particulièrement vigilant avec sa carte car, en Italie, beaucoup de paiements peuvent être effectués sans que ne soit réclamé le code confidentiel.

Il est donc conseillé d’effectuer des retraits réguliers dans des banques de centre-ville afin de ne pas porter sur soi une trop grande valeur en espèces.

 

– Divers

Il est vivement recommandé de se munir des photocopies des documents d’identité et titres de voyage. Il peut être également utile d’avoir sur soi le numéro de téléphone de sa propre compagnie d’assurance.

 

Pour la visite des lieux de culte, il faut une tenue correcte, au risque d’être refoulé ou de devoir endosser (Vatican) le pantalon que la sécurité vous proposera : pas de shorts (même pour les hommes) donc, ni de jupes trop courtes ou d’épaules dénudées pour les femmes.

 

Me voilà prévenu…

Et finalement, j’hésite à répondre à l’invitation Papale, d’autant si c’est pour me faire engueuler…

 

Mais j’ai aussi surfé sur quelques autres pays, histoire de vérifier que tous les risques ci-dessus, qui s’apparentent à être victime suicidaire du grand-banditisme italien, était ou non caractéristique de la péninsule…

 

Et là, finalement, on peut se rendre compte que le Quai d'Orsay fait une description apocalyptique de vos prochaines vacances.

 

Les touristes à destination de l'Australie sont ainsi tous de grands enfants puisqu'on leur propose de se munir d'une carte routière ou d'un GPS, et de ne pas s'approcher du bord des falaises ou des chutes d'eau.

Ce qui signifie qu'ailleurs, c'est moins dangereux ?

 

Aux États-Unis, attention, c'est également un pays à risques. Pourquoi ?

Bien informée, nos diplomates portent à notre connaissance les attentats du 11 septembre 2001, et même celui d'Oklahoma City qui remonte à… 1995 !

Et pendant la guerre de Sécession, que s'est-il passé d'inquiétant ?

Mais, c'est écrit en gras, « le renforcement de la menace terroriste ne doit pas faire oublier que le risque principal reste lié à la criminalité » !

Tous des voyous…

Pourtant New-York est mille fois plus sûre qu'il y a vingt ans, mais il faut « faire preuve de vigilance dans les lieux touristiques, les aéroports, les gares, le métro, les restaurants, musées et certains hôtels ».

Pas tous quand même !

 

Il faut également se méfier à Washington dès que la nuit tombe, et éviter d'aller dans l'est de la ville. L'un des quartiers les plus branchés, juste derrière le Capitole, se trouve justement là, de même qu'un golf public où de jeunes gens élégants arborent pourtant leurs plus belles tenues de printemps dès les premiers rayons de soleil.

 

Sur les côtes, c'est pire. Il y a les raies géantes et surtout les requins, auxquels un long paragraphe est consacré, à partir de données qui datent de… 2000.

 

Le Costa Rica, paisible pays d'Amérique centrale qui a fait du tourisme vert sa priorité, nécessite quant à lui une « vigilance renforcée ».

« Les conseils prodigués dans cette rubrique ne sont pas anodins, notamment en matière de vol ».

Car plus de la moitié des incidents constatés concerne des « touristes avertis », peut-on lire.

Et c’est quoi un touriste « pas averti » ?

Revient-il d’ailleurs ?

 

Les Bahamas ? Tout pareil, pas du tout un paradis. Vigilance renforcée. Mais sans explications détaillées cette fois.

 

Inutile de tenter de se rassurer en envisageant un séjour en Suisse ou en Belgique. Car en Suisse, il y a des montagnes. Et les montagnes, c'est dangereux, comme chacun l’ignore.

Le Quai d'Orsay incite aussi au « respect nécessaire de la réglementation et des usages locaux (code de la route) ».

Faut-il en déduire qu'en dehors de la Suisse, les ressortissants Gaulois peuvent s'asseoir sur les règles de conduite ?

Et puis attention dans les gares ! À Genève, mais aussi à Bruxelles : « Les voyageurs sont invités à surveiller de près leurs effets personnels (bagages, sacs à dos, mallettes) lors de l'accès ou de la sortie du train. » Là encore, on se demande pour quelle raison cette consigne n'a de sens que lorsqu'on se trouve gare du Midi !

 

J’avoue que je n’ai pas été le seul à en rire, ce jour-là…

Et puis finalement, que risque-je d’un petit détour à Rome, si ça fait plaisir à « François Ier », avec mon double quintal de barbaque solidement planté sur une double assise de taille 47-fillette ?

Marcher par mégarde sur le pied de quelqu’un au risque de le broyer définitivement ?

Éternuer trop fort à en coller quelques visiteurs sur les plafonds de la Chapelle Sixtine ?

 

Non, le vrai risque c’est que l’avion loupe son décollage à cause de ma masse, finalement.

Donc j’irai, point-barre !

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30 avril 2012 1 30 /04 /avril /2012 06:55

Donc je suis rentré…

 

Faut dire que s’il n’est pas tombé, les passagers-arrières ont été drôlement secoués. Mais le spectacle du soleil se couchant derrière la couche nuageuse valait bien le déplacement.

En bref, rassurez-vous, je suis revenu de chez les Lisboètes !

Un pays de fous…

 

Lisbonne, vous connaissez ?

Au cas où que non, c’est très simple : Tu prends Bastia, en plus grand et en plus dense, et c’est pareil, ça monte tout le temps !

Je n’ai jamais autant monté que pendant cette semaine pédestre.

Y’a sept collines et même le tramway antédiluvien (je conseille le 28E pour une visite de la ville dans les grandes largeurs), il monte des pentes pas croyables, même sous la pluie et sous les rafales de vent en zigzagant dans des ruelles qu’on se demande comment les gens font quand on voit nos autoroutes à tramway à nous et que, par contraste saisissant, ça te prend carrément la moitié des boulevards des maréchaux…

Les leurs, pas du tout : Ça monte partout et même dans des rues si étroites qu’on ne peut même pas s’y promener à trois de front !

Étonnement non feint de ma part…

Dans le même style, lesdites rues sont en pavement noir ou blanc de petits pavés moins gros qu’une boule de pétanque. Eh bien vous savez quoi ? Y’a de l’herbe qui pousse entre les pavés dans les dites petites ruelles !

C’est dire s’il pleut dans ce pays-là…

Et que ça glisse tellement, les pavés, qu’ils en sont « lustrés » par les passants qui passent … en montant !

Ce n’est que sur le départ que j’ai fini par comprendre comment « on descend »…

Il suffit de prendre le métro par les sorties « d’en haut », équipées d’escaliers mécaniques.

Ou de te faire un tram qui monte à ta place.

Évidemment, dans ces conditions, pas la trace d’un seul vélo.

Ou alors ce sont des fêlés de touristes !

 

À part ça, c’est un port, mais la mer est loin. À la place, il y a un fleuve grand comme le lac Léman : Large le fleuve. Sauf à Belém. Quoique…

Même que, à Belém – qui est une contraction de Bethléem, parce que là-bas, ils ne parlent pas comme tout le monde : Ils mettent des « cheu » partout dans leur langage qui en devient incompréhensible même en anglais – les « anciens » avaient placé une tour au milieu pour défendre la ville et la flotte, celle qui est allée partout dans le monde depuis Vasco de Gama, et jusqu’à Macao, et bien la terre ayant tout cassé en tremblant en 1755, sauf justement le monastère local, un monument, je ne vous raconte même pas, et le château Saint Jorge au-dessus de la ville antique, la tour elle s’est retrouvée sur la rive droite !

 

Justement, la droite, j’aime bien en général… Enfin, Je préfère à la « gôche ». Et là, là je n’ai pas été déçu : La ville reconstruite au XVIIIème siècle, elle l’est en quadrillage de droites bien droites. Enfin… là où ça ne monte pas trop. C’est d’ailleurs dans cette cuvette qu’ils y mettent les « costards-cravates » à haute densité, qui ne sortent que pour flâner à la coupure méridienne.

Costumes sombres et légers, « cravates-codées » : Mon guide m’explique ainsi qu’on est dans le quartier des ministères, en bas, alors que le palais de la Présidence et plus loin leur Parlement « est en haut » (sur les collines), en fait tout le pays est « codé ».

J’explique : Globalement leur sud est politiquement « de gôche » et leur nord l’est « de droâte ». Mais, mais, ma « puissance invitante », c’est « l’Opus-Dei », les milieux financiers et juristes.

Pardon ? Ça existe encore « l’Opus-Dei » ?

 

C’est un peu plus compliqué que ça…

Y’a les cléricaux, pratiquement invisibles malgré un grand nombre d’églises, de chapelles et de bâtiments conventuels : Je n’ai pas vu un curé ni le moindre moine, ou alors c’est qu’ils sont déguisés en « civil ».

Ils se planquent depuis qu’ils payent des impôts (concordat de 2004, si j’ai bien compris).

En revanche, quand notre bon Roy Philippe (le Bel, je crois) était incapable de rembourser la dette royale (déjà ?) à ses créanciers qui n’étaient autres que l’ordre des templiers au XIIème siècle, il a fait du lobbying auprès du Pape Clément V pour lui faire dire qu’ils étaient hérétiques et ainsi pouvoir les brûler un à un en toute légitimité !

C’était il y a longtemps, je n’étais pas né, mais je me souviens encore de cet épisode grotesque d’extinction de « la dette publique » !

Résultat des courses, le dernier ayant maudit la descendance royale gauloise jusqu’à la 13ème génération sur son bûcher au pied du pont-neuf des « Parigot-sur-Seine », tous les autres se sont tirés en péninsule ibérique et jusque chez les Lusitaniens.

Et eux de les accueillir à bras ouverts, avec leurs caisses pleines !

C’est devenu « l’Ordre du Christ », reconnu un peu plus tard par le Pape des « cathos » de l’époque, et ils sont allés essaimer sur les océans, justement jusqu’à Macao, après que le génois Christophe Colombo, né à Calvi-sur-plage ait découvert les « indes » !

 

Avec l’or ramené par galères entières, ils ont bâti un empire ultra-marin, le disputant aux espagnols voisins et leurs galions, de façon tellement énorme qu’avec un petit bout de rien ils en ont bâti des monastères qu’il faut aller visiter tellement le style architectural ne ressemble à rien de connu, le tout à la gloire de Vasco de Gama…

Et ils ont importé au passage la première vague d’inflation monétaire en Europe, ce qui a ruiné bon nombre de pays et régimes royaux au passage : Bref, le début de nos emmerdements financiers qui s’est traduit trois siècles plus tard par notre Révolution des lumières à nous de chez les « Gaulois-natifs-francs ».

 

« Opus Dei », « Ordre du Christ », templiers et « francs-maçons » (y’en a un paquet depuis des lustres), bé entre eux ils se reconnaissent par leurs costumes « décalés » et la couleur dominante de leur cravate.

Par les motifs, imagine-je aussi…

Plus c’est sombre, plus ils ont des responsabilités élevées dans leur hiérarchie à eux !

Étonnant, non ?

 

Leur but ? Le cinquième empire… Là, je crois qu’ils ont loupé un « truc ».

Pour eux, il y a eu l’empire assyrien, puis le persan, puis le romain et enfin le carolingien.

Le prochain est donc portugais…

Ah oui ?

Et oui !

Ils ont oublié au passage les trois Reich germaniques, celui de Napoléon, le britannique, qui est quand même allé jusqu’à Hong-Kong en face de leur Macao, et même celui de Wall-Street, l’actuel.

 

Des Européens convaincus, très fiers que leur pays ait été « qualifié » pour l’Euro, grâce au « soce » Soares (leur Mario Monti à eux) qu’ils m’ont aussi expliqué que c’est le résultat de 30 ans d’efforts avec une « leçon de l’Histoire » bien locale : En 1974, ils ont jeté leur dictature qui n’avait amené que ruine et désolation, bien qu’abrité derrière leur neutralité lors de la dernière guerre mondiale.

Là, ils sont fort drôles : Ils en parlent comme les Suédois dans leurs cénacles de « sachants ». « De quelle guerre ils causent ? »

De celle qu’ils n’ont pas faite !

Va la faire et après tu pourras en causer, qu’on a envie de leur préciser !

Bref, moi qui croyais que tous mes potes « portos » étaient des « réfugiés politiques » (ou fils de réfugiés politiques, idem pour les citoyens de Franco), eh bien pas du tout : Ce sont des « réfugiés économiques » qui ont migré en mon pays à moi-même…

Que je partage très volontiers d’ailleurs, tellement c’est le plus beau de tous !

Globalement, la leçon c’est que la dictature amène la ruine.

Parce que la dictature, c’est le dirigisme politique donc économique, qui génère la peur de l’arbitraire, qui elle-même engendre la corruption.

Et la corruption dérègle l’économie qui ne fonctionne alors que sous la forme de pénurie, qui elle-même entretient la corruption, qui génère l’arbitraire qui lui-même consolide le dirigisme et justifie la dictature.

 

Ils s’en sont sortis « par le haut » avec leur Révolution des œillets – dont ils fêtaient d’ailleurs l’anniversaire dans les rues et sous la pluie mercredi dernier – sans tirer un coup de fusil (ou presque), pour redevenir une démocratie en quelques années, avec ses « propres désordres » économiques, sociaux politiques et corruptifs, avant de parvenir à sortir de ces « aléas » sous l’ère Soares : Trente ans entre les deux événements, une génération !

« Le chemin est long et difficile » !

Mais ça marche.

 

Je ne vous dirais pas ce que j’étais venu faire en cette semaine « d’entre-deux-tours » d’élections, bien sûr. Ni qui et pourquoi je voyageais ainsi « léger » dans cette ville qui monte.

En revanche, je peux vous dire qu’ils s’intéressent justement à nos élections.

Les banquiers de « l’Ordre du Christ », qui possèdent aussi un patrimoine foncier manifestement important, nombre d’entreprises florissantes, quelques « pépites » dont leur loto national, des chaînes de télé (parmi les 22 que j’ai pu compter à l’hôtel), de radios et quelques titres de presse écrite, aspirent à ce que mon pays « alterne » et ouvre la voie d’un processus économique de redressement qui sorte enfin des diktats anglo-saxons et allemands de « rigueur ».

« La rigueur, c’est bien : Il en faut une dose ! Mais plus que la rigueur, c’est du bon sens qu’il vous faut dans la gestion de vos finances », me fait-on.

Parce que la rigueur tue la croissance et la décroissance déséquilibre toute situation économique : « Nous on sait que c’est intenable ! »

Et ils voient la « Gauloisie appliquée » comme l’avant-garde « d’autre chose », sachant qu’ils sont eux aussi dans le collimateur « des marchés ».

 

Bref, à nous « Gaulois natifs » de montrer l’exemple dès le 7 mai 2012 : C’est leur grand espoir !

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27 mai 2010 4 27 /05 /mai /2010 04:10

 

Dimanche en huit : Météorite ou OVNI ? 

 

Voilà encore « un truc » qui va faire plaisir à l’Amiral (dont la machine bugue, qu’il me dit par ailleurs, mais sans expliquer comment elle bugue les sites qu’il visite), lui qui confond Ovni et Ummo à tire-la-Rigault, pendant que d’autres confondent météorite et Ovni.

 

Ça nous vient de Moorea : Un autochtone local a fait savoir à tous que le spectacle était fascinant !

Sans doute celui d’une éventuelle météorite qui est passée au large des îles vers l’ouest.

À Moorea, ils sont quelques uns à l’avoir vue, un pêcheur du côté de Vaiare, mais aussi quelques personnes situées sur la côté ouest de Tahiti.

 

Harmonie Hugues, résidente autochtone de la « baie de Cook » locale, l’a observée elle aussi de la fenêtre de sa chambre et raconte :

« Le phénomène s’est produit dans la nuit de samedi à dimanche. Il était aux alentours de 22 h 30, je venais de monter dans ma chambre pour me coucher. Alors que j’allais fermer les yeux, j’ai vu une lueur aveuglante passer par la fenêtre qui donne vers le nord, c’est-à-dire vers le large. J’ai d’abord cru à des phares de voitures mais j’ai réalisé que cela ne pouvait pas être possible vu la disposition de la maison. Pourtant j’avais vraiment l’impression que quelqu’un avait une lampe braquée vers ma chambre qui était toute éclairée. Puis, la lumière est passée devant la maison, visible de ma fenêtre qui donne vers l’ouest c’est à dire vers le « Rotui ».

Je l’ai vue devant moi, c’était grand, une lumière jaune-blanche, qui avançait vers le sud avec une queue qui se terminait en poussière verte incandescente, avant de disparaître derrière la montagne. J’ai alors regardé vers le large et j’ai vu d’autres lumières. Je me suis donc dit que c’était peut être un bateau qui venait d’envoyer une fusée de détresse. J’ai donc appelé la gendarmerie de Moorea, mon appel a été transféré directement à la gendarmerie de Papeete.

J’ai relaté au gendarme de garde ce que j’avais vu ce à quoi mon interlocuteur m’a répondu que d’autres personnes venaient de l’appeler, qu’elles avaient vu la lueur et qu’il s’agirait d’un OVNI ou d’une météorite. » 

 

Selon Harmonie, ce qui pourrait bien être une très belle météorite, effectuait une course allant du nord vers le sud, avec une trajectoire descendante la faisant disparaître derrière le mont Rotui.

Le spectacle a duré une quinzaine de secondes.

Et ce n’est pas la première fois qu’un événement semblable est aperçu dans ces cieux là, cette météorite était selon le témoin, particulièrement visible, ce qui voudrait dire située à une distance « relativement » proche de la terre.

En chute libre, oui !

 

« LM », raconte : « Nous étions aussi avec quelques amis sur une plage de Maatea-Moorea quand nous avons aperçu le même spectacle magnifique, fascinant, à couper le souffle une boule blanche d'abord incandescente puis jaune puis gansé de vert avec une trainée blanche suivi d'étincelles rouges.

Le spectacle était grandiose ! C'était aux mêmes heures !

Puis cette boule à finalement disparu au dessus de l'horizon... »

 

Pour Vini : « Ouais, je ne sais pas si c'est la même, mais samedi soir j'étais au feu du stade Bambridge (à coté de l'entrée) et j'attendais que le feu passe au vert pour tourner vers Tipaerui.

J'ai alors aperçu une lumière dans le ciel.

D'abord j'ai cru que c'était un feu d'artifice (ça y ressemblait bien), mais en le regardant bien, il suivait plus une ligne horizontale (en plongeant) et était plus clair.

J'étais tellement surpris, que ma réaction a fait peur à ma copine...

Y avait une voiture derrière moi, et je pense que le chauffeur l'a vue aussi car on roulait lentement, tout en regardant le ciel... »

Fascinant la vie sous la voûte céleste.

 

« Pink » confirme lui aussi : « Oui, on a été témoin aussi du spectacle, depuis la terrasse du Pink Coconut ! »

Mais plus raisonnable d’en dire : « rien de surprenant... »

 

« Zenalien » en rajoute une couche : « Tout cela n'a rien de surprenant… Déjà à l'époque, David Vincent les a vus ! »

Arf, j’adore !

 

« Roots » précise : « On l'a vu de très près, en avion, retour de Auckland.

C'était une météorite qui a duré au moins 5 secondes, elle a éclairé le ciel comme si c'était la pleine lune.

En effet elle était très longue et est descendu très bas.

Elle s'est disloqué en plusieurs morceaux ayant entraîné un effet de feux d'artifice, c'était magnifique, jamais vu une aussi belle ! »

 

« Lilimoorea », de son côté indique que : « On habite côté mer dans la baie d'Opunohu et samedi soir alors que l'on était couché (la chambre est en bord de lagon) et que l'on regardait la télé mon mari qui était proche de la baie vitrée s'est redressé d'un coup.

J'ai cru qu'il avait vu un voleur tellement il était surpris, il s'est levé est allé voir sur la terrasse et c'est là qu'il m'a dit qu'il avait vu une lumière éblouissante et verte.

Je lui ai dit en rigolant que les petits hommes verts arrivaient car je pensais qu'il avait rêvé (…) »

 

Sont marrants les « petits-hommes-verts » !

Viennent juste en reconnaissance avant que je n’arrive moi-même ?

Trop drôle, les « potes » !

 

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26 mai 2010 3 26 /05 /mai /2010 04:14

 

Me voilà arrivé.

 

En réalité, les posts des 5 derniers jours étaient déjà programmés et dans ma précipitation à décamper, je n’ai pas pensé à les retirer : encore un acte manqué.

Dès lors, je n’ai pas tout-à-fait fait ce qui y était annoncé : je devais être à Londres, je n’ai fait qu’y passer en escale aéroportuaire. Je devais fêter un senior, je n’y étais pas. Je devais assurer une myriade de déclarations d’impôt sur le revenu un peu compliquées, je vais avoir du mal à assumer, même par « télé-déclaration » notamment pour les « derniers ajustements », vu que j’ai fui vers un maquis improbable et que ce n’est pas très simple d’user depuis ma « cambrousse » du serveur (et de ses données) resté à la capitale.

« L’Amiral », lui et sa « bande de nuisibles » ont raison, va falloir que je revienne vite.

 

D’autant qu’il paraît que dès que j’ai le dos tourné, « Bling-bling » en profite pour n’en faire qu’à sa tête : il veut réformer la constitution du pays, une fois de plus, je ne sais pas encore comment, il veut « casser » les retraites depuis que Déesse-khâ l’en aurait encouragé, je ne sais pas encore comment.

Alors qu’ici, on se met du Flosse en examen… Un autre univers !

Comme quoi, il faut que je revienne très vite pour y remettre bon ordre, dans son neurone à lui.

Mais bon, je ne regrette pas, à quelques détails près.

 

En fait, ça fait un bout de temps que je suis arrivé, mais j’ai eu quelques mal à :

 

1 – Me remettre du voyage !

Je ne souvenais plus que ce fût aussi pénible pour les jambes que de voyager loin…

Donc longtemps.

Et chacun de faire son petit tour les uns derrière les autres dans les couloirs de l’aérobus quand ça devient franchement impossible…

 

En plus, je suis passé juste avant la grève des pilotes locaux. Et la rumeur de devoir finir le trajet à la nage n’emballait pas tout le monde.

Sont magnifiques ceux-là : ils « grèvent » parce qu’ils sont trop nombreux à bosser, ai-je cru comprendre !

Mauvais plan d’embauches pour la saison, qu’ils se disent en sureffectif.

Je vous le dis haut et fort : un monde à l’envers…

 

2 – Me remettre du décalage horaire !

C’est effarant de taper du pied sur le sol en pensant que je vous marche sur la tête…

Quand il fait jour chez vous, il fait nuit là où je suis, et inversement.

Le monde à l’envers, vous assure-je !

En plus les jours raccourcissent alors que pour vous ils rallongent…

Bref, le « jet-lag », il faut se le prendre entre les dents pour comprendre.

Et compter un peu de temps pour se « recaler » sur la vie des « locaux ».

 

3 – À retrouver une connexion internet potable. Le plus difficile.

Ce n’est pas qu’ils n’ont pas ici, bien au contraire.

Mais comme « ma machine » elle a un peu perdu les pédales en chemin, il m’en a fallu une autre sur le pouce et que « Mon Gardien » me refile une serrure avec une porte d’accès à son serveur… par où je passe habituellement.

Pas kon, hé : Ainsi, on ne peut jamais me « filocher ».

 

Je ne vous raconte pas le délire entre le week-end prolongé et les horaires d’ouverture décalés !

Parce que si le soleil se lève toujours aussi tôt en heure locale, bé vous, vous en êtes à la fermeture des bureaux…

Et puis le serveur, s’il est fait pour qu’on vienne se greffer dessus depuis n’importe-où pour peu que l’informaticien de services vous y ait autorisé, autant il avait l’habitude que je « ressorte » sur internet à travers ma ribambelle de raccourcis, alors que là, j’ai eu un peu de mal à les recréer pour venir « shooter » Over-blog, et le reste, aisément.

Un serveur, ça n’aime pas laisser un « greffon » sortir sur internet : c’est comme ça !

Faut dire que la manip est kon au possible : user d’internet pour se connecter sur un serveur et lui en faire ressortir des « e-miel » ou autres fichiers pompés, faut être un peu fêlé comme moi qui devrais faire comme tout le monde, et se servir directement de sa connexion à la toile.

Mais bon, j’en avais pris l’habitude y’a longtemps et comme dans ce cas là, je fais aussi « chef », c’est à la machine de se plier à mes quatre volontés, pas moi aux siennes !

 

Et puis un serveur, c’est censé être en permanence alimenté en courant électrique. Y’a même un onduleur installé pour ça, qui te corrige les micros-coupures (dans mon coin actuel, y’en a besoin : l’électricité est pour partie éolienne… Un courant de crotte !).

Alors, quelle ânerie que de tout déconnecter les soirs en partant, non mais !

Allez donc faire comprendre ça à un ingénieur « Bac + 10 » qui vous applique vaille que vaille ses propres consignes de sécurité, lues dans un bouquin de ses jeunes années, sans qu’il se soit reposé la question de l’utilité de la manœuvre depuis…

 

4 – Déjà, débloquer vos commentaires.

Là, j’ai eu comme une surprise : je pensais que le blog aurait pu disparaître. En « craquant » mes codes d’accès, c’est tout à fait possible.

Ou au moins quelques textes « ciblés ». Je sais lesquels et comme j’affirme haut et fort n’y être pas parvenu, peut-être que d’autres savent y faire mieux que moi ce que j’ignore savoir faire.

Tant mieux : ça pourrit assez la vie comme ça, ces quelques « pirateries » imbéciles. D’autant que ça n’a aucune utilité présentement, mais bien une – paraît-il – ultérieurement, de celle qui ne nous regarde pas.

Il suffisait que ce soit fait au moins une fois, me semble-t-il. Assez de temps pour tomber en archive.

 

Puis l’alimenter en post.

Je ne sais pas à quelle heure vous allez recevoir celui-ci (pour les abonnés à la newsletter seulement…), ni quand il sera en ligne.

Vous me direz.

 

5 – Il a aussi fallu que je me remette à travailler.

Ça, chez moi, c’est nativement et génétiquement « pas simple ».

Car en fait, je suis en « mission », appelé à la rescousse par notre « Momo national » qui a pris le pli de la vie locale depuis belle lurette, à en avoir de la buée derrière les lunettes.

Une histoire de « diag » avec préconisations opérationnelles à l’appui.

Eux, ils m’accueillent comme le messie, tellement ma réputation m’a précédé – j’ai l’habitude, ne vous en faites pas, même si certains se voient déjà dans une « charrette sociale » : on va éviter, hein ! Je ne suis pas là pour ça non plus – et pour le moment, je patauge grave.

Y’a des fois, là, comme ça, où on se demande si le principe de la partie-double de la comptabilité a pu traverser les océans…

 

Donc, je fais court aujourd’hui : faut vraiment que je m’y mette.

 

6 – Le climat est sympa, les nuits chaudes (24/26° C), les paysages aussi et l’accueil chaleureux.

Voyez-vous, en Italie on fréquente des Titien, des Vinci, l’école florentine, la vénitienne.

Aux Pays-Bas, on se tamponne du Vermeer, du Van-Brandt, du Van-Gogh, accessoirement.

En Espagne, on navigue dans du Picasso, du Botero, du Guedj, du Miro.

Logique, il y en a partout dans les rues, sur pattes, et qui galopent sur les trottoirs.

Bé là, je nage en plein Gauguin : Des œuvres d’art aussi délirantes mais bien vivantes, étalées dans les rues et chemins, sur les terrasses ombragées, qui se baladent sous vos yeux ébahis et que vous pouvez retrouver les mêmes au Louvres ou à Orsay !

 

7 – Pour le moment la bouffe est bonne et les boissons « profusionnelles » : y’a même des « trucs » aux couleurs bizarres et aux noms imprononçables que je ne connaissais !

J’en ai au moins pour une bonne semaine à découvrir tout ça.

Et je vais peut-être prolonger…

D’abord parce qu’à l’idée de remettre le parcours et le décalage horaire dans l’autre sens, ça me fait un peu froid dans le dos et déjà mal aux jambes…

 

8 – Ensuite, parce que tant que les « mal-élevés » qui m’ont fait déguerpir rapidement la semaine dernière ne se sont pas identifiés, au moins à la porte de chez « Mon Gardien » personnel (on m’a affirmé qu’ils avaient besoin de 15 jours, avec « des moyens qui n’existent pas, des hommes qui n’existent pas, regroupés dans un service qui n’existe pas »), qu’il puisse sonder leurs intentions, je n’ai pas trop envie de croiser la trajectoire d’une balle pas perdue pour tout le monde.

 

C’est que j’ai un pari à tenir, moi !

Et je n’aime pas parier sans être sûr de gagner… C’est comme ça !

Cap sur fin décembre 2010 !

 

9 – Enfin, un « truc » étonnant : La vitalité.

Ça doit être dans l’air.

À la capitale, les gens font la tronche. Métro-boulot-dodo, on peut comprendre : tous nés pour bosser, trimer, suer, être humiliés par les « petits-chefs », payer tout et n’importe quoi au prix qu’on leur impose et fermer leur gueule.

Globalement, y’a que les artistes et les « politiques » qui ont le droit d’ouvrir leur clapet. Un peu les journalistes, mais ils se méfient depuis quelques mois.

Les autres, tous les autres, sont cantonnés à l’asservissement et au silence.

Parfois on leur demande d’aller voter, mais alors pas pour le voisin ou quelques illustres inconnus, mais pour quelques « autres » soigneusement choisis.

Mais pas tous les jours non plus, il ne faut pas exagérer, au point qu’une bonne moitié ne sait même plus ce que c’est !

 

Même les « manifs-sur-bitume » n’ont guère l’air de kermesses ou d’orages grondants et menaçants.

Tout juste des gens qui trainent la savate sans grande conviction à ânonner des slogans qui ne veulent rien dire.

Asservis, vous dis-je.

 

Là, c’est encore « monde à l’envers ».

Ils chantent sans raison, ils se mettent à danser comme ils chantent.

L’air y est pur, mais pas plus qu’en « Corsica Bella Tchi-tchi », le soleil est voilé de temps à autres comme partout, la température est douce, les marées à peine visibles.

Seul l’aube et le crépuscule me paraissent plus courts.

L’air y est sain : je ne tousse plus, je ne renifle plus et j’ai quasiment le même entrain que les autochtones, malgré le « jet-lag ».

 

Quand même curieux cette affaire-là : à croire que dans les grandes métropoles de métropole, on nous déverse en aérosol des anesthésiants dans l’air pour nous « endormir ».

Et qui seraient la cause de tant d’allergies inconnues qu’on n’imagine même pas ici…

Je sais, ça paraît ahurissant, mais quand même, s’il y a plus de polluant en Europe, ça ne justifie pas pour autant cette explosion médicale de maladies orphelines et d’allergies en tout genre et qui n’ont rien à voir avec la pollution atmosphérique.

Y’a au moins autant d’allergènes dans l’air ici, sinon plus.

Alors, expliquez-moi la différence, svp ?

 

10 – Bon, pour le reste, ami Inco, c’est peut-être de la paranoïa totale de ma part, mais cette histoire démente du manuscrit estival qui se ballade bêtement (c’est de ma faute) jusque soi-disant dans les hautes sphères et les couloirs divers d’officines plus ou moins officielles, bé je ne pensais pas qu’on en devienne complètement schizophrène à ce point-là dans mon pays.

 

Alors comme d’autres sont tout autant accueillants, bé « j’ai parti »…

Et vu de loin, c’est encore plus rigolo, figures-toi !

 

Bien à tous, des antipodes !

 

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3 mars 2009 2 03 /03 /mars /2009 05:31

 

Elles progressent !

État des lieux par un coutumier...

 

On tue lors des braquages pour 80 euros. C'est le procureur de Marseille, Jacques Dallest, qui l'a dit : « Aujourd'hui, on ne se contente pas de revendre de la drogue. On a des homicides ou des tentatives d'homicides qui s'inscrivent dans le cadre de tensions réelles sur fond de trafics de cités ».

Certains policiers parlent de « guerre fratricide ». Et le chaudron du 13ème arrondissement pourrait avoir mis le feu aux poudres.

Les résidants des cités des Lauriers, des Cyprès et des Cèdres, à Malpassé (13ème arr.), vivraient sur une poudrière : Une bande issue de la communauté des gens du voyage, habitant les Cèdres, aurait pris possession des Lauriers pour y installer ses « plans de stups », et déstabiliser tout le quartier.

 

Une drogue qui nourrit des familles.

Car le marché souterrain de la drogue rapporte. Et souvent beaucoup.

« Le shit fait vivre les quartiers nord », assure un policier de terrain.

À la cité Font-Vert (14ème), par exemple, l'une des mieux tenues par les caïds locaux, « les trafiquants peuvent se faire plus de 2.000 € par nuit », confirme un autre enquêteur.

Surtout lorsque les repères sociaux n'existent plus. Le « shit » se vend à 10 ou 20 € selon la barrette et presque toutes les cités en vivent.

La coke, privilège de cités comme Les Iris, La Paternelle, Bassens, Plan d'Aou ou Les Flamants, se trouve à 40 € le gramme.

 

Des armes en vente libre ! Mais oui !
La vente d'armes peut rapporter 1.000 à 2.000 € par jour au pied des immeubles, en liquide bien sûr.

La Castellane, La Cayolle, Le Castellas, La Solidarité sont connues pour ça...

Les « Allô shit » de Marseille ?

Il existe même des trafiquants qui livrent à domicile. Des sortes d'« Allô Shit » qui se déplacent et règlent à la commande.

De la cité de La Savine et à La Marie en tête. Pas facile pour la police de frapper en un lieu précis.

Des « cités multicartes » celles dont le nom revient ? C'est La Cayolle (9ème), au bout des quartiers sud.

Le règne des « touche-à-tout ».

Connus pour faire à la fois dans le haschisch, la cocaïne, le trafic de voitures, de cartes bancaires ou les armes. « Chaque vendredi soir, on sait qu'on va voir débarquer des voitures immatriculées dans le Var qui viennent s'approvisionner. Il suffit de les attendre à la sortie de la cité », confie un enquêteur.

Des spécialités mouvantes ? 

L'une des constantes est l'aptitude des cités à rebâtir un trafic de stups après une « descente » de police. Ce fut le cas aux Iris, après le lynchage du jeune Taoufiki.

Les trafiquants avaient disparu, avant d'y revenir.

À l'inverse, Frais-Vallon, parfois qualifiée hier de « supermarché de la drogue », « n'est plus ce qu'elle était ».

Des bombes à retardement : Ce sont les cités « les moins tenues », celles où les « plans stups » sont faits de rivalités entre bandes, de jalousies sur les bénéfices engrangés, qui génèrent le plus de « désordres », dit la police.

 

En 1958-59, la construction des cités battait son plein dans les 13ème, 14ème et 15ème arrondissements de Marseille.

Aujourd'hui, le Nord abrite 240.000 habitants dont 100.000 dans les HLM. À Marseille, où on a toujours manqué cruellement de logements, la guerre avait dévasté 19.000 bâtiments.

Il est alors urgent de bâtir.

 

Car si on s'en tient au rythme de la construction de l'époque, il faudrait attendre un siècle, dit-on en préfecture, pour loger tout le monde.

Et puis, les « grands ensembles » sont nés.

La fracture sociale aussi. Et il faut faire vite.

 

On construit dans la tourmente, sans réflexion. Les programmes se multiplient. L'un d'eux, pompeusement baptisé « Secteur industrialisé », impose de construire à un coût 30 % inférieur au prix habituel.

C'est alors l'ère du « n'importe quoi » avec des logements mal pensés, peu fonctionnels, sans équipement.

En 20 ans, on aura construit près de 140.000 habitations à Marseille.

Où 44 % des logements sociaux pousseront au Nord.

Un Nord étouffé par le béton, le chômage, l'insécurité et bénéficiant des plus grande « Zone Urbaine Sensible » où se trouve 62 % des logements sociaux de la ville.

Quant à se poser des questions sur l'origine de tous ces maux, ce n'est toujours pas politiquement correcte et, donc... on ferme les yeux.

La police est débordée.

Seulement 3.000 policiers nationaux et 275 policiers municipaux pour une ville très étendue.

 

Faut- il sanctionner avant d'apporter d'autres réponses ?

Entre fermeté et laxisme, entre le tout répressif et le trop éducatif, l'équilibre n'est vraisemblablement pas qu'une histoire de loi.

Il faudrait surtout se débarrasser de ces discours lénifiants qui freinent toute réforme en prétextant que le Code pénal doit prévenir avant de punir.

Nul ne peut ignorer le sentiment d'inquiétude de la majorité des marseillais qui est fondé sur des faits de violence réellement insupportables.

L'insécurité s'accroît et où un grand nombre de faits de violences, des incivilités aux actes criminels, sont perpétués par des adolescents de plus en plus jeunes qui ne sont pas tous inconscients de leurs actes.

 

Ne faut-il pas en finir avec cet angélisme destructeur qui transforme les coupables en victimes et les victimes en coupables ?

Ne faut-il pas en finir avec ce déni de réalité ?

 

De vibrants plaidoyers en faveur de la « mixité sociale » sont régulièrement prononcés, mais le divorce territorial (logements sociaux), scolaire (carte scolaire), économique (chômage, précarité, bas revenus, minima sociaux, marché noir), religieux (islam) et ethnique (immigration) se renforce.

 

Autre fait alarmant : des moins de 18 ans, sont impliqués dans la moitié des vols avec violence.

Que fait-on donc ?

 

Ne serait-il pas temps de moins se préoccuper des causes du crime et de s'intéresser un peu plus davantage aux criminels eux-mêmes, de le considérer comme un individu capable de faire des libres choix, y compris celui de sombrer dans la délinquance sauvage ?

Avec pour contrepartie d'en supporter toutes les conséquences légales... et légitimes.

 

Marseille sombre, dans la saleté, mais aussi dans la violence urbaine qui fait fuir les marseillais (enfin ceux qui peuvent) transformant, tous les jours un peu plus, la ville en un vaste ghetto de non-droit !

La deuxième plus grande ville du pays.

Symptomatique.

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2 mars 2009 1 02 /03 /mars /2009 05:30

 

Glissée subrepticement dans le plan de relance de 780 milliards

 

Certains se demandaient si la nouvelle administration allait introduire un changement radical dans la société américaine.
Il est certes trop tôt pour conclure, mais le plan conçu par Daschle, l'ancien sénateur et leader démocrate du Sénat, battu aux élections mais nommé par Obama « au bas-mât » pour être secrétaire d'État à la Santé et qui a dû renoncer pour non déclaration de revenus, apporte un début de réponse.

 

Profitant de l'urgence, Daschle a fait injecter dans le plan Paulson revu et corrigé à hauteur de 780 milliards de dollars, des dispositions qui préparent une nationalisation de facto de la santé américaine et réussissent à mettre en place ce qu'Hillary et Bill Clinton n'avaient pas réussi à faire il y a 14 ans.

 

Le plan prévoit une administration spécifique, le « National Coordinator of Health Information Technology », qui va répertorier tous les traitements médicaux de tous les citoyens et s'assurer que votre médecin suit les directives de l'administration afin de réduire les coûts et améliorer l'efficacité. Les médecins qui n'utiliseront pas de façon appropriée le système seront pénalisés.

 

Qui définira cette « façon appropriée » (« meaningful users ») ?

Le Secrétaire d'État à la Santé appuyé sur un conseil formé d'experts le « Federal Coordinating Council for Comparative Effectiveness Research ».

Pas moins.

 

Daschle a écrit un livre où il explique que l'objectif est de ralentir l'usage de nouveaux médicaments et traitements expérimentaux.

En particulier, il suggère d'utiliser une méthode de sélection qui tienne compte des années restant à vivre, suivant un modèle utilisé en Grande-Bretagne (qui aurait conduit à ne pas traiter la dégénération maculaire des patients âgés tant qu'un œil n'aurait pas été perdu ; mesure abandonnée après 3 années de protestations massives Outre-Manche).

 

Ce dispositif sera célébré par tous ceux qui pensent que l'avenir de la Sécurité Sociale est dans un contrôle plus étroit de l'État.

Pourtant, les résultats de l'exemple français devraient faire réfléchir et se demander si un système de santé coûtant certes plus cher (15 % du PIB) mais où près de la moitié est libre, seulement 8 % distribué par l'État, ne concilie pas le filet de sécurité pour les plus pauvres avec la liberté d'acheter de la santé non remboursée, pour les plus riches qui permet les progrès techniques.

Santé à deux vitesses ?

Elle l'est de toutes manières dans un dispositif contraint comme ceux en usage en Europe, où c'est déjà celui qui a l'argent ou les relations qui est le mieux soigné.

 

Cacher le plan de nationalisation de la santé dans la loi de stimulus a été intentionnel : Daschle avait écrit il y a un an que le prochain président (démocrate) devait agir rapidement avant que les opposants puissent monter une opposition et attacher le plan au budget fédéral car « cet enjeu est trop important pour être paralysée par le protocole du Sénat ».

Une leçon très exemplaire de démocratie appliquée...

 

PV

 

 : Voilà qui m'amuse au plus haut point, PV !

Ici comme ailleurs, on en vient à « réguler » l'activité de santé. Encore et toujours en rationnant, en installant la pénurie réglementariste !

Chez nous, c'est d'abord les remboursements, puis les quotités d'actes, puis la « rationalisation » de la carte médicale et enfin des coupes-sèches dans les services.

Et ces Messieurs démocrates y viennent aussi ?

 

Quand donc « ces sachants-là » comprendront-ils que la santé, ça ne se commande pas ?

Qu'il y a des déserts à combler par des incitations et des années à grippe auxquelles il faut faire face et d'autres non ?

 

Je ne sais pas moi, mais je crois fermement qu'on peut s'y prendre autrement.

Déjà, apprendre aux gens combien ça coûte.

Chez nous, plus personne ne sait puisque le prix décaissé ne veut rien dire par rapport au vrai coût des actes médicaux...

 

Mais ce que j'en dis, n'est-ce pas...

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9 février 2009 1 09 /02 /février /2009 05:00

 

Carnet de voyage de « Momo »...

 

Je ne vous raconterai pas véritablement mes impressions et souvenirs de cette fin de semaine dernière (en fait la précédente puisque l'Ignoble qui me jalouse fermement m'indique que mon « papier » ne sera mis en ligne que lundi 9 au petit matin, quand la bouilloire à café commencera à siffler dans ses locaux antédiluviens), mais deux trois choses qui m'ont étonné.

 

Pas le luxe des hôtels, j'y suis accoutumé, pensez-donc !

C'est même un des délices de ces congrès internationaux qui me font sortir plus volontiers de ma tanière que le soleil des îles...

D'ailleurs, il n'est pas inouï. Juste « cossu » et parfois un peu ostentatoire : nous sommes en Suisse et on aime les lambris feutrés.

 

Pas les femmes dans leurs tenues somptueuses à rivaliser d'élégance à l'occasion des multiples cocktails qui animent les soirées de cette station de ski qui ne brille pas par la « technicité sportive » de ses pistes, quoiqu'il y en a pour tous les goûts et même quelques amateurs de fractures et entorses diverses...

Ni leurs filles, toutes à marier et resplendissantes dans les éclats de la nuit.

Il y a certes des « gros tas », mais bien habillés, ça fait plus chic.

 

Pas non plus les « G-men » omniprésents, les consignes de sécurité omnipotentes, l'hilarité provoqué par ce gars qui avait perdu son badge et virait à la panique la plus totale !

Sans sésame estampillé, point de salut : c'est tout juste si on n'est pas pris pour un affreux anarchiste chevelu, libertaire et nihiliste d'altermondialiste.

Et là-bas, ça eût laissé des traces dans les mémoires, les tentatives passées d'invasion.

Un virus dont ils espèrent avoir tué les souches sur les cols montagneux enneigés.

 

Ni les paysages... de montagne dans toute sa majesté qui se moque bien de ses petits vermisseaux qui font du bruit avec leurs pales d'hélice d'hélicoptère, animées par des turbines stridentes.

Un vrai ballet aérien, à quasiment toute heure du jour et presque de la nuit tombée.

Ni des buffets et autres mets servis par un personnel fort nombreux et serviable.

 

Ni moins encore des rumeurs venues de la vallée par les ondes hertziennes, cette grève générale française, suscitant à peine quelques haussements d'épaules dédaigneux, comme si ce pays-là était vraiment sorti tout droit d'une époque révolue, d'un livre d'Histoire, ou de contes fantastiques d'un autre âge obscurantiste.

 

Pas plus que de ce que vous avez dû voir sur vos écrans de télévision (dont les caméras sont quasiment interdites dans les cénacles des hautes personnalités et augustes personnages qui passent et repassent en boucle sur les estrades, écartés un peu plus loin que le deuxième ou le troisième cercle), ce coup de gueule de tête de turc du premier ministre qui fut un héros en son pays le soir même : à peine un incident, et je n'y étais pas.

 

J'étais invité par un « ami », ex et futur client, qui possède quelques usines sur la côte ouest du Canada. Pas vraiment un « riche » (enfin pas plus que d'autres), mais venu en qualité de Président de son syndicat patronal : il avait besoin d'un œil et d'une oreille en plus pour mieux se consacrer à son lobbying personnel !

Je lui ai prêté la moitié de mon effectif personnel, gardant l'autre moitié pour nouer des « contacts utiles » avec une aura « d'expert ».

En quoi, je ne sais même pas moi-même.

C'est comme, ça, c'est la vie et ce genre d'occasions ne se répètent pas forcément tous les ans. De toute façon, je n'ai pas les moyens financiers pour « jouer dans cette bassecour-là » tout seul.

J'ai donc suivi benoîtement.

 

Non, mais juste deux choses qui ont marqué tout monde et une qui allait faire rire notre « Ignoble national » et son « haptique appliquée » .

 

1 - L'absence des membres du gouvernement américain.

Personne n'était dupe. Cette réunion-là, des « grands de ce monde », de « tous ceux qui comptent » dans la vie économique, financière et politique de la planète, une sorte de vaste « G 20 » réunissant acteurs et producteurs, ça ne se loupe pas !

C'est incontournable...

 

Motif de l'absence ? Une nouvelle équipe qui prenait seulement « ses marques ».

Ca, c'est la version officielle.

L'autre, la vraie, est nettement moins reluisante.

Une équipe pas préparée peut-être, mais surtout pas préparée à ce que certains n'hésitent pas à qualifier d'effondrement du « système mondial », celui centré sur l'économie-politique américaine.

Même les « grands patrons » paraît-il habitués des grandes firmes des USA, n'avaient pas fait le déplacement (sauf une petite brochette).

Quasiment aucun « premier couteau » du monde de la finance.

Les seconds, à peine visibles, discrets au possible.

 

Et Poutine d'enfoncer le clou en stigmatisant l'assurance de la stabilité fondamentale claironnée l'année passée par les américains parlant de leur économie.

Mais il a fait mieux, lui dont on disait que son pays souffrait d'un manque de croissance (5 % au lieu de 8,5, des exportations dépassant les 215 milliards de dollar contre 171 l'année passée...), se faisant l'avocat de la libre-entreprise : « Nous avons payé très cher notre croyance aveugle dans l'omnipotence de l'Etat (...) » (de mémoire !) : Il parlait de la belle époque où il était chef du KGB/FSU de l'ex URSS...

Et ce n'était pas une erreur de traduction puisque Clinton a fait rire la salle le lendemain en disant « espérer que ça marche bien chez lui, la libre-entreprise ».

 

2 - L'absence de « gourou ».

Et les têtes d'affiche n'ont plus de repère, plus de formule pour expliquer le monde économique tel qu'il va à ses dirigeants autoproclamés !

 

Non seulement ils n'ont pas le moral, mais en plus ils parlent « d'holistic » !

C'est que c'est assez nul en soi, un anglo-saxon qui se met à réfléchir.

« Général » chez eux, ça ce dit « Chairman ».

« Global », chez eux ça veut dire mondial.

Alors ils viennent repiquer un mot scientifique qui veut dire global, sans vouloir dire général ou mondial pour désigner la même chose mais en plus « fin ».

Holistique au lieu de global...

Ca fait « savant » et j'ai eu un peu de mal à comprendre ce que ça voulait dire dans leurs conversations.

Bref : ils ne veulent plus de myriades de spécialistes en tout, mais des « visionnaires » globaux, holistiques.

Des stratèges (Ca se traduit pas par « strategic », qui veut dire encore autre chose).

 

Un ou plusieurs Bonaparte, en somme.

 

3 - Pourtant, ils étaient là, dans les « ateliers ».

Le plus étonnant, mais nous n'étions pas très nombreux à l'écouter, c'était un chercheur du cru. Un prof à l'école polytechnique de Lausanne.

 

Lui, il fait comme notre « Ignoble national ». Il modélise. Mais si Infree modélise des « entreprises », des activités, pour mieux repérer les interactions entre plusieurs facteurs, comprendre comment un « système » réagit aux « inputs » venus de son marché, pour mieux déceler ses faiblesses, le gars modélise les neurones et les synapses !

Il a déjà fait un bout de cerveau avec 8.000 processeurs, d'après ses dires et il veut demain modéliser l'ensemble du cerveau humain.

Drôle d'idée, non ?

 

Mais avec une ambition qui fait froid dans le dos : pas pour battre les meilleurs joueurs d'échec au monde, pensez-donc !

A ses dires, dans 10 ans, 20 tout plus, on pourra (lui et ses équipes, naturellement) « reconfigurer » un cerveau humain.

Pour lui, la médecine sera en mesure, après-demain, de repousser nos limites et de travailler non plus sur l'environnement, notamment médicamenteux, mais directement « sur soi » en recombinant le travail de nos neurones, de nos glandes hormonales, agissant sur tout notre être !

 

Froid dans le dos : du clonage des âmes, de la pensée, des convictions personnelles.

Un « formatage à la demande » pour tous et pour la « bonne cause » médicale en plus !

Absolument hallucinant !

On pourrait en rire s'il n'y avait pas d'énormes capitaux mobilisés pour ce genre de recherche.

 

Ce en quoi, impressions rapportées à « I² », ce dernier m'a fait valoir que « si ce gars présentait son « zinzin » à Davos, c'est que justement, il ne les a pas, ces capitaux ! C'est juste un appel au peuple... »

 

« Folamour n'est quand même pas loin », lui répondis-je.

« Te bile pas ! C'est un truc de pas catholique ça ! Comme ils sont sûrs de LEUR vérité, une et unique, de gré ou de force, ils veulent te la faire partager : ça c'est un outil de plus.

Mais note qu'un peu de com' a exactement le même effet sur les gens.

Quand la réalité contredit la théorie, bien des « communicants » travestissent la réalité et au moins ça colle avec LEUR vérité, c'est tout !

Finiront tous au bout d'une corde... »

 

Optimiste, notre « Infree national » !

 

Momo

 

I² : Je persiste, kamarade ! T'imagines ce truc-là entre les mains des « militareux » ?

Ils commenceront par te mettre au secret et t'avancer autant de fonds que tu veux pour te sortir la « bombe neuronale ».

C'est « Z » de Costa Gavras multiplié par le meilleur des mondes de Huxley.

N'importe quoi !

Une lubie d'extrémiste.

En Helvétie, ça ne peut pas prendre : sont trop ou pas assez calvinistes.

D'ailleurs, tu m'as expliqué que ce gars-là est en fait israélien travaillant à Lausanne : Tout un poème ! Il ne faisait que tenter de vendre un rêve à des gens fortunés.

C'est tout.

 

Réponse de Momo : Il faut quand même avoir un certain culot ! C'est qu'il a du répondant sur le plan technique.

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7 février 2009 6 07 /02 /février /2009 06:22


VCRM qui parle de chez lui...

Les Marseillais sont sales.

La visite de Marseille est un cauchemar du point de vue de saleté. 

Elle a fait fuir en son temps les experts de l'America's Cup venus inspecter la ville en pleine grève des éboueurs !

A la mairie de Marseille, qu'on se le dise, l'heure est à la mobilisation et ceci pour la énième fois. Sans résultats.

 

La gestion de la propreté est de la compétence de la Communauté Urbaine - Marseille Métropole Provence dont la présidence est assurée par le socialiste Eugène Caselli alors que cette assemblé a une majorité de droite. Curieux !

Toutefois, le maire a déployé un énième plan pour rendre la ville plus propre.
Les mesures proposées relèvent de l'urgence.

Il décide ainsi de ne plus ramasser les poubelles le dimanche dans certains quartiers. Autant dire que les rues risquent d'être plus sales que d'habitude.

Il assure par ailleurs que les 60 agents d'Allo Mairie auront à répondre à 2.000 appels par semaine (un flot d'appels en augmentation régulière de 10 %).

Autant dire que les agents en question auront 63 secondes montre en main pour traiter la demande.

Si la ville est salle, ce sera la faute d'Allo Mairie !

 

Pour renforcer le civisme des Marseillais, le numéro 2 de l'UMP prône les vertus de la démocratie participative de Ségolène Royal mais en en déformant le principe : réunions « quasi secrètes » avec les habitants pour trouver des solutions.

Il faudrait rappeler au maire que le civisme est une conquête sociétale de longue haleine qui doit concerner TOUS les Marseillais !

D'où sort cette notion loufoque et cabalistique de réunions « quasi secrètes » ?

S'agit-il, une fois de plus, de se cacher la réalité de la ville ?

 

Le maire veut par ailleurs signer symboliquement une charte avec les Marseillais mais seulement pour les habitants des quartiers Belsunce, Noailles, Thiers, Paradis, Rome et le Cours Julien...

Etonnant, non ? Pourquoi ce ciblage ? Et les autres quartiers ? En 2015 ? 2045 ?

 

Pour montrer sa bonne volonté, le maire met la main à la poche avec les impôts des Marseillais : livraison de dix engins poids lourds, renouvellement des bennes... Il était temps, diront les sceptiques que nous sommes.

Quant aux amendes (35 € l'infraction constatée), ce sont les Marseillais qui les paieront parce que pour le maire, l'évidence est là : si Marseille est sale, ce sont les Marseillais qui en sont responsables ! Autant dire que la démarche risque fort, une fois de plus, de rester lettre morte...

 

Pour régler le problème de la saleté à Marseille, il faut en faire une vraie cause... municipale : réorganisation des services par le biais d'une négociation avec les syndicats municipaux, plus désireux que la caricature ne le dit de participer à cet élan collectif ;

Mise en place d'une campagne de civisme autrement plus ambitieuse que les affichettes culpabilisantes et mièvres apposées dans les sucettes ;

Signature d'une charte par tous les Marseillais pour rendre leur ville plus propre (rien ne vaut un bon processus identificatoire et non culpabilisant) ;

Sortir de la culpabilisation des seuls Marseillais ;

Echanges qualitatifs avec les commerçants pour qu'ils soient fers de lance de ce changement d'image (et que certains changent au passage leurs comportements).

 

Plus de dix ans après son accession à la mairie de Marseille, Gaudin sent qu'il a échoué sur ce domaine, comme dans d'autres d'ailleurs. Mais il n'a pas échoué en ayant au moins eu la volonté de remédier au problème. Il n'a presque rien fait, laissant aller la situation à vau-l'eau.

 

Environ un tiers de la ville est nettoyée par les société privée et curieusement c'est plus propre.

Alors, ces sociétés vont être déplacées pour nettoyer les quartiers du centre.

Sans commentaire.

 

Le personnel de la mairie bénéficie d'un dispositif appelé « fini/parti » ce qui veut dire qu'une fois le travail fini, ils peuvent partir et faire un autre boulot.

Mais, non, je n'exagère même pas !

On va mettre en place des comités de suivi par quartier et chapotés par les Mairie du secteur (8 en tout) qui n'ont aucun pouvoir décisionnel.

Rien ne changera et les Marseillais s'en accommodent.

 

VCRM

 

I² : Je confirme par l'intermédiaire de « mon pigeon voyageur personnel », l'auteuse de mes jours soi-même qui revient de Marseille pendant que je gardais son chat (saleté de bestiole, va !).

Prix indécents jusque dans le moindre bouiboui !

Ville sale-crade !

Au bord de l'anarchie et déjà une pétaudière infâme...

Et encore, elle n'a vu que les beaux quartiers Est et la Cannebière.

 

Perso, je ne m'y risque plus.

De toute façon, mes clients viennent me chercher à la gare TGV d'Aix ou l'aéroport de Marignane : je ne connais plus de Marseille que la barrière de péage de Lançon !

Trop de grèves pour prendre le ferry pour ma « Corsica Bella Tchi-tchi » chérie...


Même si j'y ai quelques souvenirs d'étape émus de ma prime enfance (la chasse au cafard dans les cabines, les voitures montées en cale par grue et élingues, les odeurs de fioul lourd, les valises perdues dans la cohue, etc.).
Marseille, pour moi qui vomissait tripes et boyaux à la moindre odeur suspecte, c'était le paradis, la fin du jeûne imposé depuis l'avant-veille au soir : au moins, quand je vomissais, c'était plus facile à nettoyer pour mes « accompagnants » !

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22 décembre 2008 1 22 /12 /décembre /2008 05:06

 

La Ville en voie de napolisation aiguë !

 

1 - L'incinérateur - Le président de la communauté urbaine Marseille Provence Métropole (MPM) M. Eugène Caselli a commandé un audit sur cet équipement (brûlot) qui devrait être disponible en janvier prochain.

Pendent la campagne municipale la gauche a pris l'engagement de ne pas poursuivre la construction de cet incinérateur.

Seulement, la société en charge de construction a un contrat en « béton armé » et le coût d'arrêt de construction serait prohibitif.

En effet, le contrat a été négocié par des amateurs qui n'ont jamais analysé (avant la signature) les conséquences si les choses se passent mal.

Rappelons que M.Caselli n'a pas de majorité chez MPM et que le coût initial de 280 M € risque de frôler 400 M € (MPM est un quasi cessation de paiement) et cela accompagné d'innombrables recours juridique initiés par les opposants à cet incinérateur.

 

Et pourtant, une solution de rechange existe déjà.

Une nouvelle technologie qui n'implique ni incinération, ni méthanisation est disponible. Pour le même volume de déchets l'usine coûterait 150 M € (hors foncier) et serait rentable (11% de résultats avant impôts).

Pas de pollution, pas de rejet, une partie de déchets transformée en carburant à un coût compétitif (même avec TIPP), les résidus utilisables soit en agriculture, soit dans le bâtiment.

Mais il est si difficile de dire : « je me suis trompé » !

Et puis, certain proches de « décideurs » qui contrôlent la majeure partie des décharges, ont tout intérêt que cela continue.

 

2 - Bateau de plaisance - La rade de Marseille est magnifique.

Cependant peu de places (anneaux) sont disponibles. La liste d'attente officielle dépasse 15.000 demandes.

Le port est pourtant immense et quasiment vide (merci la CGT). Et on ne fait rien pour que cela change.

MPM a repris la gestion des ports de plaisance ; enfin officiellement...

Les sociétés nautiques ont une délégation de gestion (avec un cahier de charge) donnée par MPM.

Les anneaux n'appartiennent même pas aux sociétaires/utilisateurs.

Ce qui ne les empêche de les revendre sans sourciller.

 

En fait ils vendent de la fumée, car juridiquement ils n'ont rien acheté (d'autre qu'un peu de fumée dispersé par le Mistral)(*).

Pour devenir le sociétaire à la place de quelqu'un qui vous cède sa place, vous devez être sponsorisé par deux autres sociétaires.

Vous pouvez imaginer les subtilités de la combine. Tout le monde le sait, mais mas rien ne change.

Et le port ? On pourrait facilement faire 10.000 anneaux supplémentaires - 1.500 emplois directs et indirects à la clé. Personne n'est intéressé et on ne fait rien. La CGT n'en veut pas. Bravo, la CGT : les combines peuvent continuer et les chômeurs migrer vers Paris ou Lyon.

 

3 - Logement social - La loi SRU (article 55) prévoit que les communes de 3.500 habitants ont 20 % de logements sociaux (LS).

Ce seuil de 20 % de logements sociaux est l'exigence légitime de la mixité sociale a toutefois deux défauts :

- le législateur n'a pas défini en quoi consiste la mixité sociale,

- ni aucun plafond de pourcentage à ne pas dépasser !...

Ainsi Marseille a presque atteint ce seuil, mais la répartition des « LS » est extraordinairement déséquilibrée.

 

En effet, 62 % de ces logements sont situés dans les zones urbaines sensible (les fameuse ZUS - les plus grandes sont à Marseille) et les trois arrondissements (sur 16) situés dans Nord ont 55 % de logement sociaux de la ville.

Il y a en un peu dans les beaux quartiers, d'ailleurs très convenables, mais ils sont habités par les fonctionnaires de la mairie, MPM, Conseil Général etc.

 

Le modèle urbain et architectural des HLM de Marseille construits en masse dans les années 60-70 s'est révélé désastreux et a favorisé la concentration de familles pauvres dans des quartiers sans activité et sans emplois de proximité disponibles en nombre suffisant.

Il en a résulté une explosion de l'insécurité dans ces fameux quartiers dits « sensibles », qui sont parfois devenus aujourd'hui des zones de « non droit » où la majorité silencieuse et honnête est soumise à la violence et à la loi arbitraire.

 

Aujourd'hui, la précarisation massive des populations apparue dans le cadre d'une forte désindustrialisation qui touche la périphérie, conduit néanmoins à la ghettoïsation de certains quartiers du Nord.

Le chômage massif y contribue, avec des taux de 30 % à 40 % d'inactifs de 16 à 25 ans.

Pour le moment rien ne change.

Les « LS » sont toujours réservés au quartier Nord.

Ainsi dans certain quartiers les « LS » représentent 86 % d'habitat !

 

La dernière : la gestion des « LS » est très coûteuse à Marseille.

Il faut 18 employés pour gérer 1.000 « LS » à Marseille. 10 à Paris et 4 dans le privé.

Vous avez dit « clientélisme » ? Affreux que vous êtes !

Mais c'est vous qui viendrez vous plaindre de ne pas avoir des ressources pour entretenir les « LS », n'est-ce pas, qui finiront dynamités comme en banlieue parisienne, peut-être.

Autant d'argent qui part en fumée à chaque coup de dynamite !

 

4 - Marseille-Aix - Après deux ans de travaux (doublement de voies) financés par la Région presque 900 M € (le coût au Km plus élevé que le TGV Lyon/Marseille) il était prévu de l'inaugurer le 14 décembre.

Et non !

Les syndicats ont lancé une grève.

Pourquoi ? Trop de pression sur les conducteurs.

Les TER dans la région sont les champions toutes catégories confondues des grèves à répétition.

Après on s'étonne que ceux qui travaillent préfèrent utiliser la voiture !

 

À la prochaine...

 

VCRM

 

Note de I² : Oui mais ça, mon ami, tu ne connais pas l'enfer de la gare du Nord parisienne ! C'est là que la direction de la SNCF a regroupé tous les « syndicalistes durs » de la Nation... Au moindre « pépin », l'A1, l'A3, l'A86, l'A15, l'A16 et tout le réseau routier est coincé pour la journée depuis la plaine de Roissy ou celles du Beauvaisis !

Des malins : ils protègent ainsi les autres gares.

 

(*) Juste une remarque : quand ça ne vaut rien, ça vaut encore ! C'est j'y suis j'y reste, si tu veux ma place, faut que je parte. Exactement le meilleur système d'exonération fiscale pour des biens qu'on « démonétarise » pour les faire échapper au fisc.

Je vous avais dit qu'un jour je vous expliquerai comment on fait en toute légalité !

Et puis l'actualité politique de « ce pays que j'aime tant » en a jusqu'alors décidé autrement !

Mais j'y reviendrai !

 

Merci pour ta contribution, VCRM.

Pour l'occasion, tu inaugures la rubrique « Pigeon voyageur »... la bien nommée !

La vie chez les « autres » (même pas si lointain), c'est comme ça aussi !

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