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Les Ex-Archivés

Amis visiteurs !

Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » !
Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance !
Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite !    
En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle !
Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…
25 février 2013 1 25 /02 /février /2013 05:03

Sait-on que dans mon pays, elle est gravement entravée ?

 

Et pour d’excellentes raisons, jusqu’à n’en plus pouvoir.

Suivez le mécanisme : La population, dans son ensemble, ardemment relayée par un pouvoir législatif et réglementaire né « aux petits-soins » pour elle, qui ne veut finalement que le bonheur du peuple par lequel il est élu et pour lequel tous œuvrent avec application et gourmandise, on a réussi à pondre quelques 400.000 textes/normes avec lesquelles nous vivons survivons tous les jours !

Et si vous ne respectez pas « la norme », vous devenez aussitôt coupable, au mieux de négligence, au pire des affres judiciaires que vous aurez bien cherchés pour mieux vous pendre.

 

En effet, face à une plus grande demande en matière de sécurité ou de protection, les textes réglementaires se sont multipliés, virant au casse-tête.

Notre gouvernement vient même de créer une mission chargée de lister les textes jugés « absurdes » et pouvant être facilement abrogés (mais seulement ceux-là) : C’est dire que même dans leur cécité profonde, ils commencent à mesurer l’ampleur du phénomène !

 

On cite souvent Jacques Chanut : En 2009, ce patron d'une entreprise du BTP chargé de construire une nouvelle caserne pour la gendarmerie de Villefontaine a dû livrer un immeuble d'habitation pour les gendarmes et leurs familles, dans lequel tous les appartements, sans exception, devaient respecter les normes pour les handicapés.

En vertu de la réglementation issue de la loi de février 2005 facilitant l'accès aux personnes à mobilité réduite aux logements et aux établissements recevant du public, même les studios destinés aux gendarmes adjoints volontaires – des jeunes de 17 à 26 ans qui ne peuvent exercer ce métier qu'après avoir été reconnus physiquement aptes – ont donc les dimensions requises, pour faciliter l'accès handicapé à un lit, aux toilettes ou à la salle de bains !

Résultat, un surcoût correspondant à 5 % à 7 % de surface en plus...

 

Ainsi, suite à l'accident de Beaune du 31 juillet 1982 dans lequel étaient impliqués deux autocars et ayant causé la mort de 53 personnes dont 44 enfants, le ministre des Transports « Charles Fi-terre-man » avait décidé dans l’émotion d'une série de mesures renforçant grandement la sécurité routière : Limitation de la vitesse maximale autorisée pour les cars, équipement obligatoire d'un dispositif mécanique de limitation de vitesse pour les camions et autocars, etc.

Une autre disposition interdisait aux autocaristes transportant des enfants de circuler sur longue distance les jours de grand chassé-croisé.

Elle est toujours en vigueur.

Ainsi pour cette année, un arrêté pris le 11 décembre dernier fixe au samedi 3 août 2013 l'interdiction temporaire. A priori, la décision est sage. Sauf que les autocaristes transportant des adultes pourront, eux, circuler ce jour-là…

 

Autre exemple : En vertu d'un pouvoir réglementaire conféré aux fédérations sportives et touchant les équipements nécessaires au déroulement des compétitions, un maire apprend, de temps à autre, que telle ou telle fédération lui impose de modifier, aux frais de sa commune, l'équipement dont elle est propriétaire.

Le maire (PS) du Mans, vient ainsi de se voir signifier par la FFF le déclassement au niveau 5 du stade des Fontenelles, précédemment classé en niveau 4 : L'installation ne pourra plus accueillir de matches de division d'honneur senior masculin des ligues régionales, et devra se contenter de compétitions d'un rang inférieur.

La raison ? Pour être homologué en classe 4, un stade doit compter deux vestiaires, réservés aux arbitres, d'une surface minimale de 8 m² chacun. Or, aux Fontenelles, les vestiaires arbitres mesurent 9,5 m² pour l'un, mais seulement 7 m² pour l'autre...

 

Un architecte désire construire un immeuble d'habitation comportant des balcons ? Frédéric Denisart, vice-président de l'Ordre des architectes, détaille le chemin de croix : D'abord, le fonctionnaire instruisant la demande de permis de construire va regarder si une personne handicapée pourra aisément se mouvoir sur le balcon en question. Ensuite, l'administration va vérifier si ce balcon est compatible avec la nouvelle réglementation sur la performance énergétique des bâtiments.

L'architecte a prévu le coup : Pour éviter un pont thermique, il mettra un isolant entre le balcon et l'immeuble. Cela revient à dissocier les deux.

Erreur ! En application de la réglementation parasismique entrée en vigueur le 1er mai 2011, il y a des chances pour que le fonctionnaire impose une structure complémentaire soutenant le balcon...

 

Autre diktat : La Fédération internationale de basket a décidé en 2008 que la ligne des trois points (celle où se place le basketteur quand il tente de marquer un panier qui rapportera trois points à son équipe) devra être éloignée à 6,75 mètres du panier pour les compétitions professionnelles dès la saison 2010-2011 et à tous les niveaux pour la saison 2012-2013, contre 6,25 mètres précédemment. Ce recul de 50 centimètres est intéressant sur le plan sportif, car il rend le tir à trois points plus difficile. Mais il impose de refaire les parquets. Au niveau national, 4.433 salles de basket sont concernées par cette modification, entraînant un coût total d'investissement estimé entre 3,5 et 5 millions d'euros hors taxes.

 

Mais le casse-tête le plus savoureux reste « l'arrêté saucisses ».

De son vrai nom : « Arrêté du 30 septembre 2011 relatif à la qualité nutritionnelle des repas servis dans le cadre de la restauration scolaire ».

Née de simples recommandations élaborées par le Groupe d'étude des marchés de restauration collective et nutrition – recommandations devenues obligatoires dans le cadre de la loi de juillet 2010 modernisant l'agriculture et la pêche –, cette réglementation signée par … dix ministres est d'une lecture désopilante pour tous les gastronomes.

Entre autres détails, elle précise que « la variété des repas est appréciée sur la base de la fréquence de présentation des plats servis au cours de 20 repas successifs ».

Quant à la taille des portions servies, un plat composé (choucroute, paella, hachis-Parmentier, brandade...) doit peser « 180 grammes en maternelle, 250 g en classe élémentaire, de 250 à 300 g en collège ou au lycée ».

Pas plus pas moins !

Mais pas encore dans les self-services ou les restaurants de ville (à qui on va enfin apprendre à cuisiner leurs spécialités) !

Obligatoire au 1er septembre dernier pour tous les établissements scolaires, cette norme le sera aussi au 1er juillet prochain dans les crèches, haltes-garderies, établissements sociaux et médico-sociaux, établissements de santé, universitaires et pénitentiaires…

Et chacun de s'attendre avec délectation à de futures modifications, pour différencier les grammages des portions du déjeuner et du dîner et pour prendre en compte les spécificités alimentaires des DOM, ou pour étendre l'arrêté aux centres de loisirs...

 

Et on pourrait multiplier à l'infini ces exemples d'inflation réglementaire.

Le phénomène n'est pas propre à mon pays : Tous les pays doivent répondre à une demande croissante de leurs concitoyens en matière de sécurité, de protection des générations futures, ou d'application du simple principe de précaution.

Mais dans ce domaine, l'administration de « Gauloisie libertaire » bat tout de même des records.

À elle seule, l'action des élus locaux est encadrée par la somme phénoménale de 400.000 textes réglementaires et circulaires !

Des textes dont une bonne partie s'applique aussi, par ricochet, aux entreprises travaillant avec les collectivités locales.

Et le flux ne fait que croître.

 

Déjà en 1991, le Conseil d'État mettait en garde contre « la prolifération de textes, l'instabilité croissante des règles et la dégradation manifeste de la norme juridique ».

Dans le cadre de sa contribution aux travaux de la commission « d’Ak-tali », l'OCDE enfonçait le clou en 2007, estimant qu'en trente ans « le corpus législatif a augmenté de 35 %, le volume du "Bulletin officiel" a doublé et la longueur des lois s'est allongée de 93 lignes en moyenne ».

Dans le même esprit, le classement 2012-2013 du World Economic Forum place la « Gauloisie de la norme » au… 126ème rang sur 144 pays en matière de complexité administrative !

Autant de « complexité-réglementaire » qui encadre la Liberté économique de chacun à tout instant, sans même qu’on ne s’en rende compte…

 

Si cette complexité se nourrit à une multitude de sources, l'inflation normative procède surtout par empilement de textes.

« Domino Milliard », Président du directoire de RTE, la filiale d'EDF responsable du réseau de transport de l'électricité, constate, par exemple, qu'il faut 6,5 ans en moyenne de procédures en mon pays avant de pouvoir donner le premier coup de pioche de la construction d'une ligne à haute tension, contre 3 ans en Autriche ou 2,5 ans au Danemark.

Des pays pourtant tout autant sensibles aux préoccupations environnementales.

 

Entre autres causes : La nécessité de procéder à un débat public, une procédure qui, à sa création, s'est ajoutée à la réglementation déjà existante.

Ou encore l'obligation de discuter avec 6 administrations locales différentes (Direction départementale des territoires pour les permis de construire, Direction régionale des affaires culturelles pour les fouilles archéologiques, etc.), chacune ayant ses propres procédures.

Et de recommencer au niveau national.

De quoi inciter RTE à enfouir ses câbles ? Même pas : Un projet d'oléoduc ou de gazoduc n'est soumis à débat public qu'au-delà de 200 kilomètres, mais ce seuil est ramené à 10 kilomètres pour les liaisons électriques souterraines de 400.000 volts…

 

Cette lourdeur a bien sûr un coût… tellement élevé parfois qu'il peut aboutir à l'inverse de l'effet recherché, une règle excessive devenant vite inapplicable.

Ainsi, la réglementation concernant les handicapés implique 20 milliards d'euros de travaux pour mettre à niveau avant le 1er janvier 2015 les 332.000 établissements recevant du public gérés par les collectivités locales et l'État.

Et je ne cause pas de mon ascenseur, où la norme exige que le bouton d’appel soit à moins d’1,20 m du sol pour qu’un handicapé puisse jouer avec… à tous les étages !

Par malchance, l’appareil est tellement petit, qu’à part casser l’immeuble, aucun fauteuil ne peut y rentrer, même plié…

 

Un objectif « impossible dans le contexte économique et budgétaire actuel », reconnaissait en septembre dernier un rapport de l'Inspection générale des affaires sociales, du Conseil général de l'environnement et du développement durable, et du Contrôle général économique et financier.

Pas étonnant, dès lors, que la révolte gronde, notamment au niveau des collectivités territoriales pressées par l'État de se serrer la ceinture, et contraintes dans le même temps d'engager des frais en vertu de nouvelles réglementations.

 

Mais comment dégraisser le « mammouth normatif » ?

Un point est déjà acquis : Les politiques – de droite comme de gauche – ont pris conscience ces dernières années de la nécessité de simplifier l'arsenal réglementaire. Le gouvernement de « Fifi le déchu » a ainsi mis en place en 2008 la Commission consultative d'évaluation des normes (CCEN).

Présidée par « Al Anus Lam-Berthe », président (UMP) du Conseil général de l'Orne et ancien ministre du Budget, la CCEN conseille l'exécutif seulement sur les textes en préparation touchant aux collectivités territoriales.

De même, en novembre 2010, « Fifi le déchu » a nommé le conseiller d'État « Do-ré-mi Bouchez-vous les orifices » premier commissaire à la simplification !

Il est censé vérifier que les projets de décrets et arrêtés relatifs aux entreprises et aux collectivités territoriales aient fait un travail d'évaluation préalable, notamment financier, dans les ministères.

 

Pour quel bilan ? « Je reconnais que cela ne donne pas des effets spectaculaires », confiait le monsieur peu de temps avant de quitter son poste de « commissaire à la simplification », dont les missions seront prochainement amplifiées et élargies.

Même sentiment mitigé à la CCEN.

Certes, son président se félicite que l'exécutif accepte souvent de rectifier un texte mal ficelé quand la commission menace d'émettre un avis défavorable.

Mais il plaide pour un renforcement des pouvoirs de la commission. Par exemple, pour qu'elle puisse chaque année lister le coût pour les collectivités territoriales de décisions prises par l'État. « Cela clarifierait utilement le débat sur leurs relations financières », juge-t-on.

Soucieux d'aller plus loin, le gouvernement « Air-Haut » a, le 18 décembre dernier, décidé d'une série de nouvelles mesures destinées à endiguer le flux de nouvelles normes et à améliorer leur qualité. Une des idées retenues est de généraliser les études d'impact préalables à la publication d'un texte réglementaire ou transposant le droit communautaire : Encore des coûts et des délais… Un barrage supplémentaire en amont de toute tentative d’amaigrissement administratif.

 

Les chausse-trappes sont nombreuses. « Si vous visez trop large, par exemple en voulant réviser les objectifs de la loi sur l'accessibilité aux handicapés au motif qu'ils ne sont pas réalistes, vous courez à l'échec ».

De quel droit remettrez-vous en cause une telle amélioration dans la vie d'un handicapé ?

« Et s'il est vrai que cette loi est trop complexe, il est impossible de la modifier autrement que par une autre loi. Aucun gouvernement ne s'y risquera. »

 

Au final, ceux qui tentent de lutter contre l'inflation des normes pourraient aussi s'inspirer de l'exemple de l'Afnor, l'agence qui gère nos normes volontaires établies par consensus entre industriels.

Contrairement à l'administration, son directeur général n'a, lui, aucun problème de stock : « Tous les cinq ans, nous passons en revue toutes nos normes en décidant avec les parties prenantes celles qu'on maintient en état, qu'on annule ou que l'on fait évoluer. » Résultat, sur 35.000 normes, 2.250 ont été supprimées en 2010, et 1.900 créées.

Mais les normes volontaires édictées par l'Afnor par consensus entre les industriels concernés peuvent parfois devenir … obligatoires si l'administration en décide ainsi. On recense précisément 140 textes réglementaires – des arrêtés ministériels la plupart du temps, mais aussi quelques décrets – rendant obligatoires 391 normes établies par l'Afnor.

L'intention de départ est louable. Confrontée à un problème très technique (caractéristiques du supercarburant sans plomb, méthode d'analyse des échantillons d'eau, réglementation sur le cubage des bois, les dimensions des boîtes aux lettres ou les prises pour fluides médicaux), l'administration prend en quelque sorte sur étagère une norme déjà validée par les industriels.

Je me rappelle même celles relatives aux hôtels trois et quatre étoiles, qui est d’abord une norme Sofitel/Méridien, avant de devenir un standard national, puis une référence mondiale, et qui va loin dans le détail (l’eau chaude doit arriver au robinet de n’importe quelle chambre en moins de 30 secondes, par exemple : Je sais, je m’amuse à vérifier quand je me déplace).

 

Mais quand cette norme volontaire devenue obligatoire devient caduque, par exemple à cause d'une innovation technologique, il faut réécrire l'arrêté ou le décret. Ce qui peut prendre beaucoup de temps, retardant d'autant la diffusion de l'innovation. Je l’ai vécu pour des produits innovants assez exceptionnels : Pourquoi croyez-vous que l’huile minérale soit encore présente dans vos moteurs de voiture, alors qu’il existe des traitements de surface « à vie » de pièces mécaniques sans une once de lubrification ?

Parce que la norme nouvelle n’a pas été admise… On ne saurait plus quoi faire des huiles de pétrole, qui ne sont jamais que des résidus !

Idem avec un isolant sans bitume, plus résistant que le support en béton ou en acier sur lequel il est appliqué : Il renforçait même leur tenue mécanique.

Pas compatible avec la norme qui stipule un minimum d’épaisseur du composant, quel que soit la performance d’isolation.

 

Entre-temps, avant la norme, tout le monde fait comme il lui plait, du moment que chacun (lient et fournisseur) est content de son sort et du rapport quelité/prix.

Puis la norme est conçue par quelques-uns pour se faire valoir ou imposer une nouveauté inutile qu'ils sont seuls à posséder : C'est l'histoire des standards de prises électriques, des chargeurs d'appareil nomade, des normes 4G, etc.

Ensuite, elle est validée par l’Afnor et finalement elle devient obligatoire par décision de l’administration : Ce n’est même pas une décision politique, qui ne fait que valider le consensus apparent.

Résultat, ceux qui sont équipés « ferment » leur marché aux « hors-norme ».

Ce qui permet de créer de la « pénurie d’offre » et de garder des marges tout en consolidant une situation de « rente ».

Et qui paye finalement ? La collectivité, voire plus en détail, l’utilisateur qui ne sait même pas que sa poignée de porte est elle-même normée, ou que son robinet d’eau l’est tout autant !

Prix final justifiée d’ailleurs par l’existence d’une norme : Combien de fois l’ai-je entendu pour le moindre marché public ou parapublic, à en faire disparaître des savoir-faire uniques, parce que la boutique n'était pas aux normes, sans rapport évident avec le produit, d'ailleurs !

 

Bienvenu dans ces pays de « libéralisme outrancier », si vertement critiqué par tous ces dictateurs de la pensée unique !

Nous avons fait crever notre prospérité et le dynamisme créateur de nos libres-entreprises sous le poids des normes, sans même nous en rendre compte.

Et en plus, nos impôts et les leurs, nourrissent jusqu’à en crever, une administration « pinailleuse » et pléthorique, aussi inutile qu’incapable de faire respecter leurs règles et normes : La preuve, rien n’a n’empêché de vous faire bouffer des chevaux en vous faisant croire que c’était du cochon hallal ou du « bœuf-pas-cher » : C’est vous dire si j’en rigole encore !

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19 février 2013 2 19 /02 /février /2013 05:07

Quand les « sachants » en rajoutent des tonnes !

 

3,5 tonnes, exactement. Car on en a déjà parlé, à l’époque où le problème est apparu à travers un projet de loi fiscale, assumant la création d’une nouvelle taxe.

C’était du temps où notre ex « Ô combien vénéré Président », le fameux « Bling-bling », n’avait « pas été élu pour augmenter les impôts »… mais pour en créer plein de nouveaux !

La loi est passée et les « sachants » en ont héritée, à appliquer au côté de la taxe à l’essieu, de la vignette, des contrôles techniques annuels et autres billevesées, de la dictature des disques mesurant les temps de pose et autres vitesses de pointe (dans les descentes et vent arrière), de la taxe sur les carburants qui carburent et pèsent sur l’activité des meks qui vous apportent à bouffer tous les jours jusque dans votre assiette !

 

Le dispositif présenté en Conseil des ministres par « Freddie Ku-ku-Villier » début janvier, avait été impulsé à l’origine (comme prétexte à la « bonne conscience » et en conséquence du « grenelle de l’environnement » piloté par « Bord-L’eau le cheveu en pétard ») pour opérer un transfert modal du fret routier vers d’autres modes de transport plus favorables pour l’environnement à savoir le ferroviaire et le fluvial.

Mais derrière cette idée a priori simplissime, c’est devenu au fil du temps une véritable usine à gaz avec un impact plus qu’incertain sur l’environnement et sur la rentabilité d’un secteur d’activités, celui du transport routier, qui pèse près de 380.000 emplois (en 2012).

 

Cette écotaxe part du principe « pollueur-payeur » qui considère que si le transport routier génère un certain nombre de conséquences nuisibles, utilisation intensive des routes, bruit, pollution, il s’agit là d’externalités négatives qu’une taxe peut neutraliser en rééquilibrant vers d’autres modes de transport plus favorables à l’environnement.

La belle idée, hein !

Car elle va avoir pour conséquence de multiplier le trafic des VU exonérés…

 

La recette collectée doit en principe permettre de financer la mise en place d’infrastructures alternatives : Autoroutes de la mer, autoroutes ferroviaires et l’extension du réseau fluvial.

Mais pas les ponts aériens : Eux, sont exonérés de tout, même de la TVA sur le kérosène quand ils se démerdent bien…

 

Sur le détail, cette taxe doit faire payer les camions de plus de 3,5 tonnes (ne sont pas assujettis à la taxe, tous les véhicules inférieurs à 3,5 T, les véhicules de transport de personnes, les véhicules d’intérêt général prioritaires, les véhicules et matériels agricoles et les véhicules militaires…) utilisant le réseau routier national, « non-concédé » (c’est-à-dire en dehors des autoroutes qui appliquent déjà un péage), soit environ 10.000 km de routes nationales et 5.000 km de routes départementales.

600.000 camions immatriculés en « Gauloisie routière » et 200.000 véhicules étrangers devraient s’acquitter de cette nouvelle fiscalité.

Il était prévu une expérimentation en Alsace dès le printemps dernier avant une mise en place nationale, mais les oppositions des professionnels, les contraintes techniques et les subtilités du calcul de la taxe ont retardé sa programmation et il est envisagé que celle-ci rentre en vigueur seulement au 2ème semestre sur une base nationale.

 

Le montant de la taxe prévu à ce jour oscille entre 8 à 14 cts par km selon la catégorie du véhicule et la section parcourue du réseau taxé.

Ce montant sera réduit de 40 % pour les parcours effectués en Bretagne, et d’environ 25 % pour les parcours effectués en Aquitaine et Midi-Pyrénées.

Pas encore née, et déjà des dérogations…

Ces régions ont en effet réussi à démontrer que leur caractère « périphérique » était un handicap dans l’application de la taxe.

 

Les recettes évaluées en année pleine, seront partagées entre l’AFITF, agence de financement des infrastructures de « Gauloisie », et les collectivités locales au prorata des parcours sur les réseaux national et local.

Et la difficulté d’une taxe à géométrie variable est prolongée par une première difficulté technique : Pour s’acquitter de cette taxe, les poids lourds devront s’équiper d’un boîtier électronique qui, à travers les coordonnées GPS du camion, permettra d’enregistrer les déplacements sur les portions de réseau taxables.

Quant aux infractions éventuelles, elles seront contrôlées par les douanes et soumises à une amende de 750 euros.

 

Les promoteurs de cette taxe avancent que l’Allemagne a mis en place dès 2005 une taxe équivalente nommée « LKW Maut ».

Une taxe basée sur les mêmes modalités de fonctionnement : Elle est fonction des distances parcourues sur les 13.000 km des autoroutes allemandes seulement (qui n’ont pas de péage : Chez eux, c’est gratuit depuis le IIIème Reich).

Des valeurs de leur taxe kilométrique, comprises entre 0,009 €/km et 0,14 €/km selon la catégorie du camion.

« Hervé Mari-t-on », député de la Drôme, qui a réalisé un rapport d’information (AN n° 3782 du 4 octobre 2011) dressait un bilan de l’écotaxe allemande : Les recettes ont représenté près de 4 milliards d’euros en ne taxant que les poids lourds supérieurs à 12 tonnes. Il s’agit là de « la volonté de taxer prioritairement les transports de longue distance, en particulier les camions étrangers, et de préserver les PME qui effectuent de petits transports » insistait le député.

Les recettes ont été affectées à une agence fédérale de financement des infrastructures et la moitié des recettes de la « LKW-Maut » sont réinvesties dans les infrastructures routières, 35 % abondent le financement du réseau ferroviaire et 15 % celle du réseau fluvial.

Le gouvernement allemand avait mis en avant le fait que les poids lourds étrangers empruntant le réseau allemand seraient également taxés pour faire accepter le principe de cette taxe aux transporteurs.

Un point important, puisque l’on sait que la « Gauloisie » est aussi exposée à un trafic routier de transit (sur 316 milliards de T-km transportés, 115 le sont par des entreprises étrangères dont 53 pour du seul trafic en transit) en 2011.

 

L’éclairage allemand n’empêche pas de se poser la question des conditions de mise en place de cette taxe dans notre pays.

 

Première difficulté : Certaines régions ont immédiatement dénoncé la menace que ferait supporter une telle taxe sur leur économie locale moins pourvue en offres de transport alternatives ou en réseau autoroutier.

Une bataille s’est engagée : Fallait-il exonérer certaines régions au risque de voir des entreprises pratiquer le nomadisme fiscal ?

Finalement ce sont les parcours qui subiront une taxe modulée au niveau régional. L’étude d’impact présentée au Sénat indique que « les prix seront majorés d’un pourcentage lié à la consistance du réseau (disparités régionales prises en compte par la distinction selon les régions d’origine et de destination) et au niveau financier de la taxe. (…) »

Avec le barème de taxe envisagé actuellement et le réseau défini à ce jour, les valeurs de majoration des prix des transports à l’intérieur de chaque région seraient de 6,10 % à 1,80 % !

Seule à « Corsica-Bella-Tchi-tchi » n’aurait pas de surtaxation…

Faut dire que le réseau autoroutier s’y limite à Borgo-Borgo, au sud de Bastia…

Et à part trois routes nationales 2 x 1 voies (et encore, pas partout), il n’y a que des départementales pentues pour la plupart !

Le taux inter-régional serait de 4,4 %.

 

Pour les trajets internationaux, la majoration s’appliquerait sur le prorata du prix de la prestation de transport correspondant à la partie gauloise du trajet.

Si les parcours sont enregistrés via GPS et doivent enregistrer des données fiables et détaillées qui permettent d’appliquer le bon taux, on voit tout de suite la difficulté qui se pose pour que les transporteurs puissent établir des devis de leurs prestations qui varieront forcément en fonction des itinéraires parcourus.

 

Deuxième difficulté : La mise en place d’un consortium pour gérer la conception, l’exploitation et le contrôle, et la collecte de l’éco-redevance était un pari compte tenu de l’enjeu financier (partenariat public-privé, d’une durée de quatorze ans, pour une valeur estimée à 2,8 milliards d’euros).

Bien entendu les soumissionnaires déçus ont attaqué la décision et c’est le Conseil d’État qui a tranché en faveur du consortium dénommé « Ecomouv’ » dirigé par une société italienne Autostrade (société d’exploitation d’autoroutes) avec Thales (11 %), SNCF (10 %), SFR (6 %) et Steria (3 %) choisi par le ministère des transports.

On peut s’interroger sur la présence de la SNCF, opérateur routier et opérateur ferroviaire, directement intéressé à la mise en place de cette taxe.

On ne voit pas non plus l’intérêt pour SFR… Autant que l’on sache, les ondes radios ne promènent pas de pollution au carbone dans les airs…

Ni la moindre marchandise.

 

Le Sénat s’est aussi penché dans l’étude d’impact sur les frais de gestion engendrés par la mise en place du système, sur la base d’une écotaxe estimée à 600 millions d’euros par an.

S’il écarte les frais « ponctuels » de mise en service dans la mesure où ils sont supportés par les entreprises (les bonnes poires obligés de s’équiper en GPS-traceurs) la seule année de mise en place du dispositif, il retient les frais suivants :

De risque d’impayés de la part des chargeurs : 1 à 2 % soit 6 à 12 millions d’euros non répercutés à la charge des entreprises ;

Les coûts financiers dus à l’immobilisation de trésorerie : 5 millions d’euros (des délais de paiement, demande de garantie financière et dépôt de garantie pour le matériel) ;

Les frais de personnel administratif : 30 millions d’euros.

Soit un montant substantiel de l’ordre de 48 millions d’euros, qui devra être intégré (via une majoration de 0,3 %) au barème des taux définis.

Mais il ne s’agit là que des frais directs et le Sénat n’évoque pas les autres modifications que cette nouvelle taxe va poser sur l’organisation du secteur.

 

Troisième difficulté : Qui paye ? Le principe retenu est celui de la répercussion forfaitaire de la taxe sur les chargeurs.

Mais derrière cette volonté gouvernementale se posent d’énormes difficultés : Ce sera aux transporteurs d’assurer la comptabilité analytique pour séparer ceux qui sont facturés au forfait, au réel, … selon la flotte du transporteur et sa région !

Les différences pourront être importantes et auront forcément un impact sur la négociation commerciale, particulièrement dans un secteur très éclaté (97 % des entreprises de transports routiers ont moins de 50 salariés).

Les plus petites entreprises seront pénalisées dans ce système, ce qu’élude le Sénat qui indique à « Impact social » : « Les dispositions envisagées n’auront pas d’impact social, notamment dans le domaine de l’emploi et du marché du travail. »

Bref, il botte en touche : Fin de partie !

 

Surtout, les entreprises du secteur du transport routier ont subi de plein fouet la crise économique et ont été pour les plus petites, fortement impactées par une baisse de leur rentabilité et des défaillances en hausse : Au premier trimestre 2012, 605 entreprises du secteur routier sont passées par une procédure judiciaire.

De son côté, l’État compte sur les rentrées fiscales que devraient générer la taxe et n’est pas forcément prêt à attendre une meilleure conjoncture économique.

Mais admettons qu’il s’agit une fois de plus d’un héritage de « Bling-bling »…

 

En revanche on peut légitimement s’interroger sur l’impact écologique généré par ladite taxe.

L’exemple allemand ne permet pas hélas de donner une réponse définitive à cette question. Dans son rapport d’information à l’AN, le député rapporteur indiquait que si la taxe a eu un impact sur la qualité de la flotte de camions en circulation, grâce à des incitations fiscales, en revanche, le trafic routier n’a nullement baissé.

La part modale de la route est restée stable environ 65 %, le ferroviaire ayant progressé de 19 à 22 % plutôt au détriment du fluvial.

Ce point est important car le fret ferroviaire allemand a une excellente réputation à l’inverse de celui de la SNCF (surnommée « Société Nationale de Casse & de Fauche ») et la société de chemin de fer allemande DB est aujourd’hui une référence sur ce secteur.

 

Dès lors on peut s’interroger sur la volonté du gouvernement de pousser cette taxe alors même que notre secteur ferroviaire en fort recul notamment à cause du manque de fiabilité et de compétitivité de l’opérateur historique Fret SNCF. Le secteur fluvial même s’il connaît un regain d’intérêt reste quand même dans une part très limitée un mode de transport de fret (4,3 %, en hausse. 82,2 % pour la route, en hausse, et 13,5 % pour le fer, en baisse).

Autrement dit, on peut douter sérieusement du report modal que cette taxe sera censée opérer et conclure qu’il s’agit en fait d’une taxe de plus qui pèsera sur toute la chaîne logistique et risque bien d’être payée d’une façon ou d’une autre au final par le consommateur.

 

Car finalement, c’est vous qui payez, naturellement : Autant d’un peu plus qui ira en moins dans l’estomac creux de vos nichées respectives !

Et finalement, tous ces coûts supplémentaires que vous retrouvez dans vos assiettes, notamment les coûts administratifs pour les entreprises non-comptés mais bien nécessaires pour « gérer » et contrôler la dite taxe, encore un peu et elle va finir par mettre au rebu les camions de plus de 3,5 tonnes pour multiplier sur les routes des camions de tonnages inférieurs.

Mercédès a parfaitement su adapter son offre en son pays.

Ce qui n’a pas amélioré ni la qualité de l’air, ni la fluidité du trafic routier.

 

Mais à cœur vaillant, rien d’impossible : Quand on veut, on peut.

Et c’est valable même en politique !

Au seul citoyen de supporter les conséquences de tous ces délires.

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18 février 2013 1 18 /02 /février /2013 05:08

Mea culpa !

 

Je ne suis peut-être pas le premier à l’avoir vertement affirmé à la face du monde (à travers ce blog) contre les tenants de l’orthodoxie keynésienne (dont l’ami Incognitoto que je salue au passage pour sa clairvoyance et sa pugnacité à me tenir tête dans mon aveuglement).

 

Merci à tous : Je suis en faute, en très grande faute !

Veuillez me pardonner.

 

La preuve est faite que l’augmentation ahurissante d’une simple taxe sauve tout un pays de l’effondrement putatif : « François III » est un génie parmi les génies, le plus grand après Mao, Staline

Et moi qui le dénigre… Sale morpion que je suis, ignoble et infreequentable que je suis né !

 

Je vous explique : Jeudi dernier tombent deux informations.

Complémentaires.

 

L’une nous indique que la croissance du pays (y compris les effets de l’inflation rampante) s’était « contractée » de 0,3 % au dernier trimestre 2012.

« Contracté », c’est plus « politiquement correct », dans la novlangue, que récession, naturellement.

C’est histoire de cacher le mot banni…

Notez au passage, qu’on a évolué dans l’usage des « bons mots » : On ne parle plus de « croissance négative », qui avait certes un aspect positif (« croissance »), mais détruit aussitôt après par le mot « négative », pour le moins … négatif sinon péjoratif !

On parle de « contraction de la croissance », désormais !

 

Je rappelle que sur l’année, le gouvernement de « Air-haut » tablait sur + 0,3 %.

Mais comme le dernier trimestre 2012, l’activité s’est « contractée » de – 0,3 %, après une magnifique croissance « décontractée » de + 0,1 % au troisième trimestre, sur l'ensemble de 2012, il faut compter sur une croissance moyenne nulle !

Après une « décontracture » de + 1,7 % en 2011.

 

Dans le détail, la contribution de la demande intérieure finale (hors stocks) à la croissance du quatrième trimestre a été nulle.

La variation des stocks y a contribué négativement à hauteur de – 0,4 point et le commerce extérieur positivement à hauteur de + 0,1 point, les importations ayant plus reculé que les exportations.

Les dépenses de consommation des ménages ont progressé de + 0,2 % sur le dernier trimestre mais l'investissement s'est replié de – 1,0 %, le recul de l'investissement des entreprises non financières atteignant en revanche + 1,2 %.

 

Bon, tout de suite, tous les « sachants » imaginent déjà que la « contracture » va compliquer la tâche du gouvernement qui tablait sur + 0,3 % de « décontracture » croissante annuelle en 2012 pour ramener le déficit public à 4,5 % du PIB.

Une mauvaise nouvelle alors que l'objectif d'arriver à 3 % en 2013, de déficit public annuel, conformément aux engagements européens du pays, est désormais une perspective considérée comme hors de portée par la plupart des économistes.

Car, avec une arrivée dans 2013 « sans élan », les prévisionnistes et institutions économiques prévoient néanmoins et encore un rebond « décontractant » mais léger début 2013, et un peu plus conséquent au second semestre, éloignant la perspective d'une récession (deux trimestres consécutifs de baisse du PIB, autrement dit de « contracture » contractée). Notez aussi, que tous ces mauvais chiffres sont presque meilleurs que presque partout ailleurs... hors les forntières.

 

Oui mais, deuxième information et toujours selon les données publiées par « Lyne-sait-tout », la production manufacturière Gauloise aurait progressé (décontractée d'une « décontracture ») de + 0,1 % entre novembre et décembre.

La production industrielle du pays qui avait baissé de – 2,2 % l’an dernier (une contracture qui a pu déboucher sur myriade de plans sociaux qui embarrasse notre ministre de la « décontracture » et du redressement industriel), a été soutenue au mois de décembre par les industries agricoles et alimentaires.

En effet, ces industries ont enregistré une hausse de + 1,9 % de leur production à la fin de l'année.

Elle aurait été atone, on plongeait collectivement dans la « contracture » annuelle à en avoir une crampe à l’estomac !

 

Et devinez quoi ?

Il s’agirait d’un « effet de stock » en hausse qui s'explique uniquement par la forte production de bière !

SI !

 

Les braves brasseurs, très conscients de l’intérêt du pays à « décontracter » ont en effet surproduit sur cette période, non pas qu’on ait pu avoir plus soif que d’habitude, non pas qu’il fallait faire tourner les « boutiques » en 3 huit, 7 jours par semaine histoire d’assurer des primes aux « salariés-esclaves », pensez donc !

Mais pour stocker au maximum et ainsi éviter de payer la nouvelle taxe sur la bière instaurée le 1er janvier 2013 sur une partie de la production à écouler.

 

Rappelez-vous qu’au début du mois d’octobre, l’Assemblée Nationale avait décidé d’augmenter les « droits d’accise » sur la consommation de bières, passant de 14 à 36 centimes par litre, soit une augmentation de 157 %.

À travers la loi de finances rectificative de sécurité sociale…

« Cette hausse s’explique en grande partie par une forte augmentation de la production de bière avant l’augmentation de la taxation de ce produit à compter du 1er janvier 2013 », peut-on lire sur le site de « Lyne-sait ».

Qui sait tout de tout de chez tous !

 

Concrètement, cette nouvelle taxe devait se traduire dans les bars par une hausse de 15 à 20 centimes du prix d’un demi, et de 1 à 2 euros le pack de 20 canettes dans les grandes surfaces (on paye de la TVA sur les droits, faut pas oublier non plus), nous en disait la presse économique de l’époque.

 

Pour éviter de payer cette taxe – censée rapporter 480 millions d'euros à l'État et réduire le déficit de la Sécurité sociale d’un même montant – en vigueur depuis plus d'un mois, les brasseurs ont donc surproduit à la fin de l’année 2012, dans le but d’accumuler les stocks avant l’application de la nouvelle taxe.

Et de rappeler que le secteur brassicole représente près de 3.000 emplois.

Les professionnels, déjà confrontés à une hausse des matières premières, s’étaient opposés au vote de la loi en automne dernier, craignant que cette nouvelle taxe affaiblisse leur activité.

Ils ont été tellement écoutés et compris, que ceux-là ont pris leur destin en main et ont fait bouillir les cuves à en « péter les compteurs »…

 

Conclusions personnelles :

 

1 – L’augmentation d’une taxe de 157 %, fait redécoller la production industrielle sur les produits visés.

Du coup « plus de taxe = plus de PIB » !

Mais pas assez pour sauver ce qui peut l’être des promesses ahurissantes de « François III ».

Première promesse de campagne non tenue.

Il y en aura d’autres, ne serait-ce que sur le plan économique…

 

2 – Augmentation de taxe (ou du taux d’une taxe ou d’un droit), c’est finalement de l’impôt en moins.

Là où, le législateur, dans son « immense sagesse » attendait un demi-milliard de recettes en plus, bé y’aura finalement de la recette en moins… au moins en 2013…

Qui creuse d’ailleurs un peu plus le déficit à annoncer l’année prochaine à la même époque.

480 millions sur 1.900 milliards, c’est + 0,025 % de déficit en « décontracture » affligeante !

 

Bref, une preuve de plus d’incompétence et d’amateurisme aberrant : À mon époque, ce genre de mesure de « durcissement », avait un effet rétroactif au jour de l’annonce de ladite mesure.

Aujourd’hui, notre gouvernement de « soces » est tellement sûr de lui et de détenir toutes les vérités, qu’il ne prend même pas les précautions élémentaires qu’on apprend en première année de l’ENA.

Quand même bien triste.

 

Et moi de devoir en réviser mes certitudes : « Plus de taux = moins d’impôt »

(Les hauts taux tuent les totaux) ;

« Les hauts taux boostent le PIB »… Une fois.

Et ruine l’année fiscale suivante.

Merci à « François III » pour la leçon d’économie in vivo !

Enfin, au moins je me serai bien marré : Pas encore de regret d’être venu jusque-là…

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10 février 2013 7 10 /02 /février /2013 05:04

Vous vous souvenez du Dimanche 27 janvier 2013 ?

 

Naturellement : Manifestation monstre des pros « mariage pour tous » : 300.000 « pédestres » (sans jeu de mot SVP), 120.000 d’après la Préfecture.

Au moins trois fois moins que la précédente, celle des « anti » qui reviendrons d'ailleurs le 16 mars sur mon pavé parigot, tellement ils ont aimé.

Avec des slogans pas piqués des vers, genre : « François, on est derrière toi ! Si tu recules, nous on t’encule ! »

Charmants, les « petits-jeunes »…

 

Je vous avais indiqué que comme à mon habitude (depuis les années lycée), quand je monte une grève (ou une manif’), je la casse aussi sec.

Bon, c’est kon de ma part, je sais, mais c’est comme ça.

Et que donc j’avais embringué plein de « pros » à ne pas y aller pour fêter le départ à la retraite bien méritée de quelques « syndiqueux », « cégété-tété » qui tenaient à m’avoir en pension à cette occasion, et pas qu’en photo.

Les nouveaux pensionnés vont bien, rassurez-vous : Ils n’ont jamais eu autant d’activités depuis qu’ils ne bossent plus.

Ça leur change enfin la vie !

Tant mieux.

 

Vous connaissez mon point de vue sur le mariage des carpes et des lapins : Ils font ce qu’ils veulent si ça peut les rendre heureux du moment que je ne suis pas concerné directement. Quoique, pour régler leurs cas fiscaux (puisqu’il ne s’agit que de ça de mon point de vue), on peut y regarder à deux fois.

Mais comme je l’ai déjà dit, on avait déjà des solutions idoines et assez simples à mettre en place : L’époque est aux autoroutes de la pensée, plus à la poésie indescriptible des chemins de traverse qui mènent aux mêmes buts.

Sur ces sujets, il n’est jamais permis de critiquer les imbéciles, mais en revanche, on peut et on doit en rigoler, comme de tout le reste, dès que c’est possible.

Sans se moquer : Nous sommes jamais nés que pour « mieux en rire » et d’éviter de blesser, froisser, ceux qui ne sont « pas pareils » que nous-mêmes !

Un peu de respect, quoi !

 

De toute façon, le mariage même hétéro, c’est déjà une vaste konnerie, qui n’a que l’avantage de faire faire la fête à quelques privilégiés. Tant pis si on ne s’en rend compte qu’une fois consommé.

Et puis ça permet de retrouver la famille, même la « fâchée » (quoique…) et de piquer dans les assiettes d’autrui à peu de frais (quoique…).

Voire de draguer de la gueuze en manque d’affection : Mais elles deviennent rétives avec l’âge.

Bref, de se marrer un peu !

 

Les prises de retraite, pareil. Mais là, ce sont des vieux croûtons et des vielles croûtonnes qui te nous causent de la manif’ à laquelle ils ne sont pas.

Et au passage devant le buffet, je note une tête d’intello au physique d’ex-soixante-huit-tard (qui a trop cru Brel quand il chante qu’il « est trop maigre pour être malhonnête »), les lunettes sur le bout du nez, le cheveu dégarni et en bataille, qui doit faire prof’ de lettre moderne dans le civil pour la grande « eh-duc-nationale ».

Syndiqué, bien entendu, même si je n’ai pas compris où.

Ce n’est pas possible autrement.

Je restitue le discours comme je peux, naturellement, avec beaucoup de gâchis. 

 

« Le mariage pour tous ? Une supercherie linguistique doublée d’un mensonge ».

Arf, ça débutait bien, n’est-ce pas, en plein à contre-courant de l’opinion dominante du moment comme j’aime bien le faire : Un mek qui me pique la vedette, ce n’est pas courant ! Alors ça se respecte aussi, hein !

Mais en plus, il développe. Et bien mieux que moi je ne saurai le faire !

 

« Dans le concert des arguments développés par les « pour » et les « anti » mariage gay, il est une voix qu’on n’a jamais entendue : Celle de la langue française. »

Je corrige à la volée : « Francilienne ! »

« J’ai toujours attaché une grande importance à la valeur des mots. Choisir le mot exact, c’est à la fois s’assurer qu’il exprime parfaitement ce que l’on veut dire mais c’est aussi s’assurer que l’on sera bien compris de son auditoire. »

Dans le domaine juridique, on essaye de faire pareil et de placer les virgules à la bonne place…

 

Évidemment, il n’attendait que l’occasion d’une question pour poursuivre. « Premier exemple : La notion de « couple » homosexuel est-elle adaptée ? La réponse est non. »

Ah bon ? C’est quoi alors ? Un essieu sur lequel est monté un binôme de roues ?

« Si l’on se réfère à la terminologie du « Bon Usage », l’assemblage de deux éléments de même nature ne constitue pas un « couple » mais une « paire ». Ainsi, on dira une paire de ciseaux, une paire de lunettes et non un couple de ciseaux ou un couple de lunettes. Il en est de même pour les êtres vivants. »

Ah oui, effectivement : Deux bœufs assemblés sous le même joug forment une paire de bœufs et non un couple de bœufs. Idem pour les prétentieux et les pédants.

D’ailleurs accouple-t-on les bœufs dans la vie de tous les jours ?

Les pédants parfois, j’admets.

Je n’ose pas le : « Et dans la deudeuche ? », pour les deux-chevaux… De toute façon, il est déjà loin…

« Deux jumeaux de même sexe constituent une paire de jumeaux et non un couple de jumeaux. »

Mais eux ne sont pas mariables ensemble !

 

« La langue française (francilienne…) nous indique clairement que la notion de « couple » repose sur un principe de différenciation et d’altérité. Le couple, c’est un homme et une femme unis par des relations affectives, physiques ».

La distorsion sémantique à laquelle on s’adonne chaque fois qu’on évoque un « couple » homosexuel crée une confusion dommageable que rien ne peut justifier, pas même une évolution des mœurs.

Il s’agit bien ici d’appeler un chat « un chat ».

Et on débat un moment sur « l’altérité » ou non d’un « couple d’homo » qui va justement au-delà de la paire, une paire, ne faisant pas nécessairement un couple.

 

Deuxième thème : Qu’est-ce qu’un parent ?

« La reconnaissance officielle du « couple » homosexuel entraîne nécessairement – tout le monde le sait – une modification du Code Civil. La disparition des mots « père » et « mère » au profit de la notion de « parent 1 » et « parent 2 » (Et moi je veux être « princesse-première »… en rapport avec un conte pour enfant que je racontais à « ma nichée » pour qu’elle s’endorme… dans le temps !) n’est en fait qu’une supercherie linguistique doublée d’un mensonge puisque le mot désigne étymologiquement les deux personnes, père et mère, qui conjointement sont à l’origine de toute naissance. »

Et « ça » s’emboîte, par hasard ?

En latin, le verbe parere veut dire « engendrer » pour le père, et « enfanter » pour la mère.

Il y a des nuances, comme ça, dans le langage juridique, qui distinguent un demi-frère « utérin » d’un demi-frère « consanguin » excluant des demi-frères « germains ».

Je vous expliquerai une autre fois.

« Comment peut-on expliquer à un enfant que ce mot de « parent », quel que soit son numéro, s’applique à une personne qui est totalement étrangère à sa naissance, un clandestin en quelque sorte ?

La loi peut-elle cautionner ce mensonge ? »

Bé oui : Les lois de finances ne font que ça depuis toute éternité.

 

« Ces deux exemples suffisent à démontrer que la terminologie avancée par les partisans de la loi n’est qu’un écran de fumée destiné à masquer une stratégie plus sournoise », scande-t-il !

Oui admettons, mais juste pour lui faire plaisir (et parce qu’il n’aime manifestement pas être contredit dans ses raisonnements de lettré).

D’autant qu’il me semble en effet que les partisans du « mariage pour tous » se soient déjà engouffrés dans une brèche : La même incohérence du projet de loi qu’il souligne de son côté.

« Une incohérence interne à la loi : Un « couple » homosexuel est par définition stérile. Il est donc logique que les homosexuels aient recours à des artifices s’ils veulent avoir des enfants. C’est le sens de leur revendication première : Le droit à l’adoption, baptisé outrageusement « droit à l’enfant ». »

Et c’est lui qui en cause, alors qu’il n’en a pas eu (avec sa femelle à lui que personne ne lui revendique), pour s’occuper de ceux des autres ?

 

Le « droit à l’enfant », si chacun savait avant de les faire ce que ça représente comme nuits blanches et trous dans l’estomac quand ce n’est pas de nœuds au neurone, l’humanité aurait déjà disparu depuis très longtemps !

« Le projet de loi prévoit cette disposition mais interdit la PMA (procréation médicalement assistée pour les femmes) et la GPA (gestation pour autrui pour les hommes c’est-à-dire le recours possible à une mère porteuse). Comment justifier cette contradiction alors que la loi du « mariage pour tous » est présentée comme une extension des droits ? »

Bé oui : C’est un tout, un package. C’est bien ce qu’on reproche au texte à venir, même si certains s’en défendent.

 

« Les pros ont clairement démontré que les homosexuels entendaient s’appuyer sur cette contradiction pour pousser plus loin leurs exigences. Le recours à la PMA, exclue dans un premier temps, pourrait faire l’objet d’un amendement présenté par les députés de la majorité. »

Ce sera plus vraisemblablement une prochaine loi sur la famille, qui circule déjà entre les services : Je ne l’ai pas encore eu en main…

« Cette concession, logique en elle-même, met à nu la vraie nature du débat. Le « mariage pour tous », présenté au départ comme l’objectif essentiel, apparaît de plus en plus clairement comme un simple point de passage, une étape transitoire pour obtenir « in fine » une égalité de droit pleine et entière avec les couples hétérosexuels stériles. »

Merde alors : Mes homos ne seront donc jamais « égaux », alors ?

Je ne le savais pas à ce moment-là, mais depuis, les anglais sont passés outre sans même en débattre vraiment.

Mais eux, ils ont le « flegme-britannique » de réputation internationale pour avaler n’importe quoi, même du thé : C’est dire !

 

« Oui Infré ! D’ailleurs le droit à l’adoption ne changera pas grand-chose à la situation des homosexuels, vu les réticences de la plupart des États à confier des enfants à des homosexuels. C’est donc bien sur la PMA et la GPA que se concentrent toutes les pressions. Une fois acquis le droit à la PMA pour les femmes homosexuelles, comment interdire aux hommes, au nom de ce même principe d’égalité, d’avoir recours à la GPA ? Si c’était le cas, il y aurait là une discrimination incompréhensible, voire une injustice, tout à fait contraire à l’esprit même du projet de loi. »

Bien raisonné… Sauf que je vois mal une « paire » de lesbiennes avoir recours à la GPA… Quoique…

Mais bon, ça ne change pas le lard en du cochon non plus, hein !

 

Mais il va plus loin encore : « Il est une autre supercherie linguistique qu’il convient de dénoncer et qui tient au discours même des homosexuels. Pendant longtemps, leur combat a été placé sous le signe du « droit à la différence », droit qui leur a été reconnu par l’ensemble de la communauté nationale avec la création du PACS. »

Et c’est bien vrai qu’aujourd’hui, « le thème du « droit à la différence » a totalement disparu du glossaire homosexuel. Bizarre ! »

Ce virage à 180 degrés le surprenant de son côté « et pourtant personne ne s’en étonne. »

Moi, j’approuve pour n’avoir jamais reconnu le moindre « droit » à une quelconque différence dans une République qui se veut égalitaire !

Bref, mêmes les homos « rentrent dans le rang ! J’en suis fort heureux ».

Restera ensuite à y faire revenir tous les communautarismes et à convertir tout le monde au « papisme-catholique » !

Il a dû me prendre pour un fol-dingue, vu son regard sur moi à ce moment-là !

C’est ça de voter à gôche : On en devient facho à la longue…

 

D’ailleurs je reconnais avec lui que « le slogan « le mariage pour tous » est plus rassurant et plus rassembleur que « le droit à la différence » jugé sans doute trop « clivant » pour employer un terme à la mode, un concept dépassé en tout cas que l’on range sans complexe au rayon des accessoires. Au contraire, « le mariage pour tous » sonne comme un appel à la fête, à la fusion universelle de toute l’humanité, en somme une préfiguration du « paradis pour tous ». Qui peut résister à un tel programme ? »

Même pas Michel Polnareff. (Notez qu’on peut me voir à plusieurs reprises sur cette vidéo-là : Je suis un peu à droite à une dizaine de mètres de la scène ! Vous ne pouvez pas me rater…)

 

Et moi de lui rappeler « que le PACS a eu si peu de succès auprès de la communauté homosexuelle alors que cet aménagement de la législation était notoirement prévu pour elle seule » !

« Effectivement », renchérit-il « Si le mariage présente tant d’attraits, comment expliquer que tant d’hommes et de femmes, de la base jusqu’au sommet de l’État, choisissent l’union libre c’est-à-dire le non-mariage ? »

Nombre d’homosexuels vivent leur vie le plus naturellement du monde sans réclamer nécessairement le passage devant Monsieur le Maire. « Certains même s’étonnent de ce déchaînement médiatique sur une question qui leur est totalement étrangère. »

 

« Les Romains eux-mêmes, qui pratiquaient librement et indifféremment les deux formes de sexualité, n’ont jamais songé à remettre en question ce mode d’organisation de la famille pour une raison très simple mais essentielle : Cette structure de la cellule familiale est la seule à garantir la filiation. Grands législateurs, ils ont toujours tenu à préserver ce socle de l’organisation sociale. Quant à l’adoption, très courante à Rome, elle a toujours été soigneusement encadrée par tout un arsenal juridique de manière à préserver l’intégrité des liens du sang. De ce fait, l’adoption n’était juridiquement admise que dans le cadre d’une famille déjà constituée et sur le modèle du couple hétérosexuel. »

Là, le « lettré », il a raison. Quoique les romains adoptaient surtout le fruit de leurs ébats hors mariage et avaient aussi droit de vie ou de mort sur les autres.

Et justement, « mon lettré » devrait dépasser le niveau de la « sémantique-appliquée » et réfléchir un peu à quoi tout cela mène…

À la destruction de la cellule familiale (comme la théorie du genre) : Un constat déjà passé dans la vie courante et les mœurs, me semble-t-il.

Mais je n’ai pas le temps de l’aiguiller sur cette voie : Il poursuit sur la sienne.

Et ce n’est pas mal non plus :

 

« Il y a plus grave : La stérilité naturelle du « couple homosexuel » induit nécessairement l’intervention d’un tiers de l’autre sexe pour le rendre fécond. Dès lors, l’accès à la PMA ou à la GPA, quelle que soit la procédure adoptée, c’est-à-dire avec ou sans rapport sexuel, conduit à s’interroger sur la nature de ce prétendu « couple » qui ne peut assurer à lui seul son désir d’enfant. Ce qui revient à dire que le contrat de mariage que signeraient deux personnes de même sexe inclut nécessairement l’intervention prévisible d’une troisième personne. Il ne s’agit donc plus d’un « couple » mais d’une « triade », une forme d’adultère biologique accepté et reconnu par la loi », s’exclame-t-il sur le ton scandalisé qui sied à son propos et attire « la minette » pas forcément féconde.

Le cocufiage légal, en quelque sorte : Est-ce bien un mariage, au juste ?

Quoique… c’est assez sympa les « trios » : Il devrait essayer, lui, sa femme et la co-pine de sa femme… !

 

Il persiste de son côté sur son terrain qu’on sent désormais très préparé longtemps à l’avance : « Sans parler des inévitables dérives financières qu’entraînera nécessairement la recherche effrénée de donneurs et de mères porteuses. Dans certains pays, on assiste déjà à des combinaisons multiples où les homosexuels s’adjoignent – pour un temps ou pour longtemps et moyennant finances – le concours d’une ou plusieurs personnes pour mener à bien leur projet. Nous sommes là devant le risque majeur d’une marchandisation de l’enfant et par extension de la vie humaine. »

On y est déjà, eh-ho !

Va donc te faire faire une FIV à madame (même et surtout si elle n’a plus l’âge) : Ça coûte chaud au porte-monnaie !

 

« L’embryon devient un objet de convoitise assimilable à n’importe quel produit de consommation. Dans un proche avenir, on peut même imaginer l’achat en pharmacie de paillettes de sperme ou d’ovules congelées qu’on pourrait se procurer aussi facilement que la pilule contraceptive ou le Viagra, le tout remboursé par la Sécurité Sociale, au nom de ce « droit à l’enfant » brandi comme un dogme par les partisans de la loi. »

Ce qui m’a inspiré le post suivant, mais sur d’autres références, dois-je avouer.

Et puis l’idée d’acheter du sperme « sur étagère », dans un supermarché, ça serait très rigolo finalement !

« C’est un dangereux « cheval de Troie » qu’on introduit dans la législation française. » (« Gauloise » : Les francs, y’en a plus beaucoup…)

 

Ce qu’il y a d’assez drôle, c’est que toute sa diatribe, pour rigolatoire qu’elle soit, tombe dans un éclat de rire absolu quand un peu plus tard, chez « la voisine » (celle au poste de télé), ou en « streaming » ultérieur, j’ai pu repérer dans le cortège des partisans de la loi « le mariage pour tous », une banderole avec un slogan intéressant : « UNE PAIRE DE MERES VAUT MIEUX QU’UN PERE DE MERDE » !

Pas un couple, donc !

Une aubaine ! L’union de deux femmes serait donc reconnue comme une « paire » et non comme « un couple » par elles-mêmes…

À croire que les arguments en faveur du mariage homo s’effondrent d’un coup tout seul devant cette évidence étalée sur un bout de tissu.

Lumineux !

J’ai eu du mal à me remettre de « l’émotion-rigolatoire » que cette vision a pu faire naître au tréfonds de mon unique neurone en repensant à mon bonhomme !

Si, je vous assure.

 

Je tenais à partager cette expérience, d’autant que pendant ce temps-là, la dette publique et la ruine nationale enflent de jour en jour… tous les jours !

Bonne Dimanche à toutes et tous, mais songez-y.

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30 janvier 2013 3 30 /01 /janvier /2013 05:02

Déficit en 2012 : 14,7 milliards d'euros

 

Ça ne vous rappelle rien ?

Un petit bout de l’abysse des déficits publics, qui enfle, qui enfle…

Année après année…

 

« La Sécurité sociale est tout à la fois un projet de société, une politique voulue par les hommes de l’État, un élément du droit positif, l’organisation originale d’un « service public », un mode de garantie du risque social et un moyen supposé de résoudre ce problème social que serait aux yeux de certains observateurs, le risque social des personnes. » Sic : Georges Lane, « La sécurité sociale et comment s’en sortir ».

En fait, pour ses fondateurs d’après-guerre, c’était un moyen simple d’assurer la santé des « travailleurs » pour les remettre au plus vite au travail.

Le Chancelier Bismarck n’avait d’ailleurs pas d’autre ambition quand il l’a organisée outre-Rhin, ni Lord Beveridge outre-Manche.

De notre côté, si les maîtres de forges et quelques régimes spéciaux avaient pu être mis en place en suppléance de de l’action sociale animée par les œuvres caritatives diverses, jusque l’AP, dès l’origine, notre sécurité sociale, branche « maladie-maternité », s’est tout de suite voulue « générale » avant que de devenir « universelle » (ce qu’elle n’est pas encore tout-à-fait).

 

Elle devait assurer la population contre les risques sociaux de toute nature en matière de santé, mais aussi plus tard retraite et chômage, garantissant ainsi le plein emploi en corrigeant les défauts du marché et les abus du capitalisme pour une main-d’œuvre pas encore abondante : Il fallait la rendre disponible.

Or, depuis, l’organisation se comporte comme une construction artificielle qui détruit au fil du temps les « Droits Naturels » et n’assure plus la prise en charge de « l’inactivité » forcée et contrainte (maladie-maternité, incapacité, invalidité, décès).

Ce qui perturbe l’harmonie des échanges et entraîne des problèmes économiques et sociaux récurrents, qu’elle provoque elle-même.

L’exact contraire du but recherché.

 

On ne peut bâtir une société « juste » sur la spoliation légale et la solidarité forcée.

La Sécurité sociale ne pouvait pas atteindre ses objectifs pour ces raisons structurelles et systémiques, semble-t-il.

Puisque le système mis en place tarit finalement ses propres sources d’approvisionnement.

En tout cas il ne les renouvelle plus…

Car, notamment, sa création a induit la mise en place d'une énorme réglementation qui sclérose le marché du travail, nuit à la fluidité économique entraînant les difficultés économiques récurrentes, peut-on constater.

 

Ainsi a été enfanté le chômage structurel et croissant que le système était sensée combattre : Ses ressources sont essentiellement assises sur les cotisations sociales prélevées sur les richesses que produisent les gens par leur travail.

Le chômage réduit d’autant l’assiette des prélèvements.

 

Le système vit d’un énorme racket légal sous la forme de charges sociales obligatoires et des divers impôts sociaux.

Ceux-ci, par contrecoup, grèvent la compétitivité des entreprises et empêchent tout libre choix par les personnes.

À peine collectées ces sommes immenses sont immédiatement dépensées.

Pour aider les uns il faut sans cesse piller les autres, puisque c’est de la cavalerie : Un système de Ponzi où l’adhérent (actif et en bonne santé) paye pour « l’exclu » (inactif ou malade). 

 

Vous me direz, c’est le propre de l’assurance : Une vaste mutualisation des risques entre personnes dont seulement certaines seulement en sont affectés réellement alors que toutes sont susceptibles de les encourir !

Le propre de la « solidarité », un mot « récupéré » par la « pensée-unique » depuis Lech Walesa : Avant, il n’avait pas le même sens … « universel » à servir à toutes les sauces.

La sécurité sociale perd sa qualité originelle « d’assurance » des risques sociaux, pour être devenu au fil du temps un outil de « solidarité » sociale, alors même qu’elle persiste à fonctionner comme d’une « assurance ».

Ne cherchez plus l’erreur : Elle n’est que là !

Et loin de moi de vous laisser penser qu’il ne faut pas de « solidarité », bien au contraire : Mais elle ne peut pas fonctionner correctement par la cotisation (le preuve, le système devient perpétuellement déficitaire), mais bien plus par l’impôt : Ça tombe tellement sous le sens (perdu) !

 

Par bonheur, les entreprises d’assurance sont dans l’obligation de « couvrir » leurs risques souscrits : C’est du rôle des actuaires de les « bien-calculer ».

Par exemple, le risque de décès est de 100 % pour tous les représentants de l’espèce humaine (il y a bien eu quelques « exceptions historiques » qui infirmeraient la règle, mais ils sont contestés : Lazare, Jésus… et Bouddha qui se réincarne).

Mais il est clair que le risque augmente au fur et à mesure que le temps passe, diminuant ainsi l’espérance de vie : Les tables de mortalité sont là pour en attester.

La compagnie d’assurance sait donc combien elle devra verser à ses assurés (en fonction de sa population assurée et des coûts des risques assurés), mais ne sait pas quand (c’est l’aléa propre à l’assurance, couvert par les « provisions techniques ») : Elle se couvre elle-même auprès de compagnies de réassurance (élargissant ainsi le périmètre de mutualisation), cautions ou avec des actifs divers, plus ou moins liquides qui sont les « garanties ultimes ».

Et détermine ainsi le taux de cotisation à recouvrer auprès des assurés, par simple règle de trois (mais en rajoutant ses frais de gestion et de « commercialisation »).

 

À une époque de ma vie d’avant, j’ai « phosphoré » un peu pour le leader de l’assurance des étudiants (celle qui a pu rémunérer tant et tant de futurs leaders politiques de « notre-gôche » soce au pouvoir : J’étais jeune et y croyais encore)…

Avec une double particularité, c’est que chacune des « mutuelles » étaient aussi « caisse primaire » adhérente à la CPAM : Sa réassurance était « réglementaire » ;

Et qu’en tant que « caisse primaire », elle connaissait tout des besoins de santé de la population étudiante assurée.

Je peux vous dire, les risques les plus nombreux, les plus forts, ressortaient d’abord pour la dermatologie et les maladies vénériennes, les carences sanitaires dentaires, la médecine traumatologique due aux activités sportives et le risque ophtalmologique (myopie, etc.)

Cas extrêmement rares de maladies longues et particulièrement coûteuses, de très rares décès, mais plus fréquents.

Et des épisodes de grippes et maladies saisonnières de la sphère ORL.

C’était assez simple de proposer un « tarif » attractif, socle et complémentaire, et encore plus simple de créer des centres de santé ambulatoires adaptés, où on mettait en face des patients des médecins spécialisés juste en quantité suffisante et seulement aux moments idoines.

Fastoche, comme boulot !

Mais exceptionnel…

 

Car la cotisation d’assurance sociale recouvre beaucoup plus de natures de risques que celle de la seule assurance-maladie-étudiante ;

Les taux en sont fixés « autoritairement » par la puissance publique (hors le régime « d’Alsace-lorraine » qui « péréquère » automatiquement d’une année sur l’autre et n’a jamais de déficit de plus d’un an) ;

Sur une assiette qui se réduit en « peau-de-chagrin » année après année.

Résultat, le déficit fini donc par être inhérent au système, incapable d’agir sur ni les assiettes ni sur les taux, devant faire face à l’aléa propre à l’activité de l’assurance, sans fonds propre suffisant en réserve, et interdit de se réassurer.

Quand même fabuleux de se vouloir des « assurance générale », à vocation universelle en plus, en ayant les deux pieds et les deux mains liés, et d’avancer avec un bandeau sur les yeux !

Résultat, le système ne peut pas se passer du recours à l’emprunt, ne serait-ce que pour « écraser » les infimes et infinies variations entre cotisations et dépenses.

14,7 milliards l’année dernière : Logique.

Et encore, n’est-ce que quelques jours de trésorerie.

Un temps, les CPAM retardaient tout simplement les remboursements (maintenant on ne peut plus le faire qu’à la marge : Pour économiser du « personnel » de traitement des données, on use de la carte Vital en accélérant l’impact sur la trésorerie) ou le versement des IJ (Indemnités Journalières, mais en rallongeant le délai de carence… Cherchez donc l’erreur de gestion !)

 

Et pour lutter contre le déficit les hommes de l’État ne conçoivent d’autre moyen que d’augmenter les prélèvements : Ils ne font qu’aggraver la situation économique.

Il conduit à des gaspillages directs (l’automatisation des tâches rendant plus aléatoire la détection des fraudes et erreurs), mais aussi à des faux délits et au gaspillage de ressources dans un système répressif plus important (pour les récupérer).

La Sécurité sociale a donné naissance à un nombre infini de « faux droits » qui sont finalement des droits à spolier autrui (en bande organisée).

Ils nécessitent, pour être appliqués, un appareil répressif puissant, grand consommateur de talents et de moyens. Ces derniers trouveraient naturellement à s’occuper dans des services utiles à tous dans une société plus libre où l’État, sobre et efficace, veillerait seulement au respect des Droits individuels : Ce n’est pas notre situation !

 

La machine Sécurité sociale était condamnée le jour où elle a été interdite d’être « à l’équilibre », d’abord en « piquant » les excédents des régimes excédentaires (longtemps l’assurance familiale) au profit des risques « déficitaires » (maladie, chômage, puis vieillesse).

Et en plus, la « caste des 500 » au pouvoir, vieillissante, lui à rajouter quantité de missions, notamment le « risque dépendance » non financées.

(Comment peut-on espérer financer la « dépendance » avec quelques minutes de travail payé aux caisses, par semaine ? Une seule journée de « solidarité » imposée par « Raf-la-Main-sur-le-cœur »…)

Est-ce bien aux CAF de gérer le RSA, par exemple ?

Les tartuferies incessantes du « régime-chômage » du précédent quinquennat (celui de « Bling-bling ») étaient-ils indispensables ?

Quand finalement le but du but a été de faire main basse sur le patrimoine de l’ASSEDIC au profit de l’ANPE…

D’ailleurs, était-il raisonnable que la cotisation chômage serve à acheter des immeubles de bureau pour y loger les activités ?

Ou bien va-t-on s’apercevoir qu’il est plus coûteux de payer des loyers ?

 

La sécurité sociale dans son ensemble est malade à en disparaître de subir les diktats des « sachants » et des représentants politiques qui l’entravent et d’être gérée par des élus syndicaux qui ne représentent qu’eux-mêmes.

Si j’étais le Président, je les virerais tous et interdirait au Parlement de voter la loi de finances de la Sécurité sociale : Les effets sont dramatiques et chacun en rajoute à surcharger la barque d’un maquis touffus de règles qui en laisse toujours moins aux assurés mais en rackette toujours plus aux « obligés », détruisant l’harmonie du principe de l’assurance au cœur de ce métier.

Une attitude morbide et mortifère, finalement.

 

La puissance publique ne peut pas rester indifférente à ce gros quart de « redistributions », j’en conviens.

Qu’elle assure le « socle », ce serait déjà pas mal, là où d’autres pays y réussissent très bien.

Par exemple, j’ai été surpris qu’au Portugal l’assurance sociale soit directement gérée par l’État : Et ça fonctionne bien mieux, semble-t-il.

Quitte à organiser un monopole comme pour la poste : Les lettres de moins de 20 grammes, personne d’autre ne peut les distribuer que la Poste.

En revanche que la puissance publique laisse « liberté » aux acteurs pour tout le reste : C’était d’ailleurs le principe fondateur d’après-guerre.

Mais il a été dévoyé par les « hommes de pouvoir ».

Voyez donc où on est arrivé.

 

On n’a même plus le choix : C’est de l’anti-liberté économique calamiteuse et contre-productive.

Limite d’une mauvaise foi absolue qui vise à ruiner le pays…

En tout cas, nous sommes au bord du précipice qui en rajoute avec les autres déficits publics pour former un « grand tout » qui n’en finit pas d’enfler.

Il serait temps qu’on se décide soit à « refonder » ce qui n’aurait jamais dû quitter la sphère de la technique d’assurance, soit à autoriser l’assurance-libre, soit à nationaliser l’ensemble, y compris complémentaires.

L’époque est à la spoliation : Autant aller au bout du bout afin de constater l’immense incompétence et inaptitude de l’ensemble.

 

Dommage, moi j’aimais bien l’idée d’être soigné à l’œil : Mais notez que comme je ne me soigne jamais (ça « guérit » tout seul), de toute façon je n’en aurai jamais profité.

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29 janvier 2013 2 29 /01 /janvier /2013 05:04

Ou le gaspi Étatique à 50 milliards d'euros annuels…

 

D'abord, au cours du dernier quinquennat, elle constate que contrairement au mythe savamment entretenu par la « bande à Bling-bling », le chômage a bien plus augmenté chez nous que chez ses voisins européens.

 

Deux raisons à cela : D’une part l'absence de recours au chômage partiel (question tabou chez les « syndicats » de salariés), mais surtout, d’autre part, l'existence d'inégalités criantes en mon pays d’égalité (bien plus que chez ses voisins) entre ceux qui ont un emploi stable et protégé et les dizaines de milliers de salariés à la précarité subie (plus nombreux encore que chez nos voisins européens) malgré tout ce qu’on en dit des modèles mis en comparaison !

Le mythe de l'égalité de traitement de tous les salariés s'effondre une nouvelle fois rien qu’à la lecture dudit rapport.

Et j’en entends encore qui gueulent pour avoir des « droits égaux », en terme de mariage ou d’adoption : Voilà bien qui me fait rigoler, dans la mesure où l’on cache bien pire !

Le droit de vivre de son travail, droit fondamental inscrit dans le préambule de notre constitution pour y intégrer celui de 1946, est bafoué tous les jours depuis des décennies, mais personne n’en parle, personne ne manifeste : On préfère faire les gorges chaudes des pro et anti « LGBT » !

Ça au moins, c’est « démocratique »…

 

Ensuite, surprise-surprise et gros gag, le régime d'assurance chômage, lourdement déficitaire (endettement de 9 milliards en 2009, prévu à 18,5 milliards en 2013) est dû pour plus d’un milliard à raison de seulement 3 % des salariés indemnisés … les intermittents du spectacle !

Qui vient dîner ce soir ?

Ce n’est pas « Valy » mais les saltimbanques de « l’exception culturelle ».

Et tout le monde approuve et applaudit !

Personnellement, j’admire.

L’étendue du racket auquel il n’est bien entendu pas question de mettre fin : Ils sont trop drôles, finalement.

 

Mais tout cela n’est que broutille à côté du reste, plus « technique ».

Concernant les dispositifs d'aide au retour à l'emploi, le plus simple est de citer in extenso la Cour des Comptes :

La « Gauloisie-laborieuse » … « a abordé la crise avec des instruments de politique de l’emploi parfois obsolètes, dont l’efficacité s’est révélée décevante. Les évolutions apportées en 2009 à l’indemnisation du chômage partiel […] n’ont pas permis une mobilisation satisfaisante pendant la crise. Cette faible mobilisation du chômage partiel s’explique par une modernisation trop tardive du dispositif au regard de la conjoncture, par sa complexité et par son caractère financièrement peu attractif pour les entreprises.

Utilisés (chez nous) alors qu’ils ont quasiment disparu dans les autres pays, les contrats aidés, particulièrement ceux du secteur non-marchand, n’ont pas permis par ailleurs d’obtenir des résultats satisfaisants en termes d’insertion durable dans l’emploi. Ces résultats médiocres tiennent à un ciblage défaillant, des durées de contrat trop courtes et un accompagnement insuffisant des bénéficiaires. »

Comme cela est-il si joliment dit : Les « sachants » ?

Des incapables, incompétents voire même dangereux !

Mais eux ne risquent de perdre leur emploi… pour être « reclassés-à-vie » !

 

Autre gros gag : Les 31 milliards annuels de la Formation Professionnelle ont d'après la Cour des Comptes « tendance à reproduire, voire amplifier, les inégalités engendrées par le fonctionnement du marché du travail, la formation bénéficiant plus aux salariés déjà les mieux formés ».

Exactement l’inverse de ce pour quoi ça avait été inventé !

Vive la République « égalitaire »…

Notez que Coluche nous les disait déjà il y a plusieurs décennies : « Nous sommes tous égaux ; mais certains plus que d’autres ! »

Bref, silence dans les rangs, ça ne doit pas faire scandale : 31 milliards, après tout ce n’est rien, n’est-ce pas ?

 

Par ailleurs, en prennent pour leur compte les Conseils Régionaux, les partenaires sociaux, ainsi que leurs opérateurs (« Paul-en-ploie », OPCA, etc.), qui « se superposent sans véritable coordination ».

On a l’habitude d’empiler les « comités-Théodule » pour toujours de meilleures performances globales et plus « productives », mais … « cette multiplicité de centres de décision ne facilite pas la mise en place de politiques ciblées du marché du travail. Les réflexions actuelles sur la décentralisation doivent prendre en compte la nécessité d’une simplification radicale de ce dispositif complexe. »

Avertissement sans frais … Pour le moment !

Car, et autrement dit, ils se marchent sur les pieds à s’en faire des crocs-en-jambe !

Un des exemples de ratage les plus flagrants étant celui du « fonds paritaire de sécurisation des parcours professionnels (FPSPP) créé en 2009 avec de fortes ambitions, ses résultats demeurent en-deçà des attentes initiales : la disproportion entre ses engagements, ses paiements et ses réalisations certifiées souligne la fragilité du dispositif ».

 

La conclusion de la Cour des Comptes est donc sans appel, elle « souligne les faiblesses du dispositif (gaulois) d’intervention en faveur du marché du travail. Souvent anciennes, elles ont été accentuées par la crise intervenue en 2008. De ce fait, et en dépit des réformes nombreuses conduites au cours des dernières années, ce dispositif reste largement inadapté à un contexte de chômage durablement élevé. La Cour estime devoir alerter l’ensemble des acteurs concernés – État, régions, partenaires sociaux – et souligne la nécessité d’une inflexion dans la conduite des politiques en faveur du marché du travail. ».

On ne peut être plus clair : Mais Monsieur le ministre préfère « copiter » « Fifi le 1er » !

Plus guignol que ça, ce n’est pas facile.

 

Bref, le portrait des politiques de l'emploi en mon pays pourrait se résumer aux mots-clés suivants : Inégalité absolue, inefficacité structurelle, avenir très compromis.

 

L'équation reste pourtant simple (solde budgétaire = recettes – dépenses), n’est pas encore découverte par tous ceux qui nous gouvernent après 38 ans de déficits budgétaires, alors qu’elle s'applique également à l'assurance-chômage.

Lorsque le chômage augmente, il y a d'une part plus de personnes à indemniser soit plus de dépenses, et d'autre part moins de cotisants soit moins de recettes.

Déjà endettée l'Unedic verrait son endettement croître de plus d'un tiers en 2013 selon des prévisions – pas si pessimistes que ça – sans que cela semble émouvoir des ministres prompts à mettre en œuvre des politiques obsolètes de lutte contre un chômage dont leurs décisions sont les principales causes.

Ils se félicitent d’ailleurs que le chômage n’est pas tant augmenté que ça au mois de décembre dernier : C’est dire s’ils sont « bons ».

Alors qu’ils n’y sont pour rien !

 

Le « soce-propre sur lui » de premier-président de la vénérable institution résume : « Une telle tendance apparaît insoutenable », en demandant aux partenaires sociaux, qui doivent négocier une nouvelle convention d'assurance-chômage en 2013, de prendre des mesures correctrices.

 

Il ne fait pas de doute pour la Cour que ces mesures doivent d'abord concerner des économies sur l'indemnisation. « Si le régime a bien joué son rôle de maintien du revenu des demandeurs d'emploi, il voit désormais son efficacité se dégrader et son équité se fragiliser », estiment les rapporteurs.

Dans la ligne de mire, les règles d'indemnisation, jugées particulièrement généreuses en comparaison avec les autres États européens.

La « Gauloisie sociale »« figure parmi les pays d'Europe offrant l'un des accès les plus ouverts à l'indemnisation du chômage », précise ainsi le rapport.

Il suffit, par exemple, « d'avoir travaillé quatre mois sur une période de référence pouvant aller jusqu'à vingt-huit mois pour pouvoir être indemnisé. »

Et la durée d'indemnisation peut aller jusqu'à deux ans pour un chômeur de moins de 50 ans.

« Des seuils parmi les plus généreux d'Europe »…

 

Mais, mais, mais … Si le rôle de maintien des revenus des chômeurs est bien rempli jusqu'à présent par l'Unedic, très généreuse, les chômeurs touchent donc presque autant lorsqu'ils perdent leur emploi, potentiellement pendant longtemps, même s'ils ne l'ont pas exercé longtemps.

« Il faut donc réduire le niveau d'indemnisation, à commencer par celui de ceux qui cotisent le plus. L'actuelle indemnisation généreuse manquerait d'équité », selon la Cour des Comptes.

Notre système « couvre les salariés les plus précaires, mais réserve aussi le plus haut niveau de protection aux salariés les mieux insérés dans l'emploi », estime la Cour, qui pointe justement dans son rapport l'iniquité de l'ensemble des politiques de l'emploi, souvent plus favorables aux personnes les plus proches de l'emploi au détriment des jeunes et des précaires qui ont nettement plus pâti de la crise.

 

Car la haute-juridiction constate d’un côté que, les indemnités chômage sont, de surcroît, insuffisamment dégressives. Ainsi, un salarié Gaulois « qui touche le salaire moyen, soit environ 2.000 euros, bénéficiera d'un taux de remplacement, toutes prestations sociales confondues, de 66,4 % de son salaire, un niveau inférieur à celui d'un salarié gagnant 4.000 euros (68,3 %) !

Or, dans la plupart des autres pays européens, le taux de remplacement est plus faible pour les salaires les plus élevés.

De plus, l'indemnité maximum peut aller jusqu'à 6.161,29 euros par mois, un record absolu en Europe, ce qui « pose question en terme d'équité ».

D’après les rapporteurs, il serait plus équitable de mieux indemniser les pauvres et les précaires, qui cotisent peu et sur des périodes courtes, et pour ce faire de moins bien indemniser ceux qui avaient un salaire élevé et ont beaucoup cotisé.

À lire ce genre d’ânerie, je me demande encore pour quelle bonne raison je devrais cotiser …

Y’en a vraiment qui marchent sur la tête à triturer des chiffres à qui ils font dire n’importe quoi et son contraire…

 

Car la morale « altruiste » s'étend encore un peu plus : L'équité change tout d’un coup de sens et passe d'une logique où les hauts salaires amènent de hautes cotisations qui donnent droit à de hautes indemnisations à une logique où les hauts salaires cotisent plus pour toucher seulement un peu moins, au bénéfice de ceux qui cotisent moins et qui toucheront plus.

Une belle définition de l'équité qui accompagne une évolution sans le dire de l'objectif de l'Unedic : Une nouvelle œuvre de redistribution forcée fondée sur le besoin et non sur la contribution !

Autrement dit, un grand coup de pied dans le « principe d’égalité des droits » qu’on veut nous imposer par ailleurs urbi et orbi.

Moi, j’admire la rhétorique : Permettez-moi, svp.

Mais ce n’est pas tout : On va y venir.

 

Pour ne rien arranger, « Paul-en-ploie » absorbé dans sa fusion, a été inefficace pour favoriser le retour à l'emploi, et donc faire baisser les indemnités à verser : « La crise est intervenue sans qu'une réflexion suffisante ait pu être entreprise sur les moyens propres à accélérer la vitesse de reclassement des demandeurs d'emploi », résume diplomatiquement la Cour en notant toutefois que l'organisme prévoit désormais de concentrer ses efforts sur l'accompagnement des chômeurs qui en ont le plus besoin.

Il était temps d’y penser, effectivement…

Mais comme ils ne savent pas faire, ils sous-traitent les cas « compliqués » à raison de 700 euros par trimestre !

Le bel aveu d’incompétence.

 

Par ailleurs, et c’est là que je me marre après le laïus sur les montants d’indemnisation, on y apprend que la part des chômeurs indemnisés est ainsi passée de 48,5 %, en 2009, à 44,8 % en 2011, même si le chiffre est contesté par l'Unedic dans sa réponse, qui s'appuie sur une autre définition !

« Le développement de l'activité réduite des chômeurs a pu également être favorisé par la possibilité de cumuler l'indemnité chômage avec un salaire », estime la Cour.

 

« Paul-en-ploie » est inefficace, ce qui est d'autant plus gênant que le nombre de chômeurs augmente sans cesse et pour longtemps et que les chômeurs eux-mêmes sont relativement de moins en moins nombreux à être indemnisés – sans que l'Unedic ne parvienne à l'équilibre pour autant.

Les chômeurs – un peu plus de trois millions – apprécieront d'apprendre qu'ils ne trouvent pas d'emploi non seulement parce qu'il y en a de moins en moins, mais aussi parce que « Paul-en-ploie » met « mal l'offre en face de la demande ».

Encore un bel aveu d’incompétence…

Mais notez que finalement, plus il y a de chômeurs, moins ils sont nombreux à être indemnisés : Une source d’équilibre ?

Pas du tout, puisque selon la Cour, on en reste à un schéma d’assurance qui indemnise au lieu de trépasser à un « bidule » qui réparti la « pénurie pour tous ».

Je vous le dis : Pour quelle bonne raison devrais-je m’assurer (cher) contre un risque qui ne m’assure pas à hauteur de mes espérances ?

Une balle dans le pied ?

 

Enfin, d’après la Cour, le système de minima sociaux (le RSA, revenu de solidarité active, et l'ASS, allocation spécifique de solidarité) est mal articulé avec l'assurance-chômage et est trop complexe pour les chômeurs : « Ce système peut conduire à des ruptures de prise en charge des demandeurs d'emploi », relève le rapport, en notant que plus de 600.000 demandeurs d'emploi ne touchaient ni assurance-chômage, ni minima sociaux en 2010.

Le gros gag, vous dis-je : Tu prends 3 millions de chômeur, tu en indemnises 1,344 millions, tu en jettes 744.000 dans les minimums sociaux et tu en laisses 20 % sans ressource !

Magnifique politique de retour l’emploi, effectivement !

 

La Cour se demande s'il ne serait pas possible de prévoir un système simplifié avec « un socle constitué de la prestation de solidarité auquel viendrait s'ajouter (...), pour une durée variable, une prestation d'assurance », versée par l'Unedic.

Une idée « séduisante en première analyse », estime le ministre du travail et de l'emploi (celui qui crie qu’on est « en faillite totale »), dans la réponse qu'il a adressée à la Cour.

L'Unedic, jalouse de son indépendance, est nettement plus réservée, parlant de « dispositifs aux logiques différentes ».

Et de pré-carré réservé ?

 

L'idée de la Cour des Comptes est donc de mieux articuler minimas sociaux et assurance-chômage, en assumant le caractère hybride entre un modèle bismarckien où les cotisations proportionnelles au salaire permettent une indemnisation compensant proportionnellement la perte de revenus et un modèle beveridgien où chacun, cotisant ou non, a droit à une allocation forfaitisée.

Notez qu’entre Bismarck et Lord Beveridge, aucun des deux n’émargeait chez les marxiste, loin, très loin de là : Même Thatcher aurait pu passer pour une affreuse « gôchiste-alter-machin » à côté de l’un ou de l’autre…

 

L'Unedic ne semble pas conquise : Du haut de ses déficits annuels croissants, elle revendique le « droit de réaliser des pertes », sans que soit envisagée un instant la possibilité de mettre en place une assurance-chômage privée, ni un retour à l’équilibre, donc.

Pourtant, dans la mesure où des minimas sociaux existent, l'assurance-chômage peut difficilement être défendue comme une nécessité ; elle pourrait être mise en œuvre par le privé avec une souscription facultative.

L'idée qu'un organisme privé puisse réaliser des profits là où un organisme public réalise des pertes est malheureusement insupportable aux étatistes convaincus, au moins aussi insupportable que l'idée qu'on puisse souscrire volontairement à une assurance de son choix.

Donc, on continuera à avoir un régime pour les « esclaves-salariés » à la dérive, alors que les deux régimes d’assurance-chômage, au choix, à l’intention des « mandataires sociaux et patrons d’entreprises », prospèrent tranquillement.

J’en suis d’autant plus marri, c’est que quand on monte une entreprise, la dernière chose qui vient à l’esprit, c’est de s’assurer contre ses échecs futurs : Tout le contraire de l’esprit entrepreneurial !

 

Heureusement pour tout le monde, la croissance continue du nombre de chômeurs fera bientôt oublier les erreurs de gestion d'aujourd'hui, et les déficits actuels à 9 chiffres paraîtront ridicules d'ici quelques années – quand la réalité donnera une nouvelle fois tort aux adversaires d'une réduction de la dépense publique.

Les organismes publics se battront pour défendre un bilan moins mauvais que celui du voisin et pourront unanimement pointer du doigt la cause principale de leurs difficultés – la baisse du nombre de cotisants – portant sur leurs épaules un système de retraite par répartition digne des plus grandes escroqueries, une assurance-chômage et des minimas sociaux mal conçus, une assurance-maladie qui commence à coûter de plus en plus cher pour quelque chose de quasi-gratuit.

Nous y reviendrons demain…

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27 janvier 2013 7 27 /01 /janvier /2013 05:06

Quoi ? Qui ? Comment ? Où ?

 

À la manif de dimanche !

Des manifs, depuis le lycée, je n’en fais plus beaucoup, tout le monde devrait savoir ça : Ça me cague, pour rester poli…

Et en plus ça ne sert à rien.

D’autant que ce dimanche, j’ai prévu autre chose déjà deux fois repoussée.

 

« Vous manifestez pour quoi ? Florange, PSA ou Renault ? »

Oui, c’était vendredi dernier et j’avais reconnu la voix de mon « petit-kamarade » CGT-PCF, celui qui faisait déjà « agent de liaison » en 1968.

Lui, il est né « stalinien/feuj » de naissance, il est devenu « stalinien/toubib » par conviction, pour finir bras-gôche (y’a pas de bras-droit…) d’un secrétaire de fédération toubib/psychiatre d’une des fédérations de la confédération de la porte de Montreuil pour services rendus !

Une vraie réussite sociale, avec la « montre-bling-bling » tombée du camion, la veste de cuir tombée du camion, les vacances au club (pas le « Med » ni le VVF, mais celui d’une autre « fédé » de la « conf’ du travail »), le HLM de luxe avec toit terrasse sur le « 1 %-patronal » de l’employeur où il n’a jamais travaillé « pour de vrai » pour être le délégué syndical local dès le lendemain de la fin de sa période d’essai (seul moment où il a pu se « donner à fond » contre un vrai salaire et confirmer que c’était vraiment trop épuisant pour lui).

 

Employeur aux anges quand il est devenu très rapidement « permanent » en détachement (ou inversement) : Un toubib qui n’a jamais soigné personne, même chez eux, ils étaient trop contents de le voir prendre le large, quitte à le payer pour qu’il ne revienne surtout jamais dans les murs !

D’ailleurs, je crois qu’ils en ont même installé des « badgeuses » dès son « départ », lui interdisant de facto de remettre les pieds chez eux…

 

Bref, je l’aime bien pour sa vive intelligence et son cynisme de « la lutte des classes » appliquée qui en découle : Nous avons fait « des coups » pas pendables ensemble pour sauver des centaines et des centaines d’emplois et des boutiques à la dérive (qui existent toujours depuis, d’ailleurs), moi le réputé « Crypto-coco », alors que j’ai toujours « collé les affiches » du « Cousin-Jean » (Tiberi) par conscience.

De l’œuvre d’intérêt général bien compris, en somme.

« Pour le mariage pour tous ! »

La « manif’ pour tous » de « l’Inter-LGBT », Denfert/Bastille à partir de 14 heures, par le « Boul’mich’ », la manif initiée par « les folles » du kul…

Qu’il va falloir que je méfie dans mes déplacements polluants dominicaux…

 

Ah bon, ils deviennent « parti politique au pouvoir, » maintenant, à la CGT ?

Ce n’est plus un « saint-Dika » qui défend les intérêts des travailleurs ?

Je connais mes classiques de la dialectique-appliquée, plusieurs années à son contact (et de quelques autres) : « C’est-j’ai-t’es-tété », « FO le sein-dit-qu’à qu’il te faut », « CF-d’été, des pé… », « C’est-j’ai-c’est a cessé », « Radio-Scud tu l’as dans l’culd », « CF-técé, c’est assez » (ou « tassé »).

« Medef c’est bénéf’ », « CGPME tu peux mieux », « SNPMI, t’es puni », etc.

 

« Arrête, tu n’as pas besoin de moi : Vous vous compterez 340.000 et la préfecture un demi-million … »

Il éclate de rire !

« … ce qui sera présenté comme « monstrueux », mais fera à peine la moitié de l’autre manif ! C’est plié.

Vous n’allez quand même pas rouler pour les « socio-traites », maintenant ! »

 

Et le voilà qui me sort son baratin sur l’agonie de la société « bourgeoise & capitaliste » et ses valeurs issues de l’antiquité primaire et viscérale…

C’est lui le « feuj authentique » qui m’explique à chaque occasion qu’on a évolué depuis l’antiquité, qu’on est passé de la civilisation orale à la civilisation de l’écrit depuis 50 siècles avec le Talmud, grâce aux hébreux (qui ont tout inventé depuis l’aube des temps) qui parle sans mollir pendant des plombes de l’agonie des valeurs de la civilisation judéo-chrétienne ?

« C’est l’aboutissement d’un combat plurimillénaire ! » de la lutte des classes.

J’avais envie de lui répondre, comme à chaque fois, que quand il boira autre chose que du vin de shabbat et mangera du lonzu-Corsu comme tout le monde qui se respecte, qui ne soit pas hallal ni cascher, on reparlera alors de la fin de la civilisation judéo-chrétienne.

 

« Mais y’aura tous nos leaders ! » Y compris « Mélangeons » et peut-être « José-bœuf-vais »…

Et « Clémentine-machin »…

Ah bon, il a enfin pris sa carte de la CGT, « Mélangeons-Zoukons » ?

Et puis « Clémentine », depuis qu’elle s’est fait faire des mômes, elle a les fesses qui rident et qui tombent !

Le cadeau…

Non, décidément…

 

Il aurait dû lire mon blog : « Le mariage pour tous », je m’en tape, et il venait de me le confirmer, c’est seulement un « truc électoral » pro-démago.

Mais qui ne signifie rien de plus que ce que le mariage civil pour quelques-uns signifie depuis toujours, à savoir rien d’autre qu’un contrat !

« Et tu veux leur donner raison, en plus, aux cléricaux-bourges ? »

Bientôt, il n’y aura plus que les phoques et les kuls-bénis qui se marieront. « Et, du coup, il n’y aura plus que le mariage religieux qui aura une réelle valeur… »

Mais bon, lui il est divorcé d’une auvergnate-papiste : Plumé jusqu’au trognon quand il discute pognon avec son fils !

Un lourd handicap, selon lui, l’hérédité…

Et il veut changer « les genres » ?

Rigolo, va !

 

Mais son calcul politique va plus loin. « La droâte est divisée sur le sujet. Ce n’est plus une opposition, je te l’ai toujours dit. Et dès aujourd’hui et au moins jusqu’en 2017, l’opposition, la vraie, la seule, l’unique, c’est le front ! »

De « gôche », le Front ?

Je n’ai rien compris…

 

J’ai tellement bien compris que je lui indique que Dimanche, il est invité à la prise de retraite du « kamarade-Untel » (syndicaliste agent-RATP) : « Tu ne peux pas refuser et ne pas y être, il ne comprendrait pas. D’autant que sa femme fête la sienne aussi (syndicaliste agent Banque de France : Tous les deux en avance sur le commun des mortels). Et comme ils me voulaient absolument (je ne sais toujours pas pourquoi : Ce sera la surprise) et que j’ai déjà fait repoussé deux fois, c’est dimanche ou jamais ! »

Je l’ai entendu penser « Salaud ! », tellement il le pensait si fort.

Mais il ne l’a pas dit.

Et il est prié de venir avec les « Kamarades » de la section au grand-complet.

 

Moi, il faut que j’avertisse le « Kamarade-CGT-RATP » que toute sa bande (celle avec lesquels j’ai fait les 400 coups dans une autre vie autour de la même table, parfois tout seul face aux 25 à 30 autres) vient : Il ne va pas comprendre…

Et va dévaliser les étagères des gondoles de l’Inter-capitaliste des « intermédiaires spéculateurs » honnis dès confirmation.

On « boucle » l’information pour confirmation, chez ces gens-là. Par le haut, par le bas, par la « gôche » (jamais à droite : On fait « un 270 » rétrograde, dans ce cas-là).

Toute une « kul-ture-ture » que vous n’aurez jamais !

 

Bon dimanche à toutes et tous, quel que soit votre « genre » : Moi, je suis à la campagne, genre « chant-paître ».

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15 janvier 2013 2 15 /01 /janvier /2013 12:23

Oui c’est possible !

 

Et ce n’est pas à « François III » qu’on le doit mais à une circulaire du 14 mai 2010 !

 

Le Tribunal de grande instance (TGI) d’Agen a reconnu à un habitant de Villeneuve-sur-Lot (Lot-et-Garonne) âgé de 45 ans le droit de devenir une femme sans opération.

L’état civil de « Marie » sera modifié pour indiquer son changement de sexe.

 

Le parquet n’ayant pas fait appel de la décision du TGI du 20 décembre dernier, la décision est désormais définitive.

 

Ce père de deux enfants, comptable, est sous traitement hormonal pour changer son apparence, mais il n’a pas subi d’acte chirurgical, ce qui fait de son changement de sexe un cas très rare.

« C'est un jugement qui permet de mettre en adéquation son image sociale, son identité et son état civil », a déclaré auprès de l’AFP Maître Marie-Dolorès Prud'Homme, son avocate, qui parle d’un « pas en avant » effectué par la justice.

 

La circulaire du ministère de la Justice du 14 mai 2010 incite en effet les magistrats à donner un avis favorable à la demande de changement de sexe dès lors que le « changement de sexe (est) irréversible, sans exiger pour autant l’ablation des organes génitaux ».

 

« Marie » a toujours rejeté l'idée d'une quelconque opération, dans le souci de garder l'intégralité de son corps.

Son sexe biologique fait « partie de (son) corps », avait-elle déclaré au début de la procédure à La Dépêche du Midi.

 

Là, on va commencer à avoir des problèmes, si même les hommes sont des femmes et bientôt des femmes deviennent des hommes.

Je comprends enfin mieux qu’on puisse ainsi se marier entre sexe-indifférent, puisque même dans la tête et les prétoires c'est totalement indifférent !

 

Question : Pourra-t-on un jour accoucher un homme ?

Si oui, là franchement les femmes auront perdu définitivement leur supériorité biologique antérieure…

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15 janvier 2013 2 15 /01 /janvier /2013 05:05

Pas les manifestants de dimanche dernier.

 

Ceux-là, ils ont été fabuleux… Pensez donc, d’abord les « autorités » n’attendaient que moins de 100.000 personnes…

Puis on a parlé de 120.000 alors que les organisateurs avaient pu compter (en comptant les cars, les vélos, les convois, les trains et même les avions) 300.000.

Puis 500.000, et même jusqu’à 850.000 sur les trois cortèges parigots !

Que de leur côté les « autorités » admettaient à peine 340.000…

Notez l’autisme de l’époque : « moins qu’en juin 1984 » pour l’ékole libre qu’ils ont cherché à « dégonfler » leur problème, nos « sachants » !

 

Je note pour ma part que décidément on a les « délireux » que l’on mérite : Ils étaient plus d’un million en juin 1968 pour donner à De Gaulle le coup d’envoi des élections anticipées après un mois d’émeute et de grève générale !

Et à peu près autant quand « JMJ » (Jean-Michel Jarre) avait donné son concert gratuit à La Défense : Je me souviens encore, j’y étais !

J’en ai même sacrifié un falzar, à essuyer le macadam de la Nationale 13 avec mes fesses !

 

Tout ça pour quoi ?

Trois fois rien : Les manifestants ne veulent pas du « mariage pour tous » !

Ils veulent bien se marier entre eux et que entre eux, mais à condition que pas tous les « chacuns » trouvent leurs « chacunes » et réciproquement.

Moi qui pensais que ça pouvait être une obligation « naturelle » et renouvelée que de devoir se marier pour de se reproduire (restituant ainsi ce qui a été reçu) pour tous, bé le mariage restera toujours autant le privilège de quelques malchanceux (en instance de divorce ou de décès, bref, au bord de la rupture) : Les autres resteront célibataires à jamais, trop kons pour ça ou trop lucides … et se reproduiront que si ils en ont envie et comme ils en ont envie, d’ailleurs, avec qui en aura envie !

Je crois que je ne comprendrai jamais tout à tout (ni rien à rien) : Autant renoncer, puisque de toute façon, je me suis déjà reproduit aussi !

 

En revanche, on peut essayer de faire un inventaire sur le sujet.

Et compter « le progrès » en marche.

Quels sont les pays tellement barbares et arriérés qu’il n’admettent pas le fameux « mariage pour tous » ?

 

L'Abkhazie ;

L'Afghanistan ;

L'Albanie ;

L'Algérie ;

L'Allemagne ;

La Principauté d’Andorre ;

L'Angola ;

Antigua-et-Barbuda ;

L'Arabie saoudite ;

L'Arménie ;

L'Australie ;

L'Autriche ;

L'Azerbaïdjan ;

Les Bahamas ;

Bahreïn ;

Le Bangladesh ;

La Barbade ;

Le Belize ;

Le Bénin ;

Le Bhoutan ;

La Biélorussie ;

La Birmanie ;

La Bolivie ;

La Bosnie-Herzégovine ;

Le Botswana ;

Le Brésil

Le Brunei ;

La Bulgarie ;

Le Burkina Faso ;

Le Burundi ;

Le Cambodge ;

Le Cameroun ;

Le Canada ;

Le Cap-Vert ;

La République centrafricaine ;

Le Chili ;

La Chine ;

Chypre ;

La Colombie ;

Les Comores ;

Le Congo ;

La Corée du Nord ;

La Corée du Sud ;

Le Costa Rica ;

La Côte d'Ivoire ;

La Croatie ;

Cuba ;

Le Danemark ;

Djibouti ;

La République dominicaine ;

L'Égypte ;

Les Émirats arabes unis ;

L'Équateur ;

L'Érythrée ;

L'Estonie ;

L'Éthiopie ;

Les Fidji ;

La Finlande ;

La France ;

Le Gabon ;

La Gambie ;

La Géorgie ;

Le Ghana ;

La Grèce ;

La Grenade ;

Le Guatemala ;

La Guinée ;

La Guinée-Bissau ;

La Guinée équatoriale ;

Le Guyana ;

Haïti ;

Le Haut-Karabagh ;

Le Honduras ;

La Hongrie ;

L'Inde ;

L'Indonésie ;

L'Irak ;

L'Iran ;

L'Irlande ;

L'Islande ;

Israël ;

L'Italie ;

La Jamaïque ;

Le Japon ;

La Jordanie ;

Le Kazakhstan ;

Le Kenya ;

Le Kirghizistan ;

Les Kiribati ;

Le Kosovo ;

Le Koweït ;

Le Laos ;

Le Lesotho ;

La Lettonie ;

Le Liban ;

Le Liberia ;

La Libye ;

Le Liechtenstein ;

La Lituanie ;

Le Luxembourg ;

La Macédoine (je vais me faire tuer par mon « beauf’ ») ;

Madagascar ;

La Malaisie ;

Le Malawi ;

Les Maldives ;

Le Mali ;

Malte ;

Le Maroc ;

Les îles Marshall ;

Maurice ;

La Mauritanie ;

Le Mexique (sauf à Mexico) ;

La Micronésie ;

La Moldavie ;

Monaco ;

La Mongolie ;

Le Monténégro ;

Le Mozambique ;

La Namibie ;

La République de Nauru ;

Le Népal ;

Le Nicaragua ;

Le Niger ;

Le Nigéria ;

La Nouvelle-Zélande ;

Oman ;

L'Ossétie du Sud ;

L'Ouganda ;

L'Ouzbékistan ;

Le Pakistan ;

La République des Palaos ;

La Palestine ;

Le Panama ;

La Papouasie-Nouvelle-Guinée ;

Le Paraguay ;

Le Pérou ;

Les Philippines ;

La Pologne ;

Le Qatar ;

La Roumanie ;

Le Royaume-Uni ;

La Russie ;

Le Rwanda ;

La Fédération de Saint-Christophe-et-Niévès ;

Sainte-Lucie ;

La République de Saint-Marin ;

Saint-Vincent-et-les Grenadines ;

Les Îles Salomon ;

Le Salvador ;

Les Samoa ;

La République arabe sahraouie démocratique ;

La République démocratique de Sao Tomé-et-Principe ;

La République moldave de Transnistrie ;

Le Sénégal ;

La Serbie ;

Les Seychelles ;

La Sierra Leone ;

Singapour ;

La Slovaquie ;

La Slovénie ;

La Somalie ;

Le Soudan ;

Le Sri Lanka ;

La Suisse ;

Le Surinam ;

Le Swaziland ;

La Syrie ;

Le Tadjikistan ;

Taïwan ;

La Tanzanie ;

Le Tchad ;

La République tchèque ;

La Thaïlande ;

Le Timor oriental ;

Le Togo ;

Les Tonga ;

La Trinité-et-Tobago ;

La Tunisie ;

Le Turkménistan ;

La Turquie ;

Les Tuvalu ;

L'Ukraine ;

L'Uruguay ;

Le Vanuatu ;

Le Vatican ;

Le Venezuela ;

Le Viêt Nam ;

Le Yémen ;

La Zambie ;

Le Zimbabwe…

 

Naturellement, je vous passe les quelques « erreurs historiques » et autres « curiosités », comme :

La « République turque de Chypre du Nord » (qui a fait sécession le 15 novembre 1983, mais n'est reconnue que par la Turquie qui y maintient une force militaire),

L'Azad Cachemire (ou Cachemire libre),

Le Somaliland, (dont on dit parfois qu'il est sécessionniste, mais n'a jamais déclaré son indépendance vis-à-vis de la Somalie),

L'État indépendant de l'Azawad, qui a proclamé son indépendance du Mali le 6 avril 2012 mais n'est reconnu par aucun pays,

La théocratie grecque dont je ne sais même plus le nom qui vit dans un monastère interdit aux femmes, et naturellement,

La République nationaliste islamiste et ses nombreux comtés, Corse encore en devenir,

Ni l'Antarctique, ni les îles Paracels et les îles Spratleys, revendiquées par la Chine, Taïwan et le Viêt Nam, le Sahara occidental (RASD), en grande partie (80 %) contrôlé par le Maroc.

 

Vous avez donc bien compté, il y a 190 pays ci-dessus, qui ont adopté, en toute conscience et légalité, une législation restrictive en matière de « mariage pour tous » : Les autres, ils se la mettent derrière l’oreille !

 

Car, en Afrique du Sud le mariage civil aux couples du même sexe est possible depuis novembre 2006.

En Argentine depuis 2010.

En Belgique depuis juin 2003.

En Espagne depuis juillet 2005.

Au Mexique, le mariage gay est autorisé seulement dans la capitale, Mexico.

En Norvège depuis janvier 2009.

Aux Pays-Bas depuis avril 2001.

Au Portugal, la loi du 1er juin 2010 a modifié la définition du mariage en supprimant la référence au « sexe différent ».

En Suède aussi depuis mai 2009.

Les États-Unis sont un peu particuliers puisque le mariage gay est formellement interdit partout sur territoire sauf dans 8 États sur les 51, et la capitale : dans les États de Washington, du Maryland, du Connecticut, de l'Iowa, du Massachusetts, du New Hampshire, du Vermont, de New York et dans le district de Washington.

 

Je vous pose la question : 190 sur 200, est-ce bien normal ?

 

Car, notez que quelques pays ont adopté des législations sur une union civile accordant des droits plus ou moins étendus aux homosexuels, telle la « Gauloisie-sexeuse », le Danemark, l'Allemagne, la Suisse, le Royaume-Uni, l'Irlande, la Finlande, la République tchèque, la Nouvelle-Zélande, l'Uruguay, la Colombie.

11 sur les 190 autres existants…

N’est-ce donc jamais assez ?

 

Franchement, je ne regrette pas d’être venu et ne compte même pas en partir (même si je paye un peu trop d’impôt - même un peu c'est déjà trop - et que je suis fliqué par la « police politique » nationale pour avoir créé et persister à animer ce blog), tellement je n’arrête pas d’en rire tous les jours !

Le « mariage pour tous », mêmes les pieds-beaux et les becs-de-lièvre, l’idée est tellement fastueuse …

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8 janvier 2013 2 08 /01 /janvier /2013 05:08

Vous qui vous apprêtez à manifester dimanche prochain,

 

Je ne sais plus pour quelle urgence impérieuse qui nécessite de braver les intempéries à battre le pavé de nos villes avec vos semelles…

 

Ce n’est pas pour ou contre le vote des migrants aux élections locales : Ils l’ont déjà ;

 

Ce n’est pas pour protester pour ou contre les nouveaux impôts : Il n’y en a pas assez pour réduire nos déficits et d’après un ministre en exercice, il y en a déjà tellement qu’il n’y en aura plus de nouveau ni même aucun en augmentation (il est bien le seul à le croire, mais lui est ministre en exercice) ;

 

Ce n’est pas pour ou contre la satisfaction de quelques instincts pervers et morbides qui poussent à euthanasier les kons, handicapés, malades incurables et vieillissants : Ceux-là ne méritent même pas notre mépris tellement ils sont si nombreux que ça ferait « hécatombe » ;

 

Ce n’est pas pour ou contre l’avortement : C’est déjà un « magnifique acquis-social » depuis belle lurette ;

 

Ce n’est pas pour ou contre « le bac pour tous » : Chacun l’a s’il fait l’effort de venir aux épreuves ;

 

Ce n’est pas pour ou contre la réquisition des temples, mosquées, synagogues et églises : Elles sont déjà ouvertes à toutes et tous ;

 

Ce n’est pas pour ou contre l’apprentissage de la « théorie du genre », elle est déjà dans les manuels de sciences de la vie en bonne position ;

 

Ce n’est pas pour ou contre la peine de mort : Elle n’existe plus qu’entre les mains des voyous, meurtriers, criminels et autres violeurs qui en ont l’usage réservé et exclusif ;

 

Ce n’est pas pour ou contre l’usage et la consommation de stupéfiants à la sortie des ékoles : Elle existe de fait dans la rue voisine ;

 

Ce n’est pas pour ou contre l’usage d’alcool, de tabac, de boissons « énergisantes » au volant : C’est aussi un acquis social et source de multiples taxes et impôts ;

 

Ce n’est pas pour ou contre l’ouverture des prisons aux délinquants et criminels récidivistes en manque de « réinsertion » : Ils ont le droit de se promener dans la rue dès qu’ils sont « aménagés » et depuis très longtemps ;

 

Ce n’est pas pour ou contre l’enseignement des règles de calculs financiers au lycée : On vit très bien sans savoir comment on peut dépenser plus d’argent qu’on a pu en avoir ou produire depuis 4 décennies (et on va vers la cinquième dès l’année prochaine) sans que ça ne chagrine qui que ce soit ;

 

Ce n’est pas pour ou contre la fermeture de telle filière industrielle (dans le désordre : Nucléaire, mécanique, aciérie, pétrochimie, demain pharmaceutique et autre « NITC-plan-calcul », etc.) : On va vers 4 millions de chômeurs « en dur » à la fin de l’année et quelques-uns seront recasés « fonctionnaires-flics » ou « chômeur-subventionnés » sans que ça ne gêne plus que ça ;

 

Ce n’est pas non plus pour ou contre l’euro : Même les « nonistes » s’en contentent dans un silence feutré de la « bien-pensance » habituelle et si confortable ;

 

Ce n’est pas pour ou contre la lutte contre le terrorisme international : Nos frontières sont si bien gardées par autant de fonctionnaires zélés que nous n’avons rien à craindre, ni devant les ékoles-juives de Toulouse, ni dans « les quartiers » ; d’ailleurs, les flics veillent sur les patrouilles militaires en armes dans nos gares et aérogares depuis si longtemps qu’on a besoin de tous les effectifs sur place ;

 

Ce n’est pas pour ou contre le dernier bouquin de « Baie-Hache-aile » : Tout le monde s’en contre-cogne pour n’être pas Salman Rushdie qui veut ;

 

Ce n’est pas pour ou contre les violences faites aux femmes : Si toi tu ne sais pas, de toute façon, elle elle sait ! Et puis elle n’a qu’à se casser vite-fait, il y a assez de foyers spécialisés pour l’accueillir, ou faire gaffe dans ses choix à vivre avec un mequeton qui picole ;

 

Ce n’est pas pour ou contre la flambée des tarifs publics, du prix de la vie, du litre de pétrole, de la taxe sur les assurances, ou de l’une des 1.200 autres existantes encore (plus toutes celles qu’on va encore nous inventer dans les semaines qui viennent), ni contre le gel de vos salaires ou pensions de retraite : Vous n’aviez qu’à être précautionneux et avoir de l’épargne au lieu de vous épuiser à tout bouffer pour soutenir l’économie du pays ;

 

Ce n’est pas pour ou contre la prochaine loi liberticide qui n’autorisera qu’à « communiquer » et non plus « informer » le citoyen que vous êtes (ou croyez être), ne vous autorisant même plus (ce n’est qu’un premier pas…) à censurer les publicités sur vos sites de « communication » Internet, et non pas « d’information » : Quand on vous dit qu’il faut soutenir l’économie des « pubeux », rien n’est à jeter puisqu'ils sont taxés ;

 

Ce n’est pas pour ou contre l’interdiction de ci, de ça pour votre santé, (le bifidus-actif, l’aspartan, …), l’obligation de ci, de ça (d’avoir un gilet fluo, un alcooltest, votre pièce d’identité sur vous et 2 euros en poche) : C’est pour votre bien et votre bonheur ;

 

Ce n’est pas pour ou contre le fait de devoir porter moult puces électroniques qui pistent vos déplacements, aidés en ça par moult caméras de surveillance, vos achats, votre santé, votre taux de glycémie, votre tension, le contenu de votre frigo, la température de votre sweet-home, les retards de vos gamins, leurs impertinences ou je ne sais quoi encore, puisque c’est le progrès qui vaut pour tout le monde ;

 

Ce n’est pas pour ou contre le scandale du financement de l’industrie cinématographique et de son régime des intermittents qui font métier de vous distraire en spectacles parfois navrants, ni celui de la presse écrite, qui vont tous les deux mourir à coup de grèves, de subvnetions et « d’avantages-acquis » : Le gouvernement veille à ce que vous ayez encore un peu de pain et beaucoup de jeux ;

 

Donc, c’est pour autre chose : Je crois me souvenir, maintenant et par déductions éliminatoires !

Vous allez manifester contre la naissance du premier bébé-2013 qui a la particularité de n’avoir que deux mamans, Maude et Delphine, et aucun papa !

Je sais, c’est ça !

Sacha est né le 1er janvier 2013 à minuit et une minute dans l’Allier. 2,92 kg et 40 centimètres !

Bienvenu au club des cinglés, petit-d’homme !

Toi au moins, tu sais que tu as été désiré, et même si tu t’en fous, je te souhaite longue vie sur cette planète : Tu vas le découvrir plus tard, mais tu verras comme ils sont tous fêlés et fort drôles à la fois !

 

Et il a été conçu grâce à une insémination artificielle, appelée aussi PMA…

Bande de sectaires : Il n’a rien demandé, lui, et vous voulez le nier ?

 

Oui c’est ça, vous manifesterez contre ce marmot, contre le « mariage pour tous », contre la PMA pour les couples lesbiens et gays alors que vous venez de vous prendre une « claque » entre les deux yeux !

J’en rigole à gorge déployée !

 

Je vous entends déjà dire et hurler sur tous les tons que je ne suis désormais qu’un épouvantable ignoble, absolument infreequentable, que je n’y connais rien car il s’agit d’une question d’éthique, de civilisation, une question de « droit naturel » incontournable, inviolable voire sacrée !

Bé oui, mais la loi future ne fait que rattraper, peu ou prou, une histoire déjà en marche et drôlement avancée, qui se résume à un « traitement fiscal équitable » : Je l’ai déjà dit jusqu’ici il y a quelques semaines !

Et rien d’autre.

Et comme notre gouvernement d’incapables ne sait pas faire une réforme « audacieuse » et équitable du droit fiscal, il contourne le problème par quelques formules magiques dites en campagne électorale du « mieux disant ».

Vous étiez prévenus : Ça décoifferait pour passer à côté des problèmes !

Bin ça décoiffe et la solution du PACS à aménager à la marge, ça ne leur suffit plus !

Et pan dans le bec : CQFD, des incapables !

Vous deviez vous y attendre, quand même, non ?

 

Car d’accord, le PACS avait déjà réglé ce genre de problème, mais pas totalement tous. Vous avez accepté le pacs, acceptez donc la PMA-homo et pourquoi pas l’adoption : Les cochons font bien des porcelets à leur truie de cochonne et ils finissent tous dans nos assiettes (sauf chez les « hérétiques », mais pas tous quand même… que ceux qui nient la divinité de Jésus !)

Alors sauf à en faire une guerre de religion (et scolaire), demain on en sera aussi à la polygamie-importée et reconnue et le monde entier entrera dans la « monde d’après ».

 

Car relisez quand même même le Coran  (et cette petite compilation : hadith n° 102 du sahih muslim) : « L'esclave enfantera sa maîtresse ; les bergers construiront des gratte-ciel  ; les distances seront courtes ; les hommes iront sur des selles qui ne sont pas des selles ; les responsabilités seront accordées aux incompétents ; la sexualité sortira du cercle de la famille ; l'usure se propagera ; les croyants boiront de l'alcool ; les hommes s'habilleront avec de la soie ; les langages odieux – orduriers – seront répandus ; les liens familiaux seront rompus ; les séismes seront fréquents ; l'acharnement des nations à l'encontre des musulmans sera constant ; les objets et les animaux parleront ; les imbéciles prendront la parole en public. »

Et je vous épargne Saint-Jean et son apocalypse : Vous ne pouvez rien contre la volonté divine (si volonté existe).

Et « François III » et ses sbires n’en sont que ses exécutants !

 

Pour ma part, après avoir relu Don-Quichotte, j’estime qu’il est trop tard : La loi passera envers et contre tout et tous.

On mariera 1.000 ou 2.000 homos par an, on en divorcera à peu près autant dans quelques années.

Des centaines d’enfants seront adoptés par des couples homos, peut-être plus que par des foyers monoparentaux.

Quelques-uns grandiront normalement, quelques-autres seront suivis psychiatriquement, pas plus, pas moins que d’autres qui vivent dans des foyers déchirés-hétéros.

Et alors ?

 

Le mariage civil est une erreur de la Révolution : L’idée générale était déjà à l’anticléricalisme à l’époque, ne souffrant même pas le principe d’un mariage qui ne pouvait qu’être religieux (c'est un sacrement).

Il est toujours et encore religieux, plus que jamais même, pour « le vrai ».

En revanche, le civil ne veut déjà plus rien dire à force d’anticléricalisme outrancier contemporain !

C’est ce qu’il y a de merveilleux : La leçon du marxisme (et de tant d’autres tentatives), c’est que quand on pense pour le peuple des principes qui ne sont pas pensés par le peuple, qui l’enracine dans son passé pour se projeter vers l’avenir, c’est l’échec assuré.

Toujours, tout le temps : Staline et Lénine, en voulant détruire l’église orthodoxe, se sont détruits eux-mêmes.

Dommage, parce que la société du « à chacun selon ses besoins », celle de la phase supérieure du communisme rêvé par Marx, me plaisait bien sur le papier.

 

Eh bien là, vous irez manifester, mais c’est comme si le « socialisme à la gauloise » était, redevenait, n’avait jamais cessé d’être une utopie : La preuve, c’est de toute façon un « mythe-errant », qui va, qui vient, qui ne sert à rien.

Enfin si : Il me conforte dans l’idée que ça reste désopilant et qu’il est nécessaire pour rendre les « pôvres-gens-z’heureux » encore plus pôvres et d’autant moins heureux !

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