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Les Ex-Archivés

Amis visiteurs !

Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » !
Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance !
Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite !    
En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle !
Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…
26 novembre 2012 1 26 /11 /novembre /2012 05:07

Pendant que « Bling-bling » planchait à son duel télévisé contre « François III »,

 

Des « mal-élevés » pirataient les ordinateurs de l’Élysée ! Avouez franchement que ceux-là n’ont pas pu ne jouer « aucun rôle » dans la vie politique intérieure de ma « démocratie-républicaine ».

Bon d’accord, depuis, en fait de démocratie, même au « feu-RPR », ils nous en font voir de toutes les couleurs…

Mais quand même !

Voilà une information qui fait « buzz » depuis la fin de la semaine dernière pour n’être apparue « en ligne » que tout récemment.

Je ne doute pas que ce n’est pas l’effet du hasard que « pareille fuite » filtre seulement en ce moment, et justement en ce moment de plein de « cafouillages » inextricables en interne comme au niveau européen voire mondial.

Car depuis, nous avons changé « d’équipe au pouvoir », les américains ont reconduit « Baraque-Au-bas-Mât » et les chinois adoubé leur dauphin putatif.

Leurs voisins font le bras-de-fer en mer du Japon, on s’entre-tue autour de Gaza avec enthousiasme, mais on ne parle plus ni de la Corée du nord, ni du diable iranien (qui exporte tranquillement son pétrole jusque chez les alliers de l’Otan contre des lingots d’or, malgré l’embargo international !)…

Un monde de cinglés !

 

En mai dernier, l'équipe de « Bling-bling » a donc été victime d'une opération d'espionnage informatique hypersophistiquée. Les sources de L'Express concordent : Le coup viendrait de... l'ami américain.

Pour y dérober des notes secrètes et des plans stratégiques à partir des ordinateurs de proches conseillers de notre « ex-Ô combien vénéré Président ».

 

Un des hold-up des plus audacieux réalisé par des pirates qui ont réussi à s'introduire dans les réseaux informatiques-locaux.

Révélée par le quotidien régional « Le Télégramme », cette intrusion avait alors été soigneusement étouffée par le Château. Une omerta qui, jusqu'à présent, n'avait pas été brisée. Aucune information n'avait filtré sur la nature des agresseurs, ou même sur le préjudice subi.

Pourtant, l'affaire est grave, d'autant qu'elle constituerait une cyber-attaque sans précédent entre pays alliés.

 

L'Express peut ainsi révéler que les intrus ont non seulement réussi à pénétrer au cœur même du pouvoir politique exécutif, mais qu'ils ont pu fouiller les ordinateurs des proches conseillers de « Bling-bling ». Du vrai travail de pro. Et, comme souvent dans ce type d'attaque, une négligence humaine est à l'origine de la catastrophe.

Tout a commencé sur Facebook. Les assaillants ont d'abord identifié, sur le réseau social, le profil de personnes travaillant au palais présidentiel. Se faisant passer pour des « amis », ils les ont ensuite invitées, par un message électronique, à se connecter sur l'intranet du Château. Sauf que ce lien menait à une fausse page Web – une réplique parfaite de celle de l'Élysée.

Les victimes n'y ont vu que du feu et lorsque est apparu, à l'écran, un message leur demandant leur identifiant et leur mot de passe, elles les ont donnés en toute bonne foi. Une technique bien connue des hackers, qui leur a permis de récupérer les clefs numériques pour s'inviter en toute quiétude dans le saint des saints.

 

Une fois à l'intérieur, les pirates ont installé un logiciel espion qui s'est propagé d'un ordinateur à l'autre. Très élaboré, ce « ver » n'a infecté que quelques machines.

Et pas n'importe lesquelles : Celles des conseillers les plus influents du gouvernement... et du secrétaire général, Xavier Musca. « Bling-bling » y a, lui, échappé. Et pour cause, il ne possédait pas de PC, ne sachant rien du maniement de la souris !

Comme quoi, ce n’est pas à la portée de tous les cerveaux, même si mon neveu de 3 ans est capable de quelques émerveillements de ma part en le voyant « tricoter », il n’y a pas d’autres termes, dans un univers multi-tâches-multi-applications.

Malheureusement pour les assaillants, le code malveillant a laissé des empreintes. « Telles des marionnettes actionnées par des fils invisibles, les machines infectées communiquent avec leur maître pour prendre leurs ordres », décrypte un expert, Olivier Caleff, responsable sécurité du Cert-Devoteam, une société de sécurité informatique. « Lorsque l'on essaie de remonter ces fils sur Internet, on arrive souvent sur des serveurs situés à l'étranger. »

 

C'est un travail de fourmi qu'ont mené les enquêteurs « Gaulois ». Le degré de sophistication de l'attaque était tel que les suspects se limitaient, d'emblée, à une poignée de pays. Pour preuve, le cyberpompier de l'État, l'Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information (Anssi), a mis plusieurs jours pour restaurer le réseau de l'Élysée.

Difficile de trouver l'origine de l'offensive.

Souvent, les assaillants brouillent les pistes en passant par des pays tiers.

Autant de rebonds, sur des serveurs situés sur les cinq continents, qui rendent ce fil d'Ariane très compliqué à suivre, même pour les « cyber-détectives » de l'État mobilisés pour l'occasion. Mais, selon les informations recueillies par L'Express auprès de plusieurs sources, leurs conclusions, fondées sur un faisceau de présomptions, convergent vers le plus vieil allié du pays : Les États-Unis.

 

« Si je me rend compte qu'un ami fouille dans mes papiers personnels, je réfléchis et me demande ce qui peut l'intéresser. Si je trouve, je le désinforme à mon avantage. S'il n'y a vraiment rien qui puisse l'intéresser dans tout ce qu'il a pu consulter, je me fâche et ce n'est plus mon ami. »

À moins que j’aie besoin qu'il reste mon ami parce que cela me permet de fouiller dans les siens et que j'y trouve avantage. Je peux aussi m'intéresser à ses amis etc...

Et là, on nous fait savoir qu’on savait ce qu’on ne devait pas savoir de ce que savait les dits-pirates pour l’avoir piraté…

Vous suivez ?

Non mais « pour certains c'est la routine. »

Car « quitte à être espionné, sans doute vaut-il mieux l'être par un allié » ...

 

En fait, un virus électronique, quel qu’il soit porte la marque de son auteur.

Le code malveillant utilisé contre l’Élysée affiche en effet les mêmes fonctionnalités qu'un ver informatique extrêmement puissant, baptisé Flame, identifié à la fin du mois de mai par une grande société russe d'antivirus, Kaspersky.

« Très perfectionné, il peut collecter les fichiers présents sur une machine, réaliser des captures d'écran et même activer le microphone d'un PC pour enregistrer les conversations », explique Vitaly Kamluk, spécialiste du sujet chez cet éditeur.

« Sa conception a demandé beaucoup d'argent et des moyens humains que seul un grand pays est en mesure de mobiliser. »

Ou même deux tout au plus : Selon la presse anglo-saxonne, le ver aurait été créé par une équipe américano-israélienne, car il devait viser initialement des pays du Moyen-Orient (Iran, Égypte).

Autre élément à charge : Tel un peintre reconnaissable à son trait, un virus porte les marques du savoir-faire de son créateur.

 

Contactés à ce sujet, ni l'Anssi ni l'Élysée n'ont souhaité faire de commentaires.

Reste une question : Pourquoi un allié lancerait-il une telle opération ?

« Vous pouvez être en très bons termes avec un « pays ami » et vouloir, en même temps, vous assurer de son soutien indéfectible, surtout dans une période de transition politique », note un proche du dossier.

Sans compter que l'Élysée joue un rôle clé dans la signature de grands contrats avec des pays étrangers, notamment au Moyen-Orient.

« C'était encore plus vrai à l'époque de « Sarko-Léon 1er », rappelle Nicolas Arpagian, directeur scientifique du cycle sécurité numérique à l'Institut national des hautes études de la sécurité et de la justice.

« Nous avons de grands partenaires avec lesquels nous collaborons et entretenons des relations de confiance, et d'autres avec qui nous ne partageons pas les mêmes valeurs », rappelle le contre-amiral Arnaud Coustillière, responsable du volet militaire de la cyber-défense nationale et patriotique.

Il n'empêche, l'attitude de l'administration Obama suscite de nombreuses interrogations.

 

Si ce n’était que cela, mais souligne le journaliste, dans une version du livre blanc sur la défense, actuellement en cours de rédaction, des auteurs ont soulevé les ambiguïtés de Washington. « Face à la difficulté d'utiliser les voies de droit, [les États-Unis] ont recours de plus en plus à l'action clandestine, ce qui peut poser une question de contrôle démocratique. »

Ironie du sort, le Congrès américain vient, le 14 novembre, de publier un rapport accablant sur l' « acteur le plus menaçant du cyberespace », à savoir... la Chine.

Leon Panetta, secrétaire d'État à la Défense, a même déclaré récemment que, par leur puissance numérique, « certains pays » seraient, d'ores et déjà, capables de provoquer un « cyber-Pearl Harbor » : « Ce serait pire que le 11 Septembre ! Des assaillants pourraient faire dérailler un train de voyageurs ou un convoi de produits chimiques dangereux. Ou, encore, contaminer les systèmes d'eau des grandes villes ou éteindre une grande partie du réseau électrique. » Le tout en se cachant derrière des écrans d'ordinateurs situés à des milliers de kilomètres...

Notez qu’un simple ouragan, dont le passage est prévu depuis plus d’une semaine, est capable de bien pire…

 

Leon Panetta sait de quoi il parle. L'Oncle Sam a déjà utilisé ces moyens. C'était en 2010, lors de l'opération « Jeux olympiques » (tiens donc ? en Relation avec mon « Parcours Olympiques » de l’été prochain ?), lancée conjointement avec Israël contre l'Iran.

Leur logiciel Stuxnet aurait endommagé un grand nombre des centrifugeuses utilisées par Téhéran pour enrichir de l'uranium. Spectaculaire, cette opération ne doit pas faire oublier que d'autres nations œuvrent dans l'ombre.

Dans le plus grand secret, de nombreux pays, démocratiques ou non, fourbissent leurs armes numériques. Des forces secrètes se constituent, des mercenaires vendent leurs services aux plus offrants. Sans foi ni loi. La Toile n'est pas un champ de bataille comme les autres. Oubliez les codes de l'honneur, les conventions internationales ou les alliances. Tous les coups y sont permis. Et mieux vaut avoir les moyens de se battre. Dans le cyber-espace, personne ne vous entendra crier.

 

Pour s'en convaincre, il suffit de se rendre au quartier général de l'Otan, à Bruxelles. Toutes les nuits, vers 1 heure, c'est le même rituel, explique l'un des responsables européens de la sécurité au sein de l'organisation.

« Sur une carte, à l'écran, on voit des dizaines de lumières s'allumer en Chine, explique-t-il. Ce sont les hackers qui, le matin, lancent des attaques lorsqu'ils arrivent au boulot. Et, le soir, elles s'éteignent quand ils rentrent chez eux. »

Même constat d'un proche de la NSA, l'agence de renseignement des États-Unis : « Parfois, nous enregistrons une baisse sensible des tentatives d'intrusion sur nos sites, témoigne-t-il. Invariablement, cela correspond à des jours fériés en Chine. »

Mais l'image d'une « super-agence » où des armées de pirates travailleraient en batterie pour ravir les secrets de l'Occident ne reflète pas non plus la réalité.

Selon ce même agent, « leur capacité offensive est beaucoup moins centralisée qu'on pourrait l'imaginer. De nombreuses régions ont mis en place leur propre dispositif, qui dépend du bureau politique local. Et il n'est pas rare que ces factions se combattent entre elles. »

 

Un hacker, qui souhaite rester anonyme, pense, lui aussi, que l'on surestime un peu le « cyber-péril-jaune » : « J'ai eu l'occasion de voir travailler les Chinois, ce ne sont pas les plus affûtés. Leurs techniques sont assez rudimentaires par rapport à celles des Américains ou des Israéliens... »

En fait, à chaque pays sa spécificité. En Russie, le dispositif d'attaque est opaque. De nombreux spécialistes occidentaux du renseignement soupçonnent l'existence d'une relation triangulaire entre l'État, la mafia et certaines sociétés de conseil informatique qui seraient le bras armé du Kremlin.

« Avez-vous déjà vu, en Russie, un hacker avoir des problèmes avec la police ? » questionne Garry Kasparov, ancien champion du monde d'échecs, aujourd'hui l'un des opposants au président Poutine.

« Non, parce que l'on sait qui se trouve aux manettes, dans l'ombre... »

 

Contrairement à ce que l'on pourrait croire, les Européens ne sont pas en reste. La « Gauloisie du clavier » dispose ainsi d'une force de frappe numérique. Mais on trouve aussi, sur l'échiquier mondial, des États moins avancés sur le plan technique, tels l'Iran et la Corée du Nord.

Nul besoin, en effet, d'investir dans des infrastructures coûteuses. Il suffit d'un ordinateur, d'un accès à Internet et de quelques centaines de milliers d'euros pour monter une attaque.

Car sur la Toile, comme dans la vraie guerre, on trouve toutes sortes d'armes sur le marché. Il suffit de frapper aux bonnes portes. Au lieu d'une kalachnikov, on repartira avec un logiciel malveillant (« malware », dans le jargon) qui permettra de prendre le contrôle d'un système ennemi.

Et la première motivation c’est de « faire du business ! »

« C'est un enjeu de domination. En maîtrisant l'information, on contrôle tout », résume Jonathan Brossard, hacker de « Gauloisie » renommé.

Son job consiste à s'introduire dans les systèmes informatiques pour en révéler les failles – et en trouver des parades.

Pour lui, les risques d'un « cyber-conflit » existent, mais ils masquent une autre motivation, bien plus puissante : « Faire du business ! Être capable de griller un réseau électrique, c'est bien, mais le véritable enjeu, c'est surtout de gagner des parts de marché. »

Connaître, dans le détail, la proposition d'un concurrent, lors d'un gros appel d'offres, donne un avantage décisif.

Pour l'avoir négligé, certaines sociétés ont péri : Des pirates – chinois semble-t-il – ont pillé les secrets du géant canadien des télécoms Nortel pendant près de dix ans, au point de l'acculer à la faillite.

Et de tels exemples abondent.

 

Dans notre hexagone-étriqué, malheureusement, nous ne sommes pas épargnée. Les grandes entreprises du CAC 40 compteraient même parmi les plus vulnérables d'Europe. Sur ce nouveau champ de bataille invisible, on ne compte pas les morts, mais les points de PIB perdus. Et, derrière, sans doute des emplois par milliers.

 

Deux ou trois choses, donc :

– Je vais enfin pouvoir écrire la suite de « Aux plaisirs du Palais »…

– Naturellement, j’intégrerai d’une façon ou d’un autre « l’Opération Jeux Olympiques » (de 2010) à mon roman de l’été, « Parcours Olympiques » : Ce n’est plus une nécessité, mais le signe bien tangible d’une relation directe entre les attentats de Londres du 5 juillet 2005 et les JO de 2012.

– Vous avez intérêt à protéger vos données personnelles « sensibles » : La meilleure façon de faire restant de ne rien mettre de vos positions préférées du Kâma-Sûtra, ni en ligne ni sur votre disque dur, ni sur aucune clé.

Et pour vos autres « détails inavouables », il en va de même.

Rien ne vaut une « bonne mémoire » de préférence à « géométrie variable » : De ce point de vue-là, je suis encore capable d’énoncer, le cas échéant, sans broncher et droit dans les yeux au premier petit-juge venu : « Ma mère ? Laquelle ? Je ne la connais pas… ou ne m’en souviens déjà même plus ! J’ai eu une mère ? J’en suis étonné… De qui parlez-vous au fait, Monsieur le juge ? »

Et ça marche toujours, le coup de l’amnésie.

 

Sauf sous la menace de tortures : Là, j’avoue tout, même d’avoir assassiné John. F. Kennedy personnellement, et avec conviction !

Et dans les détails en plus…

 

– Mais notez quand même que question de « déstabiliser » « Bling-bling » entre-deux tours, nous qui le sentions pour le moins « soucieux » (quant à « ses potes-à-lui », ils ont tous prétendus qu’il lui aurait manqué 8 jours de campagne pour avoir la « gagne » telle la bête de concours), eh bien ce n’est désormais plus un mystère.

Encore un « épisode » à intégrer, je ne sais pas encore comment, dans le futur « Parcours olympiques »…

Car tout est lié, naturellement, dans ce « cybermonde-intriqué » à l’extrême.

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22 novembre 2012 4 22 /11 /novembre /2012 05:03

« La France va dans le mur. »

 

Ce commentaire a été lâché par un des plus hauts dirigeants d'une institution multilatérale internationale, pourtant peu réputé pour son ultra-libéralisme, résumerait presque à lui seul ce que pensent de notre pays les grandes organisations internationales.

Le chef de l'État, qui a rencontré au début du mois à Paris, les dirigeants du FMI, de la Banque mondiale, de l'OMC, de l'OIT et de l'OCDE, a dû avoir fort à faire pour les convaincre de sa stratégie.

Car, de quelque côté que l'on se tourne, les grandes institutions internationales se montrent plutôt sceptiques.

 

Tout d'abord, personne ne croit au cadrage macro-économique du gouvernement de « Gauloisie impétueuse ». À commencer par le FMI, qui a publié le lundi d’avant son rapport annuel préliminaire de sa mission.

Non seulement la croissance française n'atteindra pas le 0,8 % espéré par l'exécutif français en 2013 – le Fonds table seulement sur 0,4 % –, mais l'objectif d'un déficit budgétaire de 3 % du PIB ne sera pas non plus respecté.

Le Fonds prédit 3,5 %.

 

Pourquoi un tel décalage ? La raison tient à la méthode choisie par les « sachants » de mon pays pour consolider ses finances publiques (et leurs « petits-avantages »).

Elle privilégie aux deux tiers la hausse de la fiscalité, plutôt qu'une baisse des dépenses.

Un choix contraire à celui des autres pays engagés dans une consolidation de leurs propres finances publiques qui, eux, ont préféré à 60 % la baisse des dépenses.

Suite à sa mission en « Gauloisie », le FMI a rappelé alors qu'une « réduction des dépenses plus ambitieuse qu'actuellement envisagée (...) semble nécessaire (...) ».

À cela s'ajoute l'incompréhension du matraquage fiscal des classes aisées.

« Le fait que (le président) ait annoncé la taxation à 75 % des plus riches a surpris beaucoup de monde. Dire que cette mesure n'est pas comprise est un euphémisme », témoigne un haut dirigeant d'une organisation internationale.

L'OCDE est sur la même longueur d'onde.

Dans une brochure publiée en juin 2012, les experts du Château de la Muette recommandent de « donner la priorité à la réduction des dépenses (...) ».

 

Un autre sujet de désaccord concerne les objectifs budgétaires eux-mêmes. « Le nouveau gouvernement ne doit pas se focaliser sur des objectifs nominaux en matière de réduction du déficit, mais plutôt sur des objectifs structurels », préconise le FMI.

Or, que fait-on ?

On nous martèle que l’objectif est de parvenir à un déficit budgétaire de 3 % du PIB en 2013.

Ce qui se justifie : Lâcher du lest, même minime, pourrait déclencher une tempête financière et renchérir considérablement le coût de financement de l'État.

 

Au-delà de son budget, mon pays est régulièrement montré du doigt pour ses difficultés à réformer son économie (On l’évoquait justement entre les lignes hier après-midi).

Le directeur de l'Organisation mondiale du commerce (OMC), Pascal Lamy, est on ne peut plus clair. « Je crois que (le président et son premier ministre) pensent que l'opinion n'est pas prête », indiquait-il dans un récent entretien accordé à l'hebdomadaire « Le Point ».

« Dans un État aussi colbertiste que le nôtre, réformer, c'est commencer par lutter contre les tutelles, les baronnies, les habitudes et cet état d'esprit centralisateur qui encourage la passivité », poursuivait-il.

L'OCDE ne dit rien d'autre.

 

La liste des réformes à entreprendre est longue :

– Fusionner les communes et réduire le nombre d'échelons administratifs ;

– Réduire les barrières réglementaires à la concurrence dans certaines professions spécifiques (santé, services juridiques, experts comptables, architectes, etc.) ;

– Limiter la hausse du SMIC ;

– Réduire l'impôt sur les sociétés et les cotisations patronales ;

– Quant aux retraites, tant au FMI qu'à l'OCDE, les experts prônent un allongement de la durée légale du travail.

Bref, ramener l'âge légal de la retraite à 60 ans, même pour une partie minime de la population, est jugé totalement absurde.

 

Sur la compétitivité, là encore, les avis des organisations internationales tranchent souvent avec les intentions du gouvernement.

La dernière étude de la Banque mondiale, publiée en septembre, sur la facilité de réaliser des affaires en « Gauloisie industrieuse » a montré un nouveau décrochage.

Du 32ème rang au 34ème sur 185 pays classés.

Rigidité, environnement des affaires se dégradant, nette détérioration de la balance commerciale, le site de production « Made in Gauloisie » perd du terrain chaque jour.

Et on veut en faire une « marque d’excellence » ?

 

Pour redresser la barre, le FMI plaide dans son rapport annuel pour une hausse de la TVA plutôt que de la CSG pour redresser la compétitivité, ce qui va plutôt, cette fois, dans le sens des mesures annoncées l’autre jour par le Premier ministre. « Transférer le coût des allégements de cotisations patronales vers les revenus (par exemple en augmentant la CSG) n'aurait probablement que des effets temporaires (...) », estime le Fonds.

Un relèvement de la TVA, des taxes sur la propriété ou les droits d'accises « aurait plus d'avantages économiques ».

 

La méthode choisie par « François III » trouve cependant grâce auprès de l'OIT.

Guy Ryder, son directeur général, salue le maintien du dialogue social.

« C'est la bonne méthode, c'est la seule qui fonctionne, comme le prouve l'exemple des pays nordiques européens, l'Allemagne et l'Autriche. Contrairement à la Grèce ou à l'Espagne » où ce dialogue a été négligé.

 

On s'en doute, le discours ambiant, dénonçant les méfaits de la mondialisation, et notamment relayé par le ministre du Redressement productif n'est pas du goût des organisations internationales.

Pour Pascal Lamy, « 90 % de la demande qui s'adressera à la France dans les années à venir viendra des pays en développement et émergents. Plutôt que de fermer ses frontières, on doit partir à la conquête de ces nouveaux marchés », a-t-il déclaré la semaine dernière.

Et la « signature-carbone » mise en exergue par nos « déclinistes », alors ?

 

« La France est le pays qui aurait le plus à perdre de mesures protectionnistes aux portes de l'Europe », expliquait-il.

En clair, la « Gauloisie productrice » doit surfer sur la mondialisation, non la refuser.

Au risque de se fracasser dans un mur.

 

Du coup, le mardi 06 novembre 2012, notre Premier ministre  a annoncé ses mesures pour relancer l'économie. Juste le temps de noter ce que peuvent en dire quelques « sachants » :

 

– Le crédit d'impôt : « C'est l'une des mesures phares d'une série d'initiatives qui vont dans la bonne direction. Elle permettra d'abaisser le coût du travail de 6 % sur les salaires compris entre 1 et 2,5 smic. Ce ne sera pas un remboursement des charges mais un crédit d'impôt. L'État ne décaissera donc qu'en 2014 au titre de l'exercice 2013. »

Qu’on en rigole encore, tellement tout ça reste flou dans le mécanisme du dispositif à prévoir…

 

– L'État à la diète : « Une grande nouveauté ! Pour la première fois l'État s'engage à réduire ses dépenses de 10 milliards. Nous n'avons encore aucun élément sur ses méthodes pour économiser, mais personne ne devrait être épargné. Des collectivités territoriales aux agences publiques, en passant par les administrations de la Sécurité sociale. »

Là encore, en fait de réduction, il s’agit de dépenses dont il faudra renoncer à les faire…

Pas du tout une « réduction », une vraie, du train de vie d’enfer des « petits-avantages-acquis » de nos « sachants » !

 

– TVA à 5, 10 et 20 % : « On s'attaque à un grand tabou. Ces taux revus à la hausse sont, là encore, une nouveauté pour la gauche qui estimait que la TVA était un mauvais impôt, injuste, car il touchait indistinctement tous les ménages : Les plus riches comme les plus pauvres... Là, il s'agit de trouver sept milliards de recettes supplémentaires. S'il y a effectivement une baisse du taux minimal de 5,5 à 5 %, cela ne concerne que les produits de première nécessité comme les biens alimentaires. En passant le taux intermédiaire de 7 à 10 %, il y a clairement une remise en cause des niches que sont les travaux à domicile et la restauration. »

Bref, une augmentation, finalement.

Tout ce qu’il y aura de plus en moins dans le porte-monnaie !

Mais comment faire autrement ?

 

– La fiscalité écologique : « Elle reste encore floue et sera déterminée après les grandes concertations sur la transition énergétique. La France est l'un des pays où les taxes environnementales sont les plus faibles. Par rapport aux pays scandinaves ou à l'Allemagne, la différence est très nette. Il faut certainement s'attendre à une forme de taxe carbone qui devrait rapporter trois milliards et demi. Une des vieilles idées du PS est la taxe carbone aux frontières, c'est-à-dire une taxe en fonction du lieu d'importation du produit. Il y a aussi celle sur l'énergie. À savoir taxer le gazole autant que l'essence... »

De la « CSPM » déguisée ?

J’adore l’idée… même si ça ressemble plus à un « droit de douane » intérieur prohibé qu’à une cotisation sociale autorisée…

 

– La fin du yo-yo fiscal : « L'engagement de ne pas remettre en cause la fiscalité sur cinq ans est positif. Il fixe des règles stables et une prédictibilité pour les entreprises qui étaient jusque-là déstabilisées dans leur gestion par des changements incessants. »

C’est bien la seule chose intéressante !

 

– Une « marque France » : « Je n'en pense pas grand-chose... Cela renvoie à une idée de la France où le consommateur ne serait pas suffisamment informé de la provenance de ses produits. C'est faux. Le consommateur regarde avant tout l'optimisation de son budget ! »

Et est-ce bien une qualité qu’il convient de mettre en avant comme d’une « excellence » ?

On en reparlera chez mon concessionnaire-importateur de véhicules…

 

– Simplifier les procédures administratives : « Je ne connais pas un gouvernement qui n'a pas eu cette mesure à son catalogue. C'est donc la preuve que les actions successives n'ont jamais été suffisantes... »

C’est aussi la preuve qu’elles ne peuvent jamais aboutir.

 

– 500.000 apprentis d'ici à 2017 : « À l'époque, Edith Cresson voulait déjà les doubler... Là encore une marotte des gouvernements. Nous avons tous conscience de ses vertus, mais le problème demeure sur la représentation des secteurs. Ceux des métiers de bouche ou du bâtiment recrutent mais n'attirent pas assez. Il faudrait améliorer leur attractivité auprès des jeunes. C'est sur ce point que la donne doit changer. »

Encore un serpent des mers !

 

– Le comparatif Gallois/Ayrault : « Le rapport Gallois nous expliquait que la France se désindustrialisait, que ses exportations s'effondraient et que le taux de marge de ses entreprises chutait. Il préconisait donc un choc de compétitivité avec effet immédiat. Or, on voit bien que les mesures (du premier des ministres), même si elles ne sont pas négligeables, s'inscrivent, elles, davantage dans la durée. »

 

Bref, face à une attaque au vitriol des institutions internationales financières, non seulement on persiste à faire du raccommodage (mais peut-on se passer de cette étape, d’en épuiser toutes les ficelles avant de passer à la vitesse supérieure façon « Mario le rital » ?), en attendant des jours meilleurs !

Pour le coup je suis inquiet.

 

Et je ne suis pas tout seul : Moody’s n’a pas hésité à en tirer les conséquences en s’alignant sur « Standard & Poor’s » quant à sa notation.

Et d’annoncer que ce n’est pas fini si nous n’en finissons pas.

Demain l’agence « Fitch » et le tour sera complet…

Et on ne pourra plus dire que nous n’étions pas prévenus, ni que c’est la suite logique « des autres ».

Faut dire aussi qu’ils n’ont pas été brillants non plus, en 5 années d’alertes permanentes et depuis le premier jour…

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8 novembre 2012 4 08 /11 /novembre /2012 05:03

Je sens que je les aime, finalement…

 

On n’en avait pas autant du temps de « Bling-bling » et de « Fifi-le-déchu ». Pourtant avec eux, c’était tous les jours.

Mais la qualité n’y était pas.

 

Là, c’est merveilleux : Non seulement c’est tous les jours aussi, mais question qualité, c’est quand même d’un niveau supérieur dans l’absurde-quotidien.

Tout commence par un titre accrocheur au-dessus d’un « papier » d’un « journaleux » scandaleusement favorisés par nos impôts (enfin les vôtres… parce que moi, hein !) qui te nous raconte que : « Les socialistes veulent enrayer la chute brutale du nombre de naturalisations ! »

Arf, arf, arf !

 

Tout viendrait d’un rapport (encore un) d’un obscure député PS (Patrick « Mets-nous-Tchi »), présenté le mercredi en huit (c’est vous dire si je mets du temps à lire, moi qui ne sais pas encore le faire promptement), qui dénonce le « durcissement de l'appréciation des critères » de naturalisation, opéré « en catimini » par le précédent gouvernement.

 

C’est que la chute des naturalisations serait très impressionnante : Entre 2010 et 2011, le nombre de naturalisation a diminué de 30 % !

Ce qui est vrai, vérification faite (– 29,52 %).

On parle de naturalisation, pas d’immigration.

Quoique l’on migre d’abord, on s’intègre, plus ou moins bien, et ensuite on demande à être naturalisé « franco-Gaulois ».

Si et seulement si il y a un intérêt, « naturalement »…

 

La faute à un « durcissement de l'appréciation des critères », opéré par le précédent gouvernement via des « instructions confidentielles adressées aux préfets », paraît-il.

Les décisions négatives (rejet ou ajournement) ont bondi de 45,6 % l'an dernier, à 52.855, indique ce document.

Et le mouvement s'est poursuivi au premier semestre 2012 (22.151 décisions défavorables).

« Il est très préoccupant que l'administration ait agi de la sorte sur une décision politique de « Bling-bling » et de Claude « Gué-an » motivée par une stratégie électorale en direction du Front national », déplore-t-il.

Des reproches qu'avaient aussi été récemment formulés par le ministre de l'Intérieur, « Manu-elle-Valse » lui-même naturalisé après sa majorité.

« Les effets du durcissement de la doctrine ministérielle ont vraisemblablement été amplifiés par la déconcentration des procédures de naturalisation après un décret de juin 2010 », complète le rapport.

Depuis le 1er juillet 2010, les dossiers sont en effet instruits par les préfectures, alors qu'ils étaient avant centralisés dans un bureau spécialisé près de Nantes. Ce qui aurait conduit à des traitements très différenciés selon les départements, certains se montrant très réceptifs aux instructions ministérielles.

 

Pour revenir sur ces dérives, le député « soce » préconise d'inscrire des critères clairs et uniformes à l'accès à la nationalité dans une circulaire accessible à tous, avec un renforcement du contrôle parlementaire et la création d'une plate-forme d'instruction multi-départementale.

Des propositions qui pourraient être reprises dans une circulaire du « début 2013 », a promis le ministre.

 

Notamment, il y a trois semaines, le « ministre kon-cerné », avait déjà adressé une circulaire aux préfets visant à assouplir les conditions d'accès à la nationalité.

Plus besoin désormais d’un impératif CDI pour devenir « Gaulois-natif », un CDD ou emploi en intérim pouvant suffire.

Les étudiants étrangers systématiquement retoqués ces dernières années pour manque de ressources bénéficient d'un traitement plus compréhensif.

De même que les « jeunes de moins de 25 ans » qui résident dans l'Hexagone depuis au moins dix ans.

On parle toujours de naturalisation, pas d’autorisation de séjour, me semble-t-il !

Sur ce seul critère, je ne suis pas naturalisable, moi le natif des beaux-quartiers de Neuilly-sur-la-Seine d’origine impatriée-Corsa.

Aucun contrat de travail depuis des lustres : Pas fou, hein !

 

Et, si elle ne revient pas sur l'exigence d'un niveau de francilien-appliqué équivalent à celui d'un élève de troisième institué par « Claude Gué-an », cette circulaire a supprimé aussi les très controversés questionnaires à choix multiples (QCM) entrés en vigueur cet été et portant sur le « B.A. BA » de l’histoire de « nos ancêtres les gaulois » et des institutions et principes de la République, plus quelques questions de « Kul-ture-gé ».

 

Objectif affiché par le ministre : « Redresser la courbe » et « retrouver le rythme d'avant », c'est-à-dire 100.000 naturalisations par an.

Trop drôle : Il n’a jamais été atteint !

Au grand dam de l'opposition, qui l'a accusé de « brader la nationalité » par des mesures « irresponsables et dangereuses » portant « atteinte à la cohésion sociale. »

Laissons ces « propos de pure politique » aux « politiques ».

 

Moi, je constate une chose :

Le nombre de naturalisations n’a jamais baissé hors plus récemment : De 1995 à 2010, elles ont été respectivement, année après année, de 36.280, 50.730, 53.189, sauf en 98 : 51.303 ; 59.836, 68.750, 57.627 en 2001, 58.374, 69.281, 89.739, 91.446, 79.740 sous le quinquennat du « Chi » ; et en constante progression sous celui de « Bling-bling » 64.046, 84.323, 84.730, 88.509 !

Quant à 2011, ils sont 62.382. Une nette baisse qui a une explication toute kon.

 

Pour être plus précis, il y a grosso-modo deux modes d’accession à la nationalité « Franco-Gauloise » : Par voie de décret, comme la naturalisation ou par déclaration, comme le mariage.

Or, on constate que pour les dernières années, on peut compter 147.868 acquisitions tous modes confondus en 2006, 132.002 en 2007 (un effet des discours du « candidat Bling-bling » à n’en pas douter), 137.452 en 2008 si tôt l’effet d’inquiétude dissipée et la loi TEPA votée, 135.742 en 2009 par effet de la gesticulation sur front de crise généralisée, puis 143.275 en 2010.

Et 114.584 seulement en 2011, par l’effet de la prochaine présidentielle qui n’a fait qu’aggraver les choses entre l’effet négatif d’un « Bling-bling » devenant incontrôlable et l’effet négatif d’une « fraise des bois-au-Flanby » venant éventuellement le remplacer !

 

Imaginez la tronche de l’impétrant qui se voit imposer pour 5 ans l’une des deux figures !

La première défait sa loi TEPA et accélère la création d’impôts nouveaux, le second promet encore plus d’impôts que le précédent.

Personnellement, j’ai failli demander l’asile politique au Conseil Territorial Corse, un peu comme 233.000 « Gaulois » qui quittent définitivement ou pour une longue période le  pays tous les ans alors que 168.000 y reviennent, soit un solde migratoire négatif de 65.000 personnes.

 

Mettez-vous à la place d’un anglais, d’un belge ou d’un américain pour comprendre deux secondes de quoi il retourne !

Faut pas dékonner non plus : « Valse », il va avoir du mal à recruter du « métèque » pour faire tourner les usines du redressement productif de son pote-ministre…

D’où mon esclaffement rigolatoire.

Je parie même qu’on en aura moins en 2012 qui seront encore plus nombreux à ne pas venir payer leurs impôts et cotisations au pays.

Bref un grand classique qui n’a rien de « dogmatique » au sens de Monsieur le député, mais n’est que la conséquence du peu d’attractivité du pays (hormis ces paysages, ses musées et « ses filles »).

Je le répète tous les jours : Tout est histoire de fiscalité qui s’insinue partout dans le quotidien de chacun.

 

Mais j’y reviendrais peut-être : L’Histoire nous en apprend beaucoup, parfois seulement, sur ce qui fait la réussite et l’attractivité d’un pays.

En attendant, 40.000 meks, plus les 68.000 de « solde négatif » ont préféré évacuer avant qu’il ne soit trop tard pour eux !

De quoi en rire, mais demain, c’est au tour de Jean-Marc de nous faire dans le « raffiné », alors je ne lui ai pas piqué la place…

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24 octobre 2012 3 24 /10 /octobre /2012 04:09

Salle de shoot pour la fin de l’année !

 

On en causait encore la semaine dernière : Il n’y a décidément pas plus urgent pour le pays et tous ses habitants-résidents, pour son économie, sa crédibilité de « grand-emprunteur », son redressement économique et social que de claquer du pognon, celui du kontribuable que personne n’a, pour se faire des « lieux d’accueil » où chacun pourra se droguer en toute légalité après un « petite-entretien »…

 

Pas moins d’un million d’euros/an pour assumer 250 passages/jour : Et sans fournir la coke.

Même pas besoin de poudre ni de farine, pour que j’hallucine déjà tout seul, là.

 

En admettant que les « côtés positifs » de l’expérience soient indubitables aux yeux des expérimentateurs, c’est au moins une dans chaque département qui fleurira.

Peut-être plus dans les grandes villes.

Vous imaginez 100 millions rien que pour se camer en toute légalité ?

Moi, pour ce prix-là, je vous fais 500 crèches de plus dans le pays… rien qu’en claquant dans les doigts (ou à peu près).

 

Parce que bon, autant vous le dire tout de suite : L’usage de substances illicites dans mon pays, c’est quand même ce qui permet à l’UCI (Union Cycliste Internationale) de virer Lance Armstrong du monde de la pédale.

Déchu de tous ses titres, même que personne ne veut les récupérer pour en écoper, tellement ils sont tous plus shootés les uns que les autres. Lance était simplement le meilleur à ce jeu-là, c’est lui le grand gagnant des « boucles » qu’il a successivement remportées en … se soignant !

Merveille : Demain, ils passeront un petit tour dans une « salle de shoot » avant chaque départ dans la ville-étape et n’y’aura plus de dopage !

Une affreuseté de plus enfin éradiquée grâce aux « forces de progrès » de mon pays…

 

Doit-on rappeler que l'usager de produits stupéfiants encourt encore un an d’emprisonnement et/ou 3.750 euros d’amende.

Mais aussi, à titre de peine complémentaire, l'obligation d'accomplir un stage de sensibilisation aux dangers de l'usage de produits stupéfiants.

Et que depuis 1999, l'usager majeur peut se voir aussi proposer diverses alternatives à la prison : Le paiement volontaire d’une amende d’un maximum de 1.900 euros, l’exécution d’un travail d'intérêt général non rémunéré, bien sûr (ah, le bénévolat, quand on vous dit que c’est du vol-organisé…), d’un maximum de 60 heures, etc...

Le Procureur peut par ailleurs enjoindre à un usager, même mineur, de se faire soigner. Les poursuites sont alors suspendues (selon la logique exonératoire du suicidé : Un suicidé est pénalement responsable d’un crime. S’il en meure, l’action publique à son encontre s’arrête net par défaut d’accusé. S’il en réchappe, au mieux, il n’est pas poursuivi des fois qu’il remette ça dans les locaux de la poulagaille nationale qu’on va accuser de « bavure », au pire, il se fait soigner lui aussi).

Car, dans le monde médical, l’usage de drogues ou de substances stupéfiantes, c’est une maladie grave, invalidante et incapacitante, qui se soigne.

Mal, certes, mais tout de même.

Comme l’abus d’alcool d’ailleurs.

Et encore, l’alcool éthylique, parce que le méthylique, ça reste interdit de consommation, de vente et de production : Du poison qui rend fou, comme d’une drogue qui rend asociale ou cinglé.

Ou champion cycliste !

 

Quant au trafic, je ne vous raconte même. Le terme de « trafic », comme pour l’alcool méthylique, recouvre la production, la fabrication, l’importation, l’exportation, le transport, la détention, l’offre, la cession, l’acquisition ou l’emploi de stupéfiants.

Les seuls transport, détention, offre, cession, acquisition ou emploi illicites de stupéfiants sont punis de 10 ans d’emprisonnement et 7.500.000 € d’amende ;

La production et/ou la fabrication illicite de stupéfiants sont qualifiées de crime, passible de 20 ans de réclusion criminelle et d’une amende de 7.500.000 €, cette peine pouvant être portée à 30 ans par une Cour d’assises si les faits sont commis en bande organisée ;

L’exportation et/ou l’importation illicites de stupéfiants sont punis de 10 ans d’emprisonnement et d’une amende de 7.500.000 €, peine pouvant être portée à 30 ans si les faits sont également commis en bande organisée, genre « go-fast », par les mêmes juridictions ;

Des peines équivalentes sont prévues en cas d’importation ou d’exportation illicites de stupéfiants, ou de délivrance de stupéfiants au moyen d’ordonnances fictives ou de complaisance, ou de facilitation, par quelque moyen que ce soit, d’usage illicite de stupéfiants ;

Quant aux cessions ou offres illicites de stupéfiants à une personne en vue de sa consommation personnelle, elle peut être punie de 5 ans d’emprisonnement et 75.000 € d’amende, la peine d’emprisonnement étant portée à 10 ans lorsque les stupéfiants sont, notamment, offerts ou vendus à des mineurs.

C’est dire si Lance avait du souci à se faire.

Lui et tous les autres, parce que pas beaucoup de sportifs de haut niveau ne se sont jamais shootés pour imaginer améliorer leurs performances physiques…

Mais seulement pour « se soigner »…

C’est donc bien une « maladie » !

 

Comme ça détruit le métabolisme et « l’esprit-sain » dans un corps pourrité « aux substances », les drogues sont naturellement illégales en « Gauloisie-camées ».

Les « salles de shoot » encore plus, bien qu’elles existent déjà dans près d'une dizaine de pays pas tous lointains.

J’ai souvenir de quelques passages dans le « port de ces dames » à Amsterdam et ses « coffee-shop », dans le quartier historique où justement « ces dames » exposent leurs charmes se voulant incendiaires aux yeux des bataves (qui ont décidément mauvais goût en matière de femmes) en vitrine au passant qui passe et au chaland qui chalande.

Y’en a qui n’ont peur de rien depuis que l’on sait que le ridicule ne tue plus personne sur cette planète.

Bé l’herbe, elle est exposée et le camé y traînasse, l’œil glauque.

Pas violent pour deux sous, simplement hagard : Une belle leçon de chose in vivo des dangers de la poudre qui rend « zombi » les meilleures natures.

 

Quoique que j’eue quelques souvenirs antérieurs de lycée où mes potes, ça les rendaient « nerveux » d’être « à jeun ».

Voire violents sans raison apparente : Le lundi matin, c’était « sport » et comme le prof’ décuitait de son week-end dans le local à ballons, ils faisaient pareil dans les vestiaires.

Mais le mardi matin, c’était « philo » et j’ai pu assister à des cours des plus surréalistes sur Socrate, seringues stérilisées à la flamme de briquets au fond de la classe.

Mercredi, c’était « histoire » et on s’engueulait assez comme ça sur la révolution d’octobre qu’était en novembre, pour oublier nos potes affalés entre le mur et la dernière rangée de chaises.

Jeudi, on n’avait pas forcément cours, ou alors, c’était le prof’ d’allemand qui nous récitait les discours de Goebbels sur son estrade dans une indifférence générale. Vendredi c’était math, et ça planait déjà très fort dans l’abstrait…

Quant au samedi, les seuls qui venaient, c’était pour admirer les longues jambes sur talons-hauts de la prof’ d’anglais, une stagiaire à la jupette court-vêtue qui échauffait déjà nos hormones d’ados boutonneux quand elle se penchait pour écrire quelque chose relatif à la poésie britannique au tableau : Je n’ai pas appris grand-chose cette année-là, en anglais, faut dire.

 

Dans l’expérimentation proposée par la ministre des familles populaires et démocratiques, la prise de drogue y serait contrôlée, notamment pour éviter la propagation du Sida.

Car Madame la ministre l’est aussi de la Santé et elle pense à tout de l’avenir de nos bouts-de-choux choyés dans les foyers du pays : Ces lieux de consommation immédiate seront surveillés par du personnel qualifié !

La belle affaire…

Concrètement, dans une salle, y travailleront conjointement une infirmière, un médecin, et un éducateur ou un travailleur social.

Un peu comme si ce personnel soignant était de trop à l’hôpital, n’est-ce pas…

Faut bien donner à bosser à des fonctionnaires de l’hospitalisation publique, j’en conviens, les ceux-ce qui glanderaient dans les couloirs infinis des établissements tellement grands que les dossiers circulent sur des chariots pendus aux plafonds !

 

On n'y donnerait pas de drogue à consommer mais parfois seulement un traitement de substitution, type méthadone.

Quand un toxicomane arriverait avec sa propre drogue, il serait accueilli et enregistré. Il passerait ensuite dans la « salle de consommation » où du personnel soignant l'aiderait à utiliser les kits stériles, notamment des seringues à usage unique.

Tout ça pour une unique aiguille ?

Bé oui, on ne va pas non plus enrichir le Trésor Publik en refourguant de la came saisie comme de vulgaires dealers assermentés, hein !

 

Et ils iront se la procurer où, leur came, alors, nous ceux-ce qu’on nous dit que tout ça, c’est pour mieux faire cesser les trafics et la violence ainsi générée par l’économie souterraine qui te nous enlève de l’impôt et de la taxe de la bouche affamée de mon Trésor Publik ?

Bé non… Ça ne change rien : Juste là pour procurer une seringue, les animateurs spécialisés « médicaleux » !

Extraordinaire, non ?

 

On comprend mieux que les uns y soient hostiles, craignant la banalisation de l'usage de la drogue, alors que les autres y voient une manière « d'encadrer » et donc de limiter les risques.

Car « Médecins du Monde » et l'association « Gaïa-Paris » ont déjà présenté début octobre un projet de salle de consommation de drogue en « Gauloisie-shootée » et attendent désormais le feu vert du gouvernement.

Les deux associations s'appuient sur une expérimentation menée par le « Réseau Franco-Gaulois de Réduction des risques », qui, en 2009, a ouvert « une salle de consommation à moindre risque ».

Selon les deux organismes les résultats sont sans appel, les « salles de shoot » améliorent la santé en réduisant les risques liés au VIH, aux hépatites virales, aux overdoses...

La sécurité des usagers les plus précaires, la tranquillité et la sécurité des habitants des quartiers concernés seraient garanties sur facture.

 

Pour « Lisebeth Avril-mai-juin-juillet », directrice de « Gaïa-Paris », le projet qu'elle souhaite mettre en œuvre consiste exactement en une salle de shoot qui pourrait recevoir de 200 à 250 passages par jour, pour des consommateurs de drogues par voie intraveineuse mais aussi par inhalation, et uniquement les drogues dures.

L'accès serait interdit aux mineurs, aux personnes en état d'ébriété, celles trop agitées ou celles déjà sous drogue.

Et avant de consommer, le toxicomane passerait un entretien.

Que du bonheur !

 

Bon, évidemment, les détracteurs « mauvais-coucheurs » craignent de leur côté que des dealers viennent chercher des clients dans les « salles de shoot » (quelle imagination débridée !) et que, par conséquent, l'insécurité augmente autour de ces salles en multipliant les clients.

Les « shootés » craignent de leur côté d’être fichés par les flics : Quelle idée !

Nos flics vont partir en « Corsica-Bella-Tchi-Tchi » pour un stage de « remise à niveau » généralisée…

Autre crainte : La banalisation de l'usage de la drogue. L'UMP s'est déclaré hostile à la création de type de salles, prônant la prévention de la toxicomanie plutôt que son encadrement : « Ouvrir des salles de consommation de drogues, ce n'est pas lutter contre le fléau de la drogue, c'est banaliser l'usage et c'est légaliser la consommation des drogues les plus dures et cela aux frais des contribuables ! ».

Pour une fois, ils pourraient ne pas avoir tort !

 

Mais comme les « salles de shoot » existent déjà depuis une quinzaine d'années, dans plus de 45 villes de huit pays – Allemagne, Pays-Bas, Luxembourg, Espagne, Norvège, Suisse, Canada et Australie – on peut aussi essayer de comprendre au-delà des dogmes ambiants.

En Suisse notamment, ces 20 dernières années, les morts par overdose ont été divisés par deux.

Beaux succès.

Peut-être même que ce sera bientôt « zéro overdose », tous les drogués du pays de Calvin y auront laissé leur peau, à que plus personne ne serait candidat à la « petite seringue »… sauf quelques « sportifs de haut-niveau », naturellement…

Les décès dus au sida chez les toxicomanes ont par ailleurs baissé de 80 %.

Même cause, même effet : À force, ils meurent tous les uns après les autres les empêchant de poursuivre leurs essais !

Autre avancée : Un meilleur suivi des personnes marginalisées, à qui des soins ont été proposés.

Proposés ne veut pas dire « suivi et réhabilité », retransformé en « cotisant », n’est-ce pas !

 

En bref, ce pays est extraordinaire : D’un côté, on vire les dopés des cahiers d’Histoire de la gloire du Sport ;

De l’autre, notre Ministre premier (J’y-aime-Air-Haut) s’attaque enfin aux dérives de l’argent sale en « Corsica-Bella-Tchi-Tchi » (nous y reviendrons), mais au total, on se décide à claquer du pognon pour que tous les camés « majeurs » (les mineurs, z’ont qu’à crever dans leur coin) aient des aiguilles propres !

Sans pour autant vouloir appliquer la loi Républicaine partout de la même façon.

 

En revanche, à cause que la ministre des droits de la femme, elle n’est toujours pas décidée à éradiquer la prostitution par la même méthode, c’est-à-dire en ouvrant les maisons closes, et elle va finir par passer pour une affreuse « papiste-réactionnaire » d’ici sous peu…

J’ai beau chercher la logique, je ne comprends pas.

Quant aux maisons « gay-lesbienne », qui favoriseraient le mariage homo, avec petit-personnel aux petits-soins et mise à disposition de capotes pas usagées, on en est encore assez loin !

 

Un monde de « progrès-social » en marche que je ne pige pas bien : Il doit me manquer une case, je ne sais pas, ou je suis déjà bon pour emménager à l’asile des séniles !

Alors allons-y, comme le « Grand Charles », je vais me la jouer « en grand » …   sénile : VIVE LA RÉPUBLIQUE ! VIVE LA « GAULOISIE-SUPÉRIEURE ! », camée, prostituée et gaie !…

Que du bonheur à portée de main, en somme.

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16 octobre 2012 2 16 /10 /octobre /2012 04:02

Taxer les œuvres d'art à l'ISF…

 

J’y reviens, parce que franchement, la farce devient d’un cynisme tellement absurde qu’on va devoir en finir avec cet « Impôt Stupide des Franco-gaulois-natifs ».

Je vous fais un relevé des quelques arguties, des « pour » et des « contre » entendues la semaine dernière (pas les lues : Je ne sais pas lire pour avoir été encultivé par l’ékole-publike), histoire de vous montrer toute la légèreté des uns et des autres, qui ne savent plus par quel bout prendre ce monstre-là de l’ère « Mythe-errandienne ».

 

Vous connaissez la pratique, bien naturellement.

Quand vous avez un compte en banque tellement bien garni, en plus de votre appartement dans les beaux quartiers, d’une maison ou deux à la campagne ou à la montagne pour y abriter « votre nichée », quelques titres gardés sous le coude de votre ancienne boîte montée à la force du poignet et quelques hectolitres de sueur, ou quelques rentes tellement que vous ne pouvez pas tout dépenser, vous vous faites flinguer, sur vos revenus, sur vos plus-values, et sur la « détention » de votre patrimoine : Taxes foncières, et ISF.

Un temps, même la vignette automobile…

 

La bonne astuce, c’est d’avoir un patrimoine qui ne rapporte pas et de le geler.

Ça permet de passer sous le plafond de l’ISF en réduisant vos revenus imposables.

Mais ce n’est guère suffisant, d’abord parce qu’un patrimoine, ça s’entretient et que ça exige alors des revenus pour ce faire.

Vous faites quoi dans ces conditions après avoir épuisé le « coup de donations » aux enfants et petits-enfants sous les planchers de déclenchement des droits ?

 

Vous sortez les « liquidités » inutiles en parts de Groupements forestiers, ou vous achetez des « crottes » de plus de 100 ans ou des œuvres d’artistes connus ou méconnus.

C’est toujours ça en moins sur le compte bancaire, devenu non-taxable.

C’est une sorte de caisse d’épargne pour gogos qui, si elle ne rapporte rien, peut éventuellement rapporter plus tard.

J’ai ainsi la collection complète et originelle des boîtes de maquette en plastique de navires au 400ème de chez Heller dans la cave, quelques bronzes authentiques sur les meubles, des timbres en quantité dans le bas de l’armoire, la collection complète des Buck Dany quelle que part, des Spirou depuis 1957, de la première édition originale des dictionnaires Pierre Larousse en 16 volumes et tous les « Sciences & vie » depuis 1973.

Plus quelques autres affreusetés attrape-poussière qui font le bonheur des souris et diverses croûtes qui cachent les trous accrochées aux murs.

Même un immense miroir à la feuille d’or qui joue à réfléchir avec celui posé en face de la même facture : Ça agrandit mon « crutiu » !

Bref, une « petite-fortune » !

Je ne raconte pas le vin : Je le bois … des fois qu’il ne se conserve pas au mieux.

Bref, que des trucs qui échappent à l’ISF, faut pas dékonner non plus !

 

Alors quand « Cri-cri Équerre-te », le rapporteur général du Budget à l'Assemblée nationale décide de déposer un amendement au projet de loi de la Finance pour 2013 afin d'intégrer les œuvres d'art dans l'assiette de l'impôt de solidarité sur la fortune, mon sentiment a été partagé.

 

D’un côté, j’indiquais encore il y a peu (mais je ne sais plus où) que je ne voterai « soce » que le jour où la « niche ISF » sur les œuvres d’art et antiquité disparaîtrait : Manifestement, c’est un lecteur assidu, que ce Monsieur que je ne connais pas !

D’un autre, je commençais à m’inquiéter (d’où mon silence sur le sujet, hors mes inquiétudes sur la santé « d’or-élie ») sur l’avenir de « ces niches » là.

Car le million d’euros de trop sur chaque compte bancaire, il ferait mieux d’être mobilisé pour le traitement et réhabilitation des futures friches industrielles qui poussent ici où encore là… plutôt que dans les niches des « artistes-décédés » !

Les « petite-crèches », ce serait déjà pas mal aussi…

Vous le savez, je l’ai déjà affirmé.

Mais ce que j’en dis, pensez donc !

 

Donc, premier temps de la valse : Les œuvres d'art seront intégrées dans l'assiette de l'impôt de solidarité sur la fortune (ISF), perdant ainsi un privilège vieux de plus de trente ans.

Pourquoi pas ?

Mais l’amendement à déposer sur le projet de loi de Finances pour 2013 ne concernerait que « les œuvres d'une valeur supérieure à 5.000 euros, en exemptant celles pour lesquelles il serait apporté une garantie de mise à disposition du public. Cette condition pourrait être précisée par décret ».

« Les artistes eux-mêmes ne seraient pas concernés par l'intégration des œuvres d'art dans l'ISF, pas plus que les professionnels du marché de l'art. Il ne s'agit pas de taxer la culture mais de proposer une mesure d'équité, qui est évoquée depuis des années sans que l'on passe à l'acte ».

Là, je tombe de ma nuée.

Même pas 100 millions d’euros de recettes à espérer : Il se fout du monde ou quoi ?

Et c’est quoi ces « niches dans la niche » qui vide la portée du dispositif ?

 

L'an dernier, un député UMP, « Marque-Le-Fur-heure », avait déjà relancé le débat en déposant un amendement en ce sens au projet de réforme de la fiscalité du patrimoine du gouvernement de « Fifi-le-déchu ».

« C'est une stupidité », avait alors jugé « Bling-bling » péremptoirement notre « Ô combien vénéré Président » d’alors, estimant que cela donnerait « la possibilité à l'administration fiscale de rentrer dans les domiciles des gens » pour contrôler les déclarations, et ferait « disparaître toute une part du marché des œuvres d'art » du pays.

Y’en a déjà beaucoup dans les coffres étrangers, dont les collections « Seins-Clairs » que personne n’a vues, sauf les héritiers putatifs.

Finalement, le 8 juin dernier, les députés avaient rejeté l'amendement.

 

À l'automne 1998, c'est le gouvernement de « tonton Yoyo » qui avait dû demander une deuxième délibération à l'Assemblée pour bloquer une proposition de sa majorité socialiste de taxer les œuvres d'art.

Majorité socialiste à l'origine, en 1982, de leur exonération d'ISF...

 

Deuxième temps de la valse, c’est l'entourage de la ministre de la Culture qui a rapidement fait savoir qu'elle était opposée à cette proposition.

« – Certains entrepreneurs se sont émus du fait qu'en France, on taxait plus le risque, la création d'entreprises, que les œuvres d'art...

– Mais l'art et la culture, c'est la création. Ce sont des éléments essentiels du rayonnement de l'économie, de l'attractivité et de la compétitivité de la France.

Il ne faut pas se tromper de combat. (…). »

Dixit la ministre ou l’art de répondre à côté.

Pourquoi donc distinguer entre deux types de création, celle qui ne rapporte qu’aux « rentiers » et rien à la communauté en termes de recettes fiscales tout en pompant des finances et celle qui crée des emplois, est assommée de charges et de taxes et rapporte en emplois ?

La bonne question aurait été : « Est-ce que nos trois millions de chômeurs pourront croûter les croûtes produites par la création artistique de nos artistes exceptionnels ? »

Mais au lieu de ça on a eu :

« – Le gouvernement est-il unanime sur cette question ?

– Le Premier ministre et le président de la République sont sur la même ligne que moi. »

C’est plutôt l’inverse : Ils décident, elle relaye.

 

Troisième temps de la valse, c’est la cacophonie de « trouillards » pour leurs propres métiers qui se lancent et balancent dans la nature une série d’arguties déplorables de cécité et de contre-sens…

Car c’est à chaque fois la même chose. La simple évocation d'une éventuelle réforme fiscale et les professionnels du marché de l'art font grise mine, vent debout.

Ils pointent, d'abord, la difficulté à définir ce qu'est une œuvre d'art, eux qui s’en font marchand : C’est dire de quoi qu’ils en causent savamment !

Un gros gag, là …

Mais surtout à en proposer une évaluation correcte. « Il n'y a pas de valeur affichée comme sur des biens immobiliers », faisaient ainsi valoir en juin dernier la galeriste « Yoyo Maeght ».

Sauf que dans l’immobilier, c’est pareil : Il n’y a jamais deux lots équivalents, et les évaluations sont toutes fausses autant les unes que les autres, tant que la vente ne se réalise pas.

Les professionnels s'inquiètent aussi d'une éventuelle « fuite de patrimoine » hors de nos frontières. « Le coup porté au marché de l'art « gaulois » serait tout aussi rude, alors même que des signes de reprise ont été enregistrés au cours des dernières années, et encouragés par les pouvoirs publics », affirme de son côté le PDG de Sotheby's.

Et, de noter que l'an dernier le directeur de l'Institut d'études supérieures des arts (IESA), de dire que quelle que soit la décision finale du législateur, le « trouble permanent », « l'incertitude » à propos d'une éventuelle taxation des œuvres d'art dans le cadre de l'ISF, sont déjà préjudiciables aux professionnels.

Bon alors, allons-y pour une fois, si le mal est déjà fait : Au moins il rapportera un peu à mon « cher Trésor (de ma vie et de mon pays) » !

Qu’est-ce qu’on a à tergiverser comme ça ?

 

Ils n’y sont pas allés par quatre chemins et de préciser que : « Cette mesure est dangereuse parce qu'elle porterait atteinte à notre patrimoine, à nos institutions culturelles, et au marché de l'art ».

Elle conduirait tout d'abord à un inexorable affaiblissement de notre patrimoine artistique national.

Un premier mouvement serait de voir certains propriétaires se dessaisir massivement de leurs œuvres, dont la plus grande partie sera alors achetée par des collectionneurs étrangers.

Ah bon ? En tout cas, le million manquant dans chaque compte bancaire réapparaîtrait ipso-facto. Pas sûr qu’il y ait vente massive…

Ou alors, ça fera de la recette fiscale supplémentaire, justement l’objectif recherché…

 

Un autre effet « encore plus funeste » serait de renforcer le processus d'exode fiscal vers des cieux plus cléments, notamment vers la Belgique ou la Suisse : Pour beaucoup de collectionneurs, la taxation d'œuvres d'art auxquelles ils sont viscéralement attachés sera la « goutte d'eau » qui déclenchera cette décision de départ.

Ceux-là sont déjà partis, noterai-je de mon côté.

Voire même jusque sur les bords du Grand Canal de Venise.

Ou ailleurs… On ne saura jamais !

 

Par ricochet, l'enrichissement des musées de « Gauloisie-créatrice » en pièces majeures, qui repose fortement sur le dispositif de la dation et sur les donations des particuliers, sera fortement fragilisé.

Y’en a tant que ça ?

Moi qui croyais qu’on saisissait tout le matériel sortant en fraude aux frontières…

 

Il en irait de même des prêts d'œuvres aux expositions temporaires par les collectionneurs, dont la suspicion et la crainte du contrôle seraient renforcées. Ceux-là ne sont pas concernés, justement !

C’est même une « niche dans la niche » déjà prévue…

 

La compétitivité du marché de l’art serait dégradée par rapport aux concurrents américains ou asiatiques, marché qui est déjà affectée par l'existence d'une taxe sur la valeur ajoutée lors de l'importation d'œuvres en Europe, et par l'application du droit de suite aux ventes d'œuvres d'artistes vivants ou morts depuis moins de soixante-dix ans.

Bon alors ? Rien de plus, puisque c’est déjà en place !

 

L'instauration d'une taxation supplémentaire aurait des effets négatifs immédiats sur l'activité des galeries, des antiquaires, des maisons de vente aux enchères, et des nombreux professionnels qui travaillent avec eux, notamment les métiers d'art à l'économie déjà très fragile.

Si elle est si fragile que ça, les emplois-aidés générés n’ont donc pas à survivre uniquement grâce au subventionnement déguisée en exonération, que j’en conclue.

 

La mesure proposée serait également injuste et inefficace : « N'oublions pas que l'achat d'œuvres d'art ne présente ni la sûreté de long terme d'une acquisition immobilière (les études économiques les plus sérieuses montrent que, dans la durée, l'acquisition d'une œuvre d'art présente une faible rentabilité financière, quand celle-ci n'est pas négative : Pourquoi y investir, hein, hors des raisons purement fiscales incroyables et exonératoires, hein…), ni l'avantage de produire, chaque année, des intérêts ou des dividendes comme tout placement financier ».

C’est bien ce que justement on lui reproche, surtout quand il s’agit de plans sociaux à la sortie, du défaut de cotisation et plein de gens à la rue en plus qu’il faut subventionner d’une façon ou d’une autre …

 

Bref, jusque-là, que des arguties de nains du neurone qui ne savent plus comment défendre leur « poules aux œufs d’or »…

 

De ce tohu-bohu de faux arguments, soyons un peu cynique en notant que finalement, parce que l’on a (trop ?) bien expliqué qu’il était idiot de taxer plus les entrepreneurs et les investisseurs que les œuvres d’art (des années de pédagogie et un vol de « pigeons »), eh bien plutôt que d’aligner la fiscalité des créateurs d’emplois sur celle des collectionneurs et amateurs d’art, la nouvelle idée en vogue est de taxer les œuvres d’art jusque-là épargnées par l’ISF comme les créateurs-entrepreneurs.

C’est dire où ça va se nicher le « bon sens en marche », chez certains « soces » !

Et vous voudriez que je vote pour ces « gamins-là » ?

 

La Culture, nous dit-on, si on la taxe, ce sont les œuvres d’art et le marché vont fuir le pays.

Ah bon ? Cela nous change du discours sur les entrepreneurs dont on nous dit contre toute évidence qu’il n’est pas prouvé que beaucoup aient émigré !

Quelle belle imagination de ce qu’il faut éviter à tout prix, n’est-ce pas …

 

L’immorale spéculation des œuvres d’art à taxer ?

La spéculation, c’est-à-dire le plaisir de se dire que l’on a raison de distinguer un artiste, voire d’aider l’artiste par mécénat, est la base même de la recherche du collectionneur.

Quelle différence avec l’entrepreneur qui œuvre tout seul à « avoir raison » sur son projet et crée, en plus, des emplois cotisants ?

 

De grâce, arrêtons la plaisanterie ! C’est l’occasion ou jamais de démontrer la stupidité absurde de cet ISF, qui taxe là et exonère ailleurs au gré des délires dogmatiques sans fondement économique.

Autrement dit, pour l’occasion, supprimons l’ISF qui pollue les esprits, ce fardeau qui persiste à faire quitter le pays à bien des talents et beaucoup de ressources et opportunités qui nous manquent tant…

Car notez quand même que le paradis fiscal des artistes, créateurs et autres, ça reste l’Irlande, comme chacun le sait.

Comme celui des entrepreneurs reste l’Angleterre quand on reste européen, celui des « rentiers » la Belgique ou la Suisse, celui des financiers, la City, le Luxembourg ou la Suisse.

Faites votre choix : L’ISF reste et restera un repoussoir pour des raisons aussi stupides que l’impôt lui-même, quelle que soit son économie.

Point barre.

 

Et pour l’heure, continuons donc à le saper par autant d’arguties que l’on veut aussi konnes que possibles si possible : Il en restera toujours quelques traces dans l’avenir, comme autant de mèches-lentes à détonations destructrices…

J’ai donc bon espoir de voir un jour tout ce fatras s’écrouler de lui-même par sa propre absurdité, après le coup de « Cri-cri Équerre-te » !

Au moins, après on pourra commencer à parler sérieusement de choses sérieuses pour préparer utilement l’avenir de nos gosses.

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15 octobre 2012 1 15 /10 /octobre /2012 04:01

    

Reculades (suite)…

 

 

 

Je vous avais promis d’y revenir. C’est encore un épisode d’embrouillaminis auquel je n’ai rien compris sur le moment.

 

D’ailleurs, même avec du recul, je ne comprends toujours pas.

 

 

 

Un truc simple : « François III », il nous avait promis de taxer les revenus du capital comme ceux du travail.

 

Personnellement, je me suis aussitôt réjouis d’aligner enfin la fiscalité des gains du « Labor » sur ceux de la « Res », trouvant parfaitement injuste tous ces prélèvements absurdes qui pèsent sur les laborieux du pays.

 

Qu’on compte bien : Non seulement quand on vous verse un « salaire » de misère, il en coûte déjà 145 % du brut en comptant les charges sociales part-patronale, mais en plus vous n’en recevez jamais que 80 %, sur lesquels on vous pompe globalement 10 à 15 % en IR et au moins deux fois plus en TVA.

 

Il ne reste plus grand-chose pour éviter de pleurer.

 

Et même plus la possibilité de faire des heures supplémentaires pour vous refaire…

 

 

 

Alors que quand vous êtes ignoble kapitaliste à verser lesdits salaires, en fait sur les 145 que vous payez aux uns et aux autres, il faut déduire l’IS, disons au taux de 33 %, ce qui ne vous coûte vraiment que 95 et pour le reste, vous faites caisse-collectrice de taxes et impôts récupérées sur vos clients.

 

En admettant que vous fassiez ainsi 100 de bénéfice à distribuer, l’IS coûtant déjà 33 comme ci-dessus indiqué (par hypothèse de droit commun), vous ne distribuez que 66, sur lequel on va vous piquer 10 de CSG & divers, plus un IR au taux de 45 % sur 60 % de 66, soit à peine plus que 11,9.

 

Au total, en ne rien faisant que faire bosser autrui, qui va grailler avec le peu qui lui reste à lui, vous avez droit à un net de 44 sur les 100 de départ, autrement dit 64 % de la même situation que si vous aviez été « salarié-déductible », et c'est sans compter l'ISF qui vient en reprendre un bout…

 

Et sans les droits à pension de réversion pour votre veuve éplorée, naturellement : Un vrai racket en bande organisée.

 

Donc soyons sérieux : Aligner la fiscalité de l’actionnaire sur celle du salarié, normalement, ç’aurait dû être soit un alourdissement de la fiscalité du salarié, soit un allégement de celui d’actionnaire.

 

 

 

Car il faut noter aussi que dans les « prélèvements », à la fois sociaux, fiscaux et « fiscalo-sociaux », certains ouvrent droit à des droits… sociaux, d’autres absolument pas du tout !

 

On voit mal un dividende devenir malade, et l’invalidité d’une action est fort peu probable.

 

Autrement dit, le salarié « achète » des revenus différés, alors que l’actionnaire n’a droit à rien et recherche seulement une rente immédiate et annuelle comme d’un loyer de son patrimoine qui a déjà supporté en amont tous les prélèvements du « Labor » ou des droits de succession/donation avec de l’argent précédemment taxé…

 

Passons : Il en est ainsi depuis des lustres.

 

 

 

Eh bien pas du tout dans l’esprit des mesquins qui conduisent les affaires du pays.

 

Non seulement ils suppriment le prélèvement libératoire (qui rapportait plus à mon Trésor-Publik, sauf exception, que l’application directe du barème progressif : Allez comprendre…), mais en plus ils taxent les plus-values de « toute une vie » de créateur/repreneur d’entreprise à en créer/sauver des dizaines de milliers d’emploi !

 

Bon, les stock-options des patrons de sociétés cotées qui ne sont même pas à eux, les gains des vils spéculateurs en bourse, je n’y vois pas d’inconvénient, naturellement.

 

Mais les forces vives du pays, là franchement, il y a de quoi se faire plumer bêtement comme un… pigeon !

 

Pas tant que ce soit le cas, mais c’est vrai que le principe relève plus du racket-fiscal que d’une « bonne politique » fiscalement-juste.

 

C’est le principe qui choque, pas le calcul.

 

 

 

Parce que le calcul, là encore, je n’ai pas tout compris de la révolte des pigeons.

 

D’abord, on ne reprend pas une affaire à la veille de sa fermeture pour des raisons fiscales : Faut pas dékonner non plus !

 

Pareil, on n’est pas créateur d’entreprise pour le plaisir d’une niche fiscale (la taxation éventuelle au taux proportionnel plutôt qu’au taux progressif) sur des plus-values lointaines et parfaitement aléatoires : Faudrait être fêlé du citron à se faire enfermer s’ils bavaient que cette motivation, les « pigeons ».

 

Je l’ai toujours dit : On fait d’abord des affaires.

 

Ensuite, si on peut se glisser dans une niche fiscale ou sociale, ce serait kon de la louper.

 

D’abord le business, SVP !

 

 

 

Ensuite, parce qu’il existe encore suffisamment de « niches fiscales » pour échapper à tout prélèvement fiscal et/ou sociale quand il s’agit des parts ou des actions d’une société qui ne valait rien et vaut une fortune désormais au point que tout le monde se l’arrache.

 

La plus évidente est de cantonner ses titres sur un PEA.

 

D’accord, il faut que lesdits titres ne représentent pas plus de 10 % d’un portefeuille d’actions diverses de sociétés cotées.

 

À l’ouverture ou pas longtemps après.

 

Ce qui tombe bien : Au démarrage, ils sont nombreux, mais ne valent rien.

 

Et 5 ans après, la plus-value réalisée est exonérée de tout, sauf de la « CSG & divers ».

 

Au bout de 8 ans, on peut même acheter une rente viagère elle-même exonérée de tout, sauf « CSG & divers ».

 

Même pas besoin de réinvestir…

 

Nos pigeons seraient-ils donc aussi nuls qu’on leur confie de faire des affaires ?

 

J’en reste sur le séant.

 

 

 

On peut même faire encore plus compliqué, mais absolument imparable.

 

Je cantonne mes titres à plus-value ultérieure dans une association loi de 1901 ou un fonds de dotation Art. 140 de la LME (même sans rescrit : Pas la peine d’aller se mettre « kul-nu » pour des cacahouètes).

 

À leur prix d’acquisition moyennant quelques avances en comptes-courants.

 

Pas question de distribuer de dividendes, bien naturellement, ce serait perdu pour la Patrie.

 

Au bout du bout, je trouve un acquéreur qui paye le prix qu’il convient pour que je signe ma démission de Président. Et on change le titulaire du fauteuil.

 

Un administrateur d’association ne pouvant être rémunérer, naturellement, il ne saurait être imposable sur le prix de sa démission.

 

C’est tellement sui generis que ce n’est prévu nulle part.

 

Au pire, ce serait analysé comme un gain exonéré pour être « one-shot », même pas une plus-value et même pas un revenu qui reviendrait…

 

Le nouveau titulaire du fauteuil, il cède les parts à sa « boutique » ou poursuit l’épopée à travers l’association, à son choix.

 

S’il désire sortir les titres, naturellement, c’est à valeur historique : Une association n’est pas faite pour gagner de l’argent, à la limite près de l'abus de confiance, mais là, le fisc doit attendre que le juge pénal dise le droit, puisque le pénal tient le civil et tout le reste.

Solution qui n'est d'ailleurs pas gagné : Ou est l'intérêt d'une telle action pour le demandeur ?

 

Et le tour est joué.

 

 

 

J’en conclue donc que les « pigeons » sont très mal, mais alors vraiment très, très mal conseillés par leurs conseilleurs et experts, voire leurs banquiers qui sont plus nuls qu’archinuls.

 

Un désastre !

 

 

 

Tellement mauvais, qu’ils en ont bêtement fait buzz au lieu de lire ce blog (où ils auraient appris plein de choses utiles), à faire plier la « pôvre-fleur-Pèle-rien » qui s’est fendue de quelques interviews expliquant que « deux pistes d'aménagements sont (désormais) à l'étude ».

 

Me font vraiment rigoler, tous ces braillards !

 

Et son cabinet de « sachants » tout aussi nuls de lui faire lire des papiers du style : « Toutes les dispositions » devront être prises « pour que les entreprises qui innovent ne soient pas pénalisées ». Il s’agit « d’ajuster » la fiscalité pour les créateurs d'entreprises.

 

 

 

Après trois jours de fronde de jeunes entrepreneurs « pigeons », rejoints par le patronat qui n’en revient pas de ne pas avoir anticipé, déjà en première ligne contre les autres nouvelles mesures (« niche Coopée », « Carry-back », 5ème acompte d’IS, etc.) reprenant le cheval de la fiscalité des créateurs d'entreprise à son compte, l'Élysée a promis de trouver des solutions.

 

« Puisque nous voulons accroître la compétitivité, nous n'allons pas pénaliser ceux qui prennent des risques », assure jeudi en huit l’hôte à bail précaire de Matignon.

 

Précisant que « si nécessaires, des amendements seront présentés ».

 

Et « Moscou-Veni-Vidi-Vici » de reconnaître pour sa part que « quand des mesures sont mal calibrées, il faut (...) avoir un dialogue et éventuellement une correction ».

 

Le gouvernement pourrait « moduler un peu » le taux à partir duquel les détenteurs de titres qui réinvestissent leur plus-value dans une autre entreprise bénéficient d'un abattement.

 

Dans l'état actuel du projet de loi de Finances, quiconque cède des parts d'une société dont il détient plus de 10 % et qui réinvestit 80 % de sa plus-value dans une nouvelle entreprise est exonéré, à condition d'avoir détenu plus de huit ans ce qu'il cède et de garder plus de cinq ans ce qu'il achète.

 

Huit ans plus 5… Pourquoi pas 13 ou 30 ans.

 

Le coup du PEA est plus rapide et nettement plus efficace, en attendant.

 

 

 

De son côté Bercy réfléchit en outre à « accélérer dans le temps » l'abattement encourageant la détention longue de titres.

 

Bien n’importe quoi, là !

 

Car de son côté, le ministre délégué au Budget, « Cas-z’ou-ak », s'est employé à rassurer rappelant qu'un « jeune qui monte une entreprise » ne serait pas mis à contribution. Selon lui, la question concerne les créateurs de start-up qui ne bénéficient pas de ce régime et estiment que des dispositifs préférentiels « les concernant mériteraient d'être étudiés et mis en œuvre ».

 

Pas fou, il parle au conditionnel, celui réservé à la navigation à vue par temps de brouillard…

 

 

 

« On va les écouter et s'ils nous proposent des choses intelligentes, on s'efforcera de les mettre en œuvre », mais il exclut de revenir sur « l'essentiel » : « Le revenu du capital doit participer à l'effort comme le revenu du travail », promesse de campagne oblige…

 

Du coup, il paraît qu’ils sont déjà un demi-millier (Cf. § 3) à envisager d’aller voir ailleurs si l’herbe y est plus grasse.

 

Vraiment un monde de cinglés !

 

Car dans la foulée et dix jours plus tard, on annonçait que finalement, il n'y aura pas de distinction entre les« créateurs d'entreprise » : 19 % plus 15,5 % pour tout le monde.

 

Comme actuellement : Une belle reculade, droit dans les bottes, un manche à balai dans le kul pour une promesse qui n’aura pas tenu plus d’une saison…

 

C’est dire l’insoutenable légèreté de « François III » !

 

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14 octobre 2012 7 14 /10 /octobre /2012 04:09

Mise à feu de la mèche : La semaine dernière !

 

1 – C'est l'autre bulle. Le pendant de la bulle du crédit. Celle dont on ne parle pas et qui a elle aussi gonflé pendant l'euphorie des années 2004-2007. Il faut dire qu'elle ne saute pas forcément aux yeux si on ne s'intéresse pas de près aux comptes des grands groupes. Dissimulée sous des libellés aussi peu glamour que « survaleurs » ou « actifs incorporels », il s'agit des primes que les entreprises paient sur la valeur comptable des acquisitions qu'elles réalisent. Des sommes qui atteignent des montants considérables. Pour preuve, elles représentent ainsi plus de la moitié des fonds propres de 40 des 91 premiers groupes « Gaulois ». Une proportion qui a considérablement augmenté au milieu des années 2000.

 

La raison de cette inflation est double. D'abord, les acquisitions ont été nombreuses pendant cette période. Ensuite, surpayer était devenu indolore pour les acheteurs grâce aux normes comptables internationales, les fameuses IFRS, qui ont du jour au lendemain supprimé tout amortissement de ces primes. Un véritable pousse-au-crime qui se retourne aujourd'hui contre les groupes qui en ont abusé. Car cette absence d'impact sur les profits saute dès lors que les espoirs mis dans la cible ne sont pas au rendez-vous. Il faut alors passer en perte une partie de la survaleur figurant au bilan.

 

Et c'est précisément ce qui est en train de se passer pour cause de ralentissement économique durable. Résultat, après avoir dû précipitamment réduire leur dette pour cause d'éclatement de la bulle du crédit, les entreprises les plus voraces au milieu des années 2000 doivent aujourd'hui faire face aux effets de la dégradation de la conjoncture. C'est la double peine. Une première vague de dépréciation a eu lieu fin 2011. Au total, ce sont plus de 76 milliards d'euros qui ont alors été passés en pertes par les grandes entreprises européennes. Mais la deuxième vague s'annonce plus haute, si ce n'est pour les comptes 2012, en tout cas pour ceux de 2013, étant donné les prévisions de croissance en Europe. La bulle des survaleurs est en train d'exploser.

À preuve : La Bourse, elle, a déjà tranché, qui impose à certains secteurs comme la finance ou les télécoms des décotes pour tenir compte notamment de l'inévitable impact de ces survaleurs sur les profits.

 

2 – Pinault qui se contracte sur le luxe en amont des mouvements telluriques à venir : Il casse les prix de trois boutiques qui ont multiplié sa fortune après avoir revendu la sienne, de son métier originel que de faire du bois.

À savoir ses actifs dans la grande distribution : Après Castorama (un débouché naturel pour sa menuiserie paternelle et bretonne), puis le Printemps, c’est au tour de la FNAC et de La Redoute, suivi de près par les ruines de la CFAO.

Ne restera dans le groupe que les activités « du luxe ».

Et si ça se passe bien, une trésorerie gigantesque qui fondera sur d’autres « usines à cash ».

Parce qu’il en faut dans les caisses pour mener des raids boursiers.

 

Ce gars-là, il anticipe presque plus vite que la lumière (un peu comme Lucky-Luke qui tire plus vite que son ombre), que c’est assez symptomatique de notre époque pour les deux ou trois années à venir.

J’en frémis d’aise : Nous l’avions prévenu.

 

3 – Troisième indicateur des catastrophes qui vont nous péter à la tronche… : Le marché français de l'immobilier de luxe voit affluer nombre de nouveaux biens dont les riches propriétaires veulent se défaire avant de partir à l'étranger pour échapper au durcissement de la fiscalité en mon pays.

 

« C'est un peu l'affolement général. De 400 à 500 habitations de plus d'un million d'euros sont venues s'ajouter au marché parisien », expliquent les dirigeants de Daniel Féau, un cabinet immobilier spécialisé dans l'immobilier de luxe. Pour le moment, il n'y a pas d'exil massif comme en 1981 après l'élection du premier président « François II » dit aussi « Mythe-errant », estiment pour l’heure les experts du secteur, dont on se rappelle d'ailleurs que Daniel Féau soi-même avait quitté le pays avant la mi-81, pour avoir vendu sa boutique dans la semaine de l'élection dudit Président, et se replier loin de son beauvaisie natal, en Floride : Il ne reste plus qu'un des fils, bientôt à la retraite, à être resté salarié-commissionné....

Ils mettent ça sur le dos de l'alignement, sur le barème de l'impôt sur le revenu, de la taxation de la plus-value enregistrée lors d'une cession d'entreprise qui incitent de jeunes dirigeants de start-up à déménager leur siège social. Ils partent accompagnés de leur famille, commente Didier Bugeon, directeur général d’Equance, société de conseils en gestion de patrimoine.

 

Voilà bien une stupidité : Le régime des plus-values reste le même pour des dirigeants installés en « Gauloisie-fiscale » ou non, dès lors que leurs actifs y sont installés, sauf à déménager le siège social.

En revanche, la remarque selon laquelle avec les nouvelles technologies répandues dans de multiples secteurs, « il est désormais possible de travailler de n'importe quel coin du monde en venant passer une semaine par mois en France », commente Thibault de Saint Vincent, président de Barnes France, principal concurrent de Daniel Féau, est tout-à-fait pertinente.

« Ceux qui partent à l'étranger craignent une prochaine taxation sur les mouvements de capitaux », explique-t-il.

 

Chez Daniel Féau on note que « la typologie des départs a changé ». « Ce ne sont plus de riches inactifs ou des rentiers mais des managers de grandes compagnies internationales, des entrepreneurs et des repreneurs d'entreprises beaucoup plus jeunes qu'auparavant, effrayés par la taxation des plus-values d'actions à 62,21 % en taux marginal », détaille-t-il.

Bref, un mélange de EURONEX et de Start-up…

Si le phénomène de mise en vente de ces biens haut de gamme est contenu, nul ne sait comment il va se développer car il est récent. « Personne, jusqu'à présent, n'avait cru que les plus-values sur les actions seraient autant taxées », souligne-t-on chez Féau.

 

Dans la capitale Gauloise et dans la première couronne de la banlieue ouest, notamment à Neuilly, seules 2.000 ventes par an dépassent le million d'euros.

La province, comme Paris, n'échappe pas à cette tendance. Thibault de Saint Vincent cite l'exemple typique d'un Niçois de 35 ans, propriétaire de deux restaurants et d'une villa, estimés entre 6 et 7 millions d'euros, exilé à Miami pour y vivre et travailler.

Les destinations favorites de ces nouveaux exilés sont surtout Londres, New York et Genève mais aussi le Canada, Israël et Singapour, précise Laurent Demeure, président de Coldwell Banker France.

Bruxelles a, elle, les faveurs des retraités qui ont cédé leurs affaires ou qui veulent effectuer des donations à leurs enfants en étant moins imposés.

 

« L'an prochain, pour aller dîner chez des amis, je ne prendrai plus le taxi mais le Thalys pour Bruxelles ou l'Eurostar pour Londres », plaisante M. Demeure. Il affirme enregistrer actuellement « une demande d'estimation par jour » pour des logements de luxe.

Conséquence : Depuis 2 à 3 mois, le prix des grands appartements parisiens a baissé de 5 %. « Mais aucun effondrement n'est prévu car le marché de l'offre reste parcimonieux », commente-t-on chez Daniel Féau.

Enfin, les biens de plus de 4 millions d'euros ont surtout les faveurs d'acquéreurs étrangers.

« Un bien sur les quais de Seine est en train d'être cédé à un Chinois pour 35 millions d'euros. Une famille du Moyen-Orient vient (elle) d'acquérir, pour 15 millions, un haras près de Deauville » (Calvados), destination huppée à deux heures de Paris, indique-t-on chez Barnes France.

 

La fronde des « pigeons » cache donc la portée la forêt des exils fiscaux.

Parce qu’un haras, ce n’est pas non plus une start-up, que je vous rappelle au passage…

Mais nous reviendrons sur la reculade gouvernementale sur les « pigeons », après celle des « frontaliers ».

 

Bref, « Mélangeons », s’il ne réclame pas très vite la fermeture des frontières, il va finir par devenir chef du gouvernement d’un pays ruiné et déserté : hors cynisme de sa part, je me demande quand il arrivera à ouvrir les yeux…

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30 septembre 2012 7 30 /09 /septembre /2012 04:06

Que des « trucs » à s’énerver, décidément !

 

1 – La semaine dépassée, c’était le jugement du tribunal correctionnel de Rennes-ouest, qui me fait savoir qu’il a relaxé un internaute assidu pour avoir piraté à son insu le système informatique de la Banque de France !

Rien de moins.

J’ai failli en faire un looping-arrière de dessus par-dessus mon fauteuil directorial…

 

Relaxe, sous prétexte qu’il a agi en toute bonne foi.

Bon motif : Il faut une intention délictueuse pour être condamné, quitte à renverser la charge de la preuve quand la loi la présume au détriment de l’accusé-coupable (ex : Le délit de grand vitesse sur nos routes !).

 

Deux jours, il a réussi à bloquer deux jours d’affilée, les activités de notre Banque ex-centrale et patriotique.

Le quidam, présenté comme un allocataire du RSA et vivant « replié sur lui-même », passe le plus clair de son temps sur des forums internet à cette époque-là.

Il y avait découvert des « numéros passerelles » permettant de contourner les numéros surtaxés, a indiqué à l'AFP son avocate, la « Belle-Hélène l’Audi-Barre-on », confirmant une information de Ouest-France.

 

« Un beau jour, en utilisant Skype (le système de téléphonie par internet), il s'est ainsi retrouvé sans le savoir à la Banque de France. Quand on lui a demandé le code d'accès, il a rentré 1 2 3 4 5 6 et c'était le bon », a-t-elle ajouté.

Et ce n’est pas un gag.

 

C’était le code « administrateur » dans l’ordinateur central de la boutique. Cette intrusion avait bloqué durant 48 heures le service surendettement de la Banque de France et déclenché une enquête internationale de grande envergure… mondiale.

Mais nos fins limiers auront mis presque deux ans à identifier l'internaute, « qui avait donné ses vraies coordonnées sur Skype et ne se doutait de rien », pour l’interpeller à son domicile de Fougères (Ille-et-Vilaine).

L’internaute parfaitement « anonymous », n’est-ce pas !

 

Le parquet a requis 70 heures de travail d'intérêt général. « Un enfant de 10 ans aurait pu pirater la Banque de France », a relevé son avocate, s'amusant qu'outre le code élémentaire 1 2 3 4 5 6, « le code 6 5 4 3 2 1 aurait aussi fonctionné ».

Il faut se rappeler que début septembre, le « Canard déchaîné » avait révélé que plusieurs sites internet ministériels (Économie, Fonction Publique, Redressement Productif, Emploi) n'avaient pas été plus sécurisés que davantage depuis au moins 2010, malgré la découverte de failles de sécurité majeures.

L'une de ces failles permettait de prendre le contrôle de chaque site avec les droits d'administrateur. Selon l'hebdomadaire, le mot de passe d'administration avait été laissé à sa valeur par défaut : « password » (« mot de passe »).

 

Comprenez que je sois furax : « 1 2 3 4 5 6 » et « 6 5 4 3 2 1 », je les ai déposés à l’INPI !

Et jamais personne ne m’a versé les moindres royalties.

Un monde de dégueulasses.

 

Du coup, il va falloir que j’en invente d’autres, que je déposerai de la même façon pour en empêcher l’usage et pour protéger ainsi mes propres machines…

 

2 – Dans la même semaine j’ai aussi appris qu’on a désormais le droit de « tauro-mâcher » ici et pas ailleurs en toute légalité.

Enfin, en toute « constitutionnalité », puisqu’il s’agit d’une décision du Conseil Constitutionnel.

 

Les « amis des bêtes », dont l’admirable « BB », te nous racontaient que si la torture bestiale était interdite là, pour des raisons « d’humanité » bien comprise, c’est qu’elle devait l’être aussi ici, pour des raisons d’unicité de la loi sur le territoire de la République (article 3 du Code civil ; loi n° 1803-03-05 promulguée le 15 mars 1803).

Pas content du tout de s’être faits « retoquer », ils envisagent désormais de recourir en invalidation de ladite décision de nos « sages-à-nous », je vous le cite parce que ça vaut son pesant de cacahouètes, « devant la Cour européenne des droits de l’HOMME ».

Pas la cour des droits des bêtes, non, que les hommes élèvent pour les bouffer ou les « tauro-mâcher », non de l’Homme, carrément !

 

À quand la charia, où même l’élevage des animaux impurs sera-t-elle interdite avec ce genre de délires juridiques ?

 

3 – Un peu plus tard, c’est dire si c’était dense, j’apprends comme ça au passage que « Marinella-tchi-tchi » souhaite faire interdire kippa et voile dans les lieux publics, y compris la « voie publique ».

Pour le voile intégral, c’est déjà fait.

Pour la kippa, on n’en était pas encore là : Mais ça avance.

De toute façon, elle n’a rien contre à titre personnel a-t-elle fait savoir, mais parce que c’est tout simplement une question d’égalité de traitement des signes apparents de religiosité…

Aurait-elle quelque chose contre le voile … à titre personnel ?

Et pour la soutane ou la cornette, ça va-t’y venir… ou est-ce seulement une question de patience.

 

Quand donc interdira-t-on également les tenues « punk », les pantalons portés sans ceinture, autrement dit les « baggy » qui laissent apparaître le slip ou le string, les couleurs de chevelure iconoclastes, le port du piercing apparent (je te vous rappelle que ce n’est pas une cause réelle et sérieuse du licenciement d’un serveur dans un restaurant huppé de la ville, « enfin … d’une autre ville ») ou la tong taillée par des gamins imberbes et africains-tout-noir dans des pneus de récupération, genre « Diesel » ?

 

À mon humble sens, plus on va et plus on va … mal.

Mais ce que j’en dis ou rien, naturellement…

 

4 – Mais le meilleur dans cette haute-densité de Vérités intangibles, ça reste « Lardco », le député « Bleu Marine », ex avocat de « Ferrayé » qu’il a laissé tomber solidement et en rase-campagne dans son action pour récupérer son brevet d’éteignoir de puits de pétrole en feu…

Une vieille affaire des démêlés post-guerre du Koweït, qui s’est traduite par une escroquerie pilotée par « l’aimable-queutard » alors ministre de l’industrie et de l’INPI, et dont les victimes collatérales, je pense à « Basanix », sont toujours en attente d’un « non-déni » de justice à leur égard.

Vous ne voyez pas ? Celui qui a failli devenir Président à la place de « François III »…

Vous suivez ou vous dormez ?

 

Alors pour l’inimitable avocat, qui en connaît un rayon sur les turpitudes du monde dans lequel nous vivons tous, un rare à ne pas être « de gôche », il « trouve que ce qu'a fait Charlie Hebdo (...) ce n'était pas le moment ».

Trop tôt ou trop tard ?

Parce que ce n’est même pas : « Ils n’auraient pas dû », « C’est dégueulasse » ou « Ils ont eu raison, ce n’est pas assez, c’est trop vrai » ou « pas comme ça », aurez-vous noté…

Seulement : « Ce n’était pas le moment ».

Une petite-erreur dans le timing, en quelle que sorte.

Sidérant !

 

Et c’est tout-à-fait exact : C’est juste « un peu » trop tôt.

Serait-on en plein « complot mondial » ?

 

Bé oui, naturellement…

Figurez-vous qu’entre la fusillade de Chevaline, la montée de la mayonnaise islamiste, et la vie « pas très claire » des uns et des autres (enfin quoi, on apprend entre deux articles que Saad Al-Hilli n’était pas « l’homme tranquille » qu’on veut bien nous décrire et qu’il possédait une maison en Gironde où il n’allait jamais après y avoir payé sans rechigner son abonnement EDF), là j’ai de quoi faire mon roman d’été bien au-delà de juillet 2012 !

Ce qu’on ne vous dira pas, naturellement, c’est que les enquêteurs qui se sont rendus sur place ont découvert les traces d’un squat ancien…

Enfin, à peine quelques semaines : « Ahmed le diabolique » s’y est en effet réfugié.

Qu’on en reparlera…

 

5 – Et puis alors le must, ce fut mon passage chez mon coiffeur. En fait, il s’agit d’une coiffeuse aux doigts de fée. « Petite brune aux fesses de mec » (c’est-à-dire qu’elles se creusent légèrement au centre de la « joue » quand elle marche : Vous en apprendrez plus l’été prochain, là aussi).

 

Une des conditions incontournables pour accéder aux services de la profession, c’est de poireauter : Ils font tous pareils.

Je vais chez elle, parce que l’autre, il y a des revues gays, du style « Têtu » ou je ne sais pas quoi d’autres.

Dans le sien, il n’y a plus « Jour de France », mais tous les autres hebdomadaires des kiosques à journaux.

 

Je ne sais pas lire, mais je me fais traduire une interview de « Konne-Benne-Dites » dans l’un d’entre eux à propos d’autorité…

Celui-là, élu démocratiquement député européen verdoyant (quoiqu’il en dise que désormais c’est une histoire ancienne… A-t-il rendu son mandat et les émoluments qui vont avec, à propos ?), il est extraordinaire pour raconter qu’en 1968, il n’avait pour cible que « l’autoritarisme » ambiant de l’époque.

Je veux bien, mais c’était une « autoritarisme » électif, donc démocratique.

Delà à démolir l’institution de la démocratie, y’a comme de l’affreux totalitarisme dans l’air, n’est-ce pas.

Heureusement que dans sa « grande sagesse », le peuple a bien senti que cette génération-là était à expédier ailleurs et que les élections de juin 68 ont balayé toute contestation…

Un formidable recul, merci bien à tous les « Sauvageaux & Cie » !

 

Mais alors pire que pire : Il nous assène que la génération sans repère et sans ordre ni autorité de référence (d’où les délires où on peut se permettre de cracher sur un flic et de foutre sa raclée à un professeur, de toute façon, si on est condamné, on ne fait pas de prison, donc rien à cirer, n’est-ce pas…), elle ne connaît pas mai 68 !

Ce qui est vrai.

 

En revanche, s’il s’arrête là dans son verbiage, il faut reconnaître que cette génération du « baggy », elle a des grands-parents qui ont fait, parce qu’ils y ont cru ou que c’était bien commode de dire « m… ! » à « ses vieux », ceux qu’ont connu les privations et la trouille au ventre des colonnes de SS dans le pays occupé.

Et leur rejetons ont donc élevé leurs gosses dans l’anarchie du « Il est interdit d’interdire ».

Résultat, les rejetons de leurs rejetons, ceux qui ont entre 15 et 20 ans aujourd’hui, bé ils sont perdus pour la République : On n’en fera même pas des « bons prolos », mais un gros paquet de déchets à l’abandon.

 

Merci du kon !

Qu’on puisse se tromper encore, j’admets. Qu’on ait pu enfanter des « Action directe » et autre, même par hasard, j’ai déjà du mal. Mais qu’on puisse aussi venir s’en glorifier…

Bref, j’ai vraiment des raisons de voter … « pas à gôche ».

Quoique justement, les discours de « gôche » du ministre de l’ordre intérieur, il n’est pas si lointain que ça de celui de « Boutefeux » et de ses prédécesseurs.

Que je m’en marre encore…

Dommage pour le gâchis intermédiaire.

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26 septembre 2012 3 26 /09 /septembre /2012 04:10

Un esprit sain et « critique » doit savoir faire cette distinction !

 

C’est une nouvelle fois un rappel : « Un fait », il est en effet « irréductible », au sens où lorsqu’il survient, il ne peut plus ne pas exister et personne ne peut le contester, ni aujourd’hui ni jamais, ni demain ni après-demain.

Par exemple : « La température extérieure est de + 5° C aujourd’hui ».

Elle l’est et si on constate le fait, on ne peut plus le contester.

 

Une opinion, en revanche, n’est jamais qu’une opinion comme une autre. Et c’est souvent l’interprétation d’un « fait-incontestable ».

Avec + 5° C, on peut en dire qu’il fait frais. Ça tombe sous le sens.

Mais aussi qu’il fait trop chaud si la mesure se situe en hiver et au fin-fond de la toundra sibérienne des hautes latitudes ;

Tout autant qu’il fait « bien trop froid » si l’on se situe en été à midi à Dakar.

Ce ne sont que des « opinions ».

Ce qui ne veut pas dire qu’elles sont sans valeur, mais elles sont éminemment variables quand on les replace dans leur contexte.

Ne serait-ce que parce qu’un Sénégalais trouvera toujours qu’il fait froid à + 5° C, même s’il constate cette température au pôle ou sous les tropiques et qu’un inuit la trouvera toujours trop chaude dans les mêmes circonstances.

 

Prenons maintenant l’étude récente sur l’empoisonnement d’une cohorte de rats, par un laboratoire normand, au maïs OGM et/ou à un pesticide.

Supposons qu’une étude, qui porte sur deux années complètes et une légion de 200 bestioles, ait été faite selon les « BPL » (bonnes pratiques de laboratoires) avec tout le sérieux indispensable, ce qui est le minimum de ce qu’on attend d’une équipe chevronnée de scientifiques.

À peine même pas publiée dans une revue scientifique de renom perdue au milieu de rien, elle en a fait les gros titres et interpellé jusqu’à notre gouvernement dans ses propres compétences, qui dans l’urgence de l’actualité s’est empressé de commander une étude … sur l’étude à d’autres spécialistes.

Bon, en ce moment, ils ont d’autres chats à fouetter, les Roms, les dealers, la violence dans les quartiers, le vote du « traité de redressement », la loi de finances, les salafistes-calmés, etc., mais admettons qu’ils subissent eux aussi les diktats de « l’opinion »…

 

Car les résultats restent inquiétant pour indiquer, et démontrer même, une surmortalité anticipée, parfois accompagnée de tumeurs (on ne sait pas si elles sont ou non cancéreuses – ils ne cherchaient d’ailleurs pas à le savoir –, mais dans l’opinion du public, tumeur = cancer !) chez les rats infectés par rapport à la population de rats-témoins au bout de 2 ans.

Notez qu’un rat, ça ne survit guère plus, mais c’est un détail que d’innombrables exceptions pourraient venir contredire.

 

Bref, ma grand-mère aurait pu le prédire avec autant de rigueur, puisque pour elle « l’abus est mauvais en tout » !

Abuser d’OGM ou de pesticides, c’est une évidence, ça a forcément des conséquences sur la santé, même celle du rat de laboratoire, notamment aux doses réglementaires pour des humains.

Juste un exemple : J’ingère facilement 3 à 4 grammes d’alcool/jour depuis 30 ans tous les jours. Je mets au défi n’importe quel rat de tenir 30 ans avec 43 kilos d’alcool pur à métaboliser…

(D’où « l’infinie supériorité de l’espèce humaine » dans le règne animal, imagine-je ! Tout tient dans l’éducation … du foie !)

Et ce qui est vrai de l’alcool ou du caviar, l’est de la vitesse ou du jeu, du tabac ou du sexe : L’humain, pour participer au règne de la vie, a besoin d’équilibre et de diversités, hors spécificité, comme autant de « niches écologiques » qui spécialisent les cycles de vie et quelques espèces innombrables.

Chacun sait cela … ou alors.

 

Au-delà des constats présentés, que peut-on en dire ? Bé que d’un point de vue scientifique, au moins une ou deux contre-expériences, selon les mêmes protocoles, doivent être réalisés avant de confirmer ou d’infirmer.

J’imagine même de préciser…

« Stand-by » en attendant, pas de jugement hâtif : On ne le saura que dans deux ans au minimum !

Et selon le principe constitutionnel « de précaution » en vigueur dans nos textes, le moratoire sur les OGM et quelques pesticides doit se poursuivre.

 

On persistera à utiliser dans l’intervalle des semences de maïs hybridées selon les techniques ancestrales (parce que bon, les organismes génétiquement modifiés, on en a plein dans nos assiettes … par hybridations multiples qui n’ont rien de « naturelles »).

Au moins, les droits d’auteur de nos semenciers et grainetiers nationaux seront préservés encore quelques temps de la concurrence féroce qu’ils subissent…

Quant aux pesticides qui tuent nos abeilles … encore que jusque-là, on n’a jamais recherché d’autres facteurs de surmortalité, la pollinisation des arbres fruitiers et autres légumineuses n’est pas pour autant entravée.

 

Somme toute, « l’acquis » représente déjà et seulement un délai supplémentaire pour les rentes de nos semenciers, le temps de mettre sur le marché des graines « naturelles » qui auront les mêmes caractéristiques que les OGM d’outre-Atlantique : Ce n’est pas un droit de douane pour autant, mais c’est toujours ça de gagné…

En rappelant que l’hybridation en laboratoire demande au moins deux fois plus de temps pour stabiliser génétiquement une espèce nouvelle, que le même travail réalisé directement sur le génome.

 

Qu’en conclue « l’opinion » ?

Car on l’enjoint de prendre position, au passage… elle dont les connaissances scientifiques sont tellement supérieures à n’importe quel « industriel » réputé « capitaliste-sauvage » et libéral…

Rien d’autre que ce qu’on lui dicte de « penser-par-elle-même », à savoir que l’OGM tue et le pesticide tout autant.

La preuve !

Et que par conséquent, toute autre étude qui dit le contraire ment honteusement : C’est désormais un fait « scientifique » établi !

D’ailleurs, pour bien enfoncé le clou, non seulement ça fait les gros titres en couverture d’un hebdomadaire à vocation « soce », un livre va sortir pour bien vous montrer les photos épouvantables des « pôvres-bêtes » abîmées par l’expérience (rassurez-vous, il n’y en que 2 sur 100 présumées) qu’on pourra donc montrer aux enfants, et un film documentaire pour très bientôt…

Les données et descriptifs de l’expérimentation, ce n’est pas pour tout de suite, même dans l’article « scientifique », parce que c’est trop long.

Mais ça existe, soyez-en sûrs.

 

Allons maintenant un peu plus loin : Certains jugent qu’une cohorte de 200 rats, soit environ 10 bestioles par variables étudiées, c’est un peu court.

Qu’il est assez curieux de choisir une espèce de rat dont on sait depuis bien longtemps qu’elle est plus sujette que d’autres à développer des tumeurs.

D’autres précisent que ladite unité de recherche, elle s’est déjà fait « épinglée » pour étude invalidée ultérieurement sur le même sujet.

Qu’enfin le financement de l’expérience a été assuré par des « généreux donataires », pour quelques-uns « anonymes », anonymat spécialement réclamé par les laboratoires d’analyse sous-traitants…

Ce sont « des faits ».

Un autre fait incontestable, c’est que c’est la première fois qu’on fait une telle expérience d’empoisonnement sur une si longue période.

Et que c’est donc la première fois qu’on a « des résultats probants ».

De la nocivité des « trucs’zires », en l’occurrence !

Une grande première, depuis le temps qu’on leur cherche des poux dans les enzymes…

 

Formulez donc une « opinion-valide » avec tous ces éléments !

Personnellement, je penche pour « la prudence », n’osant même pas imaginer que des « scientifiques » et des journalistes « sérieux » puissent tenter de « manipuler » l’opinion publique, bien naturellement : Je m’impose une présomption de « sérieux » à toute la chaîne d’information du public.

Même pour les « anti-OGM » de naissance, parce qu’imaginez une seule seconde qu’on leur attribue une volonté de « lobbying » dérisoire, c’est la fin instantanée et définitive de « leur crédibilité ».

J’espère donc qu’ils en sont conscients.

 

Mais j’assume d’être « un peu » et « totalement » isolé sur le sujet.

Parce que « l’opinion publique » en général, ne pense plus : Une information tombe (il fait froid, c’est la conséquence du « réchauffement de la planète » qui est le danger majeur pour la planète et l’espèce humaine), et tout le monde avale sans plus réfléchir que ça en zappant sur autre chose, je ne sais pas, le bidonnage du film qui a mis à feu et à sang le monde musulman jusqu’à assassiner un ambassadeur : Quel beau prétexte pour une belle manipulation-comploteuse, là aussi.

On a eu la même chose avec le « nucléaire », avec le « trou d’ozone » avec le gaz carbonique qui file dans la stratosphère pour faire effet de serre, toutes ces peurs de l’invisible létal…

 

Je vous rassure, le nucléaire est dangereux quand nos ingénieurs font des monstres gérés par des « nuls » : Autant que je sache, c’est la solution idéale pour aller casser de la glace et ouvrir aux navires la route du pôle dans la banquise. Et quand c’est fait sérieusement, que ce soit sur un sous-marin d’attaque ou un porte-avions, il n’y a pas de contamination…

Le trou d’ozone, il suit son cycle, gaz CFC ou non, fonction semble-t-il du rythme des cycles solaires : Normal, c’est aux pôles qu’ils ont un maximum d’effet.

Et le gaz carbonique étant plus lourd que le reste de l’atmosphère, il se réfugie dans nos sous-sols et vallées profondes, bien loin de la stratosphère.

Ce sont les fuites « naturelles » ou accidentelles de méthane non-cramé qui mettent le boxon à haute altitude : Ça passera !

Je me souviens même d’une « étude scientifique », qui affirmait promptement que jamais le plus lourd que l’air ne saurait voler…

Et on a fait des ballons et des dirigeables … qui ont coûté la vie à quelques-uns si confiant dans les « études scientifiques ».

Je sais, ça eut passé de mode : Les plus lourds que l’air va même jusqu’aux tréfonds du système solaire.

 

Mais c’est une aubaine pour rajouter une couche « d’interdits » futurs : L’ékole fabrique des « prolos-écervelés » en grand quantité. Les « sachants » surfent sur les ignorants et qui fout le camp ?

Le devoir de « libre-entreprise » dont on lui demande aussi d’être compétitive et performante.

Que si je suis « chef d’entreprise », bien sûr que je veux des salariés qui ne réfléchissent pas et exécutent des tâches improbables et absolument niaises de façon constante, correctement et sans rechigner.

Bien sûr que j’irai voir le « législateur » et solliciter sa « très grande sagesse » pour imposer des règles qui vont gêner mes concurrents : Moi au moins, je pourrai dire qu’il s’agit de sauver des emplois (ceux de mes salariés et de mes potes qui sont dans la même situation).

 

Pourquoi croyez-vous qu’on a eu la « circulation alternée » de nos « tas-de-boue-à-roulette », puis la pastille verte, les moteurs sans plomb, puis les contrôles techniques en 30 points, maintenant en 300, puis les bonus-malus écolo, puis les filtres antiparticules que ça en sauve encore plus de 300 asthmatiques par jour qu’on nous avait assuré et que demain on virera les moteurs diesel parce que ça émet des nanoparticules (qu’on ne sait même pas mesurer), alors qu’il s’agit du meilleur rendement thermique ?

J’en rigole, mais les grecs interdisent comme ça les camions-diesel en leur capitale… Résultat, ils galopent pour becqueter !

 

Cela procède exactement du même schéma qui consiste à remplacer l’innovation et le progrès par une désinformation pour conserver des acquis dépassés.

Alors, apprenons donc à distinguer « faits et opinions ».

Faisons donc nos « propres (c’est le cas de le dire) opinions » avec un peu d’esprit critique, tout juste un peu.

On vivra vraisemblablement au moins aussi bien, mais en plus on aura choisi collectivement notre environnement sans nous le laisser imposer par quelques « dictatures de sachants ».

Et ce sera un grand progrès…

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20 septembre 2012 4 20 /09 /septembre /2012 04:20

La question du droit de vote des étrangers fait son grand retour…

 

Elle nous revient comme un « serpent des mers » très régulièrement et divise toujours autant l’opinion.

Et comme « François III », à l’instar de son illustre prédécesseur, le « second du prénom » (« Mythe-errant » qui a bien berné tout le monde avec ses 101 propositions), il a promis le droit de vote aux « métèques » qui refusent de prendre la citoyenneté gauloise, nous y voilà à subir ces délires électifs.

On comprend pourquoi, de temps en temps et de plus en plus souvent, tellement notre « paradis-national » est si fantastique, alors même que contrairement à d’autres (qui parfois exigent jusqu’à changer de religion), on ne leur demande même pas de renoncer à leur « citoyenneté antécédente »…

Car curieusement, la question a déjà été réglée et en premier dans mon pays (que j’aime tant tellement il est beau) dans l’univers connu et l’Histoire de ses peuples et civilisations.

 

Le principe est en effet posé depuis la constitution du 24 avril 1793, même si elle n'a jamais été appliquée, qui déclarait :

« Tout homme né et domicilié en France, âgé de vingt et un ans accomplis, tout étranger de vingt et un ans, qui, domicilié en France depuis une année, y vit de son travail, ou acquiert une propriété, ou épouse une Française, ou adopte un enfant, ou nourrit un vieillard, tout étranger enfin qui sera jugé par le Corps législatif avoir bien mérité de l'Humanité est admis à l'exercice des Droits de citoyen français. »

Et donc à voter comme n’importe quel autre…

Notez que « bien mérité de l’Humanité » englobe toute personne née sous le soleil, sauf les assassins, les voleurs, les violeurs et autres terroristes, même « non-résidents », ce qui fait du monde : C’est ainsi que les voyous peuvent voter même derrière les barreaux, les fous via leur tuteur, mais pas les légionnaires des régiments étrangers qui se battent pourtant sous le drapeau tricolore…

Allez donc chercher la logique d’une volonté « politique » cohérente derrière tout ça !

 

Et de rappeler au passage que nonobstant le principe, le suffrage universel masculin des plus de 21 ans n’a été adopté qu’en 1848, étendu aux femmes en 1944, et aux « indigènes » des colonies en 1946, puis aux plus de 18 ans en 1974, et enfin à quelques les résidents étrangers résidents, plus récemment.

 

Dans l’esprit de tous, le droit de vote est en fait attaché à la notion de « citoyen », donc à celle de « naturalisation », de « nationalité » et tout le toutim.

Principe battu en brèche et à plat de couture avec l'adoption du traité de Maastricht en 1992, qui, par un détour subtil et tout en « finesse juridique » ébauche la notion de « citoyenneté européenne » en accordant le droit de vote et d'éligibilité des résidents étrangers de pays membres de l'Union européenne aux élections européennes et municipales.

Les mek(e)s, il fallait lire avant de voter pour, hein !

Bon d’accord, il semble que je ne sois pas tout seul à ne pas savoir lire pour avoir fréquenté les ékoles publikes : Comme quoi, on fait tout pour vous laisser analphabètes et « capter » votre confiance avec de belles paroles…

Principe devenu d’ailleurs pilier séculaire de la justice pénale : L’oralité des débats !

 

Notez que cette clause s'appliqua pour la 1ère fois aux élections européennes de 1994.

En revanche, en ce qui concerne les élections municipales, la « Gauloisie fastueuse » sera le dernier pays à prendre les dispositions pour transposer la directive européenne précisant ses modalités d'application.

Il faudra attendre les élections municipales de 2001, avec la restriction que ces résidents communautaires ne peuvent être élus ni maires, ni adjoints au maire, pour appliquer enfin et partiellement la loi.

 

Et que du coup, ça a fait l’objet d’une discussion de trottoir avec mon « portos » local, celui qui vit en « Gauloisie éternelle » depuis même avant que je sois né moi-même « Parigot-Gaulois », y a acquitté ses impôts depuis tout ce temps, même locaux et autres taxes locales et nationales, avec une constance qui fait frémir et pousser la larme à l’œil.

Ainsi qu’autant de charges sociales qui lui permettent de vivre « retraité » et même de faire soigner sa jambe folle à l’œil et sur le compte de la « séku ».

Et pas question pour lui de retourner vivre au pays : D’abord, ce sont que des sectaires, là-bas, comme partout ailleurs. Allant jusqu’à le traiter de « sujo francês » (ou un truc approchant) quand il y retourne. Et ensuite, il n’y a plus ni pote ni famille, décimés par la grande faucheuse qui passait dans le coin…

« S’il me donne le droit de vote (qu’il a déjà pour les municipales), je ne m’inscrirai pas !)

Ah bon ? Et pourquoi ?

« Parce que si je suis électeur, je le suis en totalité ou pas du tout ! »

Autrement dit, ce n’est pas un « citoyen européen » comme les autres, c’est-à-dire un qui n’a pas droit de voter pour tous ses élus.

Demi-citoyen = citoyen de merde : NON !

 

« Mais vous votez déjà chez vous, pour vos députés et autre Président ? »

Non ! « Il y a trop de magouilles, et je ne les connais pas… »

Bon, bé qu’il reste « citoyen de merde » alors…

« Ce n’est que du calcul politique pour se faire élire par des électeurs dont ils espèrent une reconnaissance… »

Oui, ça on savait : C’est normal pour des « politiques » que de faire des calculs … politiques, non ?

Pas avec lui : « Halte au hold-up électif ! »

Que j’ai failli lui faire la promotion du mouvement « Femen », vous savez ces nanas qui se baladent seins-nus pour la promotion de la démocratie, de la liberté de la presse, des droits des femmes, de la protection de l'environnement, et contre la corruption, la prostitution, le tourisme sexuel, les agences matrimoniales internationales, le sexisme, la pornographie, la violence conjugale, le racisme, la pauvreté et la dictature de la verge masculine, tout à la fois !

La suite des « indignés » ou la 4ème vague du féminisme.

Que je le vois bien se promener à poil, les roubignoles à l’air sur les boulevards pour qu’on cesse de le considérer comme un citoyen de crotte…

Ce sont les islamistes qui vont rigoler à en exiger que tout le monde soient vêtus de voiles intégrales, de pied en cape, ou en boubou-à-babouches, ça éviterait de voir des horreurs, genre « gay-pride » ou « techno-parade » !

 

« Bé moi, si je résidais au Portugal, j’accepterai de voter pour mon maire local, dès lors qu’il y a réciprocité », ce qui est le cas pour les « citoyens européens ».

Et le voilà qui m’explique qu’au Portugal, dès 1971 les résidents brésiliens se sont vu accorder le droit de vote et d'éligibilité pour les élections municipales sous la condition de résidence de deux ans pour le vote, de quatre pour l'éligibilité. Et qu’en 1982, cette mesure fut étendue aux résidents du Cap-Vert dans le cadre d'un traité de réciprocité entre pays lusophones.

Mais bon, ça ne coûtait pas grand-chose : Les « blacks-verdiens », ils ne sont pas très nombreux.

D’ailleurs en 1997, toujours pour cause de réciprocité, une règle désormais rendue générale par la loi portugaise, ce fut le tour du Pérou et de l'Uruguay, avec conditions de résidence de quatre ans pour le vote, de cinq pour l'éligibilité, et, sans éligibilité avec l'Argentine, le Chili, l'Estonie, Israël, la Norvège et le Venezuela.

Mais que depuis, la nouvelle liste officielle publiée en 2005, de pays dont leurs résidents bénéficient de la réciprocité en la matière s’était réduite : Droit de vote pour les pays de l'Union Européenne (y compris l'Estonie devenue membre entre-temps), le Brésil, le Cap-Vert, la Norvège, l'Uruguay, le Venezuela, le Chili et l'Argentine, plus l'Islande, mais plus Israël ni le Pérou.

Éligibilité avec les pays de l'Union Européenne, le Brésil et le Cap-Vert, mais toujours ni Pérou et pas l'Uruguay

Il m’explique aussi que certains Brésiliens « à statut spécial » (cidadãos brasileiros com estatuto especial de igualdade de direitos políticos) ont le droit de vote, mais pas d'éligibilité, pour les élections régionales et législatives.

 

Je ne suis guère au courant de ce genre de chose, puisque mes « cousins-natio » Corsi exigent 10 ans de résidence continue pour avoir le droit de voter, d’acheter un terrain et son pain quotidien, mais je me souviens qu’en mai 2007, leur Haut-commissaire portugais aux « migrations et aux minorités ethniques » s'était publiquement prononcé en faveur de l'abolition de la clause de réciprocité…

Au profit du droit de vote des résidents étrangers pour toutes les élections, y compris législatives et présidentielles, étant donné que cette clause exclut la moitié de leurs résidents étrangers : Je le dis, pas grand-chose, alors que chez nous, avec 3 millions de « métèques » en règle et aux ordres, c’est presque 7 % des électeurs, soit la moitié des abstentionnistes…

« Mais ce n’est pas passé ! »

Alors droit du sol ou droit du sang, chez les démocrates lusitaniens ?

Je n’en saurai pas plus…

 

En revanche, nous sommes tombés d’accord un peu plus tard pour un mix : Droit du sol, sous réserve de réciprocité.

Mais lui voit bien une condition de résidence de 10 ans, là où moi, je ne vois que le critère de l’article 4 du Code Général des Impôts (pas fiscaliste pour rien, n’est-ce pas), à savoir le lieu d’imposition hors la détention des biens (qui restent de la compétence fiscale du « droit du sol » où ils sont situés, comme partout dans le monde).

Et moi de rajouter une condition de non-double-votation : Un mek qui vote au Portugal, il n’a pas le droit de voter ailleurs, mais a le choix entre l’un ou l’autre.

Parce que si on veut opposer « droit du sol » au « droit du sang », il faut aller jusqu’au bout et ne pas voter deux fois ! Ce serait une violation intolérable du principe d’égalité des droits des citoyens, dont une des conséquences est celle du principe démocratique de base : « Un homme, une voix » (et pas plus ni moins), sauf en « Corsica-Bella-Tchi-tchi » où chacun vote autant de fois qu’il peut selon un principe hérité de plus d’une dizaine de siècles, reconnu internationalement et localement.

Ce en quoi, il trouve ça logique.

 

Parce que bon, on va nous faire caguer un long moment avec ça sans penser à ce sur quoi nous venions de tomber d’accord à refaire le monde sur les bords d’une chaussée.

Notamment que le droit de vote est indissociable de la citoyenneté ! Certes, mais enfin quoi, quand on paye, on a quand même le droit de savoir ce que font nos élus de notre pognon, qu’on le veuille ou non, sans ça c’est du racket !

 

Que justement si on prétend qu’il faille accorder le droit de vote aux élections municipales aux étrangers au motif qu'ils paient des impôts locaux, ça revient à adopter le système du suffrage censitaire : Ce serait déjà un progrès.

Personnellement, je « censiterai » bien les familles nombreuses : Après tout, l’avenir de « leur nichée » à elles, il se transformera tôt ou tard en électeurs causant de leur avenir…

Que si le droit de vote aux élections municipales est accordé aux étrangers au motif qu'ils paient des impôts locaux, il n'y a pas de raison de ne pas leur accorder ce droit pour les autres élections, puisqu'ils payent également des impôts nationaux…

D’où les limites des arguties de tous les Tartuffes de la création démocratique…

 

D’autant que si les électeurs étrangers participent aux élections des maires de leurs communes, forcément, ils pourront avoir une influence indirecte sur la composition du Sénat, lequel est élu notamment par les maires ;

Donc et pour la même raison, les électeurs étrangers pourraient avoir une influence indirecte sur la liste des candidats à l'élection présidentielle, puisque pour être candidat à cette élection, il faut obtenir des « parrainages » émanant d'une liste de personnalités qui comprend principalement les maires.

J’en passe et des meilleures.

 

Et pour devenir Président de « Gauloisie compliquée », faudra-t-il être forcément « natif » comme aux USA, ou un « naturalisé-Corsu » comme moi, pourra-t-il accéder un jour à la première cave de « Gauloisie-picoleuse » ?

Bref, que des délires que l’équipe à « Bling-bling » dans sa konnerie-tournante, vous savez, les mêmes qui se disputent encore les ruines de l’héritage, ils n’ont pas été foutus de régler.

 

Résultat, une fois de plus c’est encore « François III » et les « forces de progrès-social » qui se retrouvent à inventer n’importe quoi qui existe déjà…

Je vous jure, quelle époque !

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