Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

D'où Erre-Je ?

  • : L'ignoble infreequentable
  • : La seule question à laquelle personne ne sait répondre reste : la place de l'Etat. Quel est son rôle ultime ? Le reste n'est alors que dérives quotidiennes pour soi-disant, le "bonheur des autres" avec "le pognon des autres". Bonne lecture
  • Contact

Pas de quoi rire

Pauvre Marianne...

Un peu de pub :

Référencé par
Meta-Referencement
http://www.meta-referencement.com

BlogueParade.com - Annuaire des Blogues francophones

Recherche

Infreequentable en autochtone


Albanais :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=sq

Anglais :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=en

Allemand :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=de

Arabe :
http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=ar

Bulgare :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=bg

Catalan :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=ca

Chinois simplifié :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=zh-CN

Chinois traditionnel :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=zh-TW

Coréen :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=ko

Croate :
http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=hr

Danois :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=da

Espagnol :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=es

Estonien :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=et

Finnois :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=fi

Galicien :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=gl

Grec :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=el

Hébreu :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=iw

Hindi :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=hi

Hongrois :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=hu

Indonésien :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=id

Italien :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=it

Japonais :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=ja

Letton :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=lv

Lituanien :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=lt

Maltais :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=mt

Néerlandais :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=nl

Norvégien :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=no

Polonais :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=pl

Portugais :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=pt

Roumain :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=ro

Russe :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=ru

Serbe :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=sr

Slovaque :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=sk

Slovène :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=sl

Suédois :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=sv

Tagalog :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=tl

Tchèque :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=cs

Thaï :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=th

Turc :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=tr

Ukrainien :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=uk

Vietnamien :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=vi

Les Ex-Archivés

Amis visiteurs !

Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » !
Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance !
Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite !    
En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle !
Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…
17 avril 2014 4 17 /04 /avril /2014 05:04

La suite,

 

Du billet de l’autre jour… Parce qu’il faut remettre le dire dans son contexte.

D’abord, dans ma précipitation, je ne vous ai rien dit de la brochette de notables-notaires ventripotents que j’ai imposée à « ma nichée » et leurs divers « game-boys » …

Rien que de très classiques pontifiants.

Dans le tas, il y avait quand même cette blonde aux yeux bleus, travailleuse migrante d’origine russe, ayant épousé un ukrainien, migrés direct de Kiev, la capitale bientôt martyre de voir partir en lambeaux et par grandes plaques sous les coups des russes son unité nationale (très surfaite m’a-t-on assuré), ses propres compatriotes, en réplique aux « républicains-fachots-simili-putschistes » qui ne voient d’avenir pour leurs enfants que tourné vers l’Europe et plus loin encore, la lointaine Amérique, l’Otan et tout ça.

Nous y reviendrons quand j’aurai un peu compris ses propos : Je sens que je pourrai bénéficier de cours de rattrapage du soir, ne sait-on jamais !

Elle a migré jusque dans le val-de-seine pour y faire notaire-parigot dans le civil depuis plus de 20 ans (c’est dire si elle n’est pas de la première-fraîcheur… même si elle m’empêchait de marcher droit, un double décimètre dressé-coincé dans le pantalon quand elle me laissait glisser le regard dans son double bonnet double-D) et se désole, noyant son spleen dans la vodka-glacée.

Elle aussi a une opinion sur l’immobilier dont elle fait métier, maltraité par « Sicile-de-la-flotte-verte ».

 

Mais celui qui reste avoir de la répartie, c’est le notaire « cow-boy » du quarteron local.

On l’appelle le « cow-boy », parce qu’il est aussi éleveur de pouliches, qu’il « drive » régulièrement en trot-attelé à défaut de les « monter » ;

Parce qu’il a un Stetson du meilleur effet vissé sur le crâne, juste assez crasseux pour faire « plus vrai » ;

Parce qu’à la place de la cravate sur chemise à frou-frou, il a une sorte de ficelle noire nouée avec de larges boucles qui retombent sur les frous-frous en dentelle ;

Parce qu’il ne mâche pas ses mots pour ne pas savoir faire une phrase sans un juron, ou l’équivalent ;

Et bien sûr parce qu’il a un avis arrêté sur tout…

La loi ALUR ? Il vous énonce une suite de poncifs éculés et répétés jusqu’à l’écœurement, tellement tout le monde partage le même diagnostic depuis des années et propose à peu-près la même chose, sauf… justement les autistes du ministère.

C’est dire si ce pays va mal…

 

Bon, lui fait un peu original… Et il commence par affirmer qu’en 2013, les produits d'entrée de gamme ont connu une hausse incongrue de 10,6 % sur le marché immobilier.

Je ne savais pas, mais je me méfie toujours des « moyennes » et des statistiques globales dans ce domaine.

Il faut être clair, un bien immobilier, ce n’est pas un camembert : Il est toujours différent du même, jusqu’à l’identique et construit en même temps, de celui juste à côté.

Donc son prix n’est jamais le même…

Mais le « cow-boy », il va plus loin.

 

Pour lui, face à une demande accrue, à des prix en hausse et un pouvoir d'achat qui ne suit pas, il faudrait négocier avec des promoteurs des prix plafonnés et d'exempter les primo-accédant de tout taxe et droit de mutation lors de l'achat d'un logement neuf.

Favoriser l’accession à la propriété pour les particuliers comme en Grande-Bretagne.

Un programme baptisée « Help to buy », y prévoit la garantie de l’État à hauteur de 15 % du montant du prêt afin de permettre aux acquéreurs à faible apport d’accéder à la propriété.

 

D’ailleurs, une « jeunette » britannique, rivalisant de sensualité avec mon Ukrainienne, de nous raconter avec son délicieux accent « so british » qu’elle s’est endettée sur 30 ans (ce doit être son âge putatif au doigt « non-mouillé ») pour acheter une maison qu’elle loue en attendant de retourner en Angleterre et un studio pour sa môman à elle.

Si c’est le portrait de sa fille, je ferai bien des heures supplémentaires : Passons, le propos n’est pas là !

Avec ce qu’elle gagne en « Gauloisie-notariale » elle peut payer sans se fatiguer et entretenir deux chiens d’une meute de « pockets-toys » et peut-être même bientôt un mari qui lui fera des gosses…

Pas moi, j’ai déjà donné l’ai-je prévenu poliment.

Une fois, ça va, deux fois, bonjour les dégâts : Je l’ai toujours dit, si on ne comprend pas la première fois, ce n’est pas la peine de tenter une deuxième voire plus comme « Bling-bling » et les autres… On en restera « crétin-autiste » toute sa vie quand même.

Appel aux volontaires : Elle en veut deux, des mouflets, et de préférence bilingue de naissance !

 

La loi ALUR, c’est la mauvaise solution dans un marché tendu et tordu, avec une demande qui dépasse l’offre, et des prix qui ont connu une forte hausse l’année dernière, sans que le pouvoir d’achat des ménages ne progresse !

Bon.

Afin d’accompagner les candidats à l’accession à la propriété, il faudrait un « Grenelle de l’Immobilier », (Qu’est-ce qu’ils ont tous à vouloir passer par la rue de Grenelle ?) qui rassemblerait tous les acteurs du secteur et permettrait de mettre en place des mesures simples et efficaces !

 

1 – Inverser la plus-value sur les terrains et les résidences locatives : Une mesure simple à mettre en œuvre serait une fiscalité incitative à la libération des terrains & biens : Aujourd’hui, plus un propriétaire garde longtemps son terrain ou son bien, moins il est taxé lors de la revente.

Si l’on inversait ce système de taxation de la plus-value, cela créerait un afflux d’offres important sur le marché et mécaniquement une baisse des prix significative.

Pas idiot, effectivement… mais bien la ruine des « petits-bourgeois ». Pas sûr que ça marcherait.

 

2 – Rétablir le prêt à taux 0 sur l’ancien : Le prêt à taux 0 n’est aujourd’hui accepté que sur des projets d’acquisition dans le neuf. Or, ces projets, plus coûteux que des achats dans l’ancien, ne sont pas accessibles aux primo-accédant.

Afin de donner plus de pouvoir d’achat à ceux-là, il serait judicieux de rétablir le prêt à taux 0 pour les achats dans l’ancien avec, comme dans le passé, un diagnostic sur les travaux à prévoir dans l’immeuble et une obligation de remettre aux normes ce logement. Cela permettrait, par la même occasion, de réhabiliter le parc ancien et de l’adapter aux normes actuelles.

Un peu complexe, cette histoire de diagnostic imposé… En général, c’est à la charge de l’acquéreur, qui en profite pour peindre les murs selon son humeur.

 

3 – Réduire les droits d’enregistrement des primo-accédant : Toujours dans le but d’accompagner les primo-accédant dans leur rêve d’accession à la propriété, une réduction des droits d’enregistrement, leur permettrait de débloquer plus de pouvoir d’achat.

Notez que c’est une idée de bon sens, mais pourquoi la cantonner qu’au primo-accédant, en tournant le dos à tous les autres qui placent leur épargne dans de la pierre à louer ?

 

4 – Encadrer les critères d’acceptation des crédits immobiliers : De la même manière que la loi Lagarde a défini un cadre face auquel les banques ne peuvent refuser une délégation d’assurance, il convient d’encadrer les critères d’acceptation des banques pour les attributions de prêts immobiliers. En d’autres termes, définir des critères « types » : Si le candidat à l’accession remplit tous ces critères, la banque ne pourra, pour des raisons de politique interne ou commerciale, refuser d’accorder le prêt.

D’accord : Plus de liberté n’a jamais fait de mal, bien au contraire.

Mais notez qu’on compte souvent en « net-net » et c’est ce qui fait faire le choix de leur banquier retenu aux investisseurs …

 

5 – Débloquer du foncier public sous conditions : Les pouvoirs publics, de l’État jusqu’aux municipalités, peuvent mettre en vente des terrains à bâtir à prix raisonnables à des promoteurs privés, en imposant un prix de vente des biens finis correspondant aux besoins des habitants et de la zone de chalandise.

Pourquoi pas, effectivement ?

Mais vous verrez que les promoteurs trouveront bien le moyen de surfacturer des prestations qui n’entrent pas dans le calcul du prix de vente…

Et puis si c’est pour faire de la promotion ou du lotissement, il n’y aurait aucune raison de fermer le dispositif aux particuliers pour eux-mêmes…

Enfin, passons !

 

6 – L’État devrait se porter garant pour les primo-accédant : Afin de faciliter l’acceptation par les établissements bancaires des dossiers des primo-accédant, l’État pourrait se porter caution de 15 % du montant emprunté (correspondant généralement aux frais), et apportant ainsi une solution aux jeunes n’ayant pas d’apport. Cette initiative a d’ores et déjà été mise en place en Grande Bretagne, justement sous le nom de « Help to buy ».

On vient d’en parler…

Pas kon et on pourrait pousser le système jusqu’au « crédit-bail » : Le primo-accédant, il fait construire par l’État ou un des acteurs-sociaux par délégation de service publique, il loue le bien pendant 15 ou 20 ans, location qui est aussi un achat, parce qu’au terme du bail, la propriété devient sienne pour l’euro final et symbolique…

Notez que plus la période de location dure, plus l’affaire est rentable pour le bailleur en cas de « panne » du locataire, puisque le premier récupère la totalité du bien qu’il peut remettre sur le marché de la location sociale ou de l’accession à la propriété pour un nouveau tour et donc avec ristourne importante.

En effet, le bien est déjà payé partiellement…

Et d’où une baisse mécanique du niveau des prix !

À moins de trouver un système de transmission du bail à construire à un tiers acquéreur…

 

7 – Regrouper les aides écologiques sous une seule enveloppe : Avec son plan de rénovation énergétique, le gouvernement propose une aide à guichet unique de la fiscalité-verte.

Ne serait-il pas plus percutant de proposer cette aide sous forme d’enveloppe unique ?

En effet, cette prime est cumulable à l’aide écologique de l’ANAH, aux crédits d’impôts développement durable, à l’éco prêt à taux zéro…

On devrait pouvoir être lisibles, simples et efficaces !

Et je rappelle de mon côté que l’Europe via les régions finance déjà les constructions vertes…

Mais c’est très compliqué de monter un dossier, c’est vrai !

 

8 – Libérer du foncier et des logements vides : En augmentant les taxes foncières sur les terrains constructibles non vendus ou non mis en vente et sur les logements inoccupés, on stimulera l’offre.

Mécaniquement, on créerait une baisse de prix ou en tous cas on répondra à une demande.

Pas bien sûr…

C’est déjà une arme redoutable entre les mains des élus municipaux, qui classent et déclassent des terrains agricoles en fonction de leurs intérêts du moment…

Alors classer une terre agricole en constructible pour augmenter les taxes locales, c’est sûr qu’il va pousser des villes-nouvelles bétonnées là où elles étaient jusque-là improbables.

Quant aux logements inoccupés, les neufs, c’est parce qu’ils ne trouvent pas de preneur (sauf en bord de mer) et les anciens, c’est parce qu’il n’est pas possible de les mettre aux normes (notamment de surface qui oblige à « pousser les murs » ce qui n’est pas toujours possible).

 

9 – Créer le « chèque immo » ou étendre le prêt 1 % employeur : Dans la lignée des chèques restaurants ou autres avantages fiscaux pour les entreprises, l’État pourrait mettre en place un chèque immobilier qui permettrait aux entreprises d’accompagner leurs collaborateurs dans leur rêve d’accession à la propriété.

Il serait également un argument dans les recrutements, ou encore inciterait à la mobilité des talents au sein d’une même entreprise, le logement en étant un des principaux freins.

Le prêt 1 % employeur pourrait également être étendu aux entreprises de moins de 20 salariés.

Là, on y tourne le dos : L’épargne salariale « obligée », à travers la participation et facultative à travers l’intéressement et autres dispositifs, prévoient déjà des cas de déblocage anticipé pour l’acquisition d’un logement.

Pour tout vous dire, l’entreprise des « pastaga-Ricard » a ainsi payé toutes les résidences principales de son personnel depuis 30 ans de cette façon-là…

Mais depuis que « Bling-bling » a commencé à taxer à 3 %, puis à 5 % et maintenant 20 % ces sommes à travers le forfait social, bé ces dispositifs gaulliens sont victimes de « forfait…ture » et se resserrent aux seuls minima obligatoires.

Quant à l’idée de rajouter des charges sur les TPE, le « cow-boy », il n’a pas tout pigé de ce qui fait le malheur de la « Gauloisie-ruinée » de payer trop de charges et d’impôts…

Une idée qui va encore jeter des cohortes entières d’ex-salariés sur les routes encombrées du chômage…

 

10 – Inciter les bailleurs sociaux à construire : Avec quels sous ?

Il propose qu’on impose un nombre de constructions minimum à l’année aux bailleurs sociaux, suivant les zones géographiques et démographiques. Les bailleurs ne respectant pas les critères se verraient sanctionnés financièrement à l’image des municipalités qui ne respectent pas la loi SRU.

Doux rêveur, va !

De quoi les mettre sur la paille…

Et qui paiera l’addition, n’est-ce pas ?

À mon sens, il faudrait permettre aux bailleurs sociaux de vendre à leurs locataires les biens loués pour mieux se refinancer.

 

Mais jusque-là, il n’y a qu’en « Corsica-Bella-Tchi-tchi » qu’on met en œuvre cette mesure de bon sens !

C’est dire si les « pinzuti », ils auraient bien besoin qu’on revienne les coloniser utilement…

Et les notaires de redescendre sur terre avant que leur métier ne soit plus que champ de cendres.

Bref, je suis retourné voir mon Ukrainienne, poursuivi par mon anglaise…

Drôle de journée, finalement.

Partager cet article
Repost0
15 avril 2014 2 15 /04 /avril /2014 05:09

J’ai des week-ends parfois passionnants !

 

Le dernier, je l’ai passé entre les manifestations et rassemblements de toutes sortes, tel que j’y reviendrai nécessairement.

En tout cas, ça a gâché un peu mon retour-sur-Kapitale parigote.

Mais une partie de l’après-midi, entre le punch-maison de la maîtresse de maison et mes notaires sur gazon, je me suis régalé, puisque j'étais chez des notaires.

 

Et de rappeller à cette occasion que la loi « ALUR », pour Loi pour l’Accès au Logement et un Urbanisme Rénové, initiée par « Sicile Du-Flot-vert », l’ex-ministre d’EELV qui n’a pas souhaité « rempiler » pour cause de mauvaise-humeur personnelle a été publiée au Journal officiel du 26 mars dernier, et qu’elle entre en vigueur progressivement.

 

Or, constate les professionnels que sont notamment les notaires, mais pas seulement eux, à force de vouloir surprotéger les pôvres-locataires et les nouveaux-acquéreurs, elle fait fi de plusieurs principes fondamentaux du droit tels que la liberté contractuelle grâce à laquelle l’accord sur le prix et la chose doit suffire à la validité des conventions.

 

Cette loi soumet en effet les bailleurs et vendeurs à des obligations nombreuses et sujettes à interprétation, ajoutant ainsi de l’insécurité juridique à l’instabilité économique.

 

Ils citent volontiers et à titre d’exemples non exhaustifs (et sans rentrer dans le détail) :

 

1°) En matière de bail, l’instauration :

a) D’un système de blocage des loyers (en fait un encadrement entre un plus haut et un plus bas, avec écrêtement des hauts et nul rattrapage des bas, ce qui au lieu d’occasionner un « pincement » des fourchettes de loyers, va les tendre vers le bas) ;

b) De nouvelles limitations à la liberté de ne pas renouveler le bail à son expiration (comme d’un maintien dans les lieux obligatoire, sans intérêt pour le bailleur qui y ferait des travaux d’amélioration, comme la loi de 1948 qui a conduit à quantité de lots détériorés avec le temps, jamais remis à niveau avec les normes de qualité de vie des occupants) ;

c) Et surtout des sanctions pénales en cas d’atteinte par le bailleur à des règles administratives qui portent elles-mêmes atteinte au droit de propriété…

Autrement dit, la règle de libre négociation, même encadrée, devient une règle d’ordre public correctionnalisée (au lieu d’une simple nullité, même absolue).

 

2°) En matière de vente d’une grande majorité de lots de copropriété (les ventes à la découpe) :

a) Outre le fait qu’elles doivent déjà indiquer le résultat du diagnostic de performance énergétique, devront en outre mentionner :

« 1° Le fait que le bien est soumis au statut de la copropriété ;

2° Le nombre de lots ;

3° Le montant moyen annuel de la quote-part, à la charge du vendeur, du budget prévisionnel correspondant aux dépenses courantes de la copropriété ;

4° Si le syndicat des copropriétaires fait l’objet de procédures. »

Du coup, ce qui pouvait paraître assez raisonnable, ces nouvelles obligations s’étendent en fait à tout appartement déjà en copropriété…

Et pas seulement ceux à vocation d’être cédé « à la découpe ».

D’autant que les « conflits » ou procédures dans une copropriété nouvelle, en principe, c’est « ensemble-vide ».

Une mesure pour rien…

 

b) Devront être annexés au compromis, outre les innombrables diagnostics déjà obligatoires :

« 1° Les documents relatifs à l’organisation de l’immeuble :

a) La fiche synthétique de la copropriété ;

b) Le règlement de copropriété et l’état descriptif de division ainsi que les actes les modifiant ;

c) Les procès-verbaux des assemblées générales des trois dernières années ;

2° Les documents relatifs à la situation financière de la copropriété et du copropriétaire vendeur :

a) Le montant des charges courantes du budget prévisionnel et des charges hors budget prévisionnel payées par le copropriétaire vendeur au titre des deux exercices comptables précédant la vente ;

b) Les sommes pouvant rester dues par le copropriétaire vendeur au syndicat des copropriétaires et les sommes qui seront dues au syndicat par l’acquéreur ;

c) L’état global des impayés de charges au sein du syndicat et de la dette vis-à-vis des fournisseurs ;

d) Lorsque le syndicat des copropriétaires dispose d’un fonds de travaux, le montant de la part du fonds de travaux rattachée au lot principal vendu et le montant de la dernière cotisation au fonds versée par le copropriétaire vendeur au titre de son lot.

3° Le carnet d’entretien de l’immeuble ;

4° Une attestation comportant la mention de la superficie de la partie privative et de la surface habitable de ce lot ou de cette fraction de lot ;

Ainsi, le vendeur devra désormais fournir deux superficies différentes : Une communément appelée « Carrez », certifiée par un expert, et une autre dite « habitable » … certifiée par un autre expert…

À quand la garantie sur une troisième superficie telle que la surface de plancher ?

 

« 5° Une notice d’information relative aux droits et obligations des copropriétaires ainsi qu’au fonctionnement des instances du syndicat de copropriété.

6° Le cas échéant, le diagnostic technique global prévu à l’article L. 731-1 du Code de la Construction et de l’Habitation et le plan pluriannuel de travaux prévu à l’article L. 731-2 du même Code ».

Le tout devant âtre émis récemment, sans ça, c’est à refaire…

Hein, les risques sismiques évoluent tellement vite qu’on ne saurait être trop prudent…

 

« c) Devront être notifiés par le notaire au syndic – au moins un mois avant la vente définitive mais seulement après la purge du droit de préemption urbain qui dure déjà deux mois – le nom de l’acquéreur et de son conjoint ou partenaire de PACS, à l’effet de s’assurer que ces derniers ne sont pas débiteurs à l’égard de la copropriété…faute de quoi la vente envisagée sera nulle… »

Sans ça fume mon gars, tu ne peux pas acheter.

Noter que de toute façon, la copropriété avait déjà un « privilège de copropriété » qui faisait que les dettes étaient purgées en premier.

Bé là, il n’y aura même pas moyen de les purger en vendant le lot !

Splendide, n’est-ce pas !

 

Question idiote, ça marche comment en cas de vente forcée pour non-paiement des charges de copropriété, le « bidule » ?

 

Conclusions provisoires – mais que nous avions déjà évoquées – cette loi, à vouloir abreuver les locataires et acquéreurs d’informations et de garanties, allonge les délais et les preuves à pré-constituer, ce qui engendre des coûts à la charge des propriétaires qui ne manqueront pas de les répercuter.

C’est aussi autant de moins de matière à soumettre à l’avidité du fisc sur les éventuelles plus-values imposables…

 

Les compromis de vente auraient désormais pour inconvénients de n’engager que le vendeur (et jamais l’acheteur) et d’être aussi longs à préparer que la vente définitive elle-même.

L’acquéreur fera donc mieux de s’en dispenser pour requérir un prêt à sa banque en demandant à son propre notaire de lui procurer une attestation certifiant son projet d’acquisition.

Ainsi, les parties raccourciront de presque deux fois le temps nécessaire à la réalisation de l’acte définitif, délai raccourci qui reste largement suffisant et pendant lequel le vendeur conservera, au même titre que l’acquéreur, sa liberté contractuelle…

Des ventes qui ne se feront pas, devraient donc se démultiplier, ce qui fait enrager ma compagnie-sur-gazon, parce que, elle, tout comme les agences, ne sont payée qu’à l’acte.

Peu importe le boulot préalable…

 

Pour eux cette loi est tout à la fois liberticide et attentatoire des droits des propriétaires.

Elle n’aura pour effet que d’éloigner un peu plus les investisseurs du marché immobilier, de limiter le nombre de logements construits, de raréfier le marché locatif au détriment des locataires ainsi que le font toujours des mesures de limitation des libertés contractuelles entre bailleurs et preneurs comme on a déjà pu par le passé (Loi Quillot, loi Méhaignerie, etc.),  mais également toutes les mesures de blocages de loyers  de 1948 et encore avant de la fin de la Grand Guerre.

 

Tout ce qu’on peut espérer, c’est que les professionnels du droit et de l’immobilier sauront s’adapter, qu’ils innoveront, au sein de leurs structures, en constituant des services spécialisés dans l’assistance et l’aide aux propriétaires, et/ou en ayant recours au progrès technique.

Et de citer par exemple comme « fol-espoir », la signature électronique qui permet de n’apposer que deux signatures au lieu des centaines exigées pour les actes « papier », lesquels actes « papier », avec cette nouvelle loi, triplent de volume.

 

Ils peuvent rêver qu’en réponse au « choc de complexité » créé par cette loi, l’initiative privée pourrait décharger les clients, utilisateurs, investisseurs ou promoteurs, de toute obligation administrative afin que ces derniers, premiers contributeurs à la construction de logements, se consacrent sereinement et pleinement à leurs seules activités.

Mais entre-temps, que de bêtises au service de la seule démagogie !

D’autres comme moi attendrons le prochain printemps pour vendre et se relocaliser ailleurs.

Même si mes projets britanniques avancent : Je me vois bien prendre le train le mardi matin pour rentrer le jeudi soir, finalement…

Travailler trois jours et buller 4, n’est-ce la meilleure façon de ne bosser que 36 heures par semaine ?

Bon d’accord, ce sont des frais en plus, mais c’est autant de moins pour le fisc-gourmand (et même pas gourmet) de mes efforts à enrichir le pays…

Quant aux régimes sociaux, ils sont tellement moins onéreux outre-manche, qu’on se demande où passe tout notre pognon…

 

Finalement, je me suis bien marré sur cet épisode-là, puisque de tout ça, j’avais déjà eu l’occasion de faire un inventaire, même plus complet.

Parce que pour moi, comme je l’ai déjà exposé, le véritable drame de la loi ALUR, il se retrouve à la fois dans la décroissance ahurissante des mises en chantiers et des dépôts de permis de construire…

Ce n’est pas vers un million de mal-logés que l’on se dirige, mais d’ici 3 ans, vers 2,5 à 3,5 millions.

 

Merci qui ?

Merci les dogmatiques… fossoyeurs de mon pays (que j’aime tant) !

Et puis j’ai perdu ma bonne humeur sur les retours : Moi qui croyais qu’ils étaient tous partis en vacances…

Penses-tu, ils n’ont plus de pognon pour ça non plus !

Partager cet article
Repost0
14 avril 2014 1 14 /04 /avril /2014 05:02

Message à Jacques !

 

S’il me lit encore, parce que nos échanges de la semaine dernière, à travers ses commentaires et mes réponses, ont fait « monter le ton », alors que je suis certain de la haute qualité de nos respects républicains mutuels…

Quoique … il est breton et réputé têtu ; je suis corsu et aussi têtu que nos ânes et mouflons réunis !

Quoique, il vient de me rayer de sa liste d’abonnés…

Mesquin, va !

 

Voilà la situation : « Soce-démocratouille », il a été élu conseiller municipal il y a bien longtemps dans sa propre commune. C’est un sympathisant du Modem de « Bébé-Roux » qui ne le lui a pas rendu : Des choses qui arrivent parfois.

Perso, tout le monde sait que j’ai été un « colleur d’affiches » des équipes du « cousin Tiberi », de l’époque où nous étions jeunes et où il fallait porter « le Chi », notre champion, à la mairie centrale et plus tard à l’Élysée, histoire de bien « faire pleurer » « Giskar-A-la-barre », le social-traite du centre « démocratouille » qui ne savait plus à qui il devait d’être Président.

Belle époque, car on y croyait fermement et en plus, on l’a fait !

 

Puis, en ce qui me concerne, j’ai un peu laissé tomber la faute à « pas de temps » accaparé par des responsabilités toujours plus contraignantes et importantes de ma vie professionnelle et quand j’en suis revenu, je n’ai pas reconnu l’ex-RPR.

Devenu une enclave à « baronnies » diverses, multiples et variées, où les egos l’emportaient sur les idées, pire qu’au « PS-pluriel », sur nos combats pour un pays « plus juste », plus équitable, plus tout, « plus beau-encore » !

 

La dérive droitière a ensuite imposé « Bling-bling » alors que nous avions fait le nécessaire pour mettre sur la touche les « grandes-gueules » et autres « félons » du parti.

En fait, nous avons ouvert sans le savoir une autoroute à « Bling-bling », loupant ainsi le retour à nos valeurs républicaines d’un Gaullisme populaire, social, ouvert à tous et innovateur !

Les « félons » avaient réussi leur putsch et depuis l’UMP ne parvient pas à s’en sortir, à se redresser, à retrouver ce qui a fait sa force à travers le pays et sur la scène internationale.

 

Il faut dire que le tournant droitier, entamé dès 2006, a permis à « Bling-bling » de mettre en œuvre tout son programme, qu’il a immédiatement piétiné : Dès les premiers jours de son mandat, il est devenu « indigne » !

Et ça n’a fait qu’empirer au point de carrément faire le lit du FN en 2012.

Ce qui a contribué à sa chute.

De toute façon, je n’en démords pas, bien avant les « buissonades », même un cheval aurait gagné cette élection contre lui !

Ce n’est pas un canasson, c’est un « capitaine de pédalo » et voyez donc le résultat deux ans plus tard…

Deux années de perdues, après 15 ans de retard à l’allumage, période où finalement les pouvoirs successifs n’ont fait que gérer le quotidien, les affaires courantes et pris seulement les décisions devenues nécessaires, sans même une once de projection dans l’avenir.

 

Bon d’accord, « François III » a tenté de repousser les frontières du possible à partir de ses promesses électorales délirantes : La seule chose qui aura pu être « avancée », c’est la promesse du mariage des homos ! La belle affaire…

On en causait encore hier comme d’une « menace-clivante »

Sur tout le reste ou presque, il aura reculé.

Et pour se maintenir encore à toucher leurs salaires, ils font le choix de l’incompétence de façon assez régulière, singulière même, et de faire monter les seuls vrais opposants de l’UMP, à savoir le FN, puisque même le PS ressort décapité, assommé des dernières élections municipales…

Et le pire, c’est que ça marche.

 

Prenez donc le fameux « Jacques », « l’électeur du centre », le citoyen-moyen par excellence, ni vraiment à « gôche », ni vraiment à « droâte », ayant voté contre « Bling-bling » en 2012.

Il en est réduit à voter « contre » l’UMPS dans 6 semaines, lui « l’Europhile » par nécessité.

Une fois, une fois seulement, nous en dit-il, parce qu’il n’y a pas de conséquence et que c’est le seul avertissement possible à toute la classe politique.

Vous vous rendez compte, il n’a même pas eu l’idée de voter demain pour le Modem, ou l’UDI, ou encore un des autres choix proposés par les centristes : Il votera FN affirme-t-il !

Quelle dérision, finalement…

 

Parce que dans six semaines, la présidente du FN vise l'élection d'une vingtaine d'eurodéputés et la formation d'un groupe au Parlement européen.

Il faut l’entendre : « Je suis la seule à pouvoir sauver les peuples européens en les aidant à retrouver leur liberté », explique-t-elle.

Et pour ça, elle ambitionne de faire « imploser » le « système » en balayant sur son passage l'UMP ainsi que … toute l'Union européenne.

Les effets de l’absence d’indispensables efforts didactiques.

Il faut dire qu’avec « Giskar-A-la-Barre », le prof-rédacteur « du centre », il aura été assez mauvais…

 

Et de rappeler qu’après avoir fait campagne pour les élections municipales (en gagnant 11 mairies et donc sans gêner l'UMP qui a remporté 68 villes de plus de 30.000 habitants), le FN se lance en campagne.

« L'UE est un cauchemar ! » : Cette campagne européenne va être une promenade de santé de son point de vue.

 

D'ailleurs, d’après un sondage TNS Sofres-Sopra pour RTL et Le Nouvel Observateur paru mercredi dernier, les listes du FN (24 %) talonneraient celles de l'UMP (25 %), largement devant celles du Parti socialiste (19 %).

Un score qui permettrait au FN de doubler son meilleur résultat obtenu dans ce scrutin – 11,72 % en 1989 – et lui assurerait une vingtaine de sièges au Parlement européen de Strasbourg.

« Moi, je parle de l'UE toute l'année. Je suis en campagne permanente contre l'Europe ! Les Français savent ce que l'on pense ».

 

Dans son projet, le FN plaide pour une « Europe respectueuse des souverainetés populaires et des identités nationales » avec notamment la mise en place d'un ministère des Souverainetés chargé de renégocier les traités européens, l'établissement de la primauté du droit national sur le droit européen, un « protectionnisme intelligent » ou encore la sortie de l'euro.

Derrière le beau slogan-marketing quel est donc son credo ?

« Plus de France, moins d'Europe (…) car l'Europe est une machine à broyer les peuples ».

Tout faux ! C’est notre seul rempart efficace contre les dérives de la globalisation totale, la soumission sans combattre aux normes anglo-saxonnes, et pourtant…

 

Depuis plus d'un an, elle ne ménage pas sa peine pour former un groupe au Parlement européen.

Pour y parvenir, le FN doit rassembler 25 eurodéputés issus d'au moins six autres pays membres de l'UE.

La chef de file du FN peut compter sur certains des partis membres de l'Alliance européenne pour la liberté – parti européen eurosceptique –, dont elle est la vice-présidente, comme le FPÖ, parti autrichien d'extrême droite, le parti belge Vlaams Belang et le Parti pour la liberté de Geert Wilders.

Des alliances ont aussi été conclues avec la Ligue du Nord et Fratelli d'Italia (Italie).

Des négociations sont aussi en cours avec le parti Ordre et Justice (Lituanie).

Quant aux Démocrates suédois, ils réservent leur réponse pour le lendemain du scrutin.

« Nous avons de bons espoirs de conclure des alliances avec une dizaine de nationalités, dont certaines sont encore tenues secrètes. Même si cela se concrétisera après l'élection, nous sommes très optimistes », assure un de ses seconds couteaux.

 

Il faut dire que dès son arrivée à la présidence du FN, en 2011, elle a travaillé à bâtir des alliances solides et surtout à sortir de l'Alliance européenne des partis nationaux, un parti politique européen qui regroupait des formations trop radicales à son goût.

Former un groupe a son importance puisque cela permet à ses membres de déposer des amendements, de proposer des résolutions, d'inclure des sujets à l'ordre du jour, et cela donne aussi droit à certains moyens (budget, embauche de collaborateurs, etc.).

Son rêve est surtout qu'une majorité d'eurosceptiques européens fasse son entrée au Parlement. « Bruxelles crève de trouille que les eurosceptiques arrivent au pouvoir ! Si nous y arrivons, cela provoquerait une crise politique à Bruxelles » !

 

Outre la formation de ce groupe, elle ambitionne d'arriver en tête devant l'UMP lors du scrutin…

Là, ce serait vraiment un séisme, reconnais-je.

D’autant que le pire, c’est qu’une partie du parti se retrouvera à vouloir draguer ses électeurs à elle, avec les nonistes de « Nico-Du-Pont-Gnagnan », se mordant les doigts de l’avoir exclu…

Lui boira du petit-lait !

Alors que d’autres, j’espère une majorité, s’y refuseront jusqu’à la scission déjà expérimentée en 2012 avec les délires de « Fifi-le-déchu ».

Pour l’heure, ils sortent les kalachnikovs autour des comptes du parti qu’ils épluchent en comité « pas ad hoc », se balançant des grenades depuis des hélicoptères…

Ils n’en finiront donc jamais ?

Même pour envoyer des « neuneus » toucher les indemnités d’eurodéputés à Strasbourg…

 

Alors que la campagne des européennes commence à peine, « Marinella-tchi-tchi » entend profiter de la défiance des « Gaulois » à l'égard de l'Europe et créer la surprise.

Il est vrai que l'élection européenne en a réservé de belles : En 1984, son père s'invite avec fracas pour la première fois dans le jeu électoral en remportant 11 % des voix.

En 1994, la liste de « Nanar Tapis » (Parti radical de gauche), l’homme aux 45 millions pour laver son honneur, devance celle du PS emmenée par « Roro-Car ».

En 1999, la liste conduite par « Charly-Passe-quoi » et « Phiphi deux Villes-liées » est devant celle de « Bling-Bling ».

En 2009, les Verts arrivent à égalité avec le PS.

Mais à chaque reprise, la vie partisane classique axée sur l'UMP et le PS s'est réinstallée.

 

Pas fataliste pour un sou, « Marinella-tchi-tchi » avertit : « Si le FN devient le premier parti de France, je veux une dissolution de l'Assemblée nationale ! »

C’est justement ce qu’espérerait bien notre « Jacques », parce qu’il anticipe sans doute et sans le dire un « gouvernement d’union national » … « UMPS », hein, pour mieux donner « du jus » au tsunami annoncé et tenter d’y « faire barrage ».

Et bien sûr, le tout « arbitré » par … « le centre » !

Enfin, « les » centres, et pourquoi pas, les verts, le « FdG », le PCF, LO et tout ce qui se présentera, n’est-ce pas.

 

J’admire, j’admire le délire : Au lieu d’aller « renforcer » leur famille politique, en « votant pour », les Gaulois dans une cécité qui touche à l’autisme seraient amenés à « voter contre » dès le premier tour, alors que c’est réservé au second tour dans nos institutions.

Eh, il n’y a qu’un tour, pas deux !

Belle inversion des valeurs et mécanismes en perspective…

 

Personnellement, je n’y crois pas une seule seconde, bien sûr : S’il y a dissolution de l’AN demain ou après-demain, mécaniquement, il y aura une quatrième cohabitation et un engluement dramatique de la vie de mon pays (que j’aime tant… et qui ne mérite décidément pas tout ça).

Qui aboutira tout aussi mécaniquement à la réélection de « François III », par écœurement de trois ans de cohabitation, comme les trois précédentes fois.

Et c’est justement ce qu’il cherche : L’élimination du candidat UMP (c’est acquis si par hasard c’est « Bling-Bling », « Coopé » ou « Fifi-le-déchu » qui portent les couleurs) au second tour des présidentielles de 2017, et un vote « de barrage », comme en 2002…

 

Pendant ce temps-là, la Grèce, après l’Irlande, le Portugal et bientôt l’Espagne, sortent de la fange dans laquelle la crise les avait jetés.

Nous, on s’y enfonce encore plus profondément…

Merci bien à tous les « Jacques » !

Partager cet article
Repost0
9 avril 2014 3 09 /04 /avril /2014 05:04

Hier midi,

 

En attendant la composition finale du gouvernement de « Manu 1er » (« Menuet-Valse » pour les intimes), lui, ses 16 ministres et ses quelques 10 à 12 secrétaires d’État (on ne sait pas encore quand je mets en ligne), pas loin du nombre de membre de « Air-Eau » l’exilé ;

En attendant son discours de politique générale et le résultat du vote de confiance qui doit en suivre (et a priori assez mal engagé, même si aucun n’a vraiment envie de retourner devant ses électeurs pour y perdre ses indemnités…) ;

En attendant d’y revenir « le plus tôt possible » compte tenu de mes impératifs de « cuisine interne » dans la poussière et cartons d’archive pour le compte d’une boîte qui ne sait pas combien elle perd de sous dans une année ;

 

Je me suis régalé d’apprendre que « Manu 1er » ne mange que de la viande rouge, au moins tout autant que moi-même (qui ne mange que les bêtes qui mangent de l’herbe pour détester mâcher de l’herbe moi-même), pas même un poisson élevé à « respirer & bâfrer » dans de l’eau souillée par ses propres « pipi-kaka », sauf qu’il est asthmatique au gluten !

Pas de pain, pate, riz, patate et autres produits raffinés de l’art culinaire de la « Gauloisie-papillaire » qui font la renommée de ce beau pays que j’aime tant, ça pourrait le tuer : Voilà une bonne nouvelle pour tous ses opposants !

Pas discret, les services de sécurité de ce gouvernement-là…

Passons.

 

C’est pour vous dire que je suis tombé sur un article de Vittori, l’éditorialiste qui remplace Favilla et publie dans les « Échos du matin », alors que d’autres font leurs gorges-chaudes des « couacs », fort nombreux des ministres même pas posés dans leurs meubles ou en déplacement en Allemagne : On va vers une séquence gouvernementale assez extraordinaire avec cette équipe-là !

Ils sont tous en train de dire l’inverse du petit-copain d’à-côté, piétinant sagement ce que d’autres en disent, et ça ne fait même plus marrer « nos partenaires » : Le sens de l’humour germanique se perd, mes ami(e)s…

Et pourtant, ce billet me fait naître tous les espoirs possibles pour nos célèbres « Gauloiseries » qui font les délices de la planète entière.

Et peut-être même ailleurs… quoique !

Je reprends :

 

« Allemands et eurocrates ne comprennent rien au projet français: accumuler les déficits budgétaires pour soutenir la demande européenne et freiner la montée de leuro, en gonflant dette publique et déficit courant ».

Voilà pour « l’iconoclasterie ».

Et oui, ils ne savent pas, alors que nous, nous savons et en payons gaiement le prix tous les jours depuis des décennies de pitreries !

Même que l’addition reste onéreuse, mais que ne ferait-on pas pour ne pas la payer ?

Démonstration lumineuse :

 

« En retardant son ajustement budgétaire encore et encore, la France est devenue l’importateur de dernier ressort, le sauveur de la zone euro, au détriment de sa propre balance commerciale. »

S’il n’y avait que ça, ça pourrait encore passer inaperçu, mais pas du tout.

Suivez le propos :

 

« À Bruxelles, à Berlin, à Francfort, des hommes et une femme persistent dans leur projet absurde: empêcher la France de sauver lEurope en sacrifiant son propre avenir. Il est encore temps de leur expliquer lhéroïsme secret de Paris.

Merci, à ceux qui le peuvent, de traduire ce qui suit en allemand et en jargon eurocratique!

 

Depuis maintenant plus de trente ans, les gouvernants français de gauche et de droite mènent une politique d’une rare constance.

Ils ont posé un diagnostic simple: lEurope souffre dune demande trop faible quil faut soutenir par du déficit budgétaire.

Réussissant trop rarement à convaincre leurs partenaires, ils ont décidé d’agir secrètement avec un plan diabolique : …

La France relance sa propre demande par le déficit public.

 

Comme ses industries ne sont pas en mesure de produire l’offre répondant à cette demande, le reste de l’Europe en profite au détriment de la balance commerciale française.

Les dirigeants français gardent la tâche d’imaginer les prétextes les plus divers pour justifier cette relance, présentée à l’opinion comme une preuve de leur volontarisme. »

 

Et qu’on se rappelle bien que :

« François Mitterrand ouvre le feu en 1981, avec son magnifique plan de relance.

Succès magistral.

Le déficit public explose, la croissance repart à peine.

Et le déficit extérieur plonge, ce qui constitue la preuve indéniable de l’altruisme français.

Jacques Chirac, devenu Premier ministre de cohabitation en 1986, poursuit en agissant cette fois-ci au nom de la lutte contre l’impôt, dans les pas de Ronald Reagan et Margaret Thatcher. »

Plus compliqué à trancher, mais il s’explique :

 

« Au début des années 1990, un autre grand pays européen prend le relais: l’Allemagne.

L’intégration des Länder de l’Est, qui formèrent la RDA durant quarante ans, se traduit par un effort gigantesque d’investissements et de redistribution.

La première puissance de l’Union en soutient alors la demande européenne.

Ses échanges extérieurs finissent même par devenir déficitaires.

Mais l’effort s’amenuise au fil du temps.

La France de Lionel Jospin invente alors un nouveau stratagème: une augmentation de salaire financée par du déficit public.

La mesure est habilement enrobée dans une vieille lune, la réduction du temps de travail (la baisse du temps de travail n’étant pas compensée par des baisses de salaires, les entreprises ont droit à des allégements de charges non financées par ailleurs).

Les échanges extérieurs, excédentaires à la fin des années 1990, replongent dans le rouge.

 

Puis la France de Nicolas Sarkozy réussit un exploit sans précédent.

Elle poursuit l’effort de la même manière au nom d’une logique exactement inverse, créant des allégements de charges et d’impôts pour encourager les Français à travailler davantage! »

Pas si mal vu, puisque c’est bien ce que nous avons pu observer tout au long de ces décennies-là.

Sans même rien n'en dire des coups sur les devises avant la création de l’Euro, que nous avons déjà évoqués dans un passé récent…

Mais on y vient par un détour assez logique :

 

« À ce moment-là, l’Europe est en croissance plutôt soutenue, car d’autres pays ont rejoint le club des relanceurs.

Depuis la création de l’euro, en 1999, on se raconte une bien belle histoire: les comptes extérieurs n’ont plus d’importance.

Les pays du Sud s’en donnent à cœur joie.

En 2007, plus de la moitié des pays qui composent la zone euro sont en déficit extérieur, avec des trous conséquents – 17 milliards d’euros pour le Portugal, 20 milliards pour l’Italie, 25 pour la France, 39 pour la Grèce et 105 pour l’Espagne. L’Allemagne et les Pays-Bas, eux, accumulent des excédents sans précédent qui tirent leur croissance. »

Un jeu classique de « vases communicants », portant sur plus de 200 milliards/an, n’est-ce pas…

 

« Mais la belle histoire s’effondre à partir de 2010.

Les prêteurs cessent brutalement de prêter aux pays périphériques, contraints de se serrer brutalement la ceinture.

La récession est brutale.

En quatre ans, le paysage change radicalement.

À en croire les projections de la Commission européenne, seuls quatre des dix-huit pays de la zone euro seront en déficit cette année: lEstonie et la Lettonie (un demi-milliard chacun), la Grèce (3 milliards) et la France avec 43 milliards!

La zone euro, qui était à l’équilibre en 2007, dégage, désormais, près de 300 milliards deuros dexcédent dans ses échanges avec le reste du monde, ce qui entraîne une forte demande d’euros. »

Et là, « l’astuce » géniale :

 

« En retardant son ajustement budgétaire encore et encore, la France est devenue l’importateur de dernier ressort, le sauveur de la zone euro (tout comme l’Amérique avait sauvé la croissance mondiale dans les années 2000 en devenant le consommateur de dernier ressort).

Sans sa résistance, la récession aurait été encore plus dure.

Et la monnaie unique vaudrait aujourd’hui 1,50 ou 1,80 dollar, renforçant les pressions déflationnistes et le freinage des exportations vers le reste du monde. »

Merveilleux, non ?

 

« Certains Français veulent continuer dans cette voie. Le gouvernement entend à nouveau baisser l’impôt en demandant un nouveau délai aux instances européennes pour réduire le déficit public.

Plusieurs dizaines de députés socialistes réclament même un «choc de demande »!

Ce dévouement sans limite confirme la générositéde la France, prête à faire «ce qu’il faudra » pour sauver la zone euro.

 

À condition bien sûr que les autres pays européens acceptent.

Et que les investisseurs continuent de se ruer sur les obligations d’État françaises, comme ils l’ont fait la semaine dernière encore, les considérant comme des titres presque aussi sûrs que les obligations allemandes. »

J’ai une autre explication tout aussi « géniale », mais on n'en recausera qu’en août prochain, puisqu’elle y sera exposée dans les détails…

 

« À condition aussi que la Banque centrale européenne soit prête à prendre le relais, le jour où ces investisseurs seront tentés d’acheter d’autres obligations, italiennes ou espagnoles par exemple.

À condition enfin que les Français se réjouissent de voir leur dette publique gonfler pour soutenir la croissance des autres. »

Et … c’est exactement cela !

 

D’ailleurs, la BCE a dit ne pas « bouger d’un poil », se réservant de le faire si vraiment le « moteur-Gaulois », celui qui tire l’Euro vers le bas et les exportations allemandes vers le haut, tombait en panne.

Là, il n’y aurait qu’une « bonne inflation » pour sauver le paquebot.

D’ailleurs Vittori termine par un : « Le retour à la réalité risque d’être un choc pour la démocratie française. »

Il se trompe : Vu comme ça, c’est pour l’Europe entière que ce serait un séisme, peut-être même jusqu’à débarquer l’Allemagne du paquebot Euro et jusqu’à se re-monétariser en Deutsch-Mark, d’ailleurs.

Mais elle en perdrait les avantages…

Le rêve des britanniques qui pourraient redevenir alors la première puissance monétaire d’Europe.

Passons !

 

Conclusions tirées rapidement d’un « ailleurs » :  

Si la « presse aux ordres » relaye sur toutes les chaînes que c'est « l'UMPS » qui dirige la « Gauloisie-généreuse » depuis trente ans, « à force d'assister, impuissants, à la démonstration qu'il s'agit d'un échec complet, car il n'y a plus de souveraineté nationale ; à force de croire que les Français subissent cruellement les décisions du véritable pouvoir, qui se trouve à Bruxelles ou à Berlin, etc., » dans quelques semaines, on risque fort d'avoir un réveil brutal au lendemain des élections européennes.

Deuxième parti de ma Patrie ? Des « non-européens » !

J’en rigole !

D’ailleurs pourquoi se présenteraient-ils à ses élections-là, puisqu’ils sont « contre » ?

 

Et qui relayent ces critiques sinon depuis si longtemps la droite de l'UMP, mais aussi, plus récemment et de plus en plus fort, à la gauche du PS, la « gôche de la gôche » ?

Les « Gaulois-mignons » auraient-ils fini par croire que l'UMPS existait « pour de bon » et que c'était bel et bien la cause principale de tous nos problèmes ?

Sans voir que leur comportement est finalement héroïque !

 

Faudra-t-il attendre que le PS, qui est au pouvoir, ne soit plus que la quatrième force politique du pays à l'issue de ces élections, derrière le FN, l'UMP et EELV, pour commencer à s'en préoccuper ?

Dans l’hypothèse où tout cela n’est que le fait de la « crétine-attitude » involontaire (ce que je n’ose croire), on est bien dans le « déni de réalité » autistique où les caciques d’un parti moribond, devenu « minoritaire » s’accrochent à se partager encore les avantages indus et prébendes de leurs fonctions régaliennes, tentant désespérément de changer le « genre-humain », comme que dans les livres d’antan…

Alors qu’ils sont devenus minoritaires dans les urnes, avant de disparaître dans les poubelles de l’Histoire dans quelques semaines.

Quel pays, décidément !

Notez que tout cela a été la conséquence du quinquennat de « Bling-bling » et plus globalement l’inertie de son prédécesseur, acculé à « ne rien faire » par l’héritage de « Mythe-errant ».

 

Il faut dire qu’il est lourd et « l’Ami-râle » s’entête à le sortir des secrets d’État, partagés par plusieurs États d’ailleurs qui n’ont qu’une seule trouille c’est qu’ils ne soient pas enterrés assez profond, pour offrir un avenir au moins « normal » à ses descendants.

On ne peut que lui souhaiter toute la réussite nécessaire, même si, en bon « juriste », je sais qu’il faut toujours envisager des « plans B »…

 

Bonne journée à toutes et à tous : Je retourne dans mes cartons !

Normalement, aujourd’hui, mes équipes sont en place et peuvent commencer « à produire » toutes seules. Et moi, à revenir « glander » et facturer.

D’où ce court billet dont vous voudrez bien m’excuser… une fois de plus !

Un jour, je vous expliquerai peut-être…

 

I3

Partager cet article
Repost0
3 avril 2014 4 03 /04 /avril /2014 05:05

Par notre « ami-local », VCRM…

 

Avec 61 élus dans le groupe UMP au conseil municipal, le maire de Marseille entame un 4ème mandat après une victoire historique mais sans programme.

Incroyable !

Quant au bon sens des Marseillais, s'il consiste à voter pour un septuagénaire qui passe plus de temps hors de Marseille qu'à s'occuper des affaires de sa ville et des problèmes de ses habitants….

Le Front national et la gauche compteront 20 sièges et un secteur chacun.

Le premier est en pleine ascension quand la seconde est en ruines.

 

Sur Marseille, ce qui a gagné c'est Gaudin, Guérini, leur alliance politique et FO, c'est à dire le « Defferisme ».

Ce « Defferisme » dont, on l'a bien vu durant la campagne, Marseille n'arrive pas à sortir. On hérite de Gaudin sans programme novateur pendant 6 ans.

Le programme du PS pour Marseille proposait des idées constructives et modernes, mais le personnage Menucci est imbu de sa personne et peu affable.

De plus il voulait mettre au travail FO.

 

Dimanche, moins expansifs que les élus, moins vindicatifs que les militants, les cadres de Force ouvrière se posent en observateurs.

Interrogé par Mediapart sur le tract diffusé par le syndicat des territoriaux démontant les propositions du candidat Mennucci, son secrétaire général Patrick Rué s'explique : « On a uniquement parlé de ce qui touchait les employés municipaux. »

 

Du côté des 2ème et 3ème arrondissements, la cohabitation avec Lisette Narducci s'annoncerait en tout cas sans encombre.

La maire de secteur guériniste, ralliée à la droite entre les deux tours….

Excusez, mais comment Lisette Narducci peut-elle être vice-présidente d'un département socialiste en étant alliée à l'UMP à la Mairie ?

Expliquez, SVP…

 

Pour la droite, la seule ombre au tableau de la soirée – si l'on excepte le dernier secteur du 15ème/16ème conservé par la gauche sous la houlette de Samia Ghali – est le passage au FN des 13ème et 14ème arrondissements de Marseille.

« Les socialistes n'ont pas joué le jeu, nous étions devant, ils n'ont pas voulu se retirer, ce sont eux qui pendant 6 ans vont porter les stigmates d'avoir fait arriver un maire de secteur Front national », a asséné Jean-Claude Gaudin.

Gérard Chenoz, qui a un temps battu la campagne dans le 13ème/14ème, embraye : « Ça me fait très, très mal, 150.000 habitants c'est la ville de Bordeaux, c'est faire rentrer le ver dans le fruit. C'est la responsabilité de tous, de [la tête de liste] Hovsepian puis de Mennucci, puis de Solférino puis du sommet de l'État, de ne pas s'être désisté ».

Ambiance et rancœur ?

 

Marseille n’a pas changée. Une fracture sociale profonde.

La ville est coupée en deux pôles Nord et Sud.

Gaudin ne l’accepte pas alors que les faits sont là.

Aujourd’hui le secteur Nord de Marseille manque fortement de cohérence du fait d’une urbanisation très rapide au gré des opportunités foncières et de la juxtaposition des cités les unes à côté des autres mais avec peu de communication entre elles.

Cette partie de la ville a toujours voté massivement pour FN et cela pour deux raisons : L’insécurité et le chômage.

Les statistiques sont éloquentes.

Marseille reste en tête des villes françaises pour la grande criminalité.

Aujourd’hui, la précarisation massive des populations apparue dans le cadre d’une forte désindustrialisation qui touche la ville, conduit néanmoins à la ghettoïsation de certains quartiers du Nord.

Le chômage massif y contribue, avec des taux de 30 % à 40 % d’inactifs de 16 à 25 ans.

Pourtant, un emploi sur 7 est associatif. La fonction publique et associés, les hôpitaux et la fonction territoriale etc. représentent presque 70 % de l’emploi.

Vous avez dit le clientélisme ?

La ville a 950 voitures de fonction et 60 chauffeurs…

 

La ville est globalement pauvre mais aussi très endettéen 3.841 € par habitant, et pour rembourser cette dette il faudrait presque 17 ans.

Marseille est N° 1 sur ce sujet.

Le matraquage fiscal à Marseille par la ville et aussi par le Conseil Général et la Région est devenu insupportable.

À Marseille l’intégration intercommunale ne diminue pas les impôts municipaux.

Le transfert de compétences aurait dû, logiquement, se traduire par une diminution des taxes versées à la commune. Mais non, Gaudin a remplacé trois quarts des fonctionnaires transférés à la communauté urbaine.

C’est l'effet pervers de la multiplication des niveaux de collectivités qui se vérifie une fois de plus !

 

Marseille de demain peut-elle être celle d'une qualité de vie en tous lieux, estompant les différences entre les cadres de vie ?

Ou au contraire, ne risque-t-elle pas de connaître des disparités grandissantes, avec une qualité environnementale pour les hauts revenus, de laquelle les plus démunis seront plus exclus encore et plus exposés aux risques ?

La proximité des lieux de résidence, de travail, de consommation, de services, voire de loisirs est-elle aujourd'hui possible ?

Quels sont les impacts de ces nouvelles préoccupations sur les actions des collectivités territoriales ?

Quels impacts sur le futur schéma directeur pour Marseille ?

Les évolutions législatives récentes, tant nationales qu'européennes, sont-elles adaptées pour répondre à cette dimension de l'aménagement du territoire ?

Comment s'articulent les différents niveaux institutionnels et territoriaux pour une qualité du cadre de vie à portée de tous ?

Quels sont les espaces d'action et de participation active des citoyens ?

Comment les différents acteurs peuvent-ils construire ensemble une ville durable sans en partager la même vision ?

Comment construire durablement quand la demande sociale appelle une réponse urgente ?

Quels financements pour ces investissements ?

 

Ces questions demandent des réponses rapides et concrètes. Les analyses et les constats sont faits. Il faut passer à l’action. Un jour l’action du Maire de Marseille appartiendra à l’histoire.

J’aimerais que les mots clés décrivant son contribution soient :

– Prospérité économique ;

– Excellence de gestion ;

– Baisse de fiscalité et d’endettement ;

– Ville propre est sécurisée.

 

On peut espérer.

 

Extrait de Philippe Carrese :

« Je n'ai plus envie non plus de me fader encore et toujours les exposés béats de mes concitoyens fortunés, tous persuadés que le milieu de la cité phocéenne se situe entre la rue Jean Mermoz et le boulevard Lord Duveen.

Désolé les gars, le centre-ville, à Marseille, c'est au milieu du cloaque, pas à Saint Giniez.

Tous les naufrages économiques de l'histoire récente de ma ville tournent autour de cette erreur fondamentale d'appréciation de la haute bourgeoisie locale. »

 

Je n'ai plus envie de ce manque d'imagination institutionnalisé, plus envie de palabrer sans fin avec des parents dont la seule idée d'avenir pour leur progéniture se résume à : "Un boulot à la mairie ou au Département". 

 

Je n'ai plus envie d'entendre les mots "Tranquille", "On s'arrange", "Hé, c'est bon, allez, ha…" prononcés paresseusement par des piliers de bistrots.

 

Je n'ai plus envie de ce manque de rigueur élevé en principe de vie.

 

Je n'ai plus envie de l'incivisme, plus envie de la médiocrité comme religion, plus envie du manque d'ambition comme profession de foi.

 

Je n'ai plus envie des discours placebo autour de l'équipe locale de foot en lieu et place d'une vraie réflexion sur la culture populaire.

 

Je n'ai plus envie non plus de me tordre à payer des impôts démesurés et de subir l'insalubrité à longueur de vie.

 

Je n'ai plus envie de m'excuser d'être Marseillais devant chaque nouveau venu croisé, décontenancé par sa découverte de ma ville… Ma ville ! Et pourtant, Marseille… Pourquoi je n'ai plus droit à ma ville ? Merde ! »

 

Et la conclusion de M. Boulesteix pour lequel j’ai un grand respect et qui vient d’être mis en touche par ces « amis » :

 

« La politique locale à Marseille relève aujourd’hui de pratiques inacceptables pour moi. Je pense que cette ville va dans le mur. Elle manque d’investissements, on les fait fuir.

Elle manque de responsables politiques d’envergure, c’est un handicap majeur.

Elle manque de stratégies innovantes, on se complaît dans les images d’Épinal et les attitudes théâtrales.

La lutte contre les inégalités et la pauvreté n’est pas qu’un problème de maillage politique. Elle passe aussi par un changement profond des pratiques politiques qui devrait avoir été initié depuis longtemps.

Cette ville est dominée par l’immobilisme social et économique.

C’est l’une des plus inégalitaires et on y trouve les quartiers les plus pauvres de France, mais aussi les plus riches.

La droite se réjouit de l’abstention qui fait trébucher la gauche, mais l’abstention est avant tout le signe que l’offre politique ne correspond pas à la situation d’abandon d’une grande partie de la population et des quartiers.

Les effets de manche théâtraux des responsables politiques locaux sont pitoyables. Ils ne sont supportables que si, à côté, peuvent se développer d’autres pratiques politiques, ouvertes, participatives, responsables. »

http://boulesteix.blog.lemonde.fr/2014/03/26/bonne-chance-marseille-malgre-tout/#sthash.DH6e1QIR.dpuf

 

VCRM

 

PS d’I3 : Dis donc VCRM, ça ne donne vraiment pas envie d’aller y poser ses godasses, chez … « Gode-hun » !

Serait-ce le « grand-foutoir », par chez toi ?

Merci, en attendant, pour ces témoignages…

Ils confirment ce que je redoutais : La « gôche-soce » a joué la terre-brûlée dans les secteurs où le FN a marqué des points.

Après eux, le déluge, n’est-ce pas !

Partager cet article
Repost0
13 mars 2014 4 13 /03 /mars /2014 05:08

De nos jours…

 

C’est une association sans but lucratif qui peut lever des fonds auprès du public pour financer ses activités.

Je simplifie, parce que dans leur immense légèreté, les élus votent aussi de l’argent des impôts volés aux « pôvres gens heureux » pour compléter ces financements (salaires, loyers, affichettes, meetings, etc.).

 

Un parti politique a donc des comptes à faire certifier par un commissaire aux comptes, à déposer tous les ans comme toutes les associations, à justifier spécialement des dépenses dites de « campagnes » parce qu’elles sont plafonnées par la loi pour quelques élections « majeures ».

On voulait éviter ainsi un travers qu’est le « syndrome américain », où plus il y a de souscripteurs, plus il y a d’argent public, plus les dépenses de « spectacles » peuvent devenir hallucinantes, assurant son élection à celui qui en fait le plus, tellement ils sont « mûrs » du point de vue démocratique…

Pas de ça chez nous.

 

Chez nous, c’est « au plus juste ». Et gare aux tricheurs, il y perdra ses financements publics et frôlera la faillite comme encore récemment.

Gare au voleur qui en profiterait pour s’en mettre plein les poches, même indirectement : On ne dépense pas le denier public inconsidérément sans perdre toute crédibilité de « raison-gardée », peut-être même jusqu’à ses droits de citoyen « normal » et en tout cas respectable.

« J’y-elfe-Coopé », il va apprendre de quoi il retourne…

 

Mais alors, à quoi ça sert de « faire de la politique », d’autant plus à travers un parti politique ?

« Mon pauvre infree ! Tu débarques.

Un parti politique, c’est une PME qui procure des CDD de 5 ou 6 ans à ses membres les plus éminents qui seraient eux-mêmes des SDF-chômeurs sans ça, en échange de leur subordination totale à la ligne et à l’autorité du parti ! »

D’ailleurs, une fois bien subordonnés et adoubés, ces membres participent à l’élaboration de la ligne, en vue de leur réélection et du renouvellement de leur contrat … Mandat !

 

Procurer des CDD à n’importe quel kouillon venu ?

« Ah, il faut qu’il soit parrainé et ait montré son efficacité pour la génération précédente au sein du parti… »

Euh, et les convictions, l’idéologie, dans tout ça ?

« Peu importe. C’est réservé aux cocos, et tu vois où ça les a menés ! »

Cynique, mais pas faux, finalement…

 

« Y’a 36.620 postes à pouvoir le 30 mars prochain et pour 6 ans. Et ils sont 2 % d’électeurs à tenter leur chance dans cette aventure ! Et crois-moi, sans parti derrière, son image, ses programmes, aucune des villes de plus de 1.000 habitants n’échappera à la mainmise d’un parti. »

926.068 candidats enregistrés.

Je ne sais pas encore combien de postes rémunérés.

Mais je suis allé voir un peu comment ils étaient tous « défrayés » ou « indemnisés » pour leurs « bons-soins » apportés à leur environnement local.

 

En principe, chaque collectivité en fixe le montant librement dans les plafonds ci-dessous indiqués.

Toutefois, si une commune est chef-lieu de canton, de département, ou de région, les indemnités des élus peuvent être majorées de 15 %, 20 % ou 25 %.

Si la commune est classée station touristique, les indemnités des élus peuvent être majorées de 50 % desdits plafonds.

 

Pour un Maire, dans une commune et par mois :

De moins de 500 habitants : 646,25 €

De 500 à 999 habitants : 1.178,46 €

De 1.000 à 3.499 habitants : 1.634,63 €

De 3.500 à 9.999 habitants : 2.090,81 €

De 10.000 à 19.999 habitants : 2.470,95 €

De 20.000 à 49.999 habitants : 3.421,32 €

De 50.000 à 99.999 habitants : 4.181,62 €

De plus de 100.000 habitants : 5.512,13 €

Bon, on peut comprendre que pour un job à temps partiel, ils soient si nombreux à se lever tôt le matin pour aller serrer des mains sur les marchés, faire la bise aux dames et coller des affiches une fois tous les 6 ans…

 

Adjoint au maire (par mois) :

Moins de 500 habitants : 250,90 €

De 500 à 999 habitants : 313,62 €

De 1.000 à 3.499 habitants : 627,24 €

De 3.500 à 9.999 habitants : 836,32 €

De 10.000 à 19.999 habitants : 1.045,40 €

De 20.000 à 49.999 habitants : 1.254,48 €

De 50.000 à 99.999 habitants : 1.672,65 €

De 100.000 à 200.000 habitants : 2.508,97 €

De plus de 200.000 habitants : 2.756,07 €

Pour ceux-là, c’est tout juste un pourboire…

 

Pire, un Conseiller municipal, de 0 à 99.999 habitants : 0 € ; de plus de 100.000 habitants : 228,09 €

Les « ceux-ce qui doivent faire leurs preuves » d’esclave consentant à la ligne du parti…

 

Quelques exceptions de la loi « PLM » :

 

Paris, le Maire : 8.650,59 €, les adjoints au maire : 4.855,00 €, les conseillers : 4.807,62 €, les maires d'arrondissement : 4.855,00 €, les adjoints au maire d'arrondissement : 2.159,84 €, les autres : du bénévolat.

Que là encore, je comprends mieux la « lutte des places » que les besoins de trésorerie imposent : Y’en a qui jouent leurs découverts bancaires, dans l’affaire !

Parce qu’il n’y a qu’un maire, aujourd’hui 37 adjoints au maire, 163 Conseillers, 20 maires d’arrondissement et aucun conseiller départemental…

Une particularité parigote.

D’où le nombre de listes dissidentes qui s’explique largement…

 

Je vous passe Lyon et Marseille.

Mais il y a aussi les « Com-com » ou Communauté de communes !

 

Chaque collectivité en fixe le montant librement dans les plafonds suivants (Montants bruts) :

 

Président d’une « Com-com » :

De moins de 500 habitants : 484,69 €

De 500 à 999 habitants : 883,84 €

De 1.000 à 3.499 habitants : 1.225,97 €

De 3.500 à 9.999 habitants : 1.538,11 €

De 10.000 à 19.999 habitants : 1.853,22 €

De 20.000 à 49.999 habitants : 2.565,99 €

De 50.000 à 99.999 habitants : 3.135,83 €

De plus de 100.000 habitants : 4.134,10 €

 

Les Vice-présidents des « Com-com » :

De moins de 500 habitants : 188,17 €

De 500 à 999 habitants : 235,31 €

De 1.000 à 3.499 habitants : 470,24 €

De 3.500 à 9.999 habitants : 627,24 €

De 10.000 à 19.999 habitants : 784,24 €

De 20.000 à 49.999 habitants : 940,10 €

De 50.000 à 99.999 habitants : 1.254,48 €

De 100.000 à 200.000 habitants : 1.881,73 €

De plus de 200.000 habitants : 2.066,86 €

 

Et puis les Communauté d'agglomération et Communauté urbaine !

Président :

Moins de 50.000 habitants : 3.421,32 €

De 50.000 à 99.999 habitants : 4.181,62 €

De plus de 200.000 habitants : 5.512,13 €

 

Les Vice-présidents :

Moins de 50.000 habitants : 1.254,99 €

De 50.000 à 99.999 habitants : 1.672,65 €

De 100.000 199.999 habitants : 2.508,97 €

De plus de 200.000 habitants : 2.756,07 €

 

Vous avez compris les effets de la « décentralisation » et du cumul des mandats ?

Bien vu et merci pour eux.

 

Vous avez également vu pourquoi il me semble indispensable de limiter ces « indemnisations » au strict minimum en les plafonnant à la tranche A de la sécurité sociale : Ça nous évitera d’avoir quelques fats venus jusque-là parce que la soupe est bonne…

 

Mais avec le possible travers d’aller piocher directement dans la caisse ou de s’en mettre plein les fouilles en rétro-commissions sur des marchés bidonnés, comme l’ami « J’y-elfe-Coopé ».

Ceux-là, ils sont chopés, jugés, destitués et interdits de mandat électif.

Peut-être même déchu de leur citoyenneté et des droits y attachés jusqu’à la fin de leurs jours, si on me suit…

Après tout, on a assez de contrôle et de contrôleurs pour les rendre sages… avec le « pognon pas à eux ».

 

D’autant que quelques-uns sont aussi rémunérés par les départements – nous y reviendrons en 2015, par les régions, par un mandat national de député, sénateur, incompatibles avec un salaire de ministre ou de secrétaire d’État, voire par un mandat européen.

Là, on y reviendra dans quelques semaines.

 

Pour réduire un peu les effets de l’ignominie, le tout est quand même plafonné sans atteindre le salaire d’un major du CAC 40, mais celui d’un notaire de province, qui se paye aussi les remboursements de l’achat de son étude, toute sa vie…

Notez qu’aucun n’a vraiment les compétences pour devenir le pédégé d’un major de l’économie, n’est-ce pas…

 

En bref et au passage, avez-vous compris pourquoi il faut absolument limiter à deux mandats publics successifs la carrière de ces personnes-là ?

En précisant que rien n’empêche qu’elles reviennent après un « tiers-temps de pause » (la moitié de la durée de leurs mandats précédents, comme pour les vrais CDD du code du travail), à faire autre chose dans leur vie après deux mandats électifs publics et enrichir leur administration d’origine ou une « boutique du privé » qui paye de l’impôt et de la taxe tous les jours.

Si elles sont compétentes pour se recaser dans le privé sans trop de difficulté (ou à repasser brillamment les concours), elles peuvent être utiles à mon pays (que j’aime tant) à la tête d’une nouvelle entité publique.

Dans le cas contraire, ça fera de la place aux jeunes-pousses …

Et c’est tant mieux.

 

Parce que bien sûr, le but du jeu, c’est de rendre indépendantes des « contraintes financières » ces personnes mis en état de subordination au parti et en place pour « décider » du sort d’autrui et de la façon de dépenser votre pognon piqué par l’impôt.

Ni plus ni moins.

 

On n’en est hélas pas là pour l’heure : Un parti politique, ça sert à procurer du boulot à un « subordonné » assez nul pour ne pas savoir faire autrement, qui va d’ailleurs s’empresser de renvoyer l’ascenseur à plus « subordonné » que lui, dans le cadre étroit de ses prérogatives, naturellement !

Autrement dit, le doigt dans l’engrenage de la corruptive-attitude.

Et après on s’étonne qu’ils ne veulent absolument pas toucher à ces « principes-républicains ».

Moi, pas !

Partager cet article
Repost0
26 février 2014 3 26 /02 /février /2014 05:02

Alors ils se réunissent en « comité »

 

La poule, c’était cette idée surréaliste de taxer le carbone. « Bling-bling » s’y était essayé. Avec l’insuccès reconnu pour ne pas avoir pu passer le cap du Conseil Constitutionnel.

Pour une raison qui m’avait échappé jusque-là.

Pas du point de vue juridique – là j’avais pigé – mais parce que techniquement, échappaient à la taxe les plus gros pollueurs du pays.

 

Ce que je n’avais pas alors compris, c’est qu’on nous raconte partout que la cause du réchauffement de la planète (le truc stupide que même les meilleurs experts réunis au sein du GIEC n’arrivent pas à expliquer comment il se fait-ce qu’elle ne se réchauffe pas plus vite…) est due aux émissions de CO2 de l’activité des hommes dans leur « home » planétaire.

Simple à comprendre : En se dispersant dans l’atmosphère, le CO2 forme un « couvercle » qui par « effet de serre » réchauffe ce qu’il y a en-dessous.

Sauf que…

Le fameux CO2 est un gaz plus lourd que l’atmosphère et qu’il retombe invariablement au sol et dans les océans : Plus de « couvercle à effet de serre » à se mettre sous la dent.

 

Oui mais, justement, quand il est émis en haute altitude, et à température élevée de sortie de réacteur des avions, il met du temps à retomber.

Bien plus que celui de votre chaudière à fioul ou votre voiture à gazole !

Qui n’a ni la même température, ni la même altitude.

Et que justement, les avions étaient exonérés de ladite taxe.

Or, un voyage transatlantique, c’est une tonne de CO2 par passager… pour chaque passager !

Autrement dit la « consommation » annuelle d’un citoyen de pays occidental, d’un seul trait, juste pour aller d’une rive à l’autre d’un océan en quelques heures…

Même que notre « poète » qu’est Hubert Reeves s’est alerté la semaine dépassée dans une chronique de ces « comportements responsables » qui consistent à s’abstenir de prendre l’avion.

Lui, il est pour les échanges d’hommes, de marchandises, d’idées, de débats tous azimuts, nonobstant les déplacements rapides et transcontinentaux.

C’est dire.

 

Et les « sages » du « cons-cons », ils s’étaient souvenus de leurs cours des collèges et en ont tiré les conséquences logiques : Taxe inéquitable qui ne respecte pas assez le principe d’égalité devant la charge de l’impôt.

Donc … censure !

Merci qui ?

Les bouquins d’initiation à la physique des gaz que plus personne ne sait consulter.

 

Seulement voilà, « Bling-bling » s’est fait salement virer et on se tamponne depuis « François III », le « Flanby-à-la-fraise-des-bois » qui se demande encore pourquoi il ne parvient pas à faire la police dans son gouvernement et sa majorité parlementaire avec ses « associés » écolos.

Lui qui ne sait même pas comment il est arrivé là, alors que rien ne l’y avait préparé…

D’ailleurs, comme d’une promesse au sourire de « Miss-Sicile-du-flot-vert » qui n’en peut plus de faire le grand-écart le kul entre deux chaises, un coup dedans, un coup dehors du gouvernement, tendant ses parties charnues au premier volontaire pour la piner lui mettre un shoot à la faire enfin décoller vers un ailleurs radieux, la taxe revient via un « comité pour la fiscalité écologique » !

Mais si ! Ça existe aussi : Il ne suffit pas de croire, il faut savoir.

 

Nous n’avons pas encore abordé le Code des douanes dans notre inventaire des « diverses taxes » qui vous polluent l’existence.

Les imbéciles pensent que les douanes, c’est du ressort des frontières, repoussées depuis quelques temps aux limites politiques de la zone euro.

Mais y’a pas que ça, naturellement : Il y a aussi les taxes qui renchérissent le coût d’un produit à l’intérieur des frontières politiques de notre pays, celui que j’aime tant !

 

Et y est acté le relèvement de la taxe intérieure de consommation par l’introduction d’une composante carbone effectif pour le gaz depuis le 1er janvier. Il sera d’ailleurs définitivement en place dans sa nouvelle composante-carbone en 2016.

Comme pour les « vaches-péteuses », au cas où vous ne sauriez pas que si on met une « taxe au pet des vaches », eh bien elles ne péteront pas moins et elles ne paieront rien du tout pour autant.

C’est vous, quand vous mangerez votre steak, qui paierez l’addition.

Sauf si vous devenez végétariens, naturellement.

Mais d’ici-là, on vous aura inventé une « taxe sur l’herbe » : Il y en a d’ailleurs sur l’eau, le vin et tout le reste, et même l’eau de pluie…

Et que nos « sachants » qui sachent, ils ont fait tourner leurs calculettes pour s’émouvoir des conséquences potentielles sur votre porte-monnaie : Après tout, ils sont payés pour ça par vos impôts !

 

Pour résumer, ce sont 4 milliards d'euros de recettes supplémentaires attendues de la taxe carbone en 2016. Qui serviront à financer pour partie le crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi (Cice).

Tu bosses moins cher, mais à condition de payer plus cher : La logique étatique et interventionniste ubuesque de ce pays que j’aime tant !

Jamais on n’arrivera à être payé plus pour dépenser moins (et financer avec nos épargnes les investissements de nos créations de richesses de demain …. Vous verrez !)

 

Et là, tout d’un coup on s’aperçoit que les ménages vont quand même ressentir le coût de la contribution « climat énergie », arrachée par les écologistes au gouvernement lors de l'adoption de la dernière loi de Finances.

Pas très bon pour gagner des élections des électeurs tondus à vif…

 

Déjà effectif pour le gaz depuis le 1er janvier, le relèvement de la taxe intérieure de consommation (TIC) sur les énergies fossiles (gaz, fioul, essence) par l'introduction d'une composante carbone sera donc définitivement « installé » en 2016.

À cette date, cette mesure devrait faire rentrer 4 milliards d'euros dans les caisses de l'État, dont … 2,6 milliards apportés par les ménages.

Sauf qu’on rappelle que le différentiel est fourni par les entreprises, qui se feront une joie de vous la refacturer… quitte à diminuer les portions pour le même prix, n’est-ce pas !

 

Si on a la vue courte et qu’on s’en cantonne à la facture présentée directement à l’électeur, cette hausse de la TIC entraînerait un surcoût annuel de 98 euros par foyer en 2016 en moyenne, dont 57 euros pour le chauffage et 41 euros pour le transport, selon une estimation provisoire que vient de réaliser le Commissariat général au développement durable (CGDD, encore un « truc » qui existe aussi…) et basée sur les consommations constatées en… 2005.

Et cette première estimation appelle des nuances.

 

Le surcoût sera plus élevé pour les ménages se chauffant au fioul que pour ceux recourant au gaz.

Les ruraux seront plus impactés que les urbains.

D’où l’avantage de vivre à Paris, s’enrichir sans rien faire en étant proprio de son « cruttiu » grâce à la pénurie du foncier organisée par « M’ssieur-l’Maire », parce qu’en plus, on y brûle nos ordures-ménagères qui fait de la vapeur qui nous chauffe en « Chauffage-Urbain » (le CPCU sous les trottoirs) : Pas de gaz, pas de fioul, juste un peu d’électricité-nucléaire pour les pics de chaleur bien confortables…

Le panard, vous-dis-je !

 

Ces chiffres et considérations ont logiquement nourri la réflexion du Comité pour la fiscalité écologique (CFE), qui s'est penché sur les mesures de compensation à mettre en œuvre et tenter de nous monter une nouvelle usine à gaz incompréhensible dans notre dos.

Des trois scénarios qui viennent d'être examinés par l'instance présidée par l'économiste « Chris Deux-Perd-t’huis », le mieux partagé est celui d'une compensation forfaitaire réservée aux ménages situés dans les plus bas déciles en termes de revenus : Ça tombe bien, je suis concerné depuis que je ne déclare plus rien !

Pôvre comme Job, moi le proprio dans les beaux quartiers de la kapitale : De quoi se bidonner un moment, non ?

 

« Cela représenterait de l'ordre de 200 euros par an et par ménage ou encore 17 euros par mois », estime « Katheline Chou-Berre », professeur d'économie à Paris-I.

La préconisation qu'elle a portée devant le CFE se base sur la redistribution auprès de 3 à 4 millions de ménages des 700 millions d'euros de compensation prévus par le gouvernement au titre de la contribution climat énergie !

Hein, vous avouerez que c’est formidable : Je t’en pique 4 milliards, je t’en redonne 700 millions et tout le monde va être content, pensent-ils, les gueux !

 

Un deuxième scénario, visant à introduire d'autres critères, en plus des revenus, pour lutter contre la précarité énergétique, est apparu moins réalisable.

« La précarité énergétique ne concerne que le logement et pas les transports », explique la même, en pointant la complexité d'un tel dispositif.

Comme quoi, elle conserve encore un peu de bon sens.

 

Enfin, le dernier schéma, qui consiste à convertir cette compensation de 700 millions d'euros en aides à la transition énergétique au bénéfice des ménages les plus modestes, lui, apparaît peu pertinent.

« On ne change pas une chaudière avec 200 euros », commente un expert du CFE.

Moi non plus : Elle est collective !

Et mon ballon électrique d’eau chaude en cas de panne, il m’a coûté 1.500 euros (dix « boules » le litre et comme les pannes ont été nombreuses, j’en ai bouffé pour 5 MW/h de courant à l’année)…

Mais ça va mieux depuis qu’un pignouf est venu régler le problème avec son tournevis : 2 ans qu’on l’attendait, celui-là, dans la copro…

 

Quelle que soit la forme de la compensation qu'il retiendra et qui doit être mise en œuvre dans la prochaine loi de Finances, le gouvernement ne fera de toute façon que des mécontents, pronostique-je.

Heureusement, pour l’heure, le projet d'avis soumis au CFE n'a pas recueilli de consensus, le Medef s'étant abstenu, tandis que FO et la CGT ne sont pas prononcées.

Mais ne vous en faites pas, après la reculade sur la « taxe-poids-lourd », les portiques sont toujours en place ai-je pu constater le week-end dernier, taxe qui va revenir jusque dans vos assiettes d’ici peu, il s’agit cette fois de se faire didactique : Un grand moment de pitreries à venir !

J’en rigole déjà…

 

Parce que bon, quand on tond un mouton, si on l’écorche, il se rebiffe : C’est la grande leçon de la révolte des bonnets-rouges !

Alors quand il s’agit de plumer la poule aux œufs d’or, faut faire attention à ce qu’elle ne planque pas ses œufs dans des caches introuvables, tellement elle a la honte de se promener « kul-nu » !

Question idiote : Vous croyez qu’ils vont tenir jusqu’en 2017, à ce régime-là ?

 

Le pire, et ce qui rend encore la chose encore plus drôle, c’est qu’il s’agit une nouvelle fois de projets avortés de la précédente mandature : Désormais, ils manquent d’idées à en avoir de nouvelles.

On respire mieux, hein !

Partager cet article
Repost0
19 février 2014 3 19 /02 /février /2014 05:01

Travail dominical…

 

« Pompé » pour vous, le « considérant » essentiel de la décision du Conseil d’État de suspension du décret :

 

« Considérant, en premier lieu, qu’aux termes de l’article L. 3132-12 du code du travail : « Certains établissements, dont le fonctionnement ou l’ouverture est rendu nécessaire par les contraintes de la production, de l’activité ou les besoins du public, peuvent de droit déroger à la règle du repos dominical en attribuant le repos hebdomadaire par roulement. Un décret en Conseil d’Etat détermine les catégories d’établissements intéressées. » ;

qu’il résulte de ces dispositions que l’existence d’un besoin du public et la nécessité d’y satisfaire peuvent légalement justifier une dérogation au principe du repos dominical ;

que, revêtant un caractère permanent, cette dérogation est subordonnée à l’existence d’un besoin, en principe pérenne, du public qu’elle vise à satisfaire tant qu’un changement dans les circonstances de droit ou de fait ne le remet pas en cause ;

que le décret litigieux a limité au 1er juillet 2015 les effets de la dérogation qu’il institue, sans que le pouvoir réglementaire invoque la perspective de la disparition à cette date d’une telle nécessité ;

qu’il résulte de l’instruction que tant le principe de la dérogation litigieuse que sa borne dans le temps sont justifiés par le souci d’apaiser la situation relative aux établissements de bricolage dans la région Île-de-France marquée par de nombreux conflits sociaux et litiges dans l’attente de l’intervention d’un nouveau régime législatif encadrant le travail dominical ;

qu’un tel motif ne figure pas au nombre de ceux prévus par la loi ;

que, dans ces conditions, le moyen tiré de ce que le décret contesté méconnaît l’article L. 3132-12 du code du travail est propre à créer, en l’état de l’instruction, un doute sérieux quant à sa légalité ».

 

Une petite merveille de dérision.

Parce qu’ainsi le Conseil d’État suspend le décret du 31 décembre 2013 ajoutant les magasins de bricolage à la liste des déjà 154 catégories d’établissements autorisés à ouvrir le dimanche.

Encore un ratage, et merci pour les établissements concernés qui doivent retourner à la case départ cinq semaines après avoir cru à un assouplissement.

 

Derrière ce pataquès, un code du travail dithyrambique, des syndicats assoiffés de sous se régalant des astreintes et dommage-intérêts, des juges capables d’un juridisme tellement tordu qu’on a du mal à comprendre tout de tout, et un gouvernement bien intentionné mais bien trop hésitant, typique des « gens qui ne savent pas dire non », même aux pouliches aux intentions bizarroïdes.

Vous savez, le principe de « la synthèse » : Ne jamais dire non.

Résultat, une histoire de fous.

 

Pour comprendre, il faut se rappeler que ce sont les syndicats qui ont attaqué le décret du 31 décembre 2013, au motif qu’il y avait urgence à ne pas créer une situation irréparablement dommageable pour les salariés, et en argumentant sur la base du doute sérieux portant sur la légalité du décret.

 

Dans la pyramide des règles de droit applicables, tout en haut, le principe du repos hebdomadaire qui a valeur de loi d’ordre publique : On ne peut pas y déroger, personne.

Vous expliquerez ça aux Talibans et à Aqmi qui mitraillent nos « petits-gars » en uniforme.

Mais pas celui du repos dominical.

 

Pas de discussion ici, le principe n’est pas en cause puisqu’il n’est pas question de priver les salariés d’un repos hebdomadaire, mais seulement de prévoir la variabilité du jour de repos.

 

Ensuite, la loi « normale », ordinaire, qui prévoit entre autres des dérogations permanentes au travail le dimanche. L’article 3132-12 dispose que « Certains établissements, dont le fonctionnement ou l’ouverture est rendue nécessaire… par les besoins du public, peuvent de droit déroger à la règle du repos dominical en attribuant le repos hebdomadaire par roulement. Un décret en Conseil d’État détermine les catégories d’établissements intéressées. »

 

Vient ensuite le règlement, le décret, dont l’article R 3132-5 (décret du 7 mars 2008) qui établit la liste des catégories d’établissements autorisés à donner un repos hebdomadaire par roulement.

Il y en a pas moins de 154, et parmi elles figurent l’ameublement (commerce de détail), les débits de tabac, la distribution de carburants et lubrifiants pour automobiles, ou encore le commerce des fleurs naturelles.

 

À la suite des polémiques nées récemment autour de l’ouverture de certains magasins, le gouvernement a mis en place une concertation, demandé un rapport à Paul Bailly en prévision d’une évolution législative globale, et en attendant, ajouté à la liste du décret de 2008 une 155ème catégorie constituée par les magasins de bricolage (qui subissaient honteusement la concurrence déloyale des magasins d’ameublement : Chez Ikéa, il faut des outils pour monter ses meubles soi-même).

Cet ajout est déclaré provisoire et jusqu’au 1er juillet 2015, « dans l’attente du vote d’un nouveau cadre législatif en matière d’exceptions au repos dominical dans les commerces ».

 

Coucou, voici Zorro, le renard-rusé, sous les habits de certains syndicats, spécialisés dans la lutte (rémunératrice, vus les dommages-intérêts très substantiels que différentes juridictions leur ont déjà accordés) contre le travail le dimanche.

Qui introduit une demande au fond auprès du Conseil d’État pour faire annuler le décret, action doublée d’une demande de « référé-suspension », qui permet au Conseil d’État d’ordonner la suspension du décret pour autant qu’il y ait urgence et qu’il existe un « doute sérieux sur la légalité du décret ».

La première demande au fond est toujours pendante, et la seconde a donné lieu à la décision rendue la semaine dernière.

 

Signalons aussi qu’entre temps, un accord entre partenaires sociaux (mais pas les mêmes) est précisément intervenu le 23 janvier dernier sur le travail le dimanche dans le secteur du bricolage, comprenant notamment des contreparties pour les salariés.

 

La décision de référé se fonde essentiellement et en substance sur le fait que la motivation du décret, à savoir l’appréciation des « besoins du public » est douteuse car de tels besoins sont par nature pérennes, et que cette pérennité n’est pas cohérente avec le caractère borné dans le temps de la dérogation…

Décision logique.

 

Et pourtant : Comment a-t-on pu en arriver là ?

 

D’abord, pourquoi l’acharnement montré par les syndicats, alors que les salariés, comme on l’a vu depuis ces derniers mois, sont volontaires et qu’ils expriment en majorité leur colère contre les interdictions de travail le dimanche, travail qui leur rapporte de très substantielles contreparties ?

Rappelons en outre qu’il s’agit d’un travail effectué « par roulement » et donc nullement chaque dimanche.

 

La dérogation en faveur des magasins de bricolage n’est que la 155ème d’une liste dont la légalité n’a jamais été mise en cause, et que, sauf à arrêter le cours de l’Histoire, le bricolage est une activité dominicale au moins aussi digne d’intérêt que la visite à belle-maman avec des roses blanches fraîchement achetées pour lui réparer le volet qui bat contre le mur !

Difficile de comprendre pourquoi tout d’un coup la dérogation portant sur les magasins de bricolage serait la seule à tomber sous les coups de l’excès de pouvoir…

 

Les « besoins du public » sont encore attestés par les sondages, favorables à 80 % à l’ouverture des magasins de bricolage, l’attitude favorable des salariés, l’absence évidente d’urgence à décider.

 

D’autant que le fait que le décret suspendu ait été, comme le veut la loi, pris en Conseil d’État, c’est-à-dire sur son avis préalable, et qu’il est quand même surprenant, pour ne pas dire « audacieux », de voir la section du contentieux déclarer qu’il y a urgence à suspendre un décret qualifié d’emblée comme  « douteux », sans même attendre une décision au fond, lequel décret a été pris sur l’avis favorable de la section sociale du même Conseil d’État !

Une juridiction qui parvient à se prendre les pieds dans son propre tapis de façon aussi flagrante, c’est assez rare pour être noté…

 

Sauf à supposer que le gouvernement ait pris son décret contre l’avis de la section sociale. On aimerait bien savoir, mais c’est impossible : Ce n’est pas publié parce que ce n’est pas communicable en l’état actuel de la législation de 1978 sur l’accès aux documents administratifs et aux données publiques.

Pas plus que les conclusions des rapporteurs publics lors de chaque procédure.

 

D’autant que certains notent la faiblesse extrême de l’argument du juge administratif tirant du caractère provisoire de la dérogation l’inexistence d’un besoin du public, alors que caractère est amplement justifié par l’annonce de la prochaine refonte législative, qui devrait concerner toutes les situations issues du décret de 2008.

Autrement dit, le décret est un outil provisoire pour régler dans l’urgence un besoin qui est quant à lui pérenne.

Évident, finalement trop évident pour que l’on puisse croire à la sincérité, ou tout au moins à la suffisance de l’argument mis en avant par le juge.

 

Ce qui laisse tout le monde perplexe.

Le gouvernement a immédiatement réagi en annonçant un nouveau décret qui ne prêtera pas le flanc à la critique, c’est-à-dire qui ne limitera pas dans le temps la dérogation.

 

Un peu trop simple, tant on peut penser que l’opposition du Conseil d’État ne se borne pas à cet argument de pure forme.

D’autant que de toute façon, le nouveau décret devra lui aussi être soumis comme le précédent à l’avis de la section sociale du Conseil d’État.

Comme la section du contentieux vient de prendre une décision inverse, va y avoir comme des « discutions animées » à la cafétéria.

Ou dans les égouts : Je vous rappelle que les conseillers d’État touche encore une prime d’égout, depuis que l’un d’entre eux (il y a très longtemps déjà), s’est fait mordre par un rat en allant les visiter.

Ils peuvent donc s’y réfugier en toute quiétude pour débattre…

 

Le plus frôle finalement, c’est qu’on n’en a probablement pas fini.

En attendant, ce sont les entreprises et leurs salariés qui, ballottés en tous sens, finissent par attraper la nausée à voir syndicats, gouvernement et juges se renvoyer la balle.

C’est totalement indigne d’une république correctement gérée.

Cet amateurisme est même dommageable pour tout le monde

Et le législateur doit trancher, sans attendre 2015.

 

De plus, ça me conforte encore dans l’idée que quand l’État, le législateur, l’exécutif, le juge, se mêle des « affaires des autres », il n’y a vraiment rien de bon à en espérer.

D’autant que là, il s’agit du « gratin », pas des « petits-chefs »…

Une des raisons de la fuite des « forces-vives » que l’on vide de leur énergie en puérilités diverses et renouvelées.

J’adore ce pays, vous ne savez pas combien : Il s’encourage même et tous les jours vers sa propre perte…

Partager cet article
Repost0
11 février 2014 2 11 /02 /février /2014 05:04

Requêtes n° 374524 et 374554

 

J’ai mis la main (et les yeux) sur cette ordonnance du Conseil d’État saisi en référé annulation contre le décret signé à la va-vite le 27 décembre 2013.

Il s’agit de nos amis les taximen, toujours aimables entre tous et quelles que soient les circonstances, absolument serviables et accueillants, qui après avoir rouspété et manifesté à coups de pierre contre les VTC (Véhicule de Tourisme avec Chauffeur) aux abords de Paris (et même dedans ses frontières administratives), avaient obtenu que les VTC fassent poireauter leur client 15 minutes à encombrer trottoirs et chaussées rien que pour le fun.

Un vrai délire comme … on en fait de plus en plus souvent !

 

On vous avait présenté l’affaire comme d’une « correction » réglementaire et de « remise à niveau » des conditions de concurrence entre les deux corporations.

Je fais court.

 

À ma gôche (bé oui, on peut être « réac’ » à s’opposer jusqu’au sang au « progrès-en-marche » et néanmoins s’appuyer sur la « gôche des humanités » en « socialie-Gauloise »), des meks qui sont 12.500 à bosser jusqu’à pas d’heure, poirotant le plus souvent à glander aux aéroports en attente du chaland, parfois « maraudant » aux têtes de station de taxi en ville, qui font métier de balader les touristes et autres « piégés-à-kon » qui ont loupé le dernier bus…

Vraiment un très dur métier s’il en est.

D’autant que non seulement il faut avoir son permis, mais il faut avoir été « salarié-esclave » pendant deux ans dans une société « ayant pignon sur rue » pour exercer (G7, la compagnie historique des potes et familles de « Mythe-errant », les Taxis-bleus et autres) et acheter ensuite, avec les économies réalisées aux heures de nuit (tarif B ou C), une plaque de licence pour se mettre à son compte.

Quand tu peux en acheter une (environ un an de CA), il te faut payer aussi la redevance mensuelle à la préfecture pour avoir un compteur (environ 1.000 km payés à faire dans le mois, tous les mois), la voiture elle-même (2 à 3 mois de CA), les assurances, l’essence, les visites techniques de la voiture et du chauffeur, et vers la fin du mois, tu commences à bosser pour ta famille…

Un truc qui va mourir (et les recettes de poche fiscales qui vont avec… avec) !

 

À ma droâte (ou ailleurs d’ailleurs), des sociétés qui fonctionnent avec hôtels, congrès, événements, flotte de véhicules et autres « salariés-esclaves » titulaires du permis de conduire, éventuellement dotés de GPS et quelques applications mobiles pour capter le client quand celui-ci se manifeste.

Y’a même des « applis » qui vous font voyager moins cher que par le train sur de longues distances et les « autorités » ne savent plus comment faire pour développer le « co-voiturage » pour soulager les réseaux…

 

En lisant les « attendus » (qui n’en sont pas), j’en ai repéré 4 comme ça : Voxtur, Transcovo, Snapcar et Allocab.

Celles-là sont entrées dans le troisième millénaire à vire allure (là où le chauffeur de taxi ne sait pas faire ou s’y refuse) et vont « au-devant » des besoins dès qu’ils se manifestent … Au « plus proche ».

Alors évidement, faire tourner le moteur à vide 15 minutes, c’est un coup à aggraver la signature carbone au kilomètre parcouru !

 

Au milieu (et en arbitre), la puissance publique.

Dans le tas, y’en a qui se souviennent encore du boxon créé par « D’jack-@talus », l’ex gourou qui mange à tous les râteliers et son fameux rapport sur la « croâssance » (cf. proposition 211).

Et comme d’un rappel, encore hier, une belle opération « escargot » sur les accès sud de la « kapitale », histoire d’en rajouter.

Oui, parce que les accès nord, faut pas non plus rigoler, c’est tous les jours que c’est bloqué, manif ou non : On n’aurait pas vu la différence !

 

Bon, la puissance publique, tournant le dos à la « croâssance » depuis bien des années, elle a pondu un décret entre Noël et le jour de l’an qui apaise les colères…

Juste un article de décret antérieur modifiant le mode de prise en charge du client par les VTC.

Les fameux « 15 minutes », le délai moyen entre deux prises en charge par un « taxi-réglo ».

Boum, recours en annulation, même pas 15 jours plus tard, le 10 janvier 2014.

Je vous passe les détails de la procédure et des échanges de mémoires qui vont jusqu’au 4 février de la même année au-delà de l’audience de la veille…

 

C’est là qu’on découvre avec une certaine stupeur que les « taximen », ils sont à peine 12.500 à Paris & Banlieue, mais alors ils ont des organisations en pagaille qui viennent à la curée annoncée :

L’Union nationale des industries du taxi, la Fédération française des taxis de province, la Fédération nationale du taxi, la Fédération nationale des taxis indépendants, la Fédération des taxis indépendants parisiens, la Fédération nationale des artisans du taxi, le groupement Gescop, l’Union de défense des taxis parisiens, la société Slota, et le syndicat Sud qui concluant toutes et à l’unisson « aux mêmes fins et aux mêmes moyens que le ministre de l’intérieur » dans un bel effort de concertation-préalable…

C’est dire si le ministre fait l’unanimité derrière lui.

Et tout ce petit-monde de se réunir en audience publique le 3 février, pour entendre dire les arguties des uns et des autres.

 

Je vous passe les détails sur la liberté du commerce, la sauvegarde des emplois, la légalité de l’organisation du monopole des taxis, etc., mais j’en garde une :

« 7. Considérant que l’administration soutient (…) que les dispositions du décret contesté ont pour double objet, d’une part de mieux distinguer l’activité des voitures de tourisme avec chauffeur de celle des taxis (…), et d’autre part de contribuer à la fluidité de la circulation dans les grandes villes et notamment à Paris ; »

Mais oui, vous avez bien lu !

 

Grâce aux 12.500 taxis, qu’est-ce que la circulation est devenue fluide !

Sans eux, toutes les villes seraient congestionnées à mort.

Logique, n’est-ce pas.

 

Rappelons aussi que les VTC n’ont pas accès aux couloirs réservés aux bus.

Trois points de retrait de permis et une amende de 90 euros…

Surtout à contre-sens !

 

Pour situer le problème « physique », il faut vous dire que Paris c’est environ 4.497 km de voirie qui s’étalent entre les bâtiments et dans les deux sens.

Que la RATP y fait rouler son parc de 4.522 bus (au 1er avril 2013).

Mais pas seulement à Paris intra-muros : Elle exploite 353 lignes sur 3.861 km de réseau desservant environ (oui, « environ », parce que le dernier qui savait le nombre exact, il est mort et depuis plus personne ne sait) 12.000 arrêts physiques.

Vous comptez bien : Si tous les bus roulent en même temps, c’est un véhicule pour 2,67 arrêts et c’est un bus tous les 853 mètres (dans les deux sens de la circulation).

Autrement dit, la flotte n’est affectée qu’à hauteur de 44 % à Paris, le reste déborde…

Donc 1.991 autobus. Et on peut logiquement reprendre cette proportion pour les taxis…

12.500 x 44 % = 5.500 taxis « intra-muros ».

 

On continue ?

Sur les 4.497 km de voirie, les bus roulent sur environ 1.700 km à Paris intra-muros (soit 37 % des voies, 1 sur 2,64 en km) et … seulement 371 km de couloirs réservés !

21,8 % du réseau, 1 km sur 4,58…

Rien que ça pour « désengorger » toute la circulation.

De quoi en rire, n’est-ce pas !

 

D’autant qu’il faut tout de suite rajouter qu’un couloir de bus, également réservé aux taxis (sans ça mon neurone n’aurait pas été chauffé à blanc en lisant les arguties du ministre), c’est minimum un tiers de la surface de circulation, voire trop souvent, plus de la moitié de l’espace laissé aux autres véhicules (voitures, camionnettes, camions, engins de travaux, etc…)

Autrement dit, là où on pouvait rouler (calmement) à 3 de front, on ne roule plus que sur une file !

L’équivalent de 742 km à forte circulation « privatisés » par la RATP (et les 12.500 taxis) à leur usage exclusif.

Fabuleux !

Et vous voulez que « ça roule mieux » à Paris ?

 

Alors réfléchissez encore un seconde : Il y a environ 2 millions de véhicules qui circulent à Paris tous les jours sur 4.497 km moins 371 km de voies réservées, de rues et boulevards. 485 par km. Notez au passage, que même s’il y avait partout « double sens » dans nos rues, il faudrait des bagnoles pas plus grande que 4,12 m pour être à « touche-touche », si elles devaient rouler toutes en même temps…

Et que donc et par conséquent 20,2 par km… pour les seuls taxis et bus dans leurs voies réservées !

Rapport ? 1 pour 24 !

Y’en auraient qui sont plus égaux que d’autres, me semble-t-il.

 

Si encore ils roulaient plus vite et mieux, mais pas du tout…

À s’arrêter tous les 800 mètres (en fait environ 400 m à Paris pour des lignes à double sens), les bus, et donc les taxis coincés derrière, s’arrêtent toutes les minutes pendant 20 à 30 secondes.

90 secondes pour faire 400 mètres, c’est 16 km/h grand maximum.

Or, la moyenne générale constatée de la vitesse des déplacements, c’est 17 km/h d’après la mairie, périphériques compris…

Bé oui, il y a des feux tricolores à franchir par dizaines de milliers !

 

En bref, les sages du Conseil d’État, dans un grand moment de lucidité ont rejeté l’argutie et sans en rire :

« ORDONNE : (…) Article 3 : L’exécution du décret n° 2013-1251 du 27 décembre 2013 relatif à la réservation préalable des voitures de tourisme avec chauffeur est suspendue. »

 

Eux, ils ont aussi lu le rapport commandé par « Bling-bling » à son époque de gloire (on y croyait encore) qui stipulait la libération de l’activité des taximen et l’augmentation de leur nombre… qu’ils ont refusé.

Et vous vous souvenez, d’après le « gourou », si une seule des mesures n’étaient pas appliquée, c’en était fini des espoirs de « croâssance » pour tout le pays.

De tout façon, avec ou sans décret, la « libération » est enfin en marche.

Mais que de délires pour en arriver-là !

 

Parce que le côté sublime, c’est quand même ce « coup à trois bandes ».

Le « Chef », celui qui ne sait pas dire non à quiconque, même pas aux minettes qui le violent, il te fait pondre un décret débile par un ministre qui passe pour un « encore plus … », histoire de contenter une minorité d’emmerdeurs « d’encagagueurs », à charge pour les juges de dire qu’il s’agit d’une konnerie pour un retour à la case « départ » (et sans toucher 20.000 balles comme au Monopoly).

Ce beau pays que j’aime tant, si vous saviez !

Partager cet article
Repost0
3 février 2014 1 03 /02 /février /2014 05:04

Dément…

 

Pour la première fois de son histoire, l’Assemblée nationale dévoile sur son site Internet le détail de l’utilisation de la réserve parlementaire en 2013.

Communes et associations diverses se partagent le gâteau : Un inventaire à la Prévert !

Cliquez ici pour accéder au document.

Allez-y, c’est rigolo comme tout.

 

On sait désormais quel député finance quoi et pour quel montant.

« C’est inédit sous la Vème République », se félicite « Cloclo Barre-to-alone » dans un communiqué, lui qui, à peine élu au « Perchoir », avait promis la transparence et une répartition plus juste desdites « dotations »…

 

Finis ou presque les énormes écarts entre députés, répartis selon des critères obscurs.

Les règles sont désormais à peu près claires : 130.000 euros par député, quelle que soit sa couleur politique.

Certains parlementaires continuent toutefois à être « plus égaux » que d’autres, puisque les membres du bureau de l’Assemblée nationale disposent d’une réserve de 140.000 euros, les vice-présidents, les questeurs, les présidents de groupe, les présidents de commission disposent, eux, de 260.000 euros et « le chef », président de l’Assemblée nationale, de 520.000 euros.

Y’a pas de raison, hein ?

Ils ont plus de boulot et de responsabilités, donc on leur pique plus de temps pour gérer plus de demandes, donc … avec plus de sous : Cherchez la logique !

 

Petit rappel : Il ne s’agit pas de sommes remises en mains propres à chaque député qui s’en servirait comme bon lui semblerait, mais de subventions d’État, dûment tracées, et votées en loi de finances.

Les députés proposent, dans la limite qui leur est fixée, de les verser à telle ou telle commune, fondation ou association.

Traditionnellement, comme la réserve passe donc par la commission des finances, son président et son rapporteur général s’attribuaient une belle part du gâteau.

Et c’est encore un peu le cas, mais dans une moindre mesure que par le passé puisque « Gilou Carré » (UMP) a disposé de 786.500 euros et le rapporteur général « Cri-cri Équerre » (PS), de 270.000 euros.

Bé oui, on a dit « plus égaux »…

 

Bon, globalement, les députés utilisent leur réserve pour financer des projets dans leur circonscription, dans leur commune pour les maires.

Ainsi, « Hugues-êtes Bellissimo », député-maire de Saint-Paul à la Réunion, accorde ses 130.000 euros, soit 100 %, de l'enveloppe à sa commune.

Les voisines qui tirent la langue dans sa circonscription feront la gueule, elle s’en contre-cogne le coquillard !

« Gilou Carré » (UMP) a fléché 500.000 euros sur les 786.500 de sa réserve, vers sa ville du Perreux-sur-Marne.

Même motif même punition pour les électeurs d’à-coté.

« Noël Sa-Mère » (groupe Écolo), 77.000 euros pour Bègles et la beauté de ses paysages verdoyants. Lui, il en garde pour sa garde-rapprochée…

« Christos Sire-Hugues » (PS), 110.000 € pour la réfection du cloître de la cathédrale Saint Vincent de Chalon-sur-Saône, dont il est maire.

L’archiprêtre local fait des homélies encourageantes depuis lors : C’est bon pour le moral !

« Cloclo Barre-to-alone », le chef au perchoir, permet à son ancien fief du Pré-Saint-Gervais de récupérer 200.000 euros pour la rénovation d’un square.

Mon cher crottoir à canin…

 

Travaux de voirie, crèche, école, équipement informatique… tous les ministères sont sollicités.

La liste est longue et pleine de surprises : Je vous laisse découvrir.

Mais à la lecture du détail de la réserve parlementaire, on se demande bien comment feraient les communes, en particulier les plus modestes, pour financer des investissements « urgents » et basiques, tant méritoires, sans ces subventions…, n’est-ce pas…

 

Le document mis en ligne par l’Assemblée permet aussi de distinguer plusieurs catégories de députés :

– Les adeptes du saupoudrage, qui vont arroser tout le tissu associatif de leur fief avec quelques centaines ou quelques milliers d’euros à peine (une centaine de bénéficiaires pour l’UMP « Jean-Luc Vase-Mann »),

– Ceux qui distribuent leur réserve exclusivement aux communes de la circonscription,

– Et ceux qui ciblent quelques bénéficiaires, voire un seul.

 

Ainsi le député-maire de Levallois-Perret, « Pas-trique Bal-qu’a-nie »(UMP), a fait verser 110.000 euros au Levallois Sporting Club, le club sportif de la ville, en difficulté financière.

Il aime bien les « d’jeuns » en culotte courte.

Sa mairie n’avait pas les moyens, tellement il gère bien son problème…

 

Certains députés ont en revanche des cibles plus… politiques.

Ainsi, le président de l’UMP, « J’y-elfe Coopé » et « Gilou Carré » financent, à hauteur de 60.000 euros pour l’un et 10.000 euros pour l’autre, le syndicat étudiant proche de l’UMP, l’UNI.

De mon époque, c’était les fachos d’Assas qui faisaient « service-d’ordre » du candidat « Giskar-A-la-Barre », entourés des « GUDistes-qui-veillent ».

Ne cherchez pas, les « gros-bras » n’ont pas changé de vocation, mais seulement de « client ».

De son côté, « Pasqual Cher-qui » (PS) fait verser 70.000 euros à l'Unef.

De mon temps, c’était un repère de trotskistes… On y a croisé même « Déesse-Khâ » et quelques autres Lambertistes sulfureux…

 

Et puis on apprend (en tout cas « moi-perso ») qu’outre la réserve « classique » qu’utilisent nos députés, il existe aussi une réserve « institutionnelle » dont j’ignorais l’existence, à l’Assemblée nationale et gérée exclusivement par la présidence.

Et là ça décoiffe !

C’est 5,5 millions d’euros qui permettent de financer des fondations, think-tanks et autres « grandes causes » voire, plus curieusement, les grandes institutions ou juridictions de « Gauloisie-fraternelle » qui sont pourtant déjà financées par le budget de l’État.

Mais oui !

 

Ainsi la Cour des comptes et le Conseil d’État reçoivent-elles chacune 250.000 euros pour mieux « câliner » les députés.

Le « défenseur des droits » reçoit 50.000 euros pour ses œuvres sociales non-budgétées…

Le Conseil économique, social et environnemental, également 50.000 euros (à égalité) de son côté pour les petits-fours de ses garden-parties de fraternités de ses fraternelles.

Mais bien sûr, le double, soit 100.000 euros, sont versés par ailleurs aux « Restos du cœur »… qui vous pompent du crédit-d’impôt par ailleurs sur la générosité des « Gaulois » !

Hein les priorités de « l’institutionnel »…

 

Le plus drôle, c’est que SOS Racisme ne reçoit que la moitié, soit 50.000 euros, de ce que les « affamés » perçoivent de leur côté … on se demande bien pourquoi en faire !

Et puis c’est sans oublier les 70.000 euros à destination de l’Association sportive et culturelle de l’Assemblée nationale, grand cause humaniste et humanitaire entre toutes : Les cotisations de ses membres ne suffisent évidemment pas pour s’offrir des places à Roland-Garros au printemps…

 

On pourrait encore en dire des tonnes, mais à noter également ce gag…

Les meks, ils arrivent à se voter une réserve annuelle qui s’élève à 90 millions d’euros sur le dos des « kons-tribuables ».

Normal, on les élit pour ce faire…

Et vous aurez remarqué qu’en 2013, dans un geste de solidarité nationale ébouriffant et quasi-unanime, ils ne se sont n’attribués que 81,6 millions, leur permettant de rendre 8,4 millions d’euros au budget de l’État et participer ainsi glorieusement au redressement des comptes de la Nation-défaillante !

Fabuleux, n’est-ce pas ?

 

À moins qu’ils n’aient pas pu trouver d’autres « bénéficiaires » de la manne-providentielle qui soient capables de « renvoyer l’ascenseur » un jour ou l’autre.

On arrive ainsi au « bout du système » : Plus assez de mains tendues !

Un pays enfin rassasié, apaisé de ses divers motifs de corruption au moins intellectuelle ?

Si c’est le cas, tant mieux…

Partager cet article
Repost0