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Les Ex-Archivés

Amis visiteurs !

Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » !
Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance !
Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite !    
En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle !
Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…
15 octobre 2012 1 15 /10 /octobre /2012 04:01

    

Reculades (suite)…

 

 

 

Je vous avais promis d’y revenir. C’est encore un épisode d’embrouillaminis auquel je n’ai rien compris sur le moment.

 

D’ailleurs, même avec du recul, je ne comprends toujours pas.

 

 

 

Un truc simple : « François III », il nous avait promis de taxer les revenus du capital comme ceux du travail.

 

Personnellement, je me suis aussitôt réjouis d’aligner enfin la fiscalité des gains du « Labor » sur ceux de la « Res », trouvant parfaitement injuste tous ces prélèvements absurdes qui pèsent sur les laborieux du pays.

 

Qu’on compte bien : Non seulement quand on vous verse un « salaire » de misère, il en coûte déjà 145 % du brut en comptant les charges sociales part-patronale, mais en plus vous n’en recevez jamais que 80 %, sur lesquels on vous pompe globalement 10 à 15 % en IR et au moins deux fois plus en TVA.

 

Il ne reste plus grand-chose pour éviter de pleurer.

 

Et même plus la possibilité de faire des heures supplémentaires pour vous refaire…

 

 

 

Alors que quand vous êtes ignoble kapitaliste à verser lesdits salaires, en fait sur les 145 que vous payez aux uns et aux autres, il faut déduire l’IS, disons au taux de 33 %, ce qui ne vous coûte vraiment que 95 et pour le reste, vous faites caisse-collectrice de taxes et impôts récupérées sur vos clients.

 

En admettant que vous fassiez ainsi 100 de bénéfice à distribuer, l’IS coûtant déjà 33 comme ci-dessus indiqué (par hypothèse de droit commun), vous ne distribuez que 66, sur lequel on va vous piquer 10 de CSG & divers, plus un IR au taux de 45 % sur 60 % de 66, soit à peine plus que 11,9.

 

Au total, en ne rien faisant que faire bosser autrui, qui va grailler avec le peu qui lui reste à lui, vous avez droit à un net de 44 sur les 100 de départ, autrement dit 64 % de la même situation que si vous aviez été « salarié-déductible », et c'est sans compter l'ISF qui vient en reprendre un bout…

 

Et sans les droits à pension de réversion pour votre veuve éplorée, naturellement : Un vrai racket en bande organisée.

 

Donc soyons sérieux : Aligner la fiscalité de l’actionnaire sur celle du salarié, normalement, ç’aurait dû être soit un alourdissement de la fiscalité du salarié, soit un allégement de celui d’actionnaire.

 

 

 

Car il faut noter aussi que dans les « prélèvements », à la fois sociaux, fiscaux et « fiscalo-sociaux », certains ouvrent droit à des droits… sociaux, d’autres absolument pas du tout !

 

On voit mal un dividende devenir malade, et l’invalidité d’une action est fort peu probable.

 

Autrement dit, le salarié « achète » des revenus différés, alors que l’actionnaire n’a droit à rien et recherche seulement une rente immédiate et annuelle comme d’un loyer de son patrimoine qui a déjà supporté en amont tous les prélèvements du « Labor » ou des droits de succession/donation avec de l’argent précédemment taxé…

 

Passons : Il en est ainsi depuis des lustres.

 

 

 

Eh bien pas du tout dans l’esprit des mesquins qui conduisent les affaires du pays.

 

Non seulement ils suppriment le prélèvement libératoire (qui rapportait plus à mon Trésor-Publik, sauf exception, que l’application directe du barème progressif : Allez comprendre…), mais en plus ils taxent les plus-values de « toute une vie » de créateur/repreneur d’entreprise à en créer/sauver des dizaines de milliers d’emploi !

 

Bon, les stock-options des patrons de sociétés cotées qui ne sont même pas à eux, les gains des vils spéculateurs en bourse, je n’y vois pas d’inconvénient, naturellement.

 

Mais les forces vives du pays, là franchement, il y a de quoi se faire plumer bêtement comme un… pigeon !

 

Pas tant que ce soit le cas, mais c’est vrai que le principe relève plus du racket-fiscal que d’une « bonne politique » fiscalement-juste.

 

C’est le principe qui choque, pas le calcul.

 

 

 

Parce que le calcul, là encore, je n’ai pas tout compris de la révolte des pigeons.

 

D’abord, on ne reprend pas une affaire à la veille de sa fermeture pour des raisons fiscales : Faut pas dékonner non plus !

 

Pareil, on n’est pas créateur d’entreprise pour le plaisir d’une niche fiscale (la taxation éventuelle au taux proportionnel plutôt qu’au taux progressif) sur des plus-values lointaines et parfaitement aléatoires : Faudrait être fêlé du citron à se faire enfermer s’ils bavaient que cette motivation, les « pigeons ».

 

Je l’ai toujours dit : On fait d’abord des affaires.

 

Ensuite, si on peut se glisser dans une niche fiscale ou sociale, ce serait kon de la louper.

 

D’abord le business, SVP !

 

 

 

Ensuite, parce qu’il existe encore suffisamment de « niches fiscales » pour échapper à tout prélèvement fiscal et/ou sociale quand il s’agit des parts ou des actions d’une société qui ne valait rien et vaut une fortune désormais au point que tout le monde se l’arrache.

 

La plus évidente est de cantonner ses titres sur un PEA.

 

D’accord, il faut que lesdits titres ne représentent pas plus de 10 % d’un portefeuille d’actions diverses de sociétés cotées.

 

À l’ouverture ou pas longtemps après.

 

Ce qui tombe bien : Au démarrage, ils sont nombreux, mais ne valent rien.

 

Et 5 ans après, la plus-value réalisée est exonérée de tout, sauf de la « CSG & divers ».

 

Au bout de 8 ans, on peut même acheter une rente viagère elle-même exonérée de tout, sauf « CSG & divers ».

 

Même pas besoin de réinvestir…

 

Nos pigeons seraient-ils donc aussi nuls qu’on leur confie de faire des affaires ?

 

J’en reste sur le séant.

 

 

 

On peut même faire encore plus compliqué, mais absolument imparable.

 

Je cantonne mes titres à plus-value ultérieure dans une association loi de 1901 ou un fonds de dotation Art. 140 de la LME (même sans rescrit : Pas la peine d’aller se mettre « kul-nu » pour des cacahouètes).

 

À leur prix d’acquisition moyennant quelques avances en comptes-courants.

 

Pas question de distribuer de dividendes, bien naturellement, ce serait perdu pour la Patrie.

 

Au bout du bout, je trouve un acquéreur qui paye le prix qu’il convient pour que je signe ma démission de Président. Et on change le titulaire du fauteuil.

 

Un administrateur d’association ne pouvant être rémunérer, naturellement, il ne saurait être imposable sur le prix de sa démission.

 

C’est tellement sui generis que ce n’est prévu nulle part.

 

Au pire, ce serait analysé comme un gain exonéré pour être « one-shot », même pas une plus-value et même pas un revenu qui reviendrait…

 

Le nouveau titulaire du fauteuil, il cède les parts à sa « boutique » ou poursuit l’épopée à travers l’association, à son choix.

 

S’il désire sortir les titres, naturellement, c’est à valeur historique : Une association n’est pas faite pour gagner de l’argent, à la limite près de l'abus de confiance, mais là, le fisc doit attendre que le juge pénal dise le droit, puisque le pénal tient le civil et tout le reste.

Solution qui n'est d'ailleurs pas gagné : Ou est l'intérêt d'une telle action pour le demandeur ?

 

Et le tour est joué.

 

 

 

J’en conclue donc que les « pigeons » sont très mal, mais alors vraiment très, très mal conseillés par leurs conseilleurs et experts, voire leurs banquiers qui sont plus nuls qu’archinuls.

 

Un désastre !

 

 

 

Tellement mauvais, qu’ils en ont bêtement fait buzz au lieu de lire ce blog (où ils auraient appris plein de choses utiles), à faire plier la « pôvre-fleur-Pèle-rien » qui s’est fendue de quelques interviews expliquant que « deux pistes d'aménagements sont (désormais) à l'étude ».

 

Me font vraiment rigoler, tous ces braillards !

 

Et son cabinet de « sachants » tout aussi nuls de lui faire lire des papiers du style : « Toutes les dispositions » devront être prises « pour que les entreprises qui innovent ne soient pas pénalisées ». Il s’agit « d’ajuster » la fiscalité pour les créateurs d'entreprises.

 

 

 

Après trois jours de fronde de jeunes entrepreneurs « pigeons », rejoints par le patronat qui n’en revient pas de ne pas avoir anticipé, déjà en première ligne contre les autres nouvelles mesures (« niche Coopée », « Carry-back », 5ème acompte d’IS, etc.) reprenant le cheval de la fiscalité des créateurs d'entreprise à son compte, l'Élysée a promis de trouver des solutions.

 

« Puisque nous voulons accroître la compétitivité, nous n'allons pas pénaliser ceux qui prennent des risques », assure jeudi en huit l’hôte à bail précaire de Matignon.

 

Précisant que « si nécessaires, des amendements seront présentés ».

 

Et « Moscou-Veni-Vidi-Vici » de reconnaître pour sa part que « quand des mesures sont mal calibrées, il faut (...) avoir un dialogue et éventuellement une correction ».

 

Le gouvernement pourrait « moduler un peu » le taux à partir duquel les détenteurs de titres qui réinvestissent leur plus-value dans une autre entreprise bénéficient d'un abattement.

 

Dans l'état actuel du projet de loi de Finances, quiconque cède des parts d'une société dont il détient plus de 10 % et qui réinvestit 80 % de sa plus-value dans une nouvelle entreprise est exonéré, à condition d'avoir détenu plus de huit ans ce qu'il cède et de garder plus de cinq ans ce qu'il achète.

 

Huit ans plus 5… Pourquoi pas 13 ou 30 ans.

 

Le coup du PEA est plus rapide et nettement plus efficace, en attendant.

 

 

 

De son côté Bercy réfléchit en outre à « accélérer dans le temps » l'abattement encourageant la détention longue de titres.

 

Bien n’importe quoi, là !

 

Car de son côté, le ministre délégué au Budget, « Cas-z’ou-ak », s'est employé à rassurer rappelant qu'un « jeune qui monte une entreprise » ne serait pas mis à contribution. Selon lui, la question concerne les créateurs de start-up qui ne bénéficient pas de ce régime et estiment que des dispositifs préférentiels « les concernant mériteraient d'être étudiés et mis en œuvre ».

 

Pas fou, il parle au conditionnel, celui réservé à la navigation à vue par temps de brouillard…

 

 

 

« On va les écouter et s'ils nous proposent des choses intelligentes, on s'efforcera de les mettre en œuvre », mais il exclut de revenir sur « l'essentiel » : « Le revenu du capital doit participer à l'effort comme le revenu du travail », promesse de campagne oblige…

 

Du coup, il paraît qu’ils sont déjà un demi-millier (Cf. § 3) à envisager d’aller voir ailleurs si l’herbe y est plus grasse.

 

Vraiment un monde de cinglés !

 

Car dans la foulée et dix jours plus tard, on annonçait que finalement, il n'y aura pas de distinction entre les« créateurs d'entreprise » : 19 % plus 15,5 % pour tout le monde.

 

Comme actuellement : Une belle reculade, droit dans les bottes, un manche à balai dans le kul pour une promesse qui n’aura pas tenu plus d’une saison…

 

C’est dire l’insoutenable légèreté de « François III » !

 

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14 octobre 2012 7 14 /10 /octobre /2012 04:09

Mise à feu de la mèche : La semaine dernière !

 

1 – C'est l'autre bulle. Le pendant de la bulle du crédit. Celle dont on ne parle pas et qui a elle aussi gonflé pendant l'euphorie des années 2004-2007. Il faut dire qu'elle ne saute pas forcément aux yeux si on ne s'intéresse pas de près aux comptes des grands groupes. Dissimulée sous des libellés aussi peu glamour que « survaleurs » ou « actifs incorporels », il s'agit des primes que les entreprises paient sur la valeur comptable des acquisitions qu'elles réalisent. Des sommes qui atteignent des montants considérables. Pour preuve, elles représentent ainsi plus de la moitié des fonds propres de 40 des 91 premiers groupes « Gaulois ». Une proportion qui a considérablement augmenté au milieu des années 2000.

 

La raison de cette inflation est double. D'abord, les acquisitions ont été nombreuses pendant cette période. Ensuite, surpayer était devenu indolore pour les acheteurs grâce aux normes comptables internationales, les fameuses IFRS, qui ont du jour au lendemain supprimé tout amortissement de ces primes. Un véritable pousse-au-crime qui se retourne aujourd'hui contre les groupes qui en ont abusé. Car cette absence d'impact sur les profits saute dès lors que les espoirs mis dans la cible ne sont pas au rendez-vous. Il faut alors passer en perte une partie de la survaleur figurant au bilan.

 

Et c'est précisément ce qui est en train de se passer pour cause de ralentissement économique durable. Résultat, après avoir dû précipitamment réduire leur dette pour cause d'éclatement de la bulle du crédit, les entreprises les plus voraces au milieu des années 2000 doivent aujourd'hui faire face aux effets de la dégradation de la conjoncture. C'est la double peine. Une première vague de dépréciation a eu lieu fin 2011. Au total, ce sont plus de 76 milliards d'euros qui ont alors été passés en pertes par les grandes entreprises européennes. Mais la deuxième vague s'annonce plus haute, si ce n'est pour les comptes 2012, en tout cas pour ceux de 2013, étant donné les prévisions de croissance en Europe. La bulle des survaleurs est en train d'exploser.

À preuve : La Bourse, elle, a déjà tranché, qui impose à certains secteurs comme la finance ou les télécoms des décotes pour tenir compte notamment de l'inévitable impact de ces survaleurs sur les profits.

 

2 – Pinault qui se contracte sur le luxe en amont des mouvements telluriques à venir : Il casse les prix de trois boutiques qui ont multiplié sa fortune après avoir revendu la sienne, de son métier originel que de faire du bois.

À savoir ses actifs dans la grande distribution : Après Castorama (un débouché naturel pour sa menuiserie paternelle et bretonne), puis le Printemps, c’est au tour de la FNAC et de La Redoute, suivi de près par les ruines de la CFAO.

Ne restera dans le groupe que les activités « du luxe ».

Et si ça se passe bien, une trésorerie gigantesque qui fondera sur d’autres « usines à cash ».

Parce qu’il en faut dans les caisses pour mener des raids boursiers.

 

Ce gars-là, il anticipe presque plus vite que la lumière (un peu comme Lucky-Luke qui tire plus vite que son ombre), que c’est assez symptomatique de notre époque pour les deux ou trois années à venir.

J’en frémis d’aise : Nous l’avions prévenu.

 

3 – Troisième indicateur des catastrophes qui vont nous péter à la tronche… : Le marché français de l'immobilier de luxe voit affluer nombre de nouveaux biens dont les riches propriétaires veulent se défaire avant de partir à l'étranger pour échapper au durcissement de la fiscalité en mon pays.

 

« C'est un peu l'affolement général. De 400 à 500 habitations de plus d'un million d'euros sont venues s'ajouter au marché parisien », expliquent les dirigeants de Daniel Féau, un cabinet immobilier spécialisé dans l'immobilier de luxe. Pour le moment, il n'y a pas d'exil massif comme en 1981 après l'élection du premier président « François II » dit aussi « Mythe-errant », estiment pour l’heure les experts du secteur, dont on se rappelle d'ailleurs que Daniel Féau soi-même avait quitté le pays avant la mi-81, pour avoir vendu sa boutique dans la semaine de l'élection dudit Président, et se replier loin de son beauvaisie natal, en Floride : Il ne reste plus qu'un des fils, bientôt à la retraite, à être resté salarié-commissionné....

Ils mettent ça sur le dos de l'alignement, sur le barème de l'impôt sur le revenu, de la taxation de la plus-value enregistrée lors d'une cession d'entreprise qui incitent de jeunes dirigeants de start-up à déménager leur siège social. Ils partent accompagnés de leur famille, commente Didier Bugeon, directeur général d’Equance, société de conseils en gestion de patrimoine.

 

Voilà bien une stupidité : Le régime des plus-values reste le même pour des dirigeants installés en « Gauloisie-fiscale » ou non, dès lors que leurs actifs y sont installés, sauf à déménager le siège social.

En revanche, la remarque selon laquelle avec les nouvelles technologies répandues dans de multiples secteurs, « il est désormais possible de travailler de n'importe quel coin du monde en venant passer une semaine par mois en France », commente Thibault de Saint Vincent, président de Barnes France, principal concurrent de Daniel Féau, est tout-à-fait pertinente.

« Ceux qui partent à l'étranger craignent une prochaine taxation sur les mouvements de capitaux », explique-t-il.

 

Chez Daniel Féau on note que « la typologie des départs a changé ». « Ce ne sont plus de riches inactifs ou des rentiers mais des managers de grandes compagnies internationales, des entrepreneurs et des repreneurs d'entreprises beaucoup plus jeunes qu'auparavant, effrayés par la taxation des plus-values d'actions à 62,21 % en taux marginal », détaille-t-il.

Bref, un mélange de EURONEX et de Start-up…

Si le phénomène de mise en vente de ces biens haut de gamme est contenu, nul ne sait comment il va se développer car il est récent. « Personne, jusqu'à présent, n'avait cru que les plus-values sur les actions seraient autant taxées », souligne-t-on chez Féau.

 

Dans la capitale Gauloise et dans la première couronne de la banlieue ouest, notamment à Neuilly, seules 2.000 ventes par an dépassent le million d'euros.

La province, comme Paris, n'échappe pas à cette tendance. Thibault de Saint Vincent cite l'exemple typique d'un Niçois de 35 ans, propriétaire de deux restaurants et d'une villa, estimés entre 6 et 7 millions d'euros, exilé à Miami pour y vivre et travailler.

Les destinations favorites de ces nouveaux exilés sont surtout Londres, New York et Genève mais aussi le Canada, Israël et Singapour, précise Laurent Demeure, président de Coldwell Banker France.

Bruxelles a, elle, les faveurs des retraités qui ont cédé leurs affaires ou qui veulent effectuer des donations à leurs enfants en étant moins imposés.

 

« L'an prochain, pour aller dîner chez des amis, je ne prendrai plus le taxi mais le Thalys pour Bruxelles ou l'Eurostar pour Londres », plaisante M. Demeure. Il affirme enregistrer actuellement « une demande d'estimation par jour » pour des logements de luxe.

Conséquence : Depuis 2 à 3 mois, le prix des grands appartements parisiens a baissé de 5 %. « Mais aucun effondrement n'est prévu car le marché de l'offre reste parcimonieux », commente-t-on chez Daniel Féau.

Enfin, les biens de plus de 4 millions d'euros ont surtout les faveurs d'acquéreurs étrangers.

« Un bien sur les quais de Seine est en train d'être cédé à un Chinois pour 35 millions d'euros. Une famille du Moyen-Orient vient (elle) d'acquérir, pour 15 millions, un haras près de Deauville » (Calvados), destination huppée à deux heures de Paris, indique-t-on chez Barnes France.

 

La fronde des « pigeons » cache donc la portée la forêt des exils fiscaux.

Parce qu’un haras, ce n’est pas non plus une start-up, que je vous rappelle au passage…

Mais nous reviendrons sur la reculade gouvernementale sur les « pigeons », après celle des « frontaliers ».

 

Bref, « Mélangeons », s’il ne réclame pas très vite la fermeture des frontières, il va finir par devenir chef du gouvernement d’un pays ruiné et déserté : hors cynisme de sa part, je me demande quand il arrivera à ouvrir les yeux…

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13 octobre 2012 6 13 /10 /octobre /2012 04:08

Arrêt du 26 septembre 2012, n° de requête 342.245 : De la transparence fiscale…

 

Un arrêt « tout-mignon-mignon » que je vous reproduis sans payer les droits d’auteur de la Haute juridiction, puisque ses publications sont dans le domaine publik.

 

Dans le temps (mai 2007), je vous avais fait un « petit-délire » de fiscaliste quant aux impôts des personnes.

Personnes physiques nées d’une femme … physique, et personnes « morales », pure fiction juridique bien réelle née du consentement d’associé(s), l’intuitu personæ.

Je vous passe les détails mais, au nom, non pas du principe de « l’autonomie du droit fiscal » qui n’existe pas, mais du principe du « réalisme du droit fiscal », qui existe bien, les personnes morales ont différentes qualités lumineuses.

Certaine sont « opaques », jusqu’au « trou noir » parfois, d’autres sont « translucide », parfois « semi-transparentes », voire totalement « transparentes » et d’autres tellement transparentes qu’elles sont comme les « fantômes », à être là alors qu’elles n’existent pas en réalité…

 

Les « transparentes » sont spécifiquement cantonnées dans l’article 1655 ter du CGI : Un monument !

Qui dispose que : « (…) les sociétés qui ont, en fait, pour unique objet soit la construction ou l'acquisition d'immeubles ou de groupes d'immeubles en vue de leur division par fractions destinées à être attribuées aux associés en propriété ou en jouissance, soit la gestion de ces immeubles ou groupes d'immeubles ainsi divisés, soit la location pour le compte d'un ou plusieurs des membres de la société de tout ou partie des immeubles ou fractions d'immeubles appartenant à chacun de ces membres, sont réputées, quelle que soit leur forme juridique, ne pas avoir de personnalité distincte de celle de leurs membres pour l'application des impôts directs, des droits d'enregistrement, de la taxe de publicité foncière exigible sur les actes qui donnent lieu à la formalité fusionnée en application de l'article 647, ainsi que des taxes assimilées.

Notamment, les associés ou actionnaires sont personnellement soumis à l'impôt sur le revenu ou à l'impôt sur les sociétés, suivant le cas, pour la part des revenus sociaux correspondant à leurs droits dans la société. »

 

Cette dernière disposition étant commune avec les sociétés de l’article 8 du CGI, qui existent du point de vue fiscal, mais l’impôt sur leurs résultats est dû par les associés chacun selon le statut de leur activité : C’est la « semi-transparence ».

C’est globalement le cas de toutes les sociétés civiles, y compris immobilières, qui n’entreraient pas dans le champ d’application de l’article 1655 ter cité ci-dessus, les sociétés dites « d’attribution ».

 

Ces dernières permettent, issu d’un dispositif légal de 1971, à une société de « construction-vente » de faire souscrire aux futurs propriétaires les capitaux nécessaires pour la construction de leur bien immobilier et de transférer le risque financier à ses derniers avant même la pose de la première pierre…

C’est un peu plus compliqué que ça dans la vraie-réalité, mais le promoteur se décharge ainsi d’avoir à financer « un stock » pour achever la construction.

Et à la fin, la société se dissout, son actif pré-réparti est transféré aux titulaires des lots attribués sans avoir à payer une seconde fois les droits de mutation…

Même si j’ai déjà vu de ces sociétés subsister des années et des années après la fin de la construction, comme d’une copropriété, personne n’ayant pensé à la dissoudre…

Si !

 

Le problème abordé dans la circonstance ci-dessous rapportée est assez stupide. On ne savait pas jusque-là si le législateur, dans « sa très grande sagesse » et la loi n° 91-1322 du 30 décembre 1991 de Finances pour 1992 entendait étendre ou non le bénéfice de l’article 1655 ter aux titulaires de parts qui louent ET construisent en même temps.

La loi prévoit bien les deux situations mais en empruntant le vocable « OU ».

« OU » exclusif, comme la logique d’une opération de construction vente semble de dicter jusque-là, ou « OU » inclusif comme étant un dispositif universel, telle est la question.

 

« 1. Considérant que, par leur pourvoi en cassation, M. et Mme B ne contestent pas l'arrêt de la cour administrative d'appel de Bordeaux en tant qu'il a rejeté leurs conclusions relatives aux cotisations supplémentaires de contributions sociales auxquelles ils ont été assujettis à raison d'une plus-value non déclarée au cours de l'année 2001 ; que, par suite, leurs conclusions doivent être regardées comme tendant à l'annulation de l'article 2 de l'arrêt par lequel la cour, après avoir constaté à l'article 1er un non-lieu à statuer à raison d'un dégrèvement prononcé en cours d'instance, a rejeté leurs conclusions tendant à la décharge des cotisations supplémentaires d'impôt sur le revenu qui leur ont été réclamées au titre de la même année à la suite de la remise en cause par l'administration de la réduction d'impôt dont ils avaient bénéficié sur le fondement du a) du 1 de l'article 199 undecies du code général des impôts ;

 

2. Considérant qu'aux termes de l'article 1655 ter du code général des impôts : (… cf. ci-dessus) ;

 

3. Considérant que dès lors qu'une société, dont l'objet doit être apprécié en fait au regard de son activité réelle, n'a aucun autre que ceux des objets mentionnés par ces dispositions, la circonstance qu'elle a plusieurs de ces objets n'est pas de nature à lui faire perdre le bénéfice du régime de la transparence fiscale réservé aux sociétés immobilières de copropriété, si les conditions prévues par l'article 1655 ter pour chaque objet sont satisfaites ;

 

4. Considérant qu'après avoir indiqué que le régime de la transparence fiscale s'applique aux sociétés dont l'objet est conforme aux prévisions de l'article 1655 ter à la condition que cet objet soit exclusif de tout autre, la cour a relevé que la société immobilière Galatée exerçait une double activité de construction et de location d'un immeuble ; que, pour lui refuser le bénéfice de la transparence fiscale, et par conséquent refuser à M. et Mme B, qui s'étaient prévalus de la souscription de parts de cette société, la réduction d'impôt prévue au a) du 1 de l'article 199 undecies du même code, la cour a relevé qu'un tel objet ne correspondait à aucun des objets uniques prévus à l'article 1655 ter du code général des impôts ; qu'en statuant ainsi, elle a commis une erreur de droit faute d'avoir recherché si l'activité de location était réalisée en vertu d'un mandat des associés de sorte qu'elle constituait également une opération compatible avec le régime de la transparence fiscale et qu'en conséquence la double activité de la société s'effectuait dans le respect des conditions posées par l'article 1655 ter, ou si à l'inverse, cette activité de location était pratiquée pour le compte propre de la société, ce qui la privait de ce régime ; que, par suite, et sans qu'il soit besoin d'examiner les autres moyens du pourvoi, M. et Mme B sont fondés à demander, dans la limite de leurs conclusions, l'annulation de l'article 2 de l'arrêt attaqué ;

 

5. Considérant qu'il y a lieu, dans les circonstances de l'espèce, de mettre à la charge de l'État la somme de 3.000 euros à verser à M. et Mme B au titre des dispositions de l'article L. 761-1 du code de justice administrative ;

 

D E C I D E :

Article 1er : L'article 2 de l'arrêt de la cour administrative d'appel de Bordeaux du 25 mars 2010 est annulé en tant qu'il a rejeté les conclusions présentées par M. et Mme B et tendant à la décharge des cotisations supplémentaires d'impôt sur le revenu auxquelles ils ont été assujettis au titre de l'année 2001.

Article 2 : L'affaire est, dans cette mesure, renvoyée à la cour administrative d'appel de Bordeaux.

Article 3 : L'État versera à M. et Mme B. la somme de 3.000 euros au titre des dispositions de l'article L. 761-1 du code de justice administrative.

Article 4 : La présente décision sera notifiée à M. et Mme Patrick B et au ministre de l'économie et des finances. »

 

En bref, outre les salaires et retraites des juges saisis, des greffiers et autres « petites-mains » du ministère de la justice, c’est vous qui assurez le paiement de 3.000 euros aux époux B. parce qu’un petit malin d’inspecteur des impôts, son inspecteur principal, son directeur et jusqu’au service du SLF ne savent pas lire un texte.

 

Mais notez quand même que le Conseil d’État fait dans le rigolo, non sans humour, en « ultra-pétitant ».

Car si il admet que les titulaires de parts d’une « société d’attribution » peuvent construire ET louer en même temps, comme si ils étaient propriétaires de leur lot en faisant jouer totalement le principe de la transparence fiscale de la société posée par la loi, en revanche, il prévient que la location d’un lot « commun » en déshérence par la société elle-même, change le régime fiscal de tous les associés de ladite société.

Elle n’aurait plus été « transparente », mais « semi-transparente » si par hasard la location avait été consentie « nue », et « opaque » donc soumise à l’IS (avec au passage la création fiscale d’un être moral nouveau et son déluge de taxations diverses) si la location avait été « meublée »…

 

Bref, la « leçon de droit » infligée au Service ne manque pas de piquant : Le kon d’inspecteur et sa hiérarchie auraient redressé tout le monde pour un seul qui dékonne, après avoir contrôlé la société, la solution aurait pu être différente !

Imaginez que l’immeuble soit vendu en « Scellier » ou en « Du-flot », un investissement mis en location par tous les acquéreurs avant la dissolution de ladite société (comme je vous rapporte l’avoir déjà croisé ci-avant), on fait comment si les locataires entrent avec des « baux-meublés » ?

 

Bref, je me suis marré un petit-moment en imaginant la tronche des gusses « kon-cernés » par cette hypothèse ;

Que j’en pense que la haute juridiction aurait bien pu trouver une autre astuce pour conserver quand même le principe de la transparence.

À croire que l’appendice « ultra-pétitant », il est rien fait qu’exprès pour que le Service amène un cas à trancher jusqu’au Palais-Royal, histoire de se turlupiner un peu plus le neurone « entre-juristes-fiscalistes »…

 

Nous, on va éviter, hein : L’insécurité fiscale participe à l’insécurité juridique et financière des affaires, bonnes ou mauvaises !

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12 octobre 2012 5 12 /10 /octobre /2012 04:04

Bonne nouvelle pour 2013 :

 

« La consigne des caddies restera fixée à 1 euro dans tous les supermarchés ! »

 

Un jour, un bûcheron était occupé à couper une branche qui s'élevait au-dessus de la rivière. Soudain la hache tomba dans la rivière. L'homme pleurait si amèrement que Dieu lui apparût et lui demanda la raison de son désespoir. Le bûcheron lui expliqua alors que sa hache était tombée dans la rivière. À sa grande surprise il vit Dieu plonger dans la rivière et remonter une hache d'or à la main :

« – Est-ce là ta hache ? », Lui demanda-t-il.

Le bûcheron lui répondit :

« – Non ! »

Aussitôt Dieu retourna dans l'eau et revint cette fois avec une hache en argent :

« – Est-ce là ta hache ? », Lui demanda-t-il à nouveau.

À nouveau le bûcheron lui dit :

« – Non ! ».

À la troisième tentative, Dieu revint avec une hache en fer, et lui demanda à nouveau :

« – Est-ce là ta hache ? »

« – Oui ! », Lui répondit cette fois le bûcheron.

Dieu, touché par l'honnêteté de l'homme, lui donna les trois haches.

Le bûcheron rentra tout heureux à la maison.

Quelques jours plus tard, le bûcheron longeait la rivière en compagnie de son épouse.

Soudain celle-ci tomba à l'eau. Comme l'homme se mit à pleurer, Dieu lui apparût à nouveau et lui demanda la raison de son chagrin.

« – Ma femme est tombée dans la rivière », lui répondit l'homme en sanglotant.

Alors Dieu plongea dans la rivière et réapparut avec Jennifer Lopez dans les bras :

« – Est-ce là ta femme ? », Lui demanda-t-il.

« – Oui ! » hurla l'homme.

Dieu, furieux, fustigea le bûcheron :

« – Tu prends le risque de Me mentir ? Je devrais te damner ! »

Le bûcheron l'implora :

« – S'il te plaît, Dieu, pardonne-moi ! Comment aurais-je dû répondre ? Si j'avais dit, non à Jennifer Lopez, la fois prochaine Tu serais remonté avec Catherine Zeta-Jones. Si, à nouveau, j'avais dit non, Tu serais revenu avec mon épouse et j'aurais dit oui. À ce moment-là, Tu me les aurais données toutes les trois. Mais je suis pauvre et pas du tout en mesure de nourrir trois femmes. Ce n'est que pour cette raison là que j'ai dit « oui » la première fois. »

La morale de cette histoire ?

Finalement, les hommes ne mentent que pour des raisons parfaitement honnêtes et totalement compréhensibles !

 

« Tu dis que tu aimes le poisson et tu lui coupes la tête, tu dis que tu aimes les fleurs et tu leur coupes la queue.

Quand tu me dis que tu m'aimes... Tu me fais peur, tu sais ! »

 

Dans l'armée, pour les uniformes il y a deux tailles : Trop grand et trop petit.

 

« L'autre jour, j'ai failli perdre ma montre. Elle était arrêtée et moi je continuais à marcher. »

 

C'est le grand jour car le fils aîné d'une famille de paysans va à la ville passer les examens pour devenir gendarme.

Il revient tout fier le soir :

« – Papa, Papa j'ai été reçu, je suis gendarme !

– Milmiliardedvindiou faut fêter ça ! On va tuer l'cochon ! Mais qu'est-ce qu'ils t'ont demandé ?

« – Ils m'ont demandé combien faisaient 3 x 7 et j'ai répondu 20.

– Mais cré nom d'une pipe, 3 x 7 ça fait 21 !

– Peut-être papa, mais c'est moi qui étais le plus près du résultat ! »

 

« – Chauffeur, soyez prudent, à chaque virage j'ai peur de tomber dans le ravin !

– Madame n'a qu'à faire comme moi, fermer les yeux ! »

 

C'est un amiral qui, après avoir sillonné 35 ans toutes les mers du globe, vient de prendre sa retraite en achetant pour l'occasion une belle propriété en Sologne dans laquelle il s'adonne sans compter à sa passion : La chasse.

Un jour l'amiral invite un ami à chasser le canard.

Celui-ci tombe en admiration devant le chien de l'amiral, un superbe Labrador appelé « Chef » qui est capable d'aller rechercher les canards au beau milieu d'un étang, qui marque l'arrêt à la perfection et qui sait lever le gibier comme personne.

L'ami est impressionné par les qualités étonnantes du chien.

Aussi, l'année suivante, lorsque l'amiral l'invite à nouveau à la chasse, il s'inquiète de ne plus voir le beau « Chef ».

L'amiral lui répond en grommelant :

« – J'ai dû m'en séparer et en prendre un autre.

– Et pourquoi donc ?

– Il y a quelques mois, un général est venu chasser le faisan avec moi.

Il ne se souvenait plus du nom du chien, et pendant toute une journée, il n'a fait que l'appeler « Colonel ». À la fin de la journée, le chien ne savait plus rien faire d'autre que de rester assis sur son cul à aboyer. »

 

« En Bretagne, c'est facile de savoir si l'été est enfin là : La pluie devient plus chaude. »

 

Un adjudant est au pied d'un arbre où sont embusqués des soldats.

« – Combien êtes-vous là-haut ?

– Trois, mon adjudant !

– Bien, que la moitié descende. »

 

« – Que fait un Bigouden quand on lui donne un coup de pied ?

– Il serre les fesses pour récupérer les lacets. »

 

Encore une vieille blague bretonne :

« – Le mari, il fait quoi déjà ?

– Il travaille à l'Arsenal de Brest.

– Et la femme ?

– Elle ne fait rien non plus. »

 

Retour d’une vieille blague publiée ici même : C’est au moins la troisième ou la quatrième qui fait ainsi le tour de la planète et qui revient un peu modifiée !

Le ministère de l'Intérieur veut savoir qui – des trois organismes qu'il finance pour appréhender les criminels – est le plus efficace.

Il est décidé de procéder à un test grandeur nature.

On lâche donc dans 3 bois différents un lapin.

Charge à chacun de retrouver le lapin en question dans son bois.

Les espions de la DST placent des micros, engagent des lapines bien roulées, soudoient des renards, truffent des carottes et font de l'intox dans les clairières.

Après 3 mois d'enquête, ils concluent :

« L'affaire est close, ce lapin n'a jamais existé ».

Le GIGN arrive, encercle le bois, fait une sommation rapide et mitraille tout, fout le feu au bois, vaporise toute trace de vie.

Tout fiérots et sans s'excuser (alors qu'une certaine presse prétend avoir les photos du lapin les bras en l'air) ils arborent le cadavre carbonisé du lapin et déclarent :

« Mission accomplie ».

La police arrive avec son panier à salade, fait une rafle dans une clairière et se ramène le lendemain matin avec un blaireau bien amoché qui dit :

« Ok, d'accord, je suis un lapin…. Je suis un lapin, je suis un lapin, ok ! »

 

Un médecin recommande à son patient de faire du sport

Celui-ci lui répond : « Ben ! Je fais du sport… je fais « les bars parallèles » ! »

 

Jean-Marc et Jean-Paul, pleins comme des outres sont à l'arrêt de bus cramponnés au poteau.

Le bus arrive, et nos deux compères se hissent péniblement à l'intérieur du véhicule.

À l'intérieur se trouvent trois matelots et un aspirant qui les regardent d'un air amusé.

Jean-Marc s'adresse à son copain avec un air paniqué :

« Hé, Jean-Paul ! Descend vite, on en tient une trop sévère, on s'est planté, on est monté sur un bateau de guerre ! .... »

 

C'est l'ouverture de la chasse. Un lapin dit à l'autre : « Je ne crains rien, j'ai mangé un trèfle à quatre feuilles. »

 

Deux femmes qui discutent :

« – Alors, et votre bébé, comment va-t-il ?

– Eh bien, il marche depuis deux mois ?

– Ho ! Eh bien, il doit être loin à l'heure qu'il est. »

 

Contraception au pays Bigouden (c’était « leur » semaine) :

Ce sont trois Bigoudènes qui parlent de leur contraception.

La première dit :

« – Oh ! Moi je suis moderne : avec la pilule je suis tranquille. »

La seconde réplique :

« – Mon mari m'a payé un stérilet en or ; comme çà quand il vient il sait où est l'argent.

– Et toi Jeanne comment tu fais ? »

– Laissez-moi, je ne vous dirai pas !

– Allons personne ne le saura ; on ne dira presque rien.

– Non, non laissez-moi !

– Allons, allons...

– Bon je vais vous dire... Mon Jean-Marc et moi on fait ça dans la cuisine.

Comme il est un peu petit, il monte sur une boîte de Traou Mad (galettes de Pont-Aven, en fer bien sûr). Et quand je sens que ça vient, je donne un grand coup de pied dans la boîte.

– Et après Jeanne ?

– Ben, après, on mange les gâteaux, tiens... »

 

« – Comment s'est formé le grand canyon ?

– Un car de Bigoudens avait perdu 5 centimes... »

 

« – Quel est la plus grosse hantise d'une chauve-souris ?

– Avoir la chiasse pendant qu'elle dort. »

 

Je vous avais prévenus : NULLES !

 

Bonne fin de semaine quand même…

Vous l’avez bien mérité…

 

I3

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11 octobre 2012 4 11 /10 /octobre /2012 04:06

Une de plus !

 

On avait déjà eu le coup des « pigeons » : Nous y reviendrons parce que ça eu touché au gag l’ubuesque !

Mais il y a eu encore plus rapide que la lumière, tellement que vous n’avez peut-être pas suivi le problème des frontaliers de « Gauloisie/Helvétie » et de leur assurance-maladie, qui a du coup jeté un coup de projecteur prometteur sur le, les régimes helvètes d’assurance-maladie !

Une histoire absolument extraordinaire enterrée aussi vite qu’elle est apparue.

Par la presse, par les medias, par le gouvernement et par toute la tripotée de fonctionnaires le cerveau en ébullition pour faire remonter du pognon dans les caisses.

 

Le frontalier, c’est un comique qui bosse dans un pays et qui dépense son pognon dans un autre.

Pas loin de la frontière, en tout cas à portée de déplacement quotidien, ce qui exclut les destinations exotiques, mais peut concerner un parigot-belge, londonien, suisse, luxembourgeois ou allemand, et réciproquement, tellement avec le TGV on est partout et nulle part dans la même journée.

Bref, on prend le cas de la convention de sécurité sociale avec la Confédération voisine et les résidents de « Gauloisie-magnifique » au sens de l’article 4 du CGI : Je passe les détails pour vous affirmer qu’ils bossent à Genève et qu’ils sont domiciliés jusque chez nous-mêmes…

 

Pour rappel, le régime des frontaliers « Gaulois-Helvète » est particulier. Tout d’abord, un accord entre les deux pays vient à échéance fin mai 2014 et accorde aux frontaliers l’option entre choisir l’affiliation au régime suisse ou à notre régime général à nous-même, patriotique et déficitaire.

D’autre part, s’ils ne choisissent pas le régime suisse (appelé « LAMal » là-bas), ils ont, du fait d’une exemption propre et exceptionnelle de mon généreux pays, encore une seconde option entre notre régime via la CMU, ou une assurance privée.

 

137.000 salariés frontaliers sont concernés. Un beau régiment.

À 84% (c’est quand même un test probant !) ils choisissent la couverture d’assurance privée, le reste se partageant entre la couverture par la CMU et le régime suisse.

 

Tel que calculés par le GTE (Groupement des Transfrontaliers Européens), les cotisations annuelles sont les suivantes pour un couple avec deux enfants et un revenu fiscal de 116.000 euros suivant les différentes options : Assurance privée : 3.911 € !

CMU française : 8.567 € (taux de 8 %) qui oblige à prendre en sus une couverture complémentaire ; « LAMal » suisse : 13.000 €.

Précision étant faite que la loi suisse rend obligatoire l’affiliation à l’une des nombreuses caisses d’assurance maladie qui sont en concurrence, l’assuré ayant la possibilité de changer de caisse sans pénalité.

Ces caisses sont privées, car il n’existe pas de caisse publique d’assurance maladie.

Et « assurance maladie gauloise »… : 14.457 € (au taux de 13,55 %, c’est-à-dire l’addition de la cotisation patronale à 12,8 % et salariale à 0,75 %).

Ce qui n’empêche pas ce régime d’être chaque année en lourd déficit.

Cherchez l’erreur : En quoi les Suisses seraient-ils moins bien soignés, ou moins pris en charge par des assurances privées 3,7 fois moins chères que les « natifs de Gauloisie », expliquez-moi !

Mais au moins, chez nos voisins, il n’y a pas de CSG-CRDS, et pas de déficits récurrents…

Les Suisses eux-mêmes, comme les Allemands ou les Hollandais, rejettent d’ailleurs avec constance toute réforme ayant pour objet l’institution d’une caisse unique publique obligatoire.

Cela ne devrait-il pas nous inciter à en faire autant ?

Passons et « rapaçons » !

 

Dans un premier temps, notre gouvernement voulait faire main-basse sur tout ce pognon et mettre fin à l’option entre assurance privée et assurance publique « Gauloise », étant entendu qu’il désire aussi renégocier l’accord franco-suisse après 2014.

Il attendait 400 millions d’euros de la suppression de l’option entre assurance privée et CMU et étudie aussi l’obligation de s’assurer à l’assurance maladie au taux de 13,55 %.

L’annonce avait été faite de cette réforme qui figurerait dans le prochain PLFSS, mais en définitive il n’en est rien.

Car le gouvernement vient de renoncer à supprimer l’option dont bénéficient les frontaliers « gaulois » travaillant en Suisse, de cotiser pour leur assurance maladie à des régimes privés.

 

C’est qu’entre-temps et un peu plus vite que les « pigeons », le GTE et les organisations de frontaliers concernées sont montées au créneau, mais aussi les élus locaux, gauche et droite confondues.

Ils ont dénoncé une mesure extrêmement coûteuse pour les frontaliers, et décidée sans aucune concertation.

Pensez donc, d’apprendre comme ça que ça coûte 3,7 fois plus cher d’être assuré ici ou à quelques kilomètres de là, vous n’y penser même pas, des fois que ça se sache !

 

Mais la motivation essentielle mise en avant pour la suppression de l’option était simplement la nécessité pour les nationaux « gaulois » de participer au redressement des finances publiques – par des cotisations à un régime dont ils ne perçoivent pas les prestations !

Une argumentation qui n’a naturellement pas entraîné la conviction des frontaliers qui habitent en « Gauloisie » mais font l’effort de se déplacer pour travailler et aussi payer leurs cotisations en Suisse pour tous les régimes hors celui de l’assurance maladie.

Et le gouvernement a lâché prise avant que l’incendie n’embrase tout le pays…

 

Car outre la Suisse, l’Allemagne et les Pays-Bas connaissent aussi des systèmes reposant sur des caisses d’assurance privée en concurrence les unes avec les autres, même si de nombreuses obligations, notamment de péréquation, sont imposées à ces caisses pour éviter les « écrémages » des bons risques.

 

L’argument qui a fait mouche, c’est que de jeter des frontaliers hors du pays, là comme ça en les faisant cotiser ici plutôt qu’ailleurs où ils sont mieux traités pour être des « comme tout le monde », ç’aurait été une catastrophe économique locale, avec chômage, chute des prix de l’immobilier et des recettes locales sur les transactions, la fermeture des « petits-commerces », des équipements collectifs en « déshérence », bref la ruine pour les communes frontalières dont l’économie ne subsiste que grâce à la présence de ces mercenaires qui traversent tous les jours la frontière pour quelques picaillons…

 

Pis que ça, mais nous n’en avons pas eu le temps, il me semble, il me semble seulement, qu’il serait plus judicieux de se poser quelques questions existentialistes quant à nos régimes sociaux…

Ainsi, pourquoi donc en Suisse la population résiste avec constance aux tentatives réitérées de voir imposer un régime reposant sur une caisse publique unique ?

La dernière occurrence est le rejet en 2007 de l’initiative, faisant suite à beaucoup d’autres, appelée « Pour une caisse maladie unique et sociale ».

Cette initiative soutenait qu’une caisse unique « encourage une administration simple, sans rien de superflu », et que le calcul des primes selon les capacités des assurés permettrait une baisse de ces primes.

Tellement « gaguesque » que le Parlement et le Conseil Fédéral ont recommandé le rejet de l’initiative pensant « qu’un système composé d’une pluralité d’assureurs dans l’assurance-maladie sociale présente d’évidents avantages par rapport à une situation de monopole avec une seule caisse-maladie ».

La proposition de financer l’assurance-maladie par des primes calculées en fonction de la capacité économique des assurés reviendrait, selon le Conseil fédéral, « à créer un nouvel impôt ; il rappelle également qu’une telle proposition avait été rejetée largement lors de la votation sur l’initiative-santé deux ans plus tôt. »

L’initiative, déclarée valide en 2005, fut finalement refusée en 2007 par 71 % des votants !

Le fait que la population soit régulièrement appelée à se prononcer sur ce sujet par voie de referendum, ce qui est l’expression la plus parfaite de la démocratie directe, nous montre au moins que d’autres modèles que le nôtre peuvent recueillir un large et incontestable assentiment populaire.

 

Ceci devrait nous faire réfléchir, à l’heure où notre modèle social exsangue cherche son improbable financement. La population suisse ne s’est pas laissée convaincre par l’argument de la « simplicité » d’une administration unique, non plus que par le financement par l’impôt de l’assurance maladie.

Mon pays a pris, depuis « Roro-card » et l’institution de la CSG, dont on augmente sans cesse le taux, le chemin inverse du financement par l’impôt avec le succès que l’on sait.

Il est même maintenant question de faire basculer les cotisations patronales sur cette CSG, et d’atteindre des taux de prélèvements obligatoires sans aucune mesure avec ceux des pays qui nous entourent.

 

Un des moyens de sortir de cette spirale infernale serait peut-être au contraire de redonner un peu de liberté de choix aux assurés en les rendant décisionnaires des sommes qu’ils entendent consacrer à leur couverture d’assurance, sans en faire comme maintenant un pur objet de solidarité nationale où tous cotisent pour une couverture unique, obligatoire et universelle et où l’État, dans ce domaine comme dans tant d’autres, « ne veut voir qu’une seule tête ».

Et pourquoi pas un referendum sur le sujet ?

 

Parce que sur ce coup-là, en 2005 et en 2007, tant en Suisse qu’en Allemagne ou aux Pays-Bas, notre modèle sert surtout de « repoussoir »…

Bref, encore un « cas d’ékole » de ce qu’il ne faut pas faire…

Que je n’allais pas laisser passer l’occasion de vous redire, preuve à l’appui, que nous n’avons décidément que les « z’élites que nous méritons » !

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10 octobre 2012 3 10 /10 /octobre /2012 04:04

En « Gauloisie-anarchique » ? Même pas en rêve !

 

Il y a quantité d’idées-fausses qui se promènent ici et ailleurs et j’entends encore dire des âneries monumentales dans les cénacles de « sachants », surtout de « gôche-de-progrès », relayés par de sombres abrutis qui se la ramènent en toute bonne foi.

C’est dur l’ignorance quand on ignore jusqu’à l’étendue de sa propre ignorance.

 

Chacun aura pu entendre, lire, ou dire que notre beau pays (que j’aime tant et que je partage volontiers tellement il est beau), nous vivons sous la coupe d’un « capitalisme sauvage » abrité derrière les « habits-vertueux » du libéralisme-avancé.

Je rappelle que le « capitalisme » est marxiste dans les pays communistes, nazi en Allemagne dans les années trente, dictatorial dans nombre de pays d’Afrique, démocrate aux USA quand il ne devient pas républicain à la faveur d’élections majeures, à sauver quand il échoue et s’appelle Goldman-Sachs, à laisser crever quand il s’appelle « Lehmann-Brother & Co », travailliste en GB quand il n’est pas conservateur à la faveur d’élections majeures.

Il est de même UMPiste quand « Bling-bling » joue au théoricien, écologiste quand ce sera le moment, et socialiste-utopique quand c’est « François III » qui est à la manœuvre.

Bref, l’étiqueter, c’est une lourde konnerie : Le capitalisme est partout et n’a rien à voir avec le libéralisme.

On en souffre tous et on se fait exploiter à chaque occasion.

 

Alors « libéral », mon pays, c’est vraiment la pire des âneries que véhicule encore des « bien-pensants » qui ne savent même pas trois fois rien en terme d’économie.

Personnellement, je n’en sais pas beaucoup plus, mais si on me dit que le « libéralisme », ça reste encore le marché qui fixe tout seul le prix des choses, je vous en ai déjà parlé comme d’un gros canular la semaine dépassée.

 

Rappelons qu’en juin 1945, une ordonnance avait fait du contrôle des prix et de leur fixation autoritaire la règle, la liberté étant l’exception.

Il a fallu attendre l’ordonnance Balladur du 1er décembre 1986, pour que cesse un régime de prix contrôlés, avec des périodes plus dures (blocage) et d’autres plus souples (hausses limitées).

Depuis, la quasi-totalité des prix industriels est libre, ainsi qu’une grande partie des prix des services, surtout depuis l’ouverture à la concurrence des services publics.

La règle est devenue la liberté, en dépit de très nombreuses exceptions concernant certaines professions fermées.

 

Bien sûr, nous ne sommes pas en 1945 et on n’assiste pas à un blocage général des prix. Mais, pour tordre le cou une fois de plus au « libéralisme-avancée », on prépare l’opinion à l’idée que, seul, le gouvernement, connaît le vrai prix.

Lui seul pourrait les empêcher de monter (d’où les projets concernant les loyers ou le prix de l’essence) ou de baisser (hausse du SMIC), ou d’atteindre un niveau jugé excessif (salaires des patrons du secteur public ou honoraires médicaux).

Mauvais signal envoyé à l’économie : Si les prix sont fixés arbitrairement en fonction de l’humeur du prince, ils ne jouent donc aucun rôle économique.

Or, sans liberté des prix, le marché ne fonctionne plus et les « Gaulois-râleurs » ne cesseront de protester contre des prix jugés tantôt trop bas, tantôt trop élevés.

 

Pas question pour l’instant d’un blocage général, mais constatons qu’avec l’alternance » les alertes deviennent nombreuses. « François III » avait déjà annoncé un blocage provisoire des prix de l’essence ; il n’est pas encore en place, car on découvre que des prix libres peuvent aussi baisser… et que les bloquer empêcherait la baisse.

Les loyers sont dans le collimateur : Il faut empêcher leur hausse « excessive » au moment d’un changement de locataire.

On va les encadrer. Mais déjà certains proposent un blocage général de tous les loyers.

 

Voilà que l’on s’attaque également aux honoraires libres des médecins du secteur II, et l’ordre des médecins lui-même souhaite limiter les dépassements « excessifs » d’honoraires.

À quand le retour généralisé aux seuls tarifs de la Séku ?

 

Comme l’imagination des politiques est sans limite, on va trouver peu à peu d’autres secteurs où « les prix sont trop élevés ».

Au Moyen-âge, on a cru que le calcul du juste prix était si complexe que Dieu seul pouvait le calculer, d’où le recours, avec l’école de Salamanque au XVIème siècle, au prix du marché concurrentiel comme juste prix.

Voici donc que nos politiques se prennent pour Dieu et calculent eux-mêmes le juste prix.

 

Et il n’y a pas que les prix des biens et services qui sont concernée. Le prix des facteurs de production (capital, travail) est également visé par les « Déclinistes-dirigistes ».

Pour le capital financier, il y a longtemps que les banques centrales manipulent le taux d’intérêt et les politiques ont même inventé le prêt à taux zéro.

Pour le travail, le niveau du SMIC est un faux prix du travail, un salaire artificiellement fixé. Non content de donner un coup de pouce au SMIC, le gouvernement a proposé aussi un salaire maximum : On commence par les patrons de groupes publics, en plafonnant le salaire du PDG à vingt fois le salaire le plus faible !

Dans une économie libérale-avancée que serait la nôtre, on a ainsi un prix minimum et un prix maximum du travail !

 

Toutes ces dérives conduisent à créer de « faux prix », qui induisent de mauvaises décisions.

Nos dirigeants, actuels et passés, ne le savent pas, et voient dans le prix une variable électorale, pour se rendre plus populaire.

En fait, les prix sont au cœur du marché ; leur liberté est essentielle, pour qu’ils puissent jouer leur rôle d’information, d’incitation, de régulation.

 

Il faut rappeler que le prix est avant tout un élément d’information sur la situation présente ou future du marché : Il traduit les rapports entre l’offre et la demande. Un prix qui monte envoie un signal : il y a excès de demande ou insuffisance d’offre, donc pénurie potentielle.

Un prix qui baisse, c’est l’inverse : Excès d’offre, insuffisance de demande, donc surproduction potentielle. Voilà pour le signal.

Sans prix libre, avec des prix arbitraires, le signal d’alerte ne fonctionne plus.

 

Mais une information est destinée à quelqu’un : L’entrepreneur est là pour être vigilant et décoder les signaux des marchés ; il constate ici une pénurie, puisque le prix monte et est incité à offrir davantage, puisque les opportunités de profits sont plus fortes. Là le prix baisse, on offre déjà trop, les opportunités diminuent et l’entrepreneur est incité à quitter ce produit ou ce secteur pour aller ailleurs.

C’est exactement ce que fait Pinault : La FNAC et La Redoute ne progressent ; plombant la rentabilité du groupe entier. Qu’est-ce qu’il annonce ?

Qu’il s’en sépare ou mettra en bourse les reliquats de son secteur « grand-distribution » et le cours du groupe remonte.

Même si il revend à perte, nous dit-on…

 

Le consommateur lui aussi réagit au signal de prix. Les uns et les autres comparant les prix relatifs, c'est-à-dire d’un produit par rapport à un autre.

Cette mécanique des prix relatifs est l’élément régulateur du marché ; pas besoin de l’État ici, le marché se régule lui-même.

Une pénurie fait monter le prix, décourage les clients encourage les offreurs et la pénurie disparaît ; et inversement en cas de baisse des prix.

Mais ce n’est pas un « équilibre » qui est atteint, car les goûts, les revenus, les marchés, les produits changent et les prix ne cessent de varier, appelant une adaptation permanente de la production à la consommation (et réciproquement).

En conséquence de quoi, bloquer les prix c’est paralyser l’économie dans un monde changeant.

D’autant que les conséquences du contrôle des prix, de ce gel de l’économie, sont connues : Si le prix est bloqué à un niveau trop bas, les produits disparaissent des étalages ; s’ils sont bloqués à un niveau trop élevé (prix agricoles garantis), c’est la surproduction qui menace !

 

Ainsi, il n’est pas compliqué de comprendre que le salaire minimum crée du chômage : C’est bien payé, mais on ne trouve pas d’emplois.

De même, les manipulations des taux d’intérêt provoquent un gaspillage des ressources financières.

Bloquer le prix des loyers, c’est tuer l’incitation à investir dans l’immobilier locatif et créer, à coup sûr, la pénurie de logements.

Les loyers sont peut-être bas, mais on ne trouve pas à se loger décemment !

 

Restent deux objections :

La première est qu’il y aurait des prix « injustes », trop élevés ou trop faibles. Et qui peut donc en juger ?

Seuls les clients et les entreprises peuvent le dire, à condition que le marché soit libre, ouvert, sans fraude, sans manipulation c'est-à-dire concurrentiel.

Un monopole public et protégé durablement de toute concurrence, fixe nécessairement des prix injustes, comme vous pouvez le constater dans la téléphonie et le « triple-pay » : Free se les fait en or surfant juste en dessous de la barre des prix imposée par des générations de fonctionnaires tellement habituées au confort d’avoir été une industrie d’État !

 

Deuxième objection : L’inflation. Elle est injuste car spoliatrice.

Ici, la hausse des prix est générale, car c’est le prix de la monnaie qui a baissé (trop d’émission).

Cependant, l’inflation transmet une autre mauvaise information : La valse des étiquettes fait que plus personne ne s’y retrouve et que les bases du calcul économique sont faussées.

Voilà pourquoi la « vérité des prix » exige la stabilité de la valeur de la monnaie, tout le monde l’avait compris, même moi : C’est dire !

 

Bloquer les prix pour lutter contre l’inflation ne sert à rien, sauf à accentuer les déséquilibres ; seule une maîtrise de la création monétaire peut empêcher l’inflation : Mais comme ce n’est décidément pas demain la veille, le « capitalisme sauvage », pour survivre, va devenir « décliniste » lui aussi au « pays des libertés » qui n’a jamais eu d’économie libérale.

Avec une création monétaire immodérée (les missions du MES et de la BCE), une concurrence déréglée avec des prix « contrôlés », c’est le désordre à venir assuré : Spoliations, inflation, chômage, subventions/impôts et taxes, si encore le gouvernement parvient à réduire ses déficits, ce qui est loin d’être acquis !

Bref, la ruine en point de mire.

 

Tel est l’avenir que nous préparent les ignorants en se trompant de cible.

Pourtant, il avait dit qu’il n’avait qu’un ennemi.

Il n’a pas compris le « B.A. BA » des bases d’une activité économique : Comment voulez-vous que l’on s’en sorte honnêtement, avec de pareils prérequis-dogmatiques à la « mords-moi-le-nœud », honnêtement ?

L’État ne devrait pas s’occuper d’économie générale, mais juste légiférer sur ce que les acteurs économiques (et de la société civile) lui réclament de légiférer.

Un point c’est tout !

 

C’était une petite mise au point sans frais, pour vous signaler, surligner, l’immense fatuité de tous les dogmes qui nient les réalités.

Quel gâchis, quelle perte de temps et d’énergie, en attendant…

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9 octobre 2012 2 09 /10 /octobre /2012 04:03

C’était prévu comme ça…

 

Oui, mais dans le cadre de la protection des « petits-privilèges » bien compris entre « petits-amis » qui s’adorent, pas une once de révision des « avantages-acquis » chez les journalistes, par exemple…

Les buralistes et les brasseurs de bière, pas de souci, ils votent à droâte.

Pas une once ni d’équité de « solidarité-juste » pour les fans « d’Or-Élie » (j’y reviens), la ministre de la culture, qui sauve l’essentielle des promoteurs et suppôts des « forces de progrès » toujours en avance sur son temps et le … coin des « bonnes affaires ».

Parce qu’ils ne sont pas tous… Kul-turels, mais planquent bien du pognon dont nos usines et les « prolos » qui les font tourner au profit du « Das Groβ Kapital » contre maigres rançons mensuelles, auraient largement besoin…

 

Démocratie de m… ?

Mais non, mais non : Le jeu naturel des « priorités » : Plus de flics, plus de juges, plus de personnels dans nos ékoles de la République, je veux, là où nos « chères-têtes-blondes » vont pouvoir s’enkulturer comme jamais.

Et on y met le paquet comme il se doit…

« La Kul-Ture, c’est ce qui va sauver le pays en dopant son redressement productif », soyez-en certains…

 

Vous savez quoi ? La « Cour des Comtes » avait fait un petit chiffrage, là comme ça, que tout le monde s’ingénie à oublier…

Alors, parce que je suis « ignoble », je vous le résume :

 

1 – Les Sofica ? Coût : 25 millions d'euros/an. Elles ont bénéficié à 6.780 foyers en 2010. Mais elles sont devenues, ces dernières années un peu moins rentables qu’au moment de leur apparition.

En effet, leur régime a été modifié pour favoriser les « petits films » indépendants, moins profitables. Parallèlement, la réduction d'impôt a été réduite à 7.740 euros maximum – elle est passée en 2011 de 48 % à 43 %.

Alors le plafonnement à 10 K€, on en rigole, n’est-ce pas…

En 2011, les Soficas ont collecté quelques … 63 millions d'euros pour la plus grande gloire de notre exception culturelle (que le monde entier nous envie et qu’il vient filmer dans nos beaux paysages et décors d’époque).

Exit du plafonnement prévu à 10 K€/an.

Mais rien pour les « Sofipêche » de nos pêcheurs goinfreurs de taxe-poisson, les quirats et autres inventions du même acabit.

 

2 – Ah oui, les décors authentiques et d’époque…

Ancien dispositif Malraux : Coût : 7 millions d'euros/an ; le nouveau dispositif Malraux : Coût : 4 millions d'euros/an !

Le Malraux, nouveau et refondu en 2008, a bénéficié à 5.600 ménages en 2010.

« La réduction d’impôt Malraux nécessite des niveaux de dépenses qui ne seraient pas compatibles avec le nouveau plafond. Le plafond à 10.000 euros pourrait également avoir un effet d’éviction qui risquerait de nuire au maintien des flux financiers nécessaires au financement des projets », qu’ils disent.

Exit également du dispositif de plafonnement des niches…

 

Attention, il y en a encore 15 autres répertoriées, dont je ne connais pas le sort, puisqu’ils ne se traduisent pas nécessairement par une réduction d’impôt sur le revenu, seul concerné :

 

3 – Le crédit d’impôt pour dépenses de conception de nouveaux produits exposés par les entreprises exerçant les métiers de l’art. Coût : 23 millions d'euros/an pour une élite.

 

4 – La déduction du prix d’acquisition des œuvres originales d’artistes vivants. Coût : 5 millions d'euros/an, pour une autre élite.

 

5 – La franchise de TVA pour les auteurs et les interprètes des œuvres de l’esprit dont le chiffre d’affaires n’excède pas 37.400 euros (plus que les « auto-entrepreneurs »). Coût : 4 millions d'euros/an, pour quelques « artistiqueux » désargentés.

 

6 – L’abattement de 50 % sur le bénéfice imposable des jeunes artistes de la création plastique. Coût : 1 million d'euros/an.

Les « plastiques », pas les cantateurs, ni les pisseurs de lignes, faut pas exagérer non plus…

 

7 – L’exonération des sommes perçues dans le cadre de l’attribution du prix Nobel ou de récompenses internationales équivalentes dans les domaines littéraire, artistique ou scientifique…

Coût : Inconnu. Idem pour les médaillés sportifs…

Je ne suis hélas pas concerné !

Quoique si on invente un prix Nobel de l’ignobilité, peut-être que je partagerai ledit prix avec « l’Ami-râle »…

Mais il y a tellement de candidats politiques dont c’est finalement la profession.

 

8 – L’imposition des salaires ou des bénéfices des écrivains, des artistes et des sportifs selon une moyenne triennale ou quinquennale.

Deux régimes dits des « revenus exceptionnels », de droit commun, mais étendu aux prolifiques de la plume et aux champions de la « gélatine durcie à l’effort » qui se la pètent à répétition. Coût : inconnu.

 

9 – La déduction des charges foncières afférentes aux monuments historiques dont la gestion ne procure pas de revenus.

Une extension du Malraux pour les ceux-ce qui se gardent leurs belles demeures classées, sans jamais les faire visiter à d’autres que leurs copains/co-pines invité(e)s gratis. Coût : 35 millions d'euros/an pour faire de belle fêtes festoyantes aux frais du prolo.

 

10 – L’imputation sur le revenu des déficits fonciers supportés par les propriétaires de monuments historiques classés, inscrits ou assimilés (immeubles bâtis), toujours le même mécanisme par extension. Coût : 24 millions d'euros/an.

 

11 – L’exonération de la taxe forfaitaire sur les bijoux, objets d’art, de collection et d’antiquité lors des cessions réalisées par des non-résidents. Coût : 5 millions d'euros/an.

Pas concerné.

 

12 – L’exonération de la taxe forfaitaire sur les bijoux, objets d’art, de collection et d’antiquité en cas de vente à l'État. Coût : < 0,5 million d'euros /an.

 

13 – L’exonération des monuments historiques classés ou inscrits et des parts de SCI familiales détenant ces biens. Coût : < 0,5 million d'euros/an.

Encore une « extension » du régime dérogatoire originel…

Hein : Faut savoir rester « égal », c’est de l’équité bien sentie !

 

14 – La réduction d’impôt sur le revenu au titre des travaux de conservation ou de restauration d’objets mobiliers classés monuments historiques. Toujours une extension. Coût : < 0,5 million d'euros/an.

D’un côté je réduis, de l’autre je crée des déficits imputables : Un « truc » réservé au « très-riches ».

Même que l’exilé fiscal (ou un autre, je ne me souviens plus), il voulait faire un musée à Boulogne-Billancourt, qu’il a fini par installer sur les bords du Grand Canal à Venise…

Moins d’emmerdements pour un régime fiscal moins intéressant : Un choix éclairé, en somme.

 

15 – L’exonération des mutations à titre gratuit ou onéreux portant sur des œuvres d’art, livres, objets de collection, dont le nouveau propriétaire fait don à l’État. Coût : 0 euro, puisque le mécanisme de la dation en paiement est censé ne rien rapporter dès lors que lesdits-droits auraient été à la charge de l’État…

 

16 – La réduction de l’impôt au titre des sommes consacrées par les entreprises à l’achat d’un trésor national.

Coût : 0 euros… Personne n’exploite ce dispositif particulier de mécénat, tellement il est attractif.

Un Trésor national dans le hall d’entrée, non mais…

Rappelons que cet été, la ministre de la culture avait déjà fait reculer Bercy, qui voulait s'attaquer à la réduction d'impôt liée au mécénat d’entreprise.

Parce qu’il y a d’autres « astuces » dans d’autres domaines avec ledit dispositif.

Et en plus ça peut rapporter gros et pas seulement en terme « d’image ».

 

17 – Et la plus grosse pour finir, l’exonération de l'ISF des objets d’antiquité, d’art ou de collection, des droits de propriété littéraire et artistique et des droits de propriété industrielle pour leur inventeur. Coût : Inconnu.

En revanche, ça fonctionne très, très bien…

 

Bref, un minimum de 133 millions d’euros pour ce qui a pu être chiffré, mais de plusieurs milliards si on inclut l’exonération d’ISF des « objets d’antiquité, d’art ou de collection et des droits de propriété littéraire et artistique et des droits de propriété industrielle pour leur inventeur », là où on fait ch…, caguer les sous-smicards d’auto-entrepreneur en leur piquant 2 à 3 points de cotisations forfaitaires supplémentaires.

 

Il faut dire que ces « gueux-là », ils ne demandaient rien à personne et tentaient de s’en sortir « tout seuls » en créant leur propre emploi.

Et que dans le tas, on constate même que quelques-uns créent aussi l’emploi d’autrui (des cotisations sociales, de la CGS, de la taxe sur les consommations et même de l’IR) quand ils parviennent à se transformer en « plus gros » (EURL/SARL/SAS)…

D’accord, ils ne sont pas très nombreux au bout du bout.

 

« Égalité-Fraternité » que c’est marqué sur tous les frontons d’édifice publik.

Bé comme disait Coluche, « y’en a qui sont plus égaux que d’autres ».

Alors : Démocratie de m… ou non ?  

Démocratie de « gôche-élitiste », ça c’est sûr !

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8 octobre 2012 1 08 /10 /octobre /2012 04:05

Budget de la finance publique 2013…

 

Va falloir qu’on m’explique : Je suis à la recherche des textes devant modifier les règles applicables à mes 1.200 niches fiscales et 400 à 500 de type sociales pour 2013.

Été 2012, j’ai déjà fait une croix dessus : Je n’étais pas là, je n’ai pas suivi.

Je retrouverai ça au fil des mises à jour de mes documentations périodiques, comme tout le monde.

 

On part de l’idée que la loi de finances rectificative de l’été ponctionnait 10 milliards de plus que ce qui avait été voté en décembre 2011, corrigé en mars 2012.

Kon que je suis, je regarde donc le chiffrage donné en septembre, là, il y a quelques jours.

Et on m’explique que les kouillons qui nous gouvernent actuellement, ils se sont plantés de plus d’un milliard dans leurs petits-calculs.

Au point où on en est, je me précipite directement sur les dépenses prévisionnelles.

Et Ô surprise !

 

On m’assène que si elle devait être de 368,2 milliards prévu par « Fifi-le-déchu », elle sera en fait de 369,8…

Admettons…

 

On nous avait dit qu’après le coup du 10 milliards de recettes supplémentaires du mois d’août, qu’on nous en remettrait de nouveaux 20 de plus, kif-kif entreprises/particuliers et que pour faire bon poids, y’aurait 10 milliards d’économie dans le budget 2013.

C’est vrai, ils avaient prévenus que les 10 de dépenses en moins (la réduction du champ d’intervention de l’acteur public) c’était en fait un « maintien ».

Pas un euro de plus, avais-je compris, compte tenu de ci et de ça.

 

Je regarde bêtement confiant et je note 370,9 milliards en 2013, là où « Bling-Bling » n’avait prévu de dépenser que 368,2 milliards en 2012.

Et encore, les « soces », dans un astérisque discret sous un tableau, préviennent qu’ils ne comptent pas 6,5 Md€ de dotation au Mécanisme européen de stabilité, ni 1,6 Md€ dus à la Banque européenne d'investissement.

 

Chez moi, sauf si on a encore changé les mathématiques-arithmétiques basiques-appliquées sans me prévenir, 370,9 + 6,5 + 1,6 – 368,2 = + 10,8 milliards…

Soit à peine plus que 3 % d’aggravation, là où on nous promettait « pas un euro de plus »…

 

Bref, + 10,8 d’un côté et l’annonce de – 10 de l’autre, franchement, soit on me prend pour le roi des kons (et vous avec) soit il faut que eux aussi retournent à l’école primaire suivre les cours de CP !

Parce que 20,8 d’erreur, c’est un écart de 5,6 %, plus que significatif…

C’est franchement mal barré pour « un redressement » si personne ne sait compter dans cette équipe-là !

 

Et comme ils n’ont décidément pas peur de mourir de ridicule, ils te nous expliquent savamment que (dixit) : « La stabilisation en valeur des dépenses de l’État (hors dette et pensions) nécessite, pour être atteint, un effort important d’économies.

En effet, sans économie, la dépense de l’État sur ce périmètre évoluerait de près de 10 milliards d’euros dont 1 milliard d’euro au titre du financement des priorités du Gouvernement.

Le reste de la progression de la dépense, soit 9 milliards d’euros, correspond à une évolution spontanée de la dépense. Il s’agit en particulier :

– De l’impact de l’inflation, notamment sur le coût des prestations à caractère social (aides personnalisées au logement, allocation adulte handicapé, allocation de solidarité, revenu de solidarité active) ou sur les dispositifs de réduction du coût du travail (compensations des exonérations sectorielles de cotisations sociales, contrats aidés) ;

– De l’évolution des besoins de paiement sur des programmes d’investissement et notamment la loi de programmation militaire ;

– De l’augmentation mécanique de la masse salariale (glissement vieillesse technicité, montée en puissance de l’impact des mesures catégorielles) ;

– De la croissance de la contribution de la France au budget européen (720 millions d’euros en 2013). »

 

On ne rigole pas : Les économies attendues, elles sont seulement sur des dépenses « putatives », celles, qui prévisibles, n’ont pas encore eu lieu !

Autrement dit, j’économise le vent, le rien, le virtuel …

Marrant comme concept, ça.

« J’aurai pu dépenser 10 milliards de plus, eh bien je ne vais pas le faire ! »

Euh… Dépenser quoi avec quel argent s’il n’existe pas, au juste ?

 

Là, « François III », il me fait immanquablement penser à « Karlita » (l’actrice embauchée par Woody Allen pour quelques prises de vue dans les jardins du musée Rodin) : « Chérie, ce sont les soldes ! J’ai vu un manteau de vison à prix cassé qui était taillé juste pour ma silhouette. Eh bien tu sais quoi, comme tu es au chômage, j’ai pensé à faire des économies en ne l’achetant pas ! »

C’est qui qui dit merci à « Karlita » ?

Toutes les mêmes garces à te rappeler ta situation de castré-social à la première occasion…

Même que « pépère », il s’est épanché à se laisser dire qu’il y retournera en 2017, pendant que deux autres kouillons s’étripent sur la voie publique pour piquer le fauteuil de Kalife à la place du Kalife…

« Pépère », s’il veut continuer à ramoner « Karlita », de toute façon, il n’a pas d’autres solutions que de le lui promettre, même s’il sait de quelle façon il a pu se faire jeter pour ne pas savoir conduire ses promesses électorales et son programme comme il aurait dû : Lui non plus ne sait pas compter ! Il pourrait peut-être apprendre, dans l’intervalle…

Ça nous changerait !

 

Je continue !

Il est dit que : « Au titre du projet de loi de finances pour 2013 et du projet de loi de financement de la sécurité sociale, un effort total d’environ 10 milliards d’euros sur les ménages et d’environ 10 milliards d’euros sur les entreprises est proposé, tout en préservant l’activité et l’emploi (… Un gag ?).

Le PLF 2013 propose 6,2 milliards d’euros de hausse de l’imposition des ménages les plus aisés, et 9,6 milliards d’euros de prélèvements supplémentaires sur les entreprises, dont sont préservées les petites et moyennes entreprises (…). »

On n’est plus sur 10 et 10… ?

« À l’inverse de la politique fiscale suivie par la précédente majorité (la LF est bâtie sur) une réforme profonde de la structure des prélèvements, qui permet de décliner 4 priorités. »

 

Et qu’elles sont-elles ? Le logement, on sait. Mais les autres ?

Bin rétablir la progressivité de l’imposition des personnes, par exemple.

« La progressivité de l’impôt sur le revenu sera rétablie par la création d’une nouvelle tranche à 45 % au-delà de 150.000 euros par part, par la baisse du plafond du quotient familial à 2.000 euros, par un encadrement strict des niches fiscales, plafonnées à 10.000 euros (dont on sait ce qu’il en devient : Une passoire, une fois de plus). Par la soumission au barème progressif des revenus du capital (intérêts, dividendes et plus-values de cessions de titres), dorénavant imposés comme les revenus du travail (là encore, il ne s’agit pas d’une égalité de traitement, mais tout simplement d’une double imposition). Par la majoration de la décote à l’entrée du barème à 480 euros, ce qui permettra de préserver 7,4 millions de ménages de la hausse de l’impôt qu’ils auraient subie du fait de la non-indexation du barème. »

Exit la taxe à 75 % sur les revenus de plus d’un million ?

 

Mais vous aurez noté que sur 33 millions de foyers fiscaux, 17 ne payaient déjà pas d’impôt sur le revenu, et 7,4 entrent dans le champ de la décote, c’est-à-dire, moins de 480 €/an !

« L’ensemble de ces réformes dégage un rendement net de 3,5 milliards d’euros.

En 2013, compte-tenu des réformes proposées, l’imposition au titre des revenus de 2012 sera diminuée ou inchangée pour 89 % des ménages.

8,5 millions de foyers fiscaux bénéficieront d’un allégement d’impôt tandis que le prélèvement augmentera pour 4,1 millions de foyers fiscaux.

L’impôt total versé par le 1 % des ménages les plus aisés augmentera de plus de 2,8 milliards d’euros, soit près de 80 % du rendement total de la réforme. »

Sidérant !

 

Pas tant pour les 1 % qui vont supporter 80 % des augmentations (de 10 milliards annoncés là ou de 6,9 annoncés ici, là je ne sais plus) qui ne font que 2,8 milliards in fine (je n’ai pas suivi la logique de la calculette… vous m’expliquerez un autre jour.)

Mais on nous annonce par la bande le gel du barème, la diminution du plafond des effets du quotient familial et que tout ça donne 89 % de ménages aussi bien ou mieux traités qu’avant (33 x 0,89 = 29,4 ; 29,4 – 17 – 7,4 = 4,9 millions qui vont « aller mieux ») et 4,1 millions qui vont aller pire.

Et ça se veut rétablir la progressivité de l’impôt sur le revenu ?

Mais il devient pathétiquement et parfaitement inéquitable si plus des deux tiers ne le payent désormais plus ou de façon symbolique…

 

« Les détenteurs des plus hauts revenus et patrimoines sont appelés à un effort de solidarité exemplaire, représentant 1,2 milliards d’euros à travers une contribution exceptionnelle de solidarité, portant à 75 % l’imposition des revenus d’activité des personnes dont les revenus d’activité 2012 et 2013 sont supérieurs à 1 million d’euros (ouf : Du boulot pour les expatriés ; mais ça redevient un plafond, pas un impôt de plus comme « Il » nous l’avait promis ! Je vois déjà « Mélangeons » monter au sommet de son cocotier…, bien berné qu’il est.) à travers la réforme de l’ISF qui permettra de moderniser cet impôt tout en revenant sur sa baisse décidée en 2011.

Pour que tous participent effectivement à l’effort, la politique de lutte contre la fraude et l’évasion fiscales fait l’objet d’une attention particulière. Avant même qu’un ensemble de mesures législatives ne soit proposé dans le prochain collectif budgétaire, cette priorité a été réaffirmée et a notamment conduit à la mise en place immédiate d’un comité de veille stratégique associant les administrations concernées. »

Qu’ils en attendent déjà un milliard supplémentaire de recettes sorties du chapeau de la gamine…

Ce serait vraiment historique, à croire que jusque-là, les Services glandaient superbement…

Ils vont enfin bosser « pour de vrai ».

 

Par ailleurs, 6 milliards d’euros (et non pas dix) sont attendus de « la limitation de la part des charges financières nettes que les grandes entreprises peuvent déduire de leur impôt et de la suppression de la subvention fiscale des opérations sur titres de participation bénéficiant de la « niche Copé ».

Ces deux mesures permettront de réduire de 30 % l’écart de taux implicite d’imposition entre les PME et les grandes entreprises. »

 

Mais « des mesures complémentaires également ciblées sur les plus grandes entreprises sont proposées pour 2,8 milliards d’euros ». Comme la réforme des modalités de calcul du 5ème acompte des grandes entreprises pour rapprocher le paiement de l’impôt de la réalisation des résultats courants (qui n’est jamais qu’une mesure d’avance de trésorerie). La limitation de la possibilité d’imputer les reports déficitaires sur les résultats imposables afin que les grandes entreprises ne puissent plus réduire de plus de 50 % leur bénéfice imposable grâce à ces reports, la Contribution spécifique des entreprises d’assurance « qui ont bénéficié d’un traitement fiscal excessivement avantageux en 2011 ».

Pourquoi pas ? On trouvera bien moyen de passer à travers les gouttes…

 

Quant aux TPE et PME innovantes, elles bénéficieront de l’ouverture du Crédit impôt recherche aux dépenses d’innovation.

Elles ne l’avaient pas « avant » ?

Merde, moi qui ai fait faire de « bonnes affaires » à quelques clients passés avec ce dispositif…

 

Mais vous savez quoi de ce qui me donne chaud au neurone ?

En lisant cette présentation de la LF 2013, ce n’est pas tant que ceux-là comme les autres « trichent avec les mots » (c’est du Patricia Kaas)…

C’est que je me suis soudain rendu compte combien les « Gaulois-natifs-résidents » ce sont appauvris depuis 2007 (sous le règne de « Bling-bling »).

Non seulement les mesures d’urgence de l’été ne donnent pas les recettes escomptées, mais en plus, la situation de la plupart est telle que même un gouvernement aux abois budgétaires, n’ose pas piquer le pain de la bouche de la très grande majorité.

C’est assez stupéfiant, finalement.

Y’a vraiment « comme un malaise ».

 

Notez donc que ce budget est promis à l’échec, ça ne fait pas un pli et qu’il faudra le corriger dès mars 2013 en retirant l’échelle sur laquelle le peintre badigeonne encore au plafond les enluminures des « hauteurs stratosphériques » gouvernementales qui font trompe-l’œil et attrape-gogos.

Parce que bon, le pognon, on vous le pique en cotisations sociales ou en prélèvements à la source déguisés sous des appellations fallacieuses, ou autre taxes indirectes qui ne se voient pas (la bière, le tabac et j’en passe), c’est sûr.

 

Mais c’est que finalement, payer de l’IR, c’est devenu un signe extérieur de richesse, comme d’une certaine aristocratie républicaine : Là, ça m’en bouche un coin, d’autant que c’est un gouvernement de « Gôche », dit « soce-y'a-liste-et-de-progrès » qui te nous assène cette vérité qui m’avait échappée jusque-là…

C’est dire si ça bouillonne, « Chaud, très chaud au neurone ! »

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7 octobre 2012 7 07 /10 /octobre /2012 04:08

Le dimanche,

 

Ce blog n’est pas lu avec la même intensité que les autres jours de la semaine. Pas bien grave : Je m’en remettrai et lui aussi.

De toute façon, même moi, je n’y viens pas : Je n’ai pas de connexion internet phagocytée par « ma nichée » qui « geeke » du matin au soir et rouspète déjà assez que « ça lag »…

Même en « tas de boue à roulette », elle est encore capable de « geeker » pendant des heures, depuis la prise de l’allume-cigare de la banquette-arrière !

Donc on en reste, au moins provisoirement aux délires que nous servent les rubriques « faits divers » de la semaine.

 

1 – J’ai retenu pour vous un « trip époustouflant » à Ajacciu (Corsica-Bella-Tchi-tchi).

Vous imaginez quatre « locaux », la vingtaine, un peu bronzés et désœuvrés dans une barre de « H-elle-aime » locale.

Comme ils n’ont aucun « black » à tabasser comme à Grenoble, ils picolent de la Piètra (une bière brassée au sud de Bastia avec un arrière-goût de châtaigne qui fait la fortune du site) en quantité et se fumottent un peu « d’herbe » enroulée dans les rideaux.

Y’en a un qui, à un moment donné, se prend pour un oiseau.

Il saute sur la rambarde du balcon et sous les yeux de ses copains hilares, s’envole…

Histoire authentique !

 

Huit étages plus bas, sa chute est amortie par un platane et il finit « écrabouillé » sur le capot d’une voiture en stationnement.

Et comme il est complétement défoncé, il se relève et marche en direction du hall d’entrée de l’immeuble, à une centaine de mètres de là, pour remettre ça, tour J des Salines !

 

Les pompiers finissent par se pointer pour le ramasser : Il s’en tire avec quelques fractures et ses trois potes sont placés en garde à vue, samedi matin.

Pour être finalement relâchés dans la journée de dimanche dernier.

Comique, non ?

 

2 – Toujours à Ajacciu (Corsica-Bella-Tchi-tchi), mardi dernier on signalait « une fumée dans le cockpit ».

Un charter d’« Air-Corsica » s’envole vers 13 heures avec à son bord l’équipage « normal » et 180 pèlerins partant pour un pèlerinage du rosaire à Lourdes.

Quelques minutes après, une fumée est signalée dans le cockpit.

 

Ça, c’est un « truc » à foutre une peur bleue à n’importe quel pilote.

Du temps où je « faisais l’armée », j’ai comme ça vu débarquer à l’infirmerie de la base, pour les prises de sang urgentes, un pilote de chasse hagard qui venait de s’éjecter de son F1 pour la même raison.

Faut vous dire qu’un pilote de chasse, il arrête sa carrière après la seconde éjection : La troisième, il pourrait s’en casser la colonne vertébrale, tellement l’accélération reste violente.

Et payer des rentes d’invalidité toute une vie à un mek de même pas trente ans pas foutu de ramener son avion, le budget de la Nation n’en a pas les moyens : Donc, on l’interdit de vol sur chasseur ! Il se recase soit dans les bureaux, soit comme pilote d’hélico ou de gros-kul.

Ou décampe pour de bon…

En l’occurrence le F1 abandonné a volé une bonne demi-heure sans son pilote, à petite allure et environ 600 mètres d’altitude, en décrivant un large cercle au-dessus de nos têtes.

Largement le temps d’armer une tourelle de 20 mm pour le faire tomber. Comme nos soldats d’élite n’étaient pas très doués à ce jeu-là et qu’il n’était pas question d’user de missile (des questions de budgets, imagine-je), le mirage a pu repasser trois fois au-dessus de la batterie avant d’aller s’écraser au loin, faute de carburant…

 

Mais autour de « l’aéroport Napoléon », comme un A 320 n’est pas équipé de siège éjectable pour ses pilotes, l'avion a dû faire aussitôt demi-tour et ramener les ouailles sur le plancher des vaches … sans encombre.

Le CODIS est alerté. Chaque minute compte dans la précipitation dans des moments pareils.

Les pompiers se positionnent aussitôt en alerte sur le tarmac pour traiter l'incident. L'équipage se place pour encadrer les voyageurs.

Et en définitive, les secouristes n'auront pas sorti la grosse artillerie pour traiter le moindre début d’incendie. Les passagers ont été évacués dans la foulée, tandis que l'avion rejoignait la maintenance pour de plus amples constatations techniques.

La cause de la fumée n'a pas, pour l'heure, pu être déterminée.

    

Mais, la foi déplaçant les montagnes et les avions, c'est un autre appareil de la même compagnie qui est venu de Bastia pour acheminer les croyants à la grotte sacrée.

 

Notez que la même mésaventure est arrivée quelques heures plus tard à un pilote de Super-étendard, qui s’est vu obligé d’atterrir en urgence sur le même aéroport.

Sans dégât non plus : C’est quand même plus facile que sur le pont du CDG !

 

 

3 – Il y a eu mieux, mais c’était aux USA :

Deux soldats, ainsi qu'un troisième homme, buvaient abondamment de l'alcool en regardant un match de foot à la télé.

Le leur, de foot, l’américain !

 

À un moment donné, l’un d’entre eux est pris d’un hoquet irrépressible.

Vous connaissez sûrement quelques recettes pour arrêter ces contractions désopilantes du diaphragme.

Boire un verre à l’envers, retenir sa respiration ou se faire faire peur, par exemple.

Bé le 26 septembre dernier, le soldat sort son arme pour faire peur à l’autre.

Rien de moins.

Et comme le hoquet n’a pas cessé, il a carrément tiré au visage.

Bien lui en a pris, puisque le hoquet a définitivement cessé, la victime, âgée de 22 ans, ayant été déclarée morte durant son transport en ambulance.

Le tireur, quant à lui, âgé de 27 ans, a été bêtement inculpé pour homicide.

Allez donc rendre service, après ce coup-là…

 

4 – Pas très loin de là, dans l’Oregon tout de même, pas au Texas, Terry Gartner va nourrir ses bêtes de son côté.

Et il n’en n'est jamais revenu. Selon les autorités, ce fermier s'est fait manger par ses porcs !

Quand les islamistes nous disent que c’est un animal impur, je ne suis pas loin de me convertir.

 

La police n'a retrouvé que son dentier et des restes de quelques membres mais tout le reste du corps a été ingéré par les animaux.

Ceux qui ont vu « Snatch » ou « Deadwood » le savent bien : Le porc, un animal omnivore de 350 kilos, est un moyen « old school » parfois employé par des criminels pour se débarrasser d'un macchabée encombrant.

C’est moins polluant que la chaux-vive et au moins c’est écologiste pour justifier d’un recyclage bienvenu, style « Soleil-Vert » !

 

Pour l'instant, la police privilégie toutefois la thèse de l'accident. Les premières analyses n'ont pas permis de déterminer si le fermier a été attaqué par ses bêtes ou s'il a été victime, par exemple, d'une crise cardiaque.

Mais son frère affirme aussi que Terry Gartner avait accidentellement marché sur un porcelet récemment, et la mère avait fait preuve d'un comportement particulièrement violent à son égard.

Dans un premier temps, le fermier avait décidé d'envoyer la truie à l'abattoir, avant de changer d'avis…

 

Bref, pire que le porc : La truie !

Salope, va !

 

Bonne journée à toutes et tous…

I3

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6 octobre 2012 6 06 /10 /octobre /2012 04:04

Audience publique du mercredi 5 septembre 2012

 

REPUBLIQUE FRANCAISE

AU NOM DU PEUPLE FRANCAIS

 

LA COUR DE CASSATION, TROISIÈME CHAMBRE CIVILE, a rendu l'arrêt suivant :

 

Sur le moyen unique, ci-après annexé :

 

Attendu qu'ayant relevé que le mur séparant les fonds des parties était mitoyen, que la construction litigieuse, réalisée par les époux X..., consistait non seulement en une surélévation d'une partie de ce mur, mais aussi en un adossement sur celui-ci en sorte que les dispositions de l'article 662 du code civil trouvaient à s'appliquer, que l'expert judiciaire avait indiqué que la solidité et la pérennité du mur séparatif n'étaient pas affectées par la surélévation et que celle-ci ne produisait de l'ombre sur la pelouse, et non sur l'habitation, du fonds des consorts Y...que sur une surface de 12 m² vers 10 heures pour devenir nulle la plus grande partie de la journée et enfin que cette construction ne contrevenait pas aux règles d'urbanisme applicables, la cour d'appel, qui a souverainement retenu que l'existence d'un trouble anormal de voisinage, dans le milieu urbain considéré, n'était pas établie et qui n'était pas tenue de procéder à une recherche que ses constatations rendaient inopérante, a pu en déduire qu'il n'y avait pas lieu d'ordonner la démolition ni d'allouer des dommages-intérêts ;

 

D'où il suit que le moyen n'est pas fondé ;

 

PAR CES MOTIFS :

 

REJETTE le pourvoi ;

 

Condamne les consorts Y...aux dépens ;

 

Vu l'article 700 du code de procédure civile, condamne les consorts Y...à payer aux époux X...la somme de 2.500 euros et rejette la demande des consorts Y...;

 

Ainsi fait et jugé par la Cour de cassation, troisième chambre civile, et prononcé par le président en son audience publique du cinq septembre deux mille douze.

 

De quoi en rire, une fois de plus, vous allez comprendre :

Il est reproché à l'arrêt attaqué d'avoir débouté Mesdames Y...de leur demande de démolition de tout ouvrage, construction ou surélévation appuyée sur un mur mitoyen avec la propriété des époux X...et de leur demande en dommages-intérêts ;

 

Aux motifs que le caractère mitoyen du mur en question ne peut être sérieusement discuté en l'état des pièces produites aux débats, l'expertise judiciaire ayant au surplus relevé que le cadastre le figurait comme de nature mitoyenne.

Le jugement déféré a donc par une juste application des articles 653 et 654 du Code Civil exactement qualifié ledit mur de mitoyen. La nature des travaux réalisés par les intimés, constitue non seulement une surélévation d'une partie dudit mur, mais aussi un adossement sur celui-ci de sorte que, ainsi que le relèvent avec raison les appelantes, l'article 662 du Code Civil est de nature à trouver application.

Mais cette surélévation de 30 centimètres de la partie supérieure du mur a été réalisée sur exhaussement déjà existant, exécuté par un précédent auteur des intimés, Monsieur Z....

L'expert judiciaire indique que la solidité et la pérennité du mur séparatif ne sont pas affectées par la surélévation de 30 centimètres en cause, les micros fissures relevées ne semblant pas consécutives aux travaux des intimés. L'expert judiciaire requis en déduisant que « la hauteur de l'édifice apparaît conforme au PLU conformément à l'article R. UD 10J2. 2 relatif à la hauteur des constructions ».

 

Ces données, exclusives de violations des règles de l'urbanisme applicables, permettent d'exclure la demande de démolition des ouvrages des intimés, le caractère abusif des dits ouvrages n'étant pas démontré.

 

Quant au préjudice invoqué par les appelantes relatif une perte d'ensoleillement, la Cour fait siens les motifs de la décision déférée, ayant écarté l'existence d'un « trouble anormal » de voisinage susceptible de justifier l'indemnisation demandée à hauteur de 20.000 euros par les consorts Y....

L'expertise a fait ressortir que lors de l'accédit du 27 novembre 2006, vers 10 heures, la construction X... produisait de l'ombre sur le fonds des appelantes, sur la pelouse de celles-ci sur 12 m², cette ombre portée diminuant en cours de journée pour être nulle dans la plus grande partie de la journée. L'expert a relevé que cette ombre portée sera plus importante en hiver, le matin, mais que l'habitation Y... ne subit pas de perte d'ensoleillement.

Les appelantes n'apportent pas davantage qu'en première instance d'éléments propres à écarter ces données expertales de sorte que la démonstration d'un trouble anormal de voisinage, dans le milieu urbain considéré, n'est en l'espèce pas établie.

 

Par ailleurs selon l'article 653 du Code Civil, tout mur servant de séparation entre bâtiments jusqu'à l'héberge, ou entre cours et jardins, et même entre enclos dans les champs, est présumé mitoyen, s'il n'y a titre ou marque contraire.

En l'espèce, aucune des parties ne démontre que le mur séparant les fonds comporterait une des marques énumérées par l'article 654 du Code Civil. L'expert précise alors que selon le cadastre, le mur est un mur mitoyen.

Or selon l'article 658 du Code Civil, « tout copropriétaire peut faire exhausser le mur mitoyen ».

Et selon l'article 657, « tout copropriétaire peut faire bâtir contre un mur mitoyen, et y faire placer des poutres ou solives dans toute l'épaisseur du mur, à cinquante-quatre millimètres près, sans préjudice du droit qu'à le voisin de faire réduire à l'ébauchoir la poutre jusqu'à la moitié du mur, dans le cas où il voudrait lui-même asseoir des poutres dans le même lieu, ou y adosser une cheminée ».

L'expert mandaté confirme que le mur qui a été exhaussé de 30 cm par Monsieur X...et sur lequel la nouvelle construction est en partie adossée, peut supporter cet ouvrage.

L'expert relève aussi que la construction est plus haute de quelques centimètres que ce que les plans prévoyaient, mais qu'elle respecte les dispositions du plan local d'urbanisme.

Il sera même observé que précédemment, le garage de Monsieur X... , bien que moins haut, était déjà adossé sur un exhaussement du mur.

Il est incontestable que la construction diminue l'ensoleillement du jardin des demandeurs, au droit de la surface engazonnée.

Mais l'expert judiciaire estime cependant que les inconvénients constatés ne dépassent pas, selon lui, la notion « d'inconvénients normaux » de voisinage au sein d'une grande métropole.

Les demandeurs ne rapportant pas ainsi la preuve de ce que cette appréciation serait erronée, et ne démontrant pas qu'ils subissent des troubles anormaux de voisinage à raison de la construction réalisée ;

 

Mais, selon le principe que le propriétaire d'un fonds ne peut appuyer aucun ouvrage sur un mur mitoyen sans le consentement du propriétaire voisin ; qu'en ayant relevé que la construction des époux X...constituait non seulement une surélévation du mur mitoyen mais aussi un adossement sur celui-ci justifiant l'application de l'article 662 du Code civil tout en ayant rejeté la demande de ceux-ci, sans constater que les consorts Y...avaient autorisé cet adossement, la Cour d'appel n'aurait pas donné de base légale à sa décision au regard de l'article 662 du Code civil.

 

Si un propriétaire ne peut pas appuyer un ouvrage sur un mur mitoyen sans le consentement du propriétaire voisin et qu'il résulte des constatations de l'arrêt que les époux X...ont appuyé un ouvrage sur un mur mitoyen avec la propriété de Mesdames Y...sans consentement de ces derniers, qu'en refusant toute réparation pour la raison inopérante qu'aucun trouble anormal de voisinage n'était caractérisé et aucune règle d'urbanisme violée, tout en constatant une perte d'ensoleillement qui constituait un dommage indemnisable, la Cour d'Appel aurait violé l'article 662 du Code Civil.

 

Je vous jure, des voisins comme ça qui ne se causent que par avocats, huissiers et experts interposés, qui ont le culot de venir enquiquiner des juristes « bac ++ » de la Cour de Cass’, franchement, c’est débile !

 

Mais reconnaissons que cet arrêt, non publié, a le mérite de préciser plusieurs choses :

D’abord que 12 m² de pelouse non-ensoleillée, ce n’est pas un préjudice anormal…

13, on ne sait pas…

Et que font les écologistes de mon pays à laisser ainsi autant de terre en friche ?

 

En revanche, une privation de soleil directement sur le bâtiment voisin, deviendrait « anormal »…

Pour 12 ou 11 m² ?

Ce qui me fait marrer doucettement : Y’en a qui ne savent pas ce qu’est une ville-grande-hauteur…

Dès lors que les recours devant la juridiction administrative contre un permis de construire où une autorisation de surélever sont épuisés, y’a plus rien à en dire !

Curieusement, là on n’en cause pas… Il n’y a donc pas eu de permis délivré par l’autorité municipale ou les services de la préfecture.

 

Restent les solutions de type « Canal habituel » ou « historique » quand une construction gène un point d’ensoleillement ou seulement un « point de vue imprenable » qui fait défaut : C’est radical et les assurances ne couvrent plus le deuxième attentat… et les suivants.

Un « marché » à investir pour mes « cousins-natios », non ?

 

Et puis ça ne règle pas le problème de l’ensoleillement nocturne … pour la pousse des gazons…

Devra-t-on accepter de financer la pelouse sur orbite géostationnaire d’ici peu ?

Que des questions existentialistes absolument insoutenables, finalement…

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