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D'où Erre-Je ?

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  • : La seule question à laquelle personne ne sait répondre reste : la place de l'Etat. Quel est son rôle ultime ? Le reste n'est alors que dérives quotidiennes pour soi-disant, le "bonheur des autres" avec "le pognon des autres". Bonne lecture
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Les Ex-Archivés

Amis visiteurs !

Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » !
Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance !
Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite !    
En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle !
Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…
23 mai 2012 3 23 /05 /mai /2012 04:14

C’était dimanche dernier…

 

Le « siège » était fermé rue Vaugirard, même si on pouvait passer « par derrière » pour aller s’en jeter une du côté de la Mairie locale, elle aussi fermée, sauf « par derrière » aussi : Position recommandée pour les « zen-ku-lait » ?.

Un quartier que j’aime bien finalement, même si je préfère crécher chez les « bourges » qui votaient encore pour le « Cousin Jean » (Tiberi)… Dans le temps.

Désormais, il me s’agira de vire le « soce » du 14ème pour aller refourguer notre maire local, investi par le même siège : « J’y-pet-Le-Coque ».

Le « Cousin Jean », lui, il a déjà abandonné son bureau au palais des Bourbons…

 

En fait il y a deux crèches associatives dans le coin que je connais assez bien, tenues, dans des locaux de la Ville, par une association dont le Président est un bénévole qui fait « chercheur-dans-le-civil » et dans les fossiles du jardin des plantes, et une des deux directrices qui fait « groupies » ex-« soixante-huit-hard » dès qu’il s’agit de faire une manif : Une folle au seuil de la retraite !

Encore une qui bouffe de la subvention municipale en multipliant les personnels…

Sa conception personnelle du « social ».

C’est juste derrière le commissariat, coincé entre celui-ci et le centre des impôts « patrimoine » de « Paris-Rive-Gôche » (qui se le dispute à celui de Saint-Sulpice) où je me suis déjà fait remarquer dans une autre vie en « cassant-salement » des redressements « douloureux » pour quelques clients.

Faut dire aussi qu’ils n’avaient qu’à faire proprement leur boulot.

Y’a vraiment qu’à Saint-hilaire où j’ai finalement drôlement sué pour obtenir les mêmes résultats : Mais rappelons que l’inspectrice, elle avait le béguin pour mes charmes « méditerranéo-slaves-natifs » et me voyait déjà dans son lit à la butiner avec ferveur et voluptueuse sensualité-torride !

Je n’aime pas les rousses « GKPS », qui s’y voient déjà en échange de quelques « faveurs fiscales » : Alors j’en ai sué… pour le même résultat.

 

Et puis la rue de la Convention, à part le super-Casino, j’y ai tellement monté et descendu d’enseignes alimentaires concurrentes dans une autre vie (quand je faisais « esclave-salarié »), que je connais par-cœur.

J’ai même fait les cours du soir à mon second troisième cycle, ou un autre, je ne sais plus (ils appellent ça « Master II » maintenant) dans le lycée en face de « la permanence », la faute à « pas de salle-disponible » ailleurs pour les élites-fiscales du pays !

 

Bref, le maire local et son double ex-ministre, ils ont la triste mine, même s’ils ne sont pas trop inquiets. « Coopé » leur fait des misères sur les investitures parigotes, même si c’est officiellement réglé : Il n’a pas eu recours aux « ciseaux » à radier les cartes, comme avec « Titi-Sol-air » à moins de deux kilomètres de vol d’oiseau à « Boubou-Bille-en-cours ».

Maintenant, ils « négocient » les moyens et les soutiens… L’emploi du temps des caïds !

Le 15ème, c’est une ville grande comme Bordeaux, faut dire…

Et l’ex-ministre des sports ira dans la 13ème circonscription affronter « Gilou-Allée-rack », PRG dans le civil et jusque-là « haut fonctionnaire, administrateur civil hors classe au sein du ministère de la Justice et des libertés », dont personne n’est sûr qu’il n’en fasse qu’une bouchée, pendant que le patron de la « fédé » et néanmoins maire local se frottera à la petite « Capucine » actuellement « attachée parlementaire » m’a-t-elle avouée, même si je ne sais pas de qui…

Une vizir qui veut être calife à la place du calife sans beaucoup de réussite à espérer.

Elle a pour elle un joli sourire de débutante (on lui donne la moitié de son âge) et le soutien sans faille de la directrice de cabinet de « sœur-âne », la numéro deux de l’Hôtel-de-Ville…

Une fille drôlement efficace la « dirlote », de ce que j’ai pu en juger.

Ça sera donc plus facile pour « Goût-Jonc » que pour « l’Amour ».

D’après « mes simulations », le premier est élu au second tour, même sans le renfort des voix qui iront au Modem au premier tour sur la tronche de « Stéph’ (lait)Cossé », en revanche, il faut le renfort des voix Modem qui en pince pour le joli sourire de « Delphine J’y-rare » pour barrer la route à « Allée-rack », ce qui n’a rien d’évident… Il est déjà radical-gôche, le « haut-fonctionnaire » !

Eux n’ont pas les « mêmes » simulations : Elles donnent « Goût-Jonc » gagnant au premier tour et « l’Amour » au second.

Peuvent toujours rêver ! Debout et les yeux ouverts si ça les amuse…

 

Curieusement, si moi je faisais campagne à leur place, ce serait sur uniquement deux points : « Une opposition la plus forte possible ! » (histoire d’envisager une quatrième cohabitation sans le dire et de mettre le boxon au Palais des Bourbons), en continuité avec le fameux « La France Forte » avortée il y a encore peu, et une « ouverture au centre » social et « mou » dans le discours pour éviter une préemption du PS et des radicaux de gauche.

Eux, pas encore ! C’est même un « Ensemble choisissons la France ».

Me font marrer : Pour moi, la « France » elle a choisi les armes à Ponte-Nuovo, il y a plus de deux siècles de ça…

J’entends même qu’il faut encore « faire barrage au front » et ratisser à droâte comme en 2007…

J’ai eu un hoquet remarqué, dois-je vous avouer.

C’est qu’en plus, ça ne représente même pas 5 % des voix, le « front de Marinella-tchi-tchi » dans leur coin !

Oui mais 5 plus 38, « l’Amour » repasse devant « Allée-rack ».

« J’y-effe, tu fais comment pour aller récupérer les 11 % du Modem en 8 jours, s’te-plaît ? »

Même « Bling-bling », il n’a pas pu en 15 jours !

« C’est pas pareil ! »

Ah oui, c’est sûr, ça… 11 + 38 = 49, loin devant…

 

La treizième circonscription, c’est le sud du 15ème arrondissement, le quartier vertical du « beau-grenelle », les HLM en bord de périphérique, les quartiers-chauds le soir tombé, son « serial-killer » sur les lignes de bus de Noctilien qui œuvre encore dans le coin quand ça lui chante, le Parc-Citroën et la quasi-totalité des plus de 20 % de logements sociaux de l’arrondissement : « Tout le monde n’habite pas la très chic-rue Cauchy, et encore, même ceux-là votent PS, l’élu présidentiel » local !

Où le 15ème a foutu sa branlée au 16ème (Auteuil-Passy-Neuilly) voisin d’en face…

Alors un discours « musclé » dans la zone, je ne raconte pas les effets dévastateurs.

Et puis dans le 15ème, il y a du « feuj » partout : Et eux n’aiment pas trop les « frontistes » et autres négationnistes… Pas le moment d’aller remuer le couteau dans les plaies !

« C’est fini ce temps-là où on pouvait encore bluffer le glandu ! »

 

Le martien qui débarque de sa soucoupe : Voilà comme on m’a regardé !

Heureusement, j’avais planqué mes antennes dans la tignasse…

Faut rester prudent avec ces « joyeux-drilles » là.

(Faut dire aussi à « mes muets » que la veille je revenais de faire un tour de repérage - je me suis planté dans les dates - dans les jardins de la réunion de dissolution du FDD-Euroclipper de « l’Ami-râle » : Y’avait trop de vent pour rester coiffé correctement, le plafond était bas, la visibilité pas terrible et on n’a pas pu repérer le coin de pelouse-tondue qui devait servir de « cible » d’atterrissage pour quelques « bouées-rouges » : Un tour pour rien !)

 

Donc, je me suis fait tout-petit à m’en faire oublier un long moment avant de regagner la porte à la fin de la « tea-party »… oubliant un peu que j’étais le « minoritaire », le vilain-canard, l’oiseau-de-malheur, celui qui leur avait annoncé l’année dernière que c’était mal embarqué pour un second mandat de notre « ex-Ô combien vénéré Président ».

Comme si j’avais eu tort, finalement…

 

Ce n’est que sur le trottoir qu’une vieille folle, habillée à l’as de pique et doté d’un Océdar crasseux sur le crâne en guise de chevelure, accompagnée d’une « minette 95D-60-90 » à vue de nez (que j’ai « expert »), un peu blondasse sur les bords (seulement), la fesse souple et rebondie, nettement plus jeune et montée sur échasses pour éviter de se faire marcher dessus sans que personne ne s’en rende compte, qui m’abordent.

« L’ignoble, qu’est-ce t’as voulu dire tout-à-l’heure ? »

Moi ? Je n’ai rien dit. Juste pensé un peu trop fort… que ça s’est entendu.

 

« Attends, tu as vu « Bling-bling » comme moi, dans l’entre-deux-tours ? Non ? Bé je vais te dire, il en a été écœurant que j’en avais ras-le-bol de l’écouter, à la fin ! »

L’histoire du martien qui recommence, quand je regarde leurs yeux à toutes les deux…

« Il aurait pu gagner facile les doigts dans le nez et une bite dans le kul s’il ne s’y était pas pris comme un manche… C’était facile ! »

Les yeux qui orbitent dans les étoiles, la bouche bée en kul-de-poule, la langue prête aux meilleurs « suçons-sensuels ».

« C’était quand même facile de raconter au peuple que la crise a empêché de récolter les fruits des mesures prises en 2007 et qu’elle a fait perdre 4 ans au pays. »

(Il aurait dû changer d’ailleurs « de cap » avec la loi de finances 2009, pas celle de 2012 ou ses « rectificatives » 2011 : C’était déjà trop tard !)

Que si il n’y avait pas eu crise, il aurait désigné son dauphin et lui faisait un second gosse à Karla aux frais de la princesse, mission accomplie, l’âme en paix.

« La crise aura été un « empêchement majeur » et que les 4 ans manquants à l’appel, l’obligeait à y retourner : Pour « finir le boulot ».

Et c’était gagné ! »

Facile après-coup ! Il fallait le dire avant…

« Je l’ai dit, avant, mais personne ne m’a écouté ! « J’y-Effe » il va devenir un has-been de plus s’il continue sur la lancée : T’auras été prévenue, toi ! »

 

Faut quand même ne pas exagérer non plus !

C’est chasse finale au migrant, moi qui ne suis « Gaulois de Gauloisie » que depuis la bataille de « Ponte-nuovo » (1769 pour les béotiens), qui ne milite pas chez mes « cousins-natios » uniquement parce que 20 ans plus tard, les « parigots » ont jeté l’Ancien régime honni à la Bastille et que du coup mon « cousin-le-Ier » est allé coloniser les colonisateurs en imposant une organisation étatique qui tient encore sur ses jambes, justement en épousant les principes fondateurs de ce qui deviendra plus tard une énième République, il ne faudrait quand même pas qu’en plus on me demande de cracher, pour d’obscures raisons électoralistes sur mes potes migrants, musulmans, juifs ou tchétchènes. (Quoique pour ces derniers…)

Il se trouve que j’ai aussi des principes !

 

Bref, « Coopé » (que je ne supporte pas), il a parfaitement raison de « jeter » les malappris qui font des tentatives d’alliance avec les frontistes.

Ce qui dérange « J’y-effe » aux entournures.

 

Conclusion, je ne colle pas ses affiches à lui : Dommage, j’aimais bien quand on se croisait dans les salles de sports, à l’époque où il en était le ministre en exercice et que moi j’œuvrais déjà dans une association de champions en herbe.

Et puis on s’était recroisé à plusieurs reprises depuis (notamment pour donner un « coup de pouce » utile à mes « théâtreuses » … « feujs » américaines, elles) : Je le préfère à « Goût-jonc » que je ne goûte pas spécialement, trop apparatchik de naissance qu’il est.

Naturellement, je n’en ai pas spécialement causé à « Capucine » qui va se faire hacher-menu-menu, même si « Sœur-âne » veut que je fasse « gros-bras » pour protéger le frêle sourire de sa protégée sur les marchés avec mon double-quintal, au moins je réveillerai mon « nerf-honteux »…

On a les plaisirs que l’on peut, à mon âge avancé, mais pour celle-là, j’y ai aussi renoncé : Je reste aussi à avoir des principes (et ne tiens pas du tout à me retrouver face-à-face avec l’ire de mes ancêtres à gérer à l’occasion pour ma prochaine tournée des tombeaux-familiaux de cet été !)

 

Je n’y compte pas trop non plus : « Sœur-âne » est injoignable en ce moment, trop occupée à faire prendre une branlée à « Titine-Eau-brie » qu’elle ne supporte plus de son côté !

Les conséquences du parachutage de « Sicile-Du-flot », en partie réparées par son entrée dans les « ordres ministériels »…

Mais pas de quoi réconcilier les deux ex-inspectrices du travail…

Inspecteur des « travaux-d’autrui », un métier réservé aux Corsi de naissance, normalement.

 

C’est là où Inco faisait remarquer à juste titre que « De-la-nuée » aurait réussi le joli coup de mettre 4 ministres de son entourage dans le gouvernement de « J’y-aime Ier » (je ne sais même pas lesquels), plus de 10 % de l’équipe provisoire.

Eh bien Inco, si c’est le cas, ce n’est pas l’effet du hasard.

Et je parierai presqu’au prochain congrès, il tiendra la corde pour devenir le secrétaire général de leur boutique.

Tout va dépendre de l’ampleur des résultats du 17 juin prochain…

Normalement, c’est un raz-de-marée (là encore, ils sont prévenus, j’avais « mes simulations » en main, raison de ce RDV dominical entre deux rayons de soleil).

Mais si c’est « étriqué », elle retourne manger du Maroilles sur la place de la gare ou ses rues adjacentes, arrosé de bière brune des trois brasseurs, pour le petit déjeuner : Un « truc » qui ne laisse pas indifférent, en principe…

Et une « soviet » de moins, une !

Dire que ça se joue sur « Paris-la-plage » et sa bataille pour la « Kapitale-de-Gauloisie »…

Je trouve tout ça fort drôle.

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22 mai 2012 2 22 /05 /mai /2012 04:29

Le monde change sous vos yeux

 

Menacée par la crise de la dette, l'Otan jouait sa survie en se reformatant à Chicago.

Naturellement, on ne vous en dit rien, ou pas grand-chose, bien au contraire, car le premier objectif reste de ne pas insister sur les « possibles différends » de la trentaine de membres, mais bien de montrer que l’on vit dans un monde de l’harmonie pacifique.

 

Treize ans sans « sommet » sur le territoire américain et l'Otan qui, depuis 1949, lie les deux rives de l'Atlantique au sein d'une alliance militaire, affronte une nouvelle tempête qui pourrait l'obliger à réduire ses ambitions et à se replier sur sa mission initiale de défense du territoire des alliés.

Ces questions étaient sous-jacentes  dans les discussions des chefs d'État ou de gouvernement des 28 pays membres qui se retrouvaient dimanche 20 et lundi 21 mai à Chicago en même temps qu’il était question de l'avenir de l'organisation, après le départ en 2014 de toutes les troupes de combat d'Afghanistan.

 

« François III » s’est engagé à en accélérer le départ avant la fin de l’année. Ce qui est assez drôle quand on se souvient de celui de février 1989 de l’armée rouge…

Une vraie débâcle !

Là, il s’agit de garder « tête haute » et de redonner à la diplomatie, à « la politique », toute sa place : On ne peut pas « diplimatiquer » tranquillement en occupant militairement un territoire, le glaive dans une main le goupillon des bonnes intentions pacifiques dans l’autre.

C’est une évidence.

Et la « Gauloisie Soce » veut ranger le sabre pour laisser la place à la « parlotte ».

Et comme c’est difficile, il sera décidé, comme avant nous les canadiens et les néerlandais, de retirer seulement « les troupes combattantes »…

Si c’est à peine une « petite avance » sur le calendrier de « Bling-bling », c’est aussi et avant tout une question de pognon…

On va y revenir.

 

Notez au passage quelques assouplissements avec les iraniens : Il n’est toujours pas question de laisser accéder cette puissance-régionale à l’arme nucléaire, bien que le Pakistan voisin en dispose et que plus loin tout le monde reste persuadé que Jérusalem en dispose aussi… Tout comme le sous-continent indien et encore plus loin, la Chine et la Russie.

Non, mais la diplomatie va reprendre son bâton de pèlerin.

 

Car, depuis la chute du mur de Berlin, l'Otan, créée pour défendre l'Europe de l'Ouest et l'Amérique face à toute velléité d'expansion voire d'invasion de l’ex « bloc soviétique », a réussi à se réinventer et à survivre à la fin de la division du monde en deux blocs antagonistes.

L'Organisation se targue d'avoir gagné la « guerre froide » sans avoir tiré un seul coup de fusil, a aussi largement confirmé son titre « d'alliance militaire » la plus réussie de l'histoire.

Dans un monde où les conflits sont de plus en plus asymétriques, elle a réussi à s'imposer au Kosovo, en Libye, et si ses combats contre le trafic de drogue en Méditerranée ou la piraterie au large de la Corne de l'Afrique sont loin d'être achevés, ces opérations ont permis de réunir à côté des marines des pays de l'Otan celles de nations comme la Russie, la Géorgie, Israël, voire même de la Chine.

La guerre en Afghanistan ne peut certes plus être gagnée par l'Otan, qui a pris le commandement de la force internationale de sécurité dans ce pays (ISAF) en 2003. Mais l'organisation a réussi à maintenir à ses côtés 22 autres pays.

 

L'Otan s'est même préparée à cette occasion à la guerre de demain, la « guerre cybernétique » qui permet de « neutraliser » une « cible » depuis le quartier Balard à « Paris-sur-la-Seine » (rive-gôche, pas très loin de la rue Cauchy et des studios de « Canal+ »), sans risquer la vie de nos biffins.

Ou d’ailleurs dans « Les Rocheuses ».

Tout cela tient de la prouesse pour une alliance vieille de soixante-trois ans qui s’est réunie à Chicago pour le plus grand sommet de son histoire.

 

Mais pas seulement : Les défis qu'elle doit affronter aujourd'hui font peser des menaces sur sa propre survie.

Le premier, c'est d'organiser le retrait d'Afghanistan compliqué par les contraintes de terrain et sans tourner le dos au dogme actuel de sécurité collective : « ensemble dedans, ensemble dehors » !

Comme promis lors de sa campagne électorale, mon pays laissera sur place des « forces de soutien et de formation » de l'armée et de la police afghanes.

On insiste néanmoins sur le fait que le départ anticipé – de quelques mois seulement – ne remet pas en question la stratégie de l'Otan en Afghanistan.

Car le vrai sujet à Chicago est ailleurs : Les alliés doivent aussi décider des conditions du maintien, après 2014, d'une force d'appui et de formateurs de l'armée de ce pays d'Asie centrale et surtout du financement de l'armée afghane.

Ce qui est loin encore d'être gagné.

 

Parce qu’il y a un second défi à relever, bien plus grand et beaucoup plus menaçant pour la sécurité – et la survie – de l'Otan : La crise de l'endettement public en Europe et en Amérique !

On se souvient encore que « mon cousin le premier » (consul) expliquait déjà que pour gagner une campagne, il lui fallait seulement trois choses : De l’argent, de l’argent et de l’argent !

Or, « la » crise oblige les États à réduire encore plus rapidement que prévu leurs dépenses de défense.

Avant même les derniers soubresauts de la crise grecque, les dépenses des pays européens membres de l'Otan avaient chuté de 20 % par rapport à 1991, à la fin de la guerre froide.

Selon le secrétaire général de l'Organisation, le Danois Anders Fogh Rasmussen, en 1991, les Européens prenaient encore en charge 34 % des dépenses de défense des alliés laissant alors 66 % à la charge des États-Unis et du Canada. Une part européenne qui a chuté aujourd'hui à 21 % et qui devrait encore se réduire au moment où les États-Unis vont devoir eux aussi mettre leur défense à la diète après les folies financières en Irak et en Afghanistan.

Ce défi budgétaire intervient alors que d'autres puissances économiques et militaires comme le Brésil, la Chine et l'Inde, émergent.

 

Ces nations, souligne à raison le dirigeant danois, « n'ont pas beaucoup d'intérêt à mettre en cause l'ordre mondial qui leur a permis de construire leur propre prospérité ».

Mais ces pays ainsi que la Russie, s'ils n'ont pas empêché l'opération militaire en Libye n'y ont pas, non plus, pris part.

Sans parler de la Syrie où Russie et Chine ne sont pas prêtes à accepter une quelconque intervention de l'Otan : Ce qui est un rappel que leurs intérêts ne coïncident pas – toujours – avec ceux de l'Organisation.

 

Cette tension est d'autant plus inquiétante que l'Alliance Atlantique, elle-même, est soumise à un risque endogène : L'éloignement – politique – des deux rives de l'Atlantique.

« Baraque-Haut-bas-mât » a bien affirmé son intention de concentrer les forces américaines – non plus vers l'Europe – mais vers l'Asie, qui est désormais la région « cruciale » à ses yeux et celle de toute son administration.

Pour la première puissance militaire mondiale, il s'agit d'un changement de cap non négligeable. Surtout que les tensions en mer de Chine se font de plus en plus vives, même entre philippins et chinois.

Et les appels des Américains à l'Europe de prendre une part plus grande à sa propre défense et à celle des territoires voisins risquent de rester lettre morte.

Alors même qu’il sera question pour le successeur de « Baraque-haut-bas-mât » d’envisager le rapatriement, au moins partiel, des « boys » d’Europe : À quoi sert-il de maintenir une présence logistique gigantesque et une surveillance électronique imposantes (jusqu’en Crète !) partout sur les confettis du monde, alors que quelques ravitaillement en vol sont suffisants depuis les USA ou depuis les troupes et moyens embarquées ?

D’autant si c’est coûteux…

 

Pour survivre, l'Otan qui a déjà réduit ses propres effectifs, va devoir se résoudre à son tour à une forte cure d'amaigrissement. La question est de savoir si les alliés parviendront à passer à ce que les responsables désignent comme la « smart defense », la défense intelligente, qui consiste à travailler à des programmes conjoints et à mettre de plus en plus de matériels et de munitions en commun.

Un pari est en tout cas loin d'être gagné d’avance.

 

Le format du monde va donc évoluer dans la décennie à venir : Moins de défense contre plus de « mutualisation » des moyens.

Moins de défense, contre plus de « police » locale.

Parce que les menaces ont évolué, que si globalement le monde est « en paix », à quelques exceptions près qui n’entravent pas encore trop lourdement les échanges de marchandises, en revanche, la sécurité des populations sédentaires n’est pas assurée, même en Europe qui reste sous la menace permanente d’attentats.

 

Nous allons, peut-être encore, mais hélas de toute façon, le découvrir avec les « JO de Londres », où comme en 1972 à « München », n’importe qui peut s’inviter avec sa propre haine.

Voire à l’occasion de la prochaine compétition footballistique…

Coups durs à venir pour « François III » !

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21 mai 2012 1 21 /05 /mai /2012 04:10

La boîte de Pandore est sur le point d’être ouverte !

 

La question n’est même plus dans quelles conditions : Tout le monde est suspendu aux prochaines élections du 17 juin, incapables qu’ils sont depuis les dernières du 6 mai de former un gouvernement, même de large coalition sur un « minimum-minimorum » !

L’intransigeance des « nazillons-locaux » et de leur « Mélangeons » à eux, Alexis Tsipras, sur fond de chômage (21,8 % en janvier 2012) et coupes franches dans les dépenses publiques (que 13,8 milliards d'euros d'ici à 2015) pour un PIB de l’ordre de 330 milliards de dollars, pour un secteur public qui pèse seulement 40 % de l’économie.

 

Faut dire que « l’électeur de base », il entame sa quatrième année de récession dans un pays jusque-là « dopé », sur-vitaminé à la subvention européenne.

Pour l’Euro, ce n’était pas grand-chose, pour eux, c’était Noël tous les jours : De l’argent qui pleuvait de partout à ne plus savoir où le mettre…

Avalé par la corruption locale, disparu-envolé, que personne n’est capable de rembourser.

D’ailleurs, la « troïka » a fait le ménage, imposé des mesures surréalistes de redressement, un vrai remède de cheval … qui tue l’animal : Diminution du salaire des fonctionnaires (– 10 %) ; diminution des pensions accordées aux retraités (–  10 %) ; recul de 5 ans de l'âge légal de départ à la retraite (65 ans contre 60) ; réduction des investissements publics et des dépenses de fonctionnement de l’État ; création de nouveaux impôts et de nouvelle taxes, hausse de 10 % des taxes sur l'essence, le tabac et l'alcool ; hausse de la TVA de deux points (23 % contre 21 %, et contre 19 % avant mars 2010) ;  baisse des dépenses de l'armement de 2,5 milliards d'euros en deux ans.

Pas un hasard, vous allez savoir pourquoi.

 

Payer des impôts ?

C’est tout juste s’ils savent encore ce que c’est hors de la capitale…

Mais ça rentre … Un peu !

Si l’église orthodoxe (religion d’État) refuse encore de payer pour être au cœur de leurs réseaux de soutien social, le foncier rentre tant bien que mal parce qu’il est prélevé sur … les factures d’électricité.

Tu ne payes pas ta facture – et l’impôt foncier qui va avec –, on te coupe le courant !

Donc tu payes, même dans les petits-villages et c’est autant de moins qui ne circule plus dans le commerce de tous les jours…

Du coup les salaires ne sont pas payés ou seulement à hauteur de 75 % de ce qu’ils étaient.

Du coup, c’est encore moins qui circule dans l’économie locale.

 

Le prix à payer pour que les banques aient accepté d’abandonner l’essentiel de leurs créances et que la BCE déverse « ses milliards », sitôt engloutis dans le remboursement des échéances… de dette publique !

La mécanique implacable de la déchéance accélérée.

Merci « Sarko-Merkel », merci « Papa-Andreou », merci « Papa-démos », passés tous les quatre du stade de « dieux du stade » à celui des « démons-déchus » de l’antiquité … Grecque !

 

D’aucuns en sont à compter combien la sortie de l’Euro du pays tout entier va coûter : On avance le chiffre effarant de 50 milliards d’Euros, peut-être 80 pour tout le monde et pour … un tas de ruines !

(De toutes les époques post-Neandertal, faut-il rajouter)

Le prix pour « maintenir » les accords de stabilité négociés par la « Merkozy ».

Car Schaüble maintient un discours des plus fermes.

Malgré le passage de « François III » électrisé comme pas possible après son coup de foudre dans les airs…

 

Il y a encore quelques mois, j'étais d'avis que les pouvoirs en place de l'Europe devaient absolument empêcher un défaut des obligations grecques : Ils ne pouvaient se permettre un précédent.

Car si la Grèce peut faire défaut sans problème, alors pourquoi pas l'Espagne ? Pourquoi pas l'Italie ? Pourquoi faire une exception pour la « Gauloisie-dé-méritante » ?

La confiance dans l'ensemble du marché européen des obligations d'État volerait en éclats, emportant avec elle le système bancaire (capitalisé par de la dette d'État). La Banque centrale européenne (BCE) rentrerait alors dans les dommages collatéraux impensables.

Et le soldat « Bling-bling » a fait le nécessaire pour l’éviter jusqu’à son départ.

 

Et pour quelle raison impérieuse ?

Il faut insister pour rappeler que c’est pourtant facile…

L’Islande, en 2008 : Les trois plus grandes banques islandaises devaient aux créditeurs étrangers plus d'argent que l'économie islandaise dans son entier. Le gouvernement ne pouvait garantir les dettes de ces banques. Il ne l'a donc pas fait.

Si leur gouvernement a assumé les obligations nationales des banques, il a envoyé paître les créditeurs étrangers. Le pays a fait défaut !

La devise locale a alors chuté d'environ 80 % par rapport à l'euro, le pouvoir d'achat local de 40 %.

Désormais, grâce au défaut et à la dévaluation, l'Islande a enregistré un excédent commercial, et cette année l'agence de notation Fitch a relevé la note de crédit islandaise.

Certes, on pourrait penser que ne pas rembourser ses créditeurs est une décision moins qu'honorable. Mais elle a été prise démocratiquement ce qui a permis d’éviter l’effondrement du système bancaire, nationalisé pour le coup.

L'Islande a posé la question du défaut à son peuple et 90 % a choisi à deux reprises le « défaut ».

Le peuple a reporté le risque de crédit sur le prêteur, ce qui semble approprié si l'on considère que les emprunteurs n'étaient pas le peuple mais les banques.

Le peuple a refusé de prendre à son compte la dette contractée par ses banques.

Et tant pis pour les créditeurs.

 

La Grèce a pris l'autre voie. Jusqu'ici, les responsables politiques ont rejeté ce que voulait le peuple. Les hommes politiques grecs obéissent aux ordres de Bruxelles, Berlin et Paris. Les dettes du secteur privé sont à présent les dettes du peuple. Peut-être cela explique-t-il pourquoi les Grecs sont actuellement incapables de former un gouvernement, remplacé provisoirement par un juge et quelques hauts-fonctionnaires qui gèrent les affaires courantes : On sait que les Belges on pu tenir de la sorte pendant plus de 18 mois !.

À en croire certaines sources, ce gouvernement aurait moins de deux milliards d'euros de liquidités.

 

Il y a quand même une différence cruciale... Bien sûr, la principale différence entre l'Islande et la Grèce est que l'Islande possède sa propre monnaie. Le défaut s'est accompagné d'une dévaluation. C'est ce qui a permis d'effacer la dette.

Le résultat fut une récession, courte, forte et très douloureuse.

Et en termes de PIB, l'économie est beaucoup moins importante aujourd'hui qu'en 2008. Mais la dette a été liquidée et c'est ce qui compte.

Elle n'a pas été conservée comme un perpétuel fardeau sur les épaules des contribuables afin de satisfaire les créditeurs (les banques privées).

 

Les Grecs ne peuvent dévaluer que s'ils sortent de l'euro ; et les Européens ne veulent pas que les Grecs sortent de l'euro.

Certains avancent déjà l'hypothèse qu'une création monétaire massive par la BCE – de l'ordre de centaines de milliards d'euros – s'ensuivrait. Le but serait d'isoler le reste de l'Europe d'une sortie de l'euro par la Grèce.

Mais une conséquence involontaire serait une dévaluation de l'euro... pour revenir à la parité avec le dollar américain !

Cela ferait certainement sensation. Quand même, nous sommes dans une sorte de course à la baisse s'agissant de la valeur des monnaies. Chaque pays veut une monnaie bon marché pour booster les exportations. Les exportations conduisent à la croissance. La croissance vaut mieux que l'austérité. Mais de toute évidence, tout le monde ne peut pas avoir la monnaie la meilleure marché, sauf les Allemands.

Si l'Europe dévalue... vous pouvez rapidement vous attendre à un QE3 (un troisième assouplissement quantitatif) de la Fed.

Peut-être même que les Chinois dévalueront-ils eux aussi.

Et la Reserve Bank of Australia pourrait à nouveau réduire ses taux plus tôt qu'on ne s'y attendrait.

Les Britanniques aussi entreraient dans la valse.

 

Cette série d'expansions monétaires qui se répondent l'une l'autre montre bien l'absurdité de l'actuel système monétaire débridé. Le « nivellement par le bas » dans la dévaluation monétaire concurrentielle a abaissé les taux d'intérêt mondiaux.

Au début, des taux d'intérêt plus bas ont conduit à une augmentation des emprunts – le boom du crédit.

Les principaux bénéficiaires en ont probablement été des pays comme l'Australie et le Brésil. Y’ont été combinés une inflation des matières premières et une demande pour des actifs « risqués » comme des devises liées aux matières premières et des valeurs sur les ressources.

Mais on arrive au bout du nivellement par le bas et demain s’ouvre une ère-nouvelle de l’ordre monétaire international.

 

Le choix entre « repousser les échéances » ou plonger dans cet « ordre nouveau » encore largement inconnu, ne nous appartient déjà plus : Ce sont les grecs qui vont décider à notre place, n’en déplaise à la « City » ou « Wall-Street ».

J’explique :

– Soit le 6 juin ils confirment la montée des extrêmes, en portant « Syriza », la gauche radicale, au pouvoir et la Grèce sort de l’Euro (on ne sait pas encore comment techniquement, mais tout le monde est déjà averti que toutes les dispositions devront être prises) avec des billets « Euro-grecs » dévalués (et déjà archi-usagés) accompagné d’un strict contrôle des changes.

Si l’armée reste dans ses casernes, dans deux ans, la Grèce se redresse.

– Soit les urnes ne confirment rien et c’est l’armée qui prend le pouvoir.

Et celle-ci négociera un « moratoire » avec « Wall-Street » et la « City ».

Et la Grèce sort de l’Europe pour être exclue des « démocraties ».

Comment ? Je ne sais pas, mais je ne vois pas comment il pourrait en être autrement pour les 26 autres … démocraties.

 

Vous me direz que dans un cas comme dans l’autre, c’était bien l’objectif de « Wall-Street » et de la « City » : Faire exploser l’Euro, quitte à le faire aussi avec les institutions européennes qui font de l’ombre à Londres et Washington, au Dollar et à la Livre-Sterling…

Coup gagnant dans les deux cas.

Ils ont été jusqu’à « plomber » « Déesse-khâ » qui voulait introduire de nouvelles devises que le dollar, l’euro, le yen et la livre, dans les « DTS » du FMI et fait jeter « Bling-bling » qui voulait « moraliser » la finance internationale !

Comme souvent, le « génie-gaulois » a répliqué par les urnes en leur envoyant dans les dents un « ennemi (déclaré) de la finance » !

Qu’ils estiment « pouvoir mâter »…

 

Parce qu’il y a un « troisième coup-gagnant » à jouer : Je l’évoquais mercredi dernier avec « Inco » et « l’Ami-râle ».

La Macédoine : Ce n’est pas qu’une salade, mais aussi le nom d’une province Grecque.

Mais c’est également un pays indépendant voisin depuis 1991 et la fin de la guerre de Yougoslavie dont 33,3 % des habitants sont musulmans, presque les deux tiers de religion Orthodoxe… Ni Grecque, ni Russe, mais « slave » indépendante, donc pro-russe.

Le gouvernement de Skopje est officiellement candidat à l'Union européenne depuis 2004, mais aucune négociation n'a encore commencé, malgré les recommandations formulées par la Commission européenne depuis 2009.

Le pays est candidat à une adhésion à l'OTAN depuis 1999, mais son adhésion est encore bloquée par le veto de la Grèce de 2008…

Son armée est pourtant présente au sein de l'EUFOR Althea en Bosnie-Herzégovine, ainsi qu'en Afghanistan, au Liban et au Kosovo. Elle a aussi participé à la Guerre d'Irak.

Le principal obstacle est donc le différend avec la Grèce, dont le règlement est une condition pour l'accession de ce pays à l'Union et à l’OTAN.

Malgré les accords de New-York de 1995, le conflit du nom n'est toutefois toujours pas résolu. La Grèce conduit toujours des actions contre la Macédoine empêchant sa reconnaissance internationale, même si plus de 125 pays dans le monde, parmi lesquels les États-Unis, la Russie, le Royaume-Uni ou la Chine, reconnaissent la République de Macédoine sous son nom constitutionnel.

Sans compter les revendications territoriales entre les deux pays…

 

Si demain la Grèce est réduite à une « poussière économique-failliteuse », les revendications macédoniennes n’en seront que plus fortes … contre « l’affaibli » du moment.

Abandonnée, la Grèce n’aura donc recours qu’à son armée…

Qui prendra le pouvoir, c’est une évidence.

Ils ont l’habitude et l’attendent…

Et mettra ainsi dans un embarras insurmontable les espérances européennes !

Encore un « coup-gagnant » pour sauver le « roi-dollar » et les plates-formes de blanchiment « off-shore ».

 

Saisissez-vous mieux les enjeux de la Grèce, de l’Euro, du couple « Franco-allemand » face aux défis du monde ?

Notez que les Allemands ne portent pas les grecs dans leur cœur, et réciproquement : L’envahisseur se souvient des terribles combats et des coups meurtriers de la résistance.

Dans les familles locales, on se souvient encore du passage de la Wehrmacht de mai 1941 à octobre 1944 et de la terrible famine de ces années-là…

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20 mai 2012 7 20 /05 /mai /2012 03:46

Il va falloir faire avec…

 

Oui, la planète apparaît toujours plus comme « finie ». Fermée, close.

Pluton est inaccessible… Quoique.

Quoique que si elle recèle des matières premières dont nos industries « robotiques », ou d’autres ressources incontournables dont on aurait besoin, ce sera le vrai démarrage de « l’homo-spationautus » : Un « mineur de fond » !

Mais ce n’est qu’une hypothèse.

 

Le « déclinisme » redevient à la mode : Un récent numéro de « Sciences & Vie » donnait ainsi l’alerte !

Les couches superficielles de la croûte terrestres s’épuisent.

26 des 103 éléments du tableau de Mendeleïev vont manquer.

Les autres sont suffisamment abondants ou parfaitement inutiles…

Le cuivre, l’europium, le terbium, l’yttrium, l’antimoine, le phosphore, l’hélium-3, le dysprosium, le néodyme, le rhénium, le rhodium, le platine, l’uranium, l’or, l’indium, le zinc, le technétium-99, l’argent, le germanium, le béryllium, le scandium, l’hydrogène-3, le tungstène, le gallium, le tantale, le niobium, tous indispensables à nos technologies toujours plus pointues, s’épuisent à vive allure.

Et on ne liste pas les éléments composites comme les hydrocarbures ou même le charbon, l’anthracite, la tourbe et autres carbonés !

Les stocks connus assurent quelques décennies d’exploitation à peine et au mieux.

Les découvertes de gisements nouveaux restent en tout état de cause inférieures à l’accroissement des besoins prévisibles et prévus.

Quant aux autres ressources abondantes, fer, bauxite, aluminium, gypse, et autres matériaux de construction, il faut bien comprendre que leurs gisements les plus aisés à exploiter sont épuisés depuis longtemps et qu’il faut aller les chercher toujours plus loin et/ou plus profond.

Donc toujours plus chers et encore plus énergétivores.

 

Certes, on a sans doute, ou on va dépasser pour la plupart d’entre ces éléments les pics d’extraction.

On parle aussi souvent des hydrocarbures…

Pourtant, les technologies modernes permettent aujourd’hui d’espérer repousser ce pic en allant forer en « très grande profondeur », en hydro-fracturant les gisements profonds, en travaillant les schistes-bitumeux.

 

Et « La-roue-tout-roux », comme tous les écologistes aveuglés par leurs phobies de l’avenir et du progrès, de nous proposer le « solaire » ou « l’éolien » (mais pas seulement) comme alternatives uniques au nucléaire.

Or, il faut savoir que sans indium – on en produit 640 tonnes par an et on estime les réserves naturelles à 11.000 tonnes de part le monde, soit à peine 17 ans des « besoins actuels » – pas de panneau solaire possible, plus de smartphone et autres i-phones, ni d’industrie de l’informatique ou gadgets des stars de la « nouvelle économie » et les « NTIC » !

 

Or, sans néodyme, ou sans dysprosium, pas de voiture électrique, plus aucune éolienne.

On en produit 20.000 tonnes, mais on ne sait pas pour combien de temps encore alors que d’une part il en faudrait 26 fois plus pour seulement « tenir » les objectifs de réduction de CO2 à population et activité égales imposés au monde par le GIEC… là où la Chine a indiqué que ses gisements sont en voie d’épuisement…

Vous me suivez du regard … qui n’y voit qu’une « grosse impasse » totale ?

Une quasi-arnaque bien en marche !

Nos dirigeants aveugles et sourds ? Pas seulement eux, semble-t-il…

 

Et encore, à aucun moment il ne nous cause du milliard d’individus qui n’ont pas l’accès facile à l’eau potable.

Et même « potable », elle vous colle la « tourista » sur plusieurs continents connus !

Il ne nous dit pas comment on va nourri 12 milliards de personnes sans culture intensive, sans phosphore qui disparaît à raison de de 191 millions de tonnes tous les ans.

Pas de phosphore, pas de vie, pas de « vivant », pas de végétaux, pas d’animaux, pas de tout ce qui porte ADN sur Terre : Chacun en réclame au moins 2 g/jour pour permettre à ses cellules de se reproduire !

C’est « le » facteur limitant de la vie par excellence dans l’univers tel qu’on le connaît : Nous n’en avons plus que pour 340 ans…

Ce qui est court pour l’espèce, toutes les espèces de la planète-bleue !

 

Notez qu’au contraire de tout bon sens, le dogme écologique impose finalement de balancer le phosphore disponible au fond des océans avec constance sous le double effet de l’urbanisation de la planète (plus de la moitié de l’humanité vit en ville) et de la « norme de l’eau » entraînant l’interdiction de l’épandage des lisiers, pour sauver les petits-poissons d’une eau douce « eutrophisée ».

L’épandage a pourtant permis de respecter les « équilibres naturels » depuis l’invention de l’agriculture et l’adjonction de phosphore dans les terres cultivables de tripler sinon quadrupler les productions à l’hectare.

Moins de phosphore = moins d’eutrophisation = plus de « petits-poissons » = moins de rendement agricole.

Or, plus de ville = moins de terres cultivables + moins de rendement = plus de famines à venir…

Les « déclinistes » sont de retour : Il nous faudra sacrifier à la natalité si on veut sauver l’humanité et sa planète !

Je ne sais pas comment, le jour où l’on sera tous morts et sans descendance…

 

En bref, parce qu’on ne va pas taper non plus à bras-raccourcis sur les « écolos » en permanence – 2 % de kouillons c’est quand même moins urgent que les 18 % de fachos dans leur tête qui respirent le même air que moi – la seule certitude qu’on peut en tirer, et pour garder la tête froide, c’est qu’il va falloir apprendre à « partager la pénurie », de gré ou de force, et dans un avenir très proche, nous dit-on.

Et il n’y a que deux solutions : Le rationnement ou le recours « au marché ».

L’horreur pour les petits-kamarades de « La-roue-tout-roux » !

Parce que « le marché », il est « liberté », il est réputé « libéral », c’est donc le rationnement que les « déclinistes » nous proposent et souhaitent nous imposer comme mode de vie choisi et universel…

 

Rationnement de l’argent (taxé à la taxe-Tobin), rationnement des déficits, rationnement de la dette et dans la foulée, rationnement du travail (avec réduction forcée), rationnement des profits (avec quasi-confiscation de ceux-ci), rationnement de l’eau (du vin et du boursin), des matières-premières, de l’énergie (avec la taxe-carbone), que sais-je, tout ce qui n’est pas « durable ».

Voilà qui est louable ?

Rationnement des plaisirs d’une société de consommation honnie, rationnement de la « société des loisirs », de la Liberté, et jusqu’à la vie demain.

Oiseau de malheur, comment approuver une telle perspective ?

Il me fait marrer ainsi à expliquer que plus on avance, moins ça progressera, et qu’au contraire on saccagera toujours plus vite.

Mais qu’en revanche, le « durable », c’est 200.000 emplois, là demain tout de suite, seulement si on le veut bien … alors qu’on cherche 5 millions d’emplois… durables rien que chez nous !

 

Et par malchance, on vient d’élire un Président qui relaye, au moins partiellement, ce type d’attitude.

Bon faut dire que l’autre, le « sorti », il n’avançait pas, il s’épuisait à galoper en tous sens, et pas même lui ne savait vers où ni vers quoi à force de pirouettes insensées.

Pas gâtés les « Gaulois de Gauloisie », finalement.

Donc, il va falloir s’accommoder du « déclinisme » de l’époque qui revient au galop.

 

« François III » veut un pacte de croissance ?

Admettons, mais en rationnant les déficits et l’endettement.

Ce qui n’est pas si kon, finalement, après la belle démonstration de « La-roue-tout-roux » (et nos propres analyses : On avait parié il y a 5 ans que « Bling-bling » réduirait l’un et l’autre comme il l’avait promis. Pari perdu et j’ai une sainte horreur de perdre mes paris !).

Mais pourquoi pas la seconde méthode ?

 

Je reviens une seconde sur ses effets quant au saccage de la planète et de ses ressources si précieuses…

Car justement, « le marché », quand quelque chose est précieux et/ou devient plus rare, il le vend plus cher.

C’est sa loi, pas la seule, mais l’essentielle de laquelle découlent toutes les autres à-peu-près mécaniquement.

Autrement dit, il n’y aura jamais de « cessation » : Plus une matière sera chère, moins on l’utilisera parce que ses débouchés se raréfieront, tout simplement.

Il y a pénurie de café, on fait avec de la chicorée. Pénurie de fève de cacao, on use du tapioca. Le cuivre est cher, on le remplace par de la fibre de verre quand c’est possible et on le récupère. On n’a pas de pomme de terre, on mange des topinambours. Les anglais bloquent la route de la canne à sucre, on plante des betteraves…

Etc. 

Et tout ce que le marché réclame, c’est de vivre pour s’adapter aux besoins des clients.

Naturellement, un « libéral » n’est pas un « libertarien » : Un « libéral », il veut aussi un État fort, capable d’édicter des règles, de les faire respecter et de sanctionner les abus et les « contrevenants » hors-la-loi !

Il peut même accepter de payer des impôts pour avoir une police et une justice qui fasse régner la Loi.

Du moment que la loi appliquée lui permet de payer lesdits impôts et qu’il lui en reste assez pour vivre et investir dans le futur et le progrès, il n’y a aucun problème !

En revanche, ça va être beaucoup plus difficile si la loi crée elle-même la pénurie.

C’est exactement ce qu’on a vu avec les « quotas-carbone » (mais avec tout autre norme : Les ascenseurs, les pots catalytiques, l’émission d’ozone, l’eutrophisation des rivières, …).

Avant, « tu fais ce que tu veux ».

Ensuite, je te donne le droit de faire ce que tu veux, mais tu payes !

Enfin, tu payes, tu fais ce que tu veux, mais globalement je te restreins ta liberté par des « quotas », toujours plus étroits au fil du temps.

Résultat : Un marché des quotas se crée ipso-facto !

Y’en a même qui font fortune avec « ça », alors que d’autres trouvent même le moyen de faire de la fraude à la TVA au nez et à la barbe des Services !

Chapeau l’idée des quotas…

 

Qui paye ? Pas l’entreprise qui se retrouve devant un choix à deux branches. C’est le client qui paye, vous savez, celui à qui on retire sa seule source de richesse, à savoir son propre travail…

Soit il peut payer la taxe-carbone et rien n’avance : Au contraire il en a moins pour autre chose.

Soit il paye les investissements nécessaires pour « décarboner ».

Ah bé oui, mais pour ça, il faut être capable d’épargner une partie de la valeur-ajoutée produite pour rembourser lesdits investissements.

Si ce n’est pas se « bouffer le nœud », c’est à tout le moins de la mauvaise foi pour le moins féroce quand on vient derrière nous expliquer que « ce partage de la valeur ajoutée est honteux »…

Et qu’il faut y mettre un terme par un « nouveau pacte social » de … justice sociale !

 

Tout ce que finalement peut éventuellement montrer ces types de raisonnement, qu’ils soient fait de bonne ou de mauvaise foi, c’est l’immense ignorance des porteurs de ces dogmes, qui débouchent invariablement sur le pire des fascismes : Celui du droit de vivre comme on l’entend !

Puisqu’au bout du bout, il s’agit de gérer la pénurie de la vie en générant du « déclinisme », le tout vendu derrière les meilleures intentions du monde : Sauver la planète pour sauver l’humanité.

 

Tu parles !

Il va donc falloir vivre avec ceux-là dans les années à venir. Apprendre à contourner leurs tartufferies. Inventer des solutions alternatives qui compenseront leur malthusianisme et assurera le progrès de l’humanité.

Pour cela, il va nous falloir inventer de la « croissance » intelligente et pas seulement quantitative.

Je ne sais pas comment on fait, mais « on » va le faire. On doit le faire.

C’est un peu ce que je dis quand j'affirme qu'il va falloir inventer une « droâte un peu moins kon », mettre de l’intelligence et du génie dans celle-là.

Parce que décidément, ce n’est pas avec cette fausse « élite de gôche », donneuse de leçons et forte d’ignorer jusqu’à l’étendue de sa propre ignorance qu’on pourra assurer un monde meilleur à nos gosses, un monde de solidarité généreuse et bienveillante, encourageant d’abord la prise en charge de soi-même.

 

Bref, je savais pourquoi je ne supportais pas la « fatuité » de « La-roue-tout-roux » et des « alter-machins ».

Maintenant, je sais aussi qu’ils nous ont pris pour des kons, parce que « Bling-bling » a pu être le porte-étendard d’un « droâte aussi kon que lui ».

Et que c’est seulement ça qu’il faut combattre demain.

À la fois pas très rassurant et en même temps plutôt motivant, finalement.

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19 mai 2012 6 19 /05 /mai /2012 04:18

Les nouvelles règles d'étiquetage de nos pinards

 

Voilà que le décret n° 2012-655 du 4 mai 2012 se mêle d’adapter en droit interne le règlement d'organisation commune des marchés dans le secteur agricole (n° 1234/2007) du 22 octobre 2007.

De quoi en perdre mon peu de latin… que je vais être confronté à de nouvelles dénominations et présentations des bouteilles de vin, champagne et mousseux à compter du 1er juillet 2012 !

Demain, quoi.

 

Parce que bon, les vins mis sur le marché ou étiquetés jusqu'au 30 juin 2013, et qui sont conformes aux dispositions en vigueur actuellement, peuvent quand même être commercialisés jusqu'à épuisement de leurs stocks.

Et j’en ai du stock à la cave… Mais je ne commercialise pas moi-même : Je consomme plus qu’à mon tour.

Reste que je ne suis pas le seul à avoir du vin de garde : Les grandes-tables seront-elles dans l'obligation de ré-étiqueter, que je ne vais plus rien y comprendre de ce que je bois, ou faudra-t-il tout picoler avant la date fatidique ?

   

Toutefois, pour la fabrication du vin intervenant à compter du 1er juillet 2012, l'étiquetage et la traçabilité des produits vitivinicoles devront satisfaire aux nouvelles dispositions.

Quant aux surplus pas écoulés dans les délais, je m’émerveille déjà à l’idée de les consommer gratuitement ou de les distiller…

Quoique pour mes Pétrus, ce serait dommage qu'ils finissent au fond de ma cocotte-minute-alambiquée.

 

I – Le codage du nom ou de l'adresse.

Le code utilisé pour remplacer le nom et l'adresse de l'embouteilleur, de l'importateur, du vendeur ou du producteur devront permettre d'identifier la commune de fabrication (le code utilisé pour la commune est le code postal précédé de la lettre F).

À nous de réapprendre par cœur les numéros de communes viticoles…

Fi des noms des vignerons ?

Pas vraiment : Ce n’est pas interdit.

 

Je préviens tout de suite : « Mes » cuvées seront étiquetées « 20260 » pour Calvi et Lumiu…

Y’a bien deux communes différentes (la seconde étant l’une des plus étendues de « Gauloisie colonisatrice »), toutes les deux sont encore UMPistes, mais n’y’aura qu’un numéro pour le « Clos Landry » et le « Clos Colombu ».

Notez qu’on reconnaît tout de suite l’un de l’autre même sans étiquette : Le « gris de gris » du premier est unique au monde ; le rouge du second est d’encre.

 

II – Conditions d'utilisation du nom de certains cépages dans l'étiquetage des vins sans indication géographique (IGP) ou d'une unité géographique plus étroite ou plus large que la zone de l'appellation d'origine protégée (AOP) :

L'étiquetage d'un vin ne bénéficiant pas d'une AOP ou d'une IGP peut être complété par un ou plusieurs noms de cépages, à l'exception des noms de cépage Aligoté, Altesse, Clairette, Gewurztraminer, Gringet, Jacquère, Mondeuse, Persan, Poulsard, Riesling, Savagnin, Sylvaner et Trousseau !

Chardonnet ou syrah, ça roule…

Quant aux autres, ils mettent ce qu’ils veulent, Petrus, Angelus, Nobile Balaninu…

 

Dans l'étiquetage d'un vin bénéficiant d'une AOP ou d'une IGP, les noms de plusieurs cépages peuvent figurer, sous réserve que chacun de ces cépages représente plus de 15 % de l'assemblage du vin…

Donc, pas plus de 6 !

(Imbuvable…)

 

On peut aussi noter que les conditions d'utilisation de certaines mentions, telles que « château », « domaine » ou « mis en bouteille », « clos », « cru », « hospices » seront admis.

Faut dire que « mis en bouteille à 94517 » pour Thiais-Cedex le « château », depuis que les entrepôts de Nicolas ont déménagé de Charenton-le-Pont, ça ne fait pas très viticulteur…

 

Mais à noter que les termes « appellation d'origine protégée » peuvent être omis pour les vins mousseux de qualité bénéficiant de l'appellation d'origine protégée « Champagne » ; et « blanc de blanc » ou « blanc de blancs » seront réservés aux produits vitivinicoles produits en « Gauloisie éthylique » et seulement issus de la fermentation exclusive de jus de raisins … blancs.

Notez que là encore, une « AOP », ça s’oubliait déjà souvent quand c’est du « rouge qui tâche »…

 

III – Mais le décret encadre aussi les concours viticoles qui peuvent être mentionnés dans l'étiquetage.

Les distinctions ou les médailles attribuées dans le cadre de concours par des organismes établis en « Gauloisie alcoolique » peuvent figurer sur l'étiquetage de certains produits vitivinicoles produits au pays à condition que le concours soit inscrit sur une liste établie par le ministre chargé de la consommation et publiée au « Bulletin officiel de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes » (BOCCRF).

Seuls les lots primés peuvent mentionner sur leur étiquetage les distinctions ou médailles obtenues.

Les lots, pas le tout-venant des fonds de cuve…

Quant à ceux qui n’ont pas eu de prix, bé ils n’ont rien à étiqueter, naturellement.

Mais ça va mieux en le précisant, n’est-ce pas !

 

Le même décret instaure aussi des obligations administratives en matière de condition de circulation des vins, de tenue des registres et de rédaction des documents d'accompagnement afin d'améliorer la traçabilité de ces produits.

C’est histoire de faciliter la « traçabilité » des sulfites, paraît-il.

Et accessoirement aux « indirects » de compter très officiellement « la part des anges »… Fixée à 2 % par an de vieillissement dans la doctrine non moins officielle des Services fiscaux de mon pays.

Dans la réalité, en comptant le vol, la fauche et la « casse » (qui inclut également les « étiquettes tâchées », rendant le flacon invendable), c’est parfois plus, même bouteille-bouchée.

 

En outre, le même décret encadre certaines pratiques œnologiques, en réaffirmant par exemple « l'interdiction d'un coupage entre vin blanc et vin rouge ou rosé pour produire un vin rosé sauf en ce qui concerne les vins mousseux ou pétillants ».

On savait déjà, mais là encore, ça va mieux en l’énonçant, n’est-ce pas !

Quant à couper un rosé avec du blanc pour en faire du rouge, si ça marche, c’est qu’il s’est passé « quelque-chose »…

 

IV – Enfin, le décret fixe les modalités de mise en œuvre de certains traitements chimiques et celles des autorisations de méthodes d'élaboration (enrichissement, acidification).

En effet, l'enrichissement de la cuvée des vins mousseux, des vins mousseux de qualité et des vins mousseux de qualité de type aromatique peut être autorisé uniquement par arrêté conjoint du ministre chargé de la consommation, du ministre chargé du budget et du ministre chargé de l'agriculture.

Rien de changé sous le soleil : si la chaptalisation reste interdite, ils s’y mettent à trois pour le redire…

 

Mais j’admire quand même cette Europe « libérale-avancée », qui va jusqu’à nous imposer le détail des étiquettes de nos boutanches.

En vérité, je ne suis pas contre : Émettre une même règle pour tout le monde, c’est s’assurer d’une « égalité parfaite » en droit et devoir de chacun.

À conditions d’avoir les moyens de faire respecter partout et par tous lesdites règles.

 

À propos, qui c’est qui aurait dit que « libéralisme » voulait dire « la jungle », l’absence de règles contraignantes ?

Les quelques nuls qui s’autoproclament « anti-libéraux-avancés », présume-je ?

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18 mai 2012 5 18 /05 /mai /2012 06:12

Le gouvernement de « Jean-Marc Ier » dit aussi le « héros »

 

Elle était annoncée à 16 heures (heure locale) : Il a fallu attendre 19 h 22, pour que la liste des nouveaux ministres soit faxée de Matignon. Pas du tout, mais pas du tout « bouclée », cette affaire-là !

À 19 h 27 elle est lue sur le perron de l’Élysée : 34 membres, 17 femmes !

Heureusement que « De-la-nuée » n’est pas dedans : C’aurait été compliqué de faire la « parité-parfaite » !

On avait dit « ramassé », 15, tout au plus…

Ils sont une pléiade, histoire de faire des économies, suppose-t-on…

Et pour en arriver là, je ne vous raconte pas le délire.

 

On se souviendra longtemps de la journée de passation « du pouvoir », d’entre les mains de « Bling-bling » pendant 5 ans – qui n’en a rien fait de vraiment positif – à celles de « François III », qui n’en fera pas plus.

« Entre mon bon-prince ! » qu’il a dit à celui qui lui succédait à la fonction.

« Ta gueule, pov’ kon ! Et dégage ! Tu pollues mon air ! » lui a répondu l’auguste autre.

Et vous vouliez que ce soit « chaleureux » à la sortie ?

Je ne vous raconterai la suite qu’une autre fois.

 

Bref échange des clés de bagnole – et de bagnoles – petit détour devant « Deux-braies », remise du collier, des insignes sur le revers du veston, accolade réglementaire, hommage de « la garde » dans les jardins. Juste le temps pour qu’une averse « mouille » la chemise, le pantalon, le slip et les chaussettes de son altesse « François III », le temps d’aller ranimer la flamme sous l’arc de triomphe dressé-là en hommage à mon « cousin le premier » par les serviteurs de son neveu, mon « cousin le troisième »…

C’est simple, quand la portière a eu été ouverte, la décapotation de la voiture qui écopait un max sur 1.800 mètres, s’est déversée une cataracte de flotte sur le pavé.

Même que les batteries du « diesel-hybride », logées en partie sous le plancher, elles n’ont pas apprécié du tout.

Non seulement, « François III » a dû se payer un costard tout neuf et sur mesure dans l’urgence pour être au sec, mais il a fallu acheter – ou louer, je ne sais pas encore – en urgence un véhicule de secours, même marque, même modèle, même couleur, mais sans la « capote » ouvrante…

Voilà ce que c’est de sortir « découvert » !

 

Retour à la salle des fêtes : Je veux la même moquette à la maison !

Rouge et or, c’est vraiment du meilleur effet…

Ils étaient tous là, les « éléphants », les « nains » et les autres, même ceux qui vivent déjà dans le formol… Mais personne n’a vu « Ro-ro-card », resté dans sa naphtaline !

Nombres de « petits-sourires-entendus » : On croyait que tout était déjà réglé.

Détour sous le soleil par le jardin des tuileries, pour rendre hommage à tous les ékoliers du siècle dépassé « obligés de souscrire volontairement » au financement d’une statue de pierre immonde et crottée par les pigeons, puis de nouveaux des averses pour aller « chez-moi » (rive-gôche) honorer une « migrante-polak » double prix-Nobel !

Le grand cinéma qui retarde l’arrivée à l’Hôtel de Ville : Il y faisait chaud, le buffet n’était pas ouvert, il y avait un monde fou et plein de têtes que je ne connaissais même pas.

Bref, ça ne vaut pas 95…

 

Je ne sais plus quand a été nommé « Jean-Marc Ier », j’avais un peu abusé des liqueurs délicieusement éthylisées pour oublier, mais « François III », il a encore pris du retard pour aller saluer « Mère-Quelle » à Berlin.

Effarent : Non seulement son zinc s’est fait foudroyer en plein vol, mais en plus « François III » avait l’air d’avoir pris, non pas un « coup de foudre », mais un coup de soleil !

Tellement fort, que ça chauffait derrière les lunettes qui en étaient toute embuées : Tout juste s’il ne fumait pas comme à Cardiff un pack de mêlée dans le tournois des 5+1 Nations !

Ce n’était pourtant pas le jour, tellement il a plu à verse…

Il en titubait presque à son arrivée, dans un état proche de l’insolation.

Et « Mère-quelle » obligée, à plusieurs reprises, de le guider ou de le remettre sur le droit chemin du tapis pourtant bien rouge.

Et là, ce n’était pas la question des « carreaux éclaboussés » comme le matin même devant la tombe du soldat inconnu, où il ne voyait qu’à peine la gerbe de fleurs … et la flamme à ranimer !

Moi, je suis reparti à ce moment-là : J’avais du mal à ne pas éclater en fou rire à les voir tous les deux essayer de causer la même langue par interprètes interposés.

 

Et puis, m’intéressait nettement plus la composition du prochain gouvernement.

On avait peur de voir arriver « Titine-Eau-Brie » dans un « grand ministère –premier-bis », « d’Jack-Langue », « Ro-ro-card », « Couche-nerf », « De-la-nuée », ou un autre « dinosaure », voire dans un grand moment de sénilité avancée une superbe ouverture vers « Jupette », « d’Jack-all-good » ou je ne sais qui encore !

Eh bien si on se repaye « Fafa l’empoisonneur » en qualité de ministre des Affaires étranges, étranges-ères et autres terres de découvertes, « Tau-Bira » à la « garde des sots », et « La Branchue » à la réforme d’État, trois « ex », on échappe au pire !

Grand moment de soulagement !

 

4 heures d’entretien dans l’après-midi de mercredi pour « un gouvernement de transition » qui va évoluer ou changer totalement selon les résultats des élections législatives des 10 et 17 juin prochains.

Sachant que « Titine » attend donc « une large victoire » de ses accords et autres combines électorales sur tapis-vert pour virer le nantais des petits-beurre qui lui a soufflé la place !

Un gouvernement soucieux de « respecter la parité hommes/femmes », mais également de refléter les priorités données au cours de la campagne de « François III ».

Moi, je note dans mon coin, que tous les leaders du PS y sont, jusqu’aux « ex-Ceres », y compris les « écolos », sauf « le courant » de « Titine-Eau-Brie ».

Tous les « primalistes », sauf elle et « Baie-lait » !

Pas sectaire du tout, nooooon…

J’adore !

 

Bref, Pierre-René me tend le fax reçu : Je le trouve tendu et fatigué, « Le-mât » et je lui laisse en faire la lecture sur le haut des marches, sur-dépassant son trac habituel. De toute façon, je ne pouvais pas le faire moi-même, je vous aurai trop fait rigoler en direct à la télé !

« 

La composition officielle du Gouvernement est la suivante :

– Ministre des Affaires étrangères : « Fafa l’empoisonneur » ;

– Éducation : « Payons » une tournée générale en charge de nos chères « têtes-blondes » et de leur en fourrer un minimum dans la caboche : On paye assez d’impôts pour ça et les refiler 20 heures par semaines seulement 37 semaines par an à d’autres pour … les éduquer…

– Justice, « Garde-des-sots » : « Krikri-Tau-Bira », droite dans ses bottes maniant le glaive de la « juste-hisse » ;

– Économie & Finances : « Moscou-d’ici » et de là-bas, qui va se tamponner aussi le FMI et « kiki-la-garde-meurt-mais-ne-se-rend-pas » dans pas longtemps ;

– Affaires sociales et Santé : « Tour-Haine », la fille du sociologue, en charge de nous soigner (et de rouvrir les hôpitaux-psy pour les opposants-au-régime ?) ;

– Égalité des territoires (on ne rigole pas) : « Sicile-Du-Flot », l’écolo-démissionnaire qui va aussi nous loger… ;

– Affaires Intérieures : « Menuet-Valse », qu’on ne présente plus… pour nous assurer notre sécurité, sans le Kärcher ;

– Écologie : La « Brique » de terre-cuite ! Une écolo comme moi je suis le pape… Mais un abandon garanti de la poutre en béton au profit de la filière-bois ?

– Redressement productif & industriel (on ne rigole toujours pas svp) : « Hard-no Monte-Bourre ». Personnellement, j’aime bien le libellé : « Redressement » !

C’est bien pour un « décliniste-associé »…

Et il y faut au moins un bien bourré ou un bon bourreur : C’est une excellent idée qui lui va comme un gant.

– Travail et autres labeurs : « Michou Ça-peint » et ça repeint. Faire et défaire, c’est toujours travailler, disait le Duce !

Affaires de défense, de miltareux & autre Afghanistan : « Gens-vive-Leu-Drille-an ». Trop marrant, non…

– Culture et communication : Aurore-élie « Fili-Pythie », une blonde… intelligente paraît-il. Denrée rare par les temps qui courent : On se souvient encore de celles de « Fifi XIV ». Et puis ça va peut-être relever le niveau, allez savoir.

– Enseignement supérieur : Geneviève « Fion-rase-haut ». Connais pas… Des Geneviève, je ne connais que « Deux-Gaulle » et elle est morte depuis un moment.

– Droits des femmes et porte-la-parole du gouvernement : « La-Belle-Khâ-S’aime » ma pote qui le vaut bien.

Je ne vous le cache pas : J’ai le « béguin » pour celle-là qui me fait penser à « Mimi-miam Elle-Konnerie » adjointe de « De-La-Nuée » aux affaires sociales de « Paris-sur-la-Plage » : Des beurettes tout ce qu’il y a de plus sexy et tellement joliment bien bronzées à souhait, jusque recto-verso dans le derme et sans marque de maillot de bain !

N’empêche : Je regrette un peu qu’on n’ait plus un ministère des droits des hommes… ni même des enfants !

– Agriculture : « Steph’ Le-Fol » qui ira « bâti…foller » dans les prés et pâturages au nom de moi.

– Réforme de l'État et décentralisation : « Mari de Lise La Branchue » à défaut d’être branchée, en charge des réformes inachevées…

– Outre-Mer : « Vic-tord-rein Le-lu-rel » : Mieux que « le Luron »… Je ne connais pas sa tronche, mais je sens qu’il va en revenir tout bronzé lui aussi…

– Sports, jeunesse : « Fourre-ton-nez-rond » ou « Four-né-rond », Val-et-riz, qui va s’occuper de la « gélatine durcie » de notre belle jeunesse en fleur.

– Budget : « JéjéCas-z’ou-ac », celui qui va compter les trous dans les « pas-ta-caisse »…

– Ville : « François-l’a-mis » qui revient tout droit d’institutions internationales payant nettement mieux : Je sens qu’il va être le premier déçu… par la paye.

– La réussite éducative : « Paule-l’ange-vin » ! Grand éclat de rire de ma part : Je vous avais prévenus !

Non pas que soit une incompétente, mais qu’il puisse y avoir un ministère de la « réussite scolaire », là à côté d’un ministère de l’éducation nationale et d’un autre du sport et de la jeunesse voire de la recherche supérieure, je trouve ça trop drôle : Et pourquoi pas un ministère des déficits, ou de l’échec-scolaire ?

– Relation avec le Parlement : « À-l’Anus Vide-à-lys » en charge de transmettre les courriers.

– Affaires européennes : « Nanar Case-neuve », lui aussi en charge de transmettre les courriers, mais à Bruxelles et Strasbourg, dans les cases-vides prévues à cet effet.

– Personnes âgées : « Nanar Deux-l’eau-naît » … Sait-il ce que c’est au juste ?

– Économie sociale, mais oui : « Deux-noix Âme-mont », à l’économie sociale ?

On savait que la candidate LO l’enseignait dans son bahut de merde d’une banlieue de merde située dans des quartiers de merde, on n’imaginait pas que « deux-noix », qui plus est « Âme-mont », serait un jour son ministre de cœur…

Les familles seront pour « Domino Berthe-Inno-Tea » : Là, ça va nous changer de « Mord-Anneau » et de je ne sais plus qui d’autre !

Je ne la supportais plus, la « Rat-dîne-oxygénée »

Les personnes handicapées et autres abîmés de la vie à en être dépendant, mais pas âgées : « Karlo-Titi » … (et pas Carlati).

Un beau ministre du développement, pas forcément durable : Pascal « Quand-Faim » ! Car « Canfin commande, tout le monde va à la bectance ! »

Un ministre rien que pour les « Gaulois pas de Gauloisie », à l'étranger : « Ya-mine-à Benne-Gligli » !

Y’avait « Rama-ka-des-ratés », on cause encore de « Konne-Benne-dites », maintenant on se tamponne « Benne-Gligli » : Tout un programme !

– Transports et économie maritime : « Freddie Kul-et-Vît-Lié » … Mais oui : Tout un programme pour les marins au long-cours, et d’escale en escale, une femme dans chaque port…

– Artisanat, commerce et tourisme : Sylvia « Pine-aile » (et pas Pinel comme la place ?). Curieux pour des artisans, des commerçants et même des touristiqueux pas tous forcément sexuels…

Heureusement, on peut espérer que « Fleur-Pêle-Rein » saura épauler avec l’innovation, l’économie numérique et toutes les PME.

Et le lot de consolation, à savoir les « Anciens combattants », à « Qu’adhère-Arrive ».

 

Bref, la fine équipe aux commandes jusqu’au 19 juin 2012.

« Après, on verra » a laissé choir dans ma trompe d’eustache « Cierge La-Vigne », le dirlot de Matignon.

 

Là-dessus, je suis rentré, complétement pété d’avoir dilaté ma rate tout la journée avec un point d’orgue pas possible juste avant l’heure de l’apéro vespéral à l’énoncé de tous ces noms barbares, en espérant que « François III » soigne son début de bronchite aigue au premier étage.

Parce que bon, hier c’était « passation de pouvoirs » : Ils avaient prévenu. Impérativement avant onze heures du matin, non pas que tout le monde se barrait en « pont-prolongé », mais parce que les buvettes des ministères fermaient avant midi et que tout ce beau-monde filait se restaurer à Matignon avant de tenir leur premier Conseil.

Rendez-vous 15 heures carillonnantes en cette fête fériée, chômée, carillonnée de l’Ascension, histoire de rattraper tous les retards accumulés.

L’Esprit-Saint, c’est dans une décade que ça va leur tomber dessus.

Là, c’est « J-C. » qui se tire à « droâte » (du Père éternel) : Bien dans la tonalité du moment, finalement…

N’empêche que « Fafa l’empoisonneur », il n’a pas pu s’empêcher de faire le cabot devant les caméras dans ses nouveaux bureaux : On aurait dit qu’il les connaissait par-cœur à te faire l’inventaire du mobilier…

Bref, ils ont décidé de montrer « l’exemple-décliniste » en commençant par réduire de 30 % leurs salaires.

Encore un peu, ils finiront au smic : Quand je vous disais que les « déclinistes » sont de retour et qu’il va falloir faire avec

 

Et aujourd’hui, « François III » est reçu par « Baraque-Haut-Bas-Mât » à la capitale US, histoire de le remercier de ses bons soins pour avoir éliminé « Déesse-Khâ », et rencontrer aussi et à l’occasion « Camé-Rhône », venu exprès pour un sommet du « G8 » à « Camp-David » de samedi, juste pour l’entendre causer de « croissance » dans le texte.

C’est histoire de bien rigoler.

 

Y’aura pas tout le gratin – il faut qu’il s’habitue, « le bleu » – mais il repart ensuite à Chicago pour un sommet de l’OTAN, où on va lui expliquer que si les 3.400 soldats, les 120 véhicules blindés des « Gaulois » et les 1.600 conteneurs peuvent rentrer avant la fin de l’année au pays, tout le monde saluera la performance logistique, même avec l’appui des moyens des alliés !

Parce que ce n’est pas gagné d’avance, sauf à abandonner le matériel sur place aux Talibans…

« Matos » dernier-cri, qui a coûté chaud à l’impôt national, au passage…

Bref, on récupère notre « bon prince François III » en principe dimanche, si naturellement les essais climatiques du NSA laissent passer l’avion sans qu’il ne prenne de retard… Une fois de plus !

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17 mai 2012 4 17 /05 /mai /2012 04:19

Il va falloir faire avec…

 

C’est en tout cas mon opinion, après avoir vu et écouté la vidéo de « La-roue-tout-roux » postée vendredi 11 mai dans l’après-midi sur ce blog.

Parce que le bonhomme, même si je l’exécre en raison des dogmes qu’il porte depuis tant d’années, je partage son analyse et son diagnostic quant à l’état actuel de la planète.

Il faut lui rendre cet hommage…

 

Depuis le début des années 90 (de l’autre millénaire), je reste « scotché » par l’emballement des endettements.

Publics, entrepreneurials et des ménages : À terme, il est une catastrophe pour le genre humain !

Qu’est-ce qu’un endettement sinon deux aspects d’une même « anticipation » ?

Quand je m’endette, j’anticipe des gains futurs dont j’estime que je pourrais « épargner » le résultat final… pour rembourser.

Ni plus ni moins.

Autrement dit, « la dette » c’est de l’épargne anticipée : Les deux faces d’une même pièce.

D’ailleurs et en principe – en principe seulement, hélas – le prêt, contrepartie naturelle d’une dette, c’est de l’épargne préalable et compacte en divagation, en attente d’investissement profitable…

Sauf quand on « invente » ladite épargne : Mais c’est un autre sujet.

 

Quel que soit l’acteur « endetté », s’il emprunte pour faire les fins de mois des dépenses courantes, à terme il est définitivement insolvable.

200.000 ménages par an (j’exagère peut-être) en « Gauloisie éternelle » tombent dans cette trappe d’insolvabilité à coup de « crédit à la consommation ».

Aux USA, la crise des « subprimes » y a précipité des millions de foyers américains : Tout cela est connu désormais.

En fait, c’est plutôt l’inverse : Dès les premiers signes de « ralentissement » de l’économie américaine, les créances sont devenues « pourries », d’où la crise commencée en 2007 et ses effets dévastateurs en 2008 et 2009.

Et chacun de constater que sans croissance, même à crédit, point de salut !

 

Puis le relais a été pris par les « dettes publiques » : Dès qu’il y a eu des doutes sur les capacités de remboursement (donc d’épargne d’une partie des recettes fiscales espérées) des États, notamment ceux convaincus de tricherie, la crise a fait tache d’huile.

Vue la quantité phénoménale de dettes concernées, nous sommes encore au bord de l’explosion… et ça fait des mois que ça dure !

Et quand ça « va péter » et que s’évaporeront 64.000 milliards de dollars de valeurs-fictives « épargnées » que personne ne pourra jamais rembourser, plus que le PIB annuel mondial, même si ce n’est que seulement un « petit-bout » de cet Himalaya qui va disparaître, forcément, nécessairement il va y avoir des pleurs et du sang jusque sur mon trottoir.

C’est déjà écrit comme ça…

 

Quant à savoir si la « bulle immobilière chinoise » en rajoutera ou non, je n’en sais rien : Je ne vois pas tout-à-fait les choses comme ça, parce que l’économie chinoise n’est pas transposable à celle de l’Espagne et réciproquement.

C’est bien plus complexe que ça, tant il s’agit d’abord d’une économie en devenir, avec sa propre monnaie ne fluctuant pas au fil des besoins du monde mais au seul bon vouloir d’un pouvoir-central qui n’a rien à voir avec nos modes de gouvernance soumis plus ou moins directement à des « marchés ».

Et puis je rappelle que quand le milliard de chinois se mettra à consommer et produire à 30 euros de l’heure comme nous, il va se passer des choses.

D’autant pire pour eux qu’il est probable qu’avec leur politique familiale qui va commencer à produire ses effets, ce sera bientôt le seul pays au monde qui va « se rétrécir », régresser durablement…

Là encore, on n’en connaît pas les effets possibles : La seule « civilisation » qui a pu disparaître ainsi, ça reste celle de l’Île-de-Pâques.

 

On parle moins des entreprises, parce que la sanction est immédiate : En cas de « défaut », de cessation des paiements, elles meurent immédiatement, une à une.

Chez nous, le phénomène oscille entre 50 et 80.000 entreprises par an qui tombent dans la trappe de la faillite commerciale.

On n’en parle moins aussi, parce que depuis des siècles, les « commerçants » ont compris que pour éviter les contagions (et le risque « systémique » entre eux), les effets de domino, ils ont organisé leurs propres règles de « sortie » en en appelant au législateur.

Bref, c’est devenu un « risque » qu’on apprend à « gérer » quand on est « patron », et on vit tous les jours avec lui, anticipant le « risque-client » avec les moyens du bord, qui peut vous faire mettre la clé sous la porte du jour au lendemain : On cotise même pour assurer les payes dans ces conditions-là…

Du coup, en entreprise, on n’emprunte plus du tout pour assurer les fins de mois, ou alors de façon exceptionnelle et pour des périodes très courtes (par l’affacturage notamment), mais juste pour anticiper une « production » nouvelle qu’on espère « vendre » en quantité suffisante (pour rembourser) : C’est un calcul, souvent résultat d’une étude de marché préalable (plus ou moins bien faite, puisqu’elle consiste aussi à convaincre un « apporteur de fonds », actionnaire, banquier, fournisseur : Un jeu subtile du « vrai et du faux » !).

 

Donc : « Alerte ! » quand tout un pays, quand plusieurs pays dans leur entier, empruntent durablement et systématiquement pour faire les payes !

« Alerte » quand l’ensemble représente des années et des années de recettes fiscales (c’est la seule « vrai ressource » des États), qu’on rapporte ou non au PIB de la machine !

Je l’ai dit l’autre jour, 12 % du CA, ça reste confortable, au-delà, c’est « tendu ».

Pour le « diag », pas de doute, je suis d’accord avec « La-roue-tout-roux » : On est entré dans la « zone rouge » depuis au moins 30 ans et avec constance !

Une génération, celle de « mai 68 » qui vit à crédit depuis l’adolescence…

Et n’a jamais remboursé un seul kopek !

Le pire, c’est que personne parmi nos « technos » ou nos « politiques » ne sait comment s’en sortir : Ils ont besoin de moins emprunter au jour-le-jour, mais ne savent pas comment réduire la voilure sans provoquer de récession, ne savent pas comment prêter de l’argent aux prêteurs, l’inventer, sans risque majeur pour leur pays, comment ne « pas faire peur » à leurs créanciers pour poursuivre sans casse leur marché de la dette !

Bref, une escalade sans fin.

Ce n’est pas nouveau, mais l’intérêt du dire de « La-roue-tout-roux », c’est de le constater.

On pensait « qu’ils » étaient intelligents, on découvre dans son dire qu’ils sont sourds, aveugles et paralytiques, incapables de sortir de leurs propres paradigmes, de leurs propres « modèles de pensée » : Le drame à venir n’en est que plus certain, plus terrifiant, plus tragique.

L’exemple grec est aussi là pour nous le rappeler, tout comme par le passé, l’Argentine, le Brésil, le Chili, le Mexique…

 

Je suis aussi assez d’accord sur les raisons de cet engouement pour la dette : Elle a payé le consumérisme généralisé dans les pays occidentaux.

Provoquant de la « croissance », comme d’un nuage de fumée destiné à enfumer.

C’était ainsi bien vu de la part d’un Nixon de mettre fin à la convertibilité-or du dollar.

Jamais personne n’aurait pu financer la croissance par la dette avec les stocks d’or d’alors ou même d’aujourd’hui : C’est une évidence.

D’où une dérégulation totale de la création monétaire qui nous met tous au bord du gouffre d’une crise systémique généralisée qui approche à très grand pas.

 

En revanche, là où « La-roue-tout-roux » a tort, c’est qu’il met ce comportement, que les néo-classiques appelleraient « suicidaire », sur le compte des « libéraux » !

Ce gars-là a de la semoule dans les yeux : Il n’a rien appris dans les grandes-ékoles de la République, notamment « science-Pô » (où les filles sont si moches qu’il faut aller draguer ailleurs pour soulager le nerf-honteux avec un minimum de décence).

Et derrière lui, tous ceux qu’ils citent en appuie de ses dires (y compris Jorion) !

Car c’est nettement plus dans les canons des keynésiens de « relancer sans relâche par la dette » !

 

D’ailleurs, on en a vu les effets pendant 30 ans : La croissance, même molle, a finalement été financée à crédit par autant de politiques de relance keynésienne que possible !

Toutes « par la demande » avec de la monnaie créée ex-nihilo en quantité abondante.

Ce qui est assez fastueux, c’est que les monétaristes avaient prévenus depuis un peu plus d’un demi-siècle que c’est un pari stupide et qu’il vaut mieux contrôler la création monétaire si l’on veut que la croissance soit pérenne, « durable » pour employer un mot qui se veut « moderne » et actuel.

Contrôler, chez eux, c’est être capable de contracter ou d’enfler à la demande, la masse monétaire en circulation, pour assurer « croissance & lutte contre l’inflation » (cette dernière étant une forme de vol des épargnants que nous sommes tous peu ou prou en empruntant via nos États : Mais elle va nécessairement revenir).

Enfin, c’est un des aspects d’une doctrine beaucoup plus riche et complexe, mais qui reste « incomplète » parce que pas suffisamment « prédictive ».

Alors que chez les keynésiens, tout ce qui compte « c’est que ça tourne » et le plus vite possible avec les fameux « effets de levier keynésien ».

 

Dois-je vous rappeler que cet effet est nul ?

« La-roue-tout-roux » en donne pourtant l’exemple lui-même en citant l’emballement des 350 % de PIB américain comme repère de la croissance de la dette de ce pays, générant à peine 50 % de mieux dans la croissance dudit PIB.

Effet de levier ex-post : 1 pour 7 et non pas 3 pour 1 comme il est écrit partout dans les meilleurs bouquins d’économie.

Dois-je vous rappeler qu’il est même peut-être négatif…

Vous l’avez pourtant tant de fois lu sur ce blog.

Regardez donc notre « Bling-bling » national qui aura claqué plus de 500 milliards de déficit en 5 ans, en « Grand emprunt » et en « plan de relance », à des taux pourtant « historiquement bas », qui n’aura fait gagner finalement qu’à peine moins de 200 milliards de PIB en plus sur la même période (et encore, je suis optimiste et généreux…), à peine plus que l’inflation pourtant fort contenue !

Le reste s’est envolé, disparu, annihilé…

Ça n’a servi à rien qu’à plomber la situation.

 

Donc exit « La-roue-tout-roux » : Lui et ses petits camarades « alter-quelque-chose » se plantent lamentablement !

 

Ce n’est même pas moi qui l’affirme, mais lui-même, et avec brio et talent, que j’en reste scié : Comment peut-on apparaître, au moins un peu, intelligent quand après nous avoir raconté que « la relance » a échoué il veut nous démontrer que de tout façon, elle n’aurait pas pour autant créé d’emploi ?

 

Parce que oui, il a encore raison quand il compare les modes de production actuel des modes de production d’il y a trente ans : Dans l’intervalle, il a parfaitement raison d’expliquer que la « mécanisation », on parle aujourd’hui et désormais de « robotisation », a bouffé de l’emploi plus qu’elle n’en a créés.

Parfaitement logique avec lui-même, il constate que la machine qui devait libérer l’homme de ses tâches épuisantes, l’a bien fait … en lui retirant son travail.

Lui le regrette, moi je le constate.

D’autres aussi qui ont montré chiffres à l’appui que la somme des destructions d’emplois coïncide avec le « progrès » technique et la « performance » des process de production : Mais on en a jusqu’à oublié les auteurs (même moi : Je n’ai plus le graphique de référence à vous proposer…).

 

Je n’ai pas fait le calcul précisément, mais on sait qu’aujourd’hui l’heure de création de valeur-ajoutée tourne autour de 30 euros de l’heure dans les pays occidentaux.

Ce coût devait tourner, « au doigt-mouillé », autour de 10 francs il y a 30 ans…

Résultat, on produit plus, beaucoup plus, on travaille moins (et sa démonstration est implacable que ce soit pour l’Allemagne ou les USA), beaucoup moins.

Mais ce faisant, on a du mal à écouler dans de bonnes conditions l’accumulation de richesses, faute de clients solvables qu’on paupérise à tour de bras.

Lui s’en désole : Il n’y a qu’à l’écouter gloser sur le partage de la valeur ajoutée dont la part « salariale » (tout compris avec les charges sociales, comme autant de « rémunération-différée ») se réduit inéluctablement au fil du temps.

Je vous préviens tout de suite : Ce n’est pas fini.

Il a pourtant fait les « ékoles », mais reste incapable, semble-t-il, de comprendre que cette « part volée » jusque dans la bouche du « prolo », elle l’est par la machine elle-même toujours plus coûtative, et qu’il faut bien financer par des « profits » !

Je rappelle à l’occasion que du point de vue comptable, un remboursement d’emprunt à assumer, n’est pas déductible de la « création de valeur » créée…

Alors forcément il n’apparaît pas dans un compte d’exploitation, donc dans les courbes de répartition de ladite « création de valeur ».

Et là, il y a les « kons », qui estiment que le « grand-kapital » s’en fout plein les poches (« La-roue-tout-roux » estime qu’il s’agit de 150 % du PIB qui ont disparu), et les gens qui font les chèques et qui savent bien qu’il s’agit d’une dépense-décaissée réellement, à peine compensée par le niveau des amortissements (5 ans pour une machine, minimum 25 ans pour un bâtiment), là où l’emprunt n’est que de 3 à 5 ans dans un cas et au maximum de 15 à 18 ans dans l’autre cas.

L’écart, c’est la part de profit soi-disant « volé » sur lequel on paye aussi de l’impôt sur les résultats … sur de l’argent que l’on n’a plus !

Ignorer ces détails, c’est se foutre du monde…

 

Et la très nette supériorité de la machine reste quand même qu’elle ne se trompe jamais, qu’elle n’a pas d’horaire, et si elle tombe en panne, elle ne se met jamais en grève.

Elle en a une autre qui justifie de son acquisition : On sait combien elle coûte avant même de l’acquérir, combien elle peut produire et dans quels délais avant même la première utilisation, ce qui n’est jamais sûr même d’un TGV où il n’y a qu’un bonhomme pour contrôler la machine, quand ses horaires restent aléatoires…

Un ingénieur, s’il peut te calculer n’importe quoi avec une machine, à la déca-minute près, il se plante régulièrement quand on le largue sur un chantier où il y a « des aléas »… et des bonshommes : Il y a toujours des « impondérables » qui aggravent la facture finale !

 

Bref, « La-roue-tout-roux » se désole et imagine d’y répondre par un « pacte social » où chacun travaillera moins, partagera la pénurie avec autrui, pour que le plus grand nombre gagne et consomme assez pour « faire tourner la boutique ».

On en passera peut-être par-là.

Mais il ne voit pas qu’il conforte mon pronostic : Un gros paquet d’entreprises (machine à créer de la valeur et à la vendre) survivant sur leurs marchés étriqués de proximité, qui payent l’essentiel d’un gros paquet de « services publics », toujours plus gros pour deux raisons : Parce qu’il est d’abord « service à la personne », donc de proximité ; parce que s’il ne grossit pas, il faiblirait (l’organe crée la fonction, en l’occurrence).

Et un « tout-petit tiers » d’entreprises d’élite, à haute valeur ajoutée, qui avec peu font beaucoup (il cite Steve Jobs et il n’a pas tort) qui profite de tout et paye un minimum.

Autrement dit : « entreprises optimisées » !

 

C’est notre avenir commun dans le « meilleur des mondes », versus Gramsci et Althusser, qui pensaient pour nous la « société des loisirs »…

Mais là encore, il passe à côté, parfois sans avoir tort : Il n’y aura pas de loisir pour tous, et il s’en désole, parce qu’il y aura « pénurie » !

Dans le mot « pénurie » qu’il ne prononce pas, il s’agit de « déficits » : Déficits d’emploi, déficits de services, déficits de croissance, déficits de compétitivité.

Au mieux pour lui, on peut envisager de « gérer les déficits » en en reportant l’affront sur un peu tout le monde, en répartissant avec plus de « justice sociale » les inconvénients.

 

Encore un « modèle » qui ne tient pas et il le dit lui-même, parce qu’en même temps, ou en tout cas prochainement, il y aura aussi pénurie de matière première et pénurie d’énergie (pour ne pas saloper la planète).

On va y revenir dans un second post (pour ne pas faire trop lourd : Ce n’est pas un mémoire ou une « thèse » à développer jusqu’ici en une seule fois).

 

Bref, je ne change pas mon opinion sur le bonhomme, ni encore moins sur ses « dogmes » préétablis : Il surfe sur ses démonstrations et postulats avec brio, c’est le seul talent que je lui concède.

En revanche, j’admets volontiers que son diagnostic confirme le mien, même si nous n’en tirons pas les mêmes conclusions.

Lui accepte et anticipe le « déclinisme », voulant le gérer au mieux.

Moi, je n’y crois pas une seule seconde !

Même si…

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16 mai 2012 3 16 /05 /mai /2012 03:57

Notées pour vous, les quelques « petites-phrases » du moment.

 

On inverse un peu nos habitudes hebdomadaires, cette semaine : Alternance oblige. Et demain c’est week-end.

On connaîtra aussi la composition du gouvernement dès ce soir, puisqu’il se réunit demain : Vendredi je me réserve « la plage » de mise en ligne quotidienne pour commenter.

Donc, c’est aujourd’hui « qu’on en rit ».

 

Et parmi les nombreuses manifestations rigolatoires récentes, j’en ai retenues quelques-unes, à savourer et partager :

 

D’abord « Raf-la-main-sur-le-cœur », jamais à court de « raffanirades » qui balance :

« Cette élection (présidentielle) était gagnable ! »

D’autant mieux qu’elle a été … gagnée par le gagnant !

 

Et en réplique, l’ignoble « Vil-pin » d’estimer que « François III » « a l’étoffe d’un chef d’État » !

Ont-ils le même tailleur de costards ?

Ce qui deviendrait navrant, c’est que l’habit ne faisant pas le moine, le contenu ne soit pas à la hauteur du contenant.

 

Avec le retour au Palais des Médicis, où siègent les sénateurs de Ma République, « Raf-la-main-sur-le-cœur » va trouver « Gérard » … « Longue-haie », l’expert « en front » : Un refuge du troisième-âge des has-been où ils vont pouvoir devenir tous « séniles-en-rigolations ».

Si on y organise des olympiades, ça va être drôlement sévère.

 

De son côté, « Han-rit-Gué-no », toujours aussi sûr de lui-même, justifie son auto-parachutage à « la Scelle-Sein-Clou » :

« Les législatives sont des élections nationales ! »

De circonscription…

Et lui, en bon apparatchik, il n’a pas du tout envie d’aller chercher ses électeurs avec les dents : Autant retirer la « mangeaison » de la bouche de l’obscur local… « Olive-De-la-porte », qui va la prendre, justement !

 

Notez que son pote « Gué-han », sur la même rive de la Seine, depuis qu’il sait que « Bague-hé » s’efface à Boulogne-Billancourt, il ferme son clapet.

Même que personne ne l’a encore vu sur place !

Une voie royale pour l’élection de « Titi Sol-air », le vice Pédégé du Conseil Général local et ex-1er-adjoint de la ville entré en dissidence depuis un long moment… qui va pouvoir le dézinguer en direct en bon missile à tête chercheuse !

 

C’est aussi « Rachida-Mimi-la-galipette » qui accepte pour sa part de laisser sa place à « Fifi-le-déchu » à « Paris-sur-la-plage ».

À condition qu’on la laisse devenir la maitresse à la place de « l’ex » !

On la croyait … « pas culottée » …

En fait, elle ne manque pas de … « kul’haut » !

À Force de le tendre à tout le monde, elle va finir cocue, celle-là !

Je révise mon jugement : « Sœur-âne » a peut-être ses chances pour pantoufler dans le fauteuil de « De-la-nuée » en 2014 !

 

« Coopé », lui, va devoir manier le ciseau sous peu : Le « découpage » de cartes de l’UMP va faire des dégâts…

Pas le moment que j’aille cotiser rue Vaugirard (Paris-15ème, rive gôche)…

Parce que même sans dissidence, y’en a un paquet qui vont se poser des questions : « Haine-Ka-Aime », en difficulté à Longjumeau, par exemple.

Idem pour « Laure-an Vaut-qui-est », en Haute-Loire, pour « Xav’ Berre-trans » dans l'Aisne, pour « Luc Chat-Tel » en Haute-Marne, pour « Pruneau Le-Mère » dans l'Eure, pour « Barre-oint » dans l'Aube, et pour « Marie-Lou Penche-hard » en Guadeloupe.

Découpage d’un côté, « vestes & râteaux » de l’autre : Il ne va bientôt plus rester personne à l’UMP… Union Minoritaire Pitoyable !

 

Même que « Goût-jonc », le patron de la « fédé-locale », il se donne des sueurs froides : Pensez donc quand « Brice-Boute-le-feux » me contacte par SMS (comme quoi, les Renseignements Généraux qu’il dirigeait savent identifier « I3 » directement sur son portable…) pour bâtir une « France Forte », de « progrès-social », fédérer dans les mois à venir « une nouvelle génération », il me rend hommage puisque c’est ce que je suggérais il y a encore peu.

Mais il salue au passage « l'énergie de « J-F. Coopé », la responsabilité de « Fifi-le-déchu » et la sagesse de « Jupette ». »

On se rejoue, « Le bon, la brute et le truand » à « Paris-sur-la-plage » ?

Et je lui réponds : « C’est qui qui fait le casting ? »

Pas « Goût-jonc » qui s’en mord déjà le nœud…

 

L’incroyable « Say-cil-Du-flot », elle-même parachutée dans un arrondissement « imperdable » pour la « gôche-parisienne » se réconcilie avec la sortante.

L’une tiendra la maison pendant que l’autre pérorera au Conseil des Ministres : La paye n’est pas la même, bien sûr !

En revanche, pour les autres, rien n’est gagné : « Beau-pin » dans la 10ème parigote, « Rôt-si-gnole » en Indre-et-Loire, « Si-mont sans Garfunkel » dans la 3ème de Haute-Garonne, etc.…

La belle « unité plurielle » !

Le « PS » va-t-il se rebaptiser « Parti des Sécessionnistes » ou des « Scélérats » ?

 

D’ailleurs, autre moment de bravoure, Jean-Vincent « Plat-sait », inénarrable coréen-normand, sénateur de l’Essonne de son état, qui fait son mea-culpa devant « ses » militants, s’excusant de courir à vive allure après un maroquin et de plaider pour un grand-ministère de l’écologie, après que « konne-benne-dite » ait pu lui rappeler que l’intérêt des « Gaulois » (pas de la « Gauloisie écologique », hein : Lui s’en fout, d’abord il est allemand et puis il a cru pouvoir la mettre à genoux en 68) devait passer avant toute autre considération.

Ce n’était pas le cas jusque-là ?

 

« Mélangeons-zoukons » qui va bille en tête à « Hé-nain-Beau-Mont-le-ViComte » affronter « Marinella-Blondasse-tchi-tchi » avec l’appui de tout l’appareil Koko…

Serait-ce pour mieux la baiser ?

Il a des goûts bizarres, cet homme-là, finalement…

 

En attendant, je ne sais plus qui le compare avec « Nanar-tapi », lui qui voulait en coller une au paternel frontiste sur un plateau-télé, mais n’osait pas par pitié pour son grand-âge… et en raison de la présence des gardes de son corps-rapproché…

À 45 millions le prix de l’honneur, si ça nous coûte pareil à la fin, ce sera une élection des plus chères de l’histoire du pays !

Tu crois qu’il va finir ministre de la ville, lui aussi ?

 

Et puis « Bâche-l’eau », qui ne se présente à plus rien, pas écœurée du tout et qui ramène ses pompons roses en affirmant qu’elle soutiendra « Fifi-le-déchu » à la tête du parti !

Grand moment de solitude : « Dans notre famille, il y a des démocrates-chrétiens de « Krikri Boue-thym », la Gauche moderne de « J’y-aime Beau-Quel », les radicaux avec « Bord-l’eau-le-chevelu », la grande famille du centre qui se trouve orphelin » (...) « Fifi-le-déchu » est le plus à même de faire cette union », a-t-elle dit sans se marrer.

Il se marie avec tous ceux-là ?

« Rose-lyne » en appelle donc « à faire de la diversité sans faire de séparatisme ».

L’UMP va devenir « L’Union des Misérables Perdants »…

Toujours pas le moment d’aller cotiser du côté de la rue Vaugirard !

 

J’attends désormais les conclusions du « cousin » Dédé « Santi-nie » (le maire d’Issy-les-Moules, rive-gôche de la Seine), spécialiste du bon mot : Il espère encore redevenir Ministre.

Sa voyante personnelle en est certaine.

S’il y en a toujours eu au moins un venu d’Alsace, il y en a parfois eu plusieurs venus de « Corsica-Bella-Tchi-tchi »… même sous la « gôche-au-pouvoir ».

Pas forcément les meilleurs, mais que voulez-vous, ils font avec ce qu’ils ont sous la main…

Bref, de quoi espérer…

C’est pourtant à lui que l’on doit le fameux : « La droite a touché le fond. Maintenant, elle creuse. »

Voire le : « À force de fumer, on va des cendres ! »

  

 

Et puis « Jack’Langue » le beau-causeur se voit déjà au perchoir à la place de « Ségololo »… à condition de se trouver une circonscription « en or ».

 

Et, dernière minute au moment où je « mets sous presse », il court l’affreuse rumeur dans les couloirs du siège que mon « cousin » Jean (le fiston de « Bling-bling » et de ma « cousine » ajaccienne) se serait vu retirer son investiture officielle sur ordre paternel…

La reconnaissance spermatique n’est plus ce qu’elle était : Si même cette relève-là va aux pâquerettes, conter fleurette à sublime Jessica « Seb-bas-oune-Dar-Ti » sans décrocher sa licence en droit et avant toute carrière « d’élu-déchu », où va donc l’avenir ?

Moi qui pensais que le talent n’attendait pas le nombre des années…

Je suis déçu-déçu : Serait-il si « mauvais que ça », mon « cousin », lui l’élite rayonnante de la fac de Nanterre s’imposant presque comme d’une évidence à la tête de l’EPAD voisin ?

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15 mai 2012 2 15 /05 /mai /2012 03:55

Les 141 mesures du Président « François III ».

 

Demandez le programme des 100 premier jours de mandat (dite période de grâce) : Panel des réformes portées par le « parti des soces » et de la campagne des présidentielles.

On commentera plus tard et nous suivrons les prochaines évolutions : « Bling-bling » nous avait bassinés avec ses 589 « promesses », dont si peu avaient été tenues.

 

Pour « François III », ce sera plus facile : Il n’en a que141/

 

A – Réformes touchant au travail et à l'emploi

A.1 – Favoriser et encourager l'emploi :

1 – Production et emploi en France seront favorisés : les financements, les aides publiques et les allégements fiscaux seront accordés aux entreprises qui investiront sur notre territoire, qui y localiseront leurs activités et qui seront offensives à l'exportation ;

2 – Création d'un contrat de génération pour permettre l'embauche par les entreprises, en CDI de jeunes, accompagnés par un salarié plus expérimenté, qui sera ainsi maintenu dans l'emploi jusqu'à son départ à la retraite ;

3 – Renforcement de l'obligation d'assurer l'égalité des carrières professionnelles et des rémunérations entre les femmes et les hommes. En cas de non-respect, suppression des exonérations de cotisations sociales ;

4 – Création de 150.000 emplois d'avenir pour faciliter l'insertion des jeunes dans l'emploi et l'action des associations, en priorité dans les quartiers populaires ;

5 – Relocalisation des usines des grandes entreprises françaises, avec l'instauration pour les entreprises qui se délocalisent, un remboursement des aides publiques reçues ;

6 – En outre-mer, mise en place d'un nouveau modèle de développement comportant un programme d'investissements et une action prioritaire pour l'emploi et la formation des jeunes.

 

A.2 – Travail, emploi et partenaires sociaux :

7 – Mise en place, en concertation avec les partenaires sociaux, de la sécurisation des parcours professionnels, pour que chaque salarié puisse se maintenir dans l'entreprise ou l'emploi et accéder à la formation professionnelle ;

8 – Présence des représentants des salariés dans les conseils d'administration et dans les comités de rémunération des grandes entreprises ;

9 – Renforcement des moyens de Pôle emploi.

 

A.3 – Lutte contre les pratiques abusives :

10 – Augmentation des cotisations chômage sur les entreprises qui abusent des emplois précaires ;

11 – Mise en place d'un dispositif de notation sociale obligeant les entreprises de plus de 500 salariés à faire certifier annuellement la gestion de leurs ressources humaines au regard de critères de qualité de l'emploi et de conditions de travail ;

12 – Lutte contre le délit de faciès et contre toute discrimination à l'embauche ;

13 – Écart maximal de rémunération entre les dirigeants des entreprises publiques et les employés de 1 à 20 ;

14 – Permettre aux ouvriers et aux employés victimes de licenciements boursiers de saisir le TGI.

 

A.4 – Fiscalité du travail :

15 – Suppression des exonérations de cotisation sociale sur les heures supplémentaires, sauf pour les très petites entreprises ;

16 – Renchérissement du coût des licenciements collectifs pour les entreprises qui versent des dividendes ou rachètent leurs actions.

 

B – Fiscalité des particuliers

B1 – ISF :

17 – Restauration de l'impôt sur la fortune tel qu'il était avant la réforme ;

18 – Fin des allégements de l'impôt sur la fortune institués en 2011 (ex : ISF PME).

 

B.2 – Contribuables soumis à l'impôt sur le revenu :

19 – Suppression de multiples « niches fiscales » accordées aux ménages les plus aisés et plafonnement total des niches fiscales à 10.000 euros de diminution d'impôt par an ;

20 – Suppression de la défiscalisation des heures supplémentaires ;

21 – Imposition des revenus du capital comme ceux du travail ;

22 – Création d'une tranche supplémentaire d'IR, de 45 % pour les revenus supérieurs à 150.000 euros par part et de 75 % au-dessus du million d’euros ;

23 – Fusion de l'impôt sur le revenu et de la CSG dans le cadre d'un prélèvement simplifié sur le revenu (PSR).

 

C – Aides sociales, retraite et handicap

C.1 – Petite enfance :

23 – Maintien du dispositif actuel, avec accès des enfants de moins de 3 ans à la maternelle (voir le volet éducation).

 

C.2 – Retraites :

24 – Réforme des retraites : Tous ceux qui ont 60 ans et qui auront cotisé la totalité de leurs annuités retrouvent le droit de partir à la retraite à taux plein à cet âge-là (effet immédiat) ;

25 – Lancement d'une négociation globale avec les partenaires sociaux afin de définir, dans un cadre financier durablement équilibré, l'âge légal de départ à la retraite, la prise en compte de la pénibilité, le montant des pensions et l'évolution des recettes indispensables à la pérennité de notre système de retraite solidaire.

 

C.3 – Personnes handicapées et/ou âgées :

26 – Garantie de l'existence d'un volet handicap dans chaque loi ;

27 – Renforcement des sanctions en cas de non-respect des 6 % de travailleurs handicapés dans les entreprises, les services publics et les collectivités locales ;

28 – Engagement de la réforme de la dépendance pour mieux accompagner la perte d'autonomie.

 

D – Droit de la famille

D.1 – Quotient familial :

29 – Modification du quotient familial, avec la baisse du plafond pour les ménages les plus aisés, ce qui concernera moins de 5 % des foyers fiscaux.

 

D.2 – Aides aux familles :

30 – Maintien de toutes les ressources affectées à la politique familiale ;

31 – Augmentation de 25 % l'allocation de rentrée scolaire dès la rentrée 2012-2013.

 

D.3 – Politique parentale et droits des familles :

32 – Ouverture du mariage aux couples homosexuels ;

33 – Ouverture aux couples homosexuels du droit à l'adoption.

 

D.4 – Consommation et droit bancaire :

34 – Création à l'intention des épargnants d'un « Livret d'épargne industrie » dont le produit sera entièrement dédié au financement des PME et des entreprises innovantes ;

35 – Doublement du plafond du « livret développement durable », en le portant de 6.000 à 12.000 euros ;

36 – Garantie que la rémunération du livret A soit supérieure à l'inflation ;

37 – Baisse des frais bancaires par une loi plafonnant le coût des services facturés par les banques ;

38 – Encadrement du crédit à la consommation pour lutter contre le surendettement ;

39 – En outre-mer, lutte contre les monopoles et les marges abusives pour réduire la vie chère.

 

E – Éducation, enseignement et formation des jeunes

E.1 – École élémentaire et primaire :

40 – Accès des enfants de moins de 3 ans à la maternelle ;

41 – Augmentation des moyens, notamment scolaires, dans les zones qui en ont le plus besoin, les écoles maternelles et primaires ;

42 – Création en 5 ans de 60.000 postes supplémentaires dans l'éducation, avec un pré-recrutement des enseignants avant la fin de leurs études et la réforme de la formation initiale des maîtres et professeurs ;

43 – Transformation des méthodes pédagogiques et modification des rythmes scolaires.

 

E.2 – Au collège et au lycée :

44 – Possibilité pour tout jeune déscolarisé de 16 à 18 ans d'accéder à une formation, un apprentissage ou un service civique.

 

E.3 – Poursuite des études et préparation à la vie active :

45 – Réforme des premiers cycles de l'enseignement supérieur, en décloisonnant les filières à l'université ;

46 – Création d'une allocation d'études et de formation sous conditions de ressources dans le cadre d'un parcours d'autonomie ;

47 – Abrogation de la circulaire Guéant sur les étudiants étrangers.

 

E.4 – Expatriés :

48 – Accompagnement des français établis hors de France, notamment en matière d'enseignement, en fonction de leurs revenus.

 

F – Logement et urbanisme

F.1 – Augmentation du nombre de logements et rénovation :

49 – Construction d'ici à 2017 de 2,5 millions de logements intermédiaires, sociaux et étudiants ;

50 – Renforcement de la loi SRU :

- en passant à 25 % le pourcentage de logements sociaux construits dans la commune,

- en multipliant par 5 les sanctions qui pèsent sur les communes ne disposant pas suffisamment de logements sociaux sur son territoire ;

51 – Renforcement de la mixité sociale en imposant une règle des trois tiers bâtis :

- 1/3 de logements sociaux locatifs à loyer modéré,

- 1/3 de logements en accession sociale,

- 1/3 de logements libres ;

52 – Mise à disposition gratuite des collectivités locales des terrains de l'État qui sont disponibles pour leur permettre de construire de nouveaux logements ;

53 – Lancement d'une nouvelle génération d'opérations de renouvellement urbain.

 

F.2 – Accès au logement :

54 – Encadrement des montants des loyers lors de la première location ou à la nouvelle location dans les zones où les prix sont excessifs ;

55 – Lutte contre le délit de faciès et contre toute discrimination au logement ;

56 – Mise en place de caution solidaire pour les jeunes.

 

G – Santé, hôpitaux, patients

G.1 – Création de maisons ou pôles de santé :

57 – Création de pôles de santé de proximité dans chaque territoire pour assurer une meilleure répartition des médecins.

 

G.2 – Lutte contre les dépassements d'honoraires :

58 – Encadrement des dépassements d'honoraires, en favorisant une baisse du prix des médicaments et en supprimant le droit d'entrée dans le dispositif de l'aide médicale d'État ;

59 – Augmentation de la part de rémunération forfaitaire des médecins généralistes.

 

G.3 – Renforcer le rôle de l'hôpital :

60 – Réforme de la tarification pour mettre fin à l'assimilation de l'hôpital avec les établissements privés ;

61 – L'hôpital doit redevenir un service public non soumis aux contraintes d'équilibre de ses comptes ;

62 – Mise en place d'un délai maximum de 30 minutes pour accéder aux soins d'urgence.

 

G.4 – Aide à la fin de vie :

63 – Création d'une assistance médicale active à mourir : Toute personne majeure en phase avancée ou terminale d'une maladie incurable, provoquant une souffrance physique ou psychique insupportable, et qui ne peut être apaisée, pourra demander, dans des conditions précises et strictes, à bénéficier d'une assistance médicalisée pour terminer sa vie dans la dignité.

 

À suivre...

(Césure technique d’over-blog oblige)

 

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15 mai 2012 2 15 /05 /mai /2012 03:54

Les 141 mesures du Président « François III ».

 

La suite promise…

 

H – Réforme du système judiciaire

H.1 – Une justice plus efficace :

64 – Doubler le nombre de centres éducatifs fermés pour les mineurs condamnés par la justice.

65 – Réforme du Conseil supérieur de la magistrature.

66 – Remise à plat la procédure pénale.

67 – Création chaque année, de 1.000 postes supplémentaires pour la justice, la police et la gendarmerie.

 

H.2 – Exécution des peines :

68 - Garantir l'exécution effective de toutes les peines prononcées ;

69 – Renforcement de la sécurité et des droits des victimes

 

H.3 – Renforcement de la sécurité :

70 – Mise en œuvre d'une nouvelle sécurité de proximité assurée par la police dans les quartiers et la gendarmerie dans les territoires ruraux ;

71 – Création de zones de sécurité prioritaires où seront concentrés davantage de moyens ;

72 – Lutter contre le délit de faciès dans les contrôles d'identité.

 

H.4 – Prévention et droits des victimes :

73 – Rétablir la présence régulière des services de police au contact des habitants ;

74 – Garantir l'accès à la justice de proximité pour tous les litiges portant sur des aspects essentiels de la vie quotidienne des Français.

 

I – Politique de sécurité et d'immigration

Limiter l'immigration :

75 – Lutter contre l'immigration illégale et les filières du travail clandestin, avec la sécurisation de l'immigration légale ;

76 – Régularisations des sans-papiers au cas par cas sur la base de critères objectifs.

 

J – Fiscalité des entreprises

J.1 – Réforme de l'Impôt sur les sociétés :

77 – Mise en place de 3 taux d'imposition différents sur les sociétés :

- 35 % pour les grandes,

- 30 % pour les petites et moyennes,

- 15 % pour les très petites.

Avec une distinction entre les bénéfices réinvestis et ceux distribués aux actionnaires ;

78 – Suppression des stock-options, sauf pour les entreprises naissantes.

 

J.2 – Fiscalité des grands groupes :

79 – Suppression de multiples niches fiscales accordées aux plus grosses entreprises.

 

J.3 – Fiscalité et produits culturels :

80 – Mise en place d'un taux de TVA à 5,5% pour le livre et la billetterie.

81 – Abrogation et remplacement de la loi Hadopi par une grande loi qui conciliera la défense des droits des créateurs et un accès aux œuvres par internet facilité et sécurisé.

82 – Politique de soutien au développement des nouvelles technologies et de l'économie numérique et aux librairies indépendantes.

 

J.4 – Crédit d'impôt recherche :

83 – Simplification du crédit d'impôt recherche et renforcement de son accessibilité.

 

J.5 – Fiscalité liée aux investissements :

84 – Modulation de la fiscalité locale des entreprises en fonction des investissements réalisés.

 

K – Réformes touchant les entreprises et les professionnels

K.1 – Échanges commerciaux de la France et marchés publics :

85 – Mise en place d'une nouvelle politique commerciale pour faire obstacle à toute forme de concurrence déloyale et pour fixer des règles strictes de réciprocité en matière sociale et environnementale ;

86 – Création d'une contribution climat-énergie aux frontières de l'Europe ;

87 – Ouverture de la commande publique aux entreprises, en toute indépendance et transparence.

 

K.2 – Droit bancaire :

88 – Séparation des activités des banques utiles à l'investissement et à l'emploi, de leurs opérations spéculatives ;

89 – Interdiction faite aux banques françaises d'exercer dans les paradis fiscaux et suppression des produits financiers toxiques ;

90 – Encadrement des bonus des banques ;

91 – Taxation des bénéfices des banques en augmentant leur imposition de 15 % ;

92 – Création d'une taxe sur toutes les transactions financières ainsi que d'une agence publique européenne de notation.

 

K.3 – Recherche et/ou développement :

93 – Création d'une Banque publique d'investissement pour développer les PME, soutenir les filières d'avenir et la conversion écologique et énergétique de l'industrie ;

94 – Réservation d'une partie des financements à l'économie sociale et solidaire ;

95 – Simplification de l'organisation du financement de la recherche ;

96 – Accélération de la mise en œuvre des « Investissements d'avenir ».

 

K.4 –Artisans et travailleurs indépendants :

97 – Mise en place dans chaque région, d'un interlocuteur unique pour les artisans et les commerçants.

 

K.5 – Agriculture :

98 – Soutien de la France à un budget européen ambitieux pour l'avenir de l'agriculture dans sa diversité, en particulier l'élevage, dans le cadre de la révision de la politique agricole commune ;

99 – Incitation à l'adoption de nouveaux modèles de production et de l'agriculture biologique ;

100 – Donner aux producteurs les moyens de s'organiser pour rééquilibrer les rapports de force au sein des filières face à la grande distribution.

101 – Protection de l'économie maritime et modernisation de la pêche.

 

K.6 – Transport et permis de conduire :

102 – Relance de la politique des transports en communs et en train, tant en Île-de-France que dans les autres régions ;

103 – Développement des plates-formes multimodales.

 

L – Droit de l'environnement

L.1 – Coût de l'énergie :

104 – Garantir la diversification des sources d'énergie avec la réduction de la part du nucléaire dans la production d'électricité de 75 % à 50 % à l'horizon 2025, mais aussi la réduction des émissions de gaz à effet de serre de la France (fermeture de la centrale de Fessenheim, poursuite de l'achèvement du chantier de l'EPR de Flamanville) ;

105 – Mise en place d'une nouvelle tarification progressive de l'eau, de l'électricité et du gaz ;

106 – Création d'une Europe de l'énergie.

 

L.2 – Énergies renouvelables :

107 – Faire de la France le leader européen des énergies marines renouvelables ;

108 – Protection de l'environnement au niveau International ;

109 – Soutien de la France à la mise en place d'une Organisation mondiale de l'environnement et d'une véritable gouvernance de la mondialisation autour du G20, des organisations régionales et des Nations unies.

 

L.3 – Industries et développement durable :

110 – Mettre en place un cadre réglementaire stable et transparent qui favorise le développement de la filière industrielle du photovoltaïque en France et en Europe ;

111 – Créer un fonds de capital-investissement dédié aux énergies renouvelables au sein de la future « Banque publique d'investissement » ;

112 – Favoriser l'achat de panneaux photovoltaïques européens en orientant les financements, les aides publiques et les allégements fiscaux vers les entreprises qui feraient ce choix.

 

M – Fonctionnement de la République et équilibre des comptes

M.1 – Modification de la Constitution et recours au referendum :

113 – Inscription parmi les principes fondamentaux de la loi de 1905 sur la laïcité dans la Constitution ;

114 – Réforme du statut pénal du chef de l'État.

 

M.2 – Fonctionnement des institutions :

115 – Concertation avec les organisations syndicales de la fonction publique sur tous les sujets : Perspectives salariales, lutte contre la précarité, modes de nominations des emplois supérieurs de la fonction publique et déroulement des carrières ;

116 – Réduction de 30 % la rémunération du président de la République et des ministres ;

117 – Fin de la possibilité pour les anciens présidents de la République de siéger au Conseil constitutionnel ;

118 – Augmentation des pouvoirs d'initiative et de contrôle du Parlement, notamment sur les nominations aux plus hauts postes de l'État ;

119 – Non-cumul des mandats ;

120 – Renforcement de la parité entre les femmes et les hommes en alourdissant les sanctions financières contre les partis politiques qui ne la respectent pas ;

121 – Introduction d'une part de proportionnelle à l'Assemblée nationale ;

122 – Porter la durée d'inéligibilité des élus condamnés pour faits de corruption à 10 ans.

 

M.3 – Territoires et services publics :

123 – Préservation du statut public des entreprises détenues majoritairement par l'État (EDF, SNCF, La Poste...) ;

124 – Maintien des services publics dans nos banlieues et présence des services publics locaux dans le monde rural ;

125 – Couverture intégrale de la France en très haut débit d'ici à 10 ans et lancement d'un plan national d'éducation artistique.

 

M.4 – Équilibre budgétaire :

126 – Le déficit public sera réduit à 3 % du produit intérieur brut en 2013 ;

127 – Rétablissement de l'équilibre budgétaire en fin de mandat en 2017 ;

128 – Coup d'arrêt à la procédure de révision générale des politiques publiques ;

129 – Abrogation de la mécanique du non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux.

 

M.-5 – Droits de vote :

130 – Droit de vote aux élections locales pour les étrangers résidant légalement en France depuis 5 ans.

 

N – Place de la France en Europe et dans le Monde

N.1 – La France et l'Europe :

131 – Soutien de la France à l'adoption au sein de l'Union européenne, d'une directive sur la protection des services publics ;

132 – Proposition aux partenaires européens d'un « pacte de responsabilité, de gouvernance et de croissance » pour sortir de la crise et de la spirale d'austérité qui l'aggrave ;

133 – Renégociation du traité européen issu de l'accord du 9 décembre 2011 en privilégiant la croissance et l'emploi, et en réorientant le rôle de la Banque centrale européenne dans cette direction ;

134 – Proposition de création d'euro-obligations ;

135 – Renforcement de la participation des parlements nationaux aux décisions européennes ;

136 – Signature d'un nouveau traité franco-allemand ;

137 – Conditionnalité du budget européen (2014-2020) au soutien de grands projets d'avenir ;

138 – Soutien à la création de nouveaux outils financiers pour lancer des programmes industriels innovants, notamment dans les domaines des technologies vertes et des transports de marchandise ferroviaires.

 

N.2 – La France à l'International :

139 – Développer les relations de la France avec les pays de la rive sud de la Méditerranée sur la base d'un projet économique, démocratique et culturel ;

140 – Retrait immédiat des troupes françaises d'Afghanistan ;

141 – Intervention dans le cadre du G20, pour une parité plus équilibrée de l'euro vis-à-vis du dollar américain et du yuan chinois en proposant un nouvel ordre monétaire international ;

141 – Négociation d'une réforme de l'ONU, notamment l'élargissement du Conseil de sécurité, au sein duquel la France gardera son siège et son droit de veto.

 

À vous, à nous, de « pointer », de « marquer à la culotte », « Leur Ô Combien adoré Président » … « François III » !

 

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