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D'où Erre-Je ?

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Les Ex-Archivés

Amis visiteurs !

Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » !
Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance !
Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite !    
En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle !
Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…
6 avril 2012 5 06 /04 /avril /2012 04:21

Le fils de Jean-Marc :

 

« – Dis papa, c’est qui les saints de glace ?

– Fiston, il y a sainte poufiasse, sainte grognasse, sainte pétasse et sainte putasse ! 

On les appelle comme ça parce que leur nom se termine en « asse » et qu’il fait froid quand on les fête, comme à l’âge de glace. »

 

En fait, c’est un film (filtre parental à désactiver pour un extrait), qui n’a d’intérêt que parce que Delon est l’avocat de Mireille Darc (« mais c’était avant ») qui joue une cinglée dont il est amoureux (à l’époque, à la ville et à l’écran, mais c’était encore « avant »).

Et puis on y aperçoit la foufoune de la « belle-blonde-créature-divine » du cinéma Gaulois « post-BB », ses cuisses maigres et ses petits-seins parfaits.

Les taches de rousseur, en revanche, je fonds… comme pour celles de Marlène Jobert.

Bon, bon : Miss Darc, elle n’est pas mal non plus dans « Le grand blond avec une chaussure noire », même si c’est « très court », mais j’aime bien la musique…

 

Et chacun sait par ailleurs que les « Saints de Glace » sont, selon des croyances populaires européennes héritées du Haut Moyen-Âge, saint Mamert (ne pas confondre avec l’écolo « Ma-Mère »), saint Pancrace (qui n’est pas du pain, même vil) et saint Servais (qui ne correspond pas à un fromage), traditionnellement fêtés les 11, 12 et 13 mai de chaque année : On a le temps de voir !

Ces saints sont invoqués par les agriculteurs pour éviter l'effet sur les cultures d'une baisse de la température qui s'observe régulièrement à cette période et qui peut amener du gel (phénomène de la lune rousse).

Une fois cette période passée, le gel ne serait plus à craindre.

 

Notez que la « lune rousse » est la lunaison, après Pâques, lors d’une période où, les nuits sont sans nuage. Les risques de gelées sont forts, par défaut de couverture nuageuse qui assure un minimum d’effet de serre, et font roussir les jeunes pousses des plantes.

Typiquement, le terme ne désigne donc pas l'aspect de la Lune, qui peut notamment (et en toute saison) prendre une coloration rougeâtre lorsqu'elle est basse sur l'horizon et que la pollution atmosphérique est élevée.

Cette année, la période de « lune rousse » commencera le 21 Avril et se terminera le 20 Mai.

 

Autre moment de « rigolade » : Richard « Des-coins » n’est plus !

Certes, on ne rit jamais de la disparition d’un homme, d’un être vivant qui s’éteint (sauf quand on le mange), surtout si c’est un homo-sapiens-sapiens : Il est « moi » autant que tous les autres.

Mais là, le « pédégé » de Sciences-po-Paris, surqualifié de visionnaire pour avoir fait rentrer « les zones » dans sa machine à fabriquer des z’élites-nationales, multiplié les budgets et les bourses par 2,5 ainsi que les sites par 4, qualifié de visionnaire dans d’autres superlatifs, issu du côté « Bling-blingueste » bon-chic bon-genre de l’ENA, grand serviteur de l’État, celui qui a marié son adjointe sur le tard, il n’est plus… Il nous a fait marrer.

Non pas parce que finalement il ne reste plus qu’une école d’élite « à l’ancienne » (Celle de la rue d’Ulm, l’X étant un collège militaire).

Mais parce que là encore on ira rechercher un « complot radical » anti-calviniste pour expliquer que décidément, à New-York, les portables volent bas et que la nudité du sieur, qui a dépouillé la République d’une de ses ékoles-élitistes en supprimant la redoutable épreuve de « culture-Gé » (qui permettait d’éliminer les « ceux-ce » qui causent pas le francilien-normatif et rendent des copies bourrées de fautes de « Gaulois-natif »), est bien un « détail » à la hauteur de son ambition réformatrice.

 

Et personne ne vous dira qu’il est mort des effets … du « jet-lag » !

Demandez donc au « Capitaine Haddock » combien ça peut détruire un individu sain !

En bref, si je n’ai rien contre les « aculturés », trouvant même que « les filles » y sont sans doute mieux foutues désormais rue Saint-Guillaume que de mon temps, en revanche, ce sera peut-être l’occasion pour relever un peu le niveau d’admission.

Parce que là, ça devenait un diplôme « à la ramasse » (depuis l’affaire du juge d’Outreau, notamment…).

Bref, les hôtels de New-York deviennent incroyablement « infreequentable » quand on possède un passeport de Marianne !

 

Pour le reste, nous sommes comme tout le monde : Nous attendons avec impatience les prochains délires pré-électoraux du pays.

Et qui de parier un godet de Tequila sur :

 

– Un attentat islamophobe, qui permettra à notre « Ô combien vénéré Président » de s’agiter à protéger chacun, y compris les « natifs » désignés « bouc-émissaire » ;

 

– Un attentat au gaz sarin (ou une autre saloperie quelconque) dans un métro de la capitale ou d’une ville de province, qui permettra à notre « Ô combien vénéré Président » de s’agiter à protéger chacun, y compris les « natifs » désignés « bouc-émissaire » ;

 

– Un attentat sur un « grand-boulevard » bien saignant, ou une gare sur-fréquentée, qui permettra à notre « Ô combien vénéré Président » de s’agiter à protéger chacun, y compris les « natifs » désignés « bouc-émissaire » ;

 

– Un attentat contre une mosquée ou une synagogue, qui permettra à notre « Ô combien vénéré Président » de s’agiter à protéger chacun, y compris les « natifs » désignés « bouc-émissaire » ;

 

– Un attentat (raté et déjoué, naturellement), contre sa propre personne représentative des institutions de notre si beau pays, qui permettra à notre « Ô combien vénéré Président » de s’agiter à protéger chacun, y compris les « natifs » désignés « bouc-émissaire », en plus que de payer de sa personne ;

 

– Un attentat en réunion publique d’un meeting-grand-messe (qui échouera ou sera déjoué) d’un parti quelconque, qui permettra à notre « Ô combien vénéré Président » de s’agiter à protéger chacun, y compris les « natifs » désignés « bouc-émissaire » ainsi que la libre-pensée politique…

 

– … Autre ?

Au choix !

 

Pas de quoi en rire, finalement !

Car même si à chaque fois on aura remarqué ainsi sa dernière faillite-sécuritaire, le « bon peuple » ira voter pour se « ressouder » derrière son étendard : Il n’y a désormais plus que comme ça qu’il pourra être réélu, surtout dans l’entre-deux tours.

 

Après et seulement après, on pourra se poser la question de savoir à qui aura profité le crime…

Même s’il sera trop tard !

Le scénario du pire…

 

Espérons seulement que nous ayons tort autour de « Jean-Marc » et que chacun paiera sa tournée de tequila à tous les autres, ni qu’aucun « canal habituel » ou « historique » n’aille ébranler la tour Montparnasse sur ses fondations et son bureau de poste, symbole de « service public ».

Ce serait plus sain pour une démocratie en difficulté, et c’est notre vœu !

 

En compensation de cet avenir-noir toujours possible, quelques contrepèteries :

« La belle-mère de Jean-Marc a été enchantée des rossignols de son caroubier ! »

L’épouse de Jean-Marc : « Ne me quitte pas si près du but ! »

Jean-Marc à son épouse : « Fais-moi aussi une lippe quand tu me pêches ! »

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5 avril 2012 4 05 /04 /avril /2012 04:13

Les traits « curieux » d’une campagne électorale

 

Je ne veux pas croire à l’effet d’un quelconque hasard : On tue à Toulouse et aussitôt, notre bienheureux ministre de l’intérieur et des cultes (bienheureux puisqu’il est déjà « recasé » député à Boulogne-Billancourt à l’occasion d’un saut en parachute préprogrammé au grand désarroi des populations locales médusées) se met en quête de milieux salafistes comme bouc-émissaire.

 

Que l’on compte bien :

Mohamed Achamlane, 34 ans, du groupe islamiste dissous « Forsane Alizza » a été arrêté au petit jour dans la banlieue de Nantes (en fait à Couëron, dans la banlieue de Nantes) où il y vivait depuis 2 ans.

Il s’agit du leader d’un groupe dissous en février dernier, qui se retrouve ainsi avec parmi les 19 personnes interpellées ce vendredi dernier dans le cadre d'un vaste coup de filet dans les milieux islamistes-radicaux dans tout le pays.

Pendant plus de 2 heures, les enquêteurs ont passé la maison au peigne fin... Pour mettre la main sur plusieurs Kalachnikovs, un pistolet Glock, une grenade ainsi que de nombreux documents et du matériel informatique...

Et voilà le petit groupe accusé de préparer l’enlèvement du juge qui avait instruit des poursuites contre le Djihadiste pour … mauvais traitement contre ses enfants !  

En 2010, effectivement le bonhomme avait été condamné à deux ans de prison dont un ferme pour avoir privé de soins ses cinq enfants qui ne sortaient jamais, étaient privés d'école et carencés en vitamine D par manque d'exposition au soleil.

 

Treize d'entre eux ont été présentés à des juges d'instruction mardi soir en vue de leur mise en examen pour détention d'armes et association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste.

On se souvient que « Gué-an » avait dissous le groupuscule dénommé « Les Cavaliers de la Fierté », par voie d’arrêté ministériel en février, présenté alors comme un groupe « salafiste radical » qui avait mené diverses opérations spectaculaires notamment contre le port du voile intégral.

Selon lui, ce groupe préparait ses sympathisants à la « lutte armée » et prônait « l'établissement du califat, c'est-à-dire le règne de l'islam » en « Gauloisie laïque ».

Mohammed Achamlane, qui se fait appeler Abou Hamza par ses sympathisants, avait alors prévenu qu'il n'excluait pas d'appeler à l'avenir à la lutte armée : « C'est possible, si l'islamophobie s'intensifie de jour en jour. » 

Hein, à quoi ça sert le « terrorisme d’État », sinon à radicaliser ?

« Il se pourrait qu'un jour ça arrive. À force de stimuler la haine contre les musulmans c'est automatique », avait-il alors insisté.

 

Mais pas que ça : Ces interpellations à Nantes interviennent dans le cadre d'un vaste coup de filet mené parallèlement dans tout le pays.

La police a aussi procédé à des interpellations à Toulouse, en Île-de-France, à Marseille, à Lyon, dans le Gard et même à Nice !

Attention les yeux (et les oreilles) : « Ce vaste coup de filet n'est "pas directement lié" à l'enquête sur les crimes de Merah », a expliqué une des sources autorisées à l’AFP.

« Ce n'est pas lié simplement à Toulouse », a confirmé ce vendredi sur Europe 1 notre « Ô combien vénéré Président » qui, après les sept assassinats commis par le tueur au scooter, avait demandé une « évaluation » de la dangerosité des personnes connues pour entretenir des sympathies avec l'islam radical.

De là à procéder à des arrestations…

 

« Vaste opération » menée par les enquêteurs de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) et de la section antiterroriste (SAT) de la police judiciaire parisienne avec, pour certaines cibles, l'appui de l'unité d'élite de la police nationale, le Raid qui ont retrouvé ainsi d'autres armes à saisir, notamment cinq fusils, des armes de poing, des tasers.

Un gilet pare-balles et une réplique de kalachnikov ont également été retrouvés : Un jouet quoi.

Nos policiers d’élite sont vraiment très efficaces, quand ils le veulent !

 

Car si après la mort de Merah le 22 mars, il avait été demandé à la police de procéder à « l'évaluation de la dangerosité des personnes connues pour entretenir des sympathies avec l'islam radical », c’est le proc’ de Paris-sur-la-Seine « Mot-lins » qui l’a lâché un peu vite en précisant de son côté que les investigations allaient « porter désormais sur la recherche de tout complice » du tueur au scooter.

Tiens donc ?

C’est lié ou ce n’est pas lié ?

 

Et hier matin, après une nouvelle opération policière dans plusieurs villes et dans les milieux islamistes radicaux, dix personnes ont été de nouveau interpellées.

Mais là, cette opération visait des personnes susceptibles de s'être rendues en Afghanistan ou au Pakistan ou de vouloir s'y rendre pour mener le jihad.

La police est notamment intervenue à Roubaix et dans les quartiers nord de Marseille.

D'autres interventions étaient également en cours à Carpentras (Vaucluse), Valence, Pau et dans le Lot-et-Garonne, a précisé une source policière !

Ces opérations se déroulent dans le cadre d'une enquête préliminaire du parquet antiterroriste de Paris, confiée à la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI).

 

Sans cri, vers 06 h 05, une vingtaine de policiers encagoulés ont investi un petit immeuble de trois étages dans un quartier résidentiel de Roubaix (Nord), proche du quartier populaire de l'Alma. Une petite dizaine de journalistes étaient présents. Une autre opération de police s'est déroulée quasi-simultanément à deux rues de là, selon des journalistes sur place.

À Marseille, dans les quartiers Nord, la même opération a été menée en toute discrétion dans la cité Kallisté.

Bref, « ça » ne mollit pas chez nos flic d’élite.

 

Par ailleurs, le ministre a ordonné l'expulsion de trois imams radicaux et deux militants islamistes étrangers, a-t-il été annoncé au ministère lundi dernier.

Un militant islamiste tunisien et un imam turc « feront prochainement l'objet d'une procédure d'expulsion ».

Un autre militant islamiste, de nationalité algérienne celui-là, et un imam, de nationalité malienne, ont été renvoyés dans leur pays d'origine, tandis qu'un imam, de nationalité saoudienne, a fait l'objet d'un arrêté d'expulsion :

Ali Belhadad, le militant islamiste algérien, condamné pour son rôle dans les attentats de Marrakech en 1994 et qui, selon le ministère, avait « repris au cours des semaines passées des relations assidues avec la mouvance islamiste radicale », a ainsi rejoint « manu militari » son pays lundi.

Almany Baradji, l’imam malien, qui « promeut dans ses prêches l'antisémitisme, le port du voile intégral, le rejet de l'Occident et l'éducation des adolescents jugés difficiles dans des écoles coraniques à l'étranger », a lui aussi été expulsé.

Délit d’opinion ou délit religieux ?

Saad Nasser Alshatry, l’imam saoudien qui promouvait dans ses prêches « l'isolement des femmes, le repli communautaire des musulmans, le commerce de la drogue et l'acquisition de la nationalité française pour faciliter le prosélytisme musulman », sera refoulé, puisqu’il est absent de « Gauloisie antimusulmane ».

Malek Drine, le militant islamiste tunisien, qui « promeut publiquement le rejet du monde occidental et le meurtre des personnes qui se détourneraient de l'islam », est l'objet d'une procédure d'expulsion après avis de la commission d'expulsion, compte tenu de ses attaches familiales jusque chez nous-mêmes.

Yusuf Yuksel, l’imam turc qui « promeut dans ses prêches la haine du monde occidental et des juifs », fera également prochainement l'objet d'une procédure d'expulsion après avis de la commission d'expulsion, pour les mêmes raisons d’attaches familiales en « Gauloisie des Libertés ».

 

Fondement juridique : Dans le cadre du code de l'entrée, du séjour des étrangers et du droit d'asile, il est autorisé de les expulser en cas de « nécessité impérieuse pour la sûreté de l'État ou la sécurité publique » ou de « comportements de nature à porter atteinte aux intérêts fondamentaux de l'État, ou liés à des activités à caractère terroriste, ou constituant des actes de provocation explicite et délibérée à la discrimination, à la haine ou à la violence ».

Ce ne sont donc pas des mesures de rétorsion de délit d’opinion…

Mais tout ça n’est qu’un début … continuons le combat : On est prévenu, il y en aura d’autres dans les jours qui viennent !

 

Car malgré la dissolution de « Forsane Alizza », les membres de ce « groupe constitué, d'une véritable dangerosité » (délit d’intention pour dangerosité, maintenant ?) continuaient « à suivre un entraînement physique », et « recherchaient des armes », selon le cousin « Nanar Square-cini », patron de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI).

« L'idée c'est de faire le jihad (guerre sainte) en France » et « ils semblaient préparer un enlèvement », a-t-il ajouté.

Cette thèse-là est en partie corroborée par l'importance du matériel saisi lors de ce coup de filet. Ainsi sur place, les forces de l'ordre ont récupéré « beaucoup d'ordinateurs, des puces, de l'armement, de l'argent, 10.000 euros en petites coupures, quatre kalachnikovs, huit fusils, sept ou huit armes de poing, un taser, des bombes lacrymogènes... » (inflation des saisies ?) et « un lot impressionnant de kalachnikovs à Marseille », a détaillé le patron de la DCRI. (Inflation des saisies …)

Même si au moins deux de ces kalachnikovs sont inaptes au tir, selon une source proche de l'enquête.

 

D'autres membres du groupe dissous ont été arrêtés dans le Rhône : Un Français de 36 ans, à Villeurbanne, décrit par ses voisins comme un père de famille « discret mais poli », et un Algérien de 49 ans à Givors, qui selon une voisine de son HLM portait un turban et était entièrement vêtu de noir comme toute sa famille.

Parmi les autres membres interpellés figurent un Français de 35 ans arrêté à Toulouse et un autre âgé de 43 ans arrêté dans les Hauts-de-Seine.

Deux autres interpellations ont eu lieu à Marseille, dans un quartier tranquille du 5ème arrondissement.

Selon une voisine, il s'agit d'un homme d'une trentaine d'années qui portait une tenue religieuse traditionnelle et de sa mère, « voilée de la tête au pied » et récemment convertie à l'islam.

Une femme en voile intégral, qui habite en région parisienne, est venue expliquer dimanche dernier avoir quitté « Forsane Alizza », qu'elle avait rejoint pour dénoncer « l'islamophobie grimpante ».

« Puis l'ambiance a changé avec l'arrivée de jeunes qui manquaient d'éducation », a-t-elle ajouté, assurant qu'il n'y a pas d'entraînement armé à « Forsane Alizza ».

Qui faut-il donc croire : Notre bienheureux ministre ou une vague repentie ?

 

Il n’empêche, on rapporte dans le JDD cette rencontre avec Yamina, mère de « Fouhad » interpellé vendredi dernier dans le quartier du Mirail à Toulouse, pas très loin des exploits de jeunesse du sinistre Merah.

Il n'a que 23 ans, est agent de sécurité, et pour sa mère, Fouhad n'a rien à voir avec les faits dont on l'accuse. « Il n'y avait aucune arme ici. Mon fils, je le surveille, il ne touche pas à la drogue. Je lui interdis même d'aller faire sa prière à la mosquée », raconte-t-elle.

« J'ai été ouvrière pendant trente ans et je n'ai pas jamais eu de problème avec la justice, tout comme mes fils. »

Fouhad est seulement soupçonné de s'être connecté sur le site de ce groupuscule radical.

De même, pour un autre Toulousain, de 24 ans, embarqué lui aussi vendredi matin par la police après s'être connecté à plusieurs reprises sur le site : Des effets du fameux délit de « connexion habituelle », inventé un matin entre le café et le croissant !

Le problème juridique, c’est que ce délit … n’existe pas encore dans les textes. Quand bien même il serait créé, la loi pénale n’est jamais rétroactive (sauf si elle est plus douce).

Exceptions faites pour les lois de Vichy contre nos juifs à nous pour être de source gauloise, faut-il préciser…

 

Ma « petite-sœur », celle que si elle n’existait pas il faudrait l’inventer, elle n’a aucun doute : « Bling-bling » mise ainsi sur le sentiment de peur pour que le citoyen vote pour lui … parce qu’il apparaît comme à être le seule qui fait tout (et même au-delà de tout) pour protéger le « bon peuple ».

Autrement dit, il « instrumentalise » l’affaire Merah, belle comme une pépite-politique et joue un max sur l’islamophobie !

C’est vrai qu’en faisant « monter la pression », il lui donne raison.

 

Inversement, à en faire trop, trop tôt, trop fort, à mon sens il donne forcément le sentiment inverse : Ne pas en avoir fait assez (lui qu’on voyait déjà il y a plus de 5 ans avec un Karcher nettoyer les « zones de non-droits »), pas assez loin (en profondeur) et pas assez tôt !

L’échec flagrant de cinq années passées.

 

Non plus sur le plan économique (le bilan est désastreux à se féliciter que « l’accélération » du taux de chômage donne des signes de faiblesse), ni sur le plan financier (le bilan calamiteux avec un doublement de l’endettement public annuel), pas plus que sur le plan des réformes (elles seront toutes à revoir de son propre aveu dans les 5 ans, pour « adapter »), mais tout autant sur le plan de la sécurité …

 

Quant à désigner un « bouc-émissaire » à jeter en pâture à la soldatesque de « Marinella », la démarche est grotesque : Si l’on savait que les « salafistes » étaient prétendument dangereux, que n’en a-t-on pas tiré les conséquences utiles plus tôt ?

Pourquoi les a-t-on laissé prospérer ?

 

Une campagne électorale aux traits vraiment « curieux », car se faisant, on a l’impression d’un tir en rafale des dernières cartouches du candidat-sortant.

L’aveu d’un hallali proche ?

Mais on peut aussi annoncer une accélération du processus au fil des sondages défavorables au sortant...

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4 avril 2012 3 04 /04 /avril /2012 04:48

Halte aux « sales-kons » !

 

C’est la version améliorée du « Kasse-toi, pôv’ kon ! » On s’en souvient encore et ça vaudra peut-être à son auteur une déculottée à de prochaines élections démocratiques…

On peut l’espérer, puisque lui-même faisait embastiller tout citoyen brandissant pancarte reprenant l’argument hautement qualifiant dès lors qu’il lui était resservi à son adresse !

 

En fait, il s’agit d’un petit bouquin publié pour la première fois aux États-Unis en 2007 (tout juste un quinquennat … comme c’est curieux !), qui s'est vendu à plus de 475.000 exemplaires (toutes langues confondues) et qui vient d'être réédité, preuve qu'il y a encore du travail pour venir à bout des « sales-kons » … dans le monde quotidien du travail laborieux !

 

Dans ce livre volontairement provocateur, « Objectif zéro sale con », le professeur de management de Stanford, livre ses recettes pour venir à bout des « pourrisseurs d'ambiance » au boulot.

L’air de rien, si « les sales cons sont des coûts qui n'apparaissent pas dans les comptabilités analytiques, faire l'inventaire de leurs dégâts n'est pas si difficile » : Augmentation du stress et des risques de crise cardiaque chez ceux qui en sont victimes, hausse de l'absentéisme, baisse de la productivité, désorganisations du travail, envolée de la rotation du personnel, perte des compétences, démotivation généralisée.

 

D’autant pire quand le « sale-kon » est « petit-chef », « grand caïd » ou « Calife à la place du calife », en application du « second principe de Peter ».

Je rappelle le premier : « Tout homme progresse dans une hiérarchie quelconque jusqu’à atteindre son niveau d’incompétence ».

Il ne progresse plus par la suite, la faute à son incompétence…

 

Le second est qu’une fois qu’il y est parvenu, il « bloque toute évolution hiérarchique de ses subordonnés ».

Pour deux raisons : Il occupe le poste de Calife dont tous ses « grands vizirs » veulent être « calife à la place du calife » ; se sachant incompétent, il coupe toutes les têtes des vizirs qui pourraient devenir « calife à la place du calife ».

La troisième raison concomitante, sachant qu’il est incompétent, il aura tendance à s’entourer, pour les deux raisons ci-dessus, de gens incompétents.

De toute façon, il ne sait pas reconnaître un « kon-pétant » authentique, sauf pour s’en méfier comme de sa « première vérole » (Hommage posthume à J. Brel) et lui couper la tête.

 

Le prof’ de Stanford s'est donc livré à un petit calcul de ce que coûte vraiment ce genre de personne dans une entreprise : Il arrive à une addition « par sale-kon » de 160.000 dollars par an !

Salé, même si le dollar ne vaut plus grand-chose…

Personnellement, j’en connais qui coûtent notablement plus cher : Une bonne centaine de milliards de nos bons « euros-marks » en 5 ans, pour à peine un quarteron de « têtes de pipe ».

 

Toutes les entreprises ont les yeux rivés sur leur performance économique, elles prônent le dynamisme et l'innovation pour se développer, mais elles se montrent bien peu « attentives à ces personnalités toxiques », qui s'avèrent être un coût inutile mais bien réel pour les finances des boîtes.

Argument parfaitement « duplicable » dans toute organisation « laborieuse », y compris de haut en bas et de bas en haut d’une administration, centrale, décentralisée, atomisée, intégrée…

 

Il y a urgence à agir car « ils pullulent ». « Toutes les entreprises doivent adopter l'objectif « zéro sale-kon » parce que ces personnes infligent des dommages considérables à leurs victimes directes, à la performance organisationnelle, mais aussi à elles-mêmes. »

 

Le constat est formel : « Les chefs efficaces savent qu'il est parfois préférable de laisser leurs collaborateurs tranquilles. Ils comprennent qu'avoir toujours un œil sur eux est sans effet sur leur performance, voire la diminue, à l'opposé des obsédés du micro-management, convaincus qu'une surveillance et une présence constantes stimulent les individus ».

Des expériences faites à Stanford montrent que lorsque des chefs, petits ou grands, coachaient étroitement leurs subordonnés, ils étaient convaincus d'améliorer la performance, alors même qu'il était impossible qu'ils aient une quelconque influence.

« Si vous pensez qu'être constamment derrière vos collaborateurs a un effet positif, d'après cette étude vous vous leurrez. Les chefs « fouineurs » nuisent à la performance en posant des questions agaçantes et inutiles qui interrompent les gens dans leur travail. Et les salariés soumis à une surveillance étroite deviennent moins créatifs parce que, pour ne pas commettre d'erreurs sous les yeux du chef, ils s'en tiennent à ce qu'ils connaissent. »

Le meilleur management, c'est parfois « moins de management » ou pas de management du tout.

 

Ainsi, William Coyne, qui a dirigé la division Recherche & Développement de « 3M » pendant plus d'une décennie, estimait qu'une grande part de son travail consistait à laisser ses collaborateurs tranquilles et à les protéger de la curiosité des autres dirigeants.

Selon sa propre expression : « Lorsque vous plantez une graine dans la terre, vous ne la déterrez pas toutes les semaines pour voir comment elle pousse. »

 

Que font les entreprises pour gérer les « sales-kons » qui pourrissent la vie des autres ?

 

Et de recenser 5 traits :

 

– Choisir les bons collaborateurs.

Partant du principe que « des sales-kons embaucheront d'autres sales-kons », il suggère de les écarter des processus de recrutement ou d'impliquer aussi des « gens civilisés ».

Un écart de langage, par exemple celui ci-dessus répertorié, est significatif du « sale-kon » !

C’était en 2007, répète-je…

 

– Identifier les salariés « pourrisseurs d'ambiance » à tous les niveaux, ceux qui passent leur temps à brimer et harceler les autres.

Pour y parvenir, il a listé ce qu'il appelle « leurs douze vacheries » quotidiennes.

On y trouve pêle-mêle « insultes personnelles », « menaces ou intimidations », « humiliations ou remontrances publiques », « attaques hypocrites »…

Bref, du « courant-quotidien » un peu partout, et curieusement même au plus haut de la hiérarchie politique.

Hors campagne électorale : car dedans une campagne-électorale, chaque mot « de travers » est vite retoqué à en emplir la vie médiatique de tout le pays.

Mais combien de « petites-phrases » ou de « douces amabilités », quand ce n’est pas des « mutations » d’agent ayant laissé se noyer un coq en plâtre en « Corsica-Bella-Tchi-tchi », depuis 5 ans ?

 

– Limiter leur pouvoir de nuisance du « sale-kon ».

Par exemple en réduisant les frontières hiérarchiques ou les écarts de salaires trop importants qui leur donnent un sentiment « de pouvoir » et l'impression d'être des « superstars ».

Un placard doré dans un lieu isolé, sans téléphone ni internet, c’est l’idéal.

L’univers carcéral étant un « must » en la matière. Mais il est privatif de Liberté : Il s’agit de la dernière des dernières possibilités !

Réservé aux cas les plus graves.

 

– Se protéger. « Le meilleur moyen et le plus sûr est de vous tenir aussi loin que possible des gens et des endroits contaminés par le virus », écrit-il.

Si c'est impossible, car c'est du patron qu'il s'agit, une seule solution c’est de « mettre les voiles » et changer de boutique ou de pays.

Quoique la tentation du « coup d’État »…

Il était même permanent sous Mao !

 

   

– Attention à ne pas devenir un « sale-kon » soi-même. C’est ce qui guette toute personne qui enfle de la cheville, de la tête ou de la talonnette.

Pour Robert Sutton, nous sommes tous des « sales-kons » en puissance.

En puissance de nuisance.

Il faut alors et surtout essayer de ne pas considérer ses collègues comme des concurrents et de construire plutôt une relation « gagnant-gagnant dans les échanges au travail ».

 

À l'évidence, une méthode qui devrait avoir quelques échos importants dans nos choix de futurs-prochains … si par hasard nous nous comportons comme des gens intelligents.

Ce qui n’est plus si sûr.

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3 avril 2012 2 03 /04 /avril /2012 07:42

Quel que soit le résultat…

 

Ce qu’on nous avait promis en 2007 – feuille de route qui n’a pas été tenue, loin de là – devra être mis en place, coûte-que-coûte dès le début de l’été

C’est une question d’urgence, désormais, et non plus de priorité.

 

L’alternative est désormais claire : Soit nos dirigeants politiques sont capables, avec une majorité claire au Parlement (pour le Sénat, on n’y changera rien avant trois ans), mais aussi dans les régions et les départements, d’impulser un redressement des finances publiques et nos déficits accumulés ne coûteront pas plus chers qu’actuellement (tout le poids de tout l’IR) ;

Soit ils n’y parviennent pas et on assistera à une dérive des dépenses publiques financées par un accroissement de l’endettement nous plongeant dans une spirale « à la grecque » qui engloutira pour longtemps tout espoir d’un redressement du pays !

Il n’y a pas trois solutions : Il n’y en a qu’une.

 

Car rappelons que la note du pays est sous surveillance négative.

Une nouvelle dégradation et c’est par dizaines de milliards d’euros qui partiront en fumée et que l’on perdra à jamais à s’épuiser à payer !

Aussi simple que ça.

D'où l'importance de prévoir, pour les 100 premiers jours de la présidence 2012-2017, un planning de réformes mûrement réfléchies.

Or, force est de constater que, qu'il s'agisse de renouer avec la croissance ou de baisser les dépenses publiques, les candidats à la présidence de la République ne sont pas très diserts sur des propositions concrètes et sur l'impact de ces mesures.

 

Dans ces premiers cent jours, il faudra agir sur deux leviers : Créer de la croissance (qui ne se décrète pas) et baisser les dépenses publiques (qui peuvent se décider demain).

Pour cela, dès le 19 juin, devrait intervenir un premier « package » de réformes et de « stimuli de la croissance ».

C’est le premier levier : « Libérez les initiatives », c’était un mot d’ordre d’antan.

Il est toujours plus d’une brûlante « actualité-urgente ».

 

Il s’agira de réformer le marché du travail en y introduisant une forte dose de « flexibilité ».

Réforme des contrats de travail et simplifications du Code du travail, autorisation d’ouverture des enseignes et entreprises tous les jours (sous-exploiter les outils de travail de 28 % – 2 jours/7 – est une aberration économique en temps de crise mondiale) partout où cela est possible.

 

Instaurer des temps de travail et des salaires minimaux négociés à des niveaux autres que national, par branches, par bassins d’emplois, devant permettre une « adéquation » de l’offre et de la demande de travail à des niveaux locaux qui tiennent compte des contraintes et atouts locaux : S’en priver est là encore une aberration économique totalement létale qui génère chômage et dégradation de performance

 

Basculer le poids des cotisations sociales patronales sur d'autres impositions : On a la TVA sociale dont les effets sont plus qu’incertains, il s’agira de mettre réellement à contribution le « labeur-importé » (à travers une taxation accrue des produits manufacturés importés), devant dans un premier temps ralentir les importations tout en « subventionnant » ainsi les entreprises fournissant du travail local et ensuite de doper les relocalisations et, pourquoi pas, les exportations de nos « savoir-faire » (D’où ma « CSPM »).

 

Un plan fiscal ambitieux détaxant les PME et TPE par une réforme de l’IS assis exclusivement sur les dividendes versés uniquement quand l’entreprise dépasse les plafonds des régimes simplifiés et super-simplifiés.

Mais tout autant une amélioration du régime de l’épargne investie dans ces mêmes PME/TPE au lieu d’aller se cantonner sur le CAC 40…

 

Un « super-plan » de la dette, privée et publique, dont il convient que les « Gaulois épargnant » se la réapproprient : Il est dément, pour des seules raisons de facilité, d’aller emprunter sur les marchés internationaux, alors que le citoyen persiste à épargner (plus de 17 % des revenus disponibles…)

On pourrait, comme je le suggérais par ailleurs, imaginer que « l’emprunt public » soit ni plus ni moins qu’un « mode anticipé » de paiement de droits de succession futurs !

On peut même envisager la suspension immédiate de l’effet de toute les « niches fiscales et sociales » (entre 77 et 80 milliards immédiatement disponibles), totalement ou partiellement selon l’incidence prévisible sur l’éventuel ralentissement de l’économie que cela engendrerait.

C’est une question de « dosage subtile » que je ne maîtrise pas.

Suspension ne veut pas dire disparition : On garde en compte les correspondances « dette/créance », qui sera compensé au fil du temps, mais il s’agit seulement d’avoir des « encaisses » publics suffisant pour réduire le recours à l’emprunt.

 

Mais aussi viser à libérer les énergies de la croissance aujourd'hui bridées par une réglementation économique étouffante afin de multiplier la création d'entreprises nouvelles.

Certains affirment que ces stimuli permettrait de créer jusqu’à 1,7 million de nouveaux emplois marchands en cinq ans.

Autant de richesses en plus, autant de cotisations (et mobilisation de l’impôt, même local) à caractère social en moins !

 

Le 26 juin 2012, serait discutée une loi en ce sens au Parlement.

Dans un second temps, en discussion dès le 3 juillet 2012 à l'Assemblée nationale, ce sont les dépenses publiques qu'il conviendrait de rééquilibrer sur cinq ans grâce à un plan de réduction des dépenses ciblant à la fois celles concernant les personnels publics, les opérateurs de l'État, les collectivités locales et le secteur social avec trois grandes lois :

 

– Une révision complète des politiques publiques de l'État, distinguant sévèrement et de façon parfaitement étanche les dépenses de fonctionnement, forcément à l’équilibre voire excédentaires (en y incluant l’intérêt de la dette) et une autorisation parcimonieuse du recours à l’emprunt pour les seules dépenses d’investissement à caractère « long-terme », 15 ans d’utilisation minimum ;

 

– Une révision générale des politiques sociales qu’il s’agit de réduire dans le temps et à tout le moins de stabiliser dans un premier temps au niveau déjà atteint et non financé.

 

– Une révision générale des politiques locales assurant à la fois une stabilisation des dépenses à un périmètre de compétences et d’intervention lui-même constant et stabilisé.

Et un distinguo entre « fonctionnement à l’équilibre » et investissement…

 

Un plan à 129 milliards d'euros d’économies minimum d'ici à l’horizon 2017.

Pour cela, il faudrait poursuivre les efforts impulsés par la révision générale des politiques publiques au sein de l'État et au niveau des opérateurs, et étendre ces efforts aux collectivités locales et aux organismes de Sécurité sociale : Là on pourrait « débrider » les effets sur la suspension des effets des « niches ».

 

En parallèle des réductions à générer, peut-être faudrait-il rétrocéder aux administrations une partie des économies réalisées.

Par exemple, dans le cadre du « un sur deux » (dont on se souvient que « François III » accélère la pente avec son double objectif de création de 60.000 postes et de maintenir les effectifs totaux à un niveau constant, ce qui revient à un redéploiement, la réduction des coûts se faisant alors sur le seul « effet de noria », le seul « effet à la baisse » sans réduction d’effectif, dont j’use volontiers en entreprise à redresser – ce qui me fait aussi passer pour un « patron qui ne licencie pas »), une partie devrait être rétrocédée aux services vertueux afin de leur redonner de la « souplesse ».

 

Il s’agit d’aller chercher entre 50 % et 20 % de baisse les dépenses de fonctionnement (– 15 %), et d'achats publics (– 5 %), dans un premier temps : Mais on peut faire mieux et suspendre, un an, deux ans, toute dépense non-urgentes, même engagées.

Imaginer également de rationaliser les parcs immobiliers locaux et sociaux.

 

Sur les dépenses locales un objectif national de dépenses des administrations locales, sur le modèle de l'objectif national des dépenses d'assurance maladie, pourrait être mis en place en agissant de façon ciblée sur les dotations aux collectivités locales par l'intermédiaire d'un système de « bonus-malus » respectant le principe d'autonomie qui avantagerait les « plus vertueux » devant faire « tâche d’huile ».

 

On pourrait aussi imaginer qu’en septembre 2012, soit proposé un referendum sur deux questions :

– Une première sur les statuts de la fonction publique avec un point fort qui serait une absorption du code du travail par celui de la fonction publique : Tout le monde répondra OUI.

Mais chacun aura compris qu’un fonctionnaire deviendra un « laborieux » égal à celui du « privé » !

Enfin une seule loi du labeur, la suppression quasi-automatique de deux ordres de juridiction entraînant la fusion des juridictions administratives et judiciaires en une même autorité de justice indépendante du pouvoir central…

On peut toujours rêver !

 

– Une seconde sur le financement des syndicats afin de sortir définitivement de cette « exception létale » où la situation est telle que ceux-ci ne représentent plus qu’eux-mêmes (parfois au détriment de l’emploi et des outils de travail qu’ils sont censés défendre) en supprimant tout financement public : De la cotisation (peut-être obligatoire), mais rien que de la cotisation.

 

On peut aussi imaginer dès le mois d'août 2012, des expérimentations de gestion alternative des services publics lancées pour des écoles, des hôpitaux ou des musées dans certains départements ou régions améliorent encore le processus…

Devrait peut-être émerger de « bonnes idées » par les acteurs-terrain eux-mêmes !

 

L’objectif serait, que dès 2016, on puisse ramener les déficits publics tout compris, non plus à 114 milliards, mais à « seulement » à 27 milliards et, pour la première fois depuis trente ans, en excédent primaire.

En clair : Le déficit nouveau ne serait plus généré que par le coût de la dette. On peut même estimer, que ces ultimes réformes conduites dans les cent premiers jours permettraient de dégager des excédents budgétaires et donc de commencer à rembourser la dette à partir de 2019, voire plus tôt si chacun devient vertueux du denier public.

 

Naturellement, toutes les bonnes idées sont les bienvenues, parce que, soit ce « cap des 100 jours » part dans la bonne direction et on évitera qu’il soit remis en cause par « les marchés » ou une troïka de puissances étrangères ou supranationale nous impose une récession durable « à la grecque » ;

Soit on persiste dans les « fausses promesses » comme depuis 2007 et ce seront « sang et larmes » qu’on récoltera.

Pour nous-mêmes, pour nos gosses et même pour les gosses de nos gosses…

 

Choix cornélien : Ou le pays reconduit un type et une majorité qui nous ont « bien mis dedans » (et dans les grandes profondeurs en plus), ou le pays change de monture avec le risque qu’elle nous mène soit à la catastrophe, soit au renouveau : Et ce sera en 100 jours qu’on le saura !

Il sera toujours temps de descendre dans la rue à ce moment-là…

Faites vos jeux : Rien ne va plus !

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2 avril 2012 1 02 /04 /avril /2012 07:24

Vigipirate…

 

Bé moi non !

La poursuite de la recherche du « troisième homme » se poursuit en « façade atlantique » dans les milieux salafistes.

Mes boulevards grouillent d’uniformes en armes de guerre.

Des convois parcourent mes carrefours toutes sirènes hurlantes :

Notre « Ô combien vénéré Président » surfe sur les « attentes sécuritaires » des populations apeurées !

Sera-ce suffisant pour que le « bon peuple » vote pour lui ?

Ou « redoute-t-il » de perdre son élection sur la « carence-fondamentale-sécuritaire » à l’approche d’un attentat nouveau et spectaculaire qui signifierait sa faillite-totale aux yeux du « bon peuple » ?

 

En attendant, je savais que « Vigipirate » existait en trois couleurs :

 

Le niveau jaune consiste à accentuer la vigilance, face à des risques réels mais encore imprécis, par des mesures locales avec le minimum de perturbations dans l'activité normale des kon-citoyens de ce pays, et de se mettre en état de passer aux postures des niveaux orange et rouge dans un délai de quelques jours.

 

Le niveau orange prévoit de prévenir le risque d'une action terroriste considérée comme plausible, fût-ce au prix de contraintes et de perturbations modérées dans l'activité normale des kon-citoyens de ce pays, et se mettre en état de passer aux postures des niveaux supérieurs d’alerte dans un délai rapide, selon la nature des moyens.

 

Le niveau rouge impose de prendre les mesures nécessaires pour prévenir le risque avéré d'un ou de plusieurs attentats graves, comprenant certaines mesures de protection des institutions, et de mettre en place les moyens de secours et de riposte appropriés, en acceptant les contraintes imposées à l'activité sociale et économique.

 

C’est d’ailleurs le niveau en vigueur en « Gauloisie contre-terroriste » depuis les attentats de Londres, il y a déjà … 5 ans.

Nous vivions dans une dictature-protectrice sans le savoir, de celle qui contrôle tout pour notre protection, pour être, toujours sans le savoir, dans un pays en guerre menacé de toute part par de dangereux pirates !

Ce qui n’a pas été suffisant pour prévenir des attentats…

 

Eh bien non : Dans le « tricolore », il y avait aussi un niveau « écarlate » supplémentaire…

Au-dessus, c’est la loi martiale qui s’impose ?

 

Le niveau écarlate impose déjà de prévenir le risque d'attentats majeurs, simultanés ou non, pouvant utiliser des modes opératoires différents et provoquer des effets dévastateurs, et mettre en place les moyens de secours et de riposte appropriés. Des mesures particulièrement contraignantes peuvent être mises en œuvre, comme :

- La multiplication des contrôles aux accès des trains grandes lignes,

- Des restrictions de circulation notamment dans les tunnels,

- L'interruption du trafic aérien civil,

- Ou encore l'arrêt de distribution d'eau du robinet et la mise en place d'un réseau de substitution (mais pas celle du « vin au robinet », celui à la sortie du tonneau).

 

En fait, dans le « niveau rouge », avant de passer à « écarlate », il y a le « rouge renforcé » dans lequel nous vivons depuis les attentats de Londres en juillet 2005 (et avant ceux de juillet 2012…).

Il impose à tous les hauts fonctionnaires et les responsables de lieux publics (dont les gares, les aéroports, les métros, les enceintes religieuses, culturelles, touristiques, les lieux de congrès, complexes sportifs, etc.), d'administrations et d'établissements scolaires, de prendre des mesures permettant une surveillance accrue de leur bâtiments et des personnes.

Les grands établissements privés sont invités à prendre des mesures similaires.

 

Ainsi, dans les grands magasins, les lieux touristiques très fréquentés, les écoles, les enceintes administratives, les entrées sont susceptibles d'être filtrées et les sacs fouillés systématiquement.

Dans les bus, trains, gares et aéroports, la fréquence des messages de mise en garde est augmentée tandis que toutes les consignes à bagages vont être inspectées.

Les passagers sont invités à signaler aux autorités toute personne ou colis/bagage suspect.

 

À l'approche des bâtiments pouvant accueillir de nombreuses personnes, il est interdit de stationner à proximité immédiate des issues, mais également sur les trottoirs lorsque celui-ci entraîne une gêne à l'écoulement du flux des piétons.

Tout stationnement non conforme est susceptible d'entraîner non seulement une verbalisation mais aussi une mise en fourrière voire l'intervention des artificiers du laboratoire central de la préfecture de police avec toutes ses conséquences matérielles.

 

Rappelons que le plan Vigipirate constitue un pivot autour duquel d’autres « plans » d'intervention et de secours spécifiques (comme le « plan Biotox », lequel définit les principes de la lutte contre le risque biologique, les moyens d'analyse et de détection des attaques contre l'air ou l'eau, la décontamination, la mobilisation des laboratoires pour produire les antidotes) peuvent être mis en place au besoin.

Des éléments des trois armées (terre, air, mer) y participent en permanence, en accompagnement des forces de gendarmerie et de police.

 

À la suite d'une série d'assassinats en ville à Toulouse, c’est une première : Le plan « Vigipirate écarlate » dans la région a été déclenché, afin d'une part, de prévenir tout nouvel acte, et d'autre part, de retrouver le plus rapidement possible le(s) auteur(s) de cette fusillade.

Comme si on ne le connaissait pas déjà, hein !

 

Du coup, la surveillance et la protection des établissements privés d'enseignement religieux a été renforcée, la surveillance et la protection des lieux de culte aussi : Les caméras n’y suffisent plus.

Les sorties scolaires sont interdites, la mise en place de barrages routiers accompagnés de la fouille des véhicules, dont les 2 roues, ainsi que leurs conducteurs et passagers, en ville comme sur les autres axes routiers est mise en place. La fouille et le contrôle des papiers des passagers du transport ferroviaire est devenue la règle, l'interdiction de tous les grands rassemblements publics, y compris politiques, tant que la menace n'est pas levée dans cette région devient la règle.

On équipe en « Taser » des policiers municipaux (mais eux sont armés à Toulouse, désormais).

Le déploiement d'unités de CRS et de gendarmes mobiles en ville et dans les lieux très fréquentés est devenu la règle.

Etc. Car, s’agissant d’une mesure par le « secret-défense », naturellement, je ne peux pas vous dire tous les détails.

Pour être habilité « secret-défense » : Il a fallu que j’y passe un jour où j’avais été requis pour « auditer » en auditeur indépendant les « magouilles de l’arsenal de Toulon ».

Par bonheur, mon co-équipier de l’époque était marié à une citoyenne de sa royale majesté belge. Et celui-ci refusant de divorcer (alors que madame envisageait avec sérénité le versement de copieuses indemnités compensatrices et d’une pension forcément « princière »), nous n’avons pas conclu : D’autres s’en sont chargés.

 

Mais je peux vous dire que si le plan étant classifié au titre du secret de défense, et que la liste complète des mesures n'est pas rendue publique, il comprend une série de mesures correspondant à la graduation de la menace prise en compte par le plan : À chaque niveau d'alerte correspond un groupe de mesures adaptées au traitement de la menace.

 

Le niveau écarlate est un niveau d'alerte maximal, qui intervient lorsque la menace est avérée, peut-être déjà en partie réalisée. Il correspond à une mobilisation de tous les moyens disponibles de l'État et comporte des mesures particulièrement contraignantes.

Au-delà, c’est la loi martiale et les pleins pouvoirs de l’article 16 de la Constitution : Toute vie politique serait alors suspendue.

 

Et c’est là que je voulais en venir : Encore un coup de canon quelconque, un pétard plus gros que les autres, et « François III » pourrait ne jamais être élu par défaut de … scrutin électoral.

On avait déjà évoqué l’hypothèse il y a plus d’un an.

Émanant d’une journaliste britannique…

 

Parce que bon, tout ça n’empêche pas mes « cousins natios » de faire tranquillement le coup de feu en la bonne ville de Corti contre la sous-préfecture de la « Capitale de la Nation Corsa ».

Comme vous avez pu le constater : Et ce n’était pas un poisson d’avril !

Drôle d’époque, finalement…

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1 avril 2012 7 01 /04 /avril /2012 04:04

Rétrospective de quelques-uns :

 

2009 :

1 – La plate-forme YouTube affiche son interface à l'envers (vidéo, titres, commentaires) et préconise de pencher la tête, retourner l'écran ou émigrer en Australie pour régler le problème.

2 – On annonce que Philippe Peythieu, qui prête sa voix au personnage d'Homer Simpson, aurait été contacté par la SNCF pour réaliser les annonces des départs et arrivées de trains dans une quinzaine de gares françaises.

3 – Rue89 révèle que des hackeurs suédois ont mis la main sur le quatrième tome, posthume, de la saga Millénium de Stieg Larsson : « la famille qui en voulait à l'écrivain défunt ». Le site d'information se serait procuré 3 extraits du roman inachevé. Ce quatrième épisode ferait évoluer les personnages de Lisbeth Salander, devenue boulimique, et Mikael Blomkvist en France où ils rencontrent Alain Delon et Bernard Henri-Lévy.

4 – À en croire le blog Monputeaux.com, la mairie de Puteaux aurait décidé d'installer une statue équestre du président Sarkozy sur le parvis de l'hôtel de ville.

5 – The Pirate Bay, la principale plate-forme de téléchargement illégal actuellement en procès contre l'industrie du disque et du cinéma, a annoncé son rachat par le géant Warner pour 10 milliards d'euros.

6 – « L'Équipe » annonce un grand prix de F1 dans le quartier de la Défense pour le mois d'août.

7 – « Le Concorde va voler à nouveau l'espace de deux heures le 16 juin », annonce le Musée de l'Air et de l'Espace sur son site. L'avion supersonique décollerait de l'aéroport du Bourget à 10h. Information Ce qui n'a pas empêché le site du Parisien de reprise par le site du « Parisien »…

8 – L'interdiction de fumer s'étend à la rue rapporte Libération qui indique que des brigades montées sur rollers seront chargées d'éteindre les cigarettes des contrevenants avec des pistolets à eau.

9 – En Australie, le Herald Sun affirme qu'une entreprise chinoise s'apprête à racheter le plus grand stade de cricket de Melbourne, rebaptisé « Mekong Cricket Ground ».

Le site a reçu 200 commentaires indignés en quelques heures.

10 – « Voici » sort un scoop avec des vidéos prouvant une idylle entre Johnny Hallyday et Mylène Farmer. Les images ont été réalisées avec des sosies.

11 – Le journal pour enfant « Mon quotidien » annonce pour sa part la sortie prochaine d'un huitième livre des aventures du plus célèbre des magiciens, Harry Potter.

12 – « L'Alsace-Le Pays », dans sa version papier avertit de la venue ce 1er avril de Barack Obama dans les villes de Bischwiller et de Colmar à la rencontre de ses racines alsaciennes.

13 – La messagerie Gmail lance une option de réponses automatiques qui répond pertinemment aux mails indésirables.

14 – L'Ukraine a été autorisée par la fédération anglaise de football à jouer la version longue de son hymne qui dure 6 m 30’’ pour un match, rapporte le Sun.

La fédération a fait savoir que tout supporter qui se rassiérait pendant l'hymne pourra être expulsé du stade.

15 – Au Kenya, la presse a indiqué l’existence d’un sous-marin crooisant dans le lac Victoria, pour protéger un îlot contesté par l'Ouganda.

Elle aussi annoncé que le nouveau président de Madagascar, l'ex-DJ Andry Rajoelina, « va animer une fête sur la plage à Malindi », sur la côte kényane.

16 – Le quotidien britannique « The Guardian » annonce qu’il cesse d'être imprimé pour être diffusé uniquement via Twitter.

17 – Selon le blog « BBspot », jeudi 19 mars, le site de micro-blogging devait proposer plusieurs formules payantes allant du compte sparrow (moineau) à 5 dollars, qui offre 4 caractères de plus à la limite des 140 originels, au compte eagle valant 250 dollars qui permet de rédiger des billets de 500 caractères, suivis automatiquement par 1.000 abonnés dont trois célébrités ainsi qu'un service de conciergerie qui entretient votre Twitter (le site a pour emblème un oiseau).

18 – Pour le 1er avril, la CGT met en ligne un faux journal télévisé qui reprend l'actualité sociale.

19 – Le constructeur coréen Hyundai livrerait à Benoît XVI une Hyundai i10, son plus petit modèle, qui serait rehaussée afin que le pape puisse saluer la foule…

 

2010 :

1 – Sur son site, Jean-Marc Morandini annonce carrément que les candidats à Secret Story 4 seront naturistes.

2 – « L'Équipe » annonce la nomination d'Emmanuel Petit comme successeur de Raymond Domenech au poste de sélectionneur de l'équipe de France de football.

3 – Google menace de quitter la France.

4 – « Rue89 » nous apprend que l'Élysée utilise un logiciel « d'aide à la décision » depuis 2007.

5 – « La Tribune » explique que Frédéric Lefebvre, le porte-parole de l'UMP pourrait prendre la direction de l'AFP, l'Agence France Presse qu'il avait un temps accusée de ne pas reprendre systématiquement ses communiqués.

6 – « La Tribune » révèle aussi en exclusivité que Nicolas Sarkozy a proposé à Barack Obama un Airbus A380 pour Air Force One.

7 – « Le Point.fr » fait également référence à la rencontre entre les présidents français et américain, ce dernier ayant révélé à Nicolas Sarkozy avoir les preuves de l'existence des extra-terrestres.

8 – Le site « rtl.fr » annonce lui que des archéologues ont découvert l'entrée d'un tunnel reliant la Corse et l'Italie.

9 – On découvre la version iPad … pour les seniors.

10 – Le géant américain de l'internet Google a, lui, décidé de se rebaptiser Topeka, du nom de la ville du Kansas qui avait elle-même choisi de se rebaptiser... Google. « Le mois dernier, le maire de Topeka, Kansas, a choqué la planète en annonçant que sa ville allait changer son nom pour Google. Nous nous demandions depuis comment rendre hommage à ce geste émouvant », explique le groupe.

11 – La BBC n'hésite pas, quant à elle, à affirmer que William Shakespeare (1564-1616), père de la littérature anglaise, était en fait... français.

Mary Shakespeare, née Arden, la mère du poète et dramaturge, se serait appelée Mary « Ardennes », du nom de la forêt du même nom, dans le nord-est de la France.

L'ancien ministre français de la Culture, Jack Lang, aurait dit « se réjouir d'apprendre que Shakespeare est Français ».

12 – Le « Daily Mail » annonce, vidéo à l'appui, que l'Automobile Association (AA), un automobile-club organisé pour dépanner ses adhérents en toute circonstance, s'est transformée en « Airborne Association » (association aéroportée) en équipant ses mécaniciens de propulseurs qui leur permettent de voler au-dessus des bouchons.

13 – La compagnie aérienne irlandaise à bas prix « Ryanair » a annoncé l'installation dans ses avions de vendeurs automatiques de boissons, sandwiches, cigarettes sans fumée et autres préservatifs, affirmant que cela lui permettrait de réduire de moitié le personnel navigant. 

 

2011 :

1 – Une épreuve de jeu vidéo sera organisée pour le Bac 2011, c’est ce qui a été annoncé par « JeuxVideo.com » !

2 – « Starbucks » lance son application mobile, pour pouvoir être livré n’importe où par des serveurs en scooter !

3 – À l'issue d'une réunion plénière, mercredi 31 mars dans l'après-midi rapportée par « Lacroix.fr », pour faire droit à un certain nombre de protestations des téléspectateurs et auditeurs, les sages du CSA ont voté une recommandation qui risque de faire du bruit dans les rédactions.

L'organisme de régulation de l'audio-visuel, qui a noté la surabondance de sujets sur la « star ressuscitée », demande aux chaînes de télévision et aux stations de radio de bien vouloir respecter, à compter du vendredi 1er avril, « un jour par mois sans Johnny Hallyday ». Le CSA leur demande de se mettre d'accord pour décider du jour en question.

4 – Une « source proche de Buckingham Palace » annonce que Kate Middleton doute sérieusement de sa future union avec le prince William. La pression est trop forte. Elle aurait donc décidé de tout arrêter à... quatre semaines du mariage.

5 – Le site « Rue89 » révèle que le 28 janvier dernier, lors d'une soirée d'anniversaire organisée à l'Élysée pour fêter les 56 ans de son président de mari, la Première Dame lui aurait chanté « N'y retourne pas ». Extraits : « Oh répudie la République. Mon amour ose ta métamorphose. Oublie la bombe A, notre amour chimique est plus fort que ça. Place à Dominique ». 

6 – Le judoka Teddy Riner, 127 kilos qui détient le titre de champion du monde de judo, dans un entretien à « l'Équipe », confie sa décision d'abandonner le judo pour le rugby, au RC Toulon...

7 – « Msn.fr » raconte comment le Comité International Olympique à Lausanne a décidé de retirer les JO 2012 à Londres pour les confier finalement à la ville de Paris, après avoir eu la preuve que des «votes avaient été achetés ».

8 – « L'internaute.com » nous apprend que pendant la Coupe du monde en Afrique du Sud, l'un des Bleus de Domenech, l'attaquant Franck Ribéry, aurait trouvé un moyen de tuer le temps dans le bus de Knysna : l'international du Bayern de Munich lisait du Jean-Paul Sartre...  

9 – Lu dans le supplément « Le Figaro économie », un communiqué du PDG de Ryanair Michael O'Leary qui annonce que dès le mois d'octobre, certains vols de la compagnie low cost seront interdits à tous les bambins.

Ces êtres « qui pleurent, crient et courent dans les cabines » … « Nous aimons tous les nôtres. Mais nous préférons clairement éviter de devoir supporter les petits monstres des autres quand on voyage », justifie la compagnie.

Pour le quotidien, le canular ne fait aucun doute... Même si « Ryanair » est déjà habitué à des sorties médiatiques du même genre : Faire payer les toilettes à ses passagers ou les faire voyager debout pour gagner de la place...  

10 – Les quotidiens « Le Populaire du Centre » et « La Montagne » affirment que la plus importante centrale de méthanisation alimentée par la bouse de vache pourrait naître dans le Limousin. Une alternative au nucléaire qui aurait déjà un parrain célèbre : Jamel Debbouze...

11 – La station lyonnaise « Radio Scoop » assure que la mairie de Lyon a autorisé l'implantation d'un centre naturiste en plein centre-ville... 

12 – Sur « RMC », Jean-Jacques Bourdin a annoncé, devant la secrétaire nationale d'Europe-Ecologie-Les Verts, Cécile Duflot (née un 1er avril) que Nicolas Hulot, ne serait pas candidat à la présidentielle.

Réponse de la député écologiste : « Je la connais… La date, on me la fait tous les ans ! ».

 

2012 :

Faites donc les vôtres !

Perso, je profite de la récréation dominicale pour mettre à jour ma comptabilité et préparer ma CA3…

 

Mais on va bien nous raconter que « Bling-bling » renonce finalement à sa candidature contre « François III » et appelle à voter pour lui !

 

Quant à « l’Ami-râle », il attendra demain – pour faire plus crédible – pour révéler que les UMMOS lui ont indiqué les numéros de comptes bancaires où « François II » a planqué les milliards de la « division Daguet » détournés par « Mythe-errant » et qu’il ne suffira plus que d’un ordre de virement pour qu’ils reviennent sur les comptes du Trésor.

 

Bonne journée à toutes et tous…

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31 mars 2012 6 31 /03 /mars /2012 04:53

« Audacious » !

 

David Smitherman de la NASA, Marshall Bureau des « Advanced Projects », a compilé les plans pour un tel ascenseur qui pourrait se transformer la science-fiction en réalité.

Sa publication, « Un ascenseur spatial : Une avancée Terre-espace d'infrastructure pour le nouveau millénaire », est basé sur les conclusions d'une conférence de l'infrastructure spatiale lieu au Marshall Space Flight Center l'année dernière.

La conférence avait réuni des scientifiques et des ingénieurs du gouvernement et de l'industrie représentant les différents domaines tels que les structures spatiales, les matériaux et de la science de la terre et de son environnement spatial.
« Ce n'est plus la science-fiction », a-t-il déclaré au ministre. « Nous sommes sortis de la conférence en se disant : « Nous pouvons très bien être en mesure de le faire. » »


Un ascenseur spatial est essentiellement un long câble s'étendant de la surface de notre planète dans l'espace avec son centre de masse à l'orbite terrestre géostationnaire (GEO), 35.786 km d'altitude. Un véhicule électromagnétique voyagent le long du câble pourrait servir de système de transport de masse pour les personnes, des charges utiles et d’énergie entre la Terre et l'espace.
Les plans actuels prévoient une tour de base à environ 50 km de hauteur, le câble serait attaché à la partie supérieure. Pour garder la structure du câble en équilibre à cette altitude, il serait rattaché à une masse pour contrebalancer sa propre masse delà de l'orbite géostationnaire, peut-être un astéroïde déplacé en place à cet effet.

« Le système exige que le centre de masse soit en orbite géostationnaire », a déclaré Smitherman. « Le câble est fondamentalement en orbite autour de la Terre. »

Quatre à six pistes d’ascenseur devraient s'étendre sur les côtés de la structure de la tour et le câble allant aux plates-formes à différents niveaux. Ces pistes permettrait véhicules électromagnétiques de voyager à des vitesses atteignant des milliers de kilomètres par heure, libérés de la traînée de leur avancement en atmosphère.
La hauteur extrême de la partie inférieure du tour la rend vulnérable aux vents violents. Une position équatoriale serait alors idéale pour une tour d'une hauteur énorme telle parce que la zone est pratiquement dépourvue d'ouragans et de tornades et qu’en plus elle est correctement alignée sur une orbite géostationnaire.

Arthur C. Clarke, et son roman « Les fontaines du Paradis » rattrapé par les ingénieurs !

Lui avait prévu de construire son ascenseur spatial, sur l'île mythique de Taprobane, qui rappelle le Sri Lanka, une véritable île près de la pointe sud de l'Inde.

Clarke a apporté un changement important de la géographie du Sri Lanka / Taprobane : il a déménagé de l'île 800 km au sud de sorte qu'il est à cheval sur l'équateur. À l'heure actuelle, le Sri Lanka se situe entre 6 et 10 degrés de latitude nord.


Selon Smitherman, la construction n'est pas possible aujourd'hui, mais elle pourrait l’être vers la fin du XXIème siècle. « Nous allons d'abord développer la technologie », a-t-il déclaré. « Dans 50 ans environ, nous serons là. Ensuite, si le besoin est là, nous serons en mesure de le faire. C'est l'essentiel du rapport. »
Déjà en 1978, Clarke prévoit que constructeurs utilisent des matériaux de pointe tels que les nanofibres de carbone présentes alors et déjà en laboratoire.
« Son livre développe l'idée pour un grand public à travers la communauté de science-fiction ». Mais Clarke n'était pas le premier.

Dès 1895, un scientifique russe nommé Konstantin Tsiolkovski avait proposé un fantaisiste « Château Céleste » en orbite terrestre géosynchrone attaché à une tour sur la terre, qui n'était pas sans rappeler la Tour Eiffel. Un autre Russe, un ingénieur de Leningrad du nom de Yuri Artsutanov, a écrit quelques-unes des premières idées modernes sur un ascenseur spatial en 1960.

Il a publié son histoire dans la Pravda, qui n'a jamais retenu l'attention de l'Occident.

Le magazine « Science » avait publié un court article en 1966 par John Isaacs, un océanographe américain, autour d'une paire de minces « fils-moustaches », s'étendant vers un satellite géostationnaire.

L'article est inaperçu.

Le concept est finalement venu à l'attention de la communauté des ingénieurs de vol dans l'espace grâce à un document technique écrit en 1975 par Jérôme Pearson de « l'Air Force Research Laboratory ». Ce document a été une source d'inspiration pour le roman de Clarke.


Pearson a participé à une conférence sur le sujet en 1999, et persiste à prévoir un ascenseur spatial comme un dispositif de réduction des coûts pour la NASA. « L'un des problèmes fondamentaux auxquels nous sommes confrontés en ce moment, c'est que c'est incroyablement coûteux d'obtenir les choses en orbite », a déclaré Pearson. « L'ascenseur spatial pourrait être la réponse. »

Les conclusions de cette conférence ont permis de déterminer l'énergie nécessaire pour déplacer une charge utile par ascenseur spatial depuis le sol vers l'orbite géostationnaire qui pourrait rester relativement faible. En utilisant les coûts énergétiques d'aujourd'hui, les chercheurs figurait une charge utile de 12.000 kg de la navette spatiale ne coûterait pas plus de 17.700 $ pour un voyage d'ascenseur à GEO.

Un passager avec des bagages à 150 kg pourrait coûter seulement 222 $ !

« Comparez cela au coût d'aujourd'hui de l'ordre de 10.000 $ par livre (22.000 par kg $) »

« Potentiellement, nous parlons seulement quelques dollars par kg avec l'ascenseur. »

Mais il y avait des 5 sauts technologiques à faire :

 

Le premier est le développement de matériaux à haute résistance pour les deux les câbles (attaches) et la tour.

Dans un rapport publié en 1998, quant aux applications de la nanotechnologie moléculaire par la NASA, les chercheurs ont noté que « la contrainte maximale [sur un câble ascenseur spatial] se situe à l’altitude géosynchrone ».

De sorte que le câble doit être plus épais à cet endroit et qu’il « cône » de façon exponentielle à mesure qu'elle s'approche de la Terre.

Tout matériel potentiel peut être caractérisé par le facteur conique – le rapport entre le rayon du câble à une altitude géosynchrone et à la surface de la Terre : Pour l'acier le facteur cône est des dizaines de milliers.

« Il est manifestement impossible pour le diamant, où le « facteur de cône » est de 21,9, y compris un facteur de sécurité et les nanotubes de carbone cassants, même s’ils ont une résistance à la traction similaire à celle du diamant.

Mais un faisceau de ces tubes rayon à l'échelle nanométrique doit ne pas propager ses fissurations aussi bien que du réseau du diamant tétraédrique. »

Ce qui ouvre quelques espoirs.


Les nanotubes de carbone (CNT) est une nouvelle forme de carbone, soit l'équivalent d'une feuille de graphène laminés à plat dans un tube.

Les CNT présentent extraordinaires propriétés mécaniques : Leur module de Young est supérieur à 1 Téra-Pascal et la résistance à la traction estimée est de 200 giga-pascals.

Quant aux matériaux en fibre tels que le graphite, l'alumine et le quartz, ils supportent des forces de traction supérieure à 20 GPa (Giga-Pascals, une unité de mesure de la résistance à la traction) au cours de tests de laboratoire pour attaches de câbles.

La force de traction souhaitée pour l'ascenseur spatial est d'environ 62 GPa.

Les nanotubes de carbone ont dépassé tous les autres matériaux et semblent avoir une résistance théorique bien au-dessus de la plage souhaitée pour les structures ascenseur spatial. « Le développement de nanotubes de carbone est très prometteur ! Ce sont des matériaux légers qui sont 100 fois plus fort que l'acier. »

Ce saut-là est en passe d’être gagné.


La seconde percée technologie à réaliser concerne la continuation du développement des technologies d'attache pour acquérir de l'expérience dans le déploiement et le contrôle de ces structures longues dans l'espace.

Là, il y a encore de longs travaux à effectuer, mais ce n’est pas impossible.

La troisième a été l'introduction de matériaux légers, les matériaux composites structuraux pour l'industrie de la construction générale pour le développement de tours plus hautes et les bâtiments. « Les bâtiments et les tours peuvent être construits sur plusieurs kilomètres de haut aujourd'hui en utilisant des matériaux de construction classiques et les méthodes ».

« Il a tout simplement pas été démontré un besoin de faire ce qui justifie la dépense. »

De meilleurs matériaux peuvent réduire les coûts et de faire de plus grandes structures économiques.

Personnellement, j’ai comme un doute : Quand on sait que les chantiers les plus haut ne dépasse pas les 800 mètres, même quand les fondations sont prévues pour un kilomètre de haut.

En cause, les oscillations au fait des bâtiments dues … au vent qui rendent malades du « mal de mer » les ouvriers !


Le quatrième était le développement du haut débit, la propulsion électromagnétique de la masse-systèmes de transport, des systèmes de lanceurs, des systèmes d'aide et rails de lancement à grande vitesse.

Ce sont, essentiellement, des versions plus rapides des tramways actuellement utilisés dans les aéroports pour transporter des passagers entre les terminaux. Ils flottent au-dessus de la piste, propulsée par des aimants, sans utiliser de pièces mobiles. Cette fonction permettrait à l'ascenseur de l'espace pour atteindre des vitesses élevées sans l’usure que les véhicules à roues subissent.

Mais on maîtrise au Japon notamment…


Le cinquième obstacle était le développement des infrastructures de transport, d'utilité et la facilité de soutien à la construction d'espace et le développement industriel de la Terre vers l'orbite géostationnaire. Le coût élevé de la construction d'un ascenseur spatial ne peut être justifiée par le seul usage de deux passagers et de leur charge utile, ni par les touristes et habitants de l'espace.

Bref, l’intérêt économique et financier qui reste encore à déterminer

 

Si je vous raconte tout ça, c’est parce qu’une entreprise japonaise annoncé en janvier qu’elle va investir quelques dizaines de millions de dollars dans l’étude de faisabilité d’un ascenseur spatial.

Ce pays martyrisé par sa géologie, ses centrales nucléaires, toujours à la merci d’une catastrophe naturelle…

Vraiment fantastique !

 

2050 approche et les rêves da la science-fiction sont proches de devenir réalité : C’est la « science en marche »

 

Mais calculs refaits, avec une accélération linéaire d’un 1 G (à rajouter à la pesanteur terrestre au moins au départ : Ses effets diminuent avec l’altitude notamment à raison de la croissante de la force centrifuge au fil de la montée en altitude, jusqu’à être nulle à l’endroit de la mise en orbite), Clarke s’est planté : Il faut à peine une plus d’heure pour atteindre les 35.786 Km d’altitude de satellisation.

Et là, vous tournez à la même vitesse que la Terre, au-dessus d’un point fixe, celui de votre départ !

Merveilleux, non ?

 

Un peu de rêve dans ce monde de brutes, ça fait du bien…

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30 mars 2012 5 30 /03 /mars /2012 04:00

J’en reste sidéré !

 

Et n’ai vraiment pas du tout envie de rire aujourd’hui : Alors soyons sérieux !

Ce pays devient vraiment morbide : On tue des militaires devant un DAB, ça chavire à peine les bonnes âmes du pays, même si c’est dans une de nos grandes-villes.

On frémit, et en « Corsica-Bella-Tchi-tchi » ça flingue au gros calibre le long de la lagune bastiaise, tout le monde s’en contre-tamponne le coquillard !

 

En revanche, un cinglé assassine froidement des gamins, oui des gamins de « Gauloisie » de mon pays à moi-même et ça donne un impact médiatique dément !

Comptez bien, parce que mesuré par la société d'analyse des medias « Kantar Media » du 19 au 23 mars 2012 tel que « chaque Français de 15 ans et plus a été exposé 118 fois aux événements de Toulouse durant cette période, soit 30 fois par jour », avec 2.956 unités de bruit médiatique (UBM) par jour.

Et elle ajoute que cet impact a devancé en moyenne journalière au moins en « Gauloisie populaire & morbide », l'accident nucléaire de Fukushima en mars 2011 ou encore l'arrestation de « Déesse-Khâ » à New York en mai 2011.

Notez que pour ce dernier, c’est normal : Il ne vaut guère mieux finalement.

Notez que Fukushima, le tsunami japonais et tout ça, c’est loin !

Notez que « nos gamins » pris pour cible, là au coin de la rue, c’est quand même plus inquiétant : C’est parfaitement normal, naturellement.

Pauvres gosses : J’en pleurerai presque de honte.

Même si « ma honte », je fais comme tous les autres : Je la bois jusqu’à la lie et que c’est douloureux.

Ah oui, il se trouve que ce sont des gosses juifs.

Mais on se rappelle que les gosses des banlieues pas juives, ceux du lycée agricole qui disparaissent en proie pour prédateurs sexuels encore la semaine dernière, ça émeut aussi.

Mais pas autant tout de même !

 

Car de préciser que les audiences des journaux télévisés du mercredi 22 et jeudi 23 mars 2012 ont été en forte hausse (7,5 millions de téléspectateurs et 7,9 millions pour le JT de 13 heures et de 20 heures de RF1, 3,3 millions et 6 millions pour ceux de TF 2 ; Bé-FM-TV réalise sa meilleure audience historique avec un pic d'audience à 1,9 million de téléspectateurs mercredi à 16 h 30).

Ainsi que, selon l'OJD, la fréquentation des sites internet d'actualités : 3,45 millions de visites mercredi contre 2 millions par jour en moyenne pour lemonde.fr, 2,9 millions contre 1,7 million pour lefigaro.fr !

Scotché…

Scotché par le côté voyeur, par l’instinct morbide des populations qui vont aller voter…

 

On peut et on doit compatir, on peut et l’on doit se révolter, bien sûr.

On peut et l’on doit être informé, naturellement.

Mais de là à nous faire chier caguer jusque dans le neurone sur tel ou tel propos ou polémiques, au sujet d’un autre « gosse » des banlieues – islamisées ou non – mal éduqué, devenu dangereux pour lui et tous les autres, il y a une marge : C’est plus un aveu d’échec collectif, total et tragique, une trace de notre impuissance à « intégrer » socialement et « socialisement » une fange toujours plus grossissante de « nos jeunes », de « notre futur » commun, laissé en jachère depuis des décennies.

Un aveu dramatique d’incompétence récurrente.

Où l’ignominie de gosses assassinés sous nos fenêtres le dispute à l’invraisemblable de nos biffins exécutés : Je suis comme tout le monde, j’ai honte.

 

J’ai honte aussi parce que mon pays – le plus beau du monde et que j’aime tant – est devenu durant toute la semaine qui vient de passer le centre du monde : Outre l’émotion légitime suscitée par l’assassinat de nos biffins, c’est la tuerie dans l'école juive qui a fait la plus large tapage internationale !

Le Vatican, les États-Unis, le Congrès juif mondial, l'Autorité palestinienne ont fait part de communiqués condamnant l’ignominie de l’attaque… de l’école juive toulousaine.

Benyamin Netanyahou, premier ministre israélien dénonce un « meurtre odieux de Juifs ».

Auraient été-t-ils musulmans ou simplement « hérétiques » baptistes les aurait-on entendu pareil ?

Le porte-parole du ministère israélien des Affaires étrangères a déclaré être « horrifié par cette attaque » et « faire confiance aux autorités françaises pour faire toute la lumière dans ce drame et traduire les responsables de ces meurtres en justice ».

Je veux !

 

Non parce qu’ils sont juifs, mais parce que l’acte reste intolérable, veux-je croire !

Un juif, chez moi, n’est ni plus ni moins bien traité dans le bonheur de partager la patrie des droits de l’homme ou de partager la douleur et le drame qu’un goy : C’est une question de principe incontournable et universel.

Même pour mes biffins assassinés, qu’ils soient musulmans ou « papistes », précise-je.

 

Mais non, chez les « autres », il faut qu’ils en rajoutent : Au cours d'une réunion sur la jeunesse palestinienne à Bruxelles, Catherine Ashton, Haut Représentant de l'Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, a évoqué à ce propos un certain nombre d'événements, dont les attentats de 2011 en Norvège, la guerre civile en Syrie et la situation des enfants de Gaza.

Avigdor Lieberman, ministre israélien des Affaires étrangères, lui rétorque que « le parallèle dressé par la chef de la diplomatie de l'Union européenne (susmentionnée) entre l'assassinat hier de trois enfants et leur professeur dans une école juive de France et les jeunes de Gaza » est parfaitement critiquable.

C’est vrai, mais il faut lire plus tard, pour bien comprendre la portée de la « pensée sioniste » Ehud Barak, ministre israélien de la Défense, que cette comparaison est scandaleuse et infondée, ajoutant que l'« armée israélienne agit à Gaza avec grand soin et précision afin de protéger la vie des innocents ».

Michael Mann, porte-parole de la chef de la diplomatie de l'Union européenne, de devoir démentir ensuite qu'elle ait établi un parallèle entre les différentes situations et a déclaré qu'elle se référait aux tragédies que connaissent les enfants dans le monde.

De l’art de chier de caguer dans la virgule flottante…

Pendant que j’ai honte à en pleurer.

 

De son côté, le Pakistan « condamne fermement le meurtre d’innocents civils » le 21 mars 2012 et adresse des condoléances aux familles.

La presse pakistanaise réagit notamment au fait que le meurtrier ait été potentiellement formé au Waziristan du Nord, dans les régions tribales du Pakistan.

Salam Fayyad, premier ministre de l’Autorité Palestinienne, condamne de son côté le dernier attentat et rejette le « terrorisme au nom de la Palestine ».

Merci pour eux !

 

En réaction au massacre d'Ozar Hatorah, les medias israéliens ont fustigé mardi l'antisémitisme en Europe. Dans son éditorial, le « Jerusalem Post » estime que « L'attaque de Toulouse va sans doute renforcer le sentiment de vulnérabilité des juifs européens ».

Haaretz souligne également que « Beaucoup pensaient qu'après l'Holocauste et l'occupation nazie, les enfants français ne seraient plus jamais tués de sang-froid à cause de leur religion. Et pourtant, c'est précisément ce qui s'est passé à Toulouse ».

N’importe quoi !

Mais qu’ils nous foutent la paix, tous ces « grands esprits », qu’on puisse pleurer « nos gosses », nés bien tricolores et aussi fiers de leur pays que je peux l’être moi-même !

 

Mais restons zen, restons zen : On doit admettre bien des lacunes dans nos tentatives de nous protéger du terrorisme !

La preuve.

Et là où je me suis retrouvé une nouvelle fois scotché, c’est d’avoir écouté notre « Ô combien vénéré Président » sur 105.5 dans les embouteillages à pollution autour de la capitale : On nous y explique que le chef de l'État a reçu à l'Élysée, pour les remercier, tous les services qui ont participé à la traque de Mohamed. Ok : Ils ont fait leur devoir, pris des risques insensés mais sont venus à bout du cinglé.

Il s’est même félicité de ce que la « Gauloisie morbide » « n'ait pas cédé à la panique » face au tueur de Toulouse et de Montauban.

Il n’aurait plus manqué que ça, tient !

 

On savait que dès la semaine dernière il avait annoncé de nouvelles mesures contre les dérives extrémistes et le risque terroriste, mais il en profite pour dénoncer les polémiques « honteuses ».

« Je laisse les polémiques à leurs auteurs et ces mêmes auteurs à leurs contradictions. Pour l'heure, il faut agir ! ». Bien vu, même si on ne parle manifestement pas des mêmes.

« Nous avons agi pour mettre un terme à la trajectoire sanglante d'un tueur. Nous devons agir pour que ce parcours reste un drame isolé. »

Bien : J‘approuve entièrement !

Et d’annoncer une accélération des procédures d'expulsion pour motif d'ordre public.

« Les extrémistes jouent de notre formalisme administratif, notre devoir est d'être plus efficace », a-t-il expliqué. Il dit avoir demandé à la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) et à la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE) de vérifier « de façon approfondie » la situation de toute personne représentant un risque potentiel.

Pourquoi pas, du moment que ça ne vise ni le personnel politique de mon pays, ni mes concitoyens de religions hérétiques (quelles qu’elles soient), voire même « normale » (à savoir « papiste » et Orthodoxe, les autres, vous le savez bien pour moi, ce sont des « hérétiques », même si je me battrais aussi pour qu’ils puissent exercer leurs rites s’ils le désirent), ni mes « cousins » natios : Ce sont des « cousins » … perdus dans l’Histoire, à condition que chacun ne verse pas dans le terrorisme ni dans la violence ... Ce qui n'est pas si sûr !

 

Il a rappelé les mesures déjà annoncées, qui seront examinées par un prochain conseil des ministres, même si elles ne pourront pas être votées avant l'élection présidentielle. Elles visent notamment à permettre à la police et à la justice d'enquêter « avec les moyens procéduraux de la lutte antiterroriste » sur les sites internet d'appel au djihad « et à créer un délit de « consultation habituelle » des sites faisant l'apologie d'actes terroristes ou pouvant aider à en commettre ».

Là, j’avoue avoir été scotché à mon volant : Comment ils vont faire, nos flics, pour consulter sans les consulter – ce qui serait un délit constitué par personne dépositaire de l'Autorité en charge d'appliquer la loi et de ne pas la violer en aucune circonstance – des sites à ne pas consulter ?

 

Le ministre de la Justice a pour sa part été chargé de conduire une réflexion « urgente et approfondie » sur la propagation des idéologies extrémistes en milieu carcéral.

« Les prisons sont là pour protéger les citoyens des éléments les plus dangereux de la société. Elles ne doivent pas devenir le terreau fertile de l'extrémisme ».

Il n’y connaît rien notre « Bling-bling » national dans sa tête à lui : Mohamed a bien été en prison, mais il n’a jamais été en contact avec des prosélytes.

En revanche, la prison, c’est la meilleure ékole du crime de la République : On n’a pas fait mieux depuis des lustres, malgré la dernière tentative en créant l’ENA

 

Et puis il a persisté en réaffirmant qu'il était intervenu « directement » pour empêcher des prédicateurs musulmans réputés pour la violence de leurs propos de venir en mon pays.

Il s'agit de prêcheurs invités à un rassemblement organisé près de Paris par l'Union des organisations islamiques de France (UOIF) début avril, comme Youssouf Al Qaradaoui, dirigeant spirituel des Frères musulmans installé au Qatar, ou Mahmoud Al Masri, salafiste d'origine égyptienne.

Qatar dont la chaîne de télé ne diffusera finalement pas les images reçues via une clé USB des scènes macabres de Mohamed… histoire de ne pas flatter le côté « morbide » de mes kon-citoyens !

Je ne sais pas si c’est une bonne idée : Et si on les arrêtait à la descente d’avion pour « propos sectaires et appels à la violence », au contraire ?

 

« Tous ceux qui ont tenu des propos infamants contre la France ou contre les valeurs de la République ne seront pas autorisés à entrer dans notre pays ».

Sauf à en rendre compte devant la Justice, justement, non ?

Cela vise-t-il les propos de « journaleux » israéliens ?

 

« La France n'a pas vocation à accueillir ceux qui profanent ses règles fondamentales. »

Je veux ! Est-ce que j’irai profaner les règles du PCC à Pékin, la Charia en Iran, la loi du plus fort à Gaza ou en Syrie, les dictateurs en Libye ou en Égypte, moi ?

Il a aussi dit avoir fait interdire une manifestation de « femmes voilées » qui voulaient protester contre la mort de Mohamed – « Nous ne tolérerons pas sur le territoire de la République de tels agissements »

Évidemment !

Et il s'est dit indigné de ce que le père du tueur, qui vit en Algérie, ait annoncé son intention de porter plainte contre mon pays pour la mort de son fils : Qu’il y vienne, tiens !

 

Et a demandé aux chaînes de télévision qui seraient en possession d'images vidéos tournées par Mohamed sur ses crimes et parvenues à la chaîne qatarie Al Jazeera de ne les diffuser « sous aucun prétexte, par respect pour les victimes et par respect pour la République ».

L’émir étant un fan du PSG et de l’hippodrome du bois de Boulogne, il y a veillé.

 

Mais qu’un gamin des banlieues, même toulousaine puisse en moins d’une semaine ranimer les polémiques antisémites nauséabondes partout dans le monde et plus particulièrement dans mon pays, je ne l’admets pas.

Qu’un cinglé soit capable de remettre en cause ma liberté de surfer sur le net, je ne l’admets pas.

Aujourd’hui les sites islamistes, demain les sites nationalistes Corses (et pour les mêmes motifs bienséants de sécurité de tous), après-demain les sites du PS ou de l’UMP … exactement à l’instar des sites pornos, pédophiles ou zoophiles ?

C’est absolument dingue…

 

On nous a déjà vendu quantités de fichiers informatiques de fichage de tous et de chacun, on nous a vendu même le fichage fliqué de nos mômes dès le collège, le fichage de la carte vitale où se retrouvent toutes nos pathologies, demain notre génome entier ;

On nous a installé des caméras de vidéo-surveillance à peu près partout pour une montagne de nos « bons impôts », des radars qui veillent sur notre sécurité en tapant au portefeuille, des cookies qui tracent nos IP, on nous piste avec nos portables, jusqu’à savoir à quelle vitesse on se déplace, demain on aura des puces RFID jusque sous la peau comme on en a déjà sur nos pots de yaourt et, et, et ;

 

Il s’agit de bien constater l’échec patent, total, absolu de toute politique de prévention du risque délictueux.

A fortiori, criminel !

Citoyens, Mohamed en a rajouté une large couche : Nos libertés publiques foutent le camp !

C’est bien moins que la mort de 4 gosses, fussent-ils juifs ou toulousains, j’en conviens, qui reste une tragédie incommensurable, mais j’ai honte également de ce que certains en profitent pour resserrer l’étau de « Big-Brother » sur nos vies, avec si peu de résultats de n’avoir pas pu sauver ces vies-là !

La vie de mômes qui sont étroitement « des miens ».

Je ne l’admets pas.

 

Vraiment pas envie de rire aujourd’hui, je vous assure, tellement j’en reste sidéré.

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29 mars 2012 4 29 /03 /mars /2012 04:14

Un « truc » que je suggérai encore il y a peu…

 

Dès le 20 mars dernier, dans la matinée (Commentaire n°2), Mohamed m’interpelle. Dans un autre commentaire – antérieur ou ultérieur, je ne sais plus – je suggère même la présence d’Ahmed dans le cercle des « intimes » de Mohamed, alors que la presse fait mention, un peu plus tard d’Abdelkader, son frère aîné…

Et hier apparaissent des « images » vidéo des « trois attaques » … qui ne seront pas diffusées.

Mais dont on sait qu’elles ont été postées à 65 kilomètres de Toulouse, après l’assaut du RAID et qu’il s’agit d’un montage des images prises sur le vif par une webcam embarquée entrecoupées de chant religieux.

 

Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.

Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !

Mohamed, c’est « petite-délinquance » : En 2004, il jette des pierres sur un autobus, ce qui lui vaut une simple admonestation officielle.

En janvier 2005, il tient tête à l'une des éducatrices du foyer Mercadier et lui donne un coup de poing à l'œil.

En 2006, il est poursuivi pour un vol de portable, de moto, et des insultes.

Durant sa minorité, il est condamné à quatorze reprises par le tribunal pour enfants pour diverses affaires de dégradations, de manquements à l'autorité ou de vols.

En septembre 2007, alors qu'il est devenu majeur, il est condamné à 18 mois de prison ferme, pour vol avec violence sur une personne âgée dans le hall d'une banque.

Il est emprisonné à la maison d'arrêt de Seysses (Haute-Garonne) du 18 décembre 2007 au 2 juin 2008. Une petite-frappe déjantée !

Il se plie sans difficulté à la discipline de cet établissement et n’y a côtoyé aucun islamiste prosélyte, affirment ses gardiens.

Il est ensuite transféré à la prison Saint-Sulpice (Tarn) où, en octobre 2008, il est libéré profitant d'un placement extérieur. Il tente d’intégrer l'Armée de terre, mais ses antécédents judiciaires et son instabilité psychologique poussent les recruteurs à le recaler.

Deux mois plus tard, alors qu'il travaille « plus ou moins activement » dans diverses entreprises toulousaines, il refuse d'obtempérer à un contrôle policier dont il force le passage et est réincarcéré à la maison d'arrêt de Seysses jusqu'en septembre 2009.

C’est en prison et seulement à cette époque qu’il s'adonne, selon le procureur de Paris, à une lecture assidue du Coran, qu’il commence à se radicaliser et devient agressif avec ses codétenus.

Lors de ce séjour en prison à Seysses, il tente de se suicider par pendaison et passe quinze jours dans un hôpital psychiatrique du 25 décembre au 8 janvier 2009.

En juin 2010, une mère de famille toulousaine porte plainte contre lui pour avoir fait regarder à son fils de 15 ans « des vidéos d’Al-Qaïda avec des scènes insoutenables », notamment de femmes exécutées d'une balle dans la tête et des hommes égorgés.

En juillet 2010, il se présente au point d'information de la Légion étrangère de Toulouse, mais abandonne le lendemain sans même participer aux tests de sélection.

En septembre 2010, il séjourne trois jours, en Israël où il entre par le pont Allenby, qui relie la Jordanie à la Cisjordanie, et y est soumis aux contrôles de sécurité. Séjournant à Jérusalem pendant 72 heures, il aurait été interpellé puis relâché en possession d'un canif dans un sac à dos. Une « petite-frappe » devenue dangereuse…

Il arrive le 13 novembre 2010 à Kaboul, où il est contrôlé par la police locale le 22 novembre à Kandahar. Comme ses papiers sont en règle, il n'est pas détenu mais seulement remis entre les mains des soldats américains. Ceux-ci constatent que son passeport fait état d'un passage dans les pays suivants : Turquie, Syrie, Liban, Jordanie, Israël, Irak, Égypte (où il a séjourné chez son grand frère au Caire).

Il rentre en France le 5 décembre 2010. Et « se range » pour se faire oublier.

En mars 2011, la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) l'enregistre dans ses fichiers comme un jeune islamiste à surveiller.

Mais « l’appel du feu » le ramène au Pakistan, puisque l’armée « Gauloise » ne veut pas de lui : Le 8 août 2011, les autorités pakistanaises lui délivrent un visa touristique d’un mois.

Les services de renseignements pakistanais (Inter-Services Intelligence, ISI) le signalent à l'ambassade de « Gauloisie des lumières » comme un candidat potentiel au djihad.

Il est en effet pris en charge par le Mouvement islamique d'Ouzbékistan (MIO), qui encadre les « étrangers » venus combattre les « infidèles » en Afghanistan. Il aurait reçu dans un camp d'entraînement du Waziristan du Nord, aux côtés d'autres recrues européennes, une formation au maniement des armes et au combat rapproché avec le Tehrik-e-Taliban Pakistan (TTP), son rêve : Les armes à feu.

Il passe ainsi deux mois au Pakistan, mais doit écourter son séjour à la mi-octobre 2011, car il a contracté l'hépatite A.

Il revient en « Gauloisie d’accueil », sa « vraie patrie de sol » pour être hospitalisé à l'hôpital Purpan de Toulouse. Il y refuse d'être soigné par des femmes.

Le 22 novembre 2011, lorsqu'il est interrogé par la DCRI sur ces voyages, il prétend qu'il s'agissait de visites touristiques et qu'il recherchait aussi une épouse.

Cet interrogatoire révèle un jeune homme sournois, cynique, bizarre et potentiellement dangereux.

En décembre 2011, la DCRI décide d'inscrire son nom au Fichier des personnes recherchées (FPR).

 

Il se marie religieusement le 15 décembre 2011 avec une jeune femme de l'agglomération toulousaine. Mais l'union tourne court en quelques jours, la jeune femme désertant l'appartement « pour retourner vivre chez son père à Blagnac ».

En janvier 2012, Mohammed et son frère Abdelkader vont au hameau des Lanes pour rendre visite à Olivier Corel, 65 ans, un « Gaulois » d'origine syrienne soupçonné d'avoir hébergé des islamistes radicaux, voire de les encourager à partir au combat, pour le consulter sur le divorce religieux et la loi islamique.

La procédure de divorce est engagée.

Le 24 février 2012, il est jugé pour conduite sans permis et blessures involontaires, puis condamné à un mois de prison ferme. Il devait comparaître début avril devant le juge d'application des peines.

Le 6 mars 2012, un « client » passe dans une concession Yamaha acheter une cagoule et demander – en vain – comment désactiver la puce de géolocalisation (le « tracker ») du scooter Yamaha TMAX qu'il vient de dérober avec son frère dans la même journée.

Le concessionnaire se manifestera le 20 mars et donnera aux enquêteurs les nom et prénom du « présumé coupable ».

 

Le 11 mars 2012, à 16 h 10, le tueur passe aux actes et prononce « tu tues mes frères, je te tue » avant d’abattre le maréchal des logis-chef Imad Ibn-Ziaten du 1er régiment du train parachutiste d'une seule balle dans la tête sur un parking situé devant le gymnase du Château de l'Hers dans le quartier de Montaudran, au sud-est de Toulouse.

Les rares témoins « profilent » un « petit-râblais » sur un scooter Yamaha noir.

Le 15 mars 2012, à 14 h 10, deux militaires, Abel Chennouf, âgé de 24 ans, catholique pratiquant d'origine kabyle, et Mohamad Legouad, âgé de 28 ans, musulman, sont tués et un troisième, Loïc Liber, âgé de 28 ans, est grièvement blessé (mais sorti d’affaire), alors qu'ils retiraient de l'argent à un DAB situé à proximité de la caserne où ils étaient cantonnés à Montauban.

Leur assassin est arrivé en scooter Yamaha noir, a fermement écarté une personne âgée et a tiré dans la tête et dans le dos de ses victimes, prenant le temps d'achever l'une d'elle à terre. On désigne toujours un « petit-râblais », avec un tatouage sur la joue, portant une caméra sur le torse…

 

Puis l’horreur absolue : Le 19 mars 2012 vers 8 h 00, trois enfants et un enseignant à l'entrée de l'école confessionnelle juive Otzar Hatorah à Toulouse sont abattus.

Le tireur descend de son véhicule un scooter Yamaha blanc (repeint supposent les enquêteurs) et ouvre immédiatement le feu en direction de la cour d'école.

La première victime est un rabbin et professeur de l'école, Jonathan Sandler, âgé de 30 ans, abattu en dehors de l'école alors qu'il essaie de protéger du tueur ses deux jeunes fils, Gabriel, 3 ans, et Aryeh, 6 ans.

Les caméras de vidéo-surveillance montrent que le tueur assassine l'un des enfants alors qu'il rampe à terre aux côtés des corps de son père et de son frère.

Insoutenable !

Durant l'attaque, le tueur blesse également un jeune homme de 17 ans. Il entre ensuite dans la cour d'école et poursuit Myriam Monsonégo, la fille du directeur de l’école, Yaakov Monsonégo, âgée de 8 ans, l’attrape par les cheveux et pointe son pistolet qui s'enraie à ce moment d'après les caméras de surveillance.

L'assassin change alors d'arme, passant de ce que la police identifie comme un pistolet 9 mm Parabellum à un de calibre 45 ACP et tire dans la tempe de la fillette à bout portant.

Il s'enfuit ensuite en scooter.

C’est le tollé général tout autour de la planète…

 

Le 20 mars 2012, sa procédure de divorce aboutit.

Le lendemain, grâce aux fichiers internationaux de lutte contre le terrorisme, le témoignage du concessionnaire Yamaha et le décryptage des IP des courriels échangés à l’occasion de la vente du scooter du 11 mars, il est désigné comme le principal suspect, un garçon plutôt grand au visage d’ange et imberbe.

Le mercredi 21 mars 2012, vers 3 h 15, le 17, rue du Sergent-Vigné, son domicile situé dans le quartier toulousain de Côte Pavée, est d'abord approché par les forces de l'ordre. Après que la porte ait résisté à l'emploi d'un bélier, Mohamed Merah se réveille et tire à travers la porte de son appartement, sur les policiers venus l'interpeller.

Deux d'entre eux sont assez légèrement blessés.

Après plus de 30 heures de siège, le RAID, après avoir lancé des grenades assourdissantes pour créer des brèches et maintenir Merah en état de stress, l'assaut est donné le 22 mars 2012 à 10 h 30, les hommes du RAID entrant finalement dans l'appartement transformé en « zone de combat » par des barricades, en choisissant de progresser très lentement. L'assaut proprement dit n'a pas encore commencé.

Vers 11 h 30, Merah sort de la salle de bain (où il se cachait, dans la baignoire), et monte littéralement à l'assaut. Le chef du RAID annoncera par la suite que les policiers ont reçu l'ordre de ne pas riposter.

L’un tirera 30 étuis, les forces de l’ordre plus de 300 en quelques minutes…

Au cours de cet épisode, il lance aux forces de l'ordre, à propos de morts possibles, de part et d'autre : « Si c'est moi, tant pis, j'irai au paradis, si c'est vous, tant pis pour vous ».

Deux policiers sont blessés.

À 11 h 32, Merah meurt finalement d'une balle dans la tête, d'une autre dans le ventre et de plusieurs autres balles, tirées en état de légitime défense par les policiers postés dans l'immeuble d’en face, lorsqu'il franchit le balcon et s'apprête à sauter de son rez-de-chaussée surélevé, tout en continuant à tirer sur la police, Merah avait déclaré vouloir mourir « les armes à la main ».

Un peu plus tard, Jund al-Khilafah (les soldats du Califat), bataillon Tarek ben Ziad, affilié à Al-Qaïda, a récupéré l'action de Merah en la revendiquant.

Elle appelle Merah, Youssef-al-Firansi (Youssef le Français), nom repris sur d'autres sites djihadistes. Mohammed Merah avait lui-même pris « Youssouf Toulouse » comme surnom.

Mais le communiqué disparaît une heure après sa diffusion, il contient des erreurs de date, en particulier. Il est donc jugé non probant pour le centre américain de surveillance de sites islamistes (SITE).

 

Jeunes-gens, cherchez les erreurs de casting, SVP !

Parce qu’il y en a.

D’autant que depuis, mais seulement depuis l’apparition de la clé USB le 29 mars, gardant en mémoire les vidéos des assassinats en vue de leur diffusion, alors même que les armes (nombreuses) et la caméra ont été récupérées par les forces de l’ordre à son domicile, désormais on cherche « le troisième homme ».

 

Le même que « course » Paul de Bréveuil (dit aussi « Charlotte ») depuis le début du mois de mars et les eaux du Tage – au Portugal – et qui le conduira à Londres en juillet prochain.

Ahmed, un « petit râblais » avec une cicatrice sur la joue gauche, passait par-là et a pu trouver un refuge provisoire et un soutien logistique chez Mohamed, son compagnon d’armes des montagnes pakistanaises de l’été/automne 2011.

Cette rencontre a fait « basculer » Mohamed dans le terrorisme actif en quelques jours et quelques discussions sur le djihad, permettant le repli « d’Ahmed le diabolique » quelle que part en « Gauloisie suspicieuse » (ou ailleurs, pour l’heure je n’en sais pas plus que Paul de Bréveuil) pour y poursuivre « sa » mission, derrière le cadavre de « son plastron » toulousain, plus ou moins contraint par les circonstances, Mohamed le « faux-nez ».

 

La suite est à venir, mais nous n’attendrons pas pour y revenir…

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28 mars 2012 3 28 /03 /mars /2012 06:04

Qui se donne l’image du « vil prolo des campagnes »…

 

Eh bien non !

Notre « Ô combien vénéré Président », l’homme-fort des « classes moyennes » qui en appelle à lutter férocement contre « les riches » pour redresser le pays et les conditions de vie, de pouvoir d’achat et toute autre trouvaille qui pourraient améliorer le sort de tout à chacun, à force d’heures supplémentaires, de « travail en plus pour gagner plus », lui qui s’impatiente à les protéger contre les hérésies « sociales-istes » de « François III » et sa clique d’anarchistes-séculaires, a réussi le tour de force de s’enrichir dans un pays qui s’appauvrit !

Rassurons-nous, il ne doit pas être le seul…

 

On compte ?

Bé oui : À un moment où à un autre, il arrive que l’on compte.

 

Traitement mensuel attitré : 21.176,36 € bruts par mois qui comprend une indemnité de base 16.544,03 €, une indemnité de résidence de 496,32 € (il faut ce qu’il faut…) plus une indemnité dite « de fonction » non-imposable de 4.136,36 € (alors que le reste l’est), histoire de rajouter du beurre au « pâtes-beurres » servies à la cantine de son lieu de travail.

C’est sans compter quelques menus-avantages non imposables mais bien réels : Logement de fonction à l'Élysée, accès gratuit à sa cave et au réseau SNCF (mais pas en qualité de candidat… Remarquez, quand il ne l’est pas, candidat, il se promène par les airs en « Karla One »), plusieurs automobiles blindées de fonction avec chauffeurs et « gardes de son corps » juchés tout autour, mise à disposition d'une flotte d'avions dont le « Karla one » et son spa embarqué, plusieurs résidences secondaires : Rambouillet, Brégançon et quelques menues gentilhommières dispersées de-ci-de-là, de part toutes les préfectures et autres ambassades où il ne va guère, forfait téléphonique illimité, BlackBerry crypté, etc.…

 

Son problème, c’est qu’absolument aucun cumul n’est possible avec d’autres revenus.

Les éléments de rémunération de notre « Ô combien vénéré Président » sont exclusifs de tout autre traitement, pension, prime ou indemnité, hormis celles à caractère familial.

Et justement, la famille, elle lui coûte plus qu’elle ne lui rapporte : 3.000 euros par mois pour Louis, son fils né de ses ébats sensuels d’avec « Cécilia », ainsi que 2.926 euros mensuels de « prestation compensatoire » pour ma « cousine » Marie-Dominique Culioli (dite « Marie-Do »), sa première épouse ajaccienne, la nièce de mon « cousin » Peretti, feu Maire de Neuilly-sur-la-Seine, mère de deux de mes « cousins ».

 

Autrement dit, il faut retirer environ 20 % du brut au titre des charges sociales et autres billevesées et 5.926 €/mois pour avoir une idée de ce qu’il lui reste pour offrir quelques colifichets à sa belle du moment, soit 142,111 K€/an… sur lesquels il faut aussi assumer l’IR, CSG, CRDS et tout le bazar.

On peut estimer alors que le net-du-net disponible reste décent, soit environ 8 à 9.000 euros par mois…

Pas la misère, loin de là, mais c’est quand même moins bien que « Fifi XIV ».

 

Lui a exactement la même chose, sauf qu’il peut aussi « cumuler » ses indemnités ministérielles avec des indemnités d’autres mandats électifs, mais dans la limite d'une fois et demie le montant de son traitement ministériel.

Autrement dit 10.588 € bruts par mois. Il peut donc toucher jusqu'à 31.176 € par mois de la part de l'État au lieu de 21 K€/mois…

Les responsabilités ne sont pas les mêmes me direz-vous, mais il paraît que la cantine est meilleure !

Ceci justifiant peut-être cela : Je ne sais pas.

 

En bref, les deux bonshommes sont quand même mieux traités que s’ils étaient restés simples sous-ministres « ad-ministrant » : 14.117 € bruts par mois qui comprend l’indemnité de base de 11.029,35 €, l’indemnité de résidence de seulement 330,88 € et l’indemnité « de fonction » non imposable de 2.757,33 €.

Mais en revanche, ils auraient eu droit à un logement de fonction de leur choix en la capitale ou à proximité, prise entièrement en charge par l'État, d'une superficie maximale de 80 m², plus 20 m² par enfant à charge, d’un accès gratuit au réseau SNCF, d’une seule voiture de fonction et de son chauffeur, plus un quota de déplacements aériens.

Naturellement, un ministre peut cumuler son indemnité ministérielle avec des indemnités de mandats électifs locaux comme leur « premier », mais que dans la limite d'une fois et demie le montant de son traitement ministériel, soit 7.059 € bruts par mois.

Finalement, c’est bien d’avoir gagné un ticket de 5 ans en 2007 : Ça améliore le quotidien des masses laborieuses montées sur talonnettes.

 

Bon alors, expliquez-moi comment que quoi ?

Parce qu’on se souvient parfaitement qu’en 2007 le candidat pas encore « Bling-bling », mais seulement « Sarkoléon 1er » déclarait un patrimoine de 2,1 millions d'euros.

Et là, il vient de nous refaire une déclaration pour 2,7 millions d’euros.

600 K€ en 5 ans, c’est 120 K€/an de plus !

Il est fort, parce que quand on n’a que 9 K€/mois à épargner, en sortir 10, c’est comment dire … Magique !

 

Ou il fait « petiote-fourmi » à raison de 10 K€/mois, y compris les dimanches, mais on ne comprend pas bien comment, quand on aligne à peine 11,842 K€/mois avant impôt…

Ce qui ne laisse même pas assez pour se payer le dentifrice toutes les semaines…

Et ça ne cadre pas bien non plus avec ses vacances et déplacements « Bling-bling ».

Ou bien il a un patrimoine qui fait du 5,7 % l’an, net de chez net tous les ans, malgré les crises intempestives qui ont secoué le monde entier !

Et là, on nous raconte que l’essentiel dudit patrimoine, ce sont deux contrats d’assurance-vie : Le placement fétiche mais qui ne rapporte au mieux que 3 ou 4 % l’an, net pour net.

Et encore : Parfois la caisse d’épargne est plus performante…

Bon d’accord, sur les 600 K€ de plus, il faut compter quelques Rolex (une petite collection d’autographe et quelques statuettes de bon aloi) pour quelques 100.000 euros.

Rendement du placement des Rolex : Nul !

Alors il fait comment au juste ?

 

Par ailleurs, ce qui ne manquera pas de « choquer » plus d’un connaisseur, cet homme-là n’a même pas un « toit pour soi » puisqu’il déclare ne posséder aucun bien mobilier ou immobilier ni aucun placement boursier (hormis les collections d’autographes, montres et statuettes).

Et 34 % des parts d’une société d'avocats, la « SELAS CSC ».

 

Bref, c’est un SDF qui s’ignore pour « habiter chez une copine ».

Que je te proposerai bien que DAL ou ATD-Quart-Monde lance une pétition nationale pour, au cas que, une commune reculée lui octroie vaillamment un « petit-trois-pièces-cuisine-WC » dans un HLM vacant au nom du droit opposable au logement…

 

Notez quand même qu’au 17 février 2012, il a encore de quoi se payer un billet d’avion pour Cuba, au cas où il y demanderait l’asile politique, pour disposer d’environ 56.000 euros sur son compte bancaire courant.

Deux mois de cash : J’admire, moi qui suis toujours en découvert dès les débuts de mois !

Mais ce n’est pas de quoi assumer une caution personnelle pour 544.000 euros d'un emprunt effectué par la SELAS CSC…

 

Bref, tout cela n’est pas très cohérent, finalement.

Ou alors, ou alors, les 120 K€/an pendant 5 ans-tous les ans, c’est autre chose : Il a peut-être touché le loto dans l’ordre à un moment quelconque de son quinquennat et personne ne le sait.

 

Comment il dit déjà « Joël Blaucher » dans son bouquin « Cra$h » ?

Le « baronnage », c’est ça ?

Si c’est ça, c’est « gagne-petit » ou ce n’est que la partie visible d’un univers que personne n’a pu dissimuler autrement.

 

Parce qu’on ne s’y trompe pas : Je n’ai rien contre « les riches », moi !

Et j’assume.

Ni pour non plus, il faut bien le dire…

Et j’assume aussi.

Mais l’enrichissement sans explication « honorable », « à glander » finalement (quand ce n’est pas de mettre plusieurs générations sur la paille à assumer des dettes pharaoniques), ça m’a toujours paru suspect : Je me rappellerai toujours de ce garde-chiourme à peine mieux payé que le Smic de l’époque qui promenait sa Mercédès 600 neuve sous le nez de mon Président qui roulait en antique « Facel-Vega »…

Il laissait crever de faim la meute de chiens dont il était responsable…

 

En attendant, et c’est ce qui est amusant, c’est que personne, absolument personne ne relève une fois de plus l’incohérence de la déclaration de patrimoine de notre « Ô combien vénéré Président » … sortant !

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