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Les Ex-Archivés

Amis visiteurs !

Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » !
Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance !
Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite !    
En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle !
Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…
27 mars 2012 2 27 /03 /mars /2012 04:23

Pendant que la bataille des présidentielles bat son plein…

 

Et que notre « Ô combien vénéré Président », toujours aussi « beau » du haut de ses talonnettes, se félicite avec une irrévérence non-feinte que la croissance du taux de chômage se réduit (ce qui ne veut pas dire que le chômage recule, mais bien qu’il persiste à croître follement), accompagnant cette « victoire » de quelques mesures « anti-terroristes » bienvenues, du style les visiteurs de sites islamiques seront poursuivis à l’instar des sites pédophiles ou zoophiles (et c’est lui qui parle de ne pas faire des amalgames au nom du principe de Liberté, imagine-je), mes vacances estivales en « Corsica-Bella-Tchi-tchi » se préparent doucettement et au fil de mes prévisions budgétaires aléatoires.

Mais dans un climat de drame annoncé !

 

Suivez le guide : Les personnels aéroportuaires îliens sont en grève – ou pas loin de l’être – avec quelques « indignés » campant à l’abri du soleil de méditerranée dans les halls des aérodromes de Campoloro-Napoléon-Bonaparte et de Poretta.

Autrement dit aux aéroports d’Ajaccio et de Bastia. Celui de Sainte-Catherine à Calvi reste calme m’a-t-on assuré « de sources sûres ».

Ça tombe bien, c’est en principe celui par lequel passent « nichées z’et famille » : La maison y est située à 30 minutes à pied (autant en voiture et haute-saison, mais ce n’est pas moi qui porte les bagages, dans ces conditions-là !).

Le problème est récurrent depuis des années : Quand le trafic double voire triple en été, il faut doubler ou tripler le nombre de bras pour « faire face ».

Alors, la CCI embauche en CDD et « Air-transe », qui assure la maintenance de ce qui vole ou transite, aussi.

Et là, patatras : Les CDD, c’est comme partout sur le continent, quand ils se succèdent, les Cours d’Appel les transforment en CDI sans frémir…

Donc on embauche flopée de « bras-cassés » qui glandouillent tout le long de la saison-morte : Et elle est longue la morte-saison !

 

Faut dire aussi que tout ce personnel qui ne vote pas avec les pieds, mais s’incruste dans le maquis, il fait comme tout le monde : Il prend ses vacances annuelles … en haute-saison !

Logique.

C’est « un droit acquis »…

Ou tombe malade : De lombalgies – à soulever les bagages des pinzuti – ça provoque des lombalgies, une épidémie de lombalgie, en été de préférence, ont pu constater les médecins locaux…

Un phénomène qui interpelle les observatoires de veille sanitaire du monde entier.

« Lombalgieux » qu’il faut bien « remplacer » au moment opportun par des … CDD nouveaux, n’est-ce pas, et dans l’urgence des agences locales d’intérim, quand elles ne sautent pas à coup d’explosif.

Et là comme ailleurs, plusieurs CDD qui se succèdent, les Cours d’appel, comme partout ailleurs, les transforment en CDI nouveaux.

CDI qui prendront leurs vacances estivales dues au titre des « avantages acquis », comme partout ailleurs en … haute saison, bien entendu !

 

Résultat, les escales « corses » coûtent au bas mot 200 millions d’euros à « Air-Transe », dit-on… Le quart des déficits annuels et mondiaux de la compagnie : J’adore.

J’adore parce que la compagnie régionale, qui assure les vols « bord-r’à-bord » (Marseille et Nice pour l’essentiel), subventionnée à mort par la CCI et le CTC, dont la maintenance est assurée par les agents … « d’Air-Transe » sur place, elle fonctionne et assure ses vols : Il faut dire que les « cousins locaux » qui œuvrent à bord desdits avions n’ont que ça pour survivre…

De la bonne utilisation de l’impôt local.

Bref, par les airs, c’est pas le panard, la faute à la CGT locale des personnels au sol (technique et commercial) « tenue » par un « cousin » du « cousin Spinetta » (l’ex-nouveau-boss de ladite compagnie) : Une affaire familiale en somme !

 

Donc, comme d’hab’, je me retourne vers la flottille des navires : La mienne depuis des temps immémoriaux où j’en eu marre de me faire traiter comme du bétail par les « Travailleurs-Corses » (je sais : C’est un gros-mot !) à leur bord, se fait un sang d’encre.

 

C’est que c’est ouvert la session de l'Assemblée de Corse sur le dossier délicat du transport maritime de service public entre les ports insulaires et Marseille.

Un climat tendu depuis que la délégation de service public (DSP), qui lie la « Corsica-Bella-Tchi-tchi » au tandem SNCM-La Méridionale, a été annulée en novembre dernier par la Cour administrative d'appel de Marseille.

Jugé illégal, le service complémentaire (liaisons subventionnées en périodes de pointe) va être supprimé, entraînant le désarmement de deux navires et la suppression de 800 emplois !

On vous avait prévenu l’année dernière, n’est-ce pas, depuis que le « looser » d’Air-Littoral en avait pris la tête et les leviers de commande de la SNCM en fanfaronnant de ses succès futurs : Nous y sommes, n’est-ce pas !

 

Vous êtes assis ?

Ça tombe bien : Accrochez-vous !

 

Car la SNCM réclame à la Collectivité territoriale de Corse 100 millions d'indemnités pour rupture anticipée de la DSP. Le président du conseil de surveillance de la compagnie, a proposé au « cousin » « Yacob-bis », le président du conseil exécutif, de devenir le « patron » de sa boutique, la SNCM, pour … l'euro symbolique !

Mais si, mais : Valeur à peine plus que nulle !

C’est en tout cas ce qu’on peut en penser…

 

L'élu s'apprête pour sa part à demander au Sénat l'ouverture d'une enquête parlementaire sur les conditions, qu'il juge « scandaleuses », de la privatisation de la SNCM en 2005.

Faut dire qu’il y a à redire, tellement Veolia s’est fait tirer l’oreille pour investir les locaux et ses capitaux : Mais assurer le transport des familles et leurs moyens de subsistances, c’était s’assurer de gérer la flotte des communes locales, croyaient-ils !

Marché foireux : Le « retour en considération » espéré s’est dégonflé et ça tourne au vinaigre depuis quelques années…

 

D’ailleurs, à la veille de soumettre son rapport à l'approbation des conseillers territoriaux, le patron de l'exécutif corse a précisé, dans une conférence de presse préparatoire, un nouveau périmètre de la desserte maritime de service public : Une capacité de 34.000 passagers par mois, contre 50.000 actuellement, et d'un peu plus de 70.000 camions par an, soit une division par deux, et seulement 23 rotations par semaine.

Format réduit à la veille des grandes migrations estivales.

Question subsidiaire : Comment les salariés locaux « d’Air-Transe » vont-ils migrer sur leurs lieux de vacances préférées ?

 

Mais là où la concurrence pâlit (mes bateaux jaunes et au personnel « rital »), c’est qu’il va aussi demander la suppression de « l'aide sociale au passager » (dont bénéficie essentiellement Corsica Ferries).

Dommage, ça rendait le passage à « pas cher » quand on avait une adresse locale…

La suppression de ce dispositif devrait quand même produire une économie annuelle de 17 millions à la finance publique locale…

Une autre façon de « récupérer » ses impôts locaux, en somme.

Ou d’en payer moins en restant « chez-soi » (l’ultime solution proposée aux valeureux autochtones « d’Air-transe » ?).

 

L'élu a également fustigé la proposition « renationalisation » de la SNCM, la qualifiant « d'inconvenante et de probablement répréhensible » !

À travers le montant demandé plus que symbolique qui est proposé, Veolia constate que la SNCM n'a plus aucune valeur nette, alors qu'elle est estimée à 200 millions d'euros : « Ce n'est donc pas la DSP qui est en cause, mais la gestion calamiteuse de la compagnie qui prétend aujourd'hui que la Collectivité territoriale de Corse doit régler l'ardoise de son incurie » !

Il est marrant à souhait : On voudrait l’y voir, tiens donc, à batailler entre la CGT-Marseille et le STC-Ajaccien !

 

Et c’est là que ça devient très drôle : Lui, il s’y voit déjà puisqu’il n'a pas exclu plus la possibilité de créer une société d'économie mixte « resserrée », mais à titre expérimental, sur un périmètre de desserte n'impliquant que deux ou trois navires.

Une initiative considérée comme l'amorce de la création d'une compagnie maritime régionale, revendication que portent les « natios » et qui fait de plus en plus d'adeptes.

Malgré tout, et pas totalement cinglé, il en pointe les contraintes financières particulièrement lourdes.

Du coup, il va vraisemblablement et sagement « jouer la montre » en proposant la mise en place d'une commission pour étudier la faisabilité d'une SEM locale.

Et pour faire bon poids et couronner le tout, les marins CGT de la SNCM et de la CMN ont annoncé la semaine dernière un préavis de grève pour aujourd’hui.

Sans leurs « kamarades » du STC, naturellement…

 

Bref, « ma nichée » ne connaissant pas la Tour de Pise, j’envisage de passer par Sagone et le Mont-Blanc, pour une fois : Calculs faits, ce serait presque moins cher que de passer par Toulon, finalement : Faut que « j’affine » l’hypothèse, en attendant de compter les coups !

Il n’empêche, je vous avais prédit que « Gludu » il arriverait à couler la compagnie à lui tout seul : Eh bien il est presque dans le calendrier prévisionnel !

C’est dire si mes analyses du problème étaient bonnes : Avis à VCRM qui voulait reprendre la SNCM pour la redresser…

Ça ne marchera jamais autrement qu’en boycottant définitivement le port de Marseille.

Et comme celui de Nice ne veut plus des rotations de la SNCM après avoir viré Corsica-Ferries, il reste Toulon et l’Italie, déjà surchargés… en compagnies !

Ma « nichée », il est temps quelle grandisse : On finira par embarquer depuis Barcelone où la Sicile.

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26 mars 2012 1 26 /03 /mars /2012 04:35

Que la « Gauloisie totalitaire & démocratique » sorte de l’Euro !

 

Par un détour, improbable aujourd’hui, de l’actualité politique de mon pays « Marinella, Du-Pont-Daignant et JPC », dit aussi le « Che » s’allient par surprise pour battre « François III » au second tour de nos élections présidentielles prochaines.

Les « souverainistes », aidés par des personnalités de premier plan du PS qui avaient appelé à voter « NON » au TCE, dont « Fafa l’empoisonneur » arrivent « aux affaires » avec pour principal leitmotiv de ressusciter le « Franc-Atlantique » (par opposition aux CFA, CFP et franc-Suisse) et nous inventent « l’Euro-franc ».

Eh bien, moi qui suis vraiment parfois, mais parfois seulement, génial, je peux et sans me tromper, vous écrire la suite…

 

À compter du 1er janvier 2013, le nouveau « Euro-franc », en remplacement de l'Euro est aligné par le ministre de l'Économie « Fafa L’empoisonneur » sur l’Euro-européen, dans le cadre d'un système que les « chicago-boys » appellent le « currency board ».

Dans un tel système la monnaie locale n'est créée qu'en fonction directe des entrées d’Euros.

Les particuliers et les entreprises peuvent détenir aussi bien des comptes libellés en « €-F » qu'en Euro.

Contrairement à ce que tout le monde croit, le but ultime énoncé est de de mettre fin à l'inflation importée en réponse aux émissions de QE de la BCE et du MES en charge d’éponger les dettes souveraines de la Grèce, de l’Italie et de la péninsule ibérique !

Halte à la solidarité !

 

Les résultats sont immédiats : Les entreprises étrangères peuvent investir sans craindre les aléas monétaires régionaux et conserver leurs en-cours en Euros. Le FMI annonce d’ailleurs que la communauté financière peut désormais avoir confiance et doit investir en « Gauloisie-nouvelle » déchargée du fardeau de la dette des « PIIGS » et les taux d’intérêt servis à l’endettement public restent stables.

La croissance du PIB, négative en moyenne au cours des précédentes années, dépasse désormais 3 % : La solution à tous les problèmes de la propre dette « Gauloisie ».

Les entreprises qui exportent et qui par tradition et précaution laissaient leurs avoirs à l'étranger afin d’éviter d’être imposées en « Gauloisie fiscale », rapatrient l'essentiel de leurs réserves monétaires dans le pays grâce à un régime fiscal très favorable supprimant l’impôt sur les sociétés.

On parle alors et pour quelques mois de « miracle Gaulois ».

 

Mais le système de change choisi est favorable tant que l’Euro ne s'apprécie pas par rapport aux monnaies des pays avec lesquels le pays commerce (essentiellement en Europe, hors les importations chinoises et de pétrole).

Pour sortir du ralentissement de 2012, suite à la crise de la dette, la BCE a en effet inondé le marché bancaire de « facilités » et laissé l’Euro se dévaluer lentement, ce qui est très favorable mécaniquement à « l’€-F » et à l'économie du pays qui réduit son taux de chômage et accélère régulièrement la hausse de son PIB trimestriel tout en retrouvant un équilibre bienvenu de la balance commerciale des échanges courants.

 

Toutefois, les premières tensions se manifestent lors de la crise monétaire américaine de 2012/2013.

La brutale remontée de l’Euro en 2013 met en difficulté tout l'édifice en cours.

Il est vrai que le ministre de l'Économie « Fafa l’empoisonneur » n'a pas été jusqu'au bout de l'idée du « currency board » puisqu’il a remis au centre du dispositif la « banque de Gauloisie » comme ultime prêteur de deniers… « de dernier ressort ».

 

La sortie soudaine de l’Euro courant 2014, à l’instar de la « Gauloisie souverainiste » de la Grèce, de l’Italie, de l’Espagne, du Portugal et de l’Irlande admiratifs du « miracle Gaulois », accompagnée d’une dévaluation de leur monnaie locale et la montée flambante de l’Euro restée monnaie unique de l’Europe du Nord à laquelle la Livre anglaise fait les yeux doux, provoque alors rapidement un blocage des exportations.

Le pays est entraîné dans une soudaine déflation sévère. Les euros n'entrent plus assez dans le pays provoquant, par les mécanismes mêmes du « Currency board » une réduction massive de la circulation monétaire et une sorte de « credit crunch ».

Les résistances sociales à la déflation sont très fortes surtout de la part des administrations et des collectivités locales.

 

Car dès le second trimestre de 2013, la situation économique empire de jour en jour.

Pour réussir, une déflation suppose la réduction des salaires publics et privés. Or, les résistances sont partout extrêmement fortes. En même temps les prix intérieurs devaient fortement baisser.

Les conditions de la dénationalisation vertueuses de nombreux secteurs publics sous l’impulsion des « Chicago-boys » accompagnant le retour à « l’€-F » ont conduit en fait à des hausses des tarifs compte tenu de l'état souvent lamentable des installations d’infrastructure.

Les tensions sociales deviennent extrêmes d'autant que la recherche de boucs émissaires étrangers bat son plein.

Ayant une « planche à billets » à disposition mais ne souhaitant pas en disposer dans l’immédiat, le gouvernement s’auto-paralyse. D’autant que dans les régions, les populations refusent les sacrifices demandés par la Capitale et créent des succédanés de la monnaie comme le « pitcoin ».

Partout le carcan du « currency board » craque et son poids politique devient insupportable.

 

À partir du second semestre 2013, une spéculation mondiale sur l’Euro débarrassé de ses « PIIGS », et les bourses anglao-saxonnes portent l’Euro à des sommets jamais vus.

Mais l'industrie d'exportation, le tourisme et les produits agricoles ne peuvent plus exporter aussi facilement. Les produits chinois envahissent le pays. La base électorale du pouvoir est ébranlée. Les mécontentements deviennent incontrôlables.

 

La question technique est : Comment sort-on d'un « currency board » ?

Personne n'en sait rien. Dévaluer « l’Euro-franc » n'est pas possible car tous les comptes sont libellés dans la double monnaie Euro et « euro-franc », les contrats ayant été signés en partant du principe que les deux monnaies étaient définitivement à parité.

Tout changement de la parité met en danger l'ensemble des contrats notamment avec les bailleurs de fonds étrangers et marquerait la fin de la convertibilité et la défaillance de la dette souveraine.

Le gouvernement fait alors appel au FMI pour éviter d'avoir à démonter le « currency board » et d'entrer en conflit avec la communauté internationale. Le FMI, comme à son habitude, exige de nouvelles réductions de dépenses publiques, drastiques et en fait organise une véritable déflation en contrepartie de l'apport de plusieurs milliards de dollars.

Le paradoxe est que le FMI est totalement opposé par principe aux « currency boards » depuis l’exemple sud-américain !

Il travaille à contre-emploi sur un système de changes qu'il comprend mal. Mais le FMI n'est pas la seule institution à aider le pays : La Banque Mondiale, le MES, la Chine, les pays du golfe et même des institutionnels et des fonds de pension anglo-saxons apportent au total plus de fonds que le FMI, sans pour autant adouber « l’euro-franc » et son « currency board ».

 

En 2014, le pays connaît une récession (baisse du PIB de 4 %). En 2015, l'économie ne parvient d’ailleurs toujours pas à se rétablir de la crise, et stagne.

En corollaire à la crise, le chômage augmente, ce qui engendra de plus en plus de protestations et de manifestations de chômeurs.

La pénurie d’Euros, et donc « d’Euro-franc » s'aggrave.

En fait on met en marche une planche à billets de substitution via le « pitcoin ».

Et l'État en vient à généraliser la solution. Il émet des reconnaissances de dettes libellées en « Pitcoin-Euro-franc » pour « tenir » ses engagements initiaux de parité indispensable de l’Euro et de « l’Euro-franc ».

Ces créances « Pitcoin » sont diffusées dans le pays via le paiement des fonctionnaires. Jusqu'à 80 % du salaire finira par être versé de cette façon et près de 50 % de la masse salariale totale sera libellé dans ces papiers.

Elles ont l'apparence de billets de banque et étaient acceptées comme moyen de paiement dans beaucoup de magasins, même si souvent une surtaxe était alors ajoutée.

 

À cette époque (2014/2015) sont aussi créés beaucoup de « cercles d'échange » qui suivent en partie l'idéologie de l'économie libre (économie sans intérêts), bien que la plupart se contentent de pratiquer l'échange de biens alimentaires et de services, et ce dans le but de compenser la baisse constante du pouvoir d'achat (le salaire réel diminuant du fait de la forte inflation sur les produits entrants).

À partir de 2015, ces cercles deviennent un véritable phénomène de masse, et pratiquement chaque quartier de chaque ville a à cette époque son propre « cercle d'échange ».

Le ministre de l’économie, évoque alors une sortie du « currency board », en proposant une sortie de la parité remplacée par un panier de monnaie couplant la valeur de « l’euro-franc » avec les monnaies des principaux partenaires commerciaux. Une sorte d’indexation sur la monnaie de chaque partenaire.

Ce mécanisme est d'abord introduit dans le commerce intérieur pour les transactions financières, ce qui se traduisit par une dévaluation de 5 à 8 %.

L'explosion finale se produit lorsque le ministre de l'économie annonça le 1er décembre 2014, que devant la fuite des capitaux et la crise de liquidité, est instauré une limitation des retraits bancaires à 250 « Euro-francs » par semaine et interdit tout envoi de fonds à l'extérieur du pays.

Le 5 décembre 2015, le FMI, le MES et la Banque mondiale annoncent qu'ils refusent de transférer 126 milliard de dollars américains nécessaires à la prochaine échéance du Trésor public, comme prévu dans le plan de redressement, en affirmant que le plan « Déficit zéro » n'a pas été mis en œuvre.

En fait le FMI considère qu'il est vain de soutenir un pays qui, avec plusieurs types de papier-monnaie de circonstances, continue à dépenser au-delà des limites qu'il considère comme raisonnables.

 

Le ministre aggrave alors la crise de confiance et provoque la colère de la classe moyenne (coupée de son épargne), qui l'exprime d'abord par une grève générale le 13 décembre 2015, et finalement les 19 et 20 décembre par une série de manifestations massives, parfois violentes qui font 28 morts et d’innombrables blessés.

Ce qui provoque des élections anticipées…

 

Les « souverainistes » définitivement décrédibilisés laissent la place à « Bling-bling » et ses équipes en charge de négocier un nouveau traité européen avec la zone euro qui est présentée comme l’ultime recours aux folles années.

Les experts en économie de son entourage décident avant tout d'entamer une dévaluation de « l’euro-franc ». L'ouverture des banques est interdite plusieurs jours, afin d'enrayer la vague d'achat d’euros ou d’autres devises.

La dévaluation fut effective le 11 février 2016 et le change de « l’euro-franc » est fixé à 50 % (2 euros-francs pour 1 euro), mais ce cours « officiel » ne s'applique qu'au commerce extérieur.

Pour le commerce intérieur, le taux de change peut, dans un premier temps, varier librement (« cours libre »).

 

Dans le détail le plan de redressement consiste à convertir tous les comptes courants, au-dessus d'un certain seuil, en comptes d'épargne à revenu fixe, dont la date de restitution avait été repoussée à 2030 (empêchant ainsi les retraits d'argents).

Le cours de « l’euro-franc » continue à varier, et atteint vers le milieu de l'année des valeurs de près de 4 « €-F » pour un Euro, valeurs auxquelles il stagne grâce au soutien de la monnaie mis en place par la Banque centrale.

Ce « sauvetage » exigé en préalable par les allemands étouffera aussi des pans entiers de l'économie, dont le marché immobilier et l'industrie automobile. Ainsi mesurait-on au début de l'année 2015 et 2016, une récession de 12 % du PIB.

Mais la dévaluation eut un effet positif sur les exportations et permit au secteur agro-industriel et au tourisme de rétablir sa prospérité.

Le pays pourra rembourser quoique avec retard sa dette publique à des échéances ultérieures.

 

En revanche, le nouveau gouvernement mène en conséquence inéluctable une véritable « politique de rupture » avec les bailleurs internationaux privés et les difficultés croissantes suscitées aux entreprises étrangères conduisent nombre d'entre elles à se désengager du pays.

En 2016/2017, des propositions prévoyant une réduction de capital de 75 %, et plus tard 65 %, sont à plusieurs reprises soumises aux représentants des créanciers. Ces propositions se sont heurtées au refus des créanciers étrangers qui réclamaient plus de 55 % du volume des dettes (à l’instar des grecs en 2012).

Le processus de la conversion de dettes devait, à l'origine, débuter fin novembre 2017, mais il ne commencera qu'en retard le 12 janvier 2018. Il conduisit à une réduction du capital de seulement 50 % en moyenne.

 

Fin 2020, l'économie montre de nouveau une évolution clairement positive, les effets favorables de la dévaluation devenant réellement observables.

En mai 2018, « J-P. Mélangeons », candidat de la « gôche unie », remporte les élections présidentielles sur fond de ruine des classes moyennes et fort mécontentement des classes ouvrières (la classe « aisée » et SDF – Sans Difficulté Financière) ayant fui le pays avec ses avoirs sous d’autres cieux plus cléments.

Par ses actions antérieures, il se constitue une image de « fonceur », maintenant toutefois l'essentiel de la politique économique de ses prédécesseurs. Le taux de croissance de l'économie est maintenu dans des valeurs positives, atteignant même 0,9 % en 2019.

 

Pendant la « grande-crise » comme la surnommèrent les « Gaulois de Gauloisie », de nombreux investisseurs retirèrent en effet leurs capitaux, conduisant à un effondrement des bourses de valeurs et à la fermeture de beaucoup de PME, provoquant une montée du chômage.

De nombreuses personnes licenciées ont alors décidé de rouvrir elles-mêmes les usines et entreprises où elles avaient travaillé, sans la présence de l’ancien propriétaire et de son capital, formant ainsi des coopératives autogérées.

 

Le taux de pauvreté est passé à 23,4 % en janvier 2015, et diminuera de moitié en quatre ans, alors que le taux de chômage (12,7 % en janvier 2015) restera toujours élevé.

Le gouvernement reste constamment à cours de fonds.

Du rang de 4ème puissance économique mondiale dans les années 60, passé à celui de 12ème dans les années 2000, la pays sera désormais classé au milieu des 60ème, en tête du classement des « ex-PIIGS »…

 

Je n’invente strictement rien : Vous changez les dates, vous changez les noms, vous changez les devises et vous avez là résumée l’histoire économique et monétaire de l’Argentine des « années de déroute » !

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25 mars 2012 7 25 /03 /mars /2012 04:12

Trois siècles de « conquêtes » hasardeuses

 

Il faut rappeler qu’en 304, l'empereur romain est alors Dioclétien (284,305).

C’est aussi et encore l’époque des martyres de Sainte Laurine, à Aléria, de Saint Amance, à Bunifaziu, de Sainte Julie à Nonza plus tard (458), du premier évêque d’Aléria de Saint Pargoire déjà cité et de quelques autres.

Les chrétiens Corses payent un lourd tribut à leur foi.

Mais le 30 Avril 311, par « l’Édit de Tolérance de Nicomédie », de l’empereur romain Galère (305,311), est émis et c’est un texte très favorable aux Chrétiens. Dès lors, la pression religieuse s’atténuera.

Sous le règne de l’empereur Constantin 1er dit « le Grand » (306,337), en 312 les trois provinces de Corse, de Sardaigne et de Sicile sont gouvernées par un seul et même magistrat (Rationalis Trium Provinciarum).

 

Deux années plus tard, en 313, par « l’Édit de Milan » Constantin 1er établit enfin la liberté religieuse !

C’est la fin des persécutions et la Corse est rattachée au diocèse de Rome.

Le Christianisme se développe et s'organise. Mariana devient un siège épiscopal, son évêque est Catanus Léo Corsicanus !

L’année suivante, en août 314, Catanus Léo Corsicanus premier évêque « officiel » de Corse, assiste au Concile d'Arles convoqué par Constantin.

En 315, c’est l’année de la promulgation des lois afférentes à la Corse.

L'Île est alors dirigée par un Praeses (gouverneur) qui dépend du préfet de Rome.

Quatre ans plus tard, Furius Félix est d’ailleurs le gouverneur de la Corse en 319.

Le sort de l’Île change en 325, lorsque Constantin cède (Donation de Constantin) la Corse et toutes les provinces de l’Occident au pape Sylvestre 1er.

Je me souviens très bien qu’à l’époque déjà, on se demandait autour du Fuogu, comment un empereur pouvait céder ce qui ne lui appartenait pas.

Mais comme c’était au Pape et que nombre de Corsi étaient des Chrétiens convaincus, que les évêques élisaient les papes, c’était un démarrage d’une démocratie élective bienvenue…

Qui s’achèvera par l’élection de notre évêque !

 

En 364, Magnus Clemens Maximulus, futur empereur romain sous le nom de Maxime (383,388) fait « ses armes » en qualité de gouverneur de la Corse.

Ammien Marcellin (330,400), historien latin né à Antioche, pourra écrire que le poste de gouverneur de Corse peut conduire son titulaire jusqu’au trône impérial !

Rufus Festus Avienus, alors haut fonctionnaire romain, géographe et poète, voit la Corse, entre autre, couronnée de forêts et ruisselante du flot qui la caresse en se jouant, dans son ouvrage « Ora Maritima » en date de 380.

En 392, après la mort de l’empereur romain Valentinien II (375,392), Aléria est malheureusement détruite par les Barbares. L’évêque africain Victor de Vita relate l’épisode dans son ouvrage « Historia Persecutionis Africanae Provinciae ».

 

À la fin du IVème siècle après-Jésus-Christ, vers 395, on frappe les dernières monnaies romaines à Aléria. Elles portent le sceau de Honorius (395,423), le premier empereur de l’Empire Romain d’Occident.

 

En 400, à Mariana, on construit une basilique avec trois nefs. Le poète latin Claudien (370,404), dans son ouvrage « De bello Gothico », cite ainsi la Corse lors de l’expédition des Goths contre Rome : L’Île est simplement contournée par la flotte barbare qui évite ainsi la Corse, trop dangereuse à son goût.

Au cours de son voyage de Rome vers la Gaule, en 415, le poète gaulois Rutilius Numatianus évoque à son tour les côtes de la Corse qui, au petit matin, qui émergent de la brume...

Tout un poème !

 

Les Suèves font une incursion en Corse en 416 et pendant les grandes invasions germaniques de 430, sous les ordres de leur roi Genséric (428,477), les Vandales, peuple germain de la Baltique, écument, avec leur flotte de cent vingt navires, sur lees côtes du sud de l’Italie, de l’Espagne, de Sicile, de Sardaigne et de … la Corse.

On peut noter qu’en 435, le code théodosien rédigé par ordre de l’Empereur d’Orient Théodose II (408,450), sur l’initiative du préfet Antiochos, afin de réunir en un recueil unique les constitutions impériales promulguées depuis Constantin, contient quatre arrêts qui se réfèrent à la Corse. Ils concernent son administration, sa justice, son urbanisme et la nécessité de protéger ses entrepôts portuaires.

Mais en 442, Genseric débarque en Corse à la tête des Vandales.

Il pille Aléria en 455, massacre à tour de glaive et désole complètement toute la région.

Dès 456 pourtant, les premières invasions des Barbares en Italie chassent en Corse de nombreuses familles romaines.

Ce n’est qu’en 457 que Romains réagissent aux invasions barbares. Ricimier, généralissime des troupes occidentales (de 457 à 472) rétablit l'autorité de Rome en détruisant la flotte vandale dans les parages du détroit de Bunifaziu.

Les Hérules de Odoacre (434,496) envahissent à leur tour la Corse.

Notons le martyre de Sainte JULIE en 458, jeune fille de Nonza, les seins arrachés à la tenaille par les Vandales.

Toute la décennie est marquée par l’empreinte de Vandales. En 460, pendant une nouvelle occupation barbare de la Corse par Genseric, et nouvelle réaction de Rome par Marcellinus alors gouverneur de Sicile, envoyé par l’empereur d’Orient Léon 1er le Grand (457,474), à la mort de Marcellinus, Genseric envahit de nouveau les côtes corses, sardes et siciliennes.

Il se rend maître de l’Île en 462, devenue exsangue, ruinée par les exactions de ses fonctionnaires.

L'île devient alors avec la Sardaigne, la Septième Province du royaume vandale.

Puis elle bascule en 467 dans les possessions maritimes des Vandales.

 

Il convient de rappeler qu’476, c’est la fin de l’Empire romain d’Occident.

La Corse est définitivement abandonnée aux Vandales de Genseric par l’Empereur d’Orient Zénon (474,491).

La mort de Genseric en 477 n’arrange rien quant au sort des Corses : Son fils Huneric (477,484), reprend de plus belle et poursuit férocement les persécutions en Corse.

À la suite du Synode de Carthage, Huneric exile en Corse en l’an 484, 46 évêques d'Afrique dont il convoite les richesses, en résidence forcée et de travail.

25 cinq de ces évêques catholiques les plus rebelles sont contraints de couper les arbres nécessaires à la construction des navires de la flotte d'Huneric. Certains évêques auraient ainsi construit la couverture en charpente de la première cathédrale d’Aiacciu, consacrée à Saint Euphrase.

Parmi ces évêques exilés se trouve Saint Florent, qui mourra dans l’Île et qui donnera son nom à la ville de San Fiurenzu.

À Constantinople, l’évêque d’Afrique Victita de Vita écrira à cette époque son « Historia Persecutionis Africanae Provinciae » dont il est question ci-dessus.

Gondebaud, successeur d’Huneric (484,516) rappelle en 485 tous les évêques exilés en Corse et les rétablit dans l’exercice de leur religion.

Gélimer, Roi Vandale d’Afrique (530,534), loue la Corse aux Wisigoths contre une redevance annuelle en 530.

 

En décembre 533, Cyrille lieutenant de Bélisaire (494,565), général de l'empereur byzantin Justinien 1er (527,565) écrase Gélimer et ses Vandales à Tricalara, près de Carthage, et libère ainsi la Corse de l’emprise des Vandales et des Wisigoths.

En 534, la Corse (avec la Sardaigne) est réunie à l'Empire Romain d'Orient.

Elle est gouvernée par le procurateur d'Afrique résidant à Cagliari et fait partie du diocèse d'Afrique.

Il ne reste plus, sur l'Île, que quelques cités peu prospères : Centuri, Aiacciu, Mariana, Luri...

Aléria, pratiquement ruinée, n'existe plus.

 

Totila, roi des Ostrogoths (541,552) s'empare à son tour de la Corse, de la Sicile et de la Sardaigne au début de son règne en 541.

Procope, l’historien et dignitaire de la cour de Justinien 1er écrit en 545 dans « Le livre des guerres de Justinien » que la Corse est alors peu peuplée, pour une estimation à moins de 30.000 habitants.

Vers la fin du règne de Totila, en 551 exactement, l’évêque et cardinal de Sagone dont dépend alors la Corse devient Martino Tomitano.

C’est en 552 que le général byzantin Narses (478,528) bat Totila et la Corse devient Terre d'Empire de Justinien 1er, rattachée au Duché de Sardaigne ou à la Préfecture d'Afrique.

La Corse relève alors directement de l’évêque de Rome, c’est à dire du Pape. Celui-ci y envoie un délégué alors que Narses nomme Longin au poste de gouverneur de Corse.

Les excès de ce dernier resteront notoires dans toutes les mémoires… encore de nos jours, même si le Général Miot l’emporte au concours pour être bien plus proche dans l’ère contemporaine.

 

En 575, c’est au tour des Lombards de débarquer en Corse, même si les Byzantins parviennent à les en chasser.

Ils remettront ça en 581 pour être une nouvelle fois repoussés par les Byzantins.

 

Le pape Grégoire 1er, « le Grand » (590,604) se préoccupe de la détresse religieuse et sociale de la Corse dès 590 après J-C.

Son souci est de relancer l'évangélisation de l'Île et de réorganiser son Église.

Pour cela, il nomme Severinus évêque d'Aléria.

Ce n’est guère suffisant et il envoie l’année suivante (591) un abbé, Orose, afin qu’il trouve un lieu pour un construire un monastère.

En juin 591, le pape Grégoire 1er s'adresse au « Defensor Corsicae » Symmaque, pour lui demander d’appliquer l’interdiction de la compagnie des femmes aux prêtres de Corse.

Il lui commande également la construction d’un monastère, mais fortifié cette fois-ci, au « bord de la mer ou qui la domine », afin d’y installer les moines dans un autre, déjà construit.

En août, Grégoire 1er écrit à Léon, l’évêque de Corse, pour le charger de visiter le diocèse de Sagone, vacant depuis plusieurs années, et il nomme Martin au siège épiscopal d'Aléria qui est lui aussi vacant, ainsi que ceux d’Aiacciu, de Mariana, et du Nebbiu.

Quatre ans plus tard, en juin 595, Grégoire 1er écrit à l'Impératrice d'Orient Constantina Augusta, épouse de l'Empereur Byzantin Maurice (582,602), pour se plaindre de l’extrême détresse de ses fidèles en Corse.

Il lui demande également de punir les exactions judiciaires et les abus fiscaux de ses gouverneurs.

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24 mars 2012 6 24 /03 /mars /2012 05:53

Demain,

 

Le soleil qui aiguaye mes « matins-calmes » sera prié d’apparaître une heure plus tard.

Encore aujourd’hui, j’aime à me lever aux premières lueurs du jour, regarder infiniment à travers ma fenêtre les étoiles s’éteindre, un bol de « café-rhum » entre les doigts, chauffer doucement mes lèvres en m’enivrant, c’est le cas de le dire, de ses odeurs uniques (et jamais identiques tellement le mélange des deux liqueurs est toujours plus audacieux).

 

Bé là, j’angoisse : Demain, à la même heure chronologique, il fera nuit-noire et les étoiles brilleront encore.

À moins que profondément endormi, le « pipi du matin » ne me réveille à l’heure biologique : J’aurai perdu une heure chronologique de mon précieux temps !

C’est qu’au fil des ans, le temps devient quantité se raréfiant …

Et on va encore m’en piquer une heure de plus qu’il y aura en moins pour 6 mois.

La malédiction des temps modernes !

 

On peut penser que ce qui est perdu (ou gagné) le matin sera restitué le soir.

Que nenni !

 

Je sais déjà très exactement comment ça se passe : On ne décanille des heures de labeur qu’à la lumière tombante, ou quand les maux d’estomac rappellent qu’il conviendrait de les calmer par un breuvage revigorant et fortement alcoolisé, éventuellement accompagné par quelques glaçons bien frais.

 

Résultat, au lieu de ne patienter que jusqu’à 20 heures et en profiter pour regarder les étoiles s’allumer, un verre à la main depuis mon autre fenêtre, après avoir mirer la splendeur d’un ciel qui vire du bleu-ciel au bleu-nuit en passant par tous les orangés de la création (en « Corsica-bella-tchi-tchi », on a même droit à des rose-rouge-fuchsia, qui virent au pourpre de tous les tons quand il a fait beau), soit je tournerai le dos au spectacle du jour pour être plongé dans une assiettée ingurgité sans faim, soit je décale ma « nichée » qui a ékole le lendemain, nouvelle heure !

Le drame d’une vie.

 

C’est incroyable cette immense fatuité des « sachants » qui en viennent à commander au Soleil lui-même.

 

Sous quelques prétextes fallacieux d’économiser un pétrolier, un seul, mais complet avec cet « arrangement » imbécile des horaires de trains, avions, bateaux et autres administrations commandant aux « administrés » !

Qu’on y songe quand même : Le pétrole, celui qu’on met dans nos bagnoles valait 1,1 franc le litre dans les années 1970 à la pompe

Soit 1,133319 € d’aujourd’hui (d’après l’In-Sait).

Si on compare des choses comparables et le prix d'1 litre d'essence en 1970 rapporté au tarif du smic horaire, celui-ci serait 1,5 à 2 fois moins cher aujourd'hui !

 

En effet, il fallait 1 heure de smic horaire en 1974 (après « choc-pétrolier) pour acheter 3 litres d'essence, alors qu'aujourd'hui il permet d'en acheter 4,5 litres !

Et encore, avec trois litres, on parcourait à peine 40 bornes dans des conditions favorables, aujourd’hui on en fait plus du double…

 

Sans compter qu’aujourd’hui, 59 % du prix c’est de la TIPP et de la TVA, alors qu’en 1970, même si la TVA était au « taux normal » de 23 %, l’ensemble des taxes d’avant le premier choc pétrolier (y compris au volume comme la TIPP) ne dépassaient pas les 50 % …

 

Que veut-on nous faire croire avec cette ânerie qui me gâche la vie deux semaines par an tous les ans ?

Que rien n’y fait : On a beau avoir un costard-cravate et une tête-d’œuf à réussir tous les concours des grandes ékoles de la République, on est né soit pour emmerder les autres, soit pour être emmerdés par « les autres » !

 

Moi, je fais grève-sur-le-tas !

En réaction : Demain, je ne me lève pas.

C’est décidé.

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23 mars 2012 5 23 /03 /mars /2012 09:31

Et aux autres lecteurs assidus…

 

« DD », devenue analyste pour des traders-indépendants qui gagnent leur vie à scruter éternellement les mouvements de fonds sur lesquels spéculer, m’envoie une info qui vient de faire le tour du monde pour échouer sur ma boîte à « mimile ». Je partage aussi sec.

 

Le BRI (Bureau des Règlements Internationaux), la « super-banque » de compensation des banques de compensation comme au Luxembourg-Europe-continentale « Clearstream », vient de publier le chiffre du total des produits dérivés OTC en circulation dans le monde en … juin 2011.

Il s’agit de 708.000 milliards de dollars en augmentation de 21,4 % par rapport au « pic » de juin … 2007 !

Ça c’était calmé un peu au niveau de 500.000 milliards et puis au premier semestre 2011, l’année dernière donc, pan, les échanges « d'Over-The-Couter » ce sont envolés en quelques mois !

 

En soi, ce n’est pas surprenant, vu les quantités de monnaie-fantôme qui ont été déversées par les quelques banques centrales qui émettent encore « du papier » (Fed, Banque d’Angleterre, BCE, Banque du Japon) pour éviter les uns la thrombose et le risque déflationniste du manque de monnaie d’échange, les autres pour soutenir les échéances des « États-failliteux »…

Là où il faut rester attaché-casqué sur son siège, c’est quand on compare ce montant astronomique aux 62.000 milliards de dollars US que représentent globalement le PIB mondial annuel à la même époque :

Pas loin de 11,41 fois !

Autrement dit, le système financier international a besoin de « jouer » avec un an de toutes les créations de valeurs du labeur des laborieux, tous les mois, OUI TOUS LES MOIS, pour survivre !

 

Autre remarque, en dépit d’une crise financière monstrueuse, le secteur de la finance continue de croître de façon exponentielle par rapport à l'économie réelle.

On peut et doit se poser la question de savoir quand cette masse de « folles créances » parquées sur les dérivés atteindra le million de milliards.

D’après ces savants calculs, ce serait pour le milieu de l’année 2013.

À moins que « le système » ne prenne du recul sur toutes ses positions reposant uniquement sur du vent, ce qui contractera la masse monétaire mondiale pour faire entrer l’économie du globe dans une très forte récession, ou qu’un « Big-crack », une bulle phénoménale, ne balaye tout ça bien avant !

 

Autre question : Le plus grand problème posé par tous ces produits dérivés n’est-il pas dans le manque de liquidité de la plupart d'entre eux ?

Un vaste appel du pied à la planche à billet…

D’autant que le BRI indique, sans commenter que, tous types de contrats confondus, la valeur nominale à fin juin a augmenté, en six mois, de 107.000 milliards de dollars.

En six mois seulement…

 

Remarquons de notre côté que la « valeur du marché brut », qui mesure le coût total de replacement de tous les contrats existants et qui permet de mieux apprécier le risque que la mesure en valeur nominale, a en revanche baissé de 1.800 milliards (évaporés), s'établissant à 19.500 milliards (juin 2007 : 24.700 milliards), ce qui reste considérablement plus que le PIB des États-Unis évalué à 15.000 milliards de dollars.

Ce qui nous donne un « taux de rotation » de 36 : Un même papier, change de main 36 fois en un an.

Tous les 10 jours…

 

Les souscriptions de contrats à terme et optionnels sur les taux d'intérêt ont donc crû très rapidement : C’est là que se sont réfugiés les milliers de milliards émis pendant la période par les banques centrales.

Au moins l’essentiel, et non pas dans « l’économie réelle ».

Conclusions provisoires, il apparaît clairement que toutes les déclarations proposant de réglementer les marchés financiers sont des paroles en l'air. Tout contrôle des activités spéculatives et la limitation de leurs excès restent une vue pure de l'esprit.

Parce que l'ampleur des montants échangés sous forme de dérivés reflète le niveau important de risque que les acteurs du marché sont prêts à prendre.

Mais puisque « les marchés » financiers jouent à la loterie en faisant des paris sur le futur, c’est aussi qu’ils ne remplissent plus leur rôle d'encadrement du risque !

La machine est devenue folle et incontrôlable…

 

Bref, nous qui cherchions ce fameux « chiffre inconnu » des masses monétaires en mouvement, nous voilà – partiellement – renseignés.

 

Bien à vous deux, Inco & Vladimir !

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23 mars 2012 5 23 /03 /mars /2012 06:04

De Jean-Marc[1]

 

« Et Monti monta à Matignon...

Ce 20 mars 2013 fut la plus folle journée de la Vème République. Un Italien à Matignon ! Le déchaînement des marchés financiers contre les obligations françaises, le diktat d'Angela Merkel, le coup de gourdin de José Manuel Barroso sont naturellement encore dans toutes les têtes. Mais pour comprendre ce qui s'est passé hier, il faut en réalité revenir un an en arrière, même si les événements de cette époque paraissent désormais très, très loin.

Souvenez-vous : nous étions alors dans une campagne électorale surréaliste. La France prenait l'eau de toutes parts : déficit commercial record, fermetures d'usines en série, flambée du chômage, incapacité des politiques à maîtriser la dépense publique au-delà d'une compression intenable dans le temps, montée médiatique du phénomène Mélenchon. Et pourtant, les candidats considérés comme les plus sérieux parlaient de tout à fait autre chose. Ils évoquaient le saupoudrage de nouvelles dépenses et d'allégements sociaux supplémentaires, compensés par des impôts à la portée vite amputée. Juste avant le second tour, le pays était plongé dans un épais brouillard politique, que François Bayrou résuma dans son énigmatique consigne de vote à ses électeurs : « Je voterai pour le candidat de la rupture d'avec la rupture et je vous défie de savoir qui c'est. » Le suspense dura trois jours : le dimanche, le héros du Modem n'alla pas voter. Le lundi, la National Buckingham Bank sortit sa fameuse note : « Pourquoi la France va dans le mur », qui avança pour la première fois le nom de Mario Monti. « Les Français ont élu leur nouveau président pour qu'il bouche les trous du sceau budgétaire avec un chewing-gum. Ils seront forcément déçus. Il n'y a pourtant pas besoin d'aller très loin pour voir ce qu'il faudrait faire : il suffit de regarder Mario Monti en Italie. »

 

Fin mai, les investisseurs étrangers commencèrent à vendre leurs obligations. Les taux d'intérêt dépassèrent les 4 % contre moins de 3 % deux mois plus tôt. L'équation budgétaire devenait encore plus compliquée. Le parti du président, dont nous taisons par charité le nom, n'eut pas la majorité aux législatives. Il ne pouvait pas gouverner sans un parti centriste ressuscité, autrement plus rugueux que ne le fut l'UDF des années 1970 pour le RPR. La suite est connue. En juillet, vote par la nouvelle Assemblée d'un matraquage fiscal. À l'automne, réduction brutale d'investissements et suppressions d'effectifs, notamment là où le contexte électoral du début d'année avait gelé les décisions. En novembre, débat sur « l'agenda Monti ». On redécouvrit alors le discours d'investiture du président du Conseil italien avec son triangle « croissance-justice sociale-rigueur ». Et puis sa politique. Vraie réforme des retraites. Assouplissement des règles de licenciement. Fin des impôts adoucis pour les propriétaires immobiliers. Contrôles fiscaux intensifs. Réduction de 20 % des effectifs militaires. Interdiction du cumul des mandats d'administrateurs dans la finance. Ouverture à la concurrence des taxis, des pharmaciens, des notaires. Certains commentateurs remarquèrent que Mario Monti fit partie de la commission Attali, qui proposa ces dernières mesures à Nicolas Sarkozy en 2008. D'autres rappelèrent que ces mesures figuraient déjà dans le rapport Armand-Rueff de... 1961.

En décembre, les taux d'intérêt français passèrent au-dessus des taux italiens. En janvier, le président de la République fut ostensiblement boudé dans un Conseil européen par la chancelière allemande Angela Merkel et Mario Monti. L'Union européenne avait un nouvel axe Berlin-Rome qui sonnait un peu bizarre, mais l'Italien avait réussi à convaincre l'Allemande de l'utilité de la croissance. En février, le Parlement entra en ébullition. La suite, c'est l'histoire de ces derniers jours. Le discours de Rome où Mario Monti estima avoir achevé sa mission. Sa venue à Paris au Salon de l'agriculture, où chacun admira son français parfait. L'hésitation du président à démissionner. Et puis ces réminiscences historiques, avec ce siècle des Lumières où la France avait des ministres étrangers comme l'Ecossais John Law et le Suisse Jacques Necker, ou cette année 1958 où un Parlement français démocratiquement élu mais en pleine déroute budgétaire confia le pouvoir à Charles de Gaulle. La Grèce et l'Italie suivirent le même scénario en 2011. La France y revient en 2013. Bonne chance, monsieur Monti. »

 

Car le plus drôle, c’est encore que…

Rien n’est impossible depuis … quelques semaines !



[1] VITTORI Éditorialiste des « Échos ». 

 

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22 mars 2012 4 22 /03 /mars /2012 05:57

Mes rencontres du mercredi…

 

Des fois, je perds mon temps à palabrer pour rien. L’autre mercredi, outre « ma petite famille », j’étais aussi à une réunion de « kamarades » que j’ai écouté benoîtement et quasi-religieusement m’expliquer que « J-L. Mélangeons », c’est le « vote utile » !

 

Je savais que « D’Oust-Bla-bla » voterait « utile » pour … « Bébé-roux » considéré comme étant le seul à pouvoir battre « François III », « Bling-bling » étant déjà hors course avec son calamiteux bilan quinquennal.

Pour ma « petite-sœur » (celle que si elle n’existait pas il faudrait quand même l’inventer) qui m’avait fait promettre de voter pour « Vil-pin » alors même qu’il ne se présente finalement même pas (du coup me voilà libéré de ma parole donnée), le coup du « cinglé d’Al-Qaïda » qui flingue sur tout ce qui bouge dans le Sud-ouest entre Toulouse et Montauban, « surtout si c’est un para » ou un porteur de kipa, assure la réélection dudit « Bling-bling » !

Elle nous prévoit même d’autres « actions sanguinolentes » si les sondages ne frémissent pas en la faveur de notre « Ô combien vénéré Président » sortant d’ici le 6 mai !

Télécommandées par « Au-Bas-Mât », mais de loin…

Son raisonnement consiste à dire que les USA ont besoin d’un ancrage sur l’Europe continentale après avoir mis à genoux l’Espagne, le Portugal et l’Italie, tombées avec la Grèce dans les rets allemands.

Je veux bien, mais je crois que c’est nettement plus compliqué : Les attentats du Sud-ouest sont arrivés trop tôt pour avoir une influence sur le prochain scrutin présidentiel.

Quant à « persister » dans la manœuvre, ce serait plutôt desservir l’équipe sortante, marquant son immense échec à faire reculer la gangrène de l’insécurité, la faute à n’avoir pas su protéger le pouvoir d’achat ni améliorer le sort des plus déshérités : On n’est pas aux USA où partir en guerre (phase dans laquelle on va rentrer aux USA cet été) ressoude une Nation autour de son chef !

Passons, passons …

 

Du coup, le « vote utile », cette fois-ci vue de « gôche », c’est de « peser » sur « l’aile gôche » du PS et emmener « Mélangeons » au-delà des 10 %, en tout cas loin devant « Efa-Choly » (considérée comme une réac’ par mes « potes-kamarades »)…

« Regarde donc le programme de Méluche, l’Infree : Il veut une relance par l’offre ! »

Ce qui serait nouveau dans le paysage politico-économique de mon beau pays, au moins depuis la création du ministère du plan par De Gaulle.

Voilà la bonne idée : Depuis le temps que les politiques libérales, néo-libérales n’avancent pas en « Gauloisie étriquée », que les politiques de relance keynésienne (par la demande) enrichissent tout le monde sauf nos prolos à nous, il serait temps de tenter autre chose !

Donc je regarde :

 

1. « Partager les richesses et abolir l'insécurité sociale »

– Rétablissement des 35 heures effectives, avec un recours aux heures supplémentaires strictement limité.

– Droit à la retraite à 60 ans à taux plein (75% du salaire de référence), avec prise en compte de la pénibilité de certaines professions, donnant droit à des départs anticipés.

– Smic à 1.700 euros brut par mois pour 35 heures, et à 1.700 euros net pendant la législature.

– un statut social pour les jeunes permettant leur autonomie avec un système d'allocations pour les jeunes en formation ("contrats sécurisés de formation et d'emploi").

– Les stages devront être rémunérés 50% du Smic dès le premier mois. Ils ne devront pas dépasser six mois.

– Remboursement à 100 % des dépenses de santé couvertes par la sécurité sociale en y incluant les lunettes et les soins dentaires.

– Abrogation de la loi Molle sur le logement.

– Blocage des loyers.

– Revenu maximum fixé à 360.000 euros par an.

– Arrêt de la Révision Générale des Politiques Publiques (RGPP) pour mettre fin, entre autres, au non remplacement d'un fonctionnaire sur deux. Création de nouveaux services publics, notamment dans le domaine de la petite enfance.

– Abrogation de la réforme hospitalière.

– Titularisation des 800.000 précaires de la fonction publique.

– Création d'un pôle public du médicament avec au moins une entreprise publique qui interviendra sur la recherche et la production et la distribution de médicaments. Elle devra contrôler la sécurité du médicament et pourra sanctionner les laboratoires qui manqueraient à leur devoir de sécurité sanitaire.

 

Je ne sais pas où il a vu venir tout ça : C’est florilège de propositions indécentes, démagogiques au possible, dont on sait déjà quelle ruineront le prolo et tous les autres.

Mais passons…

 

2. « Reprendre le pouvoir aux banques et aux marchés financiers »

– Adoption d'une loi pour créer un pôle public financier : mise en réseau des institutions financières publiques existantes (caisse des dépôts, crédit foncier, Banque postale...), des banques et des assurances mutualistes. Il sera chargé d'une nouvelle mission de service public du crédit et de l'épargne, au service de l'emploi et de la formation.

– Placement sous contrôle social des banques privées qui ne respecteraient pas la nouvelle réglementation en matière de lutte contre la spéculation.

– Blocage des échanges de capitaux avec les paradis fiscaux, séparation des banques de dépôt et d'investissement, interdiction des stocks options.

– Réforme de la fiscalité : suppression du bouclier fiscal, augmentation de l'ISF et de l'impôt sur les revenus du capital, taxation des revenus financiers des entreprises.

– Suppression des exonérations de cotisations sociales patronales.

– Création d'un Fonds national et de fonds régionaux pour l'emploi et la formation.

 

En revanche, là on est dans le classique de gôche : Il y a des convergences manifestes avec le programme du PS.

Parfois même un tantinet démagogiques…

 

3. « La planification écologique »

– Abrogation de la loi NOME. Votée en 2010, cette loi a obligé EDF à vendre jusqu'à un quart de la production de ses centrales nucléaires à ses concurrents : GDF Suez, Poweo, Direct Énergie... Elle prévoyait aussi une hausse des tarifs de l'électricité d'environ 25 % d'ici 2015.

– Plan de transition écologie, réintroduisant la maîtrise publique de l'énergie. Instauration d'une taxe kilométrique et d'un pôle national des transports, favorisant le développement des transports collectifs.

– Interdiction des OGM en plein champ et la vente libre de pesticides et herbicides chimiques nocifs pour la santé (le "Roundup", notamment).

– Plan de financement pour la sobriété et l'efficacité énergétiques et la diversification des sources d'énergies

 

On peut être pour ou contre, ça ne changera pas grand-chose…

 

4. « Produire autrement »

– Création de pôles publics de l'industrie. Sur le modèle du CNRS, création d'un établissement public de recherche technologique et industrielle.

– Soutien public à l'économie sociale et solidaire (ESS), et notamment à la création de sociétés coopératives d'intérêt collectif (SCIC). L'ESS sera intégrée au programme de sciences économiques et sociales au lycée.

– Révision du mandat des Safer (sociétés d'aménagement foncier et d'établissement rural), pour y rendre les pouvoirs publics majoritaires.

– Soutien à l'installation des jeunes agriculteurs et à une agriculture responsable

– Mise en place d'un nouvel indicateur de progrès humain (IPH) avec quatre critères : épanouissement personnel et émancipation, sociabilité et cohésion sociale, égalité et justice sociale, respect de l'environnement.

 

Du replâtrage ?

Pas terrible comme ambition…

 

5. « La République pour de vrai »

– Instauration d'une négociation annuelle des partenaires sociaux pour le respect de l'égalité professionnelle entre femmes et hommes.

– Abrogation des lois LOPPSI sur la sécurité intérieure, et HADOPI pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur Internet.

– Régularisation des sans-papiers : rétablissement de la carte de séjour unique de 10 ans et droit effectif au regroupement familial. Abrogation des lois successives sur l'immigration adoptées depuis 2002, refonte du code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile (Ceseda). Décriminalisation du séjour irrégulier, fermeture des centres de rétention.

– Création d'un ministère des Droits de la femme et de l'égalité

– Loi-cadre de lutte contre les violences faites aux femmes

– Loi de lutte contre le sexisme

 

Pour les trois derniers points, je vote POUR : Marre de devoir être toujours tout seul à descendre la poubelle tous les matins, à me lever avant tout le monde pour aller chercher du pain frais-tout-chaud, à payer le frigo à remplir et à être seul à vider les chopines du garde-manger !

Halte au sexisme du quotidien !

Ras-le-bol de m’épuiser à être au volant, de n’avoir pas de télécommande et de toujours faire les quatre-volontés de toutes, qui ne sont pas les miennes…

 

6. « Convoquer l'Assemblée constituante de la VIe République »

– Convocation d'une Assemblée constituante.

– Dans la nouvelle Constitution pour une VIe République, instauration de droits nouveaux pour les salariés de l'entreprise, comme le droit de veto suspensif sur les licenciements.

– Contre le présidentialisme, rétablissement de la primauté de l'Assemblée nationale sur l'exécutif. Suppression du Sénat, ou sa réforme profonde pour devenir une chambre-relais des collectivités locales et des initiatives citoyennes.

– Garantie de l'indépendance de la justice à l'égard du pouvoir exécutif, par la création d'un Conseil supérieur de la Justice à la place du Conseil supérieur de la magistrature. Il sera pour moitié élu par les magistrats, pour moitié nommé par le Parlement.

– Abrogation de la réforme territoriale de 2010.

– Rétablissement de la proportionnelle à toutes les élections.

– Création du Conseil national des médias. Les présidents des chaînes publiques seront nommés non plus par le Président de la République, mais par leur conseil d'administration, dans lequel les représentants du personnel constitueront 50% des membres.

 

Du grand « bla-bla » : Ça changera quoi au quotidien et à la dette publique ?

 

7. « S'affranchir du Traité de Lisbonne et construire une autre Europe »

– Remise en cause du Pacte pour l'Euro + « qui veut imposer l'austérité à vie au peuple », selon le Front de gauche. Création d'un Fonds de développement social, écologique et solidaire européen.

– Bataille diplomatique pour un nouveau traité européen

– Refonte des statuts et missions de la BCE, qui doit être mise sous contrôle démocratique pour pouvoir prêter à des taux faibles, voire nuls, directement aux États.

 

En bref, vous n’avez rien lu – et moi non plus – quant à la « relance par l’offre ».

En tout cas, ce ne sont pas un des axes principaux du « Front de gÔche ».

 

Et pourtant, il me semble que c’est désormais la seule possibilité qu’il nous reste pour sortir notre pays de la fange où le dernier quinquennat nous a bien enfoncé jusqu’aux oreilles…

On pataugeait dans la dette publique jusqu’au torse, comme elle a pris 50 % de plus en 5 ans, c’est par-dessus les orifices supérieurs qu’on nous la ravalera, désormais !

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21 mars 2012 3 21 /03 /mars /2012 06:01

Chapitre VI

 

Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.

Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !

 

« C’est pourtant simple ! »

Tu prends un type qui a besoin de frégates furtives, d’avions de combat, de systèmes de détection sophistiqués, d’obus, de canon, de pétrole, de coton ou de blé, peu importe.

Ce qui est important, c’est que ce soit gros et qu’il y ait du temps entre le moment où la commande est passée et la chose, des titres, des créances, des tourteaux de soja ou des botte de paille, soit livrées.

Ça part d’un endroit et ça arrive à un autre.

 

« Prenons l’exemple d’un pétrolier qui fait le plein des cuves à Dubaï et qui va livrer à Antifer. Trois mois de mer.

À Dubaï, le prix est payé cash par l’affréteur au chargement en dollar à un prix donné, celui du cours pour compliquer les choses. Mais la plupart des contrats prévoit un cours entendu d’avance.

L’affréteur n’a pas nécessairement l’argent. Il va voir son banquier qui finance l’acquisition. Ça se passe en amont de la commande.

Le banquier a globalement un mois pour acheter du dollar à virer le jour J au vendeur de brut.

Il achète une option dollar à J – 30. Si le dollar monte, il lèvera l’option. S’il baisse, il laisse tomber l’option et achète comptant sur le marché.

De toute façon, il a fait souscrire une autre option à cours défini à son affréteur, qui lui veut un prix fixe à la commande.

Première marge d’intermédiaire, plus les commissions. »

 

« Pour payer son achat, l’affréteur revend son contrat, livraison à Antifer à J + 90. Le prix obtenu sur le marché permet de payer le banquier.

En contrepartie, il rachète une option sur le déchargement audit port à J + 90 à prix convenu, celui du marché.

Le gars qui lui vend l’option et lui achète la livraison, il se refinance à son tour sur le marché où les « investisseurs » spéculent sur les cours du pétrole durant 90 jours. Y’en a qui font des plus-values et les moins-values sont couvertes par des options à terme, mais aussi sur la valeur dollar à terme.

90 jours plus tard, le pétrole est déchargé à Antifer, les contrats se dénouent, mais comme ils ont pu changer de mains des dizaines de fois par jour, chacun fait ses comptes à raison des spéculations successives. Et tout le monde se partage les gains entre l’option la moins chère et le prix le plus élevé du cours. »

Il y a forcément des perdants…

« Bé non ! Si ce sont « les marchés » qui perdent, mais eux-mêmes n’ont jamais engagé d’argent, parce que les cessions se font en réel entre 1 et 5 % de commissions, qui servent à garantir les paiements en chambre de compensation. 

Le perdant, il n’est pas fou : Il se refinance lui-même sur le contrat suivant ! Il y en a 70 par jour qui se nouent dans chaque port de chargement… Les pertes éventuelles sont compensées par des gains ultérieurs. D’autant mieux que comme ces cessions de contrats sont des engagements hors bilan et que personne ne les contrôle même en fin d’année, ce n’est pas dans la mission des certificateurs, gendarme des bourses et autres commissaires aux comptes, ça peut durer longtemps jusqu’à ressortir avec une plus-value. »

Et puis il y a une autre astuce qui consiste à déporter les pertes sur les « petits-épargnants », en général les entreprises disposant de cash de par leur activité, quand vraiment le marché est décidément à la baisse durable, ce qui est arrivé à chaque explosion de bulle : Le prétexte est facile alors d’expliquer que la bulle a pété, d’autant qu’on a maintenu le client dans l’idée qu’il a fait des gains monstrueux pendant des mois et des mois !

 

« Et quand c’est une entreprise qui vend une centrale nucléaire ou des avions, ça se passe de la même façon ? »

C’est un tout petit peu plus compliqué.

Le contrat est libellé par date successive : 10 à 30 % à la commande selon l’importance du marché et des études préliminaires, la suite au commencement de fabrication, puis aux diverses dates de livraison, par étape et tranche de 5 à 10 % pour des contrats qui s’étalent sur plusieurs années.

« La première tranche d’acompte, paye effectivement les études, mais également les commerciaux et les intermédiaires. Quand ce sont des contrats soumis à autorisation d’un État, le préalable est de payer les intermédiaires qui sont garants des commissions et rétro-commissions à verser. Souvent, ils en font l’avance sous forme de lettre de changes à terme, escomptables.

L’avantage, c’est que quand le destinataire escompte pour se payer de sa signature, si l’intermédiaire estime que le contrat n’est pas tenu, il colle une opposition à la lettre de change émise et le destinataire se retrouve en situation d’avoir tirés des chèques en bois. Ce n’est jamais arrivé, sauf pour les frégates de Taiwan, justement.

Ce qui a flanqué le boxon dans le système des rétro-commissions et fait condamné la France à des versements d’indemnités copieuses à en être faramineuses. »

Dans l’affaire des sous-marins de Karachi, les lettres de change ont été frappées d’opposition. Du coup, les destinataires des commissions sur place on fait parler la poudre.

« En vain, crois-je savoir ! Mais il y en a eu quand même 11 qui sont restés sur le carreau. »

En revanche, là où c’est « juteux », c’est que sachant où, quand et dans quelle devise les versements vont avoir lieu, tout le monde se couvre des risques de change aux termes successifs.

« L’astuce du « barter-triangulaire », c’est de croiser les contrats import-export et les échanges de devises, les termes des contrats obligataires venant à échéance, notamment sur les dettes publiques ou les grandes entreprises émettrices, voire les institutions. Tu peux donc acheter à « bon cours » la contre-valeur, sur option, sur ces titres en croisant les termes, tels qu’au moment des paiements, il n’y ait pas de rupture.

Autrement dit, pour payer la énième tranche d’un contrat d’armement libellé en dollar, alors que la monnaie du pays acquéreur est le Yuan et celui du pays exportateur de sa technologies est de l’Euro, il est assez facile de spéculer sur l’Euro, tout en spéculant sur le dollar par rapport au Yuan ou à l’Euro en ayant en portefeuille non pas de la monnaie, mais des obligations remboursables à ladite échéance, ou en paiement du chargement d’un pétrolier, ou d’un cargo de blé en vrac, de thé, de containers d’ordinateurs ou d’automobiles. 

En fait, dans cette hypothèse, la compensation est telle entre ces divers opérateurs, que tu peux arriver à équilibrer, sur des dizaines de millions de dollar ou de francs Suisses, voire des centaines, qui ne nécessiteront que quelques milliers de dollars de plus ou de moins. 

Il faut imaginer qu’il n’y a pas de transfert réel d’argent : Ce ne sont que des écritures ou débit égal toujours crédit. Il s‘échange ainsi tous les jours des milliards de dollar sur toutes les places monétaires et l’argent n’apparaît jamais en tant que tel. »

Par exemple, avec la Suisse, on en est à quelques centaines de francs/jour à peine plus quand c’est bien fait.

 

Ouais, mais les payes sont bien faites en monnaie sonnantes.

« En chèque ou par virement. Mais tu ne sais pas que l’argent qui sert à faire les payes, il est venu dans la minute d’avant d’un transfert éclair, du paiement d’une commande, faite il y a trois mois, créditée elle-même sur une somme reçue en paiement d’un camion, d’un pétrolier ou d’un avion, elle-même créditée du détachement d’un coupon, ou de la levée d’une option quelconque sur un titre lambda sur le marché de Tokyo et ainsi de suite. Tout cela se passe à la vitesse de la lumière tout autour de la planète, tout au long de la journée calendaire et tout ce qu’on demande, c’est que le débit soit toujours égal au crédit. Simple ! »

Et comme les réserves des banquiers crapuleux, sur leurs mouvements dans les places offshores sont énormes à force d’avoir accumulé des plus-values, 60.000 milliards de dollars, il suffit d’un ordre.

« Je ne veux pas t’affoler, mais quand on entre dans une salle de change et que tu demandes aux traders qui sont les « investisseurs », ceux qui passent les ordres d’achat ou de vente, ceux qui donnent ou ne donnent pas d’ordre de virement, aucun ne sait. Ils ne voient jamais qu’un tout petit bout de la lorgnette, d’autant que sur les marchés à termes, tu es habilité à travailler avec seulement 5 % de cash. Tout le reste, ce sont des effets de levier, qui font monter un cours, le font redescendre aussitôt ou un peu après. Parfois plusieurs fois dans la journée ou dans l’heure. Un écart d’un dixième d’euro, quand il s’agit de dizaines de millions d’euros, c’est tout de suite 1 millions d’euro de plus-values. »

Mais alors, si c’est possible, pourquoi ne pas le faire ?

« Parce que tes banksters, ils payent leur monde de corrompus en cash ! Donc ils ont inventé la notion « d’intermédiaires nécessaires » qui assurent le financement des commissions et autres rétro-commissions, tellement entre voyous, on ne se fait pas confiance ! »

Et ceux-là ont raison, puisque même un Chirac est capable de décider de tout bloquer. Le grain de sable qui fait que tout l’édifice peut s’écrouler.

Et bien sûr, les tribunaux de patauger gravement là-dedans.

« Tu m’en apprends de belle. Je comprends mieux les histoires de compensation et les manipulations hasardeuses que le système permet quand on n‘est pas un honnête. »

Les malhonnêtes, il y en a de plus en plus.

 

« Et que recouvre la notion de baronnage ? » C’est la technique qui consiste pour un croupier de casino à faire gagner indûment un « baron » complice.

« En réalité, comme il s’agit d’argent en cash, le casino sert de lessiveuse. Un type y apporte de l’argent au black. Il le perd. Un autre le gagne en trichant un peu et le casino garde un petit pourcentage : L’argent, de la menue monnaie qui peut aller jusqu’à plusieurs dizaines milliers d’Euros ou de dollars par soirée, permet de blanchir en toute légalité des sommes fastueuses qui nourrissent les filières de crapulerie.

L’argent change de poche ainsi sur tous les terrains hippiques, sur les tables de casinos, dans les cyber-cafés-casino, avec certificats de gains estampillés. Imparable. »

Mais il faut tricher. Comment ont fait au casino ?

« On le fait plus facilement sur les terrains de courses en enregistrant des paris après l’arrivée. Au casino, les croupiers savent aussi y faire le « tiers du plateau » à volonté ! »

Les banques font pareil. Tu fais investir ton « baron » sur un titre peu actif dont tu vas manipuler le cours à travers une Sicav dédiée ou un FCP, voire un autre support. La Sicav, qui ne vaut rien, souscrit les titres de la cible, ses actions, ses dérivés, ses créances… Ça fait monter son cours au fil du temps et d’autres investisseurs vont noter la surperformance et y venir en spéculant. S’il s’agit d’actions, on peut même faire circuler des rumeurs d’OPA, ou balancer une étude sur la société support, si les montants en valent la peine.

Puis quand les cours sont assez hauts, la Sicav se retire en faisant chuter le cours plus ou moins fort et le baron n’a plus qu’à racheter ses titres en encaissant la plus-value.

« À l’inverse, tu peux même préparer le terrain, si tu connais le calendrier et les montants. Il suffit d’acheter en avance des options à bas prix et à terme éloigné. Tu fais monter le cours en souscrivant en direct et tu fais jouer les options en plus. Mais il ne faut pas être trop gourmand. Les « plumés » n’aiment pas jouer les pigeons, ils te le feront payer si tu es identifié. C’est la loi de la jungle, les marchés : Tous les coups sont permis. »

Intéressant, intéressant.

 

« Je te le dis, les banquiers vendent du temps. Ils ont parfaitement bien assimilé le précepte « Time is money ». C’est leur pain quotidien.

Mais ne t’en fais pas, il y aura un moment où ils se mordront les doigts, quand ils auront rendus insolvable tout le monde. La crise des subprimes sur la tête des ménages américains leur a fait très peur. Alors ils ont fait très peur aux autorités monétaires qui ont allongé la planche à billet pour éviter la thrombose. Résultat, tout le monde va payer sous forme d’inflation, ce qui va réduire d’autant la valeur de leurs avoirs, si ça ne provoque pas une récession globale, qui serait l’hypothèse encore la meilleure pour eux ! »

Ah bon ?

« Bé oui, en cas de récession brutale et durable, qui va sauver les lourdeurs administratives et payer les plans sociaux ? Les banquiers, naturellement, qui ressortiront leurs pactoles pour prêter aux États. Et qui payent les États ? L’impôt versé par les citoyens, non ? Et comment ceux-ci vont pouvoir payer ? Bé en empruntant. Et d’habitude, on emprunte à qui ? Aux banquiers, qui lui, réclame des garanties. Et quand il y a cessation des remboursements pour cause de récession, qui devient propriétaire à vil prix des garanties offertes pour les saisir ? Toujours les banquiers. Et qu’en font-ils ? Ils les remettent à l’exploitation de telle sorte que tu bosses pour eux en ayant à peine de quoi survivre pour persister à faire tourner la machine. Et si tu n’y arrives pas, y’a assez de chômeurs pour prendre ta place ! »

Un vaste hold-up planétaire : Tout ça rappelle le discours de Lady Margaret, sur les maîtres du monde d’il y a quelques semaines[1].

« Oui ! C’est exactement ça qui va se passer. Et personne n’y peut rien, sauf à tous crouler sous des inflations à deux chiffres. Or, tu auras noté que les banques centrales, la BCE notamment, ont pour unique mission de ne pas « voler les petites gens » avec trop d’inflation.

Marrant comme tout, non ? »

Non, pas drôle du tout même.

 

À quoi ça sert, tout ça ?

« Le pouvoir, le pouvoir, sur la vie de tous et de chacun. Le pouvoir pour exploiter encore plus, pour avoir encore plus d’argent pour avoir toujours plus de pouvoir, et ainsi de suite ! »

Un cercle infernal et suicidaire.

« Oui mais c’est ça le mythe originel de Kronos ! Roi des titans qui mange ses enfants. De peur d’être détrôné par eux, ce que fera Zeus qui survécu.

Cronos, comme par hasard, c’est aussi le dieu du temps, fils d’Ouranos le dieu primordial, le ciel, et de Gaïa, la terre. Tu suis la symbolique, là, le polytechnicien ? »

Paul suivait…

 

Juste deux petits posts pour vous indiquer l’inéluctable … en ces temps électoraux.

 

Bonne journée à tous !

 

I3



[1] Cf. L’épisode des enquêtes de Charlotte : « Au nom du père » ; Chapitre XX, Tome I, publié aux éditions I-Cube.

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20 mars 2012 2 20 /03 /mars /2012 05:57

Chapitre V

 

Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.

Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !

 

Pour faire suite au post de vendredi dernier, je reprends deux extraits du tome II de « Au nom du père », dont l’écriture est terminée depuis 6 semaines…

Il s’agit de mieux vous faire comprendre ce que « finance internationale » veut dire.

 

… (Faisant parler Paul de Bréveuil) :

 

Sa véritable occupation se résume à des échanges de courriels avec Blaucher (qui est l’auteur quasi-exclusif de ces lignes). On peut résumer ses activités pour le compte d’une banque française qui a monté le dossier financier des frégates de Taïwan et d’Arabie-saoudite il y a des décennies de ça, comme d’un vaste réseau mafieux.

En fait, ces grands contrats sont le prétexte, pour beaucoup, pour blanchir de l’argent qui circule.

 

Extraits[1] :

« Le temps c’est de l’argent » répète-t-il souvent. « Et les banquiers en ont à revendre, du temps ! Mais pas les petits porteurs.

Les banquiers vivent comme ça, en appelant cela le terme !

Ils ne volent pas leur client « à vue » comme on le met sur les traites !

Ils ne font jamais cela sous leurs yeux maintenant détournés ailleurs vers des marchés virtuels.

Les banquiers préfèrent utiliser des mots savants incompréhensibles même pour eux-mêmes, pour cacher leurs escroqueries présentées en complet veston de bandit de grand chemin.

Dans le système y compris à la COB on les endort en anticipant sur le temps pour vendre leurs économies au plus haut afin de les racheter plus tard au plus bas.

Seuls les financiers de haut vol, connaissent les cours de rachat qu’ils manipulent à l’avance sans que tu le saches.

Souviens-toi d’Eurotunnel et de Disney ! »

 

« Plus fort que cela, les spéculateurs même pas taxés, passent leur temps à parier sur les cours qu’ils manipulent dans un marché tellement énorme qu’il dépasse l’économie réelle. Les énormes profits qu’ils en tirent sont placés et gelés en off-shore. Sans jamais plus servir ces détournements plombent l’économie du travail que l’on doit bien ponctionner pour réaliser les profits fictifs et purement comptables des spéculateurs.

Les produits de la spéculation et de la corruption se rejoignent pour se « geler » sous le soleil des paradis fiscaux de mafieux. On y constitue là une réserve de guerre qui ne fait pourtant pas le poids avec les réserves asiatiques qui représentent 75 % de la richesse monétaire de la planète. »

 

« Ceci devient le moteur de nos plus grands dirigeants qui recherchent activement de la rétro-commissions et qui s'attribuent sur la compétence des autres des salaires astronomiques malgré leurs erreurs de gestion.

Tout cela pour bénéficier, en bandes organisées, de plus-values astronomiques totalement indues. Les bénéficiaires indignes de stock-options détournées sont bien informés en vendant souvent leurs propres titres avant les autres.

Puis comble de l'hypocrisie, ils rachèteront plus tard leurs titres (comme les banques l'ont fait avec Eurotunnel, Disney) au plus bas en détroussant leurs propres salariés et les petits actionnaires particulièrement abusés en 2001. »

 

« Tout cela est indécent et cela devient de plus en plus litigieux, voir criminel sans que l'on se donne mauvaise conscience en ne rechignant pas sur la fréquentation de capitaux totalement mafieux voir en ne refusant pas le fruit d'une corruption démesurée puisque l'on accepte facilement le système des rétro-commissions qui fait croire à la nécessité de répondre aux besoins d'intermédiaires soit disant indispensables et souvent inventés pour se constituer en off-shore une retraite occulte. »

 

« Les « banquiers de l'ombre » pilotent un empire criminel basé sur les unités noires. Un système qui inspire nos propres banques qui confient cela en France à des organismes spécialisés et privés qui ont pignon sur rue sous l'enseigne d'officines de renseignement dirigées par d'anciens officiers toujours en missions.

Le banquier gère en fermant les yeux, jusqu’aux fonds des « Martyrs de la Révolution », sans que le siège ne trouve rien à redire.

Il y avait pourtant la couverture occulte de fonds iraniens et palestiniens alors que des bombes explosaient à Paris et que nos crédits dits documentaires pour l’importation d'armement passaient pour des livraisons de fruits.

Mais cela n'était rien à côté de ce que j'allais découvrir en Asie en repartant pour ma boîte à Taiwan ou après de minables bakchichs, j'allais chasser les rétro-commissions et les blanchir en « margins accounts ».

La spéculation débridée venait couronner le tout. La suite l'explique et montre ma résistance et mon divorce avec cette institution dominatrice qui me croyait son dévoué.

En partant de minables frasques et d'opérations médiocres, j'allais découvrir peu à peu le montage d'opérations bien plus criminelles au profit d’une clientèle avide de retours et de solutions de blanchiment » se souvient-il de son passé de banquier aux premières loges.

« J’avais monté un système justement pour éviter le blanchiment. Je faisais valoir à ma direction que nous avions tellement de clients qui achetaient et qui vendaient à Taipeh, qu'il était préférable, plutôt que de faire des transferts au siège et de recevoir de l'argent, de tout bloquer dans un compte, de ne pratiquer aucun transfert et de ne verser que la différence : Horreur !

J'ai, en effet, appris par la suite que mes patrons faisaient bien de la compensation, mais pour « planquer » les commissions et dissimuler le blanchiment. Dans ces conditions, quand je proposais de faire de la compensation pour éviter les transferts de devises, la corruption et la spéculation, je passai pour une âme damnée. »

 

C’est le principe du « barter triangulaire » (troc) avec des risques de transferts en divises minimum ! « Tu parles que tu gènes les banques ! Où planquer les détournements si tu rends leurs opérations moins opaques ?

Et si tu vantes le travail par rapport au virtuel tu vas forcément déranger. Leurs mouvements virtuels de fric représentent plus de 80 % de l’économie réelle et plus de 1.000 milliards de dollars sont échangés chaque jour sur les marchés internationaux, (les réserves de changes des pays du G 7 varient entre 250 et 300 milliards de dollars seulement !)

Ainsi le capitalisme occulte peut, s'il le désire et quand il le désire, jeter sans raison commerciale, sur les places jusqu'à 800 milliards de dollars par jour ne produisant aucune valeur ajoutée. »

 

« Ce fric, des positions comme on dit, on ne l'a pas ! Il est virtuel, les profits sont factices et le développement suicidaire... Sur les 1.000 milliards brassés quotidiennement, seule une part infinitésimale se transforme en investissements productifs. C’est en l’an 2000 que l’on a atteint le comble de l’hypocrisie, en attirant sciemment des capitaux destinés à être détournés dans une spirale ascendante dont aucun banquier n’a osé en dénoncer le danger, vu qu’ils en connaissaient forcément le retour de fortune pour en profiter à coup sûr, en spéculant encore par des promesses de livraisons de titres au terme, dans le temps convenu. Ce qu’ils appellent « le terme » ou via les nouveaux produits dérivés.

Le sort de cette épargne orientée vers l’abattoir financier, était scellé depuis longtemps, depuis que les banques voyaient leurs dépôts flancher pour les avoir trop orientés vers ce nouveau casino où seul le casinotier gagne et où l’on pratique le « baronnage » soit du blanchiment en dollar massif. Des profits purement spéculatifs de ces opérations finalement virtuelles se sont vite retrouvés dans tous les paradis fiscaux que le système bancaire a fait fleurir de par le monde, de Luxembourg à Limassol. »

 

« Sauf que le fric cela ne s’évapore pas ! Et que nous sommes là, dans la comptabilité financière, voleuse et menteuse, mais toujours équilibrée et à chaque débit il y a un crédit pour un nanti improductif !

Et que si le profit spéculatif est virtuel il faudra bien le prendre en cash dans l’économie réelle, soit dans votre poche !

Alors comme on vous a déjà fait payer la note salée de CL, on va TOUS vous débiter sous formes divers, moins-values boursières, blocage de salaire, paiement forcé de frais divers et demain par la dette publique des pays qui ont refusé de tailler dans les salaires et les dépenses.

Les autres, les bénéficiaires heureux élus et financiers de cette guerre indigne, les autres, bien peu nombreux ont été crédités loin de la bourse dans des paradis off-shore où ils se planquent pour aussi financer la guerre ! »

 

Et encore : « Ce phénomène ne relève pas du complot ; il reflète plutôt l'irrationalité et la nature régressive du système financier. Les taux de change et d'intérêt réels, grâce en bonne partie aux mesures de déréglementation, sont largement hors du contrôle des gouvernements. Sur les seules trois places les plus importantes (Londres, New-York et Tokyo), les transactions quotidiennes de devises sont passées de 188 milliards à 653 milliards de dollars, selon les données de la Banque d'Angleterre.

Et, en vertu de la déréglementation, elles sont désormais incessantes, et permettent de faire instantanément voyager des milliards tout autour de la planète.

Les marchés sont de plus en plus concentrés géographiquement et aux mains de colosses. Les dix plus importants opérateurs de devises de Londres ont accaparés 75 % du marché. Les mêmes phénomènes sont à l'œuvre à New-York et Tokyo, allant de pair avec la puissance accrue depuis vingt années des deux cents plus grosses firmes multinationales de l'industrie et des services. »

 

« Les grands acteurs jouent sur le long terme grâce à des portefeuilles de devises de 35 à 40 milliards de dollars. Grandes banques, fonds de pensions, compagnies d'assurances disposent d'une panoplie d'instruments sophistiqués idéaux pour intervenir dans « l'économie de casino » ; les gouvernements sont les otages de ces transactions qu'un opérateur qualifiait avec humour, mais non sans justesse, de « pratiques très élaborées de terrorisme financier ». »

 

« Il faut te dire que pour bien planquer tout ce fric mal-gagné, volé escroqué, ce que ce que tu cherches n'est pas matérialisé et que ce que l'on cache au Luxembourg dans des comptes non publiés ce sont des écritures comptables qui n'ont aucune justification économique et dont seules les différences entre achats et ventes de n'importe quoi (du fric, des titres, des commodities, du vent parfois) sont extériorisées et virées via Swift. »

 

Cela est très recherché par le monde criminel du terrorisme et de la corruption qui se ressemble et qui s'assemble.

Une complicité secrète inavouée s'installe entre ces deux royaumes, ces deux cartels dont les différences s'amenuisent de plus en plus.

« Ces deux mondes ont en commun l'appât du gain rapide, la corruption endémique, l'utilisation de la menace, et le souci de « débiliter » les volontés des masses.

Ces deux mondes ont tous les deux une organisation économique financière de type capitaliste structurée selon les mêmes paramètres, le même but qui est de maximaliser le profit avec un contrôle vertical de productivité.

La hiérarchie de ces deux mondes est militaire.

La violence est la même soumise à la volonté d'accumulation monétaire pour la domination territoriale et la conquête des marchés.

Ces deux mondes qui finissent par se mêler, ne craignent ni les sanctions judiciaires ni les commissions de contrôle. Ils agissent dans une liberté quasi-totale en traversant de leur fric mal gagné souvent, les cyber-frontières de la planète sans aucun obstacle. Ils trichent à la vitesse de la lumière sur le marché du comptant, au jour le jour, puis sur celui du terme plus dangereux encore car spéculatif.

C'est le même rêve pour un banquier et un truand d'avoir cette vitesse d'accumulation doublée d'une fabuleuse liberté dans une totale absence de transparence pour des profits sans taxes. »

 

« L'argent n'exprime plus la valeur des choses et ne sert plus uniquement comme moyen de paiement des marchandises. Des sommes astronomiques qui ne correspondent plus à rien de productif circulent sans assurer des gains de productivité ni à assurer une augmentation des véritables richesses économiques.

Si bien que les profits réalisés dans ces opérations doivent être pris au détriment de l'économie productrice provoquant un appauvrissement de l'économie réelle et un véritable vol totalement impuni et commis par nos plus grandes banques.

Cela convient particulièrement bien aux capitaux occultes qui peuvent se blanchir ainsi bien facilement.

La faute revient aux produits financiers dérivés qui représentent plus de 10.000 milliards de dollars ! »

 

Et tout peut faire l'objet de spéculation dans les produits dérivés : Du pétrole, du blé, du fric etc. même d'autres contrats de produits dérivés...

Tout est bon comme support !

Comment fait-on ?

« C'est simple on convient par contrat ferme l'achat à une date fixe mais ultérieure d'une quantité de fric (par exemple) à une échéance parfois lointaine à un cours déjà fixé à l’avance sachant qu'il va évoluer (c'est le change à terme parfaitement sain si on couvre un risque quand on doit recevoir une devise étrangère) ceci est hors bilan.

On peut attendre l'échéance et si le cours a augmenté on revend immédiatement le bien acheté moins cher à terme et on prend la différence sans recevoir le capital ou le bien.

On peut aussi, avant l'échéance, acheter pour cette même échéance quand le cours est favorable, n’importe quand avant.

À l'échéance, les capitaux ou les biens, titres, etc. vendus et achetés se compensent et seule la différence est gagnée ou perdue si les cours ne vont pas dans le sens prévu.

Mais il y a toujours un gagnant et on peut très bien, dans la même banque être des deux côtés et n'encaisser que les profits en laissant les pertes à sa boîte ou à des clients... »

 

« Le plus marrant est de commencer dans l'autre sens et de vendre à terme une devise ou un produit que l'on a pas en jouant sur la baisse des cours soit l'inverse du schéma ci-dessus : En l'achetant moins cher plus tard.

Pour avoir le droit de faire cela il faut avoir une autorisation de change à terme de la banque.

Les conditions sont simples : On exige bien souvent qu'un dépôt égal à 5 % du montant de l'opération de vente à terme rien pour les achats à terme. »

 

« Le problème peut s'amplifier, car quand une perte de cet ordre survient les nouveaux produits reportent le dénouement du contrat par un autre en repoussant parfois éternellement le résultat négatif des opérations... et cela fait chez Barings, ou chez Kerviel, quand on en s’en est rendu compte longtemps après. Imagine les cadavres dans les placards des banques. La BDF le sait mais n'a pas les moyens de vérifier ces opérations qui sont hors bilan et compensées... »

 

« Les artisans de ces opérations sont les traders qui sont motivés par des revenus insensés dépassant de loin ceux de leurs dirigeants qui ne les contrôlent plus.

Ils sont pris de passion et d'une volonté incroyable à écraser le concurrent enivré de faire de l'or avec du vent : La violence de leurs actions se retrouve dans les marchés et dans la vie quotidienne.

Les bénéfices pipés sont, au début, astronomiques mais les réveils sont parfois difficiles quand le trader part en congés et que le marché se retourne par exemple… »

 

« Il existe une criminalité financière que vous devrez raconter un jour, celle qui pousse plus de gens à se révolter, à poser des bombes et se faire shooter dans des buildings.

La crise de civilisation est là. Dans les crimes de ces gens-là, trop bien nourris aux stock-options et aux primes de résultats ! »

 

Paul n’y comprend pas grand-chose, à vrai dire.

 

La suite demain…

 

I3



[1] Avec l’aimable autorisation de l’auteur de « CRA$H ! » … qui narre des opérations des années 2000 !

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19 mars 2012 1 19 /03 /mars /2012 08:49

Ils étaient « foultitude »

 

Ils ne sont plus que 10…

 

I – Les exclus :

 

François Amanrich, président du mouvement des « Cléocrates », partisan du tirage au sort, avait annoncé avoir obtenu suffisamment de parrainnages mais n'en aurait obtenu que 489.

 

Gilles Bourdouleix, président du « CNIP » et député-maire de Cholet, il dit présenter son programme avant Noël 2011. Il ne parvient cependant pas à réunir les 500 parrainages suffisants.

 

Brigitte Goldberg, présidente du parti « LGBT Avenir-2012 », a annoncé sa candidature en mai 2011. Elle annonce cependant ne pas avoir réuni suffisamment de parrainages de maires mais qu'elle compte se présenter en 2017.

 

Jean-Marc Governatori, secrétaire national de « l'Alliance écologiste indépendante » a annoncé sa candidature le 23 juin 2011. Aux côtés de Stéphane Ayrault, également secrétaire national de « l'Alliance écologiste indépendante », il défend la vision d'une écologie indépendante des autres partis politiques pour « Libérer l'Avenir », en se positionnant au-delà du clivage droâte-gôche. Il revendiquait 433 parrainages quelques jours avant la clôture.

 

Carl Lang du « Comité de liaison de la résistance nationale » est une structure politique créée en juillet 2010, pour fédérer trois petits partis issus de scissions du FN : La Nouvelle droite populaire (NDP) de Robert Spieler, le Mouvement national républicain (MNR) d'Annick Martin et le Parti de la France (PdF) de Carl Lang. Ce dernier était officiellement désigné candidat en septembre 2011. Il annonce cependant le 16 mars 2012 qu'il n'a recueilli que 447 parrainages.

 

Patrick Lozès, ancien président du « CRAN », a confirmé sa candidature le 4 mai 2011. Il renonce faute de parrainages suffisants.

 

Nicolas Miguet, fondateur du « Rassemblement des contribuables français », a annoncé son intention de se présenter une troisième fois après avoir recueilli 270 parrainages en 2002 et 453 en 2007. Il déclare qu'il ne pourra être candidat en annonçant ne posséder que 491 parrainages et dit se consacrer aux législatives.

 

Maxime Verner, étudiant créateur de l'association « Candidat à 18 ans » et disciple de Rachid Nekkaz (président du Rassemblement social-démocrate, Nekkaz n'avait pas obtenu les parrainages nécessaires en 2007), veut être candidat à l'Élysée comme « porte-voix de la jeunesse en 2012 ». Il ne récolte cependant que 358 parrainages, ce qui ne lui permet pas d'être candidat.

Dominique de Villepin envisage de se présenter dès 2010. Il fonde son mouvement politique, « République solidaire » le 19 juin 2010, dans ce but. Alors que la presse faisait état d'un rapprochement entre l'ancien Premier ministre et le président de la République, Dominique de Villepin annonce par surprise sa candidature le 11 décembre 2011. Il ne parvient cependant pas à réunir les 500 parrainages.

 

Candidats retirés :

 

Robert Baud, qui n'avait obtenu aucune des signatures nécessaires pour se présenter en 2007, était le premier candidat officiel pour 2012, le 5 septembre 2010. Se situant lui-même « entre les Verts, les socialistes et le NPA », il retire sa candidature le 15 janvier 2012 en faveur de celle de Jacques Borie.

Le 15 mars, suite au retrait de la candidature de Jacques Borie, il apporte également son soutien à Jean-Luc Mélenchon.

 

Jacques Borie, ancien membre du « Parti radical de gauche » et tête de liste aux élections européennes de 2009 pour « Europe Démocratie Espéranto » dans la circonscription Nord-Ouest. Soutenu par « Europe – Liberté ». Le 5 janvier 2012, il est rejoint par Robert Baud. Le 14 mars 2012 il retire sa candidature et apporte son soutien à Jean-Luc Mélenchon.

 

Patrick Bourson, ancien braqueur de banques et viticulteur (anciennement associé à Jean-Marie Le Pen dans la société des champagnes François Daumale), a quitté le Front national pour créer une formation baptisée « Ensemble redressons la France ». En 2010, il a confirmé au site d'extrême-droite Novopress qu'il se portait candidat à l'élection présidentielle de 2012. Après avoir annoncé qu'il avait obtenu 502 signatures, Patrick Bourson se retire de la course à la présidentielle pour des questions financières que pourrait lui coûter cette campagne.

 

Christine Boutin, 68 ans, présidente du « Parti chrétien-démocrate », ancienne ministre et candidate à la présidentielle en 2002, officialise sa candidature à la présidentielle le 22 juin 2011, puis se retire le 13 février 2012 et apporte son soutien à notre « Ô combien vénéré Président » alors qu'il n'est alors pas officiellement candidat.

 

Jean-Pierre Chevènement, 72 ans, sénateur du Territoire de Belfort, annonce le 4 mai 2011 lors d'une émission de radio : « pour ma part, je serai candidat pour faire bouger les lignes ». Il officialise sa candidature le 5 novembre 2011 au journal télévisé de France 2. Dans le même temps, Jean-Luc Laurent, président effectif du MRC, lance une campagne de parrainage pour Jean-Pierre Chevènement. Le 1er février 2012, il annonce le retrait de sa candidature par manque de moyen.

 

Hervé Couasnon, conducteur de bus à Périgueux et « poète escaladeur », a annoncé sa candidature le 1er avril 2011 à Bordeaux après avoir déjà échoué à réunir les parrainages nécessaires pour se présenter en 2007. Il la retire le 1er février 2012 alors qu'il revendique 130 parrainages. Quoique de sensibilité de gauche, il appelle ses parrains à apporter leur signature à Marine Le Pen, considérant que « la démocratie est en danger » si la candidate FN ne peut pas se présenter.

 

David Derrien, alias « Dédé l'Abeillaud », candidat de la biodiversité se retire après avoir obtenu environ 350 signatures de maires.

 

Arnaud Gouillon, candidat du « Bloc identitaire » le 30 novembre 2011, annonce qu'il se retire de la course pour des raisons financières le 11 septembre 2011 alors qu'il revendiquait 76 parrainages.

 

Christopher Guéna, étudiant en droit lavallois et président du parti « Société nouvelle » a annoncé sa candidature le 10 décembre 2011 dans une lettre aux élus puis le 11 décembre sur son blog. Il retire cependant le 13 mars 2012 sa candidature.

 

Hervé Morin, président du « Nouveau Centre » et ancien ministre de la Défense, a annoncé le 9 novembre 2011 sur BFM TV qu'il sera candidat à l'élection présidentielle avant de l'officialiser le 27 novembre à Berville-sur-Mer. Il n'est cependant pas candidat au nom de « l'Alliance », et le congrès national du « Nouveau Centre » annonçait ne décider du soutien à la candidature que le 25 février 2012. Hervé Morin retire finalement sa candidature le 16 février 2012, et apporte son soutien à la candidature de notre « Ô combien vénéré Président ».

 

Frédéric Nihous, président de « Chasse, pêche, nature et traditions », candidat à l'élection présidentielle de 2007, annonce sa candidature le 16 juin 2011. Il retire sa candidature le 22 février 2012 et apporte son soutien à notre « Ô combien vénéré Président ».

 

Yves Piétrasanta, vice-président du conseil régional de Languedoc-Roussillon et président de « Génération écologie », est désigné candidat par son parti fin mai 2011. Il annonce le 7 février 2012 qu'il retire sa candidature et rejoint l'équipe de campagne de « François III ».

 

Yves Bontaz, ancien chef d'entreprise, « héros » du film « Ma mondialisation »88. Il annonce que sa campagne est de la rigolade.

 

Candidatures pressenties mais abandonnées ou jamais confirmées :

 

Jean Arthuis, 67 ans, sénateur de la Mayenne et président de l'Alliance centriste, a indiqué le 26 janvier 2011 qu'il souhaitait un candidat du centre indépendant et qu'il songeait lui-même à se présenter. En décembre de la même année, il annonce son soutien à « Bébé-Roux ».

 

Jean-Louis « Bord-l’eau », ancien ministre et président du « Parti radical », avait plusieurs fois évoqué sa possible candidature mais y a finalement renoncé le 2 octobre 2011.

 

Alain « Juppette », maire de Bordeaux et ancien Premier ministre, annonce en 2008 qu'il n'est « fermé à rien ». En 2010, il déclare qu'il serait candidat à l'investiture de l'UMP si notre « Ô combien vénéré Président » ne se présentait pas.

 

Gérard Schivardi, candidat en 2007 soutenu par le « Parti des travailleurs » (0,34% des suffrages), annonce à l'issue du congrès exceptionnel du Parti ouvrier indépendant tenu le 2 septembre 2011 à Paris, qu'il ne se représentera pas. Dénonçant la « mascarade démocratique » de l'élection présidentielle, il fait cependant part de son intention d'être candidat aux élections législatives dans l'Aude.

 

« L'Alliance républicaine, écologiste et sociale », confédération politique française, regroupant plusieurs formations centristes (Parti radical, Nouveau Centre, La Gauche moderne, Convention démocrate), principalement de centre-droit, avait pour vocation, entre autres, à présenter un candidat à l'élection présidentielle de 2012 mais « J-L Bord-l’eau » puis Hervé « Maure-rein » ont renoncé à la candidature.

 

Autres candidats déclarés sans suite :

 

François Asselineau, 54 ans, inspecteur général des finances, professeur dans plusieurs écoles de commerce, et président du parti politique « Union populaire républicaine » (UPR) qu'il a fondé le 25 mars 2007. Il a annoncé officiellement sa candidature le 3 décembre 2011 lors du congrès national de l'UPR à Nogent-sur-Marne.

 

Calixthe Beyala, écrivaine française d’origine camerounaise, a annoncé son intention de se présenter au nom de « la diversité ».

 

Gérard Borgia, retraité de Castellar, a annoncé sa candidature en 2010 en lançant son mouvement « Ensemble pour la France ».

 

Alexandre Callet, restaurateur, fondateur du parti « France Unité ».

 

Renaud Camus, pour le « parti de l'innocence ». Il avait déjà tenté, en vain, d'être candidat en 2007.

 

Patrick Cosseron de Villenoisy, candidat du parti royaliste « Alliance royale », de tendance légitimiste.

 

Kenza Drider, avignonnaise portant le niqab.

 

Hélène Feo : candidate soutenue par le « Parti fédéraliste européen » (PFE) entendait porter le projet d'une Europe différente.

 

Gérard Gautier, ancien conseiller régional de Bretagne et président du mouvement Blanc c'est exprimé, a annoncé sa candidature afin de réclamer des réformes démocratiques, dont la reconnaissance du vote blanc.

 

Patrick Giovannoni, président du « Parti républicain chrétien » (PRC), unz petite formation proche des communautés évangéliques, a annoncé sa candidature en janvier 2010. En 2007, le PRC avait renoncé à présenter un candidat.

 

Stéphane Guyot, président du « Parti du vote blanc » (PVB), a annoncé sa candidature pour « amener les hommes politiques qui nous gouvernent à aménager leurs programmes en considérant le vote blanc ».

 

Victor Izrael, médecin cancérologue, annonce le 5 octobre 2011 son intention de se présenter, afin de relancer le « Plan Cancer ».

 

Cindy Lee (de son vrai nom Isabelle Laeng), fondatrice du « Parti du Plaisir ».

 

Laurent Lenne, pasteur de l'Église vieille-catholique à La Seyne-sur-Mer connu pour sa participation à une émission de télé-réalité (Secret Story, en 2008), a annoncé son intention d'être candidat.

 

Nicole Pradalier, sans étiquette.

 

Frédéric Pradelle dit « Ze Fred », musicien et éducateur à Hauteville-Lompnès, qui se veut le « candidat des cons » !

 

Francis Rongier, retraité stéphanois qui avait déjà tenté de se présenter en 1988, voulait être le candidat des retraités et des automobilistes.

 

Nicolas Stoquer, président du « Rassemblement pour la France », annonce sa candidature à l'élection présidentielle le 9 novembre 2011.

 

Claude Weber, ancien cadre, aujourd'hui à la tête du parti « Union élargie des seniors », se pose en porte-parole des seniors.

 

Clément Wittmann, militant écologiste de Côte-d'Or, a annoncé sa candidature pour défendre le principe de la décroissance…

 

Signalons également :

 

Christophe Alévèque joue, avec son personnage « Super Rebelle », le rôle d'un candidat fictif à l’élection présidentielle.

 

Marion Cotillard, Mélanie Laurent et Zaz se sont déclarées candidates, dans le cadre de la campagne « Tous candidats 2012 » du mouvement « Colibris » de Pierre Rabhi, qui propose à toute personne de se déclarer candidate pour une société plus écologique et plus humaine.

 

Éric Cantona est à la recherche de ses 500 parrainages. Il a écrit le 4 janvier 2012 à l'ensemble des maires de France une lettre dans le but de pouvoir s'exprimer lors des débats prévus pour l'élection présidentielle. Sa démarche n'est pas de se porter candidat, mais de mettre en avant le problème du mal logement dans la campagne présidentielle avec l'aide de la Fondation Abbé-Pierre.

 

II – Les dix ou onze à retenir par notre Conseil Constitutionnel à nous :

 

En fait, on saura demain…

 

« Art-eau » candidate du parti d'extrême gauche Lutte ouvrière (LO) le 5 décembre 2010, lors d'un congrès à huis clos du parti trotskiste. Elle entend se placer dans « une continuité » avec son prédécesseur, l’inénarrable Arlette « La-Guiller », six fois candidate aux élections présidentielles.

Le 7 mars, elle dépose au conseil constitutionnel 521 signatures.

 

« Bébé-roux » candidat du parti centriste Mouvement démocrate (MoDem).

Deux fois candidat aux élections présidentielles de 2002 et 2007, annonce officiellement sa troisième candidature à l'élection présidentielle le 7 décembre 2011.

 

 « Chemine-halde » candidat du parti non positionné Solidarité et Progrès (S&P), parti se disant « Gaulliste de gôche ».

Le 31 janvier 2012, il annonce sur l'antenne de RMC, avoir plus de 500 promesses de parrainages. Il dépose 538 signatures au Conseil constitutionnel le 8 mars 2012.

 

NDA, « Nico-Du-pont-daignant », exilé de l’UMP, candidat du parti néo-Gaulliste « Debout La République » (DLR). Il l'annonce également dans un billet écrit le 28 octobre 2010 en annonçant le lancement de sa campagne officielle dès le 2ème Congrès de Debout la République le 21 novembre 2010 à Paris.

 

« François III » candidat de gauche Parti socialiste (PS) (soutenu par le Parti radical de gauche, Génération écologie et le Mouvement unitaire progressiste.)

 

« Efa-Choly » candidate du parti de gauche « écologiste Europe Écologie Les Verts » (EELV)

 

« Korinne La-Page » candidate du parti écologiste « Cap21 » (celle sur lequel le doute subsiste encore quelques heures) « l’avocalieuse » de l’environnement.

 

« Marinella-Tchi-tchi » candidate du parti d'extrême droite Front national « comme papa » !

 

« J-L. Mélangeons » candidat du « Front de gauche » soutenu par le PCF après son hold-up sur « le » parti

 

« Poux-toux » candidat du parti d'extrême gauche « Nouveau Parti anticapitaliste » (NPA).

Le « prolo » de la compétition

 

« Bling-Bling » qu’on ne présente plus, président de la République sortant, candidat du parti de droite Union pour un mouvement populaire (UMP) (soutenu par le « Nouveau Centre » et le « Parti radical »).

 

Voilà une belle brochette : À vos bulletins !

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