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Les Ex-Archivés

Amis visiteurs !

Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » !
Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance !
Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite !    
En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle !
Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…
4 février 2012 6 04 /02 /février /2012 05:01

Comme à chaque fois que ce jour calendaire passe dans l’année !

 

Ça tombe bien, cet après-midi, les bleus vont m’offrir un spectacle glacial et magistral : Ils vont te ne faire qu’une bouchée des ritaux (les « pôvres » !) à prendre la déculottée revancharde du siècle, et pas piquée des hannetons, en plus !

Cap sur les 99 points !

13 essais transformés, un non-transformé et une pénalité pour faire « bon compte ».

 

Moi, je serai déjà au chaud devant la « télé de la voisine » en train de cuver « mon » repas méridien annuel.

Peut-être que je me ferai un gâteau au chocolat après, pour le suivant, vespéral.

À moins que je me déglace quelques « pétoncles de Saint-Jacques » à la poêle et au cognac ?

Où de faire fondre des escalopes de foie-gras farinées…

Où que seulement je sucerai ma célèbre glace « Rhum-raisin » qui encombre le congélateur et fait s’émouvoir les foules en délire : C’est l’époque des glaces, n’est-ce pas !

 

J’adore la perspective : D’autant que « ma nichée » va sur place se les geler !

Elle est folle, « ma nichée » !

D’autant pire que, si je la verrai peut-être dans la petite-lucarne, il est de toute façon hors de question d’emporter ne serait-ce qu’un petit tonnelet de « remontant » dans les rangs des spectateurs.

Pas pour elle, naturellement, le foie pas encore « adulte », ni même éduqué, mais pour moi : Donc, je n’accompagne pas pour faire « dodo-télé-bombance » en ce jour festoyant…

 

Quoique, quoique : Festoyer mes « 2000 ans d’existence », faudrait à voir si ce n’est pas « cafardogène », finalement ?

Quand donc ce « tout-petit-épisode d’éternité » cessera-t-il ?

Y’a-t-il lieu de « festoyer », d’ailleurs ?

N’est-ce pas un peu présomptueux et « décalé » que d’arriver ainsi à un âge canonique, que dis-je, « biblique » même, et de persister à faire bombance sur une planète qui se vautre dans la famine d’année en année ?

Ne faudrait-il pas mieux demander « pardon » ?

 

Pardon de polluer, pardon d’ôter le vivre et le couvert à plus pauvre que moi, pardon de raconter jour après jour que des « konneries » sur la toile, pardon de n’être pas celui que j’aurai voulu être ou aurait dû être, pardon de m’occuper d’abord de mon nombril en ce jour quelconque (sauf pour ma mère, Ô ma mère, qui se souvient encore d’avoir « dégusté »), pardon que de vider des bouteilles, que dis-je une nouvelle fois, des tonneaux entiers d’eau à 83 % de toutes les couleurs, voire nettement moins…

Mais quand j’arrive au 45 % d’eau, c’est de couleur vert !

Et ça monte vite aux cheveux.

Bon, pas vraiment pour le ratafia de mes « cousins-natio » : Là, c’est transparent et l’eau y est vraiment très rare.

Presque à l’état de trace : Un vrai désinfectant (à ne pas secouer trop fort, tellement les cartes d’état-major du pays pourraient être à refaire !).

Remarquez, à chaque fois que j’en balance une pour être « étanchée », « désamorcée », je me dis que c’est une de plus qu’il y a en moins et que les boches n’auront pas : Eux, de toute façon, ils s’en contre-cognent : Ils picolent de la bière !

 

Pardon d’être stupide…

Pardon d’être avili, pardon d’être vieux.

Pardon de n’avoir pas le temps de « passer le relai », pardon de perdre ainsi tout ce que j’ai pu apprendre de la vie et que je ne saurai « restituer » en entier !

Quel gâchis, finalement !

 

À mon âge canonique, je ne devrais plus perdre mon temps à quelques hérésies.

« Le travail distrait de Dieu » ! (Est-ce de Pascal ou d’un autre ? Je ne sais même plus…)

Nous, en « Corsica Bella-Tchi-tchi », on sait combien le travail est source de tant de « désolance ».

Mais de là à le trouver distrayant… Passons !

Et plus on vieillit, plus – s’Il existe, naturellement – on se rapproche de l’heure où l’on retrouverait son Créateur à lui rendre éventuellement des comptes.

Ce n’est pas tout-à-fait comme ça que je vois venir cet autre épisode putatif : Je me verrais bien L’engueuler lourdement pour nous avoir foutu pareilles monstruosités à gérer… sans même nous laisser le temps d’y mettre bon ordre, oui !

 

Mais je devrais peut-être m’en occuper et demander ma mise à la retraite anticipée…

Par immense malchance, j’ai un kon de patron, moi en l’occurrence, qui n’envisage pas du tout de cesser de produire un peu de pognon de temps à autre…

Vraiment un abruti de première, celui-là qui connaît rien à rien des choses de la vie !

Et je ne peux même pas me démissionner …

 

Bref, si ce n’était pas la perspective de mettre à rude épreuve métabolique ma « boîte à tuyaux » en pareille occasion, franchement, j’aurai voulu faire ce énième post en vers.

Mais je ne sais pas écrire de vers : Trop kon et trop moche de la tête pour ça !

Déjà, la prose, c’est compliqué pour ma cervelle et son unique neurone…

 

Bref, bon anniversaire à toutes et tous, né(e)s ce jour quelconque de l’année, noté pour être le 35ème de toutes les années civiles qui se succèdent…

Moi, je vais cuver !

Pour oublier.

 

I3

 

PS : Une idée folle…

Et si je faisais une « journée à l’envers » ?

Les sous-vêtements sur les vêtements, marcher sur les mains, rhum-cassis au petit-déjeuner, café-croissant à nocturne…

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3 février 2012 5 03 /02 /février /2012 04:57

Que font les « Gaulois » après avoir fait l'amour ?

10 % mangent quelque chose.

10 % fument une cigarette.

80 % rentrent chez eux !

 

Une vieille paysanne, sentant sa fin proche, appelle son mari à son chevet :

« C'est la fin, mon pauvre Jean-Marc (il s'appelle aussi Jean-Marc) et avant de mourir, je dois t'avouer un secret. Va dans l'armoire et rapporte-moi la boîte noire qui se trouve sous mes chemises de nuit. »

Jean-Marc s'exécute et revient avec la boîte noire en question.

« Ouvre la boîte dit alors la vieille dame. »

Dans la boîte se trouvent 3 œufs et 15.000 Euros.

« Voilà de quoi il s'agit, dit-elle. À chaque fois que je simulais un orgasme lorsque nous faisions l'amour, eh bien je plaçais un œuf dans la boîte. »

Trois œufs sur toute une vie, c'est pas trop mal songea Jean-Marc en bombant le torse.

« – Et les 15.000 Euros ?

– Eh bien, quand j'en avais une douzaine, j'allais les vendre au marché... »

 

Jean-Paul à Jean-Marc :

« – Tu te rends compte, hier soir j'ai fait la queue pendant 1 heure avant de pouvoir baiser ta femme.

– Tu ferais mieux de baiser la tienne, chaque fois que j'y vais, il n'y a jamais personne. »

 

Les 4 règles de la vie de Jean-Marc :

« 1. Il est important de trouver une femme qui cuisine et qui sache tenir une maison.

2. Il est important de trouver une femme qui gagne bien sa vie.

3. Il est important de trouver une femme qui aime le sexe.

4. Il est très primordial que ces trois femmes ne se rencontrent jamais. »

 

La secrétaire de Jean-Marc est arrêtée 15 jours pour une appendicite aiguë.

Une de ses collègues va la voir à l'hôpital pour prendre et lui donner des nouvelles.

« – Comment ça va au bureau ? » demande la malade.

« – Bah... Tout le monde met un peu du sien pour te remplacer... Sylvie fait le café... Monique lit les magazines... Et Sandra suce le patron... »

 

Jean-Marc arrête son véhicule pour entamer la conversation avec une jolie femme plantée à un arrêt d'autobus.

« – Salut ! Je dois vous dire que vous êtes la plus jolie créature que j'aie jamais rencontrée.

– Merci beaucoup », répond la dame.

Jean-Marc enchaîne illico :

« – Je me demandais si vous accepteriez de coucher avec moi pour 1 million d’euros ? »

La jeune femme réfléchit un moment puis répond :

« – Oui, je coucherais avec vous pour un million d’euros.

 Bien. Et pour cinq euros ?

 Cinq euros ? Pour quel genre de femme me prenez-vous ?

 Cela, nous venons de l'établir. Maintenant, nous ne faisons que marchander... »

 

Deux blondes visitent le Louvre à Paris et s'arrêtent devant une superbe statue d'Apollon, dont le seul vêtement est une feuille de vigne, posée sur ses parties intimes.

Après un long silence, l'une d'elles dit à l'autre :

« Tant pis... On reviendra en automne... »

 

Sa femme, extrêmement jalouse, fait irruption dans le bureau de Jean-Marc et trouve la secrétaire assise sur ses genoux.

Imperturbable, Jean-Marc s'adresse à la secrétaire : « Après la formule de politesse d'usage, veuillez rappeler au PDG que nous n'avons toujours qu'une seule chaise pour travailler à deux dans ce bureau ... Ce qui n'est pas supportable ! »

 

Depuis que son mari est mort, Madame est hébergée chez sa fille Claudine.

Comme chaque année, Madame se fait faire un bilan médical chez le gynéco.

Aujourd'hui, c'est le jour du rendez-vous, et naturellement, Madame prend une douche.

Lorsqu'elle sort de la cabine, elle remarque la bombe de déodorant sur la tablette du lavabo, et se dit qu'un petit coup de fragrance ne fera pas de mal...

Et voilà qu'elle se balance quelques coups de spray bien placés, puis elle s'habille.

Un peu plus tard, on retrouve Madame chez le gynéco, avec les jambes dans les étriers.

Le docteur s'installe et tout de suite commente :

« Tiens, tiens, tiens, Madame s'est pomponnée aujourd'hui hein ? »

Madame est extrêmement gênée par les commentaires du gynéco, et elle reste muette tout le temps que dure la consultation.

En rentrant chez sa fille, elle est encore rouge comme une tomate et sa fille ne manque pas de la questionner :

« – Qu'est-ce qui s'est passé maman ?

– Oh la, la, tu ne peux pas savoir comment je suis honteuse... »

Et Madame rapporte les commentaires du gynéco à sa fille. Puis elle ajoute :

« – Je ne sais pas vraiment pourquoi il a dit cela, tout ce que j'avais fait, c'est de mettre un peu de ton spray déodorant !

– Mais maman, je n'ai pas de spray déodorant...

– Mais si ! Viens dans la salle de bains, je vais te montrer ! »

Et là-dessus, la mère et la fille vont dans la salle de bains, et la mère montre l'objet en question à sa fille, qui répond dans un grand éclat de rire :

« – Maman... Tu aurais dû mettre tes lunettes ! Ce que tu prenais pour du déodorant, c'était de la laque à cheveux avec des paillettes. »

 

La police fait fermer un bordel. Et tout ce qu'il contenait – mobilier, tableaux, tapis, verrerie, etc. – est vendu aux enchères.

Même le perroquet, qui était depuis de longues années la mascotte de l'établissement.

Arrive son tour. Le commissaire-priseur dit :

«  Cent euros au fond pour ce superbe oiseau ! Deux cents à gauche ! Trois cents à ma droite ! Trois cents une fois…Trois cents deux fois… Personne ne dit mieux ? »

Alors le perroquet s'écrie :

« – Pour cent de plus, je me fous à poil ! »

 

Jean-Marc rentre chez lui après son travail et est reçu par sa femme qui lui fout une baffe en pleine gueule.

« – Mais, qu'est-ce-qui se passe chérie ?

– Tu es parti ce matin en oubliant ton agenda et j'ai vu qu'il était écrit Barbara à la date d'aujourd'hui !

– Mais, chérie, ce n'est pas ce que tu crois : Barbara est le cheval favori sur lequel j'ai parié aux courses. »

Le lendemain, Jean-Marc rentre chez lui après son travail et est reçu de la même manière, avec une baffe en pleine tronche.

« – Ton cheval a téléphoné ce matin ! »

 

Le quart d’heure culturel de Jean-Marc :

« Cocu, chose étrange que ce petit mot n'ait pas de féminin. » (Jules Renard)

« J'ai souvent remarqué, pour ma part, que les cocus épousaient de préférences des femmes adultères. » (Alphonse Allais)

« Je connaissais une femme très vertueuse. Elle a eu le malheur d'épouser un cocu : depuis, elle couche avec tout le monde. » (Sacha Guitry)

« Il vaut être plusieurs sur une bonne affaire que seul sur une mauvaise. » (Tristan Bernard)

« Il y a deux sortes de femmes : celles qui trompent leur mari... et celles qui disent que ce n'est pas vrai ! » (Maurice Donnay)

« Il y a des femmes dont l'infidélité est le seul lien qui les attachent encore à leur mari. » (Sacha Guitry)

« J'ai fini par m'apercevoir que je n'étais plus le seul à partager la fidélité de mon épouse. » (Eugène Labiche)

« Ce qui m'exaspère, c'est de penser que ce Monsieur sait maintenant de quoi je me contentais. » (Sacha Guitry)

 

Une triple en vaut bien trois d’un coup, non ?

La contrepèterie hebdomadaire de Jean-Marc (que je vous laisse découvrir) :

« Hier soir, affaissant subitement son broc, Jean-Marc mouilla les fiches de sa secrétaire et chuta dans sa jatte ! »

 

Bon week-end à toutes et tous.

 

I3

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1 février 2012 3 01 /02 /février /2012 23:00

Pas grand-chose, mais étalé sur 82 minutes.

 

C’est quand même plus facile que de se tamponner la totalité de l’émission en streaming, avouez. Et puis au moins, on a une petite esquisse du futur quinquennat, si par hasard, il se retrouve seul face à « Marinella-tchi-tchi » au soir du 22 avril prochain.

C’est marrant d’ailleurs, je n’ai pas pu l’éviter, mais ce week-end-là, un bout de la semaine précédente et un bout de la suivante, je suis en déplacement à l’étranger (mission confidentielle de diagnostic-opérationnel) : Faut que je pense à refiler ma procuration.

Et mon problème, c’est que je ne sais pas à qui la donner, tellement je suis entouré de « soces » : Y’en aura aucun pour aller glisser une enveloppe pour « Vil-Pain » pour moi…

S’il y en a qui sont sur les « beaux-quartiers » « rives de gôche » de la Seine, qu’ils me fassent signe.

 

Donc, pour en revenir à notre sujet du jour, « Bling-bling » nous a mis la piqûre l’autre jour en annonçant une nouvelle et profonde étape de transformation de notre pays.

J’avoue que je ne comprends toujours pas pourquoi il a glandé durant 5 ans : La réforme d’un pays, c’est 6 mois, pas plus et 4,5 ans à tenir la barre dans les courants contraires.

Pas dix ans d’affilée.

Passons.

 

Il a d’abord commencé par nous rassurer : Il est dans le calendrier qu’il avait annoncé le 31 décembre dernier. Le sommet social le 18 janvier, dernier, consultations jusqu’à la fin du mois, décisions fin janvier pour une mise en œuvre immédiate !

Hier quoi : Et la Terre n’en a même pas tremblée de jouissance !

Quelle déveine…

 

Son objectif ? Que mon pays (que je partage volontiers tellement c’est le plus beau) soit plus fort dans le nouveau monde qui sortira de la crise.

Et il en sortira quoi au juste ?

Il ne sait pas et de toute façon, ce n’est pas son problème…

 

Pourquoi maintenant, et pas avant ou après ?

Parce qu’il ne peut y avoir de pause à l’heure où la crise ébranle les économies les plus solides de la zone euro.

Pendant 6 mois, notre « Ô combien vénéré Président » et ses homologues européens se sont battus pour juguler la crise financière.

Il s’agit maintenant de relever les défis de la crise économique.

La crise financière qui chauffe, celle de la dette occidentale publique, elle est déjà passée aux oubliettes ?

« Le nombre de chômeurs s’accroit » : Il faut donc poursuivre les réformes pour prendre le prochain train de la croissance.

Il n’est même pas en gare, mais il a raison : On doit pouvoir déjà y réserver sa place…

 

« Ceux qui disent qu’il faut les reporter à plus tard sont irresponsables ! »

Parfaitement d’accord : Gouverner, c’est prévoir !

Or, justement, il va plus loin : « L’enjeu, c’est l’avenir de la France et des générations futures ! »

Les laissés-pour-compte, ce n’est plus son problème.

Car ma « Gauloisie du talent » (celle que j’aime tant) « est un grand pays. Elle a de nombreux atouts, une économie solide, une bonne cohésion sociale, un système de formation efficace. Mais elle doit se battre pour garder sa place dans un monde de plus en plus dur. Elle doit réduire l’écart de compétitivité avec ses concurrents, notamment l’Allemagne, qui n’ont pas subi les 35 heures. »

Ils ont parfois pire : La précarité anglaise, le chômage des semainiers américains, l’inflation des chinois, l’enlisement allemand, la famine dans la corne de l’Afrique, etc.

 

« Si elle fait les bons choix », la « Gauloisie sempiternelle » « maitrisera son destin. Pour surmonter ses difficultés, elle doit avoir le courage de poursuivre les réformes ! »

C’est ce qu’il propose, « en affrontant la réalité avec lucidité ».

Il serait temps après tant d’années d’aveuglement…

On respire : On a désormais 90 jours d’un président « lucide » !

Autant en profiter, parce qu’après, on pourrait plonger dans « l’aventure » ?

L’aventure, c’est l’aventure : Un excellent film de Lelouche ! Et sa scène culte d’Aldo roulant des mécaniques sur une plage.

Mais y’a plein de scènes-cultes dans ce film…

 

Pour que le pays soit plus fort dans la mondialisation, le Chef de l’État a annoncé des réformes « justes ».

Le retour de la « justitude » ?

« Elles rendront notre économie plus compétitive avec un objectif prioritaire et cohérent : L’emploi » !

« Bling-bling » aurait-il soudainement pris une carte au « front de gôche » ou chez « La-Guillée » ?

Peut-être même est-il enfin devenu un converti de « Clé-clé-Mentine Haut-teint »…

 

« Elles élèveront une digue anti-délocalisations et créeront davantage d’emploi » pour les péquenots de gaulois. « Elles mettront à contribution la finance pour réparer les dégâts de la crise ».

Punaise, que n’y avait-on pas pensé plus tôt !!!

 

Stopper l’hémorragie industrielle : Alléger les charges qui pèsent sur l’emploi.

« L’objectif est simple : Lutter contre les délocalisations, qui ont fait perdre 500.000 emplois à notre industrie en 10 ans. »

10 ans de cécité ?

 

« Ces délocalisations sont liées au niveau très élevé des charges sociales dans notre pays, deux fois plus qu’en Allemagne par exemple (? J’avais entendu dire qu’elles étaient du même niveau…). La raison ? Une protection sociale à laquelle chacun est attaché mais dont le financement pèse trop sur le travail. Notre emploi doit être plus compétitif, sans toucher aux salaires naturellement. »

Je le dis et le répète de mon côté depuis des années : Redonnons aux salariés leurs cotisations sociales, ça augmentera l’assiette de l’IR et de la CSG, et laissons-leur le choix de leur propre couverture social en un vaste « cafétéria-plan » à négocier cas par cas : Un senior n’a pas la même « consommation-sociale » qu’un junior…

La mesure est très simple à mettre en place : Il suffit d’abroger l’article 83 du CGI et le 39 1-bis du même code.

Tout le monde à l’article 82 !

Mais bon, pourquoi faire simple quand on peut faire complexe et compliqué ?

 

« Nous allègerons le coût du travail en baissant les charges ».

Concrètement, les cotisations familiales seront supprimées pour les salaires inférieurs à 2,1 smic et celles entre 2,1 et 2,4 smic seront fortement réduites.

Encore un « truc-facile », tiens !

« C’est au total un allègement massif de 13 Md€ qui sera mis en œuvre.

80 % des salariés de l’industrie et 97 % de ceux de l’agriculture verront leurs emplois consolidés par cet allègement massif de charges. »

Les autres : Fume !

13 Md€ à se partager à 27 Méga-salariés, l’allègement représente à peine 481 euros/an et par tête de pipe.

Massif, en effet.

Au jeu de celui qui pisse le plus loin, franchement, notre « chef », il en a une petite…

 

« Il protègera l’emploi des ouvriers et des employés, qui sont les plus exposés à la mondialisation.

Le coût des produits français va baisser, ce qui renforcera nos exportations et créera davantage d’emplois en France. Parallèlement, les produits étrangers seront plus chers donc les importations vont baisser ».

Je demande à revoir la notion d’élasticité des prix : Si 13 mignards auront un impact sur nos 388 Md€ d’exportations 2010 et les 456,9 Md€ d’importations (même année), soit respectivement 3,3 % et 2,8 %, c’est quand même assez kon de sa part que de ne pas avoir mis en place la mesure dès 2007 dans le cadre de sa TEPA…

« On va produire et consommer davantage Français ».

Admettons… Encore faudrait-il qu’on puisse produire « national & patriotique » dans nos friches industrielles.

 

Comment va-t-on financer cette baisse du coût du travail ? « En changeant le mode de financement de notre protection sociale. Le manque à gagner lié à la baisse des cotisations sera compensé par une hausse de TVA et une augmentation des prélèvements sociaux sur les revenus du capital. »

Je te donne plus pour t’en repiquer autant et tu veux que je consomme plus « Franco-Gaulois » ?

« La hausse de TVA sera limitée à 1,6 point. La hausse de la CSG sur les revenus du capital atteindra 2 points. »

La bonne nouvelle : Ne serait-ce pas de la « TVA-sociale », par hasard ?

On va encore nous dire qu’on instaure une nouvelle « barrière douanière »…

 

« Cette réforme, ce n’est pas du pouvoir d’achat en moins. Elle créera de la richesse, donc de l’emploi et des salaires. Elle ne concernera pas les biens de première nécessité (alimentation, médicaments…) ni les produits aujourd’hui au taux réduit de 7 % (par exemple les travaux à domicile). Quant aux produits soumis à la TVA à taux normal, qui représentent seulement 40 % du panier de consommation (notamment hi-fi, écrans-plats…), leurs prix bénéficieront comme tous les autres de la baisse des charges sociales. Ainsi dans l’automobile, le coût du travail va baisser de 2 %, ce qui aura évidemment un impact à la baisse sur les prix de vente des voitures. Enfin, les pensions de retraites et les minima sociaux sont indexés sur les prix et restent à l’abri d’un impact de la TVA. »

Vous l’avez suivi, là dans son pitoyable parcours calculette en main ?

 

Je te prends une bagnole à 10.000 €/HT sortie des chaînes. Prix de vente public : 11.960 € l’unité.

Elle pourra être fabriquée, après, en octobre, à 9.800 HT vendue 11 877,60 TTC, soit 82,40 € de moins, ou 0,68 % de gains…

Le formidable effet de levier !

Et c’est sans compter que si sur chaque bagnole vendue, l’actionnaire gagne 2 % de profitabilité, disons 200 euros/pièce, il aura à financer 2 points en plus au titre de la CSG, soit 4 euros, la « tire » elle sera vendue 9.804 HT, donc un TTC à 11 921,66 €, soit à peine 0,32 % de moins.

J’admire les tenant de la « TVA-sociale » : C’est vachement compétitif, tout ça !

Notamment parce qu’à l’importation, elle ne supporte déjà pas la CSG… Vendue même prix TTC, elle gagnera donc en différentiel exactement les 44,06 € de « compétitivité » !

Y’en a qui vont applaudir : Où on comprend mieux pourquoi « Mère-Quelle » vienne faire la promotion de BMW, Mercédès, Volkswagen, Seat, Rolls-Royce et Cie, à faire la campagne de « Bling-bling » !

 

« Aujourd’hui, les entreprises ne peuvent pas adapter les conditions d’emploi aux variations de l’activité économique ». Ça, c’est une vaste konnerie : Avec l’arrivée des 35 heures, on a pu mettre en place des milliers et des milliers d’accords d’annualisation du temps de travail dans beaucoup d’entreprises.

Et avec l’arrivée des contingents augmentés d’heures de travail supplémentaires, la technique des heures dites « complémentaires » et dans le pire des cas celle du « chômage technique », on peut travailler avec un flexibilité de 1 à 2, parfois jusqu’à 3 dans la limite de 48 h/hebdomadaire par bonhomme dans toutes les entreprises saisonnières et même au-delà.  

« C’est le cas du temps de travail et des salaires. La conséquence ? Quand il y a moins de commandes, on licencie. Ce système est trop rigide. »

C’est surtout un « truc » trop kon qu’on persiste à enseigner dans les meilleures ékoles, y compris à l’ENA…

La voie de la facilité alors que nous avons déjà plein d’outils-juridiques pour ne pas perdre les compétences.

Passons…

 

« Pour protéger les salariés, il faut permettre aux entreprises d’adapter leur outil de production à la demande. En contrepartie, l’emploi doit être garanti. C’est ce que nous appelons les accords pour l’emploi.

Concrètement, des accords collectifs pourront être négociés dans les entreprises pour aménager la durée du travail et les rémunérations quand l’emploi est en jeu. (C’est déjà fait, partout où cela a été possible, quand les « syndiqueux » n’étaient pas trop kons).

Cela signifie, par exemple que, si les partenaires sociaux de l’entreprise sont d’accord, le temps de travail pourra augmenter. Mais en contrepartie de cet effort des salariés, les emplois seront préservés. Et les accords pourront aussi être gagnants en cas d’augmentation d’activité. »

C’est vraiment un nain du neurone qui n’y connaît rien : On fait déjà.

Mais on évite d’aller au-delà des 12 heures d’affilée et des 48 heures hebdomadaires compensées par des périodes de « stand-by » ou de récupération.

Pourquoi ? Parce qu’au-delà, on risque les accidents du travail, qui coûtent toujours plus cher, et les malfaçons engendrées par la fatigue : On n’est pas des bêtes non plus !

Mais bon, s’il veut « détricoter » les 35 heures, et pour faire simple, il suffirait de pondre une loi en un seul article qui dirait : « Dans le corpus législatif, partout où un article prévoit une durée de temps de travail, le texte est remplacé par les mots « durée du temps de travail issu d’une convention collective de branche, un accord d’entreprise, ou un contrat de travail »… »

Pas compliqué quand même !

Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué et complexe ?

 

« Ces accords seront accompagnés de solides garanties pour les salariés. Les aménagements des conditions d’emploi respecteront les durées maximales du temps de travail. »

Bref, tout le contraire, finalement…

« Pendant la durée de l’accord, il ne pourra y avoir de licenciement économique dans l’entreprise concernée. »

Il fait ça comment, sinon en en passant par la case « chômage technique » qui existe déjà et que je propose ci-dessus (et ait mis en place en entreprises) ?

Ou l’art d’enfoncer les « portes ouvertes » !

 

« Les accords devront être majoritaires, c’est-à-dire conclus par des syndicats représentant 50 % des voix aux élections professionnelles, ou plus de 30 % des voix mais avec la possibilité pour les syndicats ayant obtenu 50 % de s’y opposer.

Nous laissons toute sa place au dialogue. Les partenaires sociaux ont deux mois pour négocier la réforme. »

C’est déjà négocié, eh péquenot !

 

« Pour lutter contre le chômage, des mesures d’urgence viennent d’être prises : 100 M€ supplémentaires pour le chômage partiel ; le dispositif zéro charges pour l’embauche de jeunes dans les petites entreprises ; un plan massif de formation pour tous les chômeurs de longue durée (250 000 personnes). Pour aider les jeunes à s’insérer, nous faisons de l’alternance une priorité. Les entreprises de plus de 250 salariés devront avoir un quota de 5 % de jeunes en alternance, et celles qui enfreignent cette règle verront leurs sanctions doublées. D’ici 2015, nous aurons 800.000 jeunes formés en alternance contre 600.000 aujourd’hui. »

100 M€ pour le chômage-partiel, ça ne me paraît pas assez.

Et puis il les prend où après la saignée annoncée ?

 

« Une banque de l’industrie sera créée pour soutenir les PME, qui sont le cœur de notre tissu économique et de l’emploi. Elle prendra concrètement la forme d’une filiale d’Oséo, dotée d’1 Md€ de fonds propres. L’objectif ? Permettre aux PME de prendre des risques en garantissant plus facilement les dettes que ne le font les banques privées. Jusqu’à 10 Md€ de prêts seront ainsi mobilisables. »

Le milliard annoncé, c’est du « Grand-emprunt » pas encore utilisé.

Oséo en a déjà pour 1,2 Md€ pas encore tout-à-fait « engagé ». Et vu comment ils travaillent dans le « machin », on en pleure tous les jours : Là, on ne va pas rire du tout, vu les effets des interventions du « machin »…

 

« Pour construire davantage de logements, des terrains vont être mis à disposition par l’État pour y construire 130.000 logements d’ici 2016, pour moitié en Île-de-France et pour moitié en province. Tous les droits à construire seront majorés de 30 %. On va pouvoir accroître partout en France les surfaces habitables et augmenter ainsi le nombre de logements disponibles. L’effet d’entrainement sur l’emploi dans le secteur du BTP sera majeur. Avec le droit à construire, nous donnons du travail aux artisans, un logement à ceux qui n’en ont pas et du capital à tous les Français qui n’ont que leur maison pour richesse. »

Passons : C’est levée de boucliers sur le sujet.

Je note tout simplement que lui « vend » alors que « François III » donne…

Quant à savoir si un étage de plus chez moi créera un logement de plus, faudrait envisager que je trouve de quoi rembourser le banquier…

 

Moraliser le capitalisme : La taxe sur les transactions financières ou « TFF ».

« Cette réforme est juste car il est normal que la finance, dont la responsabilité dans la crise est si grande, participe au désendettement de la France. Elle sera présentée au Parlement en février. La taxe portera sur les actions et certains produits dérivés, et rapportera 1 Md€. La France sera à la pointe de ce mouvement et entrainera à ses côtés ses partenaires européens. La gauche en a parlé pendant trente ans, nous le faisons aujourd’hui. »

Non, non et non : Une « certaine gauche » seulement…

Et puis le retour de la « taxe des bourses », déjà que ça ne rapportait pas bézef, pas sûr que ça rapporte le milliard promis qu’on imagine mobilisé pour Oséo…

 

« Face à la crise, j’oppose la vérité sur la situation et le courage de l’action. Pas de promesses intenables, pas de rêve chimérique, pas de division des Français, mais des réformes structurelles pour que notre pays puisse affronter le monde. La France qui sortira plus solide de la crise, c’est une vie meilleure pour les Français : Des emplois plus nombreux, des salaires en hausse, plus de logements, plus grands et moins chers. »

 

Vouais, vouais, vouais.

C’est quoi déjà la définition de la « démocratie » ?

Cause toujours, c’est ça ?

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1 février 2012 3 01 /02 /février /2012 05:07

Les futures turpitudes de « François III »

 

Personne ne semble savoir compter dans ce pays. Ou alors, ceux qui savent se taisent volontairement : La « démocratie domptée » ou la « dictature silencieuse » ?

Vous vous souvenez (on en causait hier encore) que « François III » a annoncé plusieurs propositions concernant la fonction publique.

D’une part : « Le nombre total de fonctionnaires n’augmentera pas, mais il sera mis fin à la règle aveugle du non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite. ».

D’autre part : Il y aura création de 1.000 postes supplémentaires chaque année dans la Justice, la Police et la gendarmerie, mais aussi 60.000 postes supplémentaires « dans l’éducation, pas seulement de professeurs, mais de surveillants, d’infirmières, d’assistantes sociales… ».

 

La belle équation : Comment fera « François III » pour créer finalement 65.000 postes en cinq ans tout en supprimant la règle du « un/deux », ET en conservant, sur l’ensemble de la législature, le même nombre d’agents de l’État soit 2.125.770 ETP (Équivalents temps plein) ?

Réfléchissez deux secondes, au moins deux secondes pour bien sentir le poids de la contradiction initiale.

 

Naturellement, et après mûres réflexions de « deux secondes », la réponse est très claire, parce qu’il n’y en a qu’une : « François III » ne continuera pas le « un sur deux » car il sera contraint de mettre en place dans les ministères supportant énorme effort de non-création de postes, autrement dit, une règle beaucoup plus dure : Il ne remplacera pas 5 fonctionnaires sur 7 partant en retraite si l’effort est harmonieusement réparti sinon ce sera impossible à réaliser !

Ou le remplacement de seulement trois fonctionnaires sur sept.

On passera du « 1 sur 2 » au « 1 pour 2,333 » !

Grand silence dans les rangs, n’est-ce pas…

(Quand je vous dis que si on élit celui-là, on n’a pas fini de rigoler, autant commencer tout de suite !)

Notez qu’heureusement, il augmente les effectifs de l’Éducation nationale : Au moins, on peut espérer que nos chères têtes blondes y apprennent à compter !

 

Quelques explications (silencieusement non-calculées par tous) :

 

Les personnels des ministères « priorisés » verront donc leurs effectifs « augmenter » en sus de ce qu’ils étaient en 2012, de 60.000 (Éducation) et 5.000 chacun (Justice et Intérieur) de 2012 à 2017.

Cela devra nécessiter obligatoirement un effort de la part des autres ministères, « non-priorisés », pour ajuster à la baisse le renouvellement de leurs effectifs partant à la retraite (principe de neutralité globale retenu par « François III »).

 

Entre 2012 et 2017, selon diverses estimations, près de 253.110 agents de l’État partiront en retraite, durant les 5 prochaines années.

Si l’on considère que les ministères de l’Éducation, la police la gendarmerie et la Justice verront tous leurs départs remplacés (130.000 pour l’Éducation, 9.449 pour la justice, 20.738 pour la police/gendarmerie), le non-renouvellement équilibrant les créations de postes dans l’Éducation nationale, la Justice et la Police par ailleurs promis comme d’un engagement « politique », ne pourra plus jouer que sur 91.928 départs en retraite dans les autres administrations.

 

Dans les 7 missions principales de l’État, cela impliquerait de ne renouveler que 26.928 personnels sur 91.928 partant (où 91.028 – 26.928 = 65.000 : C’est dans ma calculette, celle qui connaît tous les résultats de toutes les opérations arithmétiques possibles et imaginables. Je n’y peux rien sauf à en acheter une autre)

91.928 / 26.928 = 3,4138443256090314913844325609031 !

Bé oui, bé oui, autrement dit, seuls 3,41 fonctionnaires sur 10 partants à la retraite seront remplacés dans TOUTES LES AUTRES administrations !

 

Le pire, les « gogos » passés à la trappe, ils vont voter comme un seul homme pour lui : Au nom du service du public, imagine-je !

J’admire leur sacrifice « citoyen » et béat…

 

Bon, bon, il y a une autre hypothèse de travail.

On pourrait « sabrer » plus particulièrement dans des ministères fortement employeurs (Défense, Écologie-équipement, Finances…).

Cela impliquerait que ces ministères ne remplacent pas les 4 départs en retraite sur 5, voire encore plus si par exemple le ministère de la Défense est plus particulièrement touché dans le cadre de la loi de programmation militaire.

Mais pour ce dernier il s’agirait en fait de subir des « pertes sèches » d’effectif bien au-delà de ses propres départs à la retraite, ce qui signifierait des « licenciements-secs » et pourrait même avoir des conséquences fâcheuses sur notre capacité à « diplomater utilement » le sabre tricolore à la main, voire provoquer de graves difficultés notamment dans les villes de garnisons, comme l’a lui-même éprouvé en son temps « Fifi-finissant ».

 

Nous pourrions également constater, dans une autre formule, que l’effort pourrait être réparti « égalitairement » entre les ministères « non-prioritaires ».

Et là, les effets seraient considérables.

En effet, sur la période (2013-2017) l’effort moyen par ministère est de 5 non-renouvellements sur 7 départs en retraite.

Revue de détail pour les principales « missions » régaliennes du pays :

– Affaires étrangères : 1.516 postes seraient supprimés en 5 ans ;

– Agriculture : 2.529 postes seraient supprimés en 5 ans ;

– Culture et communication : 1.147 postes seraient supprimés en 5 ans ;

– Défense : 33.747 postes seraient supprimés en 5 ans ;

– Écologie, équiment et développement durable : 8.935 postes seraient supprimés en 5 ans ;

– Économie et finances : 14.235 postes seraient supprimés en 5 ans ;

– Travail, emploi, santé : 2.163 postes seraient supprimés en 5 ans ;

– Services du Premier ministre : 729 postes seraient supprimés en 5 ans.

Total : 65.001 postes supprimés !

 

La contrainte sera bien beaucoup plus forte que celle du non remplacement du « un sur deux » : Nous arrivons au chiffre de non-remplacement de 5 postes de fonctionnaires de l’État sur 7 partants en retraite.

En effet, cela représente pour l’ensemble des ministères concernés un effort supplémentaire nécessitant la réduction de 8,42 % en moyenne des effectifs de ces administrations durant la prochaine mandature.

À l’inverse, durant cette période, les effectifs de l’Éducation nationale devraient croître de 5,45 %, contre 1,44 % pour l’Intérieur et 3,15 % pour le ministère de la Justice.

 

Les ministères concernés devraient ainsi non seulement poursuivre mais intensifier les processus RGPP actuellement à l’œuvre, pourtant remise en cause par le candidat « François III » qui veut la supprimer.

La contrainte globale serait encore plus forte dans la mesure où l’arrêt de la baisse du nombre de fonctionnaires demandera plus d’effort global si le pays veut conserver la « norme zéro valeur » pour les missions du budget général, hors pensions et service de la dette, conformément à sa trajectoire d’assainissement des finances publiques déposée auprès de la Commission européenne et même accélérée par « François III ».

 

Il est clair que cette promesse de campagne, si l’on suppose une égale répartition de la charge entre les ministères en fonction de leur potentiel d’évolution démographique, sera très importante pour nombre d’entre eux, obligeant à des réorganisations beaucoup plus violentes que le simple suivi de la règle du « un sur deux ».

La proposition de « François III » apparaît alors et au minimum comme « difficilement réalisable » et devrait impliquer un « effort drastique » sur l’ensemble des autres ministères, effort historiquement sans précédent.

En sanctuarisant l’Éducation, qui est le ministère au sein duquel les départs en retraite sont les plus nombreux, le résultat est une saignée sans précédent des effectifs des autres ministères !

 

C’est là que c’est vraiment trop drôle : On ne s’attaque pas au « gras du mammouth », au contraire, c’est un réservoir de voix pour 2017 qu’on cajole.

Mais en « dégraissant » ailleurs…

Eh bien pourquoi pas lui laisser faire le « sale boulot » en attendant la prochaine alternance (2017) qui constatera la faillite perpétuelle de l’éducation (il y a d’autres solutions, nous en parlerons une prochaine fois) ?

 

Ou alors, tout ça n’est que du flanc…

Je ne sais pas.

En attendant, je garde ma calculette, parce que franchement, elle m’a fait marrer l’autre jour !

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31 janvier 2012 2 31 /01 /janvier /2012 05:20

En fait, 176 « je vœux »…

 

C’est marrant, ce bonhomme : Il parle au futur de son futur programme présidentiel en employant systématiquement la formule « je voudrai ».

Il y a nuance entre « je voudrai » et « je voudrais ». L’un c’est bien le futur de demain, l’autre c’est le conditionnel du peut-être : Si le suis élu, « je voudrais ».

 

Manifestement, pour lui, demain reste encore demain alors qu’aujourd’hui, chacun le sait, c’est le futur d’hier…

Bref, passons : Moi, je suis déjà à demain, ce qui sera le passé du futur en quelle que sorte, et je reprends son « texte-programme » pour vos beaux yeux en remplaçant le futur par du présent.

 

Et, surprise, il n’y a pas simplement 60 « incantations », mais près de 176 !

Vous noterez que sur les 589 dernières (qui étaient en fait 591), on n’en a pas eu beaucoup… et plein de « qui n’étaient pas prévues ».

Alors bon, passez si vous préférez l’original-dans-le-texte, mais ça donne ça :

 

1 – Je veux créer une Banque publique d’investissement.

2 – Je veux, à travers ses fonds régionaux, favoriser le développement des PME et je permettre aux Régions, pivots de l’animation économique, de prendre des participations dans les entreprises stratégiques pour le développement local et la compétitivité de la France.

3 – Je veux qu’une partie des financements soit orientée vers l’économie sociale et solidaire.

4 – Je veux faire des PME une priorité.

5 – Je veux mobiliser l’épargne des Français, en créant un livret d’épargne industrie dont le produit sera entièrement dédié au financement des PME et des entreprises innovantes.

6 – Je veux, pour cela, doubler le plafond du livret développement durable, en le portant de 6.000 à 12.000 euros.

7 – Je veux que les PME, les TPE, les artisans et les commerçants aient, dans chaque région, un interlocuteur unique.

8 – Je veux  que le crédit d’impôt recherche leur soit rendu plus simple et plus accessible.

9 – Je veux veiller à ce que la commande publique leur soit bien ouverte, en toute indépendance et transparence.

10 – Je veux préserver le statut public des entreprises détenues majoritairement par l’État (EDF, SNCF, La Poste...).

11 – Je veux demander à ce que soit adoptée, au sein de l’Union européenne, une directive sur la protection des services publics.

12 – Je veux défendre un budget européen ambitieux pour l’avenir de l’agriculture dans sa diversité, en particulier l’élevage, dans le cadre de la révision de la politique agricole commune.

13 – Je veux encourager la promotion de nouveaux modèles de production et de l’agriculture biologique.

14 – Je veux donner aux producteurs les moyens de s’organiser pour rééquilibrer les rapports de force au sein des filières face à la grande distribution.

15 – Je veux garantir la présence des services publics locaux dans le monde rural.

16 – Je veux assurer la protection de notre économie maritime et redonner à la pêche les moyens de sa modernisation.

17 – Je veux faire de notre pays le leader européen des énergies marines renouvelables.

18 – Je veux  favoriser la production et l’emploi en France en orientant les financements, les aides publiques et les allégements fiscaux vers les entreprises qui investiront sur notre territoire, qui y localiseront leurs activités et qui seront offensives à l’exportation.

19 – Je veux, à cet effet, moduler la fiscalité locale des entreprises en fonction des investissements réalisés.

20 – Je veux en parallèle, engager avec les grandes entreprises françaises un mouvement de relocalisation de leurs usines dans le cadre d’un contrat spécifique.

21 – Je veux instaurer, pour les entreprises qui se délocalisent, un remboursement des aides publiques reçues.

22 – Je veux faire une distinction entre les bénéfices réinvestis et ceux distribués aux actionnaires.

23 – Je veux mettre en place trois taux d’imposition différents sur les sociétés : 35 % pour les grandes, 30 % pour les petites et moyennes, 15 % pour les très petites.

24 – Je veux soutenir le développement des nouvelles technologies et de l’économie numérique, levier essentiel d’une nouvelle croissance, en organisant avec les collectivités locales et l’industrie la couverture intégrale de la France en très haut débit d’ici à dix ans.

25 – Je veux séparer les activités des banques qui sont utiles à l’investissement et à l’emploi, de leurs opérations spéculatives.

26 – Je veux interdire aux banques françaises d’exercer dans les paradis fiscaux.

27 – Je veux mettre fin aux produits financiers toxiques qui enrichissent les spéculateurs et menacent l’économie.

28 – Je veux supprimer les stock-options, sauf pour les entreprises naissantes, et Je veux encadrer les bonus.

29 – Je veux taxer les bénéfices des banques en augmentant leur imposition de 15 %.

30 – Je veux proposer la création d’une taxe sur toutes les transactions financières ainsi que d’une agence publique européenne de notation.

31 – Je veux garantir l’épargne populaire par une rémunération du livret A supérieure à l’inflation et tenant compte de l’évolution de la croissance.

32 – Je veux baisser les frais bancaires, avec une loi qui plafonnera le coût des services facturés par les banques.

33 – Je veux lutter contre le surendettement et encadrer le crédit à la consommation.

34 – Je veux réduire le déficit public à 3 % du produit intérieur brut en 2013.

35 – Je veux rétablir l’équilibre budgétaire en fin de mandat.

Pour atteindre cet objectif, je reviendrai sur les cadeaux fiscaux et les multiples « niches fiscales » accordés depuis dix ans aux ménages les plus aisés et aux plus grosses entreprises. Cette réforme de justice permettra de dégager 29 milliards d’euros de recettes supplémentaires.

36 – Je veux porter un coup d’arrêt à la procédure de révision générale des politiques publiques et à l’application mécanique du non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux.

37 – Je veux, dès 2012, ouvrir un cycle de concertation avec les organisations syndicales de la fonction publique sur tous les sujets : perspectives salariales ; lutte contre la précarité ; modes de nominations des emplois supérieurs de la fonction publique ; déroulement des carrières.

38 – Je veux proposer à nos partenaires un pacte de responsabilité, de gouvernance et de croissance pour sortir de la crise et de la spirale d’austérité qui l’aggrave.

39 – Je veux Je renégocier le traité européen issu de l’accord du 9 décembre 2011 en privilégiant la croissance et l’emploi, et en réorientant le rôle de la Banque centrale européenne dans cette direction.

40 – Je veux proposer de créer des euro-obligations.

41 – Je veux défendre une association pleine et entière des parlements nationaux et européen à ces décisions.

42 – Je veux, cinquante ans après le traité de l’Élysée, proposer à notre partenaire l’élaboration d’un nouveau traité franco-allemand.

43 – Je veux défendre un budget européen (2014-2020) au service des grands projets d’avenir.

44 – Je veux soutenir la création de nouveaux outils financiers pour lancer des programmes industriels innovants, notamment dans les domaines des technologies vertes et des transports de marchandise ferroviaires.

45 – Je veux militer auprès de nos partenaires pour une Europe de l’énergie.

46 – Je veux proposer également une nouvelle politique commerciale pour faire obstacle à toute forme de concurrence déloyale et pour fixer des règles strictes de réciprocité en matière sociale et environnementale.

Une contribution climat-énergie aux frontières de l’Europe viendra compléter cette stratégie.

47 – Je veux agir, dans le cadre du G20, pour une parité plus équilibrée de l’euro vis-à-vis du dollar américain et du yuan chinois en proposant un nouvel ordre monétaire international.

48 – Je veux engager une grande réforme fiscale. La contribution de chacun sera rendue plus équitable par une grande réforme permettant la fusion à terme de l’impôt sur le revenu et de la CSG dans le cadre d’un prélèvement simplifié sur le revenu (PSR). Une part de cet impôt sera affectée aux organismes de sécurité sociale.

49 – Je veux que les revenus du capital soient imposés comme ceux du travail.

50 – Je veux faire contribuer les plus fortunés des Français à l’effort national en créant une tranche supplémentaire de 45 % pour les revenus supérieurs à 150.000 euros par part.

51 – Je veux qu’en outre, nul ne puisse plus tirer avantage des « niches fiscales » au-delà d’une somme de 10.000 euros de diminution d’impôt par an.

52 – Je veux maintenir toutes les ressources affectées à la politique familiale.

53 – Je veux augmenter de 25 % l’allocation de rentrée scolaire dès la prochaine rentrée.

54 – Je veux rendre le quotient familial plus juste en baissant le plafond pour les ménages les plus aisés, ce qui concernera moins de 5 % des foyers fiscaux.

55 – Je veux revenir sur les allégements de l’impôt sur la fortune institués en 2011 par la droite, en relevant les taux d’imposition des plus gros patrimoines.

56 – Je veux que l’abattement sur les successions soit ramené à 100.000 euros par enfant et l’exonération en faveur des conjoints survivants soit conservée.

57 – Je veux renforcer les moyens de lutter contre la fraude fiscale.

58 – Je veux faire en sorte que tous ceux qui ont 60 ans et qui auront cotisé la totalité de leurs annuités retrouvent le droit de partir à la retraite à taux plein à cet âge-là : ce principe sera mis en œuvre immédiatement. Une négociation globale s’engagera dès l’été 2012 avec les partenaires sociaux afin de définir, dans un cadre financier durablement équilibré, l’âge légal de départ à la retraite, la prise en compte de la pénibilité, le montant des pensions et l’évolution des recettes indispensables à la pérennité de notre système de retraite solidaire.

59 – Je veux engager aussi une réforme de la dépendance permettant de mieux accompagner la perte d’autonomie.

60 – Je veux réformer la tarification pour mettre fin à l’assimilation de l’hôpital avec les établissements privés. Je le considérerai comme un service public et non comme une entreprise.

61 – Je veux favoriser, une meilleure répartition des médecins, pour lutter contre les déserts médicaux par la création de pôles de santé de proximité dans chaque territoire.

62 – Je veux fixer un délai maximum d’une demi-heure pour accéder aux soins d’urgence.

63 – Je veux améliorer la prise en compte de la santé publique, notamment en augmentant la part de rémunération forfaitaire des médecins généralistes.

64 – Je veux sécuriser l’accès aux soins de tous les Français en encadrant les dépassements d’honoraires, en favorisant une baisse du prix des médicaments et en supprimant le droit d’entrée dans le dispositif de l’aide médicale d’État.

65 – Je veux proposer que toute personne majeure en phase avancée ou terminale d’une maladie incurable, provoquant une souffrance physique ou psychique insupportable, et qui ne peut être apaisée, puisse demander, dans des conditions précises et strictes, à bénéficier d’une assistance médicalisée pour terminer sa vie dans la dignité.

66 – Je veux proposer, dans les zones où les prix sont excessifs, d’encadrer par la loi les montants des loyers lors de la première location ou à la relocation.

67 – Je veux mettre en place pour les jeunes un dispositif de caution solidaire.

68 – Je veux agir pour que soient construits au cours du quinquennat 2,5 millions de logements intermédiaires, sociaux et étudiants, soit 300.000 de plus que lors du quinquennat précédent, dont 150.000 logements très sociaux, grâce au doublement du plafond du livret A.

69 – Je veux renforcer la loi SRU, en multipliant par cinq les sanctions qui pèsent sur les communes refusant d’accueillir les ménages aux revenus modestes et moyens.

70 – Je veux porter à 25 % les exigences en matière de construction de logements sociaux.

71 – Je veux favoriser la mixité sociale en imposant une règle des trois tiers bâtis : un tiers de logements sociaux locatifs à loyer modéré, un tiers de logements en accession sociale, un tiers de logements libres.

72 – Je veux mettre gratuitement à disposition des collectivités locales les terrains de l’État qui sont disponibles pour leur permettre de construire de nouveaux logements dans un délai de cinq ans.

73 – Je veux lutter contre la précarité qui frappe avant tout les jeunes, les femmes et les salariés les moins qualifiés : à cette fin, je veux augmenter les cotisations chômage sur les entreprises qui abusent des emplois précaires.

74 – Je veux mettre en place un dispositif de notation sociale obligeant les entreprises de plus de 500 salariés à faire certifier annuellement la gestion de leurs ressources humaines au regard de critères de qualité de l’emploi et de conditions de travail.

75 – Je veux défendre l’égalité des carrières professionnelles et des rémunérations entre les femmes et les hommes. Une loi sanctionnera les entreprises qui ne respectent pas cette règle, notamment par la suppression des exonérations de cotisations sociales.

76 – Je veux imposer aux dirigeants des entreprises publiques un écart maximal de rémunérations de 1 à 20.

77 – Je veux lancer une nouvelle génération d’opérations de renouvellement urbain,

78 – Je veux les compléter par des actions de cohésion sociale en lien avec les collectivités et les associations,

79 – Je veux maintenir les services publics dans nos banlieues.

80 – Je veux augmenter les moyens, notamment scolaires, dans les zones qui en ont le plus besoin et

81 – Je veux rétablir une présence régulière des services de police au contact des habitants.
82 – Je veux relancer la politique des transports pour lutter contre la fracture territoriale qui exclut une partie des habitants de l’accès aux emplois et aux services publics.

La priorité sera d’apporter, tant en Ile-de-France que dans les autres régions, une réponse à la qualité de service des trains du quotidien ainsi qu’à la desserte des territoires enclavés.

83 – Je veux encourager un nouveau modèle de développement de l’outre-mer, comportant un programme d’investissements et une action prioritaire pour l’emploi et la formation des jeunes.

84 – Je veux lutter sans concession contre les monopoles et les marges abusives pour réduire la vie chère.

85 – Je veux créer un ministère de l’Outre-mer rattaché au Premier ministre et une cité de l’outre-mer en Ile-de-France.

86 – Je veux lutter contre le « délit de faciès » dans les contrôles d’identité par une procédure respectueuse des citoyens, et contre toute discrimination à l’embauche et au logement.

87 – Je veux combattre en permanence le racisme et l’antisémitisme.

88 – Je veux ouvrir le droit au mariage et à l’adoption aux couples homosexuels.

89 – Je veux garantir l’existence d’un volet handicap dans chaque loi.

90 – Je veux renforcer les sanctions en cas de non-respect des 6 % de travailleurs handicapés dans les entreprises, les services publics et les collectivités locales.

91 – Je veux proposer un contrat de génération pour permettre l’embauche par les entreprises, en contrat à durée indéterminée, de jeunes, accompagnés par un salarié plus expérimenté, qui sera ainsi maintenu dans l’emploi jusqu’à son départ à la retraite.

Ce « tutorat » permettra de préserver des savoir-faire et d’intégrer durablement les jeunes dans la vie professionnelle.

 

Suite : http://infreequentable.over-blog.com/article-les-60-incantations-de-francois-iii-ii-98256594.html.

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31 janvier 2012 2 31 /01 /janvier /2012 05:19

Suite des 176 « je vœux »…

 

Oui, je suis vraiment désolé, mais ça ne passe pas tellement c’est trop long… !

Donc, je vous remets le couvert :

 

92 – Je veux créer 150.000 emplois d’avenir pour faciliter l’insertion des jeunes dans l’emploi et l’action des associations, en priorité dans les quartiers populaires.

93 – Je veux revenir sur la défiscalisation et les exonérations de cotisation sociale sur les heures supplémentaires, sauf pour les très petites entreprises.

94 – Je veux mettre en place, en concertation avec les partenaires sociaux, la sécurisation des parcours professionnels, pour que chaque salarié puisse se maintenir dans l’entreprise ou l’emploi et accéder à la formation professionnelle.

Le financement de la formation sera concentré sur les publics les plus fragiles, les moins formés et les chômeurs.

95 – Je veux renforcer les moyens de Pôle emploi.

96 – Je veux dissuader les licenciements boursiers, nous renchérirons le coût des licenciements collectifs pour les entreprises qui versent des dividendes ou rachètent leurs actions, et nous donnerons la possibilité aux salariés de saisir le tribunal de grande instance dans les cas manifestement contraires à l’intérêt de l’entreprise.

97 – Je veux créer en cinq ans 60.000 postes supplémentaires dans l’éducation. Ils couvriront tous les métiers.

98 – Je veux mettre en place un pré-recrutement des enseignants avant la fin de leurs études.

99 – Je veux, pour tous, rétablir une formation initiale digne de ce nom.

100 – Je veux faire en sorte que les enfants de moins de trois ans puissent être accueillis en maternelle.

101 – Je veux donner la priorité à l’acquisition des savoirs fondamentaux et d’un socle commun de compétences et de connaissances.

102 – Je veux, qu’au collège et au lycée, nous transformions, avec les enseignants, les méthodes pédagogiques.

103 – Je veux que les élèves les plus en difficulté bénéficient d’un accompagnement personnalisé pour que, à la fin du quinquennat, le nombre de jeunes qui sortent sans qualification du système scolaire soit divisé par deux.

104 – Je veux renforcer et valoriser les filières d’enseignement professionnel et technologique.

105 – Je veux lutter contre la précarité des jeunes.

106 – Je veux offrir à tout jeune déscolarisé de 16 à 18 ans une solution de formation, d’apprentissage ou un service civique. Dans l’affectation des nouveaux personnels,  ma priorité ira aux écoles maternelles et primaires, car c’est là que les premières difficultés se manifestent et que l’échec scolaire se forme, ainsi qu’aux zones en difficulté. Dans l’intérêt de nos enfants, je reverrai les rythmes scolaires, qui n’ont aucun équivalent en Europe.

107 – Je veux réformer les premiers cycles universitaires, en décloisonnant les filières à l’université afin d’éviter une spécialisation trop précoce des étudiants, en renforçant les passerelles entre toutes les formations du supérieur, notamment entre universités et grandes écoles.

108 – Je veux réformer la loi LRU pour garantir une autonomie réelle des établissements et une gouvernance plus collégiale et démocratique.

109 – Je veux créer une allocation d’études et de formation sous conditions de ressources dans le cadre d’un parcours d’autonomie.

110 – Je veux encadrer les stages pour empêcher les abus.

111 – Je veux donner une impulsion aux échanges entre universités françaises et étrangères.

112 – Je veux abroger la circulaire sur les étudiants étrangers.

113 – Je veux simplifier l’organisation du financement de la recherche, notamment pour que les chercheurs puissent se consacrer à leur véritable tâche.

114 – Je veux accélérer la mise en œuvre des Investissements d’avenir.

115 – Je veux garantir pour tous les jeunes, valides ou non, la possibilité de pratiquer le sport dans un club ou une association.

116 – Je veux renforcer la solidarité de l’économie du secteur professionnel vers le secteur amateur. Je m’appuierai sur le mouvement sportif pour organiser en France de grandes compétitions internationales.

117 – Je veux préserver l’indépendance de la France tout en diversifiant nos sources d’énergie.

118 – Je veux engager la réduction de la part du nucléaire dans la production d’électricité de 75 % à 50 % à l’horizon 2025, en garantissant la sûreté maximale des installations et en poursuivant la modernisation de notre industrie nucléaire.

119 – Je veux favoriser la montée en puissance des énergies renouvelables en soutenant la création et le développement de filières industrielles dans ce secteur. La France respectera ses engagements internationaux pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre.

120 – Je veux, dans ce contexte, fermer la centrale de Fessenheim et poursuivre l’achèvement du chantier de Flamanville (EPR).

121 – Je veux faire adopter une nouvelle tarification progressive de l’eau, de l’électricité et du gaz afin de garantir l’accès de tous à ces biens essentiels et d’inciter à une consommation responsable. Elle permettra de faire sortir de la précarité énergétique 8 millions de Français.

122 – Je veux lancer un vaste plan qui permettra à 1 million de logements par an de bénéficier d’une isolation thermique de qualité. Seront ainsi créés des dizaines de milliers d’emplois. Les économies de chauffage qui en découleront redonneront du pouvoir d’achat aux ménages.

123 – Je veux lancer un plan national d’éducation artistique.

124 – Je veux soutenir la création et la diffusion qui sont le levier de l’accès de tous à la culture.

125 – Je veux établir entre l’État et les collectivités locales des contrats visant à doter le territoire d’un maillage culturel mieux coordonné et plus efficace.

126 – Je veux faire voter une loi d’orientation sur le spectacle vivant et je reprendrai le chantier du Centre national de la musique, pour en faire un outil au service de la diversité culturelle.

127 – Je veux revenir à un taux de TVA à 5,5 % pour le livre et la billetterie, et je lutterai pour la survie des librairies indépendantes.

128 – Je veux remplacer la loi Hadopi par une grande loi signant l’acte 2 de l’exception culturelle française, qui conciliera la défense des droits des créateurs et un accès aux œuvres par internet facilité et sécurisé.

129 – Je veux accroître la lutte contre la contrefaçon commerciale en amont, pour faire respecter le droit moral, pilier des droits d’auteur, et développer les offres en ligne.

130 – Je veux  que les auteurs soient rémunérés en fonction du nombre d’accès à leurs œuvres grâce à un financement reposant à la fois sur les usagers et sur tous les acteurs de l’économie numérique qui profitent de la circulation numérique des œuvres.

131 – Je veux proposer d’inscrire les principes fondamentaux de la loi de 1905 sur la laïcité dans la Constitution en insérant, à l’article 1er, un deuxième alinéa ainsi rédigé : « La République assure la liberté de conscience, garantit le libre exercice des cultes et respecte la séparation des Églises et de l’État, conformément au titre premier de la loi de 1905, sous réserve des règles particulières applicables en Alsace et Moselle. »

132 – Je veux réformer le statut pénal du chef de l’État.

133 – Je veux réduire de 30 % la rémunération du président de la République et des ministres. Les anciens présidents de la République ne siégeront plus au Conseil constitutionnel.

134 – Je veux J’augmenter les pouvoirs d’initiative et de contrôle du Parlement, notamment sur les nominations aux plus hauts postes de l’État afin de les rendre irréprochables.

135 – Je veux faire voter une loi sur le non-cumul des mandats.

136 – Je veux renforcer la parité entre les femmes et les hommes en alourdissant les sanctions financières contre les partis politiques qui ne la respectent pas.

137 – Je veux introduire une part de proportionnelle à l’Assemblée nationale.

138 – Je veux porter la durée d’inéligibilité des élus condamnés pour faits de corruption à dix ans.

139 – Je veux accorder le droit de vote aux élections locales aux étrangers résidant légalement en France depuis cinq ans.

140 – Je veux conduire une lutte implacable contre l’immigration illégale et les filières du travail clandestin.

141 – Je veux sécuriser l’immigration légale. Les régularisations seront opérées au cas par cas sur la base de critères objectifs.

142 – Je veux que la désignation des responsables des chaînes publiques de télévision et de radio dépende d’une autorité indépendante et non plus du chef de l’État ou du gouvernement.

143 – Je veux préserver l’indépendance de l’AFP et je renforcerai la loi sur la protection des sources.

144 – Je veux engager une nouvelle étape de la décentralisation en associant les élus locaux.

145 – Je veux faire voter une loi sur le renforcement de la démocratie et des libertés locales. Elle prévoira notamment l’abrogation du conseiller territorial et la clarification des compétences. Un pacte de confiance et de solidarité sera conclu entre l’État et les collectivités locales garantissant le niveau des dotations à leur niveau actuel.

146 – Je veux réformer la fiscalité locale en donnant plus d’autonomie aux communes, aux départements et aux Régions, en contrepartie d’une plus grande responsabilité.

Une véritable péréquation sera mise en œuvre.

147 – Je veux  que tout texte de loi concernant les partenaires sociaux devra être précédé d’une concertation avec eux.

148 – Je veux modifier la Constitution pour qu’elle reconnaisse et garantisse cette nouvelle forme de démocratie sociale.

149 – Je veux, dès l’été 2012, réunir une grande conférence économique et sociale qui sera saisie des priorités du quinquennat.

150 – Je veux permettre la présence des représentants des salariés dans les conseils d’administration et dans les comités de rémunération des grandes entreprises.

151 – Je veux mettre en œuvre une nouvelle sécurité de proximité assurée par la police dans nos quartiers et la gendarmerie dans les territoires ruraux.

152 – Je veux créer des zones de sécurité prioritaires où seront concentrés davantage de moyens.

153 – Je veux doubler le nombre de centres éducatifs fermés pour les mineurs condamnés par la justice en les portant à 80 durant le quinquennat.

154 – Je veux créer, chaque année, 1.000 postes supplémentaires pour la justice, la police et la gendarmerie.

155 – Je veux garantir l’indépendance de la justice et de tous les magistrats : les règles de nomination et de déroulement de carrière seront revues à cet effet ;

156 – Je veux réformer le Conseil supérieur de la magistrature.

157 – Je veux interdire les interventions du gouvernement dans les dossiers individuels.

158 – Je veux revenir sur les peines planchers qui sont contraires au principe de l’individualisation des peines.

159 – Je veux que l’accès à la justice de proximité pour tous les litiges portant sur des aspects essentiels de la vie quotidienne des Français soit facilité.

160 – Je veux que les peines prononcées soient toutes effectivement exécutées et les prisons seront conformes à nos principes de dignité.

161 – Je veux faire ratifier la Charte européenne des langues régionales ou minoritaires.

162 – Je veux soutenir la mise en place d’une Organisation mondiale de l’environnement et d’une véritable gouvernance de la mondialisation autour du G20, des organisations régionales et des Nations unies.

163 – Je veux resserrer nos liens avec les grands pays émergents (Chine, Inde, Brésil…).

164 – Je veux agir pour une aide accrue aux pays en développement et pour un renouveau du multilatéralisme.

165 – Je veux plaider pour une réforme de l’ONU, notamment l’élargissement du Conseil de sécurité, au sein duquel la France gardera son siège et son droit de veto.

166 – Je veux développer la relation de la France avec les pays de la rive sud de la Méditerranée sur la base d’un projet économique, démocratique et culturel.

167 – Je veux rompre avec la « Françafrique », en proposant une relation fondée sur l’égalité, la confiance et la solidarité. Je relancerai la francophonie.

168 – Je veux prendre les mesures nécessaires pour accompagner nos compatriotes établis hors de France, notamment en matière d’enseignement, en fonction de leurs revenus.

169 – Je veux un retrait immédiat de nos troupes d’Afghanistan : il n’y aura plus de troupes françaises dans ce pays à la fin de l’année 2012.

170 – Je veux prendre des initiatives pour favoriser, par de nouvelles négociations, la paix et la sécurité entre Israël et la Palestine.

171 – Je veux soutenir la reconnaissance internationale de l’État palestinien.

172 – Je veux maintenir une ambition nationale élevée pour notre outil de défense, et je serai très vigilant dans l’action contre le terrorisme.

173 – Je veux fixer un cap à nos forces armées, en conservant les deux composantes de notre dissuasion nucléaire, et en resserrant les liens entre l’armée et la nation.

174 – Je veux veiller à ce que les armées disposent des moyens de leur mission et d’une organisation performante.

175 – Je veux relancer une politique industrielle de défense ambitieuse.

176 – Je veux m’attacher à ce que l’Otan retrouve sa vocation initiale : la préparation de la sécurité collective.

 

En bref, pour un « amateur », ce n’est pas si mal que ça : Assez complet !

Sera-ce suffisant pour convaincre ?

En attendant, ça convainc assez bien « Bling-bling » qui s’est dévoilé dimanche dernier et qui en vient à faire feu d’avec toutes ses allumettes ; n’importe comment et dans tous les sens… mais bien trop tard !

Étonnant !

 

Bon, digérez tout ça : On va avoir 5 ans pour en analyser toute la portée.

 

Le commencement du début est là : http://infreequentable.over-blog.com/article-les-60-incantations-de-francois-iii-i-98256507.html.

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30 janvier 2012 1 30 /01 /janvier /2012 05:32

L’austérité : To be or not to be ?

 

Il n'existe aucune théorie qui permette de prédire comment une population va réagir à l'austérité. Il n'y a donc d'autre choix que d’analyser l'histoire.

Or les éléments réunis factuels de l’histoire économique montrent que lorsqu'un État choisi délibérément de s'engager dans une politique d'austérité, la période qui suit est difficile.

Même si récemment un économiste de Harvard, Alberto Alesina, s'est posé la question de savoir si la réduction du déficit public (la baisse des dépenses et/ou de l'augmentation des impôts) a systématiquement des effets négatifs.

Après avoir rassemblé ce que l'on sait à ce sujet, il a conclu que « la réponse est incontestablement Non ».

Parfois, voire souvent, les économies se redressent après une réduction drastique du déficit. Et il peut arriver que l'austérité redonne la confiance qui permet d'amorcer une reprise.

 

Si un État craint qu'un redressement économique entraîne surchauffe et inflation, il risque d'augmenter les impôts et de diminuer les dépenses pour freiner la demande intérieure.

Et s'il ne parvient pas totalement à éviter la surchauffe, il peut sembler à première vue que l'austérité permette de redresser l'économie.

On ne peut donc pas prédire à coup sûr les conséquences d'une réduction du déficit, par conséquent on ne peut que s'interroger sur la probabilité de réussite de cette mesure pour restaurer la prospérité économique.

Et le plus grand problème est alors de ne pas confondre cause et effet.

Le déficit peut diminuer non en raison de l'austérité mais de l'anticipation par la Bourse de l'augmentation des revenus provenant de l'impôt sur les plus-values alimentée par un rebond économique.

Pourtant ici aussi, à considérer simplement le déficit, il pourrait sembler que c'est l'austérité qui conduit à la prospérité.

 

Dans une autre approche, Jaime Guajardo, Daniel Leigh et Andrea Pescatori du FMI ont récemment étudié les plans d'austérité appliqués dans 17 pays au cours des 30 dernières années.

(source : http://www.imf.org/external/pubs/ft/wp/2011/wp11158.pdf in english in the text).

Ils se sont intéressés non seulement aux caractéristiques de la dette, mais aussi à l'objectif des pays étudiés et aux discours officiels de leurs dirigeants.

Ils ont relu les discours sur le budget, examiné les programmes de stabilité et se sont même penchés sur les interviews des membres du gouvernement.

Ils ont alors considéré qu'un État appliquait un plan d'austérité lorsqu'il augmentait les impôts et réduisait les dépenses parce qu'il estimait que c'était une politique avantageuse à long terme, et non une mesure pour réagir à la situation économique à court terme ou pour diminuer le risque de surchauffe.

Leur analyse montre que l'austérité tend à réduire la consommation et à affaiblir l'économie.

Cette conclusion, si elle est valable, résonne comme un sérieux avertissement à l'égard des décideurs politiques d'aujourd'hui.

Toutefois, d’autres observateurs (économistes) pensent que leur démonstration est insuffisante.

Selon eux, leurs conclusions pourraient traduire elle aussi une confusion entre cause et effet si l'État a davantage tendance à réagir par l'austérité au fardeau de la dette quand il a des raisons de croire que la situation économique risque de rendre dangereux l'existence d'une dette massive.

Même si cela parait improbable, car on peut supposer qu'une mauvaise perspective économique pousse l'État à remettre à plus tard une politique d'austérité plutôt qu'à l'accélérer.

 

En réponse à ces critiques, Guajardo, Leigh et Pescatori ont évalué la gravité du problème de la dette en fonction de sa perception par les marchés au moment de la mise en œuvre de l'austérité.

Cela n'a pas changé leurs conclusions.

Si on accepte leur hypothèse, on trouve effectivement que l'austérité tend à être suivie par une période difficile du point de vue économique, même si le rapport entre cause et effet est inversé.

Et en fin de compte on ne peut véritablement évaluer les résultats des programmes d'austérité car il est impossible de mener une expérience dont on contrôlerait tous les paramètres.

Pour tester l'efficacité d'un médicament, les chercheurs répartissent au hasard des sujets malades en deux groupes, l'un qui reçoit le médicament, l'autre qui sert de groupe témoin et l'expérience est répétée à de multiples reprises.

Mais c'est impossible à réaliser en ce qui concerne la dette publique.

 

Dans son ouvrage influent de 1989 « The Rise and Fall of the Great Powers », l'historien Paul Kennedy a conclu que, sur la longue durée, la richesse d'un pays et sa puissance productrice, relativement à celle de ses contemporains, est la cause déterminante essentielle de son statut mondial.

Naturellement, en réalité, les pays considèrent à juste titre la croissance à long terme comme une partie intégrante de leur sécurité nationale et de leur statut mondial.

Les pays fortement endettés, un groupe qui comprend de nos jours la plupart des économies avancées, ont besoin de la croissance pour s'en sortir, c’est-à-dire pour réduire leur dette.

 

Or, m’émergence du risque systémique concernant la viabilité de la zone euro a produit un cercle vicieux.

Le risque systémique fait naître des doutes quant à la solvabilité des pays surendettés, ce qui signifie que les efforts de ses pays pour consolider leur position budgétaire et mettre en œuvre des réformes ne se traduisent pas par une amélioration de leurs conditions financières, pourtant indispensable pour surmonter la crise et se rétablir.

En conséquence, la consolidation budgétaire devient de plus en plus difficile à réaliser.

 

La compétitivité européenne ne doit pas être perçue uniquement dans sa dimension globale.

Des écarts importants existent au sein de la zone euro, reflétés par des déséquilibres commerciaux structurels entre le cœur et la périphérie de l’UE – des déséquilibres à l’origine de la crise de la dette.

La cohésion et la croissance futures de la zone euro dépendent essentiellement de la mise en place d’un cadre – au moyen de prêts et de subventions – qui encourage les flux d’investissements vers les pays plus pauvres afin de remédier à cet écart de compétitivité.

Et les décisions doivent être prises aujourd’hui et pas demain.

 

Les États moins fiscalisés, moins réglementés, moins étatisés, donneront à leurs nationaux des armes redoutables dans la compétition européenne.

À près de 80 % l’endettement vient du budget de l’État (le reste se partage entre les budgets sociaux et les collectivités locales). La responsabilité directe des gouvernements et du parlement est alors engagée.

Or cette situation dure sans interruption depuis 1974, dernier budget en équilibre. La dette publique était de 20 % du PIB à la fin des années 70, de 60 % fin des années 90, elle se rapproche aujourd’hui des 90 % : Tous les gouvernements ont eu leur part dans cette dégradation.

 

Il faudrait donc réduire massivement les dépenses publiques (nous avons dix points de plus de dépenses publiques que l’Allemagne) et pour cela massivement privatiser, faire maigrir l’État, réduire son domaine, en finir avec « l’État providence » dont qui n’a pas servi les « Gaulois », notamment les plus modestes.

Mais le bon sens n’a halés pas de place dans le monde politique ou syndical.

 

VCRM

 

Nota d’I3 : La question de base c’est, « comment expliquer qu’une économie fortement encadrée, qui s’ouvre à la concurrence et à « l’économie libérale » après avoir stagnée durant plusieurs décennies, parvient à des taux de croissance trois fois supérieurs que partout ailleurs dans le monde (toutes choses égales par ailleurs, et notamment dans le contexte de crise économique depuis 2001) ? »

Faudrait peut-être devenir un peu plus pragmatique et un peu moins dogmatique, me semble-t-il.

Merci à VCRM d’apporter un début de réponse.

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29 janvier 2012 7 29 /01 /janvier /2012 05:21

Je ne sais pas vous, mais je sens qu’on va pouvoir se bidonner pendant 5 ans.

 

Car il commence fort le « Hollandais de la synthèse » : « Je souhaite que les choses soient dites... Nous allons célébrer en 2012 le 50èmeanniversaire de l'indépendance algérienne, ce sera l'occasion de rappeler ce qu'est le passé, l'histoire et ses douleurs multiples ».

Le candidat à la présidence de la République, dans une interview accordée à Jeune Afrique, a souligné qu'il était temps que la « Gauloisie honteuse » présente ses excuses pour les 132 ans de colonialisme en Algérie !

Il faut rappeler que, lors de sa visite à Alger en décembre 2010, il avait déjà laissé entendre que la « Gauloisie de la repentance » devait « envisager de faire des excuses à l'Algérie », en ajoutant même, que « la colonisation méritait d'être condamnée et aurait dû l'être ».

 

Son courage a toutefois des limites, car s'est bien gardé d'exiger de la dictature FLN des excuses pour les crimes commis en direction de dizaines de milliers de Harkis et de Pieds Noirs, de militaires assassinés dans des circonstances atroces, le plus souvent après l'indépendance.

 

Réplique piquée sur le net par VCRM :

« La « Gauloisie colonialiste » devrait, selon vos dires « commencer d’abord par reconnaître et faire repentance pour ces crimes et enfumages qu’elle a perpétrés en Algérie » !

 

Connaissez-vous vraiment le sujet ?

Votre propos ressemble, à s’y méprendre, à ceux tenus par un « fruit des urnes » des primaires socialistes, selon lequel il serait temps, je le cite : « que la France présente ses excuses pour les 132 ans de colonialisme en Algérie ! »

 

Ce monsieur, pur produit formaté dans l’une des fermes modèles de la fonction publique, qui avoue ne jamais lire un livre, et donc a fortiori un livre d’histoire, …… n’aura rien de plus urgent à faire après son hypothétique accession à la présidence de la république française, que d’aller humilier notre pays en allant s’agenouiller devant un homme, que Pierre Messmer accusa d’avoir planifié en 1962 le massacre des harkis, pour lui demander pardon ! ……

 

PARDON DE QUOI ?

 

Pardon d’avoir débarqué en 1830 à Sidi-Ferruch pour chasser le colonisateur ottoman qui affamait depuis plusieurs siècles les ancêtres du mafieux président algérien devant lequel il envisage de se prosterner, pillant leurs maigres biens et les réduisant à la famine et à la maladie ?

Pardon d’avoir libéré les esclaves chrétiens européens, ravis sur les bateaux croisant en Méditerranée, entassés dans des bouges pour satisfaire les bas plaisirs des potentats locaux ?

Pardon d’avoir défriché, drainé, asséché et fertilisé un sol à l’abandon depuis des siècles et d’avoir perdu à l’époque 106 « colons » sur 450, morts de maladie en Mitidja ?

Pardon d’avoir construit des villes modernes là où il n’y avait rien ?

 

Pardon d’avoir créé une agriculture prospère et exportatrice, alors qu’aujourd’hui l’Algérie doit importer des produits de la terre ?

Pardon d’avoir créé une industrie métallurgique là où il ne se trouvait que des cailloux ?

Pardon d’avoir construit 12 grands barrages ?

Pardon d’avoir implanté un immense réseau de postes et de télécommunication ?

Pardon d’avoir développé l’hôtellerie et le tourisme ?

Pardon d’avoir créé une industrie chimique, développé le gaz et l’électricité. ?

Pardon d’avoir installé un réseau ferroviaire considérable et 54.000 kilomètres de routes (non compris les pistes) ?

Pardon d’avoir construit 23 ports, 34 phares, 23 aéroports ?

Pardon d’avoir livré des gisements de gaz et de pétrole, installations d’exploitation comprises, à un pays qui ne s’était jusque-là jamais intéressé au Sahara ?

Pardon d’avoir apporté aussi la médecine, les nombreux dispensaires et hôpitaux et d’avoir permis à 2 millions d’autochtones qu’ils étaient en 1872 d’avoir 9 millions de descendants en 1962 ?

Pardon d’avoir éradiqué la peste, le choléra, la variole, le typhus et bien d’autres joyeusetés du même acabit ?

Pardon d’avoir apporté l’enseignement ?

Ce qui fit dire à Belkacem Ibazizen, fils d’un instituteur kabyle : « La scolarisation française a fait faire aux Arabes un bon de mille ans ! » ?

 

Sur un million de Pieds noirs, 20.000 seulement étaient des « colons » dont 40 % exploitaient moins de 10 hectares.

Les 12.000 autres (45.000 en comptant leurs familles) ne représentaient que 4,5 % du total de la population Pied-noir !

Les 95,5 % restants étaient des ouvriers, des employés, des techniciens, des fonctionnaires, des commerçants, souvent bien moins payés qu’en métropole !

 

Si le prétendant socialiste à la magistrature suprême lisait autre chose que des fiches résumées, comme par exemple les livres de l’écrivain algérien Boualem Sansal, il pourrait, tout comme vous, découvrir qu’il a écrit : « En un siècle, à force de bras, les colons ont, d’un marécage infernal, mitonné un paradis lumineux. Seul l’amour pouvait oser pareil défi. Quarante ans est un temps honnête, ce nous semble, pour reconnaître que ces foutus colons ont plus chéri cette terre que nous, qui sommes ses enfants. »

C’est également lui qui écrivait déjà avec lucidité : « Trente ans après l’indépendance, nous voilà ruinés, avec plus de nostalgiques que le pays comptait d’habitants et plus de rapetoux qu’il n’abritait de colons. Beaucoup d’Algériens regrettent le départ des Pieds noirs. S’ils étaient restés, nous aurions peut-être évité cette tragédie. »

 

Il rejoint en cela la journaliste Malika Boussouf qui écrit également : « Si les Pieds Noirs n’étaient pas partis en masse, l’Algérie ne serait peut-être pas dans l’état désastreux dans lequel elle se trouve. »

Dans les fiches résumées du prétendant, lui en a-t-on seulement glissé une qui lui aurait permis d’apprendre par exemple, au hasard, que :

Ferhat Abbas, président de la république algérienne, du temps du G.P.R.A., avait reconnu : « La France n’a pas colonisé l’Algérie. ELLE L’A FONDÉE. »

 

C’est le 14 octobre 1839, et par décision du ministre de la guerre, que le nom « Algérie » fut attribué pour la première fois à cette partie de l’Afrique du Nord.

Il n’y a jamais eu auparavant dans l’Histoire de pays ainsi nommé !

Et pour en terminer après cela, qui a dit : « Messieurs, il faut parler plus haut et plus vrai ! Il faut dire ouvertement qu’en effet les races supérieures ont un droit vis à vis des races inférieures parce qu’il y a un devoir pour elles. Elles ont un devoir de civiliser les races inférieures. »

Vous donnez votre langue au chat ? C’est l’aïeul spirituel du prétendant, Jules Ferry, au cours d’un discours tenu devant les députés le 28 juillet 1885, discours transcrit au Journal Officiel.

Quels furent les apôtres de l’extension aux « peuples inférieurs » des bienfaits civilisateurs de la France républicaine ?

Réponse : Victor Hugo, Gambetta, Jaurès.

 

Alors, je vous repose la question : PARDON DE QUOI ?

Ah oui ! Des crimes. ! Là encore, êtes-vous bien sûr de savoir de quoi vous parlez ?

Vous souvient-il de la façon dont débuta la « guerre d’Algérie » le 1ernovembre 1954 ?

Par l’assassinat d’un instituteur, Guy Monnerot, dans les gorges de Tighanimine dans les Aurès.

C’est glorieux n’est-ce pas ?

Ceux qui prirent la décision de déclencher ce conflit prirent alors TROIS INITIATIVES : 

– Celle du choix du moment  un jour de fête religieuse chrétienne,

– Celle du choix du théâtre d’action : L’ensemble du territoire des trois DÉPARTEMENTS de notre province algérienne.

– Celle du choix des MOYENS ! Ces gens-là choisirent LE TERRORISME, l’ÉGORGEMENT, LES ATTENTATS AVEUGLES, LE PLASTICAGE LÂCHE, LE CRIME GRATUIT, L’ÉMUSCULATION, L’ÉNUCLÉATION, etc. !

 

Ils n’épargnèrent d’ailleurs pas les peuplades musulmanes fidèles à la « Gauloisie des lumières ».

Elles constituaient d’ailleurs LA MAJORITÉ DES AUTOCHTONES !

En février 1956, qui choisit finalement la voie de la recherche d’une victoire militaire en Algérie ? Réponse  le président du conseil socialiste Guy « Mol-lait ».

Qui donna les pleins pouvoirs au général Massu en janvier 1957, pour mener et gagner la bataille d’Alger ? Réponse : Le gouverneur général socialiste Robert « La-Poste ».

 

Nous les avons combattus, en leur empruntant parfois leurs propres méthodes [seul moyen de se faire respecter par cette engeance],  MAIS SANS JAMAIS LES ÉGALER !

Ils furent  néanmoins militairement vaincus sur le terrain.

Si de Gaulle n’avait pas été aussi pressé de jeter l’Algérie aux orties en l’abandonnant aux assassins sans foi ni loi du FLN, dépourvus de toute légitimité ainsi que de toute éthique politique et morale, l’indépendance aurait pu s’envisager sous de meilleurs auspices.

Beaucoup d’officiers français préparaient les conditions d’un transfert de souveraineté plus serein et plus acceptable pour tout le monde, SURTOUT POUR LES ALGÉRIENS ET POUR LES PIEDS NOIRS!

 

On sait ce qu’il en fut ! Le FLN ne respecta pas les accords d’Évian. Il « génocida » les harkis, les moghaznis, les tirailleurs ainsi que bon nombre d’Européens qui eurent la faiblesse de croire en leur humanité.

 

Alors que l’ensemble de la classe politique française cesse de se balader avec sa repentance ridicule en bandoulière, avec des états d’âne [*] qui n’ont pas lieu d’être !

LA France N’A ABSOLUMENT RIEN A SE FAIRE PARDONNER ! …… RIEN !

 

 [*] Non, ce n’est pas une faute d’orthographe »

 

Bref, je n’étais pas né, je ne me souviens pas encore : Mais cette histoire de « l’épopée algérienne », a commencé par la conquête de l'Algérie, du débarquement de l'Armée d'Afrique à Sidi-Ferruch le 14 juin 1830, commandée par Bourmont, pour durer jusqu'à la reddition formelle de l'émir de Mascara, Abd el-Kader, au Duc d'Aumale le 23 décembre 1847.

Cette conquête se conclut par l'annexion de l'Algérie à la République française par la création des départements français d'Algérie en 1848.

Et dès 1830, la conquête de l'Algérie est accompagnée d'une colonisation de peuplement : Les militaires français deviennent des colons en s'installant et aménageant le territoire conquis.

Les pionniers sont progressivement rejoints par des compatriotes tels les voisins Corses ou les Alsaciens-Lorrains dont la région a été annexée par l'Allemagne en 1870, et également par des immigrants étrangers arrivant par vagues successives des pays méditerranéens frontaliers, surtout d'Espagne, mais aussi d'Italie et de Malte, possession britannique depuis 1814.

Les ressortissants d'Allemagne et de Suisse sont également encouragés à prendre part à la colonisation.

Tous autant les uns que les autres, fourniront des descendances de « Pieds noirs »…

 

Une grande mystification que ce « rêve algérien » ?

Une page abominable ?

 

En tout cas, encore un « délire » 50 ans plus tard : La « gôche » des « forces de progrès et d’humanité », dont le « talisman-Mythe-errant » Garde des Sceaux de l’époque et alors le numéro trois du gouvernement, n’avait pas hésité à se déclarer favorable à l'exécution des condamnés à mort qui attendaient dans les geôles d'Algérie, n’a pas encore pu boire le calice jusqu’à la lie.

 

La preuve.

De quoi en rire, n’est-ce pas ?

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28 janvier 2012 6 28 /01 /janvier /2012 05:03

Cour de cassation Chambre sociale, n° de pourvoi: 10-28213

 

Audience publique du 11 janvier 2012

Publié au bulletin

Rejet

M. Lacabarats, président

Me Balat, SCP Fabiani et Luc-Thaler, avocat(s)

 

REPUBLIQUE FRANCAISE

AU NOM DU PEUPLE FRANCAIS

 

LA COUR DE CASSATION, CHAMBRE SOCIALE, a rendu l’arrêt suivant :

 

Sur le moyen unique :

 

Attendu, selon l’arrêt attaqué (Montpellier, 27 octobre 2010), que M. X..., engagé le 1eraoût 2002 par la société Bessière frères qui exploite un restaurant, d’abord par contrat d’apprentissage puis par contrat à durée indéterminée en qualité de chef de rang, a été licencié, le 29 mai 2007, pour avoir refusé d’ôter pendant le service les boucles d’oreilles qu’il portait depuis le 14 avril précédent ; qu’il a saisi la juridiction prud’homale pour contester la licéité de son licenciement ;

 

Attendu que la société fait grief à l’arrêt de dire le licenciement nul et de nul effet et de le condamner à lui payer une somme à titre de dommages et intérêts alors, selon le moyen, que ne constitue pas une discrimination le pouvoir de l’employeur d’imposer à un salarié des contraintes vestimentaires si elles sont justifiées par la nature des tâches à accomplir et proportionnées au but recherché ; qu’en l’espèce, l’employeur faisait valoir que son restaurant gastronomique recevait une clientèle attirée par sa réputation de marque, laquelle impose une tenue sobre du personnel en salle ; que le salarié, serveur dans ce restaurant, était au contact direct de cette clientèle et qu’ainsi le port de boucles d’oreilles pendant la durée du service était incompatible avec ses fonctions et ses conditions de travail ; qu’en affirmant que ce simple exercice, dans les conditions légales, du pouvoir de direction par l’employeur constituait une discrimination, la cour d’appel a violé ensemble les dispositions des articles L.1121-1 et L.1132-1 du code du travail ;

 

Mais attendu qu’ayant rappelé qu’en vertu de l’article L. 1132-1 du code du travail, aucun salarié ne peut être licencié en raison de son sexe ou de son apparence physique, la cour d’appel a relevé que le licenciement avait été prononcé au motif, énoncé dans la lettre de licenciement que « votre statut au service de la clientèle ne nous permettait pas de tolérer le port de boucles d’oreilles sur l’homme que vous êtes », ce dont il résultait qu’il avait pour cause l’apparence physique du salarié rapportée à son sexe ; qu’ayant constaté que l’employeur ne justifiait pas sa décision de lui imposer d’enlever ses boucles d’oreilles par des éléments objectifs étrangers à toute discrimination, elle a pu en déduire que le licenciement reposait sur un motif discriminatoire ; que le moyen, inopérant en ce qu’il se fonde sur l’article L. 1121-1 du code du travail dont la cour d’appel n’a pas fait application, n’est pas fondé ;

 

PAR CES MOTIFS :

REJETTE le pourvoi ;

 

Condamne la société Bessière frères aux dépens ;

Vu l’article 700 du code de procédure civile, condamne la société Bessière frères à payer à M. X... la somme de 2.500 euros ;

Ainsi fait et jugé par la Cour de cassation, chambre sociale, et prononcé par le président en son audience publique du onze janvier deux mille douze.

 

MOYEN ANNEXE au présent arrêt :

Moyen produit par la SCP Fabiani et Luc-Thaler, avocat aux Conseils pour la société Bessière frères

 

Le moyen fait grief à l’arrêt infirmatif attaqué d’avoir dit le licenciement de Monsieur Alister X... nul et de nul effet et en conséquence condamné la SARL BESSIERE FRERES à lui payer 14.000 € à titre de dommages et intérêts pour licenciement nul et 1.000 € au titre de l’article 700 du Code de procédure civile ;

 

AUX MOTIFS QUE le fait que le salarié ait à compter du 14 avril 2007 décidé de porter des boucles d’oreilles y compris pendant le service n’est ni contesté ni contestable ; de même, il est constant qu’il a refusé de les enlever pendant le service comme le lui a enjoint l’employeur lequel au demeurant ainsi que cela résulte de l’attestation non contestée du conseiller ayant assisté le salarié à l’entretien préalable, l’a mis en congés pour qu’il réfléchisse et à son retour, l’a affecté au bar avant d’entamer la procédure de licenciement ;

Que la lettre de licenciement, qui fixe le litige, ne se limite pas à relever l’insubordination de nature à compromettre l’autorité de l’employeur mais fait référence au sexe et à l’apparence du salarié en incluant la phrase suivante « votre statut au service de la clientèle au quotidien ne nous permettait pas de tolérer le port de boucles d’oreilles sur l’homme que vous êtes » ;

Qu’ainsi exprimé, le motif du licenciement révèle une référence au sexe du salarié laissant supposer l’existence d’une discrimination directe par rapport aux autres membres du personnel de sexe féminin et laissant entendre qu’il ne serait pas un homme en portant des boucles d’oreilles ;

Que dans ses écritures devant la Cour, l’employeur ne minimise pas cet élément mais insiste même sur cette connotation sexuelle notamment quand il prétend que dans un restaurant d’une telle renommée, voir un salarié homme porter des boucles d’oreilles peut nuire à l’apparence de celui-ci et gêner la clientèle ;

Qu’en l’état des règles ci-dessus rappelées et compte tenu de l’existence supposé d’une discrimination directe, l’employeur doit justifier sa décision par des éléments objectifs étrangers à toute discrimination ce qu’il ne fait pas ; qu’en effet, il verse au débat des extraits des différents guides gastronomiques témoignant de la renommée de son restaurant et trois attestations de clients (…) ;

Qu’aucune de ces pièces ne révèle d’élément objectif justifiant que le licenciement est étranger à toute discrimination en raison du sexe et de l’apparence du salarié ;

Que les pièces autres que les déclarations de clients n’apportent rien au débat étant précisé que la renommée du restaurant n’a jamais été mise en cause et ne peut justifier la restriction du port de boucles d’oreilles en fonction du sexe ;

Quant aux déclarations des trois clients, elles sont purement subjectives et portent un jugement de valeur sur le port de boucles d’oreilles par un homme serveur dans un restaurant gastronomique ;

Qu’en conséquence, le licenciement du salarié fondé sur un motif discriminatoire doit être déclaré nul et de nul effet ;

 

ALORS QUE ne constitue pas une discrimination le pouvoir de l’employeur d’imposer à un salarié des contraintes vestimentaires si elles sont justifiées par la nature des tâches à accomplir et proportionnées au but recherché ;

Qu’en l’espèce, l’employeur faisait valoir que son restaurant gastronomique recevait une clientèle attirée par sa réputation de marque, laquelle impose une tenue sobre du personnel en salle ;

Que le salarié, serveur dans ce restaurant, était au contact direct de cette clientèle et qu’ainsi le port de boucles d’oreilles pendant la durée du service était incompatible avec ses fonctions et ses conditions de travail ;

Qu’en affirmant que ce simple exercice, dans les conditions légales, du pouvoir de direction par l’employeur constituait une discrimination, la Cour d’appel a violé ensemble les dispositions des articles L.1121-1 et L.1132-1 du Code du travail.

 

Décision attaquée : Cour d’appel de Montpellier du 27 octobre 2010.

 

Y’a des « trucs kon », comme ça, il faut bien le dire.

Les frères Bessière m’auraient consulté, je leur aurais fait écrire :

« Votre statut au service de la clientèle ne vous permet pas de porter des tenues vestimentaires inappropriées, comportant notamment des piercings, tatouages ou tout autre attribut apparents à caractère excentrique pouvant porter atteinte à la réputation de sérieux de notre établissement. »

Au bout du prépuce ou des seins, pas de problème…

 

À 17,5 K€ la consultation, ils n’auraient de toute façon pas été perdants en comptant les honoraires des avocats.

Et puis les juges de Cassation, ils auraient pu faire autre-chose !

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26 janvier 2012 4 26 /01 /janvier /2012 23:00

La semaine érotique de Jean-Marc…

 

Pour les hommes, l'existence s'apparente à une vie de Rat :

Rat masse tes chaussettes, Rat bats le siège, Rat mène des sous à la maison, Rat pelle ta mère, Rat tisse le jardin, n'en Rat joute pas, Rat vive la flamme ... Et, surtout, ne Rat conte pas de conneries !

En revanche, la vie d'une femme est un vrai conte de fées :

Fée le ménage, Fée la vaisselle, Fée à manger, Fée les courses, Fée le repassage, Fée la belle, Fée les comptes, Fée pas la gueule, Fée tout, Fée la-sion ... Et, surtout, Fée pas chier !

Si tu le peux et si tu le veux : Fée circuler !

 

La très belle & sexy voisine de Jean-Marc frappe à sa porte :

« – Vous savez quoi ? J'ai une envie folle de m'amuser, d'aller en boîte, de danser, de boire et de faire l'amour toute la nuit... Êtes-vous occupé ce soir ?

– Mais non ! » répond-il tout heureux !

« – Ça alors, ça tombe bien ! Pouvez-vous garder mon chien ? »

 

Comment se fait-il que quand une femme apprend qu'elle est enceinte, toutes ses amies lui caressent le ventre en lui disant : « Toutes mes félicitations ! »

Mais il n'y en a pas une seule pour vous caresser les couilles en déclarant : « Beau travail ! »

 

Quelle est la maladie la plus contagieuse ?

La maladie d’amour, parce qu’elle met au lit deux personnes d’un coup.

 

Une femme très désagréable, moche et sans scrupules, laide comme un pou entre chez Carrefour avec ses deux fils qu'elle abreuve de grossièretés.

Une hôtesse Carrefour leur dit gentiment :

« – Bonjour et bienvenue chez Carrefour.

Ce sont de beaux enfants que vous avez là, Madame.

Ils sont jumeaux ? »

L'ignoble bonne-femme arrête de crier sur ses gosses, juste assez pour répondre :

« – Connasse ! Ce ne sont pas des jumeaux.

Le plus vieux a 9 ans et l'autre 7 ans. Pourquoi penses-tu qu'ils sont jumeaux ? Tu es aveugle, ou simplement stupide, espèce de tarte ?

 Je ne suis pas aveugle ni stupide, Madame, » répond l'hôtesse en souriant, « je ne pouvais tout simplement pas imaginer qu'on puisse vous baiser deux fois ! »

 

Jean-Marc et Jean-Paul, dans un bar, qui prennent une bière.

Y'en a un qui demande à l'autre :

« Comment ça s'écrit clitoris ? »

L'autre lui répond :

« T'aurais dû me le demander hier, je l'avais sur le bout de la langue ! »

 

Jean-Marc va au mariage de son ancienne femme.

Durant la soirée, il va voir le nouveau marié et lui demande d'un air arrogant :

« – Comment tu trouves ça, de rentrer dans du stock usagé ? »

Le nouveau marié le regarde droit dans les yeux et, inébranlable, il lui répond :

« – C'est stupéfiant ! ... Passé les 6 premiers centimètres, c'est flambant neuf !... »

 

Quelle est la différence entre une mini-jupe et un bon discours?

Il n'y en a pas... ça doit être assez court pour conserver l'attention mais assez long pour couvrir l'essentiel !

 

Un septuagénaire est marié à une jeune et jolie femme.

Jean-Marc lui dit qu'il a pris des risques.

« Oh ! À mon âge, on n'est pas cocu .... on est secondé ! »

 

Le copain, c'est  bien celui avec qui on partage le pain (co-pain) !

Mais la copine, c'est quoi au juste ?

 

Une belle femme va chez le docteur et lui demande :

« – Docteur, je voudrais que vous fassiez quelque chose pour que mon mari soit comme un taureau ! »

L’homme de science lui répond:

« – Eh bien, déshabillez-vous, on va commencer par les cornes. »

 

Quelle est la différence entre un Pastis 51 et un 69 ?

Le Pastis sent l'anis.

 

Jean-Marc, complètement ivre rentre tard chez lui un soir, une chèvre sous le bras, se rend dans la chambre où se trouve sa femme et s'exclame :

« – T'as vu la grosse vache que je me tape ? »

Sa femme répond interloquée :

« – Mais, tu vois bien que c'est une chèvre ! »

Jean-Marc répond alors :

« – Ce n’est pas à toi que je parlais, mais à la chèvre ! »

 

Quelle est la vitesse maximale en amour ?

68, parce qu'à 69, on fait des têtes à queue.

 

Hilary Clinton, Karla Krasovski, Samantha Camé-Rhône et Svetlana Medvedev prennent le thé ensemble, en marge du G20, à Cannes.

Soudain, prise d’une subite « démangeaison » Samantha dit :

« Savez-vous comment on appelle un pénis chez nous ?

Une courtoisie, car il se lève devant les dames ».

Et tout le monde rigole.

Et puis Karla dit :

« Chez nous, c'est le rideau, car il s'abaisse à la fin de chaque acte ».

Et tout le monde rigole.

Svetlana enchaîne alors :

« Chez nous on l’appelle l'espion, on ne sait pas d'où il vient ni où il va ».

Et tout le monde rigole.  

Et enfin Hilary dit :

« Chez nous, on appelle ça une rumeur : Il va de Bush en Bush ! »

 

Trois amis sont attablés et parlent de voitures, de foot et... de positions érotiques intéressantes.

« – Moi ce que je préfère, c'est le 69

– Moi, j'ai un faible pour la position assise sur une chaise. »

Et Jean-Marc de rajouter :

« – Il n'y a rien de meilleur que la position du « taureau enragé ». »

Les deux premiers se regardent étonnés et demandent un complément de détails.

« – Et bien, tu demandes à ton épouse de se mettre à genoux en prenant appui sur ses mains, et délicatement, tu la prends par derrière.

Quand tu es bien installé, tu te penches en avant, tu colles ta poitrine contre son dos, et avec tes bras, tu l'enserres fermement.

Alors ensuite, tu lui susurres doucement dans l'oreille que c'est la position préférée de ta secrétaire...

Et tu essaies de rester, au moins 8 secondes sans tomber ! »

 

Ses contrepèteries d’un goût toujours aussi douteux :

« Ces vastes fouilles n'ont donné que de vieux coutres ».

« L’abbé confesse l'épicier ».

« Même l'oiseleur se débrouille toujours pour montrer l'appeau de ses cailles ».

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