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D'où Erre-Je ?

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Les Ex-Archivés

Amis visiteurs !

Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » !
Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance !
Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite !    
En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle !
Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…
14 septembre 2009 1 14 /09 /septembre /2009 04:16

 

La pollution au CO2 atmosphérique

 

Soyons un peu sérieux : la bagnole, qui fait vivre nombre de « salarié-esclaves » dans nos usines nationales et gauloises, qui fait vivre nombre de sous-traitants et tout un réseau de distributeurs et de réparateurs, c’est le symbole quasi-centenaire de la liberté de mouvement dans nos démocraties avancées.

 

On est donc loin de la tuer, contrairement à ce qu’on pense, tout juste la taxer, puisque c’est un droit, quasi-constitutionnel.

Certes, il y a d’autres moyens de se déplacer plutôt que de s’enfermer dans une petite boîte de conserve à roulette.

Les « Bobos-rive-gauche » sont adeptes des vélib’. Curieusement, rive-droite et au sommet de Montmartre, on en voit moins !

Je ne sais pas bien pourquoi.

Et quand ils font le Tourmalet, c’est juste pour « la performance » et ils y viennent au pied en voiture, minibus, camping-car, monospace, autocar, etc. tout autant de truc à « signature carbone » forte…

La bonne « performance » pour la planète, n’est-ce pas !

Quant à « l’autolib’ », bé ça devait être pour ce septembre-là… Ce sera peut-être pour le prochain, ou le suivant : les appels d’offres ne sont toujours pas bouclés pour se mettre à l’abri des intempéries, figurez-vous !

 

D’autant que le commun des mortels, obligé de crécher loin de son lieu de labeur pour raison de coût du foncier qui reste rare à force de réglementer à outrance le « droit à construire », lui il consomme du transport en commun.

Ça, c’est valable quand le réseau est assez dense.

Néanmoins, et il suffit d’aller mirer les parkings mis à disposition des gares, ferroviaires, routières, « traminales », pour se rendre compte qu’ils y viennent souvent en « auto-perso ».

Passons.

Quant aux autres, ils restent chez eux et se font livrer l’essentiel et même le superflu, ou ils disposent d’un moyen de transport quelconque… qui bouffe de l’oxygène, bien évidemment !

 

Quand on veut aller plus loin, on prend un train, un avion, un bateau. Les deux premiers sont rapides et vont loin.

Le dernier exige de l’eau, même à Paris pour le bateau-bus… Y’en a pas partout non plus, n’est-ce pas.

Mais l’un dans l’autre, ça « métabolise » de l’octane en qualité de carburant et de l’oxygène en qualité de comburant !

C’est comme ça.

 

Reste quand même qu’on, sait faire de l’énergie avec un peu de Mox (de l’oxyde d’uranium faiblement enrichi), que l’on est capable de stocker en faible quantité dans des batteries électriques toujours plus performantes et de moins en moins volumineuses, au point qu’on en est capable de faire rouler un vélo sur quelques dizaines de kilomètres, des véhicules sur quelques centaines de kilomètres, et même depuis l’été, des planeurs au-dessus de la Manche.

Le cap du demi-millier de km n’est plus très loin sur terre, d’autant mieux que nos industriels savent désormais mettre des moteurs électriques dans les roues, qu’on peut imaginer un peu plus large et un peu plus grande, comme sait déjà le faire notre pneumatique national Michelin.

 

Si j’étais la RATP, la SNCF, EDF, ASF, APRR ou n’importe quelle autre société d’autoroute ou d’exploitation d’un réseau de transport en commun (VIA-GTI, Vinci, Véolia, je ne sais), franchement, je commencerais par virer tous les ingénieurs des ponts et des mines encore incapables de sortir de leurs schémas d’un autre siècle et inventerais, en utilisant les infrastructures existantes, un nouveau mode de transport : l’aéromobile !

 

Pas très dur quand même d’imaginer des nacelles accrochées à 5 ou 6 mètres de haut, capables d’emporter les quelques tonnes de ferraille de voitures (qu’on pourrait alors envisager d’alléger) d’un point à un autre du pays et sans limitation de vitesse et jusqu’au milieu des villes, en plusieurs points de celles-ci, même !

Imaginez un tarif de moitié du coût actuel du déplacement, une nacelle équipée de ses propres moyens de locomotion, électriques bien sûr, régulées depuis l’extérieur par un ou plusieurs centraux de télécommande robotisés.

Pépère arrive au matin après avoir mis en charge sa « charrette » pendant la nuit pour les premiers kilomètres : il la glisse sur une nacelle au coin de sa rue avec quasiment le plein d’énergie qu’il refait d’ailleurs durant son parcours.

Pendant qu’il pianote sur le terminal embarqué ses identifiants et sa destination, elle décolle du trottoir pour venir s’insérer dans le flot de nacelles déjà en marche, qui ralentissent pour créer un espace « à touche-touche » (pour optimiser le réseau), et il file vers sa destination à 6 mètres du sol et 250 kilomètres heure, le tout pour 50 euros.

 

Le voilà pas loin de Gap deux heures et demi après avoir lu son journal, passé ses coups de fil, envoyer par Internet les instructions à son secrétariat et ses collaborateurs, téléchargé la « news » d’I², éventuellement laissé un commentaire bien senti sur ses hérésies, et se fait déposer sur les hauteurs de la ville de destination par la machine.

Il prend la route pour aller jusqu’à la ferme où il a rendez-vous avec l’expert en assurance (c’est une histoire de sinistre et de salmonellose du lactosérum des brebis de son exploitation), refait le plein de fromage et d’œufs coq qu’il glisse dans le frigo portatif, également électrique.

Comme c’est un peu loin, il en profite pour refaire le plein de jus (la fameuse prise à 63 ampères qui a été mise au point) avant son retour en ville : la clim, ça consomme.

 

Il redescend en ville avec son fermier préféré par le même moyen. Prend l’apéro « frappé » : pas à redouter le moindre alcooltest en képi en conduite automatique !

Ils déjeunent et comme il fait beau, il reprend sa charrette en nacelle aérienne en direction de Cassis pour une petite sieste sur la plage, après avoir piqué une tête dans la grande bleue et acheté une boîte de bêtises de Cambrais pour ses mioches.

Retour au soir par le même moyen et pour un prix si peu élevé qu’il en arrive dans sa banlieue et les derniers kilomètres autonomes en pleine forme pour le dîner, même que ça lui dirait bien d’en profiter pour faire le quatrième à son épouse…

 

D’ailleurs, les gamins ont usé du même moyen de transport sécurisé, mais avec leur vélo, pour aller l’un au collège, l’autre au lycée et le troisième à la fac, un peu plus loin.

Quant à Madame, elle a pu faire les courses à pied et par le même moyen jusqu’à l’hyper du coin, puisque les nacelles de 5 mètres sur 2,5 sont fermées et qu’elles disposent de 8 sièges escamotables dans le plancher, plus d’une table pour papoter entre copines.

Elle est allée chez son coiffeur pour le prix d’un ticket de métro, a vu sa copine qui fait fleuriste, et s’est même laissée draguer par un beau-parleur en faisant un détour par le quartier piéton de la ville, puisque la surface au sol est sécurisé (hormis les habituels patineurs et skate-bordeurs), tout le trafic étant reporté « dans le volume », au niveau du 3ème étage des immeubles, où elle comptait se faire une toile : mais elle changé d’avis entre-temps pour avoir consulté sur l’ordinateur de bord et pendant le trajet, les programmes proposés.

5 déplacements, même pas 3 minutes d’attente cumulées…

 

Bon, je sais, je rêve : On va encore nous dire, les « écolo-bobos » en premier, que tous les pylônes nécessaires pour un réseau dense vont saloper nos beaux paysages, comme si leurs éoliennes, les panneaux publicitaires, autoroutiers et routiers tout court, les « fermes solaires », les équipements des voies ferrées, du TGV, les pylônes EDF et les câbles téléphoniques, les ponts, viaducs et autres tranchées des routes ne polluaient déjà pas sévèrement l’horizon offert à nos prunelles !

On va nous raconter que tous ces « chemins de câbles » sont fragiles et vont s’entremêler !

Comme si tout le monde avait oublié que les trolleys ça existe encore dans bien des villes, y compris Lyon, et que des câbles, ça s’entretient et se remplacent, dans les ascenseurs de haute taille (y compris la tour Eiffel) et en montagne jusque pour les télécabines où ils sont soumis à d’autres contraintes climatiques autrement plus sévères !

 

Bref, une « utopie » à portée de main, qui ne nécessite qu’un peu d’astuce et quelques discours « politiques ».

 

Ne rêvez pas avec moi : vous n’aurez ni la volonté « politique », ni le discours, mais bien des taxes et encore des taxes de « génies » qui ne savent décidément que recréer ce qui est déjà connu-éprouvé  et qui a toujours fonctionné de travers !

Aucun génie chez ces génies-là !

 

Je vous en fiche mon ticket : on va nous causer du « grand emprunt » !

S’il y aura bien des « grands programmes » d’équipements communs, genre « Das Groß Paris » jusqu’à transformer Le Havre en 22ème arrondissement (le 21ème étant déjà Deauville, l’américaine), rien ne sera prévu pour « l’aéromobilité » !

Non !

 

On nous fera encore du béton couché (car vertical, pour le logement notamment, personne n’y a pensé jusque-là depuis le temps où ils réfléchissent entre « Ro-rocard » et « Juppette droit dans ses bottes ») :

Tant mieux, il sera réservé aux transports en commun et à celui des marchandises, encombrant toujours la surface sans penser au volume (hormis les sous-sols… pour les rats).

 

Peut-être, peut-être, qu’avec le temps et des « hommes neufs », on arrêtera de « casser la montagne » tout en désengorgeant le trafic au sol en multipliant les vecteurs et nacelles « aéromobiles ».

Un jour, peut-être…

Mais pas demain !

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19 mai 2009 2 19 /05 /mai /2009 04:36

 

 

Explications techniques...

 

L'autre fois, je m'énervais tout seul comme un grand à propos du « partage de la valeur » ajoutée des entreprises et les dires délirants de « Bling-bling » sur le sujet.

En tentant de vous démontrer, avec l'aide de trois graphiques tirés de ma base personnelle de « données inutiles », que globalement, la part revenant aux salariés comme fruits de leur travail laborieux dans la « redistribution » de la « Valeur Ajoutée » créée était de l'ordre de 67 % de la fin des années 60 au premier choc pétrolier.

Pour connaître un « à-coup » dans les années « mauroytesques » et finir par se stabiliser depuis la fin des années 80, toute honte bue quant au passage des 35 heures, autour de 67 %

Soit un peu plus des 2/3.

 

Vous aurez noté avec moi au passage qu'on est assez loin des « trois tiers » (Salaires, investissements, dividendes) voulus par l'immense économiste qu'est « Bling-bling », tout juste le double, mais passons...

Peut-être ne voulait-il parler que du dernier tiers à repartager en trois.

Passons aussi sur le fait que l'impôt direct, le célèbre 4ème tiers oublié de tous mais qui fait la différence, est passé de 5 % de la VA en 1972 à plus de 10 % en 2007.

Un doublement, rien de moins !

Encore, ne compte-t-on pas la TVA, traitée très justement en compte de tiers chez les industrieux et commerçants (puisqu'ils encaissent la TVA pour le compte du Trésor auprès des consommateurs finaux, non assujettis, via les déductions entre assujettis) : cet impôt-là n'est pas une charge au sens comptable du terme.

 

Notez à l'occasion que, justement, comme c'est le « non assujetti » de consommateur qui ne peut pas la récupérer ni l'imputer sur quoique ce soit (hormis les ultra-marins et les communes), c'est donc justement eux qui la supportent financièrement et entièrement.

19,6 % de 67 % de toute Valeur Ajoutée produite et vendue, ça nous donne plus 13 % de la VA et près de 45 % des recettes d'État, comme par hasard, puisque justement, sur tous les autres coûts d'une entreprise, a priori elle la récupère (sauf les intérêts financiers payés).

 

Comment est-on passé d'un équilibre « pompidolien » à un équilibre « chiraquien » ?

Eh bien en rognant sur les dividendes, pardi !

Plus compliqué que ça, bien sûr.

Il a d'abord fallu créer plus de « Valeur ajoutée » et pour cela, investir !

Du coup, on se retrouve avec une envolée fabuleuse des « capitaux propres », qui ne sont qu'un petit bout des « capitaux permanents » (le reste étant de l'emprunt à long et moyen terme).

 

Comme le montre le graphique dégoté par « Momo » (et transmis par courriel), tiré de ses promenades sur les sites internet de « l'In-sait » et compagnie, de 1981 à 2006, on est ainsi passé de 150 milliards d'euros de capitaux propres à plus de 1.800 milliards (échelle de droite) !

 

 

12 fois plus, soit près de 10,5 %/an tous les ans pendant 25 ans en moyenne...

Avec un gros accident de parcours entre 97 et 99, bulle spéculative des NTIC obligeant à ce passage des célèbres « créations destructrices » chères à Schumpeter dites aussi « destructions de valeur », un peu comme la crise des « subprimes » dits « actifs toxiques » et le passage effectif aux 35 heures...

 

Alors que pendant la même période, comme nous l'affirmions, d'environ 15 millions d'euros de distribution de dividendes par an, on sort un poussif 70 millions/an soit juste un peu plus que 6,3 % l'an de croissance.

Bien évidement, quand on croise les deux indices, ça donne bien le tableau ci-après (que vous connaissez déjà)...

 

 

Avec une nette tendance à la baisse dès le début des années 90 et une stabilisation autour de 3 à 4 % de rendement depuis lors.

Faut dire qu'en deçà, le livret A, les assurances-vie assises sur des Bons & Obligations Assimilés du Trésor (BOAT), le risque de perte en moins, est nettement plus reposant pour l'épargnant.

Et on comprend bien que pour un particulier, se traîner du Robien aménagé ou du Borloo deuxième génération en location immobilière nue, ce n'est pas le panard avec tout juste un peu moins de rendement brut.

Car il faut déduire de tout ça l'impôt sur le revenu, voire sur la fortune et autre patrimoine qui divise, au pire, par 2 les rendements faciaux (par rien chez des types comme moi qui éludent légalement et intelligemment toutes formes d'impôt autres que la TIPP - mais j'y réfléchis et cherche le moyen d'importer ou de monter un moteur Minato dans mon salon et dans mon « tas de boue sur roulettes » - la taxe sur les tabacs et alcools) !

 

Bref, nous avions donc bien raison de tenir les propos que nous tenions.

1 - Plus l'impôt est lourd dans une économie, moins celle-ci est performante ;

2 - Moins elle est performante, plus l'impôt devient lourd ;

3 - Tant que nous ne redonnerons pas, par notre fiscalité entre autre, l'envie de « performer » sur toute une vie, nous ne sortirons jamais de la spirale de la médiocrité (des déficits et de l'endettement publics) !

 

Il suffisait, pour s'en convaincre, de jeter un œil sur le troisième tableau (que vous connaissiez également) :

 

 

Il est quand même anormal que de 1990 à 2008, notre indice de productivité par heure ouvrée ne progresse que de 25 % là où nos partenaires tournent entre 32 et 43 %...

Soit systématiquement au moins 5 ans de retard les doigts dans le nez !
D'autant que nous avions déjà du retard depuis le début des années 80 (ce qui masque notre « effondrement » de capacité à « performer » au boulot).

Tout ceci n'est que réflexion de « bon sens », nullement dogmatique.

 

Par contre, je la ramène une fois de plus pour déplorer la « très grande insuffisance » de nos élites à persister à ne pas voir ce qui saute aux yeux (la faute à leur piètre formation « éliteuse » avais-je cru pouvoir affirmer).

Nos « élites élitistes » n'en apparaissent que plus autistes tous les jours, s'enfermant dans des schémas tout mâchés, même quand ils sont contredits de plein fouet par les réalités.

J'avoue que je ne comprends pas très bien ce qui se passe dans leurs neurones intriqués collectivement pour rester aveugles comme ils se vautrent à le laisser paraître.

 

Franchement, je suis très inquiet de cette « acculture économique basique » généralisée : ça ne présage rien de bon quand il faudra faire face à l'écroulement mondialisé des économies nationales.

On a tout faux depuis, globalement, 2004 voire 2002, mais on continue quand même à ne même pas l'imaginer.

Vivement demain qu'on en arrive à ne plus payer les salaires qu'à hauteur d'un tiers de la valeur ajoutée créée, le reste allant aux rentiers du « Das Groß Kapital » et le dernier à son auto-entretien par l'auto-investissement, selon les bons vœux de « Bling-bling » ?

Et pourquoi pas 4 quarts en comptant l'État(*) ?

 

Il y a vraiment des « claques » qui se perdent, trouve-je...

 

 

(*) C'est d'ailleurs l'objectif de ma mandature prochaine, de « quand je serai votre Président » :

 

Sur 100 de PIB, hors dépenses publiques, 16,66 doivent revenir à l'entretient et au renouvellement des investissements (y compris publics), 16,66 au fonctionnement de l'État et de ses démembrements, 16,66 aux « vieux et aux jeunes » via les retraites & solidarité et la scolarité/formation, et 50 % aux revenus d'activité de ceux qui bossent et entreprennent.

Ce qui nous donne bien un « bouclier fiscal » à 50 % toutes taxes et impôts divers, y compris droit de douane (à chacun de tenir sa comptabilité personnelle pour en justifier), excepté pour la « CSMP » (qui a le double objectif de redonner de la marge et des marchés aux entreprises intra-hexagonales [ou intra-européennes] et du « jus » aux régimes sociaux jusqu'à disparaître au fil du temps, dans le schéma idéal...).

 

Sur ces 50 restant, à chacun de bien vouloir « penser revenus d'inactivité » (maladie, accident, chômage, invalidité, retraite) en se constituant comme chacun l'entend de quoi survivre (au lieu de s'obliger à jeter l'argent par les fenêtres en le confiant à autrui sans droit de regard effectif).

 

En « deuxième rideau », les 16,66 d'impôt de fonctionnement, plus la moitié des 16,66 au titre de l'investissement public, soit 25 % de prélèvements obligatoires correspondront au nouveau niveau du « bouclier fiscal » à atteindre en faisant monter en puissance le dispositif, à raison d'un abaissement de 5 point par an sur 6 ans (la première année étant consacrée à mettre en place le dispositif de « remontée » des taxes à la carcasse ou sur les huiles que nous mettons dans nos assiettes sans le savoir).

C'est un objectif et à l'intérieur, la représentation démocratique aura pleine liberté pour ficeler ce qu'elle veut comme dépenses, virant plus de « fonctionnement » pour moins « d'équipement », ou inversement comme ça lui chante chaque année.

 

Les 16,66 « vieux et jeunes » glisseront de l'assurance sociale vers l'État en qualité de « tiers mandaté », puis se déplaceront vers l'assurance tout court (ou l'investissement personnel) et le développement des formations, privées si ça chante au « gaulois », au détriment de l'école publique qui verra ses compétences élargies à la formation des adultes...

Après tout, de la crèche à polytechnique, ce ne sont pas les talents qui manquent pour former des citoyens responsables et honnêtes tout au long d'une vie !

 

Quant au 8,33 (La moitié des premiers 16,66 % cités) « d'investissements privés », eh bien ils assurent le remplacement et l'entretien du patrimoine à raison d'un renouvellement tous les 12 ans, plus la partie venant de l'épargne du quidam consacré à « penser à des revenus d'inactivité », le tout avec effet de levier positif en plus.

 

Et ces 50 % là reviennent tous les ans dans le PIB, mais en changeant d'affectation et de « décideurs » : Le poids de l'État sera réduit à 25 %, pour un PIB de 100 hors dépenses publiques, et non pas de 55 % comme actuellement.

Du coup, comme par magie, on aura non pas produit 100 de valeur marchande « privée », mais bien 125 en 5 ans, toutes choses égales par ailleurs, diluée sur 33 millions de foyers fiscaux et non plus entre les mains de quelques z'élites et leurs 5 millions de fonctionnaires et assimilés qui ont d'autres choses à faire de mieux pour le service public rendu au public qu'ils chérissent tant !

Avec un effet de levier de l'initiative privée, nettement plus apte à faire de l'enrichissement collectif que l'État dont ce n'est pas le rôle (et qui le fait mal en plus).

 

Du coup, Ami Aetius (et consorts) on aura les capacités de faire du « mieux » en matière de service public en diminuant paradoxalement les prélèvements obligatoires.

Car « Bling-bling » a raison sur ce point (il faut lui en rendre grâce) quand il affirme que : « S'il suffisait d'augmenter les impôts pour qu'il y ait de la justice sociale, depuis des années qu'on augmente les impôts, gauche et droite confondues, on devrait être le pays le plus juste du monde. »

Ce qui est loin d'être le cas, nous en sommes tous d'accord !

 

Il suffit de suivre les cortèges qui défilent dans les rues pour s'en convaincre définitivement.

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12 avril 2009 7 12 /04 /avril /2009 05:16

 

 

Et tous les autres, naturellement...

Calvi par un
« historien »


La même ville vue
par des touristes , là il y a à peine un mois...

À noter qu'il fait bien mention de la maison natale de Christophe Colomb (dont le père était employé aux écritures comptables pour le compte de Gênes), mais il n'a pas eu la curiosité de monter un peu à droite avant la Cathédrale et il passera donc si près du but qu'il ne la verra pas...

 

Mais il ne loupera pas la rafale de quatorze heures... entre la gare de Calvi et le premier arrêt au « lido ».

 

En fait je cherchais des images de la « Granitola »...

Une procession devant Sainte Marie Majeure, dans la « vieille ville » (pas la haute comme se trompe le touriste d'avant).

Je n'ai trouvé que celle-là :

 

 

Tu reconnaîtras...
Un pénitent anonyme porte la croix du Christ durant toute la traversée de la ville jusqu'au pied de l'église (U Catenacciu) le vendredi saint et la procession s'enroule sur elle-même au pas lent rythmé par les chants religieux, puis se déroule en boucles qui iront en s'écartant !

Un bon quart d'heure de plaisir...

 

Mais je t'ai trouvé le chant qui nous fait vibrer en échange...

Par les « Mouflons locaux »

Même si je préfère la version du disque ou en concert...

Avec la cornemuse celtique à la place des violons et autres instruments à cordes de cette version...

Mais hélas « sous droit d'auteur », donc non transposable ici !

 

Je rappelle aux béotiens que le « Diu vi Salvi Regina » est un chant religieux dédié à la Vierge Marie créé par Saint Francesco de Geronimo vers 1675.

Il est adopté comme hymne national de la Corse lors de la « Conculta » (consulte) tenue à Corte le 30 janvier 1735 au cours de laquelle la nation corse proclame son indépendance, adopte sa première constitution démocratique et se place sous la protection de la Vierge Marie.

La première fois qu'un peuple du monde prend en main son destin et proclame son indépendance... « haut et fort ».

 

Prélude à la seconde Constitution Corse de la Conculta de Corti des 16,17 et 18 novembre 1755, la première démocratique au monde dont le texte nous est parvenu, 20 ans plus tard, et qui servit de modèle à celle des USA en 1787...

Quand on dit aux pinzuti qu'on a quelques avances, c'est peu dire.

 

Dans cette version de la « Santa Regina » un couplet ultime est ajouté, écrit directement en langue corse ; il fait référence à la victoire sur les ennemis de la Corse et par là signifie la nouvelle fonction de ce texte.

Diu vi salvi Regina, /
Que Dieu vous garde Reine,
E madre universale. / Et mère universelle
Per cui favor si sale, / Par qui on s'élève
Al Paradisu. / Jusqu'au paradis.

 

Voi siete gioia è risu, / Vous êtes la joie et le rire
Di tutti i scunsulati, / De tous les attristés,
Di tutti i tribulati, / De tous les tourmentés
Unica speme. / L'unique espérance.
Di tutti i tribulati, / De tous les tourmentés
Unica speme. / Unique espérance.

 

A voi suspiera è geme, / Vers vous soupire et gémit
Il nostru afflittu core, / Notre cœur affligé,
In un mare di dolore / Dans une mer de douleur
E d'amarezza. / Et d'amertume.

 

María, mar' di dolcezza, / Marie, mer de douceur,
I vostri ochji pietosi, / Vos yeux pieux,
Materni ed amurosi, / Maternels et aimants,
A noi vulgete. / Tournez-les vers nous.

 

Noi miseri accuglite, / Nous, malheureux, accueillez-nous
Nel vostru santu velu, / En votre saint voile,
Il vostru fligliu in celu, / Votre fils au ciel,
A noi mustrate. / Montrez-le nous

 

Gradite ed ascultate, / Acceptez et écoutez,
O vergine María, / Ô Vierge Marie,
Dolce è clemente è pia, /
Douce, clémente et pieuse,
Gli affetti nostri. / Nos marques d'affection.

 

(Couplet ultime en langue corse) :

 

Voi dai nemici nostri, / Sur nos ennemis
A noi date vittoria / Donnez-nous la victoire,
E poi l'Eterna gloria / Et l'éternelle gloire
In Paradisu. / Au paradis.

 

Une nouvelle fois : Joyeuses Pâques à tous !

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14 octobre 2008 2 14 /10 /octobre /2008 03:57

 

 

Je l'annonçais l'autre fois.

 

Un : Le « capitalisme » est peut-être le pire des modèles pour participer au progrès de l'humanité !

Le pire, mais on n'en a pas d'autre, le seul choix se résumant, très grossièrement entre « Capitalisme industriel » et « Capitalisme d'État ».

Avec mille nuances, ce n'est pas bien grave...

Deux : Ce n'est pas le système dans son essence qui est bancal, ce sont les « hommes », mal formés, mal éduqués, mal motivés qui dévoient l'outil, les « outils » mis à leur disposition.

En fait, tout était déjà dit, dans le mécanisme d'une bulle jusqu'à son explosion dès le 1er février dernier.

 

L'éthique, la morale, le sens commun, le bon sens, certes devraient être au cœur de tout : force est de constater qu'il en est très loin, favorisant le gain rapide et individuel par rapport au gain collectif et plus laborieux.

La dictature, quelle qu'en soit la forme - je rappelle ainsi qu'autant les bolchéviks, que Mussolini ou Hitler ont été élus démocratiquement - ou la démocratie ne parviendra que par hasard à former une puissance capable de contredire l'égoïsme généralisé qui crée autant de souffrances imbéciles autour de nous.

Il faut en être conscient pour avancer.

 

On peut inventer un « spoil system » issu des urnes comme aux USA. Il a ses mérites, il a surtout ses effets pervers : le clientélisme aigu !

Personnellement, je fais confiance à l'immense majorité de ceux en charge de la « chose commune », de la « chose d'autrui ».

Fonctions publiques ou fonctions productrices, en entreprise.

Mal payés et surexploités, de toute façon, sauf à être réellement incompétents, ils ne peuvent pas vraiment faire autrement que de faire correctement les tâches qui leur sont confiées : je sais, j'en ai été.

Et l'incompétent, il est vite « déplacé » là où il est le moins nuisible pour la collectivité ( publique ou privée) !

 

C'est donc à une « révision » de la norme de direction qu'il faut s'atteler.

Dans le « capitalisme d'usage », pas de souci : c'est le domaine du « chacun pour soi » et seulement Dieu pour tous (et encore !).

Dans le « capitalisme industriel », il s'agit d'une question de dimension.

Tout comme dans le « capitalisme d'État » : là, la dimension est de toute façon énorme !

Les Romains l'avaient compris : une centurie pour un chaque centurion. Un décurion par décurie. Pas plus ! À chacun sa dimension.

Au-delà de 100, je le vois bien en cours, un amphi à tenir rien qu'une heure, c'est une épreuve autant physique que mentale : et pendant qu'on est attentif à « faire la police », on ne l'est plus à faire l'examen des procédés étudiés.

Tenir des assemblées générales de 1.000 personnes, je sais faire : ça ressemble plus à un « one man show » qu'à une œuvre didactique. Il faut rester simple avec au maximum trois idées en tête. Un unique slogan.

Si on veut « passer »...

 

On en vient à subdiviser à l'infini les grandes organisations. Sans ça elles sont incontrôlables. Et on a intérêt à mettre des « indicateurs de contrôle » fiables à tous les niveaux des process, sans ça on va au mur ! Et de préférence « à lecture immédiate »...

Les types qui pilotent une « usine à gaz » sans tableau de bord quotidien, ça m'a toujours fait peur !

 

Reste qu'entre « production » et « direction », même pour le gars qui ne pilote que son atelier, ce sont deux fonctions différentes.

On peut faire les deux jusqu'à 100 par atelier... et encore !

Au-delà, il faut vraiment distinguer : ce sont forcément des « hommes » différents.

100, dans la fonction publique, ce sont soit des agents catégorie « A », soit des « hors-cadres » qui pilotent.

Dans l'entreprise, jusqu'à 100, ce sont parfois des agents de maîtrise, au-delà, c'est nécessairement un « cadre ».

Le cadre a forcément la culture du résultat sur objectif : il en discute, en négocie les termes et délais même, dans son collège de direction, en vérifie la cohérence quand il ne l'élabore pas directement avec sa direction générale.

S'il échoue régulièrement, il sait qu'il ne restera pas là, à son poste.

Pas dans la fonction publique !

 

Dans la fonction publique, un « hors-cadre » sera de toute façon recasé ailleurs, à d'autres fonctions à sa mesure.

C'est notre erreur commune en « Gauloisie affirmée ».

Il n'est pas « hors-cadre », il faut protéger l'agent, car en protégeant tous les agents, on alimente la confiance de ceux-ci dans le bien fondé de leur mission de service public, au service du public, de chacun et de tous.

On protège la « neutralité » de l'institution face au citoyen et inversement.

Il est « hors-cadre », c'est son choix : il faut qu'il assume et puisse être « jeté » aussi sûrement qu'un cadre d'entreprise quand il devient un « looser ».

 

I.1 - Son premier choix d'ailleurs, c'est déjà d'être ou non dans la fonction publique.

S'il y rentre, la loi Anicet-le-Pors (si je me souviens bien), celle qui permet le « pantouflage » doit être abrogée.

 

Le choix est clair : on est ou on n'est pas au service de la communauté dans son ensemble.

On y est, on ne pantoufle plus et encore moins d'un ministère à des entreprises qui dépendent de près ou de loin de ce ministère.

On n'y est pas, on se met au service de structures du « capitalisme industriel », qu'il soit ou non détenu par l'État ou ses démembrements. L'intérêt particulier d'une structure définie ne coïncide pas forcément avec l'intérêt général : Tout le monde en est conscient et personne ne reprochera à Beffa de fermer des sites non rentables de chez Saint-Gobain, au même titre qu'on a fermé les mines des houillères ou de quelques aciéries ici et là !

De même, la Caisse des dépôts, dans son rôle de banque d'affaires de l'État et des collectivités, de banque de dépôt des notaires ou des Trésoriers Payeurs Généraux n'a pas la même vocation que la Société Générale ou BNP-Paribas ! C'est une évidence.

 

Mais une évidence qui échappe totalement à notre technostructure ambiante qui persiste à se coopter depuis plusieurs décennies, à translater d'une fonction à une autre, d'un poste à un autre sans jamais être responsable de ses réussites ou de ses échecs !

 

Continuer ainsi, c'est de la consanguinité incestueuse qui a donné les déboires du Crédit Lyonnais dont le parachèvement s'est soldé par l'affaire Tapie...

Une horreur !

Idem aux USA avec les deux banques de refinancement hypothécaire par lesquelles la « bulle financière » a fini par exploser sous la pression des « subprimes ».

Ce serait une faute lourde que de ne pas tirer les conséquences de « bon sens » de ses erreurs monstrueuses passées et passées immédiates.

Si ce n'est pas fait, elles se reproduiront immanquablement et nous n'aurons pas encore fini de payer la fin des premières !

 

I.2 - Pour aller plus loin, j'estime même que le « haut cadre » de la fonction publique, dans ces conditions, ne peut pas, ne doit pas chercher à « devenir calife à la place du calife ».

Les fonctions électives lui seraient prohibées. Interdites.

C'est soit l'un soit l'autre. Et c'est son choix d'homme libre.
Tout comme il est difficilement concevable à un Directeur d'entreprise d'aller perdre son temps sur les bancs de l'Assemblée Nationale : il fait l'un ou il fait l'autre, mais pas les deux : Marcel Dassault en était un exemple frappant !

 

S'il veut, comme tout citoyen, aller de l'un à l'autre, c'est définitif et sans droit de retour...

Un peu trop facile de faire « du Mégret », se mettre en disponibilité puis revenir. Non ! Il démissionne et s'il veut revenir, il reprend comme tout le monde la porte des concours.

 

Ou alors c'est qu'il était en mission de représentation de sa propre structure : dans ce cas là, on ne sollicite pas le suffrage universel !

Ce serait tromper l'électeur...

Faut pas pousser.

 

Deux mesures simples pour mettre fin à la consanguinité, à l'inceste létal que nous subissons et dont nous payons les affreusetés et les irresponsabilités : un détour par la « promotion Titanic » sera suffisant pour en mesurer l'urgence et l'ampleur (avec quelques effets notables, ici ou là : rubrique loin d'être close !).

 

D'autant, comme vous le savez peut-être déjà, quand je serai LE Président, je réforme fondamentalement le Code du travail.

Mais je ne sais plus si j'ai « publié ce papier » sur ce site ou dans quelle rubrique : va falloir que je m'attelle à y remettre un peu d'ordre un jour ou l'autre sur ce blog...

 

II.1 - La place du « capitalisme d'État » doit nécessairement être repensée.

C'est le rôle de l'État de suppléer aux incuries de l'initiative privée. Pas de doute : Même « Ségololo » y consent avec « De-la-nuée » quand il a présenté son bouquin et tant d'autres...

 

Il doit la solliciter : c'est le rôle des nombreuses niches dont je n'ai pas fini de faire le tour avec vous et qui sont peut-être appelées à être réduites.

Dépenses budgétaires plutôt que fiscale. Pourquoi pas ? Si ce n'est pas du « budgétaire », ce sera du « fiscal » : c'est un choix politique !

 

C'est le rôle de l'État d'organiser : pas de doute ! Sa défaillance sur ce plan-là entraine l'anarchie économique.

Sa « réglementation » doit ordonner, au sens d'organiser, de mettre de l'ordre.

Mais pas de se protéger sur le plan économique, protéger ses initiatives.

 

Au contraire, il en est de telles qui sont des échecs, qu'il vaut mieux s'arrêter avant qu'elles ne deviennent délirantes : Concorde est une réussite technique indéniable, mais une catastrophe logique d'un point de vue commercial !

Parfaitement inutile.

Je ne vous raconte pas la filière « informatique » et l'aventure de Bull, de Goupil...

Les exemples sont hélas suffisamment nombreux et éloquents jusque dans notre passé récent.

 

Son rôle, dans l'aspect supplétif de l'initiative privée défaillante, doit donc se limiter dans le temps et dans le management : L'État est le plus mauvais manager possible !

On le voit tous les jours quand il ne sait même pas combien d'agent il a à gérer les carrières, quand il s'agit tout simplement d'entretenir des routes qu'il sous-traite, quand il s'agit de préparer des repas à des écoles, etc. : Le BOMP en est plein !

 

Naturellement, puisque les deux activités (« administration » et « gestion opérationnelle » de la chose commune, qui sont 2 métiers différents) sont par essence inconciliables de son point de vue d'Autorité, il est indispensable que la règle « I.1 » soit appliquée à la lettre.

 

Il s'agit de mettre fin de façon claire et définitive à cet inceste puéril et létal, partout où c'est possible et surtout dans les « démocraties vivantes » que sont les nôtres, des « hommes omniscients » parce qu'ils sont supposés avoir été les meilleurs à un moment donné.
Aberrant.

 

II.2 - Reste délicat problème de régler le passage d'une « économie mixte » à une « économie créative ».

 

J'ai eu mal au moment de la privatisation de France-Télécom, de GDF, de TF1 et de tant d'autres : parce que le patrimoine public patiemment construit par nos « anciens » a été bradé.

Pas que le prix payé soit insuffisant : je ne me permettrai pas d'avoir un jugement sur ce point (tout juste une opinion, mais elle ne regarde que moi).

 

Je n'aurai tout simplement pas fait comme ça : Dans ces entreprises, il ne s'agit pas de les jeter aux fauves du « capitalisme sauvage », puisqu'il est devenu à force de déréglementation avant tout « financier » (et ses impératifs de rendement, ses fameux « PER » assis sur des valeurs de côte en Bourse).

À trop répondre aux attentes des seuls actionnaires (que sont finalement les fonds de pension américains) on en vient à faire du « Tchuruk » : de la plus-value au lieu de faire du profit d'exploitation, du profit industriel !

 

Il faut donc « céder », se dessaisir à un « management opérationnel », recruté parmi les « must » si possible, mais qui rend compte à la fois à ses actionnaires, à la fois au personnel et à la fois aux clients (ou « usagers » selon le vocable approprié).

Celui-là n'est nulle part dans les décisions de Direction Générale.

C'est grand tort !

 

Un des trucs rigolos qui m'étonneront toujours : Pourquoi, dans la « réforme du grand commerce », nos élus ont-ils choisit de légiférer les rapports entre « distributeurs et industriels » sans même penser une seule seconde à mettre aux deux extrémités les producteurs/importateurs de denrées et les consommateurs desdites denrées ?

 

Franchement, je sais être un ignoble iconoclaste, mais parfois j'ai le sentiment de prendre des leçons en pleine poire par nettement plus fort que moi !

 

À moins que ce ne soit que des nains, après tout !

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23 septembre 2008 2 23 /09 /septembre /2008 04:46


L'inceste entre le Capital et État.

 

Pourquoi donc l'État a besoin de s'occuper de tout en économie et récolter des ennuis ?

La soi-disant rupture d'avec le « capitalisme » initié en 1981 avec des dégâts considérables à gérer (on y est encore en plein dedans) a laissé beaucoup de pollutions idéologiques.

 

Un des drames des hommes politiques, le drame de tout gouvernement, c'est qu'ils ne tiennent pas compte de la réalité, mais qu'ils veulent la changer. « Mythe-errant » s'est ainsi fait élire sur le slogan « changer la vie, changer la société », bref « refaire le monde »... ce qui revient le plus souvent à le défaire !

De plus ni la gauche ni la droite ne sont absolument pas confiants dans l'économie de marché.

D'innombrables sociétés de produits de consommations courantes ont été gérées par l'État avec les résultats « à la Tapie ». Ce que nos chers énarques arrivent, avec des raisonnements successifs et finesses de la langue française, à transformer en réussites...

 

Les américains aussi se mêlent de la gestion des sociétés, mais c'est fait avec un pragmatisme total sans aucune considération idéologique.

En 1978 Chrysler était mourant et le gouvernement fédéral a prêté 1,7 milliards de dollars intégralement remboursés 5 ans après avec les intérêts. Chez eux c'est l'accident, chez nous c'est la vocation mais construit sur le mensonge et l'incompétence.

Aujourd'hui, ils réitèrent le processus avec leurs banques, après l'avoir fait avec leurs compagnies d'assurance et d'épargne. On parle désormais de dizaines, voire de centaines de milliards de dollars, ce qui correspond à de « nationalisations » chez nous, prend l'allure de « plan de sauvetage » chez eux !

Tout un paradigme complètement différent dans son essence.

Demain, ils s'apprêtent à remettre la main à la planche à billet pour sauver les usines de Détroit...

Peut-être vont-ils même « réinventer » une structure de « defeasance » ad hoc « à la CDR » du Crédit Lyonnais, pour y cantonner les emprunts immobiliers après avoir jeté leurs électeurs de chez eux : ceux-là ne voteront de toute façon pas en Novembre prochain.

 

D'innombrables rapports, analyses, livres etc. font état de délabrement de l'économie française, mais faute de courage politique, rien ne change.

Et notre maladie et bien plus grave : Le pays et très fortement imprégné par la culture communiste, qui souvent prend d'autres habits, mais les idées sont toujours là avec leur conséquences néfastes.

L'empilage des structures administratives - communes, communautés des communes, départements, régions et État - en est un bon exemple.

Les collectivités territoriales ont doublé leurs effectifs en 10 ans. Tout le monde oublie que ce personnel est financé par l'impôt.

À Marseille la communauté urbaine de 28 communes emploie environ 4.000 personnes en grande partie fournies par la Mairie de Marseille, qui a remplacé environ 80 % de ses effectifs.

Pour quelle « plus-value » d'intelligence ?

Sur le plan économique c'est simplement criminel. Le département et la région PACA n'ont pas de leçons à donner, car ils ont fait la même erreur. Hélas, on trouve cette situation partout.

Bonjour la faillite qui se profile à l'horizon !

 

Cent trente régimes spéciaux de retraites, plusieurs centaines de milliers de logements de fonction, des allocations datant du régime de Vichy, un fouillis de primes et gratifications diverses, sans oublier la garantie de l'emploi à vie : jamais le statut des 5 millions d'agents de l'État et assimilés n'a paru aussi déconnecté de la vie économique réelle.

Dans ce Meccano complexe tout le monde se tient par la barbichette. Le beurre et l'argent du beurre, disent les méchants.

Cet avantage ne les incite en tout cas guère à promouvoir de grands changements, tout comme leur origine monolithique via la fameuse ENA, « machine autocentrée » destinée à fabriquer les élites administratives soucieuses de leur statut et prébendes, mais qui se croient très doués pour diriger des entreprises tellement elle se voit omnipotente.

Un détour par la « Promotion Titanic » devrait pourtant inciter à l'humilité quelques « grands serviteurs » de l'intérêt général bien compris...

Faut-il supprimer l'ENA - une véritable école soviétique, copie conforme de celles du Kominterm de la « belle époque », voire de celle de la CGT (que j'ai visité récemment à Saint-Rémy-lès-Chevreuse) - et ouvrir l'administration aux personnes venant du privé ? Peut-être que la consanguinité cérébrales sera éliminée.

Rappelons que parmi les présidents des banques françaises, le seul PDG qui n'est pas un énarque et ancien fonctionnaire et celui de Crédit Agricole. Édifiant, non ?

 

Comment éliminer « l'inculture économique » dont nous souffrons tant ?

En commençant par la révision des manuels économiques de l'Éducation Nationale nettement trop imprégnés par le marxisme.

En effet, « méfiez-vous du marché ! Celui-ci doit être encadré, surveillé, maîtrisé !!!! » Ceci est souligné d'innombrables fois. Dans les manuels économique de MIT (dont je suis modeste diplômé : C'est VCRM qui en cause) l'État français est appelé en français « état gendarme ».

C'est dire...

 

Les Français sont désorientés. Ils sont en crise morale et de là découlent les problèmes économiques et sociaux. Les Français ont perdu la foi ; ils ont perdu l'idée même de la foi et ne croyant plus en rien, ils sont prêts à croire en tout, même aux discours les plus fous.

C'est pourquoi on ne pourra jamais commencer un vrai travail de réforme si on ne restaure pas d'abord la confiance dans les esprits.

À vouloir édifier une société où nous n'avons plus qu'à nous soumettre à des décrets ministériels, à des directives de Bruxelles, à des réglementations administratives, à des injonctions gouvernementales, on construit une société inhumaine sous le prétexte de généraliser le principe de précaution, d'évacuer le risque, de nous soulager de notre, de nos responsabilités.

Plus besoin de choisir, l'État décide pour moi : il définit le programme officiel de l'éducation de mes enfants ou il gère ma retraite, il s'occupe de mon logement et me protège des étrangers (berk) !

Plus de responsabilité individuelle, plus de risque, l'État pilote, l'État régule le grand macrocosme social. Comme l'État imposera ses choix qui par nécessité ne peuvent pas plaire à tout le monde, il y aura toujours une majorité de mécontents pour critiquer toute décision étatique... mais la même majorité continuera d'en appeler encore et toujours à l'État au moindre « pêt de travers ».

 

Ce faisant, nous oublions une chose essentielle : la responsabilité et la liberté sont indissociables. L'une est la condition de l'autre. À chaque fois que vous voulez échapper à vos responsabilités dans un domaine précis, vous perdez votre liberté d'action dans ce même domaine.

À chaque fois que l'on transfère une compétence à l'État, on s'exonère du poids de la responsabilité... et on perd dans le même temps sa liberté.

Or, il est aussi dans la nature de l'intervention publique de se tromper. Les hommes politiques peuvent se tromper et ils se trompent - ils nous trompent - la plupart du temps. C'est pour cette raison fondamentale qu'il faut leur confier le moins de domaines d'action, qu'il faut absolument limiter leurs prérogatives et ne pas leur laisser la possibilité de se mêler de la gestion des sociétés privées et de ne pas gérer les sociétés opérants dans le monde concurrentiel.

La concurrence oblige les entreprises à tenir compte de la réalité, à admettre et corriger leurs erreurs. Les entreprises privées ne sont pas infaillibles mais, au moins, elles sont obligées de reconnaître leurs erreurs.

Pas l'État...

Cette obligation d'apprentissage du « privé » est le moteur de l'innovation, de la productivité et de la croissance économique.

C'est ce qui manque à l'État, omniscient, omnipotent et irresponsable qui n'a pas à en tenir pas compte.

 

On se moque des Américains parce qu'ils travaillent beaucoup et longtemps... mais c'est précisément pour cela que l'économie américaine est dynamique et puissante !

L'Argentine était il y a encore peu un « pays riche » au début du XXe siècle. Cuba, doté d'un climat propice à une agriculture féconde a aujourd'hui ses habitants qui ont faim. Pourtant Cuba avait un niveau de vie supérieur à l'Italie avant Castro.

L'Iran était sur la voie de la modernisation avant Khomeiny.

Plus proche de nous, les États-Unis subissaient un déclin évident dans la période Carter et l'État britannique était déclaré en cessation de paiement en 1977 !

Comparez enfin la France et l'Espagne d'il y a 25 ans et aujourd'hui !

La France est un pays riche mais elle est, depuis plusieurs décennies, sur une mauvaise pente. Nos dirigeants refusent de l'admettre - et la plupart des Français refusent de le croire -, s'en remettant sans cesse à notre grandeur et à notre puissance.

La France pourrait cependant ne plus être grande et puissante à force de vivre à crédit et de se braquer sur ses acquis ; à force de refuser la science et de rater systématiquement les révolutions technologiques et les transformations géopolitiques ; à force de « manger le capital » ; à force de faire fuir les volontés et d'attirer les assistés ; à force de perdre la boussole.

 

C'est pourquoi, avant de réformer l'État, il faudra « re-former » les esprits. Il faudra dire aux Français que c'est seulement par sa créativité, seulement par son travail et par ses valeurs d'accomplissement qu'il s'est librement donné, que l'homme cherche à s'arracher de son état de nature, augmentant sans cesse son niveau de vie et la qualité de sa vie.

Personne ne peut le faire à sa place. Surtout pas l'État ; surtout pas le gouvernement.

La France n'est menacée ni par la mondialisation, ni par la concurrence des pays à bas salaires, ni par la puissance américaine, ni par les firmes multinationales, ni par les extra-terrestres.

Non, la France se fait du mal elle-même en s'imposant les coûts, les absurdités et le fardeau d'une idée qui ne fonctionne pas et qui n'a jamais fonctionné, refusant de voir la réalité en face, coûte que coûte, parce qu'elle est contraire au « dogme ambiant » dont on retrouve les fondements jusque dans les livres scolaires. 

 

Il faut rappeler des vérités simples mais fondamentales, qui ont fait l'objet d'une véritable persécution intellectuelle.

Elles furent brillamment exposées par des économistes français au XIXe siècles comme Frédéric Bastiat ou Gustave De Molinari qui furent tant diabolisés en France car on préfèrait écouter Marx, Keynes ... et José Bové.

C'est sur l'illusion de la troisième voie que se décline le refrain de « l'exception française ».

Elle consiste à penser que l'État doit réglementer toutes les activités humaines, de l'agriculture à l'éducation, la santé, la culture, la justice, la recherche, la famille, etc., sans voir que c'est précisément la réglementation qui finit par détruire l'économie car elle appelle le constructivisme.

L'économie est d'abord basée sur des choix... non sur des décrets ! L'histoire du XXe siècle nous rappelle que tous les pays qui ont voulu explorer une alternative à l'économie de libre-concurrence ont échoué sans aucune exception.

 

Pourtant, à entendre la rue, il existerait un trésor caché, une pierre philosophale, une baguette magique que sais-je, le Père Noël. Non, c'est l'État ! Tout le monde se tourne vers l'État : les médecins, les pêcheurs, les routiers les infirmières, les intermittents du spectacle (qui sont devenus les permanents de la contestation), les enseignants, les étudiants, les parents !

L'État doit s'occuper de ceci, c'est si important ; l'État doit s'occuper de cela, c'est si crucial pour l'avenir.

Mais la morale et la science économique exigent de dire exactement le contraire : si c'est si important, si c'est si crucial pour l'avenir, pour votre avenir, alors vous devez vous en occupez vous-même.

Au mieux, l'État le fera plus mal que vous.

Au pire, l'État ne le fera même pas ! Croyez-vous vraiment que la sécurité sociale pourra me payez ma retraite dans 20 ans ? Ne prenons qu'un seul exemple. L'État français a monopolisé la recherche, se présentant comme « l'observateur du long terme ». « Vous comprenez, disent les hommes de l'État, les entreprises sont trop bêtes, elles ne se préoccupent que du profit immédiat ».

L'État français s'est chargé de la prospective technologique et de la science fondamentale.

Résultat : nous avons raté toutes les révolutions technologiques et nous perdons pied dans la science !

 

On ne peut que constater aujourd'hui le grand décalage qui existe entre l'opinion française et la culture de l'économie de marché. Et l'état en profite, mais cela ne durera pas car la faillite remettra les pendules à l'heure. Elle arrive. Patience, encore maximum dix ans.

 

VCRM

 

 

PS : Chers lecteurs,

 

Ce morceau de bravoure de VCRM date de fin juillet.

J'y ai rajouté quelques codicilles afin d'en améliorer la lecture (mais bon, avec mon manque de talent habituel, n'est-ce pas...).

Aujourd'hui, je regrette ce retard. Vous imaginez pour quelle raison bien actuelle...

 

Néanmoins, dans le futur Gouvernement de la « Gaule que j'aime tant », quand vous m'aurez toutes et tous portés unanimes à l'Élysée pour y picoler le cave dans une reconnaissance éternelle à votre « bravitude », je nous nommerai bien VCRM administrateur (vous savez qu'avec moi, il n'y aura pas de ministre, mais des « administrateurs de la chose publique ») de l'éducation de la jeunesse, de la formation à l'Intelligence des moins jeunes et de la recherche scientifique et universitaire.

 

Avec une mission claire : redonner du souffle à ces populations en désespérance de ne faire que geindre sans comprendre les « pourquoi des comment » !

Même qu'il serait plus que largement temps d'y songer...

 

À vos avis !

C'est sérieux.

 

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16 septembre 2008 2 16 /09 /septembre /2008 05:25

 

La réforme à 29,5 milliards

 

Si « Nanar » devait vivre centenaire (ce que je lui souhaite, naturellement, pour mieux le voir vieillir et devenir sénile), il aurait reçu 1.232 euros tous les jours de sa vie pour le prix de son « honneur », de son « préjudice moral ».

8.081 ex-francs Pinay par jour. 1.000 balles et quelques par heure ouvrée, depuis sa naissance !

On en a déjà causé.

 

L'homme qui valait 29,5 milliards (d'anciens francs) ! Payés sur fonds publics, par l'impôt...

Presque 10 fois plus fort que la série télévisuelle débile de « l'homme bionique », celle qui annonçait déjà il y a quelques décennies les « AGM » (Athlètes Génétiquement Modifiés) qu'on nous promet pour les olympiades de Londres dans 4 ans !

 

Vous connaissez déjà mes propositions de réformes de l'Institution judiciaire de mon pays, le jour où j'en serai le Président.

Il ne s'agit pas que de réformer une fois de plus le Code pénal, ni celui de la procédure pénale. Je n'y vois a priori aucun inconvénient, sauf que j'estime qu'un rythme de 5 ans par réforme, c'est beaucoup  pour un « droit naturel » pluriséculaire qu'est celui de protéger la sureté des personnes, en marge de la protection de la première des libertés publiques, celle de vivre sans être agressé.

 

Tout juste, sur le plan pénal, si c'était possible (mais je ne sais pas encore comment), un délinquant, un criminel, reconnu coupable des faits délictueux ou criminels qui lui sont reprochés, il a à purger sa peine derrière les barreaux, jusqu'au bout et sans remise, sauf exception... exceptionnelle (et non pas comme d'une habitude devenue... habituelle), puis il va se faire pendre ailleurs à la première récidive (et après peine re-purgée).

C'est valable pour tout le monde, mais seulement pour les adultes (car foutre en taule des gamins tueurs de bébé du haut des remparts de Bonifacio, c'est du ridicule le plus torride, d'autant que même dans le centre de rétention ouvert de Belgodère, ils n'ont pas reçu, dans un premier temps, le droit de rencontrer leurs parents : on ne punit sûrement pas l'imbécilité mortelle, même sur les routes, par le ridicule...).

 

Vous savez déjà, lecteurs assidus, que le pilier des réformes que j'engagerai est de fusionner les deux ordres de justice, l'ordre judiciaire et l'ordre administratif, en un seul.

(Lire ici in fine et ailleurs, mais je ne sais plus où)

Cette dichotomie ancestrale, si elle pouvait - à peine - se justifier il y a deux siècles, n'a plus lieu d'être, que s'en est devenue une de ces « exceptions culturelles » que le monde entier nous envie... pas du tout !

 

Mais je m'attacherai aussi à rendre indépendant le pouvoir régalien de justice : On élit bien nos députés, indirectement notre gouvernement qui en est issu et nos sénateurs qui font les lois, que le pouvoir exécutif s'attèle à appliquer (sinon à télécommander), comme dans tout régime « présidentiel » et encore plus dans un régime « présidentialiste » tel qu'on le vit actuellement.

Il en va autant pour nos maires, nos conseillers généraux et régionaux, tout autant que nos représentants au Parlement Européen, tous ces gens chargés de gérer la chose commune avec le pognon piqué à chacun. Et de nos représentants du personnel !

Pourquoi ne pas élire les patrons de nos juridictions ?

Entourés de conseillers élus eux aussi ?

Oh, non pas pour rendre des décisions de justice, naturellement : il faut un certain « professionnalisme » particulièrement bienvenu pour se faire correctement.

Mais pour garantir l'indépendance des juges qui y bossent, tout simplement.

 

Parmi les décisions « techniques », il sera une loi, qui n'aura pas de numéro mais un nom, comme pour mieux passer dans l'Histoire avec un « grand H », l'infamie de la « République des coquins » : La loi « Tapie ».

 

Tous les articles du Code civil, du Code douanier, du Code des impôts, du Code de la Sécurité social, du Code rural et forestier, du Code de commerce, du Code du travail et des divers codes de procédures, s'ils restent z'ouverts aux procédures « d'amiable composition », d'arbitrage et autres « clauses compromissoires », ou transactionnelles exigeront que les décisions de « médiation », d'arbitrage, de compromission, de transactions devront désormais être validés par un juge pour avoir une quelconque valeur juridique exécutable obligeant les parties, quelles qu'elles soient, quel que soit leur objet, leur nature.

Un peu comme si le Code civil ne reconnaît jamais les dettes de jeu...

Ce qui ne gêne personne, jusque-là, même pas les fifrelins !

Exactement comme dans une procédure de divorce amiable, dans celle d'un licenciement, dans la fixation d'un loyer, d'une pension, etc.

 

C'est ce qui a manqué dans l'affaire « Tapie ».

Je ne conteste pas une décision de justice passée en force de chose jugée (il ne me viendrait même pas à l'esprit de le faire) même si pour certain il s'agit d'une décision de « justice privée », car s'en est une « vraie », par assimilation légale ;

Je ne conteste même pas la quotité d'un préjudice matériel (je n'ai pas le dossier en main, et cette décision en vaut une autre) ;

Je ne conteste même pas le principe de l'indemnisation des « larmes et des pleurs » : on indemnise, certes nettement plus faiblement, la perte d'un être cher pour cause d'accident ou de crime (j'ai dû recevoir 5 francs, même pas un euro, d'indemnisation « morale » suite à l'assassinat de l'auteur de mes jours : je les ai refilés aux œuvres de la police au guichet de mon commissariat local, un peu surpris !

La vie de mon père ne valait évidement pas l'aumône que la République lui faisait ainsi à titre posthume !).

À raison de 150 K€ le préjudice causé par la perte d'un être cher (genre les victimes d'attentat télécommandé depuis la Libye), le seul « Honneur de Nanar » vaut le prix de 300 personnes déchiquetées en plein vol !

 

Je n'adhère pas (c'est ma liberté de citoyen) à la décision d'enterrer le dossier « Tapie/CDR » au motif suranné des coûts d'avocats et de procédure à assumer par la phynance publique, par défaut de motivation surannée.

Décision éminemment « hors du bon sens », décision de coquins !

Mais cette contestation personnelle, voire collective, ne peut pas être reçu devant l'Ordre administratif. Elle l'aurait été devant la Cour de Cassation, soit à travers la constitution d'une association de citoyens pour la défense des intérêts de la République, soit à travers la « Class Action » toute neuve.

Après tout, tout cet argent m'appartient (quoique je ne paye plus grand-chose et j'ai bien raison), au moins autant qu'à vous (qui continuez de « payer » l'homme qui valait « 30 milliards ») !

 

Avec ma proposition, un juge sera forcément requis pour valider la décision du tribunal arbitral. Sa décision pourra être prise aux vues des éléments de procédure et de fait qui justifie du bien-fondé de la décision arbitrale et de plus, pourra être contestée par appel et cassation éventuelle.

Les associations de citoyens pourront, en tout cas dans le cas d'espèce puisque ça concerne avant tout l'impôt de tous, émettre un avis sollicité.

 

« Loi Tapie » !

Ce sera son nom, le nom de l'infamie, le nom de la « République des coquins » : elle aura déjà coûté près de 300 milliards !

Pourvu qu'elle ne coûte pas plus...

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24 juillet 2008 4 24 /07 /juillet /2008 04:05

 

Les huit jours passent.

 

Et on se met à bosser avec une équipe décrite ci-avant. Première « crise » d'opinion : on me reproche de n'avoir pas nommé de premier ministre !

Bé que non, té ! Ça servirait à quoi puisqu'il n'y a plus de Parlement, déjà en campagne, la faute au renversement du calendrier voulu par le PS de « Yoyo », pour discourir à l'infini sur une politique générale ?

D'ailleurs, je prends tous les pouvoirs, de légiférer par voie d'ordonnances et de décrets présidentiels, puisqu'il n'y a plus non plus de ministre capable d'émettre des décrets ministériels, vue que « mon équipe » administre provisoirement le pays et n'est pas composée de ministre mais d'administrateurs !

C'était marqué dans le texte : il suffisait de savoir lire !

Le Président nomme le Premier ministre, il n'est jamais marqué nulle part qu'il est obligé de le faire, fais-je remarqué insidieusement.

 

D'autant, qu'une fois nommé, il faut qu'il refile sa dém' pour qu'il se casse et lui-même n'est obligé de la faire que si il se prend une motion de censure dans les gencives : ce n'est quand même pas moi qui vais violer la constitution, puisque j'en suis le gardien !

Non mais !

 

J'en profite pour vider les prisons, puisque j'ai un droit de grâce que j'exerce encore à titre individuel, au cas par cas, quitte à prendre tous les cas bien naturellement, puisque là encore, c'est une promesse électorale que même que tout le monde a dit que c'était démagogique !

Mais absolument que c'est démagogique, je revendique même !

Parce que ma « grâce » ne couvre pas que les excès de vitesse, faut pas dékonner, mais tous les criminels et délinquants du pays, y compris les violeurs de gamins et les tueurs de flics !

Vont voir ce qu'il en coûte pour leur sécurité que d'envoyer dans la nature un régiment des pervers !

Chose promise, chose due, avais-je prévenu !

Et puis voilà encore une ramée de fonctionnaires qui vont être payés à ne rien faire, pendant que d'autres vont devoir filer le train à tous les cinglés du pays pour les faire revenir devant les juges !

Que ça va soulager aussi les pôles d'instruction qui vont pouvoir être redéployés sur les contentieux civils, à étancher les retards qui s'apparentaient à des dénis de justice, en attendant la grande réforme... la vraie !

Et au moins, quand les plus « hard » seront repris, ce sera avec les deux ou trois mesures « plus sévères » d'application immédiate qu'ils seront condamnés : Un beau nettoyage des rues en perspective et pour un bout de temps !

 

Entre-temps, les « politiques » et autres courtisans sont tous à vouloir être adoubés pour les prochaines législatives, remarquant perfidement qu'aucun « administrateur provisoire » n'est élu ni ne concoure à un mandat électif !

Pour sûr ! Pour cause de stricte incompatibilité : pas plus d'un mandat par personne, qu'il soit local ou national !

Là encore, un engagement de campagne électoral. Et rien ne m'interdit d'appliquer cette règle « morale », parce que ce n'est tout simplement pas prévu, dans aucun texte !

Et bien évidement entre fonctions électives et fonctions administratives incompatibilité totale : Quand tu décides de l'emploi du pognon des z'autres, t'es prié de le voir passer sans y toucher qu'avec les yeux !

Mais là encore, rien n'empêche de se faire élire, sauf, vous rappelle-je mes chers lecteurs qu'il est dans mes propositions de faire absorber le Code du travail par le Code de la fonction publique, quitte à réformer durablement ce dernier, réforme qui posera bien une incompatibilité de principe entre rôle au service d'autrui et rôle de décision du service d'autrui, quitte à en décider du contraire par voie « d'accord d'entreprise »... sachant qu'il ne peut pas y avoir d'accord d'entreprise dans la fonction publique, puisque ce n'est pas une entreprise !

 

D'ailleurs, pas question d'attendre : j'aurai prévenu tout le monde. Le lendemain de la passation de pouvoir, j'ordonne (par voie d'ordonnance, donc) la refonte du Code électoral et le découpage des circonscriptions.

C'était dans le programme. Et les ordonnances ont vite été signées dès que Dédé aura eu tôt fait de me faire des « paquets » de 100.000 habitants.

Bon d'accord, y'en a qui ont cherché à se faire favoriser : car habitant ne veut pas dire électeur !

Et ceux qui connaissent leur terrain mieux que d'autres, forcément qu'ils seront favorisés : c'est l'avantage d'être un élu de proximité.

 

Vote uninominal à un tour avais-je prévenu !

Gros débat philosophico-politique, tu penses : Pendant qu'ils s'amusent à défendre chacun leur conception de la démocratie représentative, ils ne causent pas d'autre chose !

Inco leur refile l'idée d'un scrutin à trois tours histoires de les faire pleurer.

Perso, j'annonce qu'on pourrait rire avec de la proportionnelle, histoire que je garde tous les pouvoirs plus longtemps, incapables qu'ils seront d'avoir et de garder un premier ministre digne de ce nom, mais que finalement, ce serait un véritable putsch et totalement antidémocratique !

 

« Je m'y refuse au nom de l'amour de la République de mon pays, celui où je suis né et où je mourrai ! »

Et que je siffle la fin du brouhaha en expliquant à Lolo Ferrari que j'ai été élu sur un programme et que j'applique le programme en toute légitimité : il n'y a pas plus démocratique !

Mais que je reste ouvert, naturellement, à toute révision d'origine parlementaire, avec la nouvelle chambre. Rien de plus démocratique.

 

Saisine du Conseil Constitutionnel par quelques sénateurs teigneux. Bien Messieurs, vous savez ce qu'il vous attend, ce sera votre dernier tir de barrage. Après vous pourrez partir à la retraite (mais ce que vous ne savez pas encore, c'est qu'elle ne sera pas payée pour votre temps perdu sur les bancs du Palais du Luxembourg : ça ce sera la cerise sur votre gâteau ! J'en causerai plus tard).

 

Car je commence par moi-même : Plus de rémunération pour aucun des mandats et fonctions représentatives pour le personnel politique.

J'admets seulement un SMIC horaire d'indemnisation forfaitisé pour tout le monde et exonéré d'impôt (y'a pas de raison).

Justement en commençant pas moi !

Je ne vous raconte pas la côte de popularité sur ce coup là ! D'autant que j'augmente quand même le SMIC à titre provisoire et sous réserve d'une loi de ratification à venir.

Maintenant, Messieurs Dames les élus, faudra aller pointer comme tout le monde sur le lieu de travail, c'est-à-dire dans vos hémicycles respectifs ou les commissions pour espérer toucher quoique ce soit !

Bon, petite calculette en main, ils ont globalement 9 mois de 22 jours de 8 heures, voire 10 de boulot (et un seul mandat, rappelle-je, exclusif de tout autre), ça nous fait 229 smic horaires par an...

Un petit temps très partiels pour ces élus là !

C'est autre chose que du temps plein d'autrui !

Y'en a même qui auraient intérêt à retourner à l'usine !

En compensation, on ne touche pas aux indemnités périphériques : il n'est pas question de les empêcher de travailler pour le plus grand bien de la Nation.

Et puis pour les « has been », ils auront toujours le loisir de donner des conférences (ce que je m'apprête à faire dès que j'aurai quitté la rue du Faubourg Saint-honoré : mon agent exclusif s'occupe déjà de remplir mon carnet de voyage à travers le monde) ou devenir « consultant », parce que pas de retraite autre que celle du régime général, et encore, plafonné tant que le plafond de la SS existera...

 

Quant à moi, naturellement, je suis en fonction 24 heures sur 24, mes futurs ministres aussi. Ça fera donc 8 heures de Smic au taux normal, plus 4 à 25 %, plus 12 à 50 %, sur 5 jours par semaine, plus les 22 jours de congés payés travaillés, plus 52 week-end et 10 % de vrai CP sur un an de 365 jours (avec un peu de chance, j'aurai bien droit à une année de 366 jours comme tout le monde), je devrais tourner à 7.300 Smic par an !

Les affaires reprennent... Une petite mousse pour fêter ça ?

 

 

PS : Je reviens sur un truc. Il faut que je vous précise le déroulé de la crise « philosophico-politique », car il y a « plusieurs options ».

 

Tout le monde, parmi les politiques, voulait que les prochaines législatives se fassent à la proportionnelle intégrale sur liste bloquée au plus fort reste. Au nom de l'égalité des opinions. Au nom du droit à chacun de pouvoir s'exprimer et donc d'être représenté.

Je suis contre, même si ma fibre démocratique me hurlait de crier oui !

 

C'était une question clé qui m'avait attiré les foudres des constitutionnalistes, malgré la sympathie affichée par Beau-Pin et le joli sourire de Clémentine, de la gauche ultra anticapitaliste au deuxième tour, de la droite extrémiste et des centristes de tout poil (y compris des PRG de « Nanard le flambeur » qui aura ramené sa grande gueule), mais aussi des femmes et de tous les indépendantistes du pays sans lesquels je n'aurais pas été élu.

J'étais donc resté vaseux en expliquant que c'était soit ce système là qu'il fallait imposer aux partis, soit celui du vote sec uninominal à un tour par circonscription.

« Mais plus jamais de triangulaires généralisées, le plus mauvais des systèmes », bien que le « cousin » Jean ait pu arriver à reconquérir son siège de Maire du 5ème grâce au maintien du candidat du Modem, dans le temps !

 

N'en déplaisent aux caciques de la « gauche plurielle » et de la « droite décomposée ». Maintenant, ils vont boire la ciguë jusqu'à la lie !

 

En cas de crise, le Conseil constitutionnel sera saisi dans l'urgence des meks qui n'ont pas de campagne à faire pour les législatives (et puisque je gouverne par ordonnances pendant ces quelques semaines avant la fin des législatives, le Parlement se réunit d'office : toujours pas question de violer la constitution de mon pays à moi-même et que je partage volontiers) commence par invalider ladite ordonnance, par un vote de défiance (contre qui ? Il n'y a pas de Gouvernement officiel, juste des administrateurs !).

Je constaterai alors la crise institutionnelle et en imputerai la faute au dit Conseil dont je suspends les prérogatives et le fonctionnement, toujours par voie d'ordonnance.

Tout en affirmant haut et fort que les notables de la République étant rétifs à la modernisation de la vie publique, ce qui est explique pour partie l'état du pays et de ses finances délabrées, il faut bien prendre des mesures annoncées.

« Mais que je prends bonne note de l'imperium ! On se revoit dès le milieu du mois de juin pour en causer ! L'affaire de quelques jours, rien de très grave... »

 

On parle de complot contre l'État, de tentative de coup d'État. La rue s'agite. Un petit coup de passage télévisé et je relégitime ma décision pour avoir été le dernier élu. Une promesse est une promesse et qui s'oppose à la première dénie donc la volonté du peuple que je représente. « Flûte, j'ai été élu par le peuple il n'y a pas 15 jours que déjà on voudrait, au nom de ce même peuple qui m'a élu démocratiquement à la fonction, m'empêcher de tenir ma première promesse ! Mais ce sont ceux-là qui se conduisent de façon anti-démocratique ! Ils sont un véritable danger pour la Nation, l'État et la démocratie ! Pas moi, grand Dieu ! »

 

Le lendemain, réaction des « grandes gueules ». Celles qui n'auront rien compris à rien sont mises sous résidence surveillée pour suspicion d'entrave à la démocratie, les autres peuvent continuer à causer : Je constate dans un communiqué qu'on veut empêcher la tenue d'élections législatives régulières dans ce pays. En application de l'article 16 de la Constitution, « je confirme prendre tous les pouvoirs et suspend la session extraordinaire du Sénat (qui est la contrepartie automatique) au nom du bicaméralisme : L'une des Assemblées n'étant plus en fonction pour cause de législatives, l'autre n'a pas à siéger. Cette situation ne durera que le temps de retrouver le calme dans la rue et l'ouverture prochaine d'une session extraordinaire dès le surlendemain de l'élection législative. A vos votes, citoyens, c'est le moment de confirmer vos choix contre la clique des 80 ! »

Pourquoi 80 ? Je n'en sais rien : on les trouvera bien dans le tas !

 

Or, toujours dans cette hypothèse de crise, on en était encore à préparer des législatives à la proportionnelle avant la crise et 236 listes de 600 noms avaient été validées par l'Administrateur de l'intérieur (sur plus de 853). Il y a de tout. Les grands partis, naturellement, avec quelques retours inattendus. Mais tout autant dix huit listes féministes, obligées d'alterner avec un homme après chaque femme pour cause de parité obligatoire, des spécistes, des défenseurs du camembert authentiques moulés à la louche, en passant par toutes les tendances radicales du gauchisme extrême et jusqu'à un parti de pseudo nazillons, de juifs orthodoxes et quelques « rigolateurs » du parti du plaisir, de celui du rire, ou du « parti pris ».

Des tas de listes d'union locale, professionnelle de la défense des tailleuses de pipe de Saint Claude, de telle ou telle vallée !

Magnifique ! En même pas 15 jours, toutes les revendications ou associations revendicatrices ont réussi à se conformer, même à la va-vite, à cette nouvelle liberté !

 

Un seul tour à la proportionnelle ? La « chambre introuvable » est de retour. Donc volte-face à l'occasion de l'annonce de la suspension du rôle du Conseil Constitutionnel et de la mise ne place de l'article 16 : Vote uninominal à un tour et liste par circonscription !

Et « bibi » d'expliquer chez « Lolo » que « parce que quelques illuminés (la bande des quatre-vingts) ont voulu jouer avec la République, parce qu'ils ont voulu piétiner ce qu'il y avait de plus noble dans la démocratie représentative de mon pays que j'aime tant, parce qu'il est de ma responsabilité d'assurer le bon fonctionnement des institutions, on ne peut pas faire autrement. »

« Toutefois, je tiens personnellement à la bonne représentation de tous les courants d'opinion dans mon pays. Non seulement c'est une promesse, mais c'est aussi une conviction personnelle très fortement enracinée, je confirme donc que les sénateurs rendront leur mandat le même jour que les députés, pour être remplacés, tous, par un citoyen tiré au sort, à raison de trois par département, renouvelable par tiers tous les ans » !

 

Radada : Assemblée hors session et en pleine campagne, plus de Conseil Constitutionnel pour donner le « La », des sénateurs mis à le retraite d'office, délégitimés, décrédibilisés partout hors les « salons feutrés parigots », une future Assemblée Nationale constituée d'une bipolarisation forte et d'un Sénat ayant « image fidèle de l'opinion », j'arrivais à la fois à garantir l'équité représentative du peuple par le peuple et à former un soutien du futur gouvernement sur des assises solides !

Quand je vous dis que je suis un génie qui s'ignore, parfois je suis obligé de croire que c'est plus vrai que vrai !

 

Ça, c'est pour le scénario de crise.

Mais il peut y en avoir un autre de plus raisonnable, puisque je suis élu sur un programme qui dit, « noir sur blanc » : élections uninominales par circonscription à un tour pour les députés, tirage au sort citoyen sur les listes électorales (comme pour les jurés de Cour d'Assises qui débattent de la Liberté d'autrui quand même !) pour le Sénat et refonte du système des nominations au Conseil économique et social, aux Conseils Constitutionnel, Supérieur de la Magistrature, Haute autorité de l'Audiovisuel, etc. faisant la part large aux parlementaires avec « droit de Veto » de l'Élysée !

 

Après tout, vu mon triomphe à l'élection de la semaine passée, la « classe politique » ne peut que s'incliner. Et un décret présidentiel suffira, sans bouleverser les augustes soucis moraux de tous ces messieurs (et les « virgules » du texte de la Constitution en plus) !

Dans ce cas-là, on saute l'étape « élection des députés à la proportionnelle intégrale » : au moins, j'aurai l'air moins kon !

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8 juillet 2008 2 08 /07 /juillet /2008 04:37

 

C'est le fric !

 

Pas d'État, pas de puissance publique, pas d'autorité commune même consentie sans argent ! Par conséquent, il est clair que le rôle de l'État doit se limiter aux moyens financiers qu'il prélève sur chacun !

 

Et de ce point de vue, en « Gauloisie », on atteint plusieurs sommets : Le premier, c'est le poids des prélèvements obligatoires.

On en a déjà causé : il en est de deux types ! Les fiscaux et les sociaux.

Le premier, c'est qu'en matière fiscale (on causera plus tard des « sociaux »), le sommet est triple :

1 - On ne parvient toujours pas à dépenser moins que ce qui est reçu !

2 - On accumule de la dette, de façon tellement énorme, que tout redressement durable en devient impossible... Si encore c'était pour du mieux vivre pour le plus grand nombre et de façon durable, je veux bien, mais c'est pour toujours moins, toujours plus cher et de façon toujours plus précaire !

3 - Notre système fiscal atteint des sommets de complexification inimaginable... Et on en rajoute toujours plus, en « niches », ce que nous continuerons d'examiner ensemble au fil du temps, et en impôts ou taxes nouveaux (d'ailleurs, encore une sur les SMS pour payer la télé publique et son absence de pub dans les tuyaux, à rajouter dans l'inventaire et jamais clos) !

 

J'avoue que j'ai longtemps réfléchit à la priorité des urgences : Déficit ? Endettement ? Ou simplification ?

C'est la simplification qui est le plus simple à aborder, et ce sera la mission de Monsieur l'administrateur de la finance publique, l'Incognitoto qui s'y collera avec une feuille de route assez simple.

J'aurai besoin de lui, parce que les effets pervers sont connus par avance : simplification ne veut pas dire ni résorption, ni aggravation des déficits, qui se reporteraient trop brutalement sur l'endettement commun.

Donc une chose à la fois et les vaches seront bien gardées.

 

Et comment simplifier « en douceur » ?

Pas à la façon de Jacques, Mon Conseiller es-Spécial requis pour vider quelques bouteilles dans les caves de l'Élysée me donner la contradiction (quoiqu'à ce jeu-là, Inco et sa sensibilité socialisante « post-néo moderne », j'aurai déjà du fil à retordre !) et dans l'intérêt du pays : je me connais, je suis capable de taper dans la caisse pour peu que la caissière ait le code et de décamper avec elle et sa sœur dans un paradis fiscal sans droit de retour !

 

Non, de façon simple : On garde tout en l'état, mais...

 

1 - On élargit l'assiette du « bouclier fiscal » à tous les impôts et taxes et redevances et cætera hormis deux natures de prélèvement : Les droits d'enregistrement (c'est un « service à l'acte » qui donne date certaine et reste indispensable à la bonne marche des affaires et des biens sur laquelle se fonde toute sécurité juridique), « l'impôt citoyen » (mais lui sera imputable sur tous les autres et remboursable contre l'émargement des listes électorales les années d'élection) et la CSPM (parce que ce n'est pas un impôt, ni une taxe, ni un droit douanier, mais juste une cotisation sociale... sur les produits manufacturé, comme son nom l'indique).

Nous en reparlerons un peu plus tard.

 

En notant que, la CSG et la CRDS, puisque le Conseil Constitutionnel nous a expliqué en long en large et en travers qu'il s'agissait d'une contribution de nature fiscale à vocation sociale, donc tout sauf une cotisation sociale, elle sera dedans !

 

Et quand je dis tous les impôts, c'est tous les impôts, y compris ceux à la consommation, ceux qui se dissimulent jusque dans votre bouteille d'huile au titre des la « taxe sur les huiles végétales », la capsule des droits de circulation sur votre litron de pinard, dans votre steak au titre de la « taxe d'abattage » ou celle « d'équarrissage », y compris les frais des chambres de commerce ou d'agriculture, en passant par la TVA, l'impôt sur les plus-values et la TIPP !

Tout !

Bon, il faudra garder les justificatifs pour en justifier, naturellement : on n'est pas des chiens !

 

Le taux de 50 % de la totalité des revenus d'une année me paraît une bonne idée.

Mais il faudra le baisser à 40 % dès la seconde année de mon mandat, puis à 30 % dès la troisième.

À moins qu'Inco nous explique qu'on va trop vite et que demain c'est la faillite...

Alors 45 %, 40 % puis 35 % et 30 % pour la dernière année de mon mandat, pourquoi pas ?

 

La règle à venir : Tous les prélèvements fiscaux, y compris ISF, ne peuvent être supérieurs à ce nouveau bouclier rapportés au total des encaissements ou résultats imposables pendant la même année.

Que l'on soit riche ou pauvre.

Le mek qui ne touche que le RMI, s'il bouffe de la TVA ou autre chose qui le colle au-delà de 50 % (40 puis 30 %) de son RMI (plus les autres allocations éventuelles), on lui rembourse la différence.

 

2 - Mais ce n'est pas suffisant... Si le « bouclier fiscal » reste une excellente idée de l'apparatchik « Vil-Pain » sur la fin de la Chiraquie (alors qu'il aurait dû y être au début), il ne faut pas mégotter avec la simplification... des impôts directs.

Les indirects, c'est déjà fait, via le bouclier du § 1.

 

À côté de tous les régimes fiscaux existants, il s'agit de mettre en place des régimes fiscaux dits « simplifiés ». via une « flat tax », retenue à la source libératrice, d'abord sur option, puis en faisant évoluer les plafonds, puis en renversant l'option.

Elle existe déjà, cette « flat tax » à taux fixe et libératoire, donc réputée proportionnel, et non, pas progressif.

Aujourd'hui, c'est réservé aux régimes des « micro-simplifiés », c'est-à-dire à quelques cédules, sous réserve de ne pas dépasser des plafonds fixés par la loi.

Vous faites sauter les plafonds et vous étendez le tout à toute la matière imposable et le tour est joué.

 

Le taux s'applique sur un revenu brut et dans mon esprit il serait égal à 15 %, au pire à 20 % (c'est Inco qui arbitra avec le Grand Ordinateur de Bercy (celui qui ne sait pas compter) dont il pourra disposer à sa guise... avec l'armée de hauts fonctionnaires soumis à son service !)

Naturellement, on laisse la possibilité à tout le monde de revenir au « régime normal », ultérieurement, n'importe quand et sur option, si c'est plus avantageux : y'a pas de raison...

 

Je rappelle que c'est bien la grande réforme réussie par nos « voisins teutons » il y a quelques temps et ça continue même à faire marcher le commerce des fiscalistes : je ne serai donc pas sur la paille une fois revenu à la vie civile !

Je rappelle aussi, que sur le taux de 15 ou 20 %, il y a la CSG et la CRDS à 8 % plus 3 % de prélèvements sociaux sur les revenus du patrimoine : Taux maximum : 26 à 33 %. En-deçà du bouclier fiscal à 30 % des dernières années de ma mandature !

Autrement dit, les courbes se croisent et donnent une « extra-lucidité » aux coûts fiscaux tels qu'au bout, tout en devient simple à mourir !

 

3 - Naturellement, les « niches fiscales » auront du souci à se faire. Parce qu'au « régime normal », elles peuvent survivre, ce n'est pas gênant, mais disparaissent dans le « régime simplifié ».

 

Pour parfaire le système, « Bling-bling » va s'en occuper à ma place, on plafonne les effets des niches fiscales en valeur absolue : 50.000 € par foyer fiscal, 25.000 pour les personnes seules et sans enfant.

Au moins, si les « riches » pourront continuer à investir dans leurs petites affaires ou restaurer leurs châteaux, ce ne sera pas sur le dos des prolétaires : ça les regarde.

 

Mais on peut aussi imaginer un « plafond en taux », comme pour les dons aux œuvres (ou « mécénat privé »). C'est Inco qui choisira à sa meilleure convenance du moment !

Quitte même à changer en cours de route...

 

4 - Comme je suis un mek « bête et kon » à en pleurer, imaginez que pour précipiter le mouvement vers le « simplifié », perso, j'étends l'ISF sur toutes les natures d'avoirs !

Plus question d'exonération sur l'outil de travail, ni sur les œuvres d'art et autres objets de collections ou quincaillerie et autres verroteries : Tout passe à la moulinette !

Voilà qui va faire vibrer les couches populaires, bien que ce ne soit pas du cynisme de ma part, et heurter les SDF (Sans Difficulté Financière), n'étant pas non plus du meilleur effet : je reste le candidat des « couches moyennes », leur représentant, leur porte-la-parole, ces perpétuels opprimés qui font la « Gauloisie très supérieures » à toute autre.

 

Mais les « riches » savent aussi compter car entre le « plafond » du bouclier fiscal revu et corrigé et la montée en puissance du régime simplifié, l'ISF va devenir un impôt inutile... et parmi les premiers bénéficiaires ? Les « riches » et l'immense marée des « classes moyennes ».

 

5 - Ce n'est pas tout : Exactement même régime pour l'impôt direct des personnes morales !

IS à 25 % plus un prélèvement de 11 % au titre de la CSG et CRDS.

Mais là, je change l'assiette : Il ne s'agit plus de taxer les bénéfices réalisés, mais seulement les bénéfices distribués.

Précompté, l'IS sera libératoire pour les associés recevant des dividendes (et autres jetons de présence et sommes réputées distribuées), pour rentrer dans le régime simplifié.

Ce qui revient à supprimer l'IS avant la fin de ma mandature : d'un côté le « prélèvement libératoire », de l'autre le « bouclier fiscal »... L'IS n'aura de raison d'être que pour les dividendes servis aux actionnaires étrangers : c'est qu'il faut payer, pour venir abriter ses capitaux dans mon pays à moi, tellement il est trop beau !

 

Le reste, il est réinvestit dans l'entreprise de façon durable ou non, aux présidents et gérants de gérer au mieux et de leur faire faire des petits pour durer.

 

Imposition des associés pour les sociétés qui ne sont pas soumises à l'IS... là encore, sur ce qui est réellement distribué ou mis à disposition... Pas sur ce qui rentre en réserve ou remonte en capital.

 

6 - Enfin, les impôts locaux supportés par les ménages et autres personnes physiques entrent dans le calcul du « bouclier fiscal ». Pour tous les biens, pas seulement la résidence principale.

À mon sens, il faut en faire autant pour ceux supportés par les entreprises...

 

Donc on en viendra à réformer tôt ou tard la finance publique des collectivités territoriales.

Mais comme je ne veux pas que mon administrateur de la finance publique suive les sillons tracés par Juppé, il est hors de question que ses baisses d'impôts nationaux soient phagocytées par des hausses d'impôts locaux.

D'ailleurs, il n'y a pas bien de raison de les faire augmenter tous les ans.

 

Aussi, ces ressources (hormis celles relatives aux actes soumis à l'enregistrement pour la part qui leur revient actuellement), seront remplacées par subvention par « part virile »...

Après tout, les communes encore plus que les départements ou les régions, doivent tout attendre de la solidarité nationale, au moins à part égale pour chaque citoyen !

D'autant que pour une commune, ce qui coûte cher et rapporte parfois assez peu, ceux sont les personnes qui vivent sur leur territoire.

Plus elles accueilleront des Roms à l'année, plus elles feront faire des petiots à leurs ressortissants, plus elles seront attractives, plus elles seront riches, plus elles auront faire face à leurs besoins avec la « répartition par part virile ».

Plus besoin d'avoir de la ressource en taxe professionnelle, qui à force d'avoir été tripatouillée dans tous les sens ne veut plus rien dire !

 

Je rappelle que la TP a d'abord été inventée par « Giskard à la barre », ministre de la finance qui si il n'arrivait pas à la cheville de notre Inco, son digne successeur, n'en est pas moins X-énarque qui n'avait rien compris à la patente (l'ex que la TP a remplacé).

Il nous a fait une usine à gaz tellement ingérable qu'on a accumulé des écrêtements, des plafonnements, des abattements au fil des ans, pour éviter la mort certaine de quelques dizaines de milliers d'entreprises qui ne pouvaient pas grandir assez, ni assez vite pour supporter un coût fiscal inattendu (je ne vous raconte pas le délire et les angoisses de l'époque !).

Puis on s'est rendu compte qu'on taxait finalement des salaires. Donc on a sorti les salaires des bases taxables.

Pour finir par se rendre compte actuellement que finalement on taxait des investissements, ce qui ne plait pas trop aux banquiers qui financent, ni aux Gazelles et autres start-up mieux traitées hors de nos frontières.

Pour finir par plafonner, vraisemblablement sur une taxation à la valeur ajoutée...

Vous savez ce que j'en pense !

 

À mon sens, il est temps de revenir à la patente forfaitaire, éventuellement par « classe de niveau d'activité », un peu comme l'IFA, le tout soumis à la mesure du § 5 ci-dessus !

C'est d'ailleurs ce qui a fait la fortune de la « Gauloisie antérieure » au moment de la révolution industrielle.

Et ça empêcherait les édiles locaux de renvoyer sine die les implantations d'entreprises à venir.

 

7 - Enfin, un petit bonus pour les activités exonérées que sont les associations. Aujourd'hui, elles ne sont pas tenues de payer les impôts commerciaux, IS, TVA, TP, si elles respectent des conditions de bénévolat telles qu'elles répondent aux critères des « 4P » : prix, produit, publicité, profit.

Prix plus faible que dans le commerce, produit difficile à trouver dans le commerce, public qui n'est pas attiré par la publicité, profit jamais redistribué.

Même pas aux administrateurs qui les dirige, sauf, pour les plus grosses d'après leur chiffre d'affaires, à un bout du Smic jusqu'à 3 quarts du plafond de la sécurité sociale par administrateur au titre de salaire.

Quant à l'impôt sur les revenus de leur patrimoine, les associations sont soumises à l'IS au taux de 24 %.

 

Pour les plus petites, pas de problème... Le club de boule, il restera exonéré, il n'y a pas d'inconvénient.

Mais il en est d'énorme (les gros comités d'entreprises, EDF : plus de 3.000 salariés ! L'institut Pasteur, la Fondation de France, etc.)

Idem pour les syndicats professionnels ou de salariés... Alors :

 

1 - Gestion bénévole ou pas, les revenus du patrimoine devront aussi subir les prélèvements de CGS et CRDS comme les sociétés soumises à l'IS au taux commun.

2 - Tant qu'elles restent dans le champ d'application de la règle des « 4P », admettons qu'elles soient exonérées de TVA, sauf option.

3 - Tant qu'elles ne redistribuent pas de dividende (ça leur est interdit), il n'y a pas d'IS.

Conclusion, elles sont soumises au même régime que les sociétés commerciales pour les impôts directs, sauf exonération de TP (future patente) pour les communes qui en décident ainsi de façon générale.

 

Mais je ferai remarquer à mon Administrateur de la finance publique qu'en ce qui concerne leur TVA, franchement, il n'y a pas de raison de créer des « niches » fiscales à 19,6 % pour des biens et services fournies aussi par des entreprises commerciales ou d'exercice libéral.

Ça crée des distorsions dans la concurrence, puisque 19,6 %, c'est un rabais direct de 16 % dans le prix du bien ou du service rendu sans aucune contrepartie pour qui que ce soit !

Ce qui nous promet de chaudes discussions...

 

Qui seront arbitrées par un taux réduit à 5,5 %, quelle que soit l'activité, pour ne pas tuer le tissu associatif presque aussi nombreux que le monde des entreprises (enfin, pas encore tout à fait, mais il s'en crée plus que des entreprises commerciales, tous les ans : le « gaulois », c'est le champion du monde de l'association ! C'est même une partie de l'explication des 200.000 entreprises créées tous les ans contre 50.000 qui disparaissent : Depuis 30 ans que ça dure, on devrait avoir 6 millions d'entreprises et on cusse à à peine 2 millions...).

 

Bon d'accord, c'est anti-européen, je l'admets : Ou les Associations (syndicats, fondations, SEL) entre dans le champ d'application de la TVA (et peuvent déduire la taxe d'amont) ou elles n'y entrent pas...

Mais un taux à 5,5 % ce n'est pas facile.

Remarquez, si Bruxelles fait la gueule, je laisserais Inco les faire entrer au « taux zéro » : Les anglais font ça très bien pour tous les « services à la personne », y compris en matière bancaire, assurance et santé, pourquoi pas mon bon Inco ?

Ça permettra au moins aux associations de récupérer la taxe amont et elles seront ainsi perpétuellement « créditrice en TVA »...

 

Vos réactions les jeunes !

Les tiennes, Monsieur le futur administrateur de la finance publique ?

 

Oui, je sais, ça c'est pour le « volet recette », la simplification et la réduction effective des prélèvements obligatoires.

Il y a aussi forcément un « volet dépense », mais il convient d'étudier les comment d'une réduction de l'activité de l'État, autrement dit un arbitrage sur ses missions intangibles et celles qui peuvent et doivent être déléguées ou dissoutes,

Puis et d'abord, une réflexion à mener sur l'aspect social des dépenses obligatoires liées aux régimes sociaux...

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23 juin 2008 1 23 /06 /juin /2008 06:03

 

L'Académie obligée de jouer les constitutionalistes...

 

C'est une idée de « Bling-bling » ! Le matin du lendemain du soir où sa Miss aurait eu sa migraine de la veille ?

Peut-être : Ce sont des choses qui arrivent...

Une idée à moi, en tout cas, Ô ! « bling-bling », le triste plagiaire !

Mais comme d'habitude, dévoyée par un esprit... « de peu de talent ».

 

Je résume : Il serait temps que les langues régionales aient une reconnaissance républicaine officielle et légale. Soit !

On a déjà bien des épreuves du « bac-à-lauréats » en patois langues régionales diverses, y compris venues de l'autre extrémité de la planète, depuis quelques années...

Alors pourquoi pas une réalité légitime et ubuesque sur le territoire hexagonal de la « Gauloisie » ?

 

Pan v'là t'y pas que les immortels s'insurgent de leur bord sur Seine, excipant l'article 2 pris en son premier alinéa de la Constitution de l'actuelle Vème République qui affirme : « La langue de la République est le français. »

Dont acte.

Si « Bling-bling », notre « Ô combien vénéré Président » veut aller plus loin, il lui faudra réunir le Congrès et qu'il s'autorise à un large coup de couteau dans le pacte républicain !

C'est beau l'ambition...

Mais sur coup-là, il a tout faux !

Le gueux !

 

Car le problème est mal posé. Personne ne sait, en « Gauloisie avancée », ce qu'est vraiment le « français officiel » : la preuve, on doit au Cardinal de Richelieu d'avoir créé la vénérable institution de l'Académie française, il y a quelques siècles (et toujours au boulot depuis), en 1635 sous le règne Louis XIII, avec justement pour mission de la définir...

La tâche est tellement titanesque qu'elle n'est toujours pas terminée, puisque parmi ses missions intangibles et irréfragables, l'Académie est en charge de fournir un dictionnaire complet de tous les mots de la langue française... Et ils n'en sont qu'au mot « Piécette », nos verts académiciens !

Les zyxomes (qui sont aux araignées ce que sont les papes*, comme chacun le sait) auront disparu bien avant d'avoir reçu leur définition baptismale !

En vous rappelant que « Zyzy », putatif dernier mot, n'est que la version hellène du prénom supposé de Jeanmaire, la célèbre meneuse de revues des quartiers « chic & chaud » de la Capitale, prénommée Renée Marcelle à l'état civil.

Zyxome clôturera la longue liste des 200.000 et quelques mots d'usage courant de la langue française, dans de très nombreuses décennies seulement !

 

Force est donc de constater que le Français n'existe toujours pas, ni vraiment, ni définitivement...

D'autant qu'on peut aussi suspecter les « vénérables immortels » d'avoir « parti pris » exclusivement pour le « francilien » !

Eh oui !

Réunis entre intellos « rive gauche » (de la Seine), se reproduisant par générations spontanées rien qu'entre-eux-mêmes (clonage ou parthénogénèse, je ne sais pas trop !), ils ne causent donc que du patois local : celui des intellos !

Tellement « intello » qu'il est d'ailleurs rendu difficile à enfoncer de gré ou de force dans les neurones de nos chères « têtes blondes », que même leurs profs n'en corrigent plus leurs fautes z'à l'écrit et encore moins z'à l'oral !

Phénomène qui ne date pas d'hier : souvenez-vous du « les moutonsssssse » de feu la dictée, non pas de Mérimée, mais de Louis Jouvet dans un de ces films cultes dont je ne me rappelle plus le titre sur le moment.

Passons : ma sénilité personnelle prospère décidément à vive allure !

 

En un mot comme en cent, le français officiel n'a rien de « gaulois », ou pas plus que les autres dialectes des nombreuses provinces de la Gaule : il est avant tout francilien !

 

Puisqu'il s'agit d'une ordonnance qui délégua pouvoir aux académiciens de faire ainsi, il est normal qu'une autre ordonnance - du successeur de roi, moi-perso quand vous m'aurez porté en un élan enthousiaste et irrésistible vers les caves du Palais de l'Élysée, vous en convîntes par avance - puisse définir le « franco-gaulois natif » de façon un peu différente !

 

Et ce n'est pas que pour rire, vous allez comprendre.

La règle sera que tous les 5 ans - le temps d'une mandature présidentielle, désormais - on puisse changer le français : pas la Constitution, non, qui restera une et entière, mais la définition du français.

Avec moi, elle sera « Corsu », naturellement et pour 5 ans !

Mais « corsu » du nord, parce que ceux du sud, ils ont beau accentuer l'avant-dernière syllabe de chaque mot comme moi (à la différence des ritaux - un rital des ritaux comme un lavabal des lavabos - qui accentuent la seconde : ça se recoupe sur les mots courts...), ils ont aussi tendance à remplacer les « i » par des « e » au pluriel et les « u » (prononcez « ou », Svp) par des « o » au masculin singulier...

Les « a », pour marquer le féminin, ça roule.

Du coup, parfois, je ne comprends pas tout !

 

Et que voilà tout le personnel de la République bien aimée, du ministre des affaires étranges au technicien de surface local affecté aux demies-dalles de la Cour des miracles, bien obligé de causer « Corsu » pour passer les concours ou pondre une loi ou un règlement quelconque.

Trois conséquences immédiates :

 

1° - Ça va donner du boulot de traduction à tous mes « cousins », ne serait-ce que pour traduire dans les textes tout ce qui est officiellement publié au nom du Peuple gaulois, jusque dans les décisions de justice... Quant aux débats parlementaires à retranscrire, je ne vous raconte pas : il n'y a pas le même nombre de noms d'oiseau (un « Corsu », c'est fier et c'est respectueux de la fierté d'autrui...) !

Ce n'est pas plus mal !

D'autant que l'usage du français est devenue langue obligatoire en France, jusque et y compris les « contrats privés », depuis 1976...

 

Sauf pour la légion étrangère, naturellement : ils continueront à se causer entre eux avec leurs 50 ou 60 abréviations habituelles, c'est largement suffisant !

 

2° - Du coup, dans les écoles, des maternelles aux « hautes écoles de la République », l'enseignement se fera en langue officielle du moment et par la force des choses, en langue locale à titre optionnel.

Ce sont les bretons et leurs écoles Diwan qui vont être contents !

Le francilien peut tout aussi bien être repris au titre des langues étrangères, comme l'anglais, l'allemand, l'espagnol ou l'italien, dès le plus jeune âge. Il n'y a pas de raison que ça change...

 

Au moins, nous aurons des « têtes bien formées » à glisser d'un langage à un autre, à en faire devenir multilingue plusieurs générations, un peu comme les bataves du Benelux qui en manipulent chacun 4 ou 5 en plus des mathématiques et des notes de musique !

Il était temps...

 

3° - Par ailleurs, sous « mon règne », le Code du travail disparaît pour être totalement assimilé par le Code de la fonction publique. Au moins, pas de jaloux !

Et puis c'est une façon de faire disparaître la notion de « travail », vous savez, ce truc qui fatigue les jours ouvrables et que c'est une maladie chantée par Henry Salvador, que même ça se soigne : La preuve, ils ont aussi inventé la médecine du travail, sur le continent !

 

Bien sûr, il faudra adapter ce nouveau code, histoire de ne pas faire fuir les entrepreneurs de ce magnifique pays aux richesses humaines insoupçonnées et nombreux talents « que le monde entier nous envie » en supprimant le CDI pour le remplacer, selon le cas et uniquement, par des CDD de 2, 3 ou 5 ans, voire moins.

Mais pas plus.

 

D'abord c'est très mauvais pour le moral - et pour le progrès social - que de s'enfermer dans une fonction plus de 3 ans. 5, grand maximum ! Sclérosant pour le neurone...

Ce qui n'interdit pas, au moins dans les entreprises qui l'auront prévu par voie d'accord collectif, de renouveler l'ex, selon la bonne procédure et seulement si les deux parties en sont d'accord, pour une nouvelle période et autant de fois que l'on veut.

Vous me direz, ça ne change pas grand-chose, alors !

Bé si justement !

 

Car ce genre « d'arrangement entre amis », s'il peut être toléré en entreprise l'ayant prévu, est naturellement prohibé dans la fonction publique où la procédure exclusive reste le concours.

Et il est hors de question d'avoir des accords d'entreprise dérogatoires dans aucune des trois fonctions publiques puisque ce ne sont pas des... entreprises !

Logique.

 

Donc au terme du CDD, chacun sera en devoir de repasser le concours au poste qu'il souhaite in ou réintégrer (même à la légion étrangère), concours réalisé dans la langue du pays, naturellement.

Le « Corsu » en l'occurrence (puis le basque, ou le breton, ou l'occitan, le savoyard, le ch'timi, le francilien, pourquoi pas ?) selon le moment de l'époque...

 

Que là, ça va nous faire quand même un grand coup de balai dans la nécessaire « réduction des effectifs », du Préfet de région, en passant par le procureur général à la Cour et jusqu'à « madame l'aide pique-pique » en cornette blanche qui se promène dans les couloirs des hôpitaux à la recherche désespérée de nouveaux souffre-douleurs !

On y verra plus clair au final !

 

Naturellement, « Bling-bling », il n'est pas capable de penser à tout ça en même temps, trop petit du neurone qu'il est, bien qu'il ait raconté partout et à qui voulait bien l'entendre, qu'il ne remplacerait qu'un fonctionnaire sur deux qui partirait à la retraite !

Tu parles : Le fou !

 

Il suffit de rendre les « concours provisoires »... dans un monde de la précarité absolue et universelle, ce serait bien naturel. Et le tour est joué.

Pas bien malin, notre « Ô combien vénéré Président » !

Lui, carrément, il nous colle un coup de pied dans la Constitution à propos du « Gaulois natif » !

Que même (c'est dire !) les Académiciens s'en alarment !

Pas banal que tout ça...

 

 

Nota* : « Un nouveau pape est appelé à régner ! Araignée, araignée ! Et pourquoi pas libellule ? »

Le « zyxome », dernier mot de l'encyclopédie Pierre Larousse, version XIXème siècle, la vraie, n'est qu'une espèce de libellule ailée en voie de disparition.

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7 mai 2008 3 07 /05 /mai /2008 05:09

 

Permettez que je prolonge mon dire !

 

Deux idées clés, émises dans mon « courrier » méritent quelques précisions.

La première concerne les « dogmes », la seconde « l'unité d'œuvre » universelle.

 

La plupart des personnes comme vous, qui proposent des solutions à tous nos soucis d'êtres mortels, partent de constats parfaitement clairs et rassembleurs, largement consensuels, pourrait-on dire !

Pour asseoir leurs analyses et pratiquer une « dissection » des mécanismes logiques.

Je vous sais honnête. Je vous fais donc totalement confiance sur ce point.

Et pour tout vous dire, je pratique exactement comme vous quand il s'agit de résoudre un problème juridique, social, fiscal ou financier : je modélise la situation et une fois correctement fait, je regarde ce que ça donne si l'on change une ou deux variables « à portée de changement ».

C'est de l'ingénierie pure...

Et j'en déduis que pour atteindre tel objectif, il faudrait modifier tel ou tel paramètre : s'ils sont à ma portée et peu coûteux ou contraignant, je les propose à mes clients.

S'ils sont coûteux et/ou contraignants, je le fais aussi (par conscience professionnelle), mais pour mieux les écarter.

 

Le problème entre le « micro-situationnisme » et le dogme, c'est que beaucoup pensent qu'on peut répliquer une solution à l'infini, dès lors qu'elle est bonne dans les éprouvettes d'un laboratoire.

C'est un peu ce que vous faites et ça construit votre force de persuasion qui va se présenter en dogme.

C'est un « truc d'ingénieur » : ça ne sait pas s'arrêter à un moment donné.

 

Par exemple, et c'est du vécu, un jour, du temps où j'étais « esclave salarié », servant consciencieusement un « négrier esclavagiste de patron », il arrivait le matin en me disant de cesser de perdre mon temps à faire l'abruti pour construire un tarif : « L'IBM 400 doit pouvoir te calculer tout ça en appuyant sur un bouton, laisse tomber ta calculette ! ».

Qu'à cela ne tienne : on convoque une armée de « sachants » informaticiens qui nous pondent un truc en deux temps trois mouvements. Et qu'on passe des mois à incrémenter toutes les variables.

Boum, à la première promotion, le truc explose : trop de données ! Je le finis donc à la main pendant le week-end pour que les représentants aient leur « promo de la semaine » dès le lundi matin dans leur casier !

Il a fallu 2 ans pour avoir un truc à peu près propre, et encore, il a fallu sortir du circuit environ 2 % des références... que je faisais toujours à la main (enfin faisais, faire, parce que ras-le-bol, qu'il en avait le « chef » que j'étais).

 

Idem pour la gestion des palettes marchandises. Ah le « truc zire », sur le papier, c'était génial ! Il n'empêche qu'il partait régulièrement en vrille et qu'il a fallu créer un poste supplémentaire pour saisir les erreurs au service informatique pour que ça soit à peu près correct !

Je ne raconte pas quand on a mis des robots pour bouger les palettes... et faire des économies sur les postes de caristes !

Bé, une palette de marchandises, surtout quand elle arrive par le train (et la SNCF, Société Nationale Casse et de Fauche), ça n'a plus rien à voir avec celle du fournisseur : elle a vrillé, elle a désaxé, elle est de guingois, elle se prend pour la tour de Pise !

Résultat, on a bien eu des caristes en moins, mais des « redresseurs de palettes » en plus...

Et puis, il y a eu les 2 % de la marchandise qui ne passaient pas par les robots : ça aurait coûté trop cher !

 

Tout ça pour dire que de la théorie à l'aspect quotidien, il y a parfois une limite qui n'est pas marquée dans les livres qui l'ignorent superbement.

Le « dogme » n'est jamais applicable à 100 % : il restera toujours des exceptions, qu'il faudra gérer autrement, c'est dans la nature humaine !

Pour l'avoir oublié, le marxisme léninisme appliqué s'est lourdement planté ! Et avec lui deux générations d'humain qui ont parfois vécu l'horreur !

Ce qui est tout autant vrai du nazisme, du maoïsme, etc, etc. L'Histoire en est plein !

 

Le « dogme qui monte », c'est celui dont vous faites la promotion à la marge. Il est juste, il est équitable, il est raisonnable, il est indispensable, il est nécessaire et urgent et en plus il est assis sur des réalités incontestables !

Parfait !

Et pourtant, il va se planter, j'en suis profondément persuadé !

Foin de théorie comme d'une « vérité transcendantale », incontestable.

Oui à des propositions empreintes d'humilité et amendables à volonté, sans polémique aucune.

Mais pas de dogme ou de contre-dogme !

 

De toute façon, plus un « dogme » s'impose par la règle contraignante, plus il est violé. Plus de 3.100 articles dans le Code du travail, des milliers de conventions collectives, des centaines de milliers d'accords d'entreprise, des millions de contrats de travail, ça donne au bout des dizaine de milliers de contentieux devant les conseils de Prud'homme, presque autant en devant les Cours d'Appel et des erreurs démentes comme on en rencontre tous les jours (pour ne citer qu'un cas, ce gars qui vient 2 fois 2 semaines étalées sur un an et qui touche 24 mois d'indemnité de travail... C'est autre, dans la même affaire, qui n'a jamais été salarié de ladite entreprise qui touche 18 mois, parce que l'avocat du syndicat a fait regrouper toutes ces affaires en une seule et à piquer son nom au hasard sur le bottin téléphonique, gardant les indémnités payées par l'entreprise pour lui : de l'authentique pour avoir été vécu !)

 

Le deuxième point concerne « l'unité d'œuvre » qui pourrait servir d'unité d'échange en contrepoint de la monnaie devenue marchandise.

Un bon « ingénieur en organisation » ramène tout en « unité de temps » (alors qu'un expert-comptable doué dépasse le problème et cause en « UO » rapportée en unités monétaire et qu'une bonne PAO croisent les index).

 

C'est donc le temps (temps-machine, temps-œuvrés, temps-méthodés, temps-payé) le plus petit dénominateur commun.

Et sa valorisation...

Quand on ramène la rémunération d'un pédégé du Cac 40 en temps-payé pour mieux le comparer à celui du smicard qui pousse des cartons d'un endroit à l'autre dans son usine, on est effaré !

Que vaut le boulot de celui-là par rapport à l'autre ? Y'en a-t-il un des deux qui doit arrêter, jusqu'à nier sa propre existence de « prolétaire » ?

Quand Michel (déjà cité) nous parle de « monnaie molle » (voire fondante !), c'est le temps qu'il tente de valoriser... en le dévalorisant en terme monétaire.

Une idée géniale, mais en même temps loufoque : comptera-t-il le temps de pousse du germe de blé qui finira sur sa table sous forme de pain de la même façon que le temps pour autrui à vous le faire ingérer si vous êtes dépendant de ce geste pour survivre ?

 

Personne n'est capable de valoriser tous les temps. Ce sont les « marchés », la loi de l'offre et de la demande, qui le font. Et entrepreneur que je suis, si je suis capable de produire moins cher que le prix de vente, normalement, je dois vendre ces temps-là autant de fois que possible !

Mais alors, qu'elle est la valeur du temps que j'ai consacré à inventer le processus (qui ne m'appartient déjà plus puisque ce sont mes salariés qui se l'approprient tous les jours pour produire), à l'organiser, à le contrôler, à le financer ?

Je n'en ai aucune idée...

Vous non plus, ni personne, n'apporte la solution.

 

En bref, même en maîtrisant les unités d'œuvre, je suis bien incapable de faire un prix hors référence marché, même par voie règlementaire.

Or, le dogme, c'est bien une forme de règlement. Il dégénère forcément en règle, un jour ou l'autre.

Il ne peut donc pas répondre aux soucis du quotidien.

Et c'est justement ce qui sous-tend votre propre démarche, à laquelle je ne peux décidément pas souscrire.

 

Ceci étant, grâce à vous, je me suis pris pour « LE Président ».

Et je compte bien poursuivre. Juste pour le plaisir... celui retrouvé de Platon écrivant sa « République » idéale.

Merci à vous.

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