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Les Ex-Archivés

Amis visiteurs !

Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » !
Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance !
Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite !    
En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle !
Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…
28 mai 2012 1 28 /05 /mai /2012 04:21

Il va falloir faire avec…

 

Après le partage du diagnostic et la critique des solutions proposées, il nous faut construire des contre-propositions.

Et pour cela, poser d’abord le « bon diagnostic » !

Parce qu’entre une économie, même sociale, qui se contente de « partager la pénurie », même au mieux et au « plus juste » socialement et tenter d’enrichir le plus grand nombre jusqu’à l’immensité de tous, ce n’est même plus un choix, c’est une exigence !

Une impérieuse exigence.

 

Or, le « bon diagnostic », « La-roue-tout-roux » passe à côté. Car lui et beaucoup d’autres confondent allègrement « libéralisme » et « capitalisme ».

C’est l’erreur fondatrice du dogme, qui devient erreur dogmatique, une fois de plus.

Un non-sens qui a la vie dure.

 

Je vous rappelle le post de « DD » pour ceux qui ont la mémoire si courte qu’un pétoncle peut envisager de faire mieux aux scores des QI :

« Le « libéralisme » est un corps de doctrines, souvent invoqué par les capitalistes, lorsqu'il coïncide avec leurs intérêts, qu'ils oublient d'invoquer dès qu'ils ne coïncident plus...

C'est pour cela que les « capitalistes » ont pu être, historiquement, mercantilistes et esclavagistes pour exploiter les colonies et être protégés de la concurrence étrangère. (Voire « impérialiste », rajoute-je)

Ils ont pu être « keynésiens » pour relancer leurs débouchés, « nazis » sous Hitler pour les bien-faits des commandes publiques d'armement, « libéraux » surtout quand il faut faire régner plus de concurrence... chez leurs fournisseurs, et même « communistes » comme en Chine aujourd'hui, où l'embrigadement des ouvriers dans des usines sans syndicats libres n'est vraiment pas du tout pour leur déplaire... ».

Ce sont des constats historiques, même pas un corps doctrinal, juste des constats de pur-fait !

 

Et si on veut revisiter positivement la « lutte des classes » un jour ou l’autre, il s’agirait de penser « capital contre prolétaire » et non pas « libéral contre anti-libéral » et interventionnistes.

C’est aussi aux « libéraux » d’apprendre à se servir à la fois du « capital » + des « prolos » et non pas laisser les « capitalistes » se servir … de ce qui les arrange !

Une distinction pas facile à faire, d’autant mieux si même les meilleurs envisagent de jeter le bébé avec l’eau du bain comme unique solution…

 

Et plus loin « DD » de citer Greespan : « Le cours normal de la finance, c'est qu'il y a des gagnants et des perdants ».

Et « DD » de commenter : « La notion centrale du libéralisme, qui en fait une doctrine optimiste, susceptible d'emporter l'adhésion de tous, c'est celle « d'échanges mutuellement avantageux »... (gagnant-gagnant).

L'économie de marché est censée fonctionner à l'avantage de tous, dans un « win-win » généralisé...

Et voici qu'un des plus éminents spécialistes des marchés financiers, « Magic Greenspan » soi-même, vient nous expliquer que non seulement le « capitalisme » fonctionne sur le mode « gagnant-perdant », mais que c'est aussi son fonctionnement « normal » ! »

 

Pour conclure que : « Le partage « public/privé » des tâches en devient une petite merveille : au public les mauvaises créances que le secteur privé a commis l'erreur d'accepter (ou d'émettre) ; au privé les bonnes créances et le bon argent public qui redonne confiance !...

(…)

Privatisation des profits, nationalisation des pertes !

Le « Capitalisme sauvage » n'est décidément à ne pas confondre avec le « libéralisme », même débridé ! »

L’erreur fondamentale de tous ces « gourous déclinistes »…

 

À titre personnel, et au-delà de tout interventionnisme étatique, je considère que si le « socialisme » n’est jamais qu’un « partage de la pénurie, même au mieux et au « plus juste » socialement » comme il est avancé ci-avant, c’est accepter avant tout de vivre dans un monde du « perdant-perdant ».

En fait, éviter qu’il y ait des « gagnants », le leur interdire ou confisquer leur « réussite » comme seul remède à nos maux.

« Univers social » qu’ils tentent pourtant de reconstruire inlassablement au fil des alternances.

 

En tout cas, c’est ce qu’ils voudraient tous nous faire croire comme unique issue aux masses de leurs électeurs. « J’aime pas les riches » est tout-à-fait typique de ces préjugés idiots qui déferlent dans la « pensée unique » actuelle.

Là encore, même en « Gauloisie des lumières », chacun aura pourtant pu voir qu’on peut être « de gôche » et s’enrichir à outrance : Ils ont été nombreux à surfer sur des rentes de situation politique sous l’ère « Mythe-errant » et l’époque suivante !

Chacun aura pu le constater de « Déesse-khâ » à « Fafa-l’empoisonneur » en passant par « Berre-geai », « Bad’Inter », « Sait-doux », et tant d’autres.

Même « Du-Mât » enrichi de splendides bottines… et autres objets de « haute-valeur » … tous avec de l’argent « pas à eux », détourné parfois !

Et d’aucun de traduire qu’il ne s’agit que de « lutte des places », pas mieux !

Dans le monde des « perdant-perdant », c’est sûr que c’est une issue logique pour éviter la misère galopante…

 

Alors que dans un monde des « lumières libérales », il s’agit seulement de permettre et d’encourager chacun à être « gagnant ».

Ne surtout pas fermer cette porte du « progrès social » autant collectif qu’individuel, mais au contraire de l’ouvrir et en donner les clés au plus grand nombre.

C’est d’ailleurs le rôle de l’État : « Liberté – Égalité – Fraternité » est-il marqué sur tous les frontons des édifices publics !

« Liberté » d’être, de penser, d’agir, d’apprendre, de connaître, de s’informer, de comprendre, d’entreprendre, de vivre !

« Égalité » en droit, en devoir, en contribution à la cause commune, en traitement à recevoir, à « gagner », devant permettre de vivre « en dignité » ;

« Fraternité » de vivre en commun, en frère, en fratrie, de refuser la désunion, la discorde, l'isolement, l'individualisme comme autant de « vices-pervers », sociaux et idéologiques, de refuser le refus, l’autre, la différence…

À l’État d’organiser ces trois mots, ces trois notions, parfaitement libérales, de les garantir à tous : C’est son devoir impérieux.

 

Et il n’a pas 36 solutions : Il lui faut libérer les initiatives et réformer son propre mode de fonctionnement (II) ;

Il lui faut assurer la « cohésion » sociale (I) ;

Il lui faut donner des règles claires à tous et être capable d’imposer ses lois (III), le tout pour se donner les moyens de « créer de la richesse » à partager.

La boucle sera alors bouclée.

 

Et pour y parvenir, on peut rêver d’agir sur plusieurs volets.

 

I – D’abord le « volet-social », puisqu’il s’agit de ça dans leurs discours.

 

Le social ça consiste en quoi ?

Pour les ignorants, ce n’est ni plus ni moins que de favoriser, d'encourager, de mobiliser chacun en faveur non pas des « plus démunis », mais des plus « démotivés » de la vie.

Je sais bien que les publics sont parfois concordants.

Démuni, on a plus de mal qu’autrui à se motiver.

Démotivé, on se laisse démunir facilement : L’âge et les échecs y poussent.

Et justement, le « social » consiste d’abord à rassurer. Rassuré, on peut alors penser à s’ouvrir l’accès à quelques moyens supplémentaires.

La « trappe » de la pauvreté et de l’assistanat n’est pas une fatalité, loin de là.

 

L’action sociale doit donc viser à rassurer et motiver. Elle est, ou doit devenir, non seulement « l’assurance-anti-échec » pour tous, mais d’abord et avant tout le seul moyen collectif de transformer un « bouffeur de cotisations » en « producteur de cotisations ».

Là, il n’y a que ça qui m’intéresse quand je deviens « comptable de fait » de l’argent public dépensé à cet effet, celui qui n’est pas à moi.

Les publics sont nombreux, les cas particuliers forts divers, mais « l’action sociale » est la seule activité qui est appelée à son propre suicide !

Quand il n’y aura plus d’activité sociale subventionnée par de la cotisation généralisée, on pourra dire qu’elle a pleinement réussi.

 

Or, et c’est assez lamentable, un « travailleur-social », une organisation à vocation sociale, n’envisage même pas ne plus exister même à terme.

Souvent, bien au contraire : Comme les autres, c’est le « toujours plus » qui guide ses propres perspectives.

On « fait carrière » dans le social, persuadé que c’est un secteur définitivement en croissance permanente.

Et c’est vrai que d’année en année, le « secteur » croît, parfois bien plus vite que la sommation de la croissance de toutes les autres activités.

 

Là encore, plus il croît, plus il coûte, plus il coûte plus, nécessité et parfois urgence faisant loi, il phagocyte des ressources aux dépends des secteurs marchands qui n’en peuvent plus de financer « l’infinançable ».

Ce qui précipite une part toujours plus grosse de population dans les trappes à pauvreté et à « assistanat ».

C’est un cercle vicieux particulièrement pervers.

 

La solution est pourtant toute simple : Si on supprime l’idée de « carriérisme », et pas seulement l’idée, mais la possibilité de « faire carrière » dans « le social », forcément il entamera à lui aussi son propre « déclinisme ».

Il forcera nécessairement la reconversion des « travailleurs sociaux », même archi-compétents, vers les secteurs marchands connexes : Le mécénat, l’art, la culture, la créativité, que sais-je encore, vers des entreprises à « création de valeur-ajoutée ».

Et comment mettre en place cette dynamique ?

Mais tout simplement en généralisant les « contrats de travail » à durée limitée.

5 ans maximum, renouvelable une seule fois.

Après on fait autre chose.

 

Je sais, je suis en avance sur mon époque : Chacun ne jure que par le modèle du CDI comme la panacée du droit du travail, le nirvâna du prolo.

Grosse erreur, parce que c’est un leurre, mais on y reviendra.

Là, c’est juste pour vous dire que la solution « techno-logique » existe.

 

Parce que le « social », ça n’est pas seulement l’ultime « roue de secours ».

Ça commence d’abord au plus jeune-âge à fournir à chacun ce dont il a besoin pour devenir un adulte responsable de lui-même.

Patron de sa propre vie. Libre de soi-même.

À savoir une santé la meilleure possible, un environnement affectif stable, « durable » et harmonieux, et le socle des connaissances indispensables à la vie en société.

Plus qu’un simple socle : Une ou des formations aussi poussées que possibles qui soient assimilables par les uns ou les autres.

Il y en a qui ont des facilités, d’autres moins.

On arrête parfois des études parce qu’il y en a marre de jouer les « Tanguy » et de faire des razzias dans le frigo des parents en permanence, on arrête parfois parce que c’est quand même « bien-bon » de vivre en « douce-compagnie » avec un « autrui » aux yeux qui mouillent à votre approche.

Parfois, on reprend des études ou des formations pour évoluer au mieux de ses compétences et talents.

Le « social », c’est tous ces choix de vie possibles, probables et que de nombreuses organisations mettent à portée de main, de la PMI, en passant par l’assistante-sociale, l’ékole de la République, ses universités et les centres d’apprentissage, le réseau des savoirs et celui de la santé.

 

Bref, des décennies et des décennies que l’on cotise pour avoir tout ça à la portée de la main, ou de « clic » avec les résultats que l’on connaît, les échecs scolaires, les millions de « prolos-précaires » ou « sortis » du marché du travail, déclassés, anéantis par une revers de situation, des prisons bondées, un appareil judiciaire, même chargé seulement de l’enfance ou des « affaires familiales » débordé, saturé, une flicaille qui ne sait plus où donner du pistolet : Une Bérézina généralisée.

Il faut dire « stop » à ces immenses gâchis du « misérabilisme » et aux restos du cœur.

« Ils avaient dit, c’est pour un soir/

On est encore là 20 ans plus tard… »

 

Outre la « logique » ci-dessus évoquée, il y a beaucoup plus simple et surtout bien moins onéreux.

Et le principe, c’est d’abord que l’appareil d’État se contente de suppléer et non pas de diriger.

C’est le principe de subsidiarité-appliqué.

 

Juste un exemple : L’autre jour, je tombe sur les comptes d’une PMI de la CAF ; vous savez « mon gardien » engagé bénévolement dans une association qui gère notamment une PMI-déléguée…

Avec 2,5 équivalents-temps-plein, il fait autant que la PMI-Caf du coin, en nombre de vaccinations, de consultations des « tout-petits » et de leur mère, qui compte 14 salariés à plein-temps !

Où est donc l’exigence de performance quand il s’agit d’argent-public et « d’emplois-protégés » ?

Et encore, ils le font chier pour virer la femme de ménage qui y bosse 5 heures par semaine…

Je peux aussi vous donner les chiffres des crèches (qui est plus ma spécialité de bénévole) en comparant les « municipales » avec les associatives : L’élu de secteur (« Nage-Ove-ski » à Paris, un écolo qui fait prof’ d’économie-publique dans le civil, lui aussi…) se félicite d’avoir 1 adulte pour 2,8 enfants dans ses crèches, là où dans les miennes je me contente de 1 pour 5,7 enfants…

Le tout en respectant la réglementation qui exige 1 pour 8 !

 

En bref, l’État et ses délégations font globalement deux fois moins bien que n’importe quelle entreprise « privée ».

De toute façon, même pour entretenir nos routes, les armées des DDE font appel aux entreprises du privé pour couler du goudron : Faut dire aussi que les installations classées « noir » sont comptées… Réglementation « écologique » oblige !

Et même quand il s’agit d’imposer des éthylotests dans les voitures dès le 1er juin, personne n’est capable d’en fournir 10 millions avant le 1er novembre.

En revanche, on se paye une armée d’experts pour acheter des masques anti-H1N1 et des vaccins qui ne servent à rien…

Autant faire du « Gains-bourre » et cramer des montagnes de « Pascal » devant les caméras-télé : C’est du pareil au même !

 

Le social, c’est avant tout une question de résultat et l’activité publique y échoue totalement.

La faute à cette logique qui entretient le « misérabilisme ambiant », où finalement tout le monde a un avantage à ce que la situation ne disparaisse surtout pas.

C’est juste un constat dans un des pays les plus « riches » de la planète.

Que j’en pleure tous les hivers en apprenant la mort sur le pavé de quelques SDF.

 

Bien sûr qu’il faut de l’argent pour financer le « social ». Mais jamais personne n’explique que ce n’est pas le « plus » qui compte, mais le « mieux ».

Il faut aussi dire qu’on ne peut pas pondre une norme du « mieux » en claquant dans les doigts.

Et « Bling-bling » a échoué à imposer une « culture du résultat » !

Au contraire, la culture ambiante c’est : « Tu fais mieux et même moins cher ? Tant mieux, je peux t’en reprendre une partie sans te tuer pour financer les nuls ! »

Personne d’imaginer que l’idéal serait de financer les échanges méthodologiques, de mutualiser les « savoir-faire », multiplier les « réussites ».

Dont acte ! J'arrête : Je sens que je vais encore m’énerver.

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26 avril 2012 4 26 /04 /avril /2012 04:02

Réforme finale des retraites et autres assurances-sociales.

 

Avant de m’envoler vers les territoires ibères, il faut que je vous narre ce que serait, à mon humble avis, la réforme définitive de nos régimes de retraite et autres assurances sociales, tellement je suis persuadé que si vous entendez parler cette semaine d’une catastrophe aérienne, vous pouvez être sûrs que je suis dedans.

La dernière fois c’était limite : C’est l’avion « arrivant » qui nous a bloqués en entrée de piste pour un atterrissage d’urgence. Le pilote avait vu une lumière s’allumer (ou au contraire ne pas s’allumer, je ne sais plu). Du coup, tout le trafic aérien s’est immobilisé une bonne heure pour lui laisser l’unique piste à disposition. Et les pompiers avaient investi les abords.

Le plus drôle, c’est qu’une fois arrivé … en urgence, il vide ses passagers par les toboggans et se tire lui-même avec les clés de l’A320 planté au milieu de rien !

Il a fallu remorquer son avion flambant-neuf avec des équipes qui n’étaient pas sur place, ce qui a pris encore une bonne plombe de plus, que même notre zinc a dû en rentrer au parking pour refaire les niveaux… pour lui changer son ampoule !

Donc, cette fois-ci, il y a tout lieu de croire que c’est pour moi.

 

Alors que je vous ai un peu laissés en rade l’autre fois avec mon plan de redressement des finances publiques de mon pays (paragraphe 1), en tout cas en ce qui concerne les régimes sociaux (laissant aux partenaires le soin d’équilibrer comme ils l’entendent le niveau de prestation avec le niveau de cotisation), j’y reviens.

En fait, j’y suis revenu la semaine dernière à l’issue d’une réunion sur les conséquences de l’éventuelle élection de « François III », que ça en fait frémir et baliser plus d’un, autour d’une table fortement arrosée : Ils savent compenser leurs angoisses, « ces gens-là » !

Et que je crée la surprise quand j’affirme que le seul régime social qui vaille (contrairement à ce que j’affirmais jusqu’ici d’ailleurs – sans doute les effets des alcools ingurgités au cours du repas – étant plutôt un partisan des « cafeteria-plans » échevinant mixant répartition comme système de socle et capitalisation pour tous les accessoires et notamment les retraites complémentaires), c’est la répartition, « la vraie ».

« Jusque-là, on n’est pas allé au bout de la répartition… Nos « sachants d’énarque » et autres « éliteux », ils sont restés au milieu du gué et c’est le bordel ! »

Chaud devant…

 

J’explique : « On fait de savants calculs pour tenter de trouver un équilibre entre « droits-acquis » et ressources financières qui se traduit par une équation du style « P : 50 % de SR x T/164 ». » (Ou « P » représente la pension, « SR » le salaire de référence plafonné à la première tranche de la SS, réévalué au tarif de l’inflation des 25 meilleures années de cotisation, plus les bonifications diverses et « T » correspond au nombre de trimestres de cotisation du bonhomme arrivé à l’âge de la liquidation de ses « droits acquis »).

Et si ce n’est pas ça, ce n’est pas loin.

« Et on fait pareil pour les complémentaires ou chaque euro de cotisation permet d’acquérir des « points » qu’on transforme tous les ans en rentes à verser en euros. »

Sauf que là, la valeur d’acquisition du point – tout comme la revalorisation des pensions versées par la CNAV – est fixée par décret (au lieu d’être un calcul d’actuaire), majoré de 25 % pour payer la gloire de cotiser et que la valeur de la rente ramenée aux « points-acquis » l’est tout autant (environ entre 1/11ème et 1/12ème de ce qui a été cotisé) arrêté par … arrêté.

Et le tout est figé pour chaque quidam au moment de sa demande de liquidation de retraite.

 

Notez au passage que je montrais déjà il y a dix en en amphithéâtre que quand on faisait le total des cotisations versées et qu’on plaçait le tout à la caisse d’épargne trimestre après trimestre, le quidam avait de quoi se payer une « rente-à-vie » équivalente à ce qui y avait été amassé.

Ça n’a pas dû s’améliorer depuis…

Naturellement, dans la « capitalisation », il y a « plus malin », en ouvrant un PEA (ou un autre dispositif équivalent) et en transformant le tout en rente exonérée … à vie au moment de la liquidation des droits !

Le rendement final est supérieur à la pension versée par la CNAV et autres caisses complémentaires, c’est dire si l’escroquerie est patente !

Passons…

 

« Le calcul des droits, je m’en tamponne. Ce qui est important c’est l’équilibre où le « P » de toutes les pensions doit être égal à « C », le total de toutes les cotisations. Ça, ce serait de la vraie répartition ! »

Par malchance, vous aurez noté que ce n’est pas le principe qui préside à nos systèmes de retraite et plus généralement à nos couvertures sociales.

« P » reste un socle, comme d’un « plancher » qu’on ne veut pas crever, et à juste titre : C’est tellement « si peu » après toute une vie de labeur ; « C » varie si peu que c’en est indécent quand on sait qu’il y a toujours plus de pensionnés et toujours moins de cotisants (au moins jusqu’à 2025/2030), alors tout le monde se bagarre autour de l’âge de liquidation !

 

Là encore, c’est indécent : Entre le mek qui aura bossé toute sa vie dans le fumier des étables, les poussières de gypse, la sciure de bois, ou simplement l’aura passée à soulever des charges, et le mek bien planqué au chaud dans un bureau à compter des sous qui ne lui appartiennent pas ou à distribuer des formulaire derrière un guichet de poste ou des impôts, on ne peut pas dire que l’un survivra 11 ans et qu’il est bon de le faire cotiser un an de plus pour « pensionner » un an de moins !

Ou quand le « prolo » vole la vie d’autres prolos, du fait des « sachants », j’ai une forte envie de gerber…

 

Y’en a un qui me renvoie dans mes cordes en me disant que c’est justement comme ça que ça se passe : « Les actifs cotisent pour les inactifs ! »

Les bien-portants pour les malades et les valides pour les invalides, les capables pour les incapables, les riches pour les pôvres…

Fume mon gars !

« D’abord si c’était le cas, je veux dire celui d’une stricte égalité financière, il n’y aurait pas de déficit ! »

Pan dans les dents : Il y a du déficit et récurrent, d’autant mieux qu’il y a toujours moins de cotisants pour toujours plus de pensionnés…

CQFD : Va voir là-bas si j’y suis. Et si je n’y suis pas tu y restes et tu attends que j’arrive !

 

Le fat m’interrompt en tentant de m’expliquer qu’il y a des prestations qui n’entrent pas en compte dans la cotisation du fait de la loi : Ce qui est parfaitement exact !

« Tu es donc d’accord avec moi : Il y a des prestations indues puisque « ta répartition », justement elle donne plus que la cotisation ne peut fournir ! »

C’est l’État qui paye ! Mais oui, avec de la TVA sociale qu’il va finir par me dire.

Finalement non : Il connaît ses classiques et ne s’aventure pas sur ce terrain.

 

D’accord, mais ce n’est plus de la stricte répartition : « Pour l’assurance vieillesse, on cotise toujours pareil et on ne parvient plus à faire évoluer les salaires pour garantir le paiement des rentes, tellement il y a de chômeurs ! C’est la faillite de la répartition… », m’exclame-je !

Oui mais, oui mais, comment faire ?

(Ça, c’est au bout d’un long moment que je vous épargne…)

 

« En faisant de … la répartition : Ce n’est quand même pas compliqué de faire le total des pensions dues en théorie (on peut imaginer un système d’Unité de Compte – « UC » – à l’identique des « points » des régimes complémentaires) sur un trimestre et de faire le total des cotisations-retraites qui sont rentrées dans les caisses pendant la même période. Il suffit d’ajuster et c’est bon, il n’y a plus jamais de déficit ! »

Aussi kon que ça…

 

Bon, ils n’ont pas tout compris tout de suite, mais ça eut fini par rentrer quand ils se sont rendus compte qu’en fait, la variable d’ajustement, l’unique variable, c’est le rapport entre l’argent qui entre (un taux, une assiette un nombre connu de salaires versés) = l’argent qui sort (la pension individuelle étant alors au prorata de sa quotité personnelle rapportée au total des quotités personnelles de tous les ayant-droits).

Si on veut augmenter le « P » de la pension, soit on augmente les salaires cotisants, soit on augmente le taux de cotisation, soit on augmente le nombre de cotisants.

Ou un peu des trois…

Dans le cas où l’une des trois « variables » citées ci-avant diminue, et bien les pensions diminuent mécaniquement.

À moins d’un réajustement des taux décidé par les « partenaires sociaux » entre eux !

De la bonne idée originelle de la répartition que tout le monde a oubliée en cheminant sur les sentiers tortueux du paritarisme.

 

Et idem pour tous les autres « risques », maladie, incapacité, invalidité, décès, dépendance.

C’est d’ailleurs le moment historique de se remettre à la « vraie répartition », parce que justement « Bling-bling » sort l’assurance-familiale du champ de l’assurance sociale en la refourguant sur le dos de la « TVA sociale ».

C’est une énorme konnerie, parce que bon, si on peut bien sortir les accidents du travail et maladies-professionnelles (c’est un « risque » qui s’ajuste cas par cas, ou par branche d’activité avec des taux de cotisation qui ne sont pas forcément les mêmes d’une entreprise à une autre), la politique familiale, ce n’est pas pour rien qu’elle a été jusque-là sur le dos des « travailleurs » et leurs salaires versés par les entreprises, et non pas sur la consommation du pays.

 

Parce que quoi, dans la répartition, « la vraie », ce sont les gosses qui payent les retraites des vieux. Ce sont eux qui vont cotiser toute leur vie d’autant mieux s’il en naît beaucoup, qu’ils sont bien soignés, bien éduqués et qu’ils poussent correctement et sans tare médicale…

D’autant que si c’est la main d’œuvre de demain pour les employeurs, ce sont aussi les futurs consommateurs qui font autant de « débouchés » domestiques pour les produits desdits employeurs…

Pas fou, hein !

La boucle est ainsi bouclée formant une vaste solidarité intergénérationnelle…

Que « Bling-blingg » vient de jeter aux orties !

 

Alors que de financer la politique familiale avec de la consommation, rien n’est gagné, d’autant que les gamins, se sont de gros consommateurs qui appauvrissent en premier leurs parents : Je sais, j’en ai eu à supporter !

Et un gosse, une fois qu’il est fait, il faut le supporter toute sa vie…

 

J’avais le neurone en ébullition : « Et puis il va falloir m’expliquer comment on va faire quand on aura un million de naissances par an (c’est prévu pour autour de 2020, même pas deux quinquennats) : Si 10 milliards suffisent pour 5,1 millions de marmots (850.000 par an x 6 ans pour des gosses de 0 à 6 ans), avec soi-disant 1,6 point de plus de TVA, comment tu vas faire avec 6 millions de chieurs ? Passer à la TVA de 21,5 % au lieu de 21,2 % jusqu’à plus soif ? »

Ça va faire cher le « bout-de-chou » au bout d’un temps…

Déjà qu’à 10 milliards ça fait à peine 163 €/mois d’aide et assistance, PMI incluse, par tête blonde…

Mais ce n’était pas le sujet.

 

Parce qu’entre-temps, y’en a qui avait pigé au bout que « le droit acquis » à la retraite, avec mon mécanisme de « répartition intégrale », finalement, ce sont les pensions qui vont varier en plus ou en moins en fonction de l’état général de l’économie, et notamment du monde salarié.

Autant dire qu’après avoir peut-être ajusté à la baisse, il se pourrait qu’en « achetant français », les « droits acquis » augmentent plus vite que le niveau des salaires au fil de la croissance ainsi auto-entretenue : Une belle perspective, effectivement.

Bref, je ne me souviens plus de la fin du film : On en était déjà à arroser notre « pousse-café » quand les secrétaires s’inquiétaient de ne pas nous voir revenir signer les papelards dont on avait décidé en matinée avant l’heure de l’apéritif.

Dire qu’on leur avait dit que nous étions pressés.

D’autant pire qu’étant équipé d’un « alcooltest » électronique « made in China » en bandoulière de mes clés de « tas de boue à roulettes », j’ai dû attendre encore un peu avant de reprendre la route du retour en la Kapitale de mon beau pays.

En espérant que l’idée aussi « sotte que grenue » du midi allait enfin prendre quelques racines dans quelques esprits…

 

En attendant, parce que eux aussi étaient aussi « éméchés » que moi, même si je supporte mieux que d’autres (je suis tellement gros beau que j’ai nécessairement plus de 5 litres de sang, moi), je vous livre donc cette ultime solution à venir.

Parce que bon, elle est teintée d’assez de bon sens pour être applicable tout de suite : Faites suivre à notre prochain Président !

Le précédent, il s’est arrêté en chemin quant à la réforme des retraites : Notez que « Fifi pas encore XIV », quand il était ministre du boulot sous le « Chi », il avait dit qu’il faudrait y revenir en 2012, mission parlementaire à l’appui.

Bref, rien de « définitif », histoire de repasser la patate chaude à son successeur.

Nous y sommes.

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20 décembre 2011 2 20 /12 /décembre /2011 05:54

Vous l’aviez bien compris : Il va falloir faire un effort.

 

C’est assez simple : S’il y a 1.741 patates (ou navets ou milliards) accumulés de dettes publiques à rembourser, nous vous avons expliqué comment y parvenir sur la même durée que la constitution de cet Himalaya (1981 – 2011) pas plus tard que l’autre jour : En créant des excédents, tous les ans pendant la prochaine génération (2012 – 2042).

Objectif : Solder les années de gabegie… Gabegie des années transverses de gestion d’alternance du « toujours plus » et du n’importe comment.

 

C’est l’excédent qu’il y a à fournir : Vraiment pas un « monticule » à déplacer sur un PIB de 1.900 milliards (2010) même pas 3 % l’an du PIB de référence !

Comme celui-ci peut raisonnablement envisager de croître de 1 % par an sur les « 30 prochaines déprimées », je ne vous fais pas le calcul, mais les « marchés exogènes » seront évincés courant 2038 (c’est une « feuille » sous Excel) au profit de l’épargne des « Gaulois de Gauloisie ».

J’aime bien quand c’est le Peuple qui détient la dette de lui-même : Un jour, c’est un coup à faire une large « compensation-civile » !

Je souscris de l’emprunt national et je paye mes droits de succession (ou mes autres impôts avec ça) le moment venu, quand les comptes seront redressés.

Du Pinay après Pinay, en plus « sexy », mais pas avant 2038 : Le bel héritage que je laisserai ainsi à nos enfants pour la postérité !

J’adore la perspective.

 

Toutefois, toutefois, non seulement il faudra tenir la distance sans fléchir de cap, mais il faudra réduire bien avant et par un remède de cheval, la « machine à faire des déficits ».

C’était d’ailleurs la mission confiée à « Bling-bling » dès 2007 : Vous avez pu voir comment il l’a largement oubliée en la piétinant consciencieusement, de surcroît.

Faudrait jamais faire confiance à un mek qui change de femme comme de chemise.

D’abord par égard aux « mesdames » et à leurs charmes incandescents, ensuite parce quand on ne comprend pas dès le premier coup, et passés les émois légitimes, on ne comprendra jamais rien à rien de quoique ce soit !

(Sur ce plan-là, « François III » n’est d’ailleurs pas mieux loti : Mais depuis « Mythe-errant », et à part « Déesse-Khâ » et le « Chi », le statut du « french-lover romantique » à souhaits, il s’en est pris de sacrées claques sous la risée des peuples de la planète entière : Passons, ce n’est pas le propos du jour).

 

Car le vrai problème, c’est bien plus de passer de 275 milliards de dépenses non-financées par an, 14,4 % du PIB, à zéro : Un effort gigantesque !

Je vous ai pourtant donné le temps d’y réfléchir

À moi aussi par la même occasion (mais moi j’ai été malade à en crever, de ces maladies dont on meurt ou on en reste idiot : J’en suis resté sourd, la trompe d’Eustache bouchée à l’émeri ! C’est dire…)

 

On reprend donc le graphique proposé par l’Institut Montaigne :

– Dépenses de l’État : 302 Md€. Dépenses des collectivités locales : 222 Md€, Dépenses parapubliques et autres démembrements : 67,5 Md€. Total : 591,5 Md€.

– Recettes publiques de la sphère « fiscale » : 502 milliards !

Déficit = 89,5 Md€.

Tout irait presque pour le mieux dans le meilleur des mondes s’il n’y avait pas les dérives « sociales » du modèle que le monde entier nous envie :

– Dépenses de retraite : 275 Md€. Assurance-maladie : 177 Md€ et autres 50 milliards pour un total de 502 milliards.

– Cotisations sociales : 320 Md€ tout confondu : Déficit social = 182 Md€.

Donc un solde général des comptes publics de 271,5 Md€…

Ce sont les données de bases.

 

Qu’on rassure tout de suite les économistes de tout poil avant de voir comment.

Comme nous le disions l’autre fois, les « Prélèvements Obligatoires » (PO) sont comptés de la sorte dans les comptes de la Nation :

PIB = Total des Valeurs ajoutées produites – PO = Total des Valeurs ajoutées consommées + Dépenses publiques.

Normalement, il y a égalité et ça donne, dans notre exemple tiré des chiffres arrondis actuellement connus (et pour faire simple) :

1.900 Md€ – 822 Md€ = 1.078 Md€ + 1.093,5 Md€ (la dépense publique totale) en toute logique arithmétique de « maquereau-économiste »,

PIB réalisé – PIB produit = Déficits publics, ou 1.900 – 2.171,5 = 271,5 Md€, ce qu’on va dire qu’on retrouve effectivement dans les statistiques 2010.

(2011 n’est pas terminé).

 

Remarque : Quand on veut mesurer la part des PO dans le PIB, on mélange un peu des choux et des carottes et on fait 1.092,5/2.171,5 = 50,31 %.

Mais ce ne sont pas les chiffres qu’on vous présente, bien entendu : « Ils » préfèrent vous causer de 822/1.900, soit 43,26 % pour vous cacher la « nationalisation-rampante » et moscovite-léniniste que nous subissons tous les jours : Ça fait nettement plus « noble » pour un pays démocratique et soi-disant libéral (avancé).

Jusque-là, on est cohérent avec ce qu’on connaît de ce que l’on veut bien nous dire de l’état de santé financière du pays…

 

Constat : Nous « plombons » les comptes de la nation de 271,5 milliards tous les ans. Il faut au successeur de « Bling-Bling » arrêter la gabegie et poursuivre l’effort les années suivantes.

Ce qui est assez simple :

 

1 – Demain, on rend au peuple ce qui appartient au peuple : Ses cotisations sociales !

Aux partenaires sociaux de savoir et de décider quelle couverture sociale ils veulent et à quel prix (de cotisation).

– Risque-Maladie (incapacité, indemnités-journalières, remboursement de soins etc.) ;

– Risque-Vieillesse (retraite de base et complémentaires) ;

– Risque-famille (Quelle politique familiale ils veulent pour récupérer les salariés et leur salaire, pour ne pas euthanasier leurs futurs clients-producteurs ?) ;

– Risque-chômage : Quid des prestations et de l’accompagnement pour soutenir le « consommateur-producteur » ;

– Risque-dépendance : Comment on « gère » les seniors et moins seniors une fois épuisé toutes les ressources de solidarité.

 

Une base de cotisation, celle qu’ils veulent. Mais un budget à l’équilibre tous les ans (voire même quelques excédents mineurs pour « écraser » les années à grippe)

Le rapport entre les deux = un taux.

Qui varie tous les ans (tous les trimestres ?) en fonction des coûts et des assiettes.

 

S’ils ne trouvent pas un accord dans les 6 mois, le Président légifère par voie d’ordonnances : Les cotisations sur les revenus du travail sont fusionnés (part salariale + part patronale) ; elles sont remises dans le « brut » à verser, direct sur la feuille de paye, et prélevés d’office avant versement du net dû…

On peut étendre la mesure à toutes les transactions d’argent si ça paraît encore plus simple (une sorte de super CSG, par exemple…)

Et le produit de la CSG actuel est redonné aux caisses.

 

Globalement, je l’ai déjà dit, il faut 10 points de « cotisation » en plus ou un mix entre assiette élargie et taux enflé.

Gain : 182 milliards.

Le montant des déficits actuels : Simple, non ?

 

2 – La dépense publique locale : Elle est gelé à 3.700 euros par habitants, tout compris entre commune, communauté de communes, départements, régions. Qu’ils se démerdent.

 

C’était l’objet attendu de la réforme tant espérée des collectivités locales et de la surprenante initiative relative à la Taxe Professionnelle.

L’une s’est hélas arrêtée au milieu du ruisseau, l’autre n’a pas voulu toucher à l’ensemble mais seulement à un bout…

Bref, un truc encore avorté par « l’avorton du rachis à talonnettes » notre « Ô combien vénéré Président » : On lui a donné tous les pouvoirs, il n’en a rien fait que du sous-produit d’étrons, à force de beaux discours qui ne voulaient rien dire.

 

En contrepartie, on fusionne tous les impôts locaux en un seul qui viennent « s’imputer sur l’impôt sur le revenus des personnes, physique et morale ».

Gain nul, sauf à avoir une meilleure lisibilité et l’interdiction de tout emprunt hors la « clause de sauvegarde » (que je détaillerai peut-être plus tard).

 

3 – Dépense publique générale : Une autre paire de manches, puisqu’il faut aller chercher 169,5 Md€/an (hors le remboursement de la dette comme expliqué hier) !

Là encore, ce n’est pas très compliqué :

 

3.1 – Suspension des effets de toutes les niches fiscales (et sociales) : Suspension ne veut pas dire disparition, mais des effets remis à plus tard (quand ça ira mieux).

Gains immédiats et en trésorerie : 77 milliards.

Là, comme ça, rien qu’en claquant dans les doigts.

Et en plus, c’est une mesure générale (simple à mettre en œuvre) et présentée comme provisoire : On ira en dérogeant à cette règle, au fil du temps, pour les niches les moins coûteuses et les plus « sensibles »…

 

3.2 – 20 milliards à trouver sur la manipulation des taux de TVA (au mieux pour les « moins bien lotis » mais globalement un peu plus de 2 points, presque insensible).

 

Mais on peut « frapper un grand coup » : Passer au taux normal de 25 %, ce que supporte bien des économies européennes tout-à-fait comparables, c’est en vrac à 35,1 Md€ (dans la réalité bien moins car ce serait ignorer les effets sur la réduction corrélative du pouvoir d’achat : Il me paraîtrait plus souhaitable de retrouver notre ancien taux de 20 %, bien plus commode pour le calcul mental entre HT et TTC). Mais comme ce n’est pas suffisant, il passerait à 22 %.

Gains : 15,6 Md€ (et ça reste encore « insensible » pour le consommateur).

Taux réduit à 7 % généralisé (c’est d’ailleurs dans les tuyaux) : Gains : 3,9 Md€

Idem pour le taux super-réduit qui disparaîtrait au moins provisoirement (avec dérogations au fil du temps, pour les « niches-TVA » les moins coûteuses et les plus sensibles…) Gain : 2,45 Md€.

Total : 21,95 Md€/an

 

3.3 – Instauration de la CSPM : Cotisation Sur (ou Sociale) les Produits Manufacturés.

 

Toute entreprise qui a dans ses comptes sociaux plus de 90 % d’acquisitions de biens ou de services, hors les matières premières brutes, dans ses comptes 60, 61 et 62 venant d’entreprises sises en « Gauloisie » en est totalement exonérée.

Les autres payent 20 % de taxe sur leur chiffre d’affaires à répercuter sur leur prix.

Qu’on compte bien : L’assiette est évaluée à 400 milliards !

Peut-être beaucoup plus au début, mais devra diminuer par la suite.

Gain estimé : 70 à 80 milliards les premières années.

 

Ce qui nous fait donc 168,95 à 180 Md€ soit à peu près le montant que l’on recherche pour ne plus « produire du déficit »…

Et surtout s’y tenir.

 

Parce que l’un des effets attendus de la « CSPM », bien qu’il faille aux entreprises leur laisser le temps de s’adapter à la nouvelle donne sur les prix et la fabrication de leurs marges, c’est de « relocaliser » au pays.

Comme dit notre « Ô combien vénéré Président » dans ses quelques rares moments de lucidité : Oui aux entreprises qui délocalisent en Chine pour vendre en Chine, non aux entreprises qui délocalisent en Chine pour vendre en « Gauloisie »…

 

Je vous donne un exemple qui s’appelle Moulinex : Son dernier patron (un « X », ne soyez donc pas surpris) a tenu le raisonnement inverse.

Il a maintenu les sites normands et bretons pour aller vendre en Russie avec des prix et des marges de « Gaulois » : Un flop total tel qu’en même pas deux exercices il a vendu les ruines à SEB (et encore, ce n’est pas lui mais le liquidateur-judiciaire. Lui il s’est contenté de toucher son « golden-parachute », son article 39 et de tirer sa révérence en espérant être recasé dans une autre boutique à détruire).

 

Au pire, on fait le calcul en tenant compte de la « CSPM », si je suis capable de vendre à prix chinois plus « l’amende », plus les droits de douanes, plus le transport, plus la TVA et plus tout le bastringue en « Gauloisie » à prix « Gaulois » alors que le « franchouillard » n’est pas capable d’en faire autant avec ses seuls coûts locaux, c’est de la recette en plus pour les comptes de l’État.

En revanche, si je m’appelle Toyota (ou « Simca-1000-Pigeot », ou Dacia), que je monte une usine à Valenciennes avec des sous-traitants locaux qui eux-mêmes s’approvisionnent au pays, à moins cher, je bats à plat de couture n’importe qui.

Car notez au passage que la CSPM exclue les productions à l’export.

Car notez au passage qu’avec tout ça, les salariés qui toucheront moins pour prendre en charge « leur séku », qui vont également devoir assumer les « petites » hausses de TVA, quand ils auront le choix entre une production manufacturière (les produits bruts, en vrac ou agricole ne sont pas manufacturés), importée même partiellement (10 % des coûts) une CSPM de 20 % pour le plaisir, ils vont être les premiers à exiger d’acheter « local » (voire européen dès que la mesure sera étendue à « l’eurozone »)…

 

D’où une autre conséquence : Car en plus, je crée des emplois locaux, je cotise localement à la Séku, transformant des « assistés-sociaux » en « créateurs de valeur-ajoutée » locale.

Tous ceux-là payent leurs impôts localement, j’élargis donc les assiettes : Je peux alors commencer à « déroger » aux principes des points « 3.1 et 3.2 » ci-dessus.

Pas compliqué, non ?

 

Alors qu’attend-on pour s’y mettre : On vient de perdre 5 ans, on se fait ridiculiser par la première agence de notation venue, on est la risée du monde entier à claquer plus de pognon qu’on peut en produire : Il faudrait quand même que ça s’arrête un jour ou l’autre.

Et puis ensuite, à « François III » d’affiner dans la dentelle si ça l’amuse.

L’exposé de la « dentelle fine de la rupture » (concept qui va à merveille à un « grand méchant-mou ») tant attendue : Une autre fois !

Car il faut qu’il y aille, même brutalement, comme on l’attendait de « Fifi II » quand il nous a assuré à l’été 2007 qu’il était « à la tête d’un État en faillite ».

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19 décembre 2011 1 19 /12 /décembre /2011 04:56

J’aurai soulevé depuis belle lurette.

 

Mais je ne suis pas de « gôche », alors j’ai laissé couler de l’eau sous les ponts en attendant que les « forces de progrès » s’y attèlent.

Un tort pour mon pays, faut-il rajouter honnêtement, puisqu’elles sont « si nulles » qu’elles n’y ont jamais ouvertement pensé.

 

Vous vous souvenez naturellement du « Candidat-Président » des années 2006/2007 (si vous étiez nés, bien entendu). Son propos était clair : Il voulait, entre autres choses, que les « Gaulois natifs et impatriés » puissent transmettre « toute une vie d’efforts et de labeurs » laborieux à leurs descendants sans que l’État ne vienne y racketter sa part.

Autrement dit, alléger les droits de succession quand elles s’ouvrent dans la douleur d’un déchirement éternel et par la même occasion les droits de donation, autrement dit toute les cessions « à titre gratuit » et autres « libéralités » entre vifs et « prédécédés » (les termes idoines dans la terminologie juridique).

C’est d’ailleurs ce qu’il a fait avec la TEPA dès qu’il est arrivé à prendre un bail quinquennal sur les locaux du Palais de la rue du Faubourg-Saint-Honoré et son « QG Jupiter » de l’arme atomique.

On a raccourcis les délais de répétition, augmenté les planchers, diminué les « droits-dus » avec allégresse afin de permettre qu’une génération aux abois bénéficie des largesses d’une génération de géniteurs comblée par la vie.

Tant mieux : Quand une « niche fiscale » s’ouvre, je ne suis pas le dernier à en mettre en évidence tout l’intérêt de la manœuvre à réaliser, en bon « fiscaliste » bien né. C’est un réflexe professionnel…

 

D’ailleurs assez curieusement, la plupart de « mes meilleurs clients » en ont largement profité, de façon contre-productive : Tous voulaient échapper à l’ISF (l’Impôt Stupide des Français, selon le mot d’Albert Frère) et « donner » à leur descendance leur paraissait pas kon du tout.

Mais, pour se protéger des aléas de la vie, en général ils se séparaient, sur les kons de conseils des notaires de famille, de la nue-propriété de leur patrimoine, ou d’une partie, pour se garder au chaud l’usufruit, « l’usage et le fructage » de leurs biens de rendement et « de rapport ».

C’est que ça fait des actes et donc des honoraires pour l’aimable confrérie de plumitifs, qui vendait aussi l’idée qu’ainsi la succession à venir de leurs « bons clients » était réglée par avance et sans drame futur dans la fratrie survivante.

Grande rigolade : Ils n’échappaient pas du tout à l’ISF, tout juste étaient-ils délestés de quelques frais (notariaux), parfois des queues de droits putatifs dus au Trésor…

Pas toujours en fait : Il s’agissait de passer juste sous les « planchers légaux » du tarif, pour ne rien avoir à payer et d’attendre la prochaine prescription.

C’est dire s’il en restait.

Et puis c’était l’occasion de se montrer généreux envers un fils et de la bru désargentés et de se débarrasser d’un bout de patrimoine peu avantageux, voire « coûtatif » : Et qui de refiler des « obligations » au rendement parfois négatif, ou des pâtés d’immeubles squattés par des hurluberlus qui le détruisaient consciencieusement au fil du temps avant que d’être expulsés (et exproprié pour le fiston) pour cause d’insalubrité par l’autorité municipale qui s’engageait ainsi à soutenir les « sans papier » et faisait ses choux gras en « municipalisant » des friches à reconquérir au détriment du citoyen lambda !

Je sais, je peux témoigner de ces « immenses générosités », parce que j’ai vu faire…

Mais heureusement, toutes les parentèles et autres géniteurs ne sont pas tous comme ça : Il y a eu effectivement quelques « transferts » judicieux, notamment autour de patrimoine d’activités laborieuses, parfois très réussies.

 

Revenons au fait de ce post : Vous avez d’un côté quelques 1.741 milliards (pas tout-à-fait) d’endettement public, tout compris.

Et ça enfle de l’ordre de 5 % l’an tellement nous sommes bien gouvernés par notre « Ô combien vénéré Président » qui en vient à donner des leçons de bonne gestion publique aux meilleurs d’entre les chefs d’États du G20 et de « l’Eurozone » à bientôt 28, ou 17 (selon qu’on cause ou non d’Euro) !

C’est dire l’immense fatuité du bonhomme-à-talonnettes.

Va pour le passif…

Et à l’actif, on a quoi ?

Un truc proprement stupéfiant qui ne fait pourtant pas la Une de vos journaux habituels, tellement ils ont l’habitude de faire « caisse de résonnance » de la « pensée-unique ».

Même pas les « politiques des forces de progrès » : C’est dire s’ils sont aussi nuls que les autres.

 

Les « ménages », et seulement les ménages, pas les entreprises, ni les « institutionnels », pas la « chose publique » ni ses démembrements, possédaient en 2005 (donc à peu près à la même époque), 9.009,8 milliards d’actifs, duquel il convenait de retirer quand même un endettement « privé » de l’ordre de 943,1 milliards d’après les comptes de la Banque de France (qui ne fait plus banquier mais persiste à faire des « études »).

Soit un net de 8.066,6 milliards d’euros…

Sachant que globalement on a compté 548.541 décès en 2009, ce qui rapporté aux 65,384.885 millions (d’aujourd’hui) de « résidents », c’est donc 67,674 milliards d’euros, à peu près, qui « transitent à titre gratuit » d’une poche à l’autre tous les ans.

Bon, bon : Il faut noter que ces « transmissions » ne représentaient qu’un montant de 6,4 milliards d’euros, dont 5,5 milliards d’euros de droits de succession, au titre des recettes publiques, pour seulement quelques 330.000 successions déclarées par an, et 0,9 milliard de droits de donation, pour 260.000 donations annuelles en 2010 : Tout le monde n’a pas forcément un patrimoine conséquent tel qu’il passe par la case « Trésor-public ».

Ce qui nous fait un taux global de prélèvements obligatoires de l’ordre de 12,3 % pour les seules successions…

Cher, me direz-vous !

Pas tant que ça, en fait.

 

D’abord parce que ça n’arrive qu’une fois par génération, globalement tous les 30 ans (et 12,3 % sur 30 ans, ça nous fait que 0,41 %/an, même pas le premier taux de l’ISF : D’où l’impérieuse nécessité de ne pas payer deux fois pour la même chose) ;

Et parce qu’il faut savoir compter : En 30 ans de « fiscalité délirante », on a pris dans les gencives quelques 1.741 milliards d’endettement public, comme rappelé ci-dessus.

Soit environ 58 Md€ par an ou encore + 2,99 % tous les ans de notre PIB actuel (et présumé).

Et l’on constate qu’en valeur, la « fortune des ménages » a cru de + 5,4 %/an de 1995 à 2005, en 20 ans, contre un accroissement de seulement + 3,7 % des dépenses de consommation. Une progression particulièrement soutenue depuis 2004 (+ 10,6 % cette année-là ; + 7,3 % en 2005) d’après ma co-pine « Lyne-sait ».

Notons quand même, pour tempérer le propos, que si les « ménages gaulois » détiennent ensemble 75 % du patrimoine national, 80 % sont propriétaire de leur logement, moins de 10 % le sont des autres bâtiments et ouvrages de génie-civil ou des machines et équipements.

C’est dire que leur « bonne fortune » est immobilisée durablement et ne sert pour l’essentiel qu'à leur logement et celui de quelques-uns de leurs compatriotes.

 

Pour être encore plus précis, au cours des dix dernières années le patrimoine des ménages a augmenté au rythme de + 10 % par an alors que le produit intérieur brut ne progressait que de + 3,7 % en valeur.

Il représente désormais plus de sept années de revenu disponible brut, contre moins de cinq années sur la période 1995-1997.

Et depuis 1998, c’est la hausse des prix de l’immobilier qui reste le principal vecteur d’accroissement du patrimoine !

Autrement dit, le « marché » augmente face à la rareté, ce qui ne signifie pas que ces patrimoines deviennent « liquides », sauf à l’occasion de successions « forcées » par le destin des mortels que nous sommes tous !

 

Mais à l’évidence, si j’étais de « gôche », je mettrais en évidence un jeu de vase communicant et bien plus : Plus la « chose publique » s’endette, plus les ménages s’enrichissent !

C’est criant.

Un jeu de vases communicants assez évident.

 

D’un autre côté, il devient bien clair que plus les politiques économiques conduites par les différents gouvernements successifs pendant la période se mêlent de tout et de rien, plus elles deviennent inefficientes à régler les problèmes sociaux des populations dont elles ont la charge :

1 – Elles y parviennent mal tant l’écart entre les déciles des « plus riches » d’avec les « plus pôvres » s’accroît (on nous le rappelle assez souvent pour s’en souvenir) ;

2 – Elles n’y parviennent qu’en s’endettant toujours plus, ne voyant jamais venir le fruit de leurs efforts consentis en endettement.

Une belle faillite de l’État-providence !

Passons, ce n’est pas le propos du jour.

 

Si comme on vient de le montrer 67,674 milliards « transitent à titre gratuit » d’une poche à l’autre tous les ans, en 30 ans, c’est donc 2.030,22 milliards qui se baladeront entre générations… de 30 ans !

116,61 % de notre dette commune actuelle : C’est dire s’il y a des vases plus que communicants.

 

Imaginez, imaginez un seul instant qu’un individu normalement constitué se dise tout d’un coup que l’enrichissement des ménages n’est pas seulement le fruit de leur labeur (ou de leur bonne fortune de naissance), mais à la fois due à la conduite désastreuse des affaires publiques financées par un endettement massif et la cupidité de ses compatriotes qui entassent des plus-values éhontées pour être financées par l'incurie de la Nation, et se décide à « spolier », donc « à la sortie » de vie ce « racket des particuliers », l’un compensera l’autre en claquant dans les doigts…

 

Naturellement, ce n’est pas comme ça qu’il faut procéder : La « nationalisation » des patrimoines successoraux est une ineptie = Il ne ferait que faire grossir encore plus le poids de l’État-incapable (et incapacitant) à résoudre ses propres problèmes ; il empêcherait la « liquidation » des patrimoines entraînant ipso-facto le renchérissement des valeurs (et la rareté des disponibilités).

 

En revanche, tripler les poids des prélèvements obligatoires (de 12 % à 37 %) au moment de l’ouverture d’une succession, non seulement remettrait sur le marché des « ventes forcées » par les héritiers de quelques 16,5 Md€ de patrimoine foncier immobilisé, détendant forcément les prix au mètre-carré, réduisant du coup les soucis d’hébergement de bien des foyers, et ferait rentrer dans les caisses de l’État l’équivalent en recettes supplémentaires à affecter au désendettement.

Vous me direz qu’avec 16,5 milliards tous les ans, on ne comble même pas le déficit courant et qu’il faudrait 105,5 ans pour réduire l’endettement publik à néant.

 

Il y a d’autres pistes à étudier en complément : Notamment la « création de capital » en investissements publics.

Qu’on compte bien : Quand un ménage est surendetté, il commence par cesser de faire des achats durables pour se concentrer sur l’essentiel du quotidien.

Pas la « force publique », qui persiste à accumuler 55,9 Md€ d’investissement par an, vaille que vaille.

Soit 122 % de l’accroissement de la croissance de la dette brute.

Et si on disait tous ensemble « STOP ! »

Un bien gros, bien fort, bien puissant « STOP » : On se serre la ceinture, histoire de dégonfler la baudruche quelques temps…

C’est naturellement plus compliqué que ça, puisque les premiers à souffrir seraient les entreprises (et leurs salariés) qui participent au PIB en répondant aux appels d’offres d’investissement publics.

Nos équipements communs iraient peut-être même en se dégradant, notre indépendance militaire en souffrirait…

 

Mettons alors qu’on ne finance plus que le tiers indispensables, par voie d’emprunt (il faut ce qu’il faut en matière de durabilité) émis auprès du public et non pas sur les marchés internationaux qui te se font la loi (mais vous aurez noté que la semaine dernière, le FESF a pu emprunter 1,98 Md€ à trois mois au taux annuel de 0,222 %/an les doigts dans le nez et une bite dans le kul, 5 fois moins cher qu’auprès de la BCE et son taux de base interbancaire, malgré les « défiances » surmédiatisées des agences de notations anglo-saxonnes), vous venez de trouver, quasi-immédiatement quelques 53,7 Md€, (117 % de la charges des intérêts dus) à affecter au désendettement général.

Ce qui réduit tout d’un coup la durée de l’extinction total, je dis bien total des dettes accumulées jusque-là auprès des « marchés » en quelques 32 ans ! L’objectif, le but, recherché.

À peine plus que ce qui a été fait jusque-là à l’envers…

 

Avouons aussi que je fais l’impasse sur les « donations entre vifs ».

Je sais bien qu’un « fiscaliste », surtout quand il bosse pour l’administration, un notaire, un juriste, fait souvent l’amalgame.

À tort à mon sens, parce que je reste « civil » et que l’économie d’un transfert de patrimoine est différente quand elle est voulue ou subie.

Dans un cas, on dote d’une cuillère en argent un gamin qui a l’avenir devant lui pour multiplier les pots de confiture dans lesquels piocher, dans l’autre cas, ce sont les « choses » patrimoniales qui changent seulement de titulaire : Le pied n’est plus le même quand il entre dans les charentaises, et les charentaises ne « s’enrichissent » pas d’un nouveau titulaire.

D’autant mieux qu’on « hérite » plutôt vers 65 balais, sa propre vie derrière soi, alors qu’on peut devenir « donataire », 10, 20 ou 30 ans plutôt, la vie encore devant soi, et ça change tout pour le bonhomme et le pays…

 

Mais bon, comme je ne suis pas de « gôche », je réserve la recette du devenir à un candidat de « droâte » un peu moins kon que ce qu’on nous propose jusque-là.

C’est de l’atavisme familial : Je n’y peux rien !

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16 novembre 2011 3 16 /11 /novembre /2011 05:38

Des années que j’essaye d’en faire autant !

 

Une synthèse des recettes et dépenses publiques courantes. Et eux te publient « ça » (à prendre avec des pincettes et une foi à soulever les montagnes) qui peut se résumer ainsi et en « milliards ».

Pour 2010 seulement.

 

Total des Prélèvements Obligatoires : 820 Md€ ;

Total des dépenses correspondantes : 1.093,5 Md€.

Déficit courant financé par l’emprunt : 273,5 Md€.

PIB du pays : 1.932,8 Md€…

 

Vous avez bien lu… Keynes se plante : Pour 14 % de dépenses de plus que de recettes prélevées, on se porte comme un charme avec un poussif 1,5 % de croissance (+ 28,56 Md€ de PIB), soit un « effet de levier keynésien »… négatif de – 9,57, là où tout le monde vous trompe en affirmant qu’il est « mesuré » à au moins + 3…

Une certitude « scientifique », enseignée dans tous les bons manuels d’économie !

Souvenez-vous de « Dévide-gens » : Avec « 26 milliards (de plan de redressement), c’est comme si on en faisait pour 100 ! »

Mais lui ne sait pas faire une multiplication.

Encore un qui ne mérite décidément pas mon estime…

 

Mieux, comme l’inflation de 2010 a été « mesurée » tout autant scientifiquement à 1,75 %, en Euro constant, le PIB réel a décru.

Mais on le savait déjà… pour 2010.

 

Et comme par ailleurs, les équations économiques mondiales mesurent un PIB par la dépense qui doit être égale à la recette, les « prélèvements obligatoires » étant égaux, PAR DEFINITION, dans les deux termes, le PIB-vrai, le « marchand », quand on extrait les 1.093,5 Md€ du PIB, dont on rappelle que 25 % (OUI : Un quart, un trimestre entier, de septembre à décembre, sur une année entière de douze mois !) a été financé par la croissance de la dette, il se monte à seulement 839,3 Md€.

Déflaté de l’inflation, c’est à peine 824,8 Md€ « vrai »…

Pas tout à fait la « Papouasie-inférieure », mais pas loin…

 

Mais plus que ça, cette « création de valeurs marchandes » vraie, de toutes les activités réunis sur 12 mois, rapportée à l’ensemble mesuré « officiellement », montre que « l’économie de marché », tant décriée ici, là, là-bas et encore ailleurs, ça ne représente plus que 43,4 % de « tout ce qui passe dans les compteurs » !

Une « liberté » à 43 %, c’est quoi au juste ?

 

Une dictature économique à 57 %, est-ce encore une « économie libérale » ?

À moins de prendre des lanternes pour des vessies, je ne vois pas bien.

Et en plus, les « 57 % », c’est géré, décidé par à peine un peu plus de 38 % de tous les « laborieux » du pays !

Passons.

Une nationalisation-rampante avançant à couvert !

Bref, les méfaits des dictateurs sont bien là : Ils ne peuvent plus se cacher derrière de faux-semblants comme depuis tant de décennies, au contraire.

 

Toutefois, je vous avoue que ce n’était pas le but de cette recherche jusque-là infructueuse de ma part.

Je cherchais le vrai.

 

Prenons les dépenses : Revue de détail :

– Rémunération des fonctionnaires : 72 Md€. Et ils ne sont pas tout-à-fait 2 millions, mais il faut compter avec les pensions de leur retraite à verser…

Un point de revalorisation de base, c’est donc 0,72 Md€.

– Charge de la dette : 40 Md€. Un point, c’est donc environ 14 Md€…

– Dépense d’investissement : 55,9 Md€.

– Autres : 134,1 Md€ (les « budgets d’objectifs » de la LOLF…)

Total : 302 Md€.

Ça, c’est pour l’État.

 

Il met quoi en face ? Revue de détail :

– TVA : 127 Md€. Un « point » de taux de TVA de plus ou de moins, en 2008, c’est 9,6 Md€. (0,5 Md€ sur le taux super-réduit ; 2,6 Md€ sur le taux réduit ; 6,5 Md€ sur le taux normal)…

– Impôt sur le revenu 47 Md€. Rappelons que les « niches » imputables sur l’IR sont de l’ordre de 50 Md€.

– Impôt sur les sociétés : 32 Md€. Là encore, les « niches » représenteraient 27 Md€.

– CSG : 84 Md€. Un point, c’est carrément 10 Md€…

– Autres (droits de mutation, d’accises, de douane, la TIPP, tous les autres indirects jusqu’à la taxe sur les carcasses de lapin et les huiles alimentaires) : 212 Md€.

Total : 502 Md€.

 

Excédent putatif : 200 Md€ auxquels se rajoutent les 273,5 Md€ d’endettement courant !

Parce qu’il y a aussi les prélèvements sociaux…

 

Produits des cotisations : 320 Md€, 16,55 % du PIB, qui vont financer 275 Md€ de pensions de retraite, 177 Md€ de coût-maladie, incapacité, accident du travail et invalidité, plus 50 Md€ « d’autres », essentiellement la « branche famille » et la dépendance.

Autant de redistribué en pouvoir d’achat au titre de la solidarité-générale.

Déficit de l’assurance-sociale : 502 Md€ – 320 Md€ = 182 Md€.

Le taux de cotisation général devrait être de 26 % au lieu de 16,5 %...

Vous avez bien lu.

 

Mais pas seulement : Il faut rajouter côté dépenses les 222 Md€ dépensés par les collectivités locales, plus les 67,5 Md€ subventionnés aux différents « organismes publics » et parapublics pour qu’ils existent et survivent, les « ceux-ce » qui font de la recette « commerciale » au détriment du commerce, naturellement…

 

En gros, et c’est ce que je voulais calculer, si on ne fait rien, aucun effort, le cap des 100 milliards d’intérêt à payer tous les ans est dépassé courant 2012…

Si on « taille » dans les dépenses, disons à hauteur des déficits (273,5 Md€), ça ne changerait strictement rien dans les comptes publics : Nous aurions toujours un volant de dettes équivalent et le bonheur de travailler pour payer les banquiers internationaux (qui se gardent bien de venir faire imposer leurs rapines les fruits de leurs capitaux prêtés chez nous, au moins pour 62 % des emprunts) !

Au 30 septembre, on en était officiellement à 13.307,5 Md€ de dettes avec une durée de vie de 7 ans et 2 mois…

Si on augmentait les taux « prélèvements obligatoires » également, mais il faudrait qu’ils prennent 33 % de plus !  

Merveilleux car c’est ce qui nous attend, de gré ou de force.

 

Parce que là encore, « tailler » dans la dépense, c’est accepter d’entrer dans la récession, voire de la « multiplier ».

Encore un « truc » paradoxal : Moins d’argent dépensé par tous les acteurs économiques, c’est moins de rentrées fiscales, c’est moins de CA dans les entreprises, c'est moins de cotisations sociales, c'est plus de chômeur à indemniser…

(La justification de toutes les politiques de relance « keynésienne »).

 

Je vous laisse mijoter avec tout ça : Élaborer donc de votre côté des « solutions » !

Je réfléchis de mon côté « aux miennes ».

Comme on va se le faire « à armes égales », je vous joins le beau graphique ci-dessous, publié par « Les Échos » de l’autre matin !Budget

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28 mars 2011 1 28 /03 /mars /2011 08:20

 

Je voulais faire grève…

 

Plus exactement, comme un « patron » ne fait jamais grève, ç’aurait été un « lock-out », une journée « blog-mort », porte close, ensemble-vide.

Pour protester vertement contre l’abstention !

Ainsi, vous auriez tous compris qu’il ne fallait pas aller me titiller trop fort le nerf honteux avec vos billevesées démocratiques.

 

Flûte : En « Corsica-belle-Tchi-tchi », on vote tous (et parfois toutes) depuis le VIIIème siècle !

Pour nos « chefs », militaires, politiques, nos juges et nos évêques…

Si : Je sais, j’ai des ancêtres qui ont fait évêque ou chef de guerre dans le passé.

Le glaive et le goupillon.

Ça peut vous paraître délirant aujourd’hui, parce que la papauté se coopte elle-même, kidnappant « le pouvoir » aux fidèles, mais réfléchissez deux secondes avant de bondir et expliquez-mois comment faisaient les premiers chrétiens pour désigner leurs chefs spirituels, leur porte-drapeau en l’absence de Pape ?

Et à ce sujet, qui est donc au service de l’activité pastorale des croyants, dans les religions, les amis ?

 

Des générations et des générations qui ont appris à respecter la décision du plus grand nombre !

Et cela n’a pas été sans mal avec les « egos surdimensionnés » des âmes bien trempées qu’a vu naître notre île, ses plages et ses montagnes : Il y en a eu des paquets, de « dissidents », qui sont venus se frotter les armes à la main au détenteur « du pouvoir » démocratique dans nos pièves.

Et d’apprendre que « si les sudistes avaient été plus nombreux que les nordistes, la face du monde en aurait été changée ».

C’est le fondement de la démocratie, même si depuis, y’en a qui triche, compensant leur « petit nombre » par des armes atomiques ou autre contre de simples lance-pierres.

En Corsica-Bella-Tchi-tchi », même du temps du « Généralissime », le premier à faire « l’unité nationale », ils se tapaient encore sur la tronche alors que d’autres avaient été « plus nombreux ».

Parce qu’avant, c’était un peu « désordre », les uns s’acoquinant avec Gênes, Pise, le Pape, les sardes ou les aragonais. Les autres restant dans leurs montagnes depuis la plus haute antiquité et même avant, du temps des mégalithes dressés, taillant en pièces aussi régulièrement tant les légions romaines que les hordes mussoliniennes.

C’est vous dire si nous avons un peu d’avance sur la « colonie de gauloisie » !

 

Ensuite, le soleil s’est levé avec une heure de retard.

Mais pour une fois, ça ne m’a pas mis de mauvaise humeur : J’ai enfin trouvé le « truc » !

Je me demande encore pourquoi je n’y avais pas pensé plus tôt, d’ailleurs…

Au lieu de changer d’heure, j’ai changé de montre.

L’une est réglée à l’heure d’hiver, pendant que l’autre fait la saison de l’heure d’été !

Simple, non ?

Comme ça, je ne souffre plus le martyre à « bidouiller » les petits boutons des aiguilles avec mes gros doigts.

Du coup, j’ai deux montres, plus celle des mariages (la en or), celle des vacances (qui va sous l’eau, des fois que je m’inquiète du nombre d’heures que je reste en apnée prolongée sous l’eau… et fait des marques au poignet), et ma vieille Kelton, la montre qui faisait aussi la date, reçue en cadeau le jour de ma première communion.

Elle me suit partout depuis des décennies : Comme ça, je sais le jour du jour.

Bon, j’ai changé plusieurs fois de bracelet quand même…

Et puis, contrairement à mes doutes de l’avant-veille (publiés hier), y’a pas eu d’abstention « mécanique », mais une constante désolante.

 

Dès lors, au lieu de faire grève, je me suis mis à « prolonger » l’essentiel de ma « pensée politique » (si on peut appeler ça comme ça, n’est-ce pas) à propos du « citoyen gaulois » qui doit être et rester « exemplaire de chez l’exemplarité-exemplaritissisme » !

Avec une pensée simple et sommaire : Celui qui ne vote pas, il n’a rien à foutre dans mon monde : Qu’il dégage.

 

Vous vous souvenez (parce que j’ai parfois des idées fixes), que quand je serai LE « Président-à-la-place-du-Président », Votre Président-à-vous, ne seront considérés comme citoyens à part entière que les personnes qui :

1 – En auront fait la demande, par écrit et en bon « francilien natif(*) », passé l’âge adulte.

N’importe quand, n’importe où dans le monde, quel que soit leur origine, leur sexe, leur religion, leurs idéaux politique ou syndical ;

2 – Auront prêté serment à la forme républicaine des institutions, qu’ils devront décrire au moins sommairement en bon « francilien natif(*) », et au respect de ses lois et règlements ;

3 – De renoncer à se revendiquer d’une autre nationalité (dans le cas contraire, la déchéance est immédiate et la récidive de la violation d’une autre règle, cause d’expulsion sans appel…) quelle qu’elle soit ;

4 – Et de rajouter le paiement annuel d’un « impôt citoyen ».

Il manquait celui-là…

 

Une idée qui me trotte dans le crâne : Payer les gens pour qu’ils aillent voter.

Mais comme il ne s’agit pas de mettre à bas la « phynance-publik » déjà largement en difficulté pour   cause de tous mes prédécesseurs (qu’ils auront à en répondre devant la justice dont je présiderai la « Haute-Cour » réservé aux « dépenseurs » et autres traites de la Nation, non pas sous un chêne, mais sous mon châtaignier), le principe c’est que tu fais payer une somme symbolique tous les ans à toutes les citoyens – 10, 20 ou 50 euros – qu’ils se font rembourser à l’occasion d’un scrutin en excipant leur carte d’électeur tamponnée.

Et qu’on ne vienne pas me dire qu’ils ne pouvaient pas se déplacer ce jour-là : On peut toujours refiler sa carte à son voisin qu’il vote à votre place, hein !

Même pas besoin de procuration pour se faire.

 

Traitement de la récidive ?

Radiation des listes électorales, perte de la nationalité-citoyenneté (des apatrides en pagaille, pas de « ma bande » les abstentionnistes [**]), jusqu’à la prochaine demande de naturalisation selon le procédé décrit ci-dessus, bien-sûr ; inégibilité radicale dans l’intervalle à quelques mandats que ce soit, social ou électif, et perte immédiate de la qualité de fonctionnaire, qui doit rester un « mandat public » indemnisé et non pas un métier ou une profession (nous y reviendrons peut-être).

 

Au moins, on aura des taux de participation phénoménaux, à force de radier ceux qui ne payent pas « l’impôt citoyen » ou oublient leurs devoirs envers la Nation.

Bref, des élections dont on ne pourra plus dire qu’elles ne servent à rien, dont on ne pourra plus contester la légitimité dans la rue ou ailleurs.

Parce que là, je ne vous dis pas, mais se faire élire à 50 % de 56 %, ça ne fait pas beaucoup de « pour » et un gros paquet de « contre ».

Quitte pour ceux qui font le déplacement jusqu’à leur bureau de vote, à voter « blanc » ou « nul », mais surtout pas pour ou contre une « petite minorité de la minorité », envoyés décider de leur sort et des lois en leur donnant une apparente légitimité qui raye d’un trait tout ce qui a été fait et conçu depuis le VIIIème siècle, ici ou ailleurs.

 

Nota : (*) Vous vous souvenez naturellement que j’affirme que notre constitution prévoit que la langue officielle du pays et de ses institutions, ça reste le « français ».

Il n’est, bien entendu, aucunement question de revenir sur le texte de la constitution.

Mais que, il convient de remonter aux origines du « Franco-gaulois » de « Gauloisie littéraire » que nous causons et écrivons à peu près correctement pour nous faire comprendre, qui n’est nullement autre-chose que du « francilien-cultivé » depuis la création, par décret-royal, de l’Académie.

À charge pour elle de définir ce qu’est le « francilien officiel ».

Raisonnement de juriste : Ce qu’un décret peut faire, un autre peut le défaire.

Donc et conséquemment, le jour où je suis le Président, je décrèterai que le « Français » n’est plus du francilien, mais du Corsu (celui pratiqué dans le nord de l’île, parce les « o » et « e » qui remplacent dans le sud les « u » et les « i » qui marquent les singuliers et pluriels dans le nord, j’ai du mal…)

Quitte à ce que mon successeur, change la langue de la même façon et par décret, pour choisir le basque, le catalan, le breton ou le chtimi… Au choix !

Le mérite de la mesure, c’est que je vois bien les débats parlementaires, les actes et concours administratifs, les lois et décrets, les décisions de justice, les panneaux routiers, tout, passer au Corse puis au breton ou au savoyard tous les 5 ans…

Au moins, pendant 5 ans, mes « cousins corsi », ils feront tous rédacteurs-traducteurs officiels : Exit le chômage sur l’île !

 

(**) Si un jour il y a scission de la « Corsica-bella-Tchi-tchi » de sa colonie continentale, comme je n’ai pas les 10 ans de vie insulaire sans départage qu’exigeront mes « cousins » pour devenir « citoyen à part entière » (même si j’ai des tombeaux partout en montagne et en plaine qui accueillent mes ancêtres), je n’aurai pas la nationalité Corsa.

Et comme je vis déjà à « Paris-rive-Gôche-bobo », et ne pourrai pas renoncer à vivre « Corsu », je me considère déjà et pour plusieurs autres raisons, comme un « exilé apatride en sa propre patrie ».

Et plus ça avance, plus on en rajoute en abstention et autres âneries au quotidien, plus j’ai vraiment l’impression de venir d’une autre planète, d’être une grossière erreur de casting à moi tout seul, ou de m’être trompé d’époque…

 

J’aurai dû naître « capitaine de vaisseau » intersidéral, en charge d’aller déloger les aliènes de leur propre planète ou de leur apprendre à voter, bref, un truc comme ça !

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2 mars 2011 3 02 /03 /mars /2011 06:07

 

J’ai mes nerfs !

 

C’est à cause que ma lecture, pourtant rapide et partielle, du bouquin de « Titine Eau-Brie ». On en parlait encore l’autre jour…

Sont venus se rajouter les errements de « Fifi l’inébranlable », MAM, « Gaga-Guano », sans compter le souvenir agaçant de l’inénarrable « Woerth-à-tes-souhaits » et les « petits potes à Lili », les miens dont « Domino », le fils à « Bling-bling » parachuté aux responsabilités sans même n’avoir abouti sa formation de jeune génie du « droit & de la politique », ceux des autres, dont « Nanar le flambeur », ses propres « potes » de la « soce-démocratouille » de mon si beau pays…

La liste est bien longue !

Et franchement, ça bouillonne dans ma caboche.

Mon pauvre et unique neurone : Il va clamser si ça continue !

 

Alors, que d’habitude, il est le seul en fonction, et encore pas tout le temps, uniquement quand passe une jolie fille dans mon champ visuel, ou une dame pleine de promesses de torrides sensualités dans les yeux, qu’il en vibre de bonheur.

Mais là, d’un coup, y’en a eu plein d’autres qui se sont mis à « chauffer à blanc ».

Je ne savais même qu’ils existaient, dites donc !

 

Bref, entre l’angélisme rousseauiste du « toute le monde il est beau, tout le monde il est gentil, c’est la société qui pervertit » et le « tous les salauds, y’a qu’à les pendre haut et court », il y a des bornes à ne pas dépasser.

D’ailleurs, quand il n’y a plus de borne à dépasser, c’est qu’il n’y a plus de limite.

 

L’Homme ne naît ni bon ni mauvais. Il se donne la peine de naître, ce qui est déjà beaucoup, parce que lui n’a rien demandé.

Et sa mère ne savait pas combien c’était si… pénible…

Alors quand « JJR » disait qu’on se pervertissait au fil du temps, ce n’est bien sûr qu’au contact de ceux qui vous « façonnent » au fil du temps.

Ce n’est pas le fait d’une « société » ou d’une main invisible. Le mythe du bon sauvage n’est jamais qu’un « mythe-errant » dans les esprits faibles qui confondent tout et n’importe quoi.

Même le « bon sauvage » peut se montrer cruel au moins par expérimentation, ou confronté à l’indolente cruauté de son environnement.

C’est de pure logique : Il n’est même pas envisageable qu’il en soit autrement.

 

Ceci constaté, il reste dès lors indéniable que nous ne vivons pas non plus tout seuls dans l’immense planète, mais « en groupe ». Groupe qui a ses règles de conduites comme nulle part ailleurs… parfois.

De deux choses l’une, ou chacun les respecte après les avoir assimilées, donc apprises, ou on passe outre par pure « vanité personnelle ».

C’est un choix perpétuel.

Devenir un voyou, c’est assez facile.

La preuve, ose-je dire, en regardant le spectacle dégradant qu’offre notre actualité politique débordante et quotidienne.

Rester un « honnête homme », ça demande des efforts permanents, parce que c’est quand même plus compliqué que de se laisser aller à vivre n’importe comment.

Donc et par conséquent, je veux bien admettre qu’on puisse être né chez des voyous, éduqué par eux, voire pire, formé par des miliciens capables de faire porter des armes à leurs enfants !

C’est débile que de faire des mômes pour leur apprendre à tuer de sang-froid et sans état d’âme, mais ça existe sur cette foutue planète : Je le sais.

 

Encore qu’il faille reconnaître qu’il s’est trouvé que quelques « clairvoyants » (passés et dépassés), qui ont eu l’idée géniale d’imposer l’école publique, gratuite et obligatoire de 7 à 16 ans.

Au moins dans nos villes et campagnes à nous.

Ça coûte un max à chacun, mais il est du devoir de citoyens exemplaires que de s’y plier et à d’autres d’énoncer un minimum à ces gamins confiés à l’Instruction publique, devenue « éducation nationale » (gamins retirés des champs, des mines et des usines) un minimum les rendant capables de s’insérer dans la Nation et ses règles générales.

Quitte à ce qu’ils s’étouffent de rage devant les délirants qui nous gouvernent et en ont oublié le minimum vital.

 

D’ailleurs ces règles sont le fait d’autres « clairvoyants », qui ont souhaité, et je les en remercie vivement, que la Nation se dote d’une forme politique dite républicaine (du latin antique Res pour « chose », et publique pour… « publicaine »), à caractère démocratique (du grec antique Démos pour peuple et « cratique » pour pouvoir).

On aurait pu faire autrement, mais pour l’heure, cette notre Histoire et je l’agrée telle quelle.

De toute façon, personne à part Staline ne peut changer l’Histoire, puisqu’elle est passée et que le passé reste éternellement figé.

J’oubliais aussi « Bling-bling » qui après avoir effacé les « trois points » ornant sa signature de candidat, efface jusque sur le Net, toutes les photos compromettantes avec d’ex-dictateurs déchus récemment (vous savez tous ces bons démocrates socialistes virés sans bruit de l’Internationale « Soce » ou adhère aussi votre PS national et que vous bénissez tous les jours d’exister…)

 

Ils sont même allés plus loin en postulant que nous somme « Libres, égaux (en droit) et fraternel ».

Nos institutions et toutes les lois pondues depuis et en son nom sont censées garantir ces trois piliers de notre « chose commune ».

Bien sûr, il y a des kons qui souhaitent être plus fraternels que d’autres en se réservant le droit d’en être les récipiendaires sinon exclusifs, à tout le moins prioritaires : Ce sont les corporatistes suppôts des « droits acquis »…

Délirant, mais passons !

Y’en a d’autres qui voudraient qu’on ait tous le même QI, la même couleur d’iris, le même portefeuille et la même quéquette au nom du principe d’égalité.

Passons aussi, le QD (Quotient de Débilité) n’a manifestement aucune limite…

 

En revanche, la « Liberté » suppose au moins deux contreparties :

1 – La responsabilité personnelle, de celle qui veut que l’on doit rendre compte de ses actes quand ils portent préjudice à autrui ;

2 – Des « institutions » fortes et protectrices du minimum sur cette planète pour exercer cette « libre-pensée », cette « libre-expression », ce « libre-arbitre » qui est celui de vivre.

Juste vivre.

 

Alors quand j’entends que des « petites-frappes » ou des « grands-personnages », peu importe, porte atteinte à l’intégrité physique de leurs contemporains, ça m’agite déjà le neurone, mais quand en plus, on essaye de me dire que ce n’est pas de leur faute, là, j’ai tendance à prendre un coup de « chaud aux neurones ».

Et puis quoi encore ?

Qu’ils font bien ?

J’enrage !

 

On va devoir nommer un « expiateur » pour que tous ces tordus se défoulent dans chaque ville sous prétexte qu’ils sont nés dans des ghettos de parents violents, analphabètes et alcooliques ?

Je rêve, là !

Un vrai cauchemar, oui !

Je rappelle la bonne blague des carabins de première année à qui on demande s’ils avortent le fœtus avant naissance de cette mère qui en a déjà pondu une ribambelle d’un père syphilitique et alcoolique, dont la moitié est déjà rongée par des maladies incurables et invalidantes.

Bien sûr qu’ils répondent « Oui », les gueux.

Et leur prof de conclure qu’ils viennent de tuer Ludwig Beethoven, lui et du coup ses partitions sublimes !

 

Non, non et non !

Faudrait à revoir à remettre les pendules à l’heure, dans ce foutu pays qui est le mien.

On sera citoyen de ce pays de « Gauloisie », quand chacun, passé son âge de majorité et quelle que soit sa naissance, fait volonté d’adhésion au pacte républicain, à sa Constitution et à toutes les lois qui en découlent.

Qu’il soit né « Gaulois » ou impatrié pour la « bonne cause » des allocations familiales.

Un acte authentique, libre et volontaire, reçu par un officier ministériel (en mairie ou ailleurs).

Et celui qui ne veut pas, il peut, mais il ne « citoyenne » pas.

C’est aussi kon que ça.

 

Attention, dans mon esprit, c’est exclusif de toute autre Nationalité : Les types que ça arrangent d’être « Gaulois » pour la séku, mais belge pour les chansons, suisse ou monégasque pour les impôts et pourquoi pas israélien pour le climat ou des motifs religieux, ou saoudien pour le pétrole, je n’en veux pas, sauf en qualité de touriste : Là seulement, ils seront les bienvenus, d’autant que mon pays est une grande terre d’accueil qui devrait faire honneur à tout le genre humain et que tout le monde doit pouvoir nous envier.

 

Donc des citoyens (ordinaire ou non) exemplaires avant toute chose !

Partout et même à l’étranger, priés de respecter nos lois et règlements, mais tout autant ceux des pays où ils résident.

Idem pour les « non-citoyens » qui résident en nos frontières.

Veulent pas être « Gaulois », ça n’empêche pas qu’on peut être aimables avec eux, même s’ils sont nés jusqu’ici mais ont renoncé à prendre la nationalité gauloise ou n’ont pas voulu abandonner leur autres nationalités de droit.

 

Il y a juste une différence de traitement : Le type qui viole une loi, ici ou ailleurs, il est jugé et passe par la case « mise à l’écart » (dite aussi « prison » dans je ne sais plus quel jeu de société où on touche 20.000 euros dès les départ).

C’est le juge qui décide (et demain les « jurés populaires ») de la quotité, en fonction de la dangerosité présumée par les faits reprochés dudit individu.

 

Il ne s’agit même pas de « punir » : Il y a belle lurette que je n’adhère plus à cet autre « angélisme » dit de « gôche-catho » qui présume qu’en prison on rachète toujours ses fautes (ou qu’une amende en fait autant).

Il n’y a pas et n’a pratiquement jamais eu dans l’Histoire de phénomène de rédemption en prison.

La règle, c’est plutôt l’inverse : Une ékole du crime, et les quelques exceptions ne font que confirmer cette règle, il ne faut pas non plus prendre des vessies pour des lanternes.

Et quand on dit « mise à l’écart » pour une quotité donnée, il n’est bien entendu pas question d’en retirer.

 

D’où la disparition des JAP (Juge d’Application des Peines). Parce que quand j’entends que des récidivistes ressortent pour « bonne conduite », que la perpétuité se résume à 30 ans ou que le derniers des Mohicans « d’Action directe » ou de terroristes basques, belges et même Corsi, assassins soi-disant « pur » pour être « purement politique », j’ai mal pour tous les gars qui y sont passés, et pour tous ceux qui pourraient y passer demain, en travers de leur chemin de « racheté » !

Et je sais bien, nonobstant, que 10 ans de prison, ça vous change du tout au tout un homme : J’ai eu les meilleurs profs en droit pénal et criminologie, moi !

De ceux qui savent qu’on ne peut pas juger un fou : On l’enferme à vue dans une « camisole chimique » et on attend qu’il crève !

Et de toute façon ils ne sont auteurs que 0,4 %/an des crimes commis dans ce pays…

Même pas un pet de sansonnet sur une toile cirée.

 

On a pu ainsi recenser 5,185 millions de « crimes ou délits » dans ce pays depuis 1996.

2,2 millions d’auteurs identifiés…

Et 78 % d’affaires classées sans suite.

Ne me dites pas que ce sont toujours de nouveaux délinquants ou criminels qui s’y colle !

En 2009, 1,1748 million personnes ont été mises en cause. Si à chaque fois ce sont de nouveaux auteurs, en 37,4 ans, le pays aurait compté autant d’électeurs que de délinquants/criminels !

Ce qui est loin d’être le cas, puisqu’il n’y a que 61.000 places en prison…

Une goutte d’eau dans un verre bien plein, s’il n’y avait l’existence de la récidive !

 

Alors soit on en construit d’autres prisons (ce qui reste onéreux à la dépense publique, donc vos impôts à vous puisque je ne participe pas à ces délires de façon parfaitement légale), soit on en vire tous les ans jusqu’à épuisement du quota des 1,1 million.

Mais n’empêche, si le JAP doit exister, c’est pour en rajouter pour « mauvaise conduite » ou « défaut d’exemplarité », pas pour venir savonner la planche à d’autres juges, d’autres victimes, les passées et les à venir…

Et sûrement pas pour laisser un cinglé sortir parce qu’il prend ses médocs tout seul…

 

Simplement, au deuxième coup, l’étranger, le non-citoyen, il dégage après avoir exécuté sa seconde peine.

Et comme il se trouve que toute condamnation entraînera, quand je serai votre Président, la déchéance automatique (en fait, pas tout à fait : Il faudra qu’elle soit prononcée aussi par un juge qui aura  à « motiver sa décision », seulement si c’est pour la repousser pour des raisons extraordinaires et exceptionnelles, genre « vainqueur de Verdun »), évidemment, le récidiviste, il aura le même régime : Il dégage sitôt sa seconde peine purgée.

Qu’ils aillent se faire pendre ailleurs, pour avoir violé le « pacte de citoyenneté » scellé à leurs 18 ans ou à la suite d’une demande de naturalisation.

Attention, les uns comme les autres, à 18 balais, ils devront maîtriser non seulement le francilien-natif (sauf les Corsi, puisque je décréterai que le Français, ce n’est plus du francilien mais du Corse du nord : Faut suivre ! Sur ce coup-là, même pas besoin de changer la Constitution que je refuse de charcuter), mais aussi les mécanismes institutionnels et l’Histoire du pays (au moins depuis l’époque de « nos ancêtres les Gaulois »), sans ça, ils restent résidents (jusqu’à la été seconde « bavure »), mais ne deviennent jamais « citoyens ».

Exemplaire, je vous ai dit, exemplaire.

 

Je sais, ça ne règle pas tous les problèmes et cette « répression » peut paraître démesurée.

Mais après tout, ça tient dans la dérive des « abolitionnistes », qui nous ont argué, argumenté, « argutié », expliqué en long, en large, en travers et dans les grandes profondeurs que la machine de Guillotin n’a jamais fait reculer la délinquance ou les crimes : Ce qui est vrai.

Il faut donc d’autres solutions pour repousser tous « les hideux » loin des « personnes normales » !

 

D’autant qu’elle ne veut pas même s’appliquer à tous ceux-là qui jouent de leurs prébendes de ministre ou d’élus du peuple.

De toute façon, toutes les répressions n’ont jamais fait reculer la délinquance, nulle part et jamais.

Car dans le tas, il nait quand même 4 % d’amoraux.

Justement 1,76 million des électeurs, comme par hasard (*) !

CQFD ?

 

Les mieux « éduqués » d’entre eux ne s’en rendront jamais compte, les autres, si !

En revanche, il s’agit de protéger les 96 % d’autres, de ceux qui ont un sens moral, même ténu, un peu de compassion pour autrui, et surtout du respect !

C’est bien le « socle indispensable » pour vivre en société.

 

Et j’y tiens, à ce que notre société de « Gauloisie » soit une Nation irréprochable, constituée de personnes irréprochables, pour tout dire, exemplaires !

 

Nota : Bé, ça ne m’a pas calmé, que d’avoir jeté ça sur le papier…

Curieux, non ?

 

(*) Vous aurez noté qu’il en manque environ 585.000.

Et, gonflé du nombre des récidivistes qui seraient de 52 %, ça veut bien dire que la « pédagogie défaillante » y a son rôle à jouer, ce que je ne nie pas dans le propos de « Titine Eau-Brie ».

Autrement dit, 610.000 récidivistes + 585.000 « d’amoraux normaux » (ou assez intelligents pour ne jamais se faire prendre), ça nous laisse un taux de réussite de près d’un tiers dans le « recadrement » des « amoraux de naissance » par les fonctionnaires de l’éducation Nationale, qui n’y sont pas vraiment préparés.

Ce qui est quand même pas mal, faut avouer…

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6 octobre 2010 3 06 /10 /octobre /2010 04:05

 

C’est le titre du dernier bouquin de « Martin H. »

 

Un type qui a de l’avenir, après avoir eu un parcours étonnant. Normalement, un « bon » (même si je n’aime pas, généralement, les « sachants énarques »). Mais comme dans tout, on peut aussi faire des exceptions.

Ancien président d'Emmaüs France et de l'Agence nouvelle des solidarités actives, il occupe de 2007 à 2010 le poste de Haut-commissaire aux solidarités actives contre la pauvreté, au sein du Gouvernement Fifi-Mignon. À partir de 2009, il cumule ce poste avec celui de Haut-commissaire à la Jeunesse, avant de quitter le gouvernement l'année suivante.

Pour en arriver-là, il passe par : L'École Normale Supérieur 83, Énarque promo 88 (Jean Monnet), DEA de neurobiologie, Maître des requêtes au Conseil d’État, en 93, conseiller juridique à la Caisse nationale d'assurance maladie des travailleurs salariés de 1990 à1992 puis au ministère de la Santé et de l'Action humanitaire de 1992 à 1993). Il devient ensuite secrétaire général adjoint du Conseil d'État de 1993 à 1995, puis Directeur de la Pharmacie Centrale des Hôpitaux de Paris. Il enseigne également à l'IEP de Paris entre 1990 et 1997, et à l'ENA en 1994.

En 1997, il est Directeur du cabinet de « Kouche-nerf » au secrétariat d'État à la Santé et à l'action sociale, et conseiller chargé de la santé au cabinet de « Titine Eau-Brie » au ministère de l'Emploi et de la solidarité.

Il se recase ensuite en qualité de Dégé à Agence française de sécurité sanitaire jusqu’en 2005, pour retourner au CE en 2006.

Ce qui ne l’empêche pas de devenir un cumulard affamé pour être de 95 et 2002 le Président de l'Union centrale de Communautés Emmaüs, puis président d'Emmaüs France en mai 2002 d’où il démissionne le 18 mai 2007, suite à sa nomination au sein du Gouvernement de « Fifi l’irrésistible » : Y’avait comme du conflit d’intérêt dans l’air.

Mieux en 2006, il fonde avec Benoît Genuini, l'Agence nouvelle des solidarités actives, et en devient président puis directeur général. Ce qui ne l’empêche pas d’être membre du Conseil d’orientation de l’Aspen France, vice-président de l'ARC - Association pour la recherche sur le cancer, membre du Comité Consultatif de la Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité (HALDE) depuis 2005, administrateur de l'Agence européenne de l'évaluation des médicaments, membre du forum de l'Autorité européenne de sécurité alimentaire et du Conseil national de lutte contre l'exclusion.

Le 18 mai 2007, il devient « haut-commissaire aux solidarités actives contre la pauvreté ».

Et nous pond le RSA.

Le 12 janvier 2009, il est nommé « Haut-commissaire à la Jeunesse » en remplacement de « Nanar La-Porte-en pleine gueule » (d’avoir affirmé n’être décidément pas le père de « Zaza », la fille à « Mimi Dati »).

Il cumulera cette fonction avec la précédente jusqu'à son départ du gouvernement.

Le 22 mars 2010, au lendemain des élections régionales, il quitte le gouvernement pour s’être fait parachuter à l'Agence du service civique, dont il est nommé Président le 14 mai 2010.

Conflit d’intérêts ? Un type qui en connaît donc un bout pour avoir tant cumulé et assumé jusqu’au bout à diverses « hautes fonctions » !

J’avais hâte de lire son dernier bouquin que je pensais « explosif » sur le sujet…

 

Même si pour moi, il a quand même loupé son passage en qualité de sous-ministre de la solidarité.

Je fais un raccourcis : On se tamponne une taxe supplémentaire qui est censée rapporter 1,1 G€/an, sans que pour autant la pauvreté (son « truc à lui »), la précarité, l’absence de perspective et d’avenir pour au moins 13 % de la population ne se réduise durablement et significativement.

On ne peut guère mieux comme échec ! À désespérer…

De toute façon, on y mettrait dix fois plus de moyens, c’est comme ça, il y en aurait à peu près autant.

Car ce n’est pas question de milliards, c’est question d’état d’esprit.

Bon d’accord, il est des « accidents de la vie » qui ne rendent pas la chose aisée, au contraire, et là il faut être présent, mais quand même, le kontribuable toujours sollicité ne peut pas tout : il n’en a de toute façon pas les moyens !

Passons !

 

« Pépère », que j’estime par ailleurs pour son sens de l’intérêt général et son engagement notamment chez Emmaüs dans le sillage de l’Abbé Pierre, il allait pouvoir « cartonner » sur quelque chose sur laquelle, en « Gauloisie supérieure », on ne disserte pas, mais qui reste une constante génératrice de toutes les suspicions qui finit immanquablement par le célèbre « Tous pourris ! »

Y’en a marre : ils ont loin d’être tous pourris.

Mais comme chez nous, on ne prend pas la précaution de prévenir et d’éduquer d’un minimum de sens civique, se contentant de « réprimer » ce qui peut l’être (il y a trois délits publics pour cela : Prise illégale d’intérêt, concussion, et abus de confiance), on prend du retard à l'allumage par rapport aux modes de « gouvernance » et de transparence internationaux.

Et c’est le pays tout entier qui se retrouve classé au 26ème rang des pays les moins corrompus…

 

Donc, un « sachant d’énarque », qui te cause enfin de la chtouille de toute la classe dirigeante, du monde politique en passant par celui des entreprises, se la repassant via l’inceste entre les « deux mondes », gangrénant et sapant les meilleures volontés du moment, voilà qui promet !

Bin, pas du tout, pas du tout !

Que franchement, Monsieur le sous-Ministre, je vous avoue ma grande déception.

Un petit bouquin qui se lit vite, qui est clair, mais qui ne parle que de choses connues, rabâchées et archi-connues (le sang contaminé de « Fafa l’empoisonneur », les contaminations à la maladie de Creutzfeldt-Jakob), surfant sur l’actualité (Proglio et son double salaire, Xynthia et le bas-poitevin inondé (*), la grippe du « konnard » et ses millions de doses et masques qui patientent), tout autant d’erreurs qui n’auraient pas été commises si on lisait un peu plus ce blog (au moins depuis qu’il existe) !

De l’argent jeté par les fenêtres, qui coûtent des vies humaines, uniquement parce qu’il y a « mélange des genres ».

Où celui qui édicte les règles est aussi celui qui est chargé de les appliquer et de contrôler leurs bonnes applications, où les mêmes sont juges et parties, où la confusion des intérêts est un grand classique dans tous les « postes-clé » du Parlement, de la haute administration, des banques et j’en passe.

 

Le « conflit d’intérêt », jamais il est dit qu’il est naturel : Des gens vous font confiance pour prendre en charge leurs problèmes (quels qu’ils soient). On vous mandate pour ça, parfois on vous défraye ou rémunère pour représenter leurs dits-intérêts (souffrances, dysfonctionnements, délires, et j’en passe encore une sacrée bordée), là où il faut, au moment où il faut.

Je n’ai pas le mérite d’avoir réussi « les » concours pour devenir un grand serviteur de l’État (ou de l’un de ses intérêts), les filles étaient vraiment trop moches pour que j’y perdre mes plus belles années, mais franchement, j’ai passé ma vie à le faire en entreprise.

Et Ô grand surprise, le « chef » parle de ce qu’il connaît, mais jamais de l’entreprise : et pour cause, il ne connaît pas !

Il sait tout juste que sur les 15 milliards qu’on coûté l’achat des doses de vaccins de la grippe du cochon mexicain (chiffre pour le moins approximatif), 7 à 8 sont allés directement dans la case « profits annuels » de quelques laboratoires de l’industrie pharmaceutique.

Mais il ne nous dit rien de l’homéopathie, pas exemple : et pour cause !

Et en plus, ce n’est pas la faute de sa collègue de la santé publique, mais celle de l’OMS qui a eu un comportement un peu léger sur le sujet !

« C’est pas moi, c’est l’autre ! »

Faut dire, qu’à part la « Gauloisie miraculeuse », nulle part ailleurs dans le monde, on a pris très au sérieux la pandémie annoncée par l’organisme international : quand même un signe, non ?

 

Il y a trois choses qui ne sont pas banal dans le propos « du chef » :

 

1 – Le « conflit d’intérêts », j’en gère tous les jours par paquet.

Quand je tance un « petit-chef » qui met la main aux fesses de ses collègues féminines, mais que je ne peux pas licencier parce que la ligne de production s’arrêterait ;

Quand je signe un bail en qualité à la fois de bailleur et de locataire ;

Quand je suis l’emprunteur en même temps que le prêteur ;

Quand je suis le donateur et le donataire ;

Quand je suis le client et le fournisseur ;

Quand je décide de « proposer » d’augmenter ma rémunération ou mes défraiements, sachant bien entendu que personne n’osera pas me dire « non » ;

Quand je vends un bout de patrimoine de la boutique, au prix que je veux bien consentir, à la personne que j’ai choisi et pas à une autre ;

Quand j’attribue telle ou telle prime ou une augmentation aux uns et pas aux autres en fonction « soi-disant » de mon humeur ;

Quand je signe un contrat de fourniture (qui durera même après moi) alors qu’on m’a proposé de part et d’autre des « avantages » personnels ou que mon choix n’est pas forcément dicté par le critère du « moins disant » ;

Quand je refuse une avance, un crédit, un délai de paiement ou que je l’accorde sur des critères seuls connus de moi ;

Quand j’accorde un rabais sur la bonne gueule du client ;

Quand je prends un billet d’avion sur les deniers de la « boutique » par simple confort, peut-on supposer, alors que je pourrais faire moins onéreux ;

Quand j’invite à déjeuner un tel et pas tel autre (toujours avec du pognon qui n’est pas le mien, par hypothèse) ;

Quand je fais porter des fleurs à la madame de l’édile local qui vient de mettre bas de son quatrième, alors que rien ne m’y oblige ;

Quand je tiens telle ou telle conférence qui n’ont qu’un rapport incertain avec ce pourquoi je suis payé ;

Tout n’est que « conflit d’intérêts », bien évidemment !

 

Et c’est justement à ces arbitrages permanents entre deux intérêts différents et a priori contradictoire, ceux pour lesquels je suis payé pour les défendre et ceux, plus ou moins hypothétiques, où je retrouverai la satisfaction de satisfaire tel ami ou telle amie, ou tel autre pour des raisons personnelles, qui fait la nature des engagements de probités qui vont avec la mission, le « mandat » confié.

Heureusement que j’ai des relations qui vont me permettre de conclure des conventions dans des circonstances et parfois conditions tellement peu nettes, qu’elles n’auraient pu, dû, aboutir en temps normal !

Du moment que c’est dans l’intérêt général de la « boutique », j’en réponds !

Je suis là pour ça et éventuellement prendre le risque d’être « chatouillé » dans un « abus de pouvoir », un « abus de biens » par une tierce personne qui veut me faire déchoir devant un juge.

Je m’en tamponne, cogne et contre-cogne : j’ai des avocats et des experts en amont, j’ai des commissaires aux comptes en aval, des contrôleurs du fisc, tous les deux censés contrôler la légalité et le coût des opérations, détecter les actes anormaux de gestion et autres malversations, un conseil d’administration et une assemblée générale d’actionnaires qui sont là pour me contrôler et entendre mes explications. Me virer le cas échéant !

Et je ne raconte pas le comité d’entreprise, les délégués du personnel et syndicaux, qui y vont aussi de leurs fantasmes époustouflants et délirants : Un jour, je raconterai… peut-être !

 

Bin, Martin ? Silence absolu : il nous cause tout juste de tel député, président de groupe de la majorité, qui se vante de passer un tiers de son temps, en plus de ses nombreux mandats d’élu, à son cabinet d’avocat d’affaire…

Affaires commerciales, de droit des sociétés et de droit fiscal, naturellement.

Un truc repris par quelques jaloux ce week-end dernier dans la presse.

 

C’est vrai que celui-là, il devrait diviser sa rémunération en trois tiers : si demain, il devient ministre, pire, Président, faudra quand même qu’il arrête un peu de manger la chandelle par les deux bouts : on ne pourra décemment pas voter pour lui en 2017, qu’il le sache dès avant déjà.

 

2 – Il ne dit pas non plus ce qui doit « guider » pour gérer ces « conflits d’intérêts ».

Lui aussi, compte-t-il sur la grande probité de l’ensemble des personnels concernés pour ne se référer qu’à des « modes opératoires » ?

Des procédures préventives bien niaises (mais qui suffisent, dans une grande hypocrisie partagée au monde anglo-saxon), tellement infantiles que franchement, elles n’ont pas empêché la « crise » (qui n’en est qu’à ses débuts : j’attends avec bonheur la prochaine alternance) du vaccin du « konnard » de sa pote « Rose-Lyne » !

Que dit-il de l’intérêt général, l’énarque diplômé, qui devrait nous guider dans ces circonstances ?

Rien strictement rien, à croire que ça n’existe plus dans ses cours de l’ENA…

Quand même pas banal !

 

J’ai eu comme prof, le Doyen Vedel (ma Môman et mon Papa, celui qui me fait encore frémir quand je l’évoque, aussi).

Je l’ai eu aussi comme « big boss », trop content d’être payé 500 francs pris sur le « budget balai », pour 86 heures/mois de travail dans une des « boutiques » qu’il dirigeait, rattachée auprès du premier Ministre de l’époque (« Mort-Roy »).

Je finissais mes deux seconds cycles et entamait en plus mon premier troisième cycle, le tout en même temps…

Eux, nous avaient fait un cours sur la notion « d’intérêt général », l’un théorique, l’autre appliqué.

Je ne m’en souviens plus trop bien, mais dans la conception française (qui s’oppose à l’anglo-saxonne), l’intérêt général ne résulte pas de la somme des intérêts particuliers.

Au contraire, l’existence et la manifestation des intérêts particuliers ne peuvent que nuire à l’intérêt général qui, dépassant chaque individu, est en quelque sorte l’émanation de la volonté de la collectivité des citoyens en tant que telle.

Cette conception est exprimée par Rousseau dans « Le contrat social » et, à sa suite, du fait de son influence au moment de la Révolution française, dans une grande partie de l’histoire juridique française, est celle de la « volonté générale ».

Et j’avoue que j’ai plus appris à ce sujet de mon « boss direct », son subordonné, Conseiller d’État, même si nous bossions ensemble que quelques heures par semaine.

Eh bien, chez le « collègue-Martin H. », rien !

Juste la trace d’une capacité à « induire » des situations de « conflits d’intérêts » qui lui permet de les éviter pour les anticiper.

Fastoche !

 

Rien compris le « gusse » : C’est en ne les évitant justement pas, mais au contraire en les affrontant et même parfois en les recherchant, qu’on peut les résoudre efficacement et qu’on parvient aussi à mettre en place des solutions qui éviteront à d’autres les affres d’avoir à les subir !

Ni en tournant le dos et se défausser sur autrui : Ce serait lâcheté ;

Ni en les évitant à tout prix : Vous n’êtes justement pas mandaté (et payé) pour louvoyer à y échapper.

Au contraire, quand on fait « responsable », on assume et on y va.

 

3 – Il fait des préconisations.

Et comme d’aucun, qui ne veut pas mouiller sa chemise, il reprend les niaiseries anglo-saxonnes en se basant sur ce qui existe déjà.

Oh certes, il évoque les règles existantes, pour dire qu’elles existent.

Oh, évidemment, il survole le fait que plus on grimpe dans la hiérarchie des responsabilités et des postes décisionnels, plus on « cumule » et on se met en position de « conflit d’intérêts ».

Franchement, quel intérêt de ne pas accepter telle ou telle invitation, tous frais payés, à l’autre bout du monde, pour écouter et en profiter pour passer un message ? Voire bouffer la boîte de chocolats envoyée par le concurrent (je me méfie quand même : je partage d’abord avec la secrétaire. Elle est aussi là pour vérifier que ça reste comestible et sans risque).

Bien kon celui qui refuse pour de soi-disant des « raisons d’éthique » !

Personnellement, ça ne m’a jamais empêché de prendre une décision « non biaisée » par ses circonstances-là.

Au contraire, ces pseudos liens d’amitié me permettent, droit dans les yeux, de dire à certain pourquoi ils n’ont pas eu de retour d’ascenseur.

À la limite, quand ils font l’effort demandé, la « boutique » en est la première bénéficiaire et tout le monde est content.

 

Je dirai même plus : il est évident que je me dois de répondre à des invitations de la concurrence, ne serait-ce que pour détecter ses intentions, repérer ses savoir-faire, comprendre comment elle réfléchit.

Bon d’accord, une fois, je me suis retrouvé avec une grève générale en rentrant dudit déjeuner : chacun avait cru que j’étais là pour vendre la « boutique » à vil prix !

J’ai ramé, si vous saviez…

 

 

Alors en contrepoint de « Martin », voici quelques propositions intelligentes concernant le monde « public » (l’autre, pour l’heure, on s’arrange très bien des confusions d’intérêts et cumuls, genre, rémunération sur l’argent qui rentre, sur les bénéfices surnuméraires, avec ou non des stock-options sur la valeur future de la boîte, etc.) :

 

1 – Plus de cumul de mandat !

À partir d’un certain niveau de responsabilité (ville de 10.000 habitants ?), les mandats publics sont incompatibles avec toute autre activité du même foyer fiscal !

Un cas d’empêchement absolu.

Et un seul mandat à la fois, jamais deux.

 

2 – Deux mandats publics d’affilée, jamais trois !

Et quel que soit la nature des deux qui se succèdent.

« Tiers-temps » de suspension avec un éventuel troisième mandat public.

 

3 – Plus de passe-droit pour réintégrer la filière professionnelle de « l’ex » : Sitôt après la première période des deux mandats passée, il redevient comme n’importe quel autre citoyen qui vient de se faire licencier, y compris de la fonction publique.

Et contrôle à tout moment (pas de prescription) de n’importe quel juge, des conditions de « réinsertion »…

 

4 – Paiement de tous ces messieurs, au seul taux horaire du SMIC.

Au-delà, directement ou indirectement, c’est passage obligé par la case prison.

Et la case « prison » (ou seulement constatation d’un délit quel qu’il soit), c’est inéligibilité absolue et automatique pendant un période double des mandats déjà exécutés, y compris le « tiers-temps » de vacances du point deux ci-dessus.

 

Alors certes, on va vraisemblablement se passer de quelques « talents ». Tant mieux : D’autres pourront émerger.

Et les « bons talents » feront autre chose pour la « chose publique », s’ils l’aiment tant : il y a mille façons de se rendre utile au pays.

 

Bref, un peu déçu : une heure de perdu à lire, une autre à écrire !

 

(*) C’est un cas assez extraordinaire de « mauvais diagnostic » de la technostructure ambiante et de Martin en particulier.

Lui postule que le maire local n’avait pas à délivrer de permis de construire en zone inondable, qui serait à l’origine des 50 morts dus à la tempête, surtout à un promoteur qui n’est autre que son fils…

Résultat complètement débile à la clé : « Bling-bling » nous fait mettre la main à la poche pour « racheter » les bicoques et… les casser, dans l’une de ses décisions à l’emporte-pièce comme il aime à nous les infliger « à sec » !

Comme à l’arrivée des comptes, l’ardoise reste importante, entre deux, on divise par deux le nombre de baraques à démolir.

Ce qui n’empêche pas d’aucun de s’être vus, par consentement « libre & éclairé », spolier de leur maison à vil prix, puisqu’elle est devenue inhabitable.

Mais aucun, absolument aucun de ces « sachants » n’a osé penser qu’avec tout ce fric, qui n’est pas à eux, on aurait pu imaginer d’entretenir les digues, les reconstruire ou les consolider !

Flûte quand même !

C’est exactement ce qui s’est passé quand le Rhône a débordé, quand la Loire déboule hors ses rives, quand la Somme se répand que la marée ne peut plus évacuer, quand la méditerranée s’enfile sur les pistes de l’Aéroport de Nice et escalade Cannes ou la promenade des anglais !

Et depuis des siècles, les Pays-Bas savent entretenir leurs digues, nos ingénieurs savent protéger leurs centrales nucléaires « au fil de l’eau », le musée d’Orsay, qui possède quand même des milliers d’œuvres d’art parquées jusqu’à 15 mètres sous le niveau de la Seine, ne s’est nullement inquiété de la maxi-crue prévue en 2004.

Personnellement, j’en reste sur le kul !

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12 novembre 2009 4 12 /11 /novembre /2009 05:33

 

Permettre ou interdire ?

 

Pour faire suite à la polémique et controverse doctrinale issue des commentaires du post de la semaine passée sur les « Prix Nobel d’économie de 2009 », comme je vous l’avais indiqué, il me faut vous refaire un cours de « droit des libertés publiques », certes basique mais tout de même du niveau de 3ème année de fac, moi qui ai une sainte horreur du « droit administratif ».

Bref, je me viole une fois encore, et un grand coup en plus !

 

La controverse nait de l’absence ou de la surabondance de réglementation en matière économique.

Pour l'un, elle est insuffisante et a généré la dernière crise économique, voire toutes les autres.

Pour l'autre, on embrouille les pistes… comme d’habitude !

Pour moi, la crise est née des conséquences d’une réglementation à tout crin.

Alors c’est vrai, il faut bien le reconnaître avec « Inco », que les pratiques du monde financier sont devenues telles qu’ils en étaient à inventer de l’argent qui n’existait pas et que ces magnifiques montages de virtualités entremêlées ont fini par se prendre les pieds dans le tapis.

Et l’économie mondiale avec.

La faute à avoir laissé « permettre » des stupidités : Il faut donc étroitement encadrer.

 

D’un autre côté, « DD » qu’on qualifie un peu vite de « libérale » (dans sa tête à elle, j’ai cru comprendre que ce n’était pas aussi simple que ça), aurait « dérapé »…

Que mes « tâches de rousseur » préférées, je m’engage à les défendre, parce que : 

1 – Ce n’est pas leur propos,

2 – Elles n’ont émis qu’un constat,

3 – Constat que je défends pour ma part, même si ça peut se discuter, j’en conviens : je ne suis pas aussi doué qu’elles,

4 – Parce que les « dérèglements » viennent plus de l’irresponsabilité, au moins morale, voire éthique, de certains acteurs qui se sont crus (à juste titre puisqu’on est venu à leur secours dans leur « détresse dorée à l’or fin », encore lundi pour Fanni Mae : rien que 19 millards de US $ d'un coup) exonérés des conséquences de toutes leurs turpitudes !

Et pourquoi donc ?

 

Eh bien tout simplement en constatant que dans nos sociétés organisées, de celles qui se dotent de règles de conduite pour chacun les uns par rapport aux autres, applicables à tous sans exception, éventuellement sanctionnant plus ou moins rapidement, plus ou moins sévèrement les « écarts de conduite », il n’y a que deux formules possibles.

Et peu importe le régime politique qui s’en sert, l’époque, les lieux, les considérations religieuses, politiques ou philosophiques : IL N’Y EN A QUE DEUX !

Pas trois, DEUX seulement.

Soit « on interdit », soit « on permet ».

Normalement, le résultat est le même : on a au bout du bout du compte, les mêmes règles uniformes de conduite, le corpus de lois, ordonnances, décrets, arrêtés, instructions, circulaires, recommandations, normes en tout genre, etc.

Seule la manière diffère.

Mais elle est de taille.

 

Dans un pays où « l’on interdit », tout ce qui n’est pas interdit est par conséquent permis.

Logique.

Dans un pays où « l’on permet », tout ce qui n’est pas permis est par conséquent interdit.

Tout aussi logique.

 

À partir de là, et dès « tout-petit », on se heurte à des interdits l’on demande la permission.

Ce qui est assez étonnant, ce sont nos gamins qui comprennent ça très vite : qui n’a jamais entendu son gosse demander « Est-ce que j’ai « le droit » de… ? ».

C’est la façon des gamins de demander la « permission de… », qui est un mot plus... « difficile ».

Puis, avec l’âge, en tout cas chez les adultes libres et conscients, ils connaissent la plupart de leurs « droit à… » et des « interdits de… ».

La crise confusionnelle intervient en général au moment de l’adolescence, voire du rejet de « toute permission préalable », d’où les confrontations avec les réalités et l’apprentissage de la vie d’adulte responsable (qui peut durer parfois très longtemps… l’apprentissage, s’entend ! La vie, c'est toujours trop court).

 

Autrement dit, soit on en reste, au moins du point de vue psychologique, à un état infantile où l’on demande la permission à une autorité quelconque et quand on l’obtient, on possède alors le « droit de ».

Soit on entre dans l’âge adulte, on vérifie que si ce n’est pas interdit, on a son libre consentement avec soi-même de prendre le « droit de » jusqu’à ce que ce soit… interdit.

 

Cette dernière démarche (d’adulte responsable, uniquement) est à « peu-près » généralisée sous nos tropiques.

Elle est la source de toutes les initiatives,

Elle est la source de toutes les activités, même les plus anodines qui ne soient pas vitales, comme respirer, penser, rêver (quoique…), y compris économiques.

Elle est également la source de toutes les innovations nées de « l’idée », de l'esprit libre, de l’expérimentation, de l’expérience, de la recherche, de l’intelligence en activité.

Pensez bien que s’il fallait demander la permission d’innover, on en serait encore comme chez les mormons : dans une société, un monde totalement figé par le dogme !

Et pourquoi celui-là et pas un autre ?

 

Bref, le choix collectif et généralisé, c’est encore : « tout ce qui n’est pas interdit est permis ».

À la règle commune de s’adapter et d’interdire les comportements identifiés comme dangereux pour les individus et la communauté, à savoir, ne pas picoler avant de prendre le volant (et même quand on est au volant), interdire le port de la burqa, filer à scooter sans casque, interdire l’avortement, ne pas piloter une centrale nucléaire sans logiciel adapté, je ne sais, moi !

Tout ce qu’une majorité de gens veut bien exprimer : je suis un grand démocrate devant l’Éternel !

C’est la raison pour laquelle nous avons ainsi quantité de lois qui « interdisent ».

Et c’est tant mieux.

 

Parce que si nous devions avoir des permissions pour tout ou pour n’importe quoi, des « Licences to kill », cela voudrait dire que nous soumettrions notre « libre initiative privée » à l’esclavage de l’autorité publique préalable de quelques fonctionnaires en charge de vérifier nos « quartiers de noblesse » avec compétence (et qui donc est plus compétent qu’un fonctionnaire quand il s’agit d’agir de telle ou telle sorte, n’est-ce pas ? Ou de fabriquer et de vendre telle orange ou tel morceau de pain ?), avec ses innombrables détours administratifs et subtilités tels que chacun devrait d’abord être un expert en méandres administratifs !

Non, à chacun son métier, et je vois mal un fonctionnaire m’expliquer comment je dois faire mes cours de fiscalité appliquée : s’il m’impose le programme, c’est parce que je l’accepte, mais ce n’est pas lui qui va m’expliquer le fonctionnement d’un Barco ni les mots que je vais choisir pour expliquer au mieux des règles qu’il est censé avoir pondu, ou alors il fait le cours à ma place, svp !

D’ailleurs, je vous ai déjà dit que c’est mon péché-mignon que de refaire des cours de droit à des Directeurs des Services qui couvrent tant bien que mal les çonneries de leurs inspecteurs quand ils appliquent la mauvaise règle de droit qu’ils sont censés appliquer correctement à l’occasion de redressements, dès leur sortie de l’ékole des impôts…

Mais on peut aussi penser à mon « cousin » qui fait vigneron de profession et « autonomiste » dans le civil, qui a fini par arracher ses vignes à force de voir débarquer tous les jours ces fameux fonctionnaires de la DDTEFP, de la DDA, de la DDE, les vétos, les spécialistes phytosanitaires, les indirects, les directs, les accises, les douanes, etc.

Tournée hebdomadaire pour chacun… Suspect, un Corsu qui bosse !

 

En somme, moi je suis un « libéral » et même très avancé, parce que sur ce point-là au moins je ne reculerai pas !

Pas question de règlementer tout et n’importe quoi : je préfère très nettement qu’on interdise ce qu’on veut, quitte à en discuter, plutôt que de me soumettre en esclavage à n’importe quel débile qui ne sait pas compter.

 

Mais un, libéral atterré quand même.

Pour au moins deux raisons :

 

1 – Force est de constater qu’on se tamponne presque 2.000 lois par an tous les ans, 400 par heure de travail parlementaire, une toute les 9 secondes quand même, tellement ubuesques qu’à peine un tiers reçoivent leur décret d’application.

Trop de lois tuent la Loi, et il y en a environ 9.000 en état d'application.

C’est une pure application du « principe de Laffer », n'en déplaise aux « anti-libéraux » qui n'aiment pas ce type (mais qui ne fait que reprendre le principe énoncé par Montesquieu sur le sujet).

 

2 – Et je constate aussi qu’il est vraiment très peu, très, très peu d’activités, pour autant parfaitement honnêtes et exercées par des personnes parfaitement compétentes pour ce faire qui ne soient pas peu ou prou règlementées.

Jette un œil à ton métier de CAC par exemple, repris par le H3C de la « môme Rachida Mimi », « Inco » !…

Même un artiste, pur créateur, a des comptes à rendre.

Certains se sont enfuis, d’autres en ont été embastillés, la plupart s’en tient à du « politiquement correct ».

Où est donc leur liberté de créer ?

D’ailleurs, les vrais génies, et ce n’est qu’un constat, ne le sont devenus qu’une fois mort : là, ils ne risquaient plus rien…

 

Alors quand on veut encore règlementer toujours plus afin de mieux permettre, au nom de l’intérêt supérieur des peuples, moi, je m’insurge.

Non seulement on en vient à payer même ce qu’on ne consomme pas (la « Taxe sur les effaceurs » souvenez-vous…) à devoir retirer son boubou pour aller bosser, à fermer sa tronche si on ne veut pas être viré (un post prochain, les amis !) et à penser ce qu’on vous dit de penser.

Bref, c’est la « marche forcée » vers la « pensée unique », vers l’esclavagisme fut-il consenti, tous dans le même moule, où toute opposition sera bientôt traitée comme au bon vieux temps de Staline : le goulag ou l’hôpital psychiatrique !

Choix logique : « il faut être fou pour s’opposer à tous ceux qui te veulent tant de bien » (vieille blague de « stal’ » entendue à la CGT de Montreuil…).

 

Bé mes Amis, j’aime bien la rhétorique « administrée », parce qu’elle m’oblige à vous refaire une piqûre de rappel sur les principes fondamentaux.

Mais n’abuse quand même pas : je pourrais m’énerver et vous raconter la vie dans le « paradis » que vous nous préparez ainsi pour nos gamins et les leurs.

Car, il a déjà existé et s’est profondément cassé la gueule même s’il continue d’exister ailleurs, et aussi heureusement seulement par touches surréalistes jusqu’ici.

Ce qui n’empêche pas de continuer « d’interdire ».

Au contraire, mais alors, en simplifiant drastiquement : Personne n’est censé ignorer la loi (principe écrit nulle part) et pourtant plus personne ne la connaît en son entier tellement elle est vaste.

 

Bien à vous !

Car mon invitation à nettoyer les écuries d’Augias tient toujours, pour qui vous savez, s'il reste volontaire, pour le jour improbable où nous aurons enfin accès à la cave de l’Élysée…

 

(À l'autre : Ca va, tu piges ? Pas trop embrouillé dans tes neurones ?)

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28 septembre 2009 1 28 /09 /septembre /2009 04:40

J’exigerais :

 

Que chacun puisse dormir dans un lit, dispose d’un toit, puisse se chauffer, se nourrir, s’habiller, se soigner ;

Que tous accèdent à l’éduction, à la formation professionnelle, aient un travail à proximité de son domicile, conforme à ses compétences, librement consenti et puissent en vivre décemment ;

Que chacun ait accès aux services publics, des transports, de la poste, de la banque, de la justice, de la sécurité de sa personne et de ses biens ;

Qu’il ne soit fait aucune différence entre tous pour ses « droits » (ceux cités ci-dessus), selon son ethnie, ses convictions, son apparence physique, sa religion, son sexe, ses invalidités et handicaps, son état de fortune, ses origines géographiques, ses pratiques sexuelles, ses convictions politiques ou syndicales ;

Que tous aient un égal accès au progrès, des connaissances, technologique, social, économique, politique ;

Que la solidarité nationale et internationale se porte d’abord sur les plus démunis, jusqu’à effacer les différences existantes, source de paix et de sécurité.

 

J’exigerai que l’effort public aille en ce sens en échange de quoi, je promets de vivre en honnête homme, en conformité aux lois et règlements de mon pays, de consacrer toute ma force de travail et mes talents à ses objectifs, tout au long de ma vie de citoyen libre et consentant, jusqu’à ce que mes forces s’épuisent,

D’honorer mon pays et ses institutions, de les défendre par la diplomatie ou par la force s’il le faut,

Pour que ma patrie dure ainsi des siècles et des siècles à accueillir tous ses enfants (et les miens) !

 

Si j’étais de droite !

 

Je mettrais tout en œuvre pour que :

 

Que tous puisse dormir dans un lit, dispose d’un toit, puisse se chauffer, se nourrir, s’habiller, se soigner ;

Que chacun accèdent à l’éduction, à la formation professionnelle, ait un travail, conforme à ses compétences, librement consenti et puisse en vivre décemment ;

Que tous aient accès à un service public de qualité, aux transports et à sa libre circulation, à la justice, à la sécurité de sa personne et de ses biens ;

Qu’il ne soit fait aucune autre différence que celle du talent, du travail et du mérite personnel quant à l’exercice des responsabilités qui pourraient lui être confiées ;

Que tous les « droits » (ceux cités ci-dessus) et ceux créés et protégés par les lois, soit de libre exercice quels que soient l’ethnie, les convictions, l’apparence physique, la religion, le sexe, les invalidités et handicaps, l’état de fortune, les origines géographiques, les pratiques sexuelles et les convictions politiques ou syndicales exprimées ou non ;

 

Il est indispensable que tous aient un égal accès au progrès social, économique, politique, aux connaissances, à la technologie.

Que la solidarité nationale porte d’abord sur les plus démunis, jusqu’à effacer les différences existantes, source de paix sociale et de sécurité et que les efforts diplomatiques, respectueux du sort des peuples à s’autodéterminer, adhérent à cet idéal humain.

 

En échange de quoi, c’est avec bonheur que je vivrai honnêtement en conformité aux lois et règlements de mon pays, d’y consacrer toute ma force de travail et mes talents à ses objectifs et à l’enrichissement de tous, paierai avec joie mes impôts, taxes, contributions et cotisations tout au long de ma vie de citoyen libre et consentant, jusqu’à ce que mes forces s’épuisent,

D’honorer mon pays et ses institutions, de les défendre par la diplomatie ou par la force s’il le faut,

Pour que ma patrie dure ainsi des siècles et des siècles à accueillir tous ses enfants (et les miens) !

 

Mais je ne suis ni l’un ni l’autre pour être Ignoble et Infreequentable !

Pourtant, je ne honnis pas mon pays,

 

Sans ça je serais déjà parti ailleurs, à moins que :

J’adhèrerais à un mouvement politique quelconque qui voudrait en détruire les institutions démocratiques,

J’affronterais volontiers « Justice, Parlement et Force de l’Ordre » partout, en tout lieu et à chaque occasion,

Je solliciterais la colère de mes kon-patriotes sur n’importe quel point, de principe, culturel, politique, éthique, social, écologique, sanitaire, économique, fiscal, de faits divers et de société, que sais-je encore ;

Je vomirais la démocratie élective, locale, nationale, européenne qui porte invariablement une autocratie ploutocratique et technocratique au pouvoir de décider à ma place de ce que je dois manger, boire, faire, où aller !

Jusqu’à abattre ce que je dénoncerais comme d’une dictature ayant les habits et surfant, se nourrissant de toute démagogie !

 

En bref, le « schisme » des esprits n’est pas forcément là où on le pense et où on le dit.

Mais vous le saviez déjà, habiles lecteurs de ce blog que vous êtes tous !

 

Merci : ce n’était qu’un coup de gueule dominical envers quelques-uns qui s’emmêlent un peu trop les pinceaux dans leurs neurones à eux…

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