J’ai un don.
Enfin… plusieurs « talents », peut-être.
Mais au moins un que je cultive encore avec quelques ferveurs, formé et affiné qu’il est au fil du temps :
Tu me racontes une konnerie, n’importe laquelle, elle me saute aussi sec au neurone : Je sais, je débande méchamment aussitôt (moi qui ne suis né rien que pour ça, avec mon seul neurone en fonction, celui du « nerf honteux »…) !
Tu me dis un « truc », n’importe quoi, je sais à peu près dans l’instant ce que tu ne veux pas me dire.
J’entre dans une « boutique », n’importe laquelle, n’importe quelle taille, n’importe quelle activité, je sais à plus ou moins 10 % près le chiffre d’affaires qu’elle fait en une poignée de minutes, juste le temps de franchir la porte et de regarder, sentir, de « renifler ».
Entre dix à trente minutes après m’avoir laissé traîner le regard et les oreilles, je peux même annoncer la marge opérationnelle, les principaux fournisseurs et leurs conditions de vente.
Encore une petite heure, et j’ai une vision à peu près précise des « points de coulage » de la boîte.
Après, si l’envie m’en prend – ou si je suis mandaté pour ça – je sors les chiffres pour contrôler et me poser les bonnes questions sur les incohérences entre « apparence et information » livrée.
Si je vais plus loin, naturellement que j’identifie assez facilement le pourquoi du comment de ce qui cloche. Il m’arrive même d’être capable d’en remonter le fil historique et leur stratification, que je me fais confirmer après, par affirmation directe ou infirmation indirecte.
Un don « pénible », parce que je me suis pris le chou à plusieurs reprises, dans ma vie professionnelle (et même personnelle), à m’en faire des inimitiés solides par mégarde avec quelques « sachants » qui savent tout de tout (et qui ne comprennent pas que j’en sache autant sur eux et leur « boutique » en 100 fois moins de temps qu’ils ont mis) : C’est rageant pour eux, n’est-ce pas !
Faut dire aussi que les uns n’écoutent pas ce qu’on leur dit, ou ne veulent pas entendre et que ce n’est pas drôle non plus, pour les autres, notamment quand on est « sachant » de métier, de s’entendre dire que ta boîte elle est morte dans deux ans, peut-être moins, que tu fasses ci ou que tu fasses ça !
Et quand ça se vérifie, bé évidemment, le « sachant » que tu remets par inadvertance le nez dans son « kaka », il va faire l’effort (parfois à en devenir bête & méchant) de te trouver mille raisons pour te démontrer que tu as tort… même si les faits t’ont donné raison.
Y’a des fois, je suis un vrai « konnard » à ne pas fermer ma grande tronche, mais c’est comme ça.
Au mieux, j’évite de me retrouver dans de telles situations (sauf à être payé), au pire je me fais tout-petit une fois que « ma bombe » est lâchée par inadvertance, pour me « replier sur des positions préparées à l’avance »… que j’improvise à la hâte.
Bon, y’a aussi mes expériences nouvelles en matière d’aliène : Mes « muets », « pantois » et autres m’ont entrainé dans des sphères jusque-là inconnues pour moi, et à lire le nombre de konneries qui existent sur le sujet, naturellement que ça « fuse » dans tous les sens dans ma pôvre cervelle !
Un vrai feu d’artifice !
Mieux que le bouquet final de celui de l’assomption à Calvi la fidèle !
J’ai dit plus haut « une konnerie, n’importe laquelle », hein !
Mais intéressant, les aliènes, parce que dans le tas, y’a des choses passionnantes.
Les unes sur des hypothèses de recherches fondamentales, physiques et astrophysiques, particulièrement bien vues, les autres dévoilant un peu plus tous les jours ce grand mystère pour moi qui reste « l’erreur » : Comment se fait-il que l’on puisse se planter sur des « trucs » au demeurant parfaitement logique pour adhérer à une « piste » différente, un diagnostic aberrant qui mène inéluctablement à l’erreur et à un pronostic fallacieux ?
Je la « vois » bien, moi, l’erreur de jugement, de diagnostic, de raisonnement !
Pourquoi pas autrui ?
Et je commence à entrevoir quelques solutions pour répondre à ce type de questions existentielles, à l’orée de mes derniers jours, car c’est long à se mettre en place dans ma caboche de « cartésien intuitif » pour certains, de « foulosophe » pour d’autres, « d’embrouilleur » pour un seul !
À croire que finalement, je suis passé sur Terre, uniquement pour comprendre le mécanisme de l’erreur…
Bandant comme perspective !
Bref ! C’est comme ça que l’autre jour je tombe de mon tabouret (après avoir cassé mon fauteuil toujours pas réparé : il manque un bout de bois d’époque, je ne sais pas où il est ! Bizarre, mais c’est comme ça !), en lisant un truc de dément qui concerne ma SNCM, la compagnie qui est titulaire de la DSGP de la continuité territoriale vers la « Corsica-Bella-Tchi-tchi » !
Je vous raconterai un autre jour ou l’autre d’où vient historiquement ce délire de « continuité territoriale », issu du génie en action de la haute administration de « Gauloisie frénétique ».
Pas vraiment compréhensible pour un continental et parfois même pour un « natif îlien ».
Grosso modo, tu payes de l’impôt direct (pas trop de l’indirect : il reste des « niches » locales sur le sujet), pour que le bateau (mais aussi l’avion) te coûte moins cher quand tu l’empruntes, dès lors que tu es « natif » (et pas vraiment avec plus de 10 années consécutives de résidence, comme le réclame mes « cousins Natios »).
C’est valable pour les passagers, leurs voitures, mais aussi les camions et toutes marchandises transitant vers ou du continent.
Au démarrage, on comptait comme si c’était la SNCF (Société Nationale de Casse et de Fauche) qui faisait le transport : même tarif kilométrique.
Maintenant, bé à force de le réclamer à coup de bombes & attentats, c’est la CTC qui s’y tamponne, certes dotée par l’État et son impôt national, décentralisation et statut particulier voulu par tout le monde et même les z’autres, ceux à qui on n’a pas demandé vraiment leur avis, qui l’y oblige.
Tout le monde paye, même quand tu n’y vas pas.
Ce qui me permet d’être approvisionné à coût raisonnable mais pas local, jusque sur mes trottoirs parigots de quelques Fiadones dorés parfumés légèrement à l’anis, d’un peu de confiture de figue, de Brucciu pas trop décatis et parfois de flotte « zéro nitrate ».
Pour ce qui est des « passagers natifs », faut dire aussi que la CTC rembourse un chouïa qui correspond à la TVA au taux local.
Quelle que soit la compagnie : principe de l’égalité de tous devant la charge de la loi.
Côté « délégataire », ils étaient trois à répondre à l’appel d’offre d’il y a quelques années. La SNCM, déjà mal en point (mais c’est réccurent), la CNM et Corsica-Ferry.
Drame : La première est la maison-mère de la seconde ! Le pédégé de la seconde s’est fait virer aussi sec.
En plus, le kouillon, il était largement moins cher à l’ouverture des enveloppes que la maison-mère.
Offre retirée.
Pour ce qui est de « Corsica-Ferry », y’a eu comme une campagne de presse assez extraordinaire, qui nous racontait sur tous les supports, qu’ils s’agissait de capitaux mafieux, d’origine douteuse, de dirigeants corrompus, même pas Corses, des moins que rien, etc.
Que du faux !
Prudents, les « élus locaux », z’ont donc attribué le marché à l’opérateur historique, la « SNCM »
Mission : 220 rotations/ans depuis Marseille !
Le port de toutes les embrouilles pas possible et inimaginable, coincé entre la CGT-Docker qui font la loi sur les quais (sont d’ailleurs en grève actuellement, ce qui provoque une rupture d’approvisionnement, notamment en carburant sur l’île : vive le service public !), les tribus de « kailleras locales » qui t’ouvrent n’importe quelle bagnole ou camion en moins de temps que d’aller pisser.
La compagnie de toutes les merdes aussi : t’es à peine à bord, que déjà la bouteille de flotte est à 2 euros, au distributeur automatique (quand t’en trouves un).
Pas celle de 50 cl, celle de 33 cl !
Les boutiques les bars et la piscine sont fermées, les jeux pour les gamins tout autant, rien ne marche, les chiottes sont dégueulasses, t’es traité comme du bétail par les « navigants du STC », quand tu veux mordre dans un bol de frittes, qui sont par ailleurs infâmes et toutes molles (même pas la peine de rajouter de la mayonnaise, tellement elles ruissellent de gras).
Et en plus, ne demande rien à personne, même pas la clé de ta cabine (tu attends qu’on vienne t’ouvrir) : seraient même encore capables de t’engueuler si tu leur dis qu’il y a une fuite importante dans la coque !
Lors de mon dernier passage sur cette compagnie, y’avait même mon voisin qui ne parvenait plus à sortir de sa cabine, au moment du débarquement. Personne ne sait ce qu’il est devenu !
Bref, une pétaudière navigante sur les flots bleus !
Mais la peinture est refaite régulièrement…
J’ai changé de crémerie, naturellement. Une crémerie qui n’a pas les mêmes moyens d’exploitation, qui ne bénéficie pas des même financements publics, qui n’a pas tout à fait la même flotte, même si d’année en année elle grossit et qui fait passer ses NGV, pourtant plus petits, même par grosse mer, alors que les Liamone I & II restent prudemment au port dès que la houle dépasse 2 mètres.
Eux, ils disent 4 mètres, mais 2 mètres, ça suffit pour stopper le trafic : les gens qui n’ont pas le pied marin dégueulent et le personnel de nettoyage n’est pas toujours disponible à l’escale.
Une crémerie moins onéreuse et plus commode !
Bon, d’un côté, une compagnie archi-subventionnée, qui parvient quand même à perdre de l’argent, de l’autre, une qui en gagne plein, et pratiquement que sur son activité nautique.
Faut dire que la seconde, elle ne va pas à Marseille : pas fou les gueux ! La CGT leur a interdit les quais…
Elle n’a à son bord que du personnel qui fait des efforts pour parler italien ou mieux, un bon français, mais avec l’accent de Milan, et ainsi éviter de se faire accoster par le STC Syndicat des Travailleurs Corses ! Oui, je sais, l’insulte par essence même…) qui ne chantent pas tout à fait le même langage.
Celle-là, elle sait qu’elle vend du fauteuil et du mètre-linéaire dans les soutes. Les derniers « Méga-Express », ils font plus de 2 kilomètres de garage. À 6 euros le mètre pour 150 Km de traversée, TVA export, y’a pas photo : ils ont largement les moyens de se payer tous les ferrys qu’ils veulent et ne s’en privent pas et de vendre le ticket 25 % moins cher.
Chez la SCNM, pendant ce temps-là, ils vont de plan de redressement en plan de redressement. Et l’État qui en a marre de remettre au pot pour éponger les dettes en augmentations successives de capital aussitôt absorbées par d’autres pertes à répétition, de revendre l’essentiel à Véolia, qui s’est faite « violer » pour accepter le prix d’enfer consenti.
Que, que nous font donc les « véolistes » ?
Bé, arrivé au pouvoir, ils commandent un audit « stratégique ».
À qui donc qui ?
Pas à mon pote « VCRM », pôvre niais avec son « petit » MBA de Harvard et quelques belles réussites industrielles à la clé d’une carrière bien remplie, mais au spécialiste du dépôt de bilan dans les transports !
Je vous le donne en mille : MD Conseil…
Sur le coup, j’avais cru que c’était l’autre andouille homonyme qui se prend pour un génie à avoir réinventé l’eau tiède mais ne connaît rien de l’article 1382 du Code civil et fait quand même dans l’ingénierie juridique et fiscale.
Donc, « VCRM », il passe la main. Et on enferme le dossier sous la pile des « En attente ».
Et l’autre jour, pas la peine d’ouvrir le dossier d’audit procuré par la bande, je sais nécessairement ce qu’il y a dedans.
Je vous le dis, j’ai un don.
D’autant que dans le « machin » reçu, il y manque les préconisations. Le reste, ce sont grandes déclarations de principe, assez peu étayés par du concret, mais bon : s’il a pu vendre sa soupe au prix fort, l’autre fou, tant mieux pour lui d’avoir pu trouver un pigeon !
Naturellement, sachant comment fonctionne le neurone des « volatils », je ne me fais aucune illusion : il est prévu des suppressions de postes et de la vente des bijoux de famille, notamment le très (enfin… « très » au moment de la mise à l’eau) select « Napoléon » (le navire amiral) et éventuellement le « Pasquale Paoli » (qui est mieux conçu, même si d’avoir foutu la passerelle de commandement sous le restaurant ne me semble pas une très bonne idée).
Oui, parce qu’entre-temps, le « Danielle Casanova », ça fait longtemps que je le vois plus tourner : Il a déjà dû être vendu, je ne sais pas.
Bref, humeurs sur les quais cet été. Je m’en suis même fait l’écho encore récemment.
Et de nouveau, campagne de presse de dénigrement du concurrent à l’approche de la négociation de l’avenant prévue pour ce mois d’octobre, et râlements à l’encontre des « ritaux » qui déversent comme d’une concurrence déloyale à bas-prix des tombereaux de touristes depuis Savone ou Gênes : Ils n’ont pourtant qu’un quai, qu’ils se partagent à trois à Bastia par rotations accélérées ! Ça ne traine pas, chez eux les manœuvres au port !
Naturellement, aucune préconisation de redéploiement des effectifs et moyens, depuis et vers d’autres ports continentaux dans « l’audit stratégique ».
La DGSP, c’est une chose, mais personnellement, j’agrandirais l’offre vers les ports de Toulon, de Nice, et chez les italiens : ils viennent bien « chez nous », pas de raison de ne pas aller chez eux.
Bé dites donc, vl’a t’y pas que le « conseilleur », la semaine dernière, il se retrouve à la tête du groupe en qualité de Dégé en remplacement de l’autre râleur.
C’est vous dire si mon tabouret ne m’a pas retenu !
Première règle de l’ingénierie : quand tu fais un « audit », tu ne fais jamais le redressement opérationnel.
Pourquoi ?
Parce que deuxième règle : quand tu fais un redressement opérationnel, non seulement il te faut un audit en règle et bien fait (pas un torchon qui doit vendre la mission opérationnelle : je l’ai fait une fois pour faire plaisir et j’ai vite compris). Non pas pour te mâcher le travail, mais pour confronter « ton point de vue » avec celui d’autrui passé avant toi (et de préférence pris hors la boutique : principe de l’œil neuf qui voit plus de choses que n’importe quel autre en moins de temps que n’importe quel autre : la base de « mon talent » ci-dessus identifié).
À deux, forcément, on voit plus de choses que tout seul, même en équipe.
Donc première grossière erreur qui n’annonce pas que du bonheur pour la Compagnie, ses salariés et ses actionnaires !
On voudrait favoriser la concurrence, finalement, on ne s’y prendrait pas autrement.
Car,
Deuxième erreur, le bonhomme, c’est celui qui a déjà planté « Air Littoral ». On ne prend jamais un « looser » : dans les affaires, ça porte une « poisse » invraisemblable !
Théorème toujours vérifié…
Et pourtant, les autorités locales et étatiques de l’époque, elles ont pioché à qui mieux-mieux dans la poche du kontribuable pour éviter le dépôt de bilan d’Air-Litho-râle » (pas comme avec « Corps-Bête », le dernier patron d’Air-Lib’ ») !
Un CV en or le gusse : 1978, maîtrise de sciences de gestion, université de Montpellier. 1979, DEA de droit et d'économie des entreprises ; 3ème cycle à l'université Montpellier 1. De 1980 à 1981 : préparation d’une thèse sur l'économie du transport aérien régional. (Quand moi je faisais déjà dans le fiscal, sous Cozian)
1978 : ingénieur-consultant puis dirigeant de la société « Logistair SA », entreprise conseil spécialisée dans le secteur aéronautique. 1979 : cadre financier au sein de la compagnie aérienne « Air Littoral », 1980 : directeur financier « d'Air Littoral ». 1983 : secrétaire général « d'Air Littoral », (je n’en étais qu’à « plus jeune DAF » de « Gauloisie entrepreneuriale ». 1985 : directeur général « d’Air Littoral » et de 1992 (j’étais aussi Dégé) à 2000 : président-directeur-général « d'Air Littoral » (que je fus après lui, mais plus jeune, ailleurs en 1998).
Un enfant de la boutique, hein !
Et durant toute cette longue période, l’effectif de la compagnie a évolué de 40 à plus de 2.000 salariés (je n’en ai jamais eu plus de 1.900 sous mes ordres), pour finir à 400 et quelques licenciés.
Son chiffre d’affaires a atteint 300 millions d’euros (j’ai fait du 1,2 milliard à une époque en qualité de redresseur), pour finir par se planter (je n’ai jamais planté que les coquilles vides) et faillir emporter l’aéroport local (qui est d’ailleurs à vendre en ce moment, à celui qui veut s’y risquer !)
Si encore il s’agissait d’autre chose que d’un « looser » potentiel qui « rebondit »,
mais,
Ce n’est pas tout : Troisième erreur, le bonhomme, s’il est docteur en économie du transport (oui, bon, une fac de province, j’admets), son titre de gloire, il en a d’autres : de 1988 à 2003 il fait président-fondateur de l'École supérieure de l'aéronautique. De 1990 à 2000 il fait conseilleur de la Banque de France Languedoc-Roussillon (Je l’ai été à peu près à la même époque, mais à la Banque de France, direct).
De 1994 à 1997 il fait président de l'Institut des sciences de l'entreprise et du management (ISEM), deuxième et troisième cycle de formation de gestion à l'université Montpellier 1.
(Perso, j’enseignais à Paris en Master 1 et 2 de fiscalité appliquée et master 2 en RH européen en province…)
Et de 2000 à 2004, il fait président de Languedoc-Roussillon Prospection, commissariat à la Délégation à l'aménagement du territoire et à l'action régionale en région.
Cette structure, dépendait de la DATAR et du Conseil régional, et avait pour but le développement économique et l'implantation d’entreprises sur la région.
(Perso, les trucs du Rotary et Cie, j’appelle ça « réseauter », je m’en méfie comme de l’an 40 [Je n’étais pas né pour savoir, mais je me souviens quand même !] Je préfère faire dans le mouvement associatif social, petite-enfance et Cie : au moins, on rend le service à ceux qui en ont vraiment besoin !)
C’est assez ?
Non, il cumule ! En 2004, il est tête de la liste UDF aux élections régionales dans la région Languedoc-Roussillon, et refuse la fusion au second tour avec la liste UMP conduite par Jacques Blanc.
De 2004 à 2010, il préside de la fédération départementale UDF, puis le MoDem de l'Hérault et devient membre du bureau politique national et du conseil national du MoDem (de chez « bébé-roux ») !
En 2007, il est candidat aux élections législatives, dans la première circonscription de l'Hérault, se prend une mandale à 7,60 %, en troisième position derrière l’UMP et le PS locaux.
Il ne donne aucune consigne de vote et pourtant, représentant du MoDem, il rejoint la liste de la maire sortante PS Hélène Mandroux lors de l'élection municipale à Montpellier. Suprême consécration, il est en nommé adjoint au maire pour le commerce de la bonne ville !
Sa marotte que d’attirer des entreprises depuis son passage à la filiale de la DATAR… avec le succès que l’on sait !
Question retournage de veste, il sait y faire, n’est-il pas !
C’est assez ?
Non !
Le culot du bonhomme est tellement immense que, franchement, il y a des claques qui se perdent.
À peine nommé à la tête de la filiale de Véolia, il annonce que : « Cela ne modifie en rien ma disponibilité et mon attachement aux responsabilités d'adjoint qui m'ont été confiées par Hélène Mandroux ».
Et pour faire bon poids, il ajoute : « Je continue à partager mon temps entre mes responsabilités d'élu et de dirigeant en entreprise, comme je le faisais dans le cadre de mes missions de conseil que j'exerce depuis de nombreuses années. »
Madame la maire, de son côté, voit plus loin : « Je n'ai pas l'intention, compte tenu de sa nouvelle activité à la SNCM, de [m’en] séparer au profit des Verts (…). J’ai déjà eu à m’exprimer sur ce sujet. [Il] a toute ma confiance. Ma position n’a pas varié ».
Reste donc à savoir quel adjoint fera les frais du retour des écologistes dans la majorité. Si retour il y a…
Et c’est bien la quatrième erreur : Une boîte malade, on n’a jamais assez de temps à lui consacrer !
Alors faire « bien » plusieurs choses à la fois, ça relève de la mission suicide…
Allez ! Deux ans, pas plus.
Et en comptant les largesses de la remise au pot des autorités politiques…
Si le trafic chute à l’été prochain (la faute à avoir vendu l’outil d’exploitation, les navires amiraux), si il ne revend pas très vite la CCM (la filiale aviation en plein essor, avant qu’il ne commence à en faire du « Air Bis-thoral ») et les rouliers de la CNM (la filiale de fret naval), peut-être encore moins que ça !
Un désastre déjà programmé.
Et qui qui va payer les dégâts, une fois de plus ?