Je suis décidément un « blogueur-comblé »…
Je vous explique avant de revenir sur les résultats du premier tour des municipales d’hier…
Parce que ça vaut son pesant de cacahouètes, finalement…
Quand j’ai un peu de temps, ce qui se fait rare en ce moment de période de bilans et autres Conseils d’administration, je m’épuise à rédiger les futurs « posts » du mois d’août prochain.
Vous en savez déjà le thème : Les « queues » des détournements d’argent des années 90 à l’occasion de la première guerre du golfe, où des aigrefins s’en seraient mis plein les fouilles en douce, et dès lors à récupérer.
Ce n’est qu’un roman, rien de plus…
Autrement dit les produits des fonds des détournements des dédommagements payés à l’occasion de l’intervention de la « Division Daguet » (nos soldats), dont on sait de façon désormais certaine (ce n’est plus un roman) qu’ils n’ont jamais franchi nos frontières pour atterrir sur les comptes du Trésor-Public. Et la véritable escroquerie sur l’extinction des puits de pétrole laissé en feu dans le sillage de l’armée irakienne en déroute.
Comme j’aime les choses compliquées pour pouvoir les expliquer simplement, l’actualité des deux dernières années m’en a fait rajouter des tonnes…
Magnifique en soi, mais pas seulement.
J’ai, dans le récit, un « problème » mineur. Si tout peut s’expliquer aisément par un « projet-politique » très crédible initié par « Mythe-errant », il n’en reste pas moins inquiétant que l’ensemble de la manœuvre du double détournement ait eu besoin de complicités.
Et qu’un « complice », ça se rémunère. À la fois pour mieux le corrompre et ensuite pour acheter son silence.
Par conséquent, question subsidiaire : Qui donc à la manœuvre ?
J’avais plusieurs pistes (des hypothèses romanesques seulement) et l’une d’entre-elles vient d’être confirmée dans la presse (bien réelle).
Où l’on apprend coup sur coup que l’estimable ministre de l’Industrie des laborieux de l’époque, également ministre de la finance, serait parti blanchir son pécule jusqu’à Pékin !
Je dois avouer que je n’y avais pas pensé, jusque-là.
Il ferait très fort, finalement.
On a besoin de quoi pour « blanchir » du pognon ?
Le coup des fausses factures, c’est largement éventé et ça ne peut porter que sur quelques centaines de milliers d’euro, pas plus.
À moins de vendre des centrales nucléaires…
En revanche, quand on est banquier, l’argent n’ayant pas d’odeur, dès que ça « rentre » avec en contrepartie des créanciers fantômes, tant que ça ne tombe pas entre les mains de Tracfin et que la Banque protège ses secrets derrière un État-opaque dont c’est la principale source de revenus, pas de problème.
Des pays de la sorte, il y en a plein les océans.
Mais leur problème, c’est que ceux-là ne sont pas libellés en euro, et que le dollar est pisté partout sur la planète par l’administration américaine avec son programme « Promis » (qui trace tout depuis des décennies).
Reste justement et seulement le Luxembourg, îlot de prospérité de la zone euro, à l’abri des regards d’un fisc réputé peu gourmand, la Suisse et l’Angleterre et ses îles anglo-normandes, véritables paradis fiscaux, ayant malencontreusement gardé leur monnaie nationale : Tu changes de monnaie, ça passe par « Clearstream », justement sise au Luxembourg.
Plus facile donc de s’y poser là, quand on fait banquier international « d’affaires » et travaille en euro.
Bon on avait bien compris que l’estimable personnage avait une bite blindée au viagra qui lui impose des orgies récurrentes dans quelques hôtels de passage et de province, et un train de vie « hors-norme » que ne payait pas son misérable salaire de fonctionnaire international de Dégé de la « Banque mondiale des pôvres ».
En effet, avec « seulement » 800.000 US$/an, il est quand même capable de payer rubis sur l’ongle 3.000.000 US$ d’un seul tenant pour bénéficier d’un « procès-équitable » à New-York après avoir tenté de tringler une femme de chambre dans un autre hôtel de passage.
Plus les frais d’avocat, plus les frais de location d’un appartement de luxe de long-séjour, plus les frais d’une société chargée de le surveiller, plus l’indemnisation de sa victime au civil.
Plus, bien sûr, et a minima, les frais de son appartement place des Vosges à Paris, toute une équipe de communicants et autres « expert de la parole », qui veillaient à son image, et tout le bazar.
Sans revenu deux, dix fois plus important, (et qu’il n’a plus) c’est proprement impossible.
Même si son épouse d’alors aurait été capable de vendre quelques Van-Gogh, Picasso, Werner de sa collection personnelle reçue en héritage « pour l’aider » et en divorcer, sauf que justement, aucune pièce notable n’est vraiment apparue sur le marché de l’art dans l’intervalle…
Et qu’elle a divorcé pour se désolidariser totalement et financièrement du bonhomme !
Et pour se payer ses « faux-frais », elle doit aussi bosser tous les jours…
Alors expliquez-moi, SVP !
Manœuvre en deux temps :
1 – « Depuis près de deux ans, « Déesse-Khâ » œuvre dans le monde entier en tant que conseiller de gouvernements étrangers, notamment pour la Serbie ou le Soudan du Sud, et de plusieurs entreprises, telles que la Banque Russe de Développement des Régions, le Russian Direct Investment Fund, la National Credit Bank ou un consortium de banques marocaines » nous dit-on.
Pas que des ruinés, mais quand même pas des structures roulant sur l’or des templiers…
« Afin de développer ces nouvelles activités, l’ancien Ministre de l’Économie et des Finances a souhaité s’appuyer sur les équipes et la présence internationale de la Compagnie Financière Anatevka, un groupe fondé en 1994 par Thierry Leyne, un entrepreneur de la première heure dans le secteur bancaire et financier (Co-fondateur de Consors, Synthesis Bank, EBPF-Financière de l’Echiquier, Assya, Firstcaution …) », quelques-unes des juteuses filiales.
Hein, vous avez noté : Ce ne sont pas eux qui sont allés le chercher, mais lui qui a « souhaité s’appuyer » !
« Anatevka Compagnie Financière compte une centaine de collaborateurs répartis dans 6 pays : Luxembourg, Belgique, Monaco, Israël, Suisse, Roumanie. Le Groupe rassemble aujourd’hui différents pôles d’activités financières réglementées, à savoir la gestion d’actifs (Groupe Assya), le corporate finance, l’intermédiation financière et l’assurance (Groupe Firstcaution). »
La société restera cotée sur Nyse Euronext Paris (Code Isin LU0834474271 – Code Mnemo MLANA).
Site de l'entreprise : http://www.anatevka.lu
Thierry Leyne, le fondateur, en déclare : « Je suis heureux et honoré de (son) arrivée à la présidence de notre Groupe. Grâce à sa vision globale et son expertise unique, nous allons développer un pôle de banque d’affaires, tout en privilégiant notre culture entrepreneuriale internationale. Ce pôle regroupera le conseil aux États, aux sociétés et aux entrepreneurs pour leur développement stratégique international, leur financement, la restructuration de leur dette et les acquisitions et cessions d’entreprises. »
Bref, des « vautours » lilliputiens à côté des « Gold-man », des « Sach » et autres majors sis aux USA, qui ont pu ruiner la Grèce et les grecs de leurs fameux conseils…
Ils font le même métier et bradent ensuite en fonds-pourris les actifs captés partout sur la planète avec les copieuses marges sur les produits-dérivés qui divaguent tout au long de la planète tous les jours.
Nomination à la présidence du Conseil d’administration prévue lors de l’Assemblée Générale le 18 octobre 2013, Thierry Leyne restera administrateur délégué et conservera la présidence des filiales du Groupe et le groupe s’appellera « LSK ».
Autrement dit, 19 ans après de juteuses affaires sur les marchés dérivés et hedge-found, le boss luxembourgeois, il passe la main pour ne s’occuper que des filiales spécialisées, celles qui font son beurre à lui, mais lâche la présidence pour la refiler au nouveau venu, économiste au moins autant que mes pieds : Il est avocat et les avocats, ça n’aime pas les chiffres.
C’est d’ailleurs pour cette raison que je ne l’ai jamais été…
Excusez-moi, mais avec quel pognon « Déesse-khâ » se paye donc une banque ?
Quand c’est « Airbus-Bank » qui s’achète un sous-comptoir allemand, la transaction se paye en plusieurs dizaines, peut-être même centaines, on ne sait pas, millions d’euros…
Un mek normalement ruiné, ce n’est pas avec l’euro symbolique, ni même avec ses parties-génitales honoraires de consultant qu’il peut aligner en deux ans de travail acharné de quoi se payer une banque d’affaires rutilante…
Regardez donc comment peine « Bling-bling » à arracher quelque honoraires pour des conférences à huis-clos, qu’il en oublie parfois de se raser la moustache !
Soyons donc sérieux, il y a forcément autre chose.
D’ailleurs, la « boutique », qui est calquée sur le modèle des banques d'investissement anglo-saxonnes citées ci-avant, est présente dans la gestion d'actifs, le capital-risque, l'assurance et l'intermédiation financière, nous dit-on.
Elle a fait son entrée en mars 2013 à la Bourse de Paris et y est valorisée à seulement 50,24 millions d'euros…
Une naine dans ce milieu-là.
2 – Justement, deuxième partie de la manœuvre, dès que son emploi du temps le lui permet, le sieur-banquier, apprend-on seulement la semaine dernière, est parti en tournée en Chine pour trouver des investisseurs !
Vous savez, cet « empire-du-milieu » qui justement laisse s’écrouler ses propres banques de crédit-immobilier, avec les sous de l’État et des épargnants locaux…
Bé lui espère lever deux milliards de dollars (1,4 milliard d’euros, ce qui va multiplier 27 fois le poids des fonds-propres du bidule luxembourgeois) pour un fonds spéculatif dédié à la macro-économie, qu’il entend gérer de concert avec sa fille, « Vannes-Essa-Strasse-Khâ » et personne d’autre, une économiste, en a dit à Reuters Mohamad Zaidan, directeur général de LSK & Partners.
Autrement dit une gestion des avoirs faite « en famille ».
Là, c’est fort et c’est trop…
« La Chine joue et jouera un rôle de premier plan dans ce fonds », a souligné Mohamad Zaidan. Ce fonds attend les autorisations nécessaires du Luxembourg avant de pouvoir commencer à collecter les fonds.
Il faut dire que la Chine abrite près de 1,3 million de millionnaires, un chiffre en hausse de 8 % sur un an, selon un rapport, nous en raconte-t-on pour en justifier.
Même si eux, ils bossent d’abord pour eux-mêmes.
Le pays serait de ce fait vu comme une source de financement majeure pour de véhicules d’investissement alternatifs de type hedge-funds.
Je vous fiche mon ticket : Il va revenir avec ses 2 milliards de dollar.
Pas des millions, des milliards !
2 milliards, c’est quoi de nos jours ?
C’est ce qui reste des « commissions » initiales reçues et planquées il y a plus 20 ans ?
10 % de 22 milliards, moins de quoi payer les uns et les autres qui ont participé à la manipulation juridique de détournement, moins le train-de-vie fabuleux du « prince » des ripoux, plus les intérêts que peuvent rapporter durant deux décennies de telles sommes même médiocrement gérées ?
Et vous retomberiez sur vos pieds !
C’est dire si je trouve l’hypothèse parfaitement cohérente !
Attention, attention, il ne s’agit que d’une hypothèse romanesque, et absolument pas de faits avérés, naturellement.
Mais avouez que si l’inattendu persiste à confirmer mes propres spéculations romanesques, je vais finir par croire que des « Mains invisibles » guident mon unique neurone au fil de l’écriture…
Magnifique.