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D'où Erre-Je ?

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  • : La seule question à laquelle personne ne sait répondre reste : la place de l'Etat. Quel est son rôle ultime ? Le reste n'est alors que dérives quotidiennes pour soi-disant, le "bonheur des autres" avec "le pognon des autres". Bonne lecture
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Les Ex-Archivés

Amis visiteurs !

Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » !
Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance !
Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite !    
En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle !
Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…
24 avril 2013 3 24 /04 /avril /2013 04:05

En route pour le printemps de « Gauloisie » ?

 

En mai 1968, nous avions eu des barricades et des grenades-offensives sur les boulevards, sans compter une « grève générale » totale qui a paralysé tout le pays : Il s’agissait de virer « Le Général » qui, après quelques arbres abattus sur le « Boul’mich » et un petit tour d’hélicoptère, a envoyé tout le monde devant les urnes et remis la « Gauloisie-révolutionnaire » au boulot.

Une crise de régime bien gérée.

C’est de « l’Histoire-ancienne ».

 

Là, on s’en prépare un autre, de mois de mai, tout aussi mignon-comme-tout.

Pensez donc, un an de pouvoir « Soce », tous leviers confondus : Grandes (et moyennes) villes, tous les conseils généraux sauf deux, toutes les régions (ou presque), l’Assemblée Nationale, le Sénat, le gouvernement, la présidence, mais aussi la plupart des juges (sauf au conseil constitutionnel), le conseil économique et social (et de l’environnement), la presse et tous les medias (hors les « alternatifs ») tout est aux mains des mêmes, qui prennent leurs ordres dans les même loges et autres « think-tank » de la « cruchitude attitude » !

On ne peut guère mieux comme « totalitarisme démocratique » !

D’autant que l’opposition dite républicaine est aux abois, incapable de faire autrement que de se diviser, de s’étriper, d’avoir autant de « lignes » que d’egos et qui ne fait même pas son boulot d’opposition, toute préoccupée par les futures échéances électorales, de dans un an…

Un an encore pour mettre la raclée aux sortants, et ils sont tétanisés par la perspective, à se nuire à eux-mêmes…

 

Une situation économique catastrophique : On nous ment en permanence, sur « la croissance », le niveau de chômage, la dette, les prévisions toutes plus fausses les unes que les autres. Les caisses sont vides, les classes moyennes, les entreprises sont assommées d’impôts, de taxes, et de péripéties tracassières administratives.

On en vient même à leur piquer le pain de la bouche pour des motifs « solidaires », qui consistent à piquer le boulot des PME & TPE par des activités subventionnées paraétatiques, en soulageant les « nouveaux-promus » et en écrasant sous la paperasserie les « déchus » !

Même fournir du pain aux cantines scolaires, c’est désormais inaccessible au boulanger du coin parce qu’il lui manque tel ou tel certificat, qu’ils ne savaient même pas que ça existait…

 

Les commerces intérieur et extérieur sont en panne, les marchés publics également et les prestations dites « sociales » en berne voire réduites encore et encore, pour toujours plus de monde.

L’investissement « reproductif » n’est pas financé, les projets sont suspendus, reculés, on n’embauche plus que dans du précaire ou du saisonnier, les compétences sont gâchées ou poussées à l’exil.

Normal, il n’y a plus d’argent et pourtant la puissance publique emprunte à des taux faramineusement bas, la faute ou grâce à un déluge de liquidités mondiales qui ne savent plus comment être utilisées à bon escient.

En espérant que ça va durer sans que l’inflation ne grignote vos « petites-économies ».

 

Ce qui est bien étrange (et d’autres que moi en font des parallèles talentueux avec des situations « prérévolutionnaires passées » : 1788, 1829, 1847, 1869…), tels que « l’état du pays » appelle à un sursaut-citoyen et même démocratique.

Tous les ingrédients y sont : Il suffit que la marmite chauffe encore un peu, et elle va déborder, nous dit-on.

Mais que nenni : Pour l’heure, les thèmes de révoltes sont ailleurs, pas dans l’économie nationale qui meurt sous le joug de l’État.

 

1 – Un président menteur, parce que dépassé, autiste et trisomique, qui persiste à faire vivre au crochet de la Nation sa « favorite » comme dans un ancien-régime dépassé, pas loin de dans son ombre, lui procurant secrétariat, déplacements à sa guise, faux-frais payés par le denier public sans autre fonction que ne pas être mariée, ni même « concubinée », faute d’être divorcée du père de ses gamins !

Ils l’auraient été, que naturellement sa déclaration de patrimoine personnelle de 2012 n’aurait pas eu le même périmètre…

C’est en cours d’instruction devant un juge pénal.

 

2 – Un ministre (au moins un) menteur, acculé à la démission et au retrait de la vie politique, qui oblige tous ses collègues à publier leur propre patrimoine, où là encore les « petites omissions » restent nombreuses (aucun n’a de frigo, pas même un téléphone ou un ordinateur à lui, mais on sait tout des vélos d’une telle qui en oublie ses parts de SCI…) qui touche au ridicule absolu !

Montrer ses fesses au public, c’est une atteinte à la dignité humaine et si je comprends bien que flatter les instincts voyeurs du bas-peuple en se faisant, le motif invoqué de la « transparence » n’efface de toute façon absolument rien.

C’est dire où nous en sommes arrivés.

 

3 – Un ancien président, « ex-futur-leader », qui se retrouve également devant ses juges, après avoir joué les « pique-assiette » chez les vieilles rombières de « Neuilly-sur-la-Seine » doit désormais s’expliquer sur les affreuses rumeurs de financement occulte d’un ex-dictateur libyen.

Ils ont tout faux : La Libye, certes, a les moyens de s’acheter une démocratie avec ses rentes de pétrodollars, mais il n’y a pas qu’elle, naturellement.

Il suffit pour ça de regarder les photos anciennes de la tribune officielle du défilé du 14 juillet.

De tous les 14 juillets depuis « le Chi » et on comprend mieux qui, que, quoi et comment…

 

4 – Et le pire, une « réformette » du droit marital, qui n’est jamais qu’une promesse électorale de celle qu’on ne tient jamais, comme la promesse de réduction des déficits publics (3 % en 2012, 0 en 2017… qui est désormais de 1,7 % au mieux).

Et qui ne vise finalement que quelques milliers de personnes qui avaient parfaitement le droit d’aller se marier chez les Bataves voire même les Hispaniques, pour demain une autre promesse « d’adoption pour tous »… qui existe déjà pour peu qu’on franchisse une frontière.

Si encore c’était un progrès « pour tous »…

Mais même pas : C’est la garantie de défilés compacts, presque tous les soirs, non plus de quelques « catho-réac », mais bien d’une foule de plus en plus compacte qui ne réclament qu’une seule chose, un referendum populaire sur le sujet…

C’est quand même assez curieux, ce pays, qui veut « plus de démocratie » et à qui on envoie la soldate (je sais, je les vois passer sous mes fenêtres…) et minimise à longueur de colonnes l’importance du mouvement dans la presse.

Faudra-t-il des morts pour que la « presse d’opinion » se réveille un peu ?

 

5 – Et l’annonce de « Mélangeons », dit aussi « Mes-luches », d’une grande manifestation nationale le 5 mai prochain afin de donner un « coup de balai », accompagnée « d’Effa-Cholie », la petite-juge écolo qui a vu passer tous les dossiers des « ripoux de la ripoublique » à son époque sans pour autant ne rien comprendre à rien…

L’ex-candidat à présidentielle d’il y a 11 mois, qui a fait 11,1 % des suffrages alors que les sondages lui en accordaient souvent 15 ou 18 %.

Il veut une « VIème ripoublique ».

On ne sait pas de quoi elle sera faite, on ne sait même pas si ce sera ou non un probable retour à IVème et sa fastueuse instabilité politique, laissant libre-court à d’autres « sachants » de mener des guerres aux antipodes, les laissant se plomber devant le canal de suez, mettant le « peuple des Gaules » à la merci des ogives nucléaires des deux seules superpuissances de l’époque ;

Et à d’autres de faire le traité de Rome, celui de la CECA, sans même un débat politique digne de ce nom, voire un débat « démocratique & populaire » sur le sujet !

Des visionnaires, nous dira-t-on plus tard…

 

6 – C'est « Marinella-tchi-tchi » particulièrement discrète en ce moment, pour des raisons stratégiques évidentes, qui a atteint les 18 % promis à « Mes-luches » alors qu’elle plafonnait dans la « Ripoublique des sondeurs » à 15 %.

Celle-là se tient désormais aux aguets : Le fruit mûrit, elle n’a plus qu’à attendre qu’il tombe pour non pas le cueillir, mais le ramasser.

Et une « petite poussée » de « Mes-luches » contre l’arbre, pourrait même embraser le pays et faire choir le pouvoir…

« Faut vous, dire Monsieur » qu’à eux deux, ils ont rassemblé quand même 39 % de l'électorat.

Que réclame « Mes-luches » ? Une sixième constitution. Que réclame « Marinella-tchi-tchi » ? Une dissolution, et la proportionnelle.

Tous les deux la démission du gouvernement et pour l’une celle du président.

Quelle convergence des contraires et opposés…

Le 5 mai, un dimanche, n’importe quoi peut donc arriver !

 

7 – Mais pas seulement : Qui défile dans la rue tous les soirs depuis des semaines, non seulement à Paris, mais un peu partout ?

Des hommes et des femmes, leurs fils et leurs filles, de tous âges. La plupart n'ont jamais manifesté de leur vie, ou alors pour les plus vieux, en 1984 pour « l'Ékole Libre », voire en 1997 contre le PACS.

Qui sont-ils ? Des petits bourgeois, la classe moyenne. Les cheveux peignés. Les fillettes en ballerines et jupes plissées. Tous mains nues. 

 

Effectivement, si on retourne un instant en 1789, qui, contrit par le mépris dans lequel le Roi les enferme, se proclame Assemblée Nationale constituante ?

Les députés du Tiers-État.

Qui sont-ils ? Des petits bourgeois, la classe moyenne.

Qui, en 2013, retourne dans la rue tous les soirs, quasiment tous les week-ends (les prochaines manifestations massives sont programmées pour le 5 mai et le 26 mai) ? Les mêmes petits bourgeois, la même classe moyenne, vilipendée, gaussée, injuriée, maltraitée, insultée et rackettée.

En 2013, comme en 1789 le peuple et le pays croulent sous le poids de sa dette extérieure, à financer un État ventripotent qui ne veut pas faire de régime, malgré le lent coma dans lequel il plonge son corps et le pays.

Qui doit payer ? Le Tiers-État, les classes moyennes.

 

Et si ça vous paraît bien hasardeux comme rapprochement notamment parce que s’il arrive à l’Histoire de « repasser les plats » dans un vaste bégayement, faut-il vous ouvrir les yeux avec l’exemple du bloc de l’Est, bien plus récent : La chute du mur de Berlin, du « rideaux de fer »…

Bien sûr, nous ne sommes pas comme en RDA, dans une dictature communiste.

Mais seulement dans un « État-soce », qui dirige tout, contrôle tout, brime tout, ponctionne tout.

Comme en RDA dirigiste d’Honecker, nos performances économiques n'en sont plus si éloignées : Nous sommes trois fois moins performants que l'Allemagne, comme la RDA en son temps l'était par rapport à la RFA, toutes proportions gardées.

 

Et les manifestants de ces derniers jours, qu'ont-ils en commun avec les manifestants qui feront tomber sans un coup de feu la RDA ? Les bougies.

Les chants. La non-violence. Des poèmes.

Depuis quand on défile en mon pays avec des poèmes dans le gosier ?

Que s'est-il passé le 24 mars à Paris ? Un barrage, deux barrages, vingt barrages, ont percé.

En 1989, à Leipzig comme à Berlin et ailleurs en RDA, les vopos n'avaient pas de gaz lacrymogène. Ni non plus de matraques et ne savaient pas comment faire face aux manifestants, laissant percer eux aussi leurs barrages, un à un jusqu’à la porte de Brandebourg et « Check-point-Charlie ».

Le 24 mars, policiers surtout et gendarmes, rarement, ont utilisé les gazeuses pour seulement intimider souvent, ou pour se dégager, pris de panique, parfois.

Avec quelques coups de matraques ou de boucliers pour intimider et la bonne bouche.

En RDA, le ministre de l’intérieur a refusé de donner l’ordre du feu.

En sera-t-il autant en « Gauloisie des lumières » ?

 

Le 5 mai, c’est le début d’un « nouveau-monde ».

Celui qui verra deux défilés, l’un avec « couettes & jupes plissées », l’autre avec son cortège de drapeaux rouges d’un « monde du prolo » aux abois petit-emboourgeoisé, qui sent la menace de paupérisation et de précarisation l’envahir aussi.

Entre les deux : La Seine et les camions blindés des forces de l’ordre.

Et même « François III », quelle que part entre son palais élyséen « rive-droâte », et son nid douillet, « rive-gôche », entre les bras de « sa favorite » du moment…

Croyez-vous à la fin de l’autisme ?

À la fin des ravages de la « trisomique-attitude » ?

 

Moi, j’y crois : Quand je suis allé au Portugal l’année dernière en repérage pour le « roman d’été » (Parcours olympiques), « ils » m’avaient dit qu’ils attendaient beaucoup des élections présidentielles « Gauloises » de 2012.

Une rupture, mais pas seulement : Un choc … de croissance, de morale, d’éthique, de démocratie, un élan nouveau pour l’Europe, pour le continent, et pour le monde.

C’était rêver au « monde d’après ».

Nos « sachants & gouvernants » à nous sauront-ils prendre ce virage ?

En tout cas, ils sont désormais au pied du mur…

Et si « ça démarre », ce sera notre « printemps-arabe » à nous !

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23 avril 2013 2 23 /04 /avril /2013 04:01

Michel aurait-il raison ?

 

J’en avais fait l’expérience, à Rennes, justement, il y a bien des années. Le Trésor public local avait émis quantité de pièces de un et de deux euros (valeur un ou deux franc-Pinay) pour habituer les populations et les commerçants à la future monnaie européenne… Pas encore introduite !

Le trésorier, il en a organiquement le droit, l’émission des billets étant de la seule compétence de la « Banque de Gauloisie », à l’époque.

Depuis, il s’agit de la BCE…

 

Je l’avais proposé à mes « cousins insulaires » : L’opération devait se faire au moment de l’introduction de l’Euro et consistait à émettre des « Paoli », pièces de 1 et de 2, valeur 1 ou 2 euros…

Tu frappes les « médailles », mêmes dimensions et même aspect, mais juste un peu plus légères, que tu mets en dépôt auprès des commerçants « amis » avant l’été.

Ils les mettent dans leurs caisses et les proposent au chaland estival en leur rendant la monnaie, en leur laissant la possibilité de refuser.

En fin de saison touristique, tu ramasses tes Paoli dans les fonds de caisse et tu partages les gains en euros avec les commerçants.

Terminé, ni vu ni connu, « vente forcée » de « médailles commémoratives » parfaitement légale et les bénéfices vont au soutien des prisonniers politiques que l’écolo d’alors voulait gracier sans autre forme de procès.

Plus besoin de racketter ni de faire chanter qui que ce soit, la paix enfin retrouvée sur mon morceau de « rocher dans l’eau ».

Mais ah que tu penses, plus kons que mes « cousins-natios », on a du mal à trouver…

Même encore aujourd’hui.

 

D’ailleurs, y’a pas longtemps, mon « Momo » et sa carcasse se trouvent être en Argentine et on se skype de temps-en-temps. Tout content, lui qui commence pourtant à connaître les malfrats de tous pays, il m’annonce qu’il a fait « une bonne affaire ».

Au cours officiel, ses 600 euros de menue-monnaie valaient autour de 3.500 pesos argentins…

Un pays qui reste miné par l’hyperinflation et dont les étiquettes dans les échoppes valsent tous les jours.

« Tu te rends compte où ils en sont : J’ai changé mes 600 euros contre 4.000 pesos et je suis devenu un pacha. »

Sauf qu’une semaine plus tard, c’est justement le cours officiel !

Un pays où la moitié du commerce se fait en dollar ou en autre devise.

Pire que le shekel quand je me promenais sur les terres-saintes bien avant l’intifada…

Les argentins sont d’ailleurs les champions des « monnaies-molles », notamment quand le FMI leur avait coupé les crédits.

Plus d’argent, les meks sur place, ils avaient réinventé le « troc triangulaire » et fait circuler de la « monnaie-molle », globalement trois ou quatre, sans contre-valeur hors localement…

Et ça marche.

C’est dire si chacun a confiance dans sa monnaie nationale !

Il paraît même que certains états-fédérés des USA ont de nouveau autorisé l’or pour les transactions…

Tu te nous vois payer nos fonctionnaires avec des timbres-poste en or, comment autant d’once du précieux métal en circulation…

Et je te rends combien, sur la baguette quotidienne ?

 

Alors quand la semaine dernière, les « Échos du matin » annonce que l'Ille-et-Vilaine lance sa première monnaie départementale et que l'Aude en prépare trois, forcément, j’ai repensé à Michel et sa « monnaie-molle ».

Lui, il s’y accroche encore, persuadé que la monnaie à émettre doit être « sociale ». Autrement dit, remplacer des « services à la personne » par un compte personnel crédité durant ta vie active à la place d’actions sociales (à définir) qui te serviront à payer dans la même unité de compte tes consommations sociales futures…

Moi je veux bien, mais le fisc n’aime pas ça du tout : Il ne peut pas taxer, mais ne peut pas non plus l’interdire.

Et pour cause, il ne connaît que l’euro, alors des haricots ou des tickets de « SEL » (monnaie émise par des Sociétés de Libre Échange), c’est autant de moins de TVA et d’impôt sur les bénéfices…

D’où d’ailleurs l’intérêt, puisque les échanges se font « hors-taxes », le produit ou service vendu peut être jusqu’à 15 % moins onéreux…

Et puis, pas plus de charges sociales, CRDS, CSG et tout le toutim : Un bel avenir devant, en somme.

 

Reste que ça pose une série de problèmes…

« Ça fleurit de partout ! Il existe une dizaine de monnaies locales bien installées en « Gauloisie » et beaucoup sont en création. Dans le seul département de l'Aude, trois sont en préparation en 2013 ! », indique Marie-Laure, ancienne maître de conférences en économie de l'université Toulouse-II, spécialiste de ce type de questions.

Le Pays basque vient de lancer la sienne, la commune de Montreuil, en Seine-Saint-Denis, s'apprête à le faire.

Du côté de Grenoble, ils en ont essayé plusieurs et sur le plan international, on a le « Bitcoin », dont un distributeur vient de se mettre en place à Nicosie…

 

La principale motivation des promoteurs de « monnaie alternative » est de créer un instrument monétaire au service de l'économie réelle locale, pour se prémunir des dérives de la spéculation financière.

Il existerait 5.000 « monnaies complémentaires » dans le monde.

En Allemagne, où circulent 30 monnaies de ce type, le « chiemgauer » lancé en 2003 dans le sud de la Bavière, représente 5 % du chiffre d'affaires des 800 commerces et entreprises qui adhèrent au dispositif.

En Suisse, le « wir » lancé en 1934 est utilisé aujourd'hui par 60.000 PME et représente un chiffre d'affaires de près de 2 milliards de francs suisses !

En « Gauloisie-friquée », les monnaies locales n'ont pas pris cette ampleur, loin s'en faut : « La limite de ces monnaies est qu'elles restent cantonnées aux petits achats », explique Marie-Laure. Qu'elles s'appellent l'« abeille » dans le Lot-et-Garonne, la « mesure » à Romans (Drôme), le « sol » à Toulouse et en Bretagne, ces nouvelles monnaies servent surtout à relocaliser les échanges de proximité et à promouvoir l'achat de produits éthiques sur le plan social et environnemental. « Elles modifient les relations entre les producteurs et les consommateurs », poursuit-elle.

Je demande à voir, même si ce n’est pas totalement anodin, puisque ça génère du « client-captif », celui « à marge »…

Avec l’attrait d’échapper aux prélèvements obligatoires en plus !

 

Oui mais problème : Ces monnaies dites « fondantes » perdent de la valeur si l'on ne s'en sert pas pendant quelques mois, incitant les échanges locaux.

« Les monnaies locales circulent quatre fois plus vite que l'euro, qui ne circule que trois fois par an », ajoute l’universitaire « sachante ».

 

Le renforcement de ces systèmes pourrait aussi passer par leur connexion. La coopérative « Ecoso » vient de voir le jour « pour que les consommateurs puissent utiliser ces monnaies partout en » « Gauloisie », promet Michel « Mom(beau)brun », son directeur.

La Macif, le Chèque-Déjeuner, le Crédit Coopératif, mais aussi l'association « Sol » qui propose depuis plusieurs années billets et cartes à son nom, vont engager dans cette coopérative la somme de 500.000 euros pour pousser son développement.

C’est dire si le retour sur valeur espéré doit être bien saignant avec le jeu des commissions : Y’en a pour tout le monde !

Car globalement, le chèque-restaurant, ça fait surtout vivre leurs émetteurs : Ils sont quelques-uns à se partager le gâteau et s'en faire des « en or » avec la trésorerie comptant quand ils payent à terme…

Là encore, l’attrait du « hors-charges », « hors-impôts » et déductible pour les entreprises, par-dessus le marché.

J’adore, j’adore.

 

Alors je me pose la question : En « Corsica-bella-tchi-tchi », qui est en avance sur tout le reste du monde, quand il y avait « grève dure » emportant fermeture des ponts et autoroutes d’avec le continent, tout le monde manquait de « menue-monnaie » au bout de 15 jours.

Les banques étaient obligées de garder les billets remis en dépôt pour les recycler à la BDF : De toute façon, ça ne passe pas dans les DAB bien faits.

Les chèques circulaient fort et les paiements en carte-bleue ou autre aussi.

Il n’empêche, pour se payer la baguette ou le canistrellu matinal, y’a un moment où ça n’est plus possible sans quelques pièces de fonds de tiroirs.

Et puis les fournisseurs continentaux, ils n’étaient pas trop contents.

Comment tout le monde s’est démerdé ?

Bé en s’échangeant des « créances nominales endossables »…

De la « monnaie fondante », de la « monnaie-molle » qui repose sur la confiance de l’émetteur (connu : Tout le monde se connaît, sur place).

Et vogue la galère.

Heureusement, les grèves ne durent jamais plus d’un mois : Y’avait plus de stock d’essence à distribuer, sur la fin.

Donc plus de déplacement, ni homme ni marchandise, donc plus de commerce : Retour à l’autarcie ancestrale !

Un vrai « petit-paradis » où chacun est obligé de faire confiance à son voisin.

Heureusement que les mafieux n’ont pas émis « de la fausse-monnaie » : Ça ce serait terminé en bain de sang…

 

Et puis les camions de la BDF sont revenus et tout le monde a pu solder ses « émissions de créances ».

Bref, on peut se passer d’argent, pas de problème.

Mais uniquement pour des petits-achats.

D’autant que prévoyant, le gouvernement a réduit le plancher des paiements par chèque, virement ou carte de crédit au-delà duquel ils sont rendus obligatoires.

Pas comme en Allemagne : Si nous avons (enfin vous peut-être) des billets de 500 euros, c’est parce que les Allemands, malgré tout ce qu’on nous en dit sur leur hantise de l’inflation, ils aiment les grosses coupures !

Et le billet de 500 euros circule pour ainsi dire que chez eux…

Mais non, à part ça, c’est un peuple qui ne fraude jamais au quotidien.

Pas dans sa culture, nous assure-t-on depuis des décennies.

 

Il n’empêche, j’aimerai bien comprendre à quoi sert vraiment la « monnaie-molle » (hors l’intérêt fiscal), si ce n’est de blanchir du pognon comme avec le « Bitcoin » (mais on peut le faire également aussi facilement avec des jetons de casinos ou des billets gagnant de loterie ou du PMU).

Ou à augmenter la masse monétaire M1 « officieusement » et sans le dire…

Ou encore, et c’est là la seule véritable utilité, à mesurer la confiance des peuples dans leur propre monnaie… et leurs gouvernements.

Oui, parce que si en Argentine, les pesos ne valent plus rien de jour en jour, le dollar ou l’euro, il reste valoir quelle que chose, même sur place.

Une situation qui me rappelle mes voyages à Moscou : Il y avait le prix « autochtone », en rouble. Et puis le prix en dollar (ou n’importe quelle autre devise), dans tous les magasins, même ceux nationalisés de l’État soviétique…

Vous vous souvenez de comment ça s’est terminé en URSS, ce genre de délire ?

 

Eh bien on en prendrait le chemin, que franchement, il n’y a pas loin.

Et c’est d’autant plus curieux que lors de la dernière crise de Chypre, et depuis dix ans que les anglo-saxons, tous les anglo-saxons, annoncent la chute de l’Euro, eh bien il s’échangeait juste avant autour de 1,34 US$.

Il a chuté au plus fort de la crise à … 1,28 US$.

Il caracole à nouveau à 1,30/1,31 US$ depuis quelques semaines après…

C’est qui qui a la monnaie de réserve du « monde d’après » ?

Ni Washington, ni Tokyo, ni Londres, en tout cas…

 

Merci, fermez le ban pour aujourd’hui : À vous d’en conclure que ce que vous voulez ! Nous, on surveille le phénomène...

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2 avril 2013 2 02 /04 /avril /2013 04:03

Pour que vous sachiez à quelle sauce vous allez être mangés.

 

La politique menée par nos « sachants » à servir un gouvernement de « soces » est à plus d’un égard absolument passionnante.

À défaut d’être pertinente, elle est même délirante.

Car, après toutes ces affirmations contre toutes et tous (FMI, analystes, BdF, INSEE, Bruxelles, OCDE…), touchant à l’autisme voire à la « crétine-attitude », il n’y aura pas de progression du PIB au pays en 2013 alors que le gouvernement nous promettait + 0,8 % et encore en monnaie courante : Un vrai déni de réalité !

Le budget sera en déficit à 3,8 % du PIB, et c’est au minimum 6 Md€, plus probablement 10 Md€, qu’il va falloir trouver.

Mais où donc sur les 1.900 Md€ prévisible, telle est la bonne question ?

 

Évidemment, le bon sens commande que l’État fasse des économies substantielles, et nombreux sont ceux qui évoquent les dépenses inutiles ou les services redondants qui, supprimés, permettraient d’atteindre assez facilement le niveau d’économies nécessaires.

D’autre se mettent à espérer qu’enfin l’État pose sérieusement la question de son périmètre d’intervention et engage une réforme qui l’amènerait à réduire sa gestion directe aux seuls services régaliens et à déléguer, sous convention et/ou concessions, tous les autres domaines.

 

À vrai dire même si, à terme, nous serons bien obligés d’en arriver là, dans l’immédiat et avec ce gouvernement, la voie qui s’ouvre devant nous risque d’être plus émaillée d’augmentations de taxes et d’impôts que de réductions de dépenses.

Nous avons déjà vu le « gros mensonge » du budget 2013, nous venons de voir le « signe fort » du gouvernement qui, le jour même où il annonce la nécessité de trouver 6 Md€ supplémentaires, supprime le jour de carence des fonctionnaires pour un coût de 200 M€ : Un vrai gag !

 

Augmenter les impôts et taxes, ils s’y emploient tous, car ils ne savent faire que ça ! Un vrai culte religieux. Suivez le guide :

 

1 – D’abord la TVA : Pour financer une partie du crédit d’impôt compétitivité-emploi (CICE) des entreprises, le gouvernement a fait voter une refonte des taux de TVA.

À compter du 1er janvier 2014, le taux de 5,5 % (alimentation, abonnement gaz et électricité…) doit passer à 5 %, celui de 7 % (restauration, hôtellerie, BTP, HLM…) à 10 %.

Le taux normal doit lui augmenter de 19,6 % à 20 %.

De quoi rapporter 6,4 milliards d’euros directement piqué de la poche de tous les consommateurs, les seuls qui supportent cette baisse de leur pouvoir d’achat hors-taxes, là où ça va coûter 20 milliards.

 

Reste que le Parlement a toute l’année 2013 pour apporter des modifications à ce plan. Un groupe de travail planche sur le sujet. La majorité PS n’est pas insensible au fait que le passage de 7 % à 10 % pose des problèmes aux secteurs du logement social, des transports, de la culture.

Du coup, des députés plaident pour un retour de certains secteurs à une TVA à 5 %. Et ils envisagent de compenser le manque à gagner par une hausse du taux normal de TVA jusqu’à 25 % (Qu’on va enfin pouvoir vérifier si cela a un réel impact sur nos importations et exportations, comme l’affirment les partisans de la « TVA-sociale »).

Ce sujet, très sensible, nécessitera des arbitrages en haut lieu. Mais c’est une piste pour couper l’herbe sous les pieds d’une alternance prévisible…

D’autant que cette hausse de TVA, déjà décidée, ne fait pas partie des 6 milliards d’impôt supplémentaires à trouver.

 

2 – La fiscalité dite « écologique » : Toujours pour financer le CICE, la fiscalité dite écologique doit augmenter de 3,6 milliards d’ici 2016.

Le gouvernement penche pour une hausse des taxes sur le diesel.

Le but ?

Les aligner, progressivement, sur celles pesant sur l’essence.

Un premier signal de relèvement pourrait être donné dès 2014.

 

Comme toujours, le gouvernement, incapable d’affirmer et d’assumer ses propres choix se cache derrière un rapport, le plus souvent de la Cour des Comptes. Et comme toujours, c’est un organe de presse « ami » qui fait « fuiter » le dit rapport.

La différence de traitement fiscal entre le diesel et l’essence engendrerait une « perte de recettes fiscales », de 6,9 milliards d’euros.

Disons qu’il ne s’agit pas vraiment d’une « perte », mais seulement d’une sur-taxation de l’essence commune (l’octane), notamment par rapport à nos voisins d’Europe : On n’est pas obligé de prendre cette hyper-taxation comme base de référence. Mais, comme chacun sait, les arguments de santé publique (l’heptane de nos diesels est dégueulassement polluant, au moins autant que le reste) et l’écologie ne sont là que pour habiller, déguiser, maquiller et justifier une décision avant tout motivée par l’augmentation des recettes fiscales.

 

Certains ne croient pas à cet alignement des taxations du diesel et de l’essence.

Ils avancent que cela irait à l’encontre de toutes les mesures écologistes prises jusqu’à aujourd’hui qui pénalisent les moteurs à essence…

Eh oui, comme tous les mensonges finissent par laisser place à la vérité, l’idéologie des « réchauffistes » qui avait réussi à substituer le CO2 (qui n’a jamais été un polluant ni encore moins un gaz à effet de serre) à toutes les particules, gaz nocifs et métaux qui peuvent être rejetées par certains carburants, comme mesure et étalon de la dangerosité d’un moteur thermique devrait s’effondrer.

Si la nécessité budgétaire permet enfin de revenir à un discours authentiquement écologique, tant mieux !

 

Cela voudrait-il dire que cette idéologie, cette croyance confinant à la religion, d’un réchauffement climatique aux causes anthropiques serait abandonnée ?

Pas du tout avec ces « écolos-bobos » présents du gouvernement.

Cela veut donc dire que nous avons toutes les chances de voir réapparaître la taxe carbone.

Discrète pour l’instant, il y a fort à parier que nous la verrons revenir sur le devant de la scène quand quelques membres de cet éminent parti représentant 3 % des Gaulois feront remarquer qu’un alignement du diesel sur l’essence fait la part belle à ceux qui rejettent le plus de CO2.

Donc, ne vous leurrez pas, afin de « rééquilibrer » le rééquilibrage, nous verrons apparaître la taxe carbone, même si le Conseil Constitutionnel lui avait taillé un costard sur mesure sous « Bling-bling ».

 

Qui sera assumée par qui ? Mais par le même consommateur qui en bouffera à chaque fois qu’il achète un produit qui n’a pas poussé dans son jardin !

Le must, c’est que le prix hors-taxes augmentant de la taxe à venir, augmente en plus l’assiette de la TVA : Retour au point 1 ci-dessus.

 

3 – Les taxes locales : Le gouvernement réfléchit à ce qu’une partie de la taxe d’habitation varie en fonction des revenus des contribuables, la bonne idée.

Et elle pourrait aboutir dès le projet de budget 2014.

Actuellement, la taxe d’habitation est fonction de la valeur locative du logement régulièrement réévaluée mais dont les principes ont été arrêtés sous Napoléon Ier pour aboutir sous Napoléon III.

 

Les formules de calcul et les simulations sont en train de tourner. En effet, il ne faudrait pas qu’un certain nombre de contribuables disposant de patrimoine et pas de revenus importants voient leur taxe d’habitation baisser, pensez donc !

De plus, la logique de certains fiscalistes de Bercy les amèneraient à une prise en compte du nombre de personnes rapporté à la surface habitable afin d’en déterminer l’assiette.

Logique « pro-familles » très mal vue de la part d’un certain nombre de ministres idéologues (qui n’aiment pas les enfants… et ne boivent du lait que de la femelle du taureau, à conditions qu’il soit estampillé « bio » : Le lait maternisé, c’est du lait industriel. Quant à jouer à la vache laitière pour leur propre progéniture, quelle horreur !). Il faudra arbitrer en hauts-lieux…

 

4 – La fiscalité de l’épargne y passerait aussi. L’exécutif veut que l’épargne se dirige davantage vers les placements à long terme et qu’une partie de l’assurance-vie finance le logement.

 

Les assureurs militent de leur côté pour que le taux réduit sur l’assurance-vie (7,5 %) soit obtenu après douze ans de détention, et non plus huit ans comme actuellement.

Faut dire aussi que leurs supports actuels ne rapportent plus grand-chose et qu’il faut leur donner du temps pour rattraper toutes les pertes accumulées depuis la crise et leurs mauvaises gestions de vos avoirs.

Parce que taxer des pertes, là, on ne sait pas encore faire non plus…

 

Bref, là, le consommateur va être empêché de remettre dans la consommation surtaxée le produit de leurs économies : Plutôt une bonne nouvelle, finalement, que de remettre à plus tard ce besoin de bouffer immédiatement, jusqu’à des heures plus clémentes…

 

5 – Hauts revenus et ISF : Le Conseil d’État a définitivement enterré toute idée de taxation à 75 %. Et du coup nous nous orientons vers une imposition des ménages (et non plus des personnes individuellement) au taux de 66,66 %, touchant l’intégralité des revenus (et plus seulement les revenus d’activité comme dans le projet des 75 %) dès lors que certains plafonds sont dépassés.

Tout projet supérieur serait sans doute jugé confiscatoire par le Conseil Constitutionnel.

Ceci étant, même en lissant les seuils, nous atteindrons selon les premières simulations un gros 70 % sur la tranche marginale… en comptant la CGS, la CRDS, les prélèvements sociaux sur les revenus du patrimoine, les taxes locales et l’ISF…

Reste à définir cette tranche marginale. Si, comme le souhaitent plusieurs ministres et le Président, le seuil d'un million est maintenu, ce sont près de 30.000 foyers, et non plus seulement 2.000 « privilégiés », qui seront touchés par cette taxe.

Le gouvernement aura alors réussi à transformer sa défaite devant le Conseil Constitutionnel en victoire sur les « hauts-revenus » communément appelés « les plus riches ».

 

Notez que ce sera autant de moins que ceux-là remettrons dans l’économie du pays pour la faire tourner. Mais on ne va pas non plus pleurer sur leur sort : Parce que même à 70 %, il en reste encore, au moins de quoi se payer un billet d’avion pour partir s’installer durablement sous les tropiques.

Si certains ne se sont pas encore fait à l’idée, ils y viendront tôt ou tard…

Diminuant ainsi les assiettes à taxer !

 

6 – La demi-part des étudiants : Voici un projet quasi-certain et qui risque de coûter cher aux contribuables.

« Frio-rasoir », la ministre de l’Enseignement supérieur, envisage sérieusement de supprimer la demi-part fiscale dont bénéficient les parents d’étudiants de moins de 25 ans.

 

Actuellement, lors de leur déclaration de revenus, les parents peuvent rattacher à leur foyer fiscal les jeunes jusqu’à 21 ans. Cela est même possible jusqu’à 25 ans s’ils font des études supérieures (ou poursuivre à les poursuivre si elles sont inférieures). Les familles ont alors droit à une demi-part supplémentaire, voire une part si le parent est seul ou si la famille compte trois enfants ou plus.

Cette disposition semble logique au moment où les enfants coûtent le plus cher et alors que nous vivons une époque où la plupart sont à la charge de leurs parents, l’entrée dans la vie active étant devenue un véritable parcours du combattant.

Nous risquons pourtant fort de la voir remise en question pour seules raisons budgétaires.

 

Les défenseurs de la mesure avancent que « Le Code civil fait obligation aux parents de subvenir aux besoins de leurs enfants. S’ils n’ont plus droit à une demi-part supplémentaire, les parents déduiront une pension alimentaire pour leurs enfants majeurs lors de leur déclaration de revenus et donc cette suppression de la demi-part n’aura d’incidence que sur les plus riches ».

Le montant déductible de cette pension alimentaire est plafonné par l’administration à 3.359 €/an (ou 5.698 € sur justification : Un jugement, par exemple).

Ce en quoi, personnellement, je ne crois pas à ce basculement, puisque le plafond de déductibilité de l’avantage de la demi-part est justement calqués sur l’avantage de la déductibilité des pensions et réciproquement…

Quand on touche l’un, on touche l’autre.

 

Les fiscalistes de Bercy ont calculé que pour un couple qui gagne annuellement 50.000 euros nets (après abattement des 10 %) avec deux enfants, un lycéen mineur et un étudiant de 24 ans, verrait son impôt passer de 1.950 à 2.329 euros. Soit une augmentation de 19 %.

Assez mesquin.

 

Mais bien moins dans le cas où le nombre d’enfants est élevé, car la note en devient salée. Ainsi, une famille avec un lycéen mineur, un étudiant de 20 ans et un autre de 24 ans et des revenus annuels de 60.000 euros verrait son impôt s’envoler de 62 % !

Le cas extrême étant une mère élevant seule un enfant et gagnant 45.000 euros par an. Elle verrait, elle, son impôt quasiment doubler (+ 98 %) !

Quand on vous dit qu’ils n’aiment pas les enfants, hein…

 

Bref, autant de moins pour le redressement productif des entreprises de ce pays… « Monte-bourre » a du souci à se faire !

 

7 – La fiscalité des entreprises ne sera pas en reste : Les entreprises espèrent que la fiscalité sur les cessions d’entreprises soit retouchée, le compromis issu de la révolte des « pigeons » ne les satisfaisant pas.

Le sujet est à l’étude, même s’il est finalement dérisoire.

Mais cela aura pour conséquence de réduire les recettes fiscales.

La nouvelle taxe sur les données numériques pourrait être prête pour 2014 pour compenser, mais rien n’est impossible avec ces « sachants » et pourquoi pas un retour du taux d’IS à 50 % ?

 

8 – Haro sur les niches fiscales, c’est le nouveau mot d’ordre !

Pour atteindre l’objectif de stabilité en valeur des dépenses fiscales, celles-ci devront « diminuer de 5 % par rapport à leur évolution spontanée », explique la lettre de cadrage du Premier ministre envoyée vendredi en huit aux différents ministères.

Ces derniers ont jusqu’à la fin du mois pour faire leurs propositions qui doivent permettre d’économiser 3,5 milliards d’euros en 2014.

Vous, vous imaginez donc qu’il s’agit de réduire de – 5 % (d’économies) + 2 % d’inflation le train de vie du pouvoir…

 

Pas du tout : Selon les documents parlementaires, les « niches » ont coûté 70,8 milliards d’euros au budget en 2012. En 2013, elles coûteront 70,7 milliards, soit une réduction limitée à 100 millions d’euros.

Exception faite de la suppression de la défiscalisation des heures supplémentaires, l’essentiel des réductions d’impôts (IR, ISF, TVA…) a en effet été reconduit.

Mais il s’agira bien de les réduire encore de 200 millions, rien qu’en claquant dans les doigts.

 

Dire que j’avais proposé de « suspendre leurs effets », jusqu’à retour à l’équilibre du budget de la Nation, quitte à s’endetter auprès des « Franco-Gaulois » bien de chez nous, bé on en reste dans la « mesurette » qui met à genou petit-à-petit toute l’économie solidaire pourtant présentée comme au cœur d’une future réforme structurelle innovante.

Que je m’en éclate de rire, là !

 

9 – Un impératif : Réduire le coût des prestations sociales !

Même si cette mesure ne compte pas parmi les accroissements de la fiscalité en valeur absolue, le fait d’envisager de maintenir les cotisations tout en réduisant les prestations ça reste une « augmentation » !

J’achète au même prix un service dévalué. Autrement dit plus cher, tout le monde aura compris.

 

Même si nos élus font semblant de s’agiter à propos de la proposition visant à réduire de moitié les allocations familiales des familles de deux enfants dont les revenus sont supérieurs à 53.000 euros, il est clair que nous sommes là devant la voie qui permet de diminuer le coût des prestations tout en conservant la ligne politique visant à faire passer l’idée que ce sont les « méchants riches » qui paieront.

Ça tombe bien, ils sont réputés en avoir les moyens, n’est-ce pas.

 

Cette mesure a beaucoup plus de chance d’être adoptée que celle qui consiste à intégrer les prestations sociales dans le revenu imposable : « Jupette » s’y était cassé les dents.

En effet, si cette dernière idée semble plus « juste » sur un plan purement fiscal et « moral », certaines familles cumulent des prestations de différentes natures tout en restant non-imposables alors que d’autres ont des revenus d’activité pour un montant similaire et sont imposables, elle comporte un risque électoral que le gouvernement, déjà mal en point, n’est pas prêt à faire prendre au PS.

Et puis la morale dans un contexte de crise où la fin justifie tous les moyens…

Passons !

 

Je passe sur la « fiscalité sociale » et les taxes diverses sur les bières & sodas, les emballages, le poker, « Gogol », les cheminées, sans oublier la taxe sur les loyers fictifs mais potentiels (on a déjà celui sur les bénéfices rehaussés de 25 % dans certains métiers) et tout le toutim.

De toute façon, c’est le consommateur qui paye ou qui se démet.

Et si ce n’est pas lui, c’est l’électeur…

 

Et il vaut bien ça le gueux, après les décennies de gabegie et d’endettement.

Ce qui me rend malheureux, c’est qu’à aucun moment, l’État, son armée pléthorique de fonctionnaires tout dévoués à l’intérêt supérieur de la Nation n’auront pas à se serrer la ceinture : Au contraire !

Seuls, finalement, les ménages et l’économie agonisante mais « pas-publique » auront à subir le faire, et pour la totalité ce « grand-redressement » à venir !

Je salue très bas cet hara-kiri collectif !

Je ne sais pas où il va nous mener, mais on y va en redoublant l’allure…

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21 mars 2013 4 21 /03 /mars /2013 05:07

L'égalité entre le public et le privé ?

 

C’est d’actualité, puisque le chantier est lancé entre partenaires sociaux et que l’État, dans ses fonctions non-régaliennes, espère encore sauver l’essentiel des intérêts de ses agents et électeurs.

 

Car, tout ou presque a été évoqué sur les retraites, sauf la grande et coûteuse injustice entre le privé et le public, un sujet tabou que semblent fuir les medias, ceux qui pensent encore faire l’opinion dans ce pays.

À leur décharge, sans un examen sérieux, il est quasiment impossible de s'y retrouver dans cette nébuleuse.

Alors je m’y mets, à mon tour…

(Veuillez excuser la piètre qualité de mes propos suivants : Je n’ai qu’un seul neurone en activité !)

 

En 2011, les seules pensions des fonctionnaires coûtaient 63,7 milliards d’euros, en augmentation constante (4,7 % par an) depuis 20 ans. Si on y ajoute les autres régimes spéciaux (SNCF, EDF, etc.) on dépassera, en 2013, les 80 milliards d’euros, soit 4 % du PIB (produit intérieur brut).

Pourtant, en Allemagne par exemple, le coût des retraites du secteur public est inférieur à 1,5 % du PIB.

Cette différence de 2,5 % du PIB, soit 50 milliards d’euros par an, explique une large partie de l’insuffisance de compétitivité de nos entreprises.

Vous aviez dit « redressement industriel » ?

Elles versent, en effet, 160 milliards d’euros par an de prélèvements obligatoires de plus que les entreprises allemandes.

 

La fusion de tous les régimes en un régime unique et universel n’est donc pas seulement une nécessité de justice sociale, mais d’une urgence immédiate.

Elle est aussi une exigence du redressement économique de notre pays. Et l’article 16 de la loi de réforme des retraites du 9 novembre 2010 avait décidé une « réflexion nationale sur les objectifs et les caractéristiques d'une réforme systémique » portant sur « les conditions de mise en place d'un régime universel par points… ».

En bref la fusion de tous les régimes dans un seul régime unique.

Le COR devait remettre avant 2013 un rapport sur ce sujet. Il est navrant que, l’organisme public qui devrait être à l’origine de cette réforme, se dérobe finalement à ses devoirs légaux…

On sait aussi que le système court à sa perte : Le déficit des régimes de retraite pourrait atteindre 21,3 milliards d'euros en 2017, selon le même Conseil d'orientation des retraites : Il y a le feu au lac, jeunes-gens.

 

D’autant que du temps de « Bling-bling », et malgré la violence des crises successives, la confiance était là, les forces vivent ne fuyaient pas encore le pays, la courbe du chômage était encore maîtrisée, même fallacieusement (nous verrons comment ultérieurement), la croissance renaissait après le tsunami conjoncturel mondial.

 

Or, « François III », idéologue des promesses électorales absurdes, s'obstine à creuser encore le fossé entre le privé et le public. Mais pressé par Bruxelles de redresser les comptes publics et la compétitivité du pays, il devrait faire enfin face à ses responsabilités...

Devrait seulement !

Car après l'incompréhensible retour à la retraite à 60 ans pour certains, et la calamiteuse suppression de la journée de carence pourtant salutaire contre l'absentéisme chronique et si coûteux des agents de l'État, il s'apprête à sabrer dans les pensions.

Lesquelles au juste ?

 

Le Président de la République a annoncé ainsi que « des choix courageux » devraient être faits « dans l'année » pour assurer l'avenir des retraites.

Soit !

En toute logique, puisqu'il s'agit de « courage », le gouvernement doit demander au secteur public l'effort correspondant à celui qu'on a depuis toujours exigé du secteur privé, non ?

Ce serait pure équité d’un « ordre juste »…

 

Or, le système par répartition trouve son fondement dans notre pays, depuis le Moyen-Âge, sur le principe de la solidarité intergénérationnelle.

Mais au fil du temps et sous l'influence des syndicats corporatistes, ce principe a sombré dans une effroyable complexité.

Depuis 20 ans et malgré les avancées de la droite, la « fracture sociale » entre privé et public est restée béante et n’a cessé de s’aggraver :

 

1 – La base des 75 % du salaire moyen des 6 derniers mois (salaires les plus hauts d’une carrière, hors prime il est vrai…) prévaut toujours dans la fonction publique contre 50 % des 25 meilleures années plafonnées dans le privé…

Cela encourage les petits arrangements, les promotions et augmentations de salaire des actifs, jusqu’à quelques mois avant leur départ en retraite.

Peut-on encore tolérer que cette pratique soit si fréquente dans le secteur public qu'elle porte le nom de « Coup de chapeau » ?

Ne vient-on pas de sabrer par la loi sur les « retraites-chapeau » et cotisables dans le privé en détournant le regard des « coup de chapeau » si peu cotisable ?

 

2 – Doit-on encore admettre que l'écart de niveau de pension reste si important même pour les carrières complètes : En moyenne 1.920 € par mois pour la fonction publique et autres régimes spéciaux, contre 1.520 € pour le privé ?

C’est une moyenne : Il y a des cas extravagants…  

 

3 – Est-il admissible que les veuves de fonctionnaires cumulent intégralement leur retraite et la réversion de leur conjoint décédé sans aucun plafond, sans conditions de ressource, alors que les autres obtiendront une pension de réversion plafonnée et sous conditions liées au mariage, à l'âge et à des ressources inférieures à 1.634 € par mois ?

 

4 – 30 % des effectifs de fonctionnaires dits « actifs » eu égard à leur exposition aux « risques et à la pénibilité » anticipent leur départ à la retraite dès 52, 55 ou 57 ans...

Où est l'égalité de traitement « juste » alors que dans le privé, les mêmes métiers (soignants, enseignants, etc...) n'ouvrent droit à aucun avantage, quand bien même les dangers encourus ou la pénibilité subie seraient égaux ou supérieurs à ceux supportés dans le secteur public ?

Et si l’on revoyait sérieusement les critères de pénibilité dont certains remontent à 1853 !...

 

5 – Les taux de cotisation employeurs varient du simple au quadruple entre régimes privé et public : 15 % dans le privé qui reste stable, jusqu'à 70 % pour les fonctionnaires d'État nous indique-t-on par ailleurs (quand on calcule non pas le taux facial de cotisation mais les masses).

Les déficits croissants des retraites d'État sont-ils donc une fatalité ?

Il est proprement scandaleux que l'État (c'est à dire le contribuable « privé » sommé de « participer ») cotise pour ses agents à des niveaux aussi éloignés du privé !

 

6 – Peut-on encore accepter, alors que ceux-ci sont au bord de la faillite, de voir les régimes complémentaires du privé, ARRCO – AGIRC, quand ce n’est pas la CNAV, pillés pour financer le coût exorbitant des retraites non provisionnées des agents RATP, EDF et bientôt les gouffres financiers que sont La Poste (70 milliards d'euros non provisionnés aux dernières nouvelles), et la SNCF (73 milliards d'euros) ?

Alors même que les régimes sur-complémentaires du public sont abondés par l’État et ne participent à rien…

 

On pourrait ainsi poursuivre la liste, entrer dans le détail mais nous y passerions des années, et le temps presse !

Il y a 3 millions d'anciens fonctionnaires sur un total actuel de 16 millions de retraités. Cette situation ubuesque ne peut plus durer à l'heure où l’on matraque, par Bercy interposé, le citoyen lambda, et où pire, les caisses de l'État sont vides !

 

On ne peut pas imaginer que les sacrifices des retraités ne soient pas équitablement répartis entre le public et le privé.

Peut-on continuer d’admettre que ceux qui créent la richesse du pays soient toujours les moins bien traités, que ceux qui vivent des prélèvements fiscaux et sociaux sur cette richesse soient toujours les mieux traités ?

Le COR réfléchit actuellement sur ce dossier explosif : Saura-t-il impulser l'abolition des privilèges au profit de cette inestimable « égalité » gravée tous les frontons de nos bâtiments publics ?

Vous, toi, moi, nous en doutons…

 

Il semble bien qu'avant d'envisager de plancher sur une réforme vitale des retraites, il faille entamer de toute urgence celle en profondeur du COR pour une représentation un peu plus démocratique des « forces vives » de la Nation.

Que s’en est trop drôle !

Sur les 39 membres du COR chargés de trouver un consensus, on compte :

– Un seul retraité, oui un seul, représentant 25 % de la population totale, pour 28 actifs, seul représentant en titre pour quelque 16 millions de retraités alors qu'il suffit de 273.000 fonctionnaires pour désigner un représentant du secteur public…

– 3 personnes entre 35 et 40 ans, et 27 de plus de 50 ans…

– 7 syndicats, laissant sur la touche 92 % des salariés non syndiqués…

– 22 agents de la fonction publique pesant chacun, proportionnellement à leur représentativité, 4 fois plus qu'un représentant du privé…

– 9 femmes pour 30 hommes…

– Aucun handicapé…

– Et les trois principaux responsables du COR comme l'ensemble du secrétariat sont … « 100 % public ».

Une formidable équipe de « conseil » !

Qui plus est, qui se plante lamentablement sur les perspectives : Un autre scandale pour être un parfait exemple d’autisme-public…

Nous y reviendrons aussi, peut-être.

 

Car quand on connaît la position plus que contestable du COR qui estime que la charge des retraites des chômeurs doit être prise en compte par le régime de retraite du privé, on s'aperçoit que ce conseil nie les droits à la retraite des chômeurs et des pré-retraites !

Alors même qu’on peut tout autant estimer qu’ils sont en réalité un problème de solidarité nationale qui n'a pas à être supporté par les seules caisses de retraite du privé...

Après tout, qui fabrique « des chômeurs », si ce n’est la gabegie publique, devenue principal facteur d’appauvrissement général ?

 

Dans un État PS, il ne faut pas rêver : « François III » et son gouvernement prouvent chaque jour leur « clientélisme » au détriment de l'intérêt général de la Nation.

Le problème est d'autant plus grave qu'il va falloir maintenant et inévitablement entrer dans des réformes systémiques beaucoup plus ambitieuses que celles déjà obtenues de haute lutte par le précédent gouvernement.

On peut se demander, au vu de la composition du COR et de la personnalité du chef de l'État, si cet objectif n'est pas bien déjà compromis.

 

Car on se souvient aussi de la tentative avortée « d'Alain Juppette », en 1995 d'étendre à la Fonction Publique les mesures « bat-la-mou-réiennes » de 1993, tentative qui a échoué à la suite de grèves paralysant le pays et de manifestations syndicales comparables à celles de mai 1968 : Je m’en souviens encore, avec ses cortèges de banderoles sur les boulevards…

Comment imaginer que ce gouvernement-là puisse avoir seulement l'idée de venir à bout de ces aberrations, ne serait-ce que pour réduire les coûts de gestion ?

 

Un simple calcul y suffirait pourtant : Selon « Lyne-saut », si les règles du privé s'appliquaient au public, la retraite moyenne des fonctionnaires diminuerait de 10 % à 20 %.

Sachant que les régimes de retraite des fonctionnaires représentent 66 milliards (3,3 % du PIB), l'économie réalisée par un alignement du public sur le privé serait donc de l'ordre de 10 milliards d'euros !

Au moins la moitié des déficits prévisibles.

Peut-être plus…

Alors un peu de courage ?

Que nenni : Vous verrez !

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20 mars 2013 3 20 /03 /mars /2013 05:08

Le Modèle-suédois…

 

On fera un point sur l’inégalité systémique « privé-public » et la chimère des indispensables un peu plus tard, car il est une autre chimère qui sert parfois de référence : Le modèle suédois…

Mais qui le connaît au juste ?

 

Si notre gouvernement envisage de procéder par ordonnances pour réformer les différents régimes de retraites, c’est que désormais le temps presse. Depuis longtemps, l’on sait que notre régime par répartition, tel qu’il existe actuellement, est condamné : Mon prof’ de « droit de la séku » nous l’affirmait à la fin des années 70…

C’est dire si l’idée n’est pas neuve !

 

En effet, il ne faut pas sortir de St Cyr pour comprendre que si à la sortie de la dernière guerre, trois actifs pouvaient aisément financer la retraite d’un inactif, le modèle atteint ses limites quand le nombre des inactifs retraités devient égal au nombre d’actifs (1,4 dans les projections les plus optimistes : À condition de faire plein d’opérations « coup de chaud sur les vieux », à la « Raf’-la-main-sur-le-cœur »).

 

Le vieillissement de la population, l’allongement de la durée de vie ont radicalement changé la donne. Notre système de retraite à bout de souffle doit donc s’adapter en urgence !

Malheureusement, les gouvernements successifs, de droite comme de gauche, depuis le livre blanc de « Roro-card » des années 90, n’ont que très peu réformé pour les uns et pas du tout pour les autres.

Et la « falaise » des déficits des régimes de retraites se rapproche en obligeant le gouvernement actuel à prendre vraiment le taureau par les cornes.

Mais quelles sont les solutions possibles ?

Diminuer le montant des pensions ?

Augmenter les cotisations ?

Ou encore reculer l’âge de départ en retraite ?

Pourquoi pas euthanasier les seniors ou les laisser crever la bouche ouverte…

 

Aucune ne paraît a priori satisfaisante.

Pourtant, la Suède, il y a déjà vingt ans, a profondément modifié son système et semble aujourd’hui en récolter les fruits.

 

« Dans les années 1990, la Suède connaît une crise économique très grave : Chute du PIB, chômage à des niveaux record, déficit budgétaire insoutenable dépassant les 11 %.

Les pouvoirs publics prennent alors conscience de la nécessité de retrouver un budget à l’équilibre, voire en excédent.

Le Gouvernement s’engage notamment dans une réforme complète du système de retraite. Il aura fallu 20 ans de travail et de négociations pour passer d’un système analogue au nôtre, structurellement déficitaire et incapable d’assurer l’avenir des pensions, au nouveau, à la fois plus juste et dégageant des excédents. »

 

Leur réforme des retraites trouve son origine dans un rapport rendu public en 1990. Il fait la synthèse des travaux d’une commission, officiant de 1984 à 1990, composée de politiques et de membres des syndicats et des organisations patronales au titre de leur expertise.

Malheureusement, à sa sortie, le rapport est très mal accueilli par l’opinion publique.

Une nouvelle commission est donc aussitôt créée, composée exclusivement de politiques. Les grandes lignes d’orientation de la réforme, rendues publiques en 1994, remportent alors l’accord de 5 partis sur les 7 représentés en leur Parlement.

Les députés travaillent pendant quatre années afin de mettre au point les détails d’une réforme qu’ils voteront en 1998 pour une entrée en application à partir de 2001.

Preuve du consensus remporté par la réforme, la puissante Confédération générale du travail (LO), comprenant 1.831.000 adhérents (27 % de la population active) a reconnu que ce nouveau système de retraites était plus équitable que l’ancien !

 

La différence entre le système contributif de « comptes notionnels » qui se met alors en place et de répartition à la « mode-Gauloise » est ténue mais capitale : Le « compte notionnel » est un compte « virtuel » permettant de calculer la contribution réelle d’un salarié tout au long de sa vie.

En fonction de ce calcul, ce sont les cotisations des actifs qui servent à payer les pensions des retraités (selon une règle de trois assez basique).

La notion de « solidarité intergénérationnelle » est dès lors conservée, mais chaque individu sait, dès le départ, que sa pension sera proportionnelle au travail qu’il aura fourni durant toute sa vie.

 

Il faut cependant noter deux singularités qui différencient à l’époque la Suède de la « Gauloisie des seniors » et qui ont facilité cette transformation :

– La Suède disposait de réserves importantes accumulées par l’ancien système de retraite (de l’ordre du tiers du PIB qui est de 240 millards d’euros).

Ce qui est loin d’être le cas en mon pays où les caisses sont quasi-vides et où l’on continue d’accueillir des bénéficiaires des « régimes spéciaux » avec des soultes insuffisantes ;

– Les dirigeants suédois ont privilégié une gestion rigoureuse des finances publiques dès cette époque (pas « hérétiques » en religion pour rien…), ce qui a permis de réduire le niveau de la dette, de la charge des intérêts et ainsi de dégager des marges de manœuvre pour financer les engagements intergénérationnels.

Ce qui est très loin d’être le cas en mon beau-pays à moi-même, convenez-en.

 

Leur ancien système ressemblait un peu à notre système actuel avec :

– Une retraite de base forfaitaire distributive appelée « Folk Pension ».

Ce fonds « FP » était financé par des cotisations sociales et par des transferts budgétaires, un peu comme chez nous, mais en plus « soft » ;

– Un régime complémentaire contributif, appelé « ATP », avec un âge normal de départ à la retraite fixé à 65 ans et des aménagements possibles entre 60 ans et 70 ans.

Ce régime « ATP » était basé sur la répartition. Et comme le nôtre, ce système allait droit dans le mur !

 

Il fallait donc passer à un système remplissant trois conditions : La poursuite de l’équilibre financier sur le long terme, être intégralement contributif, être transparent quant aux parts relevant du système de cotisations et celles relevant de l’assurance, voire de la solidarité.

 

Le nouveau système adopté, le « Notional Defined Contribution », ou « NDC », est un système hybride entre répartition et capitalisation qui s’organise de la façon suivante :

– Un régime par répartition à cotisations prédéfinies fonctionnant selon un principe de compte notionnel par des cotisations sociales égales à 16 % du salaire brut.

Il n’y a pas d’accumulation financière pour provisionner les engagements futurs ;

– Un régime par capitalisation, lui aussi individuel, abondé par des cotisations sociales de 2,5 % du salaire dans des fonds de capitalisation agréés choisis par chaque individu ;

– Un départ à la carte à partir de 61 ans ;

– Le montant des pensions est solidaire entre les pensionnés, mais aussi et surtout, en parfaite adéquation avec la croissance du pays.

En d’autres termes, si la croissance baisse, le niveau des pensions baisse et vice-versa, le tout assorti d’un volet financier « tampon » pour lisser les variations au cours des années.

 

La pension annuelle est ainsi calculée au moment du départ à la retraite et est fonction de la classe d’âge et de l’espérance de vie qui y est associée.

Les salariés suédois sont également libres de travailler plus longtemps, accumulant ainsi des cotisations qui leur permettent de choisir une retraite « à la carte », tenant compte du travail fourni tout au long de leur vie.

Une sorte de « cafeteria-plan » qui ne dit pas son nom.

Le système de revalorisation est quant à lui fonction de la croissance et de l’équilibre des comptes de retraite.

 

Ce nouveau système est donc transparent, chacun reçoit en fonction de ce qu’il a cotisé pendant sa vie active. Alors qu’en « Gauloisie-retraitée », le système fonctionne en flux tendu : Le montant des pensions est fixé par l’État et le montant des cotisations est ajusté pour la population active qui paye pour les retraites en fonction de l’évolution de la démographie.

Et les ajustements se font par voie d’emprunt et/ou par allocations budgétaires (l’impôt finance l’assurance…)

 

D’après « Lyne-sait », la part des dépenses de pensions rapportée au PIB est moindre en Suède (12,6 %) qu’en « Gauloisie » (13,1 %).

Alors que je présume qu’il va nous falloir y consacrer 15 % d’ici peu, pris comme d’un plafond à ne pas franchir, même si le nombre « d’inactif » augmente sévèrement à l’avenir… En « ajustant » alors les pensions à la baisse.

Mais le plus important, dans le nouveau système suédois, reste que l’assurance- vieillesse est désormais durablement à l’équilibre.

 

Les mauvaises langues pourraient rétorquer que cette réforme s’est faite au détriment du niveau de vie des Suédois, puisque les taux de remplacement (montant de la pension rapporté au salaire moyen de référence) ont fortement baissé, en passant de près de 80 % à 62 %.

On rétorquera que les réformes de « Fifi-le-déchu » ont eu des conséquences analogues sur les taux de remplacements chez nous.

 

Remarquons toutefois que l’apport d’une comparaison entre nos deux pays nous démontre pourtant, qu’avec le nouveau système, les Suédois gardent un niveau de vie très légèrement supérieur à celui des gaulois.

Très socialisée, avec un taux de prélèvement obligatoire supérieur au nôtre, la Suède affiche des statistiques, en termes de revenu moyen, analogues aux nôtres.

 

Néanmoins il convient, in fine, de s’intéresser aux pensions moyennes nettes, c’est-à-dire à ce que touchent réellement les retraités suédois par rapport à nos retraités.

Or, l’analyse des données permet tout d’abord de constater que les taux de remplacement, c’est-à-dire, le rapport entre la pension de retraite perçue (nette de tout prélèvement) et le dernier salaire net ou brut, sont plus élevés en Suède qu’en « Gauloisie ».

Les statistiques des revenus, en parité de pouvoir d’achat des monnaies (pour corriger le coût de la vie des différents pays) montrent aussi que le revenu moyen suédois est très proche du revenu « Gaulois », autour de 24.000 euros net par an.

En multipliant ce salaire moyen par le taux de remplacement, on obtient un revenu à la retraite légèrement supérieur chez nos voisins scandinaves.

 

À la fois plus juste dans ses fondements, plus rentable pour la Nation et plus généreux pour les individus, le système suédois semble une réussite qui devrait mettre au moins d’accord l’ensemble de notre classe politique.

Mais pour que cette réforme soit mise en place en Suède, il a fallu près de vingt ans !

C’est long, mais elle est acceptée par tout le monde, ce qui est un gage de stabilité.

 

Et l’excédent dégagé tourne de plus aux environs de 2 % l’an chez eux, et ce, quelle que soit la tendance politique de leurs équipes gouvernementales.

Le système est de loin bien plus équitable que le nôtre, puisque les pensions sont calculées au prorata des cotisations versées, au même taux pour toute la population (18,5 %, pour les personnes du secteur privé comme pour les fonctionnaires : Nous reviendrons sur nos propres « délires » sur le sujet, dans un second billet).

 

Alors que les réformes et aménagements de notre régime de retraite général se suivent et se ressemblent tous quant à leurs résultats : Les lois de 1993 et 2003 étaient censées régler le problème de financement pour quelques années, mais les résultats ne sont pas là !

La loi de 2003, celle de « Fifi-le-déchu », n’a pas pu empêcher le creusement du déficit du régime général faisant passer le solde positif de 1 milliard d’euros en 2003 à un solde négatif en 2008 de près de 6 milliards d’euros.

Et à écouter les experts, et même le COR, ce n’est qu’un début : Les comptes vont aggraver nos déficits publics lourdement dans les années à venir si aucune réforme structurelle n’est entreprise.

 

En regard du système suédois, le passage de la durée de cotisation à 41 ans en 2012 semble d’ailleurs plus une mesure de sauvegarde de notre système (en 2012, l’espérance de vie aura augmenté d’1 an) qu’une véritable réforme, tout comme la possible augmentation du taux de cotisation du régime « privé ».

Car pour l’heure, personne ne songe à toucher aux avantages iniques du régime de la fonction publique.

Alors même que les régimes spéciaux – une autre tare-historique – en difficulté ne sont assumés que par la CNAV…

Mais nous l’avions déjà dénoncé par le passé, quand il a s’agit de « racheter » le régime EDF, par exemple, avec une soulte parfaitement insuffisante : Un véritable hold-up imposé par « Bling-bling », quand il n’était pas encore notre « Ô combien vénéré Président ».

 

Vous ne vous rappelez plus : Moi si !

J’étais déjà né…

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6 mars 2013 3 06 /03 /mars /2013 05:03

Le fil rouge du socialisme actuel !

 

Le Non-travail, la dissolution de la famille, la non-patrie. C’est assez curieux, mais à les écouter causer, à les regarder faire et légiférer, c’est devenu un constat qui saute aux yeux.

 

Le « non-travail » : Un « soce » bien né, il ne travaille pas. Non pas qu’il soit pour autant chômeur (quelle guigne) ou rentier (quelle horreur), mais il est « en service », au service d’autrui, le public !

Même pensionné (en retraite), il reste « un agent »…

Il y a des nuances dans les mots, là comme ça, qui devrait réveiller même les morts…

 

Avec ses « must » : La palme revenant aux pompiers (surtout s’ils sont « bénévoles-rémunérés »), aux urgentistes, au milieu médical d’une façon générale.

Naturellement, la « transmission des savoirs » arrive tout de suite après, et le « service-public », non pas de la Nation ou même de l’intérêt général, reste en tête des motivations d’un « soce ».

Et Dieu sait combien ils sont nombreux : 5 millions à y être attachés !

Avec leurs gosses, avec leurs retraités (du service-public ou parapublic), ça fait un quart de la population.

À peu près exactement le nombre d’électeurs de « François III » au premier tour des présidentielles de 2012 (au moins autant que pour « Ségololo » en 2007).

 

Et c’est d’autant plus curieux, pour des « soces » censés représenter les forces du prolétariat – leurs électeurs – qu’à chaque fois qu’ils parviennent aux commandes de l’État, la première chose qu’ils font, c’est de réduire le temps du « travail » : C’est dire comme ils sont « anti-travail ».

Souvenez-vous, les « congés-payés » du Front populaire, les 5 semaines de « Mythe-errant » et ses 39 heures, le tout payé comme pour 4 semaines de CP et des semaines de 40 heures…

Ce sont les entreprises et les clients des entreprises (globalement les mêmes) qui ont payé à travers une inflation des coûts et des produits phénoménale.

La retraite à 60 ans … elle n’est pas financée.

Les RTT à 35 heures, ça eut été plus compliqué à assumer, jusqu’à 5 Smic à gérer.

Autrement dit, quoiqu’on dise, quoiqu’on fasse, la « gôche » retire au prolétaire sa seule richesse : Sa force de travail !

 

Depuis, on s’étonne que le prolo soit remplacé par des machines dès que c’est possible et rentable (et plus le prolo coûte, plus ça devient rentable), et quand le progrès technique ne parvient pas à se hisser « à niveau », la solution reste la délocalisation intempestive.

Depuis toujours et encore demain.

Bref, le « travail », ce n’est certainement pas une valeur de « gôche » et la « réussite par le travail » est destinée à périr, à travers la fiscalité d’essence confiscatoire et la nécessaire « solidarité sociale » qui punie à chaque étape de sa fabrication…

 

La « non-famille » : On ne demandait rien à « François III » sur le sujet. Lui a fait des promesses « populistes & avancées » qu’il s’ingénie à réaliser.

On ne peut pas lui en vouloir, pour une fois qu’il y en a un qui s’y essaye, naturellement.

 

Mais de constater qu’il vide de son sens la notion multimillénaire du « mariage » aujourd’hui, demain de la filiation, de la procréation et après-demain de la sexualité jusque sur les bancs des ékoles, privées et publiques (avec la future « morale laïque & républicaine » en préparation), dénote bien que les « soces » ont un problème avec leurs géniteurs et leurs « couvées » !

L’objectif est manifestement de détruire « l’asservissement » de l’individu à ses propres liens du sang, à sa famille, et même jusqu’à son « genre-sexué ».

 

En termes de psychanalyse-appliquée, on pourrait diagnostiquer un complexe d’Œdipe mal digéré, une libido déstructurée.

Bref, ceux-là sont restés « jeunes » dans leur « ça », n’assument pas leur « moi » et vont jusqu’à nier leur « surmoi » (à travers leurs postures anti-clériacles).

Ni dieu, ni maître, on se croirait presque revenu au bon vieux temps des anarcho-syndicalistes.

 

Car naturellement, ils sont nés anticléricaux, anticapitalistes, anticonformistes et n’accèdent au pouvoir (tous les pouvoirs publics : Présidence, Gouvernement, Assemblée Nationale, Sénat, Conseil Économique Social et de l’Environnement, Régions, Conseils Généraux, grandes-villes et plus petites, et quasiment toutes les administrations noyautées), que pour détruire toutes libertés en s’abritant derrière « La Liberté » (collective) et libérer les individus des leurs asservissements malgré eux.

 

Une marche « négationniste » à allure forcée qui va vers le nihilisme sociétal…

 

La « non-patrie » : Là encore, c’est assez stupéfiant. Nos mercenaires armés voient leurs budgets rétrécir (ce sont eux qui devront assumer la plus grosse part des économies budgétaires promises ou décidées), non pour assurer la sécurité de nos frontières, mais pour défendre quelques dictateurs (à vocation démocratique) lointains !

 

Notre police et notre justice condamnent et luttent contre toute discrimination sans mollir, la nationalité est attribuée par voie de circulaire même à des rejetons « portés » par autrui, droit du sol et du sang bien mélangés.

C’est peut-être un progrès indispensable.

 

En revanche, on n’a pas fini de rire des arguties que vont déployer les uns et les autres pour « faire voter » les résidents n’ayant, eux aussi, rien demandé, et décider par les urnes du sort d’une « patrie d’accueil » sans avoir à en assumer l’héritage et l’histoire.

Là encore, c’est peut-être un progrès indispensable.

 

Mais l’un dans l’autre, qu’est devenue la notion de « patrie » ?

Si l’on peut choisir celle-là ou celle-ci, très bien. Mais choisir celle-ci ET celle-là, voter autant au Maroc, aux USA, à Londres, Tel-Aviv, Téhéran ET à Châteauroux, Vierzon, Grenoble, Mulhouse ou Paris, que veut dire le mot « citoyen » ?

Pourquoi moi je ne voterai pas aussi deux fois, à Paris et en « Corsica-Bella-Tchi-tchi », par exemple ?

Suis-je devenu un « citoyen-patriote » de seconde zone, une « demi-portion » que d’être né dans mon propre pays ?

 

Là encore, il devient évident que l’œuvre en cours ne vise qu’à détruire les fondements de la Nation.

 

Pas n’importe laquelle : Celle qui a été l’enfant adultérin de la IIIème République, radicale, socialiste, effondrée toute seule sur elle-même en confiant, de façon totalement anticonstitutionnelle tous les pouvoirs au Maréchal Pétain.

Ceux qui étaient nés à cette époque vous raconteront.

En notant pour ma part que si les sénateurs ont bien condamné le « cousin » Napoléon Ier à l’exil pour avoir « déchiré le pacte qui (le) liait au peuple français » (selon l’acte d’accusation postérieur à l’épisode des « 100 jours » et à la défaite de Waterloo), aucun parlementaire n’a été jugé pour haute trahison pour ce fait d’arme historique de juin 1940.

 

La « drôate » serait donc encore dans l’esprit d’une majorité parlementaire toute résumée dans « Travail, Famille, Patrie » : La « gôche », c’est donc l’inverse, le contre-pied total !

Ce qu’ils nous démontrent assez bien, finalement…

 

Par malchance pour eux, être né de « droâte », c’est être né pour la « Liberté, l’Égalité, la Fraternité ».

 

Liberté des individus : Ils peuvent nous inventer n’importe quel schéma de cellule familiale, faire même plaisir à tous les « cochons » du monde (selon l’expression d’Iacub) avec des mots et des délires, tous ceux qu’ils veulent, je resterai libre de me marier, de copuler et d’engrosser une femme, selon les voies naturelles et comme l’espèce et le « genre » auxquels j’appartiens, vaille que vaille, me le commande.

J’accepte mon état d’humain, mon genre mâle, c’est ma liberté et personne ne m’y fera renoncer.

 

Ma liberté, c'est aussi de penser comme je pense, de m'exprimer librement (et pas seulement par mon bulletin de vote), ce que Miss numérique v bientôt m'interdire de faire.

C'est également de me déplacer sans en demander la permission à quiconque, de vivre là où je l'entends, sans avoir à payer pour ça (exit-tax notamment).

De choisir une activité lucrative ou non conforme à mes compétences, mes envies et mes ambitions, toutes choses qui devient de plus en plus difficile avec toutes ces demandes et procédures d'acceptation préalables dont regorge les textes en vigueur.C'est aussi et avant tout de pouvoir innover, sortant du cadre de la norme, si c'est le progrès social et technique (et même si ça ne l'est pas), ce que m'empêchent de faire jusqu'à 400.000 textes qui m'encadre (on en a déjà causé).

Bref, tout ce que la République me refuse, un peu plus qu'hier et un peu moins que demain...

 

Égalité de tous et pour tous : En droit et en droits.

Et uniquement en droit et en droits : Hors de question de couper les jambes ou la tête pour que tout le monde ait la même taille, même quand des « nabots » (genre « Bling-bling ») se montent sur talonnettes pour paraître ce qu’ils ne sont pas.

Et je préviens tout de suite, je me battrai jusqu’au sang et à la mort, pour ça.

Libre et égal à développer mes talents (si peu nombreux justement…), à faire fructifier ma force de travail et mon patrimoine accumulé, à armes égales avec plus kon, plus petit du rachis ou plus intelligent et plus grand du neurone que moi.

 

Fraternité : Dans la Nation, réunions de régions et localités, dans la citoyenneté, dans la Patrie et au service de la Patrie.

Cette terre qui m’a vu naître alors que je ne demandais rien et qui me verra mourir alors que je ne demande rien de plus non plus.

Et qui est si belle, si extraordinaire, que, malgré les années qui passent, la sueur et les larmes que j’ai pu y laisser, je persiste à « aimer ».

 

Fraternité, veut dire aussi « solidarité », mais bien plus encore.

La « solidarité » reste de la compassion pour mon frère (mon autre « moi ») dans la détresse (ou qui va l’être). Toutes les détresses.

Mais la « fraternité » s’ouvre de la même façon pour tous ceux qui n’y sont pas encore.

Elles s’ouvrent à tous ceux qu’on prive de Liberté ou dont les droits ne sont pas reconnus « égaux » (vous savez « l’Égalité », justement…).

C’est nettement plus vaste, plus impérieux, plus urgent.

Pour quelle raison croyez-vous que je me régale de rédiger des réclamations fiscales pour « mes clients » qui se finissent par : « On n’en serait pas là si le Service appliquait réellement les règles et lois, qu’ils s’imposent de faire respecter et dont c’est la première mission. »

Autrement dit, après la leçon de droit (fiscal), retournez à l’école des impôts avant de revenir faire ch… le citoyen, « Libre, Égal, et Fraternel ».

 

Mais justement, me rétorquera-t-on, les partis de « droâte » républicaine ont oublié tout au long de leur histoire, ces simples, très simples, règles historiques dont ils se réclament des « pères-fondateurs ».

Ce à quoi je réponds en général que je ne me reconnais pas dans ces partis-là : J’ai même rendu ma carte quand j’ai vu arriver un quarteron de quadras à la tête de mon parti (celui pour lequel je collais des affiches, faisais campagne téléphonique, tractais sur les marchés…).

Parce qu’il est vrai que j’ai vu arriver ce jour-là des personnages, le couteau entre les dents, le sabre « au clair », ai vu leurs carrières devenir « brillantes », je savais déjà que pour eux « le pouvoir », c’est fait pour faire du fric.

Et ils nous montrent encore combien ils sont assez doués pour ça : Les tribunaux en sont parfois engorgés.

 

La République (la « chose commune », de Res des Latins, la chose, Publicæ, qui n’est pas privé, personnel) est devenue la « ripoublique » au fil du temps.

Un « système mafieux » qui se transforme en « totalitarisme mafieux » au fil des années.

Parce que même à l’ENA, on n’enseigne plus « l’intérêt général » (c’est devenu un cours d’une complexité telle, qu’il ne veut plus rien dire).

D’ailleurs, désormais on l’oppose à la même notion du droit anglo-saxon, qui n’a de « général » que d’un agrégat, le plus vaste possible, d’intérêts particuliers (privés).

 

Or, l’intérêt général, c’est l’Institution, dans son corpus de textes à valeur constitutionnelle (qui l’a constituée), pour s’occuper de ce qui ne peut pas être confié à quiconque d’autres, à savoir les seuls pouvoirs régaliens d’un État dans le concert des Nations :

Sécurité (des personnes et des biens [principes de « Liberté » et « d’Égalité »] : Police, justice, défense et diplomatie,…), équipements (infrastructures, aménagement des territoires, mais aussi approvisionnements sécurisés de ce qui manque naturellement [principes « d’Égalité » et de « Fraternité »]), santé publique et peut-être éducation (quand l’initiative privée est défaillante : Mêmes « d’Égalité » et de « Fraternité » qui garantissent la « Liberté » pour tous).

Le reste, ce ne sont pas les oignons du « pouvoir politique ».

 

Et ce sont bien des objectifs oubliés de la « Droâte » républicaine.

Que j’appelle à se refonder sur ces principes historiques (au lieu ressasser et de nous rabâcher les oreilles des querelles de personnes et d’ambitions personnelles à mille lieues de ces fondements) et ont fait non seulement « Les lumières » dont ils se réclament tous à tort et à travers, mais aussi la prospérité économique et sociale du pays.

Il faudrait quand même qu’un jour, tous ils se rendent compte que si on laisse les choses « comme avant », le pire du pire est devant nous.

 

Une « gôche » qui se trompe de combat et d’époque, une « droâte » la plus kon du monde, pour un pays si époustouflant de richesses et de diversité…

J’y suis, j’y reste : C’est dire si j’aime ce pays, qui est le mien, pour persister à y demeurer.

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28 février 2013 4 28 /02 /février /2013 05:04

Très belle conversion d’« Olive-Besace-no » à l’économie de marché…

 

Au NPA (Nouveau Parti Anticapitaliste), trotskiste à fond et d’inspiration « alter-machin » (ou inspirateur, je ne sais plus bien qui fait quoi), ils sont quand même formidables.

Y’a comme une usine qui perd ses emplois et menace de fermer.

En l’occurrence, il s’agit d’une coopérative de producteurs laitiers (inconnue du grand-public), qui font dans « les verts-pâturages » et « l’économie solidaire » avant la prochaine loi sur le sujet de « Deux-noix-Âme-Mont ».

Il y sera d’ailleurs question d’associations (je pourrais enfin de me payer pour mes activités bénévoles, financées par la puissance publique), de fonds associatifs (on va devoir faire des profits même dans nos associations, financés par la puissance publique), de coopérateurs et de coopératives.

On va même revoir le statut des Scop (qui date de 1973) et celui des fonds associatifs (qui datent eux de 1985).

Une pure merveille qui te prépare le « paradis-socialiste » sur Terre.

En commençant par la « Gauloisie à la pointe du progrès mondial ».

 

Pour en revenir à mon sujet, la coopérative Sodiaal a annoncé la fermeture envisagée de trois usines conditionnant du lait à la marque « Candia » (plus connue du grand-public) et présente dans toutes les bonnes épiceries de la Nation, conduisant à des suppressions d'emploi.

Leur problème c’est que leur lait UHT (un produit bactériologiquement mort) ne se vend plus, ni en bouteille, ni en pack, défoncé par la concurrence qui te met du « Bio » un peu partout, du sur-vitaminé, du dégraissé, du enrichi en calcium dans les hauts de gamme, et par les « MDD » (marque de distributeur) et autres discounteurs dans les bas de gamme.

Et ils ont beau essayer d’en faire du beurre ou des spécialités fromagères, les « boutiques » tournent au ralenti.

Ils sont donc 190 pour qui l’avenir passe probablement par « Paul-en-ploie », sans compter la tronche que font les 12.400 « coopérateurs-producteurs » qui les avaient salariés jusque-là pour ramasser, traiter, conditionner et distribuer leur lait de vache !

 

Et au lieu de faire comme dans le temps « Gorge-Mare-Chez » avec son fameux « Achetez Gaulois ! » (repris honteusement et piteusement par « Bébé-Roux » lors de la dernière campagne présidentielle) en poussant les foules à « sauver des emplois » bien gaulois de nos campagnes en achetant du Candia et jeter du Lactel ou autre, le « petit-facteur » tout au contraire, il appelle au boycott de la marque en péril… Candia !

Fabuleux non ?

Vous êtes dans la merde et ne savez pas comment sauver outil de travail et emploi, bé lui, il appelle à vous enfoncer encore plus fort et plus profond dans votre cagade !

 

Il voudrait favoriser honteusement et piteusement les multinationales de la filière laitière (Nestlé, Danone & Cie), jeter nos éleveurs dans la détresse des fourches caudines de Kraft & Cie, poussés une fois de plus à gerber leur lait sur les trottoirs des préfectures, il ne s’y prendrait pas autrement !

À part ça, on vous dira que le NPA ne roule pas pour le « Grand-Kapital » international et que les « alter-machins » ne sont toujours pas payés pour renforcer les « théories économiques libérales » (qu’ils sont censés dénoncer et combattre), et que vous allez encore les croire, bande de béotiens !

 

Parce que là, « Olive-Besace-no », il fait très fort dans le niveau de compréhension que n’a pas encore atteint notre ministre du redressement productif du monde de l’économie libérale et socialiste réunie.

Le ministre, il écrit des lettres démentes à plus dément que lui.

Il se pense en Maréchal de Gauloisie (ou romain), avec son bâton en main pour commander à l’empire entier (qui s’étend sur tout le globe dans son délire mégalomaniaque) et dicte ses volontés : « Retournez négocier avec les potes dévoyés des kamarades Cégété du facteur ! »

C’est un imperium !

On en a causé en début de semaine…

À d’autres, il promet de nationaliser les profits et sauver ainsi la filière de l’acier qu’un autre empereur, un vrai celui-là, veut fermer par soi-disant commodité (et qui n’espère sauver que ce qui peut encore l’être dans quelques années en sacrifiant les branches pourries et vermoulues de son arbre … impérial et mondial).

 

Démonstration, s’il en est une à retenir, c’est que le politique ne commande décidément pas à l’économie, que la croissance ne se décrète pas dans les palais gouvernementaux, que la recette fiscale non plus dans les palais des Bourbons ou des Médicis (AN et Sénat en l’occurrence), ni encore moins dans les bureaux d’un quelconque ministère : Ceux-là n’ont plus en main que les commandes sur une partie des dépenses !

Une partie seulement : Ils n’ont même pas de poids sur la dépense de santé, sur celle des collectivités locales et sont incapables de réduire leur train de vie pour la dépense d’État.

À peine la « geler » à niveau actuel (et encore, ils ne savent pas vraiment comment…).

 

En termes « plus savants » l’économie dirigiste, ou réputée « mixte » (le ministre décide, les acteurs « privés » exécutent avec des subsides), qui a fait la fortune de « l’esprit-critique » du siècle passé et la détresse des peuples de Vladivostok à Brest en passant par … ailleurs, encore aujourd’hui pour qui ne s’est pas libéré du joug des apparatchiks, démontre son incapacité flagrante.

Et c’est le petit-rigolo de trotskiste, encore plus dirigiste que les dirigistes qui en fait la démonstration par un appel au boycott, autrement dit par un « appel au marché », directement auprès du consommateur final !

Merveilleux, comme reconversion idéologique…

 

Demain ira-t-il jusqu’à appeler au boycott des productions de PSA, Renault, du Riz camarguais … au profit des bagnoles américaines, des berlines allemandes ou du riz américain de l’oncle Mercédès Benz ?

« Détruisez ! Détruisez des emplois locaux en faisant boire le bouillon à nos ouvriers et à leurs saloperies d’entreprises-employeurs ! »

C’est comme ça qu’il faut traduire le mot d’ordre.

C’est comme ça qu’il n’y a même plus besoin d’introduire de la viande de cheval dans les lasagnes, du poison dans la Josacine ou du benzène dans les bouteilles de Perrier pour prendre des marchés !

Plus besoin d’études de cas, de brainstorming des concurrents, d’analyses des gourous : L’autodafé, le « hara-kiri-qui-rit » collectif, c’est bien meilleur et nettement plus efficace…

 

Et le mieux encore, c’est avec les propres armes de l’économie de marché libéral, de la libre-entreprise, validant ainsi le modèle de l’économie libérale que le petit-facteur s’y essaye !

Je la trouve absolument fabuleuse, celle-là !

 

« Ceux qui s’apprêtent à boire du lait, vous pouvez faire un geste tout simple, militant à sa façon, arrêter de boire du Candia en ce moment parce qu’ils sont 190 à voir leur usine fermer, à lutter contre leur plan social ».

« Chacun peut le faire, et chacun peut être un peu plus efficace que le gouvernement en la matière » !

Quel aveu d’impuissance « du politique »…

 

Car du coup, il affirme bien que les mécanismes « du marché » sont redoutablement plus efficaces que le gouvernement comme mode de régulation de l'économie.

En demandant aux « militants au cœur-gros » comme ça de faire « la police économique », un acte fort en n'achetant plus de lait Candia, il leur demande de condamner l'entreprise à la faillite.

Et tout comme ses coreligionnaires du gouvernement, il use de la menace plus que de la raison.

L’époque est bien aux fascismes, de « droâte » et de « gôche », ultras contre ultras…

 

Heureusement pour tout le monde, la réalité gagne toujours.

Ils parviendront peut-être à mettre les entreprises qu'ils attaquent en difficulté plus qu'elles ne le sont déjà et à provoquer leur faillite, mettant l'ensemble des salariés au chômage et illustrant le seul et unique forme de pouvoir que possèdent tous les fascismes et tous les ultras : Celui de la destruction.

 

Et de comprendre peut-être et enfin, lui et tous les autres, que le recours à la contrainte ou à la coercition sur les libres choix des individus ne peut qu'empêcher l'homme d'agir…

Mais jamais à le contraindre à le faire !

Pour y parvenir, la prochaine et ultime étape, c’est justement un système nauséabond, dont l'histoire a démontré la totale inefficacité.

Les allemands de l’est nous ont montré et démontré qu’on y répond « avec les pieds ».

D’ailleurs, l’exil a déjà commencé…

Même la ministre de la « Kul-kul-ture-ture » s’y est récemment mise !

 

J’adore ce pays : D’une part, il nous convie ainsi tous à prendre le maquis.

Vous verrez, c’est très beau, reposant, calme, serein et ça sent mille fragrances étonnantes !

D’autre part, l’appel au boycott est interdit par notre législation et est punie d’une amende de 45.000 €.

Mais il y a peu de chance que la peine soit applicable à notre facteur national, dans la mesure où une proposition de loi d’amnistie sénatoriale est en cours de discussion, concernant les actes « syndicaux » (et autres destructions de plants OGM, outils de travail, etc.).

Un pays formidable, je vous assure…

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17 février 2013 7 17 /02 /février /2013 11:02

Toujours Bertrand Vergely (en italique)

 

« 7 – La difficulté soulevée par l’équivalence décrétée entre tous les couples se retrouve au niveau des enfants. Comme il semble qu’on l’ait oublié, il importe de rappeler qu’un couple homosexuel ne peut pas avoir d’enfants. On peut le déplorer, mais c’est ainsi, deux hommes et deux femmes ne peuvent pas procréer. Ceci veut dire que, pour qu’il y ait procréation l’homme a besoin de la femme et la femme de l’homme. »

Pas d’accord : Elle a juste besoin de gamètes.

Et eux ont besoin d’un utérus disponible (naturel ou artificiel).

 

« Les homosexuels réclament de pouvoir avoir un enfant. Ils se fondent pour cela sur le droit qui est accordé aux couples hétérosexuels d’adopter ou de procéder à une procréation médicalement assistée. Ils oublient ou font semblant d’oublier que ce n’est pas le droit qui les empêche d’avoir un enfant mais la Nature. »

Là encore, il y a une différence entre « faire » et « avoir » un enfant : Je sais, j’en ai fait !

Ras le bol des confusions de terminologie…

 

« Certes, un couple hétérosexuel peut adopter ou passer par la procréation assistée afin d’avoir un enfant. Il importe de souligner toutefois qu’un enfant adopté par un couple hétérosexuel n’a pas et n’aura jamais le même sens qu’un enfant adopté par un couple homosexuel. Lorsqu’un couple hétérosexuel adopte un enfant, il le fait pour pallier un problème de stérilité. Lorsqu’un couple homosexuel veut adopter un enfant, il le fait pour contourner une impossibilité. Le registre symbolique n’est pas le même, vouloir contourner une impossibilité à l’aide d’une loi nous situant dans le domaine de la fiction prométhéenne et non plus dans celui de la réalité humaine. »

C’est exact : « Et l’homme voulait les pouvoirs de Dieu ».

C’est marqué comme ça dans les prophéties antiques : Nous y sommes !

 

« 8 – Jusqu’à présent, la rationalité de la société repose sur la notion de limite et avec elle sur l’idée que tout n’est pas possible. Tout ne se décrète pas. Tout ne se fabrique pas. Limite positive autant que protectrice, l’idée que tout ne se décrète pas nous préservant de la dictature du Droit et l’idée que tout ne se fabrique pas nous préservant de la dictature de la Science. Avec le mariage gay et l’ouverture à la possibilité pour couples gays de recourir à l’adoption ainsi qu’à la procréation médicalement assistée, il va en être autrement.

L’idée que rien n’est impossible va voir le jour en enterrant la notion de limite.

Voyant le jour, plus rien ne va nous protéger de la dictature du Droit et de l’idée que tout peut se décréter. Plus rien ne va nous protéger de la dictature de la Science et de l’idée que tout peut se fabriquer. On obéissait la Nature qui, comme le dit Montaigne, est « un doux guide ». Nous allons désormais obéir à la Science et au Droit. La Nature évitait que l’Homme n’obéisse à l’Homme.

Désormais, l’Homme va obéir à l’Homme sans que l’Homme n’obéisse à quoi que ce soit. Dostoïevski au 19e siècle comme Léo Strauss au 20e siècle voyaient dans le « Tout est possible » l’essence du nihilisme. Ils redoutaient comme Nietzsche que celui-ci n’envahisse l’Europe en ne se faisant aucune illusion cependant à ce sujet. Avec le mariage gay, l’adoption et la procréation assistée pour couples gays, le « Tout est possible » va devenir une réalité et, avec lui, le nihilisme sous la forme du triomphe sans partage de la Science, du Droit et de l’Homme. »

Le pire n’étant jamais sûr… On en recausera plus tard !

Car le nihilisme entraîne aussi le « non-droit » qu’il nourrit et la dictature anarchique, leur fille adultérine.

Alors que là, il s’agit justement de faire une loi pour des situations « hors du droit »…

 

« 9 – Dans le même ordre d’idées, il importe de distinguer un enfant que l’on fait d’un enfant que l’on fait faire. Quand un couple fait un enfant, l’enfant est une personne. Le fait de faire un enfant se passant entre des personnes qui s’aiment et pour qui l’enfant n’est pas une marchandise ni l’objet d’un trafic.

Quand on fait faire un enfant par un tiers, l’enfant n’est plus une personne, mais un objet voire une marchandise dans un trafic. Témoin le fait de louer le ventre d’une mère porteuse ou les services d’un géniteur. »

En voilà un qui devrait relire Pagnol : « Quelques kilos de chair à la naissance, des dizaines de kilos d’amour et de tendresse à l’adolescence » (ou un truc comme ça).

Et qui les lui a donnés ?

 

« Lionel Jospin faisait remarquer qu’il n’y a pas un droit à l’enfant, mais un droit de l’enfant. »

Ce n’est pas pareil : La « Gauloisie supérieure » a même signé la convention internationale du « droit de l’enfant » à son époque…

 

« Si le mariage gay avec procréation assistée est adopté, le droit de l’enfant va être sacrifié au profit du droit à l’enfant. Sous prétexte de donner un droit à l’enfant aux homosexuels, l’enfant considéré comme objet n’aura plus droit symboliquement au statut de personne. Alors que le monde des droits de l’homme s’efforce de lutter contre la réification de ce dernier, au nom du droit à l’enfant, on va réifier ce dernier. »

Là encore, une confusion qui relève de l’âge de la crèche : Il n’y a que les enfants qui demandent si ils ont droit à ceci ou à cela (un bonbon, une peluche, leur doudou).

L’adulte parle lui du droit « de » dire des konneries ou n’importe quoi d’autre (pour mieux en rire).

 

« Il va y avoir en outre des questions pratiques à gérer. D’abord le coût. Pour qu’un couple d’hommes puisse avoir un enfant, il va falloir louer le ventre d’une mère porteuse. Ce qui n’est pas donné, le prix moyen se situant entre 80.000 et 100.000 euros. »

Je signale une promotion à 9.000 euros les 9 mois de gestation en Ukraine, frais de FIV d’accouchement, de voyage, de visa et d’hôtel inclus.

Mais pas les boissons : De quoi hésiter, n'est-ce pas ?

 

« Comme les couples gays vont réclamer que la facture soit réglée par la Sécurité Sociale au nom du droit à l’enfant pour tous et de l’égalité, comment celle-ci va-t-elle faire pour faire face à cet afflux de dépenses au moment où son déficit se creuse ? Qui va payer et comment ? »

Avec de la « TVA-Sociale », tient donc ! Comme quoi, on est bien dans l’élevage caractéristique de la cédule des bénéfices agricoles…

 

« Par ailleurs, l’État prenant en charge les mères porteuses, il va falloir aller chercher celles-ci ou bien créer un service spécial. L’État se refuse à devenir un État proxénète en autorisant et en organisant le trafic du sexe de la femme.

Pour que la procréation médicalement assistée puisse exister, il va falloir qu’il devienne quelque peu trafiquant et qu’il organise le trafic des ventres. Ce qui ne va pas être une mince affaire. »

C’est déjà le cas avec les dons d’organes, hein …

 

« Quand un couple ne sera pas content du bébé d’une mère porteuse et qu’il décidera de le rendre, que va-t-on faire ? Obliger le couple à garder l’enfant ? En faire un orphelin ? Payer la mère porteuse pour qu’elle le garde ? Et qui payera le psychiatre qui devra soigner l’enfant ainsi ballotté et quelque peu perturbé ? »

Dans la vente à domicile, on a 8 jours pour se récuser et annuler la vente !

Là, ce n’est pas prévu dans le texte à adopter : Comme quoi, on n’est pas dans le Code de la consommation.

 

« 10 – Ce problème rencontré dans le fait de faire faire un enfant va se retrouver avec celui de l’éduquer. Une chose est d’avoir un père et une mère, une autre d’avoir deux pères et deux mères. Obliger un enfant à naître et à grandir dans un couple homosexuel va se confondre avec le fait d’interdire à un enfant de savoir ce qu’est le fait d’avoir un père et une mère. A-t-on le droit d’enlever ce droit à un enfant ? Si tel est le cas, cela voudra dire que pour que les homosexuels aient droit à l’égalité les enfants des couples homosexuels seront condamnés à ne pas être des enfants comme les autres. 

 

Certes, les orphelins n’ont pas leur père ou leur mère. Mais, il s’agit là d’un accident et non d’une décision. Avec le droit pour couples gays d’avoir un enfant, les orphelins ne seront pas le produit d’un accident de la vie mais d’une institutionnalisation délibérée. Ils seront obligés par la société de n’avoir soit pas de père, soit pas de mère. »

Euh, là… Mon propre « papa-à-moi », celui qui persiste à me faire frémir quand je l’évoque, il est mort … d’une « décision » unilatérale de son assassin.

Il n’a jamais été question d’accident, mais bien de préméditation et même d’un « contrat » : Trop honnête pour survivre aux pourritures qui en ont décidé ainsi.

Et à part moi (et un bout de la famille), ça gène qui cette « exécution » ?

Les commanditaires n’ont jamais été inquiétés, même s’ils ont « mal finis » pour la totalité, mais sur d’autres motifs : C’est dire s’ils étaient pourris !

 

« À cette situation qui ne manquera pas de produire à un moment ou à un autre des mouvements de révolte s’adjoindra une autre difficulté. L’enfant de couples gays n’aura pas droit à une origine réelle, mais à une origine absente. À la case père ou mère il y aura un blanc. Ce qui n’est pas simple à porter. Qu’on le veuille ou non, l’enfant ne pourra pas ne pas se sentir coupable, la propension naturelle des enfants étant de se culpabiliser quand l’équilibre familial n’est plus respecté.

 

En conclusion, les partisans du mariage gay, de l’adoption et de la procréation médicalement assistée pour couples gays rêvent quand ils voient dans ce projet un progrès démocratique sans précédent. Ils croient que tout va bien se passer. Cela ne va pas bien se passer. Cela ne peut pas bien se passer pour la bonne raison que tout a un prix.

 

Ne croyons pas que l’on va remettre la différence sexuée en voyant en elle une pratique parmi d’autres sans que cela ait des conséquences. N’imaginons pas que des enfants fabriqués, à qui l’on aura volé leur origine, seront sans réactions. Ne pensons pas que la disparition des notions de père et de mère au profit de termes comme parent I ou parent II permettront l’existence d’une humanité plus équilibrée et mieux dans sa peau.

 

On prétend résoudre des problèmes par ce projet de loi. On ne va pas en résoudre. On va en créer. Le 20e siècle a connu la tragédie du totalitarisme et notamment du projet insensé de créer un homme nouveau à travers une race ou une classe. Ne cédons pas à la tentation de fabriquer un homme nouveau grâce à la Science et au Droit. Tout ne se décrète pas. Tout ne s’invente pas. Il existe des données naturelles de la famille. N’y touchons pas. Ne jouons pas avec le feu. Ne jouons pas à être des apprentis sorciers. Le Tao voit dans la complémentarité entre le féminin et le masculin une loi d’équilibre dynamique fondamentale de l’univers. Ne touchons pas à cette loi d’équilibre. »

Trop tard : Il l’avait promis, il ne fallait pas voter pour lui (mais pour Cheminade).

Depuis le temps qu’on est habitué à ce qu’aucun élu ne tienne ses promesses, fallait se douter qu’un jour ou l’autre, il y en aurait un qui dise « Chiche » !

On va surveiller jusqu’où…

 

« Nous avons tous des amis homosexuels que nous respectons, que nous estimons et que nous aimons. Qu’ils soient d’une profonde moralité, nous n’en doutons pas. Qu’ils soient capables d’élever un enfant, nous n’en doutons pas non plus. Qu’un enfant puisse être plus heureux dans un couple homosexuel que dans certains couples hétérosexuels, nous n’en doutons pas une fois encore. Que cela soit une raison pour légaliser le mariage gay et permettre l’adoption ou la procréation médicalement assistée pour couples gays, c’est là une erreur.

 

Une chose est une loi, une autre est un cas particulier. On ne fait pas une loi avec des cas particuliers, mais à partir d’une règle tenant compte de tout ce qu’il y a derrière. S’agissant du mariage gay avec adoption et procréation médicalement assistée, il y a derrière une telle règle trop de choses dangereuses et graves pour que celle-ci puisse devenir une loi allant dans le sens des intérêts fondamentaux de l’être humain. »

Encore un qui n’a rien compris à rien : La plupart des « grandes réformes » qui nous sont présentées toujours comme « novatrices » depuis au moins trois décennies, ne sont jamais qu’une « légalisation » de jurisprudences antérieures … interprétant elles-mêmes des lois encore antérieures.

Mais personne ne le dit : Y’a que les « juristes » qui savent pour lire les unes et les autres.

Et les lois, depuis toujours, ne font elles-mêmes que courir après les réalités déjà préexistantes. Leur donnant un cadre jruidique et surtout des limites (c’est là où elles sont liberticides dans leur ensemble et par essence).

Quand lui aussi aura compris ça, on pourra causer entre adultes responsables…

 

« La Gauche a le pouvoir à l’assemblée et peut décider de passer en force grâce au nombre de ses voix et ce afin de paraître de gauche. Elle peut choisir de préférer la Gauche à l’être humain. Elle s’honorera de choisir l’être humain plutôt que la Gauche, sachant qu’en servant l’être humain elle est sûre de servir ses propres intérêts alors que l’inverse n’est pas sûr. Tant il est vrai que l’on n’a jamais intérêt à scandaliser l’honnête homme en l’obligeant à devoir se soumettre par la contrainte à ce que sa raison répugne à accepter par respect pour la raison. »

Mais la loi n’oblige personne à devenir homo, que je sache…

 

« Le mariage gay qui nous propose une grande noyade collective dans l’amour n’est pas raisonnable. La mise en question de la distinction entre homme femme ravalée au rang de pratique sexuelle n’est pas raisonnable. »

Ah bé si justement : À quoi ça servirait que Dieu Lui-même nous ait doté de deux sexes … qui « s’emboîtent » en plus ?

 

« Vouloir avoir un enfant à tout prix en recourant soit à l’adoption, soit à un père donateur, soit à une mère porteuse n’est pas raisonnable. Ne plus parler de père et de mère mais de deux pères ou de deux mères n’est pas raisonnable. En un mot, bidouiller une famille grâce à un montage juridico-médical et appeler cela famille n’est pas raisonnable. Les mots ont du sens quand ils renvoient à une réalité. Quand ils ne sont plus que ce que l’on décide qu’ils doivent être, on n’est plus dans le domaine du sens, mais de la confusion. Le règne de la confusion, sa dictature et avec elle la confusion des esprits et des comportements, n’est-ce pas ce dont nous souffrons déjà et qui risque de nous engloutir ? Est-il besoin d’en rajouter ? »

Les confusions, il y en a même dans les esprits les mieux faits : On le constate jusqu’ici…

Quant à la « dictature », on la combat tous les jours et dans presque tous les domaines.

Alors ici ou ailleurs…

De toute façon, personnellement, à part « l’affaire fiscale » qui est derrière tout ça, le « mariage-homo », dans moins de 10 ans, je pense qu’on n’en parlera même plus.

Comme dans tous les pays qui l’ont adopté.

 

Mais eux, ils remboursent leurs dettes.

Nous, on creuse notre endettement et on jette un voile pudique dessus avec un déni de débat de société inutile.

Même les anglais ont adopté le mariage-homo en une seule séance de nuit.

J’ai toujours pensé qu’ils ont un don du « pragmatisme » à ne pas s’encombrer du superflu.

En tout cas, ça leur éviter de louper le « tea-time » avec des débats stériles (mêmes s’ils restent passionnants) : La preuve !

 

Merci à Bertrand VERGELY.

Et à mes « fans » anonymes : J’espère qu’ils auront matière à en rire (ou à me maudire).

 

I3

 

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17 février 2013 7 17 /02 /février /2013 05:06

Et qui me prient gentiment d’insérer le texte suivant…

 

En fait, ça vient du côté de ma môman à moi, « l’auteuse » de mes jours à moi-même (Ô ma mère ! Et celle de ma petite-sœur à l’occasion…), qui a une « potesse » tout-à-fait charmante (dotée d’un merveilleux sourire), qui vit « là-bas » (encore un endroit où il pleut tout le temps, où quand les autochtones plient bagages sous un chaud soleil des belles plages locales d’été, il s’agit de faire comme eux et fissa … parce que ça va tomber dru).

Elle a un frère – que je ne connais pas – tous les deux étant apparemment « fan » de ce blog et des délires que j’y rapporte.

(Comme quoi, ça existe !)

Qui me fait parvenir le papier suivant de Bertrand Vergely, présenté comme philosophe et théologien orthodoxe gaulois.

(Bon, la prochaine fois, au lieu d’un texte dactylographié, ça serait bien d’avoir un lien internet, direct sur la boîte-courrielle associée audit blog : infreequentable@hotmail.com, répertorié sur toutes les bonnes bases de données et autre moteur de recherche !)

 

Il s’agit évidemment d’un « papier » te nous causant du « mariage pour tous » (et pas pour toutes : Quelle discrimination de la langue « francilienne »), où la semaine de la contre-manif, je vous ai rapporté qu’un couple est d’abord une paire

Depuis que j’en suis tout retourné d’avoir appris cette vérité incontournable, moi qui en étais resté bêtement au « couple » constitué de deux objets (éventuellement identiques) dans un ordre déterminé, comme en mathématique ;

Voire désignant « tout système d'actions mécaniques dont la résultante est nulle » comme en physique ;

Ou encore, en construction navale, comme étant « les pièces de structure, symétriques, joignant la quille aux plat-bord, transversales à la coque d’un navire »,

Bref, plus généralement « une paire de choses, qui ensemble constituent une entité nouvelle avec des propriétés spécifiques », la Loi a été votée par l’AN à une majorité de 329 voix contre 229.

Et chemine longuement de Rive-Gôche à Rive-Gôche, du Palais des Bourbons à celui des Médicis, par le boulevard Saint-germain sis en ma Kapitale.

De l’AN au Sénat, quoi…

 

C’était déjà un dimanche, journée de faible trafic, on remet donc le couvert ce dimanche.

Mais j’imagine que l’initiative vise à me faire réagir…

 

Je reprends donc le texte de l’illustre homme, un ancien élève de l'École normale supérieure de Saint-Cloud, ex-enseignant à Sciences-Po Paris, aujourd’hui en poste à l'Institut de théologie orthodoxe Saint-Serge et au Lycée Pothier en classe préparatoire aux grandes écoles en Khâgne Classique (Ulm) et en Hypokhâgne.

 

« Le mariage gay ou la dictature de la confusion : Contribution au débat sur le mariage homo

 

La question du mariage gay appelle dix remarques.

 

1 – Il importe d’abord de distinguer la question de l’homosexualité de celle du mariage gay. L’homosexualité appartient à la sphère privée et renvoie à une histoire singulière. C’est ainsi, il y a des personnes dans la société dont la manière d’aimer consiste à aimer une personne du même sexe. Pourquoi en est-il ainsi ? Nous n’en savons rien et nous ne le saurons sans doute jamais, tant il y a de raisons possibles à cela. Toujours est-il qu’il s’agit là d’une réalité que la société se doit de respecter en offrant aux couples homosexuels une protection de leur vie privée au même titre que celle dont peut jouir chaque citoyen. »

Admettons… Mais quand elle déborde sur le pavé de la vie-publique en immonde « gay-pride », faut être parigot solide sur ses assises pour accepter de ne pas y voir un attentat affligeant aux « bonnes mœurs »…

 

« 2 – Le mariage gay relève en revanche d’une question qui regarde tout le monde, celui-ci étant appelé à bouleverser de manière irréversible la norme en vigueur en établissant une nouvelle norme en matière de famille, de filiation et de transmission, s’il vient à être adopté. »

Perso, je ne vois pas trop la portée du propos, quand on sait que déjà 10 % des enfants vivent et sont élevés dans des foyers « homos », d’après ma pote « Lyne-Sait ».

Ce qui est nouveau, c’est que ça va rentrer dans le code civil napoléonien, lui qui a eu tant de mâle mal à avoir un héritier légitime…

 

« 3 – À l’origine, le mariage est une donnée naturelle. C’est ainsi, pour faire naître la vie un homme et une femme s’unissent et procréent un enfant. En établissant le mariage comme institution, la société a donné un cadre juridique à cette donnée naturelle afin de la protéger. »

Notez bien qu’on peut aussi procréer hors mariage : Et les gamins issus de telles pratiques condamnables au plus haut point, n’en sont pas pour autant des monstres…

 

« 4 – Il s’avère qu’aujourd’hui le mariage, la filiation et la transmission ont changé de sens. La procréation n’est plus l’unique sens du mariage, le mariage-sentiment ayant tendance à l’emporter sur le mariage-procréation. »

Ça, c’est justement un des points-clés issus tout droit du dogme « papiste ».

J’explique : « Mon Curé » et néanmoins directeur de conscience de quand j’étais encore puceau, il m’avait expliqué que Dieu était Amour et que faire l’amour devait l’être dans l’Amour, uniquement, comme d’une reproduction à deux de l’Amour divin universel.

Que je lui avais rétorqué que c’était une belle récupération du romantisme échevelé…

 

Y’a que les « papistes » qui se marient dans l’idée de l’Amour. Chez les orthodoxes, les feujs, les hérétiques-huguenots et les mahométans, on se marie d’abord pour « faire descendance ».

L’amour, ils s’en foutent : Ça va, ça vient.

 

« De même, l’enfant n’a plus pour unique sens d’être le fruit de l’union d’un couple, le désir d’enfant introduisant des demandes d’enfants de la part de personnes seules ou des demandes d’adoption ou de procréation assistée de la part de couples stériles.  Qui se pose dès lors, et qui concerne tous les couples, qu’ils soient hétérosexuels ou homosexuels, est celle de savoir si le sentiment doit devenir l’unique sens du mariage et si le désir d’enfant d’où qu’il vienne doit devenir la raison d’être de ce dernier. Elle est également le fait de savoir si ce qui se fait doit devenir la norme de ce qui est. »

Confirmation de mon propos précédent… Mais :

 

« Si tel est le cas, il faut savoir que rien ne va pouvoir s’opposer formellement à ce qu’on lève désormais l’interdit de l’inceste au nom du droit de s’aimer pour tous. »

Arf : Il fait fort et traduit la contradiction du dogme « papiste » sur ces questions, là !

 

« Le sentiment en dehors de toute donnée naturelle devenant la norme, au nom de l’amour un père pourra réclamer d’épouser sa fille voire son fils, une mère son fils voire sa fille, une sœur son frère ou sa sœur, un frère sa sœur ou son frère. Si tel est le cas, tout étant noyé dans l’amour érigé en droit au-dessus de toute réalité, plus personne ne sachant qui est qui, il y aura fatalement une crise d’identité et avec elle un problème psychique majeur. Les tendances psychotiques générées par l’individualisme hédoniste pour qui le réel n’existe pas et ne doit pas exister vont se renforcer. »

Oui enfin il y aura surtout des fausses-couches, des problèmes biologiques et médicaux de consanguinité tels que ça ne se perpétuera pas bien longtemps…

 

« Un père étant aussi un amant et une mère une amante, il va devenir impossible de parler de père et de mère et donc de savoir qui a autorité pour élever des enfants. En ce sens, la famille va littéralement exploser. »

Vu le nombre de divorces et de recompositions multiples, c’est déjà le cas !

Le cauchemar du fiscaliste : Les quarts de part du quotient-familial de l’IR, je connais, merci bien !

 

« Enfin, l’interdit de l’inceste étant levé, c’est le sens même du devenir de l’être humain qui va être atteint, le sens de cet interdit  étant de rappeler aux êtres humains qu’ils sont faits pour devenir, en épousant, non seulement un autre hors de sa famille mais aussi de son sexe et non pour demeurer dans la même famille et le même sexe. »

M’enfin, qui parle de lever l’interdit de l’inceste ?

Y’en a qui ont l’esprit vraiment mal tourné, trouve-je…

 

« En ce sens, le législateur qui va devoir se prononcer sur le mariage homosexuel a de lourdes responsabilités. S’il décide de faire du mariage une affaire de droit et de sentiment en dehors de toute donnée naturelle, il introduira dans la cité la ruine possible de l’identité psychique, de la famille ainsi que du devenir symbolique de l’être humain. »

Mais non, mais non : La ruine est du ressort du banquier et de la finance publique, pour l’heure.

Et toute cette histoire permet de l’oublier béatement et passivement…

 

« 5 – Au-delà de cette question qui concerne tout le monde, les hétérosexuels comme les homosexuels, la question du mariage gay pose un certain nombre de questions qu’il importe d’examiner avec attention, la principale d’entre elle étant celle du même. Au nom de l’égalité et du refus d’établir des discriminations, est-il possible d’établir une équivalence entre tous les couples ? Trois éléments s’y opposent. »

Pas des couples mais des « paires »…

Comment peut-il en être autrement ?

 

« 6 – En premier lieu, pour une simple question de réalité et de donnée objective, on ne peut pas mettre sur le même plan hétérosexualité et homosexualité, un homme et une femme n’étant pas la même chose que deux hommes et deux femmes (mes paires).

Les couples hétérosexuels ne sont pas des couples homosexuels ni les couples homosexuels des couples hétérosexuels. Établir une équivalence entre les deux revient à nier la réalité en opérant une grave confusion entre genre et pratique.

Avant d’être une pratique, l’hétérosexualité est un genre et pas une pratique, alors que l’homosexualité est une pratique et non un genre.

La preuve : Pour être homosexuel, il faut d’abord être homme ou femme. Si demain, au nom de l’égalité, tout est mis sur le même plan, la pratique particulière dictant ses lois au genre, un processus dangereux va s’engager à savoir celui de la disparition à plus ou moins long terme de la différence sexuée.

On va alors assister à un effet dictatorial. »

On y vient enfin…

Quoique nous y sommes déjà, dans la dictature de la pensée-unique…

 

« Pour que les homosexuels puissent exercer leur droit à l’égalité, l’humanité va être interdite de faire une différence entre homme et femme, voir dans l’hétérosexualité un fondement et non une pratique étant considéré comme une pratique discriminatoire. »

En droit seulement. Parce que question emboîtement sexuel, si un homo se pointe vers mes fesses, tout épars au garde-à-vous, que je vais te me le discriminer, moi ! Et pas qu’un peu !

Brutalement s’il le faut : Il apprendra comme ça qu’il y a des limites au tolérable !

 

« Une nouvelle humanité va voir alors le jour.

Nous vivions jusqu’à présent dans un monde marqué par la différence. Nous allons connaître un monde nouveau fondé sur l’indifférenciation. Quand on sait que la différence est le propre du vivant et l’indifférencié le propre de la mort, un principe de mort va désormais servir de principe pour guider l’humanité. »

Ah lalala ! Le contraire de la différence, c’est l’indifférence.

Il faudrait pouvoir différencier pour pouvoir indifférencier…

Le culte du mot et des confusions, où ça va se nicher !

 

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3 février 2013 7 03 /02 /février /2013 05:04

Vous ne vous inquiétez pas, vous ?

 

Moi si : Pour la santé mentale des membres du gouvernement ! Je serai « soce-encarté », franchement, j’aurai peur.

Enfin quoi, ils piétinent « total » sur le plan économique, incapables d’avoir pu user d’un état de grâce estival pour « relancer » l’espérance ;

Ils pataugent « grave » sur le budget à accoucher pour 2013 et suivante ;

Ils ont brassé de l’air sur le « pacte social » nouveau (qu’on attendait avec le Beaujolais du même qualificatif), au point d’accoucher d’un accord de « flexi-rigidité » comme jamais nous avons pu avoir ;

Ils partent tous azimuts sur des délires comme on en a vu seulement en Chine maoïste (et peut-être un peu chez Pol-Pot) mais sans réellement accoucher des réformes espérées ;

Ils dansent la danse de « Saint-guy » sur les cumuls de mandats (qui devient de plus en plus urgente) ;

Ils balancent à tous vents des notions de « nationalisations temporaires », de réquisitions en durcissant des lois ineptes et liberticides ;

Ils veulent te réformer les rythmes scolaires une fois de plus depuis 1968, en attendant d’introduire dans les têtes la nouvelle « morale laïque et républicaine » à venir ;

Ils mettent leurs électeurs-fonctionnaires dans la rue qui te nous font une grève jusqu’à jeudi dernier ;

Ils te causent du vote des étrangers (qui existe déjà) comme d’une réforme constitutionnelle importante à venir ;

Et en plus ils te mettent le « mariage-pour-tous » en débat en se tirant une rafale de balles dans les pieds avec la fameuse circulaire sur les enfants conçus par des mères-porteuses à l’étranger !

C’est vraiment du grand n’importe quoi, là, en ce moment.

 

Circulaire qui vise, à écouter une « garde-des-sots » presqu’aux abois (qu’on en regretterait presque « Rachi-dada-Mimi » et ses petit-pois), à interdire la GPA, cette forme moderne et particulièrement odieuse de l’exploitation du corps humain (de l’homme par l’homme, doublée de la « femme par la femme »), ouvrant la brèche dans une interdiction généralisée de l’esclavagisme, même temporaire !

Jusqu’à y-compris des « ovaires de plus pôvres »…

Car elle revient à la légaliser, par simple circulaire, en court-circuitant le Parlement, dans un cynisme ahurissant : « Chez moi, j’en veux pas : Chez les autres, j’accepte volontiers ! »

Pour le moins très encourageant comme règle d’équité !

 

Et avec ça, ça veut réformer les esprits, en commençant par ceux des plus jeunes (morale laïque et républicaine) en détroussant l’institution de la famille de son totem idolâtré qu’est le mariage-sexué, expurgeant les derniers relents de cléricalisme de nos esprits…

Du « Pol-Pot » ou de la « révolution culturelle » maoïste, vous dis-je !

 

Vous êtes sûrs que vous avez voté pour « ça », là les électeurs des « forces de progrès » ?

Je veux bien vous croire en cas de réponse positive, puisque tout ça était dans le programme avancé, mais je ne suis pas bien sûr : Il vous faudrait vous reconnaître « cocu-trompé » ou révolutionnaire (et y’en a que ça ne gênerait pas, j’en suis sûr !), « compagnon de l’an I » d’une ère-nouvelle, pour une réponse négative.

Dur à s’avouer ça publiquement !

 

Parce que n’oublions pas que si ère-nouvelle existe, c’est celle de la règle énoncée ici-même il y a plusieurs années : « On ne gagne plus des élections ! On les perd ! »

J’avais prévenu « Le Chi » par courrier en 1996 : Il en a fait son beurre.

Lui le savait (pour l’estimer comme d’une m…). Je l’ai découvert par la suite : « Bling-bling » ignorait totalement cette règle, trop kon dans sa tête !

Merci pépère et toute ta clique de vendus…

 

Et c’est alors que le peuple se découvre schizophrène lui-même (ouvrant l’hypothèse d’un coup d’État prochain comme de l’étape plausible suivante), allant jusqu’à adouber l’envoi de la troupe au Mali soutenir un dictateur arrivé lui aussi au pouvoir par « la force des baïonnettes » !

Pour l’heure, le triomphe de nos armes s’enlise dans une tempête de sable qui feront redouté le pire et se retourner, une fois de plus, les « bons-esprits ».

Espérons seulement qu’ils rentreront tous en un seul morceau…

 

Parce que quoi, être « de progrès », est-ce bien être « d’essence libertaire » en se libérant « de la réaction » (traditionnaliste et patriotique) d’un côté tout en étant « collectiviste » et autoritaire, « spoliateur » même, sur le plan économique, fiscal et même social, d’un autre côté ?

C’est vraiment le grand-écart dans le neurone : J’en détecte qui vont droit à l’élongation mentale, là !

On ne peut décidément pas être « libertaire » sans être un minimum « libéral ».

C’est d’une constance absolue.

Or, ils sont « libertaires » et « anti-libéraux » primaires et viscéraux !

Des fous conceptuels…

 

Ils n’y connaissent rien à la nature humaine et son terrible fardeau, où, au lieu de l’alléger, ce qu’on peut raisonnablement considérer comme « social et démocratique », on en rajoute des couches et des couches complétement absurdes.

Quoi, demain on sera tous ruinés par une « dictature économique » vers laquelle on se précipite par aveuglement ou désinvolture (j’ose espérer que ce n’est pas l’effet d’un dogmatisme autiste…), mais vachement « heureux » de sexer en tout genre, de courtiser des « barons-élus » et cumulards pour y vendre corps et âme au plus offrant !

Jusqu’aux ovaires et utérus « d’autre-truie » d’autrui, du moment que ce n’est pas sous son nez !

 

« Je ne comprends pas le timing de ces annonces. Je ne comprends pas l’intérêt et la stratégie du gouvernement, d’autant moins que les Français attendent en priorité des réponses sur les sujets sociaux et économiques », insiste le député PS d’Indre-et-Loire.

« Une partie des responsables politiques de ce pays se parlent à eux-mêmes », assène-t-il.

Un autre dit avoir « hâte de terminer cette séquence pour enfin reparler du social ».

Même si d’autres députés PS estiment que, tant qu’à ouvrir une séquence sociale, autant la faire fructifier : « Une longue séquence de quinze jours s’ouvre à l’Assemblée sur le mariage pour tous. Ce n’est pas nous qui l’avons décidée mais la droite. Il faut en profiter pour amener d’autres sujets de société avant de rouvrir une séquence sociale dans 15 jours ».

 

« Il y a une telle impuissance de » « François III » « sur les questions économiques et sociales qu’il a besoin d’engranger ailleurs. Les mesures sociétales ne coûtent pas cher et permettent de tenir des engagements du candidat », remarque Rémi Lefebvre, politologue spécialiste du PS.

Ce serait donc QUE ça : Masquer « l’impuissance » ?

Et dans quel état on va ressortir, une fois la faillite achevée ?

Faillite « économique et sociale » annoncée ;

Faillite « financière et monétaire » si l’on écoute Mario Draghi à Davos ;

Faillite « morale et éthique » si l’on poursuit de nier l’existence des « fortes mobilisations » du « peuple d’en bas » qui défile !

Au bout du compte, une redoutable « faillite démocratique » à venir en mon propre pays…

Celui des « lumières du monde » entier !

Tout ça pour masquer « l’impuissance » que nous souhaitons tous temporaire ?

Quelle fatuité suicidaire !

 

J’ai hâte d’être en 2014, après les élections municipales : D’abord le monde économique aura muté. Ensuite, si le bonheur sexuel d’une minorité sera enfin retranscrit dans notre code civil (alors qu’ils l’ont déjà en grande partie, dans ledit code, totalement dans leur vie privée et depuis très longtemps), la faillite de l’État sera avérée et constatée, nos entreprises auront été vaincues, terrassées, nous serons même sous les « diktats des marchés » honnis et détestés dont « on » devait « nous protéger » (au point qu’il faudra bien inventer enfin autre chose), mais il y aura aussi de la raclée historique dans l’air !

Et des illusions définitivement perdues.

 

« Mon papa à moi » (celui qui me fait frémir quand je l’évoque) le disait déjà il y a 30 ans : « Il nous faut 20 ans de socialisme au pouvoir pour le tuer ! »

Nous n’avons jamais eu 20 ans de socialisme d’affilée pour un suicide bienvenu.

La faute à la « droâte la plus kon du monde », qui a toujours fait du « socialisme-démocratique » autoritaire sans le dire et sans le « dogme marxiste » et le plan d’origine.

Bé, je me demande si vraiment deux ans de « haut-land-d’isthme » n’y suffira finalement pas pour l’étrangler définitivement !

 

Personnellement, j’aspire à ce que « François III » se montre plus intelligent que ça et vire ses « ayatollahs-à-lui » avant le printemps, au plus tard au début de l’été, afin de rebondir là où tout le monde l’attendait (et où il fait manifestement défaut).

Le pays en a besoin.

Il en a la consistance du « flanby-à-la-fraise-des-bois » pour rebondir, mais justement, il y a quoi dans « flanby » sinon que de la gélatine chimique et inerte ?

Un produit chimiquement inerte et bactériologiquement mort…

Garanti sur l’étiquette du pot et un code de la consommation entier qui pèse un âne mort !

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