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Les Ex-Archivés

Amis visiteurs !

Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » !
Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance !
Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite !    
En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle !
Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…
8 mai 2012 2 08 /05 /mai /2012 04:07

Attendez, vous ne connaissez pas la suite…

 

C’est celle des « alliés », façon futur « Pacte de Varsovie/Otan » contre les régimes de feu « l’Axe ».

Et encore, je vous rappelle qu’on devra attendre le mois d’août prochain pour que la seconde guerre mondiale cesse enfin.

Bref, on commémore ici.

Un peu plus loin on prépare ses cartons : La passation de pouvoir se passera la semaine prochaine.

Et chacun s’active, c’est bien normal !

 

Moi, je compte pour vous…

En reprenant les résultats par circonscription du scrutin du 22 avril, c’est assez simple de faire une « projection » de la composition de la future Assemblée Nationale à l’issue du scrutin du 17 juin prochain (second tour).

Des coups à se mettre le moral à zéro, je vous préviens tout de suite.

Parce que, parce que…

 

Parce que sur 577 sièges (les fauteuils, c’est réservé aux Sénateurs du Palais Médicis sis devant le jardin du Luxembourg à « Paris-sur-la-plage »), plus d’un quart des circonscriptions devraient être pourvues dès le 10 juin…

Premier tour.

Je vous le donne dans le mille : Sur 145 députés élus dès le premier tour, 137 seront issus des rangs des socialistes ou de leurs affidés et seulement 8 de l’ex-majorité présidentielle !

Une très belle réussite à mettre à l’actif, non pas des « soces », mais de l’action quinquennale de notre « Ex-Ô combien vénéré Président ».

Comme quoi, celui qui gagne, ce n’est décidément pas le meilleur, mais seulement le moins pire.

Et ce n’est pas fini…

 

Quand vous faites les comptes, on a 345 triangulaires possibles avec « Le Front » qui peut espérer se voir qualifier pour le second tour dans plus de 61 % des cas ! Au vu des scores passés, il pourrait y avoir même quelques 14 quadrangulaires possibles avec le « Front de Gauche » de « Mélangeons-zoukons », hors accord avec le PCF/PS.

Si le « Front de Gauche » peut espérer se maintenir au second tour dans 37 circonscriptions, en revanche le MoDem ne peut le faire que dans 5.

 

Autant vous dire que « Bébé-roux » disparaît des écrans radars dans des triangulaires des Bermudes qu’il a lui-même patiemment construit : Aucune négociation n’est envisageable avec qui que ce soit entre-deux tours pour sauver son mouvement !

Qui donc en aurait intérêt ?

À part peut-être un ou deux cas particuliers et totalement locaux, le PS est désormais hégémonique !

Une belle victoire…

Il pourrait même se passer des alliés traditionnels du PCF, des Verts, de l’ultra-gôche et même du « Front de gôche ».

Mais comme « François III » se veut rassembleur… à suivre !

 

Deuxième aspect : Si « Marinella-Bella-Blondasse-Tchi-tchi » maintient tous ses candidats qualifiés pour un second tour (il faut 12,5 % des inscrits), elle devient l’allié objectif de « François III », même sans aucune négociation ou « main tendue » vers « Flanby la fraise des bois » !

Superbe : Dans ce cas-là, les « ex-Umpistes » se retrouvent à 68 à siéger dans un coin de l’hémicycle, 11,78 % des sièges…

Même plus une Bérézina, mais carrément Hiroshima !

Vitrifié le mouvement populaire des « forces du travailler plus-plus »…

La nouvelle « majorité plurielle » prenant tout le reste, soit à peine 88,22 % !

Une misère.

 

Où la bipolarisation de la vie politique de mon pays pour les 5 prochaines années…

Ce qui forcément donnera plus de poids à l’entrée d’une dose de proportionnelle pour 2017, comme par le passé et comme promis par « François III », dont les successeurs casseront la logique en 2022 : C’est déjà marqué comme ça, tellement ça rendra la vie parlementaire difficile avec un mini-groupe « frontiste » dans les murs pendant 5 ans, entre 2017 et la fin du second mandat de « François III » !

 

Les 68 Députés Umpistes, ils n’ont qu’un recours : Lancer « l’ASIR » (Au Secours, Ils Reviennent), pour être déjà là et appeler au « vote utile » pour faire barrage.

Parce que ce n’est pas entre états-majors que ça se passera, vu les noms d’oiseaux que ceux-ci s’échangent depuis des lustres (ou alors, ou alors, il faudra atomiser les UMPistes), mais au niveau local, pour sauver les meubles au cas par cas…

Je ne vois pas comment, mais Soisson l’avait bien fait à un moment.

 

En revanche, l’électeur « frontiste », il peut aussi voter de lui-même « utile » et ne pas rester insensible à « faire barrage » aux « soces » comme un grand.

Eh bien, il ne faut pas se leurrer : Même dans cette hypothèse-là, les « ex-majoritaires » se compteraient alors 197, soit à peine 34,12 % !

Foin donc de toute cohabitation possible…

Bon, la réalité se situera sans doute entre les deux chiffres (68 et 197), je n’en disconviens points, mais…

 

En un mot comme en mille (donc en bref) : Bravo !

Bravo à « Bling-bling » et toutes ses « équipes » qui en 5 ans, alors qu’on lui avait tout donné, son fauteuil-coussin élyséen, la cave du palais et une confortable majorité unie au Palais Bourbon-sur-la-Seine, a non seulement plombé les finances du pays, mis le boxon partout avec son « hyper-présidence », mais tout autant aura perdu toutes les élections depuis juin 2007, régionales, européennes, cantonales, municipales et donc sénatoriales (et encore, ça ne portait que sur un tiers des fauteuils), Présidentielles et législatives.

Le beau bilan…

 

Cinq ans de perdu, des réformes à refaire, et des batailles électorales à regagner avec des hommes neufs, que ça ne va pas être le panard, décidément, notamment parce que tous les « loosers » voudront s’accrocher à leur statut d’antan perdu !

 

Je vous avais dit que 2012 serait l’année charnière, celle du « tournant », eh bien ça se confirme !

Le problème, c’est que ce n’est pas avec des « faux-progressistes-réactionnaires » que j’imaginais qu’on rentrerait demain dans cette ère neuve.

On y entre bien de plain-pied, mais avec une bétonisation des « avantages acquis » et d’une technostructure renforcée dans son autisme immuable, telles qu’on va encore perdre dix ans à abattre les citadelles conservatrices que nous serons les seuls à avoir au bilan du monde moderne : Une vrai fossilisation in vivo du pays et des générations futures !

 

Parfois je me demande ce que je fiche sur cette planète, à cette époque-là et dans ce pays-là, en plus : Raz-la-casquette !

Bref, j’irai sur les champs en cette matinée, me souvenir avec d’autres que quelques héroïques sont partis de Londres, de Koufra et d’ailleurs, et « par un prompt renfort » sont venus sortir ma Patrie du joug des dictateurs.

À notre tour de sortir le pays des diktats de la pensée de la second internationale appliquée et de sa technostructure : Un sacré challenge !

En bon « Ignoble & Infreequentable », je ne lâcherai donc rien : On va m’entendre (enfin … me lire) jusqu’ici et tous les jours que Dieu me prête la vie et le souffle !

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25 avril 2012 3 25 /04 /avril /2012 04:41

« Momo » m’a fait parvenir une revue de presse états-unienne.

 

Il va bien et se promène en Californie en ce moment-même. Même qu’il m’incite à le rejoindre : À l’entendre, c’est l’eldorado pour tout porteur de compétences.

J’ai décliné : Je n’ai aucune compétence reconnue, sauf en ce qui concerne le « bonheur des dames ».

Et encore…

Le pire, c’est que sa revue de presse, j’en ai lu un bout repris dans notre presse nationale : Je ne le savais pas « correspondant de guerre » (politique) !

Passons…

 

Pour lui la « chattering class » (le microcosme des experts) de Washington n'en finit pas de s'interroger sur l'ultime coup de pouce de « Baraque-A-bas-Mât » pour notre « Ô combien vénéré Président ».

D’abord, on savait que « les services » avaient accepté de refourguer « Déesse-Khâ » dans les poubelles de l’Histoire, mais parce que ça les arrangeaient bien sur le moment !

Ils ont même été récompensé au-delà de toutes leurs espérances en « récupérant » la « Chicago-girl » admirable à leurs yeux en la personne de « Kiki-La-Garde-meurt-mais-ne-se-rend-pas », qui après avoir mis à genoux le commerce extérieur de « Gauloisie hexagonale » a participé grandement au surendettement de sa finance publique : Avec elle au moins, l’Euro pouvait devenir une monnaie de singe et là où elle est, il n’est plus question de « grignoter » les positions du « Roi-dollar » !

 

Mais de là a autoriser la rediffusion de quelques minutes de leur visioconférence du 12 avril, en pleine campagne, même les démocrates de son propre camp en ont « toussé ». Car il s'y déclare « admiratif » de la « dure bataille » menée par son homologue de « Gauloisie de droâte » sur le front électoral.

Remarquez, rien de très compromettant.

Sauf qu’il n'en fallait pas plus pour semer le doute au sein des têtes pensantes des think-tanks américains. Ultime largesse du « président des 99 % » au « président bling-bling » repenti en fin de mandat ?

Vu de Washington, le grand paradoxe de cette campagne reste en tout cas que « Sarko l'Américain » fait désormais encore moins recette outre-Atlantique que l'« homme qui veut taxer les riches à 75 % ».

 

« Tels les héros des tragédies grecques, Nicolas Sarkozy fait face à un seul adversaire vraiment dangereux dans cette élection : c'est lui-même », écrivait, à ce qu’il paraît, Jim Hoagland, éditorialiste du « Washington Post » en février.

De fait, depuis l'éditorial cinglant du « Wall Street Journal » (le journal conservateur de Rupert Murdoch) sur « Nicolas Le Pen », le 13 mars, le président sortant s'est vu reprocher d'avoir trop joué sur le terrain de la xénophobie, en empruntant la « low road » (la voie douteuse) comme l'appelle le « New York Times ».

Aucun autre thème de campagne que l'immigration n'a été vraiment audible outre-Atlantique. Non que le « Romney de gauche » ne déclenche des torrents d'enthousiasme non plus…

Mais, par opposition, il fait presque figure de candidat « normal ».

Or, pour les experts américains, la « Gauloisie éternelle et profonde » veut désormais un président « normal ». C'est peu dire que la polémique sur la viande halal est mal passée outre-Atlantique.

 

Aux yeux des experts américains, notre « Bling-bling » international aurait dilapidé une partie de son capital de confiance sur la crise en abandonnant « la société métissée : avenir de la France » de « Raf-la-main-sur-le-cœur » à... « Mélangeons » !

 

C'est loin d'être le seul reproche adressé à « Sarko l'Américain ». Pour le politologue Jonah Levy, de la Berkeley University, qui s'exprimait dans le cadre d'une conférence à la Brookings Institution sur les élections gauloises, « le bilan économique du sarkozysme reste absolument désolant ».

Malgré ses deux avancées significatives sur le front des retraites et de la réforme des universités, l'absence de toute réforme du marché du travail et le différentiel patent avec l'Allemagne en termes de productivité et de chômage minent totalement son bilan.

Quant aux changements de pied du président sortant sur la gestion de la dette européenne et le pacte fiscal, ils continuent à désarçonner ses partenaires américains. « Brillant, impatient et difficile à prévoir », résumait déjà WikiLeaks en 2009.

 

Par contraste, « François III » fait aujourd'hui figure de « centriste soft » providentiel : « Le rival improbable de Sarkozy pourrait détenir précisément ce que les Français veulent désormais dans un leader : un reflet réconfortant d'eux-mêmes », résume le magazine du « New York Times ».

 

De fait, si les experts n'excluent pas quelques soubresauts sur les marchés en cas de victoire du candidat socialiste, sur le terrain crucial de la crise de la dette européenne, ses critiques du pacte budgétaire européen (« fiscal compact »), qu'il a promis de renégocier, sont plutôt perçues comme un signal positif outre-Atlantique.

Alors que notre « Ô combien vénéré Président » reste enfermé dans son pacte fiscal avec « Mère-Quelle », « François III » est crédité aujourd'hui d'une bonne dose de « flexibilité ».

Une bonne petite politique de relance keynésienne pour une accélération de la croissance serait même plus en ligne avec les vœux de l'administration démocrate : « En cas de victoire, François Hollande pourrait négocier un protocole additionnel sur la croissance européenne qui aurait toutes les chances d'obtenir le soutien des autres partenaires européens et de l'administration Obama, soucieuse de ne pas voir la reprise américaine menacée par une récession en Europe », résume Justin Vaïsse, chercheur à la Brookings Institution.

 

En revanche, des frictions ne sont pas à exclure sur l'Otan et le retrait anticipé des troupes françaises d'Afghanistan à la fin 2012.

 

Non que les doutes sur le « Mitt Romney gaulois », comme l'éditorialiste du « Weekly Standard », Christopher Caldwell, a baptisé le député de Corrèze, soient entièrement dissipés.

Lui aussi est parfois jugé trop mouvant et imprévisible. Les marchés pourraient devenir nerveux en cas d'ouverture de négociations avec « Mélangeons » du front de gôche.

L'hypothèse qu'après Standard & Poor's une autre agence de notation dégrade à son tour la note de la dette souveraine de « Gauloisie financière » est très loin d'être exclue. Mais nul n'ose vraiment croire là-bas que « François III » appliquera réellement sa promesse d'un taux marginal d'imposition à 75 % sur les revenus annuels supérieurs à 1 million d'euros.

Car le candidat « normal » a pris le dessus sur ses propositions hérétiques ou irréalistes, comme celle de la séparation des activités bancaires spéculatives et « socialement utiles ».

Sans avoir forcément lu les travaux de Piketty et Saez (nous y reviendrons, parce que décidément, nous avons l’art, chez nous de faire prendre des vessies pour des lanternes) sur la fiscalité optimale, la plupart des banquiers de Wall Street semblent désormais résignés à un alourdissement « inéluctable » de l'impôt sur les revenus du 1 % le plus favorisé.

 

Au final, « si François Hollande est élu, la continuité devrait prévaloir sur la plupart des questions centrales de la relation franco-américaine », assure Justin Vaïsse.

Certes, la prudence reste de mise dans les chancelleries. Mais que le candidat du taux marginal à 75 % puisse être pratiquement accueilli comme une fatalité outre-Atlantique, au moment même où le Sénat américain a recalé l'impôt minimum de 30 % pour les millionnaires voulu par « Baraque-Au-bas-Mât », en dit long sur le chemin parcouru de chaque côté de l'Atlantique, estime « Momo ».

 

Je veux : Quelle que part, à leurs yeux, il me semble que nous restons toujours de « martiens », navigant joyeusement dans notre « exception » !

 

Merci à toi Momo : Au moins tu témoignes que « nos élections » sont suivies par le monde entier qui reste « suspendu » au génie de la patrie des « doits-de-l’Homme ».

Ça me rassure…

 

Tu reviens commenter ce blog quand, au juste ?

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16 avril 2012 1 16 /04 /avril /2012 04:35

Liberté, Liberté chérie !

 

Les candidats n’ont présenté aucun programme clair et précis pour sortir notre pays de la situation où vous les politiques de tout bord l’ont mise.

Le peuple attend un plan de redressement simple et clair des finances de l’entreprise « État », comme l’on fait plusieurs pays, le Canada, l’Australie, la Suède et l’Allemagne car personne n’est pas dupe et tous savent que la crise actuelle n’est pas terminée.

 

Frédéric Bastiat pronostiquait : « Les abus iront toujours croissant, et on reculera le redressement d’année en année, comme c’est l’usage, jusqu’à ce que vienne le jour d’une explosion. Mais alors on s’apercevra qu’on est réduit à compter avec une population qui ne sait plus agir par elle-même, qui attend tout d’un ministre ou d’un préfet, même la subsistance, et dont les idées sont perverties au point d’avoir perdu jusqu’à la notion du droit, de la propriété, de la liberté et de la justice ».

 

Les sondages qui ne savent plus quoi sonder nous l’annoncent régulièrement, les électeurs ne s’intéressent pas à la campagne présidentielle qui se déroule sous leurs yeux ébahis.

Comment leur en vouloir, quand ce qui tient lieu de débat se résume à un pugilat de cour de récréation entre deux hommes et leurs ayants-droit ?

 

Nous sommes pourtant à un tournant de l’histoire du Monde (la planète, pas le journal subventionné). Tout le monde est d’accord à « l’UMPS » pour augmenter les impôts mais personne ne parle de réduire les dépenses, « Hollandréou » se distinguant même particulièrement, en créant 20 milliards de dépenses nouvelles !

Pourtant toute personne sensée, ayant dépassé, dans l’analyse économique, le stade de la capacité cognitive de la paramécie, sait pertinemment que nous ne sortirons de notre panade qu’en agissant, aussi et surtout, sur le niveau des dépenses pharaoniques du dernier des États soviétiques de la planète.

Dans quelles dépenses couper, voilà bien le secret le mieux gardé de cette campagne !

 

La gauche en vient à reprocher au Président sortant une situation économique dont il est incontestable qu’elle eût été pire si, au fur et à mesure que la crise mondiale se propageait, l’on avait appliqué les recettes préconisées par la rue de Solferino.

Voilà pourquoi on nous sert à satiété les projets de « grand soir fiscal » comme si nous vivions à l’abri de frontières.

Les campagnes présidentielles ont cela de bon, qu’elles permettent à tout un chacun de prendre conscience des incohérences du grand cirque médiatique qui nous tient lieu de source d’information.

 

Ainsi nous risquons bientôt de passer à la « lumière » du socialisme à la Solferino.

Qu’est-ce que le socialisme ?

Outre Yves Guyot (« La Tyrannie socialiste », 1893 et « Les Principes de 1789 et le socialisme », 1894), Mises (« Le socialisme », 1922) et, parmi bien d’autres encore, également Wilhelm Röpke (dans « Au-delà de l’offre et la demande », 1958), une réponse particulièrement éclairante a été apportée dès les origines, le 12 septembre 1848, par Tocqueville dans son célèbre discours prononcé à l’Assemblée constituante contre « le droit au travail ».

Elle est d’autant plus remarquable qu’elle émane d’un très grand penseur libéral réputé pour sa modération et qu’on a très arbitrairement voulu parfois faire passer pour bienveillant envers cette idéologie.

En plus de la volonté destructrice d’étatisation de l’économie, Tocqueville a su d’emblée pointer le projet de contrôle social total de l’individu inhérent au socialisme – ce dont ne se cachaient d’ailleurs nullement ses inventeurs français, Pierre Leroux puis Louis Blanc.

 

Ce texte séminal mérite d’être longuement cité tant il est impitoyablement pénétrant et prophétique :

« [Le socialisme], c’est une attaque tantôt directe, tantôt indirecte mais toujours continue aux principes mêmes de la propriété individuelle ; c’est une défiance profonde de la liberté, de la raison humaine ; c’est un profond mépris pour l’individu pris en lui-même, à l’état d’homme ; ce qui caractérise [les systèmes qui portent le nom de socialisme], c’est une tentative continue, variée, incessante, pour mutiler, pour écourter, pour gêner la liberté humaine de toutes les manières ; c’est l’idée que l’État ne doit pas seulement être le directeur de la société, mais doit être, pour ainsi dire, le maître de chaque homme – que dis-je ! son maître, son précepteur, son pédagogue ; que de peur de le laisser faillir, il doit se placer sans cesse à côté de lui, au-dessus de lui, autour de lui, pour le guider, le garantir, le retenir, le maintenir ; en un mot, c’est la confiscation de la liberté humaine. Á ce point que si en définitive j’avais à trouver une formule générale pour exprimer ce que m’apparaît être le socialisme dans son ensemble, je dirais que c’est un nouvelle formule de la servitude… » (cf. nota d’I3 – n° 1)

 

Il faut souligner que ces caractéristiques intrinsèquement perverses du socialisme (surtout version française) rendent d’avance vaines toutes les élucubrations sur la possibilité d’un « socialisme libéral », relevant autant de l’oxymore que jadis celles portant un « communisme à visage humain ».

Pour qu’il puisse exister, il lui faudrait renoncer aux trois caractéristiques précédemment énoncées, mais ce ne serait alors plus du socialisme… (le grand et vrai pré-libertarien de gauche Franz Oppenheimer a bien montré que le souci de faire entrer les plus modestes dans le libre marché doit exclure le recours aux « moyens politiques » spoliateurs et autoritaires !)

 

Comme si cela ne suffisait pas, et c’est un élément nouveau qui accroît encore sa malfaisance foncière, le socialisme à la « Gauloise » s’est depuis au moins deux décennies toujours plus culturellement gauchisé sous l’influence de son « écolo-boboïsation » et de l’influence prépondérante qu’y exerce désormais la bourgeoisie intellectuelle de gauche et d’extrême gauche.

Méprisant et délaissant les salariés modestes accusés de « populisme » (cf. nota d’I3 – n° 2), il s’est voué à la défense de tout ce qui est réputé « exclu » et « stigmatisé » : Délinquants et détenus, cancres, chômeurs et endettés volontaires, squatteurs, fraudeurs « sociaux », « minorités visibles », « racaille », sans-papiers et dévots de la charia…

Bref, de tous ceux qui contreviennent à la simple observance des « règles de juste conduite » (Hayek) assises sur la responsabilité de soi, le respect des droits de propriété d’autrui et le droit de vivre en sûreté – qu’il faudrait… laisser faire et laisser passer, c’en est la version socialiste évidemment contrefaite et antithétique de celle des libéraux cohérents.

 

Le socialisme est ainsi devenu le principal foyer de confection et de propagation de la tyrannie du « politiquement correct » (l’anti-sécuritaire, la religion de l’ « Autre »…) qui empoisonne la vie sociale et intellectuelle du pays.

Et qui, en conjuguant pillage et angélisme, détruit à petits feux le peu de vraies libertés dont nous disposons.

 

C’est dire si, dans un pays déjà amplement hyper-socialisée et donc institutionnellement socialiste où l’on n’a électoralement le choix qu’entre diverses variétés de socialisme plus ou moins accentuées (« Bébé-roux » et sa « France solidaire », « Marinella-tchi-tchi » et son protectionnisme « nationalisateur », « Bling-bling » et sa défense du « modèle social français » entrent évidemment dans ce champ), l’arrivée des socialistes du PS et de leurs compagnons de route, les « néo-bolcheviks » à la sauce « Mélangeons », à la tête de l’État signifierait l’entrée durable (grâce au droit de vote des étrangers qui s’étendrait rapidement à tout) dans un État social et multi-culturaliste total !

Qu’attendre d’autre dans un pays où le PS détient déjà le pouvoir dans toutes les régions et les grandes villes, au Sénat, et où ses compagnons de route intellectuels font déjà la loi dans les médias, la magistrature, l’enseignement et le show-biz – avec le renfort des syndicats ?

 

Le magasine anglais “The Economiste” publie un article au vitriol : The French have had a security wake-up call. But when it comes to the dangers facing their economy, they are still dozing.

http://www.economist.com/node/21551461, à lire de toute urgence… pour mieux vous préparer aux « chocs à venir ».

 

VCRM

 

Nota d’I3 – n° 1 : C’est bien là le « drame » de la condition humaine (que je réfute rageusement) : Quitte à être « serf », faut-il l’être d’un « despote » même éclairé ou vaut-il mieux l’être d’un « soi-même collectif » ?

Choix que je réfute : Je veux être le serf de l’abruti-despote que je suis !

Et c’est alors la porte ouverte à la « lutte des places » et du « chacun pour soi » !

Tout choix que je repousse pour être autant de « non-choix » absurdes livrés entre l’égoïste parfait et « l’égoïste-social-traite »…

 

Nota d’I3 – n° 2 : J’en suis écœuré. Même les pros-marxistes ont oublié ce qu’est la condition socio-professionnelle d’un « prolétaire ».

Le génie du « grand-capital » de la fin du XXème siècle a été de prendre les habits du mercenaire-prolétaire pour en faire des banquiers-totalitaires et despotes à sa solde.

Des serfs zélés formés dans les écoles d’élite qui croient sincèrement œuvrer pour le meilleur de tous : Tous nos « sachants » le sont.

Sans exception !

Des « gaullistes dévoyés » (qui ont d’ailleurs pris le pouvoir dès « Giskar-a-la-barre », pire encore avec le « Chi » et un point d’orgue fabuleux d’ignorance avec « Bling-bling »), qu’on n’en sait même plus ce que ça veut en dire quant à la notion « d’intérêt supérieur » ou de « service de l’intérêt général » qu’est censé être l’État-authentique d’une Nation…

 

Du coup, les tenants de la seconde et troisième internationale ouvrière ont rêvé que leurs « fils » seraient « califes à la place des califes » de la finance et des « maîtres du monde » et que la face du monde en sera durablement changée.

C’est là où « Mélangeons », issu de la quatrième internationale peut reprendre le thème de la lutte des classes à son profit et à mots à peine couverts, où « François III » désigne son ennemi comme étant « financier », surfant l’un et l’autre sur le « TSS » (Tout Sauf Sarko)…

 

Or, tous se trompent tant qu’on n’aura pas ressuscité la « lutte des classes » oubliée jusqu’à être niée même chez les « staliniens-pur-sucre » !

Il n’y aura pas de « nouveau-monde » tant que cette Révolution-là n’aura pas abouti franchement.

Et pour qu’elle aboutisse un jour, le chemin va être drôlement long.

 

J’en conclus très prosaïquement que non seulement on va tous en baver collectivement et individuellement pendant 5 ans, qui ne serviront à rien que de rajouter de la souffrance à la souffrance jusque dans la fange du « peuple-sous-prolo », mais qui va nous donner un délai un peu plus court pendant lequel il va falloir rebâtir une droite-gaulliste « intelligente » en même temps que de rebâtir une « notion de classe » moderne en contre-point.

Bref, ce n’est pas gagné…

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30 mars 2012 5 30 /03 /mars /2012 04:00

J’en reste sidéré !

 

Et n’ai vraiment pas du tout envie de rire aujourd’hui : Alors soyons sérieux !

Ce pays devient vraiment morbide : On tue des militaires devant un DAB, ça chavire à peine les bonnes âmes du pays, même si c’est dans une de nos grandes-villes.

On frémit, et en « Corsica-Bella-Tchi-tchi » ça flingue au gros calibre le long de la lagune bastiaise, tout le monde s’en contre-tamponne le coquillard !

 

En revanche, un cinglé assassine froidement des gamins, oui des gamins de « Gauloisie » de mon pays à moi-même et ça donne un impact médiatique dément !

Comptez bien, parce que mesuré par la société d'analyse des medias « Kantar Media » du 19 au 23 mars 2012 tel que « chaque Français de 15 ans et plus a été exposé 118 fois aux événements de Toulouse durant cette période, soit 30 fois par jour », avec 2.956 unités de bruit médiatique (UBM) par jour.

Et elle ajoute que cet impact a devancé en moyenne journalière au moins en « Gauloisie populaire & morbide », l'accident nucléaire de Fukushima en mars 2011 ou encore l'arrestation de « Déesse-Khâ » à New York en mai 2011.

Notez que pour ce dernier, c’est normal : Il ne vaut guère mieux finalement.

Notez que Fukushima, le tsunami japonais et tout ça, c’est loin !

Notez que « nos gamins » pris pour cible, là au coin de la rue, c’est quand même plus inquiétant : C’est parfaitement normal, naturellement.

Pauvres gosses : J’en pleurerai presque de honte.

Même si « ma honte », je fais comme tous les autres : Je la bois jusqu’à la lie et que c’est douloureux.

Ah oui, il se trouve que ce sont des gosses juifs.

Mais on se rappelle que les gosses des banlieues pas juives, ceux du lycée agricole qui disparaissent en proie pour prédateurs sexuels encore la semaine dernière, ça émeut aussi.

Mais pas autant tout de même !

 

Car de préciser que les audiences des journaux télévisés du mercredi 22 et jeudi 23 mars 2012 ont été en forte hausse (7,5 millions de téléspectateurs et 7,9 millions pour le JT de 13 heures et de 20 heures de RF1, 3,3 millions et 6 millions pour ceux de TF 2 ; Bé-FM-TV réalise sa meilleure audience historique avec un pic d'audience à 1,9 million de téléspectateurs mercredi à 16 h 30).

Ainsi que, selon l'OJD, la fréquentation des sites internet d'actualités : 3,45 millions de visites mercredi contre 2 millions par jour en moyenne pour lemonde.fr, 2,9 millions contre 1,7 million pour lefigaro.fr !

Scotché…

Scotché par le côté voyeur, par l’instinct morbide des populations qui vont aller voter…

 

On peut et on doit compatir, on peut et l’on doit se révolter, bien sûr.

On peut et l’on doit être informé, naturellement.

Mais de là à nous faire chier caguer jusque dans le neurone sur tel ou tel propos ou polémiques, au sujet d’un autre « gosse » des banlieues – islamisées ou non – mal éduqué, devenu dangereux pour lui et tous les autres, il y a une marge : C’est plus un aveu d’échec collectif, total et tragique, une trace de notre impuissance à « intégrer » socialement et « socialisement » une fange toujours plus grossissante de « nos jeunes », de « notre futur » commun, laissé en jachère depuis des décennies.

Un aveu dramatique d’incompétence récurrente.

Où l’ignominie de gosses assassinés sous nos fenêtres le dispute à l’invraisemblable de nos biffins exécutés : Je suis comme tout le monde, j’ai honte.

 

J’ai honte aussi parce que mon pays – le plus beau du monde et que j’aime tant – est devenu durant toute la semaine qui vient de passer le centre du monde : Outre l’émotion légitime suscitée par l’assassinat de nos biffins, c’est la tuerie dans l'école juive qui a fait la plus large tapage internationale !

Le Vatican, les États-Unis, le Congrès juif mondial, l'Autorité palestinienne ont fait part de communiqués condamnant l’ignominie de l’attaque… de l’école juive toulousaine.

Benyamin Netanyahou, premier ministre israélien dénonce un « meurtre odieux de Juifs ».

Auraient été-t-ils musulmans ou simplement « hérétiques » baptistes les aurait-on entendu pareil ?

Le porte-parole du ministère israélien des Affaires étrangères a déclaré être « horrifié par cette attaque » et « faire confiance aux autorités françaises pour faire toute la lumière dans ce drame et traduire les responsables de ces meurtres en justice ».

Je veux !

 

Non parce qu’ils sont juifs, mais parce que l’acte reste intolérable, veux-je croire !

Un juif, chez moi, n’est ni plus ni moins bien traité dans le bonheur de partager la patrie des droits de l’homme ou de partager la douleur et le drame qu’un goy : C’est une question de principe incontournable et universel.

Même pour mes biffins assassinés, qu’ils soient musulmans ou « papistes », précise-je.

 

Mais non, chez les « autres », il faut qu’ils en rajoutent : Au cours d'une réunion sur la jeunesse palestinienne à Bruxelles, Catherine Ashton, Haut Représentant de l'Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, a évoqué à ce propos un certain nombre d'événements, dont les attentats de 2011 en Norvège, la guerre civile en Syrie et la situation des enfants de Gaza.

Avigdor Lieberman, ministre israélien des Affaires étrangères, lui rétorque que « le parallèle dressé par la chef de la diplomatie de l'Union européenne (susmentionnée) entre l'assassinat hier de trois enfants et leur professeur dans une école juive de France et les jeunes de Gaza » est parfaitement critiquable.

C’est vrai, mais il faut lire plus tard, pour bien comprendre la portée de la « pensée sioniste » Ehud Barak, ministre israélien de la Défense, que cette comparaison est scandaleuse et infondée, ajoutant que l'« armée israélienne agit à Gaza avec grand soin et précision afin de protéger la vie des innocents ».

Michael Mann, porte-parole de la chef de la diplomatie de l'Union européenne, de devoir démentir ensuite qu'elle ait établi un parallèle entre les différentes situations et a déclaré qu'elle se référait aux tragédies que connaissent les enfants dans le monde.

De l’art de chier de caguer dans la virgule flottante…

Pendant que j’ai honte à en pleurer.

 

De son côté, le Pakistan « condamne fermement le meurtre d’innocents civils » le 21 mars 2012 et adresse des condoléances aux familles.

La presse pakistanaise réagit notamment au fait que le meurtrier ait été potentiellement formé au Waziristan du Nord, dans les régions tribales du Pakistan.

Salam Fayyad, premier ministre de l’Autorité Palestinienne, condamne de son côté le dernier attentat et rejette le « terrorisme au nom de la Palestine ».

Merci pour eux !

 

En réaction au massacre d'Ozar Hatorah, les medias israéliens ont fustigé mardi l'antisémitisme en Europe. Dans son éditorial, le « Jerusalem Post » estime que « L'attaque de Toulouse va sans doute renforcer le sentiment de vulnérabilité des juifs européens ».

Haaretz souligne également que « Beaucoup pensaient qu'après l'Holocauste et l'occupation nazie, les enfants français ne seraient plus jamais tués de sang-froid à cause de leur religion. Et pourtant, c'est précisément ce qui s'est passé à Toulouse ».

N’importe quoi !

Mais qu’ils nous foutent la paix, tous ces « grands esprits », qu’on puisse pleurer « nos gosses », nés bien tricolores et aussi fiers de leur pays que je peux l’être moi-même !

 

Mais restons zen, restons zen : On doit admettre bien des lacunes dans nos tentatives de nous protéger du terrorisme !

La preuve.

Et là où je me suis retrouvé une nouvelle fois scotché, c’est d’avoir écouté notre « Ô combien vénéré Président » sur 105.5 dans les embouteillages à pollution autour de la capitale : On nous y explique que le chef de l'État a reçu à l'Élysée, pour les remercier, tous les services qui ont participé à la traque de Mohamed. Ok : Ils ont fait leur devoir, pris des risques insensés mais sont venus à bout du cinglé.

Il s’est même félicité de ce que la « Gauloisie morbide » « n'ait pas cédé à la panique » face au tueur de Toulouse et de Montauban.

Il n’aurait plus manqué que ça, tient !

 

On savait que dès la semaine dernière il avait annoncé de nouvelles mesures contre les dérives extrémistes et le risque terroriste, mais il en profite pour dénoncer les polémiques « honteuses ».

« Je laisse les polémiques à leurs auteurs et ces mêmes auteurs à leurs contradictions. Pour l'heure, il faut agir ! ». Bien vu, même si on ne parle manifestement pas des mêmes.

« Nous avons agi pour mettre un terme à la trajectoire sanglante d'un tueur. Nous devons agir pour que ce parcours reste un drame isolé. »

Bien : J‘approuve entièrement !

Et d’annoncer une accélération des procédures d'expulsion pour motif d'ordre public.

« Les extrémistes jouent de notre formalisme administratif, notre devoir est d'être plus efficace », a-t-il expliqué. Il dit avoir demandé à la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) et à la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE) de vérifier « de façon approfondie » la situation de toute personne représentant un risque potentiel.

Pourquoi pas, du moment que ça ne vise ni le personnel politique de mon pays, ni mes concitoyens de religions hérétiques (quelles qu’elles soient), voire même « normale » (à savoir « papiste » et Orthodoxe, les autres, vous le savez bien pour moi, ce sont des « hérétiques », même si je me battrais aussi pour qu’ils puissent exercer leurs rites s’ils le désirent), ni mes « cousins » natios : Ce sont des « cousins » … perdus dans l’Histoire, à condition que chacun ne verse pas dans le terrorisme ni dans la violence ... Ce qui n'est pas si sûr !

 

Il a rappelé les mesures déjà annoncées, qui seront examinées par un prochain conseil des ministres, même si elles ne pourront pas être votées avant l'élection présidentielle. Elles visent notamment à permettre à la police et à la justice d'enquêter « avec les moyens procéduraux de la lutte antiterroriste » sur les sites internet d'appel au djihad « et à créer un délit de « consultation habituelle » des sites faisant l'apologie d'actes terroristes ou pouvant aider à en commettre ».

Là, j’avoue avoir été scotché à mon volant : Comment ils vont faire, nos flics, pour consulter sans les consulter – ce qui serait un délit constitué par personne dépositaire de l'Autorité en charge d'appliquer la loi et de ne pas la violer en aucune circonstance – des sites à ne pas consulter ?

 

Le ministre de la Justice a pour sa part été chargé de conduire une réflexion « urgente et approfondie » sur la propagation des idéologies extrémistes en milieu carcéral.

« Les prisons sont là pour protéger les citoyens des éléments les plus dangereux de la société. Elles ne doivent pas devenir le terreau fertile de l'extrémisme ».

Il n’y connaît rien notre « Bling-bling » national dans sa tête à lui : Mohamed a bien été en prison, mais il n’a jamais été en contact avec des prosélytes.

En revanche, la prison, c’est la meilleure ékole du crime de la République : On n’a pas fait mieux depuis des lustres, malgré la dernière tentative en créant l’ENA

 

Et puis il a persisté en réaffirmant qu'il était intervenu « directement » pour empêcher des prédicateurs musulmans réputés pour la violence de leurs propos de venir en mon pays.

Il s'agit de prêcheurs invités à un rassemblement organisé près de Paris par l'Union des organisations islamiques de France (UOIF) début avril, comme Youssouf Al Qaradaoui, dirigeant spirituel des Frères musulmans installé au Qatar, ou Mahmoud Al Masri, salafiste d'origine égyptienne.

Qatar dont la chaîne de télé ne diffusera finalement pas les images reçues via une clé USB des scènes macabres de Mohamed… histoire de ne pas flatter le côté « morbide » de mes kon-citoyens !

Je ne sais pas si c’est une bonne idée : Et si on les arrêtait à la descente d’avion pour « propos sectaires et appels à la violence », au contraire ?

 

« Tous ceux qui ont tenu des propos infamants contre la France ou contre les valeurs de la République ne seront pas autorisés à entrer dans notre pays ».

Sauf à en rendre compte devant la Justice, justement, non ?

Cela vise-t-il les propos de « journaleux » israéliens ?

 

« La France n'a pas vocation à accueillir ceux qui profanent ses règles fondamentales. »

Je veux ! Est-ce que j’irai profaner les règles du PCC à Pékin, la Charia en Iran, la loi du plus fort à Gaza ou en Syrie, les dictateurs en Libye ou en Égypte, moi ?

Il a aussi dit avoir fait interdire une manifestation de « femmes voilées » qui voulaient protester contre la mort de Mohamed – « Nous ne tolérerons pas sur le territoire de la République de tels agissements »

Évidemment !

Et il s'est dit indigné de ce que le père du tueur, qui vit en Algérie, ait annoncé son intention de porter plainte contre mon pays pour la mort de son fils : Qu’il y vienne, tiens !

 

Et a demandé aux chaînes de télévision qui seraient en possession d'images vidéos tournées par Mohamed sur ses crimes et parvenues à la chaîne qatarie Al Jazeera de ne les diffuser « sous aucun prétexte, par respect pour les victimes et par respect pour la République ».

L’émir étant un fan du PSG et de l’hippodrome du bois de Boulogne, il y a veillé.

 

Mais qu’un gamin des banlieues, même toulousaine puisse en moins d’une semaine ranimer les polémiques antisémites nauséabondes partout dans le monde et plus particulièrement dans mon pays, je ne l’admets pas.

Qu’un cinglé soit capable de remettre en cause ma liberté de surfer sur le net, je ne l’admets pas.

Aujourd’hui les sites islamistes, demain les sites nationalistes Corses (et pour les mêmes motifs bienséants de sécurité de tous), après-demain les sites du PS ou de l’UMP … exactement à l’instar des sites pornos, pédophiles ou zoophiles ?

C’est absolument dingue…

 

On nous a déjà vendu quantités de fichiers informatiques de fichage de tous et de chacun, on nous a vendu même le fichage fliqué de nos mômes dès le collège, le fichage de la carte vitale où se retrouvent toutes nos pathologies, demain notre génome entier ;

On nous a installé des caméras de vidéo-surveillance à peu près partout pour une montagne de nos « bons impôts », des radars qui veillent sur notre sécurité en tapant au portefeuille, des cookies qui tracent nos IP, on nous piste avec nos portables, jusqu’à savoir à quelle vitesse on se déplace, demain on aura des puces RFID jusque sous la peau comme on en a déjà sur nos pots de yaourt et, et, et ;

 

Il s’agit de bien constater l’échec patent, total, absolu de toute politique de prévention du risque délictueux.

A fortiori, criminel !

Citoyens, Mohamed en a rajouté une large couche : Nos libertés publiques foutent le camp !

C’est bien moins que la mort de 4 gosses, fussent-ils juifs ou toulousains, j’en conviens, qui reste une tragédie incommensurable, mais j’ai honte également de ce que certains en profitent pour resserrer l’étau de « Big-Brother » sur nos vies, avec si peu de résultats de n’avoir pas pu sauver ces vies-là !

La vie de mômes qui sont étroitement « des miens ».

Je ne l’admets pas.

 

Vraiment pas envie de rire aujourd’hui, je vous assure, tellement j’en reste sidéré.

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5 février 2012 7 05 /02 /février /2012 05:08

Le statut des enseignants et leur temps de travail

 

Pour ne plus avoir à y revenir, et comme annoncé mercredi dernier, augmenter le nombre des fonctionnaires n’est pas nécessairement une solution idoine pour un « service publik » adéquate.

Mais je laisse les suppôts des « Forces démocratiques du progrès et de la générosité sociale » en découdre et le découvrir à leur corps défendant : Ils ne regretteront pas de retourner à l’ékole pour apprendre à compter !

 

Tournons-nous plutôt vers la « charge de travail » des enseignants, ces « maîtres à penser », survivance archaïque, par bien des aspects, de la IIIèmeRépublique.

Globalement et statutairement, un « enseignant » assure entre 15 et 18 heures de cours par semaine.

Mis à part les professeurs des écoles qui donnent plus d’heures de cours que la moyenne OCDE (plus de 900 heures par an), les « diplômés-gaulois » sont en dessous des moyennes européennes (639 heures contre 707 en moyenne OCDE et 758 en Allemagne)…

Une grande part de cet écart vient des dispositions statutaires qui remontent à 1950 et garantissent aux professeurs des collèges et lycées un temps de cours réduit.

Combien pourrait-on économiser de postes si l’on faisait donner aux professeurs du second degré deux heures de plus de cours par semaine ?

Réponse : L’équivalent de plus de 47.000 postes…

 

En effet dès 1950, trois décrets régissaient les « obligations de service » des enseignants du second degré.

Les enseignants du premier degré (professeurs des écoles) doivent effectuer 27 heures, ce qui est supérieur à la moyenne européenne.

Les enseignants du second degré « à temps plein » doivent normalement, pour les agrégés, assurer 15 heures de cours hebdomadaires et, pour les non-agrégés (certifiés, vacataires et suppléants) 18 heures de cours par semaine, ce qui est inférieur à la moyenne européenne.

Un « maximum » statutaire qui est aujourd’hui largement dépassé ou diminué dans les faits, tant le temps partiel et les heures supplémentaires sont répandus.

 

Depuis les années 1970 (et jusqu’en 2007), de nouveaux décrets et arrêtés ont tenté de mettre à jour ces obligations, mais sans les remettre en cause, bien au contraire. Ainsi, des réductions de service ont été maintenues ou, dans certains cas, « adaptées », notamment lorsque les enseignants doivent exercer dans plusieurs établissements dans des communes différentes.

Certains enseignants ont ainsi gagné à ces réformes, comme les enseignants des matières artistiques qui ont « gagné » deux heures de cours hebdomadaires en moins à assurer pour compenser les déplacements engendrés par leur rôle « multi-établissements ».

 

Néanmoins, il faut souligner qu’en « Gauloisie éducative », contrairement à d’autres pays, seules les heures de cours sont définies par la loi.

Que dit la loi ?

 

(Article 1 créé par le Décret n° 2007-1295 du 31 août 2007 – l’art. 2 (V) JORF 1er septembre 2007, qui abroge et rétablit les quotas 1972…) :

 

Que les membres du personnel enseignant dans les établissements du second degré sont dès lors tenus de fournir, sans rémunération supplémentaire, dans l’ensemble de l’année scolaire, les maximums de services hebdomadaires suivants :

Enseignements littéraires, scientifiques, technologiques et artistiques : Agrégés : quinze heures ; Non agrégés : dix-huit heures. (…)

Les maximums de services prévus à l’article 1er sont diminués d’une heure pour les professeurs de première chaire.

Constats : Les « heures perdues » pour les élèves, en dispense pour les professeurs, un statut rigide des enseignants, prévoyant un maximum hebdomadaire, font perdre aussi beaucoup d’heures de travail enseignant, pourtant rémunérées par l’État.

 

Ainsi, le rapport du conseiller d’État Marcel Pochard de 2007 (« Livre vert sur l’évolution du métier d’enseignant »), indiquait :

« Sur une année scolaire, les heures d’enseignement sont amputées du temps des stages des élèves, ainsi que du temps des examens. Cela peut représenter un nombre de semaines non négligeable au cours d’une année, et donc, pour un certain nombre d’enseignants, un volume important d’heures d’enseignement non dispensées. Les examens représentent deux, voire trois semaines de cours perdues chaque année du fait de la fermeture des établissements, soit une perte de potentiel d’enseignement équivalente au travail de 20.000 à 30.000 professeurs. »

Le rapport préconisait de procéder à une annualisation du travail des enseignants (pourtant originel du temps des « hussards de la République »), c’est-à-dire à fixer une obligation de service définie annuellement… tout en précisant que les syndicats y sont opposés : Bing !

La porte claquée au nez…

 

Par ailleurs, si l’on fixait l’obligation de service des enseignants non plus à un nombre d’heures par semaine mais à 709 heures par an (= annualisation et l’équivalent de 2 heures de plus par semaine), soit à peu près la moyenne OCDE (707) et encore 50 heures de moins qu’en Allemagne, cela permettrait de faire travailler deux heures de plus par semaine (soit 70 heures de plus par an) les 483.979 (chiffre RERS 2011) professeurs du second degré public et privé.

Soit 33,4 millions d’heures en plus.

Cette simple mesure permettrait de faire l’économie de 47.783 postes en équivalent temps plein, sur les 60.000 promis par « François III ».

 

Bien entendu, ce sont des moyennes, et les agrégés par exemple seraient amenés à faire non pas deux heures de cours de plus par semaine mais cinq heures.

Mais ce sont eux « réputés » être « les meilleurs ».

 

Cela dit cette question de l’annualisation mérite d’être posée.

Même en payant un peu plus les professeurs, une telle réforme permettrait de faire des économies non négligeables sur les traitements et sur les retraites de professeurs.

 

Naturellement, ce que j’en dis ou rien, tout le monde s’en tape le coquillard, comme d’habitude.

Je constate seulement que je pourrais faire sans problème 30 heures par semaines de fiscalité appliquée devant mes étudiants (3 heures x 2 x 5 jours) sans problème, même à « pas cher » : Au moins, on aurait le temps de parcourir le programme en profondeur et non pas le « survoler » en 45 heures/an à raison de 3 heures par semaine…

Mais veut-on vraiment des élèves et des étudiants compétents ?

 

C’est là que j’ai un doute.

D’autant plus quand il s’agit d’en remettre 60.000 au service des générations futures, soit à peine 12 %.

Et encore, tous ne seront pas « enseignants » devant leurs classes d’élèves…

Ainsi en ira demain de la « Gauloisie de la crétinerie ».

J’admire, décidément…

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1 février 2012 3 01 /02 /février /2012 23:00

Pas grand-chose, mais étalé sur 82 minutes.

 

C’est quand même plus facile que de se tamponner la totalité de l’émission en streaming, avouez. Et puis au moins, on a une petite esquisse du futur quinquennat, si par hasard, il se retrouve seul face à « Marinella-tchi-tchi » au soir du 22 avril prochain.

C’est marrant d’ailleurs, je n’ai pas pu l’éviter, mais ce week-end-là, un bout de la semaine précédente et un bout de la suivante, je suis en déplacement à l’étranger (mission confidentielle de diagnostic-opérationnel) : Faut que je pense à refiler ma procuration.

Et mon problème, c’est que je ne sais pas à qui la donner, tellement je suis entouré de « soces » : Y’en aura aucun pour aller glisser une enveloppe pour « Vil-Pain » pour moi…

S’il y en a qui sont sur les « beaux-quartiers » « rives de gôche » de la Seine, qu’ils me fassent signe.

 

Donc, pour en revenir à notre sujet du jour, « Bling-bling » nous a mis la piqûre l’autre jour en annonçant une nouvelle et profonde étape de transformation de notre pays.

J’avoue que je ne comprends toujours pas pourquoi il a glandé durant 5 ans : La réforme d’un pays, c’est 6 mois, pas plus et 4,5 ans à tenir la barre dans les courants contraires.

Pas dix ans d’affilée.

Passons.

 

Il a d’abord commencé par nous rassurer : Il est dans le calendrier qu’il avait annoncé le 31 décembre dernier. Le sommet social le 18 janvier, dernier, consultations jusqu’à la fin du mois, décisions fin janvier pour une mise en œuvre immédiate !

Hier quoi : Et la Terre n’en a même pas tremblée de jouissance !

Quelle déveine…

 

Son objectif ? Que mon pays (que je partage volontiers tellement c’est le plus beau) soit plus fort dans le nouveau monde qui sortira de la crise.

Et il en sortira quoi au juste ?

Il ne sait pas et de toute façon, ce n’est pas son problème…

 

Pourquoi maintenant, et pas avant ou après ?

Parce qu’il ne peut y avoir de pause à l’heure où la crise ébranle les économies les plus solides de la zone euro.

Pendant 6 mois, notre « Ô combien vénéré Président » et ses homologues européens se sont battus pour juguler la crise financière.

Il s’agit maintenant de relever les défis de la crise économique.

La crise financière qui chauffe, celle de la dette occidentale publique, elle est déjà passée aux oubliettes ?

« Le nombre de chômeurs s’accroit » : Il faut donc poursuivre les réformes pour prendre le prochain train de la croissance.

Il n’est même pas en gare, mais il a raison : On doit pouvoir déjà y réserver sa place…

 

« Ceux qui disent qu’il faut les reporter à plus tard sont irresponsables ! »

Parfaitement d’accord : Gouverner, c’est prévoir !

Or, justement, il va plus loin : « L’enjeu, c’est l’avenir de la France et des générations futures ! »

Les laissés-pour-compte, ce n’est plus son problème.

Car ma « Gauloisie du talent » (celle que j’aime tant) « est un grand pays. Elle a de nombreux atouts, une économie solide, une bonne cohésion sociale, un système de formation efficace. Mais elle doit se battre pour garder sa place dans un monde de plus en plus dur. Elle doit réduire l’écart de compétitivité avec ses concurrents, notamment l’Allemagne, qui n’ont pas subi les 35 heures. »

Ils ont parfois pire : La précarité anglaise, le chômage des semainiers américains, l’inflation des chinois, l’enlisement allemand, la famine dans la corne de l’Afrique, etc.

 

« Si elle fait les bons choix », la « Gauloisie sempiternelle » « maitrisera son destin. Pour surmonter ses difficultés, elle doit avoir le courage de poursuivre les réformes ! »

C’est ce qu’il propose, « en affrontant la réalité avec lucidité ».

Il serait temps après tant d’années d’aveuglement…

On respire : On a désormais 90 jours d’un président « lucide » !

Autant en profiter, parce qu’après, on pourrait plonger dans « l’aventure » ?

L’aventure, c’est l’aventure : Un excellent film de Lelouche ! Et sa scène culte d’Aldo roulant des mécaniques sur une plage.

Mais y’a plein de scènes-cultes dans ce film…

 

Pour que le pays soit plus fort dans la mondialisation, le Chef de l’État a annoncé des réformes « justes ».

Le retour de la « justitude » ?

« Elles rendront notre économie plus compétitive avec un objectif prioritaire et cohérent : L’emploi » !

« Bling-bling » aurait-il soudainement pris une carte au « front de gôche » ou chez « La-Guillée » ?

Peut-être même est-il enfin devenu un converti de « Clé-clé-Mentine Haut-teint »…

 

« Elles élèveront une digue anti-délocalisations et créeront davantage d’emploi » pour les péquenots de gaulois. « Elles mettront à contribution la finance pour réparer les dégâts de la crise ».

Punaise, que n’y avait-on pas pensé plus tôt !!!

 

Stopper l’hémorragie industrielle : Alléger les charges qui pèsent sur l’emploi.

« L’objectif est simple : Lutter contre les délocalisations, qui ont fait perdre 500.000 emplois à notre industrie en 10 ans. »

10 ans de cécité ?

 

« Ces délocalisations sont liées au niveau très élevé des charges sociales dans notre pays, deux fois plus qu’en Allemagne par exemple (? J’avais entendu dire qu’elles étaient du même niveau…). La raison ? Une protection sociale à laquelle chacun est attaché mais dont le financement pèse trop sur le travail. Notre emploi doit être plus compétitif, sans toucher aux salaires naturellement. »

Je le dis et le répète de mon côté depuis des années : Redonnons aux salariés leurs cotisations sociales, ça augmentera l’assiette de l’IR et de la CSG, et laissons-leur le choix de leur propre couverture social en un vaste « cafétéria-plan » à négocier cas par cas : Un senior n’a pas la même « consommation-sociale » qu’un junior…

La mesure est très simple à mettre en place : Il suffit d’abroger l’article 83 du CGI et le 39 1-bis du même code.

Tout le monde à l’article 82 !

Mais bon, pourquoi faire simple quand on peut faire complexe et compliqué ?

 

« Nous allègerons le coût du travail en baissant les charges ».

Concrètement, les cotisations familiales seront supprimées pour les salaires inférieurs à 2,1 smic et celles entre 2,1 et 2,4 smic seront fortement réduites.

Encore un « truc-facile », tiens !

« C’est au total un allègement massif de 13 Md€ qui sera mis en œuvre.

80 % des salariés de l’industrie et 97 % de ceux de l’agriculture verront leurs emplois consolidés par cet allègement massif de charges. »

Les autres : Fume !

13 Md€ à se partager à 27 Méga-salariés, l’allègement représente à peine 481 euros/an et par tête de pipe.

Massif, en effet.

Au jeu de celui qui pisse le plus loin, franchement, notre « chef », il en a une petite…

 

« Il protègera l’emploi des ouvriers et des employés, qui sont les plus exposés à la mondialisation.

Le coût des produits français va baisser, ce qui renforcera nos exportations et créera davantage d’emplois en France. Parallèlement, les produits étrangers seront plus chers donc les importations vont baisser ».

Je demande à revoir la notion d’élasticité des prix : Si 13 mignards auront un impact sur nos 388 Md€ d’exportations 2010 et les 456,9 Md€ d’importations (même année), soit respectivement 3,3 % et 2,8 %, c’est quand même assez kon de sa part que de ne pas avoir mis en place la mesure dès 2007 dans le cadre de sa TEPA…

« On va produire et consommer davantage Français ».

Admettons… Encore faudrait-il qu’on puisse produire « national & patriotique » dans nos friches industrielles.

 

Comment va-t-on financer cette baisse du coût du travail ? « En changeant le mode de financement de notre protection sociale. Le manque à gagner lié à la baisse des cotisations sera compensé par une hausse de TVA et une augmentation des prélèvements sociaux sur les revenus du capital. »

Je te donne plus pour t’en repiquer autant et tu veux que je consomme plus « Franco-Gaulois » ?

« La hausse de TVA sera limitée à 1,6 point. La hausse de la CSG sur les revenus du capital atteindra 2 points. »

La bonne nouvelle : Ne serait-ce pas de la « TVA-sociale », par hasard ?

On va encore nous dire qu’on instaure une nouvelle « barrière douanière »…

 

« Cette réforme, ce n’est pas du pouvoir d’achat en moins. Elle créera de la richesse, donc de l’emploi et des salaires. Elle ne concernera pas les biens de première nécessité (alimentation, médicaments…) ni les produits aujourd’hui au taux réduit de 7 % (par exemple les travaux à domicile). Quant aux produits soumis à la TVA à taux normal, qui représentent seulement 40 % du panier de consommation (notamment hi-fi, écrans-plats…), leurs prix bénéficieront comme tous les autres de la baisse des charges sociales. Ainsi dans l’automobile, le coût du travail va baisser de 2 %, ce qui aura évidemment un impact à la baisse sur les prix de vente des voitures. Enfin, les pensions de retraites et les minima sociaux sont indexés sur les prix et restent à l’abri d’un impact de la TVA. »

Vous l’avez suivi, là dans son pitoyable parcours calculette en main ?

 

Je te prends une bagnole à 10.000 €/HT sortie des chaînes. Prix de vente public : 11.960 € l’unité.

Elle pourra être fabriquée, après, en octobre, à 9.800 HT vendue 11 877,60 TTC, soit 82,40 € de moins, ou 0,68 % de gains…

Le formidable effet de levier !

Et c’est sans compter que si sur chaque bagnole vendue, l’actionnaire gagne 2 % de profitabilité, disons 200 euros/pièce, il aura à financer 2 points en plus au titre de la CSG, soit 4 euros, la « tire » elle sera vendue 9.804 HT, donc un TTC à 11 921,66 €, soit à peine 0,32 % de moins.

J’admire les tenant de la « TVA-sociale » : C’est vachement compétitif, tout ça !

Notamment parce qu’à l’importation, elle ne supporte déjà pas la CSG… Vendue même prix TTC, elle gagnera donc en différentiel exactement les 44,06 € de « compétitivité » !

Y’en a qui vont applaudir : Où on comprend mieux pourquoi « Mère-Quelle » vienne faire la promotion de BMW, Mercédès, Volkswagen, Seat, Rolls-Royce et Cie, à faire la campagne de « Bling-bling » !

 

« Aujourd’hui, les entreprises ne peuvent pas adapter les conditions d’emploi aux variations de l’activité économique ». Ça, c’est une vaste konnerie : Avec l’arrivée des 35 heures, on a pu mettre en place des milliers et des milliers d’accords d’annualisation du temps de travail dans beaucoup d’entreprises.

Et avec l’arrivée des contingents augmentés d’heures de travail supplémentaires, la technique des heures dites « complémentaires » et dans le pire des cas celle du « chômage technique », on peut travailler avec un flexibilité de 1 à 2, parfois jusqu’à 3 dans la limite de 48 h/hebdomadaire par bonhomme dans toutes les entreprises saisonnières et même au-delà.  

« C’est le cas du temps de travail et des salaires. La conséquence ? Quand il y a moins de commandes, on licencie. Ce système est trop rigide. »

C’est surtout un « truc » trop kon qu’on persiste à enseigner dans les meilleures ékoles, y compris à l’ENA…

La voie de la facilité alors que nous avons déjà plein d’outils-juridiques pour ne pas perdre les compétences.

Passons…

 

« Pour protéger les salariés, il faut permettre aux entreprises d’adapter leur outil de production à la demande. En contrepartie, l’emploi doit être garanti. C’est ce que nous appelons les accords pour l’emploi.

Concrètement, des accords collectifs pourront être négociés dans les entreprises pour aménager la durée du travail et les rémunérations quand l’emploi est en jeu. (C’est déjà fait, partout où cela a été possible, quand les « syndiqueux » n’étaient pas trop kons).

Cela signifie, par exemple que, si les partenaires sociaux de l’entreprise sont d’accord, le temps de travail pourra augmenter. Mais en contrepartie de cet effort des salariés, les emplois seront préservés. Et les accords pourront aussi être gagnants en cas d’augmentation d’activité. »

C’est vraiment un nain du neurone qui n’y connaît rien : On fait déjà.

Mais on évite d’aller au-delà des 12 heures d’affilée et des 48 heures hebdomadaires compensées par des périodes de « stand-by » ou de récupération.

Pourquoi ? Parce qu’au-delà, on risque les accidents du travail, qui coûtent toujours plus cher, et les malfaçons engendrées par la fatigue : On n’est pas des bêtes non plus !

Mais bon, s’il veut « détricoter » les 35 heures, et pour faire simple, il suffirait de pondre une loi en un seul article qui dirait : « Dans le corpus législatif, partout où un article prévoit une durée de temps de travail, le texte est remplacé par les mots « durée du temps de travail issu d’une convention collective de branche, un accord d’entreprise, ou un contrat de travail »… »

Pas compliqué quand même !

Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué et complexe ?

 

« Ces accords seront accompagnés de solides garanties pour les salariés. Les aménagements des conditions d’emploi respecteront les durées maximales du temps de travail. »

Bref, tout le contraire, finalement…

« Pendant la durée de l’accord, il ne pourra y avoir de licenciement économique dans l’entreprise concernée. »

Il fait ça comment, sinon en en passant par la case « chômage technique » qui existe déjà et que je propose ci-dessus (et ait mis en place en entreprises) ?

Ou l’art d’enfoncer les « portes ouvertes » !

 

« Les accords devront être majoritaires, c’est-à-dire conclus par des syndicats représentant 50 % des voix aux élections professionnelles, ou plus de 30 % des voix mais avec la possibilité pour les syndicats ayant obtenu 50 % de s’y opposer.

Nous laissons toute sa place au dialogue. Les partenaires sociaux ont deux mois pour négocier la réforme. »

C’est déjà négocié, eh péquenot !

 

« Pour lutter contre le chômage, des mesures d’urgence viennent d’être prises : 100 M€ supplémentaires pour le chômage partiel ; le dispositif zéro charges pour l’embauche de jeunes dans les petites entreprises ; un plan massif de formation pour tous les chômeurs de longue durée (250 000 personnes). Pour aider les jeunes à s’insérer, nous faisons de l’alternance une priorité. Les entreprises de plus de 250 salariés devront avoir un quota de 5 % de jeunes en alternance, et celles qui enfreignent cette règle verront leurs sanctions doublées. D’ici 2015, nous aurons 800.000 jeunes formés en alternance contre 600.000 aujourd’hui. »

100 M€ pour le chômage-partiel, ça ne me paraît pas assez.

Et puis il les prend où après la saignée annoncée ?

 

« Une banque de l’industrie sera créée pour soutenir les PME, qui sont le cœur de notre tissu économique et de l’emploi. Elle prendra concrètement la forme d’une filiale d’Oséo, dotée d’1 Md€ de fonds propres. L’objectif ? Permettre aux PME de prendre des risques en garantissant plus facilement les dettes que ne le font les banques privées. Jusqu’à 10 Md€ de prêts seront ainsi mobilisables. »

Le milliard annoncé, c’est du « Grand-emprunt » pas encore utilisé.

Oséo en a déjà pour 1,2 Md€ pas encore tout-à-fait « engagé ». Et vu comment ils travaillent dans le « machin », on en pleure tous les jours : Là, on ne va pas rire du tout, vu les effets des interventions du « machin »…

 

« Pour construire davantage de logements, des terrains vont être mis à disposition par l’État pour y construire 130.000 logements d’ici 2016, pour moitié en Île-de-France et pour moitié en province. Tous les droits à construire seront majorés de 30 %. On va pouvoir accroître partout en France les surfaces habitables et augmenter ainsi le nombre de logements disponibles. L’effet d’entrainement sur l’emploi dans le secteur du BTP sera majeur. Avec le droit à construire, nous donnons du travail aux artisans, un logement à ceux qui n’en ont pas et du capital à tous les Français qui n’ont que leur maison pour richesse. »

Passons : C’est levée de boucliers sur le sujet.

Je note tout simplement que lui « vend » alors que « François III » donne…

Quant à savoir si un étage de plus chez moi créera un logement de plus, faudrait envisager que je trouve de quoi rembourser le banquier…

 

Moraliser le capitalisme : La taxe sur les transactions financières ou « TFF ».

« Cette réforme est juste car il est normal que la finance, dont la responsabilité dans la crise est si grande, participe au désendettement de la France. Elle sera présentée au Parlement en février. La taxe portera sur les actions et certains produits dérivés, et rapportera 1 Md€. La France sera à la pointe de ce mouvement et entrainera à ses côtés ses partenaires européens. La gauche en a parlé pendant trente ans, nous le faisons aujourd’hui. »

Non, non et non : Une « certaine gauche » seulement…

Et puis le retour de la « taxe des bourses », déjà que ça ne rapportait pas bézef, pas sûr que ça rapporte le milliard promis qu’on imagine mobilisé pour Oséo…

 

« Face à la crise, j’oppose la vérité sur la situation et le courage de l’action. Pas de promesses intenables, pas de rêve chimérique, pas de division des Français, mais des réformes structurelles pour que notre pays puisse affronter le monde. La France qui sortira plus solide de la crise, c’est une vie meilleure pour les Français : Des emplois plus nombreux, des salaires en hausse, plus de logements, plus grands et moins chers. »

 

Vouais, vouais, vouais.

C’est quoi déjà la définition de la « démocratie » ?

Cause toujours, c’est ça ?

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29 janvier 2012 7 29 /01 /janvier /2012 05:21

Je ne sais pas vous, mais je sens qu’on va pouvoir se bidonner pendant 5 ans.

 

Car il commence fort le « Hollandais de la synthèse » : « Je souhaite que les choses soient dites... Nous allons célébrer en 2012 le 50èmeanniversaire de l'indépendance algérienne, ce sera l'occasion de rappeler ce qu'est le passé, l'histoire et ses douleurs multiples ».

Le candidat à la présidence de la République, dans une interview accordée à Jeune Afrique, a souligné qu'il était temps que la « Gauloisie honteuse » présente ses excuses pour les 132 ans de colonialisme en Algérie !

Il faut rappeler que, lors de sa visite à Alger en décembre 2010, il avait déjà laissé entendre que la « Gauloisie de la repentance » devait « envisager de faire des excuses à l'Algérie », en ajoutant même, que « la colonisation méritait d'être condamnée et aurait dû l'être ».

 

Son courage a toutefois des limites, car s'est bien gardé d'exiger de la dictature FLN des excuses pour les crimes commis en direction de dizaines de milliers de Harkis et de Pieds Noirs, de militaires assassinés dans des circonstances atroces, le plus souvent après l'indépendance.

 

Réplique piquée sur le net par VCRM :

« La « Gauloisie colonialiste » devrait, selon vos dires « commencer d’abord par reconnaître et faire repentance pour ces crimes et enfumages qu’elle a perpétrés en Algérie » !

 

Connaissez-vous vraiment le sujet ?

Votre propos ressemble, à s’y méprendre, à ceux tenus par un « fruit des urnes » des primaires socialistes, selon lequel il serait temps, je le cite : « que la France présente ses excuses pour les 132 ans de colonialisme en Algérie ! »

 

Ce monsieur, pur produit formaté dans l’une des fermes modèles de la fonction publique, qui avoue ne jamais lire un livre, et donc a fortiori un livre d’histoire, …… n’aura rien de plus urgent à faire après son hypothétique accession à la présidence de la république française, que d’aller humilier notre pays en allant s’agenouiller devant un homme, que Pierre Messmer accusa d’avoir planifié en 1962 le massacre des harkis, pour lui demander pardon ! ……

 

PARDON DE QUOI ?

 

Pardon d’avoir débarqué en 1830 à Sidi-Ferruch pour chasser le colonisateur ottoman qui affamait depuis plusieurs siècles les ancêtres du mafieux président algérien devant lequel il envisage de se prosterner, pillant leurs maigres biens et les réduisant à la famine et à la maladie ?

Pardon d’avoir libéré les esclaves chrétiens européens, ravis sur les bateaux croisant en Méditerranée, entassés dans des bouges pour satisfaire les bas plaisirs des potentats locaux ?

Pardon d’avoir défriché, drainé, asséché et fertilisé un sol à l’abandon depuis des siècles et d’avoir perdu à l’époque 106 « colons » sur 450, morts de maladie en Mitidja ?

Pardon d’avoir construit des villes modernes là où il n’y avait rien ?

 

Pardon d’avoir créé une agriculture prospère et exportatrice, alors qu’aujourd’hui l’Algérie doit importer des produits de la terre ?

Pardon d’avoir créé une industrie métallurgique là où il ne se trouvait que des cailloux ?

Pardon d’avoir construit 12 grands barrages ?

Pardon d’avoir implanté un immense réseau de postes et de télécommunication ?

Pardon d’avoir développé l’hôtellerie et le tourisme ?

Pardon d’avoir créé une industrie chimique, développé le gaz et l’électricité. ?

Pardon d’avoir installé un réseau ferroviaire considérable et 54.000 kilomètres de routes (non compris les pistes) ?

Pardon d’avoir construit 23 ports, 34 phares, 23 aéroports ?

Pardon d’avoir livré des gisements de gaz et de pétrole, installations d’exploitation comprises, à un pays qui ne s’était jusque-là jamais intéressé au Sahara ?

Pardon d’avoir apporté aussi la médecine, les nombreux dispensaires et hôpitaux et d’avoir permis à 2 millions d’autochtones qu’ils étaient en 1872 d’avoir 9 millions de descendants en 1962 ?

Pardon d’avoir éradiqué la peste, le choléra, la variole, le typhus et bien d’autres joyeusetés du même acabit ?

Pardon d’avoir apporté l’enseignement ?

Ce qui fit dire à Belkacem Ibazizen, fils d’un instituteur kabyle : « La scolarisation française a fait faire aux Arabes un bon de mille ans ! » ?

 

Sur un million de Pieds noirs, 20.000 seulement étaient des « colons » dont 40 % exploitaient moins de 10 hectares.

Les 12.000 autres (45.000 en comptant leurs familles) ne représentaient que 4,5 % du total de la population Pied-noir !

Les 95,5 % restants étaient des ouvriers, des employés, des techniciens, des fonctionnaires, des commerçants, souvent bien moins payés qu’en métropole !

 

Si le prétendant socialiste à la magistrature suprême lisait autre chose que des fiches résumées, comme par exemple les livres de l’écrivain algérien Boualem Sansal, il pourrait, tout comme vous, découvrir qu’il a écrit : « En un siècle, à force de bras, les colons ont, d’un marécage infernal, mitonné un paradis lumineux. Seul l’amour pouvait oser pareil défi. Quarante ans est un temps honnête, ce nous semble, pour reconnaître que ces foutus colons ont plus chéri cette terre que nous, qui sommes ses enfants. »

C’est également lui qui écrivait déjà avec lucidité : « Trente ans après l’indépendance, nous voilà ruinés, avec plus de nostalgiques que le pays comptait d’habitants et plus de rapetoux qu’il n’abritait de colons. Beaucoup d’Algériens regrettent le départ des Pieds noirs. S’ils étaient restés, nous aurions peut-être évité cette tragédie. »

 

Il rejoint en cela la journaliste Malika Boussouf qui écrit également : « Si les Pieds Noirs n’étaient pas partis en masse, l’Algérie ne serait peut-être pas dans l’état désastreux dans lequel elle se trouve. »

Dans les fiches résumées du prétendant, lui en a-t-on seulement glissé une qui lui aurait permis d’apprendre par exemple, au hasard, que :

Ferhat Abbas, président de la république algérienne, du temps du G.P.R.A., avait reconnu : « La France n’a pas colonisé l’Algérie. ELLE L’A FONDÉE. »

 

C’est le 14 octobre 1839, et par décision du ministre de la guerre, que le nom « Algérie » fut attribué pour la première fois à cette partie de l’Afrique du Nord.

Il n’y a jamais eu auparavant dans l’Histoire de pays ainsi nommé !

Et pour en terminer après cela, qui a dit : « Messieurs, il faut parler plus haut et plus vrai ! Il faut dire ouvertement qu’en effet les races supérieures ont un droit vis à vis des races inférieures parce qu’il y a un devoir pour elles. Elles ont un devoir de civiliser les races inférieures. »

Vous donnez votre langue au chat ? C’est l’aïeul spirituel du prétendant, Jules Ferry, au cours d’un discours tenu devant les députés le 28 juillet 1885, discours transcrit au Journal Officiel.

Quels furent les apôtres de l’extension aux « peuples inférieurs » des bienfaits civilisateurs de la France républicaine ?

Réponse : Victor Hugo, Gambetta, Jaurès.

 

Alors, je vous repose la question : PARDON DE QUOI ?

Ah oui ! Des crimes. ! Là encore, êtes-vous bien sûr de savoir de quoi vous parlez ?

Vous souvient-il de la façon dont débuta la « guerre d’Algérie » le 1ernovembre 1954 ?

Par l’assassinat d’un instituteur, Guy Monnerot, dans les gorges de Tighanimine dans les Aurès.

C’est glorieux n’est-ce pas ?

Ceux qui prirent la décision de déclencher ce conflit prirent alors TROIS INITIATIVES : 

– Celle du choix du moment  un jour de fête religieuse chrétienne,

– Celle du choix du théâtre d’action : L’ensemble du territoire des trois DÉPARTEMENTS de notre province algérienne.

– Celle du choix des MOYENS ! Ces gens-là choisirent LE TERRORISME, l’ÉGORGEMENT, LES ATTENTATS AVEUGLES, LE PLASTICAGE LÂCHE, LE CRIME GRATUIT, L’ÉMUSCULATION, L’ÉNUCLÉATION, etc. !

 

Ils n’épargnèrent d’ailleurs pas les peuplades musulmanes fidèles à la « Gauloisie des lumières ».

Elles constituaient d’ailleurs LA MAJORITÉ DES AUTOCHTONES !

En février 1956, qui choisit finalement la voie de la recherche d’une victoire militaire en Algérie ? Réponse  le président du conseil socialiste Guy « Mol-lait ».

Qui donna les pleins pouvoirs au général Massu en janvier 1957, pour mener et gagner la bataille d’Alger ? Réponse : Le gouverneur général socialiste Robert « La-Poste ».

 

Nous les avons combattus, en leur empruntant parfois leurs propres méthodes [seul moyen de se faire respecter par cette engeance],  MAIS SANS JAMAIS LES ÉGALER !

Ils furent  néanmoins militairement vaincus sur le terrain.

Si de Gaulle n’avait pas été aussi pressé de jeter l’Algérie aux orties en l’abandonnant aux assassins sans foi ni loi du FLN, dépourvus de toute légitimité ainsi que de toute éthique politique et morale, l’indépendance aurait pu s’envisager sous de meilleurs auspices.

Beaucoup d’officiers français préparaient les conditions d’un transfert de souveraineté plus serein et plus acceptable pour tout le monde, SURTOUT POUR LES ALGÉRIENS ET POUR LES PIEDS NOIRS!

 

On sait ce qu’il en fut ! Le FLN ne respecta pas les accords d’Évian. Il « génocida » les harkis, les moghaznis, les tirailleurs ainsi que bon nombre d’Européens qui eurent la faiblesse de croire en leur humanité.

 

Alors que l’ensemble de la classe politique française cesse de se balader avec sa repentance ridicule en bandoulière, avec des états d’âne [*] qui n’ont pas lieu d’être !

LA France N’A ABSOLUMENT RIEN A SE FAIRE PARDONNER ! …… RIEN !

 

 [*] Non, ce n’est pas une faute d’orthographe »

 

Bref, je n’étais pas né, je ne me souviens pas encore : Mais cette histoire de « l’épopée algérienne », a commencé par la conquête de l'Algérie, du débarquement de l'Armée d'Afrique à Sidi-Ferruch le 14 juin 1830, commandée par Bourmont, pour durer jusqu'à la reddition formelle de l'émir de Mascara, Abd el-Kader, au Duc d'Aumale le 23 décembre 1847.

Cette conquête se conclut par l'annexion de l'Algérie à la République française par la création des départements français d'Algérie en 1848.

Et dès 1830, la conquête de l'Algérie est accompagnée d'une colonisation de peuplement : Les militaires français deviennent des colons en s'installant et aménageant le territoire conquis.

Les pionniers sont progressivement rejoints par des compatriotes tels les voisins Corses ou les Alsaciens-Lorrains dont la région a été annexée par l'Allemagne en 1870, et également par des immigrants étrangers arrivant par vagues successives des pays méditerranéens frontaliers, surtout d'Espagne, mais aussi d'Italie et de Malte, possession britannique depuis 1814.

Les ressortissants d'Allemagne et de Suisse sont également encouragés à prendre part à la colonisation.

Tous autant les uns que les autres, fourniront des descendances de « Pieds noirs »…

 

Une grande mystification que ce « rêve algérien » ?

Une page abominable ?

 

En tout cas, encore un « délire » 50 ans plus tard : La « gôche » des « forces de progrès et d’humanité », dont le « talisman-Mythe-errant » Garde des Sceaux de l’époque et alors le numéro trois du gouvernement, n’avait pas hésité à se déclarer favorable à l'exécution des condamnés à mort qui attendaient dans les geôles d'Algérie, n’a pas encore pu boire le calice jusqu’à la lie.

 

La preuve.

De quoi en rire, n’est-ce pas ?

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16 janvier 2012 1 16 /01 /janvier /2012 05:08

Une réforme à tenter ?

 

L’assurance maladie a toujours laissé une partie des dépenses de santé à la charge des ménages. Aux tickets modérateurs, instaurés dès 1930, se sont notamment ajoutés le forfait journalier hospitalier, en 1983, et des franchises, en 2008.

Leur effet sur les dépenses de la sécurité sociale passe par deux canaux : Ils peuvent dissuader les ménages de recourir aux soins les moins utiles ; ils réduisent mécaniquement le montant des remboursements…

 

En fait, cette participation financière accrue des ménages est proportionnelle au prix des biens et services de santé (tickets modérateurs) ou à la quantité consommée (forfaits et franchises).

Le « reste à charge » des ménages peut donc être très élevé, en euros et en pourcentage de leurs revenus, et poser un problème d’accès aux soins pour les plus modestes.

Pour le résoudre, existent depuis presque aussi longtemps des dispositifs d’exonération ou de plafonnement des tickets modérateurs, forfaits et franchises.

Le plus important est notamment le régime des affections de longue durée (ALD) qui, créé en 1945, institue une prise en charge à 100 % des soins nécessités par une trentaine de pathologies « longues et coûteuses ».

D’autres dispositifs exonèrent de ticket modérateur ou de forfait certaines catégories de personnes : invalides, femmes enceintes, nouveau-nés, accidentés du travail, maladies professionnelles…

 

Les seule dépenses remboursées dans le cadre d’une ALD ont augmenté en moyenne de 8,5 % par an depuis 2002 pour atteindre 78 milliards d’euros en 2009 (environ 10 millions de personnes bénéficient de ce régime) : Ce qui est énorme, d’un point de vue sanitaire et remet le coût moyen de la maladie à quelques 7.800 €/an/personne !

650 €/mois…

 

Le surcoût par rapport aux modalités de remboursement de droit commun est mal connu mais, pour les seuls soins de ville, il est estimé à 10 milliards d’euros.

Les dispositifs d’exonération ou de plafonnement des tickets modérateurs et franchises sont complexes et incohérents, des personnes dans des situations équivalentes pouvant être remboursées différemment. Le remboursement à 100 % dans le cadre d’une ALD ne vaut que pour cette affection, ce qui oblige les médecins à distinguer le traitement des autres pathologies dont souffrent une personne ayant une ALD et la sécurité sociale à vérifier que cette distinction est bien faite.

Ces vérifications occuperaient le quart des moyens des services de contrôle médical avec pour seul résultat avéré une dégradation des relations entre les médecins et les caisses, la frontière entre l’ALD et les autres affections étant parfois et souvent très artificielle.

 

Surtout, le principal objectif de ces dispositifs, limiter le « reste à charge », n’est pas atteint.

Pour 1 % des assurés sociaux, il est d’environ 3.000 euros par an, ce qui est difficilement supportable par ceux qui vivent avec des revenus inférieurs à la moyenne.

Rapporté au revenu des ménages, le reste à charge diminue lorsque ce revenu augmente, ce qui contribue à renforcer les inégalités : Il est trois fois plus élevé pour les 20 % les plus pauvres que pour les 20 % les plus riches (4,8 % du revenu moyen contre 1,6 %).

De plus, le bénéfice du régime des ALD n’empêche pas de supporter une forte charge financière : 7,9 % des assurés avec une ALD, et 2,5 % des assurés sans ALD, ont un reste à charge annuel supérieur à 1.000 euros.

Bonjour l’égalité devant la souffrance…

 

Quand il s’agit des « restes à charge » avant remboursement par des assurances complémentaires, celles-ci ont tendance à aggraver ces inégalités. En effet, plus de 6 % des ménages n’ont pas d’assurance complémentaire, alors qu’ils ont souvent des revenus modestes, et les meilleures couvertures complémentaires sont souvent souscrites par les ménages les plus aisés (ou leurs employeurs).

Il en résulte que 13 % des Français renoncent à des soins pour des raisons financières.

 

Augmenter la participation financière des assurés est encore compris comme d’un moyen simple, automatique et rapide, pour réduire le déficit de l’assurance maladie, qui sera probablement supérieur à 6 milliards d’euros en 2012, mais se heurte à cette contrainte sociale que les dispositifs d’exonération de cette participation ne suppriment pas, alors qu’ils ont un coût fortement croissant.

C’est cette politique (droâte-gôche) qui est systématiquement poursuivie depuis toujours : Il a même fallu attendre qu’un immonde « réac-parigot-vilipendé », en 1996 (le « cousin » Jean Tiberi), invente le SAMU social dans le but « secourir selon la philosophie de la Déclaration universelle des droits de l'homme en réaffirmant les principes de Liberté, d'Égalité, de Fraternité et de Solidarité », financé depuis à 92 % par l'État pour alors espérer voir la CMU inventée en 1999 qui ne « couvre » qu’1,7 million de personnes en 2007, plus 4,17 millions bénéficiaient de la CMU-C (« C » pour complémentaire) au 31 décembre 2008.

 

Le redressement des finances publiques et la justice sociale imposeraient de réformer profondément les modalités de remboursement de l’assurance maladie et d’adopter, comme d’autres pays (Allemagne, Belgique…), un « bouclier sanitaire » dont le principe est le suivant :

 

1 – Les tickets modérateurs, forfaits et franchises actuels seraient conservés.

Les dispositifs destinés à en atténuer les effets (ALD, exonérations des tickets modérateurs et des forfaits…) seraient tous supprimés et remplacés par une seule disposition législative, beaucoup plus simple, selon laquelle le reste à charge sur une année ne peut pas être supérieur à un certain pourcentage du revenu annuel de l’assuré.

En pratique, si ce pourcentage était atteint à un moment de l’année, les dépenses ultérieures seraient remboursées à 100 % jusqu’au 31 décembre.

Mais on peut aussi imaginer un plancher de revenu pour que le dispositif prenne forme, plancher en-deçà duquel le « bouclier » fonctionne dès le premier euro.

 

2 – Ce pourcentage du revenu serait fixé de telle sorte pour que, dans un premier temps, la réforme soit financièrement neutre pour l’assurance maladie.

Les simulations montrent qu’il serait compris entre 3 et 5 %.

Ensuite, chacun étant assuré de ne pas avoir à payer plus de 5 %, par exemple, de son revenu annuel pour ses dépenses de santé, les tickets modérateurs et franchises pourraient être augmentés pour réduire le déficit de la sécurité sociale.

 

3 – Le pourcentage du revenu qui déclenche le bouclier pourrait aussi être relevé après coup pour rééquilibrer les comptes de l’assurance maladie.

Le Parlement serait ainsi amené à déterminer le montant maximum que chacun, en fonction de ses moyens, affecterait à ses dépenses de santé personnelles.

 

La part de la sécurité sociale dans le financement des dépenses de santé pourrait ainsi être réduite.

Une diminution de quatre points de cette part, actuellement de 76 %, mettrait les comptes de l’assurance maladie en excédent.

Des rapports administratifs ont validé la faisabilité technique du « bouclier sanitaire », moyennant des ajustements du système informatique des caisses d’assurance maladie qui prendraient quelques mois.

 

Attention, il ne s’agit pas de mettre les remboursements de l’assurance maladie sous condition de ressources. Les milliardaires continueraient à être remboursés comme actuellement et ils seraient seulement moins souvent protégés par le « bouclier » que les plus pauvres.

La mise en place du « bouclier », à dépenses constantes pour l’assurance maladie, ferait évidemment des gagnants et des perdants, plutôt dans le sens d’une redistribution verticale des revenus, mais les simulations montrent que les transferts seraient relativement limités.

 

Il pourrait toutefois sembler peu opportun d’opérer de tels transferts alors que des efforts très importants devront être demandés à tous pour réduire les déficits publics. Mais c’est la seule solution pour ralentir rapidement et fortement la croissance des dépenses de l’assurance maladie, qui était encore de 3,4 % par an sur la période 2006-2010 malgré les plans d’économies lancés chaque année. Les gaspillages sont nombreux dans le système de santé et les économies potentielles sont considérables, mais l’histoire des réformes de l’assurance maladie est déjà très riche en « Gauloisie sanitaire » comme dans les autres pays de l’OCDE et personne n’a encore trouvé la solution pour dégager rapidement des économies à la hauteur des enjeux financiers en limitant ces gaspillages.

 

Le « bouclier sanitaire » n’améliorerait pas l’efficacité du système de santé, mais il ne la dégraderait pas non plus même si, une fois protégés par le « bouclier », certains assurés étaient remboursés à 100 %.

En effet, c’est déjà très souvent le cas et ce ne serait probablement pas plus fréquent.

Car en outre, pour que le reste à charge d’un assuré atteigne 5 % de son revenu annuel, il faut généralement des soins prescrits par un médecin, ce qui pose le problème de la pertinence des prescriptions mais ce problème est indépendant de l’existence du « bouclier ».

 

La mise en place d’un « bouclier sanitaire » n’exonèrerait pas non plus des efforts qui doivent être poursuivis sans relâche pour améliorer l’efficacité du système de santé et ne traiterait pas la question des dépassements d’honoraires qui ne seraient pas pris en compte dans le calcul du reste à charge.

Elle permettrait seulement, mais c’est déjà beaucoup, d’augmenter la participation financière des ménages pour réduire le déficit de l’assurance maladie, de simplifier la réglementation et de contribuer à plus de justice sociale.

 

Bref, une idée, comme ça, lancée l’autre jour par François Ecalle, qui fait prof d’économie dans le civil, et œuvre dans le « Think-tank » de Pébereau…

Je n’aime pas trop le bonhomme, tellement il dit parfois des konneries, mais quand une idée est bonne et a montré son efficacité par ailleurs, pourquoi ne pas la reprendre ?

Faut que j’en cause à « François III », notre prochain « Ô combien respectable Président ».

D’ailleurs, je suis invité par les « groupies » de son « fan-club » dans bientôt, pour les bons vœux « aux forces vives » et associatives du pays.

Peut-être même que j’aurai l’occasion d’humer le délicat parfum de « sœur-Anne »…

Je vous tiens au courant.

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29 décembre 2011 4 29 /12 /décembre /2011 05:34

Une histoire de Chimère… ?

 

Puisque c’est toujours la « trêve des confiseurs », un petit détour s’impose pour faire le point sur les conséquences des points-phares de la campagne 2007 (et le fameux « pacte-Hue-Lot »), plus la série extraordinaire des différentes « conférences mondiales » relatif aux changements climatiques, Copenhague, Kyoto, Cancun et, tout récemment, Durban en Afrique du sud.

 

Vous vous souvenez peut-être de ma grande désolation d’il y a quelques années que de voir le Monte Cinto (toit de la « Corsica-Bella-Tchi-tchi ») perdre ses « neiges éternelles » que je connaissais si bien depuis mes tout premiers jours !

Signe tangible d’un réchauffement climatique général…

Et vous savez mon ravissement de gamin pour les avoir retrouvées une partie de l’été dernier : Le climat change !

Il se refroidit même jusqu’en haut du Cinto !

Sans parler de l’hémisphère sud qui peine à retrouver ses estives australes d’antan…

Quoique…

 

Durban, son échec patent après les négociations entre 194 pays.

Accouchant d’un « non-accord », repoussant à 2015 l'espoir d'un nouvel accord.

En attendant ce fût de belles vacances pour les milliers de participants et, ceci, aux frais des contribuables du monde entier.

 

L'objectif était d'arracher une prolongation du protocole de Kyoto après 2012, afin d'ouvrir la voie à un accord global juridiquement contraignant : Échec et mat !

Il s'agit depuis le début de ces parlottes internationales de lutter contre le climat en vue de limiter la hausse de la température de la planète : On pourchasse les émissions de gaz à effet de serre, et le CO2, est promu au statut d'ennemi public numéro un.

Accessoirement, il était prévu de dépenser cent milliards d'euros par an pour aider les pays pauvres à s'adapter au climat futur.

Ils n’auront rien !

 

En fait, aucun pays n'était vraiment enthousiaste à cette idée.

Les pays émergents comme la Chine, l'Inde et le Brésil sont d’ailleurs aujourd'hui très réticents à s'engager dans un accord international et mettent en accusation les pays développés.

Les États-Unis ne font pas partie du protocole de Kyoto, puisqu'ils sont les seuls à ne pas l'avoir ratifié : Ils veulent seulement s'engager dans un accord global si tous les pays du monde s'y engagent de la même façon au préalable, ce qui évidemment est impossible, n’en déplaise aux écolos et à « Hue-lot »

Le Canada et le Japon, qui sont très liés aux États-Unis, sont influencés par ceux-ci et ne veulent pas s'en différencier.

À la clôture de la conférence de Durban, le Canada s'est d’ailleurs retiré spectaculairement du protocole de Kyoto.

 

La fausse idéologie du réchauffement climatique reste une chimère.

La chimère du réchauffement climatique revient à affirmer qu'il y a effectivement un réchauffement et que ce réchauffement est dû principalement aux activités humaines et non au soleil ou autres manifestations de la nature.

Or, cette double affirmation semble contraire aux faits.

Depuis les travaux du GIEC, des milliers de savants américains ont envoyé une pétition à « Au-bas-Mât » pour le mettre en garde contre les erreurs scientifiques ainsi formulées et les conséquences dévastatrices qu'elles pourraient avoir pour l'économie américaine.

Vaclav Klaus, ex-président tchèque, qui fut aussi président de l'Eurogroupe pendant six mois, est également un eurosceptique mais tout autant un « sceptique scientifique » pour avoir examiné en détail les études concernant le prétendu réchauffement et son rattachement au CO2 de production humaine !

Curieusement, ses travaux une fois revenu à la « vie civile » ont montré, dans plusieurs livres, que c'était pure fantaisie au moins autant que ceux de notre « dégraisseur de Mammouth » national.

En fait les cavaliers du réchauffement veulent, par des discours, lutter contre le soleil : Et là, il faut le reconnaître, rien n'est joué !

 

Il y a aussi une autre chimère sous-jacente, un « petit côté Madoff » : L'idée folle que l'on pouvait obtenir, par une prétendue bonne gestion des ressources naturelles et des émissions de l’activité humaine, un rendement financier très supérieur à la norme des rendements dans des placements similaires à un moment donné, et que ce « succès » pouvait être « durable », voire indéfini.

 

La respectabilité apparente des acteurs intervient aussi dans la comparaison.

Un grand nombre de savants forts honorables se sont engagés à lutter contre le réchauffement.

Madoff avait pour lui sa célébrité, due à ses hautes fonctions antérieures, et personne ne pouvait imaginer, qu'il se tromperait et tromperait tout le monde jusqu'à ses meilleurs amis.

 

Une chimère repose sur un pur mensonge au départ, peut se consolider au fur et à mesure du temps jusqu'à devenir « du béton ».

Personne, alors, ne se soucie plus d'aller aux sources pour vérifier ses fondations !

Même les Danois s'étaient vantés, lors de la réunion de Copenhague, de prendre des douches très brèves « pour sauver la planète » (sic) : Comme la douche était fort brève, ils n'avaient pas le temps de réfléchir à l'ineptie de leur propre comportement !

Les idiots utiles ont encore de l'avenir.

 

Les deux chimères du réchauffement et de Madoff sont ou furent mondiales et cette extension universelle est favorisée par les moyens de communication ultra-rapides que nous connaissons.

La mondialisation joue ainsi sa partie dans la consolidation.

 

Le jeu des intérêts est aussi là.

Derrière Madoff se groupaient des intermédiaires naïfs ou à moitié consentants pour avoir le bonheur de profiter de l'aubaine.

Or, les personnes qui tirent avantages de la chimère du prétendu réchauffement sont extrêmement nombreuses en commençant par son Président, alias l’ex-vice-Président de « Pinton à la clipe ».

La chimère est, en effet, tellement bien organisée qu'il n’est pas possible de faire une carrière raisonnable et paisible dans un domaine scientifique quelconque, si l'on marque du scepticisme vis-à-vis des théorèmes, axiomes et postulats du réchauffement climatique et de ses causes humaines : Même les éditeurs se dérobent et les postes intéressants vous échappent.

 

Mais, en plus, un grand nombre de firmes importantes se sont engouffrées dans l'occasion-marketing.

Nombre de sociétés de renom international ont ainsi un directeur du « développement durable ».

Nous, on a une ministre !

Elles investissent des sommes considérables dans la promotion de leur action dans ce domaine et prétendent faire des produits « durables », personne ne s'avisant de l'absence de signification précise de ce terme dans la langue francilienne.

Il serait inimaginable que ces sociétés et leurs collaborateurs se mettent brusquement à semer le doute sur la solidité de l'édifice, à scier la branche sur laquelle ils sont assis, à se foutre au chômage par honnêteté, à briser des carrières ministérielles à quelques « blondasses sur échasses ».

La presse est même invitée au festin des retombées : Nous sommes inondés de publicité proposant des produits « durables » ou soi-disant respectueux de l'environnement.

 

Pour le réchauffement, la ruine vient évidemment des coûts gigantesques engagés dans la chimère et qui dépassent l'imagination. Il s'ajoute les dégâts occasionnés par l'intervention étatique.

Les gouvernements de tous pays, malgré leurs réticences à s'engager, prêtent l'oreille au catastrophisme et manipulent l'économie en conséquence.

Ils s'appuient pour cela sur leur prétendu monopole de gestion de « l'intérêt général », ce qui leur permet de réglementer notre vie dans tous les détails.

Les nombreux coups de boutoir assénés à l'économie par les deux Grenelle de l'environnement commencent à être connus et à se faire ressentir.

 

La richesse est le seul moyen de s'adapter à toutes les situations et de lutter contre les changements climatiques s'ils existent et là où ils se produisent. La croissance de la richesse ne peut venir que d’une économie libérée.

Mais la chimère veut l’ignorer.

L'Europe est en pointe dans l'idéologie du réchauffement et c'est, entre autres, une des explications de la panne de croissance dans tout le continent, pourrait-on constater.

 

Les forces travaillant à l'extension de la chimère sont considérables. Il existe une Conférence des Nations unies sur les changements climatiques qui est au centre de l'édifice.

Le groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) est un poids lourd bourré d'argent et pourtant, il s'est fait prendre il y a deux ans dans un « trafic de données » si peu raisonnable.

Même la « Gauloisie démocratique » entretient un Ambassadeur en charge des négociations sur le changement climatique auprès de cet organisme !

Et nous ne devons pas être les seuls…

 

Pour ses dévots, la chimère est une véritable religion, avec ses dogmes.

Dans cet aspect religieux se glisse l'adoration de la « terre-mère » qui est le contraire du culte dû au vrai Dieu (s’il existe).

Il conduit les manipulateurs du réchauffement à penser que les hommes sont de trop dans la nature, jusqu’en prétendant, par le calcul à chiffrer l’horrible coût en  CO2 dont même les nourrissons seraient responsables !

J’admire, j’admire…

 

Réjouissons-nous néanmoins car, malgré l'intensité de ces forces, l'échec de Durban, suite aux conférences qui l'ont précédé, est dans une certaine mesure une victoire de la Liberté.

Pas encore du bon sens…

Car s’il y a une leçon à retenir de l’Histoire avec un grand « H », c’est que toutes les chimères se sont effondrées sur elles-mêmes, tôt ou tard.

C’est peut-être la seule chose qu’il y a à tirer de ce sommet avorté, en attendant la prochaine chimère.

 

D’ailleurs, en cette fin d’année, je vous propose de commencer la lutte contre le déplacement de l’axe des pôles magnétique qui s’accélère dans l’indifférence générale, et qui n’est pas vraiment une chimère…

Imaginez donc un peu la surface de la Terre balayée tous les jours par les rayonnements ultraviolets et ultra-violents déboulant sans protection de notre champ magnétique naturel, mais bien convergent, de notre étoile !

Sans compter que notre ionosphère permutante du nord au sud en passant par l’équateur n’arrêterait plus les rayonnements cosmiques venant du fin fond de l’espace…

De quoi faire des ravages à en déclencher une nouvelle extinction massive des espèces.

Si au moins ça pouvait faire taire les kons, on pourrait être fiers de participer à l’espèce humaine.

Mais il n’est même pas sûr que ça les tue.

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26 décembre 2011 1 26 /12 /décembre /2011 04:56

C’est l’occasion de regarder de quoi sont faits les « Accords du 9 Décembre » dernier

 

En effet, à l’issue d’une nuit de négociations, les chefs d’État et de gouvernement de la zone euro se sont entendus sur un « pacte budgétaire » qui prendra la forme d’un accord intergouvernemental ouvert aux pays de l’UE qui le souhaitent

 

Le président du Conseil européen désigné volontaire à l’unanimité, Monsieur « Her-man Van Rompe-Puy » a pu annoncer que :

« Pour ce qui est du court terme, nous nous sommes mis d'accord sur des mesures immédiates afin de résoudre les difficultés actuelles. Pour ce qui est du long terme, nous avons approuvé un nouveau pacte budgétaire pour la zone euro », a-t-il pu résumer.

 

1 – Renforcer à court terme les outils de stabilisation : Les chefs d’État et de gouvernement y affirment avoir décidé de renforcer à court terme les « outils de stabilisation » afin de « répondre énergiquement aux tensions que connaissent actuellement les marchés ».

Autrement dit, il a été décidé que l’effet de levier de l’EFSF serait « rapidement activé au moyen des deux options concrètes approuvées par l'Eurogroupe le 29 novembre ».

« Nous sommes arrivés à un autre accord, je peux vous l'annoncer, c'est la Banque centrale qui gèrera l’EFSF et l’ESM », a déclaré devant la presse notre « Ô combien vénéré Président » de toutes les « Gauloisies ».

En précisant que cette décision avait été prise sur proposition du président de la BCE, « Mariol Drague-hi » : « La BCE est disposée à intervenir comme agent de l’EFSF dans le cadre de ses opérations de marché ».

Donc, donc, l’idée de doter l’EFSF d’une licence bancaire pour qu'il puisse avoir un jour accès au guichet illimité de la BCE semble en revanche avoir été abandonnée.

 

2 – « Nous avons également décidé d'avancer au mois de juillet 2012 la date d'entrée en vigueur de l'EMS ». Le traité instituant l’EMS « entrera en vigueur dès que les États membres représentant 90 % des engagements en capital l'auront ratifié ».

« Nous avons augmenté nos ressources financières pour faire face à la crise à laquelle nous sommes confrontés ».

Il a ainsi été décidé que l’EFSF restera actif dans le financement de programmes qui ont été lancés jusqu’à la mi-2013, comme prévu, et il continuera d’assurer le financement des programmes en cours en fonction des nécessités.

« Nous réévaluerons en mars 2012 le caractère adéquat du plafond global de l’EFSF/EMS fixé à 500 milliards d'euros ».

Il s’agit aussi d’accélérer les versements de capital lors de la phase initiale de mobilisation du capital versé afin de maintenir un ratio minimal de 15 % entre le capital versé et l'encours des émissions de l’EMS et de garantir une capacité de financement effective combinée de 500 milliards d'euros.

« Les États membres de la zone euro et d'autres États membres se sont fixés pour objectif de mettre à la disposition du Fonds monétaire international des ressources supplémentaires, à concurrence de 200 milliards d'euros ».

Ces ressources seront mobilisées sous la forme de prêts bilatéraux, et ce « afin que le FMI dispose de ressources suffisantes pour faire face à la crise », stipule la déclaration.

Serait-ce une opération de lever de fonds auprès du FMI pour en doter le FESF qui prêtera cet argent sorti de nulle part au dit FMI, celui-ci en disposant pour venir dépanner qui de droit ?

Là, j’ai eu du mal à suivre le « jeu de bonneteaux ».

Mais rassurons-nous, les chefs d’État et de gouvernement disent espérer que « des contributions parallèles (et « paranormales » ?) seront apportées par la communauté internationale ».

« Le Fonds européen de stabilité financière disposera rapidement de moyens renforcés ».

 

3 – Pour rendre encore « plus efficace » le traité instituant l’EMS, ils se sont aussi mis d’accord sur un certain nombre « d’ajustements ».

« Concernant la participation du secteur privé, nous avons considérablement modifié notre conception », avant d’expliquer qu’il va s’agir désormais de se « conformer strictement aux principes et pratiques du FMI ».

« Cela apparaîtra sans ambiguïté dans le préambule du traité », indique la déclaration.

« L'approche que nous avions initialement adoptée à l'égard de la participation du secteur privé, qui a eu un effet très négatif sur les marchés de la dette, est dorénavant officiellement abandonnée ».

Et tous de réaffirmer « clairement le caractère unique et exceptionnel des décisions prises le 21 juillet et les 26 et 27 octobre concernant la Grèce ».

Des clauses d'action collective normalisées et identiques seront prévues, de façon à préserver la liquidité du marché, dans les conditions dont seront assorties toutes les nouvelles obligations d'État libellées en euros.

 

4 – Par ailleurs, pour que l’EMS soit « en mesure de prendre les décisions nécessaires quelles que soient les circonstances, les règles de vote au sein de l'ESM seront modifiées pour y intégrer une procédure d'urgence ».

« La règle prévoyant une prise de décision d'un commun accord sera remplacée par une majorité qualifiée de 85 % au cas où la Commission et la BCE concluraient qu'une décision urgente liée à une aide financière est nécessaire si la viabilité financière et économique de la zone euro est menacée ». Une décision qui doit cependant être confirmée par le parlement finlandais, ainsi que le précise une note de la déclaration et qui met « hors-jeu » les britanniques…

 

5 – À moyen et à long terme, les chefs d’État et de gouvernement se sont entendus sur un nouveau pacte budgétaire :

– Les budgets des administrations publiques sont à l'équilibre ou en excédent, un principe réputé respecté si, d'une manière générale, le déficit structurel annuel n'excède pas 0,5 % du PIB nominal.

– Cette règle sera également introduite dans les systèmes juridiques nationaux des États membres au niveau constitutionnel ou équivalent.

La règle prévoira un mécanisme de correction automatique qui sera déclenché si un écart est constaté. Ce mécanisme sera mis au point par chaque État membre sur la base de principes proposés par la Commission.

Les chefs d’État et de gouvernement reconnaissent « la compétence de la Cour de justice pour vérifier la transposition de cette règle au niveau national ».

– Les États membres progressent vers leur niveau de référence spécifique selon un calendrier proposé par la Commission.

– Les États membres qui font l'objet d'une procédure pour déficit excessif soumettent à la Commission et au Conseil, pour approbation, un programme de partenariat économique détaillant les réformes structurelles nécessaires pour assurer une correction véritablement durable des déficits excessifs.

La mise en œuvre du programme, et les plans budgétaires annuels compatibles avec celui-ci, seront surveillés par la Commission et le Conseil.

– Un mécanisme sera mis en place afin que les États membres puissent donner à l'avance des indications sur leurs plans nationaux d'émission de dette.

 

Selon cet accord, les règles régissant la procédure pour déficit excessif (article 126 du TFUE) seront renforcées dans les États membres de la zone euro. « Dès que la Commission aura établi qu'un État membre enfreint la règle du plafond des 3 %, il y aura des conséquences automatiques, à moins que les États membres de la zone euro ne s'y opposent à la majorité qualifiée ».

Des mesures et des sanctions, proposées ou recommandées par la Commission, seront adoptées, à moins que les États membres de la zone euro ne s'y opposent à la majorité qualifiée, est-il précisé, tandis qu’il est prévu que le critère d'endettement en termes de référence numérique pour la réduction de la dette (règle du 1/20ème) pour les États membres dont la dette publique dépasse 60 % soit spécifié dans les nouvelles dispositions.

 

6 – Enfin, à plus long terme, le « pédégé européen désigné volontaire d’office » est invité à poursuivre ses réflexions sur « la manière d'approfondir encore l'intégration budgétaire de façon à mieux refléter notre degré d'interdépendance ».

Un travail qu’il doit mener en coopération avec les présidents de la Commission et de l’Eurogroupe, et qui devrait aboutir à un rapport en mars 2012 que nous guetterons avec impatience.

 

7 – En matière de gouvernance,  il est prévu de « recourir plus activement à une coopération renforcée sur les questions qui sont essentielles au bon fonctionnement de la zone euro, sans porter atteinte au marché intérieur ».

Affichant leur détermination à œuvrer en faveur d'une politique économique commune, ils ont annoncé la mise en place d’une procédure qui permettra que toutes les grandes réformes de politique économique envisagées par les États membres de la zone euro soient débattues et coordonnées au niveau de la zone euro, en vue de définir une méthode d'évaluation des meilleures pratiques : Une bonne idée pour mettre en place ma « CSPM ».

 

Pour ce qui est de la forme que prendra cet engagement, il est indiqué que certaines de ces mesures « peuvent faire l'objet de décisions relevant du droit dérivé ».

Pour les autres, ils estiment qu’elles devraient « figurer dans le droit primaire ».

Or, « dans l'UE, qui est fondée sur des traités, des protocoles et des lois, la discussion sur les moyens juridiques n'est jamais chose aisée ».

Résultat, en l'absence d'unanimité parmi les États membres de l'UE, il a été décidé d’adopter ces mesures « au moyen d'un accord international à signer en mars ou à une date antérieure ».

Mais « l'objectif demeure d'intégrer ces dispositions dans les traités de l'Union le plus rapidement possible », est-il indiqué.

Un appel du pied à « David-Camé-Ronne » à peine déguisé, lui qui a claqué la porte !

 

Car si, dans un premier temps le Royaume-Uni et la Hongrie étaient les seuls pays à s’opposer à cet accord, la Hongrie a finalement décidé dans le courant de la journée du 9 décembre de compter parmi les pays de l’UE non membres de la zone euro à « évoquer la possibilité de prendre part à ce processus après consultation de leurs parlements le cas échéant », tout comme la Bulgarie, le Danemark, la Lettonie, la Lituanie, la Pologne, la République tchèque, la Roumanie et la Suède.

Mais pas chez les autres, tout autant « démocratiques ».

 

Bref, au lieu de régler une fois pour toute la crise, on a droit à une première étape, importante mais incomplète (le renforcement du mécanisme du contrôle des finances publiques), qui nous permettra d'envisager les étapes suivantes qui restent inéluctables pour résoudre une crise qui ne s’arrêtera donc pas le 9 décembre 2011.

Ces prochaines étapes seront la mise en place d’une véritable « solidarité européenne » pour mettre fin au jeu de dominos actuels, la mise en place d’un vrai gendarme européen plus fédéral contrôlant la politique financière des États de l’Eurozone, un gendarme ayant accès à des ressources propres et porté par une véritable légitimité démocratique.

 

Car, points positifs :

– C’est l’acceptation d'une Europe à deux vitesses, les 17 États de l'Eurozone plus 6 États (Bulgarie, Danemark, Lettonie, Lituanie, Pologne et Roumanie).

La Grande Bretagne ne participera pas. Bravo, c'est un mode de décision qui devrait faire date et devrait permettre à l'Europe d'avancer plus vite !

– C’est aussi le courage de toucher aux traités actuels en état-futur-d’achèvement.

On se rappelle le traumatisme que les différents « Non » (hollandais, « Gaulois », irlandais) avaient créé, plus personne n’osait plus évoquer de nouvelles retouches à l’architecture institutionnelle de l’Europe.

La crise balaie cette timidité. Bravo !

– Un ou des « plans de convergence » pour tendre vers la rigueur financière que l’on aura définie. Excellent !

Reste à savoir à quelle vitesse et jusqu’où, notamment en matière fiscale et sociale…

– Modification de l'article 126 pour renverser la logique du mode de décision sur les pénalités possibles en cas de non-respect aux stupides critères de Maastricht.

Aujourd'hui nous avons des sanctions si et seulement si la majorité qualifiée du Conseil persiste à les vouloir après une procédure fort longue, demain nous aurons des sanctions immédiates et automatiques sauf si la majorité qualifiée du Conseil en décide autrement.

C'est beaucoup mieux, même s’il manque un gendarme européen pour faire réellement appliquer les sanctions.

– Une flopée de mesures pour renforcer la puissance de feu du FESF et la décision d’accélérer la mise en place de l’ESM, successeur du FESF.

Évidemment on peut critiquer l’accord de l’été dernier, passé inaperçu et surtout non-débattu.

Mais dans la logique de l’intégration à « marche-forcée » et « allure d’escargot », c’est une bonne idée, – L’Europe devra finir par modifier l’article 125 du Traité de Lisbonne pour rendre tous les États européens solidaires sur la part de leurs dettes publiques dépassant les critères de Maastricht.

 C’est cette mesure politique qui mettra immédiatement fin à la crise de la dette en Europe et qui incitera l’Europe à être intransigeante sur le respect de ces mêmes critères.

– La promesse de ne plus contraindre les investisseurs privés à accepter des pertes sur leurs portefeuilles de dettes souveraines européennes. Point évidemment théoriquement extrêmement positif, cela montre que les Européens (et surtout l’Allemagne) ont enfin compris qu’il était extrêmement dangereux d’associer la dette européenne à un actif destructeur de valeur dans le bilan des banques.

Reste que ce n’est qu’une promesse qui pourrait bien engager que ceux qui la croiront.

 

En revanche, en matière de finance publique, se référer à des déficits budgétaires inférieurs à 0,5 % du PIB, ça n’est absolument pas crédible de la part d'États ayant été incapables de respecter 3 % depuis 1999.

D’autant plus que les politiques d'hyper-austérité qui s’annoncent les rendront encore plus incapables de tenir bien longtemps ces objectifs…

Par ailleurs inscrire une « Règle d’or » dans les constitutions c’est tout à fait inutile : Non seulement ce n’est pas en triturant une fois de plus un texte, fut-il constitutionnel, qu’on n’empêchera un autre texte de le triturer à l’envers.

Et ça dévalorise les traités européens.  Un Traité dûment ratifié doit être appliqué aussi sérieusement qu'une Constitution, et les critères de Maastricht sont dans le Traité de Lisbonne.

La Cour de Justice est décrétée compétente pour juger de la transposition dans la loi nationale de ce qui précède. Est-ce bien utile et à quoi cela sert-il si la Cour n'a pas de sanction à faire valoir ?

On parle également d'une politique économique commune, mais par le dialogue et une coordination en vue de mettre en place un « benchmarking » de « best practice ».

C’est se moquer du monde !

 

Notons quand même que « J-C. d’Jeun-Cœur », Président de l’Eurogroupe a poursuivi en direct : « Les exigences du Royaume-Uni étaient inacceptables pour le Luxembourg et pour d’autres pays de l’UE ».

« Je crois que le point de vue britannique, qui consiste à considérer la zone euro comme se trouvant au service de la Grande-Bretagne, fait peu de sens »

« Les Britanniques ont plus besoin de nous que nous n’avons besoin d’eux », estime en effet la commissaire « Viviane Raide-dingue ».

Elle tient par ailleurs les Britanniques pour des gens « réalistes » (ce qui reste à démontrer), et donc conscients que l’isolement est la pire chose qui pourrait arriver à leur pays qui est très lié à l’UE, ce dont il ne manque d’ailleurs pas de profiter.

Car le « veto » britannique à modifier le traité de Lisbonne conduit à « une Europe à deux vitesses » : une « première défaite ». Mais plus que ça, c’est le fait que la tentative de chantage n’a pas marché. « La City ne veut rien savoir d’une réglementation financière européenne pour pouvoir continuer à réaliser dans la pénombre des affaires juteuses sur le dos des autres places financières européennes » et les participants au sommet n’aient pas cédé à « ce marchandage ».

C’est donc selon les règles du traité de Lisbonne que seront prises les décisions qui porteront sur la réglementation financière, ce qui signifie que, grâce à la majorité qualifiée, nombre de décisions pourront être prises sans les Britanniques, relève Herr « Ro-Berte Goebbels », pour sa part.

Et « si le gouvernement britannique veut y changer quelque chose, il ne lui reste plus qu’à sortir de l’UE », conclut l’eurodéputé socialiste.

 

Et c’est sans doute la meilleure façon de faire avancer l’Europe, pour des Europhiles, que de « sortir » comme des grands le « torpilleur américain » des rangs de la communauté européenne.

Là, j’admets que si la manœuvre va jusqu’au bout, on aura effacé le « OUI » pompidolien-social-traite, agent de l’une des 7 forces des maîtres du monde : Vogue la galère, qui vient de rompre ses amarres d’avec « le reste du monde » pour y vivre sa vie !

Reste à lui donner un cap : Mais c’est bien la naissance d’un futur géant, comme nous l’indiquions, si les « eurocrates » ne nous gâchent pas ses chances.

 

À suivre…

Car les « capitaines » vont changer courant 2012 par le fait des échéances électorales : Le nouveau « joujou » peut très bien tomber dans de « mauvaises mains ». À nous d’y veiller.

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