Remaniements…

Vous vous souvenez de Roger Gicquel ?

Le présentateur-vedette de je sais plus quel « JT », que même quand il annonçait un mariage ou une naissance de « pipol » ou princier, on aurait dit qu’il venait d’enterrer sa mère…

Eh bien, en « MON palais de l’Élysée », celui où que j’aspire à pénétrer dans la cave avec quelques amis quand vous m’aurez porté à la magistrature suprême du pays dans un élan unanime qui fera même frémir de plaisir « l’ami-Bacchus » du haut de son Olympe, ils ont le même !

Celui qui nous a annoncé jeudi dernier la composition du « gouvernement d’été » de « J’y-aime II ».

Perso, j’attendais le retour fracassant de « Ségololo », qui aurait été un pied-de-nez assez fastueux de « l’homme de sa vie » à « Valy-la-twisteuse », mais il n’en a rien été.

Quant à « Déesse-khâ », on a déjà dit : Pas tout de suite !

Il faut que les finances du pays dévissent encore profondément et un grand coup pour qu’il nous y revienne.

À moins qu’il se réfugie entre-temps à la tête du « MES », à l’abri de l’immunité qui va avec.

Bref, un super jeu de chaises musicales à dose homéopathique (minimum d’effort, maximum d’effet : Un principe de Corsu, ça !), avec quatre petits-nouveaux, dont trois issus des rangs du Sénat, qui font leur apparition, à peine un mois après la « prise en main » de « J’y aime I^er ».

Et du coup, « Delphes Bateaux » s’en va faire des ronds sur l’eau au ministère de l'Écologie. Jusque-là, elle était ministre déléguée auprès de la « Garde des sots ».

Mais il paraît que les deux « YL » ne s’entendaient déjà pas bien…

Je ne te raconte pas la suite…

(« YL », c’est pour « young-lady », après il y a la « teen », puis la « MILF », la « Cougar », la « grany » et enfin la « momie »…).

« Nini-la-Brique », ex-ministre de l’écologie est allé au ministère du Commerce extérieur, jusque-là, pas encore pourvu : Un oubli.

Au moins, en un mois, elle aura eu compris sa grande douleur putative.

Deux ministères « graves ». L’un y a vu passer « Jupette soi-même », pas longtemps, puis « Bord-l’eau », et enfin « Haine-qu’à-Aime ».

Ça eut débouché sur une flambée des cours du pétrole, de ceux de l’immobilier, qu’ils en sont toujours plus nombreux à ne plus se déplacer quand ils parviennent quand même à se loger…

L’autre, chacun se souvient que « Kiki-la-Garde-meurt-mais-ne-se-rend-pas » y a fait des étincelles sous le « Chi » en faisant plonger les déficits … avant d’aller réitérer ses exploits à Bercy pour y faire une hyperinflation d’endettement public sous « Bling-bling » et que d’être appelée à une « meilleure paye » sous d’autres longitudes !

J’ose, j’ose seulement, espérer que ces « nouvelles compétences », « soces » il est vrai – on peut raisonnablement douter… – vont te nous faire un malheur.

En bref, rien de nouveaux sous les nuages du pays : Il ne s’agit toujours pas d’être compétent dans un domaine d’excellence pour devenir ministre !

Y’avait bien que « Haine-gnorée » qui avait dû faire Bac + 30, s’envoyer en l’air jusqu’en orbite pour un retour sur la planète Terre en parachutée ministérielle de la recherche…

Et encore, ce n’était pas la meilleure, mais c’est déjà du passé plus-que-parfait !

« Titi-re-peut-thym », sénateur de Savoie, devient ministre délégué à la Formation professionnelle et à l'apprentissage.

« Âne-mari-d’ex-coiffer », sénatrice de l'Aveyron, est chargée de la Décentralisation du pays.

La sénatrice « Helen Konne-way » devient quant à elle ministre déléguée chargée des « Gaulois de l'étranger » (elle va pouvoir voir du pays) et « Guitou-Garou », député de la Mayenne, est devenu délégué chargé de l'Agro-alimentaire…

Ça, l'Agro-alimentaire, c’est un super-ministère « top-du-top » : Je me souviens que du temps du « Chi » (numéro I), sous « Giskard-A-la-Barre », avant « Babar-biturique » mais avec « Gigi-SS » en ministre de « La Réforme » (pour être le patron des « réformateurs », vous ne pouvez pas savoir, vous n’étiez pas nés), c’était le « cousin Jean » (Tiberi) qui y avait été.

À l’époque on n’appelait pas ça un « ministre délégué », mais un « secrétaire d’État »…

« Le poids des mots, le choc des photos… »

Et le kon, il était entouré de quelques énarques « punis », qui voulaient supprimer tous les intermédiaires entre le champ de salade et l’assiette du citoyen-végétarien…

Bon, il n’est pas resté trop longtemps, jusqu’à quand « Gigi-SS » s’est mis à clamer haut et fort que les ingénieurs de Toulouse étaient des ânes et qu’il fallait redessiner dare-dare l’aile de l’Air-bus (qui ne volait pas encore) et qu’on en avait décidé de fermer les Halles de Paris et d’ouvrir les abattoirs de la Villette.

Vous connaissez la suite : Il a fallu inventer le « Rungis » et transformer les « abattoirs désertés » en « cité des sciences »…

Tout ça avec du pognon qui ne leur appartenait pas plus qu’aujourd’hui, d’ailleurs…

Mais quand c’est pour le « bonheur du peuple », rien n’est jamais trop !

Et puis depuis, il y a eu la vache-folle, les poulets au goudron, le veau aux hormones, les œufs à la silicone, la taxe-poisson, la filière des esturgeons bordelais et même celle des huîtres en baie de Calvi !

Un ministère pas de tout repos…

Ah que donc, on compte désormais 20 ministres et 18 sous-ministres délégués.

Un remaniement « homéopathique », mais un remaniement plus compliqué que prévu. Quatre jours après avoir obtenu la majorité absolue à l'Assemblée, « François III » s’est contenté de ne retoucher le gouvernement qu’à la marge. Inutile de procéder à des chamboulements – comme avaient été contraints de le faire « Bling-bling » et « Fifi deuze » en 2007.

Cette fois, tous les ministres en lice aux législatives l'ont emporté et ont donc été reconduits au gouvernement.

Mais le chef de l'État et son Premier ministre ont profité de ce renouvellement pour créer de nouveaux portefeuilles (Commerce extérieur, Agro-alimentaire, Formation professionnelle, Décentralisation), apaiser des déceptions et atténuer quelques tensions.

Le tout en améliorant la parité et en faisant monter des têtes nouvelles.

Signe de la difficulté de ces ajustements, il a fallu attendre de longues heures avant que le secrétaire général de l'Élysée, le fameux « Le-mas » à la tête de croque-mort, vienne révéler, à 20 h 45, la composition du nouveau gouvernement réuni vendredi matin à 10 heures en Conseil des ministres, au retour du G20+Rio décevant « du chef ».

« Titi-re-peut-thym », vice-président de la commission des Affaires économiques du Sénat, entouré de deux ex-sénatrices : Les sénateurs de gauche avaient justement manifesté leur grogne de n'être pas représentés, dans le premier gouvernement.

Avec « Guitou-Garou », c'est aussi à « Ségololo » que « François III » enverrait « un signal », après la défaite de cette dernière aux législatives. Il était son porte-la-parole pendant la primaire socialiste.

L'ancien stalinien-coco « R. Hue-et-Adia » reste sur la touche. Tout comme « Rous-sait », le président PS de la région Aquitaine qui était pressenti pour le gouvernement afin de libérer la présidence de l'Association des régions de France à... « Ségololo ».

Sur son compte twister, la finaliste de la présidentielle de 2007 a démenti ce jeudi être intéressée par le poste : Elle voulait le « crachoir », qui finalement échoue à « Barre-taux-lone »

Du coup, elle l’a félicité de lui piquer son fauteuil !

Et non sans humour.

Il y aurai un triple motif à ce twist : D'abord, « Ségololo » est sincèrement ravie de l'élection de l'ex-fabiusien qui l'avait accompagnée à 100 % dans l'aventure de la présidentielle de 2007.

Ensuite, elle est profondément heureuse de l'échec, dans cette course au « perchoir », du « yoyospiniste Glaviot-nie » qui, à La Rochelle, avait pesé de tout son poids en coulisses pour la faire battre par le dissident local.

Alors que « Glaviot-nie », pour le coup, dindon de la farce et naïf comme le Calife Aroun-el-Pacha, espérait voir la route se dégager devant lui.

Enfin, en « twistant » sa satisfaction et même sa joie, redevenue malicieuse, fait un pied-de-nez « Valy la twisteuse » qui avait saboté son parachutage sur le port des Minimes.

Évidemment, elle n’a pas eu le « crachoir » dont elle rêvait, mais c'est un ami qui en hérite. Pour elle, c'est déjà ça.

Elle avait, en effet, clairement fait comprendre : « Glaviot-nie après ce qu'il m'a fait ? Jamais ».

Et puis « Le-Roue » a été élu « par acclamation » à la présidence du groupe. Il était d’ailleurs le seul candidat après le retrait annoncé, la veille, de « Phiphi-Marre-teint », député du Gers (vous savez, les fameux poulets sans élevage et pas au goudron), qui devrait hériter de la vice-présidence du groupe.

Je ne sais pas vous, mais personnellement, je trouve tout cela parfaitement étonnant : On glose ici, on se moque là, on persiste à « tirer dans les coins », à se glisser des peaux-de-banane sous les pieds.

L’intérêt général, la Nation, le peuple même, tout le monde s’en contrebalance totalement pour l’heure : On en est encore à se distribuer les cartes et portefeuilles, les « prébendes » et les « avantages-acquis » dans un pur style III^ème République byzantine, tous pris en flagrant délit de « coquinage »…

C’est tout aussi indécent et assommant que sous « Bling-bling », finalement.

Savent-ils seulement que le monde a changé, au moins ?