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Les Ex-Archivés

Amis visiteurs !

Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » !
Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance !
Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite !    
En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle !
Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…
3 janvier 2011 1 03 /01 /janvier /2011 10:47

 

De Mars 2009….

 

À cause de l'importance des nationalisations, des services publics, il subsiste en France une très vaste clientèle électorale qui dépend de l’État à laquelle l’État a accordé des privilèges substantiels – garantie de l'emploi, retraites plus favorables – et qui tient à les garder ; elle est donc hostile à la libéralisation, à l’égalité des chances… finalement.

 

Dans la réalité, on libéralise, on privatise, on s’ouvre aux échanges internationaux.

Cette évolution est mondiale, elle va jusqu’à toucher des pays comme l’Inde, qui a été longtemps très dirigiste.

Mais sur le plan idéologique, l’insurrection farouche contre le libéralisme se développe et s’intensifie sur le plan verbal. Comme l’idéologie est une construction qui n’est pas tirée des faits, elle se perpétue indépendamment de la réalité.

On peut trouver dans le système libéral des quantités de défauts, des injustices, beaucoup d’inégalités, des malhonnêtetés, des ratages.

Or, il faut bien noter toutefois que les seuls pays où l’on a créé une protection sociale efficace sont les pays capitalistes.

D’abord parce qu’il faut être riche : vous ne pouvez financer une protection avec une économie qui ne marche pas.

Ceci est contredit en France grâce à l’endettement, mais pour combien de temps encore ?

 

L’économie est la science – ou la discipline, si on préfère – qui étudie les choix individuels et leurs conséquences sociales. Elle pose l’hypothèse que les choix individuels sont motivés par l’intérêt personnel dans un sens plus ou moins large.

Même s’il est en partie altruiste, l’individu pose ses choix de manière à atteindre une position préférée dans l’échelle de ses préférences.

Qu’arrive-t-il si on suppose que les individus ont la même motivation quand ils participent aux affaires publiques que quand ils vaquent à leurs affaires privées ?

 

L’hypothèse semble raisonnable : l’individu ne se métamorphose pas quand, du marché ordinaire, il passe au domaine de la politique, quand il devient politicien ou fonctionnaire.

Les politiciens et les bureaucrates (nom que les économistes donnent aux fonctionnaires et autres salariés du secteur public) ne sont ni plus ni moins que des hommes ordinaires.

 

Prenons d’abord des politiciens. Le premier objectif d’un politicien est d’être élu ou réélu.

Le politicien réussit à se faire élire en offrant à ses électeurs – ou, au moins, à la majorité d’entre eux – les politiques publiques qu’ils souhaitent. Une fois l’élection terminée, le marché politique s’étend aux assemblées parlementaires et autres assemblées d’élus.

Afin d’obtenir l’appui de ses collègues pour faire adopter la mesure pour laquelle ses commettants l’ont élu, le politicien est disposé, à charge de revanche, à voter pour les politiques que ces autres politiciens, pour les mêmes raisons, souhaitent voir adopter.

Les politiciens s’échangent des appuis entre eux, ils s’échangent des « politiques publiques ».

 

La concurrence sur le marché politique rend dès lors l’État incontrôlable. Elle produit un enchevêtrement incontrôlé de politiques publiques.

Car la raison profonde en est qu’une politique publique s’impose à tout le monde, même à ceux qui ont voté contre. Dans la mesure où la bureaucratie (fonctionnaires) étatique exerce un contrôle sur les choix publics – et seule l’étendue de ce contrôle est en question – ces choix refléteront davantage les intérêts des bureaucrates que les préférences des citoyens en général.

Logique.

 

À part les politiciens et les bureaucrates, on doit tenir compte d’une autre sorte d’intermédiaires dans les processus de choix publics : les groupes d’intérêts. C’est pourquoi les contribuables sont souvent exploités par les intérêts organisés (agriculture, docker, électriciens, etc.). Les politiciens détournent couramment le sens des mots pour légitimer l’intervention de l’État dans la sphère privée des individus, et restreindre ainsi leurs libertés.

Les libertés individuelles sont d’autant plus en danger que l’uniformisation est poursuivie par les partis de gauche et de droite ; ceci pour des raisons cependant fortement différentes.


Tandis que les premiers y voient un moyen de réaliser une hypothétique justice sociale et de construire une société selon leurs plans égalitaristes, les seconds, emmenés par les lobbies économiques, se prennent à rêver d’individus formatés selon leurs besoins, et de conditions adéquates pour ce qu’ils imaginent être une compétition économique internationale alors qu’il s'agit d’échanges volontaires et pacifiques.

De plus, la droite, piégée par son acceptation tacite de la croissance ininterrompue de l’État providence, se voit obligée de défendre l’uniformisation pour tenter d’en limiter les coûts.

Or, les libertés individuelles ne peuvent être sacrifiées ni sur l’autel de l’idéologie, ni sur l’autel de l’efficience économique.

 

Il y a six implications principales du poids de l’État qui expliquent sa relation adverse avec la prospérité :

 

– 1 : L’extraction de ressources, qui inclut les impôts et leur prélèvement, l’endettement, l’inflation et la réglementation ;

– 2 : L’inefficacité du secteur étatique en raison de l’absence du « signal » des prix et de la mesure du profit ;

– 3 : La substitution au secteur privé, auquel les dépenses de l’État livrent une concurrence déloyale ;

– 4 : Les mauvaises incitations liées aussi bien à la fiscalité qu’aux dépenses ;

– 5 : L’inhibition de l’innovation que cause la rigidité des structures (CNRS) et des processus étatiques et 

– 6 : L’affaissement moral qu’implique la dépendance sociale ainsi que la violation des choix personnels et des droits légitimes de propriété.

 

Le marché libre et la société civile, c’est-à-dire les personnes directement touchées par les décisions qui les concernent, peuvent non seulement produire les biens et les services nécessaires à leur bien-être, mais peuvent le faire mieux et moins cher que l’initiative étatique.

La gauche ne manque pas une occasion pour qualifier la politique économique de « Bling-Bling » d’ultralibérale et cela dans un pays ou le PIB dépend pourtant de l’État à hauteur de 55 %.

Ridicule à en pleurer !

 

Maintenant que le communisme a disparu, il est redevenu une utopie pure, elle est donc parfaite, par définition.

Quand on compare une « utopie parfaite », qui a l’avantage de ne pas exister, à la réalité et la pratique du libéralisme pourri de défauts, on défend nécessairement et farouchement la première.

Les libéraux français sont à ce point terrorisés par l’idéologie socialisante qu’ils multiplient les professions de foi sur la solidarité et l’anti-thatchérisme.

 

Quant aux gaullistes, (UMP) ils n’ont jamais été libéraux.

La France gaulliste des années 60 est une espèce d’Union soviétique qui a marché, grâce à un compromis entre droite et gauche pour construire une économie planifiée, avec néanmoins un secteur privé suffisant, afin que l’économie respire un peu.

Il est frappant de constater que la planification préparée sous Vichy, dans le cadre d’une économie de pénurie, a été reprise telle quelle à la Libération par les technocrates gaullistes : commissariat au Plan, nationalisations, etc.

Il a longtemps subsisté, à droite, un consensus pour une économie très largement administrée, dite « économie-mixte », contre le libéralisme « anglo-saxon », méprisable quant à lui.

 

L'Europe, pendant tout le XXème siècle, s’est offert une sorte de guerre civile incessante, une guerre entre États à l’intérieur même de l’Europe. Et elle a inventé tous les systèmes totalitaires : bolchevisme, fascisme, nazisme, avec quelques produits latéraux moins virulents (à prouver), Salazar au Portugal, la junte grecque, Franco en Espagne.

Alors qu’elle était dominante au début du siècle, elle a échoué.

 

Il y a eu énormément de gens qui ont été soit les acteurs, soit les complices, soit les clients passifs et indulgents de l’idéologie communiste.

La droite française n’a pas véritablement compris la grande mutation qui s’est produite dans le monde à la suite de la chute du communisme.

Il faudrait un renouvellement intellectuel et politique de la gauche comme de la droite en France.

Or, la gauche et la droite sont accrochés à des thèmes complètement passéistes. La gauche au « socialisme de marché », la droite au « gaullisme historique », qui ne correspondent plus ni l’un ni l’'autre à la situation actuelle.

 

Le respect scrupuleux des faits dans l’analyse de la crise actuelle devrait s’imposer… Hélas, non !

Le PS français (en grande partie) est désormais, en Europe, la seule gauche de gouvernement à se cramponner aux thèses sommairement anticapitalistes et antilibérales inspirées par une sorte de trotskisme moisi : même avec le recul, ses échecs économiques fracassants de la période 1981-1984 ne l’ont pas amené à une révision intellectuelle, bien qu’il ait dû modifier sa pratique sous la contrainte des réalités.

 

L’idéologie, n’étant jamais tirée des faits, ne se sent jamais réfutée par eux. Pourtant, comme toutes les nations modernes, la France aurait besoin d’un parti de gauche s’inscrivant sans ambiguïté à l’intérieur du modèle démocratique d’économie de marché qui a finalement prévalu dans le monde.

La vieille doctrine révolutionnaire selon laquelle le socialisme doit s’assigner pour but de changer de société, n’a engendré, partout et toujours, que des catastrophes : ça se sont des faits !

Elle ne suscite, à ce jour au PS, que de navrantes déclarations sans aucun contenu pratique, alors qu’une dose raisonnable de réflexion pragmatique serait la bienvenue. Parmi eux se trouvent, certes, bien des gens intelligents, désireux et capables de procéder à la mise au point des idées qui devraient aujourd’hui guider un grand parti de gauche.

Cette décision, tous les socialistes européens y ont procédé : les socialistes allemands, portugais, espagnols, britanniques, scandinaves – même l’ex-Parti communiste italien.

Mais pas les socialistes français. Car ce ne sont pas les plus intelligents d’entre eux qui, en France, dans leur propre parti, tiennent le haut-parleur. Ils sont réduits au silence et contraints de cacher leurs doutes par les excommunications des aboyeurs de slogans.

 

Encore une contradiction : battu en brèche tous les jours au niveau idéologique, le capitalisme est vigoureusement courtisé au niveau pratique.

Aussi bien les pays dits socialistes (Chine, Vietnam) que ceux du tiers monde font appel aux investissements, à l’aide technologique, à la capacité importatrice des pays capitalistes développés dont ils proclament, d’autre part, le système mortellement atteint.

 

Néanmoins, la désinformation continue grâce aux mythologies politiques soigneusement entretenues au profit d’une minorité vivant à l’abri de des crises économiques.

 

VCRM

 

I-Cube : Ce que tu décris est très exactement une photo « copier/coller » de la situation économique et politique du pays des « Gaulois pure souche » de 1788 à 1799…

 

Il suffit de changer les noms, les catégories « socioprofessionnelles », les « castes » et les « idéologies » existantes (Montagnard/Jacobin ; physiocratique/universaliste classique), les conflits des rois et princes européens.

 

Mais il paraît que l’Histoire ne balbutie pas, ne repasse jamais deux fois les plats, dit-on.

 

Seulement quand la sagesse des peuples progresse, pense-je…

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commentaires

I
<br /> <br /> @ Vladimir : C'est un peu vrai !<br /> <br /> <br /> Toute le monde fait dire n'importe quoi au "libéralisme".<br /> <br /> <br /> En fait, c'est une sorte de miroir de tous les fantasmes des uns et des autres.<br /> <br /> <br /> Normal, puisqu'il y est d'abord question de "liberté économique".<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Qu'est-ce donc le "libéralisme" dans une nation comme la nôtre ou plus de 50 % des toutes transactions et autant de toute création de valeur, passe par l'impôt, la cotisation, le prélèvement<br /> obligatoire pour être dépensé en subvention en marché public ou en aides diverses saupoudrées à tous vents ?<br /> <br /> <br /> Un vrai délire !<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Qui a notamment comme conséquence (tu ne l'abordes pas dans ton dernier post) que le prix des choses (qui est censé arbitrer la valeur des produits et du travail des hommes qu'il y a<br /> dedans), ne veut plus rien dire.<br /> <br /> <br /> Mon prof d'économie-mixte (j'en ai eu un, eh oui !) nous expliquais qu'il y avait deux façons de dérégler l'économie :<br /> <br /> <br /> Réglementairement en imposant normes et prix (c'était l'époque de Giskard et des prix "taxés", bloqués) et le volume de la dépense publique.<br /> <br /> <br /> Les prix ont été libérés (quoique...), mais en 40 ans, le reste n'a fait qu'augmenter.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Socialisation rempante et a marche forcée aurait dit VCRM... <br /> <br /> <br /> <br />
Répondre
V
<br /> <br /> Les libéraux doivent répondre aux peurs des citoyens. Ils doivent montrer l'aspect constructif du libéralisme, plutôt que de donner l'impression de vouloir détruire le système social. Les<br /> libéraux devraient aussi dénoncer ceux qui récupèrent le libéralisme, comme certains gros patrons, prompts à critiquer le carcan de l'Etat, mais toujours prêt à s'y réfugier, ou qui dépendent<br /> carrément de l'Etat pour leurs commandes.<br /> <br /> <br /> Car là est le problème du libéralisme: il est récupéré par des intérêts, alors que par définition il ne défend aucun intérêt particulier.<br /> <br /> <br /> <br />
Répondre
I
<br /> <br /> @ Chris : Mon ami, tes commentaires sont toujours très enrichissant. Tu devrais "bloguer" plus souvent !<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> En te lisant, je constate une chose : C'est que libéraux et anti-libéraux frayent dans le même lit.<br /> <br /> <br /> Deux aspects de la chose économique qui n'est simplement que les deux faces de la même pièce de monnaie.<br /> <br /> <br /> Les un et les autres se nourrissent d'eux-mêmes et réciproquement, et cela me fait frémir.<br /> <br /> <br /> On peut parler de "dictature" des marchés, bien qu'on ne puisse pas parler de la "liberté de la subvention" !!!<br /> <br /> <br /> Et c'est bien ce que je constate de mon côté : La liberté est devenue une chimère, chez ceux qui la défendent et la "dictature démocratique" et élective un aboutissement de ceux qui croient<br /> pouvoir tout en attendre, alors même que nous entrons dans l'ère de "Chronos", qui bouffait ses gosses de peur que l'un d'eux prenne sa place !<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Décidément, les grecs antiques avaient déjà tout inventé, car un des fils de Chronos, c'était Zeus, qui a fini par prendre la place de son géniteur.<br /> <br /> <br /> Et c'est ce qui va se passer dans les mois à venir.<br /> <br /> <br /> Ultra-Libéraux et anti-libéraux ont montré, l'un et l'autre, en vingt ans d'Histoire, leurs limites.<br /> <br /> <br /> Leurs incapacités à répondre aux aspirations naturelles des humains, car l'un et l'autre ont tué la Liberté, l'Essence même de l'Humain !<br /> <br /> <br /> Un comble alors que les uns et les autres veulent la servir !!!<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Mais c'est bien plus clair quand c'est toi qui le dit, même sans avoir l'air d'y toucher.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Merci l'Ami.<br /> <br /> <br /> Grâce à toi, je commence à comprendre ce que je savais ignorer.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Bonne année à toi et à ceux que tu aimes.<br /> <br /> <br /> Que la paix et la santé envahissent profiondément et durablmenent ton quotidien !<br /> <br /> <br /> <br />
Répondre
C
<br /> <br /> Voilà  20 ans, s’effondrait le régime soviétique, non pas,<br /> comme ç’avait été le cas pour le nazisme, sous les coups guerriers de l’adversaire, mais sous l’effet de sa propre putréfaction interne. Beaucoup pensèrent tout naturellement que le plus<br /> spectaculaire échec d’un système politique dans l’histoire humaine allait susciter au sein de la gauche internationale une réflexion critique sur la validité du socialisme.<br /> <br /> <br /> Ce fut tout le contraire. Après une instant d’étourdissement, la gauche, même et surtout non<br /> communiste, affréta une impressionnante flottille de justifications rétrospectives. Il en ressort cette conclusion comique : ce que réfute véritablement l’histoire du vingtième siècle, ce serait,<br /> paraît-il, non le totalitarisme communiste, mais… le libéralisme ! Par voie de conséquence, toute comparaison entre les deux totalitarismes majeurs, le communisme et le nazisme, reste un tabou :<br /> interdit de constater l’identité de leurs méthodes, de leurs crimes et de leur idée fixe antilibérale. Ainsi la décennie 1990-2000 fut celle des efforts surhumains de la gauche pour s’épargner<br /> d’avoir à tirer les leçons humaines du naufrage de ses propres illusions. Que fut au juste cette “grande parade” ? Ne serait-elle qu’un exemple supplémentaire du divorce éternel entre le<br /> narcissisme idéologique et la vérité historique ?<br /> <br /> <br /> Nul n’ignore non plus, et cette nuance nous est désormais familière, que le propre du totalitarisme<br /> utopique, à la différence du totalitarisme direct, est de réaliser le contraire de son programme, au nom même de ce programme, et notamment d’instaurer la tyrannie au nom de la liberté.<br /> L’économie de marché, fondée sur la liberté d’entreprendre et le capitalisme démocratique, un capitalisme privé, dissocié du pouvoir politique mais associé à l’état de droit, cette économie-là<br /> seule peut se réclamer du libéralisme. Et c’est celle qui est en train de se mettre en place dans le monde, souvent à l’insu même des hommes qui la consolident et l’élargissent chaque jour. Ce<br /> n’est pas que ce soit la meilleure ni la pire. C’est qu’il n’y en a pas d’autre – sinon dans l’imagination. Marteler à tout instant des imprécations contre les « ravages du libéralisme », c’est<br /> une façon subreptice d’insinuer : « Voyez, le communisme ce n’était pas si mal que ça, mis à part quelques « déviations » contre nature ». Cependant, l’antilibéralisme a d’autres fonctions que la<br /> justification d’un passé injustifiable, des fonctions plus concrètes : conjurer deux peurs présentes en chacun de nous, la peur de la concurrence et la peur de la responsabilité. Décréter que le<br /> marché est en soi réactionnaire et la subvention en soi progressiste relève donc de la pensée non seulement simpliste, mais intéressée, celle des virtuoses du parasitisme de l’argent<br /> public.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Il faut donc refuser l’affrontement entre socialisme et libéralisme comme étant l’affrontement de deux<br /> idéologies. (…) Le libéralisme n’est pas le socialisme à l’envers, n’est pas un totalitarisme idéologique régi par des lois intellectuelles identiques à celles qu’il critique. Cette méprise rend<br /> absurde le dialogue entre socialistes et libéraux. Mais la fausseté n’a jamais empêché<br /> une vue de l’esprit de prospérer quand elle soutenue par l’idéologie et protégée par l’ignorance. L’erreur fuit les faits lorsqu’elle satisfait un besoin. Le mensonge idéologique consiste dans<br /> les pays développés a poursuivre les vieilles diatribes contre le capitalisme, tout en sachant… que l’on n’a rien pour le remplacer. L’utopie n’est astreinte à aucune obligation de résultats. Sa<br /> seule fonction est de permettre à ses adeptes de condamner ce qui existe au nom de ce qui n’existe pas.<br /> <br /> <br /> <br />
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C
<br /> <br /> Un peu de précisions sur irlande:<br /> <br /> <br /> <br /> Il est malhonnête ou stupide d'attribuer aux bas taux d'impôt sur les<br /> sociétés les déficits actuels de l'état Irlandais. La baisse des taux marginaux irlandais a provoqué un exceptionnel exemple de l'effet "Laffer", à savoir une augmentation des produits fiscaux<br /> consécutive à une baisse de taux marginaux et une réduction conjointe des "niches fiscales" et autres échappatoires à taxes. L'Irlande a fait le choix d'un taux faible mais d'une assiette large<br /> autorisant peu d'exemptions, au contraire de beaucoup de pays qui affichent un taux élevé mais des niches fiscales conséquentes. Cela reste un choix avantageux et efficace. Notons également que<br /> contrairement à la France ou l'Allemagne, qui ont pour elles des situations géographiques centrales et des histoires industrielles et universitaires anciennes, l'Irlande n'a a peu près aucun<br /> atout à faire valoir pour attirer de l'investissement : climat morose, peu de ressources naturelles à valeur ajoutée, peu de passé industriel, agriculture sans avantage compétitif,<br /> insularité et excentricité géographique, et même un whisky imbuvable, d'après les frères ennemis d'Ecosse. Sans sa politique fiscalement agressive, le peuple irlandais aurait été condamné à<br /> rester l'éternel sous-développé de l'UE qu'il était encore au début des années 80. Tout comme les pays baltes.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> En données brutes (source : ministère des finances), les rentrées<br /> fiscales sont passées de 2,741 Mds Euros en 1998 à 7271 Mds Euros en 2006, soit 165% d'augmentation. En intégrant l'inflation officielle sur cette période (31%), l'augmentation est encore de<br /> 102%. Dans le même temps, le taux d'imposition passait, par paliers, de 31% à 12,5%. Nous avons donc l'illustration exceptionnelle de l'effet Laffer à l'oeuvre, du moins pendant les périodes<br /> haussières du cycle économique. Quand vous laissez une part importante du fruit de sa créativité et de son savoir faire à une entreprise, cet argent est mieux utilisé que ce qu'en ferait un<br /> état, qui reste et de très loin l'agent économique le plus inefficient qui soit, et ce partout dans le monde. C'est ce qui s'est passé en Irlande durant les années 90.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Recettes « corporate » de l'état Irlandais<br /> <br /> 2006 : 7271 M €<br /> 2007 : 6390 M €<br /> 2008 : 5025 M €<br /> 2009 : 3900 M €<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Voilà qui répond simplement aux partisans<br /> d'une augmentation du taux d'imposition irlandais : en admettant qu'une telle augmentation ne provoque aucune fuite de capitaux ni comportement d'évasion fiscale, (improbable, mais<br /> bon...), même un doublement du taux Irlandais ne ferait que ramener dans les caisses peu ou prou ce que l'impôt sur les sociétés ramenait en 2006. Quand l'économie se casse la figure, les<br /> rentrées d'IS tendent à faire de même. D'autre part, le déficit de l'état Irlandais atteint 30 milliards d'Euros en 2010 : doubler le taux d'imposition sur les sociétés ne résoudrait pas<br /> grand chose. La crise<br /> Irlandaise n'en finit pas d'alimenter la machine à sophismes médiatico-politiques, et naturellement, tout ce que la zérosphère compte d'anti libéraux pathologiques profite de l'occasion pour<br /> étaler de façon aussi superficielle que possible une très mince couche de vernis économique et idéologique dont toute prétention à l'objectivité est absente. Il est vrai qu'une bonne posture<br /> anti-libérale est un excellent substitut à l'intelligence pour briller dans les salons.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Entre 1998 et 2006, les recettes fiscales<br /> de l'état Irlandais ont été multipliées par près de 3. Mais l'état Irlandais, au lieu de gérer ces surcroîts de taxes en bon père de famille, a augmenté les dépenses publiques dans les mêmes<br /> proportions. Les salaires de la fonction publique ont été multipliés par plus de 2 entre 2000 et 2008, alors que l'inflation n'a été "officiellement" que de 25% dans ce laps de temps. Et voilà<br /> pourquoi l'Irlande a eu du mal à renverser brutalement le cours de ses dépenses lorsque les taxes ont non moins brutalement chuté : difficile, politiquement, de faire machine arrière sur<br /> les salaires de la fonction publique ou sur l'état providence... Ainsi, en 2009, l'Etat Irlandais a augmenté ses dépenses sociales de 8,4%, les portant à 19,6 Milliards d'Euros. Et le<br /> gouvernement Irlandais va augmenter les tranches supérieures d'imposition sur le revenu pour financer de nouvelles dépenses sociales liées à la crise. Le mythe d'une Irlande "ultra libérale" en<br /> prend un coup. Au reste, plan "d'aide" ou pas, le gouvernement Irlandais, malgré l'impopularité des mesures qu'il vient d'annoncer, sait qu'il n'a plus le choix : il doit réduire<br /> drastiquement les dépenses publiques. Il annonce donc la suppression de 25 000 emplois publics (en France, à population égale, un plan de même ampleur concernerait 400 000 fonctionnaires). Il<br /> augmentera certains impôts et coupera dans certains budgets, pour une réduction de 15 milliards du déficit courant.<br /> <br /> <br /> <br /> <br />
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