Publiée sur internet il y a peu,
Cette vidéo a déjà fait le tour du web !
Jusqu’à venir à moi… caché loin, loin : C’est dire…
On y voit une Ukrainienne dénonçant la détresse d'une population.
D'une voix presque tremblante, inquiète mais déterminée, elle demande de l'aide et du soutien, en espérant que son message trouvera écho dans les médias du monde entier.
Je ne suis pas un média, mais je relaye quand même !
Le nouveau visage de la place de l'Indépendance, située à Kiev, pourrait bien avoir ses jolis yeux bleus.
À moins que ce soit là qu’une manipulation grotesque.
Je ne sais pas. Et peu importe.
À vous de choisir.
Voici la traduction de son message (en anglais) :
« Je suis ukrainienne, native de Kiev. En ce moment, je suis sur Maidan, la partie centrale de mon pays.
Je veux que vous sachiez pourquoi des milliers de gens sont descendus dans la rue partout en Ukraine.
Il n'y a qu'une raison à cela : nous voulons nous libérer de la dictature, nous voulons nous libérer des politiciens qui ne travaillent que pour eux… Prêts à frapper, à blesser, à abattre des personnes uniquement pour sauvegarder leur argent, leurs maisons et leur pouvoir.
Je veux que les gens qui sont ici, dignes et courageux, puissent vivre à nouveau normalement.
Nous sommes des gens civilisés, mais notre gouvernement est barbare.
Nous ne sommes pas en Union Soviétique !
Nous voulons que la corruption cesse, nous voulons être libres.
Demain, nous pourrions nous retrouver sans téléphone, ni connexion internet, nous pourrions nous retrouver seuls, isolés.
Les policiers pourraient alors nous assassiner un par un dans l'obscurité…
C'est la raison pour laquelle nous vous demandons de nous aider.
Cette liberté, nous l'avons dans nos cœurs et dans nos têtes.
Vous pouvez nous aider à construire cette liberté dans notre pays, en racontant cette histoire, simplement en partageant cette vidéo.
S'il vous plaît, parlez à vos amis, parlez à vos familles, parlez à vos gouvernements…
Montrez-nous votre soutien. »
Ce message ainsi que le travail des diplomates européens semblent avoir engendré l'effet escompté.
Nous venons d'apprendre qu'un accord de sortie de crise doit être signé vendredi 21 février par le président Viktor Ianoukovitch et l'opposition politique.
Pourvu que ça dure, en aurait dit « ma cousine » Lætitia.
En attendant, si c’est une leçon à tous les citoyens-libres de cette planète, contre la corruption et les totalitarismes-corrupteurs, prenons-en de la graine !
Bien à toutes et à tous !
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