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Les Ex-Archivés

Amis visiteurs !

Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » !
Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance !
Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite !    
En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle !
Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…
18 mars 2013 1 18 /03 /mars /2013 05:01

Un enseignant fait des propositions

 

Manuel est professeur des écoles hors classe. Il a enseigné de 1972 à 2012 dans les Yvelines puis à Paris, là où je l’ai connu. Accueilli comme arrivant « de province » (un plouc, quoi), il découvre la réalité parisienne et ses contradictions « éliteuses ».

C’est en fait un de mes « voisins ».

Lui tracte pour les écolos (faut ce qu’il faut, hein) et moi je me fous de sa tronche quand je le vois faire : « T’y connais rien ! Faut pas leur proposer, ton torchon ! Faut carrément le leur faire avaler, tellement c’est indigeste ! »

 

Bon, comme je n’y comprends décidément rien à cette histoire de « guerre de cent ans » sur les rythmes scolaires déclenchée par « Payons le ministre », malgré les efforts surhumains de ma « petite-sœur » (celle que … si elle n’existait pas, il faudrait quand même l’inventer), j’ai ouïe ce qu’il avait à dire sur le sujet.

 

On rappelle le problème : Avant, de dans mes souvenirs à moi-même, quand je ne séchais pas les cours pour faire la cour à « des plus grandes », fasciné que j’étais par « leurs charmes », on bossait à l’école de 8 h 30 à 16 h 30 des lundis aux mercredis, on avait la journée de libre (piscine, foot, et plan-drague) les jeudis, et on remettait ça les vendredis et samedis matin.

Plus tard, au collège, c’était pareil, sauf qu’on bossait aussi les jeudis matin et qu’on faisait « compétitions sportives » et tournois dans l’après-midi, sans rentrer à la maison (c’était jour de frites).

Puis on est passé au mercredi de césure hebdomadaire : Ne me demandez pas quand, je ne me souviens plus.

Tout ce que je sais, c’est qu’en 4ème, je suis passé aux maths modernes et que les patates, je n’ai pas tout compris (moi qui, à la même époque et sur les temps de « permanences », réinventait la trigonométrie entre deux parties d’échec avec mon « pote-le-chinois »… Attention, en Chine, les échecs ne se jouent pas pareil qu’en « Gauloisie-appliquée » : Le cheval peut tomber si une pièce adverse lui fait un croche-pied, par exemple).

Puis les années lycées, dans un lycée-poubelle, de garçon exclusivement, en la kapitale.

Là encore, on commençait le lundi matin à 8 heures et on finissait vers 17 heures tous les jours, même le mercredi et à la cantine le samedi midi (journée invariablement de hachis-Parmentier).

Et enfin passage par la fac : Horaire allégé « haché-menu », mais là encore du lundi matin jusqu’au samedi soir, parfois tard dans la semaine jusqu’à 20 heures dépassées.

Ce qui n’était pas commode pour suivre un double cursus, voire un triple comme ça m’est arrivé une année (… infernal : Il fallait faire fonctionner la photocopieuse !)

 

Depuis, je n’ai pas trop suivi les évolutions.

Ma « nichée », elle, elle est passé de 50 heures par semaine de crèche dans ses jeunes-années, à quelques 30 heures de présence en maternelle, puis 28 à l’école et plus tard 35 au collège pour finir par 40 au bac (et 55 à 60 en prépa avec les « colles » de math, de langue et de culture-G).

Et si je me souviens bien, il y avait des semaines de 4,5 jours, puis 5 étalés sur 6 jours. Ce qui n’était pas vraiment commode pour organiser des week-ends champêtres complets.

Je veux dire qu’à part les semaines de pâques et de pentecôte, j’ai rarement pu l’emmener à la mer, sauf pour la journée aller-retour le dimanche : La plaie des retours dans les embouteillages !

Même les vendredis et samedis de l’ascension, ces kons de profs faisaient cours.

En revanche, les grèves en semaine, c’était en pagaille…

 

Bon, j’ai quand même suivi que dans les années 2000, les experts, les syndicats, les profs, les familles, les pédiatres te nous expliquaient que la semaine de 4,5 jours pour les plus petits, ce n’était pas idéal.

Un gosse, ça ne maintient pas son attention suffisamment longtemps dans la journée pour apprendre quelques fondamentaux…

J’avoue que mes étudiants, au bout de 45 minutes, de toute façon, c’est le seul moment où j’aperçois la couleur de leurs yeux, en troisième cycle de master ++. Le reste du temps, je ne vois que leurs cheveux, parce qu’ils grattent du papier.

Que j’en profite pour mater discrètement les jambes des filles : Mais ça ne va que jusqu’au genou, pour « les plus osées »…

Et que 28 heures par semaine, c’était beaucoup pour des gamins, là où moi je fais des modules de 15 heures en deux jours…

Admettons.

 

Donc, on est passé en 2008 à la semaine de 4 jours, avec mercredi libre … en « classe d’arriéré aérée » et autres « centre de loisirs », tel que le gamin, de toute façon, il libère ses parents au plus tard à 8 h 30, 5 jours par semaine, pour être récupéré vers 18 h 00.

47,5 heures/semaine, hors de la présence des parents.

Si je me souviens bien, déjà en 2008, les profs’ et leurs syndicats s’étaient opposés bruyamment à la réforme d’alors : Une époque où ça défilait tous les jours sous mes fenêtres, que je ne regardais même plus qui !

 

Sur ce, « ma petite-sœur » (celle qui…) passe justement sous mes fenêtres l’autre jour pour protester contre le retour à 4,5 jours raccourcie de 45 minutes de cours qu’on retrouvera dans la pause méridienne de nos chères têtes-blondes.

Où est le problème ?

« Il est dans ce que je pourrai plus venir déjeuner chez toi le mercredi-midi : Je bosserai en plus ! »

Car tout le reste, reste identique : Toujours 28 heures de cours en classe, et sortie toujours à 16 h 30, mais présence 4 heures de plus le mercredi et payés pareil.

Et le tout pour une prime de 400 euros à l’année … une fois !

Bon, là, ça cause à mon neurone !

Je traduis : « Travailler plus pour gagner moins ! ». Assez géant, finalement.

 

Et puis notre ministre nous remet la piqûre avec l’idée de grandes vacances écourtées. Faut dire qu’au rythme de 6 semaines de cours pour 2 semaines de vacances de septembre à juin, nos têtes blondes passent donc 30 semaines par an devant leurs instituteurs… soit à peine 780 heures d’apprentissage des fondamentaux (lire, écrire, compter).

« Non pas du tout » explique ma « petite-sœur », « il faut retirer les matières d’éveil » (sport, culture générale, histoire, géo, instruction civique, culture artistique et autre) dont partie est déléguée à d’autres profs « déchargeant » le titulaire de la classe, payés par les communes qui eux ne doivent que 18 heures de présence par semaine.

Là, à que, tout d’un coup, je comprends mieux comment j’en arrive à corriger des thèses ou des mémoires de fiscalité appliquée bourrés de fautes d’orthographe et de grammaire (sans compter les contre-sens)…

« Comment veux-tu aborder les divisions avec une classe qui n’a pas appris ses tables de multiplication », ou le subjonctif sans avoir assimilé les accords du participe passé ni les conjugaisons de l’indicatif ?

S’en foutent : Ils ont Word et Excel (Merci Ô divin Bill Gates !). Et puis ils causent tous en texto, maintenant. « Ce sont tous des génies, même les plus nuls, à écouter leurs parents : Mon fils a de mauvais résultats parce qu’il s’ennuie en classe tellement il est déjà très au-dessus ! Tu parles, sur 27 j’en ai trois qui sont déjà en analyse… »

Évidemment, quand il s’agira d’interpréter un texte de jurisprudence, pas sûr qu’ils comprennent tous de quoi il s’agit : Pas grave non plus, il existe encore des traducteurs… humains, ceux-là.

Je m’en sers encore : Les « chapeaux » thématiques !

 

Je reviens à Manuel : Il te nous fait une petite comparaison Paris (75)/Yvelines (78). « Au niveau des élèves et des parents d'élèves, il n'existe aucune confusion entre les activités scolaires et périscolaires (…) Au niveau des enseignants qui interviennent sur le temps scolaire, il n'existe aucune confusion non plus. Ils font actuellement classe 4 jours par semaine.

 

Dans les Yvelines : Les enfants sont accueillis dès 7 h 30 jusqu'à 19 h dans certaines communes. Ils passent 6 heures par jour au minimum à l'école, parfois plus et certains y restent pendant 11 h 30 (de 7 h 30 à 19 h).

Le temps scolaire représente 6 heures chaque jour pendant 4 jours, de 8 h 30 à 11 h 30 puis de 13 h 30 à 16 h 30.

Ils passent également 4 journées à l'école au minimum, parfois une 5ème journée le mercredi au centre aéré pour des activités périscolaires.

Le temps périscolaire, non obligatoire et non-gratuit, représente au minimum 5 h 30 dans la journée, de 7 h 30 à 8 h 30 pour l'accueil, puis en prenant le relais de l'enseignement scolaire de 16 h 30 à 18 h voire 19 h.

Pour certains parents, il est plus avantageux économiquement parlant de laisser leurs enfants à l'école jusqu'à 19 h plutôt que de rémunérer une nounou. Idem le mercredi où les enfants sont inscrits au centre aéré hébergé dans une école.

 

À Paris : L'emploi du temps des élèves se partage entre les enseignants et les professeurs de la ville de Paris (les PVP, une institution qui remonte à 1830) lesquels interviennent également sur le temps scolaire.

Les PVP effectuent moins d'heures de classe par semaine que les enseignants de l'Éducation nationale, de 18 h à 20 h hebdomadaires. Ils perçoivent grâce à l'ancien Maire de Paris (le « Chi ») le même salaire que les enseignants de l'Éducation nationale qui effectuent plus d'heures de classe qu'eux avec une responsabilité pédagogique plus importante.

Mieux, les PVP ont la possibilité de choisir eux-mêmes leurs créneaux horaires. Une fois leur temps de travail effectué sur le temps scolaire des enfants, ils donnent le plus souvent des cours privés rémunérés à un tarif supérieur à celui proposé en ateliers bleus. Ils prennent en charge des activités pendant le temps périscolaire de 16 h 30 à 18 h, le mercredi en centre aéré ou de loisirs et le week-end.

Il est à noter que des associations interviennent parfois pour assurer l'éveil des enfants dans des domaines bien précis, mieux que ne le feraient les PVP ou les animateurs de la ville de Paris, tout simplement parce qu'elles mettent en contact les enfants avec, par exemple, des scientifiques de bon niveau.

C'est pourquoi la refondation des rythmes scolaires et périscolaires a un impact important sur les enseignants, les PVP et les animateurs de la ville de Paris, sans oublier les parents d'élèves et les élèves.

Par ailleurs, les experts s'accordent à dire que les activités extra-scolaires jouent un rôle essentiel dans la réussite scolaire : Un enfant pratiquant un sport, un instrument de musique ou des activités autres, comme le jeu d'échecs, réussit mieux à l'école ; un enfant à qui les parents ne peuvent pas offrir d'activité(s) extra-scolaire(s) réussit moins bien. »

 

Mais au-delà des mots « écrits », il y a les « paroles-verbales ».

« Quand tu prends le classement des ékoles aux différents tests de niveaux (des élèves, de « les-ducs-à-Sion » ou internationaux) et que tu retires les établissements d’élite, ce que personne ne dit, c’est que les ékoles de Paris sont à la ramasse !

Même en prenant les moyennes nationales, Paris n’est que dans une petite-moyenne. Pourquoi à ton avis ? »

Manque d’effectif ? Manque de moyens pédagogiques ? Manque d’argent ?

Réponse : « Tu plaisantes ? »

La mairie centrale dépense beaucoup pour les ékoles, notamment depuis « De-la-nuée ».

« Il y a 827 PVP payés par le maire. Et les directeurs sont déchargés d’enseignement pour s’occuper des activités périscolaires, de la gestion des caisses des ékoles, de la paperasserie ! »

Autrement, PVP, c’est le panard et Dirlo c’est le « must ».

« Devenir directeur, c’est le bâton de maréchal, avec logement de fonction… Et naturellement, ce n’est qu’en fin de carrière qu’on obtient le poste après avoir ramé pour remonter de la province et arriver à Paris à coup de Pacs fantôme !

Tu crois que ce sont les meilleurs ? Pas du tout : Ils sont totalement usés et démotivés !

Voilà l’explication de l’échec scolaire dans la capitale ! »

Quant au PVP, ils n’en font pas beaucoup plus lourd : L’élite est devenue cossarde avec l’âge !

 

Alors lui préconise des prises de décisions courageuses qui passeraient par une révolution structurelle :

1) Créer un corps d’animateurs qui interviendraient le matin si un accueil est prévu, à la pause méridienne, et le soir (études, animations), le mercredi et pourquoi pas le samedi si l'on ouvre les écoles, et pendant les petites et les grandes vacances.

2) Former et recruter ces animateurs afin d’éviter la précarisation de ce personnel.

3) Techniquement cela donnerait l’arborescence suivante :

3A) Du côté de la commune de Paris : Des animateurs au sein de chaque école avec un coordonnateur, un coordonnateur de plusieurs écoles sur une base géographique que serait le quartier, un coordonnateur des quartiers au niveau de l’arrondissement et un responsable au niveau parisien.

Tout ce personnel fait partie de la fonction publique territoriale relevant de la DASCO (direction des affaires scolaires) et de la DJS (direction jeunesse et sport). L'objectif étant de mettre en œuvre le projet éducatif territorial en mutualisant l’offre culturelle et sportive relevant de ces deux directions municipales.

3B) Du côté de l'État c’est-à-dire de l'Éducation nationale : Le directeur, l’inspecteur de l’Éducation nationale et l’inspecteur d’académie.

4) Politiquement, cela se traduirait par le schéma suivant :

4A) Un élu par arrondissement suit ces projets.

Et de citer la déclaration des députés écolo du 28 janvier 2013 à l'Assemblée nationale : « Les projets éducatifs locaux existent depuis les années 1980, ils ont deux objectifs, mettre en cohérence les activités scolaires et périscolaires et répondre aux inégalités sociales des territoires, en mettant autour de la table l’ensemble des acteurs qui s’occupent de l’éducation des enfants au sens large (Éducation nationale, collectivités locales, CAF, enseignants, parents d’élèves…).

Ils définissent des priorités sur un territoire (commune ou communauté de commune) qui sont ensuite déclinés en actions concrètes dans les écoles, les quartiers, etc.

Les écologistes ont soutenu ces PEL et soutiendront donc la mise en place et la généralisation des projets éducatifs territoriaux (PET).

Ils considèrent que c’est dans ce cadre que la réforme nationale des rythmes scolaires doit être concrétisée localement ».

4B) Le coordonnateur communal et le directeur élaborent le projet éducatif territorial et conçoivent sa mise en œuvre dans le respect territorial du métier de chacun : D’un côté l’enseignement (les programmes) cf. Loi du 10 juillet 1989 ; de l’autre une animation (une culture « émancipatrice »)

(… Et pourquoi pas libertaire tant qu’on y est pour mieux désintégrer nos jeunes, pense-je ?).

4C) Avec des réunions locales régulières (une toutes les 6-7 semaines), présidées conjointement par l’élu d’arrondissement et l’inspecteur de circonscription.

C’est la réalité hors Paris : Les réunions se tiennent très souvent sur le temps de travail des enseignants. Elles se tiennent encore après la classe dès 16 h 30 car tous les directeurs d'école, à l'exception de Paris, ne sont déchargés d'enseignement qu'en fonction des critères suivants : La taille de l’école, la classification en ZEP. (Cf. Note de service n° 2006-104 du 21-06-2006).

4D) Un obstacle : Les « avantages acquis » des directeurs d'école à Paris :

La mise en place de ces propositions suppose la suppression des activités d'intendance rémunérées par la ville de Paris telles que l'inscription et la collecte des fonds, parfois en espèces sonnantes et trébuchantes, aux études, aux ateliers bleus, aux garderies, aux cours du soir pour adultes...

Cette situation n'est pas irréversible.

À Paris, des directeurs d'école ont demandé à ne plus effectuer ces tâches, ce que l'Hôtel de Ville n'a pu qu'accepter…

5) Pour les enseignants : À Paris, pourquoi ne pas imaginer la création d’un corps de PVP spécialisé dans les matières numériques et en informatique.

La mission du directeur, qui conserverait sa décharge d'enseignement, sera d'assurer la coordination pédagogique avec l'ensemble des enseignants et des PVP. C’est son rôle, sa fonction : Décrets n° 90-788 du 06-09-1990 et n° 89-122 du 24-02-1989.

6) Des indicateurs d’évaluation périscolaire : Des indicateurs d’évaluation périscolaire devront être élaborés par la communauté éducative (enseignants, parents d'élèves, élus) et être suivis par l'adjoint au maire chargé des affaires scolaires.

Il établira un rapport annuel présenté sous forme de communication, avec un débat mais sans vote, en conseil de quartier, en CICA, en conseil d'arrondissement et au conseil de Paris.

 

Là, je m’en amuse : Si on commence à laisser les enseignants mesurer leurs propres performances à enseigner, même indirectement, on n’a pas fini de dégringoler au classement mondial…

 

Oui, mais les apprentissages des « fondamentaux » (grammaire, arithmétique, calcul, etc.) ?

« Et puis quoi encore, l’Ignoble ? Il faudrait que les gamins passent plus de temps avec leurs instits’. »

D’où l’idée de « Payons » de raccourcir les « grandes vacances » : 4 semaines de plus, c’est plus de 100 heures d’apprentissage…

Ils pourraient même avoir de vrais cours d’éducation civique… Et puis comme il faudra bien intégrer l’apprentissage de la « morale laïque & Républicaine », faut trouver du temps en plus, n’est-ce pas, sans ça c’en sera en moins pour les « fondamentaux » !

« Le ministre, il fait très exactement ce qu’il dit dans son bouquin : Il suffit de lire ! »

Que j’ai eu envie de lui répondre qu’il aurait fallu m'apprendre à lire, pour ça !

Mais il aurait rigolé franchement une fois de plus…

 

Deux conclusions :

 

1 – Ma « petite-sœur » (celle qui…) n’est pas au bout de ses peines à travailler plus pour être payée moins (elle ne fera plus d’heures supplémentaires de soutien individuel, faute de temps). Depuis le temps que je lui dis que je suis prêt à lui créer une ékole privée dont elle serait la directrice… ;

Et moi, on veut que j’apprenne toutes les subtilités de l’IR et de ses centaines de « niches » en seulement 45 heures à des sous doués diplômés ?

On croit rêver quand on parle de ces choses-là…

Mais j’occuperai les locaux désertés pour inventer l’ISF (Institut Supérieur de la Fiscalité), ouvert à tous : Ça paiera une partie du loyer !

Par ailleurs, j’imagine déjà la future bataille des « grandes vacances » : Devenir juilletiste par obligation ou par alternance, il n’en est pas question.

La meilleure période c’est 15 juillet, 16 août. De toute façon, il pleut au village à la Saint-Roch et c’est la « refrescada de la santa-Maria » pendant la seconde quinzaine d’août, quelle que soit la lune (ou presque).

 

2 – Je n’ai toujours rien compris à toutes ces « astuces » qui fleurent bon le « non-dit » de quelques avantages syndicaleux qui me sont totalement étrangers.

Admettons seulement que le syndicalisme n’est jamais qu’une « boutique de réactionnaires », toujours pour que rien n’évolue tout en étant insatisfait à tout ce qu’on propose.

Mais ça, je le savais déjà !

 

En bref, Manuel peut repasser m’expliquer tout ça : Même s’il est écolo, il sera le bienvenu.

Parce que je reste un grand tolérant, finalement…

Et que j’aime bien me foutre de sa tronche quand il « tracte » dans le quartier !

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