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D'où Erre-Je ?

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  • : La seule question à laquelle personne ne sait répondre reste : la place de l'Etat. Quel est son rôle ultime ? Le reste n'est alors que dérives quotidiennes pour soi-disant, le "bonheur des autres" avec "le pognon des autres". Bonne lecture
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Les Ex-Archivés

Amis visiteurs !

Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » !
Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance !
Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite !    
En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle !
Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…
29 juin 2010 2 29 /06 /juin /2010 03:59

 

Cette année, j’avais oublié.

 

C’est que mes préoccupations du moment avaient été « hard » : tout qui vous tombe dessus en rang serré, entre les gens qui ne comprennent rien aux instructions impératives et délais dont ils disent qu’ils sont au faîte des compétences requises pour les exécuter et dont on découvre sur le tard qu’il n’en est absolument rien ;

Les « ceux-ce » qui vous savonnent consciencieusement la planche du haut de leur fatuité rocambolesque de « sachants » et qui viennent en plus vous donner des leçons de savoir-vivre sans se rendre compte qu’ils se plantent largement et sur toute la longueur dans l’immense profondeur de leur ignorance ;

Les autres qui se préparent toujours à l’avant-dernière bataille alors que vous avez déjà évacué l’actuelle et que vous vous mettez en position pour aborder la suivante de façon correcte et préparer, par la même occasion la suivante de N + 2 (2012, n’est-ce pas) de façon habile, que franchement, c’est « donner du caviar à des cochons » car ils vous font perdre un temps précieux…

 

Pire et c’est la première fois que je vois ça !

AGO : normalement, tout est « bouclé » depuis le mois de mars. Projet de PV des résolutions, rapports d’activité, mot du Président (que je suis en l’occurrence) à l’adresse des salariés, des banquiers, des fournisseurs et des clients (faut arriver à dire la même chose à tout le monde de telle sorte que tout le monde y trouve contentement mais sans inquiéter personne), rapport financier, etc.

Le Conseil a eu lieu cette année début avril. Et ça n’a pas été simple, rien que pour s’accorder sur le montant du bénéfice final…

Les Commissaires aux comptes ont eu 45 jours pour certifier derrière et faire leur rapport… de certification. De la haute pointure : PWC (un vieux de la vieille de chez Coopers) et un « jeunot » bardé de diplômes américains de chez Young.

Ils lisent leur truc en AG qu’ils s’étaient bien gardés de me montrer en amont, les mentions obligatoires que tout le monde attend, tout est bouclé au moment des convocations, la place de chaque virgule a été négociée et on se réunit 15 jours plus tard pour signature.

On commence à 11 heures et, dans la demi-heure qui suit, on peut normalement ouvrir le champagne avant d’aller se régaler chez l’étoile Michelin où la table est retenue pour tous ces « X », centraliens (les « pistons ») et l’unique énarque qui fait aussi administrateur et y retrouve le « DAF » de la boutique, qui est issu de l’inspection des finances.

Bé là, Ô surprise-surprise, reste des erreurs ! La prochaine fois, ils me montreront leur papier « avant » et pas au dernier moment.

J’attaque sur « les 20 euros manquant » dont on commence à m’expliquer scienteusement qu’ils sont en « produit à recevoir » et dont je sais par ailleurs que c’est un chèque rejeté trois fois en 6 mois de précontentieux.

Me marre…

Quand on sait que les évaluations des encours sont tellement approximatives qu’on en parle des « écarts » en déca-Kilo-euros… passons : c’est juste pour rigoler !

Mais là, pire que ça : une histoire de provision technique tellement compliquée à régler qu’en 2006, ils s’étaient fendus d’une résolution pour expliquer que pour celle-là, on ferait désormais, « comme-ci, comme-ça et pas autrement », dérogeant à tout le reste.

Et moi qui fais : « Je ne comprends pas. En 2007 on avait 28,1 K€, en 2008, on avait 32,6 K€ et là on devrait avoir + 33 d’un côté et – 8 de l’autre. On en avait parlé en avril ? Et ce n’est pas réglé ? »

Mais si, mais si !

Mais non, mais non !

« C’est le résultat d’une ré-indexation qui comporte telle et telle variation ce qui donne 36,3 que vous trouverez-là, Monsieur le Président ! »

Oui, certes, sauf que justement, sur ce risque-là, puisqu’il est archi-connu et sort complètement des normes, en 2006, ils avaient décidé qu’on dérogeait à la règle habituelle comme le droit comptable et fiscal leur en donnait le droit…

« Moi, je veux bien, mais alors on prend la décision aujourd’hui de faire normalement, puisque s’agissant d’une réserve, il n’y a que l’AG qui en décide et pas un clampin de comptable derrière son bureau ! » (Est visé directement l’inspecteur des finances de DAF, présent durant la réunion).

Oui, oui font les CAC…

Je veux, tiens !

Panique à tribord, panique à bâbord, panique par-dessus bord, panique par-dessous le bord…

On a fini à seize heures trente ce jour-là.

Jamais vu ça…

 

Raz la casquette !

Et du coup, non seulement j’étais en hypoglycémie – c’est que ça s’entretient, un diabète – j’avais soif, j’étais donc particulièrement de mauvaise humeur que j’en ai corrigé moi-même les rapports des CAC sous leur dictée sur la même machine qui sait faire « les pitits posts » que vous lisez assidûment et j’ai oublié les épreuves du bac de philo de cette année !

Désolé les jeunes !

Je rattrape.

 

Section L : « Le langage trahit-il la pensée ? »

Vaste sujet ! Et j’aurai été « hors sujet », car c’est manifestement un « truc » à dévier direct sur la psychanalyse lacanienne.

M’en tape : le nombril des autres, déjà que le mien, j’ai du mal…

 

Oui, le langage trahit la pensée : par sa pauvreté !

Que 2 millions de mots et déjà 16 millions de couleurs dans nos PC, y’a comme un « truc » qui ne va pas.

Bon d’accord : on « triche ». Rien que pour désigner le sexe d’un homme, on en a pour plus de 600 expressions.

Y’a d’infinies nuances entre un « sexe vibrant » et un « vibrant sexe ». Le premier pouvant d’ailleurs être un « sex-toy », c’est dire !

Oui, on « triche » parce que c’est comme pour la musique : 7 notes seulement et une infinité de phrasées musicales.

Mais du coup, on ne peut penser qu’à travers des mots, dès que l’on veut les exprimer. Les sensations sont infiniment plus variées.

Et notre pensée est trahie tous les jours au point que j’ai aussi à faire à des nains qui ne comprennent pas ce qu’on attend d’eux en temps et en heure.

Oui, le langage trahit la pensée, justement parce que les seuls mots ne suffisent parfois pas à la porter. Et que les mots prononcés ou écrits, peuvent dès lors avoir des dizaines de significations différentes.

Même les chiffres, qui sont pourtant en nombre infini, eh bien ils arrivent à vouloir dire « blanc ou noir » selon la façon dont ils s’expriment…

 

Bref, je n’aurai pas pris ce sujet…

 

Section L : « L'objectivité de l'histoire suppose-t-elle l'impartialité de l'historien ? »

Encore une vaste fumisterie…

Bien sûr que non telle que posée, puisque l’historien a pour boulot de rapporter des faits avérés et de les mettre en perspective chronologique tels qu’ils soient cohérents entre eux.

Mais selon la façon dont il voit telle ou telle cohérence, il en perd toute partialité d’interprétation.

 

Là, j’aurai fait une copie de « malheur »…

Parce qu’on peut décliner le devoir sur les incohérences, sur les « erreurs historiques », etc.

 

Série ES : « Que gagne-t-on à échanger ? »

Bonne question ! D’autant qu’on peut aussi redouter de perdre….

Du fric, de la valeur. À chaque échange, à chaque « rupture de charge ». Satisfaire un besoin, une attente même dans le troc. Ça c’est la réponse de futurs docteurs de la foi économique.

Mais quand il s’agit d’échanger des génomes ou des sécrétions hormonales, on peut aussi s’attraper des microbes et des virus…

D’accord, hors sujet, mais pas vraiment avec l’échange de savoirs, l’échange de sentiments, l’échange « dématérialisé ».

Car, « l’échange », ce n’est pas que de la marchandise, mais bien des idées, des connaissances, du respect, etc.

Qu’est-ce qui pousse 500 personnes par semaine à venir « capter » mes « piti-posts », les lires, éventuellement les commenter ?

C’est juste un échange et en plus il est gratuit, sans contrepartie sauf à y prendre plaisir ou bien la crampe !

 

Et en bon fiscaliste, j’aurai également expliqué qu’à chaque échange, il y a taxe, même dans le cas de « livraison à soi-même ».

Mais uniquement quand il y a une contrevaleur monétaire, ce qui est une source d’évasion fiscale phénoménale, même sans esprit de triche ou de fraude : échappe à toute taxe ce qui est « gratuit ».

Allez donc taxer un « baiser dans le cou » à une dame que vous allez faire « frémir » pour l’occasion !

Sauf pour les biens immobiliers : on demande toujours une valeur que le Service peut toujours « redresser » si ça l’amuse…

 

Série ES : « Le développement technique transforme-t-il les hommes ? »

Non pas encore, mais il va le faire, jusque dans son ADN, dans la prochaine décennie !

En revanche, le développement technique, jusque-là, n’a fait que multiplier, démultiplier les capacités d’actions et de réactions des hommes.

Et déjà, ça change tout à son environnement immédiat pris en tant qu’individu.

Alors quand on multiplie par 6 milliards d’êtres humains, ça devient extraordinaire de multitude à capacité de transformation.

Beau sujet.

 

Série S : « Est-il absurde de désirer l'impossible ? »

Bé non ! Non seulement ce n’est pas absurde, mais nous sommes tous des gosses qui rêvent à un ou deux impossibles dont on passera une grande partie de notre vie à atteindre.

Et heureusement encore : Si nous ne pouvions désirer que des choses possibles, la vie serait bien terne et on finirait par s’emmerder.

D’ailleurs, c’est comme ça que commence vieillesse : se contenter de désirer que ce qu’on peut atteindre.

C’est aussi un pas vers la sagesse, dit-on : se contenter que de ce qu’on a.

Et finalement, comme c’est la mort qui nous attend, l’incapacité définitive à désirer quoique ce soit, et à agir pour obtenir quoique ce soit, y’a un moment où les deux phénomènes, peut-être par lassitude, finissent par se rejoindre…

Mais lequel « pousse » l’autre, ça, je ne sais pas encore !

 

Série S : « Y a-t-il des questions auxquelles aucune science ne répond ? »

Plein ! Sans ça, on s’arrêterait de chercher des solutions scientifiques à toute chose. On ne se poserait plus de questions, puisqu’on saurait. Notre curiosité serait morte, il n’y aurait aucun « progrès » à attendre de la vie, ni des générations qui passent.

 

Il y avait aussi des explications de texte :

Série L : Un extrait du « Monde comme volonté et comme représentation » de Schopenhauer.

Un très classique, que je rapporte tellement il est beau comme un camion neuf :

« Il n'y a pas de satisfaction qui d'elle-même et comme de son propre mouvement vienne à nous ; il faut qu'elle soit la satisfaction d'un désir. Le désir, en effet, la privation, est la condition préliminaire de toute jouissance. Or avec la satisfaction cesse le désir et par conséquent la jouissance aussi. Donc la satisfaction, le contentement ne sauraient être qu'une délivrance à l'égard d'une douleur, d'un besoin ; sous ce nom, il ne faut pas entendre en effet seulement la souffrance effective, visible, mais toute espèce de désir qui, par son importunité, trouble notre repos, et même cet ennui qui tue, qui nous fait de l'existence un fardeau.

 

Or c'est une entreprise difficile d'obtenir, de conquérir un bien quelconque ; pas d'objet qui ne soit séparé de nous par des difficultés, des travaux sans fin ; sur la route, à chaque pas, surgissent des obstacles. Et la conquête une fois faite, l'objet atteint, qu'a-t-on gagné ? Rien assurément, que de s'être délivré de quelque souffrance, de quelque désir, d'être revenu à l'état où l'on se trouvait avant l'apparition de ce désir.

 

Le fait immédiat pour nous, c'est le besoin tout seul c'est-à-dire la douleur. Pour la satisfaction et la jouissance, nous ne pouvons les connaître qu'indirectement ; il nous faut faire appel au souvenir de la souffrance, de la privation passée, qu'elles ont chassées tout d'abord. Voilà pourquoi les biens, les avantages qui sont actuellement en notre possession, nous n'en avons pas une vraie conscience, nous ne les apprécions pas ; il nous semble qu'il n'en pouvait être autrement ; et, en effet, tout le bonheur qu'ils nous donnent, c'est d'écarter de nous certaines souffrances. Il faut les perdre pour en sentir le prix ; le manque, la privation, la douleur, voilà la chose positive, et qui sans intermédiaire s'offre à nous. »

 

Chouette, non !

Et on peut se faire une copie en partant de Socrate et en « balayant » tous les stoïciens, les épicuriens, d’Aquin, Bergson, Kant, Nietzsche et même jusqu’à Sartre : Un peu long à traiter en 4 heures, mais bon, c’est jouable.

 

Série ES : Un extrait d' « Essai sur l'entendement humain » de John Locke

Encore une classique…

« Quant à savoir s'il existe le moindre principe moral qui fasse l'accord de tous, j'en appelle à toute personne un tant soit peu versée dans l'histoire de l'humanité, qui ait jeté un regard plus loin que le bout de son nez. Où trouve-t-on cette vérité pratique universellement acceptée sans doute ni problème aucun, comme devrait l'être une vérité innée ? La justice et le respect des contrats semblent faire l'accord du plus grand nombre ; c'est un principe qui, pense-t-on, pénètre jusque dans les repaires de brigands, et dans les bandes des plus grands malfaiteurs ; et ceux qui sont allés le plus loin dans l'abandon de leur humanité respectent la fidélité et la justice entre eux.

 

Je reconnais que les hors-la-loi eux-mêmes les respectent entre eux ; mais ces règles ne sont pas respectées comme des lois de nature innées : elles sont appliquées comme des règles utiles dans leur communauté ; et on ne peut concevoir que celui qui agit correctement avec ses complices mais pille et assassine en même temps le premier honnête homme venu, embrasse la justice comme un principe pratique.

 

La justice et la vérité sont les liens élémentaires de toute société : même les hors-la-loi et les voleurs, qui ont par ailleurs rompu avec le monde, doivent donc garder entre eux la fidélité et les règles de l'équité, sans quoi ils ne pourraient rester ensemble. Mais qui soutiendrait que ceux qui vivent de fraude et de rapine ont des principes innés de vérité et de justice, qu'ils acceptent et reconnaissent ? »

 

Classique, mais un peu trop « angélique » à mon goût, d’autant que la vie m’a d’abord appris que la seule « loi », la seule « vérité », la seule « morale » qui aille de soi et quel que soit le milieu et les circonstances, ça reste la « nécessité » perçue dans l’instant.

On peut divaguer sur tout le reste, mais seulement à la marge : on a même vu des gens devenir cannibales pour survivre, boire leur urine, bâfrer leurs étrons sans aucun renoncement à leurs principes le leur interdisant…

Bref, un peu léger, Locke, pour le coup !

 

Série S : Un extrait de « De la démocratie en Amérique » de Tocqueville.

Encore un classique pas trop difficile pour nos chères têtes blondes :

« Les affaires générales d'un pays n'occupent que les principaux citoyens. Ceux-là ne se rassemblent que de loin en loin dans les mêmes lieux ; et, comme il arrive souvent qu'ensuite ils se perdent de vue, il ne s'établit pas entre eux de liens durables. Mais quand il s'agit de faire régler les affaires particulières d'un canton par les hommes qui l'habitent, les mêmes individus sont toujours en contact, et ils sont en quelque sorte forcés de se connaître et de se complaire.

 

On tire difficilement un homme de lui-même pour l'intéresser à la destinée de tout l'État, parce qu'il comprend mal l'influence que la destinée de l'État peut exercer sur son sort. Mais faut-il faire passer un chemin au bout de son domaine, il verra d'un premier coup d'œil qu'il se rencontre un rapport entre cette petite affaire publique et ses plus grandes affaires privées, et il découvrira, sans qu'on le lui montre, le lien étroit qui unit ici l'intérêt particulier à l'intérêt général.

 

C'est donc en chargeant les citoyens de l'administration des petites affaires, bien plus qu'en leur livrant le gouvernement des grandes, qu'on les intéresse au bien public et qu'on leur fait voir le besoin qu'ils ont sans cesse les uns des autres pour le produire.

 

On peut, par une action d'éclat, captiver tout à coup la faveur d'un peuple ; mais, pour gagner l'amour et le respect de la population qui vous entoure, il faut une longue succession de petits services rendus, de bons offices obscurs, une habitude constante de bienveillance et une réputation bien établie de désintéressement. Les libertés locales, qui font qu'un grand nombre de citoyens mettent du prix à l'affection de leurs voisins et de leurs proches, ramènent donc sans cesse les hommes les uns vers les autres, en dépit des instincts qui les séparent, et les forcent à s'entraider. »

 

C’est tout-à-fait juste.

Même si parfois, quand on regarde attentivement le spectacle des cigares à 12.000 €, des postes offerts à tel ou tel fils d’Untel, les appartements de fonction et les gardes-rapprochées, les voitures de fonction, on se demande de quoi parle-t-on depuis…

 

Et puis il y en eu d’autres, dans les sections spécialisées :

 

« L’art peut-il se passer de règles ? » Question idiote. Mais la création artistique retrouve systématiquement les choix premiers, qui se transforment en « savoir-faire », puis en « dogme », et peu ou prou en « règles ». Ainsi vont les intelligences humaines. Partout et tout le temps.

 

« Dépend-il de nous d’être heureux ? » La bonne question.

En principe « Oui », au moins parce que personne d’autre ne s’en occupera à votre place !

Ou alors, il vous volera votre libre-arbitre, ce qui vous ravalera au rang de l’animal d’élevage et provoquera votre malheur : On s’en rend compte jusque dans la vie politique actuelle, les méthodes pour le moins ahurissantes de prise de décision, à tous les échelons et au quotidien, et jusque dans notre « beaux pays » !

 

« Une vérité scientifique peut-elle être dangereuse ? » Oui ! Hélas…

Mais vaut mieux savoir plutôt que d’ignorer ce danger, non ?

 

« La recherche de la vérité peut-elle être désintéressée ? » Oui, et heureusement !

Mais satisfaire la curiosité d’un moment, à la recherche de ladite vérité, n’est-elle pas « intéressée » quant à la satisfaction d’un besoin (dont on sait depuis au moins l’antiquité qu’elle provoque du « plaisir ») ?

 

« Faut-il oublier le passé pour se donner un avenir ? » Parfois… En tout cas, c’est ce que fait l’amnésique !

En général, jamais…

 

Je vous passe d’autres extraits de textes, tel que la « Somme théologique » de Thomas d’Aquin, de « L'Éducation morale » d’Emile Durkheim (intéressante, où les fins connaisseurs auraient pu s’aider de Rousseau et du « Candide » de Voltaire).

Ou encore de « Léviathan » de Thomas Hobbes.

Encore un grand classique, dont je crois nous avons traité ici même en contre-point des dires de « DD », il y a quelques mois…

 

Bref, une « belle fournée » cette année, finalement.

Et pas trop difficile, en plus.

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