Ils ne lui ont rien épargné…
Même « Bling-bling » lui craché à la tronche…
Et d’ailleurs, il faut reconnaître qu’elle non plus ne s’est guère épargnée les difficultés ! Pensez donc, de virer quelques « têtes de liste » parfaitement légitimes ici ou là, en tout cas « historiques », tout en épargnant les « éléphants » et s’amuser à faire campagne sans soutien des « caciques » et autres « barons », si elle réussit, elle est vraiment très forte !
Et tous les autres se rallieront à son étendard au moment de la première séance du conseil municipal rénové, le 6 avril prochain.
Rien que ça, de toute façon, ça mériterait du respect.
Parce qu’après des hésitations en décembre, la candidate et son équipe ont décidé d’assumer un style bien particulier…
« Elle est plus décontractée, plus tranquille. Elle s’est rendu compte qu’après s’être fait conspuer pendant deux mois, elle ne dévissait pas dans le dernier sondage » !
Et oui : Au coude-à-coude avec « sœur-âne » à l’entrée de la dernière ligne droite après les crocs-en-jambe glissés sur son parcours !
38 à 39 % pour l’une et l’autre au premier tour, même si au second, « Sœur-Âne » fait encore 52 %.
Faudra que je fasse un décompte et simulation en siège de conseiller parigot.
Ne serait-ce que pour jauger de l’impact des redécoupages…
Ridiculisée sur les réseaux sociaux après ses propos sur les « moments de grâce » dans le métro ou sa cigarette à la bouche lors d’une maraude avec des SDF, « Haine-Qu’à-Aime » croit avoir trouvé la parade face au bashing : Ne surtout rien changer.
« On en sortira naturellement car les gens sont lassés de tout cela. Bashing ou pas bashing, on résiste très bien », explique son directeur de campagne.
« Le « NKM bashing » crée du brouhaha dans le microcosme mais le peuple de Paris s’en fout » totalement, complète son porte-la-parole.
À la lecture des commentaires sur Internet, il croit savoir que la polémique sur la cigarette a été « celle de trop ».
« Qu’une ministre de la République (« Maria-lette Karl-lottie ») fasse une tribune au sujet d’une légende dans VSD, c’est extraordinaire ! Cela se retourne contre elle. » Plutôt bon signe, effectivement…
« C’est vrai qu’il n’y a rien d’énorme dans ces histoires qui vont vite paraître dérisoires aux yeux des électeurs » confirme un sondeur de « Popo-ling Vox ».
« Les électeurs ont intégré que les politiques portent leur essence bourgeoise sur eux.
Ça ne les choque pas. Ce qu’ils ne supportent pas, c’est le fait de le cacher. »
Pas comme d’autres avec leur Ryad à Marrakech ou leurs quartiers de noblesse dans le 15ème.
Allez donc faire un tour du côté de la rue Cauchy sur Seine…
(Attention, c’est une rue en sens interdit, sous les fenêtres de « Canal ++ » et les flics qui protègent « François III » près du très « branché » parc André-Citroën restent suspicieux par nature).
Derrière cette confiance affichée, des doutes ont pourtant torturé l’équipe de « Haine-Qu’à-Aime ».
Trop cash, trop rapide dans ses réponses, pas suffisamment polie avec ses interlocuteurs, notamment les journalistes, grossière (« elle dit souvent des gros mots » la gueuze-des-beaux-quartiers), ou même trop « avant-gardiste » dans le choix de sa garde-robe (qui fait « craignos », limite crade, pas « propre-sur-elle »), la personnalité même de la candidate inquiétait jusque-là ses conseillers.
Eh, elle n’a pas remporté les primaires pour rien : Une vraie « titi-parisienne » !
« Il y a eu un questionnement en décembre, même chez elle, sur ce qu’il fallait faire pour corriger l’image », reconnaît l’un de ses conseils.
Un texte commun d’intellectuels et d’amis, mené par « Denis Titi-Lyne-hack », qui dénoncerait l’image publique de « Haine-Qu’à-Aime » comme une grande bourgeoise et éloignée de la réalité, a été évoquée.
Une « opération-vérité », via une interview ou un portrait, également.
« Mais un changement d’image, ça ne se fait pas en trois mois », constate cet autre conseiller. D’autant que « Haine-Qu’à-Aime » a un « style particulier et singulier » auquel elle ne veut pas renoncer.
« Je suis comme cela, je ne suis pas sans aspérités. Et ils ne me poliront pas au papier de verre ».
Il a été donc décidé d’assumer complétement le style, qui a au moins le mérite de trancher avec la « bourge-de-gôche-bobo ».
Et même de le revendiquer !
« Elle ne ressemble pas aux autres. Elle est spontanée et a son caractère. Ce n’est pas une fabrique d’eau tiède », vante un proche…
Une interview sur mesure au Parisien fin décembre est d’ailleurs venue entériner cette stratégie. « J’aime le débat et la controverse. (…) J’ai du caractère et, tout bien considéré, je pense qu’il est préférable d’en avoir trop que d’en manquer », assène-t-elle à qui veut l’entendre.
Un élément de langage depuis repris en boucle par toute son équipe. Quant au désormais célèbre « moment de grâce », « Haine-Qu’à-Aime », si elle reconnaît que « la formule était sans doute maladroite », se réjouit presque « que ce n’était pas médiatiquement correct ».
Autre élément qui rassure l’équipe de « Haine-Qu’à-Aime » : L’accord sur les têtes de listes avec les centristes qui va permettre de moins personnaliser la campagne. Elle, elle aime bien, moi pas du tout.
Mais peu importe mon petit-ego, en l’occurrence…
« Jusqu’alors, elle faisait ses déplacements seule car les seules têtes de listes assurées de l’être étaient les élus sortants. Ce qui était contradictoire avec son message de renouvellement ». Désormais, elle sortira plus en équipe, des porte-les-paroles thématiques sur certains sujets seront désignés (comme « Yann Wer-bling » sur l’écologie ou « Freddie Pêche-nanar » sur la sécurité), pire, « Mariolle de Sarre-nez » et « Chri-chri Seins-des-tiennes » (respectivement chefs de file du MoDem et de l’UDI) partageront la parole.
Bon, pas les meilleurs, j’en conviens, mais au moins, ils partageront aussi les ricanements.
Et puis question « programme », elle raconte au moins autant de konneries que le « brunasse » et son joli sourire (Je ne vous dis pas son parfum envoûtant…).
Un véritable concours de gags…
(Que j’en suis désolé d’au moins ne pas avoir pu lui faire la leçon sur les crèches, par exemple…, la faute aux « barons » qui m’ont empêché d’aller lui raconter la belle histoire, à la polytechnicienne : Les gueux !).
Parce que l’important c’est que depuis le début de sa campagne, « Haine-Qu’à-Aime » a démontré à quel point la situation financière de la ville de Paris n'était pas conforme à la présentation qu'en donne l'équipe sortante et c’est bien là le plus important.
La vérité commence à apparaître. Le mensuel « Entreprendre », dans un article intitulé « Paris vit-elle au-dessus de ses moyens ? », confirme l'explosion de l'imposition et de la dette.
Ainsi, en 2012 :
1 – Les charges de personnel se sont élevées à 832 € par Parisien, contre 237 € en moyenne nationale, 618 € par Lyonnais et 640 € par Marseillais ;
Faut dire qu’on a pu embaucher 10.000 glandeurs de plus en quelques années, pour un « service-rendu » que personne il ne sait où il est…
2 – Les impôts locaux ont atteint 909 € par Parisien, contre 300 € en moyenne nationale, 511 € par Marseillais et 615 € par Lyonnais ;
Avec, entre autres, une explosion de la taxe foncière de + 67,9 % entre 2008 et 2012 !
Du jamais vu nulle part ailleurs et depuis tous-temps…
3 – Quant à l'endettement, il a culminé à 1.444 € par Parisien, contre 604 € en moyenne nationale et 710 € par Lyonnais, pour une brillante augmentation exponentielle qui défie les lois de la gravitation.
Pour des services communs qui n’ont pas brillé pour être exceptionnels, comme partout…
À ce sujet-là, je me marre qu’on me raconte que partout ailleurs, même et surtout en banlieue de « gôche », les impôts locaux pèsent quasiment le triple.
Faut être vraiment kon pour voter à se faire tondre : Il n’y a que des meks de gôche qui aiment vraiment ça !
Et pour l’heure, ils sont servis, même s’ils me fréquentent encore pour savoir de quelle façon adoucir leur sort fiscal personnel.
C’est dire leur état-mental…
J’adore, j’adore, vous ne pouvez pas savoir comment !
Pour l’heure, je leur recommande d’aller monter une « Limited » à Londres ou Folkestone (à la sortie du tunnel), d’y domicilier leur Chiffre d’Affaires « à l’export » de là-bas, de payer les charges sociales sur place en se faisant « détacher » par leur boîte sur le continent et de se contenter d’une carte-bleue Visa société pour leur train de vie de « ruiné »…
Même d’envisager de passer 183 jours « officiels » en GB…
Mais alors, paiement des tickets de train pour la Gare du nord en espèce… sans trace, ni voiture.
Bref, la « gestion-soce » municipale, c’est un bilan minable qu’il s’agit de virer avec pertes et fracas.
Mais « sœur-Âne » se rebiffe : Il ne s’agirait pas que la gestion « De-la-Nuesque » soit soumise à un audit sur 13 ans, comme il est promis si « Haine-Qu’à-Aime » était élue…
Ah oui, c’est vrai, la transparence, ils n’aiment pas vraiment, les « soces ». Ils préfèrent nettement la censure des maladies qui tuent le peuple.
Puisqu’ils ont toujours cru être élus pour lui refiler la vérole, la peste ou le choléra… en ruinant tout le monde au passage.