Sarko commençait déjà à m'agacer !
Dans la vie, il y a deux types de personnes : seulement deux, pas trois !
Ceux à qui vous pouvez confier votre portefeuille et les autres...
C'était marqué sur sa « tronche », Cécilia, la première Dame du moment de mon pays, pour ne se comporter que comme une poule de luxe - et encore... enfin passons : c'est sa vie privée ! On ne peut reprocher à personne son manque de « classe » - puisque dès qu'elle a une carte de crédit ouverte sur le compte du Trésor, « l'argent des z'autres », c'est pour aller claquer du pognon dans les boutiques branchées, fait indéniablement partie de la seconde catégorie !
À son présidentiel mari de faire le ménage dans son ménage : après tout, il serait bon qu'il portasse aussi la culotte !
Que le « candidat Sarko » aille prendre quelques jours de repos son élection devenue définitive pour le quinquennat qui vient, chez des amis fortunés, là encore, passe encore : Ça ne nous regarde pas ! Il peut avoir les amis qu'il veut.
Que le Président de la République se fasse payer des vacances de plouc à manger du hot-dog, dans une location saisonnière financée par « d'autres z'amis », là, il commence à m'asticoter le neurone !
Comme si, moi, français, je n'avais pas les moyens de lui offrir des vacances de rêves avec tous les impôts que je paye (enfin, pas moi : tous les autres) et dont il est responsable !
Suis-je donc aussi nain que ça, pour qu'il aille faire l'aumône auprès de Cromback de chez Tiffany et Agostinelli de chez Lazard ou encore de chez Prada pour son épouse ?
Mon oseille pue-t-il à se point là que celui qui a sollicité mon suffrage puisse le dédaigner ?
Moi qui croyais que l'argent n'avait pas d'odeur, il faudra que je vérifie !
Et puis pourquoi 2 « contributeurs volontaires » ? Ni l'un ni l'autre ne sont assez « riches » pour ce genre de « largesse » d'une autre ère ?
Où sont-ce des contributions forcées ? Du racket présidentiel ?
Passe encore que nous ayons élu un Président dispendieux qui ne sait vivre que sur un train de vie somptuaire : après tout, nous avons été quelques dizaines de millions à le choisir collectivement !
Mais qu'il puisse préciser dans les colonnes d'un quotidien national l'identité des généreux mécènes comme seul remerciement, ça a quelque chose de particulièrement indécent, un peu comme si tout le peuple de France devait remercier ces deux marques de luxe en y allant s'y fournir !
Des coups de pieds au kul, oui !
Plus de TROIS ANS de Smic pour 15 jours de vacances, j'aurai nettement préféré faire une collecte nationale volontaire : à 60 millions de français, ç'aurait pu ne revenir à moins d'un dix millième d'euro, et ç'aurait été plus décent... en attendant le retour de l'impôt médiéval de « droit de gîte » des seigneurs capétiens et épiscopaux !
En attendant, j'aimerai bien, en qualité de fiscaliste, que ces sommes soient considérées comme non déductibles des comptabilités des entreprises d'où elles sont sorties. À moins que les généreux donataires, personnes physiques, soient eux-mêmes imposés comme d'une rémunération personnelle (y compris les charges sociales qui vont avec : ça renflouera un peu les caisses de nos régimes sociaux) ou comme un avantage en nature pour notre Ô combien vénéré Président, taxable entre ses mains, comme pour n'importe quel quidam. Voire une distribution de bénéfice taxable sur une assiette de 125 % de l'article 111 du CGI.
On aura noté que la jurisprudence est fournie en application de cette partie là du Code : Immeuble mis gratuitement à la disposition (CE 23 Nov. 1983, n° 35917), prise en charge des dépenses personnelles (voyages, restaurant, réceptions, téléphone, voiture : CE 22 Déc. 1982, n° 28185 ; 13 Mai 1992, n° 71495 ; 12 Jan. 1994, n° 82160 ; etc.)