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Les Ex-Archivés

Amis visiteurs !

Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » !
Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance !
Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite !    
En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle !
Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…
14 novembre 2011 1 14 /11 /novembre /2011 04:42

Les premiers chiffrages du programme « soce ».

 

Je sais, c’est rasoir, mais je persiste…

 

10. CREATION DE 60 000 POSTES D’ENSEIGNANTS SUR 5 ANS

Chiffrage de la mesure : 1,9 Mds€

« Je fais la proposition de faire une loi de programmation qui permettra de récréer des postes sur les cinq ans. On créera les 60.000 à 70.000 postes supprimés depuis 2007 »

« François III » a précisé sa proposition en expliquant qu'il comptait créer 12.000 postes pour un coût annuel de 500 millions. Ce montant sera « pris sur les dépenses existantes. Il y aura autant de dépenses supplémentaires que d'économies. Je n'embaucherai pas de fonctionnaires dans d'autres administrations […]. Nous aurons aussi à mettre en cause des dispositifs fiscaux comme le bouclier fiscal, les cadeaux sur l'impôt sur la fortune », a-t-il précisé.

 

Commentaire : Le coût de la mesure a été calculé en année pleine, pour 12.000 nouveaux postes effectivement recréés chaque année entre 2012 et 2017.

Le coût moyen d’un enseignant (30.000 €/an, hors CAS Pensions) a été obtenu à partir du coût d'entrée moyen des différentes catégories d'emploi des trois programmes (primaire, secondaire et vie scolaire), pondéré par la part de ces catégories dans l'ensemble des 800.000 emplois concernés. Il convient toutefois de noter qu’en partant du « coût d’entrée » (les jeunes enseignants touchent un traitement inférieur au traitement moyen) on aboutit à un coût moyen sensiblement inférieur au coût moyen « réel », qui s’établit quant à lui à 41.000 €/an (hors pensions), et qui est le montant que semble avoir retenu « François III » dans son propre chiffrage.

 

La répartition des 60.000 nouveaux postes est alors supposée reproduire la répartition actuelle des postes selon leur nature (elle inclut ainsi environ 12 % de non enseignants, dans les fonctions d’encadrement, d’accompagnement ou administratives). Si la proportion de non enseignants est supérieure, le coût de la mesure serait légèrement diminué, leur coût d'entrée étant légèrement inférieur à celui des enseignants.

Au total, nous aboutissons à un coût total de 360 M€ pour 12 ?000 nouveaux postes, soit 1,9 Md€ pour 60.000 postes supplémentaires en 2017 (avec un GVT de 1,09 %).

 

Impact économique : Ces créations de postes créent en outre une dette implicite pour l'État qui s'engage à payer les pensions de ces agents lorsqu'ils auront atteint l'âge de la retraite.

Mais nous serons tous morts alors…

 

En revanche, ce sera 60.000 postes en moins à reclasser dans le privé, même si c’est finalement le privé qui paye.

Payer des gens à en former d’autres, pourquoi pas, au lieu de les laisser à croupir dans les minima sociaux.

Surtout si c’est une dépense d’avenir à former ceux qui paieront leurs pensions de retraite…

 

11. REVALORISATION DU SALAIRE DES ENSEIGNANTS

Chiffrage de la mesure : entre 0,9 Md€ et 2,9 Mds€

Lors du dernier débat télévisé de la primaire, « François III » a déclaré : « On va négocier avec les syndicats, pour une politique de revalorisation, mais ça se fera dans le cadre d'une réforme globale de l'éducation, et pas la première ou la deuxième année ».

 

Commentaire : Deux méthodes peuvent être utilisées pour revaloriser le salaire des enseignants : Une revalorisation du traitement indiciaire, ou une hausse du montant des primes.

Dans le premier cas (hypothèse haute), une hausse de 10 % du traitement indiciaire appliqué aux seuls enseignants (hors personnel « vie scolaire »), soit une hausse respective de 239 € et 263 € du salaire brut mensuel des enseignants du premier et second degré se traduirait par un surcoût annuel de 2,9 Mds€ pour l’État (en tenant compte des nouveaux effectifs annoncés dans l’éducation nationale).

Dans le second cas (hypothèse basse), un doublement des indemnités versées aux enseignants (soit une hausse moyenne respective de 10 et 24 € par mois du salaire brut des enseignants du premier et second degré) se traduirait par un surcoût annuel pour l’État de 0,9 Md€ environ.

 

Là, je me marre : Entre « faire l’aumône » ou « gratifier », la différence est sensible surtout en période de vaches maigres.

De tout façon, le « saupoudrage » n’a jamais été une source de motivation des « meilleurs ».

Mesure typiquement « électoraliste ».

Pourquoi les enseignants et pas les flics ou les militaires ?

 

12. CREATION DE 200.000 CONTRATS DE GENERATION CHAQUE ANNEE

Chiffrage de la mesure rythme de croisière : entre 7,6 Mds€ et 8,3 Mds€ et sur l’ensemble du quinquennat : entre 30,5 Mds€ et 33 Mds€

« Pour l’emploi des jeunes, je propose le contrat de génération. C’est une démarche globale qui implique l’ensemble de la société et de l’économie, pour inverser la tendance du chômage de masse chez les jeunes. Dans ce contrat, l’employeur s’engage à garder un senior, le temps qu’il parte à la retraite à taux plein. Dans le même temps, il embauche un jeune de moins de 25 ans pour acquérir l’expérience du senior. En contrepartie, l’employeur est dispensé pendant 3 ans de cotisation sociale sur les deux emplois. Ce compagnonnage entre jeunes et senior rassurera l’employeur sur le profil opérationnel du jeune, l’incitant donc à l’embaucher en CDI. Nous pouvons créer 200.000 contrats de génération par an. »

 

Commentaire : Le dispositif impliquant une montée en puissance, c’est le cumul sur cinq ans qui doit être retenu.

Les hypothèses de calcul portent sur le salaire du jeune (1 Smic) et du senior (2 Smic), ainsi que sur le taux de chute

Par ailleurs, un champ maximal a été retenu pour les exonérations (cotisations sécurité sociale, mais aussi retraite complémentaire, Unedic, Fnal...) du contrat à 3 ans (30 %) qui a été objectivé à partir du taux de chute du contrat d'apprentissage (20 % pour le jeune, 10 % pour le senior).

Sous cette dernière hypothèse, un contrat de génération est supposé ainsi avoir une probabilité de survie de 89 % à un an, 79 % à deux ans, 70 % à 3 ans.

Au total, on arrive à un coût annuel en rythme de croisière de 7,6 Mds€ (et à un coût cumulé de 30,5 Mds€ sur le quinquennat).

 

Le calcul porte sur le coût net de la meure, après redéploiement des allégements de charges généraux (une partie de ces derniers étant de toute manière « absorbée » par le contrat génération, si l’un des deux individus considérés est rémunéré moins de 1,6 Smic).

Le coût brut de la mesure s’établirait quant à lui à 9,9 Mds€ en rythme de croisière et 39,8 Mds€ sur l’ensemble du quinquennat.

 

Par « taux de chute », il faut entendre le nombre de contrats susceptibles d’être rompus du fait de l’un des co-contractants.

Si l’on retient un taux de chute de 15 %, (10 % pour le jeune, 5 % pour le senior), on obtient un coût (net) en régime de croisière plus élevé, qui atteindrait dans ce cas 8,3 Mds€ en rythme de croisière.

 

Impact à long terme : Le coût de la mesure porte au-delà de 2017, l’exonération de cotisation sociale portant sur 3 ans.

Il est donc nécessaire de rattacher au chiffrage le coût supporté par la Sécurité sociale en 2018 et 2019, ce qui porte le coût net (en cumul) du contrat de génération à 38 Mds€ (49,7 Mds€ si l’on retient le coût brut).

 

Impact économique : Risque d’effet d’aubaine – selon la Dares, il apparaît que les contrats aidés dans le secteur non-marchand ont un impact plus immédiat et plus direct sur les chiffres du chômage : La création d’un contrat non-marchand permet en moyenne de faire sortir 0,7 personnes du chômage, contre 0,1 pour un contrat marchand.

 

Toutefois, ces résultats, qui se situent dans le court terme, doivent être relativisés par une analyse de l'accès des bénéficiaires, sur une période de temps plus longue, à l'emploi non aidé.

 

Mais « perso », j’ai du boulot pour tous les volontaires… Mais pas les sous.

Alors si on m’en fournit, je saute sur l’occasion pour koindre les deux bouts !

 

13. CREATION DE CONTRATS D’AVENIR POUR LES JEUNES DES QUARTIERS SENSIBLES

Remplacée par Création d’emplois d’avenir pour les jeunes des quartiers difficiles et les jeunes peu qualifiés…

Chiffrage de la mesure : Projet socialiste (300.000 contrats) : 3,5 Mds€

Pour « François III », il s’agit de limiter leur nombre entre 50.000 et 80.000 contrats, ce qui est plus raisonnable : Coût estimé par les meilleurs entre 610 M€ et 950 M€

« Pour créer un choc de confiance et permettre aux jeunes de s’insérer sur le marché du travail, 300.000 emplois d’avenir seront proposés sur cinq ans, dont la moitié dès 2012, dans les secteurs d’innovation sociale et environnementale. Ils seront conçus sur le modèle des emplois-jeunes qui, entre 1997 et 2002, avaient permis à 72 % de leurs bénéficiaires d’être recrutés dans de emplois à durée indéterminée. Leur coût sera financé par la suppression de

la subvention aux heures supplémentaires qui a détruit 70.000 emplois depuis 2007. » (Là, je demande à voir : Au mieux la mesure a permis de ne pas les créer… Bon, ce que j’en dis, n’est-ce pas, tout le monde s’en moque)

 

Variante « François III » : « Pour les jeunes sans qualification, il n’y a pas d’autres solutions que de mettre en place des contrats d’avenir, sur le modèle des emplois-jeunes. En dix ans, nous pouvons éradiquer ce fléau » (Un grand rêveur, lui aussi ? C’est naturellement plus compliqué que ça…)

Évoquant les emplois d’avenir lors du second débat télévisé de la primaire, le candidat du parti socialiste il a déclaré : « Il en faudra, mais pour les quartiers en difficulté, pour les publics les plus éloignés de l'emploi ».

 

Commentaire : Les propositions du programme du PS proposent de prendre les emplois-jeunes pour modèle pour les nouveaux contrats d’avenir.

Les emplois-jeunes étaient des contrats longs (jusqu’à 5 ans), d’une durée hebdomadaire allant jusqu’à 35 heures et bénéficiant d’un taux d’aide de 80 %. On prend donc pour hypothèse qu’il s’agit de contrats de durée hebdomadaire moyenne de 30 heures, avec un taux d’aide égal à 80 % du brut salarial. Les contrats étant longs, le stock pourra atteindre 300.000 contrats en régimes de croisière.

 

Le coût mensuel d’un emploi serait donc de 30 x 80 % x 151,7/35 x Smic horaire brut.

Si l’on prend l’hypothèse d’un Smic horaire brut à 9,5 €, on obtient un coût mensuel de 988 €.

Cela revient à un coût annuel par contrat de 11.856 €, soit un coût annuel pour 300.000 contrats de 3,5 Mds€.

Pour 2012, dans la mesure où les 150.000 contrats ne pourront être mis en place avant le second semestre, avec une montée en puissance progressive, on peut considérer que le cela revient à payer 150.000 contrats sur trois mois.

Par ailleurs le Smic horaire 2012 devrait être de 9,3 € environ, soit 967 € par mois pour 30 heures. Le coût 2012 serait donc de 967 € x 3 x 150 000, soit un total de 435 M€ dès 2012.

 

Sans revenir sur les contrats d’avenir, « François III » propose la mise en place d’une mesure supplémentaire pour l’emploi : Le « contrat de génération », en suggérant de réserver un volet de contrats d’avenir (dont il n’a pas précisé le montant) aux jeunes des quartiers en difficulté.

Or, selon la Dares, en 2009, le nombre de 15-29 ans vivant en zones urbaines sensibles représentait 9,1 % des 15-29 ans vivant en France (11,3 Mds d’individus).

Par ailleurs, la part de chômage s’élevait dans les ZUS à 14,5 % pour cette tranche d’âge (soit environ 150.000 individus), contre 9,5 % pour l’ensemble des 15-29 ans.

La proposition de « François III » de réserver tout ou partie des contrats d’avenir aux jeunes des « quartiers en difficulté » consisterait à minima à ramener la part de chômage des 15-29 ans vivant en ZUS au niveau de la moyenne nationale.

Le nombre de contrats d’avenir à mettre en place s’élèverait dans ce cas à 11,3 Mds x 9,1 x (14,5 %-9,5 %) = 51.415 contrats.

En reprenant les éléments de calcul qui précèdent, on obtient un coût annuel de 610 M€ environ.

 

On peut aussi imaginer (hypothèse haute), que le nombre de contrats d’avenir mis en place soient plus élevés, afin de s’adresser aussi plus largement aux jeunes non qualifiés. Car selon le Cereq, chaque année, près de 60.000 jeunes quittent le système éducatif « sans qualification », c’est-à-dire sans avoir dépassé le niveau du collège ou de la première année de CAP ou de BEP.

Et leur taux de chômage est particulièrement élevé après leur sortie d’études, (42 % sont au chômage) et se maintient à un haut niveau sur la durée (trois ans après la sortie du système éducatif, il est encore de 30 %).

Pour tenir compte du stock de jeunes non qualifiés à absorber, compensé en partie par le fait que la population des jeunes chômeurs en ZUS et celle des jeunes non qualifiés se recoupent partiellement (40 % des jeunes en ZUS ont un niveau de qualification au mieux égal au brevet), on peut imaginer que le nombre de contrats d’avenir soit ramené à 80.000, ce qui donnerait alors un coût annuel de 950 M€ environ.

 

Contrepartie : Le PS propose de financer le coût des emplois d’avenir par « la suppression de la subvention aux heures supplémentaires »

 

Pourquoi pas : C’est autant de moins qu’il y a en plus…

 

Suite de la série une autre fois…

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7 novembre 2011 1 07 /11 /novembre /2011 05:12

Les premiers chiffrages du programme « soce ».

 

Je persiste à continuer de vous enquiquiner avec ça, même si l’on sait déjà, dixit le bras droit du futur chef, que tout ne sera pas appliqué :

C’est là que je me marre : Une nouvelle façon de faire de la politique !

Avant, on faisait des promesses pour expliquer que « la crise » (ou autre chose) n’a pas permis de tenir « toutes les promesses ».

Maintenant, on fait un programme en forme de promesse dont on dit « avant » qu’on ne le tiendra pas !

De quoi rassurer l’électeur sur sa qualité de « cocu » !

J’adore…

 

6. APPEL À LA SOLIDARITE NATIONALE POUR LA PRISE EN CHARGE DE LA

DEPENDANCE

Chiffrage de la mesure : entre 1,5 Md€ et 2,1 Mds€

« Nous garantirons un droit à la compensation des incapacités tout au long de la vie, dans le cadre de la Sécurité sociale. En lien avec les Conseils généraux, qui ont fait preuve de leur expertise nous construirons un système de prise en charge plus lisible, personnalisé (adapté aux besoins, quel que soit l’âge), articulé autour de Maisons départementales de l’autonomie (constituées à partir des actuelles Maisons départementales des personnes handicapées et des CLIC [Centres Locaux d'Information et de Coordination]). Nous viserons à améliorer la prise en charge financière des personnes : des revenus de remplacement décents en cas d’impossibilité de travailler et le « reste à charge » hors hébergement supprimé. »

« Pour améliorer la prise en charge des personnes âgées en perte d’autonomie, à domicile ou en établissement nous ferons appel à la solidarité nationale. »

 

Commentaire : Le vieillissement de la population autochtone et locale implique une forte augmentation structurelle des dépenses consenties au titre de la prise en charge de la dépendance : Même sans revalorisation, celles-ci augmentent d’environ 10 % par an.

L’allocation personnalisée d’autonomie (APA) peut servir au financement du maintien à domicile des personnes âgées dépendantes comme à celui de leur accueil dans des structures d’accueil ; en 2010, son coût était de 5,3 Mds€ (à la charge des départements, que l’État rembourse partiellement).

À l’APA s’ajoutent certaines dépenses fiscales, à la charge de l'État, liées au maintien à domicile (déductions diverses liées aux aménagements de logements, aux emplois à domicile, etc.), que la Cour des comptes a estimé à environ 1,5 Md€ en 2010.

Enfin les collectivités locales interviennent elles-mêmes directement dans le financement des maisons de retraite, (à hauteur d’1 Md€ par an).

Une revalorisation de l'APA uniquement, dans la mesure où la proposition du PS mentionne bien « la prise en charge des personnes âgées en perte d'autonomie, à domicile ou en établissement [...] [par] la solidarité nationale », semble donc être l’unique axe à prendre en compte dans ce chiffrage dzes coûts supplémentaires.

L'APA a en effet deux volets – à domicile et en établissement – et l'allocation repose bien en principe sur la solidarité nationale (même si, prise en charge aujourd’hui par les conseils généraux, elle n'est pas entièrement compensée par l'État depuis sa décentralisation).

Les hypothèses retenues sur l’évolution des bénéficiaires de l’APA s’appuient sur le rapport du groupe de travail « Stratégie pour la couverture de la dépendance des personnes âgées » réuni à l’initiative de la ministre en charge des Solidarités et de la Cohésion sociale en juin 2011 dans le cadre du débat sur la dépendance des personnes âgées, soit + 4 % par an.

 

De la même manière que pour l’allocation adulte handicapé, est à retenir un taux de revalorisation de 20 % sur la période, aussi bien pour l'APA à domicile qu'en établissement.

Le surcoût obtenu s’élève à 102 M€ en 2012 (coût en année pleine/2 en raison d'une mise en place en juin 2012), et à 1,5 Md€ en 2017 (ce dernier montant n’inclut pas la hausse « automatique » du coût de l'APA qui aurait été de 1,6 Md€ en raison de la seule croissance du nombre de ses bénéficiaires).

Ce surcoût devrait théoriquement être partagé entre l'État et les Conseils généraux, en raison de la règle de compensation des mesures décentralisées.

 

Enfin, le projet du parti évoque sans entrer dans le détail le « reste à charge » hors hébergement, sans préciser si sont ici visées les personnes dépendantes ou handicapées.

Dans le premier cas, le reste à charge hors hébergement correspondrait au ticket modérateur de l’APA à domicile ; sa suppression entraînerait un surcoût supplémentaire nécessairement supérieur à 568 M€ (montant du ticket modérateur en 2010).

 

7. REVALORISATION DE L’ALLOCATION ADULTE HANDICAPE

Chiffrage de la mesure : entre 1,7 Mds€ et 1,9 Mds€

« Pour permettre l’accès de tous à la vie de la cité, nous garantirons l’existence d’un volet handicap dans chaque loi et nous élèverons progressivement l’allocation adulte handicapé. »

 

Commentaire : Les deux variables à prendre en compte sont le nombre de bénéficiaires et le taux de revalorisation.

Le nombre de bénéficiaires de l’allocation adulte handicapé (AAH) s’élève à 900.300 individus en 2011.

Ce nombre connaît une évolution légèrement supérieure à celui de la population prise dans son ensemble, en raison de trois effets :

1 - En application de la loi de 2005, l’AAH est versée aux personnes qui souffrent d’un handicap psychique, qui entrent peu à peu dans le dispositif ;

2 - La population handicapée vieillit alors qu’auparavant, elle connaissait un taux de décès prématuré, ce qui fait gonfler le volume d’individus concernés ;

3 - On observe un glissement continu de population qui quitte le RMI-RSA pour demander l'AAH (ce phénomène étant accéléré avec la revalorisation de cette dernière allocation).

Pour être complet, il faut tenir compte d’un effet volume de + 3 % (croissance de population, soit 2 %, + 1 %) sur la période considérée, ce qui porte le nombre de bénéficiaires à 1,075 milliard d’euros en 2017.

Le montant moyen mensuel de l’AAH atteindra quant à lui à 665 € en 2012 (pour un plafond de 777 €) ; avec une hypothèse de revalorisation de 20 % sur la période, ce montant est ramené à 798 €/mois en 2017.

 

Sous ces hypothèses, la dépense totale correspondant au versement de l’AAH s’élèverait à 1,075 x 798 x 12 = 10,3 Mds€ en 2017, contre 8,6 Mds€ en cas de stabilisation du niveau de l’AAH, soit un surcoût généré par cette mesure de 2,9 Mds€, dont 1,7 Mds€ attribuables au seul effet de taux ([798-665] x 1,075).

À ce dernier montant, il convient toutefois de rajouter un effet champ, qui tient à l’entrée dans le périmètre des bénéficiaires les individus dont le revenu se situe aujourd’hui immédiatement au-dessus du plafond de l’AAH, sans bénéficier aujourd’hui de cette dernière.

Compte tenu de ces hypothèses de revalorisation de taux, nous estimons cet effet champ à 200 M€ en 2017.

Au total, le coût annuel de la mesure en 2017 (à plein régime) s’élève donc entre 1,716 Mds€ (hypothèse basse, hors effet champ) et 1,916 Mds€ (hypothèse haute, avec effet champ), et le coût la première année à 305 M€ (hors effet champ).

Ce coût serait supporté par l’État, même si l’AAH est financée par les caisses d’allocations familiales.

 

8. CREATION DE 10.000 POSTES DE POLICIERS ET DE GENDARMES

Chiffrage de la mesure : entre 250 M€ et 266 M€

« Durant la prochaine mandature, nous nous fixons un objectif de 10.000 postes supplémentaires de policiers et gendarmes. »

 

Commentaire : Pour tenir compte des effectifs d’encadrement, on part du coût moyen pondéré d’entrée d’un policier (24.029 € en 2011) et d’un gendarme (26.632 € en 2011), il faut faire l’hypothèse que les 10.000 nouveaux postes créés se répartissent à égalité entre gendarmes et policiers, ce qui fait un coût annuel de 24.029 x 5.000 + 26.632 x 5.000, soit environ 253 M€.

Si l’on applique à ce montant le mécanisme de revalorisation des salaires tenant compte de l’ancienneté constaté en 2011 (+ 1,34 % pour les policiers et + 1,2 % pour les gendarmes, soit 1,27 % en moyenne), on peut estimer une fourchette haute, dans l’hypothèse où tous ces postes sont créés en première année de mandat, qui s’élève alors à 250 x (101,27 %)4, soit environ 266 M€.

 

Perso, 10.000 flics de plus sur les routes, je reste partagé : C’est bon pour la sécurité, même quand ils glandent à regarder les voitures ralentir à leur approche.

D’un autre côté, persister à être les champions du monde du « flicage », sachant que l’organe crée souvent sa fonction, ça ne m’amuse pas vraiment…

 

9. RATTRAPAGE DES MOYENS DE LA JUSTICE

Chiffrage de la mesure : entre 1 Md€ et 2 Mds€

« Parce que la chaîne pénale doit être considérée dans sa globalité, nous mettrons progressivement à niveau les moyens de la justice pour que la France rejoigne enfin les premiers rangs européens, désengorger les tribunaux et mieux accueillir les victimes. »

 

Dans une réponse au questionnaire adressé à l’ensemble des candidats de la primaire par le syndicat de la magistrature, « François III » a annoncé que ce rattrapage se ferait sur deux mandats : « afin de doter la justice de moyens dignes de sa mission, nous devrons établir des priorités et faire voter une loi de programme sur deux législatures pour mettre la justice française au niveau des justices des grands pays européens ».

 

Commentaire : La notion de « rattrapage des moyens » de la justice reste d’un flou ambigu.

Une approche simple consiste à se comparer à nos partenaires européens pour avoir une idée du coût moyen en points de PIB d’un système judiciaire d’un pays développé.

Selon une étude du Conseil de l’Europe, la France consacrait en 2008 3,6 Mds€ à la justice, soit 0,18 % de son PIB à la justice, contre 0,26 % en Italie, 0,33 % au Royaume-Uni ou 0,38 % en Allemagne.

Si un rattrapage des moyens consiste à s’aligner sur nos grands partenaires, alors il s’agit d’augmenter le budget de la justice d’au moins 0,1 % de PIB, soit 2

Mds€ environ.

Sous l’hypothèse (basse) où un tel rattrapage devrait se faire sur deux mandats, le coût serait réduit de moitié (1 Md€).

 

Impacts économiques : Si ce gain pour la justice se traduit par des revalorisations des salaires des fonctionnaires, un effet de diffusion doit être anticipé sur des domaines voisins (gendarmerie, police, juridictions administratives) et n’est pas un gage de « rattrapage ».

 

En revanche, ce que n’a pas fait « Bling-bling » qui a plutôt fermé des lieux de justice en les regroupant que de leur donner les moyens de « faire face », si c’est pour « aller au-devant » du citoyen-Kontribuable qui en appelle à la Justice pour régler ses conflits, respectueusement du droit positif, là, ce serait une bonne chose !

Si l’objectif est que le « temps de justice » et donc les « incertitudes juridiques » soit raccourcis au strict minimum dans les affaires civiles et commerciales, tout en respectant le « temps de justice » aux affaires pénales, qui réclament de « laisser du temps au temps », un recul nécessaire pour une bonne administration de la Justice… pénale, dans ces conditions, je suis largement pour la dépense supplémentaire de « rattrapage des moyens », bien entendu !

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2 novembre 2011 3 02 /11 /novembre /2011 05:22

Les premiers chiffrages du programme « soce ».

 

4. RENFORCEMENT DE L’ENCADREMENT PEDAGOGIQUE EN PREMIER CYCLE

DANS L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR

Chiffrage de la mesure : entre 165 M€ et 175 M€

« Nous réformerons les premiers cycles en améliorant le volume horaire et le taux d’encadrement. […] Nous permettrons notamment à tout étudiant de construire son parcours de licence sur quatre ans s’il rencontre des difficultés en proposant un renforcement de l’encadrement pédagogique et un soutien plus actif. »

 

Commentaire : En 2008, d’après la dernière répartition complète par action des emplois des universités (les emplois des universités étant passées depuis 2009 aux responsabilités et compétences élargies, n'étant plus ventilés par actions), ces dernières comptaient 23.714 enseignants (enseignants du second degré + enseignants chercheurs) en licence.

Afin de tenir compte des recrutements qui ont eu lieu depuis 2008 dans le cadre de la mise en œuvre de l'autonomie des universités (loi LRU), pour une hypothèse de hausse forfaitaire de + 3 % d'enseignants en licence, soit + 711 enseignants en licence (répartis proportionnellement entre enseignants chercheurs et enseignants du second degré – professeurs agrégés enseignant à l’université).

 

Avec 851.600 étudiants inscrits en licence et 527.900 étudiants inscrits en master en 2009-2010, le taux d’encadrement s’établit à 35 étudiants par enseignant en licence contre 25 étudiants par enseignant en master.

Faute de précision et en prenant une hypothèse un renforcement du taux d’encadrement de 15 %, ce qui aurait pour effet de ramener ce dernier à 30 étudiants par enseignant en licence.

Cela implique la création de 3.664 nouveaux postes (1.196 enseignants du second degré + 2.396 enseignants chercheurs) en licence, les proportions d’enseignants chercheurs et d’enseignants du second degré étant supposées respectées. Ces recrutements correspondent à peu près à la masse salariale d'une nouvelle université de grande taille.

 

Avec un coût d’entrée de 41.000 € environ pour un enseignant du second degré exerçant à l’université, et de 47.000 € pour un enseignant-chercheur, on aboutit ainsi à un surcoût annuel de 165 M€ environ.

 

Ce montant ne tient pas compte de la revalorisation de salaire des enseignants liée au glissement vieillesse technicité (GVT), qui doit être évaluée en fonction du calendrier de ces recrutements.

Faute de précision, on peut envisager deux scénarios :

– Dans le premier (fourchette haute), tous les enseignants sont recrutés dès la première année : on applique donc au montant précédent le GVT positif constaté en 2011 (+ 1,5 %), ce qui donne 165 x (101,5 %) soit 175 M€ ;

– Dans le second scénario, tous les enseignants sont recrutés la dernière année, on revient au coût initial de 165 M€.

 

Comme pour l’enseignement scolaire, ces chiffres ne prennent pas en compte la dette implicite que constitue la pension future des enseignants, ni la montée en puissance du dispositif.

De plus, avec l'autonomie des universités, la mise en œuvre de la mesure risque de se heurter à un système très décentralisé et où le suivi de la masse salariale est difficile.

 

Impact économique : Si cette mesure s’avère efficace, elle diminuera le nombre d’étudiants qui sortent non-diplômés de l’université et devrait par conséquent favoriser leur insertion professionnelle.

La diminution du nombre de jeunes sans emploi aurait en principe un effet positif sur notre potentiel de croissance.

Encore qu’il faille que l’économie crée les emplois idoines, à moins d’espérer une délocalisation massive de nos diplômés.

Mais c’est une autre histoire.

 

5. MISE EN PLACE D’UN SERVICE PUBLIC DE LA PETITE-ENFANCE

Chiffrage de la mesure : entre 4,5 Mds€ et 5 Mds€

« Pour donner une chance à tous, dès le plus jeune âge, nous mettrons en place un véritable service public de la petite enfance, appuyé sur les collectivités territoriales. La France doit se fixer pour objectif que, à terme, et pour les parents qui le souhaitent, chaque enfant puisse disposer d’une place en crèche. Priorité d’accès sera donnée à l’accueil des enfants de familles modestes grâce à la bonification de l’engagement financier des caisses d’allocations familiales en fonction des quotients familiaux. Nous rendrons l’école maternelle obligatoire dès l’âge de trois ans et nous ferons en sorte, dès lors que les parents le souhaitent, que tout enfant, à partir de l’âge de deux ans, soit accueilli en école maternelle dans des conditions adaptées. »

 

« Nos enfants doivent absolument acquérir les bases. Cela signifie plus de moyens, plus d’instituteurs, avec un renforcement de l’encadrement dans les écoles, notamment celles qui sont surchargées, dans nos quartiers populaires et nos zones dites sensibles. Je veux donc ouvrir 500.000 places pour accueillir les jeunes enfants. L’État et les collectivités doivent coopérer avec les associations pour que l’enfant à partir de deux ans puisse être pris en charge, si les parents en font le choix. Pour les 2,7 millions d’élèves les plus démunis, il faut aussi donner à leur famille un droit prioritaire pour la garde de leurs enfants » (Dixit « François III »)

 

Commentaire : L’évaluation du coût de la mise en place de ce « service public de la petite-enfance » est étroitement dépendante de la mesure sur le développement de la préscolarisation.

Les hypothèses retenues sont les suivantes : les 500.000 places supplémentaires évoquées par « François III » sont obtenues par le doublement du nombre d’enfants en crèche en EAJE (établissements d'accueil du jeune enfant), soit environ 360.000 places supplémentaires, le reste de l’accroissement (140.000 places) résultant du développement de la préscolarisation (qui passerait ainsi sous cette hypothèse de 5 % à 11 % environ).

 

Là encore, deux scénarios possible :

– Dans le premier (fourchette basse), une partie de l’augmentation des places en EAJE (soit 30 %) est prise en charge par le développement de structures privées ;

– Dans le second (fourchette haute), il est entièrement pris en charge par des structures publiques.

 

Par ailleurs, le coût de la scolarisation dès deux ans peut être approché par comparaison avec le coût moyen d’un élève de maternelle, recensé dans les programmes de qualité et d’efficience du Projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) 2011.

Celui-ci s’élève à 5.135 € en 2011, par actualisation des données 2009. Le développement de la préscolarisation selon ces hypothèses implique un coût supplémentaire en rythme de croisière de 720 M€, à partager entre l’État et les collectivités locales.

 

Le coût moyen d'une place supplémentaire en EAJE se compose d’une dépense de fonctionnement (liée notamment aux frais de personnels et son ancienneté) de 11 à 12.000 €, et d’une dépense d’investissement estimé à environ 20.000 € par place (ce dernier coût est toutefois très variable : selon la taille de la crèche et sa localisation, le coût de création d'une place démarre autour de 10.000 €, et dépasse plus de 50.000 € à Paris).

 

Dans le premier scénario, l’augmentation du nombre de places en EAJE se traduirait donc par un coût supplémentaire de 3,8 Mds€ en fonctionnement, et 5 Mds€ d’investissement, auquel il convient de retrancher l’économie qui pourrait être générée sur le complément de libre choix d'activité (CLCA), aujourd’hui versée aux parents qui ont décidé de réduire ou de cesser totalement leur activité professionnelle pour s'occuper de leur enfant (500.000 x 2.038 €, soit un peu plus d’1 Md€).

Dans le second scénario, l’augmentation du nombre de places en EAJE se traduirait par le même coût supplémentaire de fonctionnement que le cas précédent, mais impliquerait un coût d’investissement de 7,2 Mds€, amorti lui aussi sur 5 ans (la durée du quinquennat, soit un coût d’amortissement annuel de 1,4 Mds€ environ).

Au total, le coût annuel du service public de la petite-enfance et du développement de la préscolarisation se situerait donc entre 4,5 Mds€ (dont 3,5 Mds€ en fonctionnement : 0,7 Md€ pour la préscolarisation, 3,8 Mds€ pour l’accueil en EAJE moins 1 Md€ d’économie générée sur le CLCA, et 5 Mds€ d’investissement amortis sur 5 ans) et 5 Mds€ (dont 3,5 Mds€ de fonctionnement et 7,2 Mds€ d’investissements amortis sur 5 ans).

 

Remarques : Moi j’aime bien !

Notez quand même que pour la COG 2009-2012, l’objectif était de 400.000 places nouvelles en accueil-collectif pour 12 Md€ sur 4 ans (3 Md€/an = 100.000 places/an = 30 K€/place en investissement et fonctionnement annuel).

Ce qui était raisonnable même si on n’atteindra pas les objectifs d’ouvertures.

On part en effet en 2008 de 900.000 « solutions de garde » recensées, pour atteindre 1,3 millions en 2012 et 1,8 millions en 2017 !

Or, il naît 830.000 nourrissons par an.

Et l’on considérera que le marché sera saturé autour d’1,65 millions de place offertes aux familles : va y avoir des morts sur le carreau.

 

Mais par ailleurs :

– On peut calculer que ces coûts pourraient être légèrement revu à la baisse si le mode de garde privilégié était celui des assistantes maternelle ou de la garde à domicile : Leur coût moyen par enfant et par an n’est respectivement que de 7.400 € et 9.300 € pour l’État et les collectivités locales, contre 11.000 € pour une place en EAJE ;

De plus, le développement de ces deux modes de garde n’implique pas de coût d’investissement. Toutefois, ces derniers sont en partie financés via de la dépense fiscale (respectivement 1.400 € et 4.400 € en moyenne par an et par enfant), alors même que le Parti socialiste privilégie la réduction des niches fiscales pour financer son programme.

Et encore de plus, ces deux modes de garde s’adressent à des ménages plutôt aisés, quand le Parti socialiste vise en priorité de cibler les ménages modestes. Du reste, il serait difficile de parler de « service public de la petite-enfance » dans une telle situation, où rien ne changerait par rapport aux dispositifs existant et où tout reposerait sur l’offre de travail privée.

Et notons ensemble que les « AM » ont une démographie vieillissante et déclinante dans la mesure où la relève ne reçoit plus les formations indispensables qui deviennent par ailleurs plus difficiles.

D’autant que les familles « riches » se tournent plus vers la « garde à domicile », ce qui fait la fortune des entreprises de « baby-sitting »…

 

– Le chiffrage ne tient pas compte non plus d’un coût d’investissement supplémentaire lié à la préscolarisation. Toutefois, l’ambiguïté de la formulation retenue dans le projet socialiste d’avril 2012 laisse entendre la mise en place d’un droit à la scolarisation dès deux ans, qui pourrait se traduire dans certaines collectivités par l’ouverture de nouvelles classes, générant ainsi des investissements supplémentaires.

 

– Le calcul ne tient pas compte des nouvelles cotisations générées par les créations d’emplois de crèche ou de personnel d'école.

 

Impact économique : La mise en place de cette mesure favorisera le retour des parents sur le marché du travail, avec des effets positifs sur la création de valeur ajoutée et le montant des cotisations à encaisser, mais contrastés sur le taux de chômage.

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29 octobre 2011 6 29 /10 /octobre /2011 04:13

Les premiers chiffrages.

 

Il s’agit du programme socialiste. Le chiffrage n’est pas celui de l’UMP que je soupçonne d’être quelque peu « partisan ».

On se souviendra par ailleurs qu’un chiffrage ne veut rien dire : Il s’agit seulement d’une « redistribution » des « crédits budgétaires » alloués…

Ou d’une « future dette ».

 

Par exemple, le programme de « Bling-bling », portant sur 55 milliards en 2007 devait ne rien coûter au bout du bout.

Il s’en est fallu de peu que de doubler l’endettement public…

On a apprécié, on a apprécié !

Mais alors, quid de demain ?

 

Petit inventaire non-exhaustif :

 

1. CONSTRUCTION DE 150.000 LOGEMENTS PAR AN

Chiffrage de la mesure : 157 M€

 « En soutenant l’effort des collectivités et des bailleurs, et en réorientant une partie des fonds aujourd’hui consacrés à la défiscalisation, nous nous donnerons les moyens de construire 150.000 logements sociaux chaque année, aux normes BBC (Bâtiment basse consommation). »

Pour garantir la mixité sociale, l’effort devra être ciblé sur les communes qui ont peu de logements sociaux et où les besoins apparaissent les plus importants. »

 

Commentaire : Cette mesure remet à 1.046 € le logement (une aide d’en moyenne de 13 €/m² pour une logement de 4 pièces, vachement mieux que les bicoques à 100 K€ de « Bord-l’eau », qui ira loin n’est-ce pas !) implique un effort financier modéré pour les finances publiques, dans la mesure où la puissance publique subventionne le logement social mais ne le finance pas directement en principal (ce rôle est dévolu, pour l’essentiel, à la direction des fonds d’épargne de la Caisse des Dépôts et Consignations).

Le calcul porte sur le surcoût généré par rapport à l’effort actuellement inscrit dans le budget de l’État pour 2012, qui s’élève à 120.000 logements sociaux par an. Il ne considère que les logements mis en chantier par des bailleurs sociaux (OPH, SA HLM, SEM de logement social, etc.), et donc ne considère pas les logements vendus par les promoteurs aux ménages même si ceux-ci sont mis en location sous conditions de ressources (ex Scellier social).

Cela correspond à la définition de l’Insee du parc locatif social.

Il intègre les dépenses budgétaires, l'effet restant mesuré, les plus importantes étant proportionnelles au stock de logement existant et non aux flux nouvellement créés.

 

Impact économique : Cette mesure ne réduirait pas les montants versés au titre de l’aide personnelle au logement, mais réduirait fortement les tensions inflationnistes sur le prix des loyers du secteur privé.

 

Contrepartie annoncée : La réduction des dispositifs de type « Scellier ».

 

2. CREATION D’UNE ALLOCATION D’ETUDE SOUS CONDITION DE RESSOURCES

DANS LE CADRE D’UN PARCOURS D’AUTONOMIE POUR LES ETUDIANTS

Chiffrage de la mesure : 1,3 Md€ (en année pleine)

« Nous transformerons le système d’aide sociale en le fondant sur la situation propre de chaque jeune et en créant une allocation d’études pour les jeunes en formation. Regroupant l’ensemble des aides existantes (aides au logement, bourses sur critères sociaux…), elle permettra aux jeunes de réussir leurs études. Elle sera placée sous conditions de ressources. »

 

Lors d’une visite à Trappes le 1er octobre 2011, « Titine Eeau-Brie » a évoqué un montant de 400 € par mois pour cette allocation : « Je propose de donner aux jeunes une allocation d'autonomie liée aux conditions de ressources des parents et qui sera en moyenne de 400 euros par mois, plus l'APL (Allocation pour le logement). De cette manière, ceux qui font des études pourront être plus compétitifs. »

Lors du second débat télévisé de la primaire socialiste, François Hollande a défendu quant à lui, un « contrat d'autonomie » afin de permettre à chaque jeune d'étudier « dans des conditions de vie dignes en révisant le système actuel des bourses pour un système d’allocation d’études ou de prêt plus juste et équitable. »

 

Commentaire : Cette évaluation dépend intégralement de 2 variables : Le niveau de l'allocation et les effectifs concernés. Par conséquent le coût de la proposition, qui est encore vague, peut varier très fortement si ces critères étaient précisés.

Concernant le niveau de l’allocation, le montant évoqué par « Titine » de 400 €/mois, hors APL, soit 4.800 € par an et par bénéficiaire (soit 200 € de plus

que le montant annuel versé en 2011-2012 aux titulaires d’une bourse d’un échelon 62). Si le montant était fixé à 500 €/mois, comme le propose Terra Nova, le coût total de cette mesure serait légèrement supérieur, à 2 Mds€.

 

Concernant les effectifs, faute de précision, on peut imaginer que cette allocation serait versée à tous les étudiants boursiers éligibles, quel que soit leur niveau de ressources (soit 592.317 étudiants). Toutefois, la non-éligibilité de l'échelon 0 des boursiers actuels, qui ne reçoivent rien du CROUS mais voient simplement leurs droits d'inscriptions réduits à zéro, reviendrait à une économie de 548 M€/an (dans l’hypothèse d’une allocation de 400 €/mois).

Le coût actuel des bourses sur critères sociaux, qui sont considérées comme remplacées par cette nouvelle mesure, a été soustrait du coût total de la mesure (2,8 Mds€).

 

Remarque : Dans une note du laboratoire des idées du PS sur la sécurité sociale professionnelle, qui vise à expliciter la proposition 5 (mise en place d’une sécurité sociale professionnelle) du projet du parti socialiste, l’universalisation de cette allocation est prévue à moyen terme : « L'effort pour la formation initiale différée des jeunes sans diplôme doit être cohérent avec ce qui est envisagé en matière d'allocation de formation des étudiants. Le plus juste serait que cette dernière soit universelle et financée par une partie des financements dégagés par la suppression du quotient familial. »

Suivant les hypothèses retenues, le coût de cette universalisation est potentiellement très élevé :

– Si on prend l'ensemble des 18-25 ans (majeurs mais non éligibles au RSA), c'est-à-dire 6,5 millions de personnes, et qu'on leur octroie une allocation de 400 €/mois, il atteint 30 Md€ environ.

– Si on prend l’ensemble de la population étudiante, (2,3 millions d’individus), il atteint 9,6 Mds€.

Ces deux chiffres sont nets du coût actuel des bourses étudiantes sur critères sociaux (versées par les CROUS).

 

Contreparties : Ce dispositif remplacera et complétera les systèmes de bourses existants et regroupera la demi-part fiscale ainsi que les diverses allocations aujourd’hui accordées aux étudiants (hors APL).

 

3. REVALORISATION DU POUVOIR D'ACHAT DU SMIC

Hypothèse coup de pouce de 1,5 pts : 1,5 Md€

Maintien du mode de calcul actuel : 0 €

« Une conférence salariale annuelle sera organisée. Dans un dialogue tripartite (État, organisations syndicales, organisations patronales) et à partir d’un diagnostic de la situation économique du pays, les partenaires sociaux établiront un cadre général d’évolution des salaires ayant vocation à orienter les discussions dans les branches professionnelles et les entreprises. Cette conférence devra notamment contribuer au rééquilibrage de la part des salaires dans la valeur ajoutée.

Le Smic constitue un levier à court terme pour améliorer les conditions de vie des plus modestes et stimuler la consommation. La revalorisation de son pouvoir d’achat sera engagée après des années d’abandon par la droite. »

 

« François III » est resté relativement évasif sur la question du Smic. Lors du second débat télévisé de la primaire, il a déclaré vouloir « changer le mode de calcul du Smic. Chaque fois que la croissance est de deux, il faut que Smic augmente au moins de la moitié – en dehors de l’indexation sur les prix ».

 

Commentaires : L’augmentation du Smic est susceptible d’exercer cinq types d’impact sur les comptes de la sphère publique.

– Un impact dans la fonction publique, sur les effectifs dont le revenu se situe au Smic, mais aussi au-delà. L’augmentation du Smic ne produit pas seulement son effet sur les salaires les plus bas ; elle exerce également un effet de diffusion sur les salaires d’un niveau voisin, les agents concernés acceptant difficilement de voir disparaître leur avantage par rapport au salaire minimum alors que cet écart consacrait un différentiel de qualifications et de responsabilités. Aussi un plan global de revalorisation de la quasi-totalité des salaires de la fonction publique devrait-il être rapidement mis en place, renchérissant le coût direct de la mesure.

– Un impact sur les allégements généraux de charges consentis au secteur privé, qui couvrent actuellement tous les salaires compris entre 1 et 1,6 Smic dont l’effet global est ambigu ; d’un côté une hausse du Smic augmente mécaniquement le montant moyen de l’exonération accordé (qui est un pourcentage de la rémunération versée), de l’autre elle peut conduire à rétrécir le champ des bénéficiaires de l’exonération si elle s’avère plus faible que la hausse moyenne des salaires, l’accroître si elle est au contraire plus dynamique.

– Un troisième impact sur les exonérations de charges relatives aux contrats aidés (apprentissage, contrats d’avenir).

– Un quatrième impact sur le montant des prestations et revenus de remplacement calculé sur la base des salaires versés (pensions, allocation-chômage notamment), qui n’a toutefois d’effets qu’à moyen terme.

– Un dernier impact sur les recettes supplémentaires automatiques : CSG, CRDS et cotisations qui seraient générées par l’augmentation des salariés payés au Smic.

 

Quant à la proposition de « François III » elle est ambiguë : Telle qu’énoncée, elle correspond en réalité au mécanisme actuel de revalorisation du Smic. Ce dernier fait en effet l’objet d’une revalorisation mécanique annuelle suivante : taux d’inflation + la moitié des gains de pouvoir d’achat du salaire horaire de base ouvrier, un index qui mesure la croissance du salaire des ouvriers.

Dit autrement, le Smic est revalorisé de l’inflation majorée de la moitié des gains de productivité du travail (donc grosso modo de la moitié des gains de la croissance).

Toutefois, si l’on regarde l’évolution du Smic (net) sur la période 1990-2008, on constate que celle-ci a été en euros constants et en rythme annuel moyen de 1,6 %, soit un différentiel de croissance de 1,1 point par rapport au salaire net moyen des temps complets du secteur privé, ce différentiel se montant même à 1,5 sur la sous-période 1995-2005.

Surtout, cette évolution a été supérieure à la moitié de la croissance du PIB en volume (+ 1,8 % par an en moyenne).

 

Néanmoins, l’évolution du Smic ayant été beaucoup plus modérée depuis 2008, en l’absence de « coup de pouce » du gouvernement, on peut supposer que la proposition de « François III » consiste en réalité moins à changer le mode de revalorisation du Smic qu’à rétablir la politique discrétionnaire qui prévalait avant 2008, via le « coup de pouce ».

 

Convenons que la part de salariés rémunérés au smic (tout secteur d’activités confondus) se situe autour de 10 %. Appliquée à la sphère publique, ce taux nous donne les effectifs qui seraient concernés par cette mesure, soit 227.978 dans la fonction publique d’État, 166.657 personnes dans la fonction publique territoriale et 96.590 personnes dans la fonction publique hospitalière.

Le Smic mensuel brut s’élevant en 2011 à 1.365 €, une hausse du coup de pouce en 2012 entraînerait ainsi un surcoût de (227 978+166 657 283+96 590) x (1 365 x 101,5 % – 1.365) x 12 = 121 M€ sur la masse salariale de la fonction publique.

Étant donnée l’hypothèse de revalorisation retenue, nous n’avons pas tenu compte de l’effet diffusion mentionné précédemment, dans le cas d’une augmentation plus substantielle, il serait toutefois nécessaire de chiffrer cet impact, qui pourrait se traduire par une hausse du point d’indice afin d’éviter un tassement des salaires dans la fonction publique (pour mémoire, la Cour des Comptes avait chiffré en 2010 le coût d’une augmentation du point d’indice à 800 M€ pour l'État, et 1,8 Md€ pour l’ensemble des administrations publiques).

À ce premier effet il convient d’ajouter l’impact d’un coup de pouce sur le montant des allégements généraux de charges ; en 2008, la DGTPE (devenue Direction Générale Trésor) avait chiffré l’impact d’un coup de pouce de 1,5 % à un surcoût de 1,4 Mds€.

Au total, le coût (annuel) pour la sphère publique serait donc de l’ordre de 1,4+0,1=1,5 Mds€, si l’on ne tient pas compte des deux autres effets mentionnés, qui se compensent en partie ou n’ont d’effet qu’à moyen terme.

 

Impact économique : Au-delà de son impact sur la sphère publique, l’impact d’une hausse du Smic a des effets significatifs sur l’ensemble de l’économie : Nombre de branches professionnelles ont leurs grilles de rémunération basées sur le Smic, et près de 2,2 millions de personnes sont rémunérées au Smic hors fonction publique.

Les effets de cette mesure seraient donc substantiels sur la relance de la consommation (dans la mesure où les salariés dont le revenu est proche du Smic n'en consacrent qu'une faible part à l'épargne) et, dans une moindre mesure, sur les recettes fiscales (si les revenus au niveau du Smic ne sont pas imposables, la hausse de la consommation qui résulte d'une hausse du revenu disponible entraîne une hausse proportionnelle des entrées de TVA) – avec à la clé, un risque de dégradation du solde du commerce extérieur, en fonction du profil de consommation des salariés rémunérés au smic (si les importations représentent 25 % de notre consommation nationale en moyenne, leur part marginale dans une augmentation de la consommation est de 40 %, selon la conférence nationale de l’industrie).

 

Mais le danger principal de cette mesure réside dans ses effets sur l’emploi : Une hausse trop brutale du Smic accroîtrait fortement le coût de la main-d’œuvre pour le secteur privé.

La compétitivité des entreprises et l’attractivité du territoire pourraient s’en trouver compromises.

Ce sont en effet les entreprises qui auraient à supporter à court terme la majeure partie du coût d’une telle mesure.

 

Bref, pour « honorer » tout ça, il va falloir en suer un grand maximum, si on ne veut pas en mourir la bouche ouverte avant !

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17 octobre 2011 1 17 /10 /octobre /2011 06:52

Les « bleus en finale »…

 

Il y avait longtemps qu’on ne l’avait vu. Et personne d’y croire jusque-là, après la raclée prise contre les Tonga et les « Blacks »… Les « bleus » faisaient de la figuration !

Fume mon gars : Ils pouvaient et devaient perdre contre les anglais, qu’ils ont toujours du mal à battre.

En revanche, contre les Gallois, même si cette équipe nous a vraiment joué un match extraordinaire (mais quelle équipe, quelle équipe, décidément !), ils devaient perdre, tout le monde en était d’accord.

Au prochain tournoi des 6 nations, ces « Diables rouges » vont nous faire une grand schlem, ce n’est pas possible autrement !

Magnifique, un jeu très « tactique », réduits à 14 pour un plaquage impardonnable (comment peut-on faire une faute pareille à ce niveau de compétition ?), auteurs du seul essai de la partie, ils sont incontestablement les plus forts et les meilleurs : Aucun doute !

Pour la suite, notons ensemble que « les bleus », ils nous font un match sur deux pour le moins « médiocre », et le second « splendide » : Je plains déjà les suivants sur leur liste !

 

Au prochain tour, c’est la revanche contre les « Blacks » : Les « bleus » sont les seuls à pouvoir les battre sur leur terrain et devant leur public, c’est déjà marqué comme ça, même si les « Blacks » sont les seuls à pouvoir gagner, sur leur terrain et devant leur public.

Je vous l’avais dit dès mercredi dernier : En route pour une finale indécise…

 

En revanche, sur le terrain politique, les jeux sont faits depuis hier soir…

Le grand vainqueur de ces « primaires-là », c’est la… CIA, une fois de plus !

Décidément très forts, les « bonshommes de l’ombre ».

 

Faut dire que depuis des années, ils ne mégotent pas non plus leurs efforts.

La « Gauloisie-Atlantique », ce n’est évidemment pas dans leurs priorités affichées de la sécurité extérieure du territoire-continent nord-américain, chacun sait cela : Les budgets sont d’ailleurs assez faibles pour que l’Agence puisse y jouer un rôle majeur.

Mais depuis le temps, c’est-à-dire « De Gaulle à Londres », qu’ils essayent avec plus ou moins de bonheur de mettre la main sur la « 4ème puissance » économique nucléaire du globe, depuis qu’ils l’ont, ils ne veulent plus lâcher le morceau !

 

Je ne vais pas vous refaire l’Histoire, vous la connaissez tous depuis septembre 2008 (voir aussi le post précédent) : Un CNR « dangereux » dans une époque où se joue une partie de poker-menteur qu’était la guerre froide.

Une IVème République, vite « remise au pas » après l’expédition du « Canal de Suez »… Les anglais avaient compris les premiers.

Une décolonisation ratée qui emmène en plus « l’homme de Londres » au pouvoir à l’Élysée. Et la première chose qu’il fait, c’est de virer le siège de l’OTAN à Bruxelles !

Un revanchard, le Général…

Une campagne présidentielle inouïe qui suit, où la CIA finance le seul atlantiste du pays, Maire de Rouen à l’époque : « Le-cas-Nuée ». Si, c’est dans les livres d’Histoire, même si le bonhomme s’en est défendu…

Un « Pompom-Pie-doux » qui reste entre deux eaux, ouvrent bien les vannes de la finance au « roi-dollar », mais n’a pas le temps d’aller plus loin, emporté par la maladie.

La « grande amitié » « Ford/Giskar-A-la-Barre » qui suit. Les américains sont extraordinaires : C’est l’époque du « tout-nucléaire » où la recherche « Gauloise » piétine, mais pas l’industrie dans le même domaine.

Alors entre « potes », on persiste à fermer l’espace aux « Gaulois » (qui en créent Europa puis Ariane qui n’auraient jamais existé si « Cap-Carnaval » avait été ouvert aux européens en plein « bataille pour la Lune »), mais ils refilent nombre de « petits-secrets » concernant l’atome militaire.

Souvenez-vous… de la « Bombe à neutron » (une vaste fumisterie, qui tue les hommes mais pas le matériel) qui a juste servi de paravent aux « échanges ».

Échanges d’ailleurs « bizarres » : Les atomistes (et tout américain) ne peuvent pas parler de leurs travaux s’ils touchent la sécurité nationale.

C’est d’ailleurs pour ça que Windows et le DOS ont des codes-sources non-révélés…

Alors les chercheurs français sont autorisés à exposer leurs travaux à leurs collègues américains. Et ceux-ci, s’ils ne peuvent pas dire « Oui, c’est ça », ils peuvent rire aux erreurs énoncées.

Si, c’est comme ça que ça s’est passé.

Objectif, faire cesser les essais nucléaires polynésiens.

Ce qui sera l’engagement du « Chi », entrainera « MEGAJOULE » (qui ne tourne toujours pas) et par ricochet « ITER », qui n’avance pas.

Et pas beaucoup plus loin que quelques tours de piste avant que tout le monde ne comprenne que ce n’est pas dans la fusion « chaude » qu’on tirera de l’électricité de façon industrielle et à bas coût, mais soit dans l’ultra-chaude, et soit dans la « froide » : On y vient doucement.

L’exploration du CERN à Genève, à la recherche du Boson de Higg, dont on va découvrir et mesurer enfin la masse d’ici décembre 2011 en est la voie, même si ça va être plus compliqué que prévu : Il y a au moins deux bosons candidats (ce que ne prévoit pas du tout la théorie), qui vont remettre en cause le « modèle standard » et obliger à aller chercher des explications « sub-quantiques » dans des gammes d’énergie invraisemblables….

 

On se rappelle aussi l’arrivée de 4 ministres communistes au gouvernement de « Mort-roy » : Le cauchemar américain ! Les ports en eau-profonde de la façade atlantique continentale, sous l’œil de Moscou…

Le tout a été verrouillé à l’occasion de la première cohabitation, qui est l’œuvre des « forces de l’ombre » et « Mythe-errant » a « donné » sa taupe moscovite en gage de bonne foi dès le début de son premier septennat.

C’était un « donneur », ce gars-là, même les faux époux Turange, il les a vendus pour moins qu’un plat de lentille…

C’est comme ça qu’on l’a laissé faire de la mi-années-80 jusqu’aux confins des années 90 à vendre du « matériel sensible » un peu partout sur la planète, jusqu’en mer de Chine en passant par le croissant arabique.

Là, où il aurait pu se briser les ailes, mais qui a permis une seconde cohabitation.

Il fallait y mettre bon ordre et ça eut été fait en 1995 avec un « néo-gaulliste » : Tout plutôt qu’un nouvel épisode de « gôche ».

Ce qui n’a pas empêché une troisième « co-habitation lambertiste » : Encore un échec de la Centrale.

Mais les lambertistes, ils étaient infiltrés et ils savaient qui était leur maître.

Désemparés face au choc du 11 septembre, il n’était évidemment pas question qu’ils y reviennent.

Et ce fut l’immense surprise d’avril 2002 : Un beau coup que personne n’avait prévu, sauf justement à Washington, redevenu maître d’œuvre à la manœuvre pour l’occasion.

 

Pour un « gros loupé » diplomatique quelques semaines plus tard avec la seconde guerre du Golfe, l’histoire de la « vieille Europe » donnant la leçon à la « jeune nation » en guerre…

J’ai bien aimé cet épisode-là : Complètement démagogique à souhait.

Le « Chi » finissant, la pression a été assez forte pour faire rentrer les poulains de l’agence dans le cercle des initiés : Ce fut l’épisode du fulgurant retour aux « affaires » de celui qui n’était pas encore « Bling-bling ».

Un passage à Bercy pour qu’on lui montre comment ça marche et un maroquin majeur place Beauvau : Le marchepied idéal d’où l’on voit tout et sait tout de tout et de tout le monde.

Une dernière petite manip des « Lambertistes » et la « Cruchitude » s’est retrouvée à endosser un manteau bien trop grand pour elle !

C’était forcément « gagnant » en 2007.

 

Quid novi depuis ?

L’élection de novembre 2008 aux USA. Non pas que ça change la donne géopolitique et géoéconomique, naturellement, mais en revanche, il fallait laisser la crise des subprimes intoxiquer toute la planète : Ce qui a été fait !

Changement d’administration américaine et le « fat » élyséen, il a fait tout ce qu’on lui a demandé : La Géorgie, la Palestine, l’Euro et sa constitution, notamment. Trop, presque !

L’Amérique a besoin d’une Europe forte pour financer le dollar chancelant le moment venu. Et ça ne va pas assez vite, d’autant plus que les britanniques, sachant la manœuvre, ils restent à l’abri et font le dos rond : De toute façon, ce sont eux qui distillent les actifs toxiques et recyclent les Bons du Trésor américains depuis la « City ».

 

Trop, parce qu’il est même là où on ne l’attend pas et pose ses « Kasse-kouilles » chez les autres au lieu de les gérer lui-même.

Ainsi « Déesse-Khâ », l’abominable adoubé par l’administration « Boubouche », le dernier des keynésiens, là jusqu’à Washington en récompense de bons et loyaux services qui ont propulsé la « Cruchitude » sous les feux de la rampe.

Mais trop c’est trop : Il n’est naturellement pas question, ni à la FED, ni au Trésor, ni ailleurs, que les DTS (Droits de Tirage Spéciaux dont dispose le FMI pour financer les États failliteux : De l’argent qui sort du chapeau du magicien comme autant de lapin-blanc), ne soient pas libellés en dollar.

Un peu de devises nationales, oui, mais « un peu » seulement…

Exit « Déesse-Khâ ».

 

Ok, le gars est débarqué par la grande-porte, mais le voilà qui se met en réserve du futur, lui le futur ministre des finances de « Gauloisie », le plus connu à travers le monde, qui cause angliche dans le texte comme sa « co-pine » « La-Garde-se-rend-mais-ne-meurt-pas » qui lui a succédé : Elle, elle est « canon » !

Un pur produit des « Chicago-boys » qui s’apprêtent à revenir aux affaires en novembre 2012 dans les valises du candidat que se donneront les Républicains.

Et alors, et alors, que s’est-il donc passé de si important dimanche ?

 

Bé en fait, c’est vendredi dernier que ça s’est joué.

Souvenez-vous des délires « post-débat », des ralliements en cascades « des évincés » de la primaire « soce » entre mercredi et samedi.

C’était déjà : « Tout sauf Titine » ! Une revanche du Congrès de Reims…

 

Une petite phrase, une seule, pas eu besoin de la répéter deux fois : « Déesse-Khâ ne fera pas parti du gouvernement que je nommerai ! »

Paf ! Un cheveu dans la soupe au détour d’une ruelle…

Sidérant ! On n’a quand même pas 36 ministres des finances ayant la confiance de la planète-finance-mondiale sous le pied, là !

Y’a bien « Fafa l’empoisonneur », mais lui, on ne l’entend plus sur les questions monétaires depuis si longtemps…

 

C’est tout « gagnant-gagnant » : Soit le bloc des « droâtes-éclatées » est reconduit par le peuple (c’est peu probable, nous verrons pourquoi une autre fois) le 6 mai au soir, et on peut continuer d’espérer protéger encore le dollar un long moment ;

Soit, c’est le bloc des « gôches-disparates » qui succède à « Bling-bling » et là c’est gagnant à tous les coups : L’Euro n’explosera pas en vol (on y veillera), mais se prendra toutes les tares de la planète à financer pendant au moins la mandature du successeur « d’Au-Bas-Mât ».

 

Magnifique : Et il aura suffi d’une « petite phrase » tout-à-fait anodine pour embrayer ferme, consigne de vote clairement en tête.

D’ailleurs, avez-vous pu remarquer le différentiel du nombre de votants entre les deux tours des primaires, sachant qu’au premier tour, y’a bien une bonne dizaine de milliers des deux « Fronts » (« Marinella » et « Mélangeons ») pour avoir été voter pour « Monte-bourre » qui ne se sont pas nécessairement déplacés pour un « non-choix » au second…

 

Bravo les « potes ricains » : Toujours aussi forts !

Parce que les « gôches » de « Titine », là, il n’en était pas question. Je vous dirai aussi plus tard pourquoi, même si vous le savez déjà…

C’est une question interne propres aux loges (qui ont bien bossé de leur côté).

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12 octobre 2011 3 12 /10 /octobre /2011 03:40

Que j’attends avec impatience…

 

Non pas que j’irai votationner dimanche prochain : Rien à battre de mêler « ma voix » à celles des « soces-crades », incapables de désigner eux-mêmes leur propre champion.

Eux, ils s’en remettent à la « vox populi » des bénévoles au racket électoral en nous faisant croire que c’est un progrès de « démocratie-participative », une invention de « Ségololo-2007 » (qui vient de se prendre un pain rassis entre les deux yeux… qu’elle en aurait même chialer de douleur, la « petiote »…) !

Voilà qui m’amuse, finalement.

 

Parce que c’est dire s’il y a « consensus-total » dans leurs propres rangs au point de descendre jusque dans les isoloirs, tellement entre eux, c’est à couteaux-tirés !

Vous avez dit « machine à gagner » des élections ?

Comme la « machine à perdre » fonctionne sans répit ni défaillir de l’autre côté (bientôt rue de Vaugirard « rive-gôche », j’ai visité le chantier), c’est presque comme si les dés avaient déjà été jetés-roulés !

Notez quand même que depuis 2008, ils les ont toutes gagnées, les élections, et sans s’en remettre à l’arbitrage, forcément tronqué d’électeurs anonymes (ou presque : Une infime minorité, ces « électeurs-là »), à travers des « primaires », c’est dire si l’avenir a des « désirs d’avenir » qui sont encore à tracer : Une vraie route de montagne, qu’on nous prépare !…

 

Autrement écrit, si cette campagne des primaires est un « bon coup marketing », là, y’a pas à dire, puisque j’ai encore ouïe par hasard, devant le mek qui porte le nom de la « cité toujours fidèle » (Calvi), l’autre « tarte blondasse » de « Maure-et-nos » expliquer que tout ça c’est du vent (alors qu’elle aurait dû dire que c’est un aveu flagrant de désunion et de faiblesse… Comment a-t-elle pu devenir ministre, celle-là ?), jusqu’à « Bling-bling » qui se mêle plus tard de donner la leçon de démocratie (lui ? Il faut oser : Y’a que les « kons (qui) osent tout. C’est d’ailleurs comme ça qu’on les reconnait »), c’est en revanche un bon exercice de « lutte des places » qu’il s’agit de décoder…

Essai.

 

1 – Je l’avais dit à l’occasion du premier débat : On croit qu’il n’y a pas une feuille de papier de cigarette entre au moins les 5 postulants « Soces ».

Pas du tout, pas du tout !

Ils ont pourtant un programme (je m’en suis même fait l’écho jusqu’ici, c’est dire ma grande « tolérance » à leur égard…) arrêté à l’unanimité !

Programme qui ne veut rien dire, mais on a l’habitude depuis les 1.000 propositions de « Mythe-errant » de 1988. D’ailleurs, tous, y compris « Bling-bling », quand ils ont un programme et des engagements « fermes », c’est pour le détricoter tôt ou tard.

Sur ce plan-là, si le « Chi » en avait un en 1995 (souvenez-vous de la « fracture sociale », toujours là et grossissante), il n’en avait plus au second tour de 2002 !

 

Bé non, y’a tellement de divergences, que finalement, ils débattent…

Et on a vu la « soi-disant » « gauche de la gauche » faire un score inattendu avec des thèses « pro-négationnistes », « anti-mondialisation », « anti-délocalisation », mais qui parlent aux gens, au moins autant que les 17 à 19 % qui vont aller voter « Marinella » sur les mêmes thèmes démagogiques dans quelques mois.

Je rappelle, mais vous le savez déjà, que les « nonistes » sont nombreux chez les « soces », depuis bien avant 2005.

Une vraie secte transverse (qui traversent les clivages « droâte/gôche », « Girondins/Montagnards » du pays), qui n’a pas encore compris que sans l’Euro, sans une vraie « puissance émergente » sur le plateau Européen de la planète, nous serions déjà pire qu’en Grèce : Et c’est un type qui voté contre Maastricht qui vous le dit ! Depuis, j’estime devoir me plier à cette majorité-là et devoir aller « jusqu’au bout » par respect de ce choix démocratique irrémédiable d’antan.

Et c’est tant mieux, parce que finalement, l’Europe fait sa mue à la mondialisation bien plus vite que les réfractaires de tout poil : La bataille est tellement bien engagée, que même les chinois, hier les Coréens, les Japonais et l’Inde, demain le Brésil (mais oui, ils se disent prêts à soutenir), ils ont investi dans le « Made in Europ », là, sur place à en créer des emplois !

C’est dire s’ils y croient, eux !

 

Demandez donc aux anglais qui se coltinent la crise de la dette libellée en Livre-Sterling, comment ils vivent sous perfusion du dollar tous les jours !

La vie quotidienne des « rosbifs » se dégrade toujours plus profondément et plus vite. Mais eux préfèrent encore l’US-Dollar : C’est un choix historique depuis que leur colonie leur a fait faux bond.

Je ne vous dis pas l’avenir que nous préparent cette secte de « nonistes », que même les américains, ils en tremblent à dépêcher leur ministre des finances pour expliquer que la FED ne peut plus tout faire…

Terrible la cécité des élitistes !

 

Ça, c’est pour l’ossature : Elle est défaillante pour être « tiraillée & branlante » de toute part, car de toute façon, personne ne peut revenir en arrière du train Européen déjà en marche.

 

2 – Bon mais alors, on pourrait aussi s’occuper du sort des « prolos gaulois ».

Oui, et là encore, surprise : Il y a débat !

Certes, sur les détails : Tout le monde veut plus de fric, sans en piquer trop dans la poche des « pôvres-gens », ni dégrader les finances publics.

La quadrature du cercle : Chacun sait très bien que de toute façon, on va plonger dans de la « rigueur », quel que soit le vainqueur du 6 mai 2012. C’est déjà marqué comme ça.

Là où porte le débat, c’est finalement sur le calendrier et la vitesse de l’onde de choc à provoquer.

 

Et pour bien « savonner la planche », évidemment, les agences de notation de notre dette abyssale, elles vont de toute façon dégrader la note, au motif de perspectives politiques « incertaines », comme pour l’Italie ou les USA…

Comme par ailleurs, les compteurs sont atteints d’extrasystoles et de tachycardies à répétition, et que ça va s’accélérer d’ici Noël, y’a pas de doute, ce sera le boxon jusque sur les trottoirs en début d’année prochaine.

 

3 – Justement sur les trottoirs, on se bouge le kul et on manifestait hier contre, non pas la rigueur (qui n’existe pas), mais contre « l’austérité » !

Jugez donc de la nuance…

Message à l’adresse des postulants de mai 2012 (second tour).

Absolument fabuleux : Comme si on était en période d’abondance et d’épicurisme économique, après avoir tout cassé de l’appareil de production durant des décennies (je rejoins INCO sur ce coup-là, même si on n’est pas d’accord sur l’origine de l’entreprise de démolition), même si je sais bien que l’époque est à « l’hédonisme social » individuel !

La « cécité » des classes laborieuses, décidément…

 

Du « pain et des jeux ». Justement, les bleus vont s’en aller pour une finale indécise contre les blacks dès la veille du scrutin « soce ». Ou alors, ou alors !

L’époque est à la « niaque » et les bleus ont retrouvée cette « envie de gagne », tout comme les « primaristes ».

Le pain, on attendra 2013, peut-être plus tard, mais après les jeux de Londres, de toute façon…

Et on en usera le bitume jusque-là !

 

4 – Reste quoi, si la messe est déjà dite, finalement ?

La posture, oui, uniquement la posture et l’image.

Et c’est que c’est fabuleux le sort de la démocratie qui est ainsi devenue une affaire d’image et de posture.

 

Pensez, on a d’un côté « Titine », qui n’a jamais cru à son destin, ni même aux 35 heures, mais qui le fait quand même, comme obligée par ses « différents pactes » qui la poussent à assumer la situation.

Même si en secret, elle veut faire croire qu’elle veut y croire quand même : Elle a trop triché autour du congrès de Reims pour abandonner à la dernière haie !

Alors elle assume. Bien obligée : On n’est pas dogmatique sans quelques psychorigidités-sévères qui poussent à conserver le dogme jusqu’au bout, hein !

Et elle, gardienne du « temple et de la bible », elle y va.

 

De l’autre, un autre sectaire, ex-gardien du « temple et de la bible », qui a tout vu et pas bronché du bout de l’oreille pendant plus d’une décennie, contre vents-et-marées, qui tient le cap sans même prendre la barre en main : Ses gants restent blancs-immaculé autour de ses doigts et c’est justement sa force, cette « soi-disant » immaturité ministérielle.

La posture de « l’officier de marine » contre celle de « l’officielle des officines ».

Extraordinaire, non ?

Lui, il sait qu’il a « la posture » gagnante pour la suite.

 

Comment ça va se passer ?

Bé normalement, c’est « Titine » qui va faire le lit de « François III » ce soir. D’abord elle a du retard et les reports de votes contre des « maroquins » hypothétiques ne sont pas acquis : Il lui faut être pugnace.

Ensuite, plus elle insistera sur le côté « mou » du socialisme ventripotent du cocu-notoire, plus elle séduira les électeurs « anti-proactifs », les ceux-ce qui veulent du changement du vrai.

J’explique : « Haut-Land », il a parfaitement compris le message laissé à la postérité par « Bling-bling », à savoir qu’un « omni-président », un « Président-hyperactif », y’en a marre et ça ne sert à rien. Il préfère cultiver le côté « force tranquille ».

Cinq ans comme ça, que ce soit « Bling-bling » ou « Tonton Yoyo », l’électeur de base, de toute façon il n’en veut plus (la plus grande réussite du « Chi », d’ailleurs, que de n’avoir rien fait dans l’immobilisme triomphant de son second mandat !).

C’est curieusement le message et le projet de « Monte-bourre » et sa VIèmeRépublique : Tout le monde veut un Président arbitre et au-dessus de la mêlée, impartial et garant de la neutralité étatique, ce que ne sera pas « Titine Eau-brie », comme chacun l’imagine bien.

Mot clé : « Président de tous les français » ! Le prononcera-t-il ?

Si oui, il aura gagné.

 

Parce que bon, des « changements » rapides et profonds, tout le monde sait qu’il n’y en aura pas : On ne rasera pas gratis avant longtemps en « Gauloisie prolétarienne ».

En revanche, il peut très bien y avoir un autre « pacte » à venir : « Haut-land », il a besoin de « l’appareil soce » pour gouverner. Les talents et les compétences y sont, même si « Bling-bling » s’est servi à volonté et facilement dans le paquet des « arrivistes ».

Normalement, « Titine » sera sa première premier ministre : C’est qu’on est « soudé » chez les « soces », dans le discours officiel à servir lors de la campagne, la vraie, la suivante, et elle connaît tous les « meilleurs » qui auront chacun un portefeuille.

C’est aussi histoire de la « cramer » définitivement en 18 mois… Et de faire revenir « ses potes », pour assurer sa réélection en 2017 avec un « socialisme mou », celui qui traversent les crises et les époques.

Je vois d’ailleurs très bien « Déesse-Khâ » revenir d’abord dans l’équipe de la première-ministre rassurer tout le monde depuis Bercy, puis finir sa carrière en beauté dans 18 mois à Matignon : Un sacré pied-de-nez aux américains (même si vous verrez une autre version, encore plus tarabiscotée dans le roman de l’été 2012, jusqu’ici sur ce blog au mois d’août prochain…)

Ce qu’est incapable de proposer la « miss-catho[1] » en échange de bon procédé : Trop sectaire pour ça et ne se voyant pas à remuer le kul de son adversaire du jour, tous les jours à jouer les « Fanfan » comme « Fifi » pendant 5 ans…

 

Bref, tout cela est rigolatoire à souhait. Juste une image, une posture ?

Pour une « lutte des places » au summum de l’art politique post-moderne ?

C’est dire si on prend l’électeur-basique pour un vrai-kon, dans ce pays !

J’en viens à penser que finalement, nous sommes en train d’assister béats et admiratifs à la renaissance de la « lutte des classes ».

Non plus la version Karl-Marx (dont j’ai lu le bouquin en version originale… c’est-à-dire en Russe dans le texte), mais versus « nantis/exploités-ruinés », de la classe « libéro-avancée-5ème génération ».

J’y reviendrais plus tard, parce que ça me paraît important.

 

Et quel que soit les résultats de la primaire de dimanche, quel que soit le résultat du second tour des présidentielles de mai prochain, là, sous notre nez, nait un monde nouveau où le citoyen, il veut avoir son mot à dire : D’ailleurs il « participe », ce que n’ont pas pigé les égo-hypertrophiés des suppôts de notre « Ô combien vénéré Président », qui reste « à la masse » pour de bon. Il vient même de griller sa légitimité à « refonder » quoique ce soit en se mêlant de ce qu’il ne le regarde pas !

Il aurait dû au contraire aller voter dimanche, avec un grand cortège de « journaleux » tout autour, rien qu’exprès pour bien se moquer, ç’aurait été plus sympathique de sa part !

 

Et c’est en fait l’avorton de la « primaire-soce » : Elle accouche vraisemblablement d’un nouveau monde dans une comédie invraisemblable.

Il faut les en remercier… pour nos gamins !

Et en jubiler tout de suite, au moins pour moi.

Vous, je ne sais pas encore.



[1]Je dis bien « catho ». Les Delors, vous pouviez les croiser de temps-en-temps à Saint-Jacques du Haut-pas, le dimanche à la sortie de la grand-messe, sur la route de Compostelle en haut de la montagne-sainte-Geneviève à « Parigot-sur-plage ». J’étais inscrit au même bureau de vote qu’eux avant que je ne sois radié comme soi-disant faux-électeurs des listes du « cousin Tiberi ». Maintenant, je suis dans le bureau de « Tonton Yoyo », même circonscription de députation…

Si je précise, c’est que ça a son importance : Le vote « feuj » pèse plus que le vote « hallal », même si elle a donné des garanties à ces derniers à Lille… Peu importe, ne rêvez pas sur le sujet, les enfants de « touche pas à mon pote », ne sont là que pour ramer pour « Marinella » au premier tour, suivant la bonne vieille tactique mise au points par « Mythe-errant » dans les années 80-90…

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11 octobre 2011 2 11 /10 /octobre /2011 04:43

Ils ont été 2.211.835 à se « bousculer » dans les isoloirs…

 

Un peu plus de 5 % des électeurs du pays à décider de l’avenir de de 66 millions d’autres, nés et à naître dans la « Gauloisie hexagonale » pour les 5 prochaines années.

Que c’est beau la « démocratie participative »…

J’admire.

 

Résultat des courses ? Nous sommes tous appelés à « trancher » entre les deux primo-vainqueurs.

« Haut-Land » de la synthèse, arrivé « prem’s » avec 859.383 bulletins, soit 39,22 % et « Titine Eau-Brie », arrivée « deuze » avec 673.571, soit 30,74 %.

185.812 bulletins d’écart, elle va avoir du mal à remonter son handicap, la minette « parigote-lilloise ».

Les autres, ils se « rallieront »… au vainqueur !

De toute façon.

 

La surprise, c’est « Monte-Bourre », avec 368.106 bulletin, soit 16,80 %. Et tout le monde de le décrire comme l’arbitre de leur second tour.

Moi, je veux bien, Lui, il « réfléchit ».

« Ségo-lolo », elle a fait un « flop » avec ses « moi-je » : Ils n’étaient plus que 150.142 seulement, soit 6,85 % à penser à elle, loin derrière son score-fleuve de 2007.

« Valse », trop libéral-avancé pour la « gôche-prolo », il s’est mangé une « gamelle » avec 125.631 « fans », soit 5,73 %.

Quant au PRG « j’y-aime Bée-lait », il n’a même pas fait de figuration : 14.532 bulletin, soit 0,66 %.

Quand on disait que décidément, la « sociale-démocratouille-centriste » avait plus d’élus que d’électeurs, on n’était pas loin de la réalité : Ils ont dû mobiliser leurs « Bobonnes-Bourgeoises » (les « bo-bo-bos ») et leurs nichées à eux, pour arriver à ce score si… « puissant » !

Mais ça ne valait pas « Fifi-zéro », qui présentait aussi son chauffeur et sa secrétaire…

 

Donc, exit le programme du plus « nul », « j’y-aime Bée-lait » !

Faut dire que dans son livre-programme, « L'Audace à gauche », il nous a fait ses « trente propositions pour la France » pour proposer de « construire une politique économique commune de la zone euro » et une « Europe fédérale » avec un « budget communautaire alimenté par un impôt européen », et d'« inscrire dans la loi les règles prudentielles » abandonnées par les banques.

Et hop, une nouvelle couche d’impôt en plus d’un fédéralisme tout-puissant qui s’est vautré en 2005 : Il en a oublié ses classiques, « J’y-aime » !

Exit le mariage homosexuel, l'euthanasie active et à la légalisation du cannabis ?

À voir.

 

Idem pour « Valse » ?

Lui affirmait encore que « l'immigration sera un thème important de la prochaine campagne présidentielle ». Il proposait de « définir des quotas migratoires établis selon nos capacités d'accueil et organisés prioritairement avec les pays qui sont des partenaires historiques et économiques comme ceux du Maghreb ou de la zone CFA ».

« Coopé », il s’était déjà étalé avec ses débats sur la citoyenneté, vl’a qu’on voulait remettre ça ?

C’était pourtant le seul socialiste crédité par l'hebdomadaire britannique « The Economist » que d'avoir un programme économique qui n'est pas figé dans les années 80.

Taxé ici, notre côté du Channel de « blairisme excité ».

Dès janvier 2011, il annonçait vouloir « déverrouiller les 35 heures » et être favorable à une baisse d'« au moins 20 % » du salaire du président et des ministres.

Eh, pas fou : « Touche pas au grisbi » !

Par ailleurs, il n'était pas pour la remise de l'âge de retraite à 60 ans…

Eh, pas fou : « Touche pas aux rentes des prolos » !

Exit.

 

« Ségo-lolo » brossant dans le sens du poil, elle était favorable au rétablissement du droit à la retraite à 60 ans. Par ailleurs elle s'engageait notamment « à construire [...] la République du respect par l'ordre social juste et la participation active des citoyens », « une République nouvelle » qui « redonnera sa juste place à chacune de nos institutions », à « inscrire dans la Constitution la règle d'une bonne gestion des fonds publics », à « instaurer une justice fiscale sans augmenter les impôts », à fixer « des règles sociales et fiscales stables sur la durée du quinquennat ».

Incompréhensible, la « moi-je ».

 

Exit également le roi de la VIème République. Lui au moins, il sait de quoi il cause :

Dans son essai « Votez pour la démondialisation ! », il développe ses propositions portant sur la dé-mondialisation, à partir notamment des travaux du sociologue et député philippin « Walden-bader-Baden Bellissimo ». Autour de 17 propositions, et après avoir présenté les effets néfastes de la mondialisation et de ses causes, il appelle à une conversion écologique et sociale du système productif et à une révolution industrielle verte.

Ainsi il nous annonce sans frémir que sa première mesure économique serait l'instauration du « dividende du travailleur ».

Yeah !

Un peu plus tard, il propose « le protectionnisme européen pour défendre les emplois et l'industrie » et préconise de « lutter contre la mondialisation, un puits sans fond pour écraser les salariés ».

Et affirme aussi vouloir « rénover le PS ».

Yeah : Même INCO, il a voté pour lui !

Pour ceux qui ne savent pas encore « La C6R » milite pour un changement de République. Elle considère qu'une des causes de l'abstention et de la dépolitisation réside dans les dysfonctionnements de la VèmeRépublique.

Ces conventionnels-là pointent l'absence de contrôle et donc de responsabilité politique pour tout ce qui concerne le Président de la République. Dans la suivante, sera donc prôné un régime primo-ministériel, où les pouvoirs de contrôle du Parlement seraient accrus.

Le Président République aurait un rôle d'arbitre, garant du bon fonctionnement des nouvelles institutions et ne serait pas élu au suffrage universel direct.

Un gars qui n’a rien compris : C’était déjà le cas de la Vème, quand De Gaulle s’est fait élire au suffrage indirect, vous savez, ce « truc » tellement important que ça se passe « entre-sages ».

Un peu comme aux USA, avec l’élection présidentielle remis entre les mains de « délégués »…

Pour le reste, il a oublié que « Bling-bling » s’en est occupé…

Ce qui n’empêche strictement rien à un régime « présidentialiste » et ses travers, comme on le voit toujours les jours.

Passons : Il est pourtant avocat et a suivi les même cours de droit constitutionnel que moi !

(Et toc, une rafale de pierres dans le jardin d’Inco, juste pour l’énerver un peu plus…)

 

Bref, se retrouvent au second tour les deux cadors qui se détestent pour laisser un choix entre, présider à une « République qui sera exemplaire », avec une « règlementation plus stricte de la finance qui devra vraiment être au service de l'industrie, [...] par exemple que les impôts des grandes entreprises, actuellement de 8 % grâce aux bénéfices, reviennent au niveau des impôts des PME, c'est-à-dire 34 % », (vous avez compris, là ? Parce que moi, pas trop bien…), la création d'une « banque publique d'investissements qui sera régionalisée », « une sortie progressive mais effective du nucléaire », la retraite de son électorat à 60 ans au taux plein pour tous ceux qui ont commencé à travailler tôt, et à la liberté de choix pour les autres.

« Titine Eau-brie » n’oublie pas les intermittents pour souhaiter aussi un budget de la culture de 30 à 50 % piqué on ne sait pas où, ni les « électeurs-camés » pour se prononcer en faveur de la dépénalisation du cannabis, ni le vote des étrangers aux élections locales, municipales seulement, qui existe pourtant déjà pour les citoyens de la CEE.

 

Question « enfoncer les portes ouvertes » de la démagogie électorale, son concurrent n’est pas moins bien loti : Parce que « François III », il veut « une loi de programmation qui permettra de récréer [...] sur les cinq ans [...], les 60.000 à 70.000 postes [d'enseignants] supprimés » depuis 2007 !

Ça tombe bien, on arrive dans les « classes-creuses » des chères têtes-blindes dans les collèges… Mais dans moins de 5 ans, l’afflux devrait augmenter comme dans les écoles primaires (qui n’ont que peu les moyens de faire face)…

Il promet aussi de réduire en « un peu plus de dix ans la part du nucléaire de 75 % à 50 % dans la production d'électricité » (on va avoir des « gégène à domicile) et prévoit de baisser son salaire de Président de la République de… 30 % !

Pas mal la surenchère, non ?

Ne vous en faites pas, il en restera et il n’a pas dit « quand » !

Naturellement, lui aussi, il est très favorable au rétablissement du droit à partir en retraite à 60 ans pour ceux qui auront cotisé… 41 ans et demi.

Sont concernés tous les « ceux-ce » qu’ont commencé à bosser dès avant l’appel sous les drapeaux, … à 18 ans et demi, pour l’avoir devancé avant d’avoir été majeur !

J’en rigole encore.

 

Bref, une sacrée fiesta pour mon neurone !

 

Alors, question : Qui du « quinqua » ou de la « sexe-a » va l’emporter dimanche prochain ?

Ça va dépendre de la mobilisation des électeurs frontistes… qui sont allés voter pour « Monte-bourre ». Pas en masse, mais j’en ai croisé qui s’en vantaient dès dimanche après-midi.

Faut dire qu’il y a de « sacrées convergences »…

« Arnaud », entre-temps, il va négocier son soutien comme autant de vent qu’il pense pouvoir gonfler les voiles de « Titine » (la plus proche, politiquement), en oubliant qu’aucun frontiste n’ira voter au second tour…

Pour la couler encore un peu plus, l’ex-future « première Présidente » du pays, j’attends avec impatience que « Déesse-khâ » explique qu’ils ont un pacte qui tient toujours.

À moins qu’elle préfère qu’il se taise… Allez savoir !

 

Ce qui reste désolant, outre le retour du vote censitaire, c’est que pour devoir voter après avoir acquitté le « 1 euro » le bulletin, chacun a dû émarger  « L’engagement des valeurs de Gauche » tel qu'il a été adopté : « Je me reconnais dans les valeurs de la Gauche et de la République, dans le projet d’une société de liberté, d’égalité, de fraternité, de laïcité, de justice et de progrès solidaire. »

Perso, je ne vois pas ce qu’il y a « de gauche » que d’avoir un projet de société de liberté, d’égalité, de fraternité, de laïcité, de justice et de progrès solidaire, voire « Républicain ».

On pourrait même rajouter « démocratique », mais ils ont oublié au passage, pour être tous les deux issu de la « technocratie-élitiste-énarqueuse » !

 

D’autant que finalement… ça ne veut rien !

« Au contraire ! » m’a balancé le frontiste local rencontré au marché dominical. « Tu payes pour être de gauche. C’est ça le progrès solidaire ! » m’a-t-il fait dans un grand éclat de rire.

Tout un programme, en effet : Il a ainsi fait sa « B.A. progressiste » !

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4 octobre 2011 2 04 /10 /octobre /2011 04:33

De notre « Ô combien vénéré Président » en avril 2012…

 

J’en causais encore sous le soleil de plomb du week-end dernier avec quelques « élus de province » qui me font l’honneur de m’inviter à leurs « garden-parties ».

Ils étaient tout joyeux de la défection de « Bord-l'eau » le chevelu rêvant d'une unité de droite reconstruite autour de l'UMP qui n'existe plus depuis 4 ans...

J’avoue qu’avec le recul, ils ont dû me prendre pour le Diable réincarné, en tout cas un « Cassandre-parigot » déjanté (par rapport à la bourgeoisie de province), avec un slogan en tête : « S’il ne passe pas le premier tour, devancé par « Marinella du Front », il aura perdu en mai ! »

Une lapalissade qui pourrait se révéler plus que probable.

C’est en fait le début d’un scénario du pire.

Que nous avons déjà évoqué comme d’une « blague ».

 

Il est né au Royaume-Uni sous la plume d’une journaliste « sérieuse » d’un magazine « sérieux ».

Car depuis 2010, « il ne passe plus » !

Notre opinion publique à nous prend, de façon croissante, conscience d'un triple échec de la stratégie de l'UMP et de notre « Ô combien vénéré Président ».

Qui se retrace dans un niveau d’impopularité record depuis les débuts de la Vème République au fil des sondages d’opinion (qui eux-mêmes ne veulent rien dire, sauf en ce qui concerne leurs « glissements » successifs).

 

1er – L'incapacité à tenir ses principales promesses électorales en matière de croissance, d'emploi et de revenu (résumées dans le fameux slogan de la campagne présidentielle : « Travailler plus pour gagner plus »).

D’une « konnerie », je ne vous raconte pas, surtout pour un « Corsu »…

La crise mondiale a mis un terme à tout espoir de réduction du chômage (c'est le contraire qui s'est imposé) depuis 2008 tandis que l'austérité mise en place pèse lourdement sur les classes moyennes et les défavorisées que l’avenir que nous préparent nos dirigeants, contraints et forcés, est encore pire face aux défis de la fin de 2011 et du premier semestre 2012 : On recule pour mieux sauter.

Remarquez, c’est déjà ça : On pourra peut-être prendre son élan !

 

2ème – Une méthode de gouvernement qui a heurté durablement une grande majorité d’électeurs tout en prouvant son inefficacité opérationnelle.

Trois exemples illustrent parfaitement ces tendances :

 

- En matière de politique extérieure : Le retour du pays dans le commandement intégré de l'OTAN, l'engagement militaire croissant en Afghanistan et l'alignement quasi-complet de la diplomatie française sur celle de Washington. Toutes décisions prises sans avoir été mentionnées dans la campagne présidentielle (c'est même le contraire que « l’ex-ministre de l’intérieur » avait annoncé en ce qui concerne l'Afghanistan) et sans aucune consultation démocratique ultérieure.

Elles ont donc choqué une grande partie de l'opinion et en particulier une proportion significative de l'électorat UMP traditionnel, attaché à l'héritage gaulliste en matière d'indépendance nationale.

C'est d'ailleurs cet électorat-là (dont personne n’ignore que j’y suis attaché) qui permet à la candidature dissidente de « Vil-pain », déjà à la manœuvre lors du « non gaulois » de soutenir l'invasion américano-britannique de l'Irak, puisqu'un nombre croissant d'électeurs de droite souhaitent encore sa candidature pour l’année prochaine, autant qui tournent le dos au « champion UMP ».

Si les forces aériennes gauloises ont été en première ligne à propos de la Libye, et la diplomatie du pays « bousculée » par les « réactions à la crise » libyenne (après les « incroyables silences » sur le sort tunisien, égyptien, syrien), pour beaucoup, à l’étranger, elle a été pilotée d’abord par les anglais sous férule américaine, sans aucun consensus européen, notamment italien, communauté européenne pourtant la plus représentée dans ce pays d’Afrique du nord, encore moins sans vrai débat didactique dans l’hexagone : Un vrai « décrochage », une brisure, une fêlure létale, pour ne pas dire une « rupture ».

La « re-légitimation » de l’action a fait « pschitt » le jour même des premiers débats télévisés du PS : Il fallait être à Paris ce jour-là et pas à Tripoli !

 

- En matière de politique économique, fiscale et sociale : Le traitement du dossier des retraites sans aucun dialogue social (où tout sera à refaire une énième fois avant la fin 2012) et les vas-et-viens sur le « bouclier fiscal » ont renforcé le sentiment général (ces thèmes génèrent des oppositions de larges majorités, y compris dans l'électorat de droite, gaulliste – les héritiers du CNR – en première ligne) d'une approche totalement inefficace des problèmes socio-économiques du pays, ignorant toute dimension de dialogue et se faisant systématiquement au profit des classes les plus favorisées.

L'affaire « Bête-en-cour », son cortège de révélations sulfureuses pour les dirigeants français et le chaos judiciaire qui en résulte (jusqu’au dépaysement à Bordeaux), tout autant que la « Karachi-gate » et les valises venues d’Afrique-Francophone, marquent profondément l'opinion publique, notamment dans les milieux populaires qui ont fourni les contingents d'électeurs-transfuges, passés en 2007 du vote Frontiste au vote UMP.

Le clivage entre « eux et nous », « les riches et puissants » d'un côté et « le peuple » de l'autre, renforcé depuis par les débats « élitistes » des primaires de gauche, joue désormais pleinement en défaveur de notre « Ô combien vénéré Président », au moins tout autant qu'il avait fortement desservi le Parti socialiste en 2007 (et la thématique d'une « gauche caviar », parisienne et déconnectée du peuple et de son électorat).

Personne n’a d’ailleurs compris « l’ouverture d’emblée » à des ministres issues des rangs de « gôche », en espérant tous qu’il s’agissait d’une stratégie de « haut-vol » présumant de la hauteur du « génie à talonnette » nouvellement élu.

Manquait-on à ce point-là de « talent & compétence » dans les rangs des vainqueurs de 2007 ?

En attendant, cette ouverture a bien épuisé son crédit et la « géniale-vision » s’est dégonflée comme d’une baudruche percée, les « résultats » restant encore pour l’heure si « invisible » que même la « fermeture » n’a pas eu plus d’effet… !

 

- En matière de grands principes républicains : Les politiques mises en œuvre en ce qui concerne l'Éducation nationale (deux heures de défilé à « Paris-sur-la-plage » mardi dernier), le traitement des minorités ou des immigrés génèrent les mêmes sentiments croissants de rejet.

Ce sont bien entendu des groupes différents qui réagissent selon les politiques concernées mais deux tendances se dégagent systématiquement : Le sentiment d'une « trahison » de nombreuses valeurs républicaines, ce socle de valeurs communes qui fondent l’unité du pays depuis près de deux siècles, héritières des « Lumières » mais aussi de la tradition chrétienne (Papiste et Huguenote réunie).

Ce dernier point a été illustré par l'opposition bruyante des « catho-papistes » aux mesures prises contre les Roms.

Mais personne n’a oublié non plus les « Don-Quichotte » de 2006, animés par des militants éduqués au Collège des Oratoriens de Juilly, très loin des mouvances de « l’ultra-gôche » : Des vrais, des purs, des « hors-système » !Des indignés avant l'heure...

En résumé, sur cet aspect des principes, l'UMP apparaît de manière croissante, y compris à une partie traditionnelle de son électorat, plus proche du centre, comme d’un mouvement politique en rupture avec les valeurs du pays.

D'ailleurs, le Nouveau Centre, pourtant satellite de l'UMP, compte bien présenter un candidat : Ce seront encore quelques pourcentages de voix qui n'iront pas à l'UMP au premier tour, même si « Bord-l'eau » a jeté l'éponge , le pôvre garçon aux dents haunes (et que « Vil-pain » pourrait en faire autant... quoique...).

 

3ème - Un style présidentiel qui n'aura pas survécu à la crise : L'UMP paiera en 2012 l'addition électorale du style « people » qu'a essayé d'imposer notre « Ô combien vénéré Président » à l'image présidentielle.

Personne ne saura jamais si, sans la crise, le style « Bling-bling », mêlant « paillettes » et « ors de la République », aurait eu une chance de réussir à séduire.

D’ailleurs, devrait sortir des « urnes-des-primaires-soces » un candidat à l’inverse, terne, sans épaisseur, au programme « mou & flou », presque roboratif !

On ne va pas rigoler…

Toujours est-il que la crise mondiale et son cortège de difficultés économiques et sociales, de chômage et d'austérité, n'aura fait qu'une bouchée de cette tentative quasi-ubuesque, jusqu’au mélodrame du fils nommé à la tête d’un Epad, celui de La Défense, qui était pourtant fortement prévisible en début de mandat : On se rappelle que la crise des « subprimes » a commencé début 2007, quand les premiers bilans bancaires provisionnaient leurs créances hypothécaires…

La difficulté durable pour l'UMP c'est que «notre « Ô combien vénéré Président » ne parviendra jamais à effacer cette image de l'esprit collectif.

Or, c'est désormais une image totalement contre-productive en termes de communication politique, qui aboutira à la dissolution du Mouvement (pour prendre un autre nom à l’automne 2012), même si désormais il se fait plus discret sur ce registre (comme quoi, il comprend les choses, lui aussi), mais trop tard.

 

Toutes les conditions sont désormais réunies pour que le premier tour de l'élection présidentielle de 2012 voie un effondrement historique du score de l'UMP, déserté par ses électeurs centristes, par ses électeurs « gaullistes » et par son électorat populaire (transfuge 2007 du « Front » pour l'essentiel).

Ceux du centre-gauche qui avait déserté la candidature de Ségolène Royal sont, depuis un moment déjà, revenus de toute illusion sur l'actuelle présidence comme l'a montré d'ailleurs l'échec de l' « ouverture à gauche », tombée aux oubliettes depuis…

 

Cet effondrement devrait profiter en premier lieu au « Front » pour trois raisons fondamentales :

 

1 – « L’électorat populaire » qui avait permis la victoire de 2007 était venu pour l’essentiel des Frontistes (qui avait alors réalisé un score très faible, alors que leur candidat était présent au second tour 5 ans plus tôt…).

Or, cet électorat déçu, est depuis reparti vers le FN qui a réalisé de très bons scores à toutes les élections intermédiaires, y compris aux régionales.

Une situation qui explique ainsi la récente radicalisation sécuritaire et anti-immigration du gouvernement dans une vaine tentative de récupérer ces électeurs, tout comme les « projets » de la « droite populaire » (ce n’était pas si « innocent » de ma part) dont nous nous sommes fait l’écho la semaine dernière : Leur « tête-chercheuse », ça reste d’abord un actuel ministre des transports.

Et elle s’illustre aussi par les déclarations de députés UMP qui prônent une alliance avec le Front, pour des élections législatives de 2012.

La crainte d’une déroute législative en 2012 quelques semaines après une déroute présidentielle est visiblement présente dans l’esprit d’un nombre croissant de députés du parti actuellement au pouvoir.

Et les alliances (contrenatures) du même type effectuées aux Pays-Bas, au Danemark, en Italie ou en Autriche suscitent des vocations…

 

2 – La multiplication de ces alliances en Europe entre la droite dite « traditionnelle » et l’extrême-droite reflète une tendance européenne fondamentale dont la crise accélère l’évolution.

Les inquiétudes socio-économiques facilitent l’impact des discours politiques simplistes, identifiant des boucs émissaires (minorités, immigrés, …) tandis que la crédibilité démocratique des partis de droite traditionnels est érodée fortement par leur collusion avec les pouvoirs financiers au cœur de la crise et leur gestion de mesures impopulaires.

Un phénomène qui se rejouera pleinement !

 

3 – L’émergence à la tête du « Front » d'une nouvelle génération de « frontistes » incarnée par la « fille du chef » (là, la filiation reste légitime), renforce l'attractivité électorale de cette formation en modernisant son image (jeunes-générations), en l'adoucissant (une femme), la rendant « sexy » (une blonde) et en l'éloignant du passé « sulfureux » du fondateur.

« Marinella » appartient pleinement à cette génération européenne des « petits-fils » (et « petites-filles » de Pétain, Mussolini, Hitler, Franco, ..) comme les Wilders (Pays-Bas), Fini (Italie), De Wever (Belgique), Strache (Autriche), Vona (Hongrie), Tudor (Roumanie), Kjaersgaard (Danemark), les « tea-parties » fondamentalistes (USA), etc.

 

En conclusion, un second tour excluant le candidat sortant est toujours plus que probable : Il faut compter sur le candidat PS, « d’unité », même si les « verts » et « Mélangeons » – ces deux derniers parfaitement incapables d’aller au second tour – ne ménageront pas leurs efforts, pour « creuser l’écart », alors même que « l’unité » (raison d’être de l’UMP, une « Union ») explosera en vol après le premier tour, et plus sûrement après le second tour.

Il n’est donc plus incertain du tout que mai 2012 soit une « redite » de mai 2002.

Mais si : Même ma mère (Ô ma mère à-moi-même !) s’apprête à voter FN, c'est dire !

 

Que ferai-je à la place de « Bling-bling », « claqué-au-kul » par un formidable coup de botte au séant ?

Je l’ai déjà dit et ce n’est plus une blague de « journaleux » :

– Je suspendrai le second tour en provoquant des heurts nombreux, entre « factieux », « encouragés » vivement par les forces de l’ordre-aux-ordres, avant le second tour.

– Je convoquerai « sine die » le Parlement en séance permanente pour « m’obliger » à prendre « tous les pouvoirs » au titre de l’article 16 de la Constitution, afin de ramener le calme par ordonnances et préparer, dans la sérénité, des « élections impartiales » à l’automne.

– Naturellement, j’embastillerai nombre d’opposants, de droite et de gauche, rétablirai la censure, bloquerai les twisteurs, les « fesses-book » et plus globalement l’Internet, pour mieux contrôler l’opinion, le reste des médias étant déjà aux ordres (comme noté dès le début du quinquennat : Affaire de « Paris-Match/Cécilia », notamment… et tant d’autres depuis !).

Plus la rue manifestera, plus je pourrai reculer les élections, plus je les reculerai, plus ça prendrai l'allure d'un coup d'Etat, plus la crise financière s'abatterait sur le pays, plus je pourrai gouverner par ordonnances et plus je pourrai me maintenir contre vents-&-marées !

 

Une sorte de « torpeur » politique, sinon une « terreur » politique au pays des « droits de l’Homme », faite de délations et de menaces obscènes, en pleine crise financière et économique, juste le temps de préparer un redressement des finances publiques spectaculaire pour une fin d’année 2012 à grands coups de massues fiscales (impôts directs, TVA qu’on ne s’interdit plus d’augmenter, fiscalité para-directe, etc.), et un sursaut de l’électorat « légitimiste », capable, par peur, de voter d’un « seul bloc » pour un « ordre nouveau » à l’orée de 2013.

 

Espérons que « Bling-bling » ne soit pas moi (même si parfois, je doute, n’est-ce pas), parce que le pays a profondément besoin d’un renouveau, mais… en 2017[1] !

2012, de toute façon, c’est complètement foutu depuis deux ans déjà…

Bref, j’ai encore « amusé » ces bons-messieurs de province !

Je vous en fais profiter avec retard, vous évitant les aléas du « direct et de l’improvisation ».

Car en plus, je me sens tout-à-fait capable de dire avec conviction exactement le contraire à mes « suppôts de gôche » (vous l’avez déjà lu jusqu’ici), ou presque.

 

En somme, je n’aime décidément pas les « fats », trop sûrs de leurs convictions affichées comme d’un repoussoir à leurs peurs viscérales, celles de la « lutte des places ».

Au fond de moi, je reste bien plus convaincu d’une renaissance de la « lutte des classes », sous une forme modernisée, débarrassée du poids du passé : Les « indignés », les « révoltés du sud », la « jeunesse », l’avenir quoi !

Nous y reviendrons donc.



[1] Je suis un « salaud » : Je veux que la « gôche primaire », celle de « Mythe-errant », celle qui a ouvert la boîte de pandore des erreurs économiques et des déficits publics, celle qui a trahi les « prolos », finisse d’essuyer les étrons laissés ici et là comme autant de mines et bombes à retardement !

Ce n’est pas le boulot des « droâtes » et de toute façon, la nôtre reste « la plus kon du monde » : Elle a besoin de mûrir encore, de suer, de blanchir sous le harnais, de faire le ménage dans ses rangs, et de solder l’époque des « opportunistes » et autres « socio-traites » qui n’ont rien à faire dans ses couloirs…

2017, c’est un minimum, car là, on a perdu 5 ans…

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1 octobre 2011 6 01 /10 /octobre /2011 04:38

Encore une initiative qui m’a scié !

 

C’est la semaine prochaine, le 9 octobre 2011 que ce phénomène des « forces de progrès & altruistes » de la « gôche-soce » instaurera ce grand retour : Chaque participant au scrutin des « primaires », sera appelé à contribuer, à raison d’un euro par bulletin, au « progrès social & démocratique ».

Si !

« Et quand on paye 5 euros, on peut voter 5 fois ? »

Là n’est pas le problème, me suis-je rendu compte.

Le tout, c’est de « casquer » quand tu votes, point-barre.

La démocratie élective va faire un grand pas en avant, suis-je sûr.

 

Et moi qui hésitais à instaurer un « impôt-citoyen » de 100 euros/an par tête d’électeur, remboursé au prorata du nombre de scrutin d’une année aux seuls votants…

Avec un double objectif : Faire entrer 440 M€/an dans les caisses en espérant baisser le taux d’abstentionnistes à moins de 10 % !

Plus de raison d’hésiter, si c’est du « Progrès social & démocratique »…

 

Car, normalement et jusqu’à présent, tout « Gaulois » majeur et ayant un casier judiciaire vierge a le droit de voter sans distinction de sexe, d'origine, de religion ou d'idéaux politiques. Ce droit s'applique dans la commune où il est inscrit et lui permet de participer au choix de conseillers lors des élections locales, ou de député(s) lors des élections nationales et européennes.

Le droit positif actuel prévoit cependant la possibilité d'assortir une condamnation pénale d'une interdiction qui prive le citoyen de son droit de vote pour un temps limité. Cette privation n'est cependant pas automatique et on peut jouir du droit de vote en prison.

Les ressortissants de l'Union européenne sont également autorisés à voter en France aux élections européennes, comme le prévoit le droit communautaire, et aux élections municipales.

L'inscription sur les listes électorales est obligatoire, mais la participation aux scrutins ne l'est pas.

La seule exception à cette règle concerne l'élection des sénateurs, élus par un collège spécial de grands électeurs, qui, conformément aux dispositions de l'article L. 318 du Code électoral, ont l'obligation de participer au scrutin sous peine d'amende de 100 €.

D’ailleurs, ils y sont tous allés dimanche dernier et de leurs votes, va sortir un nouveau Président du Sénat, une grande première dans le pays, puisqu’il sera « Soce » !

(Merci qui ? Merci « Bling-bling »…)

 

On rappelle qu’en 1789, le suffrage censitaire indirect par Ordre, et pour la désignation des membres des États Généraux convoqués par Louis XVI (y compris les blancs des colonies), était de rigueur.

Le Tiers-état obtient deux représentants pour un de la noblesse et un du clergé. Il affirme représenter plus de 90 % de la population.

Sous l'Ancien régime, il y avait une forme de suffrage censitaire (même élargi dans certains cas aux femmes), pour des conseils communaux, des corporations, des assemblées provinciales.

Le suffrage censitaire indirect est maintenu en 1791, la « Gauloisie révolutionnaire » est gouvernée par une monarchie constitutionnelle mise en place par la Constitution du 3 septembre 1791.

Dans ce régime, la souveraineté appartient à la Nation mais le droit de vote est restreint.

Le suffrage est dit censitaire : Seuls les hommes de plus de 25 ans payant un impôt direct (un cens) égal à la valeur de trois journées de travail ont le droit de voter.

Ils sont appelés « citoyens actifs ».

Les autres, les « citoyens passifs », ne peuvent pas participer aux élections (pas plus que les personnes mises en accusation et les personnes ruinées).

Le suffrage est indirect car les « citoyens actifs » élisent des électeurs du second degré, disposant de revenus plus élevés, qui à leur tour élisent les députés à l’Assemblée nationale législative.

On abandonne le système en 1792 pour un suffrage universel masculin, instauré le 11 août, après la mise en place d'un Conseil exécutif provisoire et la décision de convoquer une nouvelle Assemblée, la Convention nationale (21/09/1792 – 26/10/1795).

Les élections législatives se déroulent du 2 au 6 septembre 1792, mais, étant donné la Terreur, le suffrage est limité : La participation électorale, très faible, dans les départements est de 11,9 % du corps électoral, contre 10,2 % en septembre 1791, alors que le nombre d'électeurs a plus ou moins doublé.

Pour en revenir, en 1795, au suffrage censitaire et indirect par la Constitution de l'an III qui institue le Directoire.

Il existe toujours des électeurs de premier et de second degré. Pour être électeur du premier degré, il faut payer des impôts ou avoir participé à une campagne militaire.

Les électeurs du second degré doivent être titulaires de revenus élevés, évalués entre 100 et 200 journées de travail selon les cas : On les veut déjà indépendants des contingences matérielles !

Par ailleurs, pour être élu, il faut être âgé de 30 ans minimum pour siéger au Conseil des Cinq-Cents et de 40 ans pour le Conseil des Anciens.

Mais en 1799 le suffrage universel masculin, restauré dans la Constitution de l'an VIII, est instauré par le Consulat.

C'est un système démocratique factice, car les citoyens, âgés de 21 ans au moins, n'élisent pas de représentants mais se bornent à approuver des listes de notabilités.

Ce sont des listes de candidats sur lesquelles les membres des Assemblées, les consuls et les fonctionnaires sont nommés ou élus par le Gouvernement ou par le Sénat.

Ce dernier élit les membres du Corps législatif et du Tribunat à partir de la liste nationale, les juges de cassation et les commissaires à la comptabilité.

 

Du coup, on a un suffrage à trois degrés.

1 – Les électeurs de chaque canton désignent 1/10èmed'entre eux pour constituer la liste d'arrondissement. Cette liste permet de choisir les fonctionnaires de l'arrondissement.

Ces membres désignent encore 1/10ème d'entre eux pour constituer la liste départementale.

2 – La liste départementale permet de choisir les fonctionnaires du département. Ces membres désignent encore 1/10ème d'entre eux pour constituer la liste nationale.

3 –  La liste nationale permet au Sénat de choisir les fonctionnaires nationaux dont les membres du Corps législatif et du Tribunat.

 

Après l’épisode impérial (celle du « cousin qui a réussi ») en 1815, la Restauration rétablit le suffrage censitaire.

En 1830, le cens requis pour avoir le droit de voter est abaissé de 1/3 (de 300 F à 200 F et limite d'âge abaissée de 30 à 25 ans).

La seconde République, en 1848, revient au suffrage universel, mais masculin sauf pour les militaires, les Français habitant à l'étranger pour lesquels il faut avoir au moins 21 ans et porte en germe le second empire (celle du neveu du « cousin qui a réussi »).

 

On passe par la troisième République avec ce dispositif « consensuel », qui se fait étrillé par les chars du IIIèmeReich !

Ce n’est que le 21 avril 1944 que le droit de vote est enfin accordé aux femmes.

Le droit de vote est plus tard accordé aux colonies françaises lors de la conférence de Brazzaville où sont réunis le Général de Gaulle et les gouverneurs des colonies.

La « Gauloisie combattante », à Alger, accorde le droit de vote aux femmes, près d'un siècle après l'adoption du suffrage universel masculin.

La « Gauloisie démocratique » est ainsi l'un des derniers pays d'Europe à avoir accordé le droit de vote et d'éligibilité aux femmes, juste avant l'Italie, la Belgique, la Grèce et la Suisse.

Les femmes useront de ce droit pour la première fois aux élections municipales du 29 avril 1945.

Enfin, le 17 août 1945, un peu plus d'un an après les femmes, les militaires de carrière (de la « grande muette », et pour cause, ainsi surnommée parce que ne votant pas) sont les derniers citoyens français à obtenir le droit de vote. Ils n'ont toutefois toujours pas le droit d'adhérer à un parti.

 

Notons qu’en 1946 le droit de vote étendu à tous les « Gaulois ultramarins » par la Loi Lamine Guèye du 25 avril 1946, puis par la Constitution du 27 octobre 1946, celle de la IVème République.

Néanmoins, la représentation des populations ultramarines autochtones (qualifiées alors « d'indigènes ») reste inégalitaire (principe du double collège).

En 1956, la Loi-cadre Defferre, établit l'égalité de suffrage entre tous les citoyens avec l'abandon du principe du double collège pour les « Gaulois » d'outre-mer.

En 1962, la constitution est modifiée pour permettre l’élection au suffrage universel direct lors du Président de la République des « indigènes Gaulois-natifs ».

En 1974, l’âge du droit de vote (ou plus exactement l'âge de la majorité) est abaissé de 21 à 18 ans par « Giskard-A-la-Barre ».

Droit de vote étendu en 1992 par le traité de Maastricht qui crée la « citoyenneté européenne ».

Ainsi dans chaque pays de l'Union européenne le droit de vote aux élections municipales est étendu aux citoyens originaires de l'Union européenne.

Comme quoi, les meks qui racontent des konneries sur le droit de vote des « impatriés », ils ne connaissent pas leurs textes…

 

Il faut attendre 1994 pour supprimer la suppression automatique du droit de vote des détenus. Mais l'automaticité est toujours la règle pour les personnes jugées coupables de concussion, corruption active ou passive, détournement de biens publics, menaces contre les personnes exerçant une fonction publique... depuis moins de cinq ans !

En 1998, la loi d'orientation relative à la lutte contre les exclusions prévoit en plus, dans son article 81, les modalités permettant aux SDF d'exercer leur droit de vote, et remplace la loi n° 69-03 du 3 janvier 1969 qui exigeait trois ans de rattachement à une commune.

Mais les « gens du voyage », ces « métèques-divagants », continuent de relever de la loi de 1969…

En 2005, les personnes sous tutelle peuvent désormais voter dès lors qu’un juge en décide (loi pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées), qui devient la norme (sans intervention d’un juge) en 2007 avec la « loi portant réforme de la protection juridique des majeurs ».

 

En 2011, le Parti-socialiste rétabli le vote censitaire pour les deux scrutins organisant ses « propres primaires & vicérales » :

Vote qui paye !

Qui paye, vote !

 

C’est à Emmanuel-Joseph Sieyès qu’on doit de considérer que le vote est une « fonction » et que par conséquent seuls les individus ayant les capacités (intelligence, niveau économique) d'exercer cette activité peuvent l'exercer.

Selon cette théorie, seuls « les actionnaires de la grande société » seraient suffisamment légitimes pour exercer l'activité de vote.

Sieyès distinguait ainsi les « citoyens actifs », ceux qui paient suffisamment d’impôts directs et qui sont capables de voter, des « citoyens passifs », dont la richesse ne justifie pas une imposition, et incapables de voter.

Sieyès justifie cette position en constatant que seuls les citoyens riches contribuent à la bonne marche de l'économie nationale et qu'il est par conséquent juste qu'ils influent sur la vie politique par le truchement du vote. Ceci explique le suffrage censitaire dans la constitution de 1791, dont Sieyès a contribué à la rédaction (et celle du PS pour ses « primaires & viscérales »).

Ce mode de suffrage est à mettre en perspective avec la théorie de la « souveraineté nationale ».

Car la souveraineté appartient à la Nation, le droit de vote n'est donc pas un droit pour les citoyens mais une fonction, à l'instar du droit qui découle de la théorie de la souveraineté populaire.

 

Il a parfaitement raison, doit-on en comprendre des dispositions prises par le PS de 2011 pour ses primaires :

1 – D’abord, la contribution est facultative (à raison des « facultés contributives » des votants, ou « non-obligatoire » ?... J’en reste à mon ignorance-première !) ;

2 – Ne s’agissant pas d’un scrutin de « souveraineté nationale », mais juste d’un arbitrage populaire de l’imbroglio pas possible du cuisant échec de 2007, je n’ai aucune raison impérieuse et citoyenne de m’y conformer (et en plus de financer les activités politiques) des prochains tarés qui vont prendre le pouvoir : Ils auront déjà tous les leviers (sauf énième cohabitation)…

Ils sont fort capables de se servir directement dans ma poche de 2012 à 2017, pas la peine d’en rajouter.

 

Bref, une grande avancée de la vie politique de mon pays, trouve-je !

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29 septembre 2011 4 29 /09 /septembre /2011 04:43

Y’en a qui ne doute de rien…

Ce 27 septembre 2011, on m’écrit : Comme quoi, je reste un « incontournable » (à mon grand étonnement…).

Bon, comme je ne suis pas « chien » et reste un « grand démocrate » devant l’Éternel, moi qui attendais le programme de Miguet, je relaye celui de la « droite pop’ » (à défaut de merle…) :

« Fiers d’appartenir à la droite de conviction pour accompagner la majorité présidentielle dans les nécessaires réformes dont la France a besoin, nous souhaitons contribuer activement et fortement, au futur projet de Nicolas Sarkozy. »

(Ils commencent très fort, dans « l’acrobatie de la soumission-re-belle ») :

« Notre contribution s’appuie essentiellement sur une même colonne vertébrale : la Nation, seul cercle d’appartenance à la fois à l’échelle de l’homme et à l’échelle du monde. Nous souhaitons la promouvoir comme gage de stabilité entre les peuples, comme élément fondamental de notre identité et comme entité de protection face aux excès de la mondialisation. Contre les tabous du « politiquement correct », nous sommes attachés au patriotisme pour redonner fierté, espoir et ambition aux Français. »

(Yes ! I want !)

« Nous pensons que la droite doit porter un projet audacieux, ambitieux et réaliste. C’est le sens de la Droite populaire, c’est l’objectif de la droite de bon sens. Quelle France pour demain ? Une Nation fière de ses valeurs, porteuse de son identité, fondée sur le mérite, la responsabilité et la dignité de l’homme ; une République qui protège ses citoyens les plus fragiles et qui libère les énergies des bâtisseurs.

Nous devons imaginer une France nouvelle dont le fil directeur serait l’équilibre permanent entre les droits et les devoirs. Pas d’éducation sans parent, pas de récompense sans effort, pas d’école sans discipline, pas de réussite sans travail. Car l’ascenseur social et républicain n’est pas un vain mot : il est le moteur de la France de demain en permettant de tout donner à celles et ceux qui veulent vivre ensemble et construire une France forte et rayonnante dans un monde en mutation. »

(Bon, bon ! Il y a d’autres moyens, mais pourquoi pas après-tout ?)

« C’est le sens de nos propositions, c’est la mesure de notre projet : la France résonne en nous comme un héritage que nous devons transmettre et comme une espérance que nous devons, chaque jour, renouveler. »

(Yes, yes, yes !)

1- Garantir la justice sociale

« Nous sommes attachés à la dignité sociale et à la solidarité avec les plus faibles d’entre nous : ceux qui veulent sortir de la précarité doivent pouvoir compter sur l’entier soutien de la communauté nationale…

- maintenir la fiscalité exceptionnelle sur les rémunérations les plus élevées (au-dessus de 250.000 €/an),

- instaurer une nouvelle tranche marginale d’impôt sur le revenu à 45 % afin que les contribuables les plus aisés participent à l’effort de solidarité nationale,

- remettre la politique familiale au cœur des priorités nationales (mettre en place les allocations familiales dès le 1er enfant, faciliter l’adoption des enfants nés en France, augmenter la durée du congé maternité),

- rétablir un avantage fiscal pour les mariés lors de l’année civile de leur mariage,

- organiser les états généraux de la dépense sociale afin de corriger, avec les Français eux-mêmes, le trop-plein de l’État Providence et ses effets néfastes,

- accroître la différence entre le SMIC et les revenus de l’assistance afin de valoriser l’effort et de rendre le travail plus attractif en plafonnant le cumul de tous les minima sociaux à 75% du Smic. »

(Faudrait savoir : Ils font dans le « bling-bling » où ils contrent notre « Ô combien vénéré Président » ? Bref, tout ça, c’est « audacieux », mais pas très original : On dirait le programme de « Mélangeons »)

2- Accroître la lutte contre les fraudes et l’assistanat

« … mais sans rien céder à l’assistanat, aux abus, aux fraudes qui fragilisent le lien social et la solidarité nationale.

- créer un registre national centralisé et coordonné pour lutter contre les fraudes et les abus, à semblable aux systèmes instaurés en Belgique, en Suède et en Finlande (numéro d’identification personnelle attribué à chaque citoyen),

-  créer une carte d’identité biométrique infalsifiable,

- instaurer une carte de sécurité sociale sécurisée avec une durée limitée et sécuriser les ordonnances par voies électroniques,

- instaurer des sanctions pénales plus dissuasives pour les récidivistes et développer le recours aux sanctions administratives (retrait de carte professionnelle, fermeture d’établissement, etc.),

- augmenter le délai de prescription des fraudes pour favoriser la récupération des indus. »

(Euh… Si on avait une administration « performante », voire seulement au « fonctionnement optimal », au lieu d’avoir des bras-cassés-à-vie, avec tout l’arsenal existant, y’aurait déjà plus ce paragraphe parfaitement « décalé » !)

3- Défendre l’emploi, le mérite, le soutien aux parcours fondés sur l’effort et l’innovation

« Nous croyons en la liberté d’entreprendre, au travail, au mérite et à l’effort. C’est le travail fourni qui doit être le critère de la réussite. Ceux qui travaillent doivent pouvoir conserver le fruit de leurs efforts et l’utiliser pour préparer l’avenir de leur famille. Nous croyons en l’excellence économique, en l’innovation et en l’esprit d’entreprise.

(« Credo in unum Deum, Patrem omnipotentem, factorem caeli et terrae, visibilium omnium et invisibilium, et cætera ! »)

- créer un grand ministère des TPE et des PME  afin de les placer au cœur du nouveau pacte pour l’emploi, (Comme si ça n’avait jamais existé avec les résultats qu’on connaît…)

- supprimer le CDD en rendant le CDI plus flexible (pas de chance, j’aurai fait l’inverse pour « bousculer » un peu la flexibilité et la « lutte des places »),

- créer une mesure exceptionnelle d’un an pour les jeunes et les séniors : toute nouvelle embauche dans une entreprise de moins de 20 salariés serait réalisée en diminution des charges à payer,

- ouvrir la possibilité d’amortir dans les comptes de l’entreprise les dépenses de formation, à la condition de remplacer un salarié parti en formation par un chômeur de profil équivalent (système « job rotation » expérimenté au Danemark depuis 1996), (quand on le trouve… Déjà le DIF, c’est un vrai bazar…)

- mettre en place une politique environnementale plus incitative que punitive, (Arf !)

- favoriser la participation des salariés de l’entreprise à la direction de celle-ci en associant le travail au capital et en incluant une part de cogestion (présence systématique dans les Conseils d’administration),

(N’importe quoi ! On fait comment dans une SARL, une EURL, ou un GIE ?)

- supprimer le complément de retraite de l’ASPA (Aide de Solidarité aux Personnes Âgées) pour les personnes n’ayant jamais cotisé en France afin d’augmenter les petites retraites (des agriculteurs notamment), (et pas des harkis ? Salopards, va !)

- réduire l’étendu des services proposés par la CMU aux soins essentiels uniquement, (avec accès réservé uniquement aux urgences ? Ils n’ont jamais été malades, ces gars-là !)

- limiter la perception du RSA dans le temps et instaurer une compensation au versement, (Le RSA, comme si ça devait durer éternellement… Les kons !)

- améliorer les dispositifs d’encadrement des marges des industriels et de la grande distribution pour les produits alimentaires de base afin que les producteurs soient payés au juste prix, et que les prix baissent pour les consommateurs. »

(Le gag absurde répété tous les ans depuis « Tiberi sous-secrétaire d’État aux industries alimentaires » : Et ça ne date pas d’hier ! Vraiment, ils n’y connaissent décidément absolument rien à l’économie du pays…)

4- Refaire de l’école de la République, l’école de la Nation en faisant la promotion des valeurs de la connaissance, du mérite et du respect

« Fondée sur l’autorité, le mérite et le respect, l’école de la République doit permettre à chaque enfant d’apprendre les valeurs morales et civiques ainsi que favoriser l’égalité des chances pour tous.

(Et pas les cosinus ni le théorème de Pythagore ? Les « gueux » ! Un embrigadement dès le plus jeune-âge : Vous allez voir, bientôt on devra apprendre la Marseillaise dans les crèches !)

Il s’agit de refonder un ascenseur social par trois parcours individualisés pour chaque élève :

Le parcours éducatif : favoriser l’égalité des chances pour tous

- valoriser la notation et les enseignements fondamentaux (lire, écrire, compter,…) (ouf !),

- supprimer le collège unique et promouvoir le collège pour tous, (comprends pas de quoi il s’agit, comme alternative, là !)

- développer l’alternance et l’apprentissage à tous les échelons à partir de la 3ème, (Ah ouaï : Des prolos dès le plus jeune-âge ! Ils en veulent plein partout…)

- développer des établissements de réinsertion scolaire pour accueillir les élèves « décrocheurs », (Et pour les « gros-dormeurs » ?)

- promouvoir la liberté scolaire, le libre choix des familles et l’autonomie des établissements, (Arf ! Avec quels moyens ? Ils en défilaient encore mardi sur tous les boulevards)

- mettre fin au dogme de 80 % de reçus au baccalauréat par tranche d’âge, (on en veut 99 % ? Yes !)

- faire évaluer le contenu des manuels scolaires par les Académies (Institut de France), (les pauvres ! Tu les vois te nous faire des manuels de mathématiques financières ?)

- instaurer l’individualisation des parcours scolaires, (c’est déjà le foutoir depuis la dernière réforme en cours…)

- assortir les inscriptions en masters d’une justification d’expérience professionnelle minimale correspondant à 3 mois de stage.

Le parcours citoyen : l’apprentissage des valeurs morales et civiques (droits et devoirs) :

- réhabiliter le rôle des parents dans l’apprentissage des droits et des devoirs, (Dans la « Gauloisie illettrée et inculte » … ?)

- remettre la République au cœur de l’école : instaurer une journée de la République dans tous les établissements scolaires, renforcer les cours d’éducation civique en insistant sur le respect des symboles et des valeurs de la République, renforcer l’enseignement de l’Histoire de France, ses dates clés et ses grands Hommes, en y associant les parents et la commune,

(Vous n’étiez pas nés, mais c’est la réforme de Fontanet, ç a (ou un autre) avec ses « 10 % »…)

- mettre en place le vêtement scolaire au sein d’un même établissement (sous la libre appréciation du chef d’établissement) afin de garantir l’égalité sociale et de lutter contre le racket

(Yes, yes, yes ! Le retour de l’uniforme et des couettes : J’adore ! Dommage que Vicomte se soit plus là !)

Le parcours culturel : l’ouverture pour tous par la découverte

- faire visiter, au moins une fois par semestre, des sites culturels et historiques (musées, bibliothèques, patrimoines, chemins de la mémoire) en rapport avec l’enseignement dispensé au cours de l’année, (T’é ! Pas besoin de ça en « Corsica-Bella-Tchi-tchi » : Tous les gamins connaissent tous les chemins et leurs histoires et légendes !)

- réorienter les budgets culturels vers les cultures classiques, mettre en valeur notre patrimoine, assurer la démocratisation culturelle à l’école, dans les universités et développer l’accès à la culture en Province. »

(Question idiote : Gaudi, Milo, Les Beatles, Lady Gaga, c’est du « classique » ou non ?)

Suite à suivre...

 

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