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D'où Erre-Je ?

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  • : La seule question à laquelle personne ne sait répondre reste : la place de l'Etat. Quel est son rôle ultime ? Le reste n'est alors que dérives quotidiennes pour soi-disant, le "bonheur des autres" avec "le pognon des autres". Bonne lecture
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Les Ex-Archivés

Amis visiteurs !

Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » !
Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance !
Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite !    
En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle !
Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…
20 août 2007 1 20 /08 /août /2007 05:08
 
Ce matin là, je suis parti en trombe et en retard à mon premier RDV. Il pleut, ça bouchonne et je passe par « les raccourcis » pour finalement être à l’heure.
 
J’apprends que je fais partie des « Dix pour cents les plus riches de France » à travers la dernière « stat » de l’INSEE (In sait quoi ?) !
(Bé oui : Mon appart vaut la « peaux du dos » ! La faute au voisin du dessus et du dessous qui ont vendu le leur à 750 K€ l’un et 730 K€ l’autre. Seuil retenu par « In sait(rien) » : La moitié environ (!)… même que j’ai failli faire pipi de rire sur moi, mais je me suis retenu : J’ai de l’éducation).
 
Mais puisque j’ai aussi des revenus officiels, dans la même phrase, je suis classé sous le seuil de pauvreté fixé à 788 € mensuels !
Ça m’arrive de temps en temps, mais le moins souvent possible, c'est-à-dire quand je suis dans l’obligation de « taper » mon employeur, faute pour lui de pouvoir payer les charges sociales sur mon salaire putatif et à « temps partiel très aléatoire » !
Il faut dire que je suis compréhensif avec lui, puisque c’est également moi-même !
 
Bref, dans la même phrase, « je suis le riche, je suis le pauvre »
D’autres en avaient fait une série télé avec plus de talent !…
Mais vous n’étiez pas nés, vous ne pouvez pas savoir !
 
Alors, je ne sais pas vous, mais je reste troublé : Pour les « sachants » qui se répandent dans la presse, ils continuent à nous raconter des bobards sans même frémir…

Quid novi sous le Soleil ?

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17 août 2007 5 17 /08 /août /2007 06:04
 
Rapport de la HALDE (2005) Juste pour en rire !
 
La HALDE (loi n° 2004-1486 du 30 décembre 2004, décret n° 2005-215 du 4 mars 2005), Haute Autorité de Lutte contre la Discrimination et pour l’Egalité, constituée le 8 mars 2005, d’après le mot de son président à l’occasion de son premier rapport annuel (article 16), Monsieur Louis Schweitzer (l’ex pédégé de Renault) a eu à connaître de « 1.822 réclamations au 28 février 2006 ».
 
Budget : 10.700.000 €, soit 5.872,67 € par « réclamation »…
 
C’est moins cher que l’unique « feu rouge clignotant » (qu’on a fini par débrancher) de ma bonne ville de Calvi, digne sous-préfecture de la République depuis bien avant que vous naissiez, mais plus qu’un étudiant de l’enseignement supérieur : C’est dire si c’est important !
 
En matière de lutte contre les discriminations, il y a tant à faire, que votre initiative est la bienvenue. De plus, nous pourrions être critiqués sur le plan européen et mondial pour éviter depuis tant de temps d’aborder le problème, nous qui vivons ensemble dans la « patrie des doits de l’homme ».
 
Petit rappel préalable de notre bonne loi nationale :
 
L’article 225-1 du Code pénal, premier alinéa précise, dans la très grande sagesse du législateur, que : 
« Constitue une discrimination toute distinction opérée entre les personnes physiques à raison de leur origine, de leur sexe, de leur situation de famille, de leur apparence physique, de leur patronyme, de leur état de santé, de leur handicap, de leurs caractéristiques génétiques, de leurs moeurs, de leur orientation sexuelle, de leur âge, de leurs opinions politiques, de leurs activités syndicales,de leur appartenance ou de leur non appartenance, vraie ou supposée, à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée. »
 
Le deuxième alinéa étend l’infraction aux personnes morales (celles avec qui l’on ne peut pas trinquer physiquement « au pot de l’amitié »).
 
L’article 225-2 du même code indique que :
« La discrimination définie à l’article 225-1, commise à l’égard d’une personne physique ou morale, est punie de trois ans d’emprisonnement et de 45.000 euros d’amende (ce qui revient à en faire un délit) lorsqu’elle consiste :
1º À refuser la fourniture d’un bien ou d’un service ;
2º À entraver l’exercice normal d’une activité économique quelconque ;
3º À refuser d’embaucher, à sanctionner ou à licencier une personne ;
4º À subordonner la fourniture d’un bien ou d’un service à une condition fondée sur l’un des éléments visés à l’article 225-1 ;
5º À subordonner une offre d’emploi, une demande de stage ou une période de formation en entreprise à une condition fondée sur l’un des éléments visés à l’article 225-1 ;
6º À refuser d’accepter une personne à l’un des stages visés par le 2º de l’article L. 412-8 du code de la Sécurité sociale.
Lorsque le refus discriminatoire prévu au 1º est commis dans un lieu accueillant du public ou aux fins d’en interdire l’accès, les peines sont portées à cinq ans d’emprisonnement et à 75.000 euros d’amende. »
 
Naturellement, il y a une flopée d’autres textes, dans le Code du travail, dans le Code de la fonction publique, celui du logement, pour n’en citer que quelques uns et sans ignorer pour autant les divers traités internationaux, Européens et leurs Règlements, la Constitution, etc… qui traitent du même problème sous des formes diverses.
Passons : Qui peut le plus peu le moins, ne dit-on pas…
 
Une paille : Trois ans d’emprisonnement, 45.000 € d’amende ! Il s’agit quand même d’y regarder à deux fois avant de commettre une « bourde » légalement réprimée !
Comme nul n’est censé ignorer la loi, petite leçon de chose :
 
Ce premier rapport est extraordinaire à bien des égards : Derrière les décisions qui sont prises, les avis qui sont rendus, se dessine une « jurisprudence » intéressante et nous ne pouvons qu’en recommander la lecture approfondie : Parmi les 35 cas rapportés tous plus instructifs les uns que les autres, quelque part, on y trouve un peu de tout et parfois jusqu’à l’absurde ébouriffant.
6 exemples (parmi beaucoup d’autres) :
 
I – On y note le plus haut comique de l’absurdité, genre « la soupe au cochon » (cas n° 30) : Il s’agit de la saisie de la HALDE par une « députée au Parlement européen au sujet d’une distribution gratuite d’aliments effectuée par un groupe (…), dont cette députée pensait qu’elle était discriminatoire. »
 
On rentre bien dans le cadre du 1° de l’article 225-2 du Code pénal précité, puisqu’il s’agit de fourniture d’un bien, de la nourriture, à des « SDF », citoyens plongés dans la détresse de la précarité la plus profonde ! Du compassionnel primaire et viscéral, sérieux donc.
Une association bénévole leur vient en aide en offrant pâtisseries et confiseries à quiconque avale d’abord une « soupe au (légumes et lard de) cochon » ! Si…
Ce qui exclut d’office tout bon musulman, « appartenant à une religion déterminée », condition requise par l’article 225-1 alinéa 1er, in fine !
A quand la viande Hallal ou casher au « restau du cœur » ?
Et pourquoi pas du vin de Shabbat aux « bons chrétiens » ? (Prévenons les lecteurs : C’est franchement dégueulasse, pour en avoir goûté à Jérusalem dans une des caves d’un grand hôtel, un vendredi soir de pèlerinage catho sur les « lieux saints »).
 
II – On y découvre l’histoire de « dédé » (cas n° 3) qui se fait piquer son vélo par « Karim » : Trois jours de mises à pied !
Il n’a pas pu être viré, la cause réelle et sérieuse étant difficile à mettre en œuvre devant le Conseil des Prud’hommes, d’autant que « Karim dépose plainte avec constitution de partie civile du chef de dénonciation calomnieuse » et que le pénal tient en l’état le civil…
Mais la HALDE recommande quand même à l’employeur d’ : « adresser un courrier à André l’informant des sanctions auxquelles il s’expose du fait de propos racistes et diffamatoires,
organiser une formation des personnels d’encadrement et des ressources humaines sur le harcèlement moral et les dispositions du code du travail applicables,
mettre en place une politique d’intervention en matière de harcèlement et d’injures, assortie de sanctions proportionnées et suffisantes, informer les salariés de cette politique et des sanctions auxquelles ils s’exposent. »
Rien de moins…
Ne racontons pas les coûts induits d’une bicyclette volée (sans qu’on sache si c’était sur les lieux du travail ou non) !
 
III – On peut aussi y découvrir le cas intéressant de « Fabien » (n° 6)« séropositif et porteur asymptomatique du VIH, qui avait présenté sa candidature pour exercer la profession de personnel navigant commercial dans une compagnie aérienne, a été déclaré inapte. Le conseil médical de l’aéronautique civile a confirmé à trois reprises cette décision sur le fondement de l’arrêté du 5 juillet 1984 relatif à l’attestation d’aptitude physique et mentale du personnel navigant commercial et de son annexe. »
Quand la Loi elle-même, dans sa très grande sagesse, s’emmêle les « pinceaux »…
 
IV – Vu également le cas n° 31 : « La HALDEa été saisie par un président d’association d’une réclamation relative à l’exclusion des personnes homosexuelles du don du sang.
Lorsqu’une personne souhaite donner son sang, elle remplit un questionnaire et est soumise à un entretien médical. Le fait d’indiquer à cette occasion son homosexualité ou sa bisexualité est un élément suffisant et permanent pour écarter cette personne de la collecte.
Le collège (lequel ? Celui de la Halde ou celui du CCNE ?) considère que : « en l’espèce il n’y a pas de refus d’accès à un bien ou un service, même si la pratique actuelle est vécue comme discriminatoire par les candidats au don du sang. (Ouf !)
Dans le souci d’une protection sanitaire renforcée et dans le respect de l’avis du Comité consultatif national d’éthique (CCNE), la décision d’exclusion définitive du don du sang d’une personne paraît devoir être prise sur la base des risques liés à son comportement. Ces derniers doivent être évalués avec précision à l’aide d’un questionnaire rigoureux et détaillé sur les pratiques à risque afin de réduire au maximum l’aléa lié à l’état de santé du donneur. »
Et les tests, ça sert à quoi, au fait ? Vous vous souvîntes des 7.000 et quelques contaminés de votre successeur à Matignon, pour laisser le temps à l’Institut Pasteur de les mettre au point…
Le sang « préchauffé »… C’est de l’artisanat ?
Et mes « criminels lourdes peines » alors ? Ils peuvent toujours fournir leur sang pour raccourcir leur peine ?
Et mes « potes », quand ils « vont aux putes » sans protection, aussi ?
 
V – A ce sujet là, faut bien reconnaître que le cas n° 9 est exemplaire : « Christian avait postulé via Internet à un emploi d’assistance sanitaire dans les centres de vacances, de loisirs et placements de vacances. La responsable du recrutement l’a joint par téléphone, en affirmant « j’ai un seul poste pour le mois d’août et j’aime autant que ce soit une femme qui l’occupe pour la simplicité d’organisation, pour que je n’ai pas besoin d’y aller régulièrement en cas de consultation avec des petites filles (...).C’est plus pratique pour tout le monde si ce sont des femmes qui occupent ces postes-là ».
Christian fait parvenir à la HALDEl’enregistrement de ce message ainsi que des échanges de courriels. Dans l’un d’entre eux, la responsable maintient le choix d’embaucher une femme assistante sanitaire plutôt qu’un homme : « Je maintiens la décision et surtout la raison de mon choix » et évoque les affaires de pédophilie en reconnaissant que cela lui pose « un gros souci de recrutement ».
 
Gag : Comme si aucune femme ne pouvaient pas être attirée par « les petites filles »… Saloupiotte, va : C’est moins grave, moins traumatisant, de « fille à fille » ?
Et pourquoi pas exiger une « castration chimique » ou de préciser « Eunuque avéré » dans l’offre d’emploi, tant qu’on y est ?
A moins que la « Halde » suggère fortement que « la responsable » ira en prison coûte que coûte en cas de problème, quel qu’il soit, ou change de métier…
 
VI – Reste qu’il va falloir quand même changer quelques pratiques du monde du travail « peu honorables ».
Exemple, le cas n° 12 relatif aux « stagiaires d’été » : Au début de l’été 2005, la HALDEest saisie de réclamations relatives à la préférence accordée (…) aux enfants des personnels pour les emplois saisonniers d’été (…). Or, la situation de famille a déjà été retenue par les juridictions en matière de refus discriminatoire d’embauche fondé sur la qualité de conjoint d’un salarié, mais également sur celle d’enfant de salarié (Cass. Crim. 12 mai 1992 ; Cass. Soc. 10 février 1999) (…).
Le premier des employeurs visé « indique que les emplois saisonniers, en raison de leur nature particulière, ne sont pas soumis au processus de recrutement classique (…) ». Mais il fera amende honorable en se conformant aux avis de la HALDE. (Autrement dit, ils tireront au sort… Avec des dés pipés ?)
Quant à l’autre, une administration publique, elle « précise qu’elle demande de « veiller à ce que, à l’avenir, la sélection des candidats soit bien fondée sur l’appréciation objective des compétences au regard des exigences du poste concerné et non pas sur des critères prioritaires, contraires au principe d’égalité des chances ».
C’est d’ailleurs assez simple à organiser : Il suffit de quelques questions pièges « objectives » et éliminatoires dont les « enfants de… » auront appris par cœur les réponses !
 
Gag décidément : Être « fils de… », ce n’est plus ce que c’était, même chez les « sous-prolétaires » fonctionnaires !
Où « ça » ne va pas se nicher… Si le « piston » ne sert plus à rien, où vont donc aller nos « fils d’élite » ?
Les pôvres.
 
En conclusion (très personnelle) : Il va falloir beaucoup, mais alors beaucoup de bon sens pour que les sommités de la HALDE ne rendent pas « impossible » la vie « au bon peuple » de vos électeurs…
Et une bonne dose d’humilité pour ne pas se couvrir de ridicule et… Détourner de leurs objectifs des dispositifs légaux par ailleurs que trop nécessaires !
 
Monsieur le Président de la République, pour ce prix là (10,7 M€) j’attendais franchement autre chose de ces « sommités » là.
 

Notons que le rapport de l’activité 2006 n’a plus rien à voir : beaucoup plus technique, beaucoup plus fouillé, beaucoup moins drôle… mais toujours cette chasse aux sorcières qui ressemble fort à du Maccarthysme déguisé et façon « franco-français-franchouillard » : il paraît que nous avons du retard à rattraper !

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16 août 2007 4 16 /08 /août /2007 06:02
 
Ou comment détruire une entreprise saine et ses emplois.
 
On dit souvent qu’un exemple vaut mieux qu’un long discours. Prenons donc celui de Monsieur Lebon, commerçant (ou petit industriel) de bonne réputation.
Sa petite entreprise réalise 300.000 € de Chiffre d’affaires, bon an, mal an. Pour ce faire, il acquiert 200.000 € de marchandises, emploie quelques salariés valeureux et dévoués qu’il rémunère 60.000 € par an et s’acquitte régulièrement de ses charges sociales estimées à 27.000 €.
Il paye également sans délai son téléphone, son électricité, l’expert comptable, les impôts locaux, son loyer et quelques fournitures pour 10.000 € par an. Son résultat est simple : 300 – 200 – 60 – 27 – 10 K€ hors taxes = 3.000 €.
 
Naturellement, il paye l’impôt de distribution et impôt sur le revenu sur cette somme s’il est à l’impôt sur les sociétés, ou les charges sociales personnelles et l’IR sur ce résultat net de chez net.
On peut refaire le calcul TVA incluse, il encaisse pour 358.800 € de recettes TTC et décaisse, tout compris pour 355.800 €, dont 17.640 € de TVA et 27.000 € de charges sociale : Il lui reste bien 3.000 €.
Malheureusement, il a la très nette impression de ne travailler que pour le fisc et les Urssaf bien avant que de travailler pour lui même et sa famille.
Lui vient alors la bonne idée de « détourner », ni vu ni connu, 10 % de ses recettes TTC, soit 35.880 € au fil des jours. Cet argent va servir pour partie à réaliser des achats sans facture – il ne s’agit pas de détériorer les ratios de son entreprise, d’autant qu’elle fait l’envie de la concurrence de ses chers collègues. Il va donc employer cette somme à l’acquisition de 23.920 € de marchandise TTC. Lui restent alors 11.960 € en main qu’il va pouvoir utiliser à sa guise : Fantastique !
Le problème, c’est qu’en fin d’année, l’expert comptable constate la dégradation des comptes, puisque rien d’autre n’est changé. Le résultat n’est plus de 3.000 € mais de – 7.000 €. En effet, la marge brute n’est plus de 100.000 € mais de 90.000 €. Or, il faut quand même assumer les 87.000 € de salaires et de charges sociales, plus les 10.000 € de frais divers hors taxe, soit un total de décaissement net de TVA de 97.000 €.
Qu’à cela ne tienne, il les remet en compte courant pour n’avoir finalement gagné plus que 4.960 €, produit net de son larcin. Mais il est content : Il paye moins de TVA et plus du tout d’impôt de distribution ! En fait, il s’est « enrichi » de 1.960 € par rapport à la situation précédente, soit exactement du montant de la TVA sur la marge brute de son « détournement » de 10.000 €.
Ces euros-là sont « hors charges et hors impôt ». On peut donc dire qu’il a doublé son revenu net-net disponible. Évidemment, son entreprise aura perdu 10 % de sa valeur au passage soit environ 30.000 € : Ca au moins, c’est la bonne affaire du siècle : Il lui faudra plus de 15 ans pour récupérer ce qu’il vient de perdre !
 
Il convient d’aller un peu plus loin, car les choses ne se passent jamais de la sorte.
Un, on ne peut pas rester indéfiniment en perte comptable et venir combler les trous avec de l’argent « venu de nulle part » (on hérite pas tous les ans et les gains au loto sont sans garantis de renouvellement).
Deux, ce qui « plombe » le schéma reste le niveau de rémunération des salariés, hors il doit y avoir moyen de « tricher » aussi au niveau des charges sociales.
Trois, pour tout bon salarié, l’exemple venant du chef, si celui-ci « tape » dans la caisse, on voit mal comment ils ne se serviraient pas eux-mêmes. Après tout, un 13ème mois « à l’œil », ni vu ni connu, c’est toujours bon à prendre !
Malin, Monsieur Lebon y met bon ordre rapidement en proposant un « partage équitable » du « pactole » : On diminue les salaires faciaux et on rétribue de la main à la main : Accord non écrit mais de type « donnant/donnant ». Les salariés vont être rémunérés 55.000 € en brut, soit 44.000 € en net plus 5.000 € en « enveloppes » soit 49.000 € en tout au lieu des 48.000 € précédemment. Qui refuserait ?
Pour camoufler le tout correctement, il n’y a officiellement plus d’heures supplémentaires… Imparable.
C’est forcément une bonne affaire, même si effectivement les organismes sociaux sont ainsi volés comme au coin d’un bois : Ils se rattraperont sur les prestations à fournir plus tard.
 
C’est là le « début de la fin » pour Monsieur Lebon, mais il ne le sait pas encore car, comme son expert comptable, il serait plutôt euphorique : Ces comptes sont ce qu’ils sont, en décaissant toutefois 2.250 € de charges sociales en moins. Il ne dispose plus de 11.960 € occultes puisqu’il en « répartit » 5.000 à ses « complices ».
Son entreprise assume quand même 55.000 € de salaires « modifiés », plus les charges sociales afférentes, soit 24.750 € et toujours les 10.000 € de frais divers soit un niveau global de charge de 89.750 €. L’expert comptable est content : Il reste 250 € de résultat avant impôt !
Monsieur Lebon n’a plus à rapporter en compte des sommes « venues de nulle part », et tant pis si l’entreprise a perdu 10 % de sa valeur.
D’un autre côté, les salariés mieux payés sont plus motivés et fidélisés et Monsieur Lebon refait ses comptes : 11.960 € de gains occultes moins les 5.000 € redistribués à ses salariés, il lui reste de quoi vivre. C’est même « le » bon système, puisqu’il lui reste encore plus que lors de la première phase !
Il peut même envisager l’avenir avec sérénité et fait d’ailleurs pâlir la concurrence par son insolente réussite, concurrence qui se démène comme des bataillons de fous furieux d’enragés pour lui « piquer » ses parts de marché.
Et justement, dans les affaires il en va comme des marées : ça va, ça vient.
 
L’année suivante, ou une autre, plus tard, son chiffre d’affaires recul réellement de 10 %.
Normalement son compte de résultat aurait dû constater, toutes choses égales par ailleurs, 90.000 de marge brute, 10 % de salaires et de charges sociales en moins (il adapte peu ou prou et éventuellement « dans la douleur », le temps de travail rémunéré à l’activité réelle en jouant sur l’effectif ou la réduction collective du temps de travail sur le mode « défensif »), soit 78.300 €. Il peut encore assumer les 10.000 € de frais fixes pour un résultat net avant impôt de 1.700 €.
Or, le mécanisme mis en place ne fonctionne pas de la même façon.
Premièrement, il ne peut plus adapter les rémunérations versées à son nouveau niveau d’activité. Deuxièmement, il ne peut pas non plus diminuer le montant des enveloppes à moins d’accepter de rentrer en conflit avec ses salariés ce qui va entraîner leur démotivation sévère alors même que c’est maintenant qu’il a le plus besoin d’eux.
Ces comptes vont logiquement constater une réduction de sa marge brute à 81.000 € qui devrait assumer le financement de 79.750 € de charges de personnel, plus 10.000 € de charges fixes : Les « courbes » se croisent en ciseau prononcé. Il manque officiellement 8.750 €, auxquels il lui faut rajouter les 5.000 € « d’enveloppes » qu’il ne peut financer qu’avec, non pas 11.960 €, mais 10.764 €.
Monsieur Lebon l’a mauvaise : Au lieu de continuer à gagner de l’argent, moins il est vrai, il en perd 2.986 € la première année. S’il ne récupère pas cette somme l’année suivante, il va droit à la cessation de paiement : Son entreprise ne vaudra plus rien et ses salariés iront pointer, plus tôt que prévu, au chômage avec des indemnités tronquées. Décidément, la belle affaire !
 

Maintenant que vous êtes prévenu, faites en un bon usage !

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15 août 2007 3 15 /08 /août /2007 06:00
 
 
J’avais reçu au courrier une missive du Vicomte (qu’il aurait quand même pu personnaliser, après tout, je porte des gènes de Marquis) qui m’annonce que j’aime la France ! (Il est gentil, Philippe…, ce n’était pas la peine de me l’écrire : Je le savais déjà).
 
Lui aussi remarquez (en tout cas c’est ce qu’il affirme). Pour me le prouver il m’indiquait ce qu’il va « pouvoir entreprendre » (je cite et dans l’ordre de la première page) :
– Il empêchera la Turquie d’entrer en Europe (Moi qui croyais qu’il était anti-européen, voilà qu’il s’inquiète de son sort !)
Bon d’accord, rien sur les Kurdes ou les Arméniens, ni la vision européenne de la FIFA qui inclut Israël dans la coupe d’Europe de Foot (tout comme la FFF inclut bravement l’État autocratique de Monaco dans le championnat de France…)
– Il maîtrisera les contrôles aux frontières pour maîtriser l’immigration… (Oui ! Superbe ça : Finit les anglais qui envahissent le Lot et ces affreux Wallons séparatistes qui viennent jusque dans nos campagnes). Et développera les coopérations avec les pays du sud (rien sur ceux de l’est, naturellement, ni du nord : Car quand on poursuit plein nord, il devrait savoir, lui qui vit sur une façade atlantique, qu’on finit tout droit au pôle sud… Demandez donc à nos Kanaks nationaux !)
– Il arrêtera la progression de l’Islam en France (en interdisant les conversions en Vendée je suppose) et dissoudra le CFCM (sans doute pour renvoyer les « Croyants » dans les caves et accélérer les « tournantes » ?)
– Il empêchera tout communautarisme (tant pis pour la Nation « Corsa » et les Tahitiens) !
– Il fera appliquer les lois (…) contre la polygamie et les mariages forcés. Là, il y a du boulot… Déjà que « Mythe-mitte-errant », il avait deux mères à ses nombreux gamins, ça va jaser dans les salons parisiens !
Et puis pas un mot sur la polyandrie. C’est quand même dommage.
Quant aux autres lois, on ne sait pas trop. Personnellement, je suis pour ne pas appliquer (tant qu’à faire), notamment celle qui interdit la grève de l’impôt, celle qui interdit de dire des gros mots (j’en consomme quelques-uns) ou celle qui autorise à mâcher et cracher des chewing-gums dans la rue (C’est dégueulasse).
– Il mettra fin à l’amnistie en faveur des hommes politiques… Rien sur les femmes qui pourront continuer à être éligibles à vie même après une condamnation pour corruption !… Normal : Déjà qu’il n’y en a pas beaucoup…
– Il rétablira l’autorité des maîtres d’école (…) en proposant le port de la blouse pour tous ! Sûr que c’est une bonne idée : On fera des économies de chauffage en hiver.
Reste une question épineuse : De quelle couleur la blouse ? Pas blanche en tout cas : Les « médicaleux » pourraient le prendre de haut !
– Il lancera une grande politique de libération fiscale en baissant les charges de 50 % en faveur des PME !
Ouais ! Super ça ! Et qui va payer la différence ? Les Grandes entreprises qui feront la sublime bêtise citoyenne de rester en France envers et contre tous ou ses électeurs quand ils achèteront les produits et services de ces mêmes entreprises pour retrouver « la différence » dans les prix ?
– Il lancera la promotion des valeurs familiales et se battra contre le mariage homosexuel ou le contrat d’union civile homosexuelle proposé par « Papounnet Sarko » !
Voilà autre chose : Fini le PACS ? On le garde ? Chouette de chouan ! Arf !
 
Bon d’accord, je le reconnais, l’exercice critique fait comme ça, à la volée, est un peu facile…
Ce qui m’inquiète le plus, c’est le reste, ce qui n’est pas dit dans ce raccourci de « profession de foi »…
Les grandes amnésies sur les problèmes des « franco-français » dans leur quotidien, le concert dysharmonieux des Nations, la « pompe à fric » étatique et paraétatique, là, j’ai dû devenir sourd et aveugle en lisant ce papier : Rien !
 

De toute façon, ma mauvaise humeur du moment a fini par retomber (au fond du puit, celui du promoteur du Puy du fou) : l’électeur a fini par faire la différence.

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14 août 2007 2 14 /08 /août /2007 05:52
 
 
S’il n’y avait pas la démonstration impitoyable qui va suivre, cette assertion outrecuidante pourrait affliger et révolter les esprits sains de tous les détracteurs bien nés, écœurés par ce qu’ils prendraient, de très haut, comme l’expression d’une opinion frisant la candeur la plus délirante du millénaire naissant.
Pourtant, ce n’est pas un acte defoi, amis, mais tout juste un constat logique.
En effet, en restant dans le strict domaine juridique qui est celui de la fraude à l’impôt, la loi, dans sa très grande sagesse, exige la réunion de deux éléments : Des faits matériels hors la loi et une intention frauduleuse.
De plus, pour rester au strict plan du bon sens, on constate que l’objectif de la fraude fiscale consiste à soustraire son auteur de ses obligations contributives normales. Il va devoir procéder à diverses dissimulations[1], maquillages, habillages totalement illégaux (ce qu’il sait pertinemment) ayant deux qualités à ses yeux : Il en tire bénéfice et il pense qu’il ne peut être découvert par quiconque (autrement, l’objectif qui le motive disparaît immédiatement et il n’y aura même pas de commencement d’exécution).
C’est ainsi que le « fraudeur » pourrait voler en totale impunité l’immensité de tous les autres contribuables, par État interposé, mis dans l’impossibilité, croit-il, de faire appliquer le droit commun. Erreur funeste ! Il n’y a que deux conséquences possibles à une pareille manœuvre :
1° - Elle ne peut pas être découverte par les services fiscaux chargés de traquer erreurs et fraudes dans les délais légaux et selon les formes (nombreuses) habituelles parce que ce n’est pas matériellement possible (et non pas parce qu’ils sont incompétents, mal outillés ou mal soutenus par la loi) et, dans ce cas, force est de reconnaître qu’il n’y a jamais eu et qu’il n’y aura jamais, matériellement, de fraude. Tant qu’elle n’est pas juridiquement constatée, la fraude n’existe pas et ne peut exister.
2° - Elle est découverte, dans les délais et dans les formes requises par la loi. Le fraudeur sera replacé dans la situation normale du contribuable honnête qu’il n’aurait jamais dû quitter. Dès lors, il n’en tire aucun bénéfice puisqu’il doit faire face à la contribution normale à laquelle il avait cru pouvoir se soustraire. La fraude n’existe plus : Elle est réduite à néant, comme annulée, comme si elle n’avait jamais existé, par défaut d’objet pour le fraudeur… Elle n’est donc plus, ni mécaniquement ni objectivement « fraude », mais seulement une tentative malheureuse de « tromperie », d’un esprit « faible », d’autant que dans son immense sagesse, la Loi lui applique une série de pénalités, amendes, intérêts de retard d’assiette et de recouvrement, d’un montant tel que le coût de la manœuvre infructueuse devient prohibitif. La faiblesse d’esprit a un prix fiscal.
Pour résumer : Soit il n’y a pas de fraude (absence d’élément matériel), soit il n’y a qu’une tentative qui échoue (absence d’objet). Par conséquent la fraude n’existe pas et ne peut pas exister en France ! CQFD…
Pour certains, et non les moindres, le raisonnement n’est qu’un sophisme. Ils objectent, à juste titre, que dans le premier cas, le « fraudeur » s’enrichirait sans cause légale, en volant la communauté des contribuables, dans le second c’est la communauté des contribuables qui s’enrichit aux dépens du « fraudeur » putatif : On ne peut quand même pas dire qu’il ne s’est rien passé…
Certes, mais ce n’est qu’une argutie : Le comportement réputé frauduleux est soit le fait d’esprits faibles (cf. supra), soit d’esprits joueurs par intention (cf. infra) soit encore autre chose, restée innomée, car on en rirait trop fort (cf. in fine).
A – Si l’activité de « fraude » fiscale était un jeu, une sorte de chasse à la souris par un chat, on peut noter qu’il est rarement mortel pour la « souris-contribuable », même s’il peut lui coûter cher quand elle se fait rattraper. De plus, pour ne rien gâter, ce jeu là serait très attrayant : La mise est gratuite pour la souris et le risque à la hauteur de son « intellect[2] ». On note aussi que c’est une argutie perverse, car par l’impôt commun, la « souris-contribuable » finance la formation et l’activité du chat, qu’elle se fasse attraper ou non. Elle est donc « légitimement » en position de tenter de se rembourser de ses efforts…À croire que, dans ce jeu, ce n’est plus la souris qui veut jouer, mais le chat qui veut s’amuser et se fait « sur-financer » par les profits que génère sa chasse[3]
Du point de vue fiscal, l’argument peut apparaître logique. Là encore, il y a deux possibilités :
1° - Les gains à ce jeu, comme pour tous les autres jeux, ne sont pas imposables sur le revenu[4], qu’ils soient exceptionnels[5] ou seulement périodiques[6], dès lors qu’ils sont le fruit du hasard[7] et ne sont pas réalisés au titre d’une activité professionnelle[8]. Ce point de droit est confirmé par la doctrine administrative[9].
 
Le parallèle avec les gains réalisés au titre d’une activité, occasionnelle ou habituelle de « fraude » est donc facile : Ils ne sont pas imposables, comme les pertes ne sontpas déductibles. C’est bien la situation du « fraudeur » échappant aux griffes du « chat-contrôleur », comme celui qui se fait prendre qui ne peut pas déduire le dommage dont il devient victime. Le raisonnement est plaisant et se prolonge pour l’activité réputée « professionnelle » de « fraude ».
2° - Par ces manœuvres frauduleuses, la « souris-contribuable » développe une activité visant à s’exempter, en totalité ou en partie, de l’aléa propre au jeu. Il n’y a plus de hasard, son activité devient « professionnelle » et imposable au titre de l’article 92-I du CGI comme un BNC (bénéfice non commercial). C’est bien ce que l’on constate. La souris est effectivement imposée en proportion des gains obtenus et la perte relative aux sanctions qu’il supporte, normalement déductibles sur des profits de même nature,se heurtent au principe selon lequel l’impôt ne se déduit pas de sa propre assiette (sauf pour l’ISF). C’est donc le « chat-contrôleur-croupier » qui est toujours gagnant pour la « banque-Etat ». Le jeu est vraiment idiot : Il n’y a même plus d’aléa.
Mais l’argument est en fait spécieux car soit on retombe dans le cas d’une « fraude » dans laquelle les effets sont annulés par le redressement et, force est de constater, qu’il n’y a plus de bénéfice imposable ; soit ces dits BNC restent définitivement exonérés malgré tous les efforts que le « fraudeur » aurait intérêt à fournir pour se faire découvrir et légalement devenir non imposable. On nage dans l’absurde : il n’y aurait jamais de redressement utile pour cause de fraude. La règle d’imposition des jeux n’est donc pas transposable à l’activité « professionnelle » de fraude. La « fraude » n’est donc décidément pas un jeu.
Il est aussi un cas particulier : celui du « fraudeur » dont le Trésor remet, à « titre gracieux », les redressements dus[10]. Tant que l’opération est réalisée à titre gratuit, pas de problème. Par contre l’argument devient fallacieux si la remise est réalisée à titre onéreux, ne serait-ce qu’une seule fois. Elle entrerait nécessairement dans le champ de l’article 256-I du CGI la soumettant à la TVA dans les conditions de droit commun. De plus, elle serait imposable soit au titre de l’article 34 du même code (vente d’une chose, bénéfices industriels et commerciaux, BIC), soit au titre des BNC comme restant l’accessoire d’une prestation de service. C’est ce que l’on devrait constater.
Or, quand on remet des cassettes vidéos à un ministre, racontant une histoire « abracadabrantesque » de valises pleines de vieux papiers froissés, moyennant un prix (remise de redressements[11]), il n’y a pas pour autant la cascade d’impôts et taxes qui devrait en découler. Il s’agit pourtant bien d’une vente ou au moins d’une prestation de service réalisée à titre onéreux : Je te livre une cassette contre le prix que tu me consentiras. Conclusion : la fraude ne peut définitivement pas être un jeu puisque le raisonnement est contredit par les faits. Re CQFD.
C’est qu’il s’agit d’autre chose. Une chose apparemment tellement infamante que la loi elle-même en a volontairement dénaturé le nom pour ne pas fâcher les esprits grincheux et ainsi la rendre encore plus redoutable pour que le contribuable normal s’en méfie.
B – Dans la quête de la « fraude », nous l’avons dit, le Service doit rassembler deux éléments fondateurs que sont les éléments matériels et les indices suffisamment concordants d’une volonté frauduleuse (à défaut de preuve objective, on utilise la méthode dite du « faisceau indices »).
1° - C’est assez facile pour les faits matériels. Chacun en aura le pressentiment. Il suffit de piocher dans l’amoncellement des erreurs humaines[12]. D’autant qu’il y en a de deux natures :
a) – Soit il s’agit d’erreurs matérielles, dans une addition ou une soustraction par exemple, dans la transcription d’une série de nombres (un oubli, une inversion de chiffres, mais ni les 2 premiers ni les 2 derniers d’un même nombre : Trop facile à détecter et, attention, avec l’arrivée de l’Euro les nombres sont devenus 6,55957 plus petits qu’avec des francs pour la même valeur et les cas d’erreur plus rares) ;
b) – Soit l’erreur est d’ordre juridique. On ne peut pas connaître tous les détails d’un droit fiscal d’apparence si complexe ! C’est tellement vrai que les plus hautes autorités en la matière ont, parfois, recours au juge, y compris l’administration fiscale elle-même, d’autant que les décisions du juge peuvent varier d’une circonstance à une autre au point que le recours à « l’amélioration » de la loi par intervention du législateur en est souvent indispensable. De plus, l’article L. 80 A du LPF stipule que quand l’erreur de l’administration, qui peut en commettre, est favorable au contribuable, celui-ci peut s’en prévaloir devant le juge…
Bref, on nage parfois dans un « à peu près » tellement désopilant de commodité voire d’ignorance, doté d’une forte part d’arbitraire dont chacun aura mille exemples à citerqui rendent la « sécurité » juridique difficile à appréhender dans certains cas[13], que l’erreur de droit n’est pas la plus incommode à débusquer.
Remarquons que dans les deux cas, on reste très loin de l’esprit de fraude au point qu’il est conseillé par les plus illustres d’être un contribuable avisé, mais point trop quand même[14] et que le fisc, d’une manière générale, présume le plus souvent, avec une indulgence bien naturelle, la bonne foi du contribuable.
2° - Pas trop malin, oui mais en cas d’intention frauduleuse réputée avérée, suffisamment « benêt » pour finir par être sanctionné. On en déduit que le « fraudeur », est forcément un « imbécile » parce qu’il se croyait, à tort, vraiment trop malin. Il est sanctionnable et sanctionné pour son intelligence de… souris.
L’affaire des cassettes démontre à l’envi que la sanction a plus une valeur morale que patrimoniale. Il faut bien admettre que le « sot-fiscal » ne fait, finalement, que commettre l’impardonnable et incroyable erreur d’insulter, d’injurier même, l’immense compétence, la formidable intelligence des agents contrôleurs, de sous-estimer de façon rédhibitoire la fantastique batterie d’impressionnantes mesures légales, les impitoyables, les incontournables et immenses moyens de recoupements dont des milliers de personnes superbement formés et redoutablement dévoués corps et âme usent pour sa traque au nom de l’intérêt général de la Nation. C’est véritablement un « imbécile » qu’il faut lourdement sanctionner (même si c’est pour certains de façon symbolique), car c’est le juste prix de son orgueil démesuré à offenser l’Intelligence.
Pour nous qui avons fait vœu irréfragable « d’intelligence fiscale », il est également impardonnable car il contribue, à lui tout seul, à matérialiser, par sa « crétinerie », un ersatz « d’existence » de la fraude (dont nous savons désormais qu’elle n’existe décidément pas quoiqu’on en dise).
Preuve ultime : Si la loi elle-même se doit de réputer être fraude une chose qui n’est que le fruit de la sottise ou une façon la aimable d’insulter autrui, c’est-à-dire des succédanées, c’est que la vraie fraude n’est que pure imagination. Les esprits sains en tireront la seule réponse logique acceptable : Elle n’existe vraiment pas ! Re-re CQFD
En conclusion, la fraude n’existe décidément pas en France. Il s’agit soit d’une erreur, soit, ni plus ni moins, d’une injure à l’Intelligence ! 
Il y aurait vraiment de quoi en pleurer de rire si son idée ne polluait pas la véritable intelligence fiscale, pure et authentique, celle qui n’use que de moyens légaux pour arriver aux mêmes fins (voire mieux) en totale tranquillité et sécurité juridique en plus.


[1] On laissera de côté le problème des simulations puisqu’il ne s’agit plus de fraude mais d’abus de droit visé par l’article L. 64 du LPF. Elles se démarquent notablement de la fraude ne serait-ce que par l’existence d’une procédure spécifique de répression qui fait appel, entre autres et sur demande du contribuable, à l’avis d’une commission spécialisée. C’est dire si les choses n’ont pas la même nature (elles sont faites dans la transparence, simulées et non pas dissimulées), dès lors le recours à une commission spécialisée s’impose et ses solutions ne coulent pas de source. Pourtant les conséquences sont les mêmes, voire un temps, largement aggravées par rapport à la situation du fraudeur classique.
[2] Raison pour laquelle elle se fait prendre : Le chat a une tête plus grosse et serait plus intelligent…
[3] C’est bien dans la nature des choses remarquerons les amis des chats !
[4] Réponse Crépeau, JO déb. AN du 3/10/79, page 7699, n° 16515.
[5] CE des 23/07/79, n° 99398 et 15/12/86, n°1238.
[6] CE des 25/04/79, n° 2306 et 21/03/80, n°11235.
[7] Conclusions Bissara sous l’arrêt du CE 21/03/83, n° 27601.
[8] CE 27/12/37, n° 44644.
[9] Doc. Adm. 5 G 11.
[10] Citoyens, ne rêvez pas trop, il y a forcément une contrepartie….
[11] Paiement par voie de compensation légale : article 1289 du Code civil.
[12] On compte, en général, 2 % d’erreur dans chaque activité humaine. Au-delà il faut corriger, en deçà, c’est une question de coût.
[13] Le problème est d’ailleurs pointé dans les conclusions du XVIème rapport du Conseil des Impôts.
[14] Cf. Maurice Cozian : Les Grands principes de la fiscalité des entreprises, page 22, § 8, Litec ; Gazette du Palais de 1993, I, page 50, Doctrine.
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13 août 2007 1 13 /08 /août /2007 06:48
 
Encore un « truc » qui m’a énervé, l’ autre soir ! Je déplie enfin le « Cri du contribuable » réuni et y lis page 9, après un certain satisfecit en page 2 concernant le chiffrage du programme de l'ex candidat putatif de l’UMP réalisé par http://www.debat2007.fr/index.php?id=10 qui est cité, que : « Les français ont raison : Augmenter les dépenses publiques c’est augmenter le chômage ».
Et un beau tableau d’illustrer l’assertion !
 
On y trouve le taux de chômage, pour 6 pays d’Europe en Août 2006, la « baisse de ce taux depuis 1994 », la part des « dépenses publique en % du PIB » en 1993, puis celle en 2005 et enfin la baisse enregistrée.
Magnifique !
1° - Son exclus la France, l’Angleterre, l’Allemagne, l’Italie, le Portugal, la Belgique, la Grèce, le Luxembourg et tant d’autres, sans doute pour n’avoir pas eu de baisse significative, ni du chômage, ni de deuxième ratio…
2° - On ne discute même pas, mais peu importe, du contenu desdites variations au moins quant aux définitions qui ont été modifiées à plusieurs reprises entre 1993 et 2005 (ou 2006), les périodes n’étant d’ailleurs pas les mêmes. Pas grave : On est entre « initiés » !
3° - On se contente de préciser la source : OCDE (Organisme pour lequel Monsieur Alain Mathieu, le rédacteur de l’article, se fend quand même d’un dire respectueux).
Et Paf : Une dernière ligne faisant la moyenne arithmétique de tout ces chiffres pour conclure qu’une « baisse de 1 % des dépenses publiques dans le PIB, le chômage baisse de 4,5 % » !
Si, c’est marqué ! Et puis c’est indiscutable, puisque : – 11,2 % du taux de dépenses publiques x 4,5 correspond à – 50 % du taux de chômage : C’est écrit ! (Les écarts sont dus aux arrondis, j’ai vérifié).
Ne prenant mon courage qu’à deux mains, je sors donc ma règle à calcul personnelle et je vérifie le détail :
Irlande : Baisse des dépenses publiques dans le PIB : 10,8 %. Facteur de 4,464 (le vrai facteur non-arrondi) = 48,21. Baisse du chômage rapportée : 70 % ! (Curieux…)
Espagne : Baisse des dépenses publiques dans le PIB : 6,7 %. Facteur de 4,464 = 29,9. Baisse du chômage rapportée : 58 % ! (Incroyable…)
Finlande : Baisse des dépenses publiques dans le PIB : 14,1 %. Facteur de 4,464 = 62,94. Baisse du chômage rapportée : 53 % ! (Pas banal…)
Danemark : Baisse des dépenses publiques dans le PIB : 8,6 %. Facteur de 4,464 = 38,39. Baisse du chômage rapportée : 52 % ! (Vraiment contrariant à force…)
Suède : Baisse des dépenses publiques dans le PIB : 16,4 %. Facteur de 4,464 = 73,21. Baisse du chômage rapportée : 20 % ! (M’enfin ? Même les maths se trompent maintenant ?…)
Pays-Bas : Baisse des dépenses publiques dans le PIB : 10,6 %. Facteur de 4,464 = 47,32. Baisse du chômage rapportée : 47 % ! Ouf ! Il y en a un pour lequel la règle posée – par l’OCDE, enfin crois-je – est vraie !…
Conclusion logique : Ce n’est plus le « modèle Danois », « Blairiste » ou « Suédois » qu’il faut viser, mais celui des bataves Hollandais (Et vive François du même nom !)
 
Franchement : Après ça, s’étonnera-t-on encore de « l’ACCULTURE économique » du franco-français moyen de base ?
Bé non : C’est comme cette histoire du polytechnicien éleveur de puce sauteuse !
Il prend sa puce et lui dit : « Saute ! » et elle saute. Il lui arrache une patte et lui dit : « Saute ! » Et elle saute. Puis deux pattes, trois, etc. jusqu’à la dernière. Quand elle n’en a plus, elle ne saute plus ! Conclusion du « sachant » : « L’appareil auditif des puces sauteuses est situé sur leurs pattes ! La preuve : Elles deviennent sourdes quand on les leur ôte toutes. »
 

PS : À ce sujet, un lien intéressant de Monsieur Vincent Champain : http://www.debat2007.fr/blog/index.php?2006/11/15/286-einstein-la-starlette-et-le-modele-francais

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10 août 2007 5 10 /08 /août /2007 06:31
 
 
Ce samedi là, quelques amis profitant de tarifs promotionnels de la SNCF ont débarqué, avec femmes, nichées z’et quelques bouteilles. En pareilles occasions, nous sortons les lits de camps, matelas et coussins plus quelques couvertures : Personne ne devant reprendre le volant dans la nuit, nous partons alors à la recherche du « cocktail parfait » (une vieille lubie d’habitués) à grands coups de fond de bouteilles.
Quelques quartiers d’heure plus tard, ça peut donner le pire tout comme le meilleur. Cette fois-ci, la lune devait être de bonne composition puisque, abordant l’initiative du Parlement français de transformer en délit le « négationnisme du génocide Arménien », certains approuvèrent au motif qu’il existe déjà pour la Shoah (et demain peut-être l’esclavagisme qui n’en est encore qu’au statut de « crime contre l’humanité », y’a comme des nuances…), alors que d’autres réprouvent parce que ça n’apporte rien et ferme la porte de l’entrée de la Turquie dans la CEE.
L’unanimité c’est finalement faite autour de l’idée de « réciprocité » : En effet, évoquer le « génocide » en question, en Turquie, est un délit puni de 10 ans de prison quand même ! Pourquoi autant chez nous (ou ailleurs), ou inversement, plus exactement : Ne dit-on pas depuis quelques siècles que la Vérité n’est pas la même en deçà et au-delà de la montagne ? Il s’agit donc d’être tolérant envers autrui.
Certes, c’est aussi ouvrir la boîte de pandore, quand d’autres (pourquoi pas des français héritiers des lumières ?) « délictuariseront » le négationnisme du « génocide » des Indiens d’Amérique par les « colons » anglais et anglo-saxons, celui des autochtones d’Amérique centrale et autres Incas par les Espagnols et Portugais… On pourrait rigoler un moment comme ça avec les Japonais, les Khmers, les Serbes et tant d’autres (jusqu’à cette « bonne idée antique » qui consista à massacrer tous les « mâles » en l’île de Lesbos) !
Passons. Notre « bonne idée du jour » (enfin de la nuit) est venue plus tard :
Il s’agit de condamner le « négationnisme » des lois de la nature. Ce que tout bon scientifique devrait d’ailleurs réclamer à cors z’et à cris !
Par exemple, devrait être mis en prison pour un long moment et jusqu’à repentance publique, toute personne qui nierait la loi de la gravitation universelle (Et tant pis si « l’effet Casimir » aurait fait comme une « contrariété » à la loi de Newton ! Faut dire qu’on planait « sévère », à ce moment là !). Ou le théorème d’Archimède (que l’une d’entre nous a voulu vérifier sous la douche mais tout habillé, elle est restée pudique jusqu’au bout, tellement le maniement de ces hautes abstractions lui avait fait mal aux cheveux !)… Ne causons même pas des règles du participe passé… Ni du « for/since/ago in English » ?… Trop compliqué pour cette heure avancée du moment !
Après tout, c’était déjà le sort de Galilée face au « législateur de l’époque » et demain des « évolutionnistes » face aux « créationnistes » (anglo-saxons et même, en « terre Sainte », de la part de quelques Hassidiques, au point que Darwin et Pasteur doivent en faire des loopings à un rythme effréné dans leur cercueil réciproque).
D’où cet axiome sublime toujours vérifié et bien français du grand : « Vous avez juridiquement tort parce que vous êtes politiquement minoritaire » (énoncé par un député socialiste de la Vème République dans les années 80, mais nous n’avons pas été capables de nous rappeler ni qui, ni pourquoi). Ah ! Les ravages du « despotisme éclairé » des « sachants » de notre beau pays, cher à Voltaire !…
Quand la démocratie et ses institutions deviennent l’objet de toutes les démagogies de circonstances, pourquoi pas non plus affirmer que le Nord est désormais à l’Est (ou ailleurs : Peu importe) ? On a bien transformé les pieds, pouces, lieues z’et coudées en « mètre universel », n’est-ce pas, et pour le plus grand bonheur de tous (sauf de quelques marins et aviateurs qui continuent obstinément à compter en milles nautiques, qui comme chacun sait est égal à une minute d’arc – compté en degré – rapporté à la circonférence du globe terrestre) !
Ouf ! Car, c’est bien ce à quoi nous allions assister pendant quelques mois z’encore, pour être tous en période de dérive législative, telle une démonstration bienvenue du bien fondé de nos propos…
Enfin rassurés et tous d’accord, nous pouvions aller métaboliser en position allongée. Il était temps : L’aurore dominicale pointait déjà derrière la couche nuageuse, tellement notre controverse doctrinale avait été dense !
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9 août 2007 4 09 /08 /août /2007 07:41
Tout petit gamin, je passais mes jeudis matins dans une secte d’hommes en complet noir avec un curieux « col Mao » à la chemise. Avec d’autres gamins de mon âge, nous y apprenions des « prières », en latin et en français du style Pater Noster, Ave Maria et Credo : Une longue suite de sons sans aucune signification utile qu’il s’agissait de débiter, dans l’ordre, sans hésitation et avec un ton monocorde inspiré !
De ces « obligations », je retiens juste les longues heures dominicales, passées avec notre père à s’asseoir, se lever, s’incliner, se mettre à genoux, dans un grand bâtiment en forme d’église, inhabitable et froid, entourés de gens qui en faisaient autant (et il s’agissait d’être synchrone). Nous guettions, ma sœur et moi, le moment du « (spiri) toutou haut », la seule chose qui nous faisait rigoler, et signalait la fin prochaine du calvaire (il y avait bien aussi le « amène », mais amener quoi, nous l’ignorions et ce n’était pas le signal de la fin de quoi que ce soit puisqu’il y en avait à tout bout de champ !).
 
On m’y appris aussi une histoire démente de « Dieu » qui, s’emmerdait ferme tout seul dans son immense univers depuis sa plus haute éternité. Il créa la lumière, un jour, comme ça pour se distraire, et plein d’autres choses les jours suivants, jusqu’à une créature faite « à son image », histoire de rigoler : L’Homme !
Déjà à l’époque, quand je voyais « Sa » créature, moche, sale, puante, mal habillée, belliqueuse, agressive, méchante, veule, bête, malfaisante et imbécile, franchement, je n’étais pas très fier de « l’œuvre de Dieu » : Il aurait pu s’y prendre autrement, dans Sa soi-disant Divine Bonté ! Ou alors, s’il devait ressembler à ça, il devait y avoir un bug quelle que part !
 
Jusqu’au jour où j’ai compris qu’on nous racontait des bobards : Ce n’est pas l’Homme qu’il créa en premier, mais la Femme ! C’était évident : Elles sont belles, charmantes, intelligentes (enfin…), parfumées, toujours bien fringuées, bourrées d’humour, de bon sens, séduisantes, attractives, avec leurs yeux de biche, leurs formes aguichantes, rondes, molles et tellement douces ! Bref : Merveilleuses ! Réellement divines !
D’ailleurs, la génétique était bien là pour le confirmer : Le chromosome « XX » possédait manifestement plus de « matériel génétique » que le petit, jusqu’à en être ridicule, « y » de la paire « XY » !
 
Ce faisant, il est une histoire tout aussi plaisante qui circule depuis la Genèse (une « petite affaire » qui marche depuis 5.000 ans quand même !) qui veut que quand Dieu fut satisfait de sa créature, il la plaça dans son jardin d’Eden absolument magnifique. Ève en fit le tour et remercia Dieu pour ses grandes et Divines bontés. Et commença, à son tour, à s’emmerder ferme, là toute seule, perdue sans même pouvoir papoter avec des copines, faire du tricot, s’échanger des recettes de cuisine ou palabrer interminablement « chiffon » ou sur les mérites réciproques des produits de beauté !
Elle interpella Dieu pour lui demander, dans sa « Divine bonté », un petit camarade de jeu qu’elle voulait encore plus beau qu’elle, encore plus intelligent, encore plus charmant, avec des tablettes de chocolat sur les abdominaux, des petites fesses bien fermes, attentif, aux petits oignons avec elle, etc.
« Dieu » fut un peu contrarié : Tout était parfait (sauf la dentition de quelques britanniques qu’il avait manifestement loupé pour devoir courser toujours et encore après le steak) ! Même un peu trop, puisque Lui-même ayant été un insatisfait pendant toute une éternité, eh bien il avait transmis, sans s’en rendre compte, ce caractère à Sa créature, perpétuellement insatisfaite elle aussi (même après de surpuissants orgasmes prolongés et répétés, à lui couper le souffle. Mais, à cette époque, on ne savait pas encore) !
Pour mettre un terme définitif à ses jérémiades insistantes qui l’agaçaient, il négocia avec Ève. « Je te le fais comme tu le veux, mais tu me rends deux jambes et deux bras ! »
Vous imaginez la tête d’Ève : Elle à qui l’on passait tous ses caprices depuis si longtemps, qu’aurait-elle fait sans ses magnifiques jambes effilées et sans ses bras pourtant si utiles, équipées de mains avec plein de doigts où elle pouvait enfiler tous les bijoux de la Divine création ?
Et elle avait vu la reine des fourmis, sans bras ni jambe ! Pas terrible : Monstrueusement grosse, grasse, impotente, passant son temps enfermée et à pondre, à la merci de sa troupe de mâles pris de folie et d’une armée de prolétaires qui fourmillaient en permanence, ce n’était pas le pied…
« Et avec une côte flottante, j’ai droit à quoi ? »
Vous connaissez tous la suite !
 
C’était plus conforme à ce que je voyais ! Adam passait son temps à jouer au flipper, à vider des chopines au café du coin avec ses potes, à taper le carton entre deux PMU, à roter à table, mettre ses doigts dans son nez, à parler des mérites des bagnoles qu’il n’aura jamais, à courir après des ballons avec ses petits shorts et ses airs supérieurs quand il ne mâte pas la femme des autres, s’imaginant que l’herbe de son gazon y est plus verte, voire à faire la guerre à s’entretuer dans d’immondes boucheries pour des histoires de territoire ou de politique sans aucun intérêt !
Bref, encore un acte manqué. D’ailleurs, ça s’est mal terminé puisque Dieu, fâché, finit par chasser Sa Divine créature de Son Eden, et fume ma poulette, en lui rappelant que maintenant elle va devoir bosser ferme pour survivre !
Je ne raconte pas le délire, puisque Ève, depuis, passe son temps à pousser Adam à rapporter toujours plus de gibiers, de fourrures et autres pacotilles, quitte à les piquer au voisin, mais surtout, surtout, sans ramener la « pouliche » dudit voisin à la maison !
Infernal, évidement !
 
La confirmation scientifique de cette histoire là, vous pourrez vérifier vous-même (Sciences & Vie de décembre 2006, page 22 en bas à gauche), vient de tomber : Quatre frères étonnants, équipés de tout les attributs pour être opérationnels, sont dotés, tous les quatre, d’une paire de chromosomes « XX » !…
Donc aussi « richement » dotés génétiquement qu’une femme ! Sauf que eux, sont devenus « hommes » que parce que le fonctionnement du « gène RSPO1 » est pathologiquement inhibé !
Le même qui ne peut pas fonctionner chez les « XY » pour avoir disparu dans le deuxième « X » transformé en « Y » pour être raccourcis !
Conclusion scientifique et logique : L’homme n’est définitivement qu’une femme génétiquement ratée !

CQFD : J’avais donc encore raison !

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8 août 2007 3 08 /08 /août /2007 06:28
 
Une agnelle, fille de « Roux », tomba sur un loup, fils « d’agnelé ». Le loup fut accusé de l’avoir mangée toute crue : Il démentit, y compris devant les caméras du monde entier qui passent et repassent en boucle les images prises à l’occasion (C’est de la « post-production » appliquée, dont Endemol et le bel Arthur font leur métier dans le « PAF » : Mes les « journaleux » télévisuels z’aussi !)
Et cet atroce regard sitôt la question posée par « l’interviewante » : « Agnès est-elle toujours vivante et savez-vous où elle est ? »
Paf ! Regard à droite, vers le plancher et puis droit dans les yeux l’instant suivant : « Je ne sais pas où elle est et j’espère qu’elle est encore vivante » !
C’est pas comme « Juppé », le jour où il a dit être « droit dans ses bottes » : Il le pensait vraiment, lui !
 
Extrait d’un de mes cours, « d’il y a bien longtemps », sur les redressements opérationnels d’entreprises :
« Aparté : Ce qui va souvent compter, c’est le premier regard croisé.
Nous avons appris à lire très tôt dans celui d’une femme pour savoir faire la distinction entre celui qui dit « J’ai envie », là, tout de suite, ou « Peut-être » après vous avoir détaillé en commençant par les chaussures ou l’annulaire gauche, selon l’objectif projeté à terme de la dame, et celui qui vous traverse sans même vous voir.
Ce n’est pas une science exacte, mais il est indicatif d’un « état d’âme ».
Par la suite, le regard des hommes peut aussi vous « parler ». Il y a celui qui vous regarde comme d’une « cible », le plus terrifiant étant celui du tueur qui vous voit comme un tas de viande déjà froide !… »
 
Je rajoute aujourd’hui que le regard qui fuit, c’est celui du menteur (histoire de mettre les points sur les « z’I » et les barres aux « T » : Arf ! Barreauté ! Encore un mot nouveau ! Je pète la forme, moi…).
 
Il faut quand même se méfier : Un bon acteur, qui ne fait que raconter un mensonge qui va durer tout le temps de la représentation qu’il exécute, n’a pas le regard qui fuit – à moins qu’il ne lise son texte sur un prompteur…
Par ailleurs, il faut rester en éveil : Le premier regard n’est pas conscient ! Quant à celui qui le pose, tout comme pour celui sur lequel ou laquelle il est posé ! La preuve : Pour celui du « loup », heureusement qu’on repassait l’extrait « en boucle ». Je ne l’ai pas remarqué tout de suite.
Bref, ce n’est pas une science exacte…
 
Qu’est donc devenu ce procès tenu à Nice cet hiver, à propos ?
Silence radio… Curieux !

Le Procureur tapageur du pays niçois, le pourchasseur des frères de la côte s’est-il tenu coi, pour une fois ?

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7 août 2007 2 07 /08 /août /2007 07:19
 
Y’a des fins de semaine, parfois, qui sont dures… Le 3 novembre 2006, un vendredi me souvins-je, il a fallu se tamponner un trio « BJW[1] » venu tout droit d’outre-atlantique. Avec leur dame, en plus (z’ont mauvais goût, en matière de femme, ces trois là). Pour faire bon poids, j’y suis allé avec « Momo » (mon Capitaine, Ô mon Capitaine à moi !), celui qui commente de temps en temps ici même. C’était indispensable dans la mesure où lui peut causer de MBA de Harvard à MBA de Harvard, in « Engliche » dans le texte, alors que je ne suis qu’un épicurien déblogueur de franco-français franchouillard et qu’il fallait bien causer aussi du redressement putatif de la « filiale » de leur fondation caritative, sise dans le bocage environnant et la capitale de mon pays à moi, raison officielle de leur déplacement jusqu’à nous.
 
Ce coup là, ils devaient avoir tous le décalage horaire entre les yeux : Les discussions étaient animées ! Un vrai bonheur ! Pas leurs épouses !
La lune devait être trop pleine pour leurs humeurs à elles et très vite j’ai ainsi appris qu’elles estimaient que nos révoltes banlieusardes étaient de même nature que celles de Los Angeles d’il y a quelques années. Que c’était bien de notre faute, nous de la vieille Europe racornie, qui n’avions pas su faire face aux minorités visibles du grand « melting-pot » dont ils sont si fiers… (et qui a pourtant exploser à L.A. en plus de se fissurer à longueur de temps avec la grève des hispanique qui a suivi, notamment : Elles n’étaient pas à une contradiction avancée près à ce niveau d’alcoolémie là !)
Ca a viré « racisme, colonialisme et esclavagisme » assez rapidement.
Je n’ai absolument rien contre le « devoir de mémoire », bien au contraire (pour être plutôt un anti-sectaire assumé : Je suis simplement allergique de naissance à la konnerie humaine).
C’est plutôt sain que de faire un peu d’histoire. Mais à condition de ne pas tronquer les faits.
Or, j’ai été enquiquiné un bon moment à me laisser bassiner avec « leur histoire » à elles.
Une de nos co-attablées nocturnes, l’alcool aidant, se dévoile au fil de la soirée être une raciste anti-noire assez primaire et viscérale, se retenant difficilement de ne pas affirmer qu’un « nigger », c’est tout juste assimilable à un primate (et pourtant : Je suis sûr qu’elle traite mieux son chien que son personnel de « couleur »). Et tant pis pour sa copine d’en face, l’épouse du « Black » qui elle, se prend pour une « hispanique » authentique à force de fond teint blanchissant sur le visage… N’importe quoi ! (Elle en avait oublié de se refaire le nez et de s’étaler aussi la même crème sur les mains). Jusque là, c’est plutôt comique voire désopilant.
Sa copine, toute jaune avec des yeux bridés et portant un nom de jeune fille absolument imprononçable à en coucher dehors avec un ticket d’hébergement en rajoute, pendant que leurs époux vident les bouteilles avec force commentaires de ravissements non feints.
La troisième, une espèce de gnome boudinique palotte et affreuse en rajoute à satiété : Une honte ambulante. Heureusement que je ne frappe pas les femmes (sauf avec pudeur, douceur et pétales de rose) ! C’aurait été un « mek », elle se prenait mon poing dans la tronche, direct, tellement elle puait le racisme abject !
Et de continuer de taper à qui mieux mieux et en français pour être sûr que je comprenne, sur les européens, dont « Moi-même » en qualité de français, accusés de tous les maux en matière d’esclavagisme : Forcément, à force de ne pas vouloir confondre « devoir de mémoire » et racisme, dans quelle galère m’engageai-je !
 
Car elles ont oublié au passage que dans leur beau pays, New-York et toutes les belles villes de l’Est, bien baptistes et bien pensantes, ont été bâties avec force sueur, douleur et sang de leurs esclaves d’alors !
Que la conquête de leur Far West n’aurait pas été possible sans les déportations de milliers de coolies chinois et autres descendants d’Inca locaux décimés à par wagons entiers ! Ça porte un nom : Génocide des Sioux, Comanches, Apaches, Iroquois…
Elles ont oublié un peu vite qu’il a fallu un « pédégé catho » dans un univers de presbytériens pour faire entrer enfin les noirs dans la vie politique et le droit (pas encore partout dans les faits, puisqu’ils en sont à appliquer, à la fois une discrimination positive et des « quotas à l’importation » de main d’œuvre étrangère) dans leur beau pays idyllique !
Que le dit « JFK » en est d’ailleurs mort, dans une ville bien de leur Sud à eux, tout autant que le pasteur Luther King (pour la couleur de sa peau) !
Et que le « KKK », c’est toujours des encagoulés plus bêtes que nature ! (Bien pire que les adeptes Corsi du canal habituel, historique, mouvement du 22 octobre et combattants réunis tous ensemble).
On peut aussi noter que ce n’est pas l’apanage des ricains, puisqu’il a fallu un Desmon Tutu, archi évêque, épaulé par l’historique charismatique local, Mandela, emblème de tout un peuple, pour défaire l’apartheid d’essence afrikaner, autres descendants de bataves bouffeurs de « curés cathos » !
 
On peut aussi faire mention des bonnes âmes de Boston qui ont également financé à fonds perdus la création du Libéria pour réexpédier des noirs (baptistes ou presbytériens, je ne sais plus) sur le continent africain qui n’ont rien fait de mieux que recréer les schémas esclavagistes et racistes sur leurs locaux autochtones à eux, durant des années avant de se perdre dans une guerre civile qui dure et dure encore jusque sous nos yeux !
Qu’au Darfour comme ailleurs sur le continent africain, Hutus et Tutsis se fendent la tronche à grands coups de coupe-coupe après avoir appris les bons principes anglicans de leurs ex-maîtres coloniaux (à ne décidément pas confondre avec les « papistes » !).
Qu’au Darfour les « musulmans », réputés être « arabes » n’hésitent pas à terroriser et massacrer des populations animistes ou anglicanes avec la bonne conscience du devoir accompli.
Alors « l’humanisme à deux balles et trois roupies de sansonnet », moi je veux bien, mais qu’on ne me bassine pas trop sur le sujet : Je peux tenir des heures !
 
Jouer avec la compassion des autres (encore et toujours « l’événementocratie en marche »), sur des sentiments chrétiens sans ni les maîtriser ni en comprendre le sens (aimer vous les uns les autres comme Moi-même ; toutes les créatures de Dieu sont appelées en Son Royaume) pour nous balancer du « bon noir, missié » face au « blanc (et autres) pas bon, missié », c’est un peu simpliste. Et ça fait fumer mon neurone…
 
Pendant que « Momo » faisait de la « stratégie » avec leurs mâles et autres inséminateurs naturels, j’ai ainsi eu l’occasion de leur faire un petit cours d’histoire (sans aucune note, attention !) et de rappeler que l’esclavagisme était un usage tribal typiquement africain depuis bien avant l’arrivée de « l’homme blanc », portant sur pas moins de 13 millions de personnes, en Afrique ! (Ce sont des historiens qui le disent).
Bien avant même que des mahométans n’en expédièrent 14 millions tout autour de l’océan indien pendant 400 ans !
Bien pire que les affreusetés du même genre de nos z’antiques grecs, latins et jusqu’à germaniques de l’époque de Charlemagne…
Que ce n’est que bien plus tard que les portugais, anglais et bataves ont commencé à faire de l’ignoble commerce triangulaire, pendant trois longs siècles sur 11 millions de personnes ! (Une paille, tiens donc ! Même si la quantité n’y fait rien à la nature du geste et l’horreur du procédé).
Nos huguenots nationaux sont responsables de 8 à 11 % de ce trafic immonde, depuis Bordeaux, Nantes, La Rochelle ou Le Havre, mais ni de Bastia ni d’Ajaccio bien trop papiste pour ça (et il n’y avait pas d’autres « espèces de croyants » dans l’île de beauté à cette époque là) !
Car, nous, « Catho z’et papistes Corsi » revendiqués (excluant les « Portos » pendant longtemps et quelques Ibères, mais ce ne sont pas vraiment des « Corsi » chrétiens et affirmés), savons depuis la bouffonnerie hispanique relative à la nature humaine des « indiens », donc convertissables à souhait, que nous sommes tous des Hommes, debout, créatures de Dieu et appelés, comme tout le monde, en Son royaume !
Il faut être Orthodoxe, hérétique Cathare ou Huguenot, voire Israélite (mais eux, z’ont l’excuse d’être « LE » peuple élu, même s’ils ont loupé le Messie quand il passait par là) pour l’oublier et imposer, trop souvent la logique barbare et tragique, les camps de la mort au Cambodge, des Goulags en Russie éternelle, des camps d’extermination en pays nazi et autres billevesées en Chine ou jusqu’en Serbie avec de la « sous-race » locale qu’est même pas de leur gêne ou le nouveau « mur de la honte » le long de la « ligne verte » !
On en voit encore et toujours les traces à Guantanamo et dans les sondages de ce peuple « d’hérétiques » qui soutient, très partiellement depuis quelques temps, ce président réélu triomphalement venu du Sud bien texan…
 
Enfin, si le Roy très catholique Louis XIV a réussi à imposer le « Code noir » qu’elles me reprochaient un peu vite (et il était bien tout seul à l’avoir fait à ce moment là de par le monde entier : Il n’avait pas voix au chapitre à Liverpool), c’était pour codifier les « punitions » infligées au « bétail » par les Becquets et autres négriers, tout autant que pour « christianiser Catho » ledit bétail, tout en évitant de rallumer une nouvelle guerre de religion au pays !
Comme « les autres » n’en avaient rien à faire et que le texte n’était pas assez coercitif, le Roy, s’il le voulait, il pouvait même « christianiser » les vaches et les cochons…
Il a fallu la France révolutionnaire et des lumières pour abolir, pour la première fois au monde et depuis la plus haute antiquité, l’esclavage d’un trait de plume ! Plume qui n’a pas résistée aux charmes incandescents de la belle Joséphine (saloupiotte, va !), il faut en convenir. Ce jour là, le « cousin qui a réussi », il aurait mieux fait de se casser la patte !
C’est à la seconde République, pas encore sortie des fonds baptismaux, qu’en même pas deux mois, l’abolition fut acquise définitivement (avril 1848), avant même tout autre pays au monde y compris le bon peuple des amériques.
Il faut dire aussi que chez les ricains, il a fallu une guerre de sécession bien saignante et que nous entrions de plein pied dans l’ère industrielle qui a jeté la main d’œuvre excédentaire derrière les machines : Esclavage des prolétaires ! Naissance de la « lutte des classes façon Karlos » (Marx, pas Groucho)…
C’est aussi à la IIIème République, plus de deux décennies plus tard (comme quoi, les gens mélangent vraiment tout et n’importe quoi) que l’on doit ce « colonialisme décrié », affreux nous dit-on, source de tous les maux des pays du Sud et d’ailleurs, qui permit à la fois de faire avancer la question de l’esclave jusqu’aux confins de l’Asie reculée et de « culturer » les élites locales pour en faire, bien plus tard, des chefs indépendantistes. (Même s’il reste encore du « travail à fournir », notamment quant au sort de leurs femmes et de leurs gamins : ils n’ont pas encore tout bien assimilé).
La question a en même été débattu à la SDN, entre deux guerres mondiales. Car, de la péninsule arabique à l’Empire du milieu, les choses n’avaient pas encore été bien comprises (sans doute pour être des territoires colonisés par des « hérétiques » anglicans)…
Jusqu’à aboutir à la chartre de San Francisco (tiens ! Encore la Californie !) qui abolit enfin définitivement et universellement l’esclavage et à la création de l’Unesco qui poursuit, ici ou là, la chasse aux pratiques honteuses qui nient la nature humaine, c’est-à-dire, divine de l’Homme !
Et nos Cours d’Assises, de condamner de temps à autres « nos minoritaires apparents », pour nous rappeler que ça se passe aussi jusque dans les caves et les cours de récréations de notre beau pays quand on relâche la garde…
Loin, très loin des émeutes de Los Angeles, des problèmes de nos banlieues où la jeunesse s’enferme toute seule dans ses ghettos « BBB » affirmant ne pouvoir en sortir à force d’écouter les prophètes du communautarisme, encadrés par le CRS de la pensée unique, au lieu de se prendre par la main et d’avancer…
Si l’Homme est trop souvent un animal, rappelons qu’il passe aussi son temps à essayer de se convaincre de l’oublier…
 
Alors, un peu d’humilité et surtout qu’on ne vienne pas me « donner la leçon » avec des amalgames (esclavagiste et colonialiste, vu par des enfants de « coloniaux racistes ») dont je ne me sens absolument pas responsable : Les faits, remis en perspective, parlent d’eux-mêmes, tout seuls, expliquent sans pour autant préjuger, naturellement, de toute l’horreur du commerce de la chaire et de la Liberté de l’Homme ! Et des problèmes d’intégration, ici ou là (et jusqu’en « Corsica bella thcitchi » au Sud de Bastia, il y a quelques années. Mais heureusement plus depuis et jamais avant !)
Bref : Je n’étais pas de bonne humeur ce soir là.
« Ah que » mon « Momo personnel », il m’a fait la leçon en sortant regagner nos pénates pendant que le reste de la troupe partait en virée dans Ma capitale des lumières by night !
Décidément abominable, cette espèce là de « bien pensants » !
Dire que j’ai été obligé de bosser pour eux, juste pour sauver une poignée d’emplois franco-français…
Je n’étais vraiment pas chaud, ce week-end, là.

Mais la mission est terminée… Et ils en redemandent !



[1] « BJW » pour « Black-Jew-White »
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