Il a pourtant tout pour lui, cet homme-là !
Une jolie épouse, bien conservée, consentante à ses frasques sexuelles passées au FMI, intelligente et accorte, qui en a marre de traînasser outre-Atlantique.
Une armée de militants près à en découdre d’avec « Bling-bling ».
Une aura internationale qui lui vaut d’être invité dans tous les bons coups.
Un parti « aux ordres », bien organisé qui n’attend que le feu vert pour démarcher les marchés et les passants qui passent, les pieds déjà dans les « starting-blog ».
Deux bons tiers de l’électorat qui n’attendent plus que les échéances pour virer l’actuel locataire de l’Élysée.
Des « alliés » qui feront tout entre-deux-tours pour le porter aux nues.
Et pourtant, il hésite.
Serait-ce le « manque à gagner » prévisible et personnel ?
Oui, un Dégé du FMI, ça gagne plus tous les mois qu’un Président d’un pays si petit qu’on en fait le tour à vélo (le Tour de « Gauloisie »).
Qu’à cela ne tienne : y’a jurisprudence préalable ! Le pédégé, il fixe lui-même son salaire (selon le vœu de « l’Ami-Râle », Grand Commodore des commanderies de clippers devant l’éternel).
Donc, ce n’est pas ça.
Il trouve que les « filles de Gauloisie » ne méritent pas son talent, son charisme et ses charmes réputés ?
Une fille, ça reste une fille : quand elles veulent, on ne peut pas dire non, ce serait muflerie (et nous sommes tous des bien-élevés en « Gauloisie sensuelle ») même si elles n’ont rien d’autre à offrir toutes que la même chose.
Donc ce n’est pas ça.
Le fait qu’il serait mal venu de laisser en plan ses collègues mondiaux au milieu du gué ?
Oui, peut-être même si chacun sait qu’ils s’en remettront…
La « dureté » de la campagne à venir ?
Oui, mais il en a vu d’autres, lui qui perd les « cassettes à Méry » dans les fonds de ses tiroirs et qui s’en est si bien sorti avec ses notes d’honoraires à la MNEF en faisant des faux en écritures comptables privées pour en justifier (et tout plein d’autres choses si peu avouables) : il a plus d’un talent dans son sac, c’est ce qui fait tout son « charme » !
Alors quoi ?
Alors, alors, la machine à le broyer se met en route : elle est en attente depuis le lundi 20 septembre 2010, sur le bureau du ministre de la Justice de mon pays (celui que j’aime tant).
Un « aimable correspondant » me l’a transmise pour que je vous la livre (imagine-je[i]) :
(C’est un peu long, mais ça vaut le détour).
Un précision indispensable et préalable : « Assignation ne veut pas dire condamnation ! ».
Sous aucun prétexte : L’accusé est réputé innocent jusqu’à ce que Justice passe.
Toujours.
En l’occurrence, la bagatelle d’un peu moins de 650 millions d’euros, plus de 14 fois « l’honneur de nanar » !
On, devrait en avoir les moyens, non ?
Qu’en pensez-vous ?
Mais voilà, à ce prix-là, c’est sûr que le « PS » (« Parti des Socio-traites » ? Traites-caviar des masses prolétaires et des intellos…), n’aura pas les moyens d’assumer…
Donc, une « belle casserole », qui dépasse haut-la-main tout ce qui n’a jamais été fait jusque-là en « Gauloisie scandaleuse » ?
Pourtant, on en a vu d’autres, entre « frégates et bottines » mais là, ce serait ouvrir la « boîte de pandore », faisant remonter toutes les affaires « Clearstream 1 & 2 » (puisque les fichiers existent et sont entre les mains du proc’ de Nice, le « juge à solex », mais sous la forme « native »), des affaires « Luchaire » et tant d’autres jusqu’au « Karachi-Gate », rapportées à de simples jeux de gamins un peu benêts.
22 milliards de dollars d’escroquerie, ce ne serait plus du « poids coq » !
Et comme le ministre de toutes les justices reste encore « muet », semble-t-il, tétanisé par cette « petit bombe nucléaire » qui n’en finirait pas de faire « pschitt » depuis tant d’années, on peut s’attendre à un nouveau « déni de justice ».
La suite de la procédure dans cette hypothèse, et c’est sans doute ce qui est visé, c’est l’assignation de mon pays devant la CEDH, qui va se régaler à le condamner une fois de plus (...ce pays que j’aime tant) !
Un coup à nous faire dégringoler dans le classement des « honnêtes » loin derrière la « Transalpinie du sexe, de la fraude et de la corruption », à mon sens…
Passons, nous aussi on en a vus tellement d’autres.
De toute façon, il se peut d’un autre scénario.
Celui où, quel que soit le candidat du « PS », l’affaire sortirait vers la fin de l’année 2011 ou au premier trimestre 2012.
Un coup à redorer le blason de « Bling-bling » qui se présentera alors comme le « chevalier-blanc » de toute cette histoire après nous avoir raconté comment il a financé son « Grand-Emprunt ».
Pour y avoir logé et récupérer les fonds détournés sans que ça n’émeuve personne.
Même pas vous !
Alors que si vous aviez lu, au moins entre les lignes et au moins les mots dans les lignes, vous auriez su depuis si longtemps.
En attendant, je me suis bien marré à vous romancer tout ça l’été dernier (et eu quelques frayeurs entre-temps).
Mais là encore, à part quelques 2.160 visiteurs du mois d’août 2010 (à peine 69/jours, c’était les vacances), même pas la peine d’aller chez « l’Armathan » pour en faire un vrai bouquin…
Faut dire qu’il a été dit tellement d’âneries, sur tous ces sujets, qu’il vaut mieux encore en rire que d’en pleurer.
[i] De toute façon, la justice étant par définition « publique », aucune instruction n’étant ouverte ni encore moins couverte par son secret procédural, aucun jugement n’étant rendu en la matière dont on ne pourrait pas informer du contenu, ce texte appartient à tout le monde…