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D'où Erre-Je ?

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  • : La seule question à laquelle personne ne sait répondre reste : la place de l'Etat. Quel est son rôle ultime ? Le reste n'est alors que dérives quotidiennes pour soi-disant, le "bonheur des autres" avec "le pognon des autres". Bonne lecture
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Les Ex-Archivés

Amis visiteurs !

Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » !
Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance !
Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite !    
En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle !
Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…
18 novembre 2009 3 18 /11 /novembre /2009 04:54

 

Va-t-il mourir de surmenage ?

 

Nous sommes confrontés au défi d'empêcher l’extension de ce que l'on peut appeler à juste titre une dépendance croissante, permanente et totale d'une institution qui n'est plus capable de s'orienter ni de se reconstituer durablement, d'une institution qui se dirige tout droit vers l’abîme.

 

L'État-providence a été créé pour compenser les déficits réels ou supposés de la société industrielle.

Hélas, il ne se fonde expressément pas sur l'être humain responsable.

Car l’État-providence a trois racines, dont l’une franchement mauvaise et les deux autres partant d'une « bonne intention ».

 

La racine mauvaise de l'État-providence provient du désir de l'État d'imposer son autorité sur des sujets obéissants.

Cette volonté de « soumettre » réunit les intérêts du pouvoir politique et des employeurs industriels : big government et big business, dans leur intérêt bien compris.

Ceux-ci ont besoin d'une clientèle dépendante de l'État, de travailleurs dépendants et de consommateurs de masse irresponsables, qui dépendent à tel point des prestations sociales de l'État que l'on peut effectivement parler d'une accoutumance aggravée, à l'image de toxicomanes.

Or, la toxicomanie se caractérise par un besoin toujours croissant, qui détruit la santé ainsi que par le sevrage le jour où la drogue est supprimée.

 

Les autres racines de l'État-providence, celles qui partent d'une « bonne intention », sont peut-être les plus dangereuses.

L'une émerge d'un besoin d'être protégé ressenti par une majorité de personnes, que l'État prétend vouloir ramener progressivement vers une plus grande liberté par des mesures positives d’aide et de soutien de toutes sortes.

Cette variété « émancipatrice » de l'État-providence est incroyablement attractive parce qu'elle se présente sous l'habit de la liberté. En théorie, elle devrait mener à une diminution progressive des besoins et à une réduction constante de l'appareil d'aide et de soutien, en théorie seulement…

 

Car les défenseurs de cette « mise sous tutelle douce » vers plus de liberté en dissimulent en fait les échecs réels en prétendant tout simplement que l'on n'a pas encore assez fait de bien pour que les bénéficiaires de l'aide puissent définitivement assumer leur rôle de citoyens libres et responsables.

L'histoire récente du socialisme vécu nous fournit un exemple éclatant de cette tactique, qui consiste à promettre constamment des lendemains qui chantent, alors que la situation empire.

 

La racine partant d'une « bonne intention » repose sur la théorie de la défaillance du marché du travail. Elle se présente comme « sociale » ou comme étant « dans l'intérêt des travailleurs ».

En y regardant de plus près, on constate qu'elle sert avant tout les intérêts des employeurs industriels : l'État social est une sorte de cartel créé par l'industrie et approuvé par la politique qui, sous le prétexte de la protection des travailleurs, neutralise précisément cette partie-là de la concurrence sur le marché du travail qui, en cas de manque de main-d’œuvre, aurait des effets positifs pour les travailleurs en matière de salaires ou d’autres prestations.

Et les employeurs profitent dans une certaine mesure de cette transformation de partenaires exigeants, indépendants, individuels, en syndicalistes soumis et collectivement disciplinés ou social-démocratisés, en consommateurs dépendants, en clients et sujets de l'État-providence.

Petite roue dentée à l'usine, petite roue dentée dans la grande machine d'approvisionnement social : tout s'enchaîne collectivement sous le regard bienveillant de la politique !

 

Dans aucun autre domaine de l'activité humaine le risque n’est aussi grand de vouloir le bien, mais de faire finalement le mal à moyen et à long termes, qu'en politique.

Car la politique est le principal champ d'action de la « bien-pensance » et, malheureusement, les bienpensants, comme on le sait, ont toujours beaucoup d'adeptes et bénéficient d'un écho disproportionné dans les médias qui fait l’opinion général.

 

Avant de critiquer une institution aussi populaire que l’État social, il vaut mieux réfléchir sérieusement.

L'État-providence a des avantages incontestables, qui le rendent, précisément, si populaire.

Il se base sur l'idée de la redistribution, qui consiste à, pour caricaturer, « prendre aux riches ce qu'ils ont de trop via les impôts pour en faire profiter ceux qui n'ont pas assez » : une idée éminemment populaire que tout le monde comprend facilement, trop facilement peut-être.

Car la définition du « trop » et du « pas assez » est en effet controversée.

 

Dans une démocratie, c'est la majorité qui en décide. C'est ce mécanisme qui met en évidence l'erreur systémique fatale de la redistribution et de l'État-providence qui en vit.

Le groupe qui croit « ne pas avoir assez », donc les bénéficiaires potentiels, peut emporter une décision majoritaire sur ceux qui sont contraints de donner, et cela jusqu'au point où les fonds redistribués commencent à manquer ailleurs.

Le plus souvent, ces prélèvements compromettent des investissements dont a ou dont aurait besoin l'économie pour prospérer.

Cette situation indésirable n'est pas le résultat de la « mauvaise volonté » de quelques intellectuels de gauche incorrigibles.

En fait, c'est le mécanisme de la démocratie, le principe majoritaire, qui nous pousse dans ce piège.

 

De nombreux libéraux se sentent coupables en affichant leurs opinions et ne cessent de se justifier en affirmant qu'ils sont certes libéraux, mais néanmoins sociaux.

C'est à se demander ce qui s'est passé dans l'histoire des idées et dans l'histoire de la manipulation des notions pour que plus personne ou presque n'ait le courage de dire que le socialisme – dans ses variantes étatistes – a des effets profondément antisociaux !

 

1 – Il entrave, voire bloque la croissance de la productivité et compromet ainsi l'unique base d'une lutte efficace et durable contre la pauvreté.

 

2 – Le système de redistribution n’inclut pas seulement ceux à qui l’on prend et ceux à qui l’on donne. Il y a entre eux un gigantesque appareil de redistribution – la politique, l'administration.

Et cet appareil de redistribution est tout sauf gratuit.

Bien au contraire, il absorbe des montants énormes pour fonctionner, minant du même coup l’efficacité de ce processus.

On prétend redistribuer de manière toujours plus précise et plus fine, mais en réalité on se contente d'augmenter les effectifs de l'appareil de redistribution. Et finalement les prélèvements suffisent tout juste à faire tourner la machine.

Lorsque ce développement a commencé, il ne sert à rien de procéder par petites corrections. C'est le système qu'il faut changer.

 

3 – Il serait par ailleurs trop simple de réduire le « problème État-providence » à une question de mesure.

Si l'État est aujourd'hui surmené, c'est parce qu'on promet plus qu'on ne peut tenir et que la dynamique interne des structures de contrainte pousse à cette surenchère.

Lorsque les difficultés augmentent sans cesse, il ne suffit plus d’improviser en dissimulant les faits et les relations entre eux.

 

Ceux qui croient que l'État-providence ne subit qu’une difficulté passagère en raison d'une croissance économique trop faible se trompent lourdement. Reposant sur la redistribution, le « système État-providence » dans son ensemble est inapproprié.

Quand on définit la redistribution par le fait de prendre aux riches pour donner aux pauvres, on rencontre généralement une large adhésion.

Par contre, si on la définit en disant qu'on prend aux travailleurs pour donner aux fainéants – la preuve est faite que c'est souvent le cas – l'adhésion est déjà nettement moins unanime.

 

Cela dit, l'affirmation selon laquelle tous les riches sont travailleurs et tous les pauvres sont paresseux est évidemment infondée et même blessante. Mais il est incontestable que dans une société ouverte, basée sur l'effort de chacun, il existe un lien entre la richesse et la volonté de travailler, un lien qu’il faut relever.

 

4 – Dès lors, l'État-providence est lui-même la maladie dont il prétend être le remède.

C'est son intervention qui génère l'isolement en déléguant l'entraide humaine aux administrations et l’empathie aux fonctionnaires ; c'est lui qui, finalement, provoque la détérioration d'un réseau subtil de relations familiales, caritatives, amicales, ou même commerciales.

 

À l'avenir, des services payants remplaceront de plus en plus l'action réputée gratuite – mais en réalité extrêmement onéreuse et de moins en moins efficace – de l'État-providence.

 

Et qu'en est-il de la « troisième voie », du travail bénévole ?

Existe-t-il une voie qui nous ramènerait à la charité et aux activités de bienfaisance privées et ecclésiastiques ?

Les problèmes actuels ne peuvent se régler par un retour nostalgique à un passé révolu depuis longtemps. Les travailleurs bénévoles, notamment dans le domaine social, ont toutes les peines du monde à trouver une relève efficace.

Il semble aujourd'hui déjà normal que nombre de prestations sociales ne soient plus gratuites.

De nombreuses tâches sociales ne sont plus exclues du circuit économique.

Alors qu’il existe encore un important potentiel d'emplois humainement et économiquement intéressants dans l'amélioration constante de l’offre de prestations sociales.

 

Force est alors de constater que l'État est non seulement incapable de résoudre des problèmes économiques, mais il n'a pas non plus la capacité de résoudre durablement des problèmes sociaux.

L'État ne peut garantir ni des valeurs éthiques, ni des modes de comportement, pas plus qu'il ne peut communiquer des principes religieux ou moraux et donner un sens à la vie des êtres humains.

Jamais on ne parviendra à résoudre des problèmes sociaux sans l’implication de la société civile et sans prestations de l'économie privée pour soutenir des personnes en détresse.

Il s'agit donc de trouver une stratégie qui nous sorte de la situation inquiétante dans laquelle nous nous trouvons actuellement.

 

Et devant ses constats, je suis persuadé qu'un retrait graduel de l’État-providence vaut beaucoup mieux que l'attente d'un effondrement complet, qui serait beaucoup plus douloureux – même si durant cette attente on essaie de rassembler des idées sur la manière dont on procédera quand l'effondrement sera devenu réalité.

 

VCRM

 

I² : Dieu nous garde d’un effondrement brutal !

Ce serait ouvrir la boîte de Pandore, la voie vers l’aventure et l’anarchie.

Je pense comme toi, l’Ami : Il faut préparer « autre chose ».

Puis comprendre comment changer « en douceur » pour y parvenir.

Normalement, c’était la tâche confiée à « Bling-bling » en 2007 : il nous l’avait promis durant sa longue campagne et on l’avait cru. Enfin… une majorité d’entre-nous.

 

Force est de constater que « ses réformes » partent dans tous les sens et dans l’improvisation de l’événementiel, au coup par coup.

Il paraît que si 63 % des « gaulois » jugent maintenant défavorablement sa politique, et que beaucoup prédisent sa réélection prochaine.

 

Un peu schizophrène que tout ça…

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commentaires

I
<br /> <br /> C'est là où je dis que le "bon sens" doit prendre le dessus !<br /> Je suis comme toi : le contrôle citoyen (ou des actionnaires), déjà prévu dans les etxtes et y compris le préambule de notre constitution, n'est pas la solution.<br /> Elle devrait l'être, mais déjà, va contrôler les comptes de ta copropriété gérée par un syndic !<br /> C'est beaucoup de temps pour pas grand chose : globalement, ils sont honnêtes et se font de la "gratte" autrement que dans tes comptes : c'est logique !<br /> <br /> Là où je suis inquiet, c'est justement pour le monde associatif.<br /> Lui rend le service sans esprit de lucre.<br /> Et depuis toujours...<br /> (Ce que ne veut pas voir Michel, par exemple).<br /> Car cet aveuglement à ne pas le reconnaître, le monde associatif et ses avantages, symbolise, cristalise je ne sais pas, toute l'ambiguïté entre le monde "politique" (les décideurs élus par le<br /> peuple) et la "société civile" :<br /> Tu es soit soumis au verdict populaire, soit un ignoble profiteur.<br /> Ignoble, ça me va bien, profiteur même pas !<br /> <br /> Il me serait très simple de transformer demain mes assoces en SARL ou SAS : il suffit que je le décide et je peux multiplier par trois les CA et m'en mettre plein les poches sans rien faire en<br /> plus !<br /> C'est très facile et serait beaucoup plus facile que de me faire chier à justifier de tout et de n'importe quoi...<br /> <br /> Mais en fait, dans mon esprit, je suis né kon, je ne fais que restituer à la Nation ce que j'ai reçu d'elle avant et par ailleurs.<br /> Pas question d'avoir une démarche spéculative sur ce type d'activité.<br /> Il n'y a aucune raison.<br /> Et c'est là qu'on devient "bizarre" et suspect : Ce n'est pas un comportement classique ou avisé.<br /> D'où les difficultés là où il devrait n'y en avoir aucune, voire même des encouragements et des facilitations.<br /> <br /> Curieux, mais c'est comme ça !<br /> <br /> <br /> <br />
Répondre
V
<br /> @I²<br /> Hayek écrit qu'il ne conteste pas que certaines actions soient financées par l'Etat, mais que l'Etat n'est pas forcément dans tous les cas l'acteur le plus efficace pour les mettre en oeuvre.<br /> Cependant, ce que tu décris montre que le débat opposant privé contre public pour ces actions, de solidarités en l'occurrence, n'est pas forcément pertinent, puisque même des sociétés privés<br /> peuvent demander des tarifs prohibitifs. Ici, le problème c'est la transparence. Il faudrait publier les comptes des communes, dans la même optique que ceux des entreprises, avec des associations<br /> qui feraient des comparaisons: telle crèche coûtent tant/place, telle autre coûte tant. Pour que les électeurs controlent le travail du conseil municipal. Mais, déjà que les actionnaires ont un<br /> contrôle très relatif sur les entreprises cotées, je ne suis pas très optimiste quant au contrôle des collectivités.<br /> <br /> <br />
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I
<br /> <br /> @ Vladimir : Pas grave pour le typo.<br /> <br /> Hayek rejoint quelle que part Michel et son économie participative.<br /> Ce que Michel ne comprend pas, c'est que ça existe déjà, simplement lui veut la démonétariser... en plus !<br /> <br /> Pour ma part, je pense que le "caritatif", s'il n'a pas à être spéculatif (et c'est hélas ce quon voit encore trop souvent ici et là, y compris de la part d'un Etat qui se veut omnipotent :<br /> l'organe cré la fonction et la fonction entretient l'organe l'empêchant de disparaître : je le vis avec mes propres associations qui ont pourtant leur utilité), il est à mon sens parfaitement<br /> possible qu'elles soient à l'équilibre en rendant le service aux populations visées.<br /> <br /> Je te refais un petit cours sur les crèches dont je m'occupe par ailleurs.<br /> L'heure de garde est fixée à 6,05 € pour l'année 2010.<br /> C'est le tarif CAF.<br /> La Caf impose un tarif famille (qui dépend des ressoruces du foyer et de sa composition : il est national).<br /> Et dit : je complète, parce que je reçois des cotisation pour cette mission, à hauteur des deux tiers (4,03).<br /> Démerde-toi pour touver la différence !<br /> <br /> Réponse de l'associatif : j'ai besoin d'environ 5.000 €/place/an.<br /> Je vais les chercher auprès du maire (qui reçoit des impôts locaux pour ça), et du département (qui reçoit lui aussi des impôts pour ça).<br /> Et puis l'Etat met un crédit d'IR pour prendre en charge la moitié des participation familiale (plafonné : faut pas dékonner).<br /> Ce qui fait que sur 6 €, l'impôt et la cotisation sociale en paye globalement 5 !!!<br /> Tu supprimes 5 de cotisation sociale et d'impôt locaux et nationaux, les familles les retrouvent et peuvent payer 6 : pas de problème !<br /> <br /> Par malchance, ce n'est pas ça qui se passe : des communes payent jusqu'à 45.000 €/place/an comme Paris, parce que quand on est de gôche, on aime bien avoir la main sur l'argent du kontribuable,<br /> donc c'est 70 % de crèches municipales.<br /> D'autres moins kons payent 15.000 €/pace/an en sous-traitant à des sociétés commerciales.<br /> Et l'une des miennes, parce que je viens de nulle part, que j'ai une sale gueule et que je m'appelle Infreequentable, se retrouve en faillite parce que monsieur le maire estime que je m'en mets<br /> plein les poches avec 3.200 €/place/an !<br /> Explique donc ça !!!<br /> Le pire, le gueux, c'est qu'en plus il m'envoie la Cour des comptes.<br /> <br /> Qui, parce que celui-là est vraiment kon, ne pourra que constater que c'est tout juste si je me fais rembourser mes timbres, mais à aucun moment mes heures et mes compétences (parce que cette<br /> crèche-là, je compte bien la redresser et lui éviter la faillite : je peux le faire !)<br /> Du coup, je suis obligé d'en faire d'autres, non plus à 4.000 €/place/an pour les seules communes, mais à 5.000 en racketant d'autres communes où je m'implante.<br /> Tu avoueras que comme escroc, le bonhomme se pose là !<br /> <br /> Mais c'est bien une dérive du tout "Etat-providence", parce que l'homme est finalement malhonnête (même s'il est encarté chez "bling-bling") et a oublié pourquoi nous sommes en République et non<br /> plus dans l'ancien régime.<br /> <br /> Et encore, tout ça, ce n'est que le petit bout de la lorgnette : ça se passe partout pareil, à tous les niveaux et dans tous les domaines.<br /> <br /> Et comment ce fait-ce donc que certains estiment qu'on peut payer 15.000 € un service à la population qui en vaut 5.000 ?<br /> Bé parce qu'une société commerciale à la possibilité de faire des "petites enveloppes" aux bonnes oeuvres de l'édile local.<br /> D'accord, c'est gagne-petit, mais c'est toujours ça de pris que les boches n'auront pas !<br /> <br /> <br /> <br />
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I
<br /> <br /> @ Michel :<br /> Pas tout à fait idiot ce que tu nous racontes.<br /> Rien entre l'Etat et l'individu, l'idéal de la Révolution.<br /> Du coup, retour en force de l'Etat providence comme d'une nécessité pour éviter la reconstitution des communautés et corporations.<br /> <br /> Mais admet que quand on chasse l'Etat par la porte et qu'il revient par la fenêtre jusqu'à l'étouffement, je crois bien qu'on en est à devoir nous saigner d'une seconde révolution avec les<br /> ingérdients de la toute première !<br /> Assez absurde en somme.<br /> <br /> Ce qui m'intéresse plus, c'est de comprendre comment (ça on sait à peu près) on en est arrivé là, plus fort du "tout Etat" après qu'avant ?<br /> <br /> A mon sens, c'est dans l'esprit que les choses se passe.<br /> J'ai lu quelle que part (est-ce même dans un des commentaires) qu'en fait il y aurait deux types d'humains :<br /> 1 - Les "forts" capables de s'assumer eux-mêmes et d'en prendre la responsabilité ;<br /> 2 - Les "faibles", incapables de s'assumer eux-mêmes et qu'il faut soutenir (par les "forts" et l'effort).<br /> <br /> Or, nous sommes ce que nous sommes, mais admettre cette dychotomie m'insurge (car c'est la renaissance de l'Ubermensch et ses détraquements que sont toutes les dictatures, stalinienne ou<br /> fasciste)<br /> et parce que je crois que nous sommes tous nés égaux, au moins en droit.<br /> Après, il y a la parabole des talents : le premier restitue le talent à son maître et il est chassé, le second l'a perdu et il est pardonné, le troisième revient riche et rapporte à son maître<br /> qui le loue.<br /> <br /> (Curieusement, les trois tiers, c'est un peu la "marque de fabrique" des mousquetaires d'Intermarché : Un tiers pour le magasin, un tiers pour la centrale, un tiers pour soi.<br /> Mais aussi dans la réalité : un tiers des magasins perdent de l'argent, un tiers équilibrent, un tiers en gagne beaucoup :<br /> Dans les deux cas, ça marche et l'ensemble fait un tout qui n'existerait pas autrement).<br /> <br /> Au milieu des "forts" et des "faibles", il y a la loi commune, votée par le plus grand nombre.<br /> Elle est justement là pour protéger le "faible" et lui faire profiter des "talents du fort".<br /> Tant que ça marche en trois tiers à peu près égaux, ça me va.<br /> <br /> Quand c'est deux tiers de "faibles" qui sont soumis à l'Etat-providence, qui représente 10 % de la population mais 55 % du PIB, et que le "fort" n'est alors réduit qu'à moins d'un quart,<br /> forcément, on va se faire éclater la tronche à un moment ou à un autre.<br /> <br /> C'est un peu le sens que j'ai compris du dire de VCRM, mais ce n'est que mon opinion personnelle : Je crois que lui aimerait que tout le monde soit "fort".<br /> <br /> <br /> <br />
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V
<br /> Il est écrit dans l'article:<br /> "C'est son intervention [de l'Etat providence]qui génère l'isolement en déléguant l'entraide humaine aux administrations et l’empathie aux fonctionnaires ; c'est lui qui, finalement, provoque la<br /> détérioration d'un réseau subtil de relations familiales, caritatives, amicales, ou même commerciales."<br /> <br /> Voici une opinion totalement opposée:<br /> <br /> «Du fait de la dissolution des liens de la communauté locale et de l'avènement d'une Société ouverte extrêmement mobile, un nombre croissant de personnes ne sont plus insérées dans des groupes<br /> particuliers sur l'aide et l'appui desquels elles puissent compter en cas d'infortune. Le problème ici est en majeure partie celui du sort des individus qui, pour diverses raisons, ne peuvent<br /> gagner leur vie sur le marché: malades, vieillards, handicapés physiques ou mentaux, veuves, orphelins ̶ toutes gens qui sont victimes de coups du sort dont personne n'est à l'abri, et dont souvent<br /> les isolés n'ont pas les moyens de se défendre; alors qu'une société qui est parvenue à un certain degré d'aisance peut en fournir dans toutes ces circonstances-là.<br /> <br /> <br /> L'assurance d'un certain minimum de ressources pour chaque individu, ou une sorte de niveau de base au-dessous duquel personne ne risque de tomber même s'il est incapable<br /> de pourvoir à sa subsistance, voilà qui peut être considéré non seulement comme une protection tout à fait légitime contre un risque commun à tous, mais encore comme un élément nécessaire de la<br /> Société élargie où l'individu n'a plus désormais de créance morale sur les membres du petit groupe particulier dans lequel il est né.»<br /> D'où vient ce texte? Du tome 3, pages 64-65,  de   Droit,<br /> législation et liberté, écrit par Friedrich August Hayek, éditions Quadridge/PUF, 1995 (édition originale 1979).<br /> On ne peut pourtant pas dire qu'Hayek est partisan de l'Etat providence. Cela montre que  l'opinion selon laquelle le privé, les associations caritatives, sont mieux à même d'aider les<br /> gens en difficultés n'est pas libérale. Certains libéraux vont être pour, d'autres contre. A mon avis, c'est plus une opinion conservatrice que libérale.<br /> (Désolé pour la typographie, j'ai fait des copier-coller qui perturbe tout ça).<br /> <br /> <br /> <br />
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