Et pourtant…
Juste un petit mot pour accompagner la chute dans les tréfonds des divers classements.
2.125ème le mois dernier au classement des blogs multithématiques européens.
1.925ème ce mois-ci au même classement…
6.333ème sur plusieurs millions au classement général !
Ce sera le « top », pas mieux.
Le trafic diminue, le nombre de visiteurs également, même si 179 robots ont visité 667 pages jeudi dernier, le blogrank s’effondre et il n’apparaît désormais plus en première page dans le classement des blogs « politique » de la plate-forme « Overblog.com ».
Qui l’eût cru, car Je m’en réjouis !
Il redevient, petit-à-petit « invisible », d’autant que finalement ne restera plus bientôt que le « trafic » ayant pour origine les moteurs de recherche… Une quinzaine de pages par jour, pas plus… Et celui des robots qui finiront par se lasser.
Magnifique.
Un « pitit-blog » sans importance mais qui peut encore avoir de lourdes conséquences à venir pour ma caouane et ma fierté d’être né « Corsu-Gaulois-rive-Gôche » de « Balagne-Paris-Capitale-des-lumières ».
Pays dont désormais je me méfie depuis l’amorce d’une dérive, que dis-je d’une !, de plusieurs dérives liberticides et fascistes qui s’esquissent depuis quelques temps en ma Patrie, celle des « droits de l’homme » et des lumières !
J’exagère, pensez-vous ?
Je suis alarmiste à l’extrême ?
Pas du tout, vous verrez bien que les « forces obscures » pour qui le libre-arbitre est un danger mortifère pour l’espèce entière sauront, au nom de votre sécurité ou de je ne sais quel autre motif, amplifier leur mainmise sur vos opinions.
Vous finirez même par dire « merci » !
C’est une question de dizaines de mois, pas plus. Peut-être même moins.
Ou encore plus je ne sais pas encore et je ne saurai jamais, bien sûr pour trépasser bien avant.
Car qui est-il prêt à mourir pour des idées de Liberté, s’il vous plait ?
Les gaulois feront comme tout le monde en pareilles circonstances : Ils plieront sous le fardeau de la violence en attendant des jours meilleurs…
Survivre deviendra une urgence quotidiennement renouvelée.
Et ça durera une ou deux générations d’acculturés à qui ont fait prendre tous les jours toutes les vessies pour des lanternes.
Deux fronts se rejoignent pour ne former qu’une seule et même contrainte : La dette enfle, publique d’abord, mais également entrepreneuriale alors que ses marges fondent, tout comme celle des ménages qui ne se résorbe pas assez vite.
Et c’est une situation qui reste aujourd’hui sans solution esquissée (alors qu’il y en a) surtout si le risque de « contraction » (stagnation ± inflation) se confirme.
Pensez, même la BCE en est réduite à rémunérer ses dépôts reçus à un taux négatif pour pousser les banques à prêter aux entreprises.
Qui d’ailleurs n’en veulent pas, préférant mourir à petit-feu puisque sans perspectives…
Un métier mortel que de faire « banquier » en cette époque à venir.
D’autant que lesdits dépôts ont déjà été dilapidés : De 300 milliards d’euros en fin d’année dernière, ils sont tombés à 80 milliards fin mai !
Parallèlement, le taux de refinancement est fixé à un niveau historiquement bas de 0,15 %.
Tout est en place pour une croissance à 2 chiffres et pourtant… rien !
Parce qu’il faudrait d’abord apurer les dettes et que ça demande du temps.
La situation reste semblable, l’inflation en moins, à celle de l’Allemagne des années 30 (du dernier siècle du dernier millénaire).
Et comment le gouvernement d’alors s’en est-il tiré ? En spoliant, ce qui nous attend avec le mécanisme du « bail in » voté et mis en place jusque dans notre législation interne…
Et en faisant l’Anschluss, derniers prémices d’une guerre à promesse « mondiale » qui a permis de payer tout le reste…
Nous, nous avons d’un côté des mouvements « séparatistes » et de l’autre des émeutes jusqu’en Ukraine, avec beaucoup trop de tensions ethniques et/ou religieuses partout ailleurs ou presque.
Que voyez-vous donc autour de vous, sinon un traité transatlantique qui se met en place en sourdine, un FESF et un MES à peine financé pour n’être que des engagements et partiellement « hors les comptes », et une montée des partis « autoritaristes » en Europe ?
Avec en commun des programmes de « déconstruction » de l’Europe et de l’Euro…
Il suffira d’allumer la mèche à n’importe quel moment !
Et la mécanique fera le reste…
C’est quand même dommage dans la mesure où désormais l’Euro, et en quelques années (1999 pour l’Ecu, 2002 pour l’Euro), est devenu la deuxième devise de réserve internationale, loin derrière le dollar, mais loin devant le Yen, la Livre, le Yuan et toutes les autres même réunies.
Et la première en termes de monnaie (610 milliards d’euros en billets en circulation) pour une population de seulement quelques 390 millions de personnes.
J’étais parmi ceux qui ont voté contre le traité de Maastricht.
Parce que c’était un traité « d’Union Économique et Monétaire ».
L’euro s’est donc fait « sans moi ».
Et je constate que si l’Union monétaire est quand même une brillante réussite, l’Union économique n’est toujours pas une réalité : Pas même au plan des convergences fiscales ou sociales indispensables !
Son talon d’Achille…
Ce qui explique que tous les europhobes, y compris anglo-saxons, se ruent sur cette faiblesse.
Et au lieu de voter pour combler ce « trou », pour renforcer et faire disparaître cette « fêlure-congénitale », les suppôts des mouvements populistes tournent le dos à cette urgence !
C’est presque magique qu’ils cirent ainsi les pompes des anglo-saxons, tout en faisant mine de cracher dessus, au moins dans les discours.
Manifestement, leur mensonge brille en politique !
C’est que les objectifs cachés sont encore pire que dans les discours.
Ce blog restera un temps comme le « témoignage » d’une époque pourrie par toutes ces tromperies, toutes ces escroqueries, toutes les corruptions possibles de notre « classe-politique » qui se seront et auront enfumé les esprits de deux générations.
En espérant que la suivante en tirera le meilleur pour construire son propre avenir.
Même s’il faut malgré tout rester très pessimiste en la matière…
Et puis il disparaîtra, au mieux dans l’oubli, au pire par le fait d’une « police-politique » et administrative « aux ordres », tellement, derrière les traits d’esprit quelconques, il reste finalement d’essence « subversive » au moins aux regards des critères de « demain ».
Je ne prends pas le risque pour ma santé de le faire vivre !
Au mieux, je le migre « ailleurs », depuis un autre « ailleurs » qui n’est pas encore fixé à ce jour, est-il vrai.
Je ne sais pas encore : L’avenir s’écrit tous les jours au présent de l’indicatif.
Et j’aspire désormais à ce que les « Gaulois » aient encore assez de bon sens pour parvenir à échapper aux sinistres qui s’annoncent.
Alors seulement, je reviendrai… peut-être !
Mais là encore, il s’agit de rester pessimiste car je ne vois plus comment.
Bien à toutes et tous.
Et merci pour toutes les joies que vous m’avez procurées jusque-là…
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