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D'où Erre-Je ?

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Les Ex-Archivés

Amis visiteurs !

Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » !
Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance !
Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite !    
En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle !
Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…
5 décembre 2007 3 05 /12 /décembre /2007 08:00
Ma petite sœur avait raison !
 
Orange, la grande société aux 167 millions de clients sur les 5 continents, a signé, par Pédégé interposé, une convention avec « Rachida Mimi », la vénérée Garde des Sceaux de la République !
Elle voulait dématérialiser la Justice.
Lui, il a gagné le 1er prix Broaddbands Awards de la « Commission Européenne pour la réduction de la fracture numérique » pour son nouveau joujou avec clavier, écran, webcam, imprimante et scanner (tout en un, qu’ils disaient) !
 
Ainsi donc le justiciable, après avoir pu obtenir délivrance de documents officiels via Internet, payer ses impôts de la même façon, faire ses courses au supermarché du coin derrière son écran, téléacheter ses DVD, livres et autres articles de loisir et de jardinage à la pointe de son clavier, il va pouvoir, même sans rien comprendre à ce qu’on lui demande, avoir accès à son greffier préféré, un avocat ou tout autre acteur de la vie judiciaire.
 
Encore un peu, il ne sortira plus de chez lui, même pour en fumer une (ce sera définitivement prohibé), réduisant encore un peu plus la fracture durable du « global warming » due aux déplacements !
 
Et c’est là où ma petite sœur est une prophète méconnue dans son propre pays à elle !
Elle l’avait dit, que nous finirions tous dans des bulles aseptisées, coupées du monde et reliés les uns aux autres par des fils porteurs d’électrons en phase plus ou moins modulée, véhiculant bruits, sons, images, vidéos aux lieux et places de nos 5 sens coutumiers.
Finie la violence aux coins des rues, les morts sur les routes, l’air pollué de nos rues (puisque après avoir l’eau au robinet [et le vin en cubix], nous aurons bientôt l’air en bouteille) !
 
J’en avais éclaté de rire en repensant à cette vision de Science Fiction, anticipée par un des maîtres du genre et sa série « Robots » et puis en avait vidé un fond de verre pour me nettoyer le gosier.
Il y avait aussi les « flotteurs », quelle que part dans l’une de ses nouvelles (Non ! Celle d’un autre anglo-saxon du futurisme).
L’humanité confinée dans la dispersion intersidérale (à chacun sa planète en somme) servie par mille robots z’et machines.
Que leur problème, c’était leur peur des microbes véhiculés par autrui… Que même leur mode de reproduction en avait changé pour incuber à distance par gamètes interposées… dès qu’une nouvelle planète devenait habitable à la force des efforts d’autres robots de « terraformage » !
(Pour nous, reste le problème du sensuel. Eux, avaient moult robots « mieux que mieux » pour se genre d’activité qui touche à la béatitude du neurone et autres terminaisons nerveuses !)
 
Pour le moment, nous n’y sommes pas encore : grâce à vélib’ « Orange Labs » de chez « Orange », Rachida Mimi va pouvoir fermer tous les lieux de justice et délocaliser l’ensemble de son administration, mais demain, pourquoi pas également, les soins, l’armée et la police, vers des pays en voie de développement durable bien moins coûteux pour n’avoir pas à payer les charges générées par notre fastueux système social, que le monde entier nous envie !
 
Décidément magnifique, le progrès en marche !

Hommage à ma petite sœur et ses visions extra de lucidité…

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4 décembre 2007 2 04 /12 /décembre /2007 08:32
Travailler (la nuit) serait cancérigène.
 
Ce fut l’info de la journée, vendredi dernier ! Publiée… courant décembre (!), les chercheurs du CIRC de Lyon, l’agence cancer de l’OMS, sont très sérieux !
 
Vingt pour cent des travailleurs des pays développés (Europe, États-unis) sont concernés et souffrent sans le savoir d’un accroissement de leurs risques oncologiques !
Il était temps qu’on se le dise…
 
« Le travail de nuit posté (…), qui perturbe l’horloge biologique, se retrouve ainsi dans la même catégorie que d’autres cancérigènes « probables » comme les émanations des moteurs diesel ou d’autres substances (les « PCB » parfois surnommés pyralènes en Europe, le trichloréthylène, certains pesticides...) ou encore les rayons ultraviolets, le plomb des peintures anciennes, et des vieux tuyaux d’eau », nous explique doctement Vincent Cogliano, épidémiologiste dans le civil.
 
Le travail posté de nuit, sur une longue période, augmenterait ainsi le risque de cancer du sein chez les infirmières et les hôtesses de l’air !
« Cependant cette augmentation est inférieure à un doublement du risque, c’est donc un risque réel mais modeste ».
Ouf ! On craignait pour nos si charmantes hôtesses de l’air et autres dames « pique/pique » !
 
« Les études chez ces femmes sont cohérentes avec les études sur les animaux qui démontrent que la lumière constante ou tamisée la nuit ou des décalages horaires chroniques (« jet lag ») peuvent favoriser la survenue de tumeurs ».
Les « filles » comparées à des souris (ce n’est pas moi qui le dit) ?
De tous sexes ?
 
Est donc en cause le manque de temps pour leurs organismes pour fabriquer de la mélatonine en quantité suffisante (produite uniquement pendant le sommeil de nuit et pas pendant les « petites siestes réparatrices » propres aux cousins Corsi quand elles ne sont pas coquines).
Ils ont donc raison, nos pilotes de ligne (les Personnels Navigant Technique : PNT) de préparer une grève monstrueuse pour interdire le décalage horaire (même si eux ne sont pas si sujet au cancer du sein) : Veulent-ils ainsi du charme pérenne pour leurs PNC (Personnels Navigant Commercial) ?
 
En soulignant justement que « l’on manque de données concernant le travail masculin de nuit par exemple chez les chauffeurs de taxis, camions », les veilleurs de nuit, les égoutiers, les mineurs de fond, les plongeurs des abysses, les astronautes, les contrôleurs du ciel, les urgentistes, les militaires, etc. etc.
Et le docte toubib/chercheur d’ajouter qu’en « outre, certaines observations chez les pilotes de ligne, comme l’augmentation du cancer de la prostate, pourraient être liées à une meilleure surveillance de leur santé » ?
Gag ! Quand l’organe crée sa fonction, même chez les toubibs…
 
D’autant mieux que Brigitte nous rapporte de son côté que la même étude montre que « faire pompier » pourrait être également un métier cancérigène :
« Les pompiers sont exposés à de nombreux produits toxiques de combustion, cancérigènes (benzène, formaldéhyde...) ou suspectés d’être (cancérigène), qu’ils peuvent inhaler (…) ». Tout en précisant que « de façon surprenante, il ne s’agit pas d’un excès de cancers de poumon (ou du sein), mais d’autres cancers » !
D’ailleurs « chez les peintres (de voiture, au pistolet...), dont le métier est déjà classé cancérogène, on observe une augmentation du risque de cancer du poumon et de la vessie qu’ils soient ou non fumeurs ».
 
Et, autant vous que moi, qui croyons tous que ces métiers là ont fait dépenser les quintaux d’euros de matériels innovants pour les protéger contre tous les risques contre tout !…
Le tout pour conclure que « des études complémentaires sont nécessaires pour mieux identifier ce qui peut accroître ce risque de cancers ».
 
Bref, encore un truc pour réclamer du pognon supplémentaire, finalement !

C’est beau, la puissance de la science des progrès en marche…

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30 avril 2007 1 30 /04 /avril /2007 10:05
 
Communication scientifique
 
Respectueux des divers « délires d’opinion » des prochains jours, inévitables en cette période préélectorale et autres « marchandages », par ailleurs, comme vous, restant dans l’attente du débat promis mercredi prochain comme point d’orgue, pour lesquels nous sommes incompétents à émettre un quelconque jugement éclairé, nous avons décidé, comme lors de la dernière semaine du premier tour des élections présidentielles, de ne pas vous infliger nos coups au cœur (et autres indignations) !
Ce serait indécent : vous avez déjà les vôtres à gérer. Et c’est assez stressant comme ça, nous en convenons.
 
Nos « histoires de corsitude » n’ayant emballé que peu de monde, faute pour la plupart de ne pas avoir le doux chant de l’accent insulaire dans l’oreille, nous ne vous infligerons pas, non plus, amis lecteurs, une seconde séance ! Nous avons décidé d’ouvrir une nouvelle rubrique : « La fiscalité en folie ». Comme nous restons sérieux, cette rubrique sera aussitôt baptisée : « La fiscalité iconoclaste », autrement dit comme vous ne l’avez jamais regardée (même les pro : clin d’œil à Incognitoto et d’autres visiteurs que ce sujet peut intéresser) !
 
Toutefois, en ce qui concerne le stress, aujourd’hui, nous nous en tenons à tenter de soulager « l’ignorance vertueuse » de certains penseurs modernes candidats à de brillantes fonctions ultimes, qui se sont récemment exprimés sur « l’acquis et l’inné » en matière pathologique [cf. : http://infreequentable.over-blog.com/article-6350413.html], concernant notamment le suicide des jeunes.
 
Il se trouve qu’en page 54 du n° 1076 de la revue « Sciences & Vie », dont nous restons un fidèle lecteur depuis août 1973, malgré les tombereaux d’articles viscéralement et outrageusement anti-nucléaires, allant jusqu’à insulter le bon sens et l’Intelligence d’il y a quelques années, le numéro du moi de mai 2007, il est indiqué que :
« Sheryl Smith et ses collègues du centre médical Suny Downstate, viennent de montrer que l’hormone « alloprégnanolone » (THP), qui agit comme un tranquillisant chez l’adulte, aurait au contraire un effet anxiogène chez les 14-18 ans. »
 
Il se trouve que chez les souris adultes, la THP se fixe dans le cerveau sur le « récepteur neuronal de l’anxiété standard « GABA-A », ce qui a un effet calmant une heure et demie après un stress, alors qu’à l’adolescence de la même bestiole, la THP se fixe plutôt sur un sous-récepteur de GABA-A « 4 », ce qui a pour effet d’accroître l’anxiété !
En bref, en agissant sur le sous-récepteur pour qu’il ne fixe plus la THP, on pourrait dans un futur proche empêcher d’accroître le sentiment de l’anxiété de la souris adolescente, en espérant transposer la recette aux homo sapiens sapiens dont on souligne « qu’ils ont naturellement plus de difficulté à gérer leur anxiété » !
 
Autrement dit, les problèmes des dépressions des jeunes ne sont ni culturels, on s’en serait douté, ni génétiques (là, ça conforte notre opinion personnelle non autorisée), mais tout simplement hormonaux
Comme quoi, la science en marche balaye parfois (et plus souvent qu’on ne peut l’imaginer) les certitudes des facultés de droit, même celle de Nanterre.
 
Nous nous rappelons ainsi, pour être issu d’une faculté de droit parisienne de la meilleure réputation pourtant, que nous avions fait de même à l’égard de notre professeur de droit (civil) de la famille qui nous bassinait avec son « pater is est que nuptiæ demonstrant », tout à fait justifié à l’époque, insistant sauvagement sur l’impossibilité, « à jamais », pour la science, de pouvoir identifier un père biologique.
Mais tout en reconnaissant que des actions en « dénégation de paternité » pouvaient être engagées avec d’autres moyens de preuve, ce qui était fort rare, exceptionnel et très difficile, même dans le cas de non respect du délai de viduité, disparu il y a quelques années et de l’enfant né d’un père prédécédé (avec tous les problèmes de succession qui vont à la clé, mais que nous avons abordé l’année suivante seulement avec le cours de droit (civil) des biens : souvîntes-vous de l’enfant putatif d’Yves Montand dont on est allé déterrer la dépouille !).
 
Il faut dire qu’à l’époque, les tests génétiques n’en étaient qu’à leurs balbutiements : on découvrait seulement qu’on pourrait « savoir faire » dans un bref délai, mais on ne voyait pas très bien encore à quoi cela pouvait servir dans les milieux scientifiques !
 
J’ai eu une mauvaise note scientifiquement injustifiée ce jour là, à faire le kon au côté de 800 z’étudiants, bravant bêtement le plan bien ordonné de ce prof là (et ses con-victions).
Et depuis, les identifications génétiques sont même devenues des preuves irréfutables en matière pénale.
 
Conclusion : il y a des âneries qu’il vaudrait infiniment mieux taire !
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14 février 2007 3 14 /02 /février /2007 04:39
 
On veut refroidir la planète !
 
Si ! Je pourrai dire que je l’ai lu, mais en fait je ne sais pas lire pour être un enfant de l’école publique (et puis j’ai des « machines » qui lisent, écrivent et calculent pour moi : c’est plus facile ! Merci Bill Gates.)
 
Faut dire qu’elle chauffe, la planète. Ce n’est pas la première fois, mais une « industrie » du réchauffement est entrain de se mettre en place, à force de « taper sur le bon sens de l’opinion publique » à lui réclamer des mesures d’urgence et des sommes pharaoniques.
Je me souviens qu’il y a quelques millénaires, c’était plutôt bien venu, ce réchauffement…
Passons, vous n’étiez pas nés, vous ne vous souvîntes plus !
 
Le premier projet consiste à mettre en place un gigantesque parasol à 1,5 million de kilomètres de nos rivages, entre notre belle planète et le soleil, exactement sur un « point Lagrange » (un endroit à gravitation nulle entre les deux astres : y’en a 4 théoriques entre deux astres ! Souvenez-vous du « On a marché sur la Lune » de Hergé).
Pas moins de 20 millions de conteneurs tirés à coup de canons électromagnétiques, contenant chacun 800.000 écrans ! 16 millions de millions de disques de 60 cm de diamètre absorbant 90 % des rayons du soleil : une paille !
Ce sont les Inuits qui vont être contents : eux qui pensaient déjà pouvoir cultiver des dattiers dans le grand nord canadien, ils en seront pour leur frais !
 
Le second consisterait à pulvériser de l’hydrogène sulfuré en aérosol un peu plus haut que la tropopause. Combiné à l’ozone et l’oxygène ambiant, il se transformerait en eau (bonjour les précipitations) et en dioxyde de souffre (la fameuse boule puante).
L’avantage, c’est que nous aurions ainsi un effet de réfléchissement des rayons solaires nettement plus fort, ce qui devrait réduire la température de l’atmosphère…
Ce sont les E.T. qui vont être surpris de voir briller un peu plus notre belle planète bleue dans leurs télescopes !
 
On a aussi pensé qu’il serait sympa de fabriquer de grosses plateformes océaniques équipées d’éolienne qui alimenterait des pompes à eau de mer. Placées dans les régions polaires, l’hiver elles pourraient pomper l’eau, comprimer de l’air à température négative et faire ainsi fonctionner des canons à neige !
L’été, l’îlot entouré de sa « glace naturelle » fonderait lentement et ferait redescendre de l’eau glacée et salée, plus dense, dans les fonds abyssaux pour renouveler la circulation des eaux profondes froides vers les tropiques.
Intéressant : on irait ainsi désencombrer les routes des vallées de la Tarentaise pour aller skier vers ses stations d’un nouveau genre !
 
Mademoiselle chante le blues, alors que d’autres envisage encore de polluer les fonds marins avec du sulfate de fer liquide, transporté par tanker poreux vers le large, sur les zones pauvres en plancton. Ainsi engraissé, ce dernier pourrait se développer, proliférer et consommer du CO² dissout dans les océans…
Ce gaz à effet de serre descendrait donc gentiment de la haute atmosphère pour finir par être piégé au fond des océans, dans la carcasse des animaux consommant du plancton !
Magnifique, non ?
 
Quand on pense que les soviétiques avaient envisagé de répandre de la suie pour faire fondre la glace des terres sibériennes et ainsi conquérir de nouveaux espaces à cultiver…
Que les vignerons champenois achètent des terres en Angleterre pour planter moult pieds de vigne…
Et que personne ne songe à rappeler le professeur Georgevitch Miloch (l’homme qui a inventé le « chronoscaphe »), le seul capable de faire « la pluie et la neige » à volonté !
Il serait encore « en service » si l’abominable professeur Mortimer n’avait pas détruit son laboratoire de La Roche-Guyon, sur les bords de Seine !
 
Plus sérieusement, aucun de ces grands programmes esquissés ci avant n’a envisagé « l’hiver nucléaire ». On nous « bassinait » pourtant un long moment avec cette « affreuseté », dont les effets sont pourtant vérifiés à chaque éruption volcanique d’importance (notamment avec le Pinatubo) : on balance une bonne vieille bombe assez puissante pour réveiller un volcan.
Celui-ci nous envoie quelques millions de tonnes de cendre dans la très haute atmosphère : Rien de tel pour faire baisser durablement de quelques parcelles de degré Celsius la température d’un hémisphère entier.
C’était la pire des catastrophe qui pouvait attendre les survivants d’un holocauste nucléaire il y a encore à peine moins de deux dizaines d’années, décimant les espèces végétales, détruisant la chaîne alimentaire pour finir par l’homme nouveau et irradié !
Plus personne ne s’en souvient, naturellement…
 
Comme quoi, après le trou dans la couche d’ozone, chaque génération de « sachants » a décidément ses propres fantasmes !
Rigolo, la science en marche…
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10 janvier 2007 3 10 /01 /janvier /2007 09:16

 

La recherche scientifique a du bon !

 

 

 

Vous l’ignoriez peut-être, mais il est des chercheurs chevronnés, grassement rémunérés en qualité d’universitaire émérites, qui procèdent à des travaux particulièrement brillants et utiles pour le devenir de l’humanité. Si !

On peut ainsi directement s’informer des résultats d’un « calculateur de pluie » mis au point par un « physicien » de la prestigieuse Université Winnipeg (Canada) : Doug Craigen !

(http://www.dctech.com/physics/features/0600.php, site en anglais canadien, s’il vous plait).

Pour ceux qui veulent quelques explications techniques, nous pouvons conseiller : http://perso.orange.fr/fabien.besnard/pluie2.html

ou : http://membres.lycos.fr/daneelfaltazia/pluie/pluie.html

voire : http://math-et-physique.over-blog.com/article-3117478.html

Au moins, vous aurez un aperçu à la fois du problème technique, quelques « visions » modélisées mathématiquement de la « controverse » (et non « contre-averse ») de ce problème millénaire d’importance qui m’avait personnellement échappé.

 

 

 

Car chacun en aura pourtant fait l’expérience in vivo : quand il pleut à verse, nous courons (presque) tous bêtement, à défaut d’avoir un parapluie, un bon ciré et des bottes étanches, pour éviter d’être mouillé au-delà du nécessaire !

Tant pis si cette attitude consomme 9 fois plus d’oxygène que la norme communément admise, produit 3 fois plus de gaz à effet de serre pour un même parcours (le CO² rejeté à chaque expiration, sans compter les flatulences inopinées dues à l’effort) en courant à 3 m/s (10,8 Km/h) plutôt que qu’à l’allure « du passant qui passe » (1 m/s, 3,6 Km/h).

Forcément, être détrempé de la tête aux pieds, trempés jusqu’aux os à les essorer fermement, avec de l’eau mouillée en plus – quelle ironie du sort – et généralement plutôt froide, arrivée éventuellement en rafales compactes et cinglantes, n’a rien d’une partie de plaisir sous nos latitudes : c’était l’expression du « bon sens en marche », qui n’avait jusque là absolument aucune valeur « scientifique ».

 

 

 

Était-ce bien raisonnable de rester indéfiniment dans une telle ignorance ?

Il faut dire qu’il y avait « controverse doctrinale » (cf. ci-dessus) difficile puisqu’une étude britannique (encore des anglo-saxons décidément à la pointe du « savoir ») des plus sérieuses (dont nous n’avons pas pu retrouver les références) affirmait que « courir ou marcher sous la pluie » ne changeait pas grand-chose.

Car telle est la question : quand il flotte, vaut-il mieux piquer un sprint pour s’abriter, ou bien marcher tranquillement vers l’abris visé ?

 

 

 

Une première expérimentation a donc révélé au Monde entier totalement stupéfait que pour une même durée d’exposition (sous la pluie), finalement, le marcheur était moins détrempé que le coureur : pour simplifier, quand la pluie tombe verticalement le marcheur reçoit nettement moins d’eau (mouillée) que le coureur (6,6 fois moins).

Si la pluie vient de face, la proportion diminue à 2,3 moins d’eau reçue par le marcheur.

Si elle vient de derrière, le marcheur reste toujours moins mouillé, mais 1,2 seulement par rapport au coureur. L’idéal, pour le coureur étant d’aller au moins aussi vite que la vitesse horizontale de la pluie (rapport 1 à 1)… Si il va plus vite, là on ne sait plus.

Conclusion docte de l’étude : compte tenu de la distance à franchir, ça ne change rien.

 

 

 

Restait à réaliser la « modélisation » mathématique qui semble n’avoir rien eu de simple… Elle varie forcément avec les « profils » des promeneurs (longiligne, massif, carré, oblongue ou rond), la vitesse du vent, l’importance de la précipitation (et sans doute la pente à gravir ou à dévaler, les rafales de traverse, l’âge du capitaine, le sens de la marée et son amplitude, etc.)

 

 

 

Pour mettre un terme définitif à cette controverse qui n’en finissait pas d’encombrer les puces des ordinateurs les plus sophistiqués et les heures de RTT des meilleurs cerveaux de la planète, deux météorologistes américains – Thomas Peterson et Trevor Wallis – qui en dormaient sans doute assez mal, n’ont pas hésité à se revêtir de combinaison de plongée et à enfiler, au dessus, des vêtements secs et identiques, d’un poids identique, afin d’aller braver les différents types de temps rencontrés sur un parcours donné.

L’un court, pendant que l’autre marche. En pesant leurs vêtements imbibés de pluie à l’issue de chacun de leur trajet (identique), plus aucun doute n’est désormais permis : Quel que soit les conditions, les vêtements du coureurs resteront plus légers que ceux du marcheur !

Environ et globalement trois fois plus…

 

 

 

 Ouf : je ne sais pas vous, mais en tout cas moi, je vais mieux dormir, désormais !

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21 décembre 2006 4 21 /12 /décembre /2006 14:18

L’IRSN communique.

http://www.irsn.org/index.php?module=presse&action=getCom&mode=topten&com_id=227&lgcode=FR

Le décès prématuré d’Alexander Litvinenko le 23 novembre 2006 au University College Hospital de Londres provoque quelques questions. Le professeur britannique Roger Cox de la HPA a précisé que des quantités élevées de polonium 210 (210Po) a été détecté dans ses urines !

« Découvert en 1898 par Marie Curie, le polonium 210 est un produit de filiation de l’uranium 238. C’est un radionucléide naturel omniprésent à l’état de traces dans l'environnement, avec ses précurseurs, le radon 222 et le plomb 210. C’est le plus abondant des 29 isotopes du polonium, avec une période radioactive de 138,4 jours (période durant laquelle il perd la moitié de sa production d’émission radioactive.
Son activité spécifique est très élevée : 1,66.1014 Bq par gramme de 210Po. Il émet à 99,999 % des particules alpha d’énergie égale à 5,304 MeV et à 0,001 % des rayonnements gamma d’énergie égale à 0,80 MeV, et se transforme en plomb 206 stable.
Il est issu du radon 222, gaz radioactif précurseur, et est à l’origine d’une présence permanente du 210Po en suspension dans l’atmosphère (aérosols). Sa concentration dans l’air est de l’ordre de 50 mBq/m3 mais peut varier en fonction de l’importance locale de l’exhalaison du radon et de la présence d’activités industrielles favorisant son émission (activités minières, industrie des phosphates, etc.). Il est également émis en abondance par l’activité volcanique.
On trouve également le 210Po dans les premiers centimètres des sols, sous l’effet de la décroissance radioactive du radon 222 dans les couches superficielles du sol et des retombées atmosphériques du 210Po en suspension dans l’air. Il se fixe alors sur les particules du sol de façon quasi irréversible, par co-précipitation avec des hydroxydes métalliques ou sous forme de sulfure.

C’est un élément peu mobile, dont la concentration dans les sols varie de 10 à 200 Bq/kg (sol sec). Sa concentration peut être nettement plus élevée dans les résidus d’exploitation des mines d’uranium (15 000 à 22 000 Bq/kg).

Dans les océans, il est émis directement dans l’eau ou par échange avec les formes volatiles de l’air. Il se présente généralement sous forme insoluble et associée à la phase particulaire ou colloïdale. De ce fait, il se retrouve piégé dans les sédiments lié à d’autres phases minérales ou précipité sous forme de sulfure.
Le 210Po a également une origine artificielle : il peut être produit dans un réacteur nucléaire par bombardement neutronique de bismuth 209, générant ainsi du bismuth 210 qui se transforme alors, par émission bêta, en polonium 210 selon une période physique de 5 jours.

Dans l’industrie, le polonium peut être utilisé dans les appareils qui ionisent l’air pour éliminer l’accumulation de charges électrostatiques produites, par exemple, lorsque l’on enroule du papier, des fils ou des feuilles métalliques.

La voie d’entrée majoritaire du 210Po dans les végétaux terrestres est le transfert foliaire qui n’est pas, ou peu, suivi d’incorporation ni de translocation ; il reste principalement concentré sur les feuilles notamment de tabac (ce qui explique sa grande concentration dans les urines des fumeurs).

Le transfert du 210Po aux animaux s’effectue principalement par ingestion. Les facteurs de transfert sont relativement importants mais varient en fonction du mode de vie des animaux (quantités ingérées) et des organes cibles.

Ainsi, la concentration du 210Po varie entre 3,7.10-2 Bq/kg (produit frais) dans le muscle de bœuf et 332 Bq/kg dans le foie de Caribou.

Les organismes aquatiques, en particulier le plancton et les invertébrés, ont la capacité de concentrer le 210Po présent dans l'eau, dans les tissus mous et les viscères pour les animaux. La capacité de concentration est moindre chez le poisson, les activités massiques les plus faibles étant observées au niveau de la chair, qui constitue la partie consommée par l'homme.

Dans les eaux marines, le 210Po présente une forte affinité pour les matières en suspension. La voie principale d’entrée chez les animaux est l’ingestion. Le 210Po se concentre fortement dans les animaux marins où des activités beaucoup plus importantes que dans le milieu ambiant peuvent être observées dans certains organes, glande digestive des mollusques, hépatopancréas des crustacés, foie des poissons. A titre d’illustration, la concentration du 210Po habituellement observée dans les moules se situe entre 150 et 600 Bq/kg (produit sec). Dans le poisson, les concentrations sont plus faibles, de l’ordre de quelques Bq/kg (produit sec). Ainsi, le 210Po contribue à une part importante des doses reçues par les êtres humains du fait de la consommation de produits de la mer.

Le parcours dans l’air des particules alpha émises par le 210Po est très court (inférieur à quelques centimètres). Pas conséquent, ce radionucléide n’est susceptible d’exposer l’organisme qu’en cas de contamination interne (incorporation par ingestion, inhalation ou injection) ou de contact cutané direct.

De part sa présence dans l’environnement, l’homme est exposé en permanence au polonium 210, par inhalation et par ingestion.

Ainsi, la dose efficace annuelle due à ce radionucléide est en moyenne d’environ 0,07 mSv pour un adulte. Le polonium 210 incorporé par l’homme est naturellement excrété dans les urines et les selles dans des quantités variables, les mineurs d’uranium et les fumeurs éliminant des quantités plus importantes que les non fumeurs. Du fait de l’équilibre qui s’établit entre l’incorporation et l’excrétion, l’activité totale présente en permanence en moyenne chez un adulte est estimée à environ 30 Bq (soit 0,18 picogrammes).

Proche du soufre et du sélénium, le comportement biologique du polonium 210 est voisin de celui des terres rares. Une fois incorporé dans l’organisme, le polonium 210 se distribue rapidement dans les tissus mous via la circulation sanguine. Après ingestion, son absorption varie entre 10 % et environ 50 % en fonction de la forme physico-chimique sous laquelle il est administré. Dans le sang et dans le plasma, il présente une très forte affinité pour les hématies (90 % du polonium 210 contenu dans les éléments figurés du sang est lié aux globules rouges) et pour les protéines plasmatiques. Après ingestion ou injection, environ 30 % du polonium 210 incorporé se distribue dans le foie, la rate et les reins. Des concentrations supérieures à la moyenne des autres tissus (exceptions faites du foie, de la rate et des reins) sont par ailleurs observées dans la moelle osseuse et les ganglions lymphatiques, ainsi que dans les poumons, ces derniers étant l’organe cible du polonium 210 inhalé. Le radionucléide est alors éliminé dans les selles et les urines selon une période biologique d’environ 50 jours (temps au bout duquel la moitié de la quantité de 210Po a été excrétée de l’organisme), les quantités retrouvées dans les selles étant en moyenne 9 fois supérieures à celles mesurées dans les urines. Quelques études ont montré que le polonium 210 pouvait être également retrouvé dans les cheveux des personnes exposées. (…)

Peu de données relatives à des expositions accidentelles au polonium 210 chez l’homme sont disponibles. Les cas connus à ce jour concernent des personnes exposées suite à un contact avec une source fuyarde de Po-Be : seules quelques perturbations transitoires sans conséquence clinique des fonctions hépatique (augmentation de la concentration plasmatique de bilirubine) et rénale (diminution de la perfusion) ont été observées chez ces personnes, dont l’activité incorporée en polonium 210 au niveau du corps entier variait de 0,034 à 2,41 nanogrammes. »

Désormais, il semble que les britanniques ont eu « un cas clinique » exploitable pour ces recherches…

(Voir aussi : http://www-phynu.cea.fr/science_en_ligne/carte_potentiels_microscopiques/choix/isotopes/zz84.html et http://209.85.129.104/search?q=cache:NqeN12Lt_MMJ:

www.ecolo.org/documents/documents_in_french/fr.Polonium.

ConfATSR_12_99.doc+polonium&hl=fr&gl=fr&ct=clnk&cd=10)

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