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La seule question à laquelle personne ne sait répondre reste : la place de l'Etat. Quel est son rôle ultime ? Le reste n'est alors que dérives quotidiennes pour soi-disant, le "bonheur des autres" avec "le pognon des autres". Bonne lecture

Démocratie moderne et corruption (II)

Pourquoi nos démocraties sont-elles corrompues ?

 

J’ai été l’un des premiers à proposer la réintroduction du tirage au sort comme mode de désignation des mandats représentatifs dans nos institutions.

C’était une époque où les jurys populaires, tirés au sort eux aussi, avaient encore pouvoir légitime de vous « couper en deux » en passant votre tête sous la guillotine…

Le droit de vie ou de mort sur autrui, je ne vous raconte pas !

 

Cela m’a même inspiré un « futur-roman » (« L’affaire du juge Féyard ») encore à l’écriture, tellement je n’ai pas le temps de tout faire…

Dans ce roman, je ne vous raconte pas l’histoire, il s’agit justement de montrer les limites humaines du « tirage au sort », quand il n’est pas encadré et protégé correctement de toute dérive par l'institution elle-même.

 

J’ai été aussitôt considéré comme le « mouton-noir » de la « droâte républicaine », sans que je ne comprenne pour quelle raison impérieuse.

Pas encore ignoble, mais déjà infreequentable sans que je ne le sache.

J’étais jeune beau et kon à la fois et depuis, les années passant, je suis devenu un « vieux-kon »… et toujours aussi beau !

Un « vieux-kon » qui constate combien il aurait dû insister encore et encore.

Donc un « vieux-kon » aigri de sa propre cécité intellectuelle et de son manque de courage face à ses aînés.

 

Parce que le tirage au sort évite au citoyen désigné de mentir ou de faire de vaines promesses pour être élu, comme nous l’avons humblement vu la semaine dernière.

Il empêche aussi toute influence des puissances de l'argent, qui financent les élections en escomptant quelques privilèges en retour.

La démocratie directe et la courte durée des mandats (un an à Athènes) éliminent la plus grande part de la corruption en lui laissant trop peu de temps pour mettre en place ses réseaux d'influence, au moins dans la Grèce antique.

 

J’avoue avoir un penchant pour un mandat de trois ans : Un an pour se former à la fonction, en faire le tour, un autre pour assumer pleinement, un troisième pour « former » aussi le « petit-nouveau » qui vient d’arriver.

Un système qui fonctionne assez bien dans quelques cénacles que j’ai pu voir fonctionner par ailleurs.

De toute façon, il faut deux ans pour que les tiers que l’on rencontre peu parviennent à mettre un nom sur un visage et une troisième année en fonction pour qu’ils commencent à vous apprécier … ou vous détester raisonnablement.

Au-delà, c’est superfétatoire.

 

Par ailleurs, les instances de contrôle exerçaient à Athènes une surveillance permanente sur les magistrats désignés (nos ministres actuels et présidents d’exécutifs locaux) : Avant, pendant et même après un mandat, pour s'assurer qu'il n'y ait pas d'enrichissement illégal ou de collusion d’intérêts néfastes ou dilatoires.

Enfin, un magistrat corrompu serait également à la merci d'une dénonciation justifiée de simples citoyens.

C’est dans la dernière proposition, bien timorée et édulcorée, du récent rapport de « Tonton Yoyo ».

 

Ensuite, le tirage au sort est égalitaire, ce qui est un des objectifs majeurs de la démocratie directe. Contrairement à l'élection, qui favorise une coupure entre « l'élite-élue » et le peuple, le hasard contribue à former des instances qui sont représentatives de la société tout entière.

Plus de problème de « discrimination » (positive ou négative) de non-représentation de courants minoritaires, d’une tendance ou d’une « mode », d’un groupe social ou d’une nouvelle approche des problèmes nouveaux.

 

D’autant qu’à un niveau individuel, le tirage au sort est mobilisateur : Il pousse chaque citoyen à s'impliquer, à se responsabiliser dans les affaires publiques et communes, à participer aux débats politiques, à s'informer et s'instruire, à accroître sa liberté.

Contrairement à la démocratie représentative où les citoyens sont impuissants entre deux élections, la démocratie directe et le tirage au sort restituent réellement le pouvoir au peuple.

 

Si le tirage au sort présente de tels avantages, pourquoi la possibilité de l'instaurer, même partiellement dans certaines assemblées, n'est-elle pas officiellement débattue aujourd'hui ?

Parce « qu’ils » n’en veulent surtout pas !

Et de sortir à son encontre un formidable raz-de-marée de bons et mauvais arguments pour faire mouche.

Mais aucun n’est vraiment fondé, comme nous allons le voir.

 

– Le tirage au sort ne pourrait pas fonctionner à l'échelle beaucoup plus large de nos nations contemporaines, trop larges, trop étendues, trop complexes, sans parler de la difficulté de pratiquer le tirage au sort à une grande échelle.

Ce qui est fort drôle !

La « Gauloisie-pénale », l'Angleterre, les États-Unis, etc., pratiquent tous, et depuis fort longtemps, le tirage au sort pour constituer les jurys populaires, et à toute occasion pour certains !

Même l’Islande a trouvé l’idée intéressante pour renouveler sa constitution.

 

Plus encore, aujourd'hui, grâce aux technologies et à Internet, les gouvernements possèdent déjà des bases de données très complètes sur les populations, à des fins fiscales, sociales (santé, retraite, chômage, etc.) et administratives. Il serait très facile de créer une base de citoyens volontaires pour tirer au sort un gouvernement national, européen ou mondial.

 

A contrario d’ailleurs, le seul cas où l'élection pourrait encore être justifiée, car égalitaire et démocratique, c'est à l'échelle des petites unités comme le village ou le quartier, c'est-à-dire là où les citoyens se connaissent tous et où il n'y a pas besoin de grosses machines électorales.

Par malchance, les conseils de quartier globalement se cooptent par parrainage et de toute façon n’ont aucun intérêt. La « démocratie-directe » de « désir d’avenirs » fait « flop » tous les jours et mobilise pourtant nombre de personnes, personnages et compétences.

Ainsi, le tirage au sort est parfaitement adapté aux grandes unités territoriales, voire au monde entier, alors que l'élection ne peut être démocratique que dans de petites unités telles que le village, ou le quartier, qui reste somme toute assez coûteuse.

 

– « La démocratie directe cède parfois au populisme », à la dénonciation des élites et au harcèlement judiciaire, qui peut même parfois se transformer en chasse aux sorcières.

C’est exact et il est même à noter que c’est en pleine démocratie directe que Socrate a été condamné à mort.

Encore que le peuple grec protestât de cette condamnation, que les magistrats qui en étaient coupables fussent bannis d'Athènes et qu'une statue fut érigée en souvenir du philosophe.

Mais un peu tard.

 

Si la démocratie directe peut être sujette au populisme et aux persécutions judiciaires, il faut quand même souligner qu’aucun régime n'est parfait, mais elle y est beaucoup moins sujette que les régimes représentatifs et les oligarchies établies, dès lors qu’elles sont corrompues.

Sans même évoquer les régimes autoritaires dans lesquels les tribunaux ne sont que les exécuteurs des basses œuvres du tyran.

 

Au contraire, même, le populisme est bien plus pervers dans un système où il est porté par des politiciens élus et dans la logique sectaire des partis politiques, comme vous avez pu le remarquer à l’occasion de nos dernières élections de 2012 !

Et comme il pourrait être redoutable lors des prochaines municipales…

Quant aux persécutions judiciaires, d'une part, elles sont heureusement peu fréquentes dans une démocratie directe où les magistrats sont contrôlés par le peuple et révocables à tout instant et, d'autre part, lorsque l'injustice persiste, au moins n'est-elle pas celle des politiciens élus qui peuvent étouffer leurs victimes en silence, armés de leurs privilèges, couverts par les institutions et parfois même par la raison d'État !

Alors, soyons sérieux, pour une fois…

 

– De simples citoyens tirés au sort ne seraient ni assez instruits, ni assez compétents pour traiter les affaires de la société ou de l'État, nous assure-t-on.

Surtout dans un monde qui s'est complexifié à l'extrême, puis globalisé.

Vraiment un délire verbeux d’une mauvaise foi absolue : Et en quoi les politiciens sorti du même peuple, instruits aux mêmes ékoles seraient plus instruits et plus compétents que les simples citoyens qu’ils ont pu être ?

À supposer qu'ils le fussent d’ailleurs, puisque depuis que la politique est une activité rémunérée, plutôt bien, que constate-t-on de leurs « grandes-compétences » sinon qu’ils n'anticipent pas plus les crises qu'ils ne les résolvent…

 

Et encore, admettons, juste pour le raisonnement, que les politiciens soient tous sur-compétents pour s’occuper du bonheur d’autrui à la place de chacun et des affaires publiques, pourquoi les élire et non pas les « nommer » au mérite ?

 

Et puis compétents en quoi ? Ils ne peuvent pas être instruits et compétents en tout.

Et que font-ils lorsqu'ils abordent un problème pour lequel ils ne sont ni instruits ni compétents, ce qui arrive tous les jours dans un monde globalisé où tous les phénomènes sont complexes et inter-reliés ?

Eh bien ils font comme tout le monde : Ils consultent des experts !

Pourquoi les citoyens d'une démocratie moderne, suffisamment instruits et compétents pour exercer leurs responsabilités professionnelles ne seraient-ils pas capables de consulter des experts pour résoudre des problèmes pour lesquels ils n'ont pas les compétences adéquates ?

 

En quoi un groupe de citoyens tirés au sort, volontaires, instruits, motivés, travaillant sous le contrôle d'une Assemblée du Peuple, de magistrats et aidés par des experts, ne serait-il pas capable de régler les problèmes aussi bien qu'une assemblée de politiciens élus ?

Expliquez-moi, SVP.

Même un juge d’instruction fait appel à un « expert » pour savoir si tel ou tel incriminé était responsable de ses actes au moment des faits… incriminés, ou psychologiquement irresponsable…

 

– Je préférerai, à l’inverse, qu’on me dise qu’il est à redouter que la démocratie directe se transforme en un vase clos de technocrates-experts qui soumettent le « désigné par le sort » à ses avis d’expert, ce qui n’est nullement ni une garantie de succès, ni encore moins une garantie de « libre-choix » du citoyen.

Là je comprendrais, puisque globalement, c’est bien ce que l’on constate avec des représentants « élus ».

 

Mais tout de même, allez-vous donc chez votre garagiste pour vous faire soigner une dent ?

Ne consultez-vous pas plusieurs « experts » avant de vous faire « chirurger », plusieurs avocats, divers avis avant d’engager un contentieux avec vos voisins ?

Croyez-vous qu’il est préférable de laisser le maire d’Issy-les-Moules consulter sa voyante sans rigoler ?

Et tant d’autres qui se moquent ainsi de leurs mandats et fonctions ?

Avez-vous l’habitude qu’on vous prenne toujours pour un kon quand vous émettez une opinion, même mal-fondée ?

 

Si tel est le cas, si c’est l’opinion de nos « sachants », au fait, pourquoi font-ils quand même appel aux votes des citoyens, ces ignares en tout, de temps en temps ?

Ne seraient-ils pas mieux définitivement entre eux, comme ils le sont déjà ?

En quoi leur situation serait-elle changée ?

 

La vraie différence est qu’un politicien élu n'a pas de compte à rendre pendant toute la durée son mandat et qu'il est, de fait, beaucoup moins contrôlé alors qu’il agit en toute honnêteté peut-être, mais en toute impunité, surtout !

Et l’élu est là pour assumer les konneries des « sachants » qui l’entourent, tout comme des « désignés par le sort » encadrés par des institutions collectives et aux aguets des dérives, mais révocable ad nutum ou dans un court délai et sans espoir de retour, eux.

Pas du tout comme les « élus-cumulards » ou « professionnels », subventionnés par leurs généreux-soutiens financiers et amicaux corrupteurs…

 

En réalité, la question est plutôt de savoir pourquoi la démocratie directe et le tirage au sort des responsables est maintenue en dehors du débat public alors qu’aucune des arguties soulevées par les opposants à cette idée ne soutient sérieusement plus de deux minutes la controverse-doctrinale ?

Elle relève d'une cause assez simple : Les politiciens, leurs partis politiques et les élites auxquelles ils appartiennent ne veulent pas en entendre parler parce qu'elle les priverait de leurs pouvoirs et des prébendes qui y sont attachées depuis des siècles.

 

Depuis la période des révolutions anglaise, américaine et Gauloise, le pouvoir a été pris par une oligarchie de politiciens professionnels !

Et tous ces politiciens font tout pour faire barrage à la vraie démocratie.

D’ailleurs dès 1789, l'abbé Sieyès, un des rédacteurs et des inspirateurs des constitutions révolutionnaires, écrivait : « Il faut écarter le peuple en corps du gouvernement » et créer un « corps choisi de citoyens » qui constituera « une classe de professionnels de la politique ».

Et c'est bien cette idée qui l'a emporté aux dépens de la démocratie directe et du tirage au sort des citoyens.

 

« Les citoyens qui se nomment des représentants renoncent et doivent renoncer à faire eux-mêmes la loi ; ils n'ont pas de volonté particulière à imposer. (…) Le peuple (…) ne peut agir que par ses représentants » interposés, ces fameux « professionnels de la politique » et des affaires de la cité.

 

Un concept toujours en vigueur, qui va jusqu’à la séparation, dans l’organisation de la justice, ce « troisième pouvoir », des « affaires civiles » de la compétence de « l’ordre judiciaire » et des affaires de la chose publique, de la compétence exclusive de « l’ordre administratif ».

Le juge civil ne saurait être compétent pour juger des affaires d’État… d’un degré si élevé dans l’ordre des nécessités, qu’il serait inconvenant de ne pas le déclarer « incompétent », sauf pour la « piétaille ».

Notez le caractère ahurissant de l’argutie, puisque c’est l’ordre judiciaire qui décidait de la vie ou de la mort d’un condamné, de sa liberté aujourd’hui, Liberté pourtant garantie par la Constitution, dont justement l’exécutif et son administration de la chose publique ont la garde pour assumer sa protection.

On nage bien en plein délire !

 

C’est ainsi que la démocratie directe et le tirage au sort ont été écartés d’emblée dans toutes les démocraties occidentales au profit d’une oligarchie auto-méritante et se reproduisant par cooptation et soumission.

Et vous voulez que je ne m’inquiète pas pour mon pays, à devoir rester les bras ballants à admirer leur immense fatuité et incompétence à régler les problèmes dudit pays que j’aime tant ?

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I
<br /> Commentaire très ... pointu !<br /> <br /> <br /> Merci DJ.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> J'avoue n'avoir pas encore réfléchi à "tout ça".<br /> <br /> <br /> Je vais devoir m'y mettre...<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> En revanche, l'histoire du triumvira, ça fonctionne assez bien en Suisse (ils sont 7 je crois, à la tête de l'Etat et de son Conseil), mais chez nous, on a une autre histoire à digérer : Le<br /> Directoire, dont tu sais comment il s'est terminé.<br /> <br /> <br /> Pas le panard comme perspective, même si c'est l'époque qui voulait sand doute "ça" (et qu'il s'agit de "mon cousin"...) !<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Oui quid "en-dessous" du tiré au sort, quid de sa base d'expertise ?<br /> <br /> <br /> Et s'il fallait laisser les choses s'auto-organiser ?<br /> <br /> <br /> Mais justement, c'est peut-être là le noued des dictatures d'expert...<br />
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D
<br /> Dans les démocraties le problème est la disponibilité de l'information...<br /> <br /> <br /> Pour pouvoir faire de vrais choix. Pas facile.<br /> <br /> <br /> Donc trouver des solutions intermédiaires ou on diminue l'effet de la sous-information, voulue-provoquée, fortuite ou manque de culturation. Pr ce dernier point l'école!<br /> <br /> <br /> Pr les autres points c'est l'accès... La technologie aidera (déjà internet!), la science (démontage des sytèmes de manipulation, de la tendance à la soummission qui fait que "les gens sont<br /> contents de se saigner pour payer des impots"). L'accès au savoir est l'une des clés.<br /> <br /> <br /> En attendant, ton idée semble prometteuse mais il ya beaucoup de pré-supposés: indépendance des "experts" surtout ds cette phase ou le savoir n'est pas assez distribué! L'assemblée suffirait pr<br /> gérer un pays, encor faut-il la rendre bien représentative et non transmissible comme les MSTs, dans les memes "lits"! Pourquoi pas alors tirage au sort...<br /> <br /> <br /> La représentation du pays ne peut pas etre une seule personne, 3 serait un minimum, désignés par cette assemblée élue parmi les "tiré(e)s au sort".<br /> <br /> <br /> Désigner un pool de citoyens, chaque année (ça peut etre une cérémonie) et localement, par tirage au sort pondéré par les aptitudes et compétences publiées. Des élections locales donc parmi ces<br /> "tirés au sort" pour peupler cette assemblée qui elle désignerait le triumvirat de représentation étatique et de défense.<br /> <br /> <br /> Pour le "collège d'experts" il n'y en a pas! Les experts seraient obligatoirement des free-lances en "one-shoot" pr un problème donné recruté sur le moment parmi les compétences disponibles dans<br /> le public, principalment les universités, écoles, instituts etc... Il ne peut y avoir de salaires d'experts! Juste des contrats. Il doit etre indépendant donc ne pouvant faire partie d'une<br /> société de service quelconque. En échange, émoluments hors-impots pour compenser cette "précarité" (par exemple). Les hauts-fonctionnaires ne peuvent etre experts à moins de quitter leur corps<br /> comme tu le proposes.<br /> <br /> <br /> Cette façon de faire ressemblerait à l'épisode belge sans gouvernement donc forcément des personnes ont agi sans directive étatique ou corporatiste...<br /> <br /> <br /> C'est un mythe de croire que l'expertise appartient à de grands corps constitués; l'expertise réelle est multiforme et distribuée ds la tete des vrais chercheurs pas au sein des qques<br /> multinationales de l'expertise qui elles ne vendent que l'influence de leurs manipulateurs ou donneurs d'ordre! C'est le principal problème actuel: l'inculture totale (souvent) et la corruption<br /> des politiques!<br /> <br /> <br /> Cette corruption n'existe que parceque les "carrières politiques" existent!<br /> <br /> <br /> Le collège d'experts serait efficacement secondé par un système informatique mais il est très difficile d'assurer l'indépendance d'un  système expert informatique sans intervention massive<br /> et ouverte de la communauté civile dans sa propre alimentation en données et gestion! Donc obligatoirement un système ouvert...Et à tout citoyen! Je n'en vois pas encore les prémisses, hormis<br /> internet et certaines basses distribuées comme wikipedia...<br /> <br /> <br /> La science actuelle ne maitrise pas assez la science des réseaux pour comprendre et prévoir le comportement du réseau humain!<br /> <br /> <br /> Pour comprendre peut-etre qu'il n'est manipulable que pendant un certain temps et non indéfiniment!<br /> <br /> <br /> Limiter l'assemblée à une centiane de membres. Il semblerait qu'au delà le groupe se nourrit de ses propres problèmes au lieu de les résoudre! En deça risque de corporatisme trop rapide (le<br /> "groupe" contre le reste du monde). D'ou aussi la limite en durée des mandats!<br /> <br /> <br /> Faudra définir les intéractions de cette assemblée avec le "triumvirat"!<br /> <br /> <br /> Pfui pas simple, y a beaucoup de modélisation et recherche (psychologie et réseaux) à faire...<br />
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I
<br /> Ce serait beaucoup plus représentatif, tu veux dire : Une photographie "exact" de la sociologie du pays, renouvelée par tiers tous les ans (pour assurer la continuité)  !<br /> <br /> <br /> Plus aucun problème de parité, de minorité, d'azimuté, de dogmatisme décérébré etc.<br /> <br /> <br /> Un très net progrès.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Mais dans mon idée, pour l'heure il ne s'agirait que d'en faire l'essai au Sénat (indissoluble).<br /> <br /> <br /> Je ne sais pas s'il faut étendre à l'AN pas exemple (mais certainement à toutes les autres assemblées, municipales, départementales et régionales, c'est sûr), parce que je voudrai aussi une<br /> AN "forte" bi-partisane.<br /> <br /> <br /> Donc un vote uninominal à un tour et par circonscription, pour soutenir durablement un gouvernement au moins pendant 3 ans...<br /> <br /> <br /> Au moins, tu es dans le soutien du gouvernement ou tu es contre !<br /> <br /> <br /> Et là, pendant trois ans, tu es peinard à préparer l'opposition et l'alternance en construisant un "shadow-cabinet" et des contre-proposistions.<br /> <br /> <br /> Regarde l'UMP, ils y sont et ils ne proposent strictement rien depuis 18 mois...<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Quant à savoir si la technostructure ne serait pas renforcée par des "élus-amateurs", n'est-ce pas ce qu'on voit déjà avec des "élus-professionnels" ?<br /> <br /> <br /> La seule façon d'éviter les dérives est de transformer tout fonctionnaire (les hors-cadres, les A et au moins les B) en citoyen de seconde zone, sans droit de vote ou de représentation.<br /> <br /> <br /> Ce qui était le cas de l'armée jusqu'à récemment (IVème république) : donc on sait faire sans problème !<br /> <br /> <br /> J'entends, le type qui est fonctionnaire et qui prend un mandat (sans cumul et dans renouvellement indéfini et nombreux), il dégage de son corps dans la même minute.<br /> <br /> <br /> Et s'il veut revenir après, il passe les concours comme tout le monde.<br /> <br /> <br /> Inutile de te dire que ne seront volontaires que ceux qui auront fait valoir leur droit à retraite.<br /> <br /> <br /> Et ce ne sont pas les plus nuls.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Et puis autre chose que j'ai appris chez Intermarché.<br /> <br /> <br /> Chez eux, ils y a des floppées de salariés, y compris en centrale.<br /> <br /> <br /> Mais un mousquetaire, c'est un mousquetaire : Même quand il dit et fait des konneries, on ne moufte pas et on corrige le tir comme on le peut.<br /> <br /> <br /> Je fais la même chose dans mes associations : Je suis le président ou un administrateur, bénévole en plus, alors quand un directeur tout-puissant, même énarque, me coupe la parole, même pour ne<br /> pas dire une ânerie, je le laisse faire et je reprens ma phrase là où elle a été coupée.<br /> <br /> <br /> La troisième fois qu'il le fait je me lève et me tire en disant à tout le monde qu'il y en a un de trop dans la pièce : soit celui qui est payé, soit celui qui va devoir endosser la<br /> responsabilité des konneries du sieur.<br /> <br /> <br /> Je t'assure qu'on ne me la fait plus après (même quand c'est moi qui dis des konneries).<br /> <br /> <br /> C'est juste donc, une question de posture et de situationisme appliqué.<br /> <br /> <br /> Mais tu ne peux pas faire la même chose avec un pair qui serait énarque : il n'y a plus de lien de subordination à respecter.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Ce qui arriverait quand dans une assemblée, tu mélanges les genres, ce qu'on voit tous les jours en débat au Parlement et augmente son inaction avérée.<br />
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V
<br /> Un tirage au sort, pourquoi pas. Ce ne serait pas moins représentatif que les partis actuels. Mais, au final, ce serait la technostructure qui aurait le pouvoir. Il faudrait donc retirer des<br /> prérogatives à nos hauts-fonctionnaires. Il faudrait recentrer le rôle de l'Etat, en limitant le pouvoir du gouvernement, et de la technostructure. S'inspirer d'Hayek peut-être, dans Droits,<br /> législation et démocratie  (Ah, mince, c'est vrai, tu ne veux pas le lire )<br />
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I
<br /> Salut mon Inco !<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> J'admets que le "tirage au sort" a un côté irrationnel qui peut paraîtrer répulsif à tout raison bien faite.<br /> <br /> <br /> Mais note que l'oligarchie représentative n'est quand même pas meilleure pour gouverner.<br /> <br /> <br /> "Mon ennemi n'est pas élu ... Il ne se présente jamais à une élection ... c'est la finance !"<br /> <br /> <br /> Tu as entendu ça comme moi et tu cites justement une des faillites, rapide d'ailleurs, de "François III" à séparer les activités bancaires, là où des élus tirés au sort n'auraient<br /> vraisembablement pas failli.<br /> <br /> <br /> Mais on n'en saura jamais rien, me diras-tu égalament.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Alors, la lutte contre la fraude, la lutte pour la transparence financière, qui nous coûte au bas mot 10 milliards de TVA et sans doute le triple pour tout le reste, ce qui permettrait presque<br /> d'équiliber les comptes publics et peut-être même d'alléger l'impôt et les taxes de tous les autres (parce que la fraude, surtout internationale, c'est du pillage des reichesses de tout le monde,<br /> on n'est pas prêt d'en voir le commencement du début.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Autrement dit la faillite, directement imputable à ces oligarchies qui s'asseyent sur les démocraties représentatives et s'en npourrissent pour mieux les tondre : Bravo Inco, je t'aime !<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Et il est vrai qu'un gouvernement en place ou non, c'est du pareil au même, jusqu'en Belgique, qui réussi quand même à pister pour 1 milliards d'euros de la fraude à la TVA (l'équivalent de 6<br /> chez nous) qui rentrent dans les caisses... et pas chez nous !<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Mais bon, si tu renonces devant la marée des "anti", béotiens sur tout le reste, personnellement je dénonce (faiblement, très faiblement) à ne plus supporter ce hold-up permanent de cette<br /> représentation nationale qui ne représente au mieusx qu'elle même et fait le lit des voleurs.<br /> <br /> <br /> Il y a un mélange des genre qu'interdirait définitivement le tirage au sort ... à défaut de mieux !<br /> <br /> <br /> Pour le "mieux", il faudrait que tous prennent conscience du gouffre qu'ils laissent ouvert : Et, hélas, ils ne sont qu'une poignée et pour la plupart d'affreux démagogues !<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Tu entends sonner le glas de la République ou non ?<br /> <br /> <br /> Qui arrive en tête de l'élection partielle dans le Var ce week-end, STP ?<br />
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