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Les Ex-Archivés

Amis visiteurs !

Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » !
Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance !
Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite !    
En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle !
Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…
26 janvier 2008 6 26 /01 /janvier /2008 06:51
Le grand catalogue des « yaka-faukons » de la nouvelle pensée unique triomphante !
 
La suite que voici :
 
241 - Prévoir pour chaque ministère un directeur juridique, un directeur des affaires européennes, un directeur des ressources humaines et des directeurs de projet, dans l’esprit de la LOLF (Loi organique relative aux lois de finances).
242 - Exiger des services de l’État qu’ils répondent systématiquement, rapidement et de manière formelle à toute question de droit posée par un citoyen ou une entreprise.
243 - Regrouper les autorisations requises pour les activités et les démarches des entreprises et ménages en une seule administration ou collectivité publique.
244 - Réorganiser la gestion des projets.
245 - Accélérer la dématérialisation des procédures.
246 - Lancer 10 nouveaux programmes majeurs d’e-administration visant à dégager au total 15 milliards d’euros d’économies par an pour l’État.
247 - Réformer les grands corps de l’État.
248 - Développer des agences pour remplir les missions opérationnelles de prestations de service.
249 - Compenser la création de tout nouvel organisme par des réductions d’effectifs proportionnées et attribuer à tout nouvel organisme une durée de vie limitée et reconductible sur preuve.
250 - Procéder au réexamen systématique des crédits budgétaires en matière d’aide aux entreprises, d’aides à l’emploi et d’aides au logement au regard des conclusions de la Révision générale des politiques publiques.
251 - Les transferts de compétences de l’État vers les collectivités territoriales doivent être accompagnés d’un abandon effectif de la mission correspondante par les services de l’État, et du redéploiement de l’intégralité des agents de l’État concernés, pour éviter les doublons entre les actions de l’État et des collectivités territoriales.
252 - Utiliser les gains de productivité définis plus haut pour mettre en oeuvre de manière systématique le principe du non-remplacement de deux fonctionnaires sur trois partant à la retraite, sans nuire à la qualité des services.
253 - Permettre, dans le cadre des négociations sociales, aux employeurs publics, de déterminer les conditions de rémunération de leurs agents et revoir progressivement l’avancement automatique pour augmenter la part des promotions au choix.
254 - Moderniser progressivement les modes de rémunération publics en mettant en place des primes liées à la performance (collective et individuelle) des agents.
255 - Consacrer le tiers des économies faites par les progrès de productivité dans la gestion et par la suppression des gaspillages à l’augmentation des rémunérations des fonctionnaires.
256 - Assurer aux responsables des agences la liberté de choix entre les deux modes de recrutement, sans remettre en cause le statut des personnels en place.
257 - Instituer, dans toute la fonction publique, une gestion managériale, dynamique et flexible des personnels.
258 - Renforcer les régions.
259 - Transformer les intercommunalités en « agglomérations », entités de niveau constitutionnel.
260 - Faire disparaître en dix ans l’échelon départemental.
261 - Clarifier les prérogatives de chaque collectivité publique.
262 - Maintenir la dotation globale de fonctionnement en volume (qui représente aujourd’hui pratiquement le tiers des ressources locales), et la moduler en fonction des résultats des intercommunalités.
263 - Privilégier l’autonomie budgétaire plutôt que l’autonomie fiscale pour inciter les électeurs à mieux contrôler les dépenses des collectivités locales.
264 - Définir un objectif de croissance pour les dépenses des collectivités territoriales et prendre en compte le respect des objectifs fixés dans la répartition des dotations de l’État.
265 - Développer des indicateurs de performance des services publics locaux.
266 - Établir et rendre publics des coûts standards moyens, par type de collectivité locale et par fonction, pour mettre en évidence les gaspillages.
267 - Désindexer l’ensemble des dotations de l’État aux collectivités territoriales pour en assurer une maîtrise et une allocation plus efficace.
268 - Conditionner les prestations familiales aux revenus des ménages.
269 - Moduler la franchise médicale en fonction du revenu.
270 - Renforcer l’action du comité d’alerte de l’assurance maladie, qui a fait la preuve de son efficacité, en fixant ses réunions à dates fixes et en confirmant l’indépendance de ses membres, par exemple en associant le Parlement à leur nomination.
271 - Clarifier le rôle respectif des administrateurs (gestion) et des partenaires sociaux (orientations stratégiques, conseils de surveillance) dans les organes de direction des caisses de sécurité sociale.
272 - Généraliser les Agences régionales de santé (ARS).
273 - Organiser une gestion régionale de la carte sanitaire.
274 - Mesurer l’efficience et la qualité du système de soins.
275 - Permettre aux hôpitaux publics d’opter pour un statut équivalent à celui des hôpitaux privés à but non lucratif.
276 - Ouvrir le recrutement des directeurs des hôpitaux publics à des cadres, entrepreneurs ou médecins des secteurs publics et privés.
277 - Modifier la formation de l’École nationale de la santé publique (ENSP) exagérément axée sur des problématiques juridiques et inadaptée aux exigences managériales de modernisation des structures hospitalières.
278 - Accroître la responsabilité des directeurs d’hôpitaux et leur donner les moyens d’exercer cette responsabilité.
279 - Dresser un cadre et un projet pour les centres hospitaliers universitaires en leur accordant un statut et une personnalité juridique propres (au lieu de simples conventions), clarifiant leurs missions et leurs objectifs au regard des moyens budgétaires mis en place et procédant à une réelle simplification de l’exercice des tutelles.
280 - Autoriser les assureurs de complémentaire santé à diffuser une information tarifaire nominative des professionnels de santé en utilisant l’information des bases de données dont ils disposent.
281 - Libéraliser les prix des médicaments PMF et obliger les officines et pharmacies à un affichage clair et lisible des prix des médicaments proposés au public. Lever les restrictions sur la publicité des médicaments à prescription médicale facultative (PMF), comme le prévoit la directive européenne 2004/27/CE.
282 - Permettre l’établissement de devis forfaitaires pour l’accueil des patients étrangers.
283 - Améliorer les prestations hôtelières des hôpitaux.
284 - Les organismes parapublics doivent se voir confier des missions clairement définies.
285 - Tous les organismes bénéficiant de prélèvements publics doivent pouvoir être évalués et audités.
286 - Inciter à la fusion d’organismes d’HLM.
287 - Mettre en place un cahier des charges dont le respect par les organismes d’HLM conditionnera l’agrément et donc le financement (respect de critères de gestion fixés par l’État).
288 - Soumettre les bailleurs sociaux à des objectifs de construction et de gestion clairement définis assortis de sanctions effectives.
289 - Imposer que les organismes d’HLM soient au moins de niveau intercommunal et fusionner tous les offices communaux ou infracommunaux.
290 - Dissoudre les organismes qui gèrent moins de 1.500 logements et ont construit moins de 500 logements au cours des 10 dernières années comme le prévoit l’article L 423 du code de la construction et de l’habitation, jamais appliqué.
291 - Retirer tout privilège fiscal, ainsi que les facilités de financement prévues par la Caisse des dépôts et consignations à tout organisme d’HLM ne respectant pas ses obligations de service public clairement définies ; il sera alors considéré comme un organisme constructeur de droit commun.
292 - Déconventionner et supprimer le financement spécifique à tous les organismes d’HLM qui n’auront pas rénové, construit ou vendu au moins 5 % de leur parc chaque année.
293 - Clarifier le mode de détermination des charges locatives en introduisant une plus grande transparence dans leur calcul et en mettant à disposition des locataires les coûts de gestion des offices, avec certification externe obligatoire des comptes des bailleurs.
294 - Permettre aux sociétés d’HLM de réévaluer leurs bilans par la cession de logements ou le déconventionnement, en s’engageant sur des constructions à venir.
295 - Promouvoir l’implication d’opérateurs privés tant dans la construction que dans la gestion de logements socialement mixtes.
296 - Rebudgétiser le 1 % logement, regrouper les organismes collecteurs en cinq organismes et en faire des organismes constructeurs.
297 - Réduire de 175 à une cinquantaine le nombre de chambres de commerce et d’industrie.
298 - Regrouper les tribunaux de commerce aujourd’hui au nombre de 191 et introduire des magistrats professionnels auprès des juges bénévoles.
299 - Fusionner la part salariale et la part patronale des cotisations sociales pour en clarifier la nature et l’impact économique.
300 - Accentuer les allégements de charges, en mettant en place une exonération totale des ex-cotisations sociales employeur au niveau du Smic pour toutes les entreprises.
301 - Rationaliser les dispositifs actuels et veiller à ce que chaque heure travaillée procure un bénéfice effectif par rapport à une situation d’inactivité.
302 - Restructurer l’ensemble des niches de l’impôt sur le revenu, (actuellement au nombre de 60 et qui avantagent les plus riches), pour limiter leur coût total à 10 % de l’impôt sur le revenu et ne retenir que celles qui sont favorables à la croissance et celles qui favorisent le développement de l’activité associative et caritative.
303 - Doubler le crédit d’impôt pour favoriser le maintien à domicile des dépenses consacrées à l’emploi de salariés destinés à assister les personnes âgées, malades ou handicapées nécessitant une présence 24 heures sur 24. Le plafond de crédit d’impôt sera porté de 20.000 à 40.000 euros.
304 - Mettre en place la retenue à la source.
305 - Réorienter massivement le régime fiscal de l’assurance-vie et du Plan d’épargne en actions vers l’épargne longue investie en actions (à coupler avec les fonds de pension).
306 - Ajuster la réglementation prudentielle de l’assurance.
307 - Faire ressortir clairement le poids de la fiscalité sur les entreprises.
308 - Modifier l’article 72-2 de la Constitution pour supprimer la référence aux ratios d’autonomie financière (ressources propres rapportées à l’ensemble des ressources) ; ces ressources propres seront financées par le partage d’impôts prélevés à l’échelle nationale (comme en Allemagne).
309 - Accroître la lisibilité des positions de l’Autorité des marchés financiers pour créer un environnement favorable aux investisseurs et accroître l’attractivité de la France. Le développement du rescrit permettra d’atteindre cet objectif.
310 - Pour éviter une réorientation de la politique de placement des assureurs au détriment des actions sous l’effet de Solvabilité 2, le superviseur doit adopter une pratique souple accordant des dérogations sur la base d’un rapport de l’entreprise en fonction de l’horizon de placement.
311 - Renforcer les règles de gouvernance d’entreprise dans le sens d’une plus grande transparence.
312 - Étendre les dispositifs d’épargne salariale dans les PME en abaissant le seuil rendant la participation obligatoire à 20 salariés.
313 - Permettre aux règlements négociés des Perco de prévoir une adhésion collective automatique avec une clause d’opting out. Selon des études américaines, un tel système permet de faire passer le taux d’adhésion des salariés de 40 à 80 %.
314 - Créer un crédit d’impôt (de 250 ou 300 euros par an) pour les sommes investies par les moins de 45 ans dans un Perco. (Cette décision coûterait 187 millions d’euros si 5 % des salariés en bénéficiaient, 562 millions pour 15 % des salariés.)
315 - Créer une Agence de veille et d’orientation industrielle.
316 - Renforcer l’Agence des participations de l’État.
 
Quelques commentaires ?

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26 janvier 2008 6 26 /01 /janvier /2008 05:49
Le grand catalogue des « yaka-faukons » de la nouvelle pensée unique triomphante !
Commentaires
 
Je ne sais pas vous, mais après cette lecture assidue eh bien je me sens plus intelligent !
Pas vous ?
 
Il faut dire que j’ai lu aussi les motivations et les objectifs, qui ressortent sans doute des droits d’auteur…de l’auteur, couverts pas des droits d’éditeur.
Donc je ne reproduis pas !
 
Faut dire que 245 pages, bon d’accord, avec beaucoup de blancs, ça finit par être lassant.
Pourtant on y apprend plein de choses utiles, sur lesquelles je reviendrai plus tard…
 
On note donc que lire la prose d’un « X », concours général des lycées, ancien… tout (il a fait tellement de choses, jusqu’à y compris la faillite de quelques établissements financiers prestigieux pourtant taillés sur la mesure de son immense talent) que je me demande bien à quoi ça peut servir d’être intelligent et brillamment formé.
Pour la plupart, nous avons à faire à un catalogue de bonnes intentions, tout droit sorti du zinc du café du commerce que je fréquente le matin !
Le chauffeur-livreur de la maison « Richard » (brasseur de son état), globalement fait aussi bien (à part les deux trois trucs un peu « technique » que vous avez pu relever) !
 
Pour le reste, on voit mal comment des mesures qui visent à supprimer le numerus clausus de la profession d’Avoué à la Cour ou de celle d’Avocat au Conseil, d’ouvrir la profession de pharmacien, de coiffeur, pourrait réduire le chômage de 7,5 % à 5 %…
Passons, il doit y avoir des raisons que je n’ai pas saisies.
Je ne suis pas expert, j’en conviens, je me rangerai aux avis des « sachants » pour peu qu’ils soient étayés.
 
Plus globalement, c’est la méthode que je déplore : y’a qu’à faire ça et on y arrivera.
Ouaip ! comme disait mon copain Luc Le Chanceux (le pauvre vacher de Gosciny).
Personnellement, j’ai plutôt vu un catalogue qui ressemble fort aux 591 mesures qui devaient changer la vie des français, réunis dans le programme de l’UMP.
En plus court.
Et en parfois contradictoire : Les mesures 99, 221, 222 et 223 sont magnifiques ! Ce n’est plus un pavé dans la mare au ministre des expulsions, c’est carrément son renvoi direct à ses chères études de Nanterre la révoltée !
 
Il y a aussi les vieilles lunes franc-maçonnes comme un peu plus de mainmise sur l’expression du syndicalisme (un homme – une voix) patronal, là c’est rigolo, ou l’activité des chambres et tribunaux de commerce (297 et 298).
Z’ont du mal, hors la région parisienne et autres grandes métropoles : donc ils regroupent là où ils sont les plus forts !
 
Par ailleurs, on vous avait prévenu : cf. n° 268 & 269 ! Comique…
 
Reste deux mesures, deux seulement, qui me paraissent intelligentes :
        La n° 299, fusionnant les parts salariales et patronales des charges sociales sur les feuilles de paye !
On pourra espérer une feuille de paye lisible d’une dizaine de chiffres seulement…
 
Et puis surtout un rapport simple de « Coût/heures travaillées » lisible par tous.
Ça va en surprendre quelques uns !
Et normalement, ils vont se poser la bonne question : Mais à quoi donc sert tout cet argent qu’on me pique avant que ça n’arrive dans la poche ?
 
Ça et le retour en fanfare de la retenue à la source, n° 304, il n’y aura plus qu’à fusionner le brut + charge et la RS, pour avoir les vrais coûts, moins les charges et la RS pour avoir le net…
Puis vous prenez le net et vous le divisez par le brut et on retombe sur du 50/60 %... qui ne prend pas en compte le 19,6 de TVA à la consommation !
Boum : remboursement de la différence via le bouclier fiscal ?
Qui n’est pas évoqué dans ce grand inventaire à la Attali !
 
Mais il y a plein de choses qui ne sont même pas évoquées : c’est pour mieux cacher les carences de cette commission là !
 
        Et la n° 266 : « Établir et rendre publics des coûts standards moyens » non pas seulement par collectivité, mais pour toutes les activités publiques, par fonction, serait la seule bonne idée.
J’allai dire par acte administratif.
 
Non seulement n’importe quel ingénieur en production sait faire, n’importe quel contrôleur de gestion « bac + 3 » a appris à faire en entreprise, mais ce sont des outils de comparaison, de modélisation et de prévision.
 
Un outil de programmation des coûts, de contrôle budgétaire, d’identification des écarts et d’actions de correction qui pourrait enfin être utilisé à bon escient par la comptabilité publique, directement sur le terrain…
 
Ce que personne ne semble savoir faire, depuis toujours, malgré la norme M 14 (qui mélange compta d’encaissement/décaissement avec de comptabilité analytique (des « peignes » d’analyse, directement dans les numéros de compte), ce qui ne veut strictement plus rien dire à la fin des fins) chez parmi les fonctionnaires et autres élus décisionnaires.
 

Bonne lecture.

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17 décembre 2007 1 17 /12 /décembre /2007 08:25
Je persiste…
 
On ne naît pas voyou, on le devient !
Ce n’est pas du rousseauisme niais : « L’homme naît bon, c’est la société qui le pervertit ».
Depuis l’ineffable philosophe d’Ermenonville, cela ne fait plus de doute, même si comme bien d’autres, je suppose que l’Homme est aussi sur terre pour se perfectionner, s’améliorer tous les jours !
D’ailleurs, Voltaire lui a volé dans les plumes bien avant que je sois né.
 
Mais autant ce dernier mettait tous les maux de l’humanité sur sa constance à l’intolérance envers autrui, comme autant de signes révélés d’une capacité dominatrice indiscutable, autant je mets celle-ci bien volontiers sur le compte de l’immensité de l’ignorance de la condition humaine, génératrice de croyances séculaires trans-générationnelles et sécurisantes, au lieu de la faire reculer à coup de neurone (ce qui est fatigant et ne pèse guère face aux certitudes d’autrui) et méthodes expérimentales ou cartésiennes en main (qui commence d’abord par le doute puis se poursuit par la question : voilà la force et la faiblesse de l’être humain et de son destin) !
 
Bref, la « voyoucratie » qui mine notre beau pays commence dès tout petit : on a les héros que la nécessité ou le hasard met dans notre horizon visuel.
En ce qui me concerne, c’était Mandrake le magicien, Batman et sa batmobile, Flash Gordon, Spirou, Pif et Gaston Lagaffe, Tarzan et Rahan, Tabarly et Niel Amstrong, Buck Danny et les Chevaliers du ciel, Thierry la Fronde et Manix, et tant d’autres (je suis resté très jeune très longtemps, avec Chapeau Melon et Bottes de cuir, le Prisonnier – n° 6 – et Amicalement vôtre, rassurez-vous).
De nos jours, c’est un peu plus compliqué pour moi de suivre : entre les spices girls et les forces vertes, rouges et bleues, Pikatchu, Godorak et compagnie, je suis un peu perdu !
Alors que mon papa faisait ses choux gras de Tintin et des pieds Nickelés : allez savoir pourquoi ?
 
Je peux concevoir qu’on n’ait pas accès à autre chose que le grand frère du quartier, celui qui a l’argent facile et des filles « bimbo » pendues à ses bras et accrochées à son sillage et ses basques ! Ça doit étinceler dans le regard de ces petits gars là que de voir passer des « bombes atomiques sexuelles », même quand on n’a pas encore de poils au menton (on est des bêtes, après tout, juste avec un gros kilo de cervelle, pas plus et moins que le poids d’un foie normalement constitué, c’est tout dire !)…
 
Alors quand l’école n’apprend jamais qu’à lire, écrire, compter et causer à peu près de façon compréhensible (enfin pas moi, mais j’ai des machines qui font tout ça mieux que moi : Merci Bill Gates !), qu’on essaye de faire comprendre aux chères têtes blondes qu’avant nous, d’autres sont passés par où elles posent leurs pieds, mais que c’est de l’histoire qui n’a aucun intérêt pour être passée, morte et finie (alors que Lisa poursuit toujours son destin tous les jours à la même heure sur je ne sais plus quelle chaîne), on ne doit pas s’étonner que les repères disparaissent aisément !
 
Ce qui est très drôle d’ailleurs : Avez-vous remarqué comment les enfants disent facilement « J’ai le droit » (à ceci ou à cela) « Tu n’as pas le droit » (de faire ci ou de faire cela) !
Que savent-ils du droit ?
Que savent-ils de la « règle » ?
Savent-ils comment elle est élaborée et par qui, et pourquoi comme ça et pas autrement ?
À quoi elle va servir, quels sont ses buts et objectifs, ce qu’elle représente ?
 
On va leur expliquer des règles d’orthographe, de grammaire, de mathématique appliquée, plus tard de chimie et de physique simple (quand tu lâches un objet au dessus de rien, la loi dit qu’il va tomber ! C’est bien une règle, une loi de la physique, qu’on vérifie tous les jours).
On leur explique pourquoi, comment, mais on ne leur dit rien de l’usage des textes du Code de la route, des droits des uns et des autres au respect mutuel, du droit tout autant inviolable que le principe de la gravitation universelle, d’être soi, libre et vivant !
On ne leur dit rien quant aux contrats, aux obligations civiles (au sens juridique du terme, quand on s’oblige volontairement à faire ci ou ça, à être là pour accomplir telles tâches : c’est le contrat de travail) alors même que quand ils achètent un bonbon, le vendeur fait un contrat commercial.
Ils sont ignorants de B.A BA qui veut que si toutes ces lois existent, c’est pour qu’ils puissent vivre, eux et tous les autres, leur vie d’homme (et de femme) selon leur appréciation du moment et que tous les autres, même ceux qui ne sont pas là ou pas encore nés ont exactement les mêmes droits !
 
Car Voltaire nous a appris la tolérance et la justice, comme d’un exercice de liberté appliquée et son correctif judiciaire absolument nécessaire et indispensable.
Est encore aujourd’hui au programme, juste une description de nos institutions à raccrocher, vaille que vaille, aux cours d’histoire (qui en sont à l’origine, la genèse) : Ils appellent ça « Instruction civique » !
 
Alors avant d’aller pleurer pour plus d’éducateurs, pour plus de moyens et de fric d’autrui, avant d’aller clamer sa colère pour moins de violence, avant de s’émouvoir pour tel ou tel qui n’a pas eu de bol ce jour là à rencontrer une voiture de flic en maraude ou son assassin, d’inventer des « droits au logement » qui resteront lettre-morte faute de moyen (un tiers des lois votées ne seront jamais appliquées en France), donnons d’abord à nos gamins quelques notions de droit tout court, quelques civilités pour qu’ils puissent faire leur notre pacte social et évitent de mobiliser les contingents de cocoïs de chez les CRS : 72 blessés parmi eux, en deux soirs, l’autre fois, c’est ça le résultat de ce laisser aller du civisme, faute de référents suffisants !
 
Un peu de courage, et révisons ensemble le minimum de civisme qu’il faut avoir dit au moins une fois dans sa vie à un gamin sans attendre qu’il se retrouve dans un commissariat ou de devoir déléguer la leçon au procureur du coin !
Les choses iront peut-être un peu mieux que de jeter le fric qu’on n’a pas encore par les fenêtres à espérer que ça va engendrer de la croissance vertueuse.
 
C’est une supplique de bon sens…. Et pourtant je reste sûr que bien peu iront la partager.

Comme quoi, les philosophes ont tort de dire que le bon sens est la chose la mieux partagée au monde…

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13 décembre 2007 4 13 /12 /décembre /2007 08:09
Le logement : problème de pouvoir d’achat ?
 
Allons donc : L’ami Attali, le bienfaiteur des français, sait de quoi qu’il cause !
Lauréat au Concours général des lycées, Major de promotion de l’X, Docteur en sciences économiques, ingénieur de l’École des mines, diplômé de l’IEP Paris et de l’ENA, Conseiller d’État à 27 ans, prof d’économie à Dauphine, polytechnique et chez les Ponts et Chaussées, il a même participé à la fondation d’ACF (action contre la faim dans le monde pour les béotiens), PlaNet finance, en passant par la BERD, avant de payer une caution d’un million de francs pour éviter l’incarcération dans l’affaire de « l’Angolagate » à rejoindre d’autres illustres au quartier VIP de la Santé !
Pendant que d’autres (le fils Pasqua – encore un « cousin » – et Falcone) viennent de se faire condamner à de la prison ferme.
Une pointure…
 
De mon côté, et sans aucune prétention, mes recherches sur les expériences « low cost », après le bide des maisons à 100.000 € de l’aimable et très « remarquable » Borloo en matière d’habitat (via le Pass Foncier inventé par des banquiers, ça vous rappelle des choses ? C’est dans la loi de finances, mais nous n’en avons pas traité : Il s’agit juste d’épuiser financièrement le primo accédant à la propriété de son logement en ne lui vendant le terrain qu’après qu’il ait payé les murs sur 20 ou 30 ans… Un deuxième emprunt en somme, sachant que si il ne le fait pas, il devient alors locataire du terrain chez lui…), m’ont amené à trouver quelques sites intéressants :
 
D’abord la « smart house ». Comme quoi avec juste un peu de savoir faire et sans contrainte réglementaire, y’a des génies qui savent faire…
 
Mais aussi la « Boklok » d’origine suédoise qui arrive en Angleterre et dont il paraît que l’on va tirer au sort les premiers bénéficiaires…
C’est tellement bien que même les Belges n’en veulent pas, là-bas dites donc, une fois !
 
Et puis cette expérimentation de Jean Prouvé relatée par Vincent Bernard sur son site…
Avortée pour cause de bienfaisance publique (et autres gracieusetés réglementaristes), il y a déjà quelques décennies.
Comme quoi, la misère ne se fait pas seulement en un jour : c’est toute une longue stratégie qui y conduit certains…
 
Je vous rassure, Chers lecteurs : Un, je ne raconte hélas pas que des âneries (même à jeun), ni quand je colère contre nos chers utopistes bien-aimés.
Deux, Monsieur Le Maire, après avoir accueilli l’initiative des Don quichotte le trémolo dans la voix avec conviction (c’était la solution de MSF, comme pour bien démontrer le statut de miséreux sous le nez de quelques privilégiés « bobo »), nous a viré tous ces gentils gars venus d’une autre époque stationnés sur le parcours de « Paris plage », la « success story » incontournable de l’été !
 
La solution de MSF, c’est d’aller piocher dans les invendus de Quechua !
Elle a peut-être encore de beaux et longs jours radieux devant elle, puisqu’il s’agit bien d’une « maison bobo randonneur » !
Toute une époque, dirons les générations futures…
De quoi rassurer tous les bétonneurs du pays et quelques hauts fonctionnaires trop heureux d’exister pour pondre des « normes » et en contrôler l’efficience in situ !
 
Un vrai miracle, Monsieur Attali.
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6 décembre 2007 4 06 /12 /décembre /2007 08:09
La contribution de Timothy Smith
 
Les récentes mesures annoncées pour répondre à l’immense « attente des français » relatif à leur pouvoir d’achat ont provoqué quelques éclats de rire de ma part… teintés d’incrédulité.
La semaine passée, notre « Vénérable Président bien aimé » a tenté de calmer les esprits avec des mesurettes dont les effets attendus seront de toute façon décevants et insuffisants !
Il a raison de penser que sans croissance (de l’économie nationale dans son entier), il n’y aura pas d’accroissement de pouvoir d’achat significatif, pour nous autres, pauvres laborieux ignares !
Il sait aussi que sans accroissement de la consommation, il n’y aura pas de croissance durable dans ce pays, car c’est le plus gros moteur de notre économie hexagonale.
Donc il favorise la consommation des ménages au détriment de… leur bas de laine !
Pourquoi pas ?
 
On sait que cette démarche favorise aussi les importations qu’on compte déjà pour un quart dans notre PIB.
Ce qu’on sait moins – et ce message s’adresse à tous, travailleurs salariés, indépendants, rentiers des caisses sociales ou pensionnés des belles lettres et des beaux immeubles – c’est que ce fameux PIB rapporté aux heures de travail effectif est égal à 40 euros/heure !
L’un des taux les plus élevés du monde.
Augmentez le nombre d’heures de 10 % (passage de 35 heures à 39, de force ou négocié) et vous aurez une croissance de 10 % semble vouloir dire le fameux « travailler plus pour gagner plus » !
Simplisme à défaut d’être simple…
 
Pas vraiment, nous a asséné Attali la semaine d’avant dans une intervention exclusive dans l’hebdomadaire « Le Point » : « Les français ont trop de pouvoir d’achat », titrait l’article quelque peu iconoclaste, « par rapport à son niveau de compétitivité », fallait-il lire plus loin !
Voilà l’incohérence : un taux de « Valeur Ajoutée Marchande » parmi les plus élevés et une compétitivité des plus alarmistes !
C’est notre paradoxe gaulois hexagonal !
 
L’un croît plus vite que le second et ça se traduit par des déséquilibres dans les comptes publics.
Attali mettait ce manque de compétitivité sur le compte d’une politique de redistribution, entamée depuis plus de 40 ans, qui est mal faite et peu efficace !
Il est vrai qu’on a empilé un peu dans le désordre de l’urgence conjoncturelle bien des mécanismes assez peu lisibles, abscons, trop souvent inefficaces : Mais là, on attend encore les réformes promises !
Silence dans les rangs.
 
Timothy Smith, qui est professeur d’histoire contemporaine à la Queen’s University, Canada, expliquait que la France est vraisemblablement le pays le plus dynamique du monde : « La France est l’une des sept plus grandes économies de la planète. Les multinationales françaises sont florissantes. Ce qui ne tue pas ses entreprises les renforce (plagiant Nietzsche au passage). Les impôts élevés et la bureaucratie tentaculaire qui pèsent sur elles les contraignent à être (les ?) plus productives (…) ».
Ce point de vue est à rapprocher de l’analyse de je ne sais plus quel gourou de la finance à qui l’on demandait il y a deux ans à Tokyo, crois-je me souvenir, dans quel pays il fallait investir ! « En France, naturellement ! »
Et de brosser un tableau mirifique de l’état de l’économie française, qui produit le meilleur, que ce soit dans les têtes ou dans ses entreprises, mais qui reste bridée par son environnement administratif. « Quand ils s’en libéreront, la terre entière pourrait en trembler ! »
 
Et à que quoi assiste-t-on depuis le 6 mai 2007 ? À une avalanche de réglementations plus obscures les unes que les autres, à l’envoi de signaux contradictoires, à un embrouillamini invraisemblable de déjections diverses : une loi sur les chiens, une autre sur les fous, une sur la récidive, une sur les mineurs !
Une sur la fiscalité pour quelques niches de plus, encore une sur le volet social, les heures supplémentaires !
Une volée de bois vert sur l’appareil judiciaire, des projets sur les pédophiles et sur les institutions politiques !
Quelques « tricheries » sur le financement des partis politiques (le Nouveau Centre qui va jusqu’à s’allier, avec la bénédiction de ses ministres « tête de liste », à un parti indépendantiste tahitien pour contourner la loi territoriale et recevoir de l’argent public qui ne lui est pas dû) et des auditions de témoins dans une affaire d’éclairs pas très clairs (clearstream), etc.
Bref, aucune « libération » bureaucratique, bien au contraire (les 23 pages de circulaire sur les heures sup, par exemple) et le train-train habituel des règlements de comptes habituels à « Ok Corral » (entre amis qui se veulent du bien !)
 
Toutes ces analyses sont d’ailleurs reprises, au moins pour partie, encore avant-hier sur « débatéco », par qui fait métier de suivre ces choses de près.
 
Exemple :
J’avais dit que j’y reviendrai : On manque de logement en France. 700.000 d’après la Fondation de l’Abbé Pierre (dirigée à l’époque par un énarque devenu ministre de la misère depuis). C’est récurrent.
Ça engendre la misère financière, le désoeuvrement d’une jeunesse qui n’a pas accès à un toit et pourrit la vie de leurs parents et des voisins, de ceux qui se lèvent tôt dans les ghettos. Comme il n’y a pas de croissance, qu’ils sont mal formés (enfin, mal… disons pas du tout pour être clair, et à rien du tout) leur seule ambition est « de faire de la tune » par tous moyens, sur « leur » territoire.
Comme ces territoires, ils les réputent unilatéralement leur propriété où tout le monde n’est pas le bienvenu, faute d’un minimum de bon sens, les « keufs » y sont donc mal vus : d’où des émeutes à la moindre difficulté !
 
Non Monsieur le Président, la « caillera », ce n’est pas que de la voyoucratie ! On ne naît pas voyou, on le devient !
Et il y a des raisons pour ça !
En commençant par les logements : pourquoi en manque-t-on depuis tant d’années ? Parce que c’est devenu cher, trop cher !
Regardez donc le fameux ICC (Indice du Coût de la Construction), juste pour le 2ème trimestre 2007 : Version avant 2006 (l’indice BTP) : + 5,05 %. Version loi 2006 : + 2,76 %. Indice des prix hors tabac tout ménage pour la même période : + 1 %.
Et ce n’est pas en cassant le thermomètre qu’on changera quoique ce soit !
C’est en changeant de règlementation pour construire.
 
Car on peut construire pour moins cher, dès qu’on n’a plus à instruire un Permis de Construire qui va demander des années avant de lever tous les obstacles, dans les zones à risques (naturels, inondables, sismiques, Seveso, etc.) selon des normes en constantes modifications et à « inflation exponentielle », qui vont devoir intégrer et le PLU, et le PLD, et l’environnementalement correct, et le sanitairement (plomb, radon, déchetterie, ozone, sous-sols consolidés, rayonnement magnétique, comsique et autres polluants) acceptable !
Brad Pitt compte bien installer 150 maisons pour 5 millions de dollars au cœur de la Nouvelle-Orléans alors que nous ne sommes pas capable d’en faire à moins de 120.000 €, il doit bien y avoir une raison !
(En fait, c’est juste un coup de pub et un appel à la générosité : il faut quand même compter 150.000 $ par maison en Louisiane, ce qui fait au taux de change actuel et sans la TIPP sur le transport du gasoil tiré des puits texans tout proche ou de la raffinerie locale, un peu plus de 100.000 $ le toit équipé de son antenne de télévision).
 
Non pas qu’il faille tout permettre : Mais dans notre démocratie, on a oublié que « Tout ce qui n’est pas interdit est permis » pour tomber, doucettement, sans s’en rendre compte, dans le « Tout ce qui n’est pas permis est interdit » !
Ce qui fait aussi toute la différence entre un régime démocratique et libéral où il fait bon vivre et un État facho et totalitaire où l’on craint jusqu’à son voisin qui peut « délater » à n’importe quel moment et pour n’importe quelle raison, avec toutes les conséquences qu’on peu redouter !
D’ailleurs, l’appel à témoin contre prime sonnante et trébuchante à Villiers-le-Bel est aussi là pour nous rappeler qu’on s’enfonce bien dans ce système avec une bonne conscience déconcertante…
 
On manque de logements ? Mais laissons faire les « maîtres de l’art » et l’initiative privée !
Ils sont assez grands pour construire selon des cahiers de charges à des degrés divers de perfectionnement et de sécurité !
Ils sont capables d’établir des normes et de s’y conformer de bonne foi entre une habitation qui doit résister à l’orage centenaire ou la pluie cinquantenaire et pas seulement se mettre à l’abri de la garantie décennale !
Ils sont capables de faire du second œuvre de haute qualité, de bonne qualité ou juste suffisant pour les dix ans à venir !
 
Et tout est bien là : l’excès de réglementation, où l’on oblige à tout, même le superflu (bien confortable il est vrai), coûte plus que le nécessaire.
Si c’est cher, c’est élitiste. Si on y met des gens incapables d’entretenir, ça se dégrade, ce qui est révoltant. Puis ça se ghettoïse et enfin, c’est l’émeute quand on veut y remettre bon ordre !
Logique : tout est lié.

Et il n’y a pas vraiment de hasard. Sauf celui de marcher sur la tête, mais ça, c’est devenu une habitude qui semble toucher à la nécessité, dans notre beau pays !

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29 novembre 2007 4 29 /11 /novembre /2007 09:45
L’art de l’utopie…
 
Vous vous souvîntes de quelle façon les « génies » entourant l’ex-sherpa de « Mythe-errant », bombardé sur la fin de règne, Président de la BERD, tellement sûr de sa destinée flamboyante qu’il en avait construit un siège londonien de l’institution toute nouvelle tellement pharaonique qu’on n’en entend plus parler depuis, nous avaient « donné la leçon » sur le commerce utile !
Pour en conclure que manifestement, ces gars là ne causaient pas de choses qu’ils connaissaient, mais se faisaient juste la caisse de résonance de quelques lobbyistes distingués plus habiles que d’autres…
 
Ce n’est pas tout : ils ont aussi cogité sur le logement !
Et pas n’importe comment :
 
« 1 – Construire 500.000 logements nouveaux par an, notamment en densifiant certains espaces urbains ».
Voilà une excellente initiative : à peine la moitié est mise en chantier tous les ans actuellement !
Le flop avéré des maisons à 100.000 € de l’ex-ministre de la ville, devenu par la magie de l’électeur national, ministre de la finances, juste le temps de se faire mal voir par son administration centrale (un peu comme « Mimi Rachida ») et un tour de « passe-passe » de l’électeur bordelais plus tard, pour piquer la place à son prédécesseur dans l’environnement et son « Grenelle du développement durable », est là pour en témoigner : à moins de 120.000 €, ma brave dame, on n’a plus rien !
Et encore, à condition que le terrain ne coûte que l’euro symbolique et que les VRD soient financés par la commune sur l’impôt local prélevé sur les déjà logés existants (qui eux, ont payé le prix du marché d’une façon ou d’une autre) !
Alors, « densifier (encore plus les) espaces urbains », ça veut aussi dire plus de verticalité et des équipements collectifs plus chers, n’en parlons même pas !
 
« 2 – Autoriser l’État à se réapproprier le foncier disponible des communes dans lesquelles la construction de logements sociaux ne répond pas aux objectifs de la loi SRU. »
Encore faut-il qu’elles en aient, du foncier disponible !
Ce qui n’est pas le cas de tout le monde.
Et si celles qui en violent délibérément la loi SRU (qui oblige à 20 % de logements sociaux), c’est peut-être, justement, faute de moyens…
Déjà piqués par l’État, peut-être ?
 
« 3 – Inciter massivement les collectivités locales à construire, en particulier des logements socialement mixtes. »
Comment et avec quel pognon ?
Mais bon, pour le « socialement mixte » : génial ! Ras le bol de ces ghettos de « riches »…
Un peu de « caillera », même propre sur elle, ça fera du bien à cette pauvre nation qui n’a plus de service militaire obligatoire pour prendre la mesure ahurissante, in situ, du taux d’analphabétisation récurrent et bien réel !
 
« 4 – Créer avant 2012 dix Ecopolis, villes d’au moins 50.000 habitants intégrant haute qualité environnementale et nouvelles technologies de communication. »
Faut dire que déjà, la construction traditionnelle n’est pas assez chère comme ça (puisqu’on n’y arrive pas), qu’on peut effectivement disperser les moyens à faire des petits paradis à « haute qualité environnementale » et de « nec plus ultra technologique ».
Logique.
 
« 5 – Créer une Bourse internet des offres et des demandes dans le logement social. »
À condition d’être déjà équipé de NTIC pour y accéder…
Mais de toute façon, pour tout d’un coup se rendre contre que la demande est supérieure à l’offre ?
Ou pour mieux monnayer son propre bail ?
Et moi qui croyais que c’était interdit…
Mais l’idée est bonne : faire du fric sur le dos de plus pauvre que soi quand on est titulaire d’un logement HLM, je trouve ça fantastique, comme idée !
 
« 6 – Mieux protéger le locataire : réduire le dépôt de garantie à un mois de loyer, interdire au bailleur d’exiger une caution, raccourcir le délai de préavis que doit donner un locataire. »
En voilà une bonne idée : 2 mois de loyer pour rentrer au lieu de 4 actuellement, même dans un HLM (propriétaire institutionnel qui n’exige déjà plus de caution depuis des lustres, crois-je savoir), c’est la bonne idée du siècle.
Quant aux propriétaires particuliers, ils réserveront encore plus facilement leurs lots libérés sur des critères subjectifs : copinage, faciès ou je ne sais quoi !
Ou se défausserons sur les assurances !
Déjà qu’il faut refaire la plupart des appartements après chaque passage d’un locataire, raccourcir le mois de « délai-préavis », ça va devenir du sport de haute voltige que de « chasser le bon faciès profil » !
 
« 7 – Mieux protéger le propriétaire bailleur en sécurisant le régime des expulsions de façon à garantir la récupération de son bien : raccourcir les délais légaux et effectifs. »
Celle-là, elle est bien bonne ! Comme si la garantie – judiciaire – n’existait déjà pas !
Mais que d’efforts et de procédures pour virer des squatters…
La loi est telle qu’un individu, quel qu’il soit est défini par son nom, son prénom, ses dates et lieux de naissance et… son domicile !
Autrement dit son « logement ».
Qui a un caractère quasi sacré depuis la chute de l’Ancien régime : interdiction d’y entrer sans une ordonnance d’un juge, et encore, sur des plages horaires précises !
Retour en arrière : on pourrait détruire la civilité d’un individu plus facilement ?
Quand on vous dit que la « réaction » la plus abjecte ne se cache pas forcément là où l’on pense habituellement, mais trop souvent dans « les forces de progrès et de modernité »… on n’a pas toujours tort !
 
« 8 – Proposer d’ici à dix ans à tous les locataires modestes d’accéder à la propriété à travers des financements adaptés. »
Et les dix premières années, c’est pour les nuls ?
Juste pour en rire : si on paye un loyer, c’est en général pour que le propriétaire puisse rembourser ses banquiers, les impôts, les charges d’entretien (parfois non répétibles) et qui lui en reste un petit bout pour dire qu’il n’a pas tout perdu.
Le loyer couvre tout ça. Pourquoi attendre 10 ans ?
« Nous ce qu’on veut / c’est d’être heureux / avant d’être vieux ! » que chantait l’autre, il y a un bail plusieurs fois renouvelé !
Mais, « celui qui jouait du piano debout » il n’est plus là pour le leur rappeler !
Et puis endetter les gens sur 30 ans (durée adaptée) après les avoir fait cracher au bassinet pendant 10 ans, autrement dit passée la garantie décennale pour les constructions neuves, tout ça pour ne pas supporter les « grosses réparations », c’est un peu fort de café !
 
« 9 – Permettre aux personnes âgées bénéficiant du minimum vieillesse de disposer du droit d’usage d’un logement social jusqu’à leur décès. »
Et ils nous refont la « loi de 48 » au passage ?
Faut vous dire, la jeunesse, qu’on expulse plus les « vieux » en France passé un certain âge… bon, quand ils payent… au moins les charges !
Ce que vous ne savez pas, c’est que si la France est dans un tel état de « mal-logés », il y a des raisons historiques : La loi de 1948, qui limitait la hausse des loyers (la bonne idée du PS et du « Hollandais qui a fait cocu Miss Désir d’avenirs ») et le maintient dans les lieux !
Résultat, plus personne ne construisait !
Ni même ne pouvait entretenir des immeubles qui se sont dégradés à grande vitesse, obligeant à des expulsions pour cause d’insalubrité, le tout préempté à vil prix par la commune, pour pouvoir construire des HLM dès les années 60 et bétonner à tour de bras des « ghettos de pauvres » (trop heureux d’avoir l’eau courante au robinet) !
C’est fou comme même les « génies » parmi les meilleurs ont finalement la mémoire courte !
 
 
Car bien entendu, rien sur les aménagements des lois existantes, rien sur les financements, rien sur le traitement fiscal des pauvres andouilles qui achètent pour eux-mêmes ou pour donner en location.
 
Pensez donc : investissez dans la pierre, Robien, Lienemann, Borloo, Malraux ou n’importe quoi d’autres destiné à l’habitation !
Si c’est pour vous, tant mieux : vous habiterez chez le banquier pendant 15 à 20 ans ! Mais on parle de nouveau de prêt à 30 ans (pourquoi pas demain, comme avant la première guerre mondiale, de prêt à 70 ans et à 2 % ?)
 
Si c’est pour louer, après impôt et charge, vous avez peut-être une chance d’équilibrer vos comptes et de quoi payer éventuellement l’ISF : vous vous rattraperez sur la plus-value, le jour où vous n’en pourrez plus et que vous serez dans l’obligation de vendre.
Plus-values qui va devenir difficile de maximiser : désormais et depuis le début de ce mois, il faut présenter un « cahiers des risques » sous peine de nullité rétroactive de la vente de votre logement.
Risque amiante, plomb, termites, électricité, gaz, géo-catastrophe, risques cachés, Seveso, bilan énergétiques, rapport sur les émissions de radon et certificats loi Carrez (sans compter les mêmes pour les parties communes en copropriété, éventuellement après travaux votés difficilement à la majorité parfois qualifiée).
Mais encore rien sur les ravalements des façades (dont le rythme s’accélère et devient éminemment plus coûteux de jour en jour), les chauffages collectifs et l’état de la toiture (ça va bien venir un jour ou l’autre, ne vous en faites pas !) !
 
Si c’est pour acheter les locaux professionnels, commerciaux, industriels, de bureaux, après avoir tout payé, normalement et même en France, vous sortez avec 5 % de rente, nette de chez net, parfois 8, 10, voire 12 % (mais c’est beaucoup plus rare).
Et en plus, vous gagnerez de 3 à 5 % (voire plus si vous avez la chance qu’une ville vienne envahir votre pré carré à force d’expansion urbanistique) par an en plus-value potentielle !
 
Faites votre choix !
 
Par ailleurs et bien naturellement pour des génies au fait des problèmes du quotidien et en vue d’augmenter le pouvoir d’achat d’autrui, absolument rien sur la limitation de la réglementation pléthorique des normes : il suffit qu’un môme tombe dans une cage d’escalier parce qu’il n’est pas surveillé par ses parents ou un adulte, et on vous colle une législation valable sur les dizaines de millier d’ascenseurs qui font la fortune des ascensoristes qui doivent changer tous les matériels installés d’ici 2012 (avec première étape en 2008)…
Idem quand une fuite de gaz explose, ou quand les peintures ont pu être plombée (et demain avoir un produit aromatique dont une commission d’experts aura découvert que ça pourrait provoquer des cancers…) !
 
Sans compter que quand votre maire change, c’est tout le PLU qui change. Les permis de construire peuvent être suspendus pendant 2 ans (4 à Paris : une histoire de parkings en sous-sols ! Avant c’était obligatoire et on a même inventé une taxe pour défaut de parking à tas de boue sur « ferraille et caoutchouc ». Aujourd’hui c’est interdit, mais on paye quand même la taxe pour défaut de parking : Rien n’est jamais perdu, chez ces gens là !)
 
Encore des « génies » qui ne savent décidément rien à rien pour ne pas traiter des « vrais problèmes » !

Bref, on nage dans l’utopie malvoyante !

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21 novembre 2007 3 21 /11 /novembre /2007 11:09


La grande incompréhension de nos gouvernants !

Le projet de loi pour « le développement de la concurrence au service du consommateur » passe en première lecture ce jour à l’Assemblée Nationale, présenté par Luc Chatel, Secrétaire d’État en charge de la consommation.
Le tout dans l’urgence…
Pour n’être discuté devant le Sénat que le 13 décembre : c’est dire l’urgence affichée !

L’objectif gouvernemental et de la majorité présidentielle affiché est de retrouver « de nouvelles marges de manœuvre pour faire des efforts sur les prix ».
D’un côté, la « Grand distribution » qui souhaite lever l’interdiction de négocier les tarifs des industriels – alors même qu’on peut toujours négocier les « conditions tarifaires » (il y a comme une nuance) – en espérant pouvoir en remettre dans les prix et tuer la concurrence directe en piquant ses clients, ce qui n’est pas faux.
(« Pourquoi payer plus cher ailleurs ? » avait même osé l’enseigne ED sur les bus parigots un temps, que tout le monde avait traduit par : « Se faire traiter de kon pour devoir y aller ? » !)
De l’autre, les industriels réunis autour de l’Ilec et de son Président (O. Desforges) qui prétend que « décider d’accroître la latitude des distributeurs dans la négociation commerciale aura pour effet certain d’aggraver l’appauvrissement de l’industrie, et de mettre en péril (les) objectifs (de) croissance, d’emploi, de salaires, sans pour autant garantir une amélioration du pouvoir d’achat (…) ».
Ce qui n’est pas faux non plus.
Le tout dans un contexte de flambée des prix des matières premières généralisée et à une époque où les industriels finissent leur « round de négociation » avec les distributeurs pour l’année 2008 !

Et puis la commission Attali qui est passée par là il y a un mois, pour nous raconter qu’il fallait supprimer les lois Royer, Galland et Raffarin sur le sujet, libérant ainsi les ouvertures de surfaces commerciales nouvelles, supprimer l’interdiction de « vente à perte », en dynamisant également le commerce rural, en soutenant les fournisseurs indépendants, type PME, à qui on obligerait de recevoir des paiements comptant de la part des grandes enseignes !
Pas contradictoire pour un sou…
Vont être contents, nos grands industriels, notamment dans l’industrie pharmaceutique, sans compter les « Fleury-Michon » (coté à la bourse de Paris), Cassegrain, Danone et autres qui ont mis tant de mal à se faire une place au soleil !

Tout cela est pour le moins iconoclaste !
Et démontre l’invraisemblable méconnaissance de nos technocrates quant au métier de « picemard » dont on se souvient tout d’un coup qu’il existe et ne sert vraiment à rien d’autre que d’apporter, et encore tout juste, la marchandise fabriquée par ailleurs, au pied de la porte des consommateurs… Trois fois rien, en somme !
Faut dire que d’aller chercher sa boîte d’aspirine ou de haricot verts dans les usines de Rhône-Poulenc ou dans les champs de Bonduelle, c’est trois fois rien !

Ce que ces gens là ignorent ou feignent d’ignorer c’est qu’un industriel peut toujours fabriquer des « produits pas cher » de haute qualité, mais sans la distribution qui achemine, répartit, paye, encaisse, met en rayon, fait de la distribution numérique ou de masse, ceux-là n’auraient qu’à stocker sans jamais vendre.
Et qu’un distributeur, quel qu’il soit, s’il n’a pas de marchandise à vendre, il peut fermer boutique immédiatement : ce n’est même pas la peine qu’il l’ouvre !
Le reste n’est que le résultat de ces incompréhensions historiques voulues par certains pour protéger la maximisation de leurs profits… et autant de faux nez dans lesquels on semble aimer à se vautrer en haut lieu.

Historiquement, Royer (l’homme qui a tué toutes les salles de cinéma porno dans ce pays pas spécialement attiré par ces spectacles dégradants : on préfère nettement faire plutôt que de regarder faire), avait réussi à protéger le commerce de proximité en rendant conditionnelle l’ouverture de grandes surfaces en périphérie des villes.
J’ai fait parti d’une CDUC, représentant mon patron, dans une autre vie… On savait circuler les petites enveloppes, pour comprendre pourquoi tel ou tel votait pour l’ouverture contre les intérêts de sa profession ou du commerce de sa ville (sans toucher la taxe professionnelle qui allait chez le voisin, pour les élus).
Le prix du foncier a pris le relais : une grande surface en centre ville, c’est la peau du dos en terme de loyer !
Il faut s’appeler Monoprix, Prisunic ou d’autres, pour être propriétaire historique des murs à une époque où on pouvait encore le faire… voir d’attendre que les centres villes explosent en s’agrandissant autour du bourg historique, pour disposer d’un « commerce de proximité » de grande surface.
À moins d’avoir à vendre des produits à forte marge (textile, brun, blanc, luxe).

C’est que d’autres historiques avaient entre-temps inventé la « distribution à la française » : grande surface, tout sous le même toit, immenses parkings à automobiles !
Des usines à cash. Paiement comptant sortie de caisse, 8 à 15 jours de stock payé à 90 jours fin de mois, faites le calcul, c’est énorme surtout quand on compte 2.500 €/J par caisse et qu’on peut en aligner 70 à 80 !
On peut faire de la remise direct dans les prix pour attirer le chaland : ça a tellement bien marché, que dans l’esprit du public, « grand veut dire pas cher » !
Et puis, la grande surface, ça permet de stocker directement en rayon et donc de se faire livrer directement depuis les usines, par camions complets, en se passant des intermédiaires !
Technique à Leclerc, Carrefour, Auchan (Casino y est venu plus tard, alors que Promodès a suivi rapidement avec l’enseigne Continent et Unico ensuite avec les Géant U : c’est qu’ils ont dû s’organiser un peu avant).

Donc voilà qu’au-delà de 1.000 mètres de surface couverte, faut une autorisation préfectorale. Les Mousquetaires d’Intermarché ont donc inventé le discount sur 1.000 m² plus un auvent en façade de 200 m² pour les articles saisonniers, sans autorisation préalable.
C’est pour cette raison qu’ils commençaient d’abord par bâtir une base, grande comme 5 fois un hypermarché, pour recevoir de la marchandise en direct, puis à bâtir plein d’affiliés tout autour en distribuant à 2,5 % pour la plateforme, à 18 % en magasin (avec le rayon boucherie) : Un bel effort d’organisation !
D’autant que certains ont multiplié les enseignes sur le même site : Intermarché, ça a donné Bricomarché, Teximarché, Jardimarché, plus les pompes à essence et le garage « self-service » : 4 magasins de 4.000 m² de surface sans passer par la CDUC (Commission Départementale d’Urbanisme Commercial, mais ça a changé de nom au fil du temps).
Attac et quelques autres enseignes (stock, Marché U, Casino, etc.) ont tenté de les imiter avec plus ou moins de succès…

Jusqu’à ce que le seuil de 1.000 passe à 400 m² !
Parce qu’il n’y a pas que l’alimentaire dans la vie, mais les vêtements, les chaussures, le bricolage, les jardineries des grainetiers et pépiniéristes, la voiture, les médicaments, les produits financiers, les assurances, les voyages, le tourisme, etc.…
Inter a tenté de suivre avec quelques expériences malheureuses, les « Ecomarché » ! Ce sont les discounteurs qui ont investit le secteur de la proximité : Lidl, Aldi, et surtout la filiale de Carrefour chez les parisiens « ED » et l’initiative de Jean Baud et Lévy (par ailleurs Franprix) avec les produits, puis l’enseigne, « Leader Price ».

Sans les « industriels », point de salut pour ces enseignes ! La preuve : Félix Potin, la Laiterie parisienne ont disparu, Codec a bu le bouillon, Cora et Euromarché se sont plantés, Shopi, Champion disparaissent du paysage pour d’autres raisons, les succursalistes n’existent même plus !
Alors que les fabricants de voitures se sont scindés en deux : ceux qui ont des concessionnaires et ceux qui les ont rachetés (après les avoir fait mourir sous des conditions de ventes et de POC dirimantes), l’un dans l’autre pour obliger à des « conditions décidées en état-major » à refourguer leur voiture, d’une façon ou d’une autre.
Que les pétroliers, les joailliers, mais aussi bien mieux qu’eux les pharmaciens tenus à un numerus clausus, se sont organisés en coopérative de distribution… ou en dépositaires.
Sans parler des historiques « contrats de bière » des brasseurs et des bougnats…
Ni les « ventes à domicile », directes ou par « centrale », des « vendeurs debout »… sans boutique.
Alors voilà, c’est sûr que ces mécanismes légaux de « modération de l’urbanisme commercial » sont devenus obsolètes : c’est un constat fait depuis des années !
Le supprimer ne changera rien au paysage de la distribution et Attali a tort d’estimer que cette décision aura un impact sur le pouvoir d’achat des français… ou alors dans très longtemps !

Car la plateforme, les circuits de distribution, c’est une chose : les tarifs s’en est une autre !
Tout part de l’industriel : il a un outil qui fabrique, façonne, conditionne, emballe et expédie. Ses machines ne peuvent pas produire plus que ce qu’indique les ingénieurs (et encore, si rien ne tombe en panne) : il suffit de mettre les hommes qu’il faut en nombre suffisant et s’approvisionner en juste à temps, juste ce qu’il faut (pas de place pour stocker). Et que ça ressorte au même rythme (toujours pas de place pour stocker).
L’industriel est confronté au cours mondiaux des matières premières, à la cadence de sortie des bureaux d’études et de marché des « produits nouveaux » : il façonne son plan de charge, calcule ses prix de revient et tâche d’être aussi bon que les importateurs.

C’est avec ça qu’il part en « centrale d’achat » de chaque enseigne pour négocier le rythme et les volumes d’approvisionnement et donc les conditions tarifaires finales !
Et vas-y que je te mets des ristournes quantitatives (un camion semaine, c’est évidement plus cher qu’un train complet par semaine), des ristournes de fonction, les progressives, les conditionnelles, des commissions de présence en linéaire (pas de présence en magasin, pas de vente), le paiement des têtes de gondole (TG), les clauses ducroire, les budgets participations publicitaires, les budgets d’ouverture (voire même de fermeture, notamment pour l’Inter de Vénissieux qui avait été saccagé), et même la paye des employés des magasins qui déballent les cartons !
L’inventivité des uns et des autres est sans limite !

Évidemment tout n’est pas sur facture : c’est la limite actuelle de la « vente à perte » en droit national.
(Mais il en existait d’autres en droit européen, notamment pour le marché de l’acier partiellement réglementé : je me souviens avoir participé à un audit des « conditions de vente » chez un aciériste à cette époque là pour le compte de la Commission).
Les conditions de paiement sont aussi négociées, et le taux d’escompte pour paiement comptant (8 à 15 jours à date de livraison, quand même : le temps du traitement administratif).
Par curiosité, sortez le bilan d’un Carrefour quelconque : ses profits finaux sont inférieurs à ses produits financiers (l’escompte) !
C’est dire que tout est calculé au plus juste et que les marges couvrent exactement la valeur ajoutée produite par le distributeur. Rien de plus ! Quand il sort 0,2 % du CA après impôt, il est content.
Pas votre épicier de quartier, ni celui qui vous vend le string de madame : lui, il faut qu’il sorte avec 15 à 20 points, sans ça il ne peut même pas se payer son Smic !

De toute façon, le problème du distributeur, c’est d’avoir de la marchandise en quantité suffisante, sans rupture de stock (il n’a pas de place pour stocker) au meilleur prix permanent et attractif, avec la marge aval la plus faible possible (qui compensent juste les pertes pour DLC dépassée, la casse et la démarque inconnue et les reprises) et rester le moins cher par rapport à la concurrence directe : sans cela, il ne vend pas !
L’industriel, quant à lui, son problème est de livrer à temps, la quantité et le conditionnement voulu et de répartir ses quelques surplus déjà programmés en saison (on consomme plus de liquide en été qu’en hiver, il y a des épidémies de grippe en hiver et on y vend plus de soupe et de potage).
Ou conjoncturelle et spéculative : le cours du café ou de la fève de cacao permet des achats spéculatifs qu’il faut écouler, la prime éco peut faire s’envoler les ventes de voiture, la baisse du dollar peut augmenter le consommation d’essence, le succès du dernier Mix est inattendu, etc.
Ou inversement : le sucre ne se vend plus, la dernière campagne publicitaire pour le Pastis est un franc succès ou un flop total…

Il faut donc déstocker en promotion, en solde, animer les rayons du distributeur, sacrifier un produit, ou son prix par des ventes à lot, par des produits girafe, etc.
Toute chose partiellement négociée à l’avance, mais parfois impromptues et, souvent, au déclenchement et au succès aléatoires.
Et puis l’apparition d’une nouvelle enseigne, l’ouverture d’un nouveau magasin peuvent aussi faire des différences, des déplacements de volume, tout comme autant les migrations estivales…
Tout n’est pas écrit à l’avance dans le commerce, loin de là.

Alors oui, quand la Fnac vous fait une ristourne sur vos livres (alors que les prix sont réglementés) ou vos matériels blancs (l’électronique), c’est parce qu’elle peut tuer la concurrence à force de garantir ses niveaux d’achat et obtenir des conditions particulières des industriels et des importateurs.
Le disque vinyl et la K-7 sont morts : qu’importe, la Fnac vous vend de la musique sur CD-Rom et des films non plus sur bande vidéo mais sur DVD (après vous avoir vendu le matériel au nouveau standard).
Les marges sont conservées et la boutique peut payer et ses fournisseurs et son personnel.

Maintenant, interdire l’interdiction de vente à perte, il ne faut pas dékonner : Un commerçant, même quand il solde sa saison, ne perd pas d’argent ! Il irait droit à la faillite.
Ce qu’avait voulu interdire Royer, c’était la technique de « l’îlot de perte dans un océan de profits ».
Le produit d’appel pour faire entrer le chaland dans la boutique, qu’il découvre les autres prix, les références et qu’il soit saisi d’une fringale de bonnes affaires…
Faire du volume pour compenser la perte de profit à l’unité !
Toute choses qui existent déjà avec les « promotions », les soldes, la « vente à la casse » et la technique du positionnement d’enseigne.
Juste un rappel à ce sujet : il y a six axes de positionnement ! Les prix, la largeur de gamme, la profondeur de gamme, la commodité de l’achat, la proximité, la disponibilité.
Une enseigne n’est clairement perceptible que sur deux axes. Trois et c’est la confusion dans l’esprit du public. Un seul, et ce n’est pas suffisant.

Que donc veulent changer nos gouvernements et législateur réunis ?
Rien sinon de permettre des « coups » redevenus possibles qui détruiront le tissu commercial du pays (et ses emplois).
Et au passage, c’est l’industriel qui risque de payer, jusqu’à ce que les distributeurs les plus puissants intègrent toute la chaîne de la matière première au foyer du consommateur.
Mais là encore, c’est déjà peine perdue : La production est mondiale et les essais réussis d’intégration sont limités !
On pense à Intermarché qui s’est payé ses bateaux de pêche à en devenir armateurs (il faut dire que quelques fondateurs sont bretons), aux accords avec Ranou (encore une bretonne, mais de la Loire) qui est quasiment mono-client et en vit plutôt bien.
Inversement, les « magasins d’usine » tentent une expérience limitée (qui ne profite vraiment qu’aux importateurs) de distribution numérique « pro domo » sans intermédiaire, ou persistent dans la distribution intégrée par succursales comme Guerlain ou Renault…

En bref, on fait du vent autour de notions absolument pas maîtrisées, ni par les caciques des cabinets ministériels (que peut-on apprendre de la vie du commerce à l’ENA ?), ni par le monde politique.

Le pouvoir d’achat des français ne sera pas défendu par la baisse des marges des industriels ou des distributeurs, ce n’est mécaniquement pas possible (ou alors pour des niveaux imperceptibles et dans longtemps), mais par une augmentation de la valeur ajoutée marchande de leur travail et donc des produits et services que génère leur activité, salariée ou d’indépendant. (On arrive bien à vous vendre une voiture avec lecteur de DVD, GPS intégré, ordinateur de bord qui vous signale la prochaine panne d’essence, comme si vous ne saviez pas lire la jauge et filtre anti-acarien, ou l’ABS comme si vous ne saviez pas adapter votre allure au revêtement et les airbags comme si vous deviez péter votre chignole en sortant du garage et n’étiez pas équipé de ceinture de sécurité !)

Bref, on prend une nouvelle fois le problème à l’envers.
Sûrs que nous n’avancerons pas beaucoup sur ce sujet, à ce rythme là…

 

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