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D'où Erre-Je ?

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Les Ex-Archivés

Amis visiteurs !

Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » !
Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance !
Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite !    
En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle !
Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…
28 février 2009 6 28 /02 /février /2009 05:38

 

Le Drame des Antilles Françaises...

 

Mais tout autant des DOM d'une façon générale : La vie y est chère !

Ah que même, notre Ô combien vénéré Président, ex-candidat du pouvoir d'achat et du désendettement public, ça ne le tourneboule par outre mesure (que celle de ne pas prendre un gifle trop forte aux prochaines élections de juin prochain : Pensez donc, il va pouvoir se débarrasser d'une égérie devenue insolente, à savoir « Rachida Mimi », consignée pour un moment à Strasbourg !)

Mais... pas que !

 

Car si la vie est chère outre-mer, ce n'est pas que la faute aux béqués, ni même à la tarification de la continuité territoriale, ah que non !

Et personne de vous le dire, jeunes gens !

 

C'est la faute à « l'octroi de mer »... Un truc purement « franco-gaulois » comme on en a connu jusqu'en 1959, et depuis Louis XVIII pour le territoire métropolitain mais pas continental qu'est la Corsica Bella Tchi-tchi !

Une vraie tare à retardement, enfonçant l'économie insulaire dans un désert sur-subventionné et sous équipé...

 

C'est une taxe française applicable à la plupart des produits importés dans les DOM (hors Saint Barthélémy et sa voisine Saint-Martin, fiscalement « privilégiées », elles ! Pensez... Pas fous, ceux-là !)

Elle est en vigueur en Outre-mer et est perçue par les Douanes.

Sa création remonte au XVIIème siècle. Pas moins !

Elle était alors appelée « droit de poids ».

Le nom « d'octroi de mer » ne lui est officiellement donné que par la loi du 4 juillet 1866, sous le second empire donc, qui accordait aux « colonies » une certaine indépendance commerciale.

 

Cette taxe ne s'est appliquée uniquement que sur produits importés jusqu'à la loi de 1992, prise en application d'une décision du Conseil européen du 22 décembre 1989, qui a étendu la taxation aux productions locales pour mettre en conformité cette taxe avec le principe de non-discrimination d'origine européenne.

 

Car la CJCE (Cour de Justice de la Communauté Européenne) a eut jugé en 1992 (le 16 juillet 1992, Administration des douanes et droits indirects contre Léopold Legros et autres, affaire C-163/90, recueil de jurisprudence 1992 page I-04625) que l'octroi de mer était une taxe d'effet équivalent aux droits de douanes. Donc « interdite par le traité CEE en raison de l'obstacle aux échanges entre États membres que cela constitue, et ce malgré le fait que l'octroi de mer était perçu même sur les biens provenant d'une autre partie du même État membre » (la France).

L'octroi de mer, dans sa version originale, était donc contraire aux principes du Marché commun car percevoir une taxe au franchissement d'une frontière régionale segmente le marché.

L'horreur européenne !

 

Du coup, la loi de 1992 a déterminé les modalités d'un régime fiscal de « l'Octroi de Mer » pour dix ans, laissant en particulier aux Régions la possibilité d'accorder des exonérations de la taxe aux productions locales pour des motifs de développement économique soumises à l'accord de la Commission européenne (dans son rôle de contrôle des aides d'État et sa règle des « minimis »).

Devant arriver à expiration le 31 décembre 2002, ces modalités ont néanmoins été prorogées d'une année à la demande expresse de la Ministre de l'Outre-mer.

C'est que sa recette servait déjà exclusivement l'économie publique locale...

 

En 2004 ce régime « exotique » a pu ainsi être consolidé pour 10 ans par la loi du 2 juillet 2004 (n° 2004-639) relative à « l'octroi de mer » qui autorise des écarts de taxation au bénéfice des productions locales dans des conditions fixées par une décision du Conseil de l'Union Européenne du 10 février 2004 et aménage la répartition du produit de la taxe entre les collectivités bénéficiaires.

Le 17 décembre 2003, la Commission Européenne se prononçant en faveur du maintien de ce régime pour une durée de 10 ans, le décret d'application est publié le 1er janvier 2005 (n° 2004-1550 du 30 décembre 2004).

Faut-il en rire ?

Que les îliens se révoltent parce que la vie est trop chère sur leurs îles, on peut comprendre, d'autant que les tarifs vont de 2 % à 50 % (50 % sur les tabacs et le Rhum, 40 % sur les vidéos et films de sexes, etc....).

C'est dire s'ils ont bien raison de hurler au scandale et de nous asséner des vérités incompréhensibles telles que la vie est 30 % plus chère chez eux que chez nous !

La distance n'est pas toujours une référence, d'autant que les distilleries de rhum ne se situent pas sur le continent européen, mais aux Antilles voisines battant pavillon étranger !

 

C'est que « l'octroi de mer » est une ressource financière absolument essentielle des communes locales, les gueux !

En Martinique, « l'octroi de mer » représente 48 % des rentrées fiscales des communes de moins de 10.000 habitants et 37 % de celles des communes de plus de 10.000 habitants.

Les conseils régionaux peuvent même y adjoindre un « octroi de mer régional » perçu au profit de la région (maximum légal à 2,5%).

 

Mais heureusement il est des exonérations spécifiques, car le but de « l'octroi de mer » est de « créer une distorsion fiscale afin de protéger la production locale de la concurrence extérieure » (sic).

Mais si !

Tout principe européen bu, naturellement...

 

Certains biens, comme des matières premières ou des équipements sanitaires, peuvent également bénéficier d'un régime de dérogation.

La loi régissant « l'octroi de mer » prévoit ainsi la cohabitation d'un régime général et de 3 listes annexes de produits bénéficiant d'une taxation spécifique.

Ces listes sont propres à chaque région, et sont classées suivant trois lettres, A, B et C : pour les produits présents à l'annexe A, l'écart de taxation ne peut dépasser les 10 points de pourcentage ; pour les produits présents à l'annexe B, l'écart de taxation ne peut dépasser les 20 points de pourcentage ; pour les produits présents à l'annexe C, l'écart de taxation ne peut dépasser les 30 points de pourcentage.

 

Dans les régions de Guadeloupe, de Guyane, de Martinique et de la Réunion, sont soumises à « l'octroi de mer » :
- L'importation de marchandises ;
- Les livraisons de biens, faites à titre onéreux, par des personnes qui y exercent des activités de production. Sont considérées comme des activités de production les opérations de fabrication, de transformation ou de rénovation d'un bien meuble corporel, ainsi que les opérations agricoles et extractives.
La livraison d'un bien s'entend du transfert du pouvoir de disposer d'un bien meuble corporel comme un propriétaire.
Les prestations de service n'entrent pas dans le champ d'application de cette taxe.

La base d'imposition est constituée par la « valeur en douane » au sens de la réglementation communautaire, et pour les livraisons de biens produits localement, par le prix hors taxe sur la valeur ajoutée.

Car ça fonctionne dans les deux sens du commerce îlien (importation/exportation) mais pas au même taux non plus pour les « exportations » y compris vers la « Gauloisie métropolitaine » en principe exonérées (article 4-1° à 3°), les taux sont carrément divisés par dix, mais c'est variable d'un produit à l'autre puisqu'il n'y a que « l'octroi de mer régional » à acquitter...

Idem pour les livraisons entre Guadeloupe et Martinique (Article 4-4° de la loi)...

La liquidation intervient sur la déclaration en douane ou sur les déclarations trimestrielles souscrites par les assujettis auprès de la recette des douanes territorialement compétente en notant une dispense de souscription pour les assujettis dont le chiffre d'affaires relatif à leur activité de production est inférieur à 550.000 euros (Article 5).

Autrement dit, tout est cher, parce que les responsables politiques du coin, normalement élus par les consommateurs et électeurs locaux, ne renoncent pas à « passer sous la toise » tout produit « importés » pour financer l'autosuffisance alimentaire desdits locaux !

 

Un peu ubuesque, ce truc-là !

Mais silence, personne n'en pipe mot... quand il s'agit de « l'argent des z'autres », on ferme sa grande gueule !

 

Sauf à être absolument ignoble comme moi, bien sûr !

Je suis né comme ça, je n'y peux rien !

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4 février 2009 3 04 /02 /février /2009 05:32

 

 

Et la « taxe-poisson » qui se prend dans les filets...

 

Souvenez-vous, c'était en 2006, puis en novembre 2007 et pour la dernière fois en mai 2008 : l'augmentation du gazole provoque des mouvements de pêcheurs avec blocage des ports.

En novembre 2007 le chef de l'État, « Bling-bling soi-même » toujours prompt à faire le coup de poing et doubler « Fifi le grand guignol » dès qu'il peut, descend au Guilvinec, lâche un ensemble de mesures et très vite crée une taxe de 2 % sur la vente du poisson dans les grandes surfaces, destinée notamment à financer les « aides à la modernisation de la pêche » ainsi décidée à la va-vite.

 

Cette taxe est bien sûr immédiatement attaquée à Bruxelles par la grande distribution qui crie à la mesure anticoncurrentielle.

Le procès n'a pas encore trouvé d'issue à ce jour.

Mais entre temps Paris a débloqué des fonds pour les pêcheurs à la suite des blocages de ports de mai 2008, même si Bruxelles retoque une partie des 15 mesures prévues par le gouvernement.

 

Mais voilà, par malchance, le prix du gazole vient de s'effondrer cet hiver.

Du coup la Fédération du Commerce et de la Distribution, auteur du recours judiciaire contre la taxe, demande au gouvernement de supprimer cette taxe qui n'a plus de raison d'être.

Logique, non ?

 

Ah que, ah que... Pas si simple mes bons z'amis.

Parce que le produit de la taxe ne va pas directement de la poche du consommateur de poisson au marin-pêcheur de poisson, mais passe par la grande surface qui fait office de collecteur de taxes (un peu comme la TVA) et par l'État, grand pourvoyeurs d'aides aux râleurs et autres inconséquents irresponsables.

Parce que pas fou, Bercy, c'est jamais lui qui paye : non là, cette fois-ci encore c'est le consommateur qui casque : il aime à acheter du poisson très cher, rendons-le encore plus coûtatif !

Ca c'est moderne !

 

Suivez le raisonnement : si nous étions en pays de liberté, naturellement, pour moderniser l'outil de travail, on en réparti le coût dans le produit vendu.

Logique.

Mais pas en « Gauloisie exceptionnelle »... Le Marin-pêcheur, il continue de vendre sa camelote à bas prix, mais on taxe le konnard de consommateur : ça c'est l'intelligence en marche de l'énarchie dominante assise sur la « pensée unique » servie à longueur d'onde !

 

Du coup, la modernisation du secteur, mesure structurelle au demeurant indispensable (parce que franchement, ils z'ont quelques décennies de retard sur la concurrence niponne, nos bretons), ne va pas s'arrêter parce que le prix du gazole s'effondre, tiens donc !

Billevesées !

Même s'ils étaient capables de financer leurs pêches avec du gazole moins cher, tu penses bien que l'énarchie ne va pas lâcher le morceau pour si peu : elle se sent investie d'une responsabilité solidaire et nationale envers les pêcheurs de la contrée et continuera à percevoir la taxe au nom de la modernisation !

 

Plaisanterie très « franco-gauloise » bien entendu, on ne supprime jamais le principe des aides au prétexte que les circonstances qui lui ont donné naissance ont disparu !
Pas plus qu'on supprime une taxe qui fait vivre l'usine à gaz étatique !
 Elles persistent dans leur principe, même si justement elles n'ont plus d'utilité et que leur quotité est mécaniquement réduite à néant : Il faudrait aussi supprimer la recette fiscale qui fait vivre toute la chaîne fiscale ? N'importe quoi, les amis...

Ça va pas dans la tête, là ?

 

Mais il y a quelques raisons de rester vigilant : le prix du gazole, c'est certain nous disent les économistes, va ré-augmenter.

Et même si, comme ce n'est pas impossible, les pêcheurs reprennent le blocage des ports pour obtenir de nouvelles aides, alors là, il y aura matière à rappeler l'historique vécu !

C'est alors, vous le verrez, qu'on devra, dans l'urgence, redoubler d'effort à piquer le pognon à ce konnard de consommateur qui persiste à manger du poisson de haute mer (et d'élevage) au lieu de son futur tourteaux de soja (comme les bovins, naturellement) promis par le Département de l'agriculture à Washington !

Avec une taxe à 4 % pardi !

 

Comme disait ma grand-mère, plus c'est cher, meilleur c'est !

Encore un attrape-gogo bien réglé, comme sur du papier à musique !

Ma grand-mère, elle n'avait pas tout compris, mais était une accro du marketing appliqué !

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27 janvier 2009 2 27 /01 /janvier /2009 05:19

L'mpôt de succession aux USA...

 

« Baraque au-Bas-mât », tout nouveau 44ème président des USA, va rétablir la « death tax », l'impôt de succession, la « taxe sur la mort ».

Carnassier, va !

 

Celui-ci devait disparaître en 2010 en application d'une loi votée sous « Bu-Bush », mais sera rétabli en 2011 à son niveau originel, c'est-à-dire celui existant sous Clinton (l'homme à la pipe historique...).

À cette époque, chaque individu avait le droit de léguer hors impôt 600.000 $ et le reste était taxé à 55 % (sans compter les impôts de succession que beaucoup d'États ajoutent) : il en restait donc un gros bout quand même.

Un legs direct à la seconde génération, qui par le cumul de cette taxation, finissait par être taxé d'à peu près de 80 % (globalement 30 à 40 % en « Gauloisie supérieure » en 3 générations, mais sans les effets de l'ISF, ce qui ramène à doubler l'impôt de « mainmorte » dans notre bel hexagone).

Un système toutefois beaucoup plus sévère qu'en « Gauloisie éclairée » post-sarkosienne.

 

Un système qui avait ses défenseurs dont et même parmi les plus grandes fortunes du pays.

C'est par exemple le cas de Warren Buffett, le président de « Berkshire Hathaway », qui a fait la une des médias en donnant la quasi-totalité de sa fortune à la fondation de Bill (sans lequel je ne pourrai pas vous écrire, ni compter : merci à lui) et Melinda Gates, sa douce à lui.

 

Buffett explique que la force de l'Amérique, ce ne sont pas les grandes fortunes passées mais celles qui se créent chaque jour grâce à l'audace et à l'imagination d'entrepreneurs partis généralement de rien.

 

Transmettre des très grandes fortunes à des héritiers aboutit le plus souvent à donner d'énormes pouvoirs - par le poids de l'argent faut-il reconnaître - à des héritiers qui ne sont pas forcément capables d'en faire le meilleur usage et sont une des raisons d'inefficience de l'économie nationale, inefficience dont Buffet a d'ailleurs fait son beurre et sa crème en rachetant les actions de sociétés en perdition gérées par la seconde ou la troisième génération.

C'est dire s'il sait de quoi il parle, le bonhomme !

 

C'est d'ailleurs le sens d'une vieille maxime du vieux continent : « la première génération crée, la seconde maintient et la troisième bouffe tout ».

Bien entendu, quand la troisième n'a pas tout bouffé, la quatrième se retrouve héritière d'une « dynastie familiale » à la « gauloise » et survit à la tête d'entreprises parfois monstrueuses, en pleine expansion en s'assurant le concours de quelques personnalités exceptionnelles, prises en dehors de la famille...

Bon, il y a des exceptions aussi : Peugeot, Pinault, Arnaud, Lagardère, mais c'est parce qu'il y a aussi quelques « astuces fiscales » qui permettent d'échapper à la « main de Dieu » en usant de quelques ficelles laissées par ses saints ici ou là, au gré des lois de finances successives du pays.

 

Le bien fondé de cette taxation se vérifie en quelque sorte en regardant le classement annuel des grandes fortunes américaines publié chaque année par Forbes Magazine : le pourcentage de la « new money » excède 50 % et la « death tax » a réduit l'« old money » autour de 40 %.

Une campagne habilement menée par des lobbyistes était cependant parvenue en 2001, au nom de la défense des PME, à exempter ou réduire drastiquement les impôts, même sur les plus grandes fortunes (le dernier « effort » de l'école de Chicago).

 

Il semble que le gouvernement de « Au-bas-Mât » maintiendra la « death tax » mais à un niveau tel qu'elle touche les grandes fortunes mais pas les petites et très petites entreprises qui sont l'une des forces des Etats-Unis : les sept premiers millions de dollars de la succession d'un couple seraient exemptés et l'excédent taxé à 45 % et non plus 55 %.

Le choix de ces seuils résulte d'une habileté politique : la loi qu'avait signée « Bu-bush junior » comprenait une diminution progressive des taux et une augmentation du montant détaxé.

Les seuils ci-dessus sont le niveau prévu pour 2009 ; et donc le Congrès n'aura qu'à geler la « death tax » à son niveau actuel.

Politiquement beaucoup plus facile que d'avoir à créer des seuils et des taux à partir de rien.

Le passage de cette loi est donc fort probable.

 

Mais on peut aussi avoir une autre lecture : Le nouveau gouvernement américain - issu des urnes le 4 novembre dernier, mais tout juste aux manettes le 21 janvier suivant seulement - va avoir besoin d'argent pour financer par ailleurs la baisse d'impôt promise à la « middle class » et pour faire aboutir le « dada » clintonien de « medical care act »...

Peut-être bien que l'on bougera les taux ou les seuils...

Plus de « old money » pour les nécessiteux : serait-ce ça le « néolibéralisme » d'outre-Atlantique ?

 

C'est encore Warren Buffett qui sauvera ainsi son fonds de commerce pour un moment et durablement, à la génération suivante, via (parce qu'il y a aussi des « astuces fiscales » même aux USA) d'autres fondations et le fameux « Trust » (qui assure des « rentes » auxdits héritiers)...

 

À ce sujet, s'il existe un classement des « privates fortunes », où la « new money » US truste le top du classement mondial, il en existe aussi un autre...

 

Celui de « l'Index of Economic Freedom » publié par le Wall Street Journal et « Heritage Foundation »...

Autrement dit « l'index mondial de la liberté économique »... 179 pays y sont classés selon une batterie de critères inchangés depuis l'origine (ou presque) et 4 inclassables, comme l'Irak, l'Afghanistan, le Soudan ou le Lichtenstein (allez savoir pourquoi ?).

Il est censé refléter le « degré de libéralisme » (avancé) des pratiques économiques d'un pays à un autre.

 

Comme à l'accoutumée, Hong-Kong, pourtant rattaché aux tsars de Pékin, tient le haut du pavé...

Les USA sont classées 6ème, derrière, Singapour, l'Australie, l'Irlande et la Nouvelle-Zélande.

Mais devant le Canada, le Danemark, la Suisse et la Grande-Bretagne...

 

Rappelons qu'il y a dix ans (1999), la « Gauloisie supérieure » se classait encore à la vingtième place, occupée actuellement par la Belgique, derrière le Japon et devant Macao.

L'an dernier, pour être vraiment de méchants « ultralibéraux » sous « Fifi I & II », nous étions classés 48ème.

Aujourd'hui, c'est la Qatar qui occupe ce classement, derrière Malte, mais devant le Mexique...

 

Pour nous retrouver coincés entre... (ne rigolez pas, les Amis, c'est sérieux !) l'Ouganda de l'ex-dictateur Amin Dada et la Roumanie de feu l'autre dictateur exécuté après les folles journées de coup d'État postcommuniste d'antan !

À la 64ème place...

Sous « Fifi III ».

 

La faute aux exonérations de la TEPA et des successions de « Bling-bling » ?

Peut-être qu'un jour on arrivera au niveau de la Corée du Nord (179ème) ou du Zimbabwe (178ème).

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30 décembre 2008 2 30 /12 /décembre /2008 05:49

 

 

Télédéclaration de TVA et autres tracas.

 

L'autre jour, je faisais mes comptes avant d'aller voir un de mes clients en proie avec sa TVA. C'est l'avant-dernier jour ouvrable potable pour faire quelques virements de-ci de-là, histoire d'ajuster les encaissements/décaissements entre divers régimes fiscaux.

 

Comme à mon habitude, j'ouvre la fenêtre idoine sur le site de mon banquier (celui avec qui je ne suis pas encore fâché, qu'il n'en revient pas lui-même).

Par malchance, c'est plus celle-là, mais une autre. Je retrouve la clé et le code...

J'y entre. On me demande de décliner mon identité et tout le bazar (hormis mes quartiers de noblesse que j'ai fort nombreux malgré mon sobriquet d'Ignoble).

Les comptes... Je pointe les soldes du premier, du second et du troisième.

Paf ! Au moment d'imprimer, je me retrouve sur hotmail...

Je recommence et re-identité, identifiant, codes et tout le bazar (hormis mes quartiers de noblesse que j'ai...).

J'évite la case « impression » et tente d'aller sur les comptes-titres. Le lien ne s'ouvre pas, que j'en déconnecte bêtement le site pour me retrouver sur la page d'accueil de Hotmail une seconde fois...

Que je suis têtu comme un âne Corsu et que je recommence. Identité, identifiant, codes et tout le bazar (...que j'ai fort nombreux...).

Rien à faire pour avoir la valeur des titres placés en Sicav pro domo...

J'empoigne mon téléphone la bave me montant aux lèvres : ça fait deux heures que je suis dessus, je ne vais pas arriver à faire mes virements...

 

Pépère est en vacances ! La douce voix m'indique qu'il faut que je joigne un autre correspondant à tel numéro.

Ce que je fais fissa... Mais le deuxième pépère est en train de déjeuner !

J'enrage.

L'agence étant ouverte à midi et pas très loin, je prends mon clic et mon clac et vais avec mes petits papiers au guichet, fulminant à l'idée de louper l'heure de l'apéro !

Quand je manque de sucre, ça me fait mal au crâne et j'ai l'humeur pas commode.

 

La gentille dame m'explique avec un sourire à désarmer une armée de Saddam Hussein qu'elle ne peut pas me renseigner : il faut que j'en passe par internet !

Je rentre et recommence idiotement au lieu d'aller oublier mon triste sort.

Avec à peu près le même résultat.

Finit par arriver le co-quidam au bout de son téléphone qui m'explique que je n'ai pas le code pour les opérations sur titres.

« Et pourquoi donc ? - Je vous les donne ! »

Tu parles : tous ces machins sécuritaires pour finalement me dire les bons codes et bonnes manip sur une ligne téléphonique non cryptée ! J'aurai pu être n'importe qui, c'était du pareil au même !

Il me file les renseignements et me revoilà à refaire mes identités, identifiant et autres codes (hormis... malgré mon sobriquet d'Ignoble !) pour accéder à mes Sicav Trésorerie. Ouf !

 

Et à que, je fais comment pour « racheter », virer, reprendre et refiler là où il faut ?

Re téléphone... Le type ne comprend pas, puis finit par se renseigner et me renseigner sur la bonne manipulation.

Ouf !

Il est 15 heures...

Quatre heures pour 3 opérations, là où au guichet, ou par télécopie il me fallait à peine 30 minutes d'antan !

Vive le progrès informatique !

Merci Bill Gates...
Têtu et subodorant quelques arnaques malvenues et irrécupérables à en cette avant-veille de Saint-Sylvestre, je confirme le tout par télécopie avec un message sur la boîte vocale du sieur « pas en vacances » (il n'est déjà plus là, lui...) lui indiquant mes opérations du jour à exécuter avant le 31 décembre date de valeur.

 

Et je file... pour tomber entre les pattes d'un client qui ne comprend rien à ce qu'il lui arrive. Un type très bien qui, de chômeur fin de droit la cinquantaine engageante, s'est retrouvé il y a 3 ans « patron chez lui » avec pour clients quelques PME qui l'apprécient pour son talent à « pisser de la ligne » de programmation pour des robots d'usinage à commande numérique.

Bon, la compta, les déclarations et tout le toutim, ce n'est pas vraiment son truc et il a gentiment sous-traité le problème à son comptable préféré.

Jusqu'à ce que ce dernier lui propose de réaliser ses déclarations par télédéclaration.

 

Pas de problème les premiers temps, mais à la déclaration de TVA de septembre 2008 ça eut dérapé.

Habituellement, et comme tout le monde, il est prélevé une fois.

Mais là, pour une raison inconnue, l'Administration, dans son immense sagesse, le prélève une seconde fois pour le même montant et le même motif de punition quelques jours plus tard.

Le temps de réagir et voilà un troisième prélèvement qui se présente.

 

Ordre est donné dans l'urgence à la banque de refuser la ponction illégale. L'expert-comptable est appelé à la rescousse et ne comprend rien à la situation.

Pas le temps de prendre contact avec le Service et il reçoit une AMR avec mise en demeure de payer faute de quoi le procureur de la République, rien de moins, sera saisi derechef...

 

Incident de paiement en Banque de France, l'Administration dans un raisonnement tout à son honneur du respect des lois fonde juridiquement sa réclamation sur le 3ème prélèvement rejeté.

Un peu lourd pour une TVA déjà payée deux fois et qui n'est manifestement pas due... Trois trimestres d'un coup, soit 6 en un an, à raison de 19,6 % du CA HT, on en est à 58 % du CA HT du trimestre !

Ubuesque !

 

Le cabinet comptable tente d'intervenir, mais au lieu d'apporter une solution, l'Administration campe sur ses positions et les entretiens téléphoniques avec les agents ne donnent rien.

Le chargé de dossier reste sur ses positions et son supérieur hiérarchique qui a signé le document répond que même s'il « a signé la mise en demeure, il ne sait rien ! »...

Si !

Dire que celui-là a réussi un concours pour signer des choses qu'il ignore, c'est bête comme chou !

Un délice !

Je suis donc appelé à la rescousse... en urgence. RDV est pris au pied de l'hôtel des impôts local.

 

J'y suis un peu à la bourre et déjà passablement énervé par mes mésaventures informatiques du moment, avant que ça ne ferme, avec mon client et le comptable qui suit le dossier, aux heures d'ouverture sans RDV, pour prouver la bonne foi du quidam et démontrer à l'Administration qu'elle a grand tort d'insister, relevés bancaires en main...

Meuglements derrière la lucarne du « Grand Ordinateur de Bercy » détaché dans le bureau de l'inspecteur... Il ne comprend rien : pour lui, les sommes sont dues.

 

Et devant mon énervement que je sais doser à volonté, il finit par avoir la brillante idée de botter en touche, dépassé par la situation et de nous renvoyer tous les trois sur un coup de fil au gestionnaire du compte dudit « client », trois étages plus haut après une heure d'énervements et diverses onomatopées !

Pépère, sûr de son fait commence par le prendre de haut, comme si j'étais un voyou du plus bas étage (je prends tout sur moi et commence, en réplique, à chevaucher un de mes grands chevaux du jour) !

On finit fissa dans le bureau de l'IP qui entendait mes beuglements du bout de son couloir et j'explique que je me constitue partie civile à une plainte qui sera déposée demain matin à la première heure sur le bureau du Procureur, mon ami bien-aimé, pour escroquerie en bande organisée par fonctionnaires dans l'exercice de leurs fonctions !

 

Les mots qui font mouche : « Ce n'est pas la correctionnelle qui vous pend au nez, mais la Cour d'Assises ! »

 

L'IP commence à nous regarder avec un autre œil, un peu comme un Objet de Contrariété à l'Avancement Méritoire (OCAM) et file, jusqu'à chez son sous-directeur, l'étage encore au-dessus...

Il est 17 heures, les locaux se sont vidés, mais ça avance : Je réclame la restitution immédiate du trop-perçu faisant don dans un élan de générosité dépassé des intérêts dus par la Nation, bonne mère...

 

Mais à cette heure-ci, un sous-directeur n'a pas envie de prendre une responsabilité qui le dépasse déjà et fait référence à son propre Directeur des services, joints sur les pistes d'une station hivernale de saison par portable interposé pour non seulement accepter de signer l'abandon des poursuites, mais également une créance sur le Trésor...

Ça va faire diminuer les statistiques de résultats du Service, mais les quelques milliers d'euros que ça représente valent peut-être mieux qu'un procès en pénal promis pour être retentissant !

 

On ne repart pas avec un chèque, mais c'est tout comme, avec une lettre de désistement en main qui va permette la restitution de la provision et l'effacement de l'infamie de l'incident bancaire.

 

Et dire que l'informatique devait simplifier la vie du quidam !

On en est encore loin.

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29 juillet 2008 2 29 /07 /juillet /2008 05:34

 

Il fallait lire jusque-là !

 

Monsieur le Sénateur Philippe Adnot (élu du suffrage indirect, celui des « bons amis de l'Aube ») avait demandé très tôt si, pour bénéficier de la réduction d'ISF de l'article 885-0 V bis nouveau du CGI à hauteur de 75 % et dans la limite de 50.000 € par an du montant des investissements dans le capital d'une PME, il aurait pu être raisonnable d'envisager le montage suivant :

 

Constatant qu'avec 50.000 € par foyer, il n'était guère possible de financer une activité dévoreuse de capitaux (genre recherche et développement hors du « fond de la cuisine »), que les familles soumises à l'ISF n'étaient guère nombreuses alors même que les projets étaient nombreux, il lui paraissait intéressant de « mutualiser », en les concentrant, plusieurs « généreux z'apporteurs de capitaux » sur un même projet.

En fait, il attendait une réponse inverse, pour mieux justifier d'amendement à venir, pour être présenté pourtant comme un fervent défenseur des mesures de réduction d'ISF...

 

Le montage décrit est relativement simple : Vous prenez quelques 10 « golfeurs chics », vous leur faites souscrire chacun quelques 10 % du capital social d'une Sarl.

Avec les 500 K€ collectés, vous allez voir votre banquier préféré pour lui emprunter, via un leasing classique de quoi acheter pour 1 M€ de matériel de mesure, de recherche, d'analyse, « clé en main », qu'il vous « loue » gentiment pour 110 K€/an avec option d'achat pour 1 euro au bout de 5 ans.

Vous récupérez la TVA (200 K€) pour payer (presque) les deux premières annuités, faites un différé de paiement à vos locataires, agrégés de « sciences & techniques appliquées », en charge de mettre au point « LE boulot de 12 » autobloquant par cryogénisation rampante que le monde entier attend avec impatience sans même le savoir.

 

Vous pourriez d'ailleurs au passage trouver 10 autres foyers fiscaux soumis « à l'ISF à 50.000 € » et faire une Sarl sœur, voire plusieurs « jumelles », pour atteindre le financement de projet de 2, 10, 20 millions d'euros.

Pourquoi pas ? Sauf qu'on se heurterait peut-être à la règle des minimis d'origine européenne, dérogatoire pour la circonstance pour porter le plafond des aides indirectes reçues à 1,5 M€ par PME, au lieu des 200 K€ de droit européen commun...

 

Dans le tas, quelques-unes de vos jumelles paieront aussi les « chercheurs & leurs z'assistantes » pendant les 2 ou trois ans nécessaires, et de recommencer l'opération tous les ans, avec un autre projet (y'a pas que le boulon de « 12 » dans la vie ; j'ai ainsi vu un système de plaques en acier qu'il suffit de sertir avec la machine adéquate pour remplacer utilement les rivets, vis, clous et autres chevilles afin lier deux poutres en bois en mal de financement) ou toujours le même !

 

L'objet de la première Sarl est très officiellement de mettre à disposition du matériel au bon endroit et entre de bonnes mains, pour faire aboutir des réalisations industrielles.

On ne cause pas d'immobilier, absolument pas.

Le leasing se dénoue normalement avec le banquier au bout de 5 ans, les machines louées sont recédées aux utilisateurs moyennant un vil prix (pré-négocié et éventuellement cessible à la concurrence) qui va représenter la plus-value à distribuer aux associés en un dividende (imposable : double imposition, à l'IS et à l'IR après abattement de 40 %) exceptionnel et final (à moins que vous ne choisîtes la cession des titres pour leur nouvelle valeur comptable (IR à 27 %).

Entre temps, la Sarl aura repayé de la TVA sur les loyers et un peut-être un peu d'IS sur les commissions éventuellement encaissées ou l'écart entre « loyers » et « sous-loyers ».

 

Est-ce bien légal ?

 

Réponse : « Il apparaît que les opérations ont été structurées à la seule fin de permettre aux souscripteurs de bénéficier de l'avantage fiscal, en leur faisant notamment prendre un risque limité économiquement à celui d'un prêteur de deniers et non pas un réel risque de participation au capital inhérent à la souscription au capital de PME non cotées. (...) », répond le Service de la Ministre.

Faut dire que d'avoir sur les bras des machines à payer au banquier, dont l'utilisateur final est parti avec la caisse et l'assistante dans des pays plus accueillant à la recherche appliquée, banquier qui n'hésitera pas à vous poursuivre même après avoir refourguer le « matos à un casseur », c'est vraiment pas la même chose que de se faire piquer la « caisse et l'assistante » parties dans un pays ensoleillé un jour de grande pluie... en direct !

 

Mais pire que ça : « Ces montages sont susceptibles d'être critiqués sur le terrain de l'abus de droit par fraude à la loi. Ils peuvent conduire à une remise en cause de l'avantage fiscal consenti aux bénéficiaires. »

C'est-à-dire avec pénalités d'assiette au taux majoré de la mauvaise foi, plus les pénalités de recouvrement de la même qualification, plus les intérêts eux-mêmes au taux majoré !

La bonne affaire, au final !

 

Pour le « fiscaliste du premier degré », l'investissement doit être en capital (or, il l'est normativement), susceptible d'être perdu par insuffisance d'activité ou pertes trop onéreuses (or, c'est aussi le cas) !

 

Pour le « fiscaliste du deuxième degré », il faut que l'investissement soit direct. Il l'est aussi, bien que justement, le procédé permette des « effets d'échelle » (multiplication des apporteurs de fonds) qui seraient interdits autrement, alors même que le « principe de neutralité fiscale » (notamment en matière de leasing, y compris immobilier : il y a une chiée quantité de textes qui fixent tout ça !) n'a pas à devoir distinguer véritablement entre financement en apports ou par « comptes courants » (emprunt).

 

Mais bon, le « fiscaliste du troisième degré » vous expliquera qu'on entre justement dans la « zone molle » (et floue) des « incertitudes fiscales », puisqu'il s'agit du domaine de « l'exception dans l'exception ».

Il n'empêche, rajouter une condition, d'origine « doctrinale », non précisée par la loi elle-même, expression de la souveraine et « très grande sagesse du Législateur », (à savoir prendre un « risque » d'insolvabilité qui soit supérieur à celui du banquier, pris comme un « prêteur à gage »), c'est un peu piétiner devant la Haute Assemblée son propre desiderata !

Passons, ce n'est pas la première couleuvre avalée toute crue...

 

Car le « fiscaliste du quatrième cercle », l'élite du pays en la matière, qui pense et rédige encore et toujours « la doctrine administrative » qui est opposable au fisc, pense surtout à ne pas filer des cadeaux à des hurluberlus qui peuvent payer (même quand il s'agit de « Nanar le flambeur »... quoique !) !

On veut bien que vous jouiez au casino, mais à condition d'y laisser vos plumes.

« Si ce n'est pas au croupier, c'est à la banque ! » Quand vous entrer dans une salle de jeu (ou que vous grattiez votre ticket de loto), ce ne serait pas drôle que vous puissiez ressortir plus riche qu'appauvri !

 

Alors le « fiscaliste du 5ème dan » va se mettre en quatre pour vous combattre le problème. Il va vous montrer que « Le Forestier » loue bien ses camionnettes et camions un peu partout en France et est éventuellement susceptibles d'entrer dans le cadre de la loi. Idem pour l'entreprise « Kiloutou » qui vous prête marteau-piqueurs, tournevis et jusqu'à la grue qui soulève les trains moyennant un loyer, que d'autres vous louent sans sourciller le pèse-bébé pédiatrique en passant par la table de radiologie, le scanner, l'IRM et vos bouteilles d'oxygène comprimé.

Alors pourquoi pas celle qui vous loue l'oscilloscope à neutron ou le microscope à particules électroniques ?

Est-ce donc la durée (de la location) qui y change quoique ce soit ?

Curieux, d'autant que le législateur lui-même, toujours dans sa « très grande sagesse », soumet l'octroi définitif de l'avantage fiscal au quidam « joueur de golf chic », à la condition d'une détention minimale des titres souscrits jusqu'au 31 décembre de la 5ème année qui suit la souscription (art. 22 de la loi n° 2007-1822 du 24 décembre 2007, dite loi de finances pour 2008 ! C'est pas moi qui le dis, c'est le texte lui-même...).

 

Aux « fiscalistes du 6ème dan » de trancher : le juge de l'impôt sera-t-il saisi un jour de l'affaire ?

À n'en pas douter, il devrait suivre l'avis du « 4ème dan », puisqu'il est issu de la même promotion de l'ENA... Sans doute pour asseoir son avis sur une de ses turpitudes interprétations juridiques habituelles : la volonté du législateur qu'il dira être ceci ou cela...

 

Forts de cette analyse raffinée, « VCRM » et « Inco » vont vous monter une boîte qui ne fera que de la location de matériel scientifique à qui veut à durer courte et de prendre le risque « industriel » de rester avec du matos obsolète sur le parking au bout de deux ou trois ans.

Ils feront comme Citer, Hertz, Avis ou Europcar font avec leurs voitures neuves : ils revendront leur matériel d'occase à la première occasion !

 

Et moi je vous expliquerai que c'est quand même kon de prendre le risque de passer pour un voyou aux yeux du fisc pour 50.000 malheureux euros, à vous qui payez tellement d'impôt sur le revenu que ça en devient vraiment indécent !

Autant user de « votre boutique », pour lui louer son matos via votre Sarl « sœur », qui achètera celui qui lui est destiné avec vos économies (et l'aide d'un banquier, tant qu'à faire). Mais vous aurez pris la précaution soumettre cette Sarl au régime de la semi-transparence (de l'article 8 du CGI) réservée aux Sarl « réputées de famille » (décret n° 55-594 du 25 mars 1955) pour y cantonner ces biens, devenus professionnels, exclus de l'assiette d'ISF (et hors du champ d'application de l'article 885-0 V bis, lui tournant ainsi sciemment le dos).

 

Et à vous d'y faire quelques déficits imputables sur votre assiette d'IR, faute de fixer des loyers raisonnables (au profit de « la boutique » qui va se faire des bénéfices en or non distribués pour ne pas payer le bon prix, gonfler ses capitaux propres, se valoriser à outrance et écraser sa concurrence), ce qui va entrainer une diminution drastique du niveau de plafonnement de votre ISF, hors même le jeu du bouclier fiscal !

Bon d'accord, à un moment votre « boutique » est aussi garante de votre Sarl semi-transparente vis-à-vis du banquier, que celle-là elle n'a pas d'argent pour désintéresser ce dernier utilement, les remboursements seront pris en charge par la « boutique », et du coup intégralement déductibles, intérêt et principal, d'où l'art de déduire des opérations en capital... à votre choix !

 

Vous n'aurez plus besoin de vous énerver à chercher le moyen d'investir de l'argent, qu'on vous demande de perdre pour « faire propre », sur des projets que vous ne maîtrisez pas...

Juste pour plaire à tous les « fiscalistes (natifs) gaulois ».

 

Car il est un principe clair, non écrit mais qui devrait être connu de tous : « Ne demande jamais rien au fisc, mon fils ! Et tu vivras heureux... »

Entrer dans une des « niches » proposées aux meilleurs d'entre-nous, et les emmerdements ennuis vont pleuvoir comme à Gravelines les obus ! Ils sont nés pour ça, faut pas croire !

 

D'ailleurs, ce 17 juillet dernier, au Sénat en séance des questions écrites, la TEPA, voulue si attractive par « Bling-bling » et sa clique, commençait à se faire mordre par les fonctionnaires zélés chargés de l'appliquer...

Je ne vous raconte pas dans 2, 3 ou 4 ans, avec les premiers « contrôles surprises » !

 

Mais bon, ce que je vous en dis, n'est-ce pas !

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22 mai 2008 4 22 /05 /mai /2008 05:31

 

Petit témoignage de la vie d'un chef d'entreprise

 

Ces propos sont rapportés par l'Ifrap, qui les a recueillis et publiés (et que je reprends avec leur aimable autorisation).

 

1 - « Je dirige une PMI classée pour la protection de l'environnement prestataire de services pour l'industrie chimique. Nous sommes certifiés ISO 9001 et 14001. Chaque administration (DRIRE, DOUANES, DGCCRF...) qui nous contrôle est organisée en strates (départementale, régionale...) qui ne communiquent visiblement pas entre elles. Nous devons leur fournir d'innombrables rapports sur notre activité : mensuel, trimestriel, annuel, décennal... »

 

Ce gars-là paye manifestement un comptable, sans doute expert en la matière, à en oublier les déclarations relatives à la législation du travail, de la sécurité sociale, de l'hygiène et de la sécurité, des impôts directs, des indirects, des commissions de l'environnement, des risques majeurs voire naturels, des transports (à moins qu'il ne transporte aucune de ses productions) des chambres régionales ou départementales de l'industrie (ses « élus »), des élus locaux, maire, député, sénateur, des associations pour la sauvegarde de je ne sais quoi, des pompiers, des gendarmes, etc.

 

« Je me suis « amusé » à plusieurs reprises à leur transmettre des informations farfelues dénuées de sens, elles ont été visiblement très bien digérées par ces organismes papivores. En revanche, un retard dans une déclaration et c'est le rappel à l'ordre immédiat. »

 

Et encore, il n'est pas comme mon cousin, agriculteur en « Corsica Bella Tchi-tchi », de la fameuse « filière agricole » accusée de tous les maux du temps de Marion, qui a fini par arracher sa vigne emmerdé qu'il était, tous les jours de la semaine, au moins une fois, par un de ces quidams payés avec ses impôts, nés juste pour l'empêcher de travailler et de gagner assez pour les payer...

 

« Bref, quel gâchis ! Car le temps passé à toutes ces paperasses inutiles n'est pas consacré au travail dans nos ateliers, laboratoires et bureaux d'études à développer de l'activité industrielle qui permettrait de générer des emplois productifs. Excusez-moi, je viens de lâcher le gros mot incompréhensible pour nos énarques « dirigeants » leur administrations : « emploi productif » ! Et dire que certains d'entre eux se désolent que nos PMI ne consacrent pas plus d'énergie pour exporter ! »

 

Bé oui, c'est plus facile de faire des plans sur la comète que de suer à produire : tout le monde vous le dira !

 

« Un jour, excédé par un énième contrôle tatillon, j'ai proposé à l'inspectrice de la Drire de la prendre en stage pendant 15 jours et de lui donner à remplir tous les « états » qu'elle nous réclamait. « Ce n'est pas aux Fonctionnaires de la République à remplir vos obligations, Monsieur » ai-je eu simplement en retour. »

 

Le gag !

La nana incapable de remplir les formulaires qu'elle distribue sagement !

 

« Pour réformer en profondeur l'État Mr Sarkozy ne devrait-il pas diligenter des auditeurs auprès des administrés qui subissent l'administration afin de les écouter ? »

 

Euh... là, il y va fort. Perso, je m'abrite derrière le Commissaire aux comptes et lui demande de me certifier qu'aucun risque n'a été omis avec d'éventuelles conséquences sur les comptes par mes équipes internes.

Depuis que je lui ai démontré que les payes étaient fausses et que par conséquent il certifiait des bilans faux dans mon dos, il s'est enfin mis à bosser, le gueux !

 

2 - Par ailleurs, on peut annoncer une bonne nouvelle à tous les kontribuables du pays : Ils deviennent « trop citoyens » !

 

Toujours l'Ifrap s'inquiète que les rendements des contrôles fiscaux, en progression lente depuis des années, passe subitement de 12.450 millions d'euros en 2004 à 8.810 millions en 2006 (dernier chiffre connu) !

Presque 30 % de moins en 2 ans !

 

 

 

Eux s'imaginent que c'est parce que les PME ne peuvent plus absorber le coût des redressements envisageables sans mourir (après avoir vécu à crédit sur le Trésor bafouant le principe d'égalité de la République, piétinant la concurrence par des moyens illégaux !)

Ce qui voudrait dire que tous les patrons de PME sont des « tricheurs et des voleurs » obligés qu'ils sont de survivre au pied du mur le couteau à la gorge en frauder le fisc !

 

Il y a deux autres explications :

 - Les entreprises sont devenues vertueuses, à force d'être cernées de toute part par « déclarations spontanées et obligatoires » interposées (cf. § 1 supra) ;

 - Les « fiscalistes » sont devenus trop bons pour des inspecteurs devenus trop kon !

 

Perso, j'aime bien la deuxième hypothèse. D'abord, parce que c'est ce que je constate sur le terrain : il est rare de ne pas pouvoir « casser » un redressement pour cause de procédure ou défaut d'interprétation « légitime » de faits comptables.

 

Ensuite parce que réellement, la complexité du droit fiscal et comptable est devenue telle que trop souvent, même les « experts » de Bercy s'y embrouillent les pinceaux, voire violent par ignorance, ou délibérément, les lois qu'ils sont chargées d'appliquer au nom du peuple français.

D'ailleurs, il m'arrive parfois d'user de la prolongation du délai de réclamation ouvert par un contrôle pour réduire encore la doudoune de quelques clients qui n'avaient pas vu telles ou telles mesures favorables auxquelles ils avaient droit : le plus dur étant passé, c'est alors le moment d'agir (et quasiment sans droit de réponse de l'administration qui ne peut plus émettre de redressement).

 

Enfin, parce que ça flatte mon ego personnel : nous sommes en train de gagner la bataille du « chat et de la souris », David contre Goliath !

Car, pour moi qui reste dans « les petits secrets de famille » et de fabrique de mes bons clients (genre « trucs » qui ne doivent surtout pas se voir, le premier test étant l'expert-comptable et le second le Commissaire aux comptes), je constate que le taux de fraude évolue plutôt à la hausse, d'une façon globale... Ce qui somme toute, n'est pas rassurant...

 

Trop fort les meks !

Jusqu'au prochain collectif budgétaire... Mais là, on commence à avoir une sérieuse avance !

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22 avril 2008 2 22 /04 /avril /2008 05:55

 

Avec un demi-siècle de retard sur les USA : belle performance !

 

Nous aurons bientôt un nouvel outil juridique de croissance à notre disposition !

Si tout va bien, naturellement.

 

Petit inventaire de ce qui existe : D'habitude et pour l'immense majorité des laborieux que nous sommes presque tous, nos gains se résument à un salaire, assortis de quelques périphériques en plus.

Le salaire ne nécessite pas d'investissements corporels pour son acquisition, mais juste une formation dispensée par les meilleures écoles du monde, un peu de sueur et de discipline, et un employeur qui va... les employer pour fabriquer et vendre un produit ou un service à sa clientèle, « son » marché.

 

Le salaire est chargé et est en général imposable (pas pour tout le monde, mais ça existe pour 17 millions de foyers fiscaux).

Les périphériques de rémunération sont en général « hors charges » (les charges sociales elles-mêmes, dans certaines limites et sous conditions, les tickets restaurants, les chèques vacances, un bout de la carte orange, les remboursements de frais, éventuellement forfaitisés s'ils sont utilisés par le salarié pour faire face à des dépenses inhérentes à son emploi, etc.).

Et parfois défiscalisés, soit sous forme de forfaits minimalistes imposables (le logement de fonction, voiture de fonction, le matériel NITC, les plus-values sur les stock-options, etc.) soit totalement (les charges sociales dans certaines limites et sous condition - mais c'est juste un décalage d'imposition, l'épargne salariale, la participation aux résultats de l'entreprise - mais pas l'intéressement à la performance de son équipe - petit clin d'œil à Inco, Charly, Jasmin et d'autres - qui est normalement imposable sauf cas particulier).

C'est le lot commun !

Et si on se débrouille bien, on parvient à minimiser ces coûts obligatoires, à un strict minimum, même pour les plus hauts revenus du labor...

Mais c'est une autre affaire, réservée à quelques spécialistes, manifestement.

 

Naturellement, tous ces coûts sont déductibles des résultats de l'entrepreneur, qu'ils soient lui-même soumis aux BIC (Bénéfices Industriels et Commerciaux), aux BA (Bénéfices Agricoles) ou au BNC (Bénéfices Non Commerciaux), voire à l'IS (Impôt sur les Sociétés).

Mais il est beaucoup d'autres coûts, mais pas tous, qui fournissent au final son propre « résultat d'activité professionnel », chargé et imposé à son tour !

 

Pour échapper à cette cascade, il est courant d'user d'une « société » (c'est une fiction juridique bien réelle depuis les phéniciens), une sorte d'être moral, par opposition aux êtres physiques, qui peut ou ne peut pas être imposé à titre principal.

 

On note ainsi un bestiaire magnifique, qui démarre avec les sociétés dites « transparentes », qui ont une réalité juridique indéniable, mais dont on fait comme si, du point de vue fiscal, elles n'avaient ni patrimoine ni revenu...

 

Pour passer par les sociétés « semi-transparentes » de l'article 8 du CGI (par opposition aux précédentes), que vous connaissez tous pour la plupart.

Des sociétés civiles qui gèrent un bout de patrimoine commun aux associés et n'ont pas d'autre vocation que de recueillir des activités réputées civiles (sans ça elles deviennent « opaque par mégarde »), en y incluant les sociétés commerciales dites « de personnes » qui recueillent des activités commerciales (SNC, SCS, etc.), dans lesquelles tous les associés sont responsables des dettes de la société !

Celles-là existent et produisent leurs effets entre associés et à l'égard de tous les tiers, sauf... le fisc qui ne ramasse les impôts sur les résultats de l'activité qu'entre les mains des associés et les Urssaf également quand elles ne sont pas civiles, mais dès qu'elles sont civiles professionnelles.

 

Dans ce bestiaire, nous avons également des « hybrides ». On les dit aussi « translucides » (la lumière passe mais est transformée) : Elles ne sont pas soumises à l'IS des « sociétés opaques », mais les associés payent de l'IR uniquement sur les résultats servis, comme si il s'agissait d'un dividende (RCM) de société soumise à l'IS (alors que ce sont souvent des plus-values sur valeurs ou des revenus fonciers).

 

On peut signaler les « ubiquites », car elles sont normalement « semi-transparentes », mais par l'effet d'une option d'origine, elles se soumettent au régime de l'IS, impôt des « sociétés opaques » (l'Eurl par exemple), ou inversement (SARL de famille normalement à l'IS qui repassent à l'IR), voire le cas particulier les sociétés de « promotion-vente », des marchands de biens, etc.

 

Naturellement, il y a la grande majorité des êtres moraux, qui sont dits sociétés « opaques » (SA, SARL, SAS, Selarl, etc.) qui payent l'IS (à deux taux en fonction du niveau des résultats atteints), dans lesquelles les associés ne sont pas responsables des dettes et engagements de la société, ce qui est confortable...

 

Et pour la forme, nous vous signalons les « trous noirs », d'où il peut ressortir de l'IS mais uniquement sur les revenus du patrimoine, mais jamais rien d'autres sur les revenus d'activité (associations, fondations) voire rien du tout dans les « copropriétés » dont la personnalité morale reste ténue (alors que les indivisions, peuvent avoir une personnalité morale encore moins affirmée, restent traitées comme des sociétés semi-transparentes : c'est comme ça !).

 

Naturellement, cette classification est immensément réductrice et recouvre une myriade de situations différentes, qui peuvent également être mâtinées de mesures spécifiques à l'implantation (les ZRR, les ZRU, la Corsica Bella Tchi-tchi, les Dom, les Taaf) ou propres à l'activité (les sociétés d'auteurs) ou à leur forme (coopératives, GIE, société à capital variable), voire entrecoupés des régimes dits « micro » (mais réservé à l'IR)...

 

Le confort des sociétés dites de capitaux (responsabilité financière limitée aux apports) a un coût :

- On paye finalement deux fois l'impôt sur les mêmes sommes, une fois l'IS et une fois l'IR sur les dividendes versés mais seulement quand ils sont versés (moyennant abattements, corrections, bouclier fiscal et tout le bazar) alors que dans les autres on ne paye que l'IR, mais même si aucun dividende n'est versé (fastoche !) ;

- On ne peut pas déduire les déficits (sauf cas particulier des dépôts de bilan pour les sociétés nouvelles, sauf à avoir disposer d'un autre avantage fiscal, notamment le crédit d'impôt à la souscription, voire cette année l'imputation directe sur l'ISF dû pour certaines opérations).

Comme normalement, on ne crée pas une société pour faire des pertes (c'est dans le Code civil : c'est fait pour partager des bénéfices ou réaliser des économies entre associés), le choix paraît simple...

 

Que nenni ! Le salarié ne fait jamais de déficit professionnel catégoriel imputable sur tous ses autres revenus pour réduire son assiette imposable... alors que fiscalement parlant, il le pourrait si l'occasion venait à se présenter (ça m'est arrivé une fois, mais que d'acrobaties pour faire valoir le bon droit, tellement ça heurte le bon sens !).

 

Le commerçant (ou le dentiste) voire l'ancien salarié qui a pour client son ancien patron (après les quelques errements de la Cour de Cassation sur ce sujet et les emmerdements encouragements provenant des Urssaf Assedic) peut le faire... Mais que sur ces revenus professionnel de même nature (fiscale) !

 

Le pédégé de sa « petite entreprise » (c'est plus compliqué pour la SARL : il faut vérifier l'aspect minoritaire ou majoritaire de la qualité du gérant) est assimilé par la loi à un salarié...

Mais les dettes de cautionnement sont réputées des opérations en capital non imposables, donc non déductibles quand il s'agit de passer à la caisse pour honorer ses dettes !

Et ses autres pertes d'exploitation sont perdues si il dépose le bilan. Le panard !

 

Eh bé non avec la LME promise : on pourra avoir des sociétés de capitaux dont les pertes (notamment des premières années d'exploitation, les plus dures : il faut tenir 5 ans pour qu'une boîte soit considérée comme viable !) vont pouvoir imputer leurs pertes comme si elles étaient semi-transparentes !

Ouf !

Et de repasser à l'IS normal passée la difficulté de l'incubation et de l'éclosion !

J'entends d'ici là le cri de victoire de l'Ifrap et des « Business Angels » qui se cachent derrière !

 

Le bestiaire va donc s'agrandir : on aura les « Caméléons » (en plus des « Fiducies » amenées par Vil-Pain, que je n'avais pas mentionné jusque là : encore un truc compliqué, mais qui ne vaut qu'entre sociétés soumises à l'IS alors que partout dans le monde il n'y a pas cette réduction là !).

 

Bienvenue à la nouvelle à naître dans le pays de « Gauloisie passionnante » !

Avouez que ça méritait un « post », car on attend avec impatience l'élaboration de la doctrine officielle de la DGI quant à leur traitement fiscal !

En effet, sont-ce des structures qui ne pourront imputer lesdits déficits que sur des profits de mêmes catégories (doctrine officielle approuvée par la jurisprudence du Conseil d'État) ?

Devront-elles être « à titre professionnel » ou ouverte à d'autres types de revenu et ouvertes à des investisseurs « petits épargnants » ?

Dans quelles limites et à quelles conditions ?

 

Parions que ce sera comme pour la Fiducie : un truc à faire exploser les statistiques des redressements d'ici 4 à 5 ans tellement c'est simple !

C'est si vrai, que je ne sais même pas s'il faut les doigts des 2 mains pour compter toutes les fiducies créées depuis 2 ans...

 

En priant très fort d'avoir tort : car ce serait là une innovation majeure, un demi-siècle après le monde des anglo-saxons qui a réussi à monter des monstres avec ce schéma là (Microsoft, Appel, Google et e-bay pour les plus connues, du temps où elles étaient domiciliées dans les garages paternels de leurs fondateurs) !

 

Car de toute façon, nous avions déjà à peu près l'équivalent dans nos escarcelles avec ce qui existe !

Je ne vous dirais pas comment ni quand c'est possible, ce serait trop long... et très technique !

Mais on savait faire (avec deux sous de bon sens) !

Résultats, les banquiers et autres ingénieurs, princes de « haute finance », vont simplement pouvoir appâter encore mieux le quidam avec un sigle tout neuf dotés des 1.000 vertus qui vont le faire devenir attractif aux yeux du béotien !

J'en rigole déjà !

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24 mai 2007 4 24 /05 /mai /2007 08:13
 
Délires bourguignons !
 
On sait que l’ISF est un impôt inopportun : Il fait fuir, mais ça ce n’est pas nouveau et il n’est pas le seul. Il est anti-économique puisque payé avec de l’argent qui a déjà supporté de l’impôt, voire des charges sociales. Il est injuste puisque y sont – normalement – assujettis même les contribuables qui ont la malchance de s’enrichir sans rien faire, en laissant monter le cour de l’immobilier de leur habitation principale.
On sait ainsi qu’il augmente de 9 % l’an, tous les ans et en moyenne, depuis sa création ! Non pas que les français s’enrichissent de 9 % l’an tous les ans, loin de là – et d’ailleurs ça se saurait – mais par le double effet de l’augmentation du périmètre des assujettis, ceux qui sont obligés peu ou prou de céder une partie de leur patrimoine (parce qu’ils s’appauvrissent par ailleurs, parfois) et la flambée des prix par raréfaction des « biens à vendre », pour des raisons réglementaires, en général, mais pas toujours.
 
Illustration in abstracto :
Quand vous possédez votre 4 pièces en centre ville pour vous fournir quelques compléments de revenu, quand les loyers encaissés valent un vingtième de la valeur de votre bien (bail à habitation), soit 5 %, non seulement il vous faudra décaisser 1 à 2 points en plus l’entretenir tous les ans, payer la taxe foncière irrécupérable sur votre locataire et les impôts sur le revenu sur le reliquat ! Avec un taux de 30 % d’IR, c’est encore au moins un point qui s’en va en comptant la CSG, la CRDS et autres billevesées sur les revenus du patrimoine.
Reste à peine 1 %, 2 quand c’est bien géré. Soit un peu plus que de quoi payer l’ISF…
Pas très rentable cette affaire là ! Et encore moins quand vous vous privez d’un loyer, pour éviter l’IR et que vous habitez ce 4 pièces vous-même : là, il n’y a que le recours obligé sur d’autres revenus pour payer l’ISF.
 
Idem pour des actions en portefeuille : Il faut viser des PER de 10 à 11 pour faire face, ce qui n’est pas vraiment le cas aujourd’hui si vous entrez en bourse avec un CAC 40 qui dépasse les 6.100 points, en espérant aussi que vous n’aurez pas à faire face à un « retournement de conjoncture » inopinée : on ne vous remboursera pas la différence.
 
Fort de ces constats, la meilleure a quand même été celle vécue récemment.
Démonstration ubuesque, in vivo :
 
On fait appel à mes services pour tenter de porter un « diagnostic rapide » sur le redressement d’une entreprise qui fait des boîtes en carton.
Cette activité là consiste à solliciter des devis auprès des prospects pour découper et plier des cartons ondulés achetés plats. Commande en main, on se fait livrer le précieux matériel d’emballage, on le passe à la machine qui le découpe et, soit on la laisse les plier pour les empiler prêts à servir, soit on les empile à plat, l’utilisateur final se faisant fort de les déstocker le long d’un mur et de plier au fil de ses besoins.
Deux problèmes de gestion pure : les prix suivent un cours national qui a tendance à grimper depuis nombres de mois, les délais de livraison sont aléatoires quand on est petit (c’est si le camion est disponible), ce qui oblige à avoir un stock volumineux, donc un entrepôt à l’abris de l’humidité, bien ventilé forcément un peu coûteux et il vous faut occuper le personnel et la machine, sans ça, ça coûte encore plus et pour rien.
 
Le souci actuel de l’entreprise visitée, c’est que la machine qui découpe et plie plus vite que son ombre, elle est financée par un emprunt et que l’argent manque assez régulièrement en fin de mois. Le banquier local commence sérieusement à devenir nerveux : faut faire quelque chose.
Alors on fait appel à Zorro !
Pour qu’il trouve le moyen de coûter moins cher à produire, ou pour vendre plus cher…
Bé voyons !
Je gratte un peu : La boîte appartient pour moitié/moitié à la fille unique qui gère le problème et rachète sévèrement les parts de Papa, au fil de l’eau, pour lui assurer un complément de retraite des vieux commerçants ! Admettons !…
En notant que c’est s’obliger à se payer cher, sans contrepartie immédiate (elle a un fils à nourrir et un jules expert-comptable qui passe son temps à vider des chopines au lieu de chercher à retenir ses clients). C’est un aussi une source de charges sociales incontournables, tout ça pour dépenser de l’argent imposable au rachat d’un truc qui finira par être vendu à valeur zéro si ça fait faillite, dans l’achat des parts qui sont elles-mêmes génératrices d’impôt sur plus-values non professionnelles, puisque Papa n’est plus officiellement en activité.
Quand on a les moyens, les bons conseils du pseudo gendre, on peut se le permettre… Mais quand c’est l’argent des autres, il devrait se taire. Surtout quand ils en ont moins.
Passons…
On comprend pourquoi il a du mal avec sa clientèle à lui, celui-là, même si lui ne comprend pas !
 
Je continue de gratter et découvre que « papa » a un pied à terre Quai des Grands Augustins à Paris, planté devant Notre-Dame !
Ce fut acquis « à prix d’ami » via une rente viagère à une cousine qui y vivait et dont on comprend qu’elle accueillait volontiers son cousin pour ses virées parisiennes de célibataire !
Pourquoi pas ! De toute façon à 8.000 €/m² dans le pire des cas, la vente s’impose pour sauver la boîte et ses dix emplois, en calmant le banquier ! Et quand je dis huit, ça peut très bien s’échanger beaucoup plus tant l’emplacement est de rêve et particulièrement rarissime !
 
« Vous n’y pensez pas ! Je vais être imposable à l’ISF ! » Un vrai cri du cœur et des tripes !
Arg ! « Pardon ? » Que faille-je en tomber de mon fauteuil…
Comment expliquer au bonhomme que ses virées parisiennes ne sont plus que de vagues souvenirs, que cet appartement pourrait être loué (« Mais je vais payer encore plus d’impôts et je ne pourrai plus y aller ! ») et que si ça l’amuse, il transforme le tout, ou le reliquat après avoir épongé les dettes du fonds de roulement indispensable, en rente viagère à titre onéreux avec un abattement de 70 % compte tenu de son âge ?
Du coup on peut réduire le rythme des cessions de parts et donc les salaires et charges sociales de la fille, ce qui consolide les éléments d’exploitation et valorise l’entreprise.
 
Calculette en main, effectivement, même en souscrivant à une augmentation de capital pour sauver la boîte qui peut valoir quand même plus que ça si elle était en bonne santé, il paierait effectivement plus d’impôts, et à l’IR et au titre de l’ISF, qu’actuellement, même si la valeur capitalisée de rente diminue au fil du temps, que s’il garde cet immeuble manifestement sous-évalué à ne rien faire…
C’est vrai que la cellule ISF de la rue Geoffroy Saint-Hilaire n’est pas très active, comme toutes les autres, Monsieur le Directeur préférant déployer ses effectifs sur des impôts bien plus rentables comme la TVA au lieu d’aller emmerder les électeurs de Tiberi et les héritiers de « Tonton » Mitterrand, juste à côté, rue de Bièvre !
 
Conclusion : c’est bien tout l’art du législateur, dans son immense sagesse, que de créer de la pénurie d’offre, via sa réglementation fiscale, histoire d’augmenter les prix à titre spéculatif !
Le plus drôle, c’est que si cela avait été proposé, comme au USA, par des milliardaires patentés, et on comprend mieux pourquoi, tout le monde aurait trouvé cela très habile, puisque générateur d’un effet « spéculatif réglementaire ».
Mais pas du tout en France : C’était un « impôt socialiste », issu et porté aux urnes par le prolétariat valeureux en marche pour l’Histoire…
Depuis, les libéraux chiraquiens l’ont bien compris : pas question de toucher à l’ISF !
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9 mai 2007 3 09 /05 /mai /2007 08:10
Citoyen, qui avait reçu votre déclaration d’impôt,
 
Vous avez naturellement jeté un œil aux chiffres déjà notés, puisqu’il s’agit d’une déclaration « préremplie ». Vous vous êtes peut-être aussi jeté sur « la feuille de calcul », pour évaluer l’impôt dû (ne vous en faites pas : eux savent déjà).
Avez-vous également retourné la feuille d’explication relative à la télédéclaration et au « moyen de paiement dématérialisé » ?
 
Pour une fois, pas de signature de notre « bon ministre des finances », mais le budget décomposé en grand postes :
        Enseignement et recherche : 80,3 Md€, soit 24 % du total des dépenses,
        Collectivités territoriales : 49,5 Md€, soit 14 %,
        Dettes et engagements financiers : 40,9 Md€, soit 12 %,
        Défense nationale : 36,2 Md€, soit 10 %,
        Travail, emploi et solidarité : 24,3 Md€, soit 7 %,
        Sécurité et Justice : 22 Md€, soit 6 %,
        Europe : 18,7 Md€, soit 5 %,
        Transport, urbanisme, logement : 15,9 Md€, soit 4 %,
        Toutes les autres missions régaliennes ou non : 46,9 Md€, soit 14 %,
        Déficit « voté » : 42 Md€, soit 12 %.
 
Nous vivrons donc « à découvert » dès 15 novembre 2007 à 19 heures 15 minutes et 11 secondes…
Si ce budget est respecté !
Or, il dérape toujours. D’autant plus cette année que le Parlement est convoqué en session extraordinaire en juillet pour approuver une série de mesures du nouveau gouvernement issu des élections du mois de juin à venir !
 
Volet recette, quelques surprises également :
        TVA : 133,5 Md€, soit 45,6 % du total des recettes de l’année,
        Impôt sur le revenu : 57,1 Md€, soit 19,5 %, en hausse de plus de 2 Md€ par rapport à l’année dernière : Merci Chirac/Villepin ! La réforme de 2005 aura au moins servi non pas à baisser mais à augmenter l’impôt, contrairement aux engagements pris – comme vos successeurs – de baisse de l’impôt…
        Impôts sur les sociétés : 46,1 Md€, soit 15,7 %, en légère baisse malgré les profits financiers records est de l’année passée et de cette année (on se souvient que cet impôt est immédiatement prélevé par voie d’acompte sur les résultats de l’année, comme la TVA, à la différence de l’IR qui n’est dû que sur les revenus de l’année passée…) et qu’on le retrouve aussi dans le prix des « biens et services » vendus aux citoyens (des pays du monde entier)…
        TIPP : 18 Md€, soit 6,1 %, (direct « à la pompe »),
        Autres recettes fiscales (droits de mutation, taxes parafiscales, etc.) : 11,1 Md€, soit, 3,8 %,
        Autres recettes d’État (tous les autres produits, y compris les sommes reçues de l’Europe) : 26,9 Md€, soit 9,2 % !
 
Cette officialisation directe des « tromperies » gouvernementales (les spécialistes savaient déjà depuis décembre 2006) n’aura pas eu le temps d’avoir un effet quelconque sur les élections présidentielles. Calendrier oblige (et ce n’est pas innocent que d’avoir repoussé régulièrement et par petite touche le délai déclaration de mars à mai : les contraintes techniques du préremplissage ne l’impose pas puisque tous les éléments sont dépouillés dès le début février) !
 
En aura-t-elle un pour les élections législatives ?
Réponse dans un mois !
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4 mai 2007 5 04 /05 /mai /2007 15:11
 
 
Conclusion : En vous « introduisant » dans les arcanes de l’activité coïtale, nous imaginions qu’à aucun instant vous ne pouviez penser que la matière fiscale pouvait s’immiscer de la sorte dans la « vie intime » des êtres et parfois être si pesante !
Vous y repenserez sans aucun doute, la prochaine fois que vous vous adonnerez à ce genre de plaisir. Soyez sûrs que nous ne nous imposerons pas au-delà !
 
Nous vous avions prévenus : l’impôt est partout, même là où vous ne pouviez pas l’attendre !
Il modifie insensiblement la « vie des gens », faisant peser ici où là, le poids « des options » qui s’ouvrent sans que l’on ne mesure forcément leurs conséquences au tout premier abord !
 
Pour résumer, le processus reste très discret pour laisser à chacun son entière liberté en ce domaine.
C’est par le biais des conséquences visibles (et donc taxables) que l’impôt s’invite, non pas à « tenir la chandelle », mais à expliquer que si l’on tient compte de telles ou telles solutions, il va devoir, contraint et forcé, d’en tirer des conséquences.
 
En fait, il s’appuie sur le « droit des personnes » et des biens. Pas seulement vis-à-vis des « personnes physiques », mais tout autant pour ces « fictions juridiques » bien réelles que sont les « personnes morales », sujet contribuable tout autant les unes que les autres, au nom du « principe de neutralité de l’impôt » (autre pilier doctrinal du « réalisme du droit fiscal » déjà évoqué).
 
C’est aussi tout la difficulté des optimisations fiscales : La plupart du temps, elles portent sur des choses détenues ou à détenir par des « personnes ».
Or, si les « personnes morales » restent toujours dirigées et représentées par des « personnes physiques », celles-ci peuvent changer pour celles-là et inversement car, en plus, elles sont « cessibles » (à la différence des « personnes physiques ») : leurs objectifs (et désirs) peuvent varier tout autant les unes que les autres, d’une époque à l’autre.
Ce qui était « bien » un temps peut devenir un « piège » coûteux ultérieurement (hors changement de la Loi entre-temps).
 
On aura noté que les « changements d’optique » (on ne parle plus de « stratégie » pour les personnes physiques) sont souvent au moins aussi nombreux pour les « êtres de chair et de sang », et parfois, mais parfois seulement, prévisibles en fonction des contextes rencontrés.
Hélas, parfois et plus souvent qu’on ne l’imagine, elles se modifient pour des raisons totalement irrationnelles et imprévisibles !
 
C’est là tout le mystère des relations humaines, qui ne débouchent pas toutes à l’activité coïtale assumée, loin s’en faut, mais que « la littérature et tous les arts, sous toutes les latitudes et à toutes les époques », évoqués en introduction, nous chante allégrement.
C’est tout leur charme de vivre, aussi.
 
C’est déjà un autre sujet. Qui n’a rien de fiscal.
Nous nous taisons donc là, même si nous n’avons pas tout dit en matière de « taxation » des personnes et n’avons jamais abordé « les assiettes », par exemple.
 
Nous vous renvoyons à vos sources habituelles, en vous recommandant la lecture, pour ce qui est des personnes physiques de « La fiscalité des ménages » de C. David, professeur émérite à Paris I (datant un peu et dont on attend la réédition), parmi beaucoup d’autre dont ceux de J-P. Casimir qui l’a précédé au même poste, de P. Fernoux, celui-ci étant plus spécialisé en matière de « fiscalité du patrimoine » et de M. Cozian, spécialisé en « fiscalité des entreprises », sans compter l’œuvre collective éditée chez Dalloz sous le titre « Les grands arrêts de la fiscalité » disponible jusque sur les étagères des grandes librairies.
 
Ou bien encore et tout simplement, au lien suivant donnant accès au « Précis » de l’administration fiscale en ligne (qui ne dit pas la doctrine officielle et opposable) mais en reste proche : http://doc.impots.gouv.fr/aida/Apw.fcgi?FILE=Index.html
 
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