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Les Ex-Archivés

Amis visiteurs !

Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » !
Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance !
Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite !    
En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle !
Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…
10 décembre 2012 1 10 /12 /décembre /2012 05:03

Un jour ou l’autre,

 

Il fallait bien que mon nerf-honteux s’y intéresse : Logique, c’est mon seul neurone en fonction en « mode permanent » qui « performe » un maximum.

Alors je me suis penché sur les modes « modernes » et actuels de drague intempestives et éculées, sans même y plonger.

Pas besoin d’en être « addict ».

Enfin, au moins jusque-là.

 

Car, il fut un temps déjà lointain où les couples se rencontraient dans les bals populaires, les guinguettes ou les thés dansants des beaux-quartiers.

Je me souviens parfaitement de ces derniers espaces-guindés où, sous le haut-patronage de la bourgeoisie locale, ma grand-mère m’envoyait en prédateur de chair-fraîche et accorte.

Déjà, ça m’emm… dait copieusement de passer quelques soirées avec quelques pimbêches boutonneuses à me trémousser du croupion bras-ballants (que devais avoir l’air kon !), dont je savais que par définition, ça « n’aboutirait » jamais…

Et encore, s’il y en avait eu d’à-peu-près potables sitôt ôtée la mousseline dont elles s’apprêtaient de chez les hauts-couturiers, voire acceptable une fois les kilos d’emplâtre dont elles se badigeonnaient la caouane avait fondu, ça aurait pu me faire quelques souvenirs intéressants.

Mais non ! Même les meks, ils faisaient tellement « fin-de-race » que j’avais l’impression d’aller en sortie chez les trisomiques !

C’est dire tout le bonheur procuré…

 

Et depuis à part les indétrônables que sont les rencontres par des amis « bien intentionnés » qui vous refile les thons les plus remarquables du moment, ou le lieu de travail de tous les émois dus au stress, les lieux de séduction ont malheureusement évolué avec leur temps, les mœurs... et les moyens de communication.

 

Dans les années 80, même Polnareff avait dédié une chanson aux rencontres via le Minitel-rose. Aujourd'hui, c'est Internet qui s'est transformé en cupidon-rabatteur.

Je n'ai pas cherché mais il doit certainement exister tout un tas de chansons qui évoquent ces rencontres en ligne.

Marginales et plutôt mal vues au démarrage, la rencontre en ligne a progressivement fait son chemin dans les comportements.

Il y a quelques années, aucun couple « en ligne » n'osait encore avouer s'être rencontré via ces sites. D’ailleurs, à part une qui s’est tirée comme ça avec son islamiste de barbu, je n’en connais pas d’autre me l’avoir avoué.

Aujourd'hui, ce serait devenu une pratique tellement courante que le tabou a été levé et qu’elle me l’a dit...

 

D'après une étude menée par l'université de Stanford, internet est devenu le troisième moyen de rencontre dans les pays occidentaux : C’est dire la pauvreté d’esprit de « ces-gens-là », qui t’arrangent le « destin » en quelques clics, piétinant toute la magie des rencontres impromptues et hasardeuses.

En « Gauloisie du sexe », d'après l'étude menée par l'ifop en février 2012, 24 % des Gaulois ont déjà été inscrit sur un site de rencontre – même si uniquement 6 % le sont encore.

D'après une autre étude datant de 2010, seul un « Gaulois » sur cinq avait alors fait l'expérience de ces sites. Preuve supplémentaire de la banalisation des rencontres en ligne, 40 % des sondés ont affirmé qu'ils s'inscriraient à l'un de ces sites s'ils étaient célibataires.

Et les casées et recasées, divorcées, veufs ?

Parce que 40 %, y’a pas que des célibataires à la recherche désespérés de l’âme sœur, ou seulement d’un « bon-coup » à tirer.

Ou alors ce sont les « incasables » à qui il manque deux bras-deux jambes…

Je ne savais pas que 60 % seulement, les vieux et les imberbes, ça fait presque le compte, ne se promenaient pas sur ce genre de plate-forme…

 

Un succès qui doit beaucoup au succès des nouveaux moyens de communication nous dit-on : Comment imaginer la rencontre en ligne sans chat, webcam, et maintenant de plus en plus, les smartphones.

J’avoue que je n’en sais rien : J’ai pas tout ça !

La rencontre amoureuse se déguste ainsi à la pause-café, et à tout moment de la journée.

Et je comprends mieux les rires étouffés et les sourires dissimulés du « petit-personnel » dans certaines boutiques qu’il m’arrive encore de fréquenter…

Ces « folles-là » s’amusent encore à se faire draguer pendant les heures de boulot !

Et je ne vous dis pas la galère à les mettre au turbin quand elles ont leurs airs dans les nuages… le regard perdu, illuminée d’un halo d’hébétude navrant et touchant à la fois !

Même que des fois, je ne dis rien… mais n’en pense pas moins !

 

Car en effet, il paraît que ces dernières années, la croissance des sites de rencontre a été fulgurante. En étudiant les mots les plus recherchés sur Google, on constate qu'à partir de 2006, ils s'imposent progressivement en premier lieu aux États-Unis, puis en Europe. Évidemment, des sociétés ont su profiter du phénomène.

Le premier site de rencontre, « Match.com », a été créé aux États-Unis en 1995. L'actuel leader du marché français et européen, « Meetic » a quant à lui été créé en 2002 – et a été racheté par « Match.com » l'année dernière. La société affiche un insolent chiffre d'affaires de 186 millions d'euros l'année dernière et a fait son introduction en Bourse en 2005 !

 

Pourtant, ces sites généralistes perdent progressivement de leur attractivité au profit de sites plus spécialisés. « Meetic » avoue une perte d'un peu plus de 13 % de ses utilisateurs en 2011.

D’autant que les sites se multiplient jusqu’à exposer à l’affichage dans le métro.

Il en existerait plus de 2000 rien qu'en « Gauloisie du flirt ».

Parfois généralistes, parfois spécialisés selon vos orientations sexuelles, votre profil socio-professionnel, l’âge, vos opinions politiques ou votre obédience religieuse.

J’ai ainsi reçu un spam un jour d’un site mahométan. Les « migrées » russes sont en « indésirables » depuis fort longtemps : Je n’ouvre jamais.

Pourquoi une Popov ? Il y en a déjà plein dans mon quartier, jusque sur les trottoirs !

Si je veux, je me sers…

 

Un succès parmi d'autres : « Adopteunmec.com ». Le concept m’a fait rire quand il est aparu sur les murs de mon métro.

« Chez Adopte un Mec, ce sont les filles qui choisissent. Elles mettent leur « target » dans un « panier » virtuel, tandis que les internautes de sexe opposé peuvent leur envoyer des « charmes » qui sont un peu les équivalents des « poke » de Fess-book », me suis-je laissé dire.

Tiens, et que je vois donc ma tronche sur la fesse-book de quiconque, je ne raconte pas le déluge que je suis encore capable de déclencher.

 

Mais il paraît que ça marche très fort. Le site aurait conquis 4,7 millions de célibataires depuis sa création en 2008, dont entre 550.000 et 700.000 sont des membres encore actifs.

La moitié sont des hommes et l'autre des femmes, et presque tous (86 %) ont entre 18 et 35 ans : C’est bien ce que je dis, plus de mon âge !

J’en ai déjà fait le tour…

Et là où j’en reste coi, c’est que toute cette activité a permis au site de réaliser un chiffre d'affaires de 9,4 millions d'euros en 2011 d’après « Challenges », soit une hausse de 237 % par rapport à l'exercice de l'année précédente !

Ils tablent même sur un chiffre d'affaires de 15 millions d'euros pour 2013.

Conclusion, le marché mondial du sexe en ligne est estimé à 4 milliards de dollars, dont uniquement 1,7 milliard pour les États-Unis.

Même si dans ce post, il n’est pas question de sites pornos : Faut-il multiplier ces chiffres par 10, pour faire le tour de la question ?

 

Et l'Occident ne serait pas le seul à s'intéresser à la rencontre en ligne.

Les sites de rencontre un succès grandissant dans les pays émergents et tout particulièrement en Chine. D'après une étude menée par le cabinet eResearch, le marché chinois vaudrait déjà 300 millions de dollars.

Et il progresse au rythme de plus de 30 % par an – contre 7,5 % aux États-Unis.

 

Un succès dans l'empire du Milieu qui s'explique aussi et à la fois par l'émergence d'une classe moyenne capable de s'offrir un ordinateur et une connexion internet, par l'urbanisation (un phénomène qui favoriserait le célibat ? Vraiment des nains si c’est le cas…) mais aussi par l'énorme déficit de femmes en âge de se marier. On estime à 40 millions le déficit de femmes dans l'empire du Milieu : Les pauvres !

Chaque année, ce sont environ 1 million de Chinois qui demeurent célibataire pour cause de manque de femme.

Ou deviennent homo par la force des choses…

À Quand le mariage pour tous de « François III » jusque chez les taoïstes ?

La « chasse à la meuf » est donc devenue un sport national dans ce pays, ceci expliquant en partie le succès des sites de rencontre.

 

Les sites de rencontre généralistes sont de plus en plus concurrencés par des sites spécialisés, me dit-on, qui jouent sur l'effet du « sur-mesure ».

Pourtant, ces sites fonctionnent sur le mode de l'abonnement. Vous payez pour vous inscrire, consultez d'autres profils et communiquez avec eux.

Seulement ces sites subissent aussi de plein fouet la concurrence de sites de rencontre gratuits qui se rémunèrent via la publicité. Au vu de l'engouement pour les rencontres via écrans interposées et l'explosion du trafic sur ces sites, c'est un business-model qui se comprend parfaitement.

À cela il faut ajouter une autre forme de concurrence : Celle des réseaux sociaux, comme Fesse-book, dont le créateur était assez « moche-kon-petit-bigleux » et introverti pour avoir imaginé son propre site « à potes ».

Uniquement à l’origine en vue de sa propre notoriété pour se faire astiquer le jonc le plus souvent possible malgré ses handicaps naturels…

Mais ce n’est pas tout : Y’en a qui en profite pour faire du business outrancier.

 

Les sites plus traditionnels de rencontre en ligne vont devoir revoir progressivement leur business (par exemple en créant un « service minimum » gratuit ou miser sur le marketing et la publicité pour garder leurs parts de marché).

Ce qui a un coût.

Mais pas seulement : Tous ces sites sont essentiellement d'immenses bases de données avec des informations personnelles. Un véritable « trésor » d'autant plus que les sites encouragent leurs membres à donner le plus de renseignements personnels (physique, caractères, centres d'intérêts...) pour vous aider à trouver des profils compatibles.

Des données qu’il faut protéger, même que Zucke-berg s’est fendu d’une déclaration de principe sur la non-exploitation commerciale desdites données.

Les sites de rencontre, comme la plupart des sociétés internet, doivent donc renforcer la sécurité de leurs bases de données.

Voilà un investissement de long terme alors que la cybercriminalité explose au même rythme que le commerce sur Internet.

 

En mai dernier on nous disait déjà que le coût de la cybercriminalité avait atteint 750 millions d'euros par an en Europe. Une criminalité qui coûte bien plus cher que les trafics de cocaïne, d'héroïne et de marijuana.

Selon Le Monde, « les banques américaines ont perdu l'année dernière 900 millions de dollars (690 millions d'euros) par le fait de voleurs traditionnels et 12 milliards de dollars (9,2 milliards d'euros) à cause des cybercriminels ».

La sécurité des données en ligne ? Une priorité pour tous les sites commerçants.

D’autant plus qu’entre-temps, on a pu apprendre que le réseau Intranet de l’Élysée s’est fait piraté durant plusieurs semaines, voire des mois entiers, sans même que les « cyberflics » n’y ait vu que du feu…

 

En quelques mots comme en cent, finalement, je trouve tout cela assez rigolo : Le minitel rose avait boosté le trafic et les finances de « Trans-télé-com » à son époque. Chacun a pu le savoir.

Là, c’est toujours et encore le sexe (hors genre) qui fait tourner la planète internet.

Au détriment de la magie d’une « rencontre impromptue » et hasardeuse…

Les « thés-dansants » sont vraiment à ranger dans le placard des dinosaures, section paléontologie.

Les bals-musettes aussi : Dommage, le petit-vin blanc au son de l’accordéon, c’était assez sympa finalement.

 

Reste cet immense désert affectif et sensuel qui parcoure toujours la planète : Là, ce n’est pas seulement « mon nerf-honteux » qui s’inquiète.

Mais désormais mon hypothalamus (qui me sert de cerveau : Désolé, je ne suis pas comme tout le monde).

Parce que quand les romains n’avaient plus rien à se mettre sous la couette, ils sont allés piquer des Sabines chez le voisin.

Autrement dit, ils ont fait la guerre.

C’est ce qui est terrifiant, finalement…

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6 décembre 2012 4 06 /12 /décembre /2012 11:09

Au classement des « blogs-politiques »

 

De la plate-forme d’over-blog, depuis 15 jours, le mien, celui que j’anime vaille que vaille et que vous fréquentez, est systématiquement classé derrière celui de « Fifi-le-déchu » !

Grrrr !

Pas de beaucoup, mais ces quelques places de retard, depuis que je regarde ce genre d’information qui avait été découverte par « mon Momo », me rendent grincheux, notamment parce que c’était récent…

 

Comment se fait-ce-donc que ce fat qui n’a rien glandé pendant 5 ans, ex-premier-ministre de mon pays de surcroît, devenu « tchétchène » en chef de mon ex-parti, peut-il provoquer plus « d’intérêt » politique que mes propres dires et posts, n’est-ce pas ?

Comme dirait ma flotteuse-préférée (une ajaccienne d’adoption d’origine), « ça m’en troue le kul ! »

 

Pendant plus de 5 ans durant, son blog plongeait pourtant dans le fond du « top-100 », pendant que le mien caracolait silencieusement dans le « top-50 », avec des hauts et des bas (quand ce n’était pas les 200 et le mien au top 100 : Ça varie en principe tous les jours).

Et encore, lui avait une armée de « nègres » qui faisaient liens avec ses discours fallacieux teintés à « la langue de bois » ou à la conviction éhontée, alors qu’à part désormais « VCRM » (qui reste bien silencieux dans son coin perdu de PACA face à la mer), je suis tout seul à aligner mes propres fautes d’orthographe et de grammaire (la faute à ma grand-mère qui ne m’a pas fait faire assez de dictée).

 

J’enrageais, bêtement et silencieusement !

Faut-il devenir écœurant de fatuité pour faire buzz sur la toile ?

 

Remarquez, ce n’est pas une fin en soi, j’en conviens. C’est même assez triste de seulement l’envisager, faut-il reconnaître.

Mais tout de même, question d’ignobilité incontournable, j’en venais à me demander s’il ne l’était pas plus que moi-même.

Un comble.

Moi qui détiens quand même et d’ailleurs la palme, comme toujours annoncé, jusqu’à en être devenu « incroyable » (même pour mon moi-même à moi-même), d’infrEEquentabilité !

 

« I3 » détrôné par le « déchu-battu » de province, il y avait quelque chose de cocasse dans cette situation inédite !

Le blog va sur ses seulement 150.000 visiteurs/jour cumulés, depuis l’origine, pour avant son sixième anniversaire.

Il a doublé le cap des 360.000 pages/vues cette semaine et a déjà franchi le mur des 14.000 commentaires.

 

Et pourtant, personnellement, je persiste à ne piquer la caisse de personne, alors que lui n’arrête pas de vouloir mettre la main sur la cagnotte du parti.

Et pour quel résultat avenir, SVP ?

Une déconfiture annoncée aux prochaines élections (municipale et même européenne), un pays dont le tissu industriel, économique et social se dégrade plus vite qu’on ne l’imagine, présume et prévoit, à laisser quantité de « délirants » s’écharper mutuellement sous les ors des palais de la République et dans le silence feutré des double-portes capitonnées s’abattant sur les maladies-honteuses !

Le bel avenir qu’on nous propose là…

 

Et puis mettre la main sur la cagnotte d’un parti qui est carrément au bord de la faillite financière d’ici sous-peu, ou il y a comme de l’aveuglement incommensurable ou l’espoir de quelques enveloppes à l’occasion de la cession du « paquebot » tout neuf (on mirait encore la fin des travaux d’aménagement l’année dernière) : Je ne vois plus que ça, puisqu’il n’est déjà plus en poste pour regarder celles relatives aux « grands-contrats » signés durant 5 ans…

Car, les connaissant tous, on découvrira dans 5 à 10 ans (le délai fort long requis par la justice de mon pays) qu’ils ont bien pu ou su profiter des occasions qui se présentaient : Ils l’ont bien fait dans le passé et à maintes reprises (Je ne cite personne, mais suivez du regard les instances en cours d’instruction).

 

Bref, hier encore, je n’étais pas content.

Je tenais à vous l’affirmer, même si je savais que déjà demain j’aurai oublié.

D’ailleurs, pour ce faire, il me suffit de retourner à mes habitudes : Il y a tant d’autres choses par ailleurs, suffisamment indignes pour ça.

(Ne pas confondre indignité et ignobilité, SVP).

Et puis, vraiment étonné de la progression du « buzz » incontrôlable – sans pour autant en être ravi, je me répète – ce midi, je me rends compte que ce blog se classe 8ème au classement de la plate-forme de la catégorie « politique », « Top 10 », quoi.

Ce n’est pas très grave en soi et ça restera de toute façon très éphémère, je le sais bien.

Ni une gloire ni une fin… ni même un moyen, d’ailleurs.

 

En revanche, je n’ai pas trouvé celui de « l’ex », « Fifi-le-déchu-battu », rien que dans les 200 premiers (ou alors il faut que je change de lunettes).

Et là, bé tout d’un coup, je suis de bonne humeur : Je ne sais pas pourquoi !

Même si le blog n’est classé que 5.643ème européen « multithématique » ce mois-ci…

 

Bref, totalement rassuré et ravi : Un tout « piti-blog » encore et toujours et … tant mieux !

N’en déplaise à quelques grincheux-jaloux-aigris (notamment « hihihi » dont j’attends qu’il m’envoie « son papier sur les ICAN » pour le mettre en ligne : Aurait-il peur de « se lancer » après s’être permis de bien « baver son fiel » ?).

 

Bonne fin de journée à toutes et tous, finalement.

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18 novembre 2012 7 18 /11 /novembre /2012 05:09

Mariage homosexuel, homoparentalité et adoption…

 

Suite du post-précédent :

 

VIII – De nouvelles formes d’homoparentalité au nom de l’égalité ?

Ce que l’on entend : « La parentalité évolue dans les faits, en particulier grâce à la procréation médicalement assistée. Il faut en tenir compte dans le droit ».

 

L’association lesbienne et féministe « Les Biens Nées » indique sur son site Internet (http://association-lesbiennees.org) les quatre cas de figures de l’homoparentalité si cette dernière venait à être autorisée :

« – Elle peut être issue d’une recomposition familiale avec un partenaire de même sexe après une union hétérosexuelle.

– Elle peut s’établir avec un système de coparentalité dans lequel des gays et des lesbiennes s’accordent pour avoir un enfant qui évoluera entre leurs deux foyers.

– Elle peut aussi résulter d’une adoption.

– Ou, enfin, elle peut aussi résulter d’une insémination artisanale ou d’un recours à l’aide médicale à la procréation ».

 

Ces quelques lignes ne sont ni un cadre conceptuel, ni un guide pratique, mais une véritable plate-forme de revendications politiques pour l’inscription de nouveaux droits au profit des personnes homosexuelles.

En effet, si le mariage homosexuel était autorisé au nom de l’égalité, pourquoi l’égalité cesserait-elle de s’appliquer concernant la parentalité – mot qui s’est substitué à la parenté, la maternité et la paternité, ainsi que nous l’avons déjà souligné ?

 

Les militants LGBT cherchent à installer l’idée qu’il y aurait ici une incohérence au principe d’égalité et donc une injustice, marginalisant le fait qu’un enfant naît toujours de l’union d’un homme et d’une femme – même si cette union peut parfois être médicalement assistée.

Ils appuient sur cette « incohérence » pour faire levier et pour obtenir davantage – en particulier l’accès à la procréation médicalement assistée pour les couples de lesbiennes.

 

Ce faisant, ils confirment que l’autorisation du mariage homosexuel est, pour nombre d’entre eux, un cheval de Troie.

Leur projet est plus ambitieux : la négation de toute différence sexuelle.

 

Les nouvelles formes d’homoparentalité ouvrent la voie à d’affolantes combinatoires. Par exemple, une lesbienne fait don d’un ovocyte à sa compagne qui se fait inséminer et porte ainsi l’enfant du « couple ».

Le sperme peut être apporté par un couple d’homosexuels qui exercera ensuite une « coparentalité » sur l’enfant – celui étant alors pourvu de quatre parents.

Ou encore, s’il ne peut ou ne souhaite pas conclure un tel « partenariat » avec un couple de lesbiennes, le couple d’homosexuels peut recourir à un service de gestation pour autrui, mais seulement dans quelques pays à l’étranger – ce qui pose la question de la reconnaissance et des droits de l’enfant au moment du retour en France.

 

Ces combinatoires sont aujourd’hui une réalité. Nul ne peut le nier, même si nul ne peut les quantifier avec rigueur et précision (…).

Elles font l’objet de deux revendications :

- Autoriser les nouvelles formes d’homoparentalité, au motif qu’elles existent.

- Et créer un droit permettant à chacun d’y accéder, au motif que les pratiques actuelles à l’étranger coûtent cher et sont sources d’inégalités.

 

Ce que l’on oublie souvent de dire : Chacun comprend que, dans de nombreux domaines de la vie, une infraction, c’est-à-dire le non-respect d’un interdit, ne peut pas être un motif suffisant pour lever l’interdit qui n’a pas été respecté.

En d’autres termes, la réalité de faits ne suffit pas pour créer une réalité dans le droit.

Ceci vaut aussi pour les nouvelles formes d’homoparentalité.

Chacun comprend également que les enjeux posés par la procréation médicalement assistée d’une part et par la gestation pour autrui d’autre part sont bien plus larges que les seuls enjeux de l’homoparentalité et qu’ils vont bien au-delà du code de la Famille.

Il est donc clé que ces sujets continuent d’être traités dans le seul cadre des lois sur la bioéthique et que ce cadre ne soit pas pris en otage par des revendications visant à faire disparaître toute différence sexuelle dans notre société.

 

Parfaitement d’accord !

On tue en « Corsica-Bella-Tchi-tchi » plus qu’en Sicile, paraît-il : Doit-on autoriser les « crimes d’honneur » (ou crapuleux) pour autant ?

 

IX – La Loi et l’intérêt général à l’épreuve des chiffres.

Ce que l’on entend : « Des centaines de milliers d’adultes et d’enfants sont concernés. Les Français sont favorables au mariage homosexuel. D’autres pays l’ont déjà autorisé. Pourquoi rester à la traîne ? »

 

Les chiffres invoqués étaient largement surestimés en 1999 pour le PACS et continuent de l’être en 2012 pour le mariage homosexuel.

En 1999, il était urgent d’adopter le PACS car on annonçait alors que 5 millions de personnes voulaient se « pacser ».

Des analyses de l’INSEE, il ressort aujourd’hui que 904.746 PACS ont été signés entre 2000 et 2010, dont seulement 7 % entre personnes du même sexe (soit 63.609 PACS en 11 ans).

 

La même surenchère est à l’œuvre aujourd’hui : une proposition de loi (n° 745 présentée par la Sénatrice Esther Benbassa, EELV, le 27 août 2012) indique que les gays et lesbiennes sont 3,5 millions en France et se réfère à l’Association des Parents et futurs parents Gays et Lesbiennes (APGL) à propos du désir de 45 % des lesbiennes et de 36 % des gays d’avoir des enfants. Si l’on croise ces trois chiffres, on aboutit à environ 700.000 mariages homosexuels.

(Arf, arf, arf ! Plus que les même pas 251.000 célébrations de mariage estimées en 2011 !…)

 

Ce que l’on oublie souvent de dire : Il est utile d’ajouter qu’en Espagne, pays de 46 millions d’habitants, on compte environ 3.100 mariages homosexuels par an, après une première année, en 2006, à 4.300 mariages.

 

Le nombre d’enfants dans des couples homosexuels fait, lui aussi, le grand écart. Il y aurait urgence à légiférer, selon l’APGL, car 300.000 enfants seraient élevés en France par des parents de même sexe.

 

À côté des chiffres militants, il est utile de lire les travaux de l’Institut National des Études Démographiques (INED), organisme d’État faisant référence sur tous les sujets démographiques : l’INED estime le nombre d’enfants concernés entre 24.000 et 40.000.

S’il est, en revanche, un chiffre facile à vérifier et donc ne faisant pas débat, c’est le nombre d’adhérents à l’APGL : ils sont 1.800 sur l’ensemble de la France.

(Et ils ne sont que 1.800 à faire chier le Législateur ?)

 

L’autorisation du mariage homosexuel n’est un marqueur ni du progrès, ni de l’avancée d’une nation. On entend souvent que la France serait en retard par rapport à d’autres pays qui ont autorisé le mariage homosexuel ou l’adoption dans le cadre d’une union civile.

Cette notion de retard mérite d’être interrogée.

Suffirait-il d’autoriser le plus grand nombre de choses interdites dans d’autres pays pour être au premier rang des nations ?

 

Comme marqueur du progrès et de l’avancée d’une nation, (…), au-delà des traditionnelles données sur le social, l’économie, l’éducation ou la recherche, ne vaut-il pas mieux s'en référer au bien-être de la population et à sa confiance dans l’avenir ?

Quand on se soucie de justice sociale, n’y a-t-il pas tant d’autres classements internationaux à faire, au risque de constater que l’on a à la fois du retard et de fortes marges de progression ?

On peut certes se faire plaisir avec un classement sur le mariage homosexuel, mais encore, faudrait-il démontrer qu’il est de l’intérêt général de la nation de faire la course en tête.

 

On peut, enfin, invoquer un classement sur les droits accordés aux minorités, mais là encore, ne serait-il pas prioritaire de se concentrer sur l’intégration de certaines minorités dans la République et surtout de réduire fortement le nombre d’agressions racistes, antisémites et homophobes ?

(Et anti-islamiste, ce n’est pas encore dans le lot ?)

 

La mesure par les sondages de l’acceptabilité sociale doit porter sur toutes les revendications et sur leurs conséquences.

 

Au cours des 10 dernières années, plusieurs instituts de sondage ont régulièrement demandé à des échantillons représentatifs de la population de 18 ans et plus s’ils étaient favorables ou opposés au mariage homosexuel et à l’adoption d’enfants par des couples de même sexe. Ces deux questions ont pour angle l’ajout de droits aux personnes homosexuelles et pour arrière-plan la lutte pour l’égalité et contre les discriminations.

De façon indéniable, il ressort de ces sondages que la proportion de Français favorables au mariage homosexuel, en augmentation régulière depuis 10 ans, est aujourd’hui largement majoritaire : 65 % dans le sondage le plus récent à date, celui de l’IFOP en août 2012.

Les résultats sont plus nuancés concernant le droit à l’adoption par les couples de même sexe puisque, selon ce même sondage, 53 % des Français y seraient favorables et surtout la proportion d’opinions favorables a diminué de 5 points en un an.

 

Il serait utile de débattre sur une certaine vision de la politique consistant à inscrire des faits dans le droit, dès lors que des sondages auraient constaté une opinion majoritaire favorable ou, en d’autres termes, l’acceptabilité sociale de ces faits.

Ce débat, toutefois, nous éloignerait de notre propos sur le mariage homosexuel et l’homoparentalité.

Chacun peut constater en de nombreux domaines que l’opinion est volatile.

Des résultats de sondage supérieurs à 50 % ne peuvent donc pas suffire à légitimer une loi ou à décréter qu’un débat n’a pas lieu d’être.

 

Si l’on accepte, néanmoins, de prendre les sondages pour boussole sociétale, ne conviendrait-il pas d’interroger aussi les Français sur toutes les revendications des militants LGBT au titre de l’égalité et de la lutte contre les discriminations ?

Aussi et surtout, ne conviendrait-il pas de leur poser des questions anglées sur le point de vue des enfants adoptés ou sur les conséquences concrètes dans leur vie quotidienne de l’effacement des différences sexuelles ?

Les deux questions posées régulièrement depuis 10 ans ne permettent pas, en effet, d’appréhender l’état de l’opinion sur l’ensemble des enjeux associés au mariage homosexuel et à l’homoparentalité.

Lorsqu’un sondage aborde ces enjeux sous un autre angle en demandant aux personnes interrogées un choix exclusif et la définition de priorités, les réponses sont sensiblement différentes.

 

Pour preuve : le sondage réalisé par l’IFOP les 27 et 28 septembre 2012 et mis en ligne le 10 octobre. Lorsqu’on demande, parmi deux principes, lequel il faut garantir prioritairement, 63 % des Français (48 % des sympathisants de gauche et 70 % des sympathisants de droite) pensent qu’il faut que les enfants adoptés puissent avoir un père et une mère, tandis que 34 % des Français (49 % des sympathisants de gauche et 17 % des sympathisants de droite) pensent qu’il faut que les couples homosexuels puissent adopter des enfants.

 

Effectivement, ça change la donne du tout au tout…

D’où la démonstration de mon « pote », celui qui faisait sondeur et marketeur à la fois, crachant dans sa soupe à la première occasion, qui dénigrait les études des sondeurs : « Ils ne démontrent qu’une seule chose : La question fait la réponse ! »

Et de mon côté, je sais bien qu’on peut faire dire n’importe quoi à trois chiffres alignés sur une feuille de papier…

Même rien qu’avec des additions, alors avec des multiplications et des « règle-de-trois », je ne dis même pas.

 

On revient la semaine prochaine, pour la seconde partie de l’opus du Grand Rabbin : Un texte décidément riche.

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17 novembre 2012 6 17 /11 /novembre /2012 11:06

Mariage homosexuel, homoparentalité et adoption…

 

Suite du post-précédent :

 

V – L’homoparentalité au nom de la protection juridique ?

Ce que l’on entend : « L’homoparentalité existe de fait : des centaines de milliers d’enfants sont élevés par des couples homosexuels. Il faut créer un cadre juridique pour protéger ces enfants ».

 

Ce que l’on oublie souvent de dire : La loi permet déjà d’organiser la vie quotidienne des familles recomposées.

L’article 372 du Code civil indique que l’exercice de l’autorité parentale revient au père et à la mère de l’enfant et que les parents n’ont pas la possibilité de céder, à leur convenance, leur autorité à un tiers.

En revanche, le Code civil envisage la possibilité de déléguer l’exercice de l’autorité parentale à un tiers sur décision du juge aux affaires familiales (articles 377 et suivants du Code civil). La délégation peut être totale (elle concerne alors tous les droits relatifs à l’enfant sauf celui de consentir à son adoption), ou partielle (elle concerne alors simplement certains aspects, comme la garde ou la surveillance).

Le juge aux affaires familiales peut, seul, décider de la délégation ou restitution de l’autorité parentale.

 

Toutefois, le mécanisme de la délégation présente l’inconvénient de déposséder les parents de ce qui est délégué au tiers.

C’est pourquoi, devant le phénomène croissant des familles recomposées, le mécanisme a été assoupli en 2002 (Loi n° 2002-305 du 4 mars 2002 relative à l’autorité parentale) et donne désormais au juge aux affaires familiales la possibilité d’organiser, pour les besoins d’éducation de l’enfant et avec l’accord des parents, le partage de l’exercice de l’autorité parentale (article 377-1 du Code civil).

Un tel partage permet d’associer un tiers à l’exercice de l’autorité parentale sans que cela entraîne, pour le parent, la perte de prérogatives.

 

La compagne homosexuelle peut déjà partager l’exercice de l’autorité parentale avec la mère. La question de savoir si ce partage de l’autorité parentale avec un tiers peut s’opérer au sein d’un couple homosexuel a déjà été posée à la Cour de cassation, laquelle a accepté que l’autorité parentale puisse être partagée entre la mère et la compagne homosexuelle de celle-ci (Cour de cassation, 24 février 2006).

Dans son arrêt, la première chambre civile de la Cour de cassation affirme que le Code civil « ne s’oppose pas à ce qu’une mère seule titulaire de l’autorité parentale en délègue tout ou partie de l’exercice à la femme avec laquelle elle vit en union stable et continue, dès lors que les circonstances l’exigent et que la mesure est conforme à l’intérêt supérieur de l’enfant ».

Il est ainsi jugé que « l’intérêt supérieur des enfants peut justifier, en pareilles circonstances, que l’autorité parentale soit partagée entre une mère et sa compagne », a expliqué la Cour de cassation.

Il n’est pas nécessaire d’ajouter encore à la loi.

Le droit français est suffisamment riche pour répondre aux situations des familles recomposées actuelles, y compris les « familles » homoparentales.

 

Au lieu d’ajouter encore au dispositif légal, ne faut-il pas simplement chercher à mieux faire connaître ce qui existe déjà et qui répond aux situations existantes ?

Mieux informer sur ce dispositif permettrait de l’utiliser pleinement et de trouver aussi des solutions souples, sur mesure, pour permettre au « beau-parent » ou à un autre tiers d’être associé à l’exercice de l’autorité parentale à l’égard de l’enfant, si cela s’avère nécessaire et conforme à l’intérêt de cet enfant.

 

Parfaitement exact pour l’aspect juridique.

Quant à pallier l’ignorance du « tout-venant » de l’état actuel du droit positif, c’est un long cheminement.

Hasardeux pour le moins… On n’efface pas l’ignorance de celui qui ne veut pas savoir !

Ainsi, la technique de « Bling-bling » durant 5 ans a été de casser ce qu’il ne comprenait pas la faute à ses profs de Nanterre (qui n’en comprenaient pas forcément plus…) et de reconstruire « à la main » !

Un appauvrissement permanent de « l’esprit » au fil du temps…

 

VI – L’adoption au nom du droit à l’enfant ?

Ce que l’on entend : « Les homosexuels sont victimes de discriminations. Ils doivent avoir, comme les hétérosexuels, le droit d’avoir des enfants ».

 

Ce que l’on oublie souvent de dire : Le droit à l’enfant n’existe pas (nulle part !).

Il n’existe pas de droit à l’enfant, pas plus chez les homosexuels que chez les hétérosexuels.

Personne n’a droit à avoir un enfant, au prétexte qu’il désire avoir un enfant.

(J’aime bien ce passage-là, je vous dis tout de suite…)

 

Non, le droit à l’enfant n’existe ni pour les hétérosexuels, ni pour les homosexuels. Un couple désireux d’avoir un enfant peut décider de s’unir pour le concevoir. Un couple désireux d’adopter un enfant peut faire les démarches nécessaires. Mais aucun de ces couples n’a droit à l’enfant qu’il désire, au seul motif qu’il le désire.

(Vous étiez prévenus…)

 

On peut refuser un agrément à un couple hétérosexuel si l’on considère que les conditions optimales pour la construction de l’enfant ne sont pas réunies. On peut considérer par exemple qu’il vaut mieux confier un enfant à un couple jeune ou en bonne santé qu’à un couple âgé et à la santé fragile.

Dans l’éventualité d’un droit à l’enfant pour les couples homosexuels, tous les couples hétérosexuels auxquels on refuse l’agrément se sentiraient discriminés, à un titre ou à un autre, et seraient fondés à réclamer pour eux le même droit.

 

Aussi douloureuse soit-elle, la stérilité ne donne pas, pour autant, droit à l’enfant.

Des personnes connaissent la stérilité ou l’absence de procréation, à cause de la maladie, de l’âge avancé, du célibat ou de la configuration sexuelle du couple. Il ne saurait être question de nier la souffrance qu’éprouvent des couples homosexuels, féminins ou masculins, du fait de leur infertilité – souffrance commune à celle de couples hétérosexuels qui ne peuvent pas procréer.

Ces couples homosexuels demandent aujourd’hui à ce que leur souffrance soit reconnue et soulagée. Seulement, personne n’a le droit de se soulager de son fardeau aux dépens des autres, et encore moins sur le dos d’innocents et de faibles.

La souffrance du couple infertile n’est pas une raison suffisante pour que ce couple obtienne le droit d’adopter.

 

L’enfant n’est pas un objet de droit mais un sujet de droit. Parler de « droit à l’enfant » relève d’une instrumentalisation inacceptable. Si quiconque veut l’enfant a droit à l’enfant, alors l’enfant devient un enfant-objet.

 

Dans le débat actuel, l’enfant en tant que personne, en tant que sujet est absent des propos de ceux qui réclament l’adoption par les couples homosexuels.

Et cette absence leur permet d’éviter de se demander à quoi l’enfant pourrait avoir droit, de quoi il pourrait avoir besoin, s’il préfère avoir un père et une mère ou deux parents du même sexe.

Ici, la désinvolture confine parfois au cynisme.

(Je rappelle pour l’occasion que mon pays est signataire de la charte des Nations-Unies pour le droits des enfants : Ils sont sujet de droit dès leur conception et chacun a pour devoir impératif de protéger ces droits !)

 

Le droit de l’enfant est radicalement différent du droit à l’enfant. Ce droit est fondamental. Il consiste, en particulier, à donner à l’enfant une famille où il aura le maximum de chances de se construire au mieux.

 

Je rajouterai qu’il est totalement contradictoire de réclamer le « droit à l’enfant », comme d’une chose, d’un objet, après avoir indiqué qu’il s’agissait d’un acte d’amour revendiqué !

L’amour, le vrai impose parfois de s’effacer face aux besoins de l’être, du sujet, aimé.

C’est tellement une évidence que c’est faire preuve d’une immaturité insondable que de prétendre l’inverse !

 

VII – L’adoption au nom des enfants attendant d’être adoptés ?

Ce que l’on entend : « Plusieurs milliers d’enfants sont en attente d’adoption et mieux vaut pour eux être adoptés par un couple homosexuel que de rester dans un orphelinat ».

 

Ce que l’on oublie souvent de dire : L’enfant adopté a, plus qu’un autre, besoin d’un père et d’une mère. L’abandon est vécu par l’enfant comme une déchirure très profonde. L’enfant abandonné cherche ses repères et aspire à retrouver ce qu’il a perdu.

Au plus profond de lui-même, viscéralement, il désire se replacer au plus près de la cellule de base qui lui a donné la vie : un père et une mère.

 

L’enfant adopté doit assumer les traumatismes simultanés de l’abandon et de la double identité familiale. Plus qu’un autre, il a besoin d’une filiation biologique évidente. Car, plus qu’un autre, il ne se croit pas découler du fruit de l’amour.

Il n’a pas été désiré, il n’a les yeux de personne et il ne se reconnaît en personne dans sa famille d’accueil.

 

Il est fréquent que l’enfant adopté rejette l’un des deux sexes. Il importe donc qu’il puisse s’identifier à deux parents de sexes différents : à sa mère, car il a besoin de se réconcilier avec la femme ; à son père pour connaître la présence d’un homme sans qui sa mère n’aurait pu avoir d’enfant.

 

De ce fait, l’adoption par un couple homosexuel risque d’aggraver le traumatisme de l’enfant abandonné car la chaîne de filiation serait doublement rompue : dans la réalité du fait de son abandon, dans la symbolique du fait de l’homosexualité de ses parents adoptifs.

 

À un enfant déjà blessé par son passé, a-t-on le droit d’imposer de s’adapter à la situation affective de ses parents, différente à la fois de celle de la très grande majorité des autres enfants et de celle qu’il aspire à retrouver ?

Incombe-t-il à l’enfant adopté de s’adapter aux choix de vie affective de ses parents ?

 

L’adoption est là pour donner une famille à un enfant, et non l’inverse. L’adoption est destinée à réparer une situation de détresse pour l’enfant. Il est donc indispensable de bien discerner la démarche de chaque couple qui dépose une demande d’adoption : est-ce que l’enfant est adopté pour lui-même ou pour satisfaire un besoin du couple ?

Est-ce que le couple veut remédier à la situation de détresse de l’enfant ou est-ce qu’il désire remédier à sa situation douloureuse de ne pas pouvoir avoir d’enfant ?

 

Bien entendu, un couple n’adopte pas d’enfant s’il n’en ressent pas le besoin. Cependant, il faut veiller à ce que l’intérêt de l’enfant soit premier, comme le résume notre droit de la famille : tout enfant a droit à une famille, au premier rang la sienne, et à défaut celle qui a vocation à devenir la sienne par l’adoption, si tel est son intérêt.

C’est pourquoi il est nécessaire de rappeler que désirer un enfant ne suffit pas pour adopter, et que les solutions compassionnelles et apparemment simples ne sont pas toujours de bonnes solutions : il est possible de causer beaucoup de blessures au nom du bien.

 

Tout cela est teinté de bon sens, mais n’est pas vraiment convainquant.

D’abord, j’ai l’expérience-collatérales de quelques amis « adoptés ». Parfaitement équilibrés, c’est vrai qu’à l’âge d’ado et encore à l’âge adulte, ils cherchent tous « à savoir ». Ça peut même devenir pathologique.

J’ai par ailleurs de « potes » dont le père ou la mère sont devenue « homo » après leur naissance. Ils sont eux-mêmes devenus adultes parfaitement « hétéro » dans leurs pompes. Et même le cas inverse, des « homo » devenus « hétéros-parents-assumés ».

Sans pour autant tomber dans les délires : C’est simplement des sujets qu’ils n’abordent pas…

 

En fait, beaucoup plus que l’adoption, la question posée devrait déboucher sur la notion de « famille d’accueil ».

Vous savez, les enfants que la DDASS prend en charge et qu’elle place en situation provisoire ou plus définitive dans une famille en charge de l’accueillir.

Elle rémunère même ces familles…

Le ferait-elle pour des foyers monoparentaux ? Non !

Pour des foyers pacsés « homo » ? Non plus !

Et tout cela au nom de l'intérêt de l'enfant qui passe en premier.

Fermez le ban…

 

On remarque « la pause », la faute à « pas de place » sur la plate-forme over-blog.

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17 novembre 2012 6 17 /11 /novembre /2012 05:01

Mariage homosexuel, homoparentalité et adoption…

 

Comme on est shabbat depuis hier soir et que demain c’est dimanche chrétien et « papiste », je vous propose à la lecture et tout-à-fait exceptionnellement le très beau texte du Grand Rabbin de « Gauloisie religieuse » à propos du prochain texte de loi réformant une énième fois le mariage … désormais « pour tous »…

Il est passé un peu inaperçu dans la cacophonie habituelle et quotidienne, alors un « petite-rappel » aux fondamentaux, qu’on y adhère ou non, est toujours le bienvenu.

 

Naturellement, je vous passe les « détails religieux » pour rester à la fois parfaitement laïc comme je l’ai quasiment toujours fait jusque-là, et mettre à la portée du plus grand nombre les « faits ».

Non pas que le « religieux » n’aient aucune importance (c’est un fait en soi), mais tout simplement parce qu’ils n’ont pas de valeur « raisonnable » pour être fondés uniquement sur la « foi des croyants ».

Et puis « je coupe » un peu, notamment quand il exprime une opinion personnelle en disant « je », pour rendre plus fort le texte et faire ressortir ses arguments.

Car, pour le reste, bé ça décoiffe, à se suffire à soi-même, une pure merveille :

 

PREMIÈRE PARTIE : Analyse des arguments invoqués par les partisans d’une Loi

 

I – Le mariage homosexuel au nom de l’égalité ?

Ce que l’on entend : « Les homosexuels sont victimes de discriminations. Ils doivent avoir, comme les hétérosexuels, le droit de se marier. »

 

Ce que l’on oublie souvent de dire : L’argument du mariage pour tous ceux qui s’aiment ne tient pas : Ce n’est pas parce que des gens s’aiment qu’ils ont systématiquement le droit de se marier, qu’ils soient hétérosexuels ou homosexuels.

Par exemple, un homme ne peut pas se marier avec une femme déjà mariée, même s’ils s’aiment.

De même, une femme ne peut pas se marier avec deux hommes, au motif qu’elle les aime tous les deux et que chacun d’entre eux veut être son mari.

Ou encore, un père ne peut pas se marier avec sa fille même si leur amour est uniquement paternel et filial.

 

Au nom de l’égalité, de la tolérance, de la lutte contre les discriminations et de tant d’autres principes, on ne peut pas donner droit au mariage à tous ceux qui s’aiment.

N’est pas en cause ici la sincérité d’un amour.

 

Et il est compréhensible que des personnes amoureuses souhaitent voir leur amour reconnu. Toutefois, des règles strictes délimitent aujourd’hui et continueront demain de délimiter les alliances autorisées et les alliances interdites au mariage. En ce sens, le mariage pour tous est uniquement un slogan car l’autorisation du mariage homosexuel maintiendrait des inégalités et des discriminations à l’encontre de tous ceux qui s’aiment, mais dont le mariage continuerait d’être interdit.

 

L’argument du mariage pour tous occulte les deux visions actuelles du mariage. Dans la vision du monde, (…) le mariage n’est pas uniquement la reconnaissance d’un amour. C’est l’institution qui articule l’alliance de l’homme et de la femme avec la succession des générations. C’est l’institution d’une famille, c’est-à-dire d’une cellule qui crée une relation de filiation directe entre ses membres.

Au-delà de la vie commune de deux personnes, il organise la vie d’une Communauté composée de descendants et d’ascendants. En ce sens, c’est un acte fondamental dans la construction et dans la stabilité tant des individus que de la société.

 

Dans une autre vision du monde, le mariage est jugé comme une institution dépassée et compassée, comme l’héritage absurde d’une société traditionnelle et aliénante. Mais alors, n’est-il pas paradoxal d’entendre les tenants de cette vision du monde élever leurs voix en faveur du mariage homosexuel ?

Pour quelle raison celles et ceux qui refusent le mariage et lui préfèrent l’union libre, défilent-ils aujourd’hui aux côtés des militants LGBT (Lesbiennes Gays Bisexuels Transgenres) pour les soutenir dans leur combat pour le mariage homosexuel ?

 

Que l’on ait l’une ou l’autre des visions du monde, on voit bien que ce qui se joue derrière « le mariage pour tous », c’est une substitution : une institution chargée juridiquement, culturellement et symboliquement serait ainsi remplacée par un objet juridique asexué, sapant les fondements des individus et de la famille.

En effet, au nom de l’égalité et de la lutte contre les discriminations, faudrait-il supprimer toute référence sexuée dans les relations entre les citoyens et l’État, à commencer par la cérémonie du mariage et par le livret de famille qui est remis à l’issue de cette cérémonie ?

 

Un bel exercice de dialectique-appliquée, assez facile, il faut bien le dire…

 

II – Le mariage homosexuel au nom de la protection du conjoint ?

Ce que l’on entend : « Des personnes homosexuelles se retrouvent sans droit et en grande précarité après un décès ou une séparation. Le mariage homosexuel permettrait d’y remédier ».

 

Ce que l’on oublie souvent de dire : Les décès et les séparations sont des moments de peine et de souffrance. Ils peuvent aussi être à l’origine de situations sociales très difficiles, par exemple en matière de logement.

Ceci vaut pour tous les couples, qu’ils soient hétérosexuels ou homosexuels, qu’ils soient mariés, pacsés ou en union libre.

 

Quand on aborde le mariage sous l’angle concret et matériel du domicile, du train de vie, des dettes, de la fiscalité, de l’héritage…, on voit vite que le mariage ne peut pas être réduit à un engagement affectif et à une lointaine promesse d’entraide. Car la promesse peut se transformer, un jour, en questions de justice. (…)

Sur la protection du conjoint (…) le mariage, comme le PACS, n’est générateur de droits et d’obligations que s’il a été contracté.

En d’autres termes, l’autorisation du mariage homosexuel en France ne garantirait pas, de façon automatique, la protection de tous les conjoints dans tous les couples homosexuels.

 

Encore faut-il que chacun des partenaires ait envie de se marier !

La même évidence vaut pour les couples hétérosexuels qui sont nombreux à choisir l’union libre.

Si les couples hétérosexuels sont de plus en plus nombreux à choisir le PACS (cf. données de l’INSEE), ils doivent bien trouver un intérêt à cette union, en particulier sur les paramètres économiques et juridiques qui en fixent le cadre matériel (logement, fiscalité, protection sociale…).

(…) Si certaines dispositions ne sont pas automatiques dans le cas du PACS, elles sont néanmoins possibles.

Je prendrai l’exemple de la succession.

 

Un conjoint pacsé peut hériter avec les mêmes réserves et limites que dans le cas d’un couple marié, mais il faut que son partenaire ait rédigé un testament et qu’il l’ait désigné comme héritier.

Dans le cas du PACS comme dans celui du mariage, l’héritage reçu par le conjoint est exonéré de droits de succession. Une analyse, ligne à ligne, des tableaux comparatifs montre que l’écart entre les deux formules est limité.

Est néanmoins posée la question de la prestation compensatoire en cas de séparation entraînant une perte significative de niveau de vie pour l’un des conjoints, même si celui-ci peut, dans le cas d’un PACS, saisir le juge aux affaires familiales pour statuer sur les conséquences patrimoniales et la réparation des préjudices.

 

Mon intention (…) est de souhaiter que des solutions techniques soient trouvées pour mettre au même niveau la protection du conjoint marié et celle du conjoint pacsé en cas de décès ou de séparation. Aussi et surtout, elle est de souligner qu’au regard de ce qui existe déjà en France dans le cadre du PACS, la protection du conjoint ne peut pas suffire à remettre en cause l’institution du mariage de façon aussi radicale que le ferait l’autorisation du mariage homosexuel.

 

Je vous l’avais déjà indiqué : Dans ce pays, tout est affaire de fiscalité, peu ou prou.

J’avais seulement omis l’aspect « social »…

 

III – L’homoparentalité au nom de l’amour ?

Ce que l’on entend : « Le plus important, c’est l’amour. Un couple homosexuel peut donner beaucoup d’amour à un enfant, parfois même plus qu’un couple hétérosexuel ».

 

Ce que l’on oublie souvent de dire : L’amour ne suffit pas, même si la capacité des homosexuels à aimer n’est évidemment pas en cause. Aimer un enfant est une chose, aimer un enfant d’un amour structurant en est une autre.

 

Il ne fait pas de doute que des personnes homosexuelles ont les mêmes capacités à aimer un enfant et à lui témoigner cet amour que des personnes hétérosexuelles, mais le rôle des parents ne consiste pas uniquement dans l’amour qu’ils portent à leurs enfants.

 

Résumer le lien parental aux facettes affectives et éducatives, c’est méconnaître que le lien de filiation est un vecteur psychique et qu’il est fondateur pour le sentiment d’identité de l’enfant.

Toute l’affection du monde ne suffit pas, en effet, à produire les structures psychiques de base qui répondent au besoin de l’enfant de savoir d’où il vient.

Car l’enfant ne se construit qu’en se différenciant, ce qui suppose d’abord qu’il sache à qui il ressemble. Il a besoin, de ce fait, de savoir qu’il est issu de l’amour et de l’union entre un homme, son père, et une femme, sa mère, grâce à la différence sexuelle de ses parents.

 

Les enfants adoptés, eux aussi, se savent issus de l’amour et du désir de leurs parents, bien que ceux-ci ne soient pas leurs géniteurs.

Le père et la mère indiquent à l’enfant sa généalogie. L’enfant a besoin d’une généalogie claire et cohérente pour se positionner en tant qu’individu.

Ce qui fait l’humain depuis toujours et pour toujours est une parole dans un corps sexué et dans une généalogie.

Nommer la filiation, ce n’est pas seulement indiquer par qui l’enfant sera élevé, avec qui il aura des relations affectives, qui sera son adulte « référent », c’est aussi et surtout permettre à l’enfant de se situer dans la chaîne des générations.

 

Depuis des millénaires, le système sur lequel est fondée notre société est une généalogie à double lignée, celle du père et celle de la mère. La pérennité de ce système garantit à chaque individu qu’il peut trouver sa place dans le monde où il vit, car il sait d’où il vient.

Un exercice courant, dès le cours préparatoire, est d’ailleurs de demander à l’enfant de reconstituer son arbre généalogique car, grâce à cet exercice, l’enfant se situe par rapport à son père et à sa mère et aussi par rapport à la société.

 

Aujourd’hui, le risque de brouiller la chaîne des générations est immense et irréversible. De même que l’on ne peut détruire les fondations d’une maison sans que celle-ci ne s’effondre, on ne peut renoncer aux fondements de notre société sans mettre celle-ci en danger.

 

C’est une évidence pour tous ceux qui ont eu la charge d’au moins un enfant, même si ce n’est pas le sien et qu’ignorent tous celles et ceux qui n’en ont pas : L’amour efface et surmonte beaucoup de difficultés pour « un plus petit » à construire, naturellement.

Mais il n’est pas suffisant pour structurer et « intégrer » un citoyen dans le monde moderne (et même antique) : Il y a tout le reste !

 

IV – L’homoparentalité n’est pas la parenté.

Le terme « homoparentalité » a été inventé pour pallier l’impossibilité pour des personnes homosexuelles d’être parents. Ce mot nouveau, forgé pour instaurer le principe d’un couple parental homosexuel et promouvoir la possibilité juridique de donner à un enfant deux « parents » du même sexe, relève de la fiction.

En effet, ce n’est pas la sexualité des individus qui a jamais fondé le mariage ni la parenté, mais d’abord le sexe, c’est-à-dire la distinction anthropologique des hommes et des femmes.

 

Ainsi, en délaissant la distinction hommes-femmes et en mettant en exergue la distinction hétérosexuels-homosexuels, les personnes homosexuelles revendiquent non pas la parenté (la paternité ou la maternité), qui implique le lien biologique unissant l’enfant (engendré) à ses deux parents (géniteurs), mais la « parentalité » qui réduit le rôle du « parent » à l’exercice de ses fonctions éducatives notamment.

Or, même dans le cas des enfants adoptés, il ne s’agit pas seulement d’éduquer, mais de recréer une filiation.

Il faut donc réaffirmer ici avec force qu’être père ou mère n’est pas seulement une référence affective, culturelle ou sociale.

Le terme « parent » n’est pas neutre : il est sexué.

 

Accepter le terme « homoparentalité », c’est ôter au mot « parent » la notion corporelle, biologique, charnelle qui lui est intrinsèque. L’Association des Parents et futurs parents Gays et Lesbiens (APGL) propose ainsi plusieurs substituts au mot « parent » en fonction des rôles et statuts susceptibles d’être remplis : « beauparent », « coparent », « homoparent », « mère pour autrui », « parent biologique », « parent légal », « parent social », « second parent ».

Il est peu probable que l’enfant arrive naturellement et de façon structurante à se situer par rapport à toutes ses terminologies.

 

En fait, c’est bien là le hiatus insurmontable : Être père ou mère, ça en passe d’abord par le sexe !

Il faut nécessairement une ovule, un utérus et du sperme, que ce soit « artificiellement » obtenu, ou de façon naturelle.

Or, sauf à travers la parthénogénèse ou le clonage, même en inventant l’utérus artificiel, on ne se passera pas de procréer la vie à partir de la vie.

Et tout le reste en découle de façon incontournable, n’en déplaisent à tous les tenants de formules … exotiques !

Que des remarques de bon sens.

 

On marque « la pause », la faute à « pas de place » sur la plate-forme over-blog.

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1 novembre 2012 4 01 /11 /novembre /2012 05:09

Vous, je ne sais pas !

 

Mais moi, je file à la campagne, tôt à la nouvelle heure, fleurir « mes » tombes.

La tournée habituelle qui se termine par les cimetières parigots en fin de journée.

La suite, je la fais l’été, ou à une autre occasion antérieure, en « Corsica-Bella-Tchi-tchi », seulement si j’ai le temps.

 

À cette heure matinale, ça roule bien et je suis de retour pour finir de faire les croissants de « ma nichée ».

 

J’imagine donc que je suis le seul à honorer la mémoire de mes ancêtres, en avance d’une journée sur le calendrier chrétien qui te met la journée des défunts le lendemain.

Mais comme demain, ce n’est pas férié et qu’aujourd’hui ça l’est, n’est-ce pas, je ne vous fais pas de post « truculent » pour la peine : De toute façon, vous ne lirez pas aujourd’hui, parce que c’est comme ça, il vous faut finir de vous remettre du décalage horaire du passage à l’heure d’hiver par une grasse-matinée supplémentaire.

 

On essaye de se retrouver avec les « histoires d’en rire » de demain, même si je ne suis pas sûr d’être à l’heure, cette fois-ci : Ne m’en veuillez pas, j’ai toujours 90 minutes dans la vue d’avec mes levers de soleil Corses et estivaux.

Et puis je suis en retard sur ma TVA, une fois de plus !

 

Juste en souvenir : L’année dernière à la même date, je relatais l’épisode de « J-L. » faisant « irruption » dans l’église où se tenait la cérémonie de son enterrement.

Moment poignant.

Je m’en souviens encore comme si c'était hier.

Un an déjà.

 

Depuis, j’ai revu sa veuve, la « belle-blonde ». Je ne lui ai pas dit que j’avais fait ce post-là rien que pour elle.

Mais je lui ai relaté le phénomène en fin d’après-midi, avant de prendre congé.

Il faisait beau ce jour-là d’automne.

Pas un nuage de toute la journée. Matin, midi et soir.

La veille et le lendemain, pareil : Un véritable été indien toute la semaine.

 

Et pourtant, vous ne savez pas, mais quand je suis sorti de sa propriété, l’espace du moment où je manipulais le portail, il y a eu comme un assombrissement de la lumière solaire, là juste à cause d’un petit minuscule cumulus formé à la va-vite et qui a disparu aussi rapidement qu’il passait, le temps que je lève les yeux au ciel pour comprendre…

 

Comprenez : Quand lundi dernier je vous relatais dans une vaste parenthèse qu’il y a « quelques « réalités » incontournables en ce domaine », c’est vraiment du vécu.

Je n’y peux rien.

 

Évidemment, j’en ai d’autres de temps à autres, là comme ça, aux hasards « hasardeux », sans autre explication que ma propre paranoïa.

Je ne les relate pas tous, même pas à « ma petit-sœur » qui se désole de ne pas avoir ou voir les mêmes dans sa propre vie.

 

C’est pourquoi il reste important de se souvenir, de se rappeler.

Le geste d’aller une fois l’an au moins, quitte à se lever plus tôt, quitte à « prendre sur soi » pour rendre un « tout-petit-petit » hommage à ceux-là qui ont disparu et sans lesquels nous ne serions pas là pour reprendre le flambeau et poursuivre à avancer, ça reste important.

 

C’est comme ça qu’ils « survivent » en bienheureux : Leur restituer un peu d’amour qu’ils nous ont donné.

Par-delà le temps qui passe et détruit tout.

Inutile de vous dire que justement l’enfer, s’il existe, c’est l’absence d’amour reçu.

Et ça, c’est justement ce qu’on apprend tout au long d’une vie … terrestre.

 

Bref, bonne journée quand même à toutes et tous.

 

I3

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28 octobre 2012 7 28 /10 /octobre /2012 05:05

C’est cette nuit…

 

On passe de l’heure d’été à l’heure d’hiver.

Et comme chaque fois, en gagnant une journée de 25 heures, j’en perds une de plus que personne ne va gagner.

 

Je vous le raconte à chaque fois, et à chaque fois c'est la même chose.

Moi, vers 6 heures du matin, faut que je me lève pour aller vidanger la poche urinaire naturelle.

Pas un souci.

J’en profite pour avaler un bol de café, froid pour éviter de réveiller « ma nichée » avec le micro-onde, ou la boîte à George Clooney, vous savez le mek qui se fait piquer par Dieu ses petites capsules…

Je tripote le chat au passage et dans le noir de la nuit, pour éviter de lui marcher dessus, et de réveiller « ma nichée » avec la lumière d’EDF.

Et je commence ma journée par un petit coup de lame de rasoir sur la tronche, histoire de ne pas provoquer d’émeutes sur la voie publique (tellement elles peuvent toutes devenir folles de mon corps quand j’apparais à la lumière diurne), en me balafrant consciencieusement comme le juge, qui est un gros jaloux, m'y a condamné (décision non-relevée d'appel).

 

Une douche plus tard, un petit coup de fer sur les liquettes de « ma nichée » qu’elle aura eu la précaution de sortir la veille au soir, je file en général assez rapidement chez le boulanger acquérir contre quelques menues-monnaies du pain chaud et croustillant tout en en grillant une : Les bouffées de tabac matinales sont les meilleures de la journée, juste avant celles des fins de repas.

Avant de rentrer tranquille réveiller tout le monde en semaine.

 

En fait, les week-ends et en vacances estivales, comme le boulanger n’ouvre pas avant neuf heures, je prépare la pâte à croissant et je me colle devant mon ordinateur vous préparer quelques posts pour la semaine suivante.

Jusque-là, je tiens le rythme de 7 par semaine depuis plusieurs mois, plus d’un an, même…

En attendant que « ma nichée » veuille bien écarquiller un peu les paupières et partager ledit petit-déjeuner.

 

En semaine, en revanche, c’est la course : Le bureau, les courriels, les urgences, le courrier, etc. jusqu’au soir.

Douze heures par jour n’y suffisent pas, qu’il faut que je consacre quelques délais le week-end pour fignoler les urgences laissées pantelantes.

 

Je devrais donc me réjouir d’avoir gagné une heure de plus.

Eh bien pas du tout !

Parce qu’en fait ma vessie ne sait pas lire un réveil et encore moins le JO de la CE, et je suis debout comme un kon en pleine nuit à 5 heures du mat’ !

Si encore il n’y avait que ça, mais c’est que j’ai « les crocs » avec une heure d’avance tous les jours et en plus pendant une bonne semaine, je termine au bureau dans le noir complet à taper sur l’ampoule qui marche que quand elle a envie !

Un désastre oculaire…

 

Par ailleurs, pour calmer la douleur des sucs intestinaux qui crient famine, bé j’avance un peu l’heure de l’apéro.

Et comme il s’agit de patienter une heure de plus avant de passer à table (histoire de « caler » les horaires de « ma nichée » avec ceux de leur environnement), bé « un » apéro ne suffit pas forcément : Les glaçons, ça fond vite, même en hiver.

Donc au second ou au troisième, j’arrive à table complétement pété, midi et soir !

 

Inutile de vous dire que je souffle les chandelles rapidement, dès le début du travail de métabolisation de l’ensemble du bol alimentaire avec un régime pareil, moi qui peux tenir au moins 36 heures sans dormir et sans problème (une habitude prise à l’occasion des sessions d’examens-compétitifs de fin d’année universitaire), un comble.

Alors que je ne m’accorde jamais aucune sieste, même sensuelle, sauf si vraiment il fait trop chaud dehors et que le rosé du midi était trop frais pour le laisser se réchauffer tout seul au fond de la bouteille…

Donc re-belote le lendemain : Lever des couleurs dès 5 plombes du matin !

En décalage horaire total durant toute la semaine, parfois plus.

J’ai déjà du mal à supporter celui entre la « Corsica-Bella-Tchi-tchi » et la Kapitale, où le soleil se lève un peu après moi au-dessus des montagnes, là que c’est carrément 90 minutes qu’il faut assumer avant que les lueurs de l’aube éclairent enfin le journal…

 

Alors, une heure de plus qu’on a eu en moins à pioncer, fume mon gars, c’est une semaine de délires matinaux/nocturnes qui s’amorce.

Franchement, ras-la-casquette de ces fumisteries de technocrates.

Ils avaient dit « Le changement, c’est maintenant », bé moi, je ne le vois pas venir.

 

Et en plus, je peux vous dire qu’il va faire froid : Ça fait une semaine que mon baromètre embarqué (ma cheville pétée du temps où je défendais la Patrie avec mon petit-PM prêté par l’auguste Grande-muette), m'avertit que le temps change.

Soit il va pleuvoir, soit il va faire froid, soit les deux…

 

Bref, que du bonheur pour l’heure : Ne soyez donc pas étonné que je sois grincheux dans les jours qui viennent.

Vous voilà prévenus : Passez un bon dimanche à rallonge quand même !

 

I3

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7 octobre 2012 7 07 /10 /octobre /2012 04:08

Le dimanche,

 

Ce blog n’est pas lu avec la même intensité que les autres jours de la semaine. Pas bien grave : Je m’en remettrai et lui aussi.

De toute façon, même moi, je n’y viens pas : Je n’ai pas de connexion internet phagocytée par « ma nichée » qui « geeke » du matin au soir et rouspète déjà assez que « ça lag »…

Même en « tas de boue à roulette », elle est encore capable de « geeker » pendant des heures, depuis la prise de l’allume-cigare de la banquette-arrière !

Donc on en reste, au moins provisoirement aux délires que nous servent les rubriques « faits divers » de la semaine.

 

1 – J’ai retenu pour vous un « trip époustouflant » à Ajacciu (Corsica-Bella-Tchi-tchi).

Vous imaginez quatre « locaux », la vingtaine, un peu bronzés et désœuvrés dans une barre de « H-elle-aime » locale.

Comme ils n’ont aucun « black » à tabasser comme à Grenoble, ils picolent de la Piètra (une bière brassée au sud de Bastia avec un arrière-goût de châtaigne qui fait la fortune du site) en quantité et se fumottent un peu « d’herbe » enroulée dans les rideaux.

Y’en a un qui, à un moment donné, se prend pour un oiseau.

Il saute sur la rambarde du balcon et sous les yeux de ses copains hilares, s’envole…

Histoire authentique !

 

Huit étages plus bas, sa chute est amortie par un platane et il finit « écrabouillé » sur le capot d’une voiture en stationnement.

Et comme il est complétement défoncé, il se relève et marche en direction du hall d’entrée de l’immeuble, à une centaine de mètres de là, pour remettre ça, tour J des Salines !

 

Les pompiers finissent par se pointer pour le ramasser : Il s’en tire avec quelques fractures et ses trois potes sont placés en garde à vue, samedi matin.

Pour être finalement relâchés dans la journée de dimanche dernier.

Comique, non ?

 

2 – Toujours à Ajacciu (Corsica-Bella-Tchi-tchi), mardi dernier on signalait « une fumée dans le cockpit ».

Un charter d’« Air-Corsica » s’envole vers 13 heures avec à son bord l’équipage « normal » et 180 pèlerins partant pour un pèlerinage du rosaire à Lourdes.

Quelques minutes après, une fumée est signalée dans le cockpit.

 

Ça, c’est un « truc » à foutre une peur bleue à n’importe quel pilote.

Du temps où je « faisais l’armée », j’ai comme ça vu débarquer à l’infirmerie de la base, pour les prises de sang urgentes, un pilote de chasse hagard qui venait de s’éjecter de son F1 pour la même raison.

Faut vous dire qu’un pilote de chasse, il arrête sa carrière après la seconde éjection : La troisième, il pourrait s’en casser la colonne vertébrale, tellement l’accélération reste violente.

Et payer des rentes d’invalidité toute une vie à un mek de même pas trente ans pas foutu de ramener son avion, le budget de la Nation n’en a pas les moyens : Donc, on l’interdit de vol sur chasseur ! Il se recase soit dans les bureaux, soit comme pilote d’hélico ou de gros-kul.

Ou décampe pour de bon…

En l’occurrence le F1 abandonné a volé une bonne demi-heure sans son pilote, à petite allure et environ 600 mètres d’altitude, en décrivant un large cercle au-dessus de nos têtes.

Largement le temps d’armer une tourelle de 20 mm pour le faire tomber. Comme nos soldats d’élite n’étaient pas très doués à ce jeu-là et qu’il n’était pas question d’user de missile (des questions de budgets, imagine-je), le mirage a pu repasser trois fois au-dessus de la batterie avant d’aller s’écraser au loin, faute de carburant…

 

Mais autour de « l’aéroport Napoléon », comme un A 320 n’est pas équipé de siège éjectable pour ses pilotes, l'avion a dû faire aussitôt demi-tour et ramener les ouailles sur le plancher des vaches … sans encombre.

Le CODIS est alerté. Chaque minute compte dans la précipitation dans des moments pareils.

Les pompiers se positionnent aussitôt en alerte sur le tarmac pour traiter l'incident. L'équipage se place pour encadrer les voyageurs.

Et en définitive, les secouristes n'auront pas sorti la grosse artillerie pour traiter le moindre début d’incendie. Les passagers ont été évacués dans la foulée, tandis que l'avion rejoignait la maintenance pour de plus amples constatations techniques.

La cause de la fumée n'a pas, pour l'heure, pu être déterminée.

    

Mais, la foi déplaçant les montagnes et les avions, c'est un autre appareil de la même compagnie qui est venu de Bastia pour acheminer les croyants à la grotte sacrée.

 

Notez que la même mésaventure est arrivée quelques heures plus tard à un pilote de Super-étendard, qui s’est vu obligé d’atterrir en urgence sur le même aéroport.

Sans dégât non plus : C’est quand même plus facile que sur le pont du CDG !

 

 

3 – Il y a eu mieux, mais c’était aux USA :

Deux soldats, ainsi qu'un troisième homme, buvaient abondamment de l'alcool en regardant un match de foot à la télé.

Le leur, de foot, l’américain !

 

À un moment donné, l’un d’entre eux est pris d’un hoquet irrépressible.

Vous connaissez sûrement quelques recettes pour arrêter ces contractions désopilantes du diaphragme.

Boire un verre à l’envers, retenir sa respiration ou se faire faire peur, par exemple.

Bé le 26 septembre dernier, le soldat sort son arme pour faire peur à l’autre.

Rien de moins.

Et comme le hoquet n’a pas cessé, il a carrément tiré au visage.

Bien lui en a pris, puisque le hoquet a définitivement cessé, la victime, âgée de 22 ans, ayant été déclarée morte durant son transport en ambulance.

Le tireur, quant à lui, âgé de 27 ans, a été bêtement inculpé pour homicide.

Allez donc rendre service, après ce coup-là…

 

4 – Pas très loin de là, dans l’Oregon tout de même, pas au Texas, Terry Gartner va nourrir ses bêtes de son côté.

Et il n’en n'est jamais revenu. Selon les autorités, ce fermier s'est fait manger par ses porcs !

Quand les islamistes nous disent que c’est un animal impur, je ne suis pas loin de me convertir.

 

La police n'a retrouvé que son dentier et des restes de quelques membres mais tout le reste du corps a été ingéré par les animaux.

Ceux qui ont vu « Snatch » ou « Deadwood » le savent bien : Le porc, un animal omnivore de 350 kilos, est un moyen « old school » parfois employé par des criminels pour se débarrasser d'un macchabée encombrant.

C’est moins polluant que la chaux-vive et au moins c’est écologiste pour justifier d’un recyclage bienvenu, style « Soleil-Vert » !

 

Pour l'instant, la police privilégie toutefois la thèse de l'accident. Les premières analyses n'ont pas permis de déterminer si le fermier a été attaqué par ses bêtes ou s'il a été victime, par exemple, d'une crise cardiaque.

Mais son frère affirme aussi que Terry Gartner avait accidentellement marché sur un porcelet récemment, et la mère avait fait preuve d'un comportement particulièrement violent à son égard.

Dans un premier temps, le fermier avait décidé d'envoyer la truie à l'abattoir, avant de changer d'avis…

 

Bref, pire que le porc : La truie !

Salope, va !

 

Bonne journée à toutes et tous…

I3

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23 septembre 2012 7 23 /09 /septembre /2012 04:28

Non pas que je mette mes délires névrotiques en application.

 

Mais je vais m’envoyer en l’air pour mieux sauter !

Ou presque… Parce que « Nadine » pourrait venir contrarier ce projet débile.

Salope de Nadine : Déjà qu’Isaac, il se désagrège au-dessus de nos têtes, voilà que dans l'Atlantique lui succède une « tempête atypique » qui y paresse depuis la semaine dernière.

Classée en catégorie 1, elle a été rétrogradée en tempête tropicale lundi.

Sa trajectoire est en revanche peu banale. Formée très au large du Cap-Vert comme la plupart des ouragans d'août et septembre, elle a été rapidement repris par le flux d'ouest présent aux très basses latitudes.

Nadine évolue donc lentement en direction des Açores mais l'archipel ne devrait finalement pas être touché de plein fouet, comme c'était initialement prévu.

Parce que Nadine lisant les « jounaleux » annonçant mon projet de saut dans le vide atmosphérique a incurvé sa trajectoire vers le nord-est : Désolé de vous imposer ça.

 

Et quand j’écris ces lignes, l'incertitude est toujours de mise concernant son évolution ultérieure. Certains modèles numériques continuent de la voir se rapprocher des côtes portugaises, voire au-delà en direction de Londres ou Brussels, même s’il est très rare que des ouragans arrivent jusqu'en Europe.

En 2005, on se remémore que Vince avait toutefois touché l'Andalousie en tant que tempête tropicale, provoquant de très violents orages.

Toutes choses qui n’ont rien à voir avec la double-tempête de la dernière année du dernier siècle du millénaire passé…

 

Résultat, je pars « sauter », accroché à un parapluie, parasol, mes baskets, parapente, parachute, et que si ce n’est pas moi, c’est pareil. D’autant mieux que de toute façon, je dors déjà dans la voiture, la faute à la chaufferie de « claquer » de la détente de vapeur dans les tuyaux. Parce que ce kon de chauffagiste, il n’avait pas la pièce tombée en panne et en attente de Chine communiste, devant être livrée par avion d’une ligne japonaise, où son fournisseur allemand se fournit lui-même sur une licence détenue par une société monégasque d’actionnaires luxembourgeois sis aux îles anglo-normandes.

Et je ne sais pas laquelle des deux, ne me demandez pas.

 

La mondialisation je vous assure, c’est bon pour le confort…

Et que c’est moi qui paye en plus, TVA-sociale ou non (parmi les autres pistes « étudiées » par « J’y-Aime-Air-Haut »).

 

Et pourquoi ne pas prendre le TGV ? Qu’en même temps, j’en profiterai pour aller serrer la pince d’un sénateur local à l’occasion de l’inauguration d’un musée de province financé par un de mes « potes » et ses associés.

Vous savez, la « niche fiscale » « art & progrès-social » exonérée d’ISF et toutes autres billevesées.

 

Mais rien n’est moins sûr, car on apprend la grogne des « chemineaux » qui râlent que de s’apercevoir (enfin) que même à la SNCF (Société Nationalisée de Casse et de Fauche), les sous-traitants du groupe ont installé 260 emplois au Maroc et dans divers pays de l’Union européenne...

 

Que pour leur patron, il ne faut rien exagérer : Si le transporteur qu’il dirige a délocalisé une partie de ses activités informatiques, 260 emplois, au Maroc, en Espagne, en République Tchèque et en Pologne, c’est que, depuis Berlin, la compagnie dément toute délocalisation, mais confirme que plusieurs fournisseurs de systèmes d’information ont installé des postes en dehors des « quatre coins de l’Hexagone ».

En effet, 90 emplois sont au Maroc depuis dix ans : « Le Maroc est un partenaire stratégique dans le domaine ferroviaire, avec de grands projets comme le projet de TGV Tager Kenitra de trois milliards d’euros ou le projet de Tramway de Casablanca. Ces projets génèrent à leur tour de très nombreux emplois industriels » au pays, justifiait-on à l’occasion d’un séminaire de la SNCF sis sous d’autres cieux.

Quant aux 160 postes restants, ils sont situés hors de « Gauloisie caricaturale » depuis plus de deux ans.

Même si leur pédégé s’engage à mener des discussions avec ses fournisseurs pour voir comment relocaliser les emplois en lot de consolation pour faire fermer leur tronche à ses « syndiqueux ».

Et le patron de la SNCF rappelle à l’occasion que la loi européenne ne permet pas d’exprimer une préférence nationale en matière d’appels d’offres.

 

À la fin juillet, la délocalisation de centres d’appels envisagée par un sous-traitant du Syndicat des transports parisiens, auquel appartient la région francilienne, qui devrait se traduire par la suppression de 80 emplois locaux, avait déjà fait grand bruit.

Mais sont passés en « force de faits établis ».

La SNCF a tenu aussi rappelé dans un communiqué que ses centres d’appels téléphoniques sont bien situés chez nous, loin de ces affreux barbus qui non contents de retirer le pain de la bouche de nos impatriés hispaniques, veulent affronter les forces de l’ordre public et de la bienséance en nous faisant respecter les versets coraniques jusque dans la lettre et l’esprit.

D’où mon idée d’aller « s’envoyer en l’air » ailleurs qu’au-dessus de la Capitale, en attendant que la fête des jardins et parcs parigots vire aux affrontements sanglants.

 

Bref, entre Nadine, les « barbus » et les 260 emplois de sous-traitants situés à l’étranger, à comparer avec les 400.000 générées par les activités ferroviaires nationales, je ne sais pas si je vais pouvoir finalement « m’envoyer en l’air ».

Peut-être en serai-je réduit à faire des gâteaux pour « ma nichée ».

 

Décidément, quelle époque…

 

Bon dimanche quand même, et comme je disais l’autre fois, sans rancune, hein, même si je suis vraiment navré de la situation politique, économique; atmosphérique et sociale de mon pays, où l’on arrive à fermer même les ékoles et les ambassades, au « cas z’où », pour quelques caricatures mal-dessinées !

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22 septembre 2012 6 22 /09 /septembre /2012 04:05

C’est aujourd’hui, à « mon » compteur personnel

 

2.103ème jours que ce blog existe.

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7.570 points d’entrée sur « Gogol le magnifique » en 0,22 seconde.

Plus de classement sur « wikio », devenue une plate-forme d’e-business : Désolé.

Remontée à la 185ème place chez over-blog après avoir traîné dans les fins fonds du classement durant des semaines.

 

Un tout petit, petit, petit-minuscule, petit-microscopique blog.

Et c’est parfait comme ça.

Sauf qu’à chaque fois je me demande comment j’ai pu aligner autant de « billets », avec autant de mots dedans en si peu de temps, moi qui ne sais ni lire, ni écrire, ni compter, finalement.

Et pas tous extraordinaires les « billets », loin de là, il faut bien le dire : Même pas de qualité du niveau médiocre pour seulement quelques-uns…

 

Sauf que comme à chaque fois, si je me sens obligé de vous remercier toutes & tous pour votre fidélité depuis décembre 2006, et que je suis tellement vraiment navré de vous avoir infligé tout ça.

Et à chaque fois je me pose la question « de l’utilité ».

À quoi ça sert ?

À part vous détendre un peu (ose-je espérer) ou à me « psychothérapeuter » ?

En éprouve-je d’ailleurs le besoin ?

En ai-je jamais éprouvé le besoin ?

Même pas.

D’autant que pour l’essentiel, je ne vous connais pas.

Ni moi-même non plus et que je m'en porte très bien comme ça…

 

C’était conçu comme d’un « témoignage » pour les générations futures, pour qu’elles ne « fabriquent » pas, même par inadvertance, les mêmes erreurs que nous.

Tu parles ! Elles sont comme nous à leur âge : Absolument rien à battre !

Il faut se rappeler de quand nous étions « jeunes ».

Enfin moi je me souviens encore : Je savais tout et on ne pouvait pas m’en faire démordre.

Elles sont pareilles. Les chiens ne feront décidément jamais de chat…

 

En revanche, avec la lumière déclinante de l’équinoxe d’automne qui roule à vive allure vers le solstice d’hiver, ce que je sais, c’est qu’au-delà de ne rien savoir qui rend bien inutile et vaine toute tentative d’élévation intellectuelle de ma part, je commence sérieusement à en avoir ras-le-bol.

En ce moment, tout et tous me cassent les pieds et le reste.

Même la chaudière qui a les pompes qui font boucan pas possible la nuit et que personne ne semble deviner l’urgence de me laisser dormir tranquillement.

Comme j’ai décidé de ne plus m’en occuper pour y avoir déjà perdu une partie de ma précieuse jeunesse évanouie, je laisse courir et regarde les étoiles passer la nuit : Frais le matin même après une bassine de café !

Idem l’électricité qui fait des étincelles dans les murs : Flûte quand même, tout a été refait à grands-frais, avec coupes circuits en cascade et ça menace quand même de flamber !

Dingue.

Et je ne dis pas l’eau froide qui sort « tiède » du robinet pour laver mes « 5 fruits & légumes » mensuels, ni le fer à repasser qui ne repasse plus rien, encore moins le frigo qui tient avec des bouts de ficelle que ce n’est même pas la peine de lui faire faire des glaçons : C’est dire où ça va se nicher !

Quant au « tas de boue à roulette », les chaussées Corsa lui ont arraché le « bas de caisse » sur toute la longueur, que l’eau rentre jusque sur les pédales de commandes à la première pluie… Encore un choix judicieux de la part de mon garagiste, qui persiste à me mener à la ruine financière définitive et insondable !

Marre, je vous dis.

 

De plus, j’avance sûrement à allure quotidienne vers le néant et l’envie de « tout plaquer » envahit l’activité de mon « unique neurone » de plus en plus souvent.

Quand je dis « tout », c’est parce que « tout » me fait ch…

Quand je dis « tous », c’est parce que même à la maison, dans la sphère familiale, j’en arrive à provoquer sans le faire exprès et contre ma volonté, « grosse-colère » de ma « môman » et de quelques autres.

Même « la nichée » s’y met à son tour : Tout m’échappe, mes rêves et mes ambitions personnelles, le temps, l’avenir.

Et je ne vous dis pas dans mes activités « professionnelles » où j’en suis réduit à tout faire par moi-même de plus en plus souvent pour que ça « tienne la route » au moins un peu.

Une vraie ruine…

Un immense désastre.

 

Serai-je assez fat moi-même pour avoir eu l’impudence d’imaginer penser le contraire, même un peu ?

J’en suis là.

Tiendrai-je comme ça seulement le passage à l’heure d’hiver, ce délire de « sachants-technocratiques » qui peut encore me motiver ?

C’est que c’est le 28 octobre prochain, autrement dit bien au-delà de la limite où je peux actuellement me projeter…

 

Il faut bien se dire, anticiper, qu’un jour ou l’autre, ça s’arrêtera.

Voilà une évidence incontournable.

Qui s’impose avec toujours plus de force.

Que j’en arrive même à comprendre un alcoolique, un suicidaire. Leur démarche, leur logique qui constate l’immense gâchis en même temps que l’invraisemblable souffrance qu’il n’y a décidément pas d’autre issue.

Désespérément pas.

 

Bref, on va continuer au moins jusqu’à … « plus tard ».

Un « plus tard » pas encore bien défini.

Mais celui-là sera définitif, je le sais déjà.

Reste à choisir la meilleure façon d’y parvenir : L’ultime ambition « d’un rien ».

De quoi en rigoler fermement, tellement c’est absurde, non ?

 

Bonne journée quand même à toutes et tous !

Merci encore, pour le 2.000ème fois, et sans rancune.

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