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D'où Erre-Je ?

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  • : La seule question à laquelle personne ne sait répondre reste : la place de l'Etat. Quel est son rôle ultime ? Le reste n'est alors que dérives quotidiennes pour soi-disant, le "bonheur des autres" avec "le pognon des autres". Bonne lecture
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Les Ex-Archivés

Amis visiteurs !

Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » !
Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance !
Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite !    
En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle !
Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…
30 décembre 2012 7 30 /12 /décembre /2012 05:10

À l’image des Gaulois : Petit sondage…

 

« Valse », il va compter les voitures incendiées !

Il n’a pas fini et en plus il va se faire engueuler parce qu’il en aura oublié…

 

« Moi ? Rien !

– Idem ! »

 

« Lundi soir le 31 ? Me créer une anxiété donc … paniquer, gueuler vite, vite on est le 31 … m'affoler … pleurer, supplier d'être avec plein de monde … me créer des angoisses … bref être un parfait humain lobotomiser au service de la société pour être comme tout le monde … »

 

« Lundi on passera une soirée comme d'habitude, on fera un petit extra pour le repas et ensuite, je crois que je vais bouquiner mais pas regarder la télé, les programmes sont vraiment nuls pendant les fêtes ! On louera certainement des DVD ! Voilà, et le lendemain rien non plus sauf qu'on sera en 2013 : Je n’aime pas les jours de l'an.

– Ben si tu n'aimes pas, ne les fêtes pas et tu aimeras ! »

 

« Lundi soir ? Allez sur les champs Élysée avec mon iPhone dernier cri à la main … et voir si je l'ai au retour ! »

 

« Lundi soir ? Téléphoner a SOS-amitié !

Mais ça ne marche qu'à Noël : Ils ont remballé ! »

 

« Chaque année j’attends l'émission d'Arthur qui fait chaque année la même chose … C'est merveilleux !

C'est comme la crise c'est toujours la crise ça change pas … et j'aime regarder Arthur à la télévision pour le nouvel an, voir qu'il gagne un max de fric ; qu'il s'éclate un max … J'ai l'impression dans mon 5 m², avec mes 200 euros par mois d'avoir une super-vie et je me souhaite tout seul une bonne année avec plein de réussite pour regarder la Une 365 jours, 7 sur 7, 24 h 24 …

Bonne année à moi ! »

 

« Oui c'est toujours la soirée pourrie … D'ailleurs c'est pourri de changer d'année est-ce que l'on change de peau ? »

 

« Lundi soir réveillon devant la télé, faut pas manquer Arthur et embrasser l'écran de télé à minuit »

 

« Lundi soir ? Prévu de réveillonner dans une soirée à 400 euros, de la filmer et de dire aux amis : Coucou et bonne année ! »

 

« Lundi soir ? Prévu de réveillonner à Rungis pour faire comme notre président : Être avec la France qui travaille ! »

 

« Lundi soir ? Au boulot !

– Attention aux excès ! »

 

« Comme chaque année je ne manquerai pas de regarder tf1 Arthur (mais j'enregistre Sébastien sur la 2).

C'est fantastique de regarder la télévision … Arthur n'a pas changé depuis sa première apparition. Il est toujours aussi beau, drôle, comique, il est merveilleux.

Sans lui il n’y aura pas de France.

On va passer une très bonne soirée devant tf1. On prévoit d'acheter et manger tout ce qu'ils vont passer dans les pubs car ça nous donne faim de voir par exemple la pub Herta ou Rocher Ferrero …

Nous sommes très heureux que la télévision soit traditionnelle : C'est ça les fêtes !

Ah aussi nous avons encore à regarder la petite maison dans la prairie c’est merveilleux.

Puis tous les films avec le père Noël…

Le jour de l'an, c'est bien sur champagne de chez le supermarché en promo.

Et bien sûr tout ce qui va avec faut pas louper ça.

C'est un très bon repas et quand arrive minuit qu’Arthur nous fait le décompte et dit bonne année on s'embrasse tous c'est vraiment la joie dans les foyers !

À la fin de l'émission d’Arthur nous allons nous coucher. »

 

« Toutes les fois où je suis sortie au nouvel an, les soirées ont été complétement foireuses !

Donc depuis longtemps c'est réveillon de nouvel-an à la maison !

Ce qui est "juste" dommage, ce sont les programmes de télé qui sont encore plus foireux que mes sorties d'avant !

Programme sur TF1 = soirée identique, à ce qu'il nous montre régulièrement !

Programme sur FR2 = soirée répétitive de Patrick Sébastien dont on nous rase déjà avec, toute au long de l'année !

AUCUNE NOUVEAUTE pour cette soirée de réveillon ! Aucune ORIGINALITE !

Les autres chaînes je ne les cite même pas : QUE DES DAUBES !

Plus il y a de chaînes, moins les programmes sont intéressants !

Merci les gens de la télé !

Mais ce qui me rassure, c'est que nous aurons tout au long de la soirée toutes vos bonnes grosses pubs !

LÀ, VOUS NE NOUS RATEZ PAS ! »

 

« On va être en 2013 … La TV Arthur Drucker Sébastien Nagui, c’est fini !

120 euro par an pour ça … On croit rêver ! 

– Drucker, Sébastien, Nagui … Je ne les supporte plus !!

On ne voit qu'eux et avec toujours les mêmes émissions, pour certaines depuis plusieurs années ! 

ON VEUT DU CHANGEMENT ! Et d'animateurs, et des émissions, des vraies ! »

 

« Repas simple avec ma femme, et allons aller jusqu'à minuit avec l'émission de Patrick Sébastien.

– Bon courage ! »

 

« Moi, je vais balancer mes pétards catégorie IV achetés en Espagne, le cauchemar de la BAC de nuit. »

 

« Une soirée extra-terrestre »

 

« Premier amendement : Tout, mais surtout pas Arthur ! »

 

« L’émission de Rarthur as été tourné mi-octobre ! »

 

« Que ce soit Arthur ou Sébastien, ces soirées nous rasent ! Mais alors d'une force !

On se les farcie déjà à longueur d'année ! »

 

« Nous avons prévu un dîner royal, en tête-à-tête et aux chandelles, à… domicile !

À notre réveil le lendemain, nous aurons sûrement la gueule-de-bois.

Bonne année à toutes et tous ! »

 

« Comme plus de 80 % des français, je vais rester chez moi, en famille.

– 80 % … Ça va faire du monde chez toi ! »

 

« Moi je bourré la gueule…

– Tu as pris de l'élan, manifestement… »

 

« Avec les enfants, nous allons regarder un DVD du Doctor Who. L'an dernier c'était "Voyage of the Damned" (je l'adore celui-là !).

Pour lundi, il faudra choisir parmi tous les DVD qu'on a.

Ça va être difficile. Puis on va enchaîner avec un épisode de Merlin. Là aussi ça va être serré pour choisir !

Je sens qu'on va passer tout le week-end à tout revoir en fait.

Les 6 saisons de DW et les 4 de Merlin.

Ça nous déconnecte un peu de ce monde de dingues. »

 

« Franchement, moi rien !

Je n’ai même plus envie de faire la fête.

J’suis complétement blasée de tout… 

– Moi aussi ! »

 

« Je reste avec mon mari je n'ai pas les moyens d’aller au resto. 

– Tu as bien raison. En plus, sur les routes, il va y avoir tellement de viande saoule que c'est plus prudent de rester chez soi. »

 

« Je souhaite une belle et douce fin d'année à TOUS ! Le meilleur reste à venir, haut les cœurs ! 

– Merci, de même ! »

 

« Sans oublier les vœux de notre cher président … Le gâteau sur la cerise ! »

 

 

« À Paris, ils sont tous dingues le 31…

Dans mon quartier, c'est la fête à la viande saoule.

Ouais, donc, bouquin, musique … et mon amoureux ! »

 

« Ils vont bien nous repasser la grande vadrouille à la tv…

Je vais passer une soirée formidâââble ! »

 

« L'année 2012 ? Je vais l'enterrer, l'assassiner, la gommer, la trancher, l'exterminer !

Jamais eu une année aussi pourrie !

Afin de mieux la "tromper", je ne boirais du champagne qu'à partir de minuit, voudrais pas qu'elle décide de revenir en 2013, sait-on jamais avec ces années maudites, le tour qu'elles peuvent nous jouer !

D'ailleurs, l’élection de Hollande, hein ?

Ben, oui, c'était 2012 ! Donc, à 11 h 50, je vais me doucher pour me laver de toutes ces misères, et à minuit une, je bois du champ’, advienne que pourra !

J'avais pensé à un exorciste, mais j'attends : Une année plus mauvaise pourrait montrer le bout du nez !

Bon courage et bon vent ! »

 

« Comme je croyais que la fin du monde était pour le 21 du coup j'ai rien prévu pour le 31... »

 

« Traîner dans les cités pour voir qui battra le record de voitures brûlées pour entrer au Top de M. Valls, vu qu'a priori à part ça on ne risque pas grande chose de sa part.

Et finir sur les hauteurs près de chez moi pour voir le beau Paris loin de la foule et des touristes. »

 

« Ce qui est sympa, c'est que c'est le seul soir de l'année, c’est où j'me couche avant minuit. »

 

« Y’a quoi lundi soir ? »

 

« Lundi soir ? Ben écoutez, je vais fêter la gauche au pouvoir et je vais au bal populaire. Mais où il y a un bal populaire ? Y’a-t-il un feu d'artifice à Paris ? »

 

« Z’y va lundi soir on va fêter la nouvel année à notre façon z’y va. On va essayer de gagner le challenge z’y va… Passer à la tv comme était le quartier le plus craignos de france où il va y avoir le plus de toto en feu !

Z’y va on est sympa nous, on souhaite la bonne année aux force ordre z’y va ! »

 

« Lundi, à la Saint Sylvestre, moi et mon Sylvestre de chien, allons-nous mater un bon dvd, après avoir pesté sur les chaînes de télévision qui nous offre toujours le même spectacle pour la fin d'année !

Nous ne sommes pas d'accord pour choisir le film qui sera le dernier de 2012... Pour le repas de "réveillon", mon chien aura un os à ronger, moi... aussi : C'est la crise, et si je n'ai pas pu offrir de cadeau à mes proches pour Noël, ce n'est pas pour m'offrir un festin hors de prix ce soir-là !

J'aurai bien visité ma famille à Noël (même sans cadeau dans ma hotte !) ou pour le premier de l'an, mais là, c'est ma voiture qui a décidé de finir l'année en beauté : Une batterie à acheter, j'aurai mieux fait de la mettre sur ma liste destinée au Père Noël !

Pour résumer, le réveillon et la dernière nuit de 2012, ça sera seule avec mon chien, heureusement que je l'aime bien…

Vive la crise et bonne année pour les personnes qui sont seules et "ploucs" et aussi pour les autres ! »

 

« Lundi soir regardez à 20 heures notre cher président hollande. L’enregistrer et le passer en boucle toute la nuit !

Bonne année… à venir … chômage, impôts, etc.

– Bonne nuit en perspective ! »

 

« Lundi soir ? Rien : Je ne fête que le nouvel an chinois, moi ! »

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29 décembre 2012 6 29 /12 /décembre /2012 05:04

Audience publique du mardi 30 octobre 2012,

N° de pourvoi : 10-88825

Publié au bulletin.

 

REPUBLIQUE FRANCAISE

AU NOM DU PEUPLE FRANCAIS

 

 

LA COUR DE CASSATION, CHAMBRE CRIMINELLE, a rendu l'arrêt suivant :

 

Statuant sur le pourvoi formé par :

M. Alain X...,

contre l'arrêt de la cour d'appel de ROUEN, chambre correctionnelle, en date du 10 novembre 2010, qui, sur renvoi après cassation (Crim., 16 février 2010, n° 09-81. 064), dans la procédure suivie contre lui du chef de diffamation publique envers un citoyen chargé d'un mandat public, a prononcé sur les intérêts civils ;

 

La COUR, statuant après débats en l'audience publique du 2 octobre 2012 où étaient présents : M. Louvel président, M. Beauvais conseiller rapporteur, Mme Guirimand, MM. Guérin, Straehli, Finidori, Buisson conseillers de la chambre, Mme Divialle MM. Maziau, Barbier conseillers référendaires ;

Avocat général : M. Salvat ;

Greffier de chambre : Mme Téplier ;

 

Sur le rapport de M. le conseiller BEAUVAIS, les observations de la société civile professionnelle BARTHÉLEMY, MATUCHANSKY et VEXLIARD, de la société civile professionnelle PIWNICA et MOLINIÉ, avocats en la Cour, et les conclusions de M. l'avocat général SALVAT ;

 

Vu les mémoires en demande, en défense et les observations complémentaires produits ;

 

Sur le moyen de cassation relevé d'office après avis donné aux parties, pris de la violation de l'article 93-3 de la loi du 29 juillet 1982 modifiée sur la communication audio-visuelle, interprété selon la réserve émise par le Conseil constitutionnel dans sa décision QPC n° 2011-64 en date du 16 septembre 2011 ;

 

Vu ledit article ;

 

Attendu qu'il se déduit de ce texte que la responsabilité pénale du producteur d'un site de communication au public en ligne mettant à la disposition du public des messages adressés par des internautes n'est engagée, à raison du contenu de ces messages, que s'il est établi qu'il en avait connaissance avant leur mise en ligne ou que, dans le cas contraire, il s'est abstenu d'agir promptement pour les retirer dès le moment où il en a eu connaissance ;

 

Attendu que, pour dire établis à l'encontre de M. X..., président de l'association de défense des intérêts des habitants des Bas-Heurts-La Varenne, les faits de diffamation publique envers M. Y..., député-maire de Noisy-le-Grand, pour avoir publié, sur l'espace de contributions personnelles du site de cette association, les propos d'un internaute ainsi libellés : « Par ailleurs, M. Y... cumule plusieurs mandats (député, maire) : sont-ils compatibles avec d'autres fonctions (dans l'immobilier par exemple) ? Ne confond-il pas intérêts personnels et spoliation des "petites gens " ? », l'arrêt attaqué retient notamment que M. X...doit être considéré comme l'auteur du message litigieux dès lors qu'il assume aux yeux des internautes et des tiers la qualité de producteur du blog de l'association susvisée sans qu'il puisse opposer un défaut de surveillance dudit message ;

 

Mais attendu qu'en se déterminant ainsi, sans rechercher si, en sa qualité de producteur, M. X...avait eu connaissance, préalablement à sa mise en ligne, du contenu du message litigieux ou que, dans le cas contraire, il s'était abstenu d'agir avec promptitude pour le retirer dès qu'il en avait eu connaissance, la cour d'appel n'a pas fait l'exacte application de l'article 93-3 de la loi du 29 juillet 1982 modifiée sur la communication audio-visuelle, au regard de la réserve du Conseil constitutionnel susvisée ;

 

D'où il suit que l'annulation est encourue de ce chef ;

 

Par ces motifs, et sans qu'il soit besoin d'examiner le moyen de cassation proposé :

 

ANNULE, en toutes ses dispositions, l'arrêt susvisé de la cour d'appel de Rouen, en date du 10 novembre 2010, et pour qu'il soit à nouveau jugé, conformément à la loi,

RENVOIE la cause et les parties devant la cour d'appel de Versailles, à ce désignée par délibération spéciale prise en chambre du conseil ;

ORDONNE l'impression du présent arrêt, sa transcription sur les registres du greffe de la cour d'appel de Rouen et sa mention en marge ou à la suite de l'arrêt annulé ;

DIT n'y avoir lieu à application de l'article 618-1 du code de procédure pénale ;

 

Ainsi fait et jugé par la Cour de cassation, chambre criminelle, et prononcé par le président le trente octobre deux mille douze ;

En foi de quoi le présent arrêt a été signé par le président, le rapporteur et Mme Couffrant, greffier de chambre, ayant assisté au prononcé ; 

»

 

Voilà un arrêt qui remet les pendules à l’heure…

Le fait de dire d’un député qu’il est un « cumulard » avéré en termes de mandats électifs et qu’il a aussi des intérêts immobiliers est un délit grave de diffamation.

Bon, la diffamation, quand elle est privée, elle ressort de l’opinion : Et il n’y a pas encore (mais ça ne va pas tarder) de délit d’opinion dans mon pays !

En revanche, une opinion rendue publique, quand elle est diffamatoire (c’est-à-dire une vérité, ou rapporter un fait en vue de nuire à autrui), c’est un délit.

 

Ce qu’il y a de merveilleux, c’est que ces délits « d’opinion publique » sont prescrits rapidement (un mois je crois, grand maximum).

Faut dire que la nuisance est immédiate ou n’est pas…

Et que l’internet obéit aux mêmes lois que la presse, sauf qu’elles sont adaptées à la technologie moderne…

Autant, chaque bulletin écrit de qui que ce soit doit être déposé avant publication … au public (et fait l’objet de rapports divers remis aux autorités en vue d’obtenir l’autorisation de diffusion), autant sur Internet, sauf moi qui ne publie que rarement « en direct », la diffusion est immédiate…

 

Et l’administrateur d’un blog est donc assimilé à un directeur de publication : Il doit surveiller les posts et leurs contenus, mais aussi les commentaires, pour éviter d’être poursuivi pour délit d’injure ou diffamation… sauf s’il n’était matériellement pas au courant du contenu !

Quand il est mis au courant, il a en général 48 heures pour barrer le post, le retirer, ou seulement le bout de texte qui « offusque »…

Quoique là, je ne vois pas de mal à cumuler des mandats tant que ce n'est pas interdit (mais ça pourrait changer d’ici après sous-peu… Une promesse électorale impérative… une de plus !), ni à « faire des affaires » pour faire face aux goûts de luxe de Madame (ou d’une autre).

Ou alors, il faudrait aussi s’expatrier pour arrondir ses fins de mois…

On n’en finirait plus !

 

Il m’arrive ainsi de censurer quelques commentaires (assez peu finalement) pour éviter d’avoir à le faire contraint et forcé par la puissance publique.

J’en reste respectueux, vous savez !

Il m’arrive aussi de « modérer » les commentaires : Je les lis avant de les mettre en ligne, notamment pendant certaines périodes où je vis en « Corsica-Bella-Tchi-tchi » dans mon désert internautique, peinard, tranquille.

Au moins, quand je lis, j’apprends « des choses »…

 

Et si un juge des référés m’enjoint de supprimer tel ou tel à la demande d’un « grincheux », je peux faire sous 48 heures, hors les périodes estivales de migration…

 

Bé la CA de Rouen, elle n’a pas bien tout lu, offusquée que le député-maire du coin de pas de chez elle soit « traité », dans un post qui pose une question au présent de l’indicatif.

L’auteur, il aurait mis la forme conditionnelle interrogative, il n’aurait pas été emmerdé à soutenir un procès débile.

Précaution supplémentaire : Un nom, ça se transforme… !

Une injure aussi : « Kon », ça n’a rien à voir avec autre-chose d’insultant.

D’ailleurs, c’est une faute d’orthographe pour un mot qui n’existe même pas !

 

Enfin bref, un petit-arrêt bienvenu de confirmation, pour que vous vous le mettiez bien dans le fond du crâne : Pas d’injure dans vos propos, même en commentaire, pas de diffamation et aucune apologie raciste, sexiste, sectaire, pédophile, discriminatoire, d’appel à la violence, au meurtre, à la rébellion (même si vous avez le droit de résister à l’oppression), ou à détruire la forme Républicaine du gouvernement de mon pays : Même pas un petit « kass’ toi pov’ kon » !

Sauf si vous vous appelez « Bling-bling », évidemment…

C’est interdit et je serai obligé de virer votre commentaire.

 

Précision ultime : L’appel à la grève de l’impôt est également un délit… grave !

La faire, encore plus grave !

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28 décembre 2012 5 28 /12 /décembre /2012 14:06

Comme seul le « monde d’après » sait les provoquer…

 

Les bourses mondiales terminent au plus haut de l'année. L'humeur est décidément à l'optimisme en cette fin d'année sur les marchés financiers.

Alors que la tension monte aux États-Unis à quelques jours de l'échéance du « fiscal cliff », la fameuse « falaise budgétaire », les investisseurs gardent le moral.

Les places européennes ont toutes affiché des gains en clôture jeudi soir.

À Paris, le CAC 40 a même terminé à son plus haut niveau de l'année, en progression de 0,59 % à 3.674,26 points. À Tokyo, le Nikkei a encore pris 0,91 % – il n'a pas été aussi haut depuis la catastrophe de Fukushima en mars 2011. Wall Street évoluait de son côté dans des marges étroites, l'indice S&P 500 se dirigeant tranquillement vers sa plus forte progression annuelle depuis 2009, avec un gain de 12 %.

 

Les volumes d'échanges restaient partout très modestes : De nombreux intervenants sont absents et la période n'incite guère à de grandes prises de position.

Mais globalement, les investisseurs se comportent comme s'ils ne pouvaient croire à l'échec des négociations budgétaires qui viennent de reprendre outre-Atlantique.

Le président Barack Obama a interrompu ses vacances de Noël à Hawaï et la Maison blanche a exhorté les Républicains du Congrès à ne pas faire barrage à une résolution permettant d'éviter la « falaise budgétaire ».

Faute de quoi seraient enclenchées automatiquement des hausses d'impôts et des coupes dans les dépenses publiques qui menacent de précipiter la première économie mondiale en récession l'année prochaine.

 

Sur les marchés, le sentiment domine qu'un compromis, même bancal et temporaire, sera trouvé dans les derniers instants.

Certains sont pourtant convaincus que seule une grave crise à Wall Street pourrait vraiment pousser les élus républicains et démocrates à s'attaquer enfin en profondeur à la réduction de l'endettement colossal des États-Unis (quelque 16.400 milliards de dollars). « Les marchés refusent de comprendre qu'il leur faut se crasher pour forcer l'accord budgétaire qu'ils appellent de leur vœux », ironisait-on sur tweeter.

 

Cette fin d'année est en fait à l'image de l'ensemble de 2012. « Deux facteurs clés ont animé les marchés : le risque politique et la liquidité ». La crise en zone euro, l'instabilité au Moyen-Orient, les craintes d'un atterrissage brutal en Chine et, plus récemment, l'imminence d'une « falaise budgétaire » aux États-Unis ont toutes représenté des « vents contraires ». « Pour autant, l'afflux de liquidité et les mesures politiques ont contribué à dissiper ces risques extrêmes ».

 

Chez Oddo Securities, on fait le même bilan de l'année qui s'est écoulée : « Du côté négatif : la croissance mondiale s'est affaiblie pour se situer désormais entre 2,5 % et 3 %. Du côté positif : la probabilité des scénarios de rupture a reculé, le contexte est moins anxiogène en zone euro, et le climat des affaires donne des signes d'embellie, ou au moins de stabilisation, dans de nombreux pays. Si tout au long de l'année, les positions ont alterné entre « risk on » et « risk off », il semble aujourd'hui que l'aversion au risque ait moins de raison d'être qu'il y a quelques mois ».

 

Pourtant le scénario cauchemar prend forme…

Aux États-Unis, les chances d'échapper au fiasco budgétaire s'amenuisent

Un accord avant le 1er janvier est désormais hautement improbable, selon le camp démocrate. La dette américaine s'apprête à dépasser le plafond autorisé par le Congrès.

 

Car républicains et démocrates ne semblent d'accord sur rien, sauf sur une chose : Il n'y a pratiquement plus aucune chance qu'ils dégagent un compromis budgétaire avant le 1er janvier.

Sauf miracle, les Américains s'apprêtent donc à sauter la fameuse « falaise budgétaire », ce qui devrait se traduire par la bagatelle de 600 milliards de dollars de hausses d'impôt et des coupes dans les dépenses publiques en 2013.

« C'est la voie que nous semblons prendre », a reconnu le leader démocrate du Sénat, Harry Reid, hier matin.

 

La Maison-Blanche et les parlementaires se sont remis au travail, jeudi, pour tenter de dégager un ultime compromis. « Baraque-Au-bas-mât » veut éviter le pire, à savoir une augmentation d'impôt de 200 milliards de dollars pour tous les salariés américains. Mais la lourdeur de fonctionnement du Congrès écarte pratiquement tout espoir de faire voter un texte avant lundi, minuit, échéance qui marque la fin des négociations budgétaires.

 

Certes, les démocrates sont majoritaires au Sénat. Mais ils n'y détiennent pas la « super-majorité » de 60 % qui interdirait les républicains de faire obstruction. La Maison-Blanche ne peut donc pas présenter de projet sans obtenir leur soutien préalable.

Elle devra également avoir le feu vert de la Chambre des représentants, dominée par les républicains.

Or, ceux-ci jugent les efforts très insuffisants en matière de dépenses et refusent toute augmentation d'impôt, même au-delà de 1 million de dollars de revenus. « Ce que le président présente comme un compromis minimal n'a pas la moindre chance de passer au Sénat et à la Chambre des représentants », prédisait jeudi un conseiller du Parti républicain.

 

Les membres de la Chambre des représentants ont néanmoins prévu de rejoindre Washington dimanche, ce qui pourrait laisser augurer une sortie de crise. On ne sait pas encore ce que les Républicains comptent faire au cours de cette session parlementaire, qui s'ouvrira en toute fin de week-end. Ils pourraient présenter un nouveau texte, qui passerait ensuite dans les mains du Sénat. Si la Chambre haute l'amendait, la Chambre des représentants se réserverait la liberté de le rejeter à nouveau.

 

Par une étrange coïncidence, le jour de l'an marque une autre échéance : C'est le jour au cours duquel la dette américaine devrait dépasser le niveau autorisé par le Congrès (16.400 milliards de dollars).

Si rien n'était fait, le pays se trouverait donc en défaut de paiement : Il n'aurait plus le droit d'emprunter et n'aurait plus la capacité de payer ses fonctionnaires et de verser des prestations sociales.

Heureusement, des mesures exceptionnelles vont être prises pour repousser cette échéance de quelques semaines.

 

Car dans le cas où Washington échouerait à trouver un accord budgétaire, voici les principales échéances qui attendent les Américains dans les mois qui viennent (c’est déjà écrit comme ça) :

 

Le 1er janvier : La dette américaine va dépasser le niveau autorisé par le Congrès (16.400 milliards de dollars). La Maison-Blanche va puiser quelque 200 milliards de dollars dans des fonds gouvernementaux afin de tenir quelques semaines de plus, vraisemblablement jusqu'au mois de mars.

 

Le 2 janvier : La loi prévoit de supprimer les allocations des 2 millions de chômeurs de longue durée qui, n'ayant plus droit aux aides régionales, dépendent entièrement de la générosité de l'État fédéral.

Les allocations étant versées toutes les deux semaines, ils seront pénalisés dès les premiers jours de janvier.

 

Le 3 janvier : Le nouveau Congrès se met en place. Si aucun accord n'est trouvé avant le 1er janvier, il tentera certainement de dégager un nouveau compromis à cette occasion.

La priorité sera de rétablir les exonérations d'impôt pour les 98 % d'Américains gagnant moins de 250.000 dollars.

 

Le 4 janvier : Quelque 120 millions d'Américains vont perdre en outre le bénéfice des 2 points d'exonération de charges sociales qui leur sont proposés depuis deux ans.

Les travailleurs étant payés un vendredi sur deux, ils seront touchés à compter du 4 ou du 11 janvier.

Ils perdront 40 dollars en moyenne sur leur fiche de paie, et donc environ le double chaque mois.

 

En février : La défense, qui doit perdre 10 % de ses crédits, a de quoi tenir plusieurs semaines avant de prendre des mesures douloureuses.

Les licenciements et les permissions forcées pourraient être repoussés jusqu'à février, voire au printemps, a fait savoir le ministère.

Mais pas au-delà.

 

Le 1er mars : La loi prévoit de supprimer les 200 milliards d'exonérations fiscales proposées aux Américains depuis dix ans.

Les services fiscaux vont prendre plusieurs semaines pour adapter leurs logiciels.

Les remboursements d'impôt au titre de 2012 vont donc être reportés de plusieurs semaines, au 1er mars au plus tôt.

 

En mars, justement, si les parlementaires ne relèvent pas rapidement le plafond de la dette, les États-Unis se trouveront en défaut de paiement, a prévenu leur Trésor.

Les États-Unis n'auraient alors plus le droit d'emprunter sur les marchés.

Et ils arrêteraient alors de payer leurs fonctionnaires et de verser des prestations sociales.

 

Et c’est là le début de la fin auquel ne croient pas encore les marchés.

Rassurez-vous, ils seront amenés à « anticiper » et donc « arbitrer », ce mot magique.

Et comment fait-on pour « arbitrer » ?

On vend des positions ouvertes pour faire le terme-court.

La vente provoque une baisse des cours : Des fortunes s’évaporent en quelques clins d’œil.

Les « robots » vont paniquer, creusant encore plus vite la tombe de toutes les épargnes, mêmes celles qui n’existent que sur du virtuel, les fameux 590.000 milliards d’OTC signalés ci-avant…

 

Une seule solution : Ouvrir en grand, en très grand, les vannes du « papier-monnaie » qui va aller inonder la planète dans l’urgence de la situation.

Il s’agira de garder la tête froide, bien droit dans ses bottes, à prendre le tsunami en pleine tronche sans broncher.

Après, et seulement on pourra alors envisager les choses avec sérieux.

 

Car personne n’y croit, la preuve : Les marchés boursiers, qui sont en l’occurrence un excellent thermomètre, n’y croient toujours pas !

Ils sont tellement confortablement installés sur leur montagne de sable… engrangeant tous des résultats tellement inespérés pour 2012.

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28 décembre 2012 5 28 /12 /décembre /2012 05:02

Et ça donne ça :

 

Dans sa lettre au Père Noël, « François III » souhaite que le pays renoue avec la compétitivité, la croissance et un chômage en baisse.

C'est d'ailleurs ce qu'il annoncera aux « Gaulois », le soir de la Saint-Sylvestre, parce que le Père Noël, il y croit vraiment.

 

2013 sera une très belle année pour le pays. « Lyne-Sait » prévoit même une économie sans élan et un chômage en progression constante dans une économie où seuls les emplois aidés et le secteur non-marchand vont croître.

Mais alors, où est la bonne nouvelle ?

 

« Le chômage ne va cesser d’augmenter pendant un an », a reconnu le chef de l’État sur Europe 1 mais « la volonté qui est la mienne, c’est qu’à la fin de l’année 2013, et ça va être long, il y ait une inversion » de la courbe, c’est-à-dire que le chômage « à ce moment-là régressera », a-t-il dit.

 

La bonne nouvelle, c'est « François III » qui l'apporte : « Lyne-Sait » a tort, la courbe du chômage va forcément s'inverser en 2013 !

C’est comme ça qu’il l’a écrit au Père-Noël…

Si du moins, c'est ce qu'il souhaite, comment ne pas le croire ?

Lui n'est pour rien dans la situation actuelle, qu'il faut imputer à la crise et aux choix faits par d'autres avant lui ; il était conscient de ces difficultés lorsqu'il s'est présenté à l'élection présidentielle pour sauver le pays, une belle preuve de courage, s’il en est, n’est-ce pas ?

 

« La vérité c’est que nous avons eu une année 2012 très difficile » avec la crise de la zone euro et que « l’année 2013 reste encore entachée par les choix de ces dernières années », a poursuivi « François III » soulignant une nouvelle fois qu’en arrivant au pouvoir, il « savait que la situation était grave ».

 

Heureusement, elle va évoluer dans le bon sens, car le président cherche à mettre d'accord chefs d'entreprises et salariés, ou plutôt syndicat des chefs d'entreprises et syndicats des salariés.

Les solutions sont connues, mais mieux vaut demander à des gens qui tomberont d'accord sur des solutions boiteuses ou ne tomberont pas d'accord :

« Je dis aux partenaires sociaux : Que l’occasion ne soit pas manquée et au patronat en particulier, n’attendez pas que la loi fasse ce que les partenaires eux-mêmes n’auraient pas convenu », a-t-il ajouté sur Europe 1, alors que la négociation se poursuivra en janvier.

 

Tout va aller mieux :

Les « Gaulois », « je veux leur donner confiance mais leur dire la réalité des choses : Ça va être dur, c’est dur mais on va s’en sortir parce qu’on met tous les moyens pour ça », a-t-il martelé.

Et ils ont toutes les raisons d'être confiants. D'abord parce que la « Gauloisie » va redevenir compétitive d'un grand coup de baguette magique :

 

« J’ai fait des choix pour la compétitivité, pour l’emploi », avec le crédit d’impôt pour les entreprises (la « méga-niche-fiscale » à 20 milliards), le contrat de génération, les emplois d’avenir, a-t-il dit.

« François III » qui avait souhaité un accord avant la fin de l’année, a ajouté « parfaitement comprendre » que les partenaires sociaux prennent un peu plus de temps. « Je préfère qu’il y ait un peu plus de temps et un accord que tout de suite et pas d’accord », a-t-il conclu.

Ce que nous dit le président, c'est que les emplois aidés, qui ont un coût et pèseront donc sur la compétitivité, vont améliorer notre compétitivité.

 

Ce sont d'ailleurs, selon « Lyne-Sait », les seuls emplois qui seront créés :

Au contraire, l’emploi dans les secteurs non-marchands seront en hausse (+ 26.000 en 2012, + 31.000 au premier semestre 2013) notamment en raison « de la progression du nombre de bénéficiaires de contrats aidés ».

Des emplois non rentables – contrats aidés, économie sociale et solidaire et autres dépenses publiques – financés par les emplois rentables : Voilà de quoi qui incite à l'optimisme, non ?

 

À noter également, le poids toujours plus grand du système de retraite par répartition, qui mise sur la croissance du nombre de cotisants.

Malheureusement, le chômage va augmenter, et, toujours selon « Lyne-sait », « De plus en plus de générations à fort effectif sont remplacées par des générations à plus faible effectif » – c'est-à-dire de moins en moins de gens productifs finançant toujours plus de retraités improductifs.

 

Ce système n'est pas réformable, et on voit mal comment la simple volonté gouvernementale pourrait créer de l'emploi…

En disant la vérité au peuple sur les temps difficiles qui l’attendent, le président les rassure sur le reste de son discours.

Et ils le croient ; les autres, ceux qui partent, ne sont déjà plus « patriotes »…

 

« Cher Papa-Noël !

 

Je t’écris cette lettre, que tu liras peut-être, si au moins tu existais…

C’est au cas où, comme d’acheter un billet de loto pour le tirage du 25 : Un petit hommage à cette baraka qui me manque tant pour conduire les affaires du pays !

Pense que si tu m’envoies un peu de croissance, juste un peu, le reste je sais faire et que ce n’est pas seulement moi qui en profite, mais tout le peuple des mécréants que je suis censé gouverner.

C’est important de rester « solidaire », tu sais.

De mon côté, je mets tout en œuvre pour employer les jeunes et les vieux : C’est ce qu’ils leur manque le plus : Bosser pour cotiser et payer des impôts dont nous manquons cruellement pour faire les fins de mois de très nos nombreux et remarquables fonctionnaires.

Si je ne l’ai pas en 2013, Papa-Noël, il faudra que je casse le thermomètre – une fois de plus – pour cacher le fait que tu n’existes pas : Alors un effort cette année, s’il te plaît.

 

Bon, je n’ai pas toujours été très sage cette année, mais ça passera avec l’âge, je te le promets.

Ne regarde pas ce qui été et fut, mais l’avenir radieux que tu peux offrir à tous les petits-enfants et leurs familles, que tu apprécies tant !

Je te le redis, avec un peu, juste un peu de croissance, tu rendras tout ce monde, les mécréants et les autres, les « patriotes et les apatrides », un petit peu plus heureux !

C’est ce que tu souhaites et moi aussi !

 

Et n’oublie pas de bien te couvrir, même si j’ai demandé à mon gouvernement de réchauffer un peu la température atmosphérique pour ce soir-là !

Je ne sais pas s’ils en sont réellement capables…

 

À l’année prochaine, « petit-papa-Noël » ! »

 

La petite Julie, 8 ans, ouvre la porte à Jean-Marc qui démarche encore et toujours…

« – Bonjour Mademoiselle, je suis représentant, je pourrais voir ta maman ?

– Non, maman fait le tapin en ce moment.

– Euh ?! ... Et par hasard peut-être ta grand-mère habite ici et je pourrais la voir ?

– Ben non, elle fait le tapin aussi.

– Euh ?! ... Est-ce que tu as une grande sœur que je pourrais voir ?

– Oui, elle a 12 ans. Mais elle fait le tapin avec maman et mamie.

– Euh ?! ... Bon, et ton papa, je peux le voir ?

– Mais non, il est avec maman, mamie et ma sœur. Il fait le tapin avec elles.

– Euh ?! ... Hé bien çà alors, je n’ai jamais vu ça. Drôle de famille... Et où ils font le tapin ?

– Ben dans le talon?... C'est dans le talon qu'on fait le tapin de Noël ! »

 

Un garçon demande à sa mère :

« – Maman, qui est mon père ?

– Le Père Noël, répond la mère, hargneuse.

– Comment ça ? » s'étonne le gamin.

« – Comment ça ? Il est venu la nuit, il m'a fait un cadeau, et on ne l'a plus jamais revu ! »

 

Nous sommes fin décembre et le juge du tribunal correctionnel est de bonne humeur. Il demande au prévenu :

« – Quelles sont les faits qui vous sont reprochés ?

– On me reproche d'avoir fait mes achats de Noël trop tôt !

– Mais ce n'est pas un crime ça. Et comment ça, trop top !

– Ben, avant que le magasin n'ouvre… »

 

Cela se passe en famille pendant le repas du soir. La petite dernière, douze ans, éclate en sanglots.

« – Qu'est ce qui t'arrive ma petite fille ?

– Je ne suis plus vierge.

– Quoi ?! Mais ? arhhh ? (Jean-Marc se tourne vers la mère). C'est de ta faute. À force de t'habiller en pute. Tu crois que c'est un bon exemple ?

– Mais qu'est-ce que tu me chantes ? Tu t'envoies en l'air avec toutes les pouffiasses qui passent. Tu les ramènes même jusqu'à la porte de la maison. Alors bonjour l'exemple ! »

– (Jean-Marc) : « Et que je vois ta fille qui se bécote ouvertement avec plusieurs mecs. Vous me dégoûtez tous. »

La grand-mère se penche vers la petite fille.

« – Explique-moi comment c'est arrivé.

– C'est le curé. Il a choisi une autre fille pour jouer la vierge dans la crèche de Noël. »

Bon c’était sympa, pour vous ?

Tant mieux !

 

Bon week-end à toutes et tous !

 

I3

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27 décembre 2012 4 27 /12 /décembre /2012 05:05

On n’en parle peu, voire pas du tout…

 

Et pourtant, il y a de quoi en rigoler depuis que notre ministre des droits de la femme s’est exclamée et engagée à vouloir abolir la prostitution en notre pays de la « Gauloisie de joie-dans-les-yeux » !

Je me suis toujours demandé à quoi ça servait que de jouer les abolitionnistes : Peut-on décréter, ou légiférer sur les horaires des marées ?

Que fait donc le gouvernement pour enfin nous libérer de la dictature des horaires des marées.

Rien !

En revanche, pour ce qui est de nos déplacements privés, il est champion pour nous imposer le « collectif ».

Par tous les moyens.

 

Idem pour la prostitution ?

Parce qu’à l'occasion de la remise du rapport de l'Inspection générale des affaires sociales (IGAS), « Prostitutions, les enjeux sanitaires », le ministre chargé des droits des femmes, « Nagea-Val-haut-Belle-k’a-sème », a affirmé que le délit de racolage passif était « fortement préjudiciable » aux personnes qui se prostituent.

Ah bon ?

Et en quoi ?

On ne saura pas…

 

Petit rappel de la loi : L'article 225-10 al. 1 du code pénal a été introduit dans le droit positif par la loi sur la sécurité intérieure de 2003, à l'époque où « Bling-bling » n’était pas encore « Bling-bling » mais simplement ministre des cultes et de l’ordre intérieur.

Elle punit de deux mois d'emprisonnement et 3.750 € d'amende « le fait, par tout moyen, y compris une attitude même passive, de procéder publiquement au racolage d'autrui en vue de l'inciter à des relations sexuelles en échange d'une rémunération ou d'une promesse de rémunération ».

Dans sa décision du 13 mars 2003, le Conseil constitutionnel a estimé que ce délit est défini en termes suffisamment clairs et précis pour satisfaire au principe d'intelligibilité de la loi…

Quoique les juges du fond aient un peu de mal à estimer ce qu’est un « attitude même passive », qui constitue le cœur de l'incrimination.

Doivent être moins intelligents que les « Sages » du Palais royal !

 

D’ailleurs, à bien des égards, ils se montrent parfois particulièrement « impressionnistes » et utilisent essentiellement trois critères pour définir ce délit.

Le premier est la tenue générale de la personne poursuivie. Par exemple, la Cour d'appel de Paris, dans une décision du 9 février 2005, mentionne ainsi que la prévenue a été interpellée, alors qu'elle était au volant d'un véhicule, « vêtue d'une nuisette non fermée et transparente, de couleur rose, laissant apparaître un body en dentelle ».

De quelle couleur, la dentelle ?

Quand je vois parfois pour les fêtes ma « cousine » octogénaire, propre sur elle pour être issue des « beaux-quartiers » rive-droite, promener sa silhouette qu’elle pense « bien conservée » en bas résille-talon aiguille, jupette-courte à string rose et dentelle noire, le tout avec profond décolleté sur soutif-pigeonnant assorti, qu’est-ce donc ?

J’imagine son époux de mari, mon « cousin » ex-directeur central d’administration, se faire arrêter pour proxénétisme aggravé, en promenade au bois de Boulogne escorté par … ma « cousine » !

 

Le second est le lieu dans lequel l'interpellation a eu lieu : Le fait d'arborer une ombrelle multicolore pour attirer le client, dans une rue notoirement connue pour l'exercice de la prostitution est ainsi constitutif de racolage passif, aux yeux de la Cour d'appel d'Amiens, dans une décision du 30 mars 2005.

Un parapluie dans les couloirs du métro, ça « arracherait-il » mieux ?

 

Enfin, le dernier critère est celui de l'heure, car il y a manifestement une heure où les honnêtes femmes sont rentrées chez elles (toute égalité des sexes et non-discrimination sociale bues) et toutes les autres des putes à la recherche du micheton.

Un peu court, mais c’est comme ça !

Celle qui se tient à deux heures du matin dans les parties communes d'un immeuble connu pour être un lieu de prostitution commet le grave délit de racolage passif, d'autant qu'elle propose manifestement ses services aux passants qui passent (CA Toulouse, 15 février 2007).

Si on n’a plus le droit de faire la fête de ses sens qu’en solitaire, où va-t-on ?

 

Heureusement, la Cour de cassation se montre beaucoup plus attentive au respect du principe d'interprétation stricte de la loi pénale et s'efforce d'imposer aux juges du fond une définition plus étroite.

Dans une décision du 25 mai 2005, la Chambre criminelle énonce ainsi qu'une femme qui se trouve à minuit sur le bord d'un trottoir, légèrement vêtue, dans un quartier connu pour la prostitution, ne commet pas nécessairement le délit de racolage passif : Elle profite du ciel étoilé !

Le juge de cassation rapproche finalement clairement le racolage passif du racolage actif, estimant que l'élément essentiel de l'incrimination est le contact avec le client, qu'il soit à l'initiative de la personne prostituée (racolage actif) ou à celle du client (racolage passif).

Et quand je demande du feu à une passante qui fume, elle est active ou passive ?

Et moi, je racole avec mon double quintal monté sur du 47 fillette ?

 

Cette jurisprudence qui se dessine illustre à tout le moins un malaise vis-à-vis d'un délit bien difficile à définir, tant dans l'élément matériel que dans l'élément moral de l'infraction.

Contrairement aux sages de la Cour de Cassation…

Qui eux savent mieux que d’autres de quoi qu’on en cause, manifestement.

 

Comme quoi, sur le plan « pratique », le délit de racolage passif a donc été jusque-là d'une utilité pour le moins très limitée, car il n'est utilisé que lorsque le dossier ne permet pas de prouver le racolage actif et que les flics ne savent plus comment faire pour faire cesser le trouble à l’ordre public.

Qui veut qu’on ne puisse même plus « draguer » tranquillement sur les bancs-publics chers à Brassens…

Bande de « jalouseux », va !

Quand on naît « beau », comme moi, c’est tous les jours qu’on se fait racoler sur les trottoirs, balafré ou non : C’est comme ça !

 

Sur un plan plus sociologique, ce délit aurait cependant des conséquences graves.

À l'époque, il avait été voulu pour éloigner les prostitué(e)s trop visibles du centre des villes ou des parcs fréquentés par des enfants.

Cet objectif a été rempli, au-delà des espérances, comme le montre le rapport de l'IGAS, car la prostitution s'est effectivement déplacée, dans des quartiers périphériques, voire au milieu des bois, sur les plages, voire enfin sur internet.

Surtout sur internet, paraît-il…

Il ne se passe pas une journée sans que je reçoive un spam sur mon portable qui m’invite à prendre contact avec une belle dénudée à louer le … la plastique…

Par malchance, j’ai une antiquité d’engin téléphonique qui a déjà du mal à afficher les SMS… Les images ou les vidéos, même pas en rêve !

De toute façon, je ne m’en sers même pas pour appeler : J’ai les doigts trop gros pour les touches : Infernal !

 

Dans tous les cas, ces espaces nouveaux de la prostitution sont difficilement contrôlables par la loi, et la sécurité des personnes qui s'y livrent ne peut plus être assurée par tous ceux qui pensent votre bonheur à votre place : La prostitution devient clandestine, ce qui rend également plus difficile les actions de prévention et de suivi sanitaire, notamment celles engagées par les associations actives dans ces domaines et archi-subventionnées par de l’impôt-malin.

 

Présenté sous cet angle, le délit de racolage passif apparaît comme le pur produit d'un fantasme politique dont l'objet n'était pas lutter contre le proxénétisme ou le travail forcé, et pas davantage de garantir la sécurité à la fois physique et juridique de ceux et celles qui se livrent à la prostitution, mais bien de l’encourager !

Le seul objectif de la loi de 2003 était donc de cacher la prostitution, de la rendre invisible, même aux autorités publiques…

Par ailleurs, on sait que depuis, une proposition de loi déposée au Sénat par « Esther-Ben-bas-sa » et plusieurs sénateurs (EELV), visant à abroger le délit de racolage passif, a été retirée, car « Nagea-Val-haut-Belle-k’a-sème » envisage un texte plus global sur la prostitution.

Alors on retire ou on renforce ?

 

Il conviendrait en effet de remettre en cause un système juridique absurde qui considère les personnes prostituées comme des contribuables, mais pas comme des citoyens.

Enfin … un jour peut-être !

 

La démarche abolitionniste est-elle pour autant une solution ?

Certainement pas, car l'abolition de la prostitution ne se décrète pas, au moins autant que les horaires des marées, et une telle décision conduirait tout simplement à la déplacer dans des lieux encore plus obscurs, espaces encore plus clandestins où le seul droit applicable serait celui des proxénètes…

 

Personnellement, j’aurai bien une solution « fiscale » : On taxe comme la pornographie tout acte sexuel commis hors les « liens sacrés » du « mariage pour tous ».

Tu as des revenus inconnus dont tu ne peux pas justifier la provenance comme d’une source « légitime » de ton labeur ou de ton patrimoine ?

(Les services savent parfaitement faire une balance des encaissements/décaissements juste en rapprochement de leurs fichiers bien garnis : On sait absolument tout de vous, y compris et surtout de vos dépenses…).

La loi à pondre présumerait qu’il s’agit (y compris pour les « commissions occultes ») que c’est le produit d’activité de prostitution, imposables aux BNC (et cotisables au TNS) : Sauf preuve contraire, je te prélève la TVA, la CET, la taxe pour « passes-porno », 30 % des recettes si je me souviens bien, et toc, sur le reliquat, l’impôt sur le revenu…

Au moins, nos prostitué(e)s auraient à cœur de devenir « citoyen(ne)s » (à moins du choix pour un « exil-fiscal » bienvenu), participant ainsi au redressement viril et … (?) productif du pays !

Idem pour tous les malfrats de proxénètes et autres voyous, y compris du monde « politique » : Un même traitement pour tout le monde, tiens donc !

Et ma « cousine » ne risquerait pas d’être accusée de racoler son mari-d’époux, malgré ses tenues provocatrices d’un goût douteux et d’un autre millénaire…

 

Après tout, chacun se souvient qu’Al Caponne a été piégé par ses déclarations d’impôt…

Il serait temps de passer à l’ère « post-« Deux-par-deux », non ?

À savoir le « monde d’après »…

Mais comme ce que j’en dis ou rien, et qu’en plus je reste de « droâte », ce n’est pas moi qui vais aider un « gouvernement de gôche » à renflouer les caisses du pays (quoique … il en a besoin quand même) et de mettre de l’ordre sur mes trottoirs !

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26 décembre 2012 3 26 /12 /décembre /2012 05:07

Abordons la « fin de vie »… Chrétienne !

 

Logique, non ? D’autant que sont tombées les conclusions et principales propositions du rapport Sicard, entre-deux…

Mais si : Notre gouvernement pense à votre bonheur, à chaque instant, vous ne savez pas combien, bande d’ingrats !

Et jusqu’à l’heure de votre mort, amen !

 

La mission Sicard, sur la fin de vie, préconise (vous êtes assis ? Le tube d’anxiolytiques à portée de main ?) … la mise en place de « bonnes pratiques de médecine responsable ».

C’est quoi, ça, à part l’abus d’alcool ?

C’est (vous êtes toujours assis ? Le premier caché d’anxiolytique avalé ?) … une « sédation terminale lucide à la demande du malade ».

« Masque à oxygène ! Urgence ! Urgence ! »

Je sens que vous êtes en train de faire comme moi quand j’ai lu le rapport remis le 18 décembre à « François III » : Un grand éclat de rire !

À m’époumoner.

Qu’heureusement que Jean-Marc a pu me prêter son masque et sa bouteille !

 

Attends, tu es moribond, à l’article de la mort, la médecine ne peut plus rien pour toi, la faculté des sciences non plus, tu souffres le martyre ou tu es complétement inconscient, éventuellement totalement disloqué, « François III » pense encore à toi !

Tu n’en peux plus de vivre, « cassé » par un chagrin d’amour absolument épouvantable et invivable, rendant chaque seconde de ton existence insupportable comme d’un drame inconciliable avec la condition humaine : « François III » pense à toi !

 

D’autant qu’on a aussi besoin de tes organes, de ton sang et de ton sel, pour sauver quelques inconscients accidentés de la route…

Je ne te dis pas les angoisses de la famille et des toubibs : Doit-on abréger tes souffrances ?

On achève bien les chevaux, remarquez…

 

Quoiqu’on ne parvienne toujours pas à réduire le nombre de suicides, à éradiquer les comportements mortifères connus de tous (fumer, picoler, se droguer, conduire comme un cinglé, ne pas faire gaffe à son taux de cholestérol, à sa glycémie, à sa tension, à ses arythmies et ses sautes-d’humeur, à bouffer des OGM, boire des sulfites, respirer le pet des vaches et des bagnoles, saler ses aliments, sucrer son café et tant d’autres…), que déjà on veut légiférer de nouveau sur ton décès…

Décidément, « François III » pense à tout.

 

La loi Leonetti, accouchée dans la douleur des tourments de conscience existentialiste, n’a pas suffi : Il en faut une autre couche ?

Heureusement que « François III » pense à tout, jusqu’au « mariage pour tous » aussi, même les « cochons » entre-eux imagine-je.

Au moment où les allemands envisagent quand même de cesser de tringler leurs bestiaux, c’est une époque vraiment extraordinaire, finalement…

 

On pense aussi à tous ces gens qui ont un proche ici, alité, infirme à vie, tel Hawkins dans son fauteuil à roulette qui te pond des équations pas possible à longueur d’année, à cet autre sourd-dingue atteint de la syphilis qui t’a écrit des symphonies qui ont fait date, ou de tous ces « végétaux » qui creusent indéfiniment les déficits de la sécurité sociale…

Que de souffrances impossibles à gérer !

« François III » pense à tous ceux-là : Si !

 

Et ce fameux rapport commandé par lui de recommander, dans certains cas, que soit accordée la possibilité d'un geste médical « accélérant la survenue de la mort » mais rejette l'idée d'inscrire l'euthanasie et le suicide assisté dans la loi de « Gauloisie des lumières ».

Accélérer la mort, suicide assisté, euthanasie…

C’est quoi les différences,  à part d’ordre sémantiques, pour parler de la même chose, administrer la mort à autrui ?

Débrancher les « machines » qui prolongent l’agonie ?

J’ai déjà entendu le : « Je pouvais le prolonger, mais à quoi bon ? », concernant un nonagénaire…

J’ai aussi croisé le cas de celle-là plongée dans un coma artificiel médicalement assisté … qui a mis 4 ans à en sortir !

Toute recroquevillée sur elle-même, son mari a obtenu son divorce pendant qu’elle était dans les vapes, ses enfants l’ont oubliée en grandissant de leur côté.

Elle vit toujours, raconte les histoires de Jean-Marc toute seule, en invente plein d’autres et rigole de tout, de chaque bouffée d’air inspiré, alors que le juge avait autorisé « à la débrancher ».

Surprise, elle a continué à respirer et vit un peu diminuée dans son fauteuil-à-roulettes…

Elle récupère à force de séances de kinésithérapie… petit-à-petit.

 

Pour le professeur Didier Sicard, l'euthanasie correspond à un acte médical « radical » et programmé dans le temps, qui « interrompt soudainement et prématurément la vie » et qui est « aux antipodes de la culture médicale française ».

Il n’a jamais pensé que la « programmation » était sous conditions suspensives… comme pour tout le monde depuis la naissance de chacun ?

Foin de l’argutie !

« Nous sommes radicalement hostiles à l'inscription de l'euthanasie dans la loi », a-t-il souligné lors d'une conférence de presse organisée à Paris pour présenter son rapport.

Ouf !

Mais alors, il parle de quoi au juste ?

 

Le médecin a déclaré que la mission ne « plaidait pas » non plus pour une loi sur le « suicide assisté », qui correspond aux cas de personnes voulant abréger leur vie et prenant elles-mêmes un produit létal sous supervision médicale, comme cela est toléré en Suisse.

J’aime bien le « supervision médicale » … Comme ces États des États-Unis d’Amérique qui exécutent leurs condamnés à mort par injection ?

Qui procure le produit ?

Qui l’injecte ?

À moins qu’il ne s’agisse que d’une capsule de cyanure…

 

Mais il préconise la mise en place de « bonnes pratiques de médecine responsable », correspondant plus à un aménagement de la loi Leonetti déjà existante, dit-il, qu'à « une nouvelle disposition législative ».

Un avenant, une novation à la loi plutôt que de porter la responsabilité d’une loi nouvelle ?

Vous admirerez la « circonvolution » qui revient au même : Une façon de ne pas offusquer les « bonnes consciences », au contraire, de les encourager.

D’ailleurs, dans la presse d’opinion-éclairée et « de progrès », grand silence…

Ça marche la sédation des esprits !

 

Pour le Pr Sicard, il s'agirait justement d'une « sédation terminale lucide à la demande du malade ».

Lucide ?

Quand donc l’est-on ? Et quand on a plus sa conscience, on fait quoi ?

Vous avez saisi les nuances ?

Moi, je dois être un crétin des alpes doublé d’un idiot des carapates, je n’arrive pas à les saisir…

 

Pourtant, le rapport souligne en particulier que « lorsqu'une personne en situation de fin de vie ou en fonction de ses directives anticipées (...) demande expressément à interrompre tout traitement susceptible de prolonger sa vie, voire toute alimentation et toute hydratation, il serait cruel de la « laisser mourir » ou de « la laisser vivre » sans lui apporter la possibilité d'un geste accompli par un médecin accélérant la survenue de la mort ».

Halte aux grèves de la faim ?

Vive la mort par déshydratation … !

En tout cas, c’est bien un médecin, chargé de la vie d’autrui qui va se retrouver au premier rang pour l’acte de tuer…

 

La possibilité d'accélérer la mort doit aussi être réservée à l'équipe soignante « lorsqu'une telle demande est exprimée par les proches alors que la personne est inconsciente et en l'absence de directive anticipée ».

Autrui qui décide pour moi et pour hériter ?

Les chiens, va !

En ce cas, la « demande doit nécessairement être soumise à une discussion collégiale pour s'assurer qu'elle est en accord avec les souhaits réels de la personne », indique le rapport.

C’est histoire de diluer la responsabilité … morale sinon pénale ?

Bref, c’est encore sur corps médical, chargé de soigner la vie, que repose la responsabilité du droit de vie ou de mort ?

Et pourquoi pas à une infirmière-folle et isolée ?

Ou à une « faiseuse d’ange » recyclée, assermentée et payée ?

Y’a deux équipes de tueur à gages qui circulent en toute liberté en « Corsica-Bella-Tchi-tchi », suggère-je, au cas z’où…

 

Il existe enfin un troisième cas, reconnaît le rapport, où un geste pour accélérer la mort doit pouvoir être envisagé : « lorsque le traitement est jugé, après discussions collégiales avec les proches, comme une obstination déraisonnable et que les soins de support n'auraient désormais pour objet qu'une survie artificielle ».

On y vient !

Bé oui, quand la môme dans son fauteuil-roulant ci-dessus évoquée n’aura jamais pu dire à ses gosses tout l’amour qu’elle leur aura porté en les mettant au monde, parce que ça coûte décidément trop cher de faire des erreurs médicales, autant en finir « radicalement », n’est-ce pas !

D’autant qu’on aurait pu prélever ses organes (n’ayant pas eu le temps de faire savoir qu’elle s’y opposait) pour sauver quelques futurs cotisants : On en a tellement besoin par ailleurs…

Quand je vous dis que je ne comprends rien à ce rapport, je n’invente pas !

 

Quant aux « directives anticipées » elles seront des instructions écrites données par une personne sur sa fin de vie au cas où elle serait ensuite incapable de le faire.

Et pas au début ?

Ces directives, qui pour l'instant sont peu utilisées et ne sont généralement qu'un « document informatif », devraient à l'avenir être rédigées en commun par le patient et son médecin et avoir une « force souveraine », selon le Pr. Sicard.

Comme d’un testament…

Des ultimes volontés ante-datées.

Mais pas « notariale », donc n’ayant pas de valeur authentique, mais que celle du secret absolu du cabinet-médical : La belle affaire, n’est-ce pas !

Et personne n’en dit rien…

 

Que sait-on donc de la « fin de vie », de son vivant, notamment quand il s’agit de soi ?

Vous croyez que le Pr Sicard a déjà donné des instructions et prépayé les frais d’avocat du toubib qui lui administrera sa « sédation terminale lucide » ?

Et « François III », au cas où il faillit ?

 

Je vais vous dire une chose : Une fois, dans la journée j’apprends le décès de la fille d’un des associés de la boutique où je faisais « esclave-salarié » (dans une autre vie).

La trentaine, trois enfants, bossant dans la boutique-à-papa, elle roule par mégarde sur des betteraves répandues sur la chaussée et hop, dans le décor !

Et en faisant la vaisselle, je pense à elle au soir venu, en me disant que « le pire, c’est pour ceux qui restent » … à gérer le désastre de sa soudaine disparition !

Pas une seconde plus tard, pas une seule, mais dans le même geste, je me coupais les tendons de la main avec un verre qui se brisait sans que je ne force dessus.

Avec ce message lumineux en tête, gravé à jamais : « Le plus dur, c’est pour ceux qui disparaissent ! »

Et j’étais pourtant loin d’adhérer à ce type d’injonction… avant !

Comme quoi, elle n’avait pas disparu totalement.

Parce que pendant que j’éclaboussais tous les murs de la cuisine de mon sang vermillon, je vivais la scène : Elle a eu le temps de se voir mourir.

Elle avait les yeux écarquillés se disant que ce n’était pas possible de ne jamais vivre à voir ses gamins grandir.

Je sais, je l’ai vécu à ce moment-là avec elle, ou pour elle, que je ne connaissais pas : Une terrible et insurmontable souffrance délirante !

Heureusement, pour moi, ça n’a duré qu’une poignée de secondes, mais pour elle, « ça » persistait encore…

 

Ce qui me fait penser à une autre amie, plus tard, qui raconte sa grossesse extra-utérine sur une table des urgences de la Timone (ou d’ailleurs, peu importe).

Elle, elle n’a pas pu laisser ses trois gosses qui lui sont apparus devant les yeux : Elle a « donné un grand coup de pied », tournant le dos à « la lumière » qui l’aspirait.

« Et c’est alors que la douleur dans mon ventre, une terrible douleur, m’a envahi » !

 

Alors « légiférer », c’est-à-dire, dire le droit d’une règle commune applicable indistinctement à tous, à tous les « cas particuliers », c’est … mortel !

Bonne journée quand même à toutes et tous : « François III » pense à vous et à votre bonheur de mourir en paix avec vous-même…

Mais il y a des moments où franchement, il devrait prendre des vacances au lieu de dilapider le pognon des impôts en rapports divers.

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25 décembre 2012 2 25 /12 /décembre /2012 05:07

C’est férié, d’après l’éphéméride posé sur le bureau !

 

Bé ça tombe bien, je ne comptais pas bosser parce qu’aujourd’hui, c’est « repas familial » … en plus !

Et de Noël, avec un beau sapin planté devant la cheminée, histoire de bloquer le passage au Père-Noël, avec plein de guirlandes toutes illuminées et scintillantes !

Et puis plein de « petits-paquets » de bienvenue qui vont exciter toute la famille, même les plus petits : J’adore !

 

Chapons préparés par la voisine, le four est trop petit chez moi (qui est déjà bien petit : On ne tient pas à plus de 40) et ils sont deux à aller se faire becqueter, avec mille et un légumes, quelques « mises en bouche » divers et variés, hors crustacé : La dernière fois, les huîtres m’ont donné du fil à retordre.

C’était il y a longtemps, parce que l’année dernière, on s’était réuni chez ma « petite-sœur », celle qui si elle n’existait pas, il aurait fallu l’inventer quand même.

Là, je m’étais mis les pieds sous sa table basse, le kul dans son profond « canne-à-prout » (canne-à-pets, ce n’est pas poli, surtout un jour de Noël !) : Juste le délire pour moi de conduire le véhicule quotidien transformé en camion de déménagement de « ma nichée » et ses autres « ustensiles-festifs ».

Et puis la joie de courser son chat dans son labyrinthe d’appartement, planqué dans une de ses cachettes connues de lui-seul.

Aujourd’hui, c’est au mien d’aller « poser sa marque » en se frottant sur tous ceux qu’il y a de nouveau pour lui.

 

Et une horde de bouteilles, venue des 4 coins de l’hexagone, à écluser, même qu’il a fallu réquisitionner les balcons pour les tenir au frais !

 

Bref, un réveillon au diable vauvert plus tard, on remet ça une nouvelle fois en moins de 24 heures : Je ne vous dis pas l’état du foie pour le reste de la semaine…

 

Le pire, c’est la semaine prochaine, on y retourne pour enterrer l’année qui a même vu « François III » accéder à l’Élysée…

Je ne vous dis pas la joie de l’enterrement : Superlativement alcoolisée !

Pour oublier quelques heures.

 

Bé voilà, comme tous les ans à la même date, je fête la nativité : Un Sauveur nous est né !

 

Je ne sais pas si vous vous rendez compte : Dieu lui-même Qui te nous envoie son Fiston s’incarner, histoire de nous dire tout l’amour qu’Il nous porte, nous Sa créature faite à Sa Divine image avec un peu de glaise prise ici ou là (on ne sait pas bien où… c’est sans plus de précision), qu’Il venait de créer dans la semaine…

Fantastique, non ?

 

Le pire, c’est que sous nos tropiques et latitudes, croyants ou pas-croyants en cette histoire-là, tout s’arrête ou presque, pour se goinfrer…

J’admire l’immense « grand-écart » de la pensée des « libres penseurs » et autres athées, dans ces moments-là !

Ils font quand même la fête, même s’ils se torchent consciencieusement des convictions d’autrui : Preuve d’un respect insondable pour la laïcité dont ils se réclament tous, n’est-ce pas !

Mais si, ne rigolez pas : La laïcité, c’est justement le respect de la religion et de la croyance d’autrui.

Même quand ce n’est pas la sienne…

 

Même qu’à l’heure de ce post, je ne sais même pas où je vais trouver un peu de pain frais et croustillant – sous une autre forme qu’une hostie – tellement même les boulangers ne bossent pas.

Je vais peut-être en faire. Mais les miens sentent bon, certes, mais ressortent un peu « mou » du col.

Bref : Je ne sais pas encore.

Et puis il faudrait qu’il soit cuit avant l’heure des farandoles de glaces et sorbets, n’est-ce pas…

 

Joyeux Noël

à toutes et tous quand même : Tant pis pour « François III », on lui étripera les tripes un autre jour !

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24 décembre 2012 1 24 /12 /décembre /2012 05:02

La loi est votée…

 

Donc on sait : Total des recettes d’exploitation espérées : 1.868.470.493 € (ça va même augmenter en 2014, puisqu’il est prévu 1,902 Md€…)

Opération en capital : + 418,478 M€ nets dont 247,949 M€ d’emprunt.

Total des dépenses d’exploitation : 1.868.474.059 €…

Un « petit » déficit de trésorerie de 3,5 K€, n’est-ce pas, qui passe inaperçu !

Mais en fait, quand on reprend le compte d’exploitation prévisionnel 2013, en mode « commercial » (norme M 14 oblige), on y compte 1,879 Md€ de recettes et 21,47 M€ de déficit…

Soit 1,14 % de déficit…

Et on ne pourra donc pas dire que les comptes s’équilibrent, comme prétendent quelques … « prétentieux »

 

Dépense en « capital » : 418,478 M€, dont 206,468 M€ de remboursement d’emprunt…

Ratio endettement sur recettes = 67,1 %, un peu supérieur au second critère de Maastricht. Mais qui n’est pas dans une telle situation de nos jours, quand il s’agit d’argent public ?

(Car oui, il s’agit d’argent public, quoiqu’en disent quelques « prétentieux ».)

 

Dépense de personnel, y compris « impôts, taxes et versements assimilés basés sur la rémunération des agents » : 1.137.062.063 €, soit 60,51 % des recettes.

Quand on vous dit qu’une « boutique » tient avec un taux de 1,65 € de CA pour des coûts salariaux ramenés à 1 €, c’est donc possible.

 

Encore qu’il faille distinguer les « rémunérations d’activité » (794.032.906, soit 69,83 % de la masse. Coefficient multiplicateur sur salaire = 2,35…), les « traitements-versés », des cotisations et contributions sociales (340.529.157 €, soit 29,94 % pour un « taux facial » de 42,88 %) qui laisse augurer un « régime normal » de tout bon « fonctionnaire » qui émarge aux budgets annexes de la Nation.

Pas du tout les chéris !

Si vous retirez 2,5 M€ de poétiquement nommées « Prestations sociales et allocations diverses » (sans doute pour « actions syndicales & autres œuvres sociales » bienvenues) vous constatez qu’il reste 260,384 M€ de contributions au « Centre d’Action Sociale – pensions ».

Autrement dit, pour ce 1,137 Md€, les contributions au régime général et autres taxes diverses dues à la Nation n’est plus que 80,145 M€, soit un taux de 10 %.

La taxe sur les salaires ?

Même pas, l’État et ses démembrements en sont exonérés…

Passons…

Eux au moins, ils assument leur « régime spécial ».

 

Bon oui mais alors, les effectifs pour 800 millions ?

Ils seront 11.025, soit un salaire moyen de 6.001 €/mois et c’est du net avant impôt sur le revenu.

Mais tout le monde n’est pas logé à la même enseigne :

– Les « Administratifs » ne seront que 3.016 (en diminution de 56 postes) à se partager 316,833 M€, soit 8.754,24 €/mois. C’est une moyenne : Il y a des administrateurs civils hors cadre là-dedans…

On rappelle qu’un ingénieur-Mine, qui sort de l’ékole éponyme, il émarge à 7 K€/mois… à « Bac + 7 ».

– Les « ingénieurs du contrôle de la navigation aérienne » (INCA) seront 4.113 (en diminution de 41 postes – 0,99 % des effectifs… le bel effort) et seront payés sur une enveloppe de 508,641 M€, soit 10.305,57 €/mois…

C’est toujours une moyenne, n’est-ce pas, pour nos « Bac + 5 » spécialisés.

– Les « ingénieurs électroniciens des systèmes de sécurité aérienne et techniciens supérieurs des études et de l’exploitation de l’aviation civile » ne seront que 3 de moins par rapport à l’année 2012, pour se compter 3.152 à se répartir 259,954 M€ (soit une moyenne de 6.872,73 €/mois) ;

– Et les « Ouvriers et personnels navigants », au nombre de 744 (la seule catégorie à voir ses effectifs gonfler de 127 postes), 51,632 M€ soit une moyenne salariale de 5.783,19 €/mois.

Pas eu la chance d’être qualifié « Bac + 5 », ceux-là !

 

Une belle organisation qui « s’autoflatte » toute seule de ses « performances » en mesurant plein de critères-qualitatifs comme les retards de plus de 15 minutes qui lui sont imputables, des taux de distance entre avions dessus ou en deçà des normes de sécurité pour 100.000 vols, etc.

Perso, je m’en arrêterai au nombre de collisions destructrices, en vol ou au sol : Pas un seul imputable à nos INCA nationaux !

Pourvu que ça dure…

 

Mais notez que, dans le budget présenté à la représentation nationale de nos élus, pas un chiffre quantitatif sur 156 pages, sauf ceux en euros !

Tout le reste, ce sont des proportions, des indices, des ratios d’évolution.

Rien à se mettre sous la dent, même quand on prévoit que d’ici 8 ans, le trafic aérien va doubler (Soit 9 % de croissance annuelle qu’on ne voit pas bien où avec un poussive reprise de l’ordre de 3 %, mais s’ils le disent, c’est que ça doit être vrai).

D’autant qu’ils causent tous de « passagers » et non pas de passages.

C’est histoire de « cacher ce sein que nous ne saurions voir », ou de se faire un peu de gonflette sur-vitaminée ?

Parce que quand ils parlent d’augmentation de trafic, ce n’est uniquement qu’en « passagers »…

 

Il faut fouiller un long moment pour retrouver le montant unitaire de la « taxe de route » (Et quelques surprises).

Elle était de 64,63 € en 2012 et va passer à 64,75 € en 2013 (moins chère que la moyenne des 7 pays limitrophes : C’est dire s’ils sont contents d’eux-mêmes !), ce qui compte tenu de la recette budgétée mise en face représente 17.437.528 vols/an !

Ouh-là : De quoi en perdre la tête et se péter le neurone ?

Pas du tout : C’est 47.774 vols/jour ou 1.990 vols/heure sur tout le territoire et sa quarantaine de plate-formes à gérer…

Et encore, tous n’atterrissent pas au pays…

Là où une autoroute 3 voies et une seule surface compte déjà 3.400 passages/heure… rappelle-je.

Et eux ils ont le volume en plus pour dégager de circonstances catastrophiques.

Ce qui explique aisément qu’à part le train, c’est un des moyens le plus sûr de se déplacer, n’est-ce pas.

 

Bon, les mauvais esprits vont te me nous raconter que ce ne sont que des moyennes et qu’en fait se succèdent aux heures de pointe 1 avion/minute à l’entrée de pistes, parfois plus.

Rappelons qu’une minute de vol à 300 km/h, c’est 5 km de distance, plus de deux fois les pistes les plus longues. On sait.

De quoi quand même prendre un virage sur l’aile pour éviter une collision, non ?

On sait aussi que l’objectif, c’est justement que l’avion qui atterrit, il va moins vite que celui qui arrive et qu’il doit dégager la piste au plus vite pour le suivant.

Et qu’ils sont donc 4.113 « ingénieurs » suppléés, mais pas tout le temps, par 3.153 « techniciens », tous qu’ils doivent gérer leurs stress et dormir à l’occasion, par période de 24 heures. On sait aussi.

 

Quoiqu’il faille aussi rappeler que la Cour des comptes, dans un passé pas si lointain, s’étonnait que partout en Europe les vacations de contrôle durent un peu plus de 5 heures, pour des histoires de sécurité, sauf en « Gauloisie sécuritaire », où nos INCA préfèrent travailler deux fois plus (environ 11 heures et quelques par vacation (! … Bravo la sécurité…)) pour avoir deux jours de boulot pour deux jours de vacances…

Alors, il y’en a même qui doute que tous aient leur 200 heures/an de contrôle effectif pour rester « certifiés »…

Car encore, il est impossible, pour la Cour qui suppute un taux de présence effective de 55 %, comme pour les « chefs », de savoir si les meks sont à leur poste, car ils refusent de porter des badges informatisés, voire de signer les cahiers de présence !

(Notez que ça ne sert à rien, on « triche » si facilement),

 

Vous faites le calcul à l’envers : Sur 220 jours, réduits à 110 par le système des vacations de 11 heures, ça fait donc 1.210 heures officielles de contrôle par INCA et par an.

Et que si on suit les dires de la Cour des comptes, ça fait à peine 43 % des heures dues par le commun des prolos du pays…

Moins qu’un instituteur de base : Je ne vous ferai pas l’injure de comparer leurs salaires respectifs ! Le boulot n’est décidément pas comparable !

D’ailleurs notez que sur 36 semaines de même seulement 30 heures (1.080 heures aux mieux), il n’y a rien de comparable pour les mêmes « Bac + 5 » au recrutement, désormais.

 

Comme ils sont 4.113 à assurer du 24 heures sur 24, 365 jours par an, ça nous fait 452.430 heures de contrôle par an … officiellement.

Rapporté aux 17 millions de vols annuels, on en vient à une moyenne de 38,54 vols/heure contrôlés par INCA …

Justement pas loin d’un toute les 2 minutes : C’est cohérent et « vachement stressant », y’ pas à dire.

Le pire, c’est qu’il y a un budget de quelques picaillons en K€ prévu pour la gestion des stress… dans le « grand total ».

 

La surprise annoncée est double à la lecture du document. J’y reviens :

 

– Chacune des « missions » de la DGAC est « décrétée ». À savoir, dans le langage d’un juriste-publiciste, qu’il y a un décret qui définit la mission et donc une redevance qui va la financer.

Il n’y a que la Loi qui peut créer une taxe ou un impôt dans notre système constitutionnel : C’est une conséquence logique du préambule de notre constitution.

En revanche, un ministre peut établir une redevance, un cotisation et plein d’autres « contributions », par voie de décret.

D’ailleurs ils ne se gênent pas.

Par conséquent, on est bien dans le domaine régalien du la puissance publique qui … décrète.

Contrairement à ce qu’affirmait il y a encore peu un autre « prétentieux » jusque sur ce blog, même s’il s’agit d’une agence « publique » comme diraient les américains, même s’il s’agit d’un budget annexe de la loi de finances nationale, on est en plein domaine de la fonction publique !

Même si c’est un domaine un « peu particulier » dans les relations du travail, parce que le syndicat qui nous livre indirectement et gracieusement toutes ces informations, il a su y faire… pour un statut « hors-norme », rien que sur la grille salariale : Tant mieux pour eux.

Pour aller au-dessus, il faut être Président de la République, mais je crois que le poste est déjà occupé, et qu’il n’y en a que deux à avoir la sécurité de la Nation entière sous le doigt du bouton nucléaire !

Notez que la dimension n’est pas la même non plus…

 

Je vous renvoie, pour mieux comprendre, comment ils ont pu défendre « au mieux » les intérêts de leurs syndiqués au fil du temps (suivez le lien…)

Je t’avais promis d’y revenir, « Hihihihi »… J’y reviens !

J’attends toujours ton billet d’ailleurs.

 

– La seconde surprise elle est fabuleuse : S’il n’y avait que le « péage » payé par les avions (et donc les passagers), dite « redevance de route », mais non !

On compte aussi : La redevance océanique, celle pour services terminaux de la circulation aérienne pour la métropole, pour services terminaux de la circulation aérienne pour l’outre-mer, de surveillance et de certification, la taxe de l’aviation civile (dont 80 % sont reversés au budget de la DGAC) , la redevance d'exploitant d'aéronefs, de sécurité et de sûreté d'exploitant d'aérodrome, de sûreté aérienne de transporteur, d'organisme de formation de personnel navigant, d'examen, de titre personnel de l'aviation civile, de programme de formation, de qualification d'entraîneur synthétique de vol, de matériels de sauvetage et de lutte contre l'incendie des aéronefs, de dispositif de sûreté, d'aptitude au vol, d’AESA, de manifestations aériennes, d'organisme AFIS (à créer), de pilotage de l’OSAC, d'expertise, de route à autorité de surveillance, de RSTCA à autorité de surveillance, plus quelques recettes de poche comme la vente de publication, quelques objets publicitaires, etc.…

Près qu’une trentaine de « redevances » (qui ne sont pas toutes payées par les mêmes et qui se recouvrent parfois, il faut le constater) !

 

Bref, un petit monde à part, qui vit en circuit fermé à bien cacher ce qui peut encore l’être, à rendre un service « épuisant » pour un coût … épuisant.

Pensez-y : Ça fait un budget de 131,15 € (tout compris avec l’investissement annuel) par vol contrôlé, plus que le double du prix du péage Paris-Marseille.

Notez que pour ce prix-là, j’ai peut-être traversé le pays, mais je m’en mets plein les yeux pendant 5 à 7 heures, selon que je m’arrête ou non pour descendre faire pipi…

En avion, je n’ai même pas le temps de descendre mais seulement de penser aux embouteillages qui m’attendent à l'arrivée.

Quant au TGV, pour le même prix, je fais plus de trois fois l’aller-retour en tarif promotionnel.

 

Des « privilégiés » les INCA ?

Mais non, mais non, bande de « jalouseux » !

Pas du tout : La preuve, ils menaçaient encore de faire grève en octobre dernier et pas vous…

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23 décembre 2012 7 23 /12 /décembre /2012 05:05

Vous ne connaissiez pas ? Moi si !

 

C’est marrant d’ailleurs comme tout le monde connaît le statut de l’intermittent du spectacle (comme « Deux-par-deux » l’exilé fiscal) pour en avoir eu les oreilles rabâchées, un temps.

Tout le monde connaît les CDI (Contrat de travail à Durée Indéterminé) et son corollaire honni par la « Gôche-droite-dans-ses-bottes », le CDD (Contrat de travail à Durée Déterminée).

C’est soit l’un soit l’autre, nous affirme-t-on chez les niais, avec l’arrogance imperturbable de ces gens qui croient tout savoir et ignorent jusqu’à l’étendue de leur immense ignorance…

Il y en a 28, comme ça (peut-être plus si on cherche bien), codifiés souvent dans la partie « D » (« D » pour « Décret », même pas « R » pour « Règlement » qui sont aussi pris par décret, même pas « L » pour Loi) du Code du travail, mais aussi dans d’autres.

(Codes Forestier, rural, de la marine marchande et quelques autres, pour ceux que j’ai eu à croiser.)

 

Aujourd’hui, une petite décision idiote qui confirme la « Contrat de chantier » dans ses mécanismes de rupture et de consolidation…

 

Arrêt de la Cour de cassation

Chambre sociale

rendu le 21 novembre 2012, cassation partielle (n°10-27429)

 

Attendu, selon l'arrêt attaqué, que M. X... est entré au service de la société KS Services comme chargé d'études et de réalisation, d'abord selon un contrat à durée déterminée, du 21 août au 30 novembre 2007, puis par un contrat à durée indéterminée à durée de chantier à compter du 1er décembre 2007, qu'à l'issue du chantier pour lequel il avait été recruté, M. X... a été licencié par une lettre du 29 février 2008 ; qu'il a saisi la juridiction prud'homale de demandes tendant à la requalification du contrat à durée déterminée du 21 août 2007 en contrat à durée indéterminée, à la reconnaissance du statut de cadre et au paiement de diverses sommes ;

 

Sur le premier moyen :

 

Attendu que M. X... fait grief à l'arrêt de juger que le contrat à durée déterminée conclu pour accroissement temporaire d'activité du 21 août 2007 au 30 novembre 2007 était valable et qu'il s'était valablement transformé en un contrat de travail à durée indéterminée de chantier le 1er décembre 2007 et, en conséquence, de le débouter de ses demandes alors, selon le moyen :

 

1) - Que le contrat de travail conclu pour la durée d'un chantier est, en principe, un contrat à durée indéterminée à moins qu'il ne soit conclu dans l'un des cas énumérés par l'article L.1242-2 du code du travail où il peut être recouru à un contrat à durée déterminée ; que les juges du fond ayant constaté que M. X... avait été recruté par la société KS services pour la durée d'un chantier par un contrat à durée déterminée du 21 août 2007 au 30 novembre 2007 « en vue de faire face à un accroissement temporaire d'activité », ils ne pouvaient plus ensuite juger que ce contrat s'était transformé, pour le même chantier, en un contrat à durée indéterminée de chantier au sens de l'article L.1236-8 du code du travail ; qu'aussi, en refusant de juger que le contrat à durée déterminée du 21 août 2007 s'était transformé le 30 novembre 2007 en contrat à durée indéterminée de droit commun et que le licenciement pour fin de chantier était donc sans cause réelle et sérieuse, la cour d'appel a violé l'article L.1236-8 et l'article L.1242-2 du code du travail, ensemble l'article L.1232-1 du code du travail ;

 

2) - Que le contrat de travail à durée déterminée qui se poursuit après l'échéance du terme, sans avoir été renouvelé pour une durée déterminée, devient un contrat à durée indéterminée de droit commun ; que les juges du fond ayant constaté, sans que cela soit contesté, que le contrat conclu pour la durée du chantier du 21 août 2007 au 30 novembre 2007 était un contrat à durée déterminée, pour accroissement temporaire d'activité, ils devaient en conclure qu'à défaut d'un avenant le renouvelant pour une durée déterminée, le contrat à durée déterminée était devenu un contrat à durée indéterminée de droit commun en se poursuivant au-delà du terme ; qu'en jugeant au contraire que l'avenant avait pu transformer le contrat à durée déterminée en un contrat à durée indéterminée pour fin de chantier, la Cour d'appel a violé les articles L.1243-11 et L.1243-13 du Code du travail, ensemble l'article L.1236-6 du code du travail ;

 

3) - Que le contrat à durée déterminée ne peut être renouvelé que si l'avenant de prolongation est soumis au salarié avant le terme initialement prévu ; qu'à supposer même que l'avenant au contrat à durée déterminée du 21 août 2007 ait pu renouveler le contrat sans en modifier la nature, les juges du fond ont constaté qu'il faisait suite à une proposition que l'employeur avait adressée à M. X... par un courrier électronique du 29 novembre 2007, soit la veille du terme du contrat à durée déterminée, et que ce courrier annonçait au salarié « l'avenant en début de semaine prochaine » ; qu'ayant ainsi constaté que l'avenant n'avait pas été soumis au salarié avant le terme initialement convenu, la cour d'appel qui n'en a pas conclu conclure que le contrat était devenu un contrat à durée indéterminée en se poursuivant au-delà de son terme n'a pas tiré de ses constatations les conséquences qui s'en déduisaient et a violé les articles L.1243-11 et L.1243-13 du code du travail ;

 

Mais attendu d'abord, qu'un contrat de travail à durée indéterminée conclu pour la durée d'un chantier peut succéder à un contrat à durée déterminée conclu pour faire face à un accroissement temporaire d'activité sur le même chantier ;

 

Attendu ensuite que les dispositions de l'article L.1243-11 du code du travail ne sont pas applicables lorsque l'activité du salarié se poursuit, après le terme du contrat à durée déterminée, aux conditions d'un contrat à durée indéterminée conclu entre les parties ;

 

Et attendu qu'ayant constaté que l'avenant relatif à la proposition d'un contrat à durée indéterminée de chantier était intervenu le 30 novembre 2007, la cour d'appel a décidé à bon droit et sans encourir les griefs du moyen de rejeter la demande de requalification en contrat à durée indéterminée de droit commun ;

 

D'où il suit que le moyen n'est pas fondé ;

 

Sur le deuxième moyen :

 

Attendu qu'il n'y a pas lieu de statuer sur ce moyen, qui ne serait pas de nature à permettre l'admission du pourvoi ;

 

Mais sur le troisième moyen :

 

Vu les articles 1315 du Code civil et L.3171-4 du Code du travail ;

 

Attendu que pour débouter M. X... de sa demande de rappel de salaire et de congés payés afférents au titre des heures supplémentaires, l'arrêt retient qu'à l'appui de sa demande, le salarié produit un tableau dactylographié qu'il a établi lui-même mentionnant des heures de travail semaine par semaine d'août 2007 à février 2008 et indiquant 112 h à 25 %, 79 h à 25 % et 109, 51 à 50 %, au-delà des 35 heures hebdomadaires ; que ce relevé unilatéral établi postérieurement à son départ ne comporte aucun visa de l'employeur et n'est appuyé sur aucun élément de preuve ; que les plannings de ses tâches qu'il établissait lui-même n'indiquent aucun détail des heures de travail ; qu'il a été payé pendant sa période de présence sans avoir formulé de demande de régularisation d'heures qui n'auraient pas été payées ; que les bulletins de paie établis sur la base de 151,67 heures n'ont fait l'objet d'aucune contestation ni de demandes de rappel ; que les courriers de son supérieur qu'il verse aux débats relèvent son investissement personnel et la qualité de son travail sans établir pour autant la réalité d'heures supplémentaires ; que si quelques mails sont rédigés le soir ce fait est notoirement insuffisant pour caractériser un dépassement des heures de travail et illustrent plutôt une certaine liberté dans l'organisation de ses journées ; que malgré le rejet de ses prétentions par le conseil de prud'hommes, le salarié n'a produit aux débats aucun élément nouveau susceptible de rendre crédible son affirmation ; qu'il n'explique pas non plus comment il aurait effectué 301 heures supplémentaires en sus des heures normales sur une période relativement courte d'août 2007 à février 2008 ; qu'enfin il remettait ses bordereaux de présence et ses notes de frais au directeur administratif et financier qui en a attesté, sans avoir mentionné d'erreur dans l'élaboration de ses fiches de paie ou de non-paiement d'heures supplémentaires ; qu'en conséquence la réalité des heures supplémentaires invoquées n'apparaît pas suffisamment établie pour justifier le paiement d'un arriéré à ce titre ;

 

Attendu, cependant, que la preuve des heures de travail effectuées n'incombe spécialement à aucune des parties ; qu'en cas de litige relatif à l'existence ou au nombre d'heures de travail accomplies, il appartient au salarié d'étayer sa demande par la production d'éléments suffisamment précis quant aux horaires effectivement réalisés pour permettre à l'employeur de répondre en fournissant ses propres éléments ;

 

Qu'en statuant comme elle a fait par une appréciation portant sur une insuffisance des éléments produits par le seul salarié alors que ce dernier avait produit un décompte des heures qu'il prétendait avoir réalisées auquel l'employeur pouvait répondre, la cour d'appel a violé les textes susvisés ;

 

Par ces motifs : Casse et annule, mais seulement en ce qu'il a débouté M. X... de sa demande de rappel de salaire et de congés payés afférents au titre des heures supplémentaires, l'arrêt rendu le 7 octobre 2010, entre les parties, par la cour d'appel de Colmar ;

Remet, en conséquence, sur ce point, la cause et les parties dans l'état où elles se trouvaient avant ledit arrêt et, pour être fait droit, les renvoie devant la cour d'appel de Metz ;

 

M. Lacabarats, Président

 

Si on met de côté l’affaire des heures supplémentaires cassée pour cause de non-respect du principe de réciprocité des débats, il convient donc de retenir qu’un CDI conclu pour la durée d'un chantier peut succéder à un CDD conclu pour faire face à un accroissement temporaire d'activité sur le même chantier.

 

On rappelle la règle générale : Le CDI est un contrat de droit commun, hors dérogations précises (causes et effet) d’un CDD (dont les motifs sont encadrés par la loi.

Un nouveau CDD peut succéder à un premier CDD, mais pour la moitié seulement de la durée du premier CDD.

En cas de dépassement de durée, ou en cas d’une prorogation du second CDD sans respecter la règle du tiers-temps, voir en cas de cumul de plus de 18 mois d’affilée des CDD (sauf cas particuliers), il est automatiquement transformé par la loi (d’ordre public : On ne peut y déroger) en CDI.

Ce qui implique qu’en cas de licenciement, il y a requalification automatiques, avec toutes les procédures à appliquer pour « protéger les droits des salariés », qui n’existant pas puisqu’on s’est trompé de forme du contrat, vous aligne au poteau des toutes les indemnités envisageables.

(Proécdure, qualification, défaut de cause réelle et sérieuse, etc… Plus les Assedic qui passent par là et réclament 6 mois de salaire au passage).

 

Mais, rappelle la Haute Cour, lorsque l'activité d'un salarié employé en CDD se poursuit après le terme du contrat à durée déterminée, dans les conditions prévues par un contrat à durée indéterminée conclu entre les parties, alors elle confirme la décision des juges du fond : Un contrat de travail à durée indéterminée conclu pour la durée d'un chantier peut succéder à un contrat à durée déterminée conclu pour faire face à un accroissement temporaire d'activité sur le même chantier.

Ou un autre… Peu importe, le droit commun du CDI de chantier s’applique.

Dès lors les dispositions de l'article L.1243-11 du Code du travail, relatives aux conséquences de la poursuite de la relation contractuelle à l'issue du CDD, ne sont pas applicables lorsque l'activité du salarié se poursuit, après le terme du contrat à durée déterminée, aux conditions d'un contrat à durée indéterminée conclu entre les parties.

 

Autrement dit vous avez bien lu : Un CDI de chantier, c’est un CDD de chantier.

Et réciproquement.

Sauf que le CDD peut être plus court que le chantier, qui peut durer plus longtemps que prévu, d’ailleurs.

En revanche, le CDI de chantier ne saurait aller au-delà de la durée du chantier…

 

Un peu comme « Deux-par-deux » l’exilé fiscal : Il bosse durant la durée du film en CDI (ou CDD, peu importe) et après, le film terminé d’être « en boîte », il va pointer au chômage, exilé ou non d’ailleurs !

C’est’y pas merveilleux les « avantages-acquis » de la future « fléxisécurité » du droit du travail ?

 

C’était juste pour ravir votre neurone matinal, exceptionnellement, de ce dimanche… Parler de travail un dimanche, mais où va-t-on ?

Allez donc préparer votre réveillon au lieu de flemmarder devant votre écran : Vous avez des « petiots » à gâter d’ici sous peu !

Parce que personnellement, je connaissais ce contrat atypique du droit commun.

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22 décembre 2012 6 22 /12 /décembre /2012 05:08

Vous avez passé une bonne nuit ?

 

La fin du monde a été reportée à une date ultérieure ? Il ne fallait pas désespérer : « François III » veillait sur notre bonheur !

Et que donc, nous voilà le « jour d’après » à pouvoir enfin parler de choses sérieuses.

Et inhabituellement, on va causer astronomie et plus particulièrement de Tau Ceti…

Rien que le nom, j’aime bien.

Et en plus, ce n’est pas très loin de là…

Enfin … Tout est relatif, comme disait Einstein !

 

C’est une étoile jaune-orangé située à environ 11,90 années-lumière (à ± 0,03 al), dans la constellation de la Baleine, d’une magnitude absolue de 5,68.

Sa masse est estimée à 0,81 masse solaire, avec une température de surface comparable à notre astre diurne : 5.344 °K (à ± 50 K), qui tourne sur elle-même (on sait ça pour avoir étudié les déplacements de ses raies H et K d’absorption de la lumière du calcium ionisé), en 34 jours.

C’est la 19ème étoile la plus proche de la notre.

Elle est de masse et type spectral similaires au Soleil mais a une faible « métallicité », c'est-à-dire que son abondance en éléments chimiques autres que l'hydrogène et l'hélium y est faible comparativement au Soleil.

 

Sa ressemblance partielle et sa proximité au Soleil lui valaient déjà un certain intérêt. Tau Ceti a par exemple fait l'objet de nombreuses études dans le cadre du programme SETI de recherche de vie extra-terrestre.

Qui n’ont rien donné : Et pour cause (mais on verra ça un peu plus loin). Car jusqu’en en 2007, aucune planète n'avait encore été détectée autour de Tau Ceti.

Les recherches effectuées avaient même permis d'exclure la présence de certains compagnons sous-stellaires, telles les naines brunes et certaines planètes géantes gazeuses.

D’autant que sa faible « métallicité » rendait peu probable qu'une planète tellurique soit en orbite autour d'elle.

En outre, elle possède un important disque de débris qui leur seraient fatals : Car, toute planète en orbite autour de l'étoile serait par conséquent soumise à un plus grand nombre d'impacts que la Terre, ce qui diminue la probabilité de développement de la vie dans ce système.

 

Mais comme Tau Ceti est située légèrement en dessous de l'équateur céleste, avec une déclinaison d'environ – 16° et qu’elle est ainsi observable depuis l'Europe, y compris ses régions les plus septentrionales, et plus généralement depuis toutes les régions à forte densité de population de l'hémisphère nord, on l’aperçoit assez facilement à l'œil nu, elle a de ce fait été cataloguée très tôt dans l'histoire de l'astronomie.

D’où son nom qui rapporte à l’antiquité grecque, c’est en réalité la sixième étoile la plus brillante de la constellation de la Baleine, avec une magnitude apparente de 3,50 dans le domaine visible.

 

Sa vitesse radiale a été mesurée par effet Doppler : Elle est de – 17 km/s, la valeur négative indiquant que l'étoile se rapproche du Soleil.

À partir de la distance, du mouvement propre et de la vitesse radiale, il est possible de déduire la vitesse tridimensionnelle de l'étoile : Elle est de 37 km/s par rapport au Soleil.

Ce résultat permet de calculer la trajectoire de Tau Ceti à travers la Voie lactée.

Elle est en orbite autour du centre galactique à une distance moyenne de 9,7 kilo-parsecs (32.000 années-lumière) et son excentricité est de 0,2211, pour autant que l'on puisse assimiler (en première approximation) sa trajectoire galactique à une ellipse.

Les deux étoiles connues les plus proches de Tau Ceti sont l'étoile variable YZ Ceti située à seulement 1,6 année-lumière de celle-ci. Et deux fois plus lointain, le système de Luyten 726-812.

 

Tau Ceti est plus petite et plus froide que le Soleil, d'où sa couleur tirant plus vers l'orangé. Présentant une activité magnétique moins importante, elle possède sans doute beaucoup moins de taches stellaires.

Tau Ceti ne serait composée que d'une seule étoile. Aucune perturbation astrométrique ou de la vitesse radiale n'a été constatée, ce qui suggère que l'étoile ne possède pas de grand compagnon sur une orbite proche, tel qu'un Jupiter chaud.

La plus grande partie de nos connaissances sur Tau Ceti ont été déduites de mesures spectroscopiques. En comparant son spectre à des simulations basées sur des modèles d'évolution stellaire, il est possible d'évaluer l'âge, la masse, le rayon et la luminosité de Tau Ceti.

Le rayon de l'étoile a été mesuré directement et assez précisément en interférométrie infra-rouge par le Very Large Telescope.

 

La composition chimique d'une étoile fournit des indices importants sur l'histoire de son évolution, notamment sur son âge. La « métallicité » d'une étoile est mesurée à l'aide du rapport de la proportion de fer, un élément facilement observable, sur celle d'hydrogène. Celle de Tau Ceti est de (Fe/H : Fer par rapport à l’hydrogène) = – 0,50, ce qui signifie que le rapport d'abondance en fer par rapport à l'hydrogène est environ trois fois moindre que pour le Soleil.

Cette faible proportion de fer indique que Tau Ceti est très certainement plus vieille que le Soleil : Son âge serait de 10 milliards d'années, soit plus du double de celui-ci (4,57 milliards d'années).

Ce qui n’est pas raisonnable quand on sait que notre Soleil est né d’une onde de choc de cendres et gaz interstellaire plus anciens encore, suite à une explosion d’une supernovæ.

Mais bon, notre Soleil, il y a 4,5 milliards d’année n’était pas là où il se trouve dans la galaxie aujourd’hui et Tau Ceti était certainement dans un ailleurs bien plus lointain…

 

 

La luminosité de Tau Ceti étant de 55 % celle du Soleil, une planète tellurique devrait être située à une distance légèrement inférieure à 0,7 unité astronomique pour recevoir un flux solaire égal à celui reçu par la Terre. C'est légèrement moins que la distance moyenne entre Vénus et le Soleil.

 

En 2004, une équipe d'astronomes britanniques dirigée par Jane Greaves découvrit que Tau Ceti a plus de dix fois plus de matériaux cométaires et astéroïdaux en orbite que le Soleil.  

Il paraissait par conséquent assez peu probable que le système puisse accueillir des formes de vie complexes car les éventuelles planètes seraient soumises à de grands impacts environ dix fois plus souvent que sur Terre, puisque l’activité de ses débris en orbite autour de l’étoile, laisse des traces dans son environnement.

Greaves conclut lors de ses recherches qu'« il est probable que toute planète est continuellement bombardée par des astéroïdes similaires à celui ayant entraîné l'extinction des dinosaures. ». Il est néanmoins possible qu'une planète géante gazeuse de la taille de Jupiter puisse écarter les comètes et les astéroïdes.

Le disque de débris fut découvert en mesurant la quantité de radiations émises par le système dans l'infra-rouge lointain. Le disque est symétrique et centré autour de l'étoile. Sa frontière externe est en moyenne à 55 UA de l'étoile. L'absence d'émission de radiations infra-rouge par les parties les plus chaudes du disque près de l'étoile indique que le disque s'arrête à 10 UA de celle-ci.

À titre de comparaison, la ceinture de Kuiper s'étend de 30 à 50 UA du Soleil. Pour se maintenir durant de si longues périodes, un tel disque doit être constamment « alimenté » par les collisions de corps plus gros. La partie principale du disque serait en orbite autour de Tau Ceti entre 35 et 50 UA, bien au-delà de la zone habitable. À cette distance, la ceinture de poussières pourrait être similaire à la ceinture de Kuiper du système solaire située au-delà de l'orbite de Neptune.

 

En tout cas, Tau Ceti prouve ainsi que les étoiles, même plus âgée que notre soleil, ne perdent pas nécessairement leur disque de débris au cours de leur évolution et une ceinture si dense pourrait ne pas être exceptionnelle parmi les étoiles similaires au Soleil.

La densité de la ceinture autour de Tau Ceti est de seulement 1/20ème de celle autour de sa jeune voisine Epsilon Eridani.

L'absence relative de débris autour du Soleil pourrait être l'exception plutôt que la règle : Un groupe de recherche a suggéré que notre soleil serait passé près d'une autre étoile au début de son existence et la plus grande partie de ses comètes et astéroïdes auraient été éjectés de son orbite à cette occasion.

Les disques de débris des étoiles, où de la poussière est continuellement formée par collision, semblent pourtant être propices à la formation de planètes.

 

D’où les recherches de nos scientifiques : Tau Ceti est un analogue solaire car elle a une masse proche de celle du Soleil et une faible variabilité, mais une plus faible abondance de métaux. Elle a été la cible de plusieurs recherches planétaires utilisant la méthode des vitesses radiales. Aucune n'a permis jusque-là d'identifier des variations périodiques dues à une planète.

La précision atteinte jusqu'à présent est de 11 m/s sur une durée de 5 ans et Tau Ceti n'abrite donc pas de planète de type Jupiter en orbite, et probablement pas de planète de masse supérieure ou égale à celle de Jupiter et de période orbitale inférieure à 15 ans.

Par ailleurs, une étude, publiée en 2000 et menée par la Wide Field and Planetary Camera du télescope spatial Hubble sur les étoiles proches, a conclu, dans les limites du pouvoir de résolution de la caméra, que Tau Ceti n'avait aucun compagnon de faible éclat.

Ces recherches et observations excluent également la présence de naines brunes.

 

Tau Ceti a aussi fait l'objet de recherches dans le cadre d'un projet dénommé projet Ozma dont le but était « la recherche d'intelligence extra-terrestre », dans le cadre du programme SETI. Ces travaux, dirigés par l'astronome Frank Drake, avaient pour ambition d'identifier des signaux radio artificiels venant de civilisations extra-terrestres. Les premières étoiles étudiées furent Tau Ceti et Epsilon Eridani qui furent choisies pour leur proximité et leur similarité au Soleil. Aucun signal ne fut trouvé durant les 200 heures d'observation.

Des recherches postérieures sur Tau Ceti ont également échoué.

 

Malgré l'absence de résultats, les recherches de vie autour de Tau Ceti se sont poursuivies.

En 2002, les astronomes Margaret Turnbull et Jill Tarter ont développé le catalogue de systèmes stellaires habitables (HabCat) dans le cadre du projet Phoenix du programme SETI. La liste contient plus de 17.000 systèmes potentiellement habitables, soit environ 10 % des étoiles étudiées à l'occasion de cette étude.

L'année suivante, Tau Ceti fit partie d'une liste, établie par Turnbull, des 30 étoiles les plus prometteuses parmi les 5.000 étoiles situées à moins de 100 années-lumière du Soleil. Tau Ceti fait également partie d'une liste de cinq étoiles qu'elle a choisies comme objet d'étude pour le Terrestrial Planet Finder. Selon Turnbull, « elles sont les lieux où (elle) souhaiterait vivre si Dieu avait placé notre planète autour d'une autre étoile. »

Il s’agit de la « zone habitable » dans laquelle se trouve notre planète-bleue : Ni trop près, ni trop loin de son soleil, pour avoir assez d’énergie reçue pour ne pas geler (comme mars ou les planètes lointaines), mais pas trop (comme nous le prédisent les « réchauffistes ») pour tout cramer comme sur Mercure (voire Vénus).

 

Et, là, pour régler leurs instruments, des chercheurs viennent d'y découvrir cinq planètes en orbite, dont l'une située en zone « habitable », selon une étude publiée mercredi avant-dernier !

Il a fallu qu'une équipe internationale ait l'idée de tester sur cette étoile leur nouvelle technique de collecte de données astronomiques, capable en théorie de détecter des signaux deux fois plus puissants.

« Nous avons choisi Tau Ceti (...) parce que nous pensions qu'elle ne comportait aucun signal. Et elle est si brillante et semblable à notre Soleil qu'elle constitue un banc d'essai idéal pour tester notre méthode de détection des planètes de petite taille », explique dans un communiqué Hugh Jones, de l'Université britannique du Hertfordshire.

Bingo !

 

Les astronomes ont découvert cinq planètes, d'une masse comprise entre deux et six fois celle de la Terre. L'une d'entre elles tournerait dans la « zone habitable » permettant l'existence d'une atmosphère, d'eau à l'état liquide en surface, et donc peut-être d'une forme de vie.

« Tau Ceti est l'une de nos plus proches voisines cosmiques, si brillante que nous pourrions arriver à étudier les atmosphères de ses planètes dans un avenir pas si lointain », souligne James Jenkins, de l'Université du Chili, qui a participé à l'étude publiée dans la revue Astronomy & Astrophysics .

 

Cette découverte confirme l'idée nouvelle « que presque toutes les étoiles ont des planètes, et que la galaxie doit donc contenir un grand nombre de planètes potentiellement habitables d'une taille proche de la nôtre », ajoute Steve Vogt, de l'Université de Californie à Santa Cruz.

L'Observatoire austral européen (ESO) a récemment estimé que des milliards de telles planètes existaient dans la Voie Lactée, dont une centaine au seul voisinage de notre Soleil.

 

Voilà qui rend tout-à-fait sensationnelle l’idée de Cheminade, « mon » candidat à la dernière présidentielle : Construire une autoroute jusqu’à Mars et y planter-là tout notre personnel politique !

Bon, si ce n’est pas sur Mars, on va pouvoir envisager de les consigner à bord d’un vaisseau spatial qui les emmènera, eux et leurs querelles, eux et leurs fatuités, eux et leurs déficits abyssaux, vers des lieux « habitables » : On peut aussi rester « chrétien » envers cette part de l’humanité-là…

 

Ce qui est assez drôle – et je ne sais plus pourquoi on en était venu là – c’est que je causais à « l’Ami-Râle » de « sapiens » se mêlant d'assassiner n'importe qui.

Une espèce réputée dangereuse dans le cosmos…

Je lui causais des « Gleek » (dangereux pour les « Kameulfs » qu’ils ne supportent pas), des « Escouzan » (encore plus kon que nature), et des « Tarid » (« un ou une », parce que ceux-là se reproduisent par parthénogénèse : Ils ne se sexent pas !)

Alors que d’autres se reproduisent par échange de desquamation, un peu comme les plantes du type terrienne de l'ex-civilisation des « Auriniens » qui le faisaient par « exfoliage »...

Et puis de le prévenir « que les terriens-sapiens viennent de découvrir 5 planètes autour de Ceti Tau... Mais il n'y a rien là-bas de très intelligent. Sauf quelques « herbes-rampantes » assez marrantes à voir se mouvoir. »

Pesanteur oblige, d’ailleurs…

 

Un vrai régal, ces traces de mes « on » qui ressurgissent comme ça, hasardeusement à l’improviste !

Bref, encore plein de pognon de vos impôts à claquer pour satisfaire la curiosité de quelques chercheurs avides d’autojustifications…

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