Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

D'où Erre-Je ?

  • : L'ignoble infreequentable
  • : La seule question à laquelle personne ne sait répondre reste : la place de l'Etat. Quel est son rôle ultime ? Le reste n'est alors que dérives quotidiennes pour soi-disant, le "bonheur des autres" avec "le pognon des autres". Bonne lecture
  • Contact

Pas de quoi rire

Pauvre Marianne...

Un peu de pub :

Référencé par
Meta-Referencement
http://www.meta-referencement.com

BlogueParade.com - Annuaire des Blogues francophones

Recherche

Infreequentable en autochtone


Albanais :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=sq

Anglais :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=en

Allemand :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=de

Arabe :
http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=ar

Bulgare :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=bg

Catalan :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=ca

Chinois simplifié :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=zh-CN

Chinois traditionnel :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=zh-TW

Coréen :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=ko

Croate :
http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=hr

Danois :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=da

Espagnol :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=es

Estonien :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=et

Finnois :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=fi

Galicien :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=gl

Grec :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=el

Hébreu :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=iw

Hindi :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=hi

Hongrois :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=hu

Indonésien :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=id

Italien :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=it

Japonais :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=ja

Letton :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=lv

Lituanien :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=lt

Maltais :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=mt

Néerlandais :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=nl

Norvégien :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=no

Polonais :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=pl

Portugais :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=pt

Roumain :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=ro

Russe :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=ru

Serbe :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=sr

Slovaque :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=sk

Slovène :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=sl

Suédois :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=sv

Tagalog :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=tl

Tchèque :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=cs

Thaï :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=th

Turc :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=tr

Ukrainien :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=uk

Vietnamien :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=vi

Les Ex-Archivés

Amis visiteurs !

Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » !
Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance !
Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite !    
En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle !
Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…
11 mars 2013 1 11 /03 /mars /2013 05:06

En fait, on n’est pas resté longtemps sur le trottoir…

 

J’y croisais quelques élus locaux … « bien-nés », c’est-à-dire, de « droâte » (dans mon « langage à moi »).

Non pas que parmi les « locaux », Miss « Sœur Âne » ne me laisse pas insensible par son charisme naturel, sa façon de me bécoter comme du bon pain, et surtout sa facilité, quasi-experte, d’aborder tous les dossiers locaux, n’importe lesquels.

Curieusement elle les connaît tous sur le bout des doigts, t’en parle sans note ni mémo comme si elle les avait relus la minute d’avant. Et pourtant, elle n’est pas énarque mais s’entoure de « demie-pointures » qui la secondent manifestement avec compétence et dévotion.

Et ce n’est pas simple dans l’administration parigote, tenue par d’autres énarques, qui n’ont pas réussi à être assez bon pour entrer au service de l’État, se contentant de la fonction publique territoriale…

Mais qu’est-ce qu’ils se la pètent, ceux-là !

C’est quasiment infect et indécent.

 

Pourtant, je sais qu’elle a déjà perdu. Les « éléphants » dinosauresques-fossilisés de son propre parti ne la soutiendront pas comme elle le mériterait.

Les militants, les vrais, les purs, les durs ont vieilli et sont dispersés dans divers courants débiles.

Les verts vont lui tailler des croupières pour faire valoir leur puissance de nuisance. Et elle ne les supporte déjà plus…

Les dossiers sont clos : Il n’y a plus d’argent pour la fin de la mandature, on gère les affaires courantes et reporte, dans tous les services, les dossiers nouveaux qui ne peuvent pas aboutir d’ici fin 2013.

De toute façon, aucune inauguration n’est « positive » en termes d’image depuis le 1er mars dernier : C’est interdit par le Code électoral.

 

De plus, la Miss vient de se tirer une balle dans le pied avec deux projets de mesures idiotes de limitations de vitesse des voitures, une sur les périphériques (à 70 km/h) et une autre en ville (30 km/h) qui ne verront jamais le jour, plus l’interdiction de laisser passer les camions de livraison … Ils devront prendre le RER si elle est élue, c’est dire le délire !

Déjà à son époque, le « cousin Jean » (Tiberi) s’était essayé à inventer les axes-rouges et limiter les camions à 10 m² au sol : Une vraie foirade de première.

Je me souviens encore : Ils avaient commencé par délivrer les autorisations pour les camions-citernes à essence, puis les plateaux de livraison des voitures et enfin les camions de livraison de produits frais !

J’avais fait acheter des groupes frigorifiques à poser sur la flotte existante de l’entreprise dont j’étais le numéro 3 de l’époque, pour continuer à livrer…

Les autres ils ont déménagé leurs entreprises, depuis le temps.

Sans compter que les travaux sur berge qui ulcèrent jusqu’au-delà de la rive gôche…

 

Bref, on me reproche de la bécoter un peu trop souvent, justement.

« Elle bécote tout le monde, de toute façon. Et comme je suis bien obligé de la croiser (de par mes diverses fonctions et responsabilités), je n’y coupe pas ! »

Et puis ce n’est pas désagréable, finalement : Elle sent bon et roule en voiture hybride !

Il y a donc des « fifi-lion-nistes » et des « coopés-istes » sur ce trottoir. Faut dire que « le siège » n’est pas très loin non plus.

« Monsieur le ministre (il a été ministre du « Chi » et a finalement été réélu en juin parce qu’il a su écouter mes dires et ne pas en faire trop), je t’avais dit de ne pas dékonner avec l’élection du pédégé. Bé t’as complétement déraillé, pire que chez les « soces de Reims ». Et regarde où on en est ! »

Il fait semblant de ne pas se rappeler. Mais moi, je me souviens très bien…

Et son pote « député-maire » du coin, il se souvient.

« Que veux-tu l’Ignoble, ces deux-là sont incorrigibles… »

En oubliant que derrière, ils sont toute une armée à se « doubler » les postes pour mieux se tacler.

« C’est un bon accord… » lâche-t-il sur le macadam !

Tu parles… Y’a des « grandes-oreilles » juste à côté, surtout.

 

« Tu veux dire qu’on a évité la Bérézina pour se camper sur une guerre de tranchées comme en 14 ? Tu te rappelles que nos poilus sont restés comme ça jusqu’à épuisement et que le premier qui « a bougé », c’est celui qui a gagné la guerre, hein ? »

Justement, « ça bouge ».

Depuis que « Fifi le déchu » a renoncé à la mairie de Paris (tout comme « Bord-l’eau ») pour se consacrer à la prochaine présidentielle, les choses sont plus claires, qu’il dit !

« Ah tu trouves ? Je te signale qu’aussi sec, « Bling-bling » l’a taclé en affirmant qu’il irait si l’état du pays le nécessitait… »

Et comme il le nécessitera si « François III » persiste à faire une konnerie par jour, « adieu les ambitions d’être calife à la place du calife ! Te rends-tu compte qu’il n’a même pas été foutu de gagner au sein du parti ? Est-il crédible pour l’emporter face au peuple ? »

Et je réponds pour lui : « Même pas en rêve ! ».

La tronche du « fifi-lion-niste »…

Le « coopé-iste » qui le suit comme son ombre, il ne dit rien, dans son coin.

 

« Y’en a une qui va tous vous battre au poteau : C’est « Haine-Cas-Aime » ! »

Et les voilà qui se mettent tous à rigoler en s’esclaffant.

Vous me direz, en général ça va de pair…

« Aucune chance la minette ! Aucun parachuté ne réussit à Paris. Souviens-toi de « Sait-Gain », l’Ignoble… »

Pour une claque, il en a pris une et sévère en plus.

Alors je leur rappelle que :

« Je ne sais pas où tu étais en 1974, l’ami-député. Moi, je collais les affiches de René Dumont depuis sa péniche… »

Les voilà qui en rajoutent dans la moquerie. Ils ne savent pas que c’était la condition sine qua non pour faire de chauds « 5 à 7 » de débutants avec ma « co-pine » d’alors.

Ceci expliquant cela.

« Que je suis passé sous la bannière du RPR pour le parachutage du Corrézien, ce qu’on a parfaitement réussi, nous les « colleurs d’affiches » ! »

En fait, je roulais pour le « cousin Jean » (Tiberi) qui du coup a fini Maire de la Capitale à un moment donné (le lendemain du décès de son père, le cousin de mon grand-père), après être passé sous-secrétaire d’État éphémère en 74.

« Qu’on a remis ça tranquillement et sans forcer à la municipale suivante et que si vous nous aviez laissé faire, « De-la-nuée » n’aurait jamais été élu contre Tiberi ! »

Je sais : Nous avions eu consigne de ne pas faire campagne dans le 12ème qui a basculé, en 2001, du fait que Jean avait été éliminé après un acharnement médiatique et judiciaire inimaginable et de longue durée.

Et qu’aux sympathisants locaux qui s’interrogeaient, on passait la consigne de boycotter le scrutin.

On est même passé à la préfecture toute la journée, le mercredi suivant, relever les noms des abstentionnistes de l’arrondissement pour recouper les fichiers.

C’est d’ailleurs à cette époque que j’ai commencé à prendre mes distances avec le parti, tellement j’ai été écœuré par la démarche.

Et puis j’ai rendu ma carte, que j’avais gardée par loyauté vis-à-vis de « Jupette », avec qui j’ai déjeuné bien avant et à plusieurs reprises et qui a loupé « son destin » depuis, quand j’ai vu monter « Bling-bling » en puissance : Je n’oublie pas les « Félons de 95 », moi !

Alors la campagne pour « La Panaf’ à roulette », ça a été sans moi !

La « droâte la plus kon du monde », je n’y adhère pas. Même pour « ma » ville qui n’en finit pas d’en souffrir.

 

Donc « Sait-Gain », sans les militants de base, les besogneux, les sans-grades, les ceux-ce qui comptent pour du beurre et qu’on n’écoute même pas ce qu’ils disent, mais qui font le boulot sans rien demander, dehors !

La « Panaf’ à roulette », idem.

« Bling-bling » en 2012, du pareil au même. Et sa meute de groupies n’y a rien pu faire : Que j’en reste ravi de « punir » ainsi les « félons ».

Bon, y’a eu l’erreur de 2007, mais là, même sans les militants, les vrais, les gaullistes, il aurait été élu tellement la « cruchitude » a été nulle. Et encore il aurait pu faire nettement mieux sans forcer.

« La preuve, 5 ans plus tard, après avoir bien piétiné tout ce qui fait la France, il lui a manqué 2 millions de voix contre un « flanby à la fraise des bois » sorti de nulle part. Un canasson de Longchamp aurait même pu faire mieux ! »

 

Et pour revenir à « Haine-Cas-Aime » : « Alors ne laissez pas passer cette chance, d’abord pour Paris, mais en plus celle-là, elle va vous emmener loin si vous lui collez au sillage ! »

Là, j’en vois qui écarquillent les yeux et la pupille. Si les oreilles étaient à géométrie variable, elles auraient agrandi.

« Le pruneau desséché (Rachi-Dada-mimi) n’est pas du même calibre. Ni même « Sœur âne ». Celle-là est polytechnicienne, elle a été ministre à trois reprises, et pas n’importe où, elle est homo-compatible et a le « nez qui tombe » des ashkénazes (les quelques milliers de voix qui manqueront à « Sœur Âne » pour faire la différence). Tout ce qu’il faut pour être parigote d’origine ! »

Mais elle ne connaît pas les dossiers…

« Vous, vous les connaissez ! À vous de jouer ! »

 

« Tu dis qu’elle nous emmènera loin. Jusqu’où ? »

« Dans quatre ans, « Flanby » sera réélu contre Marine. C’est toute la stratégie de toutes les gôches de jouer l’extrême droâte contre la droâte républicaine. Ça a toujours marché comme ça. Et ils nous en font des tonnes en ce moment ! »

Cris de vierges effarouchées autour de moi.

« Et ce n’est pas fini, alors que vous, vous en êtes encore à savoir qui fait quoi dans vos murs, sans entendre les souffrances du pays, tellement bien que quand vous causez, vous êtes tous devenus inaudibles.

On vous a entendu sur la loi d’amnistie ? Des nèfles : Même pas un murmure !

Je vous le dis tout de suite : L’opposition va gagner des positions dans toutes les élections à venir, y compris les municipales, les européennes, les régionales et les cantonales, dans la mesure où elle fera mieux qu’aux précédentes (ce qui n’est pas bien difficile, vues les raclées engrangées depuis après 2007). Mais pas assez bien pour prochaines présidentielles et les législatives.

En revanche, en 2022 ou même avant, le pays sera dans un tel état, que le pouvoir sera mûr pour la droâte.

Alors à vous de vous trouver un leader pas trop décati pour ce moment-là.

Et Nath’, elle aura quel âge en 2022 ? »

 

À peine quarante-neuf balais (au deuxième tour) et un bilan de huit ans plutôt honorable à la tête de la capitale.

« Bon méfiez-vous quand même, un « X », c’est ingérable en soi. Ça se croit supérieur à n’importe qui d’autre, ça croit tout savoir tout connaître de tout et n’avoir pas besoin d’écouter qui que ce soit pour apprendre.

Je sais, j’en fréquente assez pour savoir qu’ils sont parfois nuls du neurone à en être complétements déjantés », que ça ne va pas être la fête tous les jours !

 

Quant à sa campagne des municipales, elle doit être simple : « Le vrai renouveau de Paris ».

« Un souffle neuf, qui doit mettre l’accent sur les écoles, les crèches, les vieux, l’accès à la ville (qui s’enferme derrière son tramway), les services à la personne, la qualité de vie, la commodité de vivre la ville ! »

Tout ce qui a été gâché largement par « De-la-nuée » et l’équipe sortante.

 

« De toute façon, Paris a toujours fait à contre-courant du pays. Le pays est à gôche, Paris reviendra à droâte ! »

J’ai envie de dire que c’est déjà écrit.

Mais bon, je les laisse discuter entre eux. Ils ont des soucis de gros sous en ce moment, dont je ne veux pas savoir.

Pour en fait savoir depuis un long moment, sans qu’ils sachent que je sais…

Pas la peine d’en rajouter, vous vous étiez au courant avant tout le monde, puisque je vous l’avais rapporté (mais je ne sais plus ni où ni quand : Désolé).

 

Une belle balade sur le trottoir, finalement : J’étais content de moi de les avoir un peu bousculés…

Partager cet article
Repost0
10 mars 2013 7 10 /03 /mars /2013 05:08

Jeudi 6 mars 2013…

 

À mon « compteur-perso », je comptais 377.398 pages vues et 149.960 visiteurs/uniques/jour.

Petit score, mais over-blog comptait 377.410 pages vues (toujours cet écart qui varie de 12 à 17 pages selon les journées) et 150.114 « visiteurs » (écart de 154, qui évolue lui entre 125 et 154 en étant resté longtemps à 130) : Les « robots » (qui sont ensuite retirés tous les jours des compteurs totaliseurs ci-dessus, depuis 2008 ou 2009 je ne sais plus).

S’agissant des « stats » du 5 à minuit, ce blog a bien franchi le cap des 150.000 visiteurs le lendemain.

Je m’étais promis de vous le signaler.

 

Pour être plus précis, la plate-forme d’accueil renseigne aussi sur les « provenances ».

Je ne sais pas à quoi ça sert, mais je vous reprends les 30 derniers jours :

Provenances directes : 20 % (852)

Communauté plate-forme : 0 % (19)

Provenances externes : 44 % (1.870)

Moteurs de recherche : 34 % (1.432)

Pour un total de 4.173 « clics » qu’on ne retrouve pas dans les totaux ci-avant…

Un mystère de la comptabilité informatique de plus !

 

On notait alors 2.211 articles en ligne, répartis en 41 catégories :

« L'Ordre du Tart... (22)

Le charme discret... (250)

Actualité politique (215)

La bande à "Flanb... (31)

La bande à Sarko ... (92)

Mai 2012 (79)

Ces z'élites que ... (33)

La faute à Marx (... (121)

Pouvoir d'achat, ... (35)

Réforme des insti... (13)

Les 589 mesures q... (19)

Paris... Ville lu... (59)

2001-2008 : Le bilan (6)

Programme des ver... (4)

Histoires d'en ri... (276)

Brèves et « mélan... (190)

Corsitude (47)

Démocratie de can... (29)

La science en marche (38)

Humeurs d'estives (36)

Archives (52)

Les « niches fisc... (35)

Loi de finances (26)

TVA sociale et CSVA (17)

Fiscalité iconocl... (46)

Politique fiction (3)

Le carnet du "Pig... (8)

Paroles de femmes (23)

Devoir d'inventaire (19)

Aux plaisirs du P... (11)

Le jour où je ser... (36)

Rumeurs, ragots &... (55)

Histoire de la fi... (27)

Le coin des juristes (56)

Redressements d'e... (17)

Le statut de sala... (16)

« Les maîtres du ... (6)

Les enquêtes de C... (133)

Histoire de la Corse (7)

Mon cimetière... (5)

Conversations... ... (18) »

 

Et 14.599 commentaires !

Je ne vous en fais pas la liste, ni non plus celle des « posts » lus ces 30 derniers jours : Il y en a 28 pages de 30 lignes…

 

Ce qui nous donne une « performance » de 6,60 commentaires par « billet », 2,51 lectures par visiteur/jour et seulement 1 sur 10,27 visiteurs qui commente (laisse sa trace, quoi…).

Toujours les mêmes … fidèles !

Merci à eux tous.

 

Pour être complet, sur « Gogol » il est compté « Environ 4.080 » entrées (en 0,18 secondes… !).

Les compteurs semblent indiquer que les 10 « mots-clés les plus demandés », actuellement sont :

Catherine Turmot : 14,2 %

Ifrap Mensonges : 13,1 %

Tuerie d'Auriol : 12,9 %

Moteur du futur : 10,8 %

Le bac en corse : 8,7 %

Affaire Jean de Broglie : 8,7 %

Histoires d'en rire : 8,4 %

Bac corse résultat : 8,2 %

Pause cigarette code… : 8,0 %

Stéphanie Grimaldi : 6,9 % !

Ce qui m’en laisse totalement coi…

 

Parce qu’en ce moment, entre le post sur Evelyne Dubin et celui sur « Âne-sein-clair » et son vaillant ex-époux, ça cartonne.

 

Le « Website Rating » catégorie « Affinity » fait les rapprochements suivants avec :

euroclippers.typepad.fr : 100 % (j’en rigole…) !

leap2020.eu : 2,3 %

typepad : 0,1 %

debka : 0 %

questscan : 0 %

fr.mg41.mail.yahoo : 0 %

fr.msn : 0 %

fr.yahoo : 0 %

google.fr : 0 %

search.sweetim : 0 %

 

Passionnant, non ?

 

Et au classement des blogs, il se situe au 4.124ème rang européen.

En léger « tassement ».

Nos « sachants » nous diraient qu’il s’agit d’une « contraction » voire d’une « contracture » de 2,45 % par rapport au classement du mois précédent.

Quant à celui de la plate-forme Over-blog, ça varie tous les jours, de 25ème à 150ème, selon les jours.

Mais depuis que je ne regarde plus le niveau de celui de « Fifi le déchu », plus rien ne m’énerve.

 

Tout ça pour vous dire qu’on est parti pour le cap prochain de 175.000 visiteurs d’ici le 24 janvier 2014.

Mais notez que « mon simulateur » avait prévu le cap des 150.000 pour le 13 mars prochain… Comme quoi, il ne s’est pas trompé de beaucoup, mais s’est trompé quand même ( : Chiotte !).

 

Bonne journée à toutes et à tous !

 

I3

 

Ps : Prochain point pour le 19 décembre 2013…

Partager cet article
Repost0
9 mars 2013 6 09 /03 /mars /2013 05:09

Adoptée le 27 février 2013 par le Sénat…

 

CHAPITRE IER : Amnistie des délits commis à l’occasion d’activités syndicales et revendicatives

 

Article 1er A (nouveau)

Les mineurs condamnés à l’occasion des grèves de 1948 et de 1952 sont amnistiés. Un décret en Conseil d’État définit les conditions d’application du présent article.

 

Article 1er

L’amnistie prévue par la présente loi bénéficie aux personnes physiques et aux personnes morales.

Sont amnistiés de droit, lorsqu’ils ont été commis entre le 1er janvier 2007 et le 1er février 2013, les contraventions et les délits prévus au livre III du code pénal ainsi que la diffamation prévue à l’article 29 de la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse et les menaces prévues aux articles 222-17 et 222-18 du code précité à l’exception de celles proférées à l’encontre de personnes dépositaires de l’autorité publique ou chargées d’une mission de service public, passibles de cinq ans et moins d’emprisonnement commis dans les circonstances suivantes :

1° À l’occasion de conflits du travail ou à l’occasion d’activités syndicales ou revendicatives de salariés, d’agents publics, y compris au cours de manifestations sur la voie publique ou dans des lieux publics ;

2° À l’occasion de mouvements collectifs revendicatifs, associatifs ou syndicaux, relatifs aux problèmes liés au logement, y compris au cours de manifestations sur la voie publique ou dans des lieux publics.

 

Article 1er bis (nouveau)

Sont exclues du bénéfice de l’amnistie prévue par la présente loi les dégradations volontaires ayant pour conséquence de nuire au bon déroulement de travaux scientifiques ou de recherche.

 

Article 2

Lorsqu’elle intervient après condamnation définitive, l’amnistie résultant du présent article est constatée par le ministère public près la juridiction ayant prononcé la condamnation, agissant soit d’office, soit sur requête du condamné ou de ses ayants droit. La décision du ministère public peut être contestée dans les conditions prévues aux deuxième et troisième alinéas de l’article 778 du code de procédure pénale.

 

CHAPITRE II : Contestations relatives à l’amnistie

 

Article 3 (Supprimé)

 

CHAPITRE III : Amnistie des sanctions disciplinaires

 

Article 4

Sont amnistiés les faits commis dans les circonstances mentionnées à l’article 1er, en tant qu’ils constituent des fautes passibles de sanctions disciplinaires ou qu’ils sont susceptibles d’être retenus comme motifs de sanctions prononcées par un employeur, par tout salarié ou agent public à l’exception des personnes visées au dernier alinéa de cet article.

L’inspection du travail veille à ce qu’il ne puisse être fait état des faits amnistiés. À cet effet, elle s’assure du retrait des mentions relatives à ces sanctions dans les dossiers de toute nature concernant les travailleurs qui bénéficient de l’amnistie.

 

Article 5

Sont amnistiés les faits commis dans les circonstances mentionnées à l’article 1er de la présente loi par les étudiants ou élèves des établissements universitaires ou scolaires, ayant donné lieu ou pouvant donner lieu à des sanctions disciplinaires.

L’amnistie implique le droit à réintégration dans l’établissement universitaire ou scolaire auquel le bénéficiaire de l’amnistie appartenait, à moins que la poursuite de ses études ne l’exige pas. Toutefois, l’amnistie n’implique pas le droit à réintégration lorsque l’intéressé a été exclu de l’établissement à la suite de faits de violence.

 

CHAPITRE IV : Réintégration des salariés licenciés

 

Article 6

Tout salarié ou agent public licencié pour une faute, autre qu’une faute lourde constituant une atteinte à l’intégrité physique ou psychique des personnes, ayant fait l’objet d’une amnistie au titre de l’article 4 est, sauf cas de force majeure, réintégré dans le poste qu’il occupait avant son licenciement ou dans un poste équivalent.

La demande de réintégration est présentée à l’auteur du licenciement dans un délai d’un an à compter soit de la promulgation de la présente loi, soit du prononcé de la sanction.

En cas de changement d’employeur en application des articles L. 1224-1 ou L. 1224-3 du code du travail, la réintégration du salarié s’effectue chez l’employeur succédant.

En cas de défaut de réponse de l’employeur à la demande de réintégration, celle-ci est acquise dans un délai de deux mois à compter de la réception de la demande.

En cas de refus de mise en œuvre effective de la réintégration, le salarié ou l’agent peut saisir, en référé, la juridiction compétente pour la relation de travail qui délivre, en application de la présente loi, un titre exécutoire sous astreinte.

Le salarié réintégré bénéficie pendant douze mois, à compter de sa réintégration effective, de la protection attachée au délégué syndical prévue aux articles L. 2411-1 à L. 2437-1 du même code.

 

Article 7

Les contestations relatives au bénéfice de l’amnistie des sanctions disciplinaires définitives sont portées devant l’autorité ou la juridiction qui a rendu la décision.

 

L’intéressé peut saisir cette autorité ou juridiction en vue de faire constater que le bénéfice de l’amnistie lui est effectivement acquis.

En l’absence de décision définitive, les contestations sont soumises à l’autorité ou à la juridiction saisie de la poursuite.

L’exécution de la sanction est suspendue jusqu’à ce qu’il ait été statué sur la demande ; le recours contentieux contre la décision de rejet de la demande a également un caractère suspensif.

 

CHAPITRE V : Effets de l’amnistie

 

Article 8

L’amnistie efface les condamnations prononcées ou éteint l’action publique en emportant les conséquences prévues aux articles 133-9 à 133-11 du code pénal et 6 et 769 du code de procédure pénale, sous réserve des dispositions du présent chapitre. Elle entraîne, sans qu’elle puisse donner lieu à restitution, la remise des peines et des mesures de police et de sûreté.

Elle fait obstacle au recouvrement du droit fixe de procédure mentionné à l’article 1018 A du code général des impôts.

Sous peine d’une amende de 5 000 €, il est interdit à toute personne qui, dans l’exercice de ses fonctions, a connaissance de condamnations pénales, de sanctions disciplinaires ou professionnelles ou d’interdiction, déchéances et incapacités effacées par l’amnistie, d’en rappeler l’existence sous quelque forme que ce soit ou d’en laisser subsister l’existence dans un document quelconque. Les personnes morales peuvent être déclarées pénalement responsables, dans les conditions prévues à l’article 121-2 du code pénal, de l’infraction définie au présent alinéa. La peine encourue par les personnes morales est l’amende, dans les conditions prévues à l’article 131-38 du même code.

 

Article 9

(Supprimé)

 

Article 10

En cas d’instance sur les intérêts civils, le dossier pénal est versé aux débats et mis à la disposition des parties.

Si la juridiction de jugement a été saisie de l’action publique avant la publication de la présente loi, cette juridiction reste compétente pour statuer, le cas échéant, sur les intérêts civils.

 

CHAPITRE VI : Fichage des informations nominatives et des empreintes génétiques

 

Article 11

L’amnistie entraîne la suppression des empreintes génétiques issues des traces biologiques recueillies dans les fichiers de police ainsi que l’ensemble des informations nominatives relatives aux délits mentionnés à l’article 1er recueillies à l’occasion des procédures d’enquête et des procédures judiciaires dans les fichiers de police judiciaire.

L’amnistie emporte amnistie de l’infraction prévue au premier alinéa du II de l’article 706-56 du code de procédure pénale, lorsque les faits qui ont été à l’origine de la demande de prélèvement biologique sont eux-mêmes amnistiés.

 

Article 12 (nouveau)

La présente loi est applicable sur l’ensemble du territoire de la République.

Délibéré en séance publique, à Paris, le 27 février 2013.

 

Le Président,

Signé : Jean-Pierre BEL

 

Pour prendre date et valoir ce que de droit…

Nous surveillerons avec vous les amendements qu’adopteront les députés et le texte final qui sera introduit dans notre corpus de droit positif, à partager avec tous les autres « résidents » de « Gauloisie des lumières ».

Promis.

   

En attendant, je vous renvoie au post de jeudi-dernier, pour en relire ce que ce texte a pu m’inspirer comme horreur…

Partager cet article
Repost0
8 mars 2013 5 08 /03 /mars /2013 05:08

De … Jean-Marc !

 

Trois enfants viennent sauver « François III » (de la noyade).

Très content, il dit : « Dites-moi et je vous donnerais tout ce que vous voulez ! »

Le 1er répond qu’il veut un autographe de Zaz.

Et il l'eut.

Le 2ème veut la PS3.

Et il l’eut.

Le 3ème dit alors :

« – Moi je veux des funérailles nationales.

– Mais tu n'es pas trop jeune pour ça ?

– Non ! Car quand je vais rentrer chez moi, et dire que j'ai sauvé le Président, mon père va me tuer ! »

 

C'est Hitler qui passe dans un camp de concentration. Il va voir une fillette et lui demande :

« – Quel âge as-tu ma petite ?

– J'ai 5 ans demain monsieur !

– Arch, ma petite tu es bien optimiste ! »

 

C'est Jean-Marc qui va voir son avocat

« – Maître à combien s’élève vos honoraires ?

– C'est 900 euros pour 3 questions.

– C'est bien excessif, vous ne trouvez pas ?

– Quelle est votre troisième question ? »

 

La rumeur court dans un pays disant qu'un paysan possède un cochon sachant compter.

Jean-Marc arrive un jour dans le coin et veut voir ce cochon.

Il va chez le paysan et lui dit :

« Prouvez-moi que votre cochon sait compter ! »

Le paysan demande alors à son cochon : « 4+5 ? »

Et le cochon répond :

« – Neuf...neuf...neuf !

– 11-3 ?

– Neuf...neuf...neuf !

– 3x3 ?

– Neuf...neuf...neuf ! »

Jean-Marc s’écrit :

« – Mais votre cochon il ne sait pas compter. Il répond quoi si je lui dis 4x2 ? »

Le cochon ne répond pas alors le paysan, vexé, donne un grand coup de pied dans les kouilles du cochon.

« – Huiiiiiiit ! »

 

Jean-Paul, un homme plutôt moche de sa personne, ne réussit jamais à faire bonne impression auprès des dames. Il demande alors conseil à son copain Jean-Marc qui lui dit de se faire passer pour un avocat, les femmes aiment ça en général.

Alors Jean-Paul sort dans un bar le soir même et va voir une fille.

Il l’aborde et lui dit :

« – Bonjour, puis-je vous accompagner ?

– Non, désolée.

– Ah, c'est correct, je suppose que je devrais aller me coucher, je dois défendre mon client demain matin.

– Oh, vous êtes avocat ?

– Euh, oui, je le suis... »

Et comme par miracle, la jeune femme invite Jean-Paul chez elle et ils se retrouvent au lit en peu de temps.

Jean-Paul éclate de rire au bout de 5 minutes, en plein coït et la femme demande :

« – Qu'est-ce qui te fais rire ?

– C'est drôle, ça fait seulement une demi-heure que je suis avocat et je suis déjà en train de baiser quelqu'un ! »

(Bon, c’est une « revenue ». Dans l’originale, il s’agissait d’un auto-stoppeur qui se fait passer pour un mek de droâte…)

 

Jean-Marc est dans un bar depuis une demi-heure.

Il contemple tristement son verre de bière en soupirant.

Tout à coup, un homme barbu en blouson de cuir, entre dans le bar, voit Jean-Marc, lui donne une grande claque dans le dos en riant et lui boit sa bière.

Jean-Marc, déjà bien triste, se met à pleurer à chaudes larmes.

« – Eh, oh ! » lui dit le barbu, « désolé. Ce n'était qu'une plaisanterie, je te prends une autre bière, je ne voulais pas te faire pleurer !

– Non, non, laissez ! » lui répond Jean-Marc.

« Je pleure parce que cette journée a été la plus terrible de ma vie.

Ce matin, ma voiture tombe en panne et j'arrive en retard au travail.

Mon patron m'annonce qu'il me renvoie.

Quand je rentre à la maison, j'annonce ça à ma femme qui me quitte sur le champ en emmenant mes deux enfants.

À peine parti, le four, dans lequel elle faisait cuir un rôti, explose, et la maison entière brûle.

En sortant appeler les pompiers, je me fais renverser par une voiture.

Le temps d'arriver à l'hôpital, ma maison était détruite...

Alors, je viens dans ce bar pour mettre fin à mes jours, et voilà qu'un imbécile qui se croit rigolo, vient me boire mon verre de poison ! »

 

Pourquoi la « Vache qui rit » se marre-t-elle comme ça ?

Parce que son fromage n’est pas fait avec le lait d’une jument…

 

Et puis, quelques LOIS ESSENTIELLES DÉRIVÉES DE LA L.E.M.

(Loi de l'Emmerdement Maximum) :

 

LOI DE MURPHY : Tout corps plongé dans une baignoire déclenche systématiquement la sonnerie du téléphone.

PRINCIPE DE RUBY : La probabilité de rencontrer une personne de ta connaissance augmente lorsque tu es avec quelqu'un avec qui tu ne souhaites pas être vu.

CONSTANTE DE MURPHY : Les objets s'endommagent en proportion de leur valeur.

LOI DE GUMPERSON : La probabilité d'un événement est inversement proportionnelle à sa désirabilité.

LOI DE BOOB : Quel que soit l'objet, il sera trouvé dans le dernier endroit où il sera cherché.

LOI DE LA GRAVITE SÉLECTIVE : En tout point de la surface du globe, la tartine tombera du côté beurre.

POSTULAT DU PARKING : C'est après avoir garé ta voiture à deux kilomètres de distance que quatre places se libèrent simultanément juste en bas de chez toi.

RÈGLE DE FLUGG & POST : Plus le motif pour lequel tu es dans la file d'attente est urgent, plus l'employé du guichet sera lent.

OBSERVATION DE ZEN-ONE SUR LA RÈGLE DE FLUGG & POST : L'autre file va toujours plus vite.

VARIATION D'O'BRIEN SUR L'OBSERVATION DE ZEN-ONE : Au changement de file, celle que tu viens de quitter devient la plus rapide.

LOI DE ROGER : C'est seulement après que l'hôtesse ait servi le café que l'avion traverse une zone de turbulences.

EXPLICATION DE JEAN-MARC : Les boissons sont les principales causes de turbulences en altitude.

LOI DE YOUNG : Se tromper est humain, mais pour un bordel complet, il faut y ajouter un ordinateur.

LOI DE MOSES : C'est quand tu ne regardes pas que le but est marqué.

LOI DE NAMIE : C'est toujours celui qui ronfle qui s'endort le premier.

LOI D’I3 : C'est quand tu n'as pas envie d'entendre des konneries que tu reçois ce genre de message.

 

Une autre « revenue-récente » (dans l’originale, il s’agissait du « Chi ») :

 

« François III » se promène à cheval et croise un gamin sur son vélo.

« Hé ! Ton vélo n’est pas conforme. Le pneu avant n’est pas assez gonflé, le feu arrière est cassé et la chaîne n’est pas huilée !

Je vais te mettre une amende de 35 euros que tu feras payer à tes parents ! »

Ce sur quoi le gamin répond :

« C’est à vous ce cheval ?

– Oui ! Pourquoi ?

– Parce qu’il n’est pas aux normes non plus. Le trou du kul, il est normalement derrière le cheval, pas dessus ! »

 

Comme quoi, ce sont toujours les mêmes qui tournent en fonction de la côte de popularité de nos leaders charismatiques du moment !

 

Bon week-end à toutes et à tous !

 

I3

Partager cet article
Repost0
7 mars 2013 4 07 /03 /mars /2013 05:03

La scandaleuse loi d’amnistie en préparation…

 

La proposition de loi récemment adoptée par les sénateurs (sous la contrainte des menaces de « Mélangeons » ?), prévoit désormais d'amnistier les syndicalistes qui s'adonnent à des détournements de fonds, à du recel ou même des abus de confiance. « Ce texte pourrait permettre aux élus du CE de la SNCF et d'EDF-GDF actuellement devant la justice pour malversations de s'en tirer sans condamnation ».

Une affaire rocambolesque sous les ors du palais des Médicis.

 

Le groupe communiste du Sénat avait déposé une proposition de loi « portant amnistie des faits commis à l’occasion de mouvements sociaux et d’activités syndicales et revendicatives ».

En gros, le texte permettrait d’amnistier les syndicalistes condamnés pour des violences, séquestrations et des dégradations commises à l’occasion d’une manifestation ou d’une grève qui aurait mal tourné dans la période allant du 1er janvier 2007 au 1er février 2013.

La « droâte » est aussitôt montée au créneau en dénonçant une disposition « clientéliste » et « un appel au cassage ».

Mais, ce n'est pas tout : Une fois de plus, la « droâte » se trompe de combat !

 

Dans le feu de la discussion, une batterie d’amendements ont été examinés, dont l'un d'eux va bien plus loin : Déposé par « Virginale Clès », une sénatrice socialiste d’Ille-et-Vilaine. Son amendement a apporté une précision décisive au texte : Le terme d’« infraction » qui figurait dans la proposition de loi a été remplacé par « les contraventions et délits prévus au livre III du code pénal ».

 

De quoi s'agit-il ?

Je vous fais la liste : LIVRE III : Des crimes et délits contre les biens.

– Du vol simple et des vols aggravés (Articles 311-1 à 311-11) ;

– De l'extorsion (Articles 312-1 à 312-9) ;

– Du chantage (Articles 312-10 à 312-12) ;

– De la demande de fonds sous contrainte (Article 312-12-1) ;

– De l'escroquerie. (Articles 313-1 à 313-3) ;

– Des infractions voisines de l'escroquerie (Articles 313-5 à 313-6-2) ;

– De l'abus de confiance (Articles 314-1 à 314-4) ;

– Du détournement de gage ou d'objet saisi (Articles 314-5 à 314-6) ;

– De l'organisation frauduleuse de l'insolvabilité (Articles 314-7 à 314-9) ;

– Du recel (Articles 321-1 à 321-5) ;

– Des infractions assimilées au recel ou voisines de celui-ci (Articles 321-6 à 321-8) ;

– Des destructions, dégradations et détériorations ne présentant pas de danger pour les personnes (Articles 322-1 à 322-4-1) ;

– Des destructions, dégradations et détériorations dangereuses pour les personnes (Articles 322-5 à 322-11-1) ;

– Des menaces de destruction, de dégradation ou de détérioration et des fausses alertes (Articles 322-12 à 322-14) ;

– Des atteintes aux systèmes de traitement automatisé de données (Articles 323-1 à 323-7) ;

– Du blanchiment simple et du blanchiment aggravé (Articles 324-1 à 324-6).

 

Et ça n’a rien d’innocent, ni le fait du « hasard » simplificateur, dans la mesure où la justice pénale du commun des mortels doit justement se prononcer sur de tels délits dans au moins 2 dossiers brûlants :

– Le premier intéresse le comité d’entreprise d’EDF-GDF et sa Caisse centrale des activités sociales (CCAS). L’instruction a duré 8 ans et a enfin renvoyé en correctionnelle des structures et des proches du PCF et de la CGT pour des détournements massifs.

Et quand on dit « massif », ce n’est pas indolore…

– Une autre affaire concerne le détournement supposé de fonds du comité d’établissement régional de la SNCF à Lyon au profit des organisations syndicales.

Là encore, ce n’est pas indolore…

– Et des détournements opérés au détriment du CE de la RATP qui ont été récemment dénoncés par la cour des Comptes et pourraient également donner lieu à des poursuites judiciaires.

Des syndicalistes qui se retrouveraient là aussi devant un tribunal, pourraient dès lors bénéficier de la loi d'amnistie.

 

D'ores-et-déjà adopté par les sénateurs, cet amendement « Clès » a, en apparence, un objectif louable : Exclure les violences physiques et les infractions passibles de plus 5 ans de prison de toute possibilité d'amnistie.

« Mais personne ne semble avoir détecté qu’entre ces deux mesures se cachait le cheval de Troie de la grande absolution syndicale ».

 

Autrement dit, tu casses, tu te sers, tu pioches dans la caisse, tu séquestres, si c’est « syndical », associatif, revendicatif et même relatif au logement, la technique consiste à « emporter tous les pouvoirs » et de te voter une loi d’autoamnistie !

Et tous ceux qui sont contre, on les poursuivra jusque dans les chiottes a prévenu le leader du « Front de gôche »…

 

Elle est belle la République des droits de l’homme qui postule que nous sommes « tous égaux » devant la loi chacun pour nos turpitudes !

La fin de l’état de droit, si je ne m’abuse…

L’emprise irresponsable du « totalitarisme syndical ».

Imaginez un peu quand le gang de la bande de « la brise de mer » viendra au pouvoir…

Mais il n’y a pas que ça : Je vous laisse découvrir le texte complet (Cliquez ici pour suivre le lien).

 

Pour ma part je note l’incongruité suivante : « Les mineurs condamnés à l’occasion des grèves de 1948 et de 1952 sont amnistiés. Un décret en Conseil d’État définit les conditions d’application du présent article. »

Mais on peut aussi remarquer que les « faucheurs » de plants OGM sont exclus de l’amnistie (pour l’heure), mais que les sénateurs y ajoutent « Les menaces » (Articles 222-17 à 222-18-3) faites à l’encontre d’autres personnes que celles qui sont dépositaires de l’autorité publique ou chargées d’une mission de service public…

« Mélangeons » repassera.

 

Et puis, et puis, tout le reste n’est pas amnistié (inventaire de la partie législative et réglementaire du Code pénal) de tous les crimes, délits et contraventions durement réprimés :

 

Génocide. Autres crimes contre l'humanité. Crimes d'eugénisme et de clonage reproductif. Atteintes volontaires à la vie. Atteintes involontaires à la vie. Tortures et actes de barbarie. Violences. Menaces. Atteintes involontaires à l'intégrité de la personne. Viol. Autres agressions sexuelles. Inceste commis sur les mineurs. Exhibition sexuelle et harcèlement sexuel. Harcèlement moral.  Enregistrement et de la diffusion d'images de violence. Trafic de stupéfiants. Risques causés à autrui. Délaissement d'une personne hors d'état de se protéger. Entrave aux mesures d'assistance et de l'omission de porter secours. Expérimentation sur la personne humaine. Interruption illégale de la grossesse. Provocation au suicide. Abus frauduleux de l'état d'ignorance ou de faiblesse. Enlèvement et de la séquestration. Détournement d'aéronef, de navire ou de tout autre moyen de transport. Discriminations. Traite des êtres humains. Dissimulation forcée du visage. Proxénétisme et des infractions qui en résultent. Recours à la prostitution de mineurs ou de personnes particulièrement vulnérables. Exploitation de la mendicité. Exploitation de la vente à la sauvette. Conditions de travail et d'hébergement contraires à la dignité de la personne. Bizutage. Atteintes au respect dû aux morts. Atteinte à la vie privée. Atteinte à la représentation de la personne. Dénonciation calomnieuse. Atteinte au secret professionnel. Atteinte au secret des correspondances. Atteintes aux droits de la personne résultant des fichiers ou des traitements informatiques. Atteintes à la personne résultant de l'examen de ses caractéristiques génétiques ou de l'identification par ses empreintes génétiques. Délaissement de mineur. Abandon de famille. Violation des ordonnances prises par le juge aux affaires familiales en cas de violences. Atteintes à l'exercice de l'autorité parentale. Atteintes à la filiation. Mise en péril des mineurs. Trahison et espionnage. Livraison de tout ou partie du territoire national, de forces armées ou de matériel à une puissance étrangère. Intelligences avec une puissance étrangère. Livraison d'informations à une puissance étrangère. Sabotage. Fourniture de fausses informations. Provocation aux crimes. Attentat et complot. Mouvement insurrectionnel. Usurpation de commandement. Levée de forces armées et de la provocation à s'armer illégalement. Atteintes à la sécurité des forces armées et aux zones protégées intéressant la défense nationale. Atteintes au secret de la défense nationale. Atteintes aux services spécialisés de renseignement. Actes de terrorisme. Entraves à l'exercice des libertés d'expression, du travail, d'association, de réunion ou de manifestation. Participation délictueuse à un attroupement. Manifestations illicites et participation délictueuse à une manifestation ou à une réunion publique. Groupes de combat et des mouvements dissous. Intrusion dans un établissement d'enseignement scolaire. Introduction d'armes dans un établissement scolaire. Distribution d'argent à des fins publicitaires sur la voie publique. Abus d'autorité dirigés contre l'administration. Abus d'autorité commis contre les particuliers. Atteintes à la liberté individuelle. Discriminations. Atteintes à l'inviolabilité du domicile. Atteintes au secret des correspondances. Manquements au devoir de probité. Concussion. Corruption passive et du trafic d'influence commis par des personnes exerçant une fonction publique. Prise illégale d'intérêts. Atteintes à la liberté d'accès et à l'égalité des candidats dans les marchés publics et les délégations de service public. Soustraction et détournement de biens. Corruption active et trafic d'influence commis par les particuliers. Menaces et actes d'intimidation commis contre les personnes exerçant une fonction publique. Soustraction et détournement de biens contenus dans un dépôt public. Outrage. Rébellion. Opposition à l'exécution de travaux publics. Usurpation de fonctions. Usurpation de signes réservés à l'autorité publique. Usurpation de titres. Usage irrégulier de qualité. Atteintes à l'état civil des personnes. Entraves à la saisine de la justice. Entraves à l'exercice de la justice. Atteintes au respect dû à la justice. Évasion.Autres atteintes à l'autorité de la justice pénale. Corruption et trafic d'influence passifs. Corruption et trafic d'influence actifs. Faux. Fausse monnaie. Falsification des titres ou autres valeurs fiduciaires émises par l'autorité publique. Falsification des marques de l'autorité. Corruption passive et active des personnes n'exerçant pas une fonction publique. Violation des dispositions réglementant les professions exercées dans les lieux publics. Participation à une association de malfaiteurs. Crimes et délits de guerre communs aux conflits armés internationaux et non internationaux. Atteintes à la vie et à l'intégrité physique ou psychique. Atteintes à la liberté individuelle. Atteintes aux droits des mineurs dans les conflits armés. Moyens et des méthodes de combat prohibés. Atteintes aux biens dans les conflits armés. Groupements formés ou des ententes établies en vue de préparer des crimes ou des délits de guerre. Atteintes à la liberté et aux droits des personnes dans les conflits armés internationaux. Moyens et méthodes de combat prohibés dans un conflit armé international. Crimes et délits de guerre propres aux conflits armés non internationaux. Protection de l'espèce humaine. Protection du corps humain. Protection de l'embryon humain. Sévices graves ou actes de cruauté envers les animaux. Suspension du permis de conduire. Interdiction de conduire certains véhicules ou des véhicules non équipés d'un éthylotest électronique anti-démarrage. Immobilisation de véhicule. Obligation d'accomplir un stage de sensibilisation à la sécurité routière. Exécution du travail d'intérêt général. Peine de stage de citoyenneté. Peine de sanction-réparation. Peine de stage de sensibilisation aux dangers de l'usage de produits stupéfiants. Peine de stage de responsabilité parentale. Peine de confiscation d'un animal. Sursis avec mise à l'épreuve. La grâce. Atteinte à la vie privée. Dispositions relatives aux personnes dont l'activité professionnelle comporte la vente ou l'échange de certains objets mobiliers. Dispositions concernant les manifestations publiques en vue de la vente ou de l'échange de certains objets mobiliers. Atteintes à la sécurité des forces armées et aux zones protégées intéressant la défense nationale. Atteintes au secret de la défense nationale. Participation délictueuse à un attroupement. Sévices graves ou actes de cruauté envers les animaux. Diffamation et de l'injure non publiques. Atteintes involontaires à l'intégrité de la personne n'ayant entraîné aucune incapacité totale de travail. Divagation d'animaux dangereux. Menaces de violences. Bruits ou tapages injurieux ou nocturnes. Excitation d'animaux dangereux. Violation des dispositions réglementant le commerce de certains matériels susceptibles d'être utilisés pour porter atteinte à l'intimité de la vie privée. Violences légères. Diffusion de messages contraires à la décence. Diffamation et de l'injure non publiques présentant un caractère raciste ou discriminatoire. Manquement à l'obligation d'assiduité scolaire. Violences. Atteintes involontaires à l'intégrité de la personne. Provocation non publique à la discrimination, à la haine ou à la violence. Violation des dispositions réglementant le commerce de certains matériels susceptibles d'être utilisés pour porter atteinte à l'intimité de la vie privée. Atteintes aux droits de la personne résultant des fichiers ou des traitements informatiques. Menaces de destruction, de dégradation ou de détérioration n'entraînant qu'un dommage léger. Abandon d'ordures, déchets, matériaux ou autres objets. Violation des dispositions réglementant la vente ou l'échange de certains objets mobiliers. Violation des dispositions concernant les manifestations publiques en vue de la vente ou de l'échange de certains objets mobiliers. Menaces de destruction, de dégradation ou de détérioration ne présentant pas de danger pour les personnes. Destructions, dégradations et détériorations dont il n'est résulté qu'un dommage léger. Vente forcée par correspondance. Violation des dispositions réglementant la vente ou l'échange de certains objets mobiliers. Abandon d'épaves de véhicules ou d'ordures, déchets, matériaux et autres objets transportés dans un véhicule. Abandon d'armes ou d'objets dangereux. Défaut de réponse à une réquisition des autorités judiciaires ou administratives. Atteintes à la monnaie. Usurpation de signes réservés à l'autorité publique. Utilisation de poids ou mesures différents de ceux établis par les lois et règlements en vigueur. Accès sans autorisation à un terrain, une construction, un engin ou un appareil militaire. Entraves à la libre circulation sur la voie publique. Violation des dispositions réglementant les professions exercées dans les lieux publics. Port ou de l'exhibition d'uniformes, insignes ou emblèmes rappelant ceux d'organisations ou de personnes responsables de crimes contre l'humanité. Dessins, levés ou enregistrements effectués sans autorisation dans une zone d'interdiction fixée par l'autorité militaire. Atteintes à l'état civil des personnes. Soustraction d'une pièce produite en justice. Utilisation d'un document délivré par une administration publique comportant des mentions devenues incomplètes ou inexactes. Usurpation de fonction ou de titre de délégué ou de médiateur du procureur de la République. Refus de restitution de signes monétaires contrefaits ou falsifiés. Altération ou de la contrefaçon des timbres-poste ou des timbres émis par l'administration des finances. Intrusion dans les établissements scolaires. Intrusion dans les lieux historiques ou culturels. Dissimulation illicite du visage à l'occasion de manifestations sur la voie publique. Outrage au drapeau tricolore. Atteintes involontaires à la vie ou à l'intégrité d'un animal. Mauvais traitements envers un animal. Atteintes volontaires à la vie d'un animal.

 

Dans cet inventaire à la Prévert, il y a des redites, parce que parfois il y a des dispositions légales et parfois des dispositions réglementaires qui viennent préciser la portée de la loi.

Mais notez que tout le reste est permis : Et c’est là l’essentiel !

Car on reste, de moins en moins il est vrai, dans le règne du « toute ce qui n’est pas interdit est permis », au moins en matière pénale.

En revanche, en matière économique, notre pays reste de plus en plus dans le principe « tout ce qui n’est pas permis est interdit » propre aux totalitarismes.

 

Grâce à la « gôche des soces », on vient d’inventer : « Ce qui était interdit – et le restera – devient le bienvenu ».

La porte ouverte à tous les écarts mafieux futurs.

Partager cet article
Repost0
6 mars 2013 3 06 /03 /mars /2013 05:03

Le fil rouge du socialisme actuel !

 

Le Non-travail, la dissolution de la famille, la non-patrie. C’est assez curieux, mais à les écouter causer, à les regarder faire et légiférer, c’est devenu un constat qui saute aux yeux.

 

Le « non-travail » : Un « soce » bien né, il ne travaille pas. Non pas qu’il soit pour autant chômeur (quelle guigne) ou rentier (quelle horreur), mais il est « en service », au service d’autrui, le public !

Même pensionné (en retraite), il reste « un agent »…

Il y a des nuances dans les mots, là comme ça, qui devrait réveiller même les morts…

 

Avec ses « must » : La palme revenant aux pompiers (surtout s’ils sont « bénévoles-rémunérés »), aux urgentistes, au milieu médical d’une façon générale.

Naturellement, la « transmission des savoirs » arrive tout de suite après, et le « service-public », non pas de la Nation ou même de l’intérêt général, reste en tête des motivations d’un « soce ».

Et Dieu sait combien ils sont nombreux : 5 millions à y être attachés !

Avec leurs gosses, avec leurs retraités (du service-public ou parapublic), ça fait un quart de la population.

À peu près exactement le nombre d’électeurs de « François III » au premier tour des présidentielles de 2012 (au moins autant que pour « Ségololo » en 2007).

 

Et c’est d’autant plus curieux, pour des « soces » censés représenter les forces du prolétariat – leurs électeurs – qu’à chaque fois qu’ils parviennent aux commandes de l’État, la première chose qu’ils font, c’est de réduire le temps du « travail » : C’est dire comme ils sont « anti-travail ».

Souvenez-vous, les « congés-payés » du Front populaire, les 5 semaines de « Mythe-errant » et ses 39 heures, le tout payé comme pour 4 semaines de CP et des semaines de 40 heures…

Ce sont les entreprises et les clients des entreprises (globalement les mêmes) qui ont payé à travers une inflation des coûts et des produits phénoménale.

La retraite à 60 ans … elle n’est pas financée.

Les RTT à 35 heures, ça eut été plus compliqué à assumer, jusqu’à 5 Smic à gérer.

Autrement dit, quoiqu’on dise, quoiqu’on fasse, la « gôche » retire au prolétaire sa seule richesse : Sa force de travail !

 

Depuis, on s’étonne que le prolo soit remplacé par des machines dès que c’est possible et rentable (et plus le prolo coûte, plus ça devient rentable), et quand le progrès technique ne parvient pas à se hisser « à niveau », la solution reste la délocalisation intempestive.

Depuis toujours et encore demain.

Bref, le « travail », ce n’est certainement pas une valeur de « gôche » et la « réussite par le travail » est destinée à périr, à travers la fiscalité d’essence confiscatoire et la nécessaire « solidarité sociale » qui punie à chaque étape de sa fabrication…

 

La « non-famille » : On ne demandait rien à « François III » sur le sujet. Lui a fait des promesses « populistes & avancées » qu’il s’ingénie à réaliser.

On ne peut pas lui en vouloir, pour une fois qu’il y en a un qui s’y essaye, naturellement.

 

Mais de constater qu’il vide de son sens la notion multimillénaire du « mariage » aujourd’hui, demain de la filiation, de la procréation et après-demain de la sexualité jusque sur les bancs des ékoles, privées et publiques (avec la future « morale laïque & républicaine » en préparation), dénote bien que les « soces » ont un problème avec leurs géniteurs et leurs « couvées » !

L’objectif est manifestement de détruire « l’asservissement » de l’individu à ses propres liens du sang, à sa famille, et même jusqu’à son « genre-sexué ».

 

En termes de psychanalyse-appliquée, on pourrait diagnostiquer un complexe d’Œdipe mal digéré, une libido déstructurée.

Bref, ceux-là sont restés « jeunes » dans leur « ça », n’assument pas leur « moi » et vont jusqu’à nier leur « surmoi » (à travers leurs postures anti-clériacles).

Ni dieu, ni maître, on se croirait presque revenu au bon vieux temps des anarcho-syndicalistes.

 

Car naturellement, ils sont nés anticléricaux, anticapitalistes, anticonformistes et n’accèdent au pouvoir (tous les pouvoirs publics : Présidence, Gouvernement, Assemblée Nationale, Sénat, Conseil Économique Social et de l’Environnement, Régions, Conseils Généraux, grandes-villes et plus petites, et quasiment toutes les administrations noyautées), que pour détruire toutes libertés en s’abritant derrière « La Liberté » (collective) et libérer les individus des leurs asservissements malgré eux.

 

Une marche « négationniste » à allure forcée qui va vers le nihilisme sociétal…

 

La « non-patrie » : Là encore, c’est assez stupéfiant. Nos mercenaires armés voient leurs budgets rétrécir (ce sont eux qui devront assumer la plus grosse part des économies budgétaires promises ou décidées), non pour assurer la sécurité de nos frontières, mais pour défendre quelques dictateurs (à vocation démocratique) lointains !

 

Notre police et notre justice condamnent et luttent contre toute discrimination sans mollir, la nationalité est attribuée par voie de circulaire même à des rejetons « portés » par autrui, droit du sol et du sang bien mélangés.

C’est peut-être un progrès indispensable.

 

En revanche, on n’a pas fini de rire des arguties que vont déployer les uns et les autres pour « faire voter » les résidents n’ayant, eux aussi, rien demandé, et décider par les urnes du sort d’une « patrie d’accueil » sans avoir à en assumer l’héritage et l’histoire.

Là encore, c’est peut-être un progrès indispensable.

 

Mais l’un dans l’autre, qu’est devenue la notion de « patrie » ?

Si l’on peut choisir celle-là ou celle-ci, très bien. Mais choisir celle-ci ET celle-là, voter autant au Maroc, aux USA, à Londres, Tel-Aviv, Téhéran ET à Châteauroux, Vierzon, Grenoble, Mulhouse ou Paris, que veut dire le mot « citoyen » ?

Pourquoi moi je ne voterai pas aussi deux fois, à Paris et en « Corsica-Bella-Tchi-tchi », par exemple ?

Suis-je devenu un « citoyen-patriote » de seconde zone, une « demi-portion » que d’être né dans mon propre pays ?

 

Là encore, il devient évident que l’œuvre en cours ne vise qu’à détruire les fondements de la Nation.

 

Pas n’importe laquelle : Celle qui a été l’enfant adultérin de la IIIème République, radicale, socialiste, effondrée toute seule sur elle-même en confiant, de façon totalement anticonstitutionnelle tous les pouvoirs au Maréchal Pétain.

Ceux qui étaient nés à cette époque vous raconteront.

En notant pour ma part que si les sénateurs ont bien condamné le « cousin » Napoléon Ier à l’exil pour avoir « déchiré le pacte qui (le) liait au peuple français » (selon l’acte d’accusation postérieur à l’épisode des « 100 jours » et à la défaite de Waterloo), aucun parlementaire n’a été jugé pour haute trahison pour ce fait d’arme historique de juin 1940.

 

La « drôate » serait donc encore dans l’esprit d’une majorité parlementaire toute résumée dans « Travail, Famille, Patrie » : La « gôche », c’est donc l’inverse, le contre-pied total !

Ce qu’ils nous démontrent assez bien, finalement…

 

Par malchance pour eux, être né de « droâte », c’est être né pour la « Liberté, l’Égalité, la Fraternité ».

 

Liberté des individus : Ils peuvent nous inventer n’importe quel schéma de cellule familiale, faire même plaisir à tous les « cochons » du monde (selon l’expression d’Iacub) avec des mots et des délires, tous ceux qu’ils veulent, je resterai libre de me marier, de copuler et d’engrosser une femme, selon les voies naturelles et comme l’espèce et le « genre » auxquels j’appartiens, vaille que vaille, me le commande.

J’accepte mon état d’humain, mon genre mâle, c’est ma liberté et personne ne m’y fera renoncer.

 

Ma liberté, c'est aussi de penser comme je pense, de m'exprimer librement (et pas seulement par mon bulletin de vote), ce que Miss numérique v bientôt m'interdire de faire.

C'est également de me déplacer sans en demander la permission à quiconque, de vivre là où je l'entends, sans avoir à payer pour ça (exit-tax notamment).

De choisir une activité lucrative ou non conforme à mes compétences, mes envies et mes ambitions, toutes choses qui devient de plus en plus difficile avec toutes ces demandes et procédures d'acceptation préalables dont regorge les textes en vigueur.C'est aussi et avant tout de pouvoir innover, sortant du cadre de la norme, si c'est le progrès social et technique (et même si ça ne l'est pas), ce que m'empêchent de faire jusqu'à 400.000 textes qui m'encadre (on en a déjà causé).

Bref, tout ce que la République me refuse, un peu plus qu'hier et un peu moins que demain...

 

Égalité de tous et pour tous : En droit et en droits.

Et uniquement en droit et en droits : Hors de question de couper les jambes ou la tête pour que tout le monde ait la même taille, même quand des « nabots » (genre « Bling-bling ») se montent sur talonnettes pour paraître ce qu’ils ne sont pas.

Et je préviens tout de suite, je me battrai jusqu’au sang et à la mort, pour ça.

Libre et égal à développer mes talents (si peu nombreux justement…), à faire fructifier ma force de travail et mon patrimoine accumulé, à armes égales avec plus kon, plus petit du rachis ou plus intelligent et plus grand du neurone que moi.

 

Fraternité : Dans la Nation, réunions de régions et localités, dans la citoyenneté, dans la Patrie et au service de la Patrie.

Cette terre qui m’a vu naître alors que je ne demandais rien et qui me verra mourir alors que je ne demande rien de plus non plus.

Et qui est si belle, si extraordinaire, que, malgré les années qui passent, la sueur et les larmes que j’ai pu y laisser, je persiste à « aimer ».

 

Fraternité, veut dire aussi « solidarité », mais bien plus encore.

La « solidarité » reste de la compassion pour mon frère (mon autre « moi ») dans la détresse (ou qui va l’être). Toutes les détresses.

Mais la « fraternité » s’ouvre de la même façon pour tous ceux qui n’y sont pas encore.

Elles s’ouvrent à tous ceux qu’on prive de Liberté ou dont les droits ne sont pas reconnus « égaux » (vous savez « l’Égalité », justement…).

C’est nettement plus vaste, plus impérieux, plus urgent.

Pour quelle raison croyez-vous que je me régale de rédiger des réclamations fiscales pour « mes clients » qui se finissent par : « On n’en serait pas là si le Service appliquait réellement les règles et lois, qu’ils s’imposent de faire respecter et dont c’est la première mission. »

Autrement dit, après la leçon de droit (fiscal), retournez à l’école des impôts avant de revenir faire ch… le citoyen, « Libre, Égal, et Fraternel ».

 

Mais justement, me rétorquera-t-on, les partis de « droâte » républicaine ont oublié tout au long de leur histoire, ces simples, très simples, règles historiques dont ils se réclament des « pères-fondateurs ».

Ce à quoi je réponds en général que je ne me reconnais pas dans ces partis-là : J’ai même rendu ma carte quand j’ai vu arriver un quarteron de quadras à la tête de mon parti (celui pour lequel je collais des affiches, faisais campagne téléphonique, tractais sur les marchés…).

Parce qu’il est vrai que j’ai vu arriver ce jour-là des personnages, le couteau entre les dents, le sabre « au clair », ai vu leurs carrières devenir « brillantes », je savais déjà que pour eux « le pouvoir », c’est fait pour faire du fric.

Et ils nous montrent encore combien ils sont assez doués pour ça : Les tribunaux en sont parfois engorgés.

 

La République (la « chose commune », de Res des Latins, la chose, Publicæ, qui n’est pas privé, personnel) est devenue la « ripoublique » au fil du temps.

Un « système mafieux » qui se transforme en « totalitarisme mafieux » au fil des années.

Parce que même à l’ENA, on n’enseigne plus « l’intérêt général » (c’est devenu un cours d’une complexité telle, qu’il ne veut plus rien dire).

D’ailleurs, désormais on l’oppose à la même notion du droit anglo-saxon, qui n’a de « général » que d’un agrégat, le plus vaste possible, d’intérêts particuliers (privés).

 

Or, l’intérêt général, c’est l’Institution, dans son corpus de textes à valeur constitutionnelle (qui l’a constituée), pour s’occuper de ce qui ne peut pas être confié à quiconque d’autres, à savoir les seuls pouvoirs régaliens d’un État dans le concert des Nations :

Sécurité (des personnes et des biens [principes de « Liberté » et « d’Égalité »] : Police, justice, défense et diplomatie,…), équipements (infrastructures, aménagement des territoires, mais aussi approvisionnements sécurisés de ce qui manque naturellement [principes « d’Égalité » et de « Fraternité »]), santé publique et peut-être éducation (quand l’initiative privée est défaillante : Mêmes « d’Égalité » et de « Fraternité » qui garantissent la « Liberté » pour tous).

Le reste, ce ne sont pas les oignons du « pouvoir politique ».

 

Et ce sont bien des objectifs oubliés de la « Droâte » républicaine.

Que j’appelle à se refonder sur ces principes historiques (au lieu ressasser et de nous rabâcher les oreilles des querelles de personnes et d’ambitions personnelles à mille lieues de ces fondements) et ont fait non seulement « Les lumières » dont ils se réclament tous à tort et à travers, mais aussi la prospérité économique et sociale du pays.

Il faudrait quand même qu’un jour, tous ils se rendent compte que si on laisse les choses « comme avant », le pire du pire est devant nous.

 

Une « gôche » qui se trompe de combat et d’époque, une « droâte » la plus kon du monde, pour un pays si époustouflant de richesses et de diversité…

J’y suis, j’y reste : C’est dire si j’aime ce pays, qui est le mien, pour persister à y demeurer.

Partager cet article
Repost0
5 mars 2013 2 05 /03 /mars /2013 05:02

Les leçons de VCRM.

 

La France n’est pas très loin de la situation, à l’évidence dramatique, des pays de l’Europe plus au sud. Avec une dette publique égale à 90 % du PIB (au lieu des 60 % prévus dans le traité de Maastricht) et un déficit qui caracole largement au-dessus du maximum fixé par le même traité, elle est même à certains égards plus mal lotie que certains de ces pays.

Qu’elle parvienne encore à s’endetter à des conditions pas trop onéreuses tient du miracle.

Le refus de regarder la réalité en face est un trait caractéristique de la gestion des affaires publiques dans ce pays. Comment faire confiance à des politiciens qui ont peur des mots ?

 

Sarkozy comme Hollande ont inventé et suivi un jeu stupide, qui interdit toute politique de rigueur, qui nécessiterait beaucoup de pédagogie. Or, on ne peut pas faire la pédagogie d’une politique que l’on ne nomme pas, et on ne peut pas faire de rigueur sans pédagogie, car la rigueur a besoin de l’adhésion active d’une majorité.

 

Mais voilà la crise est bien là et il faudra réagir durement. Faire des économies ne paraît en effet nullement impossible quand on considère le fonctionnement du secteur public au sens large, depuis le train de vie du gouvernement et du parlement jusqu’à l’organisation de n’importe quel service municipal.

Qui a pu observer de près, par exemple, les mœurs ministérielles, ou celles d’une assemblée locale, ou la répartition des tâches dans telle ou telle administration se convainc immédiatement de l’ampleur des économies qui seraient parfaitement réalisables sans compromettre l’efficacité des services publics.

Le nombre excessif des ministres, les cabinets pléthoriques, les faveurs que les députés se sont peu à peu octroyées ne sont que la face émergée d’un iceberg qui contient l’ensemble de la fonction publique et parapublique, d’État ou locale.

Mais revenons un peu en arrière pour comprendre l’amour des français pour l’étatisme dans l’économie.

 

La crise économique dans laquelle a sombré une partie du monde au cours de ces dernières années, a donné lieu à un renouveau retentissant des idées économiques et des recommandations politiques de l’économiste britannique le plus célèbre du XXème siècle, John Maynard Keynes.

Cela a surpris tous ceux qui supposaient que la théorie économique keynésienne avait été plus ou moins reléguée, pour reprendre l’expression de Karl Marx, « aux poubelles de l’histoire ».

La Théorie générale fut publiée le 4 février 1936. En substance, elle visait à démontrer qu’une économie de marché, laissée à elle-même, ne contenait pas de mécanisme intrinsèque auto-correcteur pour assurer le retour au « plein emploi » une fois le système économique tombé en récession.

Après avoir dominé la profession économique durant plus d’un quart de siècle après la Seconde Guerre mondiale, le keynésianisme fut remis en question par diverses « contre-révolutions » en macroéconomie, dès la fin des années 1960 :

Ne citons que le monétarisme, l’économie de l’offre, la théorie des anticipations rationnelles, ainsi que l’école autrichienne, notamment après l’attribution du Prix Nobel d’économie à Friedrich Hayek en 1974.

 

Cependant, ni Keynes ni ses théories n’avaient vraiment disparu !

L’économie keynésienne a continué à dominer la façon dont la majorité des économistes pensent, notamment la façon dont ils analysent les fluctuations du niveau d’emploi et de production à l’échelle d’un pays.

La conception contemporaine de la « gestion de la demande » est héritée de la Théorie générale de l’emploi, de l’intérêt et de la monnaie, l’ouvrage le plus célèbre de John Maynard Keynes, publié en 1936.

L’impact de ce livre et de son message ne saurait être sous-estimé. Ses deux idées principales sont, d’une part, l’allégation que l’économie de marché serait essentiellement instable et susceptible de générer de longues périodes de chômage et de sous-utilisation des capacités de production, et, d’autre part, la supposition qu’il appartiendrait aux gouvernements d’agir contre ces dépressions économiques, à l’aide des divers outils de politique monétaire et budgétaire à leur disposition.

Ces propositions reposent sur la notion que les gestionnaires publics, guidés par la théorie économique élaborée par Keynes, disposeraient des connaissances et des compétences nécessaires pour y parvenir avec succès.

On peut toujours rêver.

 

Aujourd’hui encore, des économistes respectés avancent que l’interventionnisme macroéconomique de type keynésien serait nécessaire pour contrebalancer l’instabilité supposée de l’économie de marché. L’État devait alors « injecter de l’argent dans l’économie, à la manière de pomper de l’air dans un ballon dégonflé ». Telle est la conception keynésienne de l’économie.

La plupart des économistes de l’époque soulignaient les sérieuses déficiences des prémisses et du raisonnement avec lesquels Keynes tentait de construire sa théorie sur les relations entre l’épargne, l’investissement, le taux d’intérêt et les niveaux agrégés de production et de prix.

Dans un monde « d’incertitude et d’ignorance » qui résultait parfois en des périodes de chômage, Keynes suggérait que « le remède à ces problèmes est en partie à chercher dans le contrôle délibéré de la monnaie et du crédit par une institution centrale ».

Et il croyait qu’« un acte coordonné de jugement intelligent » de l’État était nécessaire afin de déterminer le montant d’épargne de la société et la part de cette épargne dont il fallait permettre qu’elle soit investie sur les marchés et distribuée parmi les « canaux les plus productifs ».

Ce programme en faveur d’un État activiste et planificateur fait sans doute de Keynes un théoricien confus, mais pas un socialiste ou un communiste au sens strict.

D’ailleurs, après une visite en URSS, il publia, en 1925, un essai fortement critique du régime bolchévique.

 

Selon Keynes, il ne fallait pas compter sur le secteur privé pour maintenir un niveau raisonnable d’investissements.

Les incertitudes du futur, comme nous l’avons vu, engendraient des « esprits animaux » chez les entrepreneurs et des vagues imprévisibles d’optimisme et de pessimisme, générant des fluctuations dans le niveau de production et d’emploi.

Heureusement, l’État pouvait combler les écarts. De plus, alors que les entrepreneurs étaient sujets à leurs émotions et à une vision à court terme, l’État jouissait de la capacité de calculer calmement, sur le long terme, la vraie valeur des opportunités d’investissement, « sur la base de ce qui est socialement avantageux ».

Keynes était donc convaincu qu’on ne pouvait pas compter sur l’économie de marché libre et ouverte pour assurer un niveau d’emploi stable ou le plein emploi.

Au lieu de cela, un programme étatique d’interventions monétaires et budgétaires était nécessaire pour assurer la prospérité économique.

Si cela devait nécessiter un certain degré de planification étatique, alors Keynes était favorable à cette forme d’ingénierie sociale.

 

Dans une lettre souvent citée de 1944 à Friedrich Hayek, Keynes mentionne qu’il s’est trouvé en « accord profondément ému » avec les arguments de Hayek dans la Route de la servitude.

Mais la suite des propos de Keynes dans cette même lettre est moins connue : « Je devrais dire que ce que nous voulons n’est pas aucune planification, ni même moins de planification, en fait je devrais dire que ce que nous voulons quasi certainement est davantage de planification. Une planification modérée ne pose pas de problème si ceux qui la mettent en pratique ont de bonnes intentions et de bons sentiments, et tiennent compte de l’enjeu moral. Des actions dangereuses peuvent être effectuées sans risque par des personnes ayant les bonnes idées et les bons sentiments, alors qu’elles mèneraient au désastre si elles étaient accomplies par des personnes mal intentionnées ».

 

Les réfutations les plus dévastatrices émanèrent du Friedrich Hayek dans une critique en deux parties.

Pour Hayek, Keynes ne semblait comprendre ni la nature d’une économie de marché en général, ni la signification et le rôle du taux d’intérêt dans le maintien d’un équilibre adéquat entre l’épargne et les investissements, à même d’assurer la stabilité de l’économie.

La méthode de Keynes, consistant à agréger les offres et les demandes individuelles pour une multitude de biens en un nombre réduit de « totaux » macroéconomiques, empêchait de comprendre véritablement les prix relatifs et les relations de production sur les marchés.

« Les agrégats de M. Keynes obscurcissent les mécanismes les plus fondamentaux du développement économique », conclut Hayek.

 

À l’inverse de ces incantations, le libéralisme et la théorie des économistes classiques sont fondés sur deux idées fondamentales à propos de l’humanité et de la société.

Premièrement, il y a une nature de l’homme invariable qui le rend tel qu’il est ; et si la société doit être harmonieuse, pacifique et prospère, les hommes doivent façonner leurs institutions sociales d’une façon qui aiguille les intérêts personnels des individus vers des débouchés qui profitent non seulement à eux-mêmes, mais également à d’autres au sein de la société.

Ils défendent donc les institutions de la propriété privée, de l’échange volontaire et une concurrence pacifique et ouverte.

Comme Adam Smith l’a exprimé avec concision, les hommes vivent dans un système de liberté naturelle où chaque individu est libre de poursuivre ses propres objectifs, mais, par le fait de l’échange mutuellement bénéfique, est guidé par une main invisible pour servir les intérêts des autres membres de la société, comme moyen d’améliorer sa propre condition.

Deuxièmement, il est insuffisant, dans tout jugement concernant la désirabilité d’une politique sociale ou économique, de se focaliser uniquement sur ses avantages apparents à court terme.

Les lois du marché conduisent toujours à certains effets à long terme dus aux changements de l’offre et de la demande ou aux interventions de l’État dans l’ordre du marché.

Ainsi, comme l’a souligné l’économiste français Frédéric Bastiat, il nous appartient de déterminer non seulement « ce qu’on voit » comme résultat d’une politique à court terme, mais aussi de discerner du mieux que nous pouvons « ce qu’on ne voit pas », c’est-à-dire les conséquences à plus long terme de nos actions et de nos politiques.

 

Les économistes libre-échangistes, aussi bien avant qu’après Keynes, n’ont jamais nié que l’économie de marché puisse se retrouver dans une situation où un chômage de masse peut survenir et une part importante de la capacité productive de la société reste inutilisée. Mais si une telle situation devait surgir, ils affirment que sa cause devrait être recherchée du côté d’une défaillance des fournisseurs de biens et de travail à ajuster leurs prix et leurs salaires à ce que les consommateurs sont disposés à payer, en fonction de leur demande pour d’autres biens, y compris pour l’argent.

Des prix fixés librement assurent toujours le plein emploi ; ils assurent que les biens offerts sont demandés ; ils garantissent l’harmonie du marché.

 

Voilà la réalité des lois du marché, à laquelle Keynes tentait si désespérément d’échapper.

L’interaction concurrentielle de l’offre et de la demande, la structure des prix relatifs des biens et des ressources, la créativité et l’innovation entrepreneuriales, stimulées par la possibilité de réaliser des profits sur les marchés, ainsi qu’une flexibilité relative dans la mobilité et l’adaptabilité des facteurs de production aux circonstances changeantes : Tout cela constitue la base du fonctionnement efficace d’une société libre.

 

L’homme a-t-il droit à sa propre vie, à sa liberté et à sa propriété acquise honnêtement ?

Considérons-nous l’homme comme un être rationnel et pensant, capable de diriger et de guider sa propre vie ?

Les relations humaines doivent elles être fondées sur le choix volontaire et l’accord mutuel ?

Chaque individu doit-il être en mesure de concevoir les projets de sa propre vie et de coordonner ses actions avec celles des autres par le biais d’interactions pacifiques et concurrentielles sur le marché libre ?

Allons-nous limiter le rôle de l’État à celui d’assurer le droit de chacun à être protégé de la violence et de la spoliation ?

Ou acceptons-nous la vision de l’homme de Keynes ? Une créature irrationnelle guidée par des « esprits animaux », à laquelle on ne saurait faire confiance pour prendre de bonnes décisions, que ce soit pour le présent ou le futur ; qui a besoin de la gestion et de surveillance paternaliste d’une élite politique activiste ?

 

Quand bien même les chiffres nous sont défavorables, il se trouve toujours des analystes pour diaboliser les recettes libérales mises en place ailleurs, recettes qu’ils accusent bien sûr de ne générer qu’instabilité et paupérisme.

Que la part de marché industrielle française ait été divisée par 2 depuis 2000, que la croissance de notre pays soit systématiquement inférieure au seuil qui permet de créer des emplois, que les jeunes entreprises créent moins d’emplois que chez nos voisins les mieux lotis, que les grands groupes français privilégient de plus en plus les recrutements sur leurs sites à l’étranger, que le poids de l’État soit asphyxiant pour notre économie (nous avons plus de fonctionnaires que les 82 millions d’allemands, le second taux de prélèvements obligatoires au monde, et le second taux d’imposition des entreprises de l’OCDE), tout cela ne semble pas les inquiéter, persuadés qu’ils sont que le modèle social français est d’une autre essence, avec des résultats que la science économique, bien trop grossière et inhumaine, ne peut réussir à cerner mais qui sont bien meilleurs à ce que l’on voit partout ailleurs.

À travers l’État, tout le monde s'est habitué à vivre aux dépens de tous les autres et s'y est progressivement habitué, au point que chacun ait aujourd'hui les plus grandes difficultés à s'en sortir par soi-même.

Face à une crise de la dépense publique, le remède envisagé est plus du même mal, à savoir plus de dépense publique ; l'austérité est décrite comme un cercle vicieux par des hommes politiques qui pensent qu'il est impossible de s'en passer et que la croissance passera pas l'intervention étatique.

 

Or, plus longtemps et plus haut on maintient la dépense publique, plus il sera difficile de s'en passer, mais il le faut.

La vision qui prévaudra déterminera de façon décisive l’avenir de l’humanité, non seulement pour surmonter les crises économiques à court terme, mais également pour les nombreuses années et décennies à venir.

 

Un « libéral » est solidaire avec son argent, un « socialiste » est solidaire avec l’argent des autres.

 

VCRM

 

Nota d’I3 : Merci, chef !

Une petite piqûre de rappel (du vaccin), ça fait toujours du bien…

Et protège l’avenir.

 

Nota de VCRM :

« L’esprit d’entreprise est bien supérieur à l’activité de commerce qu’il engendre.

Il est la majeure source de richesse, de progrès et de savoir pour notre monde.

Il offre paix, bonheur et prospérité à nos cités

Il est le plus beau fondement de la vie et de l’âme car il est mouvement et partage. Il nous fait tous avancer et nous réunit, individu ou groupe, quelle que soient nos races, nos croyances pour mieux vivre ensemble.

C’est cet esprit créatif, noble et courageux qui guidera et sauvera toutes les civilisations. C’est pour cela qu’il est éternel. »

Érasme

De la vie de nos cités, 1528.

Partager cet article
Repost0
4 mars 2013 1 04 /03 /mars /2013 05:09

J’en ai été scotché…

 

Rappelez-vous la semaine passée…

« Malangeons », le gars qui roule pour le PCF des chez les staliniens-authentiques et qui n’aime pas la presse, il te nous fait son numéro sur les ondes et dans la petite lucarne.

Et personne ne moufte, pas même la presse d’opinion si prompte à réagir sur le sort du « pôvre-Déesse-khâ » prétendu victime détruite par toutes ces folles qui n’en veulent qu’à ses éjaculats « dévotement consenti ».

Et pourtant…

 

Et puis dans la foulée, le roi-Arthur qui annonce en catimini qu’il « se casse », épuisé d’être lessivé par le fisc, qui s’en prend une verte et pas mûre de la ministre de la « kul-kul-ture-ture », et que ça te nous fait tout un foin du diable, lui qui voulait être discret et reste adulé des foules béates…

Un vrai lynchage, pas aussi sauvage que pour « Deux-par-deux », fier de son nouveau passeport Russe, que même « François III » a essayé d’en avoir un aussi (motif probable « réfugié politique ») : Choux blanc, malgré le verre de Porto entre deux rasades de vodka et de vin rouge des steppes !

 

Pour s'en convaincre encore, si nécessaire, il faut dire que ses éléments d'actualité qui s'enchaînent dans une relative indifférence des publics concernés et une rapidité « quasi-luminique » (à défaut d’être lumineuse), ne prennent toute leur saveur qu'en prenant un peu de recul. Chacun, pris séparément, n'est que le reflet de « l’événementocratie » galopante que je dénonçais il y a déjà quelques années.

Il faut dire que j’avais un « bon prof » à la fac, qui nous parlait déjà dans les années 80 de « politique-spectacle » : Il n’est simplement pas allé au bout de son raisonnement, tout plus jeune agrégé des facs de « Gauloisie-intello » qu’il était.

Il faut indéniablement prendre du recul pour comprendre comment le fascisme s’implante jour après jour, tous les jours un peu plus profondément, dans les esprits sciemment endormis.

 

Lorsqu'on s'éloigne un peu, le doute n'est pas permis : La « Gauloisie universelle » ressemble fort à une République Soviétique traditionnelle au point que ceux qui y reviennent de temps en temps ne peuvent que constater l'effondrement en cours.

Et ça s’accélère, alors que le mouvement est né de l’époque de « Mythe-errant » et de ses turpitudes relatives au détournement des fonds de la « division Daguet » (du nom d’un lieutenant de la division Leclerc tombé en 1944 avenue du Maine – au 158 – pour la libération de Paris), repris au bond par « Bat-la-mou » et sa « pensée unique » qui a émergée à cette époque et reste depuis « au pouvoir » malgré elle et la faillite qu’elle génère….

 

Prenez donc le cas de « Mélangeons », épuisé (politiquement et physiquement) après ses vestes mémorables à la présidentielle et aux législatives de l'année dernière, ne faisait plus guère parler de lui.

Progressivement, une fois ses blessures refermées, le voilà qui montre à nouveau le bout de son nez et profite de l'amateurisme ahurissant d'un gouvernement aux abois depuis le retour des vacances estivales, pour venir pérorer dans des medias toujours aussi consternants de complaisance et apathiques de sens critique.

Il profite de la proposition de loi non moins ahurissante d'amnistie (nous y reviendrons peut-être un jour…) pour se poser, une fois de plus, en défenseur de « la veuve et de l'orphelin » (que je me demande jusqu’à quel point il n’est pas « franc-mac’ » lui aussi) et du syndicaliste si injustement pourchassé depuis des années et des années en mon pays.

Il paraît que le plus vieil amnistié aurait actuellement 91 ans et serait enfin lavé de toutes poursuites après les grèves et destructions de 1945 dans sa mine de charbon.

On va même peut-être pouvoir ressusciter à l’occasion toutes les victimes des répressions d’un ministre de l’intérieur de l’époque qui a envoyé la troupe, depuis devenu « Mythe-errant »…

 

Cette proposition de loi sénatoriale consiste à amnistier les faits commis à l’occasion de mouvements sociaux et d’activités syndicales et revendicatives jusqu'au 6 mai dernier, autrement dit à passer l'éponge sur toutes les destructions d'outil de travail, les séquestrations de patron, les tabassages syndicaux, les intimidations et autres faits parfois de « totalitarisme mafieux » qui caractérisent assez bien la vie syndicale dans mon pays.

Méfiez-vous pour les suivants : On ne pourra plus plastiquer tranquillement en « Corsica-Bella-Tchi-tchi » au nom du STC (le Syndicat des Travailleurs Corsi ! Je sais, j’en rigole toujours autant rien qu’à l’énoncé).

 

Évidemment, un tel projet ne peut qu'enchanter toute l'extrême-gauche, qui rêve encore, de nos jours, à de grands soirs et de matins qui chantent, toujours prompte à appeler au boycott (comme un autre frère trois-points ex-ministre de l’industrie avec Molex [§ 2], mais cette fois-ci c’est Candia…), les écolos et même une bonne partie de la « gôche dite parlementaire ».

 

« Mélangeons » attend d’ailleurs les sénateurs au tournant : « On va voir quel est le degré d’indépendance des parlementaires socialistes et d’Europe Écologie-Les Verts. Ceux qui ne voteront pas avec nous, on ne les lâchera pas. On les pourchassera jusque dans le dernier village de France. »

On rêve…

Ça ne vous rappelle pas la vindicte frontiste contre « Haine-Cas-Aime », la mairesse de « Long-jumeau » ? Même extrémisme, même anathème…

La chasse aux « socio-traites » est donc lancée en amont même de l’examen du texte par le Sénat.

Ceux qui auront la désagréable idée, pas républicaine du tout, d'être en désaccord avec cette loi d'amnistie, on leur pétera un genou ou deux et l'affaire sera réglée, à l'amiable comme il se doit en bonne démocratie totalitaire avec méthodes mafieuses.

Promis !

Les voilà tous prévenus.

C’est même un traitement de faveur, parce qu’en Russie (elle aussi éternelle), on déportait par trains complets quand on s’opposait à la volonté des peuples, on enfermait dare-dare en hôpitaux psychiatriques (il fallait être fou à lier à dévier de « la ligne » du parti).

Alors qu’ailleurs, à peu près à la même époque, on euthanasiait à coup de « Ziglon B » ou on bastonnait en péninsule italique des « chemises brunes ».

 

Voilà des méthodes qu’on dénonce par ailleurs : Ils sont combien à s’insurger quand on abat en « Corsica-Bella-Tchi-tchi » un élu qui a le bonheur de « ne plus plaire » et de « ne pas plier », où qu’on plastique villas et autres bâtiments qui n’ont pas de pieds pour fuir ?

Bé là, vous allez être étonnés, la même méthode, peut-être moins « définitive », menace nos élus de ce « totalitarisme mafieux » et c’est apologie feutrée et discrète du bonhomme dans tous les medias…

C’est vous dire si j’en rigole encore !

On a la presse que l’on mérite : La nôtre est abêties ou assujettie et personne ne proteste pour autant !

Flûte : Debout citoyen, ton dernier contre-pouvoir meurt !

 

On pourrait croire que j'exagère, mais cette façon de penser, ces expressions, ces menaces même pas voilées contre ceux qui ne pensent pas, ne votent pas « comme il faut », c'est la suite logique de la déliquescence démocratique qui s'est emparée de mon pays depuis déjà un bon moment.

Et dont la presse, le nez collé à la micro-actualité quotidienne, n'a absolument plus rien à faire, ayant depuis fort longtemps abdiqué, soumise qu’elle est aux niches fiscales qui lui sont propres.

Comme quoi, tout s’achète, même l’intégrité et l’honnêteté intellectuelle…

 

Si avec « Mélangeons », on a la démonstration in vivo des méthodes d'intimidations habituelles des phalanges communistes, « du muscle et du poing bien concret », avec « Or-élie Fili-Pèti », notre ministre de la « Kul-kul-ture-ture », on retombe dans l'oppression administrative feutrée.

La clef de bras discrète, le croc-en-jambe pervers, le coup de genou dans les roustons à l’occasion d’une « aimable accolade », avec l'utilisation habile de tous les moyens qu'offrent la fiscalité et l'opinion publique pris à témoin, s’en prenant à ce kouillon d’animateur télé qu’est Arthur, « préférant l’exil-fiscal ».

Pôvre niais qui n’a pas lu « 1984 » et qui, malgré ses nombreux amis et ses propres penchants de « gôche sociale & solidaire », a dû juger dans un moment d'égarement que se faire rincer par les services fiscaux pour financer les soirées pyjama et à petits fours « d'Or-élie », ça commençait à bien faire…

Le droit de travailler, qu’ils disaient dans le préambule de notre constitution.

On est tous égaux, mais certains moins que d’autres, manifestement.

 

Là encore, c'est d'autant plus facile qu'à force de tordre le sens des mots, les citoyens eux-mêmes se rangent aux analyses démentes des politiciens : Les kontribuables ne fuient plus l'enfer fiscal gaulois, ils fraudent la « solidarité nationale pour se réfugier dans des paradis fiscaux ».

La ministre a donc, très calmement, expliqué qu'il y aura rétorsion (au moins autant que les services douaniers quand il s’agit des pneus Titan) : Puisque le kon-tribuable ne veut pas cracher au bassinet, pas question que les chaînes publiques emploient à nouveau ses services.

D'un certain point de vue, c'est de bonne guerre : On pourra objecter qu'il n'y a aucune raison que le service public (qui vit des deniers de l’État) accepte de reverser une partie de son argent à quelqu'un qui fait tout pour échapper aux impôts punitifs du pays.

Mais ce serait aussi aller un peu vite en besogne et oublier que l'animateur en question, aussi débile qu’il peut être à rigoler d’un rien, ne fait rien d'illégal jusque-là.

 

Il en a marre, c’est tout.

Comme pour tout le monde, payer des impôts est non seulement une garantie et le signe d’un État qui fonctionne bien.

Ce n’est pas qu’un simple « devoir citoyen », mais c’est même et aussi un signe tangible de réussite sociale personnelle.

Et puis de toute façon, il en reste toujours (même si ce n’est jamais assez).

En revanche, payer pour devoir fermer sa gueule, payer pour se ruiner, payer pour rester englué dans un état comateux, payer pour voir toutes choses se dégrader, se délabrer à petit feu, se détériorer inéluctablement, payer pour ployer toujours plus et constater que rien, absolument rien ne s’améliore, là évidemment, ça donne des envies de fuite … en se disant que s’il n’y a plus d’avenir ici, c’est qu’il est ailleurs !

 

On pourrait aussi considérer que la loi est trop permissive (ce qui tend à montrer, une fois encore, que la « PFG » [Prison Fiscale Gauloise] va se renforcer).

Ou on pourrait estimer qu'il s'agit d'une pure obligation morale (cette morale dont les « soces » se gargarisent à longueur de temps), celle de participer à la faillite fiscale de Gauloisie, y compris jusqu'à en déposer le bilan le cas échéant.

Mais dans ce cas, pourquoi l'assortir de menaces ?

 

Si ton combat de la « gôche au pouvoir » est moral, juste, grand, il n'y aura pas besoin de faire plier par la force l'animateur : Son public lui fera très bien sentir qu'il a dépassé les bornes.

Or (élie), si tu en viens à utiliser ce genre de procédés, c'est précisément parce que tu sais que ce combat n'est qu'un énième avatar de ce besoin inextinguible de pognon pour l’État, qu'il est totalement amoral car motivé seulement par la cupidité de quelques élites qui tirent la couverture à elles.

Et que tu sais que tu l’as déjà perdu…

 

À ces bons procédés d'une « gôche totalitaire », il faudra ajouter la gauche gluante du sécuritaire qui ne s'est jamais autant acharnée à distribuer du câlin, du réconfort et des édredons moelleux pour atténuer les angles saillants de la vie d’une large majorité apathique, anesthésiée.

Prenant toujours prétexte des méchants pédophiles, des vilains nazis et des abominables racistes, on apprend, complétement atterrés, que le gouvernement prépare encore une réforme de loi de 1881 sur la liberté de la presse (et d’opinion), afin de mettre en coupe réglée cet espace de libre expression qu'internet était encore à peu près.

 

Que la plupart de mes « koncitoyens » soient maintenant majoritairement convaincus que les medias traditionnels sont biaisés et tous dans le même sens (seulement 14 % s’en satisfont et après on s’étonne que leurs torchons ne se vendent plus…), Internet constitue pour eux le seul media garantissant la liberté d'expression (46 % d’après le même récent sondage, bien vite disparu des unes de presse … Lui aussi !).

Bienheureusement, l'intervention musclée des politiciens, à force d'ajouter des lois sur des lois et autres dispositions, circulaires, instructions, des commissions et des « Hautes autorités » (HADOPI en premier) à n’en plus finir, va permettre de revenir très vite sur cette situation d'autant plus scandaleuse qu'elle échappait jusqu'à présent pas mal à tout contrôle.

Un mouvement qui curieusement ne touche que la « Gauloisie des lumières ».

Aucun autre État qui ne soit pas une dictature (dénoncée par ailleurs) n’en a besoin…

 

Encore une fois, chacun de ces éléments, aussi ridicules qu'agaçants pris un par un, ne constitue pas en soi une preuve irréfutable que notre démocratie est foutue.

L'avalanche de ces éléments, en revanche, pris dans leur ensemble, ne laisse plus aucun doute :

Chaque jour qui passe, une petite liberté est gommée, un coup de canif est planté au contrat républicain et démocratique.

Chaque jour qui passe, les « collectivistes » font assaut d'imagination pour tordre le sens des mots (jusqu’au mot « contraction » qui remplace désormais le mot « récession » !) et prétendent travailler pour notre bien à tous sans que le citoyen ne s'en rende vraiment compte.

 

C’est l’œuvre de tout « système mafieux » : Dis merci, sans ça tu vas voir ta gueule à la récrée !

Après « Monte-bourre » et ses délires, « Moscou-Vicie » et ses « contractures », « Payons » et « sa concertation », « Tôt-Bira » et ses problèmes d’état-civils, « Or-élie » et son culte de la « kul-kul-ture-ture » libertaire, le tout poussé par « la gôche de la gôche » pris comme modèle, on va droit à un second tour de 2017 « Marinella-tchi-tchi »/« François III » !

 

Et dire que les « ritaux » nous ont donné la leçon la semaine dernière : Ni « gôche », ni « droâte », ni « techno », mais un bouffon : Beppe Grillo !

C’est finalement mieux que « Marinella-tchi-tchi », « Mélangeons » ou même « Besace-no ».

Pour ma part, je ne regrette toujours pas d’avoir voté Cheminade … aux deux tours de 2012 !

Au moins, je peux me raser et me balafrer tous les matins en me disant que j’avais bien raison de ne faire confiance ni aux uns, ni aux autres.

Partager cet article
Repost0
3 mars 2013 7 03 /03 /mars /2013 05:09

Eh oui, la vie de mon pays ne se limite pas aux « sachants-parigots »…

 

Il y en a d’autres qui défont ce qu’encore d’autres font en contravention avec les « bonnes pratiques » démocratiques d’un État de droit.

Deux exemples :

 

1 – Centrale au Fioul-lourd : Le tribunal administratif a annulé l’arrêté préfectoral déclarant d’intérêt général le projet de Bastelicaccia-Ajaccio.

Mais les inquiétudes demeurent notamment sur l’alimentation de l’autre centrale, à Lucciana.

 

Autour de la table recouverte d'affiches disant « Non aux centrales au fioul lourd », les militants des associations A Sentinella et Aria Linda sont satisfaits.

Mais pas totalement rassurés.

La décision du tribunal administratif de Bastia est une victoire, mais ils la savent provisoire.

« Nous avons gagné une bataille mais pas la guerre », résume Dominique Lanfranchi de l'association A Sentinella.

 

Dans cette lutte contre l'implantation de centrales au fioul lourd en Corse, chaque étape compte.

Chaque détail est épluché : L'arrêté préfectoral déclarant d'intérêt général la construction d'un site de production d'électricité sur le site d'Ajaccio et de Bastelicaccia datait du 28 janvier 2011.

Signé par le préfet Stéphane Bouillon, il se situait dans la continuité de ce qui avait été décidé par son prédécesseur Marc Leyrit.

Or, l'arrêté ministériel dont découle cet arrêté préfectoral avait été publié au Journal officiel tout juste 48 heures plus tôt !

En contradiction flagrante avec la Charte de l'environnement de 2005 qui stipule qu'on doit laisser du temps pour s'informer au public.

Pinaillage ?

Un Etar de droit se mesure aussi à l’efficacité des procédures qu’il met en place pour assurer le règne de la loi.

C’est parfois absurde, c’est parfois salvateur…

 

Il n'y a donc plus de site pour implanter la future centrale de la région ajaccienne. « L'État et EDF voulaient passer en force. La justice leur a dit que ce n'est pas possible », en déduise à juste titre les militants associatifs locaux.

La décision du tribunal administratif n'incite cependant pas les militants d'A Sentinella et d'Aria Linda à l'optimisme béat.

Jean-Nicolas Antoniotti rappelle (comme il l'avait fait la veille devant le conseil économique et social) que l'option fioul lourd n'est pas totalement écartée.

« Actuellement, la programmation pluriannuelle d'investissement n'a pas été modifiée depuis 2009 », note Jean-Nicolas Antoniotti.

« Elle ne prend pas en compte ce qui a été annoncé, c'est-à-dire le projet Cyrénée, les centrales au fioul léger transformables en centrales au gaz, l'implantation d'une barge au large de Bastia... ».

On attend aussi la réalisation de la promesse de « Bling-bling » quant au raccordement de l’île à gazoduc italiano-libyen, qui passe à proximité, par la Sardaigne…

Il ajoute qu'il en est de même pour la commission régionale de l'énergie (CRE). Les militants associatifs précisent : « Nous ne mettons pas en cause le travail effectué par la CTC et particulièrement par Maria Guidicelli, mais, au bout du compte, c'est l'État qui décide ».

 

Avant le débat qui doit se tenir dans quelques mois à l'assemblée de Corse sur le schéma régional de l'énergie et de l'air, c'est le conseil économique et social qui s'est emparé de la question. La problématique des centrales thermiques est, évidemment, au cœur des réflexions.

Les militants d'A Sentinella et d'Aria Linda notent que dans le document signé par EDF annonçant la création de centrales au fioul léger convertibles au gaz, l'exploitant a inséré une petite phrase sur les taux de pollution qui pourraient lui permettre de faire fonctionner une centrale au fioul lourd.

« Nous sommes vigilants, tout simplement », assurent les défenseurs de l'environnement.

 

Personnellement, je rajouterai que les efforts de l’insularité sont manifestes quand on aborde l’Île par la mer : Il y a quantité d’éoliennes qui défigurent mes beaux paysages dans les coins un peu désertés, même par les mouflons locaux.

Du coup, la « Corsica-Bella-Tchi-tchi » produit 30 % d’une électricité de qualité médiocre pour être bourrée de microcoupures, à la distribution aléatoire surtout par temps d’orage, depuis des énergies renouvelables.

Un record en « Gauloisie ».

Le reste est « importé » par câble et s’il n’y avait pas les centrales au fioul en appoint, on vivrait à l’heure du moyen-âge…

 

Pour l’heure, on attend les premiers kilowatt/heure d’une future centrale expérimentale à l’hydrogène, fonctionnant à l’énergie solaire…

À quand une tranche de nucléaire (filière au thorium) pour en finir avec ces problèmes ?

Expérimentation pour expérimentation, pourquoi pas un petit accélérateur de particules de poche pour faire tourner la première centrale au thorium de l’Union européenne ?

 

2 – La Cour administrative d'appel de Marseille a, de son côté et dans son arrêt du 14 février communiqué mardi dernier, débouté la construction d'un nouveau centre de loisirs dans la pinède à Calvi, suite aux recours de l'association de l'environnement U Levante.

Les gosses resteront à divaguer à proximité, dans les dunes aux abords de la plage à leur moment de loisir et se contenteront d’un « village de tentes » … qu’ils ont toujours eu.

Justement, le camping du maire est juste posé là, pas loin.

 

Plus précisément, la cour a annulé la délibération du conseil municipal, de décembre 2009, approuvant la révision du plan d'occupation des sols (POS) qui rendait constructible la parcelle de la pinède pour y édifier le nouveau centre de loisirs et aménager un parking.

Devant la justice, U Levante avait aussi soulevé comme arguments « le fait que la pinède est identifiée comme un espace remarquable dans l'Atlas de la loi littoral (…), que le site relève des Espaces boisés classés et que les baraques existantes n'avaient fait l'objet d'aucune autorisation d'urbanisme ».

Même pas un parking (qui a été aménagé, en autre pour sécuriser les dunes et la voie de chemin de fer qui trottine entre plage et pinède)…

 

C’était la belle époque du PADDUC en cours de conception pour toute l’Île, avec aux commandes le « Cousin Santini » (Ange, pas le maire d’Issy-les-moules, mais seulement de Calvi), en qualité de Président de l’exécutif Corse.

Depuis, il s’est pris un râteau aux régionales (pour avoir mis une enclave de la pinède lui appartenant dans les terrains rendus constructibles) et s’est réfugié dans son bureau de la Mairie de Calvi, aux volets toujours clos.

D’ailleurs, quand il sort, c’est avec un gilet pare-balles sous la veste.

Même qu’il devrait passer à la taille au-dessus pour ses vestons et porter des coquilles comme son mentor d’ex-« Ô combien vénéré Président » pour se protéger « les parties ».

 

Et du côté de la mairie, on persiste à jouer les « vierges effarouchées » en assurant que : « Tout a été fait dans les règles ».

« Ce projet de centre de loisirs et la modification du POS ont reçu l'aval des autorités de l'État et de la direction régionale de l'environnement », explique le maire.

En fait non : Les « services » s’étaient abstenus de tout recours ou avis dans les délais, comme au bon vieux temps où Rocca-Serra bétonnait sur la côte orientale des villas pour ploucs des villes richissimes…

Les magistrats de Marseille, quant à eux, ils sont loin des clans locaux, ce qui leur permet de « dire la loi » entre les requérants, en toute sérénité !

 

La démocratie recule partout en mon pays (on y revient demain), en revanche la Justice applique la loi, toute la loi, rien que la loi.

Ça va devenir le seul rempart aux totalitarismes des barons-locaux qui se pensent au-dessus de la loi, pour participer parfois à la faire, d’ailleurs.

 

Bref, à part ça, on a compté notre troisième décès par arme à feu de l’année : Un pauvre « métèque d’ouvrier-agricole » qui ne remboursera plus jamais ses dettes de jeux !

Juste un avertissement pour tous les autres : C’est sûr, ils seront moins nombreux à fréquenter les cercles de jeux clandestins, après ce coup-là…

Mauvais pour « les affaires », ça.

Partager cet article
Repost0
2 mars 2013 6 02 /03 /mars /2013 05:08

Cour de cassation, 1ère chambre, pourvoi : n° 12-11949 du 13 février 2013

 

En fait il y en a deux du même jour, pour quasiment les mêmes attendus. Je ne vous en reprends qu’un seul :

 

REPUBLIQUE FRANCAISE

AU NOM DU PEUPLE FRANCAIS

 

LA COUR DE CASSATION, PREMIÈRE CHAMBRE CIVILE, a rendu l'arrêt suivant :

 

Sur le moyen unique, pris en ses diverses branches :

 

Attendu, selon l'arrêt attaqué (Paris, 27 janvier 2011), que M. X... a été déclaré à l'état civil comme étant de sexe masculin ; que, par acte du 17 mars 2009, il a fait assigner le procureur de la République afin de voir remplacer sur son acte de naissance la mention " sexe masculin " par la mention " sexe féminin " et la mention " Emile, Maurice, Jean, Marc " par la mention " Emilie " ; que, par jugement du 9 février 2010, le tribunal de grande instance a rejeté ses demandes ;

 

Attendu que M. X... fait grief à l'arrêt de confirmer ce jugement alors, selon le moyen :

 

1°/ que M. X... soulignait que les ordres juridiques national et européen encourageaient la modification des actes de l'état civil dès lors que la personne intéressée invoquait une inadéquation entre le sexe revendiqué et le sexe attribué sur l'acte de naissance, et ajoutait que le suivi d'un traitement hormonal était suffisant pour obtenir une telle modification (conclusions, p. 11 in fine) ; qu'à supposer qu'en affirmant que l'existence et la persistance du « syndrome allégué » n'étaient pas prouvées, elle ait considéré qu'E. X... prétendait qu'il lui fallait présenter un quelconque syndrome pour que sa demande pût aboutir, la cour d'appel a dénaturé ses conclusions et violé l'article 4 du code de procédure civile ;

 

2°/ que toute personne a le droit au respect de sa vie privée, ce qui implique le droit de définir son appartenance sexuelle et d'obtenir la modification des actes de l'état civil de façon qu'ils reflètent l'identité de genre choisie, sans devoir présenter un syndrome de transsexualisme ou de dysphorie de genre, ni devoir préalablement subir un processus irréversible de changement de sexe ; qu'en déboutant E. X... de ses demandes au prétexte qu'il n'était justifié ni d'une « transformation physique ou physiologique définitive et ainsi de l'irréversibilité du processus de changement de sexe sollicité », ni de « l'existence et la persistance du syndrome allégué », la cour d'appel a violé l'article 8 de la Convention européenne de sauvegarde des droits de l'homme et des libertés fondamentales, ainsi que les articles 9 et 57 du code civil ;

 

3°/ que le principe d'indisponibilité de l'état des personnes n'impose pas de présenter un syndrome de transsexualisme ou de dysphorie de genre ni de subir un processus irréversible de changement de sexe pour obtenir la modification des actes de l'état civil de façon qu'ils reflètent l'identité de genre choisie ; qu'à supposer qu'elle ait décidé le contraire en énonçant « le principe de l'indisponibilité de l'état des personnes s'oppose à ce que le droit tienne compte d'un changement volontairement obtenu par un individu », la cour d'appel a violé le principe susmentionné et l'article 57 du code civil ;

 

4°/ qu'est discriminatoire le fait de subordonner le droit d'obtenir la modification des actes de l'état civil de façon qu'ils reflètent l'identité de genre choisie, à la preuve d'un syndrome de transsexualisme ou de dysphorie de genre et à la preuve d'avoir subi un processus irréversible de changement de sexe ; qu'en rejetant les demandes d'E. X... parce que de telles preuves n'étaient pas rapportées, la cour d'appel a violé l'article 14 de la Convention européenne de sauvegarde des droits de l'homme et des libertés fondamentales ;

 

5°/ que le fait de subordonner le droit d'obtenir la modification des actes de l'état civil de façon qu'ils reflètent l'identité de genre choisie, à la preuve d'avoir subi un processus irréversible de changement de sexe, impose la stérilisation à la personne titulaire de ce droit afin de pouvoir l'exercer, et porte ainsi atteinte à sa dignité comme au respect dû à son corps et à l'intimité de sa vie privée ; qu'en exigeant d'E. X... de rapporter une telle preuve, la cour d'appel a violé les articles 16 et 16-1 du code civil et 8 de la Convention européenne de sauvegarde des droits de l'homme et des libertés fondamentales ;

 

Mais attendu que, pour justifier une demande de rectification de la mention du sexe figurant dans un acte de naissance, la personne doit établir, au regard de ce qui est communément admis par la communauté scientifique, la réalité du syndrome transsexuel dont elle est atteinte ainsi que le caractère irréversible de la transformation de son apparence ;

 

Et attendu qu'ayant relevé que M. X... se bornait à produire un certificat d'un médecin du 23 avril 2009 établi sur papier à entête d'un autre médecin, aux termes duquel le premier certifiait que le second, endocrinologue, suivait M. X... pour une dysphorie de genre et précisait que le patient était sous traitement hormonal féminisant depuis 2004, la cour d'appel a estimé que ce seul certificat médical ne permettait de justifier ni de l'existence et de la persistance d'un syndrome transsexuel, ni de l'irréversibilité du processus de changement de sexe, qui ne constituent pas des conditions discriminatoires ou portant atteinte aux principes posés par les articles 8 et 14 de la Convention européenne des droits de l'homme, 16 et 16-1 du code civil, dès lors qu'elles se fondent sur un juste équilibre entre les impératifs de sécurité juridique et d'indisponibilité de l'état des personnes d'une part, de protection de la vie privée et de respect dû au corps humain d'autre part ;

 

D'où il suit que le moyen, qui manque en fait en sa première branche, n'est pas fondé pour le surplus ;

 

PAR CES MOTIFS :

REJETTE le pourvoi ;

Condamne M. X... aux dépens ;

Vu l'article 700 du code de procédure civile, rejette la demande ;

Ainsi fait et jugé par la Cour de cassation, première chambre civile, et prononcé par le président en son audience publique du treize février deux mille treize.

 

Autrement dit, se penser « fille » alors que le chromosome affirme que vous être « mek », n’est pas une discrimination, tant que vous n’avez pas été châtré, castré ou émasculé !

Du coup c’est à bon droit que le Proc’ peut refuser de changer votre état-civil !

 

Rien n’y fera, même pas les traitements endocriniens, les dires de « psy », même les plus pointus, le fait que vous vous fassiez appelé « Tata Émilie » ou que vous vous sapiez chez Prada (que même le diable fréquente) au rayon de la lingerie fille.

Pour pouvoir demander le changement de sexe sur son acte de naissance, il faut justifier du caractère irréversible des transformations physiques visibles.

D’autant que dans la seconde affaire que je vous épargne, le requérant avait été marié deux fois… avec une dame, enfin deux : C’est dire s’il y prenait goût !

La Cour considère ainsi toujours que, pour justifier une demande de rectification de la mention du sexe dans un acte de naissance, la personne doit établir, au regard de ce qui est communément admis par la communauté scientifique, l’existence et la persistance d’un « syndrome transsexuel ainsi que le caractère irréversible de la transformation de son apparence ».

 

L’exigence du caractère irréversible de la transformation de l’apparence se substitue à celle d’un traitement médico-chirurgical, posée par les deux arrêts du 11 décembre 1992. Cette dernière exigence avait été entendue par certains tribunaux comme imposant l’ablation des organes génitaux d’origine et leur remplacement par des organes génitaux artificiels du sexe revendiqué (opération de réassignation sexuelle).

Que je me demande comment on fait quand une fille-nâtive veut devenir « étalon-pineur »…

Donc … confirmation de la jurisprudence passée !

 

Mais depuis, une circulaire publiée au BO du ministère de la justice et des libertés (comme quoi à l’époque il n’y en avait pas qu’une, de Liberté) DACS n° CIV/07/10 du 14 mai 2010 pour les intimes, précisait que :

 

«  (…) Le système repose en son entier sur une construction jurisprudentielle fondée sur deux arrêts rendus le 11 décembre 1992 par l’assemblée plénière de la Cour de cassation, suite à la condamnation de la France par la Cour européenne des droits de l’homme le 25 mars 1992, aux termes desquels « lorsque, à la suite d’un traitement médico-chirurgical subi dans un but thérapeutique, une personne présentant le syndrome du transsexualisme ne possède plus tous les caractères de son sexe d’origine et a pris une apparence physique la rapprochant de l’autre sexe, auquel correspond son comportement social, le principe du respect dû à sa vie privée justifie que son état civil indique désormais le sexe dont elle a l’apparence. »

La notion de traitement médico-chirurgical visée par cette décision a été entendue comme exigeant l'ablation des organes génitaux d'origine et leur remplacement par des organes génitaux artificiels du sexe revendiqué (opération de réassignation sexuelle).

Toutefois, certaines juridictions du fond considèrent que les exigences posées par la Cour de cassation visent essentiellement à démontrer le caractère irréversible du processus de changement de sexe. Ces juridictions admettent que celui-ci peut résulter des traitements hormonaux, dont la prise à long terme peut modifier de façon irréversible le métabolisme de la personne, ainsi que l'a d’ailleurs précisé le rapport de la Haute autorité de santé sur le transsexualisme (2009). Dès lors, des juges du fond ont fait droit à des demandes de changement de sexe présentées par des personnes n'ayant pas subi l'opération de réassignation sexuelle (notamment en cas de risques médicaux d’une telle opération) au vu des pièces fournies démontrant l'irréversibilité du processus, du fait d’une hormonothérapie et d’opérations de chirurgie plastique (prothèses mammaires, chirurgie esthétique du visage...).

Une telle évolution peut s’appuyer sur le fait que la jurisprudence de la Cour de cassation remonte à 18 ans et qu’il est légitime de prendre en considération l'évolution de la médecine et des traitements hormonaux suivis par les personnes transsexuelles, de telle sorte que le caractère irréversible du processus de changement de sexe pourrait résulter de traitements médico-chirurgicaux sans exiger pour autant l’ablation des organes génitaux.

Par ailleurs, il apparaît que la jurisprudence est fluctuante d’une juridiction à ne autre s’agissant de l’exigence de recours à une expertise pour justifier de la réalité du transsexualisme, notamment en cas d’opérations chirurgicales réalisées à l’étranger. Alors que certains tribunaux ordonnent systématiquement une ou plusieurs expertises (médicales, endocrinologiques ou psychiatriques), d’autres tribunaux estiment suffisante la remise d’attestations de médecins reconnus pour leur compétence en la matière.

Cette diversité des pratiques peut être source d’incompréhension et perçue comme discriminatoire, puisque, selon le lieu où est déposée la requête, l’expertise sera ordonnée ou non, et ce d’autant que l’article 144 du code de procédure civile donne au juge le pouvoir souverain d’apprécier la nécessité de mesures d’instruction.

Outre le fait que le recours systématique aux expertises représente un coût, il a pour effet de rendre plus complexe et plus longue la procédure. Cette exigence s’avère aussi souvent inutile, en raison des nombreux rapports et documents médicaux devant être fournis par le requérant.

Au vu de ces éléments, vous pourrez donner un avis favorable à la demande de changement d’état civil dès lors que les traitements hormonaux ayant pour effet une transformation physique ou physiologique définitive, associés, le cas échéant, à des opérations de chirurgie plastique (prothèses ou ablation des glandes mammaires, chirurgie esthétique du visage...), ont entraîné un changement de sexe irréversible, sans exiger pour autant l’ablation des organes génitaux.

Vous veillerez également à ne solliciter d’expertises que si les éléments fournis révèlent un doute sérieux sur la réalité du transsexualisme du demandeur. Dans tous les autres cas, vous fonderez votre avis sur les diverses pièces, notamment les attestations et comptes rendus médicaux fournis par le demandeur à l’appui de sa requête, qui engagent la responsabilité des praticiens les ayant établis. »

 

Bé non, disent les juges de la Cour de Cassation : Tant que t’es un « kouillu », tu restes un « kouillu » !

Mais pour quelle raison ?

Bé, parce qu’une circulaire, ce n’est pas une loi et qu’on n’est pas encore dans une dictature de la circulaire.

Déjà, celle de la loi (notamment fiscale), même démocratiquement fondée, n’est pas toujours facile à assumer, alors celle de la « circulaire », fume mon gars !

 

Ok, ok : On ne se fâche pas…

Mais il y a l’arrêt de la CEDH 25 mars 1992 qui dit le contraire, dites donc les « hommes ».

« Va te gratter, mon gars ! » : C’est marqué « à la suite d’un traitement médico-chirurgical subi dans un but thérapeutique » !

Alors pour les « convenances-personnelles », tu repasseras !

 

On attend avec un intérêt majeur la réplique de la « garde des sots », qui a déjà bataillé comme une bougresse pour sa loi du « Mariage pour tous » (même les nabots, les trisomiques et les cochons), qui nous a promis une loi sur la famille.

Je sens que ça va être passionnant, dans les semaines à venir, de voir se dessiner « la famille-socialiste » revue et corrigée par les équipes de « François III »…

Pas vous ?

Partager cet article
Repost0