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Les Ex-Archivés

Amis visiteurs !

Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » !
Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance !
Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite !    
En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle !
Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…
9 décembre 2008 2 09 /12 /décembre /2008 05:49

 

Aetius,

 

Je n'oublie pas ma promesse de répondre à tes propositions : j'y tiens, mais il faut remettre un peu d'ordre dans les dires des uns et des autres pour tenter de mieux comprendre ce qui se passe autour de nous !

Et c'est Michel, qui me serine souvent sur le problème (sans compter « DD » et ses humeurs et quelques autres) à qui je vais tenter d'exposer, moi qui ne suis pas économiste (tout juste un peu juriste-fiscaliste à mes heures perdues, « entrepreneurs » d'œuvres et activités sociales ou culturelles par « erreur de casting » le reste du temps) mon point de vue... très « perso », une fois de plus (mais c'est normal pour un « égomane », fut-ce t'il « ouvert »).

 

La « main invisible » de Smith, économiste du XVIIIème dépassé, n'est qu'une vision des « libéraux avancés » pour résumer une observation qui part du « micro-économique » et va vers le « macro-économique ».

Enfin, c'est comme ça que je l'ai comprise quand j'eue eu à en écouter et comprendre l'exposé fait par Barbiturique (feu l'ex-commissaire européen, avant de devenir feu l'ex-premier ministre de « Giskard à la barre », puis feu ex-premier magistrat de Lugdunum on the Rhin...).

Un monétariste presque pur jus (la maîtrise de la masse de monnaie avant tout) qui n'a pas bien tout compris à tout à l'époque du premier choc pétrolier... choc très keynésien, quant à lui, pour être le pur produit d'un interventionnisme mondialisé jusqu'à l'outrance !

 

Ça peut se résumer en notant que l'appât du gain, l'égoïsme prétendu du capitaliste, l'individualisme primaire du prolétaire, vise à maximiser ses « bénéfices », par son activité, son génie, son talent ses gains. (Je mets sciemment le « prolo » au même niveau que son exploiteur de « boss » : pour moi, ils pissent tous les deux de la même façon, debout à éviter de s'en mettre plein les pompes et en plus, ils ont le même droit de vote que moi ! Ils sont donc mes égaux).

Ce faisant, il procurera un bien ou un service (la force du labeur même) à autrui, le « demandeur » au maximum du prix à payer. Toujours, tout le temps et partout.

Ce faisant, sur le marché des « offres », plus ses gains seront élevés, plus il fera naître de la concurrence directe.

Dès lors, de la confrontation des concurrences nait à son tour « la main invisible » qui concoure à servir au mieux l'intérêt du plus grand nombre de « demandeurs » à des prix en principe réduit par la profusion « d'offres » (et « d'offreurs »).

C'est le principe de l'autorégulation des marchés.

Pas celui du « laisser-aller », mais du minimum d'intervention de la puissance régalienne, politique celle-là, qui exprime d'autres besoins « hors marché » (sécurité, ordre, justice, infrastructures communes).

Règle du « moindre effort », celle que j'aime bien en qualité de « Corsu bien né »...

La puissance régalienne est « hors marché » parce que son activité est putativement réputée pas ou peu rentable...

Mais ça, ça reste à voir, notamment pour ce qui est des infrastructures (routes, ponts, mais aussi métro, trains, ports, aéroports et même autoroutes à péage, tunnel sous la Manche, sous le Mont-Blanc, etc. etc. y compris les écoles supérieures, privées, mes crèches et tout le toutim : on peut aussi gagner de l'argent avec ça ! Mais on en recausera autour de la notion de service public qui tient chaud au cœur d'Aetius, Inco et d'autres.)

 

Ça c'est le principe né de l'observation de Smith : de la confrontation des individualités nait l'enrichissement du plus grand nombre et, au final, de la collectivité toute entière.

Le reste, c'est de l'intendance dont se charge la « main invisible ».

 

Perso, je ne constate pas tout-à-fait la même chose. D'abord, je n'ai jamais vu de « marché » fonctionnant de la sorte. Si ça existe, ce n'est sûrement pas chez nous.

Et Dieu lui-même sait que j'en ai parcourus, des « marchés », que ce soit ceux des traders en action ou en tourteaux de soja, ceux de mon quartier, ceux des MIN, ceux des criées, des ventes en enchères inversées, les adjudications à la bougie ou les prix formés de « gré à gré », tout ou presque est réglementé, structuré, enserré dans des convenances, des codes, des « us et coutumes ».

Même à Dakar dans les souks, même à la Plaka à Athènes, même chez les diamantaires de la 5ème avenue ou d'Amsterdam, ça n'existe pas autrement.

Et à chaque fois que j'ai vu un kouillon tenter de mettre le boxon sur un marché (et là, je les repère de loin, croiyez-moi), même sans le faire exprès, il s'est toujours vite fait étriller façon puzzle, pire qu'à Gravelines quand il pleuvait dru du feu et de l'acier nuits et jours ou du côté du « chemin des dames », pas très loin (je n'y étais pas, mais je n'oublie pas quand même...)

La « main invisible » de Smith, si elle existe, c'est dans les livres d'économie. Pas dans la « vraie vie ».

C'est ma conviction profonde, mon opinion personnelle, qui vaut seulement en tant que telle.

Ceci dit...

 

Je vois aussi que si tout est réglementé ou presque, de façon plus ou moins coercitive, il reste une marge de manœuvre, parfois infime, parfois plus large, à l'initiative « privée ».

Que j'oppose très volontiers à l'initiative « publique », d'autant mieux que c'est finalement l'autorité publique qui crée à tour de bras des « besoins », donc des « demandes ».

« Politique de la demande » dont nous parlaient encore hier « DD »...

Et en face, pas ou peu d'offres, pas de financement public (voir le mécanisme des niches dans mes différents commentaires et autres « posts » ici même).

 

La planète est en danger : Faisons des voitures sans rejet de CO² (même si on ne sait pas encore comment) !

Des maisons coûteuses pour mieux garder la chaleur (alors que les anciens maîtrisaient parfaitement le problème depuis des millénaires, mais on a oublié depuis) et cerise sur le gâteau, 20 % de HLM et un droit opposable au logement avec indemnités publiques à la clé...

Le cochon pollue les nappes phréatiques et les vaches pètent semant du méthane à tout vent ?

Taxons les vaches et apprenons aux cochons à s'essuyer avec du PQ recyclé... Récupérons leurs déjections et brulons-les dans générateurs électriques à filtre... mais pas encore à les transformer en agrocarburants pour faire tourner les moteurs des tracteurs (ça reste interdit, sauf en Angleterre, dixit l'Europe...)

La biomasse marine est en danger pour cause de surpêche : inventons l'aquaculture sur les bords des massifs montagneux à grand coup de subventions...

Bref, la liste est longue des interventions, pas toujours insensées mais quand même, de l'énarchie et autre technostructure qui s'inventent des « joujoux sur mesure » avec le pognon des z'autres.

Rien que pour l'agriculture, mon « cousin », celui qui fait nationaliste en Corsica Bella Tchi-tchi (et un rata qu'il ne faut pas secouer trop fort histoire de ne pas refaire les cartes de la région à tout bout de champ), m'expliquait y il a encore peu qu'il y a plus de fonctionnaires entre la DDA, la DRA, les deux chambres d'agricultures, les services vétérinaires, les phytosanitaires, les agences de l'eau, les douanes et indirects à venir s'occuper de sa vigne qu'il n'y a de vignerons dans l'île !

Et encore, c'est sans compter les types de la DDTE et l'inspection Urssaf ou des directs...

 

On est donc assez loin de l'image d'un « marché », libre, où l'autorégulation serait la règle intangible.

Si « main invisible » il y a, il faut la rechercher dans les salons feutrés des sièges sociaux et autres clubs de « sachants » réunis à la veillée qui décident à ta place des comportements que tu dois avoir... Quitte à t'y obliger par une loi coercitive et liberticide !

Là, ça je sais, c'est sûr que ça existe et c'est bien informel, même si parfois ta Cour des Comptes s'étonne de quelques dérives impécunieuses, même si la Conseil de la concurrence se mêle d'exiger quelques amendes monstrueuses, même si parfois les tribunaux ont à connaître de quelques affaires crapuleuses en col blanc, même si l'AMF enquête à la poursuite de délits d'initiés difficiles à démontrer.

La « main invisible » de Smith n'existe pas, mais celle des « saigneurs de la finance » et du business, si !

Et tous en croquent, c'est évident, du parlementaires lambda au « big Chief ».

 

Je peux ainsi te raconter comment on crée un « besoin », une attente, rien que sur la distribution de l'eau. Je l'ai vécu...

Pas compliqué : Tu prends un maire basique, même dans une toute petite commune, qui en a ras-le-bol que ses administrés se battent pour arroser leur jardin à la fraîche à tour de rôle parce que l'unique fontaine ne suffit plus en période estivale, et qui en a marre de se faire engueuler sur le sujet à chaque fois qu'il traverse le patelin !

Il fait un appel d'offre, paye un petit peu pour voir à travers les sondages et autres études hydrologiques.

 

Le rapport qui lui est remis fait état d'un délabrement du réseau pas entretenu depuis des lustres. Avec un peu de malchance, il y aura aussi des germes qu'on lui dira d'un niveau alarmant pour la santé des nourrissons (normes recommandées par la sacro-sainte Europe en main), rendant l'eau du robinet presque impropre voire criminel d'en user pour se brosser les dents...

En général, ça alarme le koncitoyen local...

Même si les gastriques, le toubib du bled, il n'a jamais connu de toute sa carrière depuis qu'il est installé au pays.

 

Deuxième étude, celle de faisabilité...

Deux dossiers pour les deux entreprises contactées. L'une est hors de prix : ils ne veulent pas venir s'emmerder jusque-là et les « boss » se sont déjà entendus dans le dos du maire.

 

Première valise présentée : C'est cher, mais moins que le concurrent. On refait l'ensemble du réseau, on améliore la captation, on épure les eaux usées... Entre 150 à 300 ans d'impôts locaux.

La deuxième valise présentée : Tu signes là pour une concession à 99 ans, mais en échange, tu as des emplois pour les locaux, la visite gratuite du site de référence, avec hôtel et pension, les invitations à l'autre bout du monde sur le thème de la pollution et on te demande même si tes œuvres sociales n'auraient pas besoin d'un petit coup de pouce sous forme d'enveloppe à mécénat d'entreprise (y'a un crédit d'impôt : c'est le « gaulois lumineux » qui paye sans savoir.

De toute façon on te fait miroiter des recettes nouvelles avec la Taxe Professionnelle.

Tu es le maire Lambda, tu signes après en avoir discuté avec ton conseil émerveillé d'échapper à un décuplement du foncier et de la taxe d'habitation !

Un héros, que tu deviens...

Et tant pis si tous ces coûts, y compris la TP, se retrouvent dans l'abonnement du Kouillon et les consommations au mètre cube : au moins t'es plus emmerdé et tu peux dire que le fils Untel, il a un boulot stable et à vie dans le village, ce qui évitera la fermeture de la poste et de l'école...

 

Voilà la « main invisible » à l'œuvre, celle qui existe, la vraie.

Alors, perso, je ne suis pas bien sûr que l'on soit dans le modèle de l'ultra-libéralisme outrancier.

Mais pour sûr dans un « capitalisme sauvage » qui s'appuie uniquement sur la technostructure étatique keynésienne chargée de pondre des normes et de créer les besoins !

Jamais l'offre.

 

Et nous en crèverons, de ce mécanisme pervers...

Nous n'en sortirons que si nous parvenons à modifier les têtes ! Enfin, leur contenu.

Mais là, je suis plus pessimiste quand on voit comment les choses tournent à vouloir réduire les effets de « LA » crise et les discours qu'on nous sert !

 

Une sacré aubaine, cette crise, pour la « technostructure des sachants ».

À croire qu'elle a été sciemment provoquée.

Préparée de longue date, ça c'est sûr !

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8 décembre 2008 1 08 /12 /décembre /2008 04:55

 

 

Hécatombe !

 

« Ils n'en mouraient pas tous, mais tous étaient frappés ».

Le sida keynésien envahit les esprits, et chaque jour des gens, toujours plus nombreux, présentent tous les symptômes de la maladie.

 

Prenez un bon « libéral », voire même un « ultra », qui a toujours professé sa préférence pour la libre entreprise et le libre échange.

Parlez avec lui de « la » crise.

 

Il conviendra parfaitement que la crise est due aux maladresses, voire aux malversations, des responsables de la politique monétaire et financière.

Il vous suivra quand vous rappellerez que les « subprimes » ont eu comme foyers deux organismes publics distribuant sur ordre du gouvernement américain des crédits hypothécaires immobiliers à des gens incapables de les rembourser.

Il admettra que le laxisme monétaire de la Réserve Fédérale a dilué la responsabilité des financiers.

S'il a quelque connaissance technique, il conviendra que la finance est sur-réglementée, avec des réglementations stupides comme Bâle II.

Il marquera peut-être même son scepticisme à l'égard des « fonds souverains » et autres meccanos dirigistes imaginés par les hommes politiques.

 

Mais, mais, en conclusion, il vous surprendra en affirmant avec le sanglot dans la gorge nouée que lorsque la crise est là, il faut bien recourir à la relance par les finances publiques.

Il faut sauver les banques de la faillite !

Il faut injecter à cet effet les liquidités monétaires voulues !

Il faut laisser les banques centrales continuer à abaisser les taux d'intérêt et gonfler la masse monétaire.

 

Des personnes jusque-là saines d'esprit, qui ont toujours adhéré aux principes de « l'économie de l'offre », viennent grossir le camp des keynésiens qui professent les principes adverses de « l'économie de la demande ».

Partisans de la liberté économique et ennemis de l'État en temps ordinaire, ils deviennent partisans de l'intervention de l'État et de la mise en liberté surveillée en période de crise.

Le monde occidental a été atteint d'une telle épidémie dans les années 1930.

 

La thèse de Keynes venait au bon moment, pour expliquer que la crise était, d'une part, celle du « capitalisme » créateur de chômage (alors qu'elle était déjà une crise du dirigisme née de la reconstruction des potentiels industriels détruits dans la monde occidental par la Grande Guerre) et, d'autre part, que l'on pouvait préserver quelques principes du capitalisme (comme la propriété privée du capital) à condition de mener une politique de plein emploi, de relance de la demande globale.

 

Le keynésianisme apparaissait aux esprits faibles comme le moyen de sauver le capitalisme en réduisant la liberté économique et en misant sur l'intervention de l'État.

Avec le succès que vous savez : montée des fascismes et finalement une autre guerre mondiale encore plus brutale et dogmatique (quatre blocs politiques et interventionnistes, trois en Europe, deux dans le pacifique), et une « guerre froide » qui faillit à plusieurs reprises faire disparaître l'humanité toute entière (jusqu'à même ce qu'un avion de tourisme suédois vienne se poser sur la Place rouge au grand dam des militareux ex-post soviétique... Eltsine s'est même posé la question du « doigt sur le bouton ».

Mais comme il n'avait qu'une heure de lucidité par jour, et pas « tous les jours » a prétendu Gorbatchev plus tard...)

 

Nous y voici à nouveau. Pour éviter une « crise systémique » (c'est-à-dire pour éviter que le « système capitaliste » ne soit détruit par les Besancenot et Chavez), les malades contaminés applaudissent aux plans de relance dont l'imagination est sans borne, puisqu'il s'agit d'annoncer des milliers de milliards de soutien étatiques, alors que les États sont eux-mêmes déjà en faillite.

La pitié se foutant de la charité, le spectacle de l'aveugle et du paralytique avançant en terrain miné...

 

La maladie atteint toutes les couches de la population. On a même pu apprécier ces titres dans les journaux : « Les libéraux de l'UMP se félicitent de l'intervention croissante de l'État ».

Même parmi quelques personnes passant naguère pour des « intellectuels libéraux », on se résout, la mort dans l'âme, à souhaiter l'inondation monétaire pour éviter la faillite des banques.

Comme la crise menace aussi des milliers d'entreprises, on se résout encore à des crédits injustifiés pour sauver des emplois.

Pour l'instant la seule recommandation keynésienne qui n'ait pas encore été reprise est le protectionnisme pur et dur : jusqu'ici la mondialisation a trouvé grâce, même si les fonds souverains font recette !

Le succès apparent du keynésianisme n'est dû qu'à l'ignorance des vertus du marché.

Car, il y a dans le marché, le « vrai » et le seul moyen de sortir de la crise sans recourir à l'État.

 

Veut-on sauver les emplois ?

Les emplois n'existent et ne durent qu'au service de la communauté, adaptés quantitativement et qualitativement à ce que veulent les clients. Supprimer des emplois n'est pas un drame quand d'autres emplois nouveaux apparaissent.

« L'économie de l'offre » nous rappelle que le niveau d'emploi dépend essentiellement de la liberté reconnue aux entrepreneurs, aux travailleurs et aux épargnants : la croissance ne se décrète pas et ce depuis toujours !

Relancer l'économie c'est mettre fin aux entraves réglementaires, fiscales et sociales qui empêche les « libres-entreprenants ».

C'est mettre fin aux privilèges dont bénéficient les « parasites ».

 

Un vrai grand plan de relance consisterait à libérer la créativité, et à rendre aux « gaulois » l'argent qui leur est confisqué par un État rapace et une Sécurité Sociale en déroute qui s'épuisent à survivre à crédit.

Mais qui en a le courage ?

Il est nettement plus facile d'invoquer l'alibi des faillites des banques et des entreprises cotées.

Or, ici encore, le marché est la solution : quand le prix des actifs devient très faible, trop faible voire négatif, il y a des occasions de rachat par d'autres, ou d'appel à des augmentations de capital, les investisseurs faisant la différence entre ce qui leur promet des plus ou des moins-values.

Voilà sûrement des bouleversements, mais moindres que ceux d'un financement par l'État qui saupoudre dans l'urgence et sans compter à qui demande, surtout quand ce sont les apparatchiks de la technostructure qui demandent à d'autres apparatchiks de la technostructure environnante.

 

Car il faut en revenir à Bastiat : ce que l'on voit c'est le « sauvetage » des banques ! Ce que l'on ne voit pas c'est le coût de financement.

Le coût c'est l'inflation, qui à son tour entraîne le chômage ; le coût c'est la dette publique, qui à son tour entraîne davantage de prélèvements obligatoires (et dès aujourd'hui à cause du service de la dette).

 

Ce que les malades du keynésianisme ont oublié, ou ignorent encore, c'est que l'économie est détruite par les interventions qui privent le marché de sa substance, de son sang détourné, de sa vertu essentielle : répartir les ressources rares en fonction des besoins réels de la communauté, grâce à un système de prix significatifs nés de la concurrence.

Le dirigisme keynésien balaye tout cela : Après avoir balayé le « marché », on appelle Keynes au secours !

Un comble !

 

DD

 

PS de I² : J'admire la limpidité du propos. Mais elle n'est pas convaincante.

Tant que des écervelés s'adresseront à des ignorants, personne ne prendra l'initiative de proposer les bonnes solutions. Même pas toi, la preuve !

 

Tu critiques, tu critiques (à tort ou à raison ce n'est même pas le problème), mais ce n'est pas convainquant et les quelques « sachants », même ici sur ce blog ne peuvent pas être attirés par ce discours qui est battu en brèche par d'autres « sachants » qui eux ont surtout en ligne de mire leur propre statuts et privilèges à garantir : diriger la vie d'autrui sans rendre jamais de compte, quel confort...

Et ceux-là, ils s'y entendent à enfumer l'opinion et nos dirigeants !

Crois-moi...

 

C'est le fruit de l'acculture économique générale que X. Bertrand, le « Ministre de l'Intelligence » (maçon peut-être, « franc, sûrement pas ! » disait de lui notre « Ô combien Vénéré Président »... Franc comme un âne qui recule, peut-être ?) se prépare, doucettement à y remédier en introduisant la matière économique dans les collèges !

 

Encore un truc qui va nous formater les bons esprits des « chères têtes blondes » aux vertus du keynésianisme appliqué dominant... Tu verras.

 

Mais prenons date avant la faillite finale : elle se rapproche à grand pas et vive allure...

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6 décembre 2008 6 06 /12 /décembre /2008 05:32

 

 

Il y a plu à verse.

 

De la neige en montagne, des bourrasques dans les vallées, des pluies diluviennes, la tempête qui ferme les aéroports, qui malmène la jetée du port de Bastia, qui réduit à rien la plage de Calvi, éparpille les protections rocheuses artificielles comme autant de fétus de paille, des toitures qui s'envolent, des chutes d'arbres, des caves inondées ... et rien aux actualités, !

Ni presse télévisuelle, ni le moindre larmoiement dans la presse écrite pour une bien réelle calamité naturelle qui tourne à la catastrophe du même nom !

Mais sans demande d'arrêté... du même nom !

 

Même, appris-je encore il n'y a pas longtemps sur CNN, la nationale qui relie les deux préfectures - Bastia/Ajacciu - en passant par la sous-préfecture de Corti, vient d'être coupée par l'éboulement de plusieurs centaines de tonnes de roches venues des montagnes gorgées de flotte, qui tenaient là solidement et sans inquiétudes séculaires, depuis des siècles et des siècles à regarder les nuages passer et les espèces de volatiles protégées qui nidifient encore au pays...

 

Alors je me plonge dans les textos de l'AFP.

 

1 - AJACCIO, 3 déc 2008 (AFP) -
Le dossier judiciaire concernant les nationalistes ayant occupé le jardin de l'acteur Christian Clavier à Porto-Vecchio, et qui se trouvait dans un bureau du tribunal d'Ajaccio, a disparu, a-t-on appris mercredi de source judiciaire.
Le procureur de la République d'Ajaccio, José Thorel, a indiqué à l'AFP avoir chargé la police judiciaire d'enquêter sur la disparition de ce dossier, utilisé par le tribunal correctionnel le jour de l'audience, le 21 novembre.
La disparition aurait été constatée le 24 novembre, quelques jours après la tenue de l'audience au cours de laquelle les dix nationalistes prévenus ont été condamnés à 500 euros d'amende chacun.
Le 30 août, après un rassemblement devant la mairie de Porto-Vecchio pour protester contre le Plan d'aménagement et de développement de la Corse, des militants nationalistes avaient décidé de se rendre sur la propriété de l'acteur, dans le lotissement de Cala d'Oro où ils étaient restés environ une heure. Ils entendaient ainsi attirer l'attention sur la "spéculation foncière", favorisée selon eux par certains élus UMP et dopée par l'installation de "people" dans l'île.

 

Mais rien sur la tempête !

 

2 - BASTIA, 4 déc 2008 (AFP) -
Une explosion qui n'a fait ni victime ni dégâts, a eu lieu mercredi soir dans le jardin de la villa où réside l'épouse de l'ancien leader nationaliste Charles Pieri, à Biguglia, dans la périphérie de Bastia, a-t-on appris jeudi matin de source proche de l'enquête.
Un engin explosif a été jeté vers 22H30 par dessus le muret d'enceinte de la villa, située dans un lotissement. La nature et la puissance de l'explosif n'ont pas encore été déterminées par les démineurs.
Charles Pieri, 58 ans, avait été condamné en février 2006 à huit ans de prison pour malversations financières en lien avec une entreprise terroriste.
Fin novembre, à la suite d'une hémorragie cérébrale, il a été extrait de sa prison à Toulon, et admis au centre hospitalier des prisons de Marseille où il se trouve encore. Il a encore une douzaine de mois à purger, selon son avocat, Me Eric Barbolosi.

 

Et rien sur la tempête !


3 - AJACCIO, 5 déc 2008 (AFP) -
Des recherches ont été entreprises jeudi soir et se poursuivaient vendredi pour retrouver deux skieurs expérimentés partis pour une randonnée d'une journée dans le centre de la Corse et qui se sont égarés, a indiqué à l'AFP le Peloton de gendarmerie de haute montagne (PGHM) de Corte.
"C'est la tempête, avec des chutes de neige et un vent très violent. Nos équipes ont du mal à progresser, notamment en raison de la dangerosité du terrain et il n'est pas possible d'utiliser les moyens aériens", a souligné le PGHM. Trois équipes du PGHM et les pompiers-montagnards de Corse-du-sud participent aux recherches.
Les deux skieurs, des militaires de carrière de la base de Solenzara qui connaissent bien la montagne et ont effectué plusieurs stages commando et de survie, effectuaient une randonnée à partir de Ghisoni vers le mont Renoso, a-t-on indiqué de même source.
Vers 17h30 jeudi, ils ont téléphoné à un ami qui a alerté le PGHM, pour prévenir qu'ils étaient pris dans le mauvais temps, ignoraient où ils se trouvaient et se préparaient pour un bivouac de fortune, étant seulement équipés pour un bivouac léger.
Le PGHM s'efforçait vendredi de localiser les deux randonneurs par le biais de leurs téléphones portables. "Ils sont dans une zone où les liaisons ne passent pas. L'absence de relais nous empêche de faire une triangulation pour les situer mais nous sommes en contact avec leurs opérateurs (téléphoniques, ndlr) pour tenter de savoir plus précisément où ils se trouvent", a précisé le PGHM.

 

Rassurez-vous, ils ont été retrouvés depuis m'indique mon pote du Qatar, qui sait cela grâce à la chaîne « Al Jazira » : il croyait que je m'inquiétais fermement pour quelques militareux de la basse aérienne partis en quête d'émotions fortes du côté des aiguilles de Bavella !

 

Là au moins, on évoque la tempête assez puissante pour empêcher les avions desdits militareux de voler...

 

4 - Facebooké !

Quel est le mot le plus fréquemment tapé sur le moteur de recherche Google par des Corses ?

Grâce à Google Insight For Search, l'outil du site qui permet d'obtenir ce type de données, c'est le terme « Facebook ». Ce réseau social vient même de détrôner « youtube », le site de partage en ligne de vidéos, qui caracolait en tête de l'intérêt des internautes français depuis belle lurette.

L'information, révélée par le blog high-tech du Figaro.fr (http://blog.lefigaro.fr/hightech/2008/12/facebookyoutube-la-bataille-de.html) met en lumière ce phénomène : alors que 8 régions françaises ont « basculé » de Youtube à Facebook le 2 novembre, la Corse a donné sa préférence à Facebook dès le 20 juillet. Un cas vraiment « intriguant » note le blog du quotidien, qui précise que « en plus d'être la première, [la Corse] présente aussi un écart de 66 points en faveur de Facebook, loin devant les autres régions (24 pour les Midi-Pyrénées).

 

Passionnant...

 

D'ailleurs, si vous voulez voir la Revellata en direct, jour et nuit, je vous conseille ce lien-là : la seule webcam sur le réseau depuis la fenêtre d'un internaute de Calvi...

On aura noté la « forte » densité du trafic routier dans ce coin là du pays aux heures de pointe, vers la Gendarmerie et la route de Galéria (pas la plus commode : il y en a une autre plus pratique derrière l'aéroport...)

 

Petite démo gratuite avec photo de l'appareillage sur le lien « caméra 2 »...

 

 

Au moins, on peut vérifier que les nuages passent rapidement d'ouest en est au moment où j'écris ces lignes...

 

La vie du « pays »...

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5 décembre 2008 5 05 /12 /décembre /2008 04:54


L'autre fois...

 

Mes amis de Nice débarquent avec la ferme intention de faire la fête à « Paris la magnifique » intra muros inside !

Et que nous voilà, non pas avec pelles et pioches pour creuser une piscine au milieu du salon au-dessus de la tête des voisins, mais chacun avec des victuailles en décongélation avancée.

 

D'un côté, le poulet au whisky, de l'autre mes coquilles Saint-Jacques au cognac...

 

Prendre un poulet d'environ 1,200 kg et une bouteille de whisky.
Prévoir du sel, du poivre, de l'huile d'olive et des bardes de lard.
Vérifier que vous avez un tube de mayonnaise, on ne sait jamais.
Barder le poulet, le saler, le poivrer et ajouter un filet d'huile d'olive.
Préchauffer le four à température moyenne (220°C ou thermostat 5) pendant 10 minutes.
Se verser un verre de whisky et le boire.
Mettre le poulet au four dans un plat de cuisson approprié.
Se reverser un verre de whisky et le boire.

Renouveler cette dernière opération après un quart beurre et fourrer l'ouvrir pour surbeiller la buisson du coulet.
Brendre la vouteille de biscuit et s'envoynet une bonne rasade pour se rassurer.
Après un tard, un far t'heure... abrès un moment quoi, dituber jusqu'au bour.
Oufrir la borte, reburner, revourner... mettre le noulet dans l'aurte sens.
S'asseoir sur une butain de chaise et se reverdir 2 ou 3 verts de ouisti pour se remonter le moral.
Buire, tuire, cuire le loulet bandant une deni-heure.
Et hop ! 3 berres de blus.

Se rebercer une bonne voulée de poulet... non de visky 
Rabasser le loulet (qu'est tombu bar terre), l'ettuyer et le voutre sur un blat.
Se béter la fihure cause du gras sur le barrelage de la buisine.
Ne pas essayer de se reveler.
Déciver qu'on est bien par derre et binir la mouteille de misky.
Blus tard, ramber jusqu'au lit, dorbir ze qui reste de la muit.

 

Pendant ce temps-là...,
Sur le réchaud, décongeler le paquet de pétoncles de chez Mamy Picard et une bouteille de cognac, pas trop vide.
Prévoir du sel, du poivre, de l'huile d'olive et des petits lardons - au cas où !
Vérifier que vous avez un tube de mayonnaise, on ne sait jamais, un extincteur aux normes et une poubelle pas trop pleine.

Verser un fond de cognac dans un verre et le goûter pour vérifier qu'il fera l'affaire.

 

Verser l'huile dans une poêle à feu modérer. Éventuellement, si le boulet à tout vu, bu, j'ter un moreco, un moriço de peurre.

Se reverssir un verre de cognac pour vérifier ses akômes.

Cht'er les fruits de mer dans la poêle en faisant gavve de pas se prûler...

Se reversir une charlimette du pognac 25 z'ans d'âche.

Finir de vider la chalière et le porvier dans le frichti...

Revéfivrier que le poche.. le pochetron.. le... colniac reste fond, bon.

 

Secouer la poême, la poële pour éviter que ça s'attaje au don, au bond, au fond.

Ramassasionner les morceaux éparses sans se fendre le jambon, le menton sur les joues, les bouts z'éparpllés.

Sacrifier le reste de bognac sans pleurnicher dans la missture, miss ture, mix-truc !

Flamber comme qu'on peut !

Vider l'extincteur sur le bidule !

Ch'ter le tout dans l'évier si vous ne trouvez pas la pioubelle, la plous belle, la ploubelle et se rabattre sur le boulet...


Le lendemain matin, prendre un Alka Seltzer, manger les restes épars froids avec le tube de mayonnaise retrouvé écrasé et nettoyer le bordel que vous avez mis dans la cuisine.


Attention, les tâches de rouille sur la peinture sont probablement des déjections de corail éparpillés par le jet de l'extincteur...

Penser à le faire recharger, mais pas tout de suite, pour cause de langue pâteuse.

La semaine prochaine : la dinde au Ricard et le saumon à la tequila !

S'ils reviennent.

 

 

Devinette du week-end : Pourquoi les « Corsi » ont-il souvent une petite taille ?

 

 

Quelques vers dégotés pour Aetius (et d'autres)...

 

En déclamant Racine ou Molière,

Il tricotait des épaulières.

 

Amis ! Dans cette cave, abri délicieux,

Nous allons encuver proprement ces vins vieux !

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4 décembre 2008 4 04 /12 /décembre /2008 05:09

 

 

Le sexe, le sexe et encore le sexe !

 

Plusieurs études récentes montrent que dans tous les pays industrialisés, la fertilité des hommes s'est réduite jusqu'à des niveaux qui deviennent très préoccupants.

La chute de densité et de « motilité » des spermatozoïdes est vertigineuse !

 

De deux cents millions en 1950, on approche les 40 millions de « bestioles à longue queue » par millilitre de sperme en 2006.

20 millions étant le seuil qui nécessite une FIV pour parvenir à procréer intensément...

 

En accusation le tabagisme, le stress et la pollution chimique de notre environnement, les facteurs sont multiples et à peu près connus. Le 25 novembre, des experts ont fait le point...

 

Ils estiment qu'aujourd'hui, dans les pays industrialisés, un homme produit deux fois moins de spermatozoïdes que son grand-père au même âge !

À l'inverse, l'incidence du cancer du testicule a augmenté ces dernières décennies.

Dans les deux cas, des facteurs environnementaux sont en cause.

En effet, quel que soit l'origine ethnique (et donc héréditaire), en deux générations la fertilité masculine des individus se détériore dans les pays développés...

 

Ce problème de santé publique figure au cœur des préoccupations du Ministère de l'Écologie durable, dans le cadre de la présidence française de l'Union européenne, en collaboration avec l'Afsset (Agence française de sécurité sanitaire de l'environnement et du travail) et le GIS-Institut de Recherche en Santé Publique.

Sur le thème « Environnement chimique, reproduction et développement de l'enfant », les experts ont fait le point sur les études et surtout les stratégies à mettre en œuvre « pour faire face aux enjeux ».

 

Ainsi, les matières plastiques se retrouvent en accusation : en suçant les tétines en plastique, et triturant les nourrissons avec des gants plastifiés au moment où les embryons de parties génitales accumulent des toxiques en vue de leur développement ultérieur, en usant de seringue et autres outils d'auscultation pré-emballé (à mono-usage) la médecine scientifique empoisonne nos chères têtes blondes !
Surréaliste... 

En leur faisant boire de l'eau en bouteille en plastique (venue des sources alpestres ou d'ailleurs réputées pour leur pureté), en leur faisant manger des aliments mis sous vide et « emballés plastiques », voire en triturant des boîtes de conserve approuvées par les Autorités sanitaires qui ont pourtant des plastiques sur les étiquettes, les mères de famille mettent en danger l'espèce !
Si encore ce n'était qu'un gag, mais ils sont très sérieux, ces experts ! 

 

Les études réalisées chez les animaux ne sont d'ailleurs guère plus rassurantes. Quelques espèces de mollusques ne résistent pas et souffrent d'anomalie du système reproducteur, « l'imposex » (ce n'est pas encore une taxe, mais ça viendra, j'en suis sûr !).

Elle est caractérisée par le développement d'organes génitaux mâles chez la femelle. 

Certains poissons des fleuves et estuaires se féminiseraient également. On observe alors « dans les cas les plus sévères, des incidences d'intersexualité de 100 % ».

Et encore tout récemment une naissance par parthénogénèse chez une maman-requin en captivité depuis 8 ans dans un zoo marin...

Sont pointés du doigt, notamment, les résidus de médicaments retrouvés dans les eaux de rivières ou marines.

 

Chez l'Homme, qui n'appartient pas encore aux espèces de mollusques (quoiqu'on puisse en penser au spectacle offert par certains d'entre eux), ajoutons le tabagisme, le stress quotidien des transports en commun archibondés et bien sûr l'exposition à de nombreux produits chimiques.

En septembre dernier, une étude française a également montré que les phtalates - un composé commun dans les plastiques qui les assouplit - « étaient délétères pour la mise en place du potentiel reproducteur masculin dans l'espèce humaine ».

 

Dans ce contexte d'urgence, l'Agence de la Biomédecine a lancé ce 24 novembre un dispositif national pour favoriser le don de spermatozoïdes.

Pour certains couples souffrant d'infertilité majeure (on appelle ça aussi de « l'hypofertilité » dans les milieux de « sachants »), c'est là en effet l'unique chance d'avoir un enfant.

« Mais le nombre de donneurs est actuellement insuffisant pour satisfaire la demande des couples », indique l'Agence.

En 2006, 248 hommes seulement ont fait don de leurs spermatozoïdes !

Il en aurait fallu plus du double pour répondre au besoin, selon l'Agence. Cette même année, 2.837 couples ont formulé une demande.

Avec un donneur pour onze couples, les délais d'attente peuvent atteindre 2 ans.

 

J'avoue que je reste personnellement inquiet... sinon « du-bit-a-tif »

D'abord quant aux graphiques présentés que vous trouverez un peu partout sur le net...

 

Les « droites de régression » (méthode des « moindres carrés » classique) ne sont pas vraiment significatives : C'est souvent un véritable nuage qui se forme autour d'une moyenne stable dans le temps de 100 millions !

En notant aussi que les « plus forts » et les « moindres » restent eux aussi et finalement assez stable dans le temps...

Et que les plus « faibles » ont parfois recours à la vasectomie comme en Inde...

 

Enfin, si un seul don fertilise « 5 femmes d'un coup » (la sublime performance...), y'a pas à s'inquiéter : On pourra toujours former des bataillons entiers « d'étalons reproducteurs »... À raison de « 4 coups » par jour (avant mâtines, avant l'apéro méridien, pendant la sieste coquine et juste après Patrick Sabatier), rien que « pour moi tout seul », je règle le problème de 1.400 personnes par an tous les ans (sans compter mes dimanches), sans viagra ni aucun autre dopant, soit la moitié du « cheptel » en désir d'enfant.
Et je me dévouerai volontiers, non pas « façon pompier », n'étant même pas un adepte de la masturbation intellectuelle, mais comme Papa m'a montré un jour comment qu'il fallait s'y prendre.

Comme je ne prétends pas être le seul dans ce cas-là... il y a de quoi faire !

 

Alors certes, on peut se poser la question de l'incidence des polluants sur « la vie des bêtes », c'est bien naturel (et il y en a plein qui sont payés avec vos impôts... pas les miens puisque, etc.... rien que pour ça) !

Mais voilà qui ressemble assez fort à cette affaire de cris d'orfraie d'il y a quelques temps à propos de la disparition de la couche protectrice d'ozone : on devait tous mourir brûlés par les rayons ardents de notre étoile si on continuait à user de gaz délétères jusque dans nos frigos.

 

Une petite campagne magique de catastrophisme plus tard et la mise en place de l'obligation d'utiliser des gaz « inoffensifs » sous licence de Dupont de Nemours - la méga société américaine qui dispose des brevets idoines - les frigos du monde entier ne sont plus létaux pour la couche d'ozone.

Et celle-ci s'est bien reconstituée à peu près selon les prévisions des modèles mathématiques... jusqu'à se réduire à nouveau (sous l'effet de la position de étoiles dans le ciel ai-je lu il n'y a pas trop longtemps puisque je m'en souviens encore) et ce tous les ans...

 

Peut-être que les PCB interdits par le protocole de Montréal du 16 septembre 1987 n'étaient finalement pas seuls en cause.

Mais du moment que c'est « scientifique », n'est-ce pas... on peut continuer à espérer du genre humain !

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3 décembre 2008 3 03 /12 /décembre /2008 05:38

 

Retour sur image...

 

Certains naïfs avaient peut-être pensé qu'il suffirait de réunir vingt chefs d'Etat, la semaine dépassée, à Washington pour sauver l'économie mondiale.

Notre « Ô combien vénéré Président » lui-même avait, dit-on, obtenu de « Bu-Bush » la convocation de cette assemblée qui devait être « historique », d'autant que son successeur avait été invité dans une sorte de « cohabitation » de régime présidentialisme bicéphale (1 Pédégé + 1 vice-Pédégé).

Après les flamboyantes illusions, les cruelles déceptions.

 

On a beaucoup parlé, et on y a dit beaucoup de sottises.

On n'a rien décidé, ce qui n'est pas pour déplaire à ceux qui se méfient des initiatives et des cadeaux des hommes politiques.

 

Rien de décider pour la bonne raison que le principal acteur n'a pas fait son entrée en scène. Le futur président « Baraque au bas-mât » était dans la coulisse, mais à vrai dire on ne savait rien de ses projets précis dans le domaine de la politique économique internationale.

Ce n'est que plus tard, après avoir savamment orchestrées les putatives interventions de Bill « La clipe à Pinton » que l'on sait que Miss son épouse serait vraisemblablement sa Secrétaire d'État devant l'éternel et le peuple du « melting-pot », plus quelques anciens de l'équipe du même Bill à quelques postes importants.

Foin des « faux-kons » de l'équipe à « Bu-bush »...

 

Sans doute « Baraque au Bas-mât » a-t-il tenu des discours très protectionnistes pendant la campagne, au point d'alarmer les plus éminents économistes américains, Gary Becker en tête.

Sans doute s'est-il engagé à soutenir l'industrie automobile américaine - mais ce propos est devenu d'un banal assourdissant dans le monde entier.

Mais depuis son élection il a envisagé de revenir à la rigueur monétaire, et il n'a pas remis en cause le principe général du libre-échange. Ses « amis » de Wall-Street ne peuvent se passer de la mondialisation.

 

On n'a rien décidé non plus parce que l'analyse de la crise ne fait pas l'unanimité parmi les politiciens.

Pour les uns, il s'agit d'une crise du capitalisme qui a besoin d'être « refondé » voire rejeté ; pour les autres, il s'agit d'une récession qui peut être atténuée par des politiques de relance ; pour quelques-uns (minoritaires), il s'agit d'une crise de « l'État Providence ».

Personne en tous cas ne voit clairement l'issue du problème, et pour paraître dominer la situation et sauver sinon l'économie du moins la face, nos vingt chefs d'Etat se sont défaussés sur le Fonds Monétaire International de « Déesse Khâ » (dont on dit que Titine roule pour lui en 2012 du côté de la rue « Solférino la belle bataille » du 24 juin 1859 où naquit l'idée de la Croix rouge dans le cerveau de Jean-Henri Dunant), tout en rejetant la tentation de compromettre la mondialisation.

On les comprend : la « mondialisation » est devenue le pilier de toutes les économies développées et émergentes ; il est impensable de la supprimer par décret.

 

Enfin, sans être des économistes confirmés, les chefs d'État savent bien que la mise en place d'une politique économique, commerciale et financière mondiale, en contrepoids de la « mondialisation libre-échangiste », prendrait - à supposer qu'elle fût acceptée - des dizaines de mois, sinon d'années. Ils ont donc décidé de... ne rien décider, de se « hâter lentement », et la prochaine rencontre se tiendra dans six mois...

 

Mais, si rien n'a été réellement décidé, beaucoup de choses se sont dites, et l'on a entendu des discours et tenu des propos d'un autre monde : celui de « l'ignorance économique ».

 

Il y a d'abord le « tout FMI ».

On aurait donc chargé le Fonds Monétaire International de jouer les Saint-Bernard des pays et secteurs en détresse.

On a magnifié le rôle du FMI au secours de la Géorgie, feignant d'ignorer que les malheurs de ce pays viennent des pressions du grand voisin, et que l'engagement du FMI (750 millions de dollars) est une goutte d'eau dans l'océan des déficits mondiaux.

Pour remplir cette mission nouvelle, il faudrait que le FMI dispose lui-même de ressources importantes, constituant un genre de « fonds souverain mondial ».

Qui va abonder ce fonds ? Les Américains ? Les riches pétroliers (qui ont aussi perdu quelque argent dans l'affaire) ? Les Russes (en faillite) ?

Le FMI va-t-il émettre de la fausse monnaie comme il le fit jadis avec les « droits de tirage spéciaux », prêtant bien plus qu'il n'avait en réserve ?

 

Derrière le FMI, il y a eu le triomphe verbal et verbeux des keynésiens, et à leur tête son Président « Déesse Khâ », trop heureux de donner dans les médias les mêmes cours de dirigisme keynésien qu'il assénait jadis à ses étudiants... avec vingt ans de décalage par rapport à la science économique !

Nécessaire « relance », « grands travaux », « soutien des entreprises et des secteurs en difficulté », « redistribution » et « programmes sociaux », etc. et cætera !

 

Aujourd'hui on n'entend plus parler que de « relance », alors que l'on sait, au moins en « Gauloisie éternelle » et l'ère de « Mythe-errant », que les dépenses publiques ne débouchent que sur les déficits, l'endettement, l'inflation et finalement le chômage.

 

Il y a eu des accents nationalistes et colbertistes qui ne trompent pas.

Les fonds souverains sont à la mode, notamment en en « Gauloisie éclairée », et la plupart des chefs d'État présents au sommet ont conclu que la « relance », pour souhaitable qu'elle fût, ne pouvait s'organiser au niveau mondial : donc chacun pour soi !

Les Chinois vont faire la relance à leur manière, les Indiens aussi, les latino-américains de même, et l'Europe n'est pas très unanime, puisque Madame Merkel est réticente à subventionner Opel, filiale de General Motors...

Le gouvernement économique mondial n'est pas pour demain.

 

Les Etats vont-ils profiter de l'aubaine pour reconstruire leur souveraineté économique mise à mal par la mondialisation ?

Il ne faudrait pas que le soutien de l'industrie automobile, au demeurant inutile, coûteux et injuste, devienne le prétexte à toutes les subventions (surtout quand elles n'ont d'autre financement que les impôts, les déficits et la dette).

 

Ainsi, derrière des discours aussi trompeurs qu'inconscients, se cache une « invalidité intellectuelle » et politique assez troublante.

Comme souvent, dans la conjoncture actuelle les interventions des États sont impuissants à agir au niveau mondial, ce que prouve ce sommet.

 

S'ils se croient assez puissants pour agir seuls à leur seul niveau national, tant pis pour eux : la « mondialisation » les remettra tôt ou tard à leur place.

Leur place n'est ailleurs pas que dans l'économique.

Et surtout pas dans ces domaines que sait très bien ordonner la « société civile » depuis des millénaires, qui pour sa part n'a besoin que de liberté et d'un minimum de règles d'encadrement.

Pas plus.

 

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2 décembre 2008 2 02 /12 /décembre /2008 04:51

 

Profession de foi & constats !

 

En matière « c i t o y e n n e », l'exception française, ce sont des partis politiques sans militants, des syndicats sans adhérents, des Églises officielles sans fidèles, de grandes associations sans bénévoles, des coopératives et mutuelles sans idéal, un capitalisme constitué à coups de délits d'initiés, un appareillage institutionnel et électoral qui - p l u s qu'en aucune autre démocratie - place ses bénéficiaires à l'abri de l'obligation de rendre compte dans la durée, un nombre record par habitant d'élus locaux et nationaux, de collectivités locales, de niveaux de f i n a n c e m e n t.

 

Avec 60 millions d'habitants la France compte 898 parlementaires (sans compter 87 députés européens). Cinq fois plus peuplés les États-Unis comptent s e u l e m e n t 535 parlementaires, pour une population cinq fois supérieure...

Avec, pour conséquences de cette professionnalisation sans égal : absence de séparation des pouvoirs, privilèges électoraux de la fonction publique, cumul des mandats dans le temps et dans l'espace rendu plus rémunérateur par la décentralisation, et au final le « primat » de l'exécutif.

 

La France l'État-providence le plus obèse, le plus opaque et le plus sectaire de l'OCDE !

Comble du paradoxe, plus croît la dépense publique, plus montent l'incivisme, l'incivilité et l'abstention.

Dans tout cela, rien que de logique et mécanique. Quand le prince n'a plus assez de foi pour convaincre, ni de courage pour commander, il ne lui reste qu'à corrompre plus, c'est-à-dire à dépenser chaque jour davantage pour durer sans choisir.

 

Avec la chute du mur de Berlin, sans un coup de feu, par la faiblesse des seuls vieillards gardiens du mensonge marxiste-léniniste, pur produit du nationalisme russe habillé de soviétisme, ce régime, dont le bilan se compte par dizaine de millions de torturés, de morts, de prisonniers et de déportés, s'est volatilisé.

La supériorité principale du socialisme sur le capitalisme s'est évaporée. La lutte des classes, la dictature du prolétariat ont disparu au profit de ce qu'ils étaient censés avoir remplacé pour toujours : l'État démocratique libéral, les droits de l'homme et du citoyen, la liberté d'entreprendre, de se syndiquer, de se r é u n i r, la propriété et le marché.

Ainsi le communisme sombre-t-il dans une sorte de néant. Intellectuellement, moralement, il n'en reste rien debout. Et sa disparition interroge le socialisme à la française. 

A-t-il été tellement plus doux d'être torturé à mort par des staliniens que par des hitlériens ? L'antisémitisme est-il plus légitime porté par des communistes que par des nazis ?

Le communisme chinois, ou nord-coréen, s'est-il révélé plus moral que le nazisme (national socialisme) ?

Le vrai débat est ailleurs, dans la mauvaise conscience de ceux qui, dans leur jeunesse, ont manifesté faiblesse ou complicité pour les tueries soviétiques, puis pour leurs extensions chinoises, cambodgiennes et cubaines.

 

Et pourtant, quand les ressources provenant de la dépense publique, et réparties par quelques dizaines de milliers de dirigeants à vie, atteignent un montant égal aux revenus directs du travail et de l'épargne, la structure d'une société se modifie en profondeur.

Aujourd'hui, en France, après cotisations et impôts, les revenus de la redistribution sont égaux aux revenus du travail. Nicolas Baverez résume : « Le principal travers du corporatisme français consiste à avoir déconnecté du marché 54 % de la dépense publique, 30 % du revenu des ménages, 25 % des emplois, d'avoir coupé du travail 20 % de la population. » !

L'idéal implicite qui sous-tend cette évolution n'est pas celui d'une société jeune, entreprenante, flexible, juste et libre. Mais rien n'y fait, les thuriféraires de la dépense publique poursuivent leur mélopée sur le retrait de l'État.

 

La base du PS est aujourd'hui principalement composée de retraités et de fonctionnaires (plus de la moitié des actifs). Les jeunes, les salariés du privé, les personnes en situation précaire y sont peu nombreuses, ce qui rend le parti dans ses profondeurs peu attentif aux demandes de redéfinition du « contrat social ».

Dans ce tableau désolé, le PCF, si affaibli soit-il, conserve quelques traits distinctifs. Par la composition de ses adhérents, il reste le parti le plus populaire, le plus ressemblant à son électorat et le plus à gauche. Curieusement, les Verts, qui voudraient rénover la politique, ont une composition sociologique à l'opposé de leurs velléités.

 

Le début du siècle précédent a vu laïciser la République ; l'affaire du présent siècle sera de laïciser la politique et les médias, c'est-à-dire se débarrasser de leurs grands prêtres, en jouant la transparence pour déstabiliser les privilégiés du statu quo. Et le temps presse.

 

Il faut rappeler quelques faits bien connus :

- La situation d'extrême dépendance où se trouvent la plupart des députés vis-à-vis des partis (pour leur réélection) et donc, dans la majorité du moment, vis-à-vis des ministres qu'ils sont supposés contrôler ;

- Le caractère illisible du budget, l'impuissance de la comptabilité publique à retracer la réalité de l'État et du mouvement des finances publique.

- L'ignorance du nombre exact de fonctionnaires et de leurs rémunérations réelles est aussi incroyable que cela paraisse au citoyen confiant.

- L'ignorance de la situation patrimoniale de l'État et du coût de son fonctionnement, d'entretien et de réparation de ce patrimoine - alors que des logiciels existent permettant cette connaissance et cette gestion.

- L'absence de tout contrôle de gestion politique, permettant de comparer les engagements pris, les mesures mises en œuvre, les résultats obtenus.

 

Si, maintenant, l'on considère la situation des citoyens contribuables électeurs vis-à-vis de l'ensemble des collectivités publiques dont ils sont membres, le défaut de bonne gouvernance apparaît plus criant encore, car l'incontrôlabilité de chacune de ces collectivités prise séparément est lourdement aggravée par la confusion de leurs responsabilités, de leurs compétences et de leurs ressources.

D'où la question logique et légitime : la République française pourra-t-elle un jour faire profiter ses citoyens du même effort de transparence financière que la Bourse de New York ?

Les électeurs contribuables français seront-ils un jour traités avec le même respect, par ceux qui tirent pouvoir et avantages de leurs suffrages, que les vulgaires capitalistes japonais et californiens anonymes défendus par des fonds de pension ?

La gouvernance civile constitue un élément de réponse à cette question, en appliquant à la sphère politique et publique des pratiques qui ont apporté un supplément. Bien entendu, les adversaires de ces principes et procédures - au premier rang desquels les zélotes de l'économie sociale - vont hurler à l'horreur économique, directement importée de Wall Street !

Tant mieux ! Car il apparaîtra enfin que la « véritable horreur », pour eux, ce qu'ils haïssent sincèrement de tout leur être, ce n'est ni le profit, ni le capital, ni le marché, ni la mondialisation, c'est le contrôle, la transparence, le suffrage universel, le droit et le juge, en deux mots, leur responsabilité et la démocratie !

 

Dieu merci, une idée neuve se répand en France, c'est qu'il existe un lien étroit entre l'efficacité de la direction d'une organisation et la qualité de sa « g o u v e r n a n c e » entendue au sens large : la mise en œuvre de contrôles crédibles, l'organisation du débat et de la prise de décision démocratiques, l'interdiction de cumuls et de prises d'intérêts incompatibles, la transparence et la participation à laquelle cette direction doit être soumise.

Il est manifeste que le manque de confiance de la société dans sa représentation publique, au sens large, ne s'explique plus seulement par la médiocrité de certains résultats (chômage, santé, école, transports publics, sécurité, Corse, etc.), mais par l'incontrôlabilité perçue du système.

 

À la morale en ruine de la société politique, opposez la morale renaissante d'une société civile sûre de ses valeurs. Faites-le localement, concrètement et quotidiennement. Avec une échelle de temps très différente, notre société, prétendument si individualiste, s'est peu à peu uniformisée dans sa façon de penser et de se comporter, sans qu'aucune autorité ne l'y ait forcé, contrairement à ce qui s'est passé dans les régimes totalitaires.

 

Il faut mettre en place des mesures simples :

- Aucun cumul de mandats !

- Deux mandats électifs dans une vie, jamais plus.

- Supprimer les échelons administratifs superposés.

 

 

Pourquoi une telle mutation indispensable rencontre-t-elle tant d'hostilités en France ?

Les racines du mal sont à rechercher dans une conjonction d'événements historiques et de décisions politiques uniques dans le monde occidental, qui ont, par petites étapes successives, créé un contexte très favorable tant à l'idéalisation des théories interventionnistes qu'au rejet de toute philosophie donnant la primauté à l'individu sur l'État.

 

Tout comme Michael Voslensky ou Milovan Djilas l'avaient constaté pour les nomenklaturas des pays de l'Est, l'énarchie et ses suiveurs s'est mutée en caste exploiteuse de la richesse française, prête à tout pour accumuler de nouveaux avantages et surtout pour les conserver, malgré les protestations encore timides mais tout de même croissantes de l'opinion et de la société civile. Il y a toujours un parachute doré pour attendre le politicien déchu (*).

 

Tous les énarques ne méritent pas l'opprobre, certains sont remarquables et nombreux sont ceux qui dénoncent les dérives de la nomenklatura énarchique. De même, les comportements irresponsables ne sont pas l'apanage des PDG énarques.

Mais la promiscuité d'énarques à la tête des entreprises du CAC 40 et des principales directions des services publics crée une confusion d'intérêts malsaine qui ne conduit pas nos entreprises et les lois qui encadrent leurs activités dans la bonne direction.

Maires, Conseillers généraux, régionaux, Députés, Sénateurs, mais aussi présidents d'intercommunalités, de syndicats d'adduction divers et variés, de sociétés d'économies mixtes, de sociétés d'HLM, observatoires, conseils consulaires, et autres « machins » fertilisés à l'argent public toujours plus nombreux garantissent cumuls de salaires, de jetons de présence, d'avantages en nature qui permettent aux plus hauts gradés de la fratrie de jouir de trains de vie inaccessibles au commun des mortels.

 

Malgré tous ces obstacles, on observe une résurgence de l'idée de reformes ainsi qu'une remise en cause des pouvoirs de l'énarchie.

En effet, il devient de plus en plus difficile de masquer l'échec manifeste d'une classe politique vieillissante arc-boutée sur ses vieilles recettes, et de cacher les réussites de réformes hors de nos frontières. Mais il y a pire !

La France compte une police politique fondée sous Vichy et qu'aucun gouvernement d'après guerre n'a crue bon de juger indigne d'une démocratie respectueuse des droits individuels. Les renseignements généraux, puisque c'est d'eux dont il s'agit, sont souvent utilisés bien au delà des missions normales d'une police pour enquêter hors de toute procédure judiciaire sur des citoyens ordinaires. Lorsque qu'on expose ces faits avérés à des auditoires étrangers, lorsqu'ils découvrent étalés dans la presse les activités du « chef déchu » consignées dans un « carnet noir » récemment saisi par la justice, l'incrédulité est en général de mise...

L'image de la France, pays des lumières et des droits de l'homme, patrie de Voltaire, Tocqueville et Montesquieu, a encore la vie dure.

 

Fort heureusement, le socle démocratique de nos institutions résiste tant bien que mal à ces assauts contre nos libertés. Les critiques contre ce système se font de plus en plus pressantes, pas un mois ne s'écoule sans que ne soient publiés des ouvrages dénonçant ces travers. La pression extérieure pourrait nous obliger à entamer des réformes d'envergure plus vite que ne le voudraient certains.

Certains organismes de cotation, devant l'énormité de nos engagements (dettes) peu ou pas provisionnés, l'envergure de nos déficits et notre incapacité à les résorber, envisagent ouvertement de dégrader la dette de quelques grandes nations européennes. Cela pousserait les taux auxquels l'État Français emprunte à la hausse, ce qui aurait des conséquences dramatiques sur nos finances, puisque le seul produit de l'impôt sur le revenu suffit à peine à payer les intérêts de nos 1.100 milliards d'Euros de dettes. Risquons-nous de connaître une crise telle que la Suède l'a connue en 1992-1993, ou saurons-nous l'éviter à temps ?

Et saurons-nous réagir avec le même pragmatisme que ces derniers, qui, pour sortir de la crise, ont abattu des pans entiers de leur état providence ?

 

Une dernière : je viens de découvrir que la France n'est pas le centre du monde.

Personne ne nous imite. Notre système de retraite en faillite n'est pas copié.

Personne n'a copié notre Sécu dont l'idée de financement généreuse (chacun contribue suivant ses revenus et chacun consomme suivant ses besoins) a conduit à une gabegie incroyable par manque de contrôle efficace.

Depuis des années les allemands ont l'équivalant de la carte vitale avec la photo du titulaire et une puce électronique contenant toutes les informations sur les soins effectués, historique, radios etc.

Les allemands n'ont pas de mutuelles - pas besoin.

Savez-vous que les bénéficiaires de la CMU consomment trois fois plus de soins que les autres ?

Encore une vérité qui n'est pas bonne à dire.

L'Éducation nationale - absorbant 7 % du PIB, tout en produisant chaque année 12 % d'illettrés et 161.000 jeunes sans qualification - bénéficie d'une augmentation constante de ses moyens financiers et humains : depuis 1990, 279.000 fonctionnaires supplémentaires ont été recrutés (+ 10 % des effectifs), alors que dans le même temps le nombre d'élèves ne cessait de diminuer (- 200.000 dans le secondaire et - 1 million dans le primaire). Parce que...

Les membres de la Fonction publique sont deux fois plus représentés à l'Assemblée nationale que dans la société.

 

Près de la moitié (49,2 %) des députés qui siègent au Palais-Bourbon sont des fonctionnaires, et la proportion est encore plus importante (52,1 %) si l'on prend en compte tous ceux qui travaillent exclusivement pour la sphère publique sans être fonctionnaires.

Alors qu'un parlementaire venu du secteur privé est le plus souvent contraint d'interrompre son activité professionnelle, un député fonctionnaire est seulement « détaché » de son administration : pendant qu'il siège au Palais-Bourbon, sa carrière dans la fonction publique se poursuit virtuellement, il progresse à l'ancienneté et accumule des points de retraite en tant que fonctionnaire.

À la différence de leurs collègues issus du secteur privé, qui ont quitté leur emploi salarié ou confié à des tiers les rênes de leur entreprise, les élus fonctionnaires disposent d'un ticket-retour dans leur corps d'origine au premier revers électoral.

Ils n'ont pas, eux, à reconstituer la clientèle perdue d'un cabinet d'avocat ou de médecin, ou à se réinsérer dans une entreprise en tant que salarié. Un ensemble de privilèges qui favorisent évidemment leur accès au Parlement, au détriment de celui des membres de la société civile.

 

Nos structures administratives sont nombreuses, coûteuses et souvent inutiles.

Les cumulards : maire plus député ou sénateur plus les PDG d'innombrables sociétés gravitant autour de la Mairie ou le Conseil Général ou la Région.

Et tout cela avec des rémunérations qui peuvent se cumuler au moins partiellement et sans toujours de contrôle.

Le Sénat : 335 membres élus par environ 55.000 votants ne sert à rien sauf à offrir une vie agréable aux sénateurs.

Ils ont même un club de cigare pour pouvoir discuter de l'influence des rayons ultraviolets sur la puberté de mouches au Sénégal....

Enfin, la liste de bêtises est longue mais le ridicule ne tue toujours pas, mais tout de même que des gabegies alors que tant de personnes souffrent et manquent l'essentiel.

 

NB Quelques liens intéressants :

http://www.sauvegarde-retraites.org/article-retraite.php?n=531

http://www.sauvegarde-retraites.org/docs/10LECONSDE.pdf

http://www.sauvegarde-retraites.org/article-retraite.php?n=523

http://www.sauvegarde-retraites.org/article-retraite.php?n=515

http://www.ifrap.org/Regime-speciaux-malgre-la-reforme-le-deficit-sera-permanent,0905.html

http://www.amazon.fr/gp/product/images/2841879313/ref=dp_image_0/276-1197794-7570863?ie=UTF8&n=301061&s=books

 

(*) Note de I² : Tu regarderas, prochainement, les noms des listes des futurs eurodéputés proposés au sffrage universel des prochaines élections de juin prochain : Que des recasés qui ont échoué à se faire élire dans leurs propres circonscriptions ou mairie...

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2 décembre 2008 2 02 /12 /décembre /2008 04:50

 

Marseille... la « Phocéenne » !

 

À Marseille on dit que pour devenir riche il faut travailler au port autonome (autonome par rapport à quoi ?) de Marseille, à l'OM ou à la mairie (qui est en faillite virtuelle). 

Dans cette ville les administrations, plus l'assistance publique, plus les associations subventionnées par les autorités territoriales c'est 75 % d'emplois !

Sans commentaire.

 

À Marseille, cohabitent deux villes, une qui est en passe de réussir sa reconversion, qui vit mieux qu'elle ne le croit elle-même et une autre à la dérive, en voie de « napolisation ».

La partie du Nord de la ville est un triangle de la pauvreté de 300.000 habitants. Sur ces sept arrondissements, le taux de chômage est de 32 % et 65 % des habitants ne paient pas l'impôt sur le revenu contre 40 % dans le reste de la ville. Les deux tiers des Rmistes y sont concentrés avec les deux plus grandes ZUS (Zone Urbaine Sensible) de France avec des HLM à profusion et la Mairie de Marseille continue à en construire dans les mêmes arrondissements.

Vous avez dit : « ghettoïsation » ?

 

On y retrouve quatre fois plus de familles nombreuses qu'ailleurs. Sur 24 collèges classés dans la catégorie la plus défavorisée par l'inspection académique, 22 sont implantés dans ce triangle de l'exclusion.

Ce sont de véritables écoles du tiers-monde, cumulant tous les handicaps.

 

Réveillons nous !

Debout citoyens !

Ouvrez les yeux et agissez !

 

 

NB : À voir :

 

Le professeur Ezra Suleiman un essai (Schizophrénies françaises, Grasset, 2008).

On ne compte plus les livres, les études, les rapports et les articles sur les caractéristiques de la France. Même inégaux, la plupart donne un portrait sans complaisance d'un pays irréformable, imbu de lui-même et incapable d'accepter les moindres critiques.

L'essai d'Ezra Suleiman, professeur à l'université de Princeton, rappelle avec talent toutes les tares - qu'il appelle schizophrénies - d'un pays (encore) à la dérive.

Il a vécu pendant des années ici et continue à venir régulièrement, il parle parfaitement notre langue et en connaît à merveille la culture. En effet, la France a du mal à reconnaître qu'il faut évoluer avec son temps, elle s'enferme dans ses certitudes.

C'est aussi parce qu'elle a créé un énorme fromage dont tout le monde se nourrit. Elle condamne les lobbies et pourtant elle est devenue un pays de lobbies. Mais des lobbies de l'État en connivence avec une partie du secteur privé.

« Dans les affaires intérieures comme extérieures, c'est de réalité et de pragmatisme qu'a besoin la France ».

 

On ne saurait pas mieux dire.

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1 décembre 2008 1 01 /12 /décembre /2008 05:09

 

 

La surenchère parlementaire

 

On se souvient de la « bonne idée » de récupérer d'une main ce que, dans sa « très grande sagesse », le législateur donne de l'autre, notamment en matière de « niches fiscales » appropriées !

 

Gilles Carrez, auteur de la loi Carrez qui oblige à faire passer un géomètre en cas de cession immobilière, qui à ouvert la boîte de pandore de la venue « d'experts obligés » de toute sorte (plomb, amiante, bilan énergétique, risques naturels, électricité, ascenseur etc....), en profite pour dépasser les « 5 niches » qui avait du souci à se faire.

Jugez-en vous-même !

 

La « lutte contre les niches fiscales », prend désormais un tour ravageur.

Elles permettaient parfois, quand elles étaient dépourvues de plafond, à quelques contribuables aisés très soucieux de l'intérêt général d'investir en des endroits ou secteurs économiques où la puissance publique est notoirement déficiente, de déduire de son revenu imposable tellement de dépenses qu'il finit par ne plus être imposable.

Ainsi, l'article 44 bis du PLF pour 2009 propose d'intégrer au Code général des impôts un nouvel article 200-0 A afin que le total de certains avantages fiscaux ne puissent pas procurer une réduction du montant de l'impôt dû, supérieure à la somme d'un montant de 25.000 euros et d'un montant égal à 10 % du revenu imposable servant de base au calcul de l'impôt sur le revenu.

En effet, sont exclus du champ d'application du plafonnement, les avantages fiscaux ayant pour objet la contrepartie d'une situation subie par le contribuable (prise en charge de la dépendance ou du handicap, déduction des pensions alimentaires) ou la poursuite d'un objectif d'intérêt général sans contrepartie pour le contribuable (devenant mécéne de l'intérête général).

 

Donc le plafonnement couvrirait :

- L'amortissement légal prévu dans le régime dit Robien au titre d'un investissement direct ou de la souscription de parts de SCPI ;
- L'amortissement légal complémentaire prévu dans le cadre du régime Borloo ;
- La réduction d'impôt se substituant au régime Malraux ;
- La réduction d'impôt ouverte à certains loueurs en meublé non professionnels ;
- La réduction d'impôt se substituant à la déductibilité des souscriptions au capital des Sofipêche ;
- La réduction d'impôt se substituant à la déductibilité des versements aux comptes épargne-codéveloppement ;
- Les réductions d'impôt au titre des investissements dans l'immobilier de loisir (article 199 decies E à 199 decies F) ;
- La réduction d'impôt au titre d'investissement ou de travaux forestiers (article 199 decies H) ;
- La réduction d'impôt au titre des investissements dans des résidences hôtelières à vocation sociale (article 199 decies I) ;
- Les réductions d'impôt au titre des investissements réalisés outre-mer (article 199 undecies A et 199 undecies B) ;
- Les réductions d'impôt au titre des souscriptions en numéraire au capital de certaines sociétés ou de certains fonds (article 199 terdecies-0 A) ;
- La réduction ou le crédit d'impôt pour l'emploi d'un salarié à domicile ou les services à la personne (article 199 sexdecies) ;
- La réduction d'impôt au titre de la déclaration de revenus par voie électronique (article 199 novodecies) ;
- La réduction d'impôt au titre des souscriptions au capital de SOFICA (article 199 unvicies) ;
- La réduction d'impôt au titre de travaux de conservation ou de restauration d'objets classés (article 199 duovicies) ;
- Le crédit d'impôt pour dépenses d'équipement de l'habitation principale en faveur du développement durable (article 200 quater) ;
- Le crédit d'impôt pour frais de garde des jeunes enfants (article 200 quater B) ;
- Le crédit d'impôt au titre des revenus distribués (article 200 septies) ;
- Le crédit d'impôt pour primes d'assurance contre les loyers impayés (article 200 nonies) ;
- Le crédit d'impôt au titre des intérêts d'emprunt supportés pour l'acquisition ou la construction de l'habitation principale (article 200 quaterdecies) ;
- L'avantage en impôt procuré par l'imputation sur le revenu global des charges et de la fraction supérieure à 10.700 euros des déficits afférents à des immeubles classés monuments historiques, inscrits à l'inventaire supplémentaire ou ayant fait l'objet d'un agrément ministériel qui ne sont pas ouverts au public.

L' hécatombe !

 

Mais ce n'est pas fini !

Il en irait tout autant du décompte des réductions et crédits d'impôt exclus par neutralisation pour le calcul dudit plafonnement :

- Les crédits d'impôt neutralisant la double imposition au titre des impôts retenus à la source à l'étranger (article 199 ter et crédits d'impôt prévus par des conventions internationales) ;
- Les crédits d'impôt communs à l'impôt sur le revenu et à l'impôt sur les sociétés, comme le crédit d'impôt pour dépenses de recherche (articles 199 ter B à 199 quater A) ;
- La réduction d'impôt accordée aux adhérents de centres de gestion ou d'associations agréés (article 199 quater B) ;
- La réduction d'impôt au titre des cotisations versées aux organisations syndicales (article 199 quater C) ;
- La réduction d'impôt au titre des frais de scolarité d'enfants poursuivant des études secondaires ou supérieures (article 199 quater F) ;
- La réduction d'impôt accordée au titre de certaines primes d'assurance (article 199 septies) ;
- La réduction d'impôt au titre d'emprunts souscrits pour la reprise d'une entreprise (article 199 terdecies-0 B) ;
- La réduction d'impôt au titre des dépenses afférentes à la dépendance (article 199 quindecies) ;
- La réduction d'impôt au titre des prestations compensatoires réglées en capital (article 199 octodecies) ;
- La réduction d'impôt au titre des intérêts du différé de paiement accordé lors de la transmission d'une exploitation agricole (article 199 vicies A) ;
- La réduction d'impôt au titre des dons (article 200 et 200 bis) ;
- Le crédit d'impôt pour l'acquisition de certains équipements de l'habitation principale (article 200 quater A) ;
- La prime pour l'emploi (article 200 sexies) ;
- La réduction d'impôt au titre de l'aide apportée à certains créateurs d'entreprise (article 200 octies) ;
- La réduction d'impôt au titre des cotisations versées aux associations syndicales chargées du défrichement forestier (article 200 decies A) ;
- Le crédit d'impôt au titre des dépenses de remplacement pour congé de certains exploitants agricoles (article 200 undecies) ;
- Les réductions d'impôt pour le mécénat des entreprises (article 238) et pour l'acquisition de certains biens culturels (article 238 bis-0 AB) ;
- Les réductions d'impôt liées à l'application du quotient familial (2 de l'article 197), à la réfaction d'impôt dans les DOM (3 de l'article 197) et à la décote (4 de l'article 197).

 

Y'aura donc des choix à faire pour les contribuables...

 

Le plafond est fixé à la somme de 10 % du revenu imposable au barème de l'IR du foyer fiscal et de 25.000 euros. A titre d'exemple, la Commission des Finances estime que le niveau de revenu à partir duquel la cotisation d'impôt ne serait plus annulable en totalité s'établirait à environ 160.000 euros pour un couple sans enfant. Pour ce couple, le plafond applicable serait de 41.000 euros pour une cotisation d'impôt brut d'environ 40.000 euros (sur la base du barème prévu pour les revenus de 2008).
Pour des contribuables dont les revenus sont plus élevés, le niveau du plafond interdirait l'annulation complète de l'impôt par le jeu des dispositifs pris en compte, grâce à la progressivité du dispositif.

Entrée en vigueur du dispositif : 2009 pour l'IR 2010 et l'IS 2009...
Si l'amendement Carrez était adopté en l'état par le Sénat, le plafonnement n'entrerait en vigueur qu'à compter de l'imposition des revenus de 2009 (c'est-à-dire des revenus perçus à compter du 1er janvier 2009)... en 2010 !

Il n'aurait donc pas d'effet rétroactif.

 

Vous aurez noté avec moi qu'aucune « niche » concernant les entreprises (hormis les déforestateurs, les agricules et les mécènes) n'est concernée !

Ni les amortissements exceptionnels, les déductions de provisions « techniques », les « niches » en matière de TVA, de taxe professionnelle, et autres billevesées dont la liste est si longue que je n'ai pas avancé sur le sujet depuis le printemps dernier, étouffé par le nombre !

 

Haro sur le Kouillon d'électeur qui, à la place de l'Autorité publique, équipe la « Gauloisie avancée » en logements, PME, qui ramone les châteaux, soutient l'activité ultra-marine, qui investit dans l'écologiquement durable et est prié de s'équiper pour ne pas polluer en respirant trop fort !

 

J'admire...

Pas vous ?

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29 novembre 2008 6 29 /11 /novembre /2008 23:12

A l'Autre...

 

Bon anniversaire !

 

Ma p'tiote sœur à moi !

 

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