Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

D'où Erre-Je ?

  • : L'ignoble infreequentable
  • : La seule question à laquelle personne ne sait répondre reste : la place de l'Etat. Quel est son rôle ultime ? Le reste n'est alors que dérives quotidiennes pour soi-disant, le "bonheur des autres" avec "le pognon des autres". Bonne lecture
  • Contact

Pas de quoi rire

Pauvre Marianne...

Un peu de pub :

Référencé par
Meta-Referencement
http://www.meta-referencement.com

BlogueParade.com - Annuaire des Blogues francophones

Recherche

Infreequentable en autochtone


Albanais :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=sq

Anglais :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=en

Allemand :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=de

Arabe :
http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=ar

Bulgare :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=bg

Catalan :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=ca

Chinois simplifié :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=zh-CN

Chinois traditionnel :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=zh-TW

Coréen :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=ko

Croate :
http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=hr

Danois :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=da

Espagnol :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=es

Estonien :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=et

Finnois :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=fi

Galicien :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=gl

Grec :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=el

Hébreu :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=iw

Hindi :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=hi

Hongrois :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=hu

Indonésien :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=id

Italien :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=it

Japonais :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=ja

Letton :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=lv

Lituanien :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=lt

Maltais :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=mt

Néerlandais :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=nl

Norvégien :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=no

Polonais :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=pl

Portugais :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=pt

Roumain :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=ro

Russe :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=ru

Serbe :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=sr

Slovaque :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=sk

Slovène :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=sl

Suédois :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=sv

Tagalog :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=tl

Tchèque :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=cs

Thaï :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=th

Turc :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=tr

Ukrainien :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=uk

Vietnamien :

http://translate.google.com/translate?prev=hp&hl=fr&u=http%3A%2F%2Finfreequentable.over-blog.com%2F&sl=fr&tl=vi

Les Ex-Archivés

Amis visiteurs !

Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » !
Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance !
Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite !    
En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle !
Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…
1 mai 2014 4 01 /05 /mai /2014 05:08

Extrait : « Charlotte » agent de la CIA ?

 

Du grand n’importe quoi !

Alors je profite de cette journée de « manifs-plurielles et unitaires » pour remettre les pendules à l’heure en réponse aux accusations éhontées de « l’Ami-râle » jusque sur son blog

 

Il se trouve qu’au mois d’août 2012, la veille du « premier extrait » du futur roman d’été déjà en ligne, l’amiral Gustave Morthe-de-l’Argentière soumet à la question « Charlotte » avant de décider de le recruter dans sa future unité « Comité Libecciu »…

 

« Ok ! Je vois le topo. Et la suite de votre parcours sous les drapeaux est connue. Toutefois, reste un « petit » mystère. Une fois que vous avez démissionné de l’aéronavale pour rentrer au pays à bord du Lisbeth, comment êtes-vous rentré au service de la CIA, mon petit-vieux ? »

À part feu le directeur Almont, les services n’ont relevé aucun contact postérieur à l’épisode Emily Lison.

Paul en rigole de nouveau.

« C’est une légende, ça, amiral ! Je n’ai jamais émargé à la CIA, ni quand j’étais sous l’uniforme, ni après. Une légende construite de toute pièce par les américains à mon avis.

Vous faites allusion à mes opérations d’exfiltration je suppose ? »

Affirmatif.

« Eh bien, c’est encore de votre faute, amiral. »

De quoi parle-t-il ?

« – Souvenez-vous, je fais feu sur des Talibans pour dégager un pilote américain abattu, sans votre auguste autorisation. Bon. Vous me collez aux fers … C’est la règle du jeu !

Et vous cite à l’ordre du jour de la flotte…

– … Oui, passons, ce n’est qu’un détail. Parce que je suis consigné 90 jours au sol et rapatrié en métropole dans la foulée. Et je passe deux mois à me morfondre au camp de Fox-Amphou en compagnie du chef Rémarde.

– Et de son épouse, la sulfureuse Lydia. »

Sulfureuse, sulfureuse, pas tant que ça, mais un « bon coup » quand même, même si elle se croit irrésistible à porter des tenues de pute, style « cuir-et-clous » pour mouler ses formes flasques et épaisses.

« Je vous rappelle que le chef, il passe justement son temps aux putes de Toulon quand il a fini son boulot à faire caguer les biffins détachés sous ses ordres…

Ce n’est pas le propos. Car, comme si ça ne suffisait pas, l’état-major me mute à Mururoa à guetter les improbables écolos de Greenpeace, parce que je suis aussi qualifié sur F1.

Mururoa, c’est paradisiaque, mais c’est mortel ! Et question femmes, à part les cantinières, il faut quatre heures de vols pour arriver jusqu’aux bordels de Papeete ou sur le boulevard à draguer la vahiné ! »

Il n’y a rien à faire à Mururoa, sinon boire, fumer, dormir et jouer à la belote.

« Or, les vols sur F1 étaient contingentés faute de carburant. En revanche, il y avait aussi deux hydravions de récupération de la dernière guerre du pacifique : un vieux Catalina sur lequel j’ai fait mes premiers déjaugeages et un aussi vieux Grumman G-21 Goose datant de 1939 qui fonctionnaient non pas au kérosène, mais avec l’essence des jeeps qu’il fallait juste filtrer pour éviter d’encrasser les moteurs. »

Oui bon et alors ?

 

« Eh bien, notre grand jeu, dans le team des pilotes, c’était d’amerrir dans un cercle de bouées placées au milieu du lagon, d’un diamètre de 10 mètres et de ne pas sortir au-delà d’un second cercle de 70 mètres de rayon avant de s’arrêter. »

Une bonne école d’apprentissage de la manœuvre d’amerrissage.

« Fallait être précis, ne pas arriver trop vite, enfoncer le nez de l’appareil dans les flots dès que possible et savoir faire virer le Goose un coup à bâbord, un coup à tribord ou inversement pour ne pas sortir du second cercle. »

Une trajectoire en point d’interrogation tracée de bas en haut, le manche à balais enfoncé vers l’avant pour faire monter l’eau jusque sur le capot, histoire d’augmenter la traînée et de ralentir plus vite…

Mais pas trop, parce que les hélices n’aimaient pas la densité de la flotte !

Pareil pour les déjaugeages. Totalement acrobatiques !

« Il fallait lancer la machine, lui sortir le nez de l’eau à l’arraché au deux tiers des 140 mètres et partir en chandelle en mode décrochage dès que possible. »

Une fois en l’air, il fallait tenir la position le plus longtemps possible, mais pas trop pour ne pas casser abusivement la vitesse, et ensuite piquer pour reprendre de la manœuvrabilité et de la portance.

« Celui qui retouchait l’eau hors le cercle des bouées, il payait la tournée au mess. »

Une manœuvre impossible à faire avec le Catalina, bien sûr.

 

L’amiral s’impatiente : il ne voit pas le rapport avec sa question.

« C’est pourtant simple. Un jour, on apprend qu’un ingénieur de chez Framatom, je crois que ça s’appelait comme ça à l’époque, en vacances en Corée du sud se fait enlever avec sa famille, à l’occasion d’une sortie en mer, par des nordistes et est retenu par le régime pour être accusé d’espionnage.

J’ai suivi ça dans la presse qui arrivait seulement deux fois par semaine, parce que c’était un camarade de promotion que j’avais pu croiser sur le plateau de Saclay.

Vous ne vous souvenez plus, amiral ? »

Pas vraiment…

« Ça avait pourtant fait grand bruit et la diplomatie avait réussi à sortir la femme et les gamins, mais pas le bonhomme.

Enfin bref, l’état-major se met en tête de parachuter un commando pour sortir le gusse manu-militari de sa prison nord-coréenne. Trop précieux avec ce qu’il avait dans la tête, sans doute.

Le problème de l’opération, c’est de faire ressortir ledit commando sans casse avec l’otage.

Les hélicos, c’était un peu « tendu » question rayon d’action. Et il y a bien un lac en contre-bas de la prison, mais ils n’ont que des pilotes de Canadair de la sécurité civile à se mettre sous la dent.

Et c’est là que notre colon nous demande si on ne serait pas candidat pour l’opération.

Vous pensez bien qu’on aurait tout fait pour se distraire de notre sort de « puni ».

On a totalement bluffé les équipages de Canadair avec nos acrobaties, d’autant mieux que le De Havilland est plus puissant que notre Goose.

Alors nous l’avons fait. À deux hydravions. »

 

Oui mais ça n’explique pas les autres missions pour la CIA.

« Mais si amiral ! Les américains ont eu vent de la réussite de cette première « virée » et de la façon de mener ce raid. Ils se sont mis en rapport avec la Présidence, et j’ai dit oui, même une fois dans le civil, à toutes les propositions d’exfiltration qui se présentaient à Matignon. Juste pour le fun et pour la patrie. »

Et pas un kopek ni du gouvernement, ni des américains.

« En revanche, on m’a expliqué plus tard que le ministère émettait une facture au Pentagone… »

Paul en a fait beaucoup ?

« Secret d’État, je n’ai pas à vous répondre. Mais disons que la première pour les américains a été de sortir, avec le De Havilland que j’avais fait parqué à la fondation archéologique de Fox-Amphou, un transfuge de Mourmansk. J’en ai fait d’autres dans les caraïbes, en mer Caspienne, en mer Noire, dans le canal de Formose, et pas que pour les américains. J’ai même fait l’extraction sanitaire d’un toubib tombé dans le coma pour être tombé direct sur la tête depuis une marche, sur une plate-forme pétrolière norvégienne en mer du Nord par un temps épouvantable.

Les hélicoptères ne parvenaient pas à l’hélitreuiller… Je n’en menais pas large pour avoir à amerrir vent et mer de travers, comme j’avais appris à le faire, en surf sur de furieuses déferlantes parfois croisées, la peur au ventre de noyer ma turbine. Et je ne vous raconte pas le décollage dans les mêmes conditions, sur les crêtes de la houle ! Sportif.

Quant à la dernière, c’était en Afghanistan pour sortir un pilote de F 16 abattu dans les montagnes alors que l’équipe de l’air-rescue envoyée pour le récupérer, était tombée dans un piège de snipers isolés… »

D’ailleurs, ils avaient mis les moyens, puisque deux vagues de B 52 partis de Diego-Garcia étaient venues jusque sur les rives du lac le plus proche pour couvrir de leurs tapis de bombes l’arrivée et le départ de son hydravion, en deux vagues de largage.

« Alors, agent de la CIA, pas vraiment. D’autant que l’agence s’est affolée quand il a s’agit d’aller récupérer en urgence un ingénieur atomiste iranien et sa famille il va y avoir deux ans de ça. Ce con de Krasoski, il m’avait fait mettre en quarantaine et privé de tout, y compris d’hydravion, pour avoir démantelé la fondation de Risle.

Résultat, je crois que le transfuge et sa famille ont été exécutés par les gardiens de la révolution locaux. »

Les conséquences de l’affaire Risle…

« Justement, vous savez pourquoi cette disgrâce présidentielle ? Dans le service on n’a pas compris… Après tout vous étiez « Charlotte », celui qui a ramené les milliards perdus. »

Secret d’État.

« Mais je vais vous dire, amiral, le Président n’a jamais su qui était « Charlotte ». Alors la liquidation de la fondation ne lui était pas attribuée, au moins dans son esprit. En revanche, il m’en a sans doute voulu d’avoir perdu 50.000 dollars à cette occasion… Que je lui ai d’ailleurs remboursé plus tard… »

Par chèque qui n’a jamais été encaissé.

« On va y revenir, mais il est une rumeur, que nous n’avons pas « bouclée », qui circule à ce sujet », fait l’amiral.

Laquelle donc ?

« Que lors de son voyage au Mexique, le président avait justement rencontré un chirurgien-plasticien de renom pour se faire greffer un appendice sexuel plus long… D’où les 50.000 dollars qui n’étaient qu’un acompte… »

Paul reste silencieux.

« Nous savions qu’il s’était fait greffer un implant dans la verge au moment de sa rencontre avec sa seconde épouse. Ce qui lui donnait cette démarche d’ours des Carpates particulière, parce que c’est particulièrement inconfortable pour les petites tailles de caleçon des petits-culs. Serait-ce donc ça, à l’occasion d’une exigence de sa troisième épouse ? »

« Je ne peux pas vous dire, j’ai « oublié » ce détail », répond Paul. « Mais bouclez donc votre information auprès de vos collègues canadiens. Ce sont eux qui m’avaient averti et la chose a été confirmée par le directeur Almont de la CIA… »

Il confirme alors ?

« Je n’ai rien dit, mais Almont s’est débrouillé pour me remettre dans le circuit, je ne sais pas comment, et j’ai atterri chez vous le jour du mariage de votre fille. »

Ahurissant, si c’est bien ça pense pour lui Gustave Morthe de l’Argentière !

Mais cohérent.

 

« Encore une chose… Quand vous êtes allé faire le zouave en Mer de Corée sur un Mig de récupération, ce n’était pas pour la CIA, là aussi. »

Secret défense…

« Je vous rappelle que j’étais encore sous l’uniforme et que la mission avait été commandée à notre ministère par le SAC, pas par la CIA. Et puis, je n’y suis allé que parce que les pilotes américains pressentis ont fini tous par se désister, tellement c’était casse-gueule. D’ailleurs c’était un piège ! »

À cause de l’agent Miho Mihado ? « L’avez-vous baisée, au moins ? »

Pas vraiment sur le moment, mais plus tard, à bord du vol circumpolaire au moment de « la sieste » du capitaine haddock.

« Et alors, qu’est-ce qui s’est passé avec elle au sémaphore de Saint-Florent ? »

Merde, pense pour lui Paul. L’amiral est vraiment bien curieux et au courant de beaucoup de choses…

C’est secret d’État, là.

« Je vous l’ai déjà dit, je l’ai déjà oublié. »

En fait pas du tout. Il l’avait embastillée après qu’elle ait tenté de le kidnapper, dans les douves du phare pendant 48 heures, enchaînée, sans rien à boire ni à manger et dans le noir total avec pour seule compagnie les rats du maquis corse.

Puis il a surgi avec Lydia, l’épouse du chef Rémarde, déguisée en pute et lui en sauvage où ils simulent tous les deux un viol… violent, pendant plusieurs dizaines de minutes.

Le tout était que Miho soit persuadée que Paul était sorti de ses gongs jusqu’à en tuer Lydia, avec force détonations dans la cuisine au-dessus où il l’a traînée sans ménagement, simulant la colère-furieuse, et que ça allait être son tour à elle de déguster.

N’importe qui aurait parlé et avoué n’importe quoi. Mais elle, elle en était restée à la première version de son interrogatoire.

 

Est-ce assez clair, désormais ?

Partager cet article
Repost0
30 avril 2014 3 30 /04 /avril /2014 05:04

C’est le dernier opus de « Tome-as Pi-ket-t’y-dans-ton-assiette »

 

Y’a un gros malin qui a cru bon de me l’offrir – pour que je le lise, naturellement – avec ce bon mot : « Lis et tu vas comprendre, au lieu de raconter des konneries sur ton blog » !

Piqué au vif, j’ai donc fait la grimace, j’ai pris le bouquin et je me suis installé dans la cuisine, un bol de glaçons à portée de main, une bouteille à portée de l’autre et un verre à portée de lèvres, pour lire.

Enfin, feuilleter, parce que pour une analyse plus poussée, dont je ferai vraisemblablement un jour ou l’autre un « post » à vous mettre entre les dents, faudra attendre : C’est un gros, très gros pavé.

 

Globalement, je n’avais pas aimé son premier opus relatant la « révolution-fiscale » que « François III » et son clergé réuni autour de l’évêque « Air-Eau » ces deux dernières années ont tenté de mettre en place.

Vous avez pu remarquer qu’au lieu d’apporter bonheur, bien-être, développement et tout plein de bonnes choses absolument extraordinaires et paradisiaques à mon pays et ses résidents, cette politique-cléricale n’a juste qu’accélérer la « désindustrialisation » de mon pays, plongé encore plus de monde dans la trappe à chômage, appauvri « les riches » sans enrichir « les pôvres » devenus encore plus « pôvres » et dont le nombre a pu grandir.

Du coup, au lieu de résorber l’écart de train-de-vie en terme de revenu voire de patrimoine, en fabricant des « pôvres », on a creusé les déficits tout en augmentant les écarts de patrimoine.

La politique est une arme inefficace contre la pauvreté quand il s’agit … d’argent !

Il n’y a rien à faire, hélas.

Mais le reconnaître enfin, reconnaître même que toute politique fiscale « agressive » pour être « non-neutre », reconnaître cette inefficience, serait reconnaître que la « religion officielle » est fausse, là où « Pike-t’y » dit qu’elle est juste et fondé scientifiquement.

 

Pour quelle raison ce « grand écart » entre théorie « économique » scientifique et réalité, « économique » ?

Oui, parce que le bonhomme s’est auto-réputé « économiste », au moins autant que les « déclinistes » dont on causait encore il y a quelques jours

Tout simplement parce qu’à comparer des choux avec des chèvres, tout ce qu’on démontre, c’est qu’on est incompétent à traiter d’économie et plus encore à théoriser dessus.

C’était déjà marqué, imprimé comme ça dans son premier opus, où flux et stock, carotte et fromage, étaient bien mélangés de façon « à démontrer » l’indémontrable.

D’ailleurs, je n’ai pas souvenir d’avoir fait un post sur ce premier volume, laissant plutôt le soin à l’actualité quotidienne de démontrer toute seule que ce n’était qu’un ouvrage d’illettré qui ne sait pas compter…

Passons, même si j’ai finalement eu raison.

 

Le problème, c’est que le sieur, au lieu de demander l’asile politique au gouvernement de « Coconuts-Islands », il nous remet donc ça avec l’ouvrage précité.

Et puis pas culotté pour un sou, il s’en va aux USA faire la promotion de son pavé…

Je vous demande un peu.

Et que même la presse hexagonale en relate par bribes qu’il y reçoit un formidable succès !

 

Je cite, parce qu’il y en a qui ne manque pas d’air : « Son livre est en tête des ventes aux États-Unis. L'ouvrage a été salué par le Nobel d'Économie Paul Krugman comme « l'un des plus importants de 2014, voire de la décennie ». » !

Magnifique, n’est-ce pas ?

 

L’auteur aurait même été reçu par le secrétaire américain au Trésor et des conseillers de « Baraque-Au-Bas-mât ».

Sans surprise, n’est-ce pas !

Mais qu’on nous raconte quand même que si le bonhomme fait un tabac, naturellement, il fait « caguer » quelques-uns taxés immédiatement de sales types affreusement « conservateurs ».

Logique pour la « pensée unique » de mon pays (celui que j’aime tant) peuplé de trisomiques du « progrès en marche » !

 

Qu’est-ce qu’il dit, le « Tome-as ».

Il épluche 200 ans de données pour prouver que l'ADN même du capitalisme creuse les inégalités sur le long terme.

Réplique des affreux-capitalistes sauvages :

 

– C’est un marxiste !

C'est l'accusation la plus facile, et celle qui revient le plus souvent. Forbes, le Wall Street Journal, les blogs Red State et The Weekly Standard, tout le monde emploie le même gros mot : Marx !

Il faut dire que le titre du livre lui-même est un clin d’œil volontaire au « Das Kapital ».

Fallait donc s’y attendre…

 

Dans leur ensemble, les critiques zappent les 500 premières pages de données.

Et c’est dommage, parce que c’est là que l’auteur est, et de façon la plus flagrante, contradictoire avec lui-même, trompant son lecteur (où ayant oublié de se relire, je ne sais pas…).

Ils s'attaquent principalement à la dernière partie du livre, dans laquelle l'auteur expose les solutions politiques, selon lui, nécessaires pour réduire les inégalités.

Le WSJ ironise sur un impôt à 80 % pour les plus riches, soulignant que la perspective des 75 % de « François III » a suffi à faire fuir « Gérard Deux-par-deux ».

« Ces méthodes de redistribution ont déjà été essayées dans des pays où vous ne voudriez pas vivre », enfonce The National Review.

Pourtant l’auteur s’attaque à Karl Marx et à Milton Friendman (le conseiller de Ronald Reagan) avec la même ferveur : Il leur reprocherait d'avoir basé leur théorie sur leurs a priori et pas sur des données, nous fait-on savoir dans la presse « Gauloise ».

Un reproche parfaitement justifié pour lui-même d’ailleurs, mais que personne ne relève !

 

– Sa méthode ne serait pas rigoureuse.

Il faut dire qu’il s'est principalement concentré sur l'analyse de documents des impôts.

Or, selon le gérant de portefeuilles Mac Robertson, « unifier des agrégats de différentes sources de revenus écrase le dynamisme de la distribution ».

Beaucoup de conservateurs rétorquent aussi que le modèle des « 1 %/99 % » n'est pas statique, ce qui n’est pas faux.

Aux USA, il y a un va et vient, tel que selon une étude de l'université de Washington, sur un demi-siècle, plus d'un Américain sur deux passera au moins une année dans le top 10 % des revenus annuels.

Et si les inégalités se creusent, le niveau de vie global a progressé pour la majorité (espérance de vie, accès à la technologie etc.), souligne Red State.

 

Nous verrons, parce que j’ai déjà lu pour partie cette partie-là, qu’en définitive, le modèle américain réduit la masse des « exclus » économique sur une longue période bien mieux que nulle par ailleurs, et plus rapidement.

Nous y reviendrons, bien sûr.

Ce qui me semble important de dire, c’est que pour un économiste, la démarche consistant à partir principalement des données fiscales est une erreur : On fait dire ce qu’on veut, et seulement ce qu’on veut, aux « données du fisc ».

Qui sont fausses par ailleurs et à tous les étages…

J’en notais d’ailleurs la récurrence durant mes années d’étude entre deux sources « officielles » sur l’état des revenus et des patrimoines des « Gaulois » dans les années 80/90.

« Lyne-sait » nous faisait déjà des études sur le sujet. Et je travaillais comme vacataire au « Centre d’Études des Revenus » (un « machin » repris sous son aile par « Roro-card », alors ministre du plan… Le dernier, je crois), qui faisait une étude annuelle sur ces deux points et analysait les évolutions au moins aussi finement que « Lyne-sait ».

Bé, systématiquement, les deux organismes ne disaient pas la même chose, aussi incroyable que cela pouvait paraître…

Alors quant aux données du fisc « Gaulois », je ne vous raconte pas non plus : Il y a trois services distincts qui font le même boulot à Bercy, et leurs conclusions font systématiquement le grand-écart depuis toujours !

Il suffit de faire son choix, ou de ne piquer que ce qui intéresse ignorant le reste, et le tour est joué.

 

– Naturellement, les conclusions sur l'origine des inégalités sont fausses, vous diront les plus censés.

C'est d’ailleurs la critique la plus intéressante qui circule.

Le raisonnement de l’auteur de l’opus se fait en trois temps :

Le constat n° 1 : Les inégalités se creusent.

Le constat n° 2 : À l'exception d'une anomalie de 30 ans après la Seconde Guerre mondiale (totalement ignorée quant à ses causes « théoriques »), les revenus du capital R (immobilier, actions, dividendes etc.) ont été supérieurs à la croissance C.

Conclusion : le capitalisme aggrave les inégalités par un effet boule-de-neige.

Puisque quand R > C, ceux qui ont de l'argent investissent, deviennent plus riches et transmettent leur fortune par héritage pendant que la classe moyenne et les plus pauvres font du sur-place avec leur salaire qui stagne.

 

Pour le conservateur Andrew Breitbart, qui ne discute même pas ces deux constats, il serait peut-être plus fertile de s'interroger sur l'origine des inégalités.

Globalement, elles font partie de « tout système humain » et pas simplement du capitalisme : « Il y a des inégalités financières, génétiques et technologiques », écrit-il.

Pas seulement : Il y a des grosses, des blondes et des cageots !

Et selon un rapport de The Economist, on arrive à un stade du développement de nos sociétés et économies où seules la science et la technologie génèrent une forte croissance.

Une majorité d'emplois (fermier, ouvrier, analyste financier) sont déjà occupés par des robots ou machines et tout le monde n'a pas les capacités pour devenir ingénieur ou chercheur.

Parfois même de surveiller (ou valider) le travail de la machine.

Conclusion véritable : « Les nouveaux super-riches ne sont pas des rentiers mais des innovateurs ».

« La solution n'est pas d'augmenter les impôts. Il faut investir dans l'éducation. »

 

Sauf que si sur ce point-là, ils sont tous d’accord, il se trouve que c’est encore bien plus compliqué que ça et que naturellement, ça ne peut pas se dissoudre ou se restituer seulement que par l’impôt, voire au contraire…

J’entends que je trouve naturellement beaucoup plus intelligent un type qui réussit en quelques années à devenir milliardaire dans mon pays (je ne le cite pas, parce qu’il a emprunté une partie de mon nom d’InFREEquentable pour nommer sa boutique sans ma permission), qui peut optimiser ce qu’il veut pour croître encore et encore, mais qui a la bonne idée de « restituer » en créant une université des technologies-avancées d’accès gratuit !

Ça, c’est franchement génial, au moins autant que l’ont toujours fait les « multimilliardaires-américains » et même, maintenant, chinois.

 

Chez nous, on écrase d’impôts et de charges les start-up, on réglemente l’activité des « jeunes-pousses » innovantes et créatrices qui ont pourtant besoin de liberté.

Autrement dit, en taxant les rentes et les futures rentes, on tourne le dos au développement, à la croissance, à l’emploi et en définitive à l’impôt et aux revenus de substitution : Chapeau « Tome-as » !

Et tout ça parce que le diagnostic est faussé par un dogme prérequis…

C’est quand même dommage, finalement, pour ce pays que j’aime tant, même si les trisomiques y croient encore…

Partager cet article
Repost0
29 avril 2014 2 29 /04 /avril /2014 05:08

J’ai la tête sous l’eau…

 

Normal à pareille époque.

Et puis je vieillis, je récupère moins facilement, je « travaille » plus lentement.

Alors, je vous reprends un petit « billet » que j’ai bien aimé, à l’époque où j’ai pu encore m’en inspirer…

Et que je n’avais pas eu le temps de mettre en ligne jusque-là.

 

La monnaie : Avant, la monnaie était une marchandise, métallique, en général or ou argent. Pour commercer, échanger, il fallait avoir de cette marchandise.

Les déséquilibres étaient donc limités et la question de la monnaie forte ou faible ne se posait pas.

Maintenant, la monnaie est une reconnaissance de dette, une inscription dans une mémoire d'ordinateur.

Lorsque quelqu'un dépense, vous ne savez pas s'il a véritablement les moyens de dépenser (s’il a déjà gagné l'argent) ou bien s'il dépense à crédit (il n'a pas l'argent ; il espère, peut-être, l'avoir un jour).

 

Les réserves monétaires : Avant, les réserves monétaires d'un pays étaient de l'or ou de l'argent. Lorsque les caisses étaient vides, les prêteurs se méfiaient.

Les dirigeants de ces pays devaient alors taxer pour lever l'impôt et remplir les caisses du Trésor avant de s'engager dans des grands projets coûteux.

L'autre solution consistait à aller faire une guerre en expliquant à des mercenaires qu'ils se paieraient sur les pillages.

Ça reste encore parfois une réalité, d’autant si les filles sont moins rétives qu’à la maison…

Maintenant, les réserves monétaires sont des prêts, des reconnaissances de dettes (des obligations souveraines) de grands pays supposés infaillibles avec lesquels le pays détenteur de réserves commerce.

Je te prête l’argent pour que je puisse te vendre ma camelote avec…

 

Les prêts : Avant, la banque prêtait une partie des dépôts de ses clients.

Ses clients étaient des riches qui entendaient faire fructifier l'argent dont ils n'avaient pas immédiatement besoin.

Le banquier mettait de l'argent (son propre argent) de côté au cas où un prêt ne serait pas remboursé pour pouvoir rembourser son déposant. Manquer à une telle obligation ne serait-ce qu'une seule fois mettait la banque en faillite.

Les prêts étaient réservés à l'investissement. On disait que « les dépôts font les crédits ».

Maintenant, la banque prête les dépôts de ses clients mais aussi de l'argent qui n'existe pas. On dit que « les crédits font les dépôts ».

Si un prêt est accordé, l'argent – qui n'existait pas – est créé au crédit du compte de l'emprunteur.

La réglementation impose aux banques de mettre de côté en fonds propres 3 % du montant des prêts qu'elles accordent et au minimum 1 % des dépôts qu'elles reçoivent doit être mis à la banque centrale.

Ce sont les réserves obligatoires.

 

Dès qu'une banque devient trop grosse, elle ne peut plus faire faillite.

Comme on a obligé tout le monde à avoir un compte bancaire, cela ferait trop de victimes.

 

Les banques peuvent accorder des crédits à la consommation – ce qui fait croire aux gens qu'ils sont riches puisqu'ils peuvent consommer de l'argent qu'ils n'ont pas gagné.

Les banques n'assument pas leurs risques puisqu'elles peuvent revendre leurs prêts (la titrisation) à des fonds et à des investisseurs institutionnels (votre compagnie d'assurance vie, par exemple).

 

Le « vrai argent » – les dépôts provenant de l'épargne, ce qui a été légitimement acquis grâce à du travail et de l'épargne antérieurs – ne se distingue plus de l'argent qui n'existe pas, « les dépôts créés par le crédit ».

L'expansion du crédit est de plus identifiée à de la croissance pour se compter dans le PIB : Plus on dépense, mieux c'est.

Et tout le monde est ravi !

 

Les banques centrales : Avant, les banques centrales n'existaient pas.

Maintenant, comme les banques commerciales prêtent de l'argent qui n'existe pas, il faut une banque centrale pour contrôler combien les banques prêtent.

La banque centrale fixe le taux directeur qui permet de contrôler le niveau possible de création du crédit.

Plus il est élevé, plus le crédit devient cher. Plus il est faible, plus le crédit devient bon marché.

La banque centrale sait toujours quel est le bon niveau.

Ne me demandez pas comment elle le sait, mais elle le sait.

 

Les économistes : Avant, les économistes étaient rares. Deux ou trois par siècle et encore.

Maintenant, les économistes sont partout et ont des idées sur absolument tout.

Personne ne comprend réellement ce qu'ils racontent, leurs diagnostics sont étranges et leurs résultats ne sont pas vraiment probants, voire nuisibles.

Mais comment contredire des gens qui assènent comme des vérités des croyances mystérieuses et occultes ?

 

Les crises : Avant, il y a eu 19 crises monétaires et financières en 325 ans, soit une crise tous les 17 ans.

Maintenant, on décompte 27 crises en 43 ans, soit plus d'une crise tous les deux ans.

 

Avant, c'était quand ?

Avant, c'était avant 1971 et l'abandon du système du Gold Exchange Standard, remplaçant de l'étalon or lui-même abandonné en 1931.

« Avant, c'était mieux » est en général un discours de fossile inadapté.

Mais quand les crises se multiplient, les fossiles inadaptés peuvent se poser des questions.

D'autant plus que les victimes sont de plus en plus nombreuses et surtout jeunes et inexpérimentées.

Certains économistes préconisent toujours plus de régulateurs.

Lorsqu'une machine fonctionne mal, pourquoi vouloir lui rajouter de multiples sécurités ?

 

Les banques commerciales prêtent moins car on ne fait pas boire un âne qui n'a pas soif.

L'économie n'a plus soif de crédit car il y en a trop.

L'expansion du crédit ne garantit pas la croissance des activités rentables.

Nul besoin de mots compliqués pour le comprendre.

 

Beaucoup d'encre coule actuellement sur l'inflation, la déflation, un possible changement de politique monétaire de la Banque centrale…

La nouvelle trouvaille de « Cricri-la-Garde-meurt-mais-ne-se-rend-pas », après le concept fumeux de « rilance » (rigueur-relance, un pied sur le frein, un autre sur l’accélérateur), mère fabuleuse de la « croissance négative » et du « faites donc du vélo », est désormais la « basse-flation ».

Pour la combattre, il faut obliger les banques à prêter, dit-elle.

Fabuleux, n’est-ce pas ?

 

Tout ceci est le résultat d'un système monétaire et financier corrompu sous-tendu par des postulats qui apparaissent comme faux.

Ce système survit exactement comme la médecine sous Molière, en rendant les choses incompréhensibles donc mystérieuses, en jargonnant, en enfumant.

Ses victimes penaudes et muettes n'osent avouer leur incompréhension et incompétence.

 

En bref, un système monétaire et financer corrompu qui nous enfume largement.

Et pour quelle raison donc ?

Cherchez bien : Seulement pour masquer la propre incompétence des « maîtres du monde » et de ceux qui les servent, face à leur propre création !

Une époque vraiment formidable où tout est possible sans que ça ne se voit !

Qui va peut-être toucher à sa fin prochainement…

Par où il pèche : La corruption généralisée justement !

Partager cet article
Repost0
28 avril 2014 1 28 /04 /avril /2014 05:08

Le projet de loi sur la réforme territoriale

 

Vous pourriez le consulter ici sous format PDF, juste pour vous donner une idée du boxon à venir…

Parce que : « Pas du tout » !

 

Selon ce second projet de loi sur la décentralisation « clarifiant l'organisation territoriale » qui circule depuis la sortie du conseil des ministres du 23 avril, les régions vont avoir la main sur un grand champ de compétences et détiendront un pouvoir d’adaptation normatif.

Le texte, transmis au Conseil d'État ce jour-là, sera présenté ensuite en Conseil des ministres le 14 mai pour adoption.

 

Signe des nouveaux objectifs établis par le Premier ministre, « Menuet-Valse », lors de son discours de politique générale, un chapitre entier du projet de loi de « La-Branchue » est consacré à « l’évolution de la carte des régions ».

Il précise que les régions auront jusqu’au 30 juin 2015 pour soumettre un projet de regroupement au gouvernement.

À celles qui n’auront pas présenté de projet, l’exécutif proposera, « avant le 31 mars 2016 des regroupements ou modifications des limites territoriales ». Les conseils régionaux auront ensuite deux mois pour se prononcer.

« À défaut, leur avis est réputé favorable », ajoute le projet de loi, confirmant le cap du 1er janvier 2017 pour l’entrée en vigueur d’une nouvelle carte régionale, une année électorale majeure.

En fait, la limite ultime, c’est le 31 décembre 2016.

 

Pas de passage obligé par la voie référendaire pour procéder à ces mariages de régions.

Le projet de loi précise seulement que les conseils régionaux « peuvent » soumettre leur projet à une « consultation des électeurs concernés », dont le résultat sera « apprécié dans chacune des régions, à la majorité des suffrages exprimés ».

Une disposition qui va dans le sens d’un amendement du député UMP « Hervé Gay-marre » à la première loi de « La-Branchue » sur l’affirmation des métropoles, supprimant la nécessité de referendum pour les regroupements de régions et de départements.

 

De quoi éviter les échecs qu’ont connus les scrutins de ce genre à l’échelle départementale, notamment en 2013 en Alsace, avec le rejet de la fusion entre Haut-Rhin, Bas-Rhin et le conseil régional d’Alsace.

Un raté sans frais…

Mais dont le risque pourrait réapparaître justement en « Corsica-Bella-Tchi-tchi » : 300.000 habitants hors saison (pour 2 millions de touristes/an), deux départements, 2 conseils généraux, une assemblée territoriale et trois préfets…

 

Les « bassins de vie » (e autre métropoles) évoqués par « Menuet-Valse » dans son discours de politique générale trouvent leur place au titre II du projet de loi sur les intercommunalités, amenées à atteindre une nouveau niveau.

L’article 12 fait ainsi passer de 5.000 à 10.000 habitants le seuil de population d’un établissement public de coopération intercommunale (EPCI).

Un seuil qui pourrait évoluer lors du débat parlementaire….

 

Avec la suppression de la clause de compétence générale, départements et régions ne pourront désormais plus intervenir que dans les « domaines de compétences que la loi leur attribue », selon la formule consacrée.

Supprimée par « Bling-bling » en 2010 pour ce qui concerne les départements et les régions, cette clause, qui permet à chaque niveau de collectivité d’intervenir en tous domaines, avait été rétablie dans le premier volet de la loi de décentralisation sur l’affirmation des métropoles, du 28 janvier dernier.

Comme l’époque du tout « anti-Bling-bling » semble révolue et qu’à l’usage, cette suppression ressemble fort à une konnerie de première-classe, la ministre « mange son chapeau » emballé dans son soutif et revient sur la « revenure ».

« Faire et défaire, c’est toujours travailler », en disait Mussolini !

Confirmation, donc…

 

Ce second projet de loi fait à nouveau marche arrière su la marche arrière, selon la volonté exprimée par le Premier, partisan de compétences « spécifiques » et « exclusives », avait-il souligné lors de son discours de politique générale du 8 avril.

La suppression de cette clause est confirmée, d’une simple phrase, au début des deux titres concernant les régions et les départements.

 

Après les fonds européens et la formation professionnelle, les régions continuent d’engranger quand même de nouvelles compétences.

Ainsi, en matière économique, domaine d’intervention également revendiqué par les grandes métropoles, les régions sont désormais « responsables » de la « définition des orientations en matière de développement économique » durable.

Cela se traduira par un schéma dit de « développement économique, d’innovation et d’internationalisation » … durable qui définira les orientations stratégiques en matière d’aide aux entreprises, de soutien à l’internationalisation et d’aides à l’investissement immobilier et à l’innovation des entreprises.

Rien de moins…

 

Au chapitre de l’économie, les régions vont également être associées à l’État pour la définition de la politique relative aux pôles de compétitivité.

« Elles auront compétence pour soutenir l’animation des pôles », dit la loi, qui ne fait que confirmer une idée lancée en février dernier.

Jusqu’à présent, cette responsabilité était partagée avec l’État et les métropoles.

 

Autre domaine de compétence sur lequel la région étend son champ de compétence : Le tourisme, vous savez le truc à pognon où notre pays compte plus de touristes étrangers que d’habitants… tellement il est beau !

Dire que d’autres veulent fermer les portes de la migration…

Passons, ce n’est pas le sujet.

 

La région sera chargée d’organiser, en qualité de cheffe de file, les modalités de l’action commune des collectivités territoriales et de leurs groupements dans ce domaine.

Un comité du tourisme inter-régional pourra même être créé.

Encore un « bidule » sous tutelle ministérielle de « Fafa-l’Empoisonneur » ?

Notez qu’ils en prévoient un autre : Un observatoire des régions et Bassins de vie.

Mais si !

 

Le rôle des régions est encore conforté à travers diverses dispositions portant sur les déchets et les transports.

Ainsi, dans ce dernier cas, « les services non urbains, réguliers et à la demande, sont organisés par la région », expose la loi.

Ces services sont inscrits au plan régional établi et tenu à jour par la région. Jusqu’à présent, c’étaient les départements qui avaient la main sur ce volet « transports ».

 

Pour l’exercice de leurs compétences, les conseils régionaux se voient attribuer un pouvoir réglementaire.

Aujourd’hui, le pouvoir réglementaire est du ressort du gouvernement, qui signe les décrets, le pouvoir législatif étant du ressort du Parlement.

Le projet de loi de décentralisation bouleverse ce schéma établi sur le plan constitutionnel.

Selon le texte, ce sera à la loi de définir l’étendue de ce pouvoir d’adaptation des textes pour chacune des compétences exercées par les régions.

Un schéma qui va réjouir mes cousins « natio-Corsi » !

 

Alors, on charcute une fois de plus la constitution ?

Pas du tout, il s’agit d’une délégation générale d’autorité constitutionnelle m’a-t-on assuré.

Exit la révision constitutionnelle donc.

Ce qui n’était pas le discours officiel quand les directeurs de « Air-Eau » recevaient les délégations Corses, pour être présenté comme un point d’empêchement majeur du biliguisme-local…

Passons : Y’en a encore qui mangeront leur chapeau emballé dans leur slip…

 

Une variante est également inscrite dans le texte, avec la possibilité pour deux régions d’adopter une délibération commune pour modifier ou adapter leurs compétences, l’organisation, et le fonctionnement de l’ensemble des régions.

Le 14 janvier dernier, le président de la République avait affirmé que « les régions se verr(aient) confier un pouvoir réglementaire local d’adaptation », ce qu’avait déjà annoncé l’ex-Premier ministre « Air-Eau » lors de l’adoption du Pacte d’avenir pour la Bretagne, en décembre dernier à Rennes.

 

Vous découvrirez également diverses dispositions concernant les fonctionnements de l’ATC et du CTC de l’Île-de-beauté, assez rigolotes.

 

La question à « 100 boules », c’est combien tout cela va-t-il coûter en plus au « kon-tribuable » ?

Aucune mesures d’ordre fiscale, notez bien, et même un pensum quant aux effectifs « d’agents » des territoires à reclasser…

Mais notez quand même que quand on a un pouvoir réglementaire, on en use d’abord pour se financer sur les « recettes de poche » prévues dans la CGI.

Une réforme qui va en rajouter une couche (les regroupements de territoires et autres « bassins de vie »).

 

Globalement, ça va sans doute faire plaisir à quelques caciques partisans qui vont compter les « mandats à pourvoir » en plus, je n’en doute pas.

Mais il me semble, il me semble seulement, qu’à part deux régions qui se voient déjà « mariées-pour-tous » (Les deux Normandie et la Bretagne étendue aux Charentes et éventuellement à la Vendée), il n’y a pas vraiment de « simplification ».

Puisqu’on conserve aussi le même nombre de départements … et de communes.

Simplement, les EPCI et autres syndicats intercommunaux pourront regrouper leurs moyens…

C’est donc « dans la crème » inter-mille-feuilles qu’on taillerait un peu, sans doute pour financer l’échelon supérieur des « Bassins de vie » qui font leur entrée fracassante dans ledit « mille-feuilles » aux côtés des « métropoles ».

 

Alors, une réforme pour rien ?

Une de plus, oui, hélas.

De toute façon, quand elle commencera à montrer ses effets pervers, ils ne seront plus aux manettes.

Une fois de plus, oui hélas.

Je décide, mais alors surtout je n’assume jamais les conséquences de mes décisions !

Après moi, le déluge…

Fats, on savait, pleutres, c’est la nouveauté introduite par « Menuet-Valse » en ce règne des soces-dogmatiques !

J’admire, si vous saviez combien.

Partager cet article
Repost0
27 avril 2014 7 27 /04 /avril /2014 05:09

N° de pourvoi : 13-15528

 

Non publié au bulletin Cassation  

Mme Flise (président), président

SCP Boutet, SCP Delaporte, Briard et Trichet, avocat(s)

 

REPUBLIQUE FRANCAISE

AU NOM DU PEUPLE FRANCAIS

 

LA COUR DE CASSATION, DEUXIÈME CHAMBRE CIVILE, a rendu l'arrêt suivant :

 

Sur le moyen unique :

Vu l'article 1385 du code civil ;

 

Attendu, selon l’arrêt attaqué, qu'ayant été mordue par le chien de M. X..., Mme Y... l'a assigné, sur le fondement de l'article 1385 du code civil, en réparation de son préjudice ;

 

Attendu que pour la débouter de sa demande, l'arrêt retient que de façon délibérée, alors que le portail destiné au public était clos, Mme Y... a décidé de pénétrer dans la cour privée de la maison de M. X... sans y avoir été autorisée et alors qu'elle avait été prévenue du danger auquel elle s'exposait et a ainsi commis une faute imprévisible et irrésistible pour M. X..., faute qui exonère ce dernier de sa responsabilité en tant que gardien du chien en cause ;

 

Qu'en statuant par de tels motifs, impropres à caractériser un comportement fautif imprévisible de la victime de nature à exonérer le propriétaire d'un chien de la responsabilité du dommage que l'animal a causé, la cour d'appel a privé sa décision de base légale ;

 

PAR CES MOTIFS :

 

CASSE ET ANNULE, dans toutes ses dispositions, l'arrêt rendu le 3 décembre 2012, entre les parties, par la cour d'appel de Rouen ; remet, en conséquence, la cause et les parties dans l'état où elles se trouvaient avant ledit arrêt et, pour être fait droit, les renvoie devant la cour d'appel de Caen ;

 

Condamne M. X..., la société Axa France IARD et la Mutuelle sociale agricole de Haute-Normandie aux dépens ;

 

Vu l'article 700 du code de procédure civile, rejette la demande de M. X... et de la société Axa France IARD ; condamne M. X..., la société Axa France IARD et la Mutuelle sociale agricole de Haute-Normandie à payer à Mme Y... la somme globale de 3.000 euros ;

 

Dit que sur les diligences du procureur général près la Cour de cassation, le présent arrêt sera transmis pour être transcrit en marge ou à la suite de l'arrêt cassé ;

 

Ainsi fait et jugé par la Cour de cassation, deuxième chambre civile, et prononcé par le président en son audience publique du vingt-sept mars deux mille quatorze.

 

Comme quoi, un yorkshire, ça reste un danger public !

Il faut dire que « tel maître, tel chien ».

Non content d’avoir laissé son cabot mordre une passante qui passait dans sa cour, le propriétaire malotru est allé faire condamner la pauvrette par la Cour d’appel de Rouen.

Faut lire les motivations annexées pour comprendre…

 

« MOYEN ANNEXE au présent arrêt

Moyen produit par la SCP Delaporte, Briard et Trichet, avocat aux Conseils, pour Mme Y...

 

Il est fait grief à l'arrêt attaqué d'avoir confirmé le jugement en ce qu'il avait débouté Mme Y... de ses demandes à l'encontre de M. X... et de la société Axa France IARD SA, d'une part, et d'avoir condamné Mme Y... à rembourser à la société Axa France IARD SA la provision de 1.000 € versée suite à l'ordonnance de référé du 6 novembre 2008, d'autre part ; »

La victime du cabot et de son malotru, non contente de se faire blesser, rembourse les avances reçues pour son outrecuidance à faire procès pour une bonne administration de la justice à appliquer la loi, toute la loi, rien que la loi !

Fort, hein !

 

« Aux motifs que « la Cour est uniquement saisie des demandes de Mme Maud Z... épouse Y... à rencontre de M. Gérard X... et de la SA AXA France Iard ; qu'aux termes de l'article 1385 du Code civil, « le propriétaire d'un animal ou celui qui s'en sert, pendant qu'il est à son usage, est responsable du dommage que l'animal a causé, soit que l'animal fût sous sa garde, soit qu'il fût égaré ou échappé » ; qu'il y a donc présomption de responsabilité du gardien de l'animal ; que cette présomption cède toutefois devant la faute imprévisible et irrésistible de la victime ; qu'or, il est constant que Mme Y... s'est d'abord présentée à l'entrepôt de M. X..., a constaté sur la barrière fermant l'entrée de l'entrepôt un panneau portant la mention « je monte la garde » et accompagné d'une image très explicite représentant un berger allemand, a pénétré, par la suite, sur la propriété privée de M. X..., qui jouxte l'entrepôt, sans y avoir été invitée et ce alors que, de nouveau, un écriteau sur le portail de la maison indiquait « attention au chien » et était accompagnée d'un second panonceau comportant un sens interdit et le mot « privé » ; que Mme Y... ne conteste pas qu'à côté du portail se trouvait une sonnette, sonnette qu'elle n'a pas utilisée ; que la faute de la victime, à savoir pénétrer sur une propriété privée, sans y avoir été invitée, était imprévisible pour M. X... puisque la victime n'a pas utilisé la sonnette pour l'avertir de sa présence, et irrésistible puisqu'en pénétrant sur la propriété privée, seule, en dehors des horaires d'ouverture de l'entrepôt, Mme Y... ne pouvait qu'être confrontée au chien ; que c'est donc de façon délibérée et alors que le portail destiné au public était clos, que Mme Y... a décidé de pénétrer dans la cour privée de la maison de M. X... sans avoir été autorisée pour ce faire et alors qu'elle avait été prévenue du danger auquel elle s'exposait et a ainsi commis une faute imprévisible et irrésistible pour M. X..., faute qui exonère ce dernier de sa responsabilité en tant que gardien du chien en cause ; que le jugement entrepris ne peut, par voie de conséquence, qu'être confirmé en ce qu'il a débouté Mme Y... de ses demandes ; que Mme Y... devra restituer à la compagnie Axa France Iard la somme de 1.000 € qui lui a été versée à titre de provision par ordonnance de référé en date du 6 novembre 2008 » (arrêt attaqué, page 5) ; »

Comme quoi, la compagnie connaissait son code civil sur le bout des ongles…

Notez que tout le droit de l’assurance tient dans les articles 1382 et quelques suivants du Code civil…

Pas trop difficile à comprendre.

 

« Alors que le comportement fautif de la victime, qui est de nature à entraîner un partage de responsabilité, n'exonère totalement de sa responsabilité de plein droit le gardien d'un animal que s'il est imprévisible et irrésistible ; que pour refuser toute indemnisation à Mme Y..., l'arrêt se borne à retenir qu'en dépit de mises en garde alertant de la présence d'un chien, la victime a pénétré sur la propriété de M. X... et que cette faute était imprévisible pour ce dernier, la victime n'ayant pas utilisé la sonnette pour avertir de sa présence, et irrésistible, puisqu'en entrant seule en dehors des horaires d'ouverture de l'entrepôt, la victime ne pouvait qu'être confrontée au chien ; qu'en statuant ainsi, par des motifs impropres à caractériser l'imprévisibilité et l'irrésistibilité sans lesquelles la faute de la victime ne peut constituer un cas de force majeure exonératoire, la cour d'appel n'a pas donné de base légale à sa décision au regard de l'article 1385 du code civil. »

 

Et c’est là ce que je voulais lire…

« Motifs impropres à caractériser l’imprévisibilité et l’irrésistibilité (propre à) un cas de force majeure exonératoire ».

Juste pour vous rappeler que « nul n’est tenu par la force majeure » telle que définie en deux mots (il y en a trois : la « soudaineté » étant le dernier), qui rompt toutes obligations de faire et même de ne pas faire.

Comme quoi, un chien, c’est dangereux et peut mener très loin…

Surtout quand on est né mal-élevé !

 

Bon admettons que Maud n'ait eu en définitive que l’envie d’aller violer, violenter, blesser, voler ou tuer Roger, peut-être que la décision n’aurait pas été la même.

Mais l’histoire ne nous dit pas si telles avaient été ses intentions, ou que l’amant éconduisait seulement de la sorte sa maîtresse…

Dommage, ç’aurait été « croquignolesque » à souhait !

Partager cet article
Repost0
26 avril 2014 6 26 /04 /avril /2014 05:05

D’abord, cette vidéo !

 

http://www.divertissonsnous.com/2014/04/16/une-voiture-fantome-surgit-de-nulle-part/

Ahurissant, n’est-ce pas ?

 

– Pas plus que cette « info » piquée sur « Ajacciu-Corse-Matin » : Le tribunal correctionnel d'Ajaccio, a jugé Pierre Alessandri qui le 7 novembre 2012 avait foncé en voiture sur son ex-femme et son nouveau conjoint, fauchant au passage une tierce personne.

Cinq heures d'audience plus tard, le procureur requiert six ans à l'encontre de ce père de famille. Le tribunal correctionnel d'Ajaccio l'a finalement condamné à cinq années d'emprisonnement.

« En février 2012, lorsque votre femme, Karine Franceschetti, vous quitte après 19 ans de vie commune et trois enfants, c'est à cause des violences répétées ».

« Je lui ai mis une panetta derrière la tête après un différent, je ne la battais pas (…) J'étais au feu rouge sur la file centrale sur le cours Napoléon et mon fils me dit qu'il y a sa mère en face, avenue de Paris. Quand le feu est passé au vert, j'ai mis la première et je leur ai foncé dessus, elle était avec Bruno Millet son compagnon. C'était uniquement pour leur faire peur ».

On dirait une « blague de Jean-Marc » … Celle du hoquet de sa femme qu’il voulait lui faire passer en fonçant en voiture sur un flic !

 

– Selon une étude de l'université du Hertfordshire, la position que vous (et celui/celle qui partage votre lit) adoptez pendant votre sommeil indique votre bonheur conjugal : 86 % des couples qui dorment « à touche-touche » (– de 2,5 cm d'écart) se déclarent heureux dans leur couple.

C'est 20 points de plus que ceux qui dorment séparés (+ de 75 cm d'écart).

L’écart, c’est aussi une question de climat, à mon avis…

 

– Les Gaulois – dont 4 sur 10 disent souffrir de troubles du sommeil – sont les Européens qui achètent les matelas les plus étroits : La taille reine ? 140 cm (65 % des matelas achetés en « Gauloisie étriquée »)

Là encore, insupportable en été par grandes-chaleurs ! 

 

– « François III » conditionne à une baisse du chômage sa candidature en 2017 et déclare n’avoir « aucune raison d’être candidat » à un deuxième mandat si le chômage ne baisse pas d’ici à 2017.

Notez que nous avons un précédent récent…

Pour vous rafraîchir la mémoire, ce moment d’anthologie de « faux-culisme » absolu : http://www.youtube.com/watch?v=ZcgQvZZeBVU

Notez que les « Gaulois » n’avaient pas tout oublié non plus en 2012…

 

– C’est naturellement que « Jo Bide-haine » a jugé qu’il était plus que temps pour la Fédération de Russie de cesser de parler, mais d’agir.

C’est fait : La Russie va « punir » Visa/Mastercard pour leur participation aux sanctions américaines (Club-Med-Vedef).

À la suite de ces sanctions, Visa et Mastercard avaient cessé d'assurer leurs services de paiement aux clients de plusieurs banques russes dont la banque Rossia, contrôlée par un milliardaire réputé proche de « Poux-tine » : La Russie a annoncé qu'elle allait créer son propre système de paiement électronique !

Bon courage, les jeunes !

 

– Un avion militaire ukrainien abattu en plein vol touché par des tirs depuis Slaviansk, ville de l’est de l’Ukraine aux mains des insurgés pro-russes, a annoncé le ministère ukrainien e la Défense.

« Des inconnus ont tiré sur lavion AN-30 des forces aériennes ukrainiennes qui effectuait un vol d’observation au-dessus de Slaviansk. Il a été touché par plusieurs balles » mais a atterri sans incident, selon un communiqué du ministère ukrainien de la Défense.

Alors, abattu ou seulement touché ?

 

– Mariage pour tous : Un an déjà !

7.000, c'est le nombre de mariages homosexuels célébrés en 2013, entre juin et décembre. La part des mariés homosexuels dans le total des mariages s'élève à 4 %.

Entre 50 et 43 ans, c’est l’âge moyen des « jeunes » mariés : 50 ans pour les hommes et 43 ans pour les femmes.

Des couples fertiles, vraiment ? Ce n’est pas leur problème… même si le mariage a été fait pour ça dès son origine.

15,67 %, c'est, en proportion, le nombre de mariages homosexuels célébrés à « Paris-sur-plage » depuis la proclamation de la loi : 1.332 « couples » s'y sont dit « oui ».

182, c’est le nombre de pays qui restent « attardés » pour ne pas encore avoir adopté le « mariage pour tous » promis par « François III ».

Et encore, on ne compte pas les États fédérés des USA…

Au moins un divorce d'un couple homosexuel a été repéré en octobre à Toulouse, où les mariés n'ont même pas célébré leurs noces de coton.

Tout ça pour ça ?

 

– « Fafa-l’empoisonneur » (aussi ministre du Tourisme) souhaite modifier la loi pour permettre le travail le dimanche dans les zones touristiques.

33 % des « Gaulois » se disent prêts à travailler quelques dimanches dans l'année moyennant une rémunération double (OpinionWay).

Notez que toutes les « zones touristiques » et quelques 134 secteurs d’activité ouvrent déjà le dimanche…

Il ferait mieux de lire le code avant de raconter que des konneries…

 

– Selon « Rase-sa-main » (le ministre Travail), le gouvernement attend « 190.000 emplois » grâce aux 10 Md€ d'exonérations de cotisations patronales du pacte de responsabilité.

Vous avez bien compté : 52.631,57 € le poste, soit 4.385,96 €/mois !

J’adore quand on claque du fric qui n’existe pas…

 

– « Sapinade » : Dans la longue tradition du comique des ministres des Finances, le ministre communique « ses » estimations « raisonnables » de croissance pour les années à venir.

Après le consternant 0,3 % de 2013, les lendemains « chantent » enfin !

1 % en 2014, 1,7 % en 2015, 2 % et 2,25 % en 2016 et 2017.

Et de constater que depuis le début de la crise (2008), les prévisions de croissance de Bercy se révèlent en moyenne 1,38 point plus élevées que la réalité.

D’ailleurs, depuis la même époque et en moyenne, en fin d'année, le déficit budgétaire (en valeur) est 33 % plus élevé que ce qu'avait prévu Bercy (165 % plus élevé en 2009, 4 % plus élevé en 2013).

De quoi en rire toujours plus fort… 

 

– Le pire et le meilleur investissement du monde ! On commence par le pire investissement : Celui qui consiste à placer tous vos avoirs dans un produit qui va vous rapporter du 2 %/an, au mieux, et sur lequel vous pouvez tout perdre à chaque instant pour des raisons qui ne dépendent pas de vous.

Le produit en question ?

Le salaire obtenu en bossant pour quelqu'un d'autre : Vous y investissez tout (votre temps, votre énergie, votre bonne volonté, etc.), vos chances de progression sont extrêmement limitées (+ 1,6 % en 2013 en moyenne en « Gauloisie-laborieuse ») et vous pouvez vous faire dégager (tout perdre) à tout moment.

Ce que vous pouvez faire de mieux : L'entrepreneuriat. Comme le salariat, vous y investissez tout, comme le salariat, vous pouvez tout perdre à tout instant… mais votre espérance de gain reste illimitée !

What else ?

 

– Impactée par les prix (stables) des hydrocarbures et les conséquences de la crise Ukrainienne, l'économie Russe devrait tomber en récession dès le second trimestre 2014 : – 0,5 %.

Croissance 2014 prévue entre 0,5 % et 1,1 % contre 2,5 % auparavant.

Logique que MasterCard et Visa se tirent !

 

– La Chine est la seule région du monde où PSA gagne encore de l'argent : 700.000 voitures vendues en 2014, soit 30 % de croissance et 7 % de marge du groupe…

Et quand le tigre va s’effondrer, il va rester quoi au juste ?

 

– Critique des « soces » : « De 2012 à 2014, la résorption de 2,6 points du déficit structurel se solde par une baisse nette du déficit public de seulement 1,3 point, car l'impact négatif sur la croissance creuse la partie conjoncturelle du déficit ».

On n’est décidément pas sorti de l’auberge des « déclinistes ».

 

– Votre bébé veut que vous ne fassiez plus jamais l'amour ! D’ailleurs, depuis sa naissance… au pieu, c'est plus comme avant !

C'est normal et c'est même scientifique !

Selon une équipe de Harvard, les pleurs nocturnes des bébés sont en fait destinés à plonger leur mère dans un tel état de fatigue que leur période d'aménorrhée (absence de règles post-accouchement) se trouve prolongée, empêchant la conception d'un petit frère/sœur à échéance trop rapprochée.

En admettant que vous ne soyez pas déjà tous les deux trop crevés pour en avoir envie.

Bien faite, dame nature. Mais bon, les biberons de « 4 heures du mat’ », c’est parfaitement rinçant pour le moral au taf !

 

– Les « Gaulois » consomment 6,5 kg de chocolat par an, dont 20 % à Pâques et autant à Noël…

Je vous jure, le métier de chocolatier-industriel, c’est deux saisons, pas plus… 

 

– Ukraine : Les Russes de 16 à 60 ans interdits d'entrée sur le territoire.

C’est d’ailleurs pour cette raison que « Poux-tine » masse 40.000 soldats le long des frontières : Pour rétablir la libre circulation des capitaux et des hommes !

Qui n’existait de toute façon que de façon « très mesurées »… et avec visa (pas la carte).

On n’en rigole pas, SVP.

 

– Selon une étude conduite par l'université australienne de Nouvelle-Galles du Sud, le point haut de la mode de la barbe a été atteint : Les femmes sont désormais majoritairement attirées par les hommes glabres.

Les marchands de savon à barbe moussent déjà !

 

– En 2013, les rémunérations fixes des patrons de grandes banques sont restées stables, mais leurs bonus ont fortement progressé : Société Générale + 15 %, Natixis + 31 %, BPCE + 58 %, Crédit Agricole + 137 %.

Seul le bonus du patron de BNP-Paribas progresse peu… à 2 millions.

Il n’empêche, « Monte-et-bourre-la » convoque pour demander des explications !

Comme il ne va rien y comprendre, on est reparti pour une fâcherie durable…

 

– « Mord-aile » démissionne : Une histoire stupide ! Mediapart sort une enquête sur « À-qui-lino », où il accuse le conseiller politique de « François III » d'avoir travaillé « en cachette pour des laboratoires pharmaceutiques » en 2007, alors qu'il était fonctionnaire en charge du contrôle de ces mêmes labos.

Il répond que : « Ces activités ont dû être déclarées à (ma hiérarchie). Je n'ai pas retrouvé la trace de cette démarche en dépit de mes recherches. »

Que c'est ballot !

On rappelle l’article 25 de la loi du 13 juillet 1983 défend aux fonctionnaires d’exercer « à titre professionnel une activité privée lucrative de quelque nature que ce soit ».

Professionnelle, c’est-à-dire habituelle, exclusive et rémunératrice, oui.

En revanche, les activités, même lucratives, des « œuvres de l’esprit », enseignements, expertises sont largement encouragées.

Où est donc le problème, puisque justement un « expert assermenté » doit aussi avoir (ou avoir eu) une activité professionnelle rémunérée dans son domaine d’expertise. Une obligation légale impérieuse…

Une « chasse aux sorcières » de plus ?

En tout cas un de plus qu’il y a en moins, c’est toujours ça de pris…

 

– La « Gauloisie-fonctionnaire » comptait 5.372.600 fonctionnaires en 2012, soit 15.000 de plus qu'en 2011 !

Et encore ce chiffre s'entend hors contrats aidés. En 2012, 150.000 emplois publics s'y ajouteraient.

L'État, irresponsable ? Et bien pour une fois, ce n'est pas lui le fautif. Grâce aux règles de la RGPP qui prévoyaient notamment le non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux lors de son départ à la retraite, l'État a maigri de quelques 25.500 fonctionnaires en 2012.

La RGPP a été rapidement enterrée et remplacée par la MAP (modernisation de l'action publique) qui en théorie a fait table rase de la règle d'un départ sur deux non remplacé.

L'État a fait son job, mais les tricheurs sont les collectivités territoriales, qui ont créé 31.000 emplois publics sur l'année 2012 ! Autre administration montrée du doigt par « Lyne-sait » : Les hôpitaux publics qui, malgré leurs déficits chroniques ont créé 7.500 emplois publics.

Notez qu’il faut bien ça pour compenser l’absentéisme régulier…

À Montpellier, il atteignait... 39 jours par fonctionnaire et par an en 2011 !

À Strasbourg (où il n'y a pas l'excuse de la plage à proximité) le chiffre atteignait 32 jours en 2011, et à Bordeaux, 29 jours.

Les villes les plus « vertueuses » ne déploraient « que » 15 jours d'absence par an de leurs personnels, en plus des vacances, jours fériés et autres jour du maire…

 

Bref, pour le « redressement » du pays, il y a du boulot à fournir, n’est-ce pas.

Et magique comme pas deux, le peuple aura envoyé des « soces » faire le sale boulot.

D’accord, avec au moins deux de retard au compteur…

 

Bon week-end à toutes et tous !

 

I3

Partager cet article
Repost0
25 avril 2014 5 25 /04 /avril /2014 05:01

Lui et les femmes, tout un poème !

 

Et une série de blagues parfois inédites :

 

Dans un square, Jean-Marc :

« – Oh, mademoiselle, vous avez une jolie chatte, je peux la caresser ?

– Je veux bien, mais qui va me tenir l'animal ? »

 

Jean-Marc et sa femme font les courses ensemble, un samedi après-midi...

« – Chéri, c’est l’anniversaire de ma mère demain. Si on lui achetait un appareil électrique ?

– Bonne idée. Que penses-tu d’une chaise…? »

 

Une dame coquette, un peu sur le retour va aux sports d'hiver.

Le premier jour, elle se rend au syndicat d'initiative de la station de sport d'hiver et aperçoit un panneau sur lequel il y a écrit :

Crans : 15 centimètres, molle.

Tignes : 25 centimètres, souple.

Courchevel : 30 centimètres, dure.

Elle s'approche d'un guichetier et demande alors en rougissant :

« Savez-vous où je pourrais rencontrer monsieur Courchevel ? »

 

Le sixième jour, Dieu vient juste de finir Ève.

Plutôt satisfait de son boulot, il demande conseil à différents corps de métier :

« Dites-moi les gars vous en pensez quoi d'Ève ? »

Le charpentier : « Pas mal, un peu fragile mais pas mal ! »

Le menuisier : « Ça peut aller mais il reste quand même une sacrée fente au milieu, l'ajustement est limité. »

L'empailleur : « C'est moyen, trop de paille qui sort d'un peu partout. »

L'architecte : « C'est nul comme boulot ! Pourquoi avoir mis la salle des fêtes à côté des chiottes ? »

 

Dans une soirée-cocktail très chic, une jeune femme danse un slow langoureux avec Jean-Marc.

Elle le drague ouvertement :

« – Cher ami, que pensez-vous de ma robe ? Le décolleté est-il pas un peu trop prononcé ?

– Chère amie, avez-vous du poil sur la poitrine ?

– Bien sûr que non !

– Alors je crois que votre décolleté est trop profond… »

 

Son petit gars demande à Jean-Marc, son père :

« – Dis Papa, quand je suis venu au monde, qui m'a donné mon intelligence ?

– C'est sûrement ta mère car moi j'ai encore la mienne… »

 

Avis d’expert :

La meilleure voiture du monde, c'est la femme !

Et en voici quelques raisons incontournables :

1 – Elle démarre sans manivelle mais au doigt.

2 – Elle marche avec les sens.

3 – Elle est utilisable avec ou sans capote.

4 – On la monte sans permis.

5- Toutes les bougies s'y adaptent.

6 – Elle se graisse automatiquement quand le gicleur est à fond.

7 – Elle se vidange tous les mois.

8 – À l'état normal, elle fait du 69.

9 – Bien réglée, elle fait du 100.

10 – En cas d'incendie, elle fait le pompier.

11 – On peut la monter par devant et par derrière.

12 – Bien gonflée, elle tient neuf mois.

13 – Elle est antipollution, elle avale la fumée.

14 – Bien chauffée, bien rodée, elle tire convenablement.

15 – Elle n'use pas les routes mais les biroutes.

16 – Dans tous les pays, elle jouit d'une flatteuse réputation.

17 – Sa tenue est correcte sur autoroute, irréprochable sur biroute.

18 – La sécurité est assurée même dans les tête-à-queue.

19 – Quand on possède une voiture de ce type, on ne trouve jamais la marche arrière.

20 – En agglomération, quand elle prend une queue, elle suce.

21 – Elle possède un double airbag monté en série.

22 – Elle ne consomme que 5 ml par voyage.

23 – Le dégivrage arrière en option.

24 – Quand on a vraiment chaud, sans la capote, c'est quand même mieux.

25 – Bien qu'on n'en ait jamais rencontrés, il est reconnu qu'il existe des modèles simulateurs…

26 – La carrosserie est disponible en différents modèles et teintes.

27 – La boîte de vitesse est disponible en automatique ou manuel…

 

Petit guide à l'usage des femmes :

1 – La courtoisie veut que vous laissiez soulevée la lunette des toilettes lorsque vous avez terminé.

2 – Si vous préparez à dîner pour un homme, n'oubliez jamais d'inclure une partie de chacun des trois grands groupes d'aliments masculins : viande, friture, bière.

3 – Ne faites pas tenir votre porte-monnaie par votre homme en public.

4 – Malgré des preuves accablantes du contraire qui peuvent exister dans les bars, tous les hommes ne sont pas des crétins ne méritant que votre mépris.

5 – Le shopping n'est pas une activité fascinante.

6 – Quand votre mec vous demande si vous seriez d'accord pour une partie à trois avec votre meilleure amie, il plaisante…

7 – … À moins que la réponse ne soit OUI.

8 – Auquel cas, pourrait-il l'enregistrer au caméscope ?

9 – Si vous voulez VRAIMENT trouver un gars sympa, alors arrêtez de draguer des trous-du-cul.

10 – C'est TOUJOURS l'homme qui doit allumer et s'occuper du barbecue.

11 – Faire un bras d'honneur à un gros mec balaise au volant de son camion quand on le double n'est pas rigolo.

12 – Argent ne veut pas dire amour. Même si l'homme est très, très riche.

13 – Toute tentative faite par un homme pour préparer à manger, même si la tâche semble ridiculement facile (c.-à-d. passer des bolinos aux micro-ondes, faire bouillir des pâtes, etc.) devrait être louée et récompensée de la même façon que l'on récompense un bébé qui fait ses premiers pas tout seul.

14 – Les Top-modèles masculins au corps parfait sont tous gays. Acceptez-le.

15 – Il vous a entendu lorsque vous lui avez parlé… mais il a déjà oublié…

16 – Pour un homme, la définition d'un rendez-vous idéal c'est une femme qui dit directement : « Dis, pourquoi ne pas éviter de dépenser tout cet argent pour dîner ? Pourquoi ne pas rester à la maison faire l'amour comme des bêtes ? »

17 – Si vous voulez réellement de l'honnêteté, ne posez pas de question pour laquelle une réponse honnête ne vous fera pas plaisir.

18 – Mais oui, BIEN SÛR, il veut une autre bière !

19 – Quoi qu'il en dise, il n'a aucune envie que vous restiez SIMPLEMENT des AMIS.

20 – Toute sorte de blessure ou de traumatisme mettant en jeu les testicules n'a rien de drôle…

21 – « Très bien » n'est pas une expression acceptable pour clore une dispute.

22 – Ne mettez pas en doute le sens inné de l'orientation masculin en suggérant qu'il s'arrête pour demander sa route.

23 – NON, il n'était pas en train de regarder cette autre fille.

24 – Bon, d'accord… peut-être du coin de l'œil.

25 – D'accord, d'accord, et alors ? Il la regardait. Quelle affaire ! Comme si vous n'avez jamais regardé d'autre type que lui ?

26 – Le mot « chatte » n'a rien de dégradant.

27 – Il est l'homme le plus rigolo, le plus fort, le plus élégant que vous ayez jamais rencontré.

28 – Et d'ailleurs toutes vos amies le pensent aussi. Surtout les plus mignonnes.

29 – Votre (choisissez ce qui est approprié ) cul/seins/cheveux/maquillage/jambes sont très bien. En fait, il/ils/elles sont réellement bandants. Alors arrêtez de poser la question.

30 – Si vous voulez avoir une vie sexuelle attrayante, alors ne simulez JAMAIS un orgasme.

31 – Il n'a pas besoin d'être tenu au courant du volume de vos règles ce mois-ci.

32 – Regarder le foot à la télé est un motif d'exaspération. D'accord. Attendez tout de même la mi-temps pour en parler.

33 – Le linge sale masculin peut être classé en plusieurs catégories : 1) A l'air propre et sent bon ; 2) A l'air propre mais sent mauvais ; 3) A l'air sale mais sent bon.

À moins que vous n'ayez l'intention de faire une lessive complète, n'essayez pas de détruire le rangement organisé de cette façon.

34 – OUI, Sharon Stone/Pamela Anderson/Cindy Crawford sont plus belles que vous. Tout comme Brad Pitt/Antonio Banderas/Keanu Reeves sont plus sexy que lui. Mais puisque ni vous, ni lui n'avez aucune chance de sortir un jour avec les personnes précitées, contentez-vous de ce que vous avez.

35 – Ne prenez pas toutes les couvertures.

36 – Le masculin de « elle va à la cuisine et fait la vaisselle » est « il s'assoit dans le fauteuil et regarde la télé ».

37 – Le féminin de « Macho » est « Ma Chose » !

 

Après ces leçons de savoir-vivre que les béotiens apprécieront peut-être, les quelques maximes incontournables de la semaine…

 

« À force de me les faire, je suis obligé de dire que les filles, c’est comme les spaghettis : Plus on les chauffe plus ça colle … »

 

« Comment fait-on aboyer une vache ?

Tu rentres chez toi à quatre heures du matin. »

 

« Si les femmes étaient bonnes, dieu en aurait une. »

 

« Quel est le point commun entre les femmes et les places de parking ?

Les meilleures sont toujours prises et celles qui restent sont pour les handicapés. »

 

Allez, la suite, peut-être une prochaine fois !

Et bonne journée et bon week-end à toutes et à tous quand même : C’était sans rancune !

 

I3

Partager cet article
Repost0
24 avril 2014 4 24 /04 /avril /2014 05:05

La semaine sainte, ils m’ont fait bosser…

 

En fait, un « gourou » faisant parti d’un de ces « bidules » qui ne servent à rien m’a demandé ce que je pensais de l’idée idiote de faire travailler les gens 40 heures, en entreprise et ailleurs, payés 35 heures, tel qu’actuellement.

En me rappelant comme si je l’ignorais encore, que les 35 heures payées l’ont toujours été au prix de 40 heures hebdomadaires…

Ce qui en a ruiné plus d’un et a fait la fortune de nos importateurs…

Rigolo va !

Comme si on pouvait oublier ce genre d’horreur économique…

 

« Tu veux te faire pendre ? » lui ai-je fait gentiment…

Mais non, pas du tout, il reçoit moult honoraires de je ne sais qui pour trouver le moyen de proposer et présenter une « politique audacieuse » de relance de l’économie de mon pays.

Comme il est UMP « historique », j’ai donc accepté de partager un onglet-échalote chez Zeyer avec lui, pas très loin de ses bureaux.

 

Voilà le problème : « Il faut trouver 89 milliards d’économies, alors que nous avons déjà 4,3 % de déficit public ! »

89 ? Ils ne causent pourtant que de 50...

Oui bon, et alors ? Qui c’est qui s’est mis dans une position impossible pour en arriver là ?

 

« La Gauche et le gouvernement sont tiraillés entre diminution des dépenses ou relance de la croissance par l’augmentation des déficits.

Dans la situation catastrophique où se situe le pays, ces deux revendications font « fausse route ». »

Je le sais bien, et encore c’est sans compter les horreurs de « Bling-bling » et son duo d’avec « Fifi-le-déchu ».

Mais lui de persister à me mettre la piqûre.

Puisque c’est la puissance invitante et peut-être même source de quelques études rémunératrices potentielles pour abreuver mon « unique-neurone » (celui du nerf honteux) de quelques jolies « poulies-fendues » à séduire et rendre heureuses au moins un soir, nerf à stimuler par quelques bouteilles d’alcool-fort forcément onéreuses (je n’ai toujours pas trouver le système capable de distiller sans odeur), je l’écoute poliment…

 

« Dans la première hypothèse, celle de réduction des dépenses, nous avons un État qui a un niveau de dépenses dépassant les 57 % du PIB, c'est-à-dire que c’est le plus important employeur du pays (avec nos impôts et prélèvements) ».

« Si cet État réduit rapidement ses dépenses, ce sera tout un pan de l’économie qui va en souffrir et en premier lieu les entreprises qui travaillent pour l’État et en conséquence les salariés de celles-ci et donc la croissance, les rentrées de charges et d’impôts… »

D’où dans un premier temps, des effets inverses du but recherché.

 

« Dans la deuxième hypothèse (celle prônée par « Art-No Monte-et-bourre-là »), la relance en laissant filer les déficits, ce n’est pas forcément mieux. C’est ce qui a été mis en place à différentes reprises depuis une trentaine d’années et l’on voit où cela a mené les comptes de l’État ! »

Ce n’est pas le tout d’emprunter pour joindre les deux bouts, il faut aussi rembourser.

« Et Aujourd’hui les simples intérêts de la dette, nous coûtent 47 milliards d’euros par an avec des taux très bas qui pourraient tripler demain, soit le deuxième budget de dépenses juste derrière l’éducation nationale à 67 milliards. »

Il veut supprimer « les Ducs-Natio-annales » ?

Le bac, le BEPC et tout ça ?

Non, pas du tout…

 

« Le droâte et la gôche ont augmenté la pression fiscale de 60 milliards ces deux dernières années, avec l’espérance de revenir vers les moins 3 % (et même 2,6 % programmées). Or, le déficit prévu en 2013 a encore dérapé à moins 4,3 %. »

Bé oui, j’ai lu quelque part qu’il manque aussi 72.000 ETP d’heures travaillées au dernier trimestre rien que dans le secteur des services à la personne, pour cause de suppression des avantages fiscaux…

Les gusses ont moins de pognon pour payer leurs femmes de ménage à domicile, alors soit ils en reviennent à faire leur ménage eux-mêmes, soit ils les font bosser au black, ce qui est autant de moins de recettes…

Logique, non ?

 

Et puis : « À quoi a servi une telle pression fiscale pour arriver à tel un dérapage supplémentaire ? »

Alors, grand demi-tour de « François III », celui qui aime l’impôt et pas « les riches » : Pour essayer de revenir dans « les clous », il a promis lors des vœux 2014 de supprimer pour les employeurs, la cotisation allocations familiales, ce qui immédiatement va provoquer la perte de 10 milliards de rentrées fiscales par année et 30 milliards en incluant le CICE.

Après la déroute aux municipales, il s’est aussi senti obligé de proposer d’autres avantages fiscaux : « Pacte de responsabilité », et même d’ajouter un « pacte de solidarité ».

Qui va se traduire par une baisse rapide des cotisations payées par les salariés à bas revenus, une diminution ciblée des impôts d’ici 2017, des subventions pour mieux éduquer et former la jeunesse, avec une priorité donnée à la santé tout en redressant les comptes de Sécurité Sociale !

 

« Aux 50 milliards du « pacte de responsabilité », il va falloir ajouter au minimum 39 milliards du « pacte de solidarité » et même 100 milliards si l’on se place à l’horizon 2020.

Et il ne faut surtout pas oublier que ces 89 milliards (50 + 39), très difficiles à trouver, ne feraient toutefois que revenir à la situation antérieure, sans modifier la trajectoire de baisse des déficits, » me rajoute-t-il…

Ce en quoi, il n’a peut-être pas tort non plus.

 

Sans compter les synergies de montée en puissance des dispositifs futurs.

« Avec un séquençage des 50 milliards d’euros entre 2015 et 2017 d’environ 16 milliards d’euros, puis 17 milliards chaque année en 2016 et 2017, il faut tenir compte des dispositifs qui se déclencheront de façon progressive tandis que d’autres entreront en vigueur intégralement ou par à-coup. »

Une partie de l’exposé, de ce qui reste prévisible et devrait être annoncé le mardi 29 avril, que je n’ai pas bien comprise, je l’admets :

 

– En premier, nous avons le CICE qui rentre intégralement en vigueur à partir de 2015, son coût en termes d’économies est de 10 milliards d’euros en année pleine.

 

– En deuxième, le pacte de responsabilité est séquencé pour entrer en vigueur partiellement en 2015 pour 5,5 milliards d’euros avec les exonérations de charges patronales intégrales pour les salaires au Smic puis dégressives jusqu’à 1,6 Smic.

Elles renforcent les exonérations « Fifi-ministre-du-travail » du « Chi » sur les bas salaires (pour un coût de 20 milliards par an).

 

« Les exonérations de cotisations familiales pour les indépendants jusqu’à 3 Smic rentrent également en vigueur en 2015, tandis que les exonérations familiales pour les salariés dont les salaires sont compris entre 1,6 et 3,5 Smic ne se déclencheront qu’à partir du 1er janvier 2016. Celui-ci, avec son volet d’allégement des coûts du travail de 10 milliards qui vient s'ajouter aux 20 milliards du « pacte de compétitivité », mis en place suite au rapport sur la compétitivité »

 

– En troisième, le « Pacte de solidarité » lui ne donnera sa pleine mesure qu’à partir de 2017.

En faisant l’hypothèse d’une baisse dégressive des cotisations salariales dès 2015 uniquement au niveau du Smic, soit 504 euros/an (42 €/mois) de gain pour un smicard et une population de 1,89 million de salariés au Smic.

« Il en ressort un effort global d’environ 1 milliard d’euros. Par ailleurs l’allégement de la fiscalité sur les ménages ne devrait produire que 300 millions d’euros environ de moins-values fiscales pour les 5 prochaines années de revenus. »

 

Pour les entreprises, l’annonce des baisses d’impositions programmées concerne en premier, la suppression de la C3S (la Contribution Sociale de Solidarité des Sociétés mise en place en 1992) à partir de 2015 avec moins d’1 milliard, puis moins de 3 l’année suivante pour arriver à moins de 5,8 milliards en année pleine (en 2016).

« En deuxième, les taux d’IS : En supposant une baisse de deux points uniquement en 2017 puis une baisse d’un point chaque année jusqu’en 2020, ou suivant un autre schéma, une baisse de 2,5 points en 2017 puis à nouveau 2,5 points en 2020. »

Oui, bon, et alors ?

 

« En résumé, aux 50 milliards déjà programmés, s’ajoute, 10 milliards de « Pacte de Responsabilité », 5 milliards du « Pacte de Solidarité », avec la montée en charge du CICE, soit encore 4 milliards, nous arrivons donc pour 2017 à 19 milliards supplémentaires.

Puis s’ajoute les toutes dernières annonces sur la fiscalité des entreprises, soit 20 milliards. »

Ce qui fait plus que 89 milliards, mais bien 108 !

« Et ils vont trouver tout ça où, l’ami ? »

 

« Il faut évaluer les retombées positives de tous ces dégrèvements tant au plan des salariés/particuliers qu’à celui des entreprises.

Ce qui est bien plus difficile à réaliser.

Le pari est bien de relancer l’économie par la consommation, puis par la baisse du chômage, puis par l’arrivée des investissements nouveaux. »

Admettons…

 

Car c’est aussi reculer assez loin dans le temps la baisse des déficits me semble-t-il…

Il en est d’accord. « En premier, il faut négocier avec l’Europe et l’Allemagne, un allongement du retour aux moins 3 %. »

Fume mon gars, ce n’est pas possible…

« Parce qu’il faut te souvenir que ce Gouvernement, malgré les programmations et les annonces, n’a pas su diminuer les déficits. Au contraire, puisqu’il a dépassé par deux fois le plan établit. »

Il confirme : « C’est sans compter que si nous reculons l’échéancier de l’atteinte des 3 %, nous allons encore augmenter le déficit de plus de 150 milliards sur deux ans.

Soit, à retrouver pour 2017, à force de reculer pour mieux sauter, au minimum au moins le double et peut-être même au-delà de 240 milliards. »

Oui mais quoi alors ?

 

Et le voilà qui se relance dans son doux rêve au moment où nous sont servis les chocolats-liégeois…

 

« La seule mesure fiable et rapide pour remettre en route notre économie n’a jamais été envisagée, c’est de remonter le niveau de richesse par le bas.

C’est les 40 heures. Même si ça avait déjà été timidement abordé par le biais des heures supplémentaires. Je pense que vu le contexte économique, politique et avec un peu de communication, d’information réaliste, on serait prêts aujourd’hui à l’accepter. »

 

Pour booster l’économie sous moins de 3 mois, sans aucune autre mesure immédiate d’austérité, ni de relance par l’emprunt, ni par des prélèvements supplémentaires, « 40 heures, payées 35 h, c’est 60 milliards de salaires de plus, 35 milliards de charges sociales qui vendraient combler les déficits des caisses de maladie et retraite, c’est 6 milliards d'impôts, 11 milliards de TVA »…

C'est 199 € de plus par mois pour un salarié au Smic (là, je n'ai pas compris où non plus, parce que c'est aussi compter les mêmes sommes deux fois ! Et pourtant il a fait Centrale...).

C'est aussi une forte baisse du chômage, le rééquilibrage de « Paul-en-ploie »

« C’est une diminution du prix de revient entreprise de 3 à 13 %, suivant les horaires effectués, c’est 13 % d’en-cours bancaires en plus, c’est la relance des investissements sous 6 à 12 mois. »

 

Le fou ! « Tu oublies que si tu augmentes la production de 15 % pour le même prix, il faut pouvoir la vendre. Et si c’est te l’arracher avec la même masse de salaire, tu es mort, parce que tu seras obligé de la jeter à la benne ! »

Ou alors on va se prendre une baisse des prix d’autant.

Plus de volume pour le même prix, ça ne peut pas émouvoir le niveau du PIB, sauf à le diminuer encore.

Pas vraiment l’objectif d’une baisse relative des déficits où il faudrait les contenir et augmenter le dénominateur, à savoir le PIB.

« Mon pote, les « Gaulois » ont voté pour les « déclinistes » en mai 2012. Nous y sommes. En plein dans une véritable impasse ! »

J’avais prévenu en plus…

Ici et là :

http://infreequentable.over-blog.com/article-le-retour-des-declinistes-i-105146543.html

http://infreequentable.over-blog.com/article-le-retour-des-declinistes-ii-105147673.html

http://infreequentable.over-blog.com/article-le-retour-des-declinistes-iii-105265021.html

http://infreequentable.over-blog.com/article-le-retour-des-declinistes-iv-106803623.html

http://infreequentable.over-blog.com/article-le-retour-des-declinistes-v-107949874.html

http://infreequentable.over-blog.com/article-le-retour-des-declinistes-vi-107951374.html

http://infreequentable.over-blog.com/article-le-retour-des-declinistes-vii-108101637.html

 

Et c’était sans forcer « mon talent »…

Il en reste marri.

« Il faut faire quoi alors ? »

Et s’il faisait comme tout le monde ?

« Tu vois les salariés de la société qui devait gérer les barrières de péage de l’éco-taxe-poids-lourd ? »

Non, il ne voit pas…

« Ils sont payés par voie de prêts et d’avances sans travail, donc sans charges sociales. Le jour où ils seront amenés à faire des heures supplémentaires, ça s’imputera sur leur CET débiteur… »

Et si les portiques sont définitivement démontés ?

« Ils seront licenciés et rembourseront le trop perçu… »

Aussi simple que ça : « Tu réduis les dépenses publiques en suspendant tout ce qui n’est pas nécessaire et indispensable. En attendant des jours meilleurs. C’est 50 millards du jour au lendemain. »

Point barre.

Et je ne cause même pas de suspendre provisoirement également les effets des niches-fiscales : 70 milliards sous le pied !

 

Le temps de sortir du « déclinisme » dogmatique.

D’ailleurs, je rappelle que les anglais, sous Thatcher, avaient accepté de travailler à temps-partiel pour des « demies-payes ».

Et lui de me retourner le compliment : « Tu veux ma mort ? »

La sienne non, c’est lui qui paye l’addition.

En revanche, je ne suis pas sûr d’avoir décroché une « mission » rémunératrice…

Partager cet article
Repost0
23 avril 2014 3 23 /04 /avril /2014 05:06

Points de vue hérétique !

 

Parfois, dans ma vie d’errance, je me retrouve chez les nains du neurone. En principe, j’aime bien, parce que finalement, ça devrait être assez reposant.

Seulement voilà, les « nains », je crois que je vais commencer à éviter.

D’abord, ils se racontent des blagues parfaitement idiotes, que même celles de Jean-Marc, à côté, c’est de la haute littérature…

Pourtant, hein !

Ensuite, parce que trop souvent, soit ils votent « facho », soit ils pensent « soce » sûrement même jusque dans leurs ébats sexuels !

 

Vous l’aviez compris, « facho », ce n’est pas ma tasse de thé et de très loin là. Quant aux « soces », à part quelques-uns qui mériteraient mieux que ça, la plupart sont si nuls que c’est à se désespérer d’être venu au monde.

De toute façon, les seconds font le lit des premiers, et les premiers sont issus de la même analyse débile de la « lutte des classes » que les seconds, jusqu’à se disputer les voix de tous les « déclassés ».

Et ils sont de plus en plus nombreux, ceux-là.

Si nombreux à être déclassés, tellement les seconds en fabriquent tous les jours par wagons entiers…

Passons !

 

Je me refaisais le décompte final dans ma tête : Tu prends à la louche 66 millions de « Gaulois ». Tu en mets 22 entre crèche et lycée (les ceux-qui votent n’étant que 44 millions), à peu près 15 à 16 en institut de vieux à la retraite, il t’en reste 29 millions pour fournir de la création de valeur.

Tu retires du tas 2 millions de maladifs et/ou d’invalides/incapables, 6 millions de chômeurs et 5 millions de fonctionnaires ou assimilés, et tu te retrouves bien avec 16 (à 17 selon les arrondis) millions de paires de bras pour faire tourner tout le reste…

Où quand 1 seul en fait vivre 3 autres … « déclassées » ou en attente de l’être et qui glandent d’une façon ou d’une autre.

Et vous voulez que ça « kon-pète » avec performance avec tout ça ?

 

Je te nous refaisais aussi un autre décompte : Tu prends 16 ministres « du sursaut-dynamique », bien sous tous rapports (même s’il y en a une qui s’est fait un syndrome méningé devant le taf qui l’attendait), globalement propres sur eux, issus des rangs exclusivement « soces » et apparentés.

Tous ne te causent désormais que de l’importance de la vie économique du pays, de ses entreprises qu’il faut aider, soutenir, le « choc de simplification » par-ci, le « choc de compétitivité » par-là, le « pacte de responsabilité » en plus, le « salut fiscal » à venir, le « sursaut économique » ailleurs, etc. après leur avoir bien mis la tête sous l’eau.

Et tu totalises le nombre années de tous ces fats-là, qui te nous causent que « entreprise-entreprise » comme la panacée contre tous nos maux durant toutes leurs carrières bien fournies à vivre largement payés sur du pognon pas à eux, pour te donner des leçons sur la vie économique desdites entreprises.

Eh bien, ils connaissent tellement bien tout ce qui manque et qu’il y a à faire, qu’il y en a qu’un seul (« Case-Neuve »…) qui aurait fait carrière de 3 ans dans une entreprise avant de virer sa cuti que ce n'est même pas dans son CV officiel !

Ce qui représente 0,5 % (1/200ème) de « sens entrepreneurial » opérationnel qui va nous mener vachement loin dans la bataille mondiale de l’économie…

Là encore passons : Ils devraient s’occuper de gérer leur personnel sous administration (ou curatelle), ça ferait des vacances et leur apprendrait à gérer des « effectifs », ce qui serait un début même si ce n’est pas le meilleur.

 

Bon alors ce jour-là, traîne sur la table un journal de de la pensée unique des soces.

Le « Nouvel-Obs » qui fait sa couverture sur les affreux de la grande distribution qui non contents de tuer le petit-commerce en ville, pressurent les « producteurs » (entendez le kul-terreux qui élève ses légumes au fond de son champ, jamais les multinationales trans-mondiales qui fournissent à becqueter à des milliards d’individus sur la planète). Et autres produits de première nécessité comme les cosmétiques qui s’étalent sur la caouane des pouffiasses qui font « prof’ d’économie dans les bahuts » crasseux avec du pognon volé au kon-tribuable.

Et qui veut me donner la leçon, la garce…

 

Elle, elle a passé 35 ans à n’enseigner que les absurdités qu’on lui a demandé d’apprendre, s’est coulée dans le moule de l’agrégation et veut me donner des leçons de socialisme d’entreprise : On croit rêver !

Moi qui ai passé 5 ans en divers cabinets d’expertise et d’audit légal où j’ai appris l’optimisation dans une bonne vingtaine de branches d’activité…

Qui ai ensuite dirigé 4 entreprises dans 4 métiers différents avant de créer la mienne propre pendant 15 ans.

Qui ai passé 15 ans de ma vie à faire de l’optimisation fiscale et sociale, à redresser une dizaine de boutiques dans des métiers que même ils n’existent pas dans les bouquins, 8 ans dans le monde associatif, autant à enseigner ici et là en « bac +++ », qui sait faire des entreprises « pour pas un rond » depuis 30 ans à travers un incubateur/portage d’entreprises sans même aucune rémunération pour moi-même, je veux, tiens donc !

 

Pas une once d’intelligence dans le propos : « Le marché est à bannir ! »

La libre-entreprise ? Un gros-mot qui ne fait pas parti de son vocabulaire d’agrégée au summum de ses compétences.

Alors, je prends son canard et consciencieusement j’arrache tranquillement toutes les pages où il y a une pub, recto ou verso…

Horreur, que fais-je ?

Je lui détruis les preuves flagrantes de l’existence d’un « marché » qui achètent des pages de pub dans un canard qui prétend démontrer que « le marché », c’est l’horreur économique !

Grosse rigolade : Elle m’a arrêté avant que je finisse, parce que des pubs, il y en a partout, même derrière le sommaire du numéro !

 

« Excuse chérie », commence-je alors, « s’il n’y avait que des producteurs locaux, Inter ou Leclerc n’auraient pas eu besoin d’exiger tant et plus des industriels en terme de prix et de marge pour te livrer de la lessive à si peu cher ! »

Oui mais, oui mais…

Inter, ce sont des chiens qui obligent à vendre à perte.

Leclerc, c’est pareil, « lis donc là et là » !

« Chérie, tu sais que je t’aime bien, que si tu n’étais pas mariée et que j’eusse eu 30 ans de moins, j’aurai peut-être consenti à te faire des marmots, mais, que sais-tu de l’entreprise ? Comment ça marche et à quoi ça sert ? » 

Suit une longue diatribe où je ne peux pas en placer une.

Mais alors pas une seule…

Ce qui a tendance à m’énerver, moi le suppôt du pluralisme de la pensée, le libéral-démocrate de l’opinion d’autrui…

 

L’entreprise, vue par une soce-agrégée, finalement, ce n’est qu’une boutique qui use d’autorisations administratives diverses, je résume hein, moyennant embauches de salariés assurés sociaux par ses soins et contre divers impôts nationaux ou locaux, pour fabriquer un produit à distribuer auprès des consommateurs…

Ce qui n’est pas faux non plus. Mais pas vraiment que ça.

Mais alors, entre production et distribution (on ne dit pas « acheter ici pour vendre là » dans ce langage d’agrégé de gôche), préserver le pouvoir d’achat du client (encore un mot vite remplacé par « usager »), c’est vendre à prix coûtant, ou alors à très faible marge, une production donnée.

« D’accord, alors explique-moi comment tu fais pour avoir sur ta table une bouteille de jus d’orange-sanguine de Sicile, flash-pasteurisée ? Tu vas jusqu’en Sicile tous les matins pour cueillir tes trois oranges ? »

Que je suis vraiment un kon de droâte, « Non évidemment, ne sois pas ridicule ! »

« Et pour l’essence de ta bagnole, tu vas direct au Havre où tu pousses jusqu’à Koweït-City ? »

Comme quoi je suis le roi des kons dans son esprit…

 

Ah oui ? « Alors tu charges l’acheteur de ton Inter d’aller casser la gueule au vendeur de chez Pepsi-Co (Tropicana a licencié Pepsi-Cola pour faire à sa place) s’il ne casse pas la gueule au cultivateur sicilien et forcément mafieux, à ta place pour te faire ton jus-sanguin du matin ? C’est ça ? »

Parce que si c’est trop cher, elle achètera chez Lidl (qui fait pareil de son côté) ou Chez Leclerc (qui fait pareil de son côté), ou chez Carrefour (qui en fera autant à son tour), ou boira du jus en conserve ou rien du tout !

J’attendais ce moment-là : « Bé non, c’est pas comme ça que ça doit marcher ! »

Globalement, elle veut être payée plus cher par son employeur étatique, pour pouvoir acheter son jus plus cher…

« Je peux l’acheter plus cher si nécessaire, tu sais ! »

En voulant ignorer que tous les autres payés pour intervenir dans la chaîne de production/distribution seront aussi payés plus cher, et que donc son pack de jus sera forcément encore beaucoup plus cher !

Et ça se dit agrégée…

 

Et pourquoi tu ne le fais pas dès tout de suite en boycottant Inter et toutes les autres enseignes de la distribution ?

« Après tout, tu peux aussi cultiver des haricots et salades dans ton jardin, élever une chèvre pour le fromage, quelques lapins angora pour tes pulls et draps et des poules pour les œufs, non ? »

Ça lui éviterait au moins de répéter et enseigner des konneries…

 

Mais non ! Rien voulu entendre : Les « soces », même quand c’est « agrégé d’économie », ça reste autiste à toutes les réalités !

Alors forcément, on n’est pas près de s’en sortir.

D’autant qu’en 2012, ils étaient plus nombreux à « sortir » « Bling-bling » plutôt que de lui renouveler un ticket pour 5 ans.

D’autant que ça aurait été le dernier et que là, décidément, on en aurait bavé plus fort encore que durant la période 2007/2012.

Bon, 22 mois après, « François III », tout prof d’économie à Science-Po qu’il a été, il « patine-grave » et va perdre toutes les élections à venir.

S’il survit à la colère qui gronde jusque dans la tête des « agrégés-soces » pas contents du tout de voir leurs dogmes-éternels s’effondrer par petits-bouts et grandes plaques, pas contents du tout de voir « Menuet-Valse » faire une politique de droâte non plus !

Je me marre, parce que question « politique de droâte », quand pépère a pu rester vague sur 11 milliards des 50 d’économie à faire, qu’il s’est rattrapé depuis, on appelle ça une « politique gribouille ».

Voire floue !

Ah que là, elle est d’accord : Il faut le virer !

 

En bref, ce jour-là, j’ai failli décider de ne plus fréquenter que des gens intelligents pendant mes loisirs.

Et puis je me suis ravisé : Où vais-je les trouver ?

Parce qu’il n’y en a plus beaucoup pour qui je reste « fréquentable », parce qu’ils sont tous « autistes de la pensée unique ».

Finalement, je suis rentré en pensant qu’il n’y a que dans mon maquis estival que je pourrais aspirer à ne pas me faire engueuler par les bestiaux-locaux pour passer, à tort sans doute, pour un affreux de droâte-libérale.

Agaçant finalement d’essayer d’inculquer, d’introduire, quelques touches de bon sens dans les propos d’autrui…

Partager cet article
Repost0
22 avril 2014 2 22 /04 /avril /2014 05:03

Éclairages de « ma » notaire.

 

C’est la blonde aux yeux bleus intenses dont je vous ai causé la semaine dernière autour de la loi ALUR de « Sicile-de-la-flotte-verte ».

Une binationale russo-ukrainienne, expatriée jusque sur les « Rives-de-Seine » pour y faire notaire dans le civil, dont le mari, russe, originaire de Kiev est retourné au pays pour soutenir les « pro-russes » … en Ukraine… Ou inversement; je ne sais plus bien.

Des jeux de couple un peu compliqués, finalement !

 

Mais bien au cœur des problèmes de ce pays déchirés depuis peu par des questions géopolitiques qui le dépassent.

Tout le monde connaît les origines de l’Ukraine, ses particularités linguistiques et son histoire entre « Révolution Orange » et flambées de violence récentes autour de la question de son rattachement à l’UE.

Non pas une adhésion « dans » l’espace économique européen comme on le croit souvent, mais seulement un accord d’échange commercial, une simple association.

Mais bien des Ukrainiens pensent que c’est la première marche vers une intégration plus complète.

 

D’abord, il faut savoir que depuis 1991 les États-Unis financent des groupes politiques pro-européens en Ukraine par l'intermédiaire d'ONG comme la « Fondation Canergie ».

La diplomate américaine « Victoria Nue-land », représentante du Bureau des Affaires Européennes et Eurasiennes à Washington, a indiqué que ce financement a dépassé 5 milliards de dollars entre 1991 (date de l'indépendance de l'Ukraine) et 2013. C’est beaucoup d’argent…

Il y a un rôle de préparation et d’encadrement des événements actuels qui remonte donc à bien des années… et qu’il s’agit de rentabiliser, imagine-je.

 

Fin novembre 2013, rappelez-vous que l’Ukraine était proche du défaut de paiement et qu'elle enregistre de plus une récession économiques de 2 % en 2013. Il lui restait seulement 18,79 milliards de dollars de réserves de change et elle devait rembourser 7 milliards de dollars à ses créanciers en 2014.

D’autant que la Russie lui réclame par ailleurs 17 milliards de dollars de facture de gaz naturel.

C’est alors que le 18 décembre 2013, le président russe « Vlad’-Poux-tine » annonce la levée des barrières douanières entre l’Ukraine et la Russie, ainsi que son intention de baisser le prix de son gaz et que d’offrir au gouvernement ukrainien un prêt de 15 milliards de dollars pour faire ses échéances.

 

Lors des négociations entre l’Union européenne et l’Ukraine, le premier ministre ukrainien Mykola Azarov avait demandé à l’Union européenne un prêt de 20 milliards d’euros, qui lui a été refusé, l’Union européenne promettant toutefois une aide financière.

Complétée depuis par les aides du FMI et d’autres pays.

 

Rappelons aussi qu’en décembre 2008, selon un sondage, 44,7 % de la population ukrainienne s'était dite favorable à une adhésion de leur pays à l'UE tandis que 35,2 % des sondés s'étaient dits contre. Les sondages effectués portaient sur l'adhésion à l'Union européenne et non sur un accord d'association avec elle.

 

Des manifestations naissent de l'échec des négociations entre l'Ukraine et l'Union européenne à la fin de l’année 2013.

Il faut dire que les européens ont « froid aux pieds », l’actuel Président étant réputé pour avoir détourné quelques 30 milliards de dollars des aides déjà versées et des mirifiques dividendes d’accords industriels avec les russes.

Ce ne sont que des allégations diffamatoires et insultantes sans aucun fondement, parce qu’il serait alors meilleur que notre « génie-national » en la matière, à savoir « Mythe-errant » et sa clique des années 90.

Bon d’accord, le dollar n’était pas aussi abondant, mais sa valeur reste similaire…

 

Dès cet échec, les manifestants demandent le départ de leur président Ianoukovytch, qu'ils accusent d'avoir « vendu le pays pour s'acheter un poste de gouverneur dans l'empire russe ».

Sur la place de l'Indépendance, les drapeaux ukrainien et européen se côtoient, montrant à la fois l'attrait pour l'Union européenne et un nationalisme dirigé contre la Russie.

Dès le départ, on note également une forte présence de l'ancien Parti National-Socialiste Ukrainien, rebaptisé Svoboda (« Liberté ») pendant la « Révolution orange » dix ans plus tôt, et de ses drapeaux (main jaune avec trois doigts dépliés sur fond bleu).

 

Le 15 décembre, selon Interfax-Ukraine, jusqu'à 200.000 manifestants pro-européens seraient descendus dans les rues de Kiev. Le 17 décembre, les présidents russe et ukrainien se mettent d'accord à Moscou sur un plan d'action visant à redéfinir les relations économiques russo-ukrainiennes. Une vraie volte-face pour un président élu sur un programme de rapprochement avec l’UE.

Le 22 décembre, l'opposition ukrainienne s'engage à continuer les manifestations pro-UE, malgré la signature d'un accord économique avec la Russie quelques jours plus tôt.

Et puis c’est l’escalade des manifestations, durant tout le mois de janvier et les premiers morts.

Les « Berkout » (forces spéciales ukrainiennes, ayant succédé aux OMON soviétiques) s'illustrent d’ailleurs particulièrement par la brutalité des répressions.

 

Le 18 février, à l'issue d'une journée de violents affrontements durant lesquels la police a dû essuyer de nombreux jets de pavés, les autorités affirment que la violence doit cesser et fixent un ultimatum pour 18 h 00. Le lendemain 19 février à 3 heures, les forces de l'ordre tentent de reprendre Maïdan, après que des manifestants se soient dirigés vers le parlement.

Six policiers sont tués à Kiev. Des assaillants prennent le bâtiment de l'administration régionale de Lviv, ainsi que la procurature régionale, et attaquent la mairie de Ternopil. Vingt-cinq morts sont dénombrés : quinze manifestants, un journaliste et neuf policiers.

Le rôle des « titouchky » (provocateurs payés par le pouvoir) dans les troubles a d’ailleurs été dénoncé par un opposant pour cette journée-là.

 

Avec l'accord du ministre de l'Intérieur Vitaly Zakhartchenko qui fait suite au déclenchement d'une opération anti-terroriste, les forces de l'ordre sont autorisées le 20 février à faire usage de leurs armes et tirent désormais à balles réelles sur des manifestants considérés par les autorités comme responsables de l'escalade de violence, lesquels sont alors notamment la cible de snipers (*).

Le Ministère de la Santé publie un bilan actualisé au 22 février qui dénombre 82 morts et 622 blessés.

 

Le 21 février dans l'après-midi, après deux journées de négociations entre le Président, les leaders de l'opposition, les ministres des Affaires étrangères allemand, polonais, « Gaulois » et un représentant de la Russie, un accord de sortie de crise est signé par toutes les parties à l'exception du représentant russe. Serait-ce vraiment « la » sortie de crise ?

Pas du tout.

Peu après, Ianoukovytch annonce sur le site de la Présidence des élections anticipées en 2014, un retour à la Constitution de 2004 et à un régime parlementaire. Dans la soirée, le Parlement vote à une large majorité le retour à la Constitution de 2004 ainsi qu'une loi abolissant l'article du code pénal au titre duquel a été condamnée l'opposante malade Ioulia Timochenko.

 

Mais ce n’est pas le plan russe, d’après Larissa.

Dans la soirée, le président Ianoukovytch fuit Kiev.

Le 22 février, le Parlement suspend le ministre de l'Intérieur, Vitaly Zakhartchenko.

Les manifestants continuent à occuper la rue malgré l'accord de « sortie de crise ».

Les défections se succèdent dans le camp présidentiel, dont celle du président du Parlement, Vladimir Rybak, remplacé par Oleksandr Tourtchynov, bras droit d’Ioulia Tymochenko qui agit également comme Premier ministre par intérim.

Et c’est la marche vers la séparation de la Crimée d’abord, des parties Est et russophones, puis des provinces de Lviv, Kharkiv, Donetsk et même Odessa, plus tard, selon le même processus de manœuvres militaires russes aux frontières qu’en 2008 en Géorgie qui a mené au séparatisme de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie …

 

« Bon, mais à part l’accès à la mer, quel intérêt pour les russes sinon de reconstruire l’URSS ? »

La mer, c’est Sébastopol et Odessa loués fort cher par Moscou. Odessa est loin au Sud de l’Ukraine. Reste Sébastopol en Crimée.

« Mais la Crimée sans les réservoirs d’eau pour l’alimenter, situés en territoire Ukrainien russophone, ce n’est rien ! »

Je ne savais pas « ce détail »… et d’un coup je comprends mieux.

 

Notamment que les russes ne s’arrêteront pas là, mais devront tôt ou tard s’emparer des complexes industriels et miniers du Nord-Est, encerclant Kiev si besoin, jusqu’à s’étendre sur toute la rive Nord de la Mer Noire.

Tous les ports au Sud, toutes les usines au Nord.

Et ils ont l’arme du gaz indispensable pour la région et bien plus que cela, pour les allemands qui refusent de se chauffer au nucléaire, aggravant la signature carbone de la planète : On en a eu quelques épisodes à particules fines quand les vents venaient sur Paris par l’Est…

 

De quoi s’en faire démissionner « Konne-Benne-Dite » qui ne se représentera pas aux élections européennes tellement sûr d’avoir pu avoir tort sur toutes ses lignes idéologiques depuis presque 50 ans.

 

Alors quel avenir pour l’Ukraine ?

Le bordel, coincé entre une Europe qui s’en méfie et une Russie qui s’en sépare en lui volant ses richesses.

Elle, elle rapatrie sa mère et son beau-Père dans les beaux quartiers de la kapitale-sur-Seine, alors que son mari compte se faire élire député en mai sur des listes « pro-russe » et œuvrer à ramener le calme et normaliser les relations du pays avec son encombrant voisin.

La vie des binationaux en exil, je vous jure, ça me rappelle l’épopée des « franco-libanais » des années 80 et suivantes…

 

En attendant, question souvenirs-aigus, j’ai été un geek quand j’eu été jeune, sous dos 5.1 et Windows 95, sur des 380 et 480…

Des antiquités qui n’évoquent plus rien pour les jeunes générations.

Je passais mes week-ends entre soulager mon « nerf-honteux » et les premières simulations un peu intéressantes.

Deux notamment : Une sur la passerelle d’un navire américain de type « Aegis », où l’on pouvait refaire la guerre des Malouines.

Mais curieusement aussi simuler un conflit aéronaval imaginaire dans le Golfe persique et… un autre en Mer Noire.

J’étais très fort : Je me suis fait couler qu’une seule fois en 2 ou 3 ans !

 

Et puis une véritable passion pour un simulateur de Sukhoï-27 armé, où je tentais des Cobras de Pougatchev. Voire même de tenir « debout » l’engin plusieurs secondes d’affilée…

Mais là, il était question de duels avec des Mig 29 russes, voire de véritables assauts en compagnie de F14 de la navy américaine … justement en Mer Noire, autour de la Crimée.

Étaient-ce des hasards, des anticipations ou de simples … « préparations » ?

 

(*) Petite aparté sans intérêt : Le 21 février dernier, « Charlotte », pilote émérite « qui se pose sur un flaque d’eau » avec n’importe quel hydravion et est un as des missions de dernière minute de récupération en territoire hostile, s’est posé à midi sur le Dniepr au Nord de la ville avec un Canadair de la sécurité civile. Pour y récupérer un commando de 7 SAS parachutés la veille, qui ont « fait le ménage » chez les snipers russes en civil déployés la veille autour de la place Maïdan et appuyés par les « Berkout ».

Histoire de rajouter de la confusion à la situation…

Le président Ianoukovytch a alors fui Kiev, paniqué pour sa sécurité, le lendemain soir…

« Charlotte » les aura posés 90 minutes plus tard au point d’intersection « Birma » en Mer Noire où un sous-marin britannique les a pris en charge avec leur matériel.

« Charlotte » sera reparti par la Moldavie, la Roumanie et la Slovaquie jusqu’en Pologne et Bircza, où il a repris un Rafale biplace qui l’a ramené à Carpiquet dans la soirée d’où il était parti par le même moyen au matin.

Le Canadair de la Sécurité civile, parti la veille de Marignane, regagnera son hangar au début de la nuit…

Mais bon, vous lirez ces détails en août prochain, n’est-ce pas.

Partager cet article
Repost0