Voilà que déjà je suis sur le planning de l’année

Et Ô surprise !

L’année dernière, nous avions eu 366 jours ! Cette année il va en manquer un…

Pas bon signe pour le PIB, ça…

On va faire comment pour produire sinon autant au moins un peu plus pour faire plaisir à « François III » et ses « sachants », dites-moi tout ?

L’année dernière, nous avions eu 8 jours fériés en semaine, cette année nous en aurons 2 de plus.

En janvier : Mardi 1^er janvier. Moyennant une journée de RTT, ça te nous fait un week-end de 4 jours !

Un bon rendement… Mais c’était compté sur les soldes de 2012.

Et il faudra passer tout le mois de janvier, qui est long, plus tout le mois de février et tout le mois de mars, qui est long également, pour avoir un week-end de trois jours en avril : Le lundi 1^er avril, dit aussi lundi de Pâques !

Notez qu’en mai, comme d’habitude, c’est un mois en hachis, bourré de semaines de 4 jours…

Mercredi 1^er mai ; mercredi 8 mai et jeudi 9 mai (de l’Ascension) et lundi 20 mai (de la Pentecôte).

Deux jours de RTT autour du premier mai et c’est un week-end de 5 jours.

Un seul le 10 mai, et c’est encore un week-end de 5 jours !

Bref, il n’y aura pas grand-monde sur les lieux de travail habituels…

Mais pour compenser, le 14 juillet tombe un dimanche.

Alors que le 15 août est un jeudi : Là encore, avec 1 journée de RTT, c’est 4 jours de repos hebdomadaire.

On en a prévu deux comme ça en novembre : Le vendredi 1^er et le lundi 11 novembre ! Deux week-ends de trois jours sans rien dire.

En revanche, dans mes prédictions annuelles, Noël 2013 tombera un mercredi. Idem pour le 1^er janvier 2014.

Il s’agira de prendre consciencieusement deux jours de RTT pour glander/payé.

Bref, 9 voire 10 semaines de 4 jours au plus sur 52, dont une de trois jours de travail : Une année de prolétaire !

Et dix jours de RTT, correctement placés, ça donnera 38 jours de « césure » intempestive !

Plus les congés annuels … qui pourraient être raccourcis pour cause de RTT.

Résultat : Janvier 21 jours ouvrés (8,75 %) ;

Février 20 jours ouvrés (8,33 %) ;

Mars 21 jours ouvrés (8,75 %) ;

Avril 19 (7,92 %) ou 21 jours ouvrés selon que vous faites le pont du 1^er avant ou après ;

Mai 16 (6,67 %) ou 18 jours ouvrés, selon que vous faites le pont du 1^er après ou avant et que vous n’êtes pas là le vendredi 10 ;

Juin 20 jours ouvrés (8,33 %) ;

Juillet 23 jours ouvrés (9,58 %), l’un des deux mois les « plus lourds » de l’année ;

Août 20 (8,33 %) ou 21 jours ouvrés selon que vous faites ou non le pont du 15 août ;

Septembre 21 jours ouvrés (8,75 %) ;

Octobre : 23 jours ouvrés (9,58 %), le dernier mois le « plus lourd » de l’année ;

Novembre : 19 jours ouvrés (7,92 %) ;

Et décembre 17 (7,08 %), 19 ou 21 jours ouvrés selon que vous faites ou non les ponts des fêtes de fin d’année !

À part ça, pour un banquier, les mois sont tous égaux quand il s’agit de compter vos agios : 30 jours par mois, 12 mois = 360 jours par an…

Notez ainsi que le premier quart de l’année (un trimestre), va donc compter pour 25,83 %. Le second, pour seulement 22,82 %. Le troisième pour 26,67 % et le dernier pour 24,58 %.

Et non pas un quart chacun …

Mais si vous comptez en jour de production avec une fermeture tout le mois d’août et une « optimisation » des RTT et des « ponts & viaducs », le premier trimestre va « peser » 28,18 % ; le second 25 % ; le troisième 20 % et le dernier 26,82 % : Vous êtes prévenus !

Pour vos repaires « en volume », prenez donc le mois de février comme étalon : Il est parfait cette année pour avoir exactement 4 semaines de 7 jours calendaires, dont chacune comptent exactement 5 jours ouvrés/travaillés.

(Ce n’était pas le cas l’année dernière… Mais ça arrive une fois tous les 4 ans ce genre d’ânerie : Profitez-en !)

Si vous voulez faire 10.000 en fin d’année, il vous faudra faire 909,09 en février en commençant par un beau 954,54 en janvier…

Et ainsi de suite en prévoyant la fermeture annuelle du mois d’août, hein !

Si vous êtes en dessous, ce n’est pas bon pour vos prévisions de volume à produire (niveau de CA et de marges bruts en vous rappelant que les charges fixes, elles sont fixes et pèsent plus dans les mois « légers » que dans les mois « lourds »).

Si vous êtes au-dessus, c’est qu’il y a de la progression dans l’air.

Faites-moi donc la dérivée des écarts, alignez là sur celles passées et vous pourrez me tirer une droite de type « ax ± b » (et son indice de corrélation R²) par la méthode des « moindres-carrés » (n’ayez pas peur, même moi j’y arrive : Merci Bill Gates et ton Excel !).

Avec un peu de bol, vous affinerez encore mieux vos prévisions de progression en la voyant … croître (même si on ne peut pas toujours grossir indéfiniment).

Quoiqu’en général, il faut y intégrer, au minimum, l’historique (après l’avoir isolé) de l’impact des lunaisons et des vacances scolaires…

Voire d’autres variables parfois imprévisibles comme les intempéries et les fortes chaleurs perturbantes.

En vous précisant que l’année dernière, il y avait 13 pleines-Lune et que cette année, il n’y en aura que 12 : Les gens deviennent fous à la pleine-Lune, c’est bien connu…

Mais 12 nouvelles-Lune en 2012 (logique) et autant en 2013 (pas logique…)

Et pour faire des comparaisons utiles, en 2012, selon les mêmes calculs, nous avions eu 226 jours « travaillés/ouvrés » alors que nous en aurons que 220 en 2013 (en comptant dans les deux cas une « fermeture du mois d’août », qui ne vaudra de toute façon que pour 20 jours ouvrés) !

Soit une baisse du PIB à prévoir de l’ordre de … – 2,65 % !

Toutes choses égales par ailleurs, n’est-ce pas, ça reste pour le moins « significatif » sinon « sensible »…

J’en rigole donc très fort quand on nous annonce une progression de l’ordre du pourcent, imaginez-vous !

Encore le fait de quelques prévisionnistes « pointus » qui n’ont toujours pas tout pigé de la vie des « gens-d’en-bas »…