Tornade dans les cerveaux !
Et ça eu commencé très fort : La « Blonditude » verdoyante, en la personne « d’Ève-la-jolie », qui à peine élue à la candidature présidentielle de son parti, pardon du parti des verts (parce que des partis, elle en a fait plusieurs avant de s’assoir sur son strapontin définitif du moment), qui te nous la ramène quant au défilé de blindés sous son nez… à Bastille.
Volée de bois vert instantanée et de toute part !
Pas forcément bien ajustée, mais tout de même, comme pour une récrimination « légitimiste » d’un propos, disons… « décalé ».
Bref, « la blonditude » a encore frappé !
Une habitude chez les verts ?
On se souviendra aussi de l’éphémère porte-la-parole (dont j’ai oublié le nom), qui était déjà pour l’amnistie totale des « prisonniers politiques » Corses, sans qu’on ne lui demande rien…
Un patronyme qui ne laisse pas indifférent !
Vraiment kon, finalement, non ?
Plus fort, les « stress-tests », dont les résultats sont publiés vendredi dernier… On respire un grand coup : Aucune de nos (quatre) grandes banques nationales n’est concernée par le plancher des 5 % de liquidité…
Comme le note Vladimir, voilà bien une « foutaiserie » de plus !
Et il pointe vraiment bien l’exemple de Dexia… à juste titre.
Conclusions provisoires : Les gilets de sauvetage sont bien à leur place sous les sièges de l’avion, mais on n’est pas sûr qu’ils soient en état de fonctionner…
Sur 90 établissements bancaires, (hors la Suisse), 8 feront défaut (1 sur 3 en Autriche, 2 sur 6 en Grèce, 5 sur 23 en Espagne) et 16 sont « tangents ».
En fait, il manque 2,5 milliards d’Euros pour sauver l’Euro.
Et on ne sait pas à qui les piquer…
Encore plus fort, les Européens qui se ressoudent pour décider du comment on va pouvoir faire jeudi pour écarter tous les dangers face à l’orage qui s’annonce à l’horizon sur leur monnaie commune…
Dure de la coupe aux lèvres, le chemin et les « nécessaires concessions réciproques », est parsemé de difficultés.
Je reste un optimiste par nature : Ils vont y parvenir.
C’est ce qu’on attend d’eux, non pas seulement pour sauver la Grèce, mais tout simplement parce qu’il s’agit d’un avenir que tout le monde veut « commun ».
Dans ces cas-là, « nécessité fait loi » !
En revanche, la surenchère démagogique a pris le dessus sur les esprits, au PS : Les deux majeurs parmi les « candidats à la candidatures » ont fait un vrai pataquès sur le sujet !
Magnifique : Déficit public à ramener de 7,8 à 3 % du PIB, non pas en 30 mois, mais en 18, fin 2013 (« officiel » le déficit, parce qu’on parle plus de 10 % du PIB pour la fin de l’année, puisqu’il va manquer 2 points de « croissance » sur les prévisions).
Qu’on compte : 1 point valant 19 milliards d’Euros, environ, c’est 91,2 milliards qu’il va leur falloir trouver.
Le budget national étant « officiellement » de 286,4 milliards de recettes (mais il en manque un peu plus de 330 millions à fin avril), avec pas loin de 186 milliards d’endettement à prévoir (c’est dans la loi de finances rectificative de 2011) pour un total de décaissements de 472,4 dont quelques 378 de dépenses réelles (c’est ça qu’il y a de bien avec « l’économie budgété » : On sait combien on va « claquer », même si on ne sait rien de ce qu’on va encaisser ! Fastoche, non ?), c’est donc soit un trait sur 24 % des « dépenses », soit une augmentation de 31 % de la fiscalité !
Ou un mix quelconque des deux…
Je demande à voir (de la part de « keynésiens-affirmés »), parce que c’est ce qu’avait aussi promis le candidat « Sarkoléon 1er » y’a à peine 5 ans et que la situation est encore plus « pire que pire » depuis !
Dans la foulée, « Terra Nova », leur « think-tank », il propose de faire mieux avec autant en matière de politique familiale.
Formidable la politique familiale du pays : 118,7 milliards/an y compris la mesure fiscale du « quotient familial » comptée pour 27,1 milliards, le reste étant supporté par les entreprises via les salaires, tout autant de rémunérations créées par l’activité laborieuse des « prolos », qu’on leur pique dans la poche avant même que ça tombe dans leur poche…
Et sans leur demander leur avis, en plus !
Encore plus extravagant : Le budget fédéral américain…
Là, on n’est plus chez des « nabots de la finance » publique. Mais carrément sur une autre planète !
1.267 milliards (de dollars) d’un coup.
Il manque juste une rallonge de 47 milliards pour faire la « soudure » d’ici la fin de l’année fiscale qui approche.
Et voilà t’y pas qu’après les promesses délirantes de réduire les dépenses fédérales de 4.000 milliards en 10 ans, dont 1.000 l’année prochaine, après avoir reçu un blanc-seing en avril dernier pour lever les fonds nécessaires, là, les agences de notation anglo-saxonnes menacent de dégrader la notes des « Bonds » américains de leur Trésors !
Les gueux : Ils ne savent pas que celui-ci les place auprès de la « Fed » et que de toute façon, c’est le même « Trésor » qui imprime les « billets-verts » ?
Ils peuvent en faire autant qu’ils veulent et les distribuer à qui ils veulent…
Y’a comme ça, des « délires » qui sentent vraiment le « coup d’État », sur tapis vert, et à plein nez.
Là encore, je reste un optimiste : Ils éviteront le pire, chacun y a intérêt.
En revanche, ceux qui auront à assumer tous ces délires-là, ils ne savent toujours pas quand ni combien !
Et c’est bien le plus drôle, finalement, que tous ces « dangers » qui pointent leur nez à l’horizon.
Comme si personne n’avait vu venir, tiens donc…
Bref, une « quinzaine à venir » de tous les dangers !