La Comtesse-au-pied-nu,
Nous a laissé un commentaire, lors d’une récente et trop rare visite à y apposer « sa marque » sur ce blog, qui m’a laissé pantois…
Et très interrogatif.
Elle « taxait » la « pensée-soce » de parasitisme (ou de parasite, je ne sais plus très bien).
De vulgaires poux !
Car en biologie, le parasitisme désigne le fait pour un organisme vivant de se nourrir, s'abriter ou se reproduire en tirant profit d'un autre organisme (l'hôte).
En électricité et en électronique, on nomme parasite un signal électrique, qui ne fait pas partie du courant électrique tel que celui-ci a été produit. En radio, on parle aussi d'interférence.
Mais le terme en sociologie définit un individu qui profite d'autres personnes (le pique-assiette, par exemple).
C’est sans doute ce qu’elle visait à dire.
Bon, vu le niveau de corruption de mon pays, du plus haut de l’échelle des pouvoirs, avec tous ses conflits d’intérêt non-dits, ses détournements, ses fraudes tels qu’ils s’étalent largement dans la presse quotidienne (et encore, on ne sait pas tout !), pas étonnant : Mais ce n’est pas le fait des seuls « soces », loin de là !
L’intérêt général est sans doute mort pendant le septennat de « Giskard-A-la-Barre » et n’a jamais été ressuscité depuis : Au contraire, on l’enterre toujours plus opportunément et profondément depuis au moins trois décennies, tels que nous en sommes rendus là où nous en sommes…
Et ce n’est pas fini.
À quelle pâture se nourrit-elle, notre Comtesse, pour l’affirmer et mieux que moi en cerner les tendances de fond de ce « parasitisme-soce », alors même que cette idéologie se veut généreuse et altruiste ?
Faut rajouter tout de suite qu’avec un ou deux adjectifs qu’il se donne pour se caractériser, n’importe quel « régime » prétend exactement l’inverse de ce qu’il est !
On se souviendra ainsi longtemps que des mots comme « démocratie-populaire » voulaient dire exactement le contraire, pour y cacher de brutales dictatures.
Que justement, la « dictature du prolétariat » n’était même pas celle d’une méritocratie, mais bien d’une « nomenklatura » parfois indigne.
« Socialisme », selon le même procédé, ce n’est sûrement pas « social » et encore moins « socialiste », au moins autant que « UMP » est tout sauf une « Union », de « Majorité » qu’elle n’est plus, ni « Populaire » ni « Présidentielle ».
C’est le moins qu’on puisse dire !
Ce n’est que du marketing-appliqué : Quand on vous dit « plus blanc que le blanc », même les couleurs en disparaissent.
De même quand on vous dit « Front National », ce n’est pas un front, mais des îlots épars, disséminés un peu partout pour des raisons hétérogènes.
Et sûrement pas « national », mais justement antinationaux, l’exact inverse de l’amour de sa Patrie.
Bien seulement l’exécration des autres « patriotes » quand ils viennent jusque dans nos bras bouffer la laine sur le dos de nos gosses !
Comme si à l’heure où la planète est devenue un « petit-village », on pouvait se fermer comme une huître ou plonger la tête dans le sable…
Tout le contraire d’une démarche d’intelligence.
Passons, ce n’est pas le sujet…
Sous cet angle, le parti socialiste, son idéologie d’un autre âge et les comportements aberrants que celle-ci induit jusque dans sa cléricature la plus élevée, doit-être révélateur d’autre chose, me fait mon « unique-neurone » toujours en alerte à la vue de la silhouette, même très lointaine, d’une « poulie-fendue » comme « la Comtesse ».
Il me semble que l’un des meilleurs marqueurs de la rhétorique du parti des « soces » est qu’à un problème concret et immédiat qu’il est urgent de résoudre mais dont le coût politique de la résolution s’avère dissuasif pour un simple d’esprit, on préfère botter vers un problème qui semble plus mobilisateur, plus facilement communicable et fédérateur pour le pré-carré des derniers fidèles.
D’autant mieux si ce problème reste flou dans ses contours et indéfini dans son calendrier.
Ainsi, on peut raconter n’importe quelle konnerie (« ce n’est pas drôle d’augmenter les impôts, je les augmenterai autant que nécessaire » ; « il fait chaud donc je taxe le réchauffement climatique » ; « j’exècre les moteurs diesels polluants, mais c’est bon pour les taxes alors j’achète plein de bennes à ordure au diesel pour la bonne ville de « De-la-Nuée » », etc.) quand on est « soce ».
C’est assez drôle cette « crétine-attitude » qui touche vraiment à la « l’autisme-trisomique », parce que rien que sur le réchauffement climatique (qui n’a pas eu lieu reconnaissent les scientifiques les plus persuadés d’antan) que ce dernier ne peut trouver de solution sans l’action combinée de la plupart des autres pays riches de la planète, et sur une échelle de temps qui dépasse une génération…
Passons, c’est de l’autisme-génétique que d’affirmer le contraire et notez qu’on n’a même pas commencé à ébaucher une potentielle solution dans ce sens !
De fait, cet affichage fait quand même illusion auprès de la prêtrise « soce », ses clercs et ses « bêlants » : Elle sonne le clairon du rassemblement sur les « basics » idéologiques où ils se reconnaissent instantanément (l’écologie, avec en filigrane, la quête du graal : La mort du « libéralisme »), tellement ils sont pré-formatés ; elle a les atours du courage tout en ne coûtant rien ni à court terme, ni à moyen terme, ni même à long terme !
Enfin, cerise sur le gâteau, elle dévie un peu l’attention des problèmes autrement plus graves et immédiats que le gouvernement est par contre incapable de contrecarrer (modèle « social-gaulois » parfaitement ruineux et perte de compétitivité impressionnante en correspondance, ruine des classes-moyennes, de celles qui font la révolution avec des tweets jusque dans les pays du sud de la Méditerranée, mais qu’on ruine chez nous comme sous Louis XVI)…
Il en est à peu près de même pour les mesures de moralisation de la vie politique décidées par le gouvernement suite au scandale « Cas-zut-hack » : « Les principaux responsables politiques et administratifs de notre pays devront transmettre au Président une déclaration de patrimoine et une déclaration d'intérêts, ainsi qu'une déclaration sur l'honneur de l'exhaustivité et de la véracité des informations transmises » livrées.
Là encore, la mesure décidée ne s’attaque pas directement au problème constaté, mais elle fait illusion en déportant l’angle de cette attaque vers un paradigme très chargé idéologiquement : Le « volume de capital économique » !
Ainsi un ministre qui a peu d’argent bénéficiera d’une sorte de « bonus de considération » irréfragable, quand bien même cet argent aura été acquis de façon crapuleuse, tandis qu’un ministre qui, par son mérite et en toute honnêteté, aura accumulé un patrimoine économique significatif se verra automatiquement suspecté de crapuleries nombreuses et répétées…
Fabuleux et pour s’en rappeler, il fallait suivre la course à l’affichage du plus petit patrimoine à laquelle les ministres se sont livrés à ce moment-là dans les medias qui en attestent.
Et que c’est « Nagea-Val-Eau » qui a gagné : Elle vient picoler ma cave quand elle veut, la minette, sans passer par la case « confessionnal » !
Il est par ailleurs confondant de constater que « l’exhaustivité et la véracité des informations transmises » n’est jamais sujet à contrôle, puisqu’elle est du domaine de la profession de foi : Une seule « déclaration sur l’honneur » du déclarant est largement suffisante.
Bon, ils ont essayé de se rattraper avec leur loi sur la transparence, avec commission et publicité restreinte et pénalement répréhensible, mais ça eu foiré.
Et, avec tout ça, on se moque de qui, au juste ?
Tout cela n’est donc qu’une illusion, une sorte d’effet d’annonce permanente à laquelle on aurait instillé quelques bonnes doses d’idéologie « soce-bien-comme-il-faut » pour étourdir le citoyen risquant de devenir par trop méfiant, tout en ne changeant strictement rien sur le fond !
L'exemple frappant, ça reste encore le « mariage pour tous » ... qui donne seulement en plus le droit de divorcer devant les tribunaux à des pacsés : torride réforme !
On retrouve encore la même structure rhétorique dans la proposition de « François III » d’« instaurer avec les pays de la zone euro un gouvernement économique qui se réunirait tous les mois autour d'un président qui serait affecté autour de cette seule tâche ».
J’ai failli m’étrangler de rire !
Car quand on sait combien le gouvernement de « Gauloisie-dépensière » a à perdre face à un vrai gouvernement européen doté d’une vraie autorité et d’une vraie capacité de contrôle et de pression, on comprend la subtilité de cette manœuvre intellectuelle consistant à donner des gages sur quelque chose de plus contraignant encore que le simple fait de suivre à la lettre les seules recommandations de la Commission Européenne en matière de politique de désendettement !
Chose sur laquelle le gouvernement actuel est incapable de s’engager, tout en pariant sur le report ad vitam æternam de la mise en place de cette vraie gouvernance économique européenne du fait du nombre de pays concernés et de la probabilité qu’ils y soient récalcitrants de nombreuses années encore.
Bref, ce n’est décidément pas comme ça qu’on réduira de façon significative la voilure des dépenses publiques, qui jettent votre pognon et vos ressources par les fenêtres et persistent à ruiner le pays et créer des chômeurs par trains entiers !
Ce dégagement vers le futur, cet accaparement du temps à venir, cette fuite du temps présent dans une hypothèse prochaine et/ou idéologiquement re-toilettée, fonctionne comme une promesse à crédit.
Au lieu de donner des gages fiables et réels sur des actions présentes, « l’hiérarque soce » est enclin à promettre plus encore, mais plus tard, à un terme qui ne l’engage pas, et/ou sur un domaine dont l’énoncé lui-même est un coup de pub idéologique, un pied de nez qui rappelle le « catéchisme soce » dans ses racines les plus primitives, et dont l’énoncé agit comme une fausse preuve convaincante.
C’est la structure même de la surenchère verbale : On promet toujours plus mais plus tard, et/ou sur un autre domaine, afin de ne pas s’engager à faire de suite.
Il y a certes une dimension de procrastination évidente dans cette rhétorique.
Puisqu’on y décèle le manque de courage qui caractérise le gouvernement actuel, mais pas seulement.
Cette procrastination se combine chaque fois avec un autre élément qui vise à justifier l’inaction : Le choix d’un autre engagement spatio-temporel, c’est-à-dire soit plus tard, soit sur un autre domaine que l’on choisit pour sa conformité idéologique au patrimoine génétique soce ou pour sa capacité à faire illusion sur la pureté de l’intention qui en est à l’origine.
« L’hiérarque soce » serait donc un velléitaire doublé d’un vendeur de promesses, un magicien des mots, un illusionniste visant à masquer son inaction, parce qu’il ne veut pas agir, ou parce qu’il ne sait pas le faire, en s’appropriant le futur grâce à sa maîtrise du langage.
Force est de constater que ces manœuvres verbales sont habiles et particulièrement bien construites. Mais elles ont le don d’agacer ceux qui ne sont pas dupes et qui s’intéressent plutôt à la réalité des faits. Car elles sont si habiles et si bien construites qu’elles constituent la preuve que le gouvernement n’est pas seulement incapable ou sans courage, mais qu’il fait également tout son possible pour le cacher.
Notez aussi que les causes psychologiques de procrastination sont toujours sujettes aux débats. Mais qu’il y aurait une connexion avec l'anxiété et une très « faible estime de soi ».
D'un autre côté, on sait aussi que l'anxiété et le perfectionnisme n'ont aucune connexion ou, au mieux, une connexion extrêmement faible avec la procrastination.
À la place, la procrastination est fortement connectée avec un manque de confiance en soi (par exemple l'impuissance apprise), l'ennui et l'apathie.
Selon le psychologue Walter Mischel de l'université Stanford, qui a mené des expériences dans les années 1960, ce phénomène est principalement dû à un « manque d'apprentissage de maîtrise de soi », de ses désirs.
Et de son côté, René Le Senne distingue, la procrastination de « sous-type Actif » (qui fait ce qu'il doit faire indépendamment du plaisir qu'il y trouve) du « sous-type Émotif » (qui agit seulement quand il est porté par l'enthousiasme, et sur ce qui lui apporte des satisfactions immédiates), ce qui est manifestement le cas de « François III ».
Parce que c’est bien ce qu’on relève chez lui, qui ne s’aime manifestement pas (et il a raison : Il est trop moche à chercher à me ressembler physiquement, jusqu’à en prendre de l’embonpoint … mais il n’y arrivera jamais autant que moi et mon double-quintal), qui ne sait bien faire que devant une centaine de journalistes en « off » : Tous séduits par les cravates qui ne tournent plus !
Là, il a pris son pied. Le reste, ça ne le branche pas du tout…
Alors l’idéologie « soce », plus que de l’altruisme-social (manifestement inexistant à matraquer son électorat), plus que la seule magie des mots et des moulins à idées-creuses, plus que du « parasitisme », je pense pour ma part, que le « nœud de l’affaire » vient de l’essence même de la procrastination du « socesme ».
Il est né comme ça (ou l’est devenu) et tout le reste en découle définitivement, jusqu’au parasitisme !
Et la seule issue que je vois d’en guérir le pays, c’est encore de les laisser jouir de cette situation.
Jusqu’à ce que le coupe soit pleine et qu’ils se fassent virer…
Mais là, ce serait appeler à la rébellion, ce qui est interdit dans mon beau pays que j’aime tant.
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