Les voyelles !
« A noir, E blanc, I rouge, U vert, O bleu : voyelles,
Je dirai quelque jour vos naissances latentes :
A, noir corset velu des mouches éclatantes
Qui bombinent autour des puanteurs cruelles,
Golfes d'ombre ; E, candeurs des vapeurs et des tentes,
Lances des glaciers fiers, rois blancs, frissons d'ombelles ;
I, pourpres, sang craché, rire des lèvres belles
Dans la colère ou les ivresses pénitentes ;
U, cycles, vibrements divins des mers virides,
Paix des pâtis semés d'animaux, paix des rides
Que l'alchimie imprime aux grands fronts studieux ;
O, suprême Clairon plein des strideurs étranges,
Silences traversés des Mondes et des Anges ;
- O l'Oméga, rayon violet de Ses Yeux ! »
Victor Hugo
« J’aime quand les grands A noirs surplombant tes yeux,
Soulignent l’ovale mal rasé du U halé de ton visage,
Surmontés du doux E blond de tes cheveux ;
J’aime le O rouge de ta bouche étonnée du présage
De ma nudité et ton I rose pourpre se dressant vers les cieux ! »
Julienne…
I² : Je ne sais pas pour vous, mais y’a vraiment des « trucs », là, comme ça, qu’on ne m’a jamais écrits, à moi !
Étrange…