Et pour autant, affreusement vrai.
Il n’y a qu’à chausser ses lunettes, allumer les phares et regarder un peu dans le rétroviseur.
L’élection de « François III » était attendue de tous. D’abord parce qu’on en avait marre sur les deux rives de l’atlantique, les deux rives de la Manche, les deux rives du Rhin, mais également au sud de la Loire de « Bling-bling », le sauveur de la Géorgie, de la Libye, du monde-libre…
D’autant qu’il aura fini par défaire toutes ses promesses électorales, une à une, en seulement un an, constatant dans un rare moment de lucidité que ses réformes n’auront servi à rien, sinon à paupériser tout le monde, riches, pauvres, classes-moyennes, pays du sud et encore d’ailleurs.
Ou comment passer pour un génie quand on s’est trompé durant 4 ans !
Ce gars-là a déchiré, dès la première année de son quinquennat, le pacte qui le liait avec le pays de réduire les déficits et d’endiguer la dette publique : C’était marqué comme ça dans son programme.
Il était temps qu’il sorte, lui et sa bande de fantoches qui lui ripolinait le dard.
Chose faite : C’aurait été une vache laitière ou un canasson, c’était pareil !
Et je vous jure que dans l’Europe du sud, ils attendaient beaucoup de son successeur, quel qu’il soit.
Combien de fois n’ai-je pas entendu « ça va enfin changer ! »
Et ça n’a pas changé. Rien du tout, rien de neuf au niveau européen, que des coups de gueule, des vindictes, des mentons tendus, style « c’est qui qui a la plus grosse ? »
« Monte-bourre » a fait très fort à ce jeu-là des mariolles.
Mais rien pour réguler la finance, même pas la mondiale, juste la nôtre, apaiser mes banlieues qui déboulent maintenant s’entre-tuer jusque sur les pavés des quartiers piétons des grands-magasins de la capitale.
D’une rare sauvagerie irresponsable et ce n’est pas fini.
D’autant qu’il y en a un paquet qui se sont couverts de ridicule par leurs tweets grotesques et leurs dires invraisemblables, dictés par leurs dogmes qui touchent désormais au plus bas de la bêtise politique des caniveaux !
Et ils ont été nombreux…
Rien pour équilibrer a minima les comptes publics : On dépense toujours autant, en revanche on matraque beaucoup plus.
Du coup, la TVA ne rentre pas, le PIB est en chute libre, les échanges commerciaux sont « contractés », les déficits plongent, on galère toujours autant pour se loger décemment et encore plus demain.
Mais on enseigne le « progrès social » dans les bouquins de science de la vie à nos gamins avec la théorie du genre, on nous bourre le mou avec le « mariage pour tous » pendant des mois et des mois : Ça c’est de la « social-démocratie » avancée !
Première étape : On tape sur « les riches ».
Pas concerné, la plupart applaudit du bout des doigts et conspuent les exilés.
Très bien, ça occupe les medias et l’opinion.
Et puis ça montre accessoirement qu’il y a un capitaine à bord…
Même si le Titanic est poussif et avance à l’allure d’un pédalo pour avoir pris de la bande.
Deuxième étape : On taxe les « aisés ».
Parce que taxer les riches, tout le monde vous le dira, ils ne sont pas assez nombreux pour redresser à eux tous seuls la gîte.
Les « pigeons », les « poussins », les allocations, tout y passe et ce n’est pas fini quand on va vous augmenter les « prix-non-concurrentiels » par secteurs entiers (essence, tabac, TVA, médicaments, électricité, titres de transport, gaz, taxes diverses qui ne se voient pas, péages, redevances, contributions, etc.).
Troisième étape : Comme ça ne suffira toujours pas, on va devoir « taxer » les « aidés », ceux qui ne demandent rien, puis ceux qui en font la demande.
Moindre remboursements, retraites bloquées, avancements et progressions salariales en retrait.
D’autant qu’il faut bosser plus (sauf dans les « fonctions ») pour payer tous ces « bras-cassés » de chômeurs, de handicapés et autres « incapables » ou malades de la vie.
Sur 27 millions en capacité de trimer, quand vous retirez les rentiers du boulot, fonctionnaires, chômeurs, ils ne restent que 17 millions qui en font vivre … 67 !
Vous avez bien lu : 1 seule personne est obligé de faire vivre, plus ou moins bien, 3,94 personnes.
Elles sont loin les années où on comptait 1 million de chômeurs (et encore…), et 1 million de fonctionnaires et assimilés pour 30 millions de laborieux.
Heureusement qu’on a des robots (pas assez), des machines performantes (et allemandes) pour faire face à ce « choc de compétitivité » !
Quatrième étape : On va tailler dans les effectifs. D’abord l’armée, parce qu’elle est réputée « muette » et aux ordres.
C’est en cours jusqu'en ... 2019.
Demain dans les effectifs non-remplacés, en fermant les bureaux des sous-préfectures, des missions et agences notoirement inconnues.
Mais pas dans l’éducation nationale, où la Cour de comptes compte 200.000 « fonctionnaires » qui ne sont pas affectés à l’enseignement et plus de la moitié n’ayant même aucune de tâches à accomplir.
Mais pas à l’éducation nationale où pour faire passer la future réforme de la morale laïque du « ministre-philosophe-Payons », sur 60.000 postes à créer en 5 ans, 1.980 ETP sont d’ores et déjà affectés à des « heures syndicales »…
Mais là non plus, ça ne suffira pas.
Tout cela parce que finalement personne n’a eu l’idée de tailler tout de suite dans les dépenses : Externaliser toutes les tâches publiques qui ne relèvent pas du pouvoir régalien de l’État, moyennant contrats, conventions, régies et reprise du personnel ;
Vendre et privatiser ce qui peut l’être ;
Faire disparaître toutes ces inutilités que sont les avantages-acquis et cachés de statuts particuliers… et cachent des tombereaux de règles liberticides que quelques obscures sont chargés de poursuivre sans relâche.
On en a même remplacé la « RGPP » par son équivalent-jumeau, un clone, pour mieux savoir où compter, même si faire et défaire c’est toujours travailler et a l’avantage de remettre les compteurs à zéro pour 5 ans !
Genre les radars qui tuent ou qu’on retire parce qu’ils ne rapportent rien.
Mais là, on vous expliquera que justement ces « gardiens du temple » et de la règle sont nécessaires pour la sécurité de tous et des transactions…
Vous verrez : L’organe crée toujours sa fonction !
On nous annonce même une grève des contrôleurs du ciel qui ne veulent toujours pas se bouger le kul au détriment de la Nation, malgré les diktats européens.
Et ils sont bien les seuls à mettre le boxon dans le ciel de leur pays.
Tous les autres ont franchi le cap de la réorganisation de leurs métiers depuis bien longtemps !
On nous annonce la même chose pour le réseau ferré, parce que finalement, les « privatisés » de RFF ne voudraient pas perdre leurs avantages-acquis à l’occasion de leur « filialisation » quand ils seront renationalisés bientôt.
Une manœuvre qui fonctionne toujours aussi bien entre « gens du même monde » : Souvenez-vous des cheminots des premiers TGV !
Ils voulaient être payés au kilomètre parcouru, mais la nouvelle ligne Paris-Lyon était plus courte que l’ancienne, alors on leur a gardé l’ancien tarif…
Peu importe si en allant deux fois plus vite, ils pouvaient doubler leur paye…
Où va-t-on, n’est-ce pas !
Il y avait 100 jours pour refaire le monde, notre monde à nous, et depuis plus d’un an, tous les chantiers sont branlants … quand ils ont été entrepris seulement !
Voire à peine ébauchés.
Dans les entreprises, chez les syndicats, dans les partis politiques, dans les collectivités locales et chez les maires des grandes villes, c'est la grande inconnue, l’attentisme qui domine parce que personne ne sait où nous mène « François III » à force de ne pas conduire le pays.
En revanche, on a un premier ministre qui a réussi à sanctuariser son aéroport-modèle au fin fond de sa province, mobilisant plusieurs compagnies de CRS qui font défaut dans les quartiers chauds des grandes-villes !
Chapeau l’artiste…
Les rapports tous très pessimistes sur la situation de l'économie s'accumulent, tous les signaux d'alarmes sont au rouge.
La croissance est décroissante, en pleine « contracture, le déficit extérieur marque des pertes historiques, le déficit budgétaire s'est encore creusé de 100 milliards en un an.
Tous les diagnostics de droite comme de gauche qui sont faits à Paris, à Bruxelles, à Francfort, à la BCE, à l'OCDE, au FMI disent tous la même chose : Le pays est en déclin-grave.
La seule chose qui progresse, c’est le chômage et la paupérisation qui s’aggrave.
Le degré d'attractivité de l'hexagone, qui était jusqu'à une époque récente un outil fort de développement, est en perte de vitesse.
Les investisseurs étrangers, les entreprises et les cadres dirigeants hésitent désormais à venir s'installer chez nous.
Instabilité fiscale, manque de visibilité sur la politique économique et absence de souplesse sociale, mettent-ils en avant.
Croyez-vous que ça émeut notre Président ou son gouvernement ?
Non, ils vont préférer nous causer du droit de vote des étrangers…
Et nous remettre le couvert pour une prochaine réforme du droit de la famille.
En dépit de toutes ces études, ces avertissements et ces alertes, le Président de la république reste figé, immobile, inconsistant, quasi-absent.
À la fin de l'année dernière, la négociation sur les conditions de travail, le rapport Gallois sur la compétitivité et la décision de créer un « choc » par le crédit d'impôt, avaient donné le sentiment qu'il allait abandonner les promesses électorales irréalisables pour un pragmatisme capable de dégager des moyens pour sortir de la crise.
Au moins l’endiguer et ne pas nous laisser entraîner vers des abysses plus désastreux.
Le discours plus convenable adressé aux chefs d'entreprise, la réflexion menée à haute voix sur la social-démocratie ont été interprétés comme autant de signes d'une évolution vers la prise de conscience des réalités.
Que nenni.
En fait, ce qui s'annonçait comme un virage a été de courte durée.
Tout le monde reconnaît désormais que les réformes engagées (l'assouplissement des conditions de travail et le crédit d'impôt) sont insuffisantes, voire pourraient être contre-productives.
La prochaine des réformes promises, sur les retraites, est déjà plus que très floue, le redressement des comptes des allocations familiales est inadéquat.
Ils permettent seulement d'opposer aux demandes de Bruxelles un affichage qui ne résout en rien le financement global du modèle social.
Les allocations familiales n'étaient pas en danger. Leur déficit de 2,5 milliards est lié au fait qu'on a ponctionné la trésorerie pour boucher des trous dans certains systèmes de retraite.
Plus grave, on rééquilibre le système non pas par une baisse des dépenses mais par une nouvelle augmentation d'impôts.
Ne parlons même pas de la déconstruction du système des auto-entrepreneurs, sous le seul prétexte que c'est une des seules inventions de « Bling-bling » qui a plutôt bien fonctionné (même si elle existait déjà dans les faits).
800.000 personnes ont créé leur emploi. Emplois modestes et fragiles certes, mais emplois marchands qui ne doivent rien à personne.
On va en fusiller la moitié pour crime de « lèse-État ».
Leur seul crime ? Ils ont préféré cela au chômage ou au travail au noir.
Incroyable !
On les repousse dans les limites du « système D » de la démerde…
Chapeau l’autisme !
Blague, pour vous en convaincre, remettez-vous un an en arrière à « donner une majorité » au nouveau pouvoir entrant.
Et dites-moi s’il est signifiant d’appeler un père ou une mère d’élève, « parent 1 » et « parent 2 » ?
Dites-moi si taxer l’huile de palme est vraiment plus important que de taxer les sodas ?
Dites-moi s’il est vraiment important de payer une administration pléthorique (et à découvert) à contrôler l’ADN des lasagnes et qui se laisse berner par le premier boucher-charcutier venu ?
N’a-t-on jamais vu faillite plus éclatante de la « crétine-attitude » ?
Eh bien oui, nous y sommes, figurez-vous, aussi incroyable que cela paraisse.
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